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23/02/2013 10:03
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Lucas prêt pour son premier Clasico Une bonne nouvelle est enfin survenue de Clairefontaine hier : Lucas s’est entraîné normalement et postule en toute logique à une place de titulaire demain contre Marseille. Le Brésilien, retapé en secret au camp des Loges par Giovanni Mauri, le préparateur physique en chef du club, avait déménagé hier matin. Exit le camp, bonjour Clairefontaine, la résidence des Bleus et ses terrains d’entraînement qu’il a enfin découverts. Blessé à une cheville dès la première minute de Valence - PSG (victoire 2-1) le 12 février, le Brésilien avait serré les dents pour livrer une prestation sublime mais il avait manqué dans la foulée le déplacement à Sochaux. Même si les délais sont courts (reprise à J - 2), ils semblent suffisants pour espérer le voir débuter la rencontre pour son premier clasico en France. En revanche, les autres forfaits sont confirmés, avec notamment cette incroyable hécatombe en défense centrale. Au forfait de Sakho, révélé hier dans nos colonnes, s’ajoute a priori celui de Thiago Silva, qui ne s’est pas entraîné hier. Beckham devrait entrer en cours de match Alex disposerait encore d’une toute petite chance de jouer. Sinon, la charnière Camara-Armand sera alignée. Les deux hommes, qui n’ont encore jamais joué ensemble cette saison, n’ont jamais déçu lorsqu’ils ont dû dépanner, comme c’est souvent le cas depuis le début de l’année 2013 (pépins récurrents de Thiago Silva et Alex). La séance d’hier, assez courte, n’a pas livré de secrets majeurs, l’opposition mise en place par Carlo Ancelotti ne révélant rien de précis. Thiago Motta demeure out. Ménez, quant à lui, ne s’est pas entraîné de la semaine. David Beckham, en revanche, va très bien. Il a participé avec le même entrain affiché depuis mardi aux exercices proposé hier sur les beaux terrains habituellement foulés par les sélections nationales françaises. Carletto peut toujours créer la surprise en le titularisant à la place de Marco Verratti mais la prudence incite davantage à penser que l’Anglais au brushing impeccable entrera en cours de partie rejoindre ses coéquipiers. Peut-être à la place de Lucas, qui, s’il est apte, n’est peut-être pas encore capable de tenir 90 minutes. Le Spice Boy deviendrait alors le 400e joueur de l’histoire du PSG à revêtir la tunique bleu et rouge. Citation Beckham : le PSG discute avec le fisc Tour Eiffel dans le dos, Jean-Claude Blanc recevait hier la presse dès potron-minet pour évoquer la « construction d’une marque mondiale de sport ». Le directeur général délégué de la formation parisienne parle évidemment de son club, dont il espère faire l’équivalent des Lakers (basket) à Los Angeles ou des Yankees (base-ball) à New York. Attablé au restaurant les Ombres du quai Branly, Blanc espère une nouvelle lumière sur le PSG. « Aller vite ». Le nouveau logo dévoilé, le directeur général a décliné « l’expression de la nouvelle stratégie » du club. Ce dernier cherche ainsi son nouveau centre d’entraînement de 20 ha — ouverture des portes en 2016 au plus tard —, entend développer les boutiques de produits dérivés dans le monde (deux à Doha viennent d’ouvrir), veut se faire connaître avec un programme de cinquante-deux minutes vendu aux télévisions étrangères. « On veut aller vite, note Blanc. On assume cette vitesse. On bouge pas mal de lignes, avec détermination et humilité. Paris n’a jamais eu de grand club de sport. Cette analyse nous pousse à aller vite ». Agrandir le Parc. « On aurait joué une 3e fois contre Marseille dans la semaine, on aurait encore vendu 47 000 places », relève le dirigeant. Alors, si le PSG souhaite rester au Parc après les travaux de rénovation impératifs pour la tenue de l’Euro 2016, il faudra agrandir l’enceinte « pour donner cette émotion sportive à plus de monde ». Et d’ajouter : « Il faut que l’expérience d’aller voir du grand football à Paris soit tellement extraordinaire qu’on se dise de Londres : Je ne vais pas aller à l’Emirates (NDLR : où joue Arsenal) mais à Paris parce qu’il s’y passe des choses incroyables. Le stade commence à la sortie du métro. La fête est déjà dans la ville avant même de rentrer dans le stade. » A l’avenir, le PSG veut bien rester locataire du Parc, mais en s’imposant comme l’utilisateur exclusif de l’enceinte de la porte d’Auteuil. Discussions avec le fisc. Beckham reversera son salaire à des associations françaises d’aide à l’enfance. Blanc révèle : « On a déjà reçu beaucoup de sollicitations. On veut faire le moins de déçus possible. Il s’agira de projets concrets qui permettent de changer tout de suite la vie des enfants. » En attendant, le PSG « est en train d’interroger l’administration fiscale. Ce serait bien que les sommes que nous allons reverser ne soient pas imposées à l’Urssaf ou concernées par les charges sociales afin que le montant soit le plus important possible. C’est une discussion officielle qui a démarré avec l’administration fiscale. » Citation Un logo très « parisien » Plus de Paris, moins de Saint-Germain. Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG a dévoilé hier matin le nouveau logo du club qui fait la part belle à la capitale française. Comme nous le révélions déjà le 14 décembre, le club parisien a choisi de capitaliser sur la marque Paris en privilégiant des caractères plus gros que ceux réservés à Saint-Germain et en mettant en avant la tour Eiffel soulignée d’un rouge plus éclatant. Ce logotype participe d’une stratégie plus globale qui consiste à propulser le Paris SG (et non plus le PSG) parmi les plus grandes marques mondiales de sport. Saint-Germain veut des « réajustements » « Paris est au cœur de son projet de marque, confirme Jean-Claude Blanc qui rejette l’idée de rupture. On est dans un grand club européen avec des symboles qui le représentent. C’est la 7e fois que la marque (NDLR : le logo) évolue. Il ne s’agit pas d’une grande rupture mais de la simplification des symboles. » Du côté de la Ville de Paris, on affiche sa satisfaction. « On voit qu’il y a la volonté du PSG d’utiliser Paris et de revendiquer ses symboles. C’est très bien et nous n’avons pas de réserves particulières », affirme Jean Vuillermoz, l’adjoint aux sports de Bertrand Delanoë. L’enthousiasme n’est pas partagé du côté de Saint-Germain. Dans ce nouveau logo, la ville royale des Yvelines a notamment perdu le berceau de Louis XIV qui figurait sur l’ancien emblème du PSG et qui l’identifiait directement. Hier, Emmanuel Lamy, le maire saint-germanois, n’a pas souhaité réagir mais il a contacté Jean-Claude Blanc pour « procéder à des réajustements ». Ce qui apparaît compliqué puisque ce logotype a été officiellement présenté et qu’il doit être utilisé dès le début de la saison prochaine. « On respecte les fondamentaux, répond Jean-Claude Blanc. On ne les a pas reniés, a-t-il souligné. Il y a l’introduction de l’or, du doré, pour la fleur de lys, emblème de Saint-Germain. C’est la noblesse de cœur. On a juste enlevé le landau et la date (NDLR : 1970, la date de création du club qui figurait sur l’ancien logo). Le landau car les gens ont du mal à comprendre sa signification. Quant à la date, elle ne tire pas vers le haut, en comparaison avec d’autres grands clubs européens qui ont 1800 sur leur logo. » Citation Ronaldo donnera le coup d’envoi Double champion du monde (1994 et 2002), double Ballon d’Or France Football (1997 et 2002), Ronaldo donnera demain soir le coup d’envoi du clasico. A 36 ans, l’ancien international brésilien croisera notamment la route de David Beckham, bientôt 38 ans, qu’il a côtoyé au Real Madrid durant quatre saisons (de 2003 à 2J007). Ronaldo, proche de Leonardo et du médecin du club Eric Rolland, avait posé le 10 janvier 2012 avec le maillot du PSG floqué à son nom au camp des Loges, en compagnie du directeur sportif parisien. La star possède un appartement dans les beaux quartiers de la capitale. Le Parisien.fr Citation PSG EXPRESS Aujourd’hui. Séance à huis clos au camp des Loges. Infirmerie. Thiago Silva et Thiago Motta (cuisse), Ménez (adducteurs), Alex. Suspendu. Verratti (pour PSG - OM en Coupe de France). Rendez-vous. PSG - Marseille, demain à 21 heures, 26e journée de L1, en direct sur Canal +. Citation Beckham «va apporter» au PSG Même si, à 37 ans, David Beckham n'est plus le joueur qu'il était à Manchester ou au Real, ceux qui l'ont côtoyé ces dernières années se disent convaincus qu'il est «une très belle recrue» pour le PSG. Vu des Etats-Unis Pour avoir une idée plus précise du réel niveau sportif de David Beckham aujourd'hui, la meilleure solution était d'interroger l'un de ses adversaires ces dernières saisons en Major League Soccer. Expatrié aux Etats-Unis depuis 2011, Aurélien Collin l'a affronté à trois reprises. Le défenseur français de Kansas City a même été son coéquipier lors du All-Star Game en juillet dernier. «La première fois que je l’ai vu, il nous avait marqué un coup franc extraordinaire, se souvient-il. On menait 1-0 mais grâce à son charisme, son leadership et à une autre passe décisive sur corner, il avait complètement remis son équipe en selle. Malgré son âge avancé, il a toujours une qualité de passe exceptionnelle. C'est sa vraie force, estime Collin, admiratif. Il met le ballon exactement où il veut. À droite comme à gauche, il se tournait et adressait de longues transversales à (Landon) Donovan, ça fonctionnait très bien. S'il a une petite baisse physique à un moment donné, il va la combler par son placement et son jeu rapide. C'est aussi un joueur qui parle beaucoup sur le terrain, qui réclame tout le temps le ballon et qui se bat. Je suis persuadé qu'il va apporter beaucoup de choses positives au PSG. C'est une très belle recrue.» Vu d'Italie Parce qu’il a toujours eu la sélection dans un coin de sa tête, David Beckham a rarement profité de la trêve en MLS pour partir en vacances. En janvier 2009, puis en janvier 2010, le Spice Boy a été prêté à deux reprises à l’AC Milan pour une durée quatre mois. Bilan : 33 matches sous le maillot rossonero pour deux buts. A l’époque, l’ancien Mancunien avait déjà dépassé la trentaine, mais la question de son état de forme se posait moins. «C’est difficile de le juger en quelques jours, mais on peut facilement voir qu’il est en train bonne forme, avait notamment souligné Clarence Seedorf. C’est un très bon joueur, avec beaucoup de qualités. Il peut être génial, n’importe quel entraîneur le voudrait». Arrivé à Milan quelques semaines après le départ de Beckham, Mario Yepes en parle comme s’il l’avait connu. Et pour cause : «Il a laissé une grande impression à Milan, nous a confié le Colombien. Pas seulement pour tous les joueurs qui ont évolué avec lui, mais pour tous les gens du club. Ils en parlent encore». Vu d'Angleterre Avant de rejoindre le Paris-SG lors du dernier jour du mercato, David Beckham s’était entraîné quelques jours à Arsenal pour retrouver la forme. «Il revenait de vacances, il n’avait pas fait grand-chose depuis deux mois, c’était difficile de le juger, nous a confié Francis Coquelin. Mais ce qui m’avait marqué, c’est son professionnalisme». A Clairefontaine, avant France-Allemagne, Bacary Sagna avait affirmé que l’ancien international anglais était «le premier arrivé et le dernier parti» aux entraînements. «Je comprends mieux comment il est parvenu à accomplir une telle carrière, reprend Coquelin. Lors des séances, il était toujours à 100%. Malgré son âge, il a toujours d’envie». Et un pied droit toujours aussi redoutable. Coquelin confirme : «Ça, c’est sûr, il ne l’a pas laissé aux Etats-Unis». Citation Pastore a déployé ses ailes Jouant ailier depuis quelques semaines, Javier Pastore enchaîne les bonnes performances. « Ce positionnement est nouveau mais je m'y sens bien », a expliqué l'Argentin ce vendredi. Depuis l’arrivée de Lucas, la donne offensive a changé au PSG qui évolue en 4-4-2 sans meneur de jeu axial. Carlo Ancelotti a mis Javier Pastore sur un côté dans le système de jeu du Paris Saint-Germain et c’est un changement qui porte ses fruits. Multipliant les courses, l’Argentin défend mais se montre aussi décisif comme à Valence (un but et une passe décisive). «Le coach pense que j’ai les capacités pour jouer à ce poste et je suis d’accord avec lui. Cela me permet de mieux m’exprimer. Plus qu’en position de meneur de jeu axial. Je m’y sens bien. Mais comme c’est nouveau pour moi, il me faut du temps pour m’y adapter totalement», expliquait-il vendredi. Pastore : «Je préfère être irrégulier et être le joueur que je suis plutôt qu'être régulier mais moyen !» Souvent critiqué sur son niveau de jeu depuis qu’il a été acheté 42 millions d’euros par le PSG il y a un an et demi, l’ancien joueur de Palerme monte en puissance. «Chacun passe par des phases. En tout cas, je préfère être irrégulier et être le joueur que je suis plutôt qu’être régulier mais moyen ! Le plus important aujourd’hui, c’est que mon équipe joue bien avec moi dans cette nouvelle position. Physiquement et psychologiquement, je suis au top», assurait-il. Il n'a plus été appelé en sélection depuis le 15 novembre 2011 ! De quoi retrouver la sélection argentine, lui qui n’a plus été appelé depuis le 15 novembre 2011 ? «Quand tu as joué en équipe nationale, il est difficile pour chaque joueur de ne plus être appelé, avouait-il. Mais j’ai passé des moments difficiles et je sais que pour être appelé, il faut être au top. Je veux y revenir, bien sûr ! J’attends chaque annonce de la liste avec impatience, pour savoir si j’y suis. En tout cas, je travaille pour.» Et il sort des performances qui finiront bien par taper dans l’œil d’Alejandro Sabella. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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23/02/2013 20:28
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Citation Conférence de presse CARLO ANCELOTTI : « J’AI CONFIANCE EN MON ÉQUIPE » A la veille de la rencontre face à Marseille, ce dimanche 24 février à 21h au Parc des Princes, l’entraîneur du Paris Saint-Germain a évoqué ce match en conférence de presse ce samedi. Coach, comment la préparation de ce Classico s’est-elle passée ? « Sans problème. Nous avons bien travaillé à Clairefontaine. Quelques joueurs ne pouvaient pas travailler avec l’équipe et ont réalisé un travail individuel. Thiago Silva, Thiago Motta et Sakho ne sont pas disponibles pour dimanche. Mais les autres, Alex, Lucas et Ménez, sont en bonne condition physique. Tout va bien. » David Beckham sera-t-il titulaire ? « Il sera disponible. Il a bien travaillé et se trouve dans de bonnes conditions physique et mentale. Il a envie de jouer. Il se trouve dans des conditions optimales. » Dans quel état de forme trouvez-vous Zlatan Ibrahimovic ? « Après le travail qu’il a réalisé cette semaine, je pense que nous allons voir un autre Zlatan. Plus rapide, plus agressif… Il a très bien travaillé et je suis sûr que dimanche, il fera un grand match. » Que craignez-vous de cette équipe de Marseille ? « Je n’ai pas peur de cette équipe, mais j’ai beaucoup de respect pour elle. Elle a beaucoup gagné à l’extérieur et possède beaucoup d’expérience. Cette équipe possède de nombreux joueurs de qualité. Je pense que ce sera un très bon match. Mettre Marseille à huit points de nous serait une belle opération. Nous allons jouer pour gagner. » Selon vous, le Paris Saint-Germain est-il favori ? « Oui. J’ai confiance en mon équipe, en mes joueurs. C’est un moment très important pour nous. Je suis optimiste car j’ai obtenu des réponses lors des séances d’entraînement. » PSG.fr Citation PSG: "David Beckham est capable de jouer un match entier", selon Carlo Ancelotti
L'entraîneur du Paris SG Carlo Ancelotti a indiqué samedi que David Beckham était "capable de jouer un match entier", sans toutefois dévoiler ses intentions pour la rencontre de dimanche contre Marseille, lors de la 26e journée de Ligue 1 au Parc des Princes. Et si David Beckham jouait l'intégralité de PSG-OM pour sa première sous le maillot parisien ? S'il a maintenu tout suspense concernant son onze de départ, Carlo Ancelotti a cependant assuré que l'Anglais pourrait éventuellement disputer l'intégralité de la rencontre. "Il sera disponible mais je ne veux pas donner l'équipe", a déclaré le technicien à propos du milieu de terrain, qui figure pour la première fois dans le groupe parisien depuis son transfert retentissant le 31 janvier. "Il a bien travaillé et il est en bonnes dispositions physiques et mentales. Il a envie de jouer et il est en condition de commencer. Il est capable de jouer un match entier". Ancelotti a juste précisé qu'il ferait débuter la vedette anglaise "dans l'axe" du milieu de terrain. "Tous les tests ont été bons mais je ne suis pas surpris, je le connais, a ajouté l'entraîneur du PSG. Il est très professionnel, concentré et très heureux d'être ici. Il a une très bonne relation avec ses autres coéquipiers." Interrogé pour savoir si une éventuelle titularisation de Beckham pourrait être imposée par les dirigeants du club pour offrir une exposition maximale à leur recrue-phare, Ancelotti s'est voulu très ferme. "Je sais que pour tout le monde Beckham a une très belle image mais pour moi, si un joueur mérite de jouer, il jouera, et s'il ne le mérite pas, il ne jouera pas", a-t-il affirmé. Selon Ancelotti, Beckham pourra apporter "sa capacité de passe, son expérience". "C'est le même joueur que j'avais connu à Milan, il a juste 3 ans de plus mais avec les mêmes qualités et caractéristiques", a-t-il poursuivi. AFP/Eurosport.fr |
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24/02/2013 09:24
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Citation PSG-OM : avec Beckham, le clasico change de dimension Le joueur de foot le plus renommé de la planète étrennera ses nouvelles couleurs à l’occasion du sommet de la saison, PSG - Marseille. Le match le plus attendu de l’année devient le match le plus excitant de l’histoire de la Ligue 1. Ce soir, à la rivalité ancestrale, à l’enjeu sportif réel (ce n’est pas toujours le cas et c’est le premier contre le troisième) s’ajoute une touche de grâce qui n’a jamais enveloppé aussi sûrement une rencontre du Championnat de France. David Beckham va jouer en France et le football hexagonal va basculer dans un autre monde. Pour les abonnés de Canal +, qui diffuse la rencontre, ce PSG - OM s’annonce un peu comme un prélude à la soirée des Oscars qui suivra de quelques heures la fin du clasico. David, son pied droit magique, sa coiffure impeccable et sa femme fan en tribune, débarque pour le plus grand bonheur d’un Parc des Princes qui n’a jamais autant refusé de monde. L’affluence médiatique battra aussi un nouveau record. Ce soir, la Ligue 1 est le centre du monde, prête à accueillir le joueur de football en activité le plus connu de la planète. Welcome David! Joue-la comme Beckham, c’est le mieux et le plus simple. Zlatan ne devrait pas se contenter du rôle de figurant Sur la pelouse, ce sera peut-être une autre histoire. Après son départ d’un championnat nord-américain au niveau très incertain et presque trois mois sans match, l’Anglais va découvrir la rudesse marseillaise. Face au Marseille de Joey Barton, un compatriote juste un peu moins classe, juste un peu moins beau, juste un peu moins souriant, parfait dans le scénario hollywoodien avec les traditionnels rôles du « bad cop » et du « good cop » (« le flic méchant » et « le flic gentil »), David Beckham souffrira peut-être. Mais les échos de la semaine et de la conférence de presse de Carlo Ancelotti, l’entraîneur parisien, vont à l’encontre de cette crainte : « Il est capable de jouer un match entier, surprend le technicien italien. Il est dans une condition physique optimale. Tous les tests ont été bons. Je ne suis pas surpris, je le connais et il est toujours aussi professionnel. Il travaille tous les jours et a beaucoup de qualités. Il est très heureux d’être ici et il a une très bonne relation avec ses autres coéquipiers. » Comme Zlatan Ibrahimovic n’aime pas les rôles de figurant, il sera peut-être l’énorme vedette d’un clasico qui, sur le terrain, n’aura peut-être pas le charme des attentes extrasportives. Ce qui ramènerait ce PSG - OM à ses prédécesseurs, la rencontre n’ayant pas toujours atteint un sommet de jeu et de technicité. Sportivement, l’affiche reste quand même passionnante, entre l’équipe la plus attendue de France et celle que personne n’avait imaginée à ce niveau-là. Citation En quoi ce clasico est-il différent des autres ? Christelle Maudire - 33 ans, assistante commerciale - Brest (Finistère) « Car David Beckham joue. C’est assez incroyable qu’un sportif comme lui soit au PSG. Avant qu’il y ait toutes ces stars, je ne m’intéressais pas autant au PSG. Là, je vais essayer de regarder le match, même si j’aurais préféré le rencontrer dans les loges du Parc des Princes! Beckham est un joueur mature, sain, stable qui aidera à faire connaître le club. Ce serait dommage qu’il ne reste que six mois. » Alan Le Lamer - 24 ans, employé libre-service - Clichy-la-Garenne (92) « Car il y a des très grands joueurs au PSG. Ce clasico va voir s’affronter les deux grands clubs de France, mais ce sera spécial car Paris a des joueurs exceptionnels qui apportent au club une dimension plus large. C’est un grand clasico, comme Manchester United contre Manchester City ou Barcelone contre Real Madrid. Je pense que Paris gagnera ou qu’on fera match nul, car Valbuena, à l’OM, est en bonne forme. » Franck Duval - 31 ans, maçon - Rennes (Ille-et-Vilaine) « Car l’enjeu sportif est important. Ce match va marquer un tournant dans le championnat. Si l’OM perd, il peut dire adieu au titre. S’il gagne, il sera à 3 points du premier. Si Paris gagne, il pourrait être sacré et gagner en popularité, même s’il faudrait surtout avoir davantage de joueurs français. Enfin, ce clasico sera spécial car deux joueurs anglais vont s’y affronter : Barton, le mauvais garçon, et Beckham, le gentil. » Emmanuel Chalmeton - 33 ans, agent immobilier - Paris (VIIIe) « Car ce sera un clasico très people, surtout si David Beckham joue. Il donne un côté glamour au PSG, et même un côté fashion grâce à sa femme Victoria. Si elle vient, le spectacle sera aussi dans les tribunes. Je ne suis pas un grand fan de football mais j’ai entendu parler du PSG avec la venue de Beckham. Je travaille près de l’hôtel Bristol, où il s’est installé. C’était dur de rater son arrivée! » Marc Cabocel - 23 ans, ingénieur télécoms - Nancy (Meurthe-et-Moselle) « Car Paris a une aisance financière hors norme que n’a pas Marseille. Les deux clubs ne sont pas comparables. L’OM est 3e et Paris 1er, il y a un vrai intérêt sportif. D’ailleurs, je ne suis pas sûr que Marseille tienne jusqu’à la fin de la saison. Je suis confiant sur la victoire de Paris, mais il faudrait que le PSG gagne la Ligue des champions pour devenir véritablement populaire. Ça remettrait les deux clubs sur un pied d’égalité. » Citation Victoria et Nicolas seront là A match exceptionnel, invités de prestige… L’affiche PSG - OM au Parc des Princes attire habituellement les people comme des aimants. Ce soir au Parc des Princes, le clasico sera encore plus attendu que d e coutume en raison de la présence dans les rangs parisiens de David Beckham, le footballeur le plus renommé de la planète. La star anglaise va faire, sauf contretemps, ses grands débuts avec les couleurs bleu et rouge sous les yeux de son épouse, Victoria. Cette dernière ne voulait absolument pas manquer les premiers pas parisiens de son Spice Boy. Les enfants du couple suivront la rencontre de Londres. Aux côtés de Mme Beckham, dans le carré VIP réservé aux hôtes de marque on trouvera Samuel Eto’o, Robert Pires, le handballeur Jackson Richardson, le chanteur Enrico Macias, le comédien Patrick Chesnais ou encore le réalisateur Fabien Onteniente. Un doute subsiste sur la présence de Patrick Bruel. Le Brésilien Ronaldo donnera le coup d’envoi avant de monter en tribune. Manqueront à l’appel deux grands fans de football : le champion olympique de judo Teddy Riner et Manuel Valls. Le ministre de l’Intérieur a décommandé après l’actualité tragique qui a vu la mort cette semaine de deux policiers sur le périphérique parisien. De la musique et des paillettes Tout ce beau monde pourra côtoyer Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République est un supporteur de la première heure du PSG. Nasser al-Khelaifi, le patron du club, sera là également. Il est arrivé de Doha, hier matin. Avant le match, le service marketing, sous les ordres de son responsable Michel Mimran, a fait preuve d’une belle créativité pour cette occasion unique. Le disc-jockey Ariel Wizman, également présentateur télé, animera l’avant-match en musique. Un jeu de lumière accompagnera l’entrée des joueurs sur la pelouse et une grande bâche sera déployée en tribune Paris. Pendant la rencontre, des canons à paillettes devraient saluer les éventuels buts parisiens, mais cette animation n’était pas encore confirmée hier. Comme c’est le cas depuis le début de saison, des caméras vont filmer l’arrivée d’Ibrahimovic et ses partenaires avant de les diffuser sur les écrans géants du stade. Le Suédois sera moins épié qu’à l’accoutumée. David Beckham oblige… Citation Les députés ont aussi choisi leur camp A la buvette ou dans les couloirs, le clivage PSG - OM a pris le dessus. A l’Assemblée, les fanas de foot se recrutent dans tous les groupes politiques, députés de base ou anciens ministres. Ainsi, Xavier Bertrand, formel : « Le clasico, c’est la plus belle affiche du foot! » Prudent, l’ancien ministre UMP proclame son amour des deux clubs avec une pointe d’envie dans le regard : « J’espère que Zlatan va marquer. » Candidate déclarée pour les municipales à Paris en 2014, Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) a compris que ne pas soutenir le PSG serait une erreur politique majeure : « J’irais sans doute les soutenir au Parc ce dimanche. » Les provinciaux préfèrent l’OM L’UMP compte néanmoins des adorateurs de l’OM, tel le vice président du groupe, Bernard Deflesselles : « Le clasico est un mythe et l’OM plus qu’une culture, une âme! » s’enflamme le député des Bouches-du-Rhône, qui n’a jamais oublié le match du 29 mai 1993 au Vélodrome, lorsque Marseille était revenu deux jours auparavant avec la Coupe d’Europe. « Je n’avais jamais vu un tel embrasement du stade. Ils avaient gagné 3-1 », raconte-t-il à son collègue d’outremer Daniel Gibbes, goguenard supporteur du PSG : « Le clasico, c’est un combat de gladiateurs. Là, je pense que le PSG va gagner 3-1. » Philippe Gosselin (UMP), « avant-centre » des anti-mariage homosexuel, milite aussi pour l’OM, comme beaucoup de députés de province : « On a un faible pour les Marseillais, par défiance naturelle contre l’arrogance de la capitale! » A l’inverse, rares sont les parlementaires d’Ile-de-France qui ne défendent pas le PSG. Mais il en existe, comme Nicolas Dupont-Aignan. « J’ai de la tendresse pour l’OM, qui se bat avec ardeur. Evidemment, aux millions dépensés, le PSG a déjà gagné… » ironise le député souverainiste de l’Essonne. Au PS, la fracture est tout aussi béante : le Parisien Pascal Cherki, adorateur du PSG (malgré un papa fou de l’OM), distribue les tacles (amicaux) à ses collègues supporteurs de l’OM, mais joue la prudence. « La logique est que Paris gagne, mais ne prenons pas les Marseillais à la légère. Ils sont orgueilleux. Attention au complexe de supériorité face à eux », analyse l’ancien adjoint aux sports de Bertrand Delanoë. Bien qu’ancien chroniqueur sportif marseillais, le député PS Avi Assouly craint que « la défaite de Marseille ne soit dans l’ordre des choses. » Il espère un match nul. Devenu l’oracle footballistique de l’Assemblée, le député marseillais juge que l’amalgame de joueurs de très haut niveau du PSG n’est pas une garantie absolue. « Encore faut-il que la mayonnaise prenne. Le PSG a un orchestre symphonique et de grands solistes, mais tous doivent jouer le même tempo. Et ce n’est pas encore ça! » Citation Les Etats-Unis, la Chine et le Japon diffusent en direct Le clasico diffusé dans près de 150 pays. PSG - OM bénéficie à plein de l’effet David Beckham. Surtout pour s’exporter à l’étranger. La Ligue de football professionnel (LFP) l’a revendu à 45 diffuseurs, qui représentent près de 150 pays à travers le monde et vont toucher 290 millions de foyers. Le clasico sera visible en direct en Asie (Singapour, Chine, Inde, Japon et Malaisie), en Amérique latine (dont au Brésil), aux Etats-Unis et bien sûr dans plusieurs pays européens (Angleterre, Suède, Italie ou Allemagne). Canal + mise sur Beckham. A match exceptionnel, dispositif exceptionnel. La chaîne cryptée a dépêché des moyens inédits avec plus de 300 personnes et 40 caméras au Parc des Princes. L’une d’entre elles, la « Beck’Cam », suivra chaque mouvement du Spice Boy, de la sortie des vestiaires à l’entraînement et du banc à la pelouse. 400 supporteurs visiteurs. Cette saison marque le retour des supporteurs marseillais au Parc des Princes. Interdits de déplacement depuis deux ans, les fans seront 400, venus en bus et escortés par les forces de l’ordre dès leur arrivée en Ile-de-France. L’OM a réclamé 30 places supplémentaires à la Ligue, qui a refusé. La presse se bouscule. Plus de 400 demandes d’accréditation ont été enregistrées pour le clasico. Parmi les 336 journalistes disposant d’une place en tribune de presse figurent 30 étrangers, dont 10 Anglais. Soixante-dix photographes seront également présents au Parc des Princes. A guichets fermés. Le stade de la porte d’Auteuil affiche complet depuis longtemps. Pour les retardataires, il faudra mettre la main au portefeuille. Hier soir, sur le site de revente mis en place par le PSG, les tarifs des quelques billets disponibles oscillaient entre 90 € et… 580 € ! Une délégation de médias asiatiques (Chine, Malaisie, Inde, Singapour) a été reçue cette semaine à Clairefontaine, où le PSG avait trouvé refuge. S’ils n’ont pas pu assister aux entraînements à huis clos, les journalistes ont réalisé une interview de Zlatan Ibrahimovic. Citation Lucas, l’autre merveille du PSG Lucas, ce sont les autres qui en parlent le mieux. Alors que le PSG protège sa pépite, le Brésilien d’à peine 20 ans reste discret depuis son arrivée dans la capitale française en janvier. Quelques photos de lui postées sur Twitter, de brèves et lapidaires déclarations soufflées après les rencontres dans la zone mixte, des petits propos glissés ici ou là à la presse de son pays. Rien de plus. « Je lui ai dit : Le plus important pour toi, c’est d’apprendre le français », expose Dante, le défenseur du Bayern Munich, qui a fêté le 6 février sa première sélection avec la Seleçao lors d’Angleterre - Brésil. « Il prend des cours et il ne devrait pas tarder à s’exprimer dans votre langue. Pour son adaptation, c’est primordial. » Ses coéquipiers découvriront alors un garçon jamais avare d’une bonne blague. « Il possède déjà pas mal d’expérience au sein de la Seleçao, poursuit l’ex-Lillois. Il est très à l’aise : il aime rigoler, chambrer, mettre l’ambiance. » Pour l’instant, c’est sur le terrain qu’il s’exprime le mieux. En Ligue 1, il a connu des débuts à la fois hésitants et probants, à l’image de ses trois passes décisives (déjà!). En Ligue des champions, il a épaté toute l’Europe après sa performance fracassante à Valence le 12 février, ponctuée notamment d’une passe décisive pour Pastore alors que sa cheville s’était tordue dès la première minute de la rencontre. Valdo, l’ancienne idole du Parc des Princes, aujourd’hui directeur sportif des Lusitanos Saint-Maur (DSR), laisse de côté la mesure : « Lucas, c’est mon chouchou au PSG. Je le suis depuis ses premiers pas à São Paulo au Brésil. Je suis sûr qu’il va s’adapter rapidement au jeu européen et qu’il va devenir un grand joueur de l’histoire du PSG. Il a le potentiel pour devenir Ballon d’or. » En attendant, ses adversaires ont déjà eu droit à un aperçu de son brio. « Je trouve qu’il a un peu le même style qu’Hazard (NDLR : Eden Hazard, ex-Lillois désormais à Chelsea en Angleterre) », soutient Ahamada, le gardien de Toulouse. Il faut écouter Dante, son compatriote, qui sort des clichés habituels dès qu’on aborde le jeu du néo-Parisien : « Il est toujours dans le bon tempo. C’est un joueur intelligent, très habile sur le porteur du ballon. Il arrive aussi à bien défendre, je m’en rends compte depuis le poste que j’occupe. Il fait du bon boulot défensivement et ce n’est pas donné à tout le monde. » Pourtant, il paraît qu’on n’a pour l’instant rien vu. « Ce n’est pas encore le grand Lucas, annonce Henrique, le défenseur de Bordeaux, qui a souffert face au Brésilien du PSG au stade Chaban-Delmas (1-0, le 20 janvier). Il peut faire beaucoup mieux. La saison prochaine, il sera très fort, quand il aura tout assimilé, quand il sera complètement adapté à la France, dans la vie comme sur le terrain. » Jusqu’où ira-t-il? Au PSG, tout en haut, selon Dante. « Il va devenir un grand joueur en Europe, j’en suis sûr, pronostique le défenseur du Bayern. En début de saison prochaine, vers le mois de septembre, il sera prêt à exploser. Pour l’instant, il est très content d’être dans une équipe comme le PSG. Il sait qu’il va franchir un palier et ça le motive encore plus pour réussir dans le Championnat de France. » Au Brésil, devant Neymar. C’est ce que pense Valdo : « Je connais un peu Luiz Felipe Scolari (sélectionneur du Brésil) et je ne pense pas qu’il fera jouer les deux jeunes, Lucas et Neymar, en même temps. Et même si Neymar est très fort, pour moi il n’y a pas doute, cela doit être Lucas. » On dirait que le Brésilien compte déjà pas mal de fans. Citation Valbuena : « C’est du niveau Ligue des champions » Démarche assurée, veste grise et seyante, Mathieu Valbuena a retrouvé de l’allure et du moral après un début février tristounet. Le chef d’orchestre de l’OM, 28 ans, est prêt à conquérir le Parc des Princes. Que dire de la saison du PSG ? Mathieu Valbuena. Ils alternent le bon et le moins bon. Ils sont toujours premiers, mais ils ne dominent pas littéralement le championnat. Ils ont du talent à tous les postes, de la fluidité dans le jeu. Ce PSG peut rivaliser avec de grands clubs européens. Petite projection qui n’engage à rien : y auriez-vous votre place ? Oui, en termes de niveau, je me vois dans cette équipe. Et parmi vos partenaires ? Steve Mandanda, Nicolas Nkoulou, Dédé Ayew ne dépareilleraient pas. Allez-vous demander un conseil mode à Beckham ? Je ne parle pas anglais, cela va être difficile! Beckham reste une star planétaire. J’ai vu son spot de pub pour les sous-vêtements H&M. Pour son âge, il se porte très bien! Quel Parisien vous impressionne ? Lavezzi qui est percutant, solide. Depuis trois mois, il enchaîne les grandes performances. J’ai été épaté par Lucas à Valence. Il allait tellement vite! Enfin, j’apprécie Thiago Silva, c’est un défenseur intelligent. L’OM doit-il tout miser sur le match de Coupe de France, mercredi ? Non. Le championnat reste la priorité. La première rencontre va donner le ton. Ils sont favoris. On va se jauger sur un match du niveau Ligue des champions, ce sera intéressant. La démesure du projet parisien rejette l’OM dans l’ombre... Le PSG a des moyens quasi illimités pour faire venir les meilleurs joueurs. Tant mieux pour eux, tant mieux pour la L1. Avec mes 80 000 € d’indemnités de transfert (en 2006), je ne pèse pas lourd, mais le plus important est le rendement sur le terrain! Avez-vous été touché par les moqueries, notamment sur un plateau télé, qui concernaient votre look et votre démarche ? Non, ça ne me touche pas. Sans être vraiment méchant, cet humour est particulier. Le pire, ce sont les réactions que ça engendre, le buzz. J’ai voulu dire stop : on ne peut pas rigoler sur mon compte gratuitement. Je ne suis pas le clown de service! Citation Beckham et Alex titulaires ? Quelle défense centrale alignera Ancelotti? Après les forfaits de Thiago Silva et Sakho, il pourra compter sur Alex, « même s’il n’est pas à 100% ». La logique voudrait qu’il l’associe à Camara plutôt qu’à Armand, avec lequel le Brésilien n’a jamais joué depuis janvier 2012. Lucas devrait tenir sa place couloir droit. Pastore sera à gauche et le duo Ibrahimovic-Lavezzi en attaque. Au milieu, Matuidi semble incontournable et Beckham pourrait l’accompagner au détriment de Verratti, même si Ancelotti a pris soin hier de brouiller les pistes : « Moralement et physiquement, Beckham est prêt à jouer. Il est capable de débuter le match. » Des propos contredits par ceux qu’il a tenus sur l’Italien juste après : « Il mérite de jouer car il a été le meilleur à Sochaux. » A l’OM, Gignac, touché aux adducteurs, devrait tenir sa place. Baup a retenu deux jeunes du centre de formation en raison des absences de Cheyrou, Jordan Ayew et Amalfitano. Citation Beckham : «très excitant de découvrir PSG-Marseille» Il a beau être habitué aux matches de prestige, David Beckham, nouvelle recrue star du Paris SG, a confié qu'il «est très excitant de découvrir un nouveau match très particulier», en évoquant le clasico de L1 dimanche contre Marseille, selon des propos diffusés sur le site internet officiel du PSG samedi. «J'ai joué beaucoup de chocs dans ma carrière, tels que les duels entre l'AC Milan et l'Inter, le Real Madrid et Barcelone, ou le Galaxy et Chivas, a expliqué le numéro 32 du PSG sur le site du club. Pour moi, il est très excitant de découvrir un nouveau match très particulier.» Beckham ne devrait pas être titulaire contre Marseille Le Spice Boy, s'il joue, sera l'attraction principale du clasico même s'il a peu de chances de débuter la rencontre comme l'avait annoncé Ancelotti samedi dernier. Comme Lucas ou Ménez, il fait partie du groupe dévoilé samedi après-midi pour affronter Marseille. «Il pourra jouer après une semaine de travail, sans problème. Pas forcément pour commencer.», avait déclaré le technicien italien qui n'avait pas voulu s'apesantir sur le poste dévolu à Beckham. «Il pourra jouer à droite ou milieu défensif dans l'axe. Il peut apporter expérience, qualité, professionnalisme. Ce sont des choses dont nous avons besoin», avait-il expliqué. Le dernier match officiel de Beckham remonte au 1er décembre et la finale de la MLS américaine remportée avec les Los Angeles Galaxy. Le Parisien.fr Citation Un sommet, une attraction Eclipsé en partie par la grande première de David Beckham, PSG-OM, dimanche (21h00), est d'abord un choc au sommet entre le leader et le troisième du Championnat. «C'est un moment important» de la saison, souligne Carlo Ancelotti. Même en tribune de presse, les places valent cher. Sur les 500 demandes d’accréditation effectuées auprès de l’UJSF, l'Union des journalistes de sport en France, seulement 300 "élus" pourront prendre place dimanche soir au Parc des Princes. Depuis l’arrivée des Qataris à la tête du club et le recrutement clinquant opéré ces deux dernières saisons, ce n’est pas la première fois qu’un match du Paris-SG attire une telle affluence. Pour la venue de Valence, le 6 mars prochain en 8e de finale retour de la Ligue des champions, le Parc devrait aussi être plein à craquer. Mais il flotte autour de la réception de l’OM un parfum plus particulier encore. Parce que c’est Marseille. Parce que David Beckham devrait profiter de ce sommet du Championnat pour devenir le 400e joueur de l’histoire du PSG à revêtir la tunique bleue et rouge. Samedi soir, Ancelotti a entretenu le mystère sur la possible titularisation de David Beckham.L’engouement suscité par l’arrivée du Spice Boy se mesure à la marée de paparazzis et de fans qui font le pied de grue devant l’hôtel Bristol où il a pris ses quartiers. A la présence accrue de journalistes également. A la veille de ce Classique du Championnat, Carlo Ancelotti s’est même fendu d’un «merci» lorsqu’il a enfin été question du match. Il faut dire qu’il venait de passer les quinze premières minutes de sa conférence de presse à ne parler exclusivement que du milieu anglais... Si le Paris-SG a mis les petits plats dans les grands pour son icone mondiale - Ronaldo donnera le coup d’envoi du match -, l’intérêt de cette affiche dépasse largement l’attraction Beckham. Samedi soir, Ancelotti a d’ailleurs entretenu le mystère sur sa possible titularisation. «Ce sera un autre PSG» Une semaine après sa défaite inattendue à Sochaux (3-2), il est d’abord question pour le PSG d’asseoir de nouveau son autorité sur le Championnat. Au moment de fouler la pelouse, Ibrahimovic et ses équipiers sauront si Lyon a profité de la visite de Lorient (14h00) pour revenir provisoirement à leur hauteur. Mais dans le match à trois qu’ils se livrent avec l’OL et l’OM pour le titre, c’est la perspective de reléguer les Marseillais à huit longueurs qui semble encore davantage aiguiser leur appétit. «C’est un moment important, a confirmé Ancelotti. Celui qui va gagner ce match va réaliser une très bonne opération pour le futur». Tout au long de la semaine, passée à huis clos, à Clairefontaine, le technicien dit avoir eu «de bonnes réponses» lors des entraînements, notamment d’Ibrahimovic. Des réponses qui lui font dire que la défaite à Bonal n’était qu’ «un accident» et que dimanche, «ce sera un autre PSG». Pas seulement parce qu’il y aura Beckham… Citation Ils suivront le Classique Le Classique de dimanche soir entre le PSG et l'OM passionne au-delà du foot. Nous avons demandé à Nyanga (rugby), Lemaitre (athlétisme), Le Cléac'h (voile), Guigou (handball), Benneteau et Llodra (tennis) leur avis sur la rencontre. Ils ont tous une petite idée... Nyanga: «Mon coeur est marseillais » Yannick Nyanga, troisième-ligne du Stade Toulousain et de l’équipe de France: «Bien entendu, je vais suivre le match dimanche soir. J’espère que l’OM va gagner. Mon cœur est marseillais, surtout pour ce genre de rencontres. Paris a une superbe équipe, avec beaucoup de stars. Le PSG devrait être champion mais il reste beaucoup de matches… Marseille peut revenir en cas de succès et je pense qu’ils n’ont rien à perdre. Ce n’est que du bonus pour eux. L’OM a dû beaucoup vendre, le mercato a été moins «sexy» qu’à Paris mais il reste au contact. Ca va être compliqué au Parc dimanche. Mais je vois un match assez ouvert, avec beaucoup de buts. Je vais pronostiquer 3-2 pour l’OM.» Lemaitre: «Je vois un beau match nul:0-0» Christophe Lemaitre, double champion d'Europe du 100 mètres: «Je supporte l'OM depuis le collège. C'est une histoire de potes. Ils m'ont embarqué dans leur passion. La première fois que je suis allé au Vélodrome, c’était à l’occasion du fameux OM-Lyon en décembre dernier. Bon, OK, le match a été perdu (1-4) mais le Vélodrome, c’est quand même quelque sose. Je suis régulièrement les résultats, via mon i-phone en général, car je n'ai pas toujours la possibilité de voir les matches à la télé. PSG-OM, c’est une rivalité historique et elle donne forcément un piment particulier à cette rencontre. C'est sans doute le match le plus attendu du championnat... (S'il va regarder la rencontre dimanche ?) J’ai une compagne et je ne décide pas du programme tout seul (sourire). Nous verrons bien dimanche ! Je vois un beau match nul : 0-0.» Le Cléac'h: «On a envie de voir Paris gagner» Armel Le Cléac'h, deuxième du dernier Vendée Globe... et supporter du Stade Rennais: «Pendant la course, je demandais à ce qu'on m'envoie régulièrement des points sur l'actualité sportive. J'ai pu suivre le Mondial de hand, l'Open d'Australie, les sports d'hiver, et bien sûr la Ligue 1. Un PSG-OM, c'est toujours un moment important donc je ne le raterai pas. Ca fera du bien de revoir du foot après trois mois en mer. Paris est devenu une vraie tête d'affiche, on a envie de les voir gagner, que ce soit en Championnat ou en Coupe d'Europe. Rien n'est facile pour eux, on l'a vu à Sochaux. Mais ils ont les moyens pour faire un gros truc. J'étais aussi un fan de l'OM quand ils étaient au sommet. Aujourd'hui, Marseille attire un peu moins l'oeil mais ils sont toujours là. Je pense que le match va être assez ouvert. Au Parc, Paris aura la pression mais ils voudront se rattraper donc je vais parier sur le PSG.» Guigou: «La capitale contre la petite capitale» Michaël Guigou, ailier gauche de Montpellier et de l’équipe de France, double champion olympique: «Je supporte l’OM depuis que j’ai huit ans. Je suis Provençal. J’ai fait mon sport-études à Marseille. Là-bas, j’ai côtoyé les plus fervents supporters de l’OM. Je vais quelquefois au Vélodrome, même si c’est compliqué pour moi. PSG-OM ? C’est la capitale contre la petite capitale. Mais, quand j’étais petit, je supportais aussi le Paris SG en Ligue des champions, avec Raï et Leonardo. Le match de dimanche, je ne l’attends pas avec impatience. Si je suis rentré à temps de Hambourg (où il joue en Ligue des champions, ndlr), je le regarderai. Si on prend note de ce que fait l’OM en termes de résultat et de régularité ces dernières semaines, ce sera difficile. Le Paris SG est favori. Mais j’espère que Marseille va gagner.» Benneteau: «Un nul sera une victoire» Julien Benneteau, 31e joueur mondial : «D’abord qu’on arrête de parler de «classico», cette appellation m’énerve ! Ensuite, c’est bien sûr le grand match du championnat. Pour nous les Marseillais, il faudra faire le dos rond et attendre. Un nul sera une victoire.» Llodra: «Le PSG, bien sûr !» Michaël Llodra, 51e joueur mondial: «Le PSG, c’est mon équipe fétiche. Normal avec mon père qui y a joué (Michel Llodra, champion de France en D2 avec le PSG). Et le fiston, on l’a bien cadré et il pousse aussi avec nous. Alors le PSG favori, bien sûr.» L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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Citation PSG-OM - Statistiques : Paris, prince du Parc Pourquoi Marseille est condamné à l'exploit au Parc ? Quel record d'Europe détient l'OM ? Découvrez toutes les statistiques de ce PSG-OM. L'OM CONSERVE UNE COURTE TÊTE D'AVANCE Depuis ce 12 décembre 1971 et leur premier affrontement qui a tourné à l'avantage de l'OM (4-2), Paris et Marseille se sont retrouvés à 80 reprises toutes compétitions confondues. L'OM possède une courte avance sur son rival puisque les Phocéens ont remporté 32 victoires contre 28 pour le PSG. Marseille a inscrit 105 buts en 80 rencontres, Paris 98. Mais l'avance de l'OM a une furieuse tendance à fondre puisque les Marseillais n'ont pas gagné un seul de leurs cinq derniers affrontements face à Paris. LE PARC, TERRITOIRE (PRESQUE) IMPRENABLE Saint-Etienne, Rennes, Nancy et Lorient. Ces quatre clubs font figure d'exception en Ligue 1 depuis un an et demi désormais. Ce sont les seuls à avoir réussi à faire chuter Paris au Parc des Princes. Seulement quatre défaites lors de leurs 45 derniers matches de championnat pour des Parisiens qui ont aligné 29 victoires et 12 nuls à domicile. Marseille semble donc condamné à l'exploit d'autant que l'OM s'est incliné lors de ses trois derniers déplacements dans la capitale et qu'il n'a gagné que 3 de ses 15 derniers matches au Parc des Princes. Son dernier succès remonte au 28 février 2010 (0-3). PSG, OM : TIREURS D'ELITE Le PSG et l'OM sont les deux équipes qui tirent le plus en L1 cette saison avec 352 et 346 tentatives respectives. Mais Paris est beaucoup plus efficace puisque les hommes d'Ancelotti ont inscrit 15 buts de plus que ceux de Baup. Le PSG a d'ailleurs marqué lors de 21 de ses 22 derniers matches en L1. Une seule exception : le 0-0 concédé face à Ajaccio le 11 janvier dernier. MARSEILLE, CHAMPION D'EUROPE ! L'OM détient un record parmi les cinq grands championnats européens. Marseille est la formation qui a remporté le plus de succès sur le score de 1-0. Onze des 14 victoires des Phocéens cette saison se sont d'ailleurs soldées par un seul but d'écart (soit 79% de leurs succès). PARIS EST EN RETARD Avec 51 points après 25 journées, le PSG compte un point de moins par rapport au même stade la saison dernière au terme de laquelle il a terminé deuxième derrière Montpellier. Pourtant, Paris est l’équipe qui a gagné le plus de matches (26) et inscrit le plus de buts (91) en L1 depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti en janvier 2012. L'OM VOYAGE BIEN MAIS… A l'extérieur, Marseille est irrésistible. Ainsi, l'OM a marqué lors de 11 de ses 13 matches hors de ses bases. Seule une équipe a gagné autant de matches que l'OM à l'extérieur cette saison (7). Il s'agit… du PSG. Mais en 2013, Marseille connait un léger coup de mou. Les Olympiens n'ont gagné aucun match hors du Vélodrome (deux nuls, une défaite). VERRATTI LE BOUCHER, IBRA LE SPECIALISTE Un carton jaune tous les deux matches. C'est le rythme de croisière de Marco Verratti qui a déjà récolté neuf avertissements en Ligue 1 depuis le début de saison. Un record en championnat. Zlatan Ibrahimovic, lui aussi, a une vraie spécialité mais qui rend davantage service à Paris. Le Suédois a transformé les 15 derniers penalties qu'il a tirés en championnat. Il faut remonter au 11 septembre 2000 et un match de l'AC Milan contre Cesena pour le voir manquer son coup. MARSEILLE, ATTENTION AUX COUPS DE PIED ARRÊTES 45% des buts encaissés par l’OM en L1 cette saison l’ont été sur coups de pied arrêtés (13 sur 29), ratio le plus élevé du championnat. Parfait exemple de la porosité marseillaise sur cette phase de jeu : le match aller au Vélodrome (2-2). Ibrahimovic s'était d'abord montré le plus prompt sur un corner de Maxwell, puis Steve Mandanda avait encaissé un coup franc du Suédois. ANDRE AYEW, BÊTE NOIRE DU PSG André Ayew est un spécialiste des chocs face au PSG. Le Ghanéen a inscrit trois buts, tous de la tête, en quatre titularisations face à Paris. Au contraire, André-Pierre Gignac n'a jamais marqué au Parc des Princes en cinq matches. Mais l'ancien Toulousain fut l'un des deux héros du match aller en inscrivant un doublé en 15 minutes. Eurosport |
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 392 Inscrit : 04/12/2012 Lieu : paris Membre no 9,054 Tribune : Non précisée |
Citation "Croyez-moi, vous n’avez pas encore vu le meilleur Lavezzi »
EZEQUIEL LAVEZZI traverse, depuis deux mois, sa meilleure période depuis son arrivée au PSG. Mais l’attaquant argentin entend briller encore plus. Il avait vécu quatre premiers mois obscurs, entre une suspension de trois matches – après une expulsion à Ajaccio (0-0, le 19 août) – et deux blessures successives, aux ischio-jambiers puis à la cuisse gauche. « Pocho » Lavezzi, vingt-sept ans, a fini par trouver la lumière contre le FC Porto (2-1, le 4 décembre, 1 but). Depuis, il a inscrit ses trois premiers buts en L 1 avant d’ouvrir le score à Valence (2-1, le 12 février) en huitièmes de finale aller de la C 1. À l’aube de son premier Classique au Parc, l’ancien Napolitain, transféré l’été dernier pour 26 M€ (+ 5 M€ de bonus), apparaît comme l’atout le plus brûlant du PSG. Vendredi, à Clairefontaine, l’Argentin nous a parlé de ses nouvelles sensations d’attaquant dans le 4-4-2 installé depuis début décembre. « SEPT MOIS APRÈS votre arrivée au PSG, vous sentez-vous épanoui dans le jeu de votre équipe ? – Je suis satisfait, mais je peux donner encore plus. Je n’ai pas encore retrouvé mon niveau de Naples. O.K., je dois m’adapter à une nouvelle vie depuis l’été dernier. Mais cela ne m’empêche pas d’être très exigeant envers moi-même. Je sais que je dois faire mieux. Être plus régulier, par exemple. Ou marquer plus de buts qu’en Italie, où j’avais un autre rôle, il est vrai. (*) Croyez-moi, vous n’avez pas encore vu le meilleur Lavezzi. La saison dernière, notamment, j’ai été très bon en Serie A comme en Ligue des champions. Contre Chelsea (3-1, le 21 février 2012, doublé de l’Argentin en huitièmes de finale aller) ou contre Manchester City en phase de groupes (1-1, le 14 septembre 2011 ; 2-1, le 22 novembre 2011), j’ai réalisé des choses que je n’ai pas encore montrées à Paris. – À Naples, vous aviez l’habitude de jouer moins en pointe qu’au PSG. – Oui, c’était une position différente. J’étais dans une équipe au sein de laquelle les joueurs offensifs se connaissaient par cœur. Ma position un peu plus reculée faisait que la plupart des ballons passaient par moi. À Paris, j’évolue plus souvent qu’avant dans la surface. C’est une autre façon de jouer. Mais ça me va aussi. – Jouer avec Zlatan Ibrahimovic et Javier Pastore, c’est très différent que d’évoluer avec Marek Hamsik et Edinson Cavani ? – Mes coéquipiers à Paris ont des profils un peu différents mais il y a des caractéristiques qui rapprochent Ibra de Cavani et Pastore de Hamsik. Cavani joue plus avec l’obsession du but quand Ibra, lui, apprécie de venir chercher les ballons. Cavani, il te donne de la profondeur grâce à ses longues courses ; Ibra le fait moins, mais il t’apporte d’autres choses dans la construction du jeu. Difficile de dire que j’étais meilleur en jouant avec l’un plutôt qu’avec l’autre. Je dois m’adapter et tirer le maximum de mes qualités. – Est-ce facile, sur le terrain, de gérer les colères d’Ibra ? – Je ne sais pas si on peut dire qu’il est dur avec ses coéquipiers. Disons que c’est sa manière d’être. Il peut te dire des choses, comme tu peux lui en dire. Quand tu es joueur, tu sais que ça peut se passer ainsi au cours d’un match, pas seulement avec Ibra. – Mais ses coéquipiers se taisent parce qu’il s’appelle Ibrahimovic, non ? – S’ils se taisent à cause de cela, ce n’est pas bien. Les gens pensent à tort qu’on ne peut rien dire à Ibrahimovic parce que c’est Ibrahimovic. Sur un terrain, on doit être capables de tous se parler entre nous et on doit tout se dire. On ne doit pas être bloqués par un nom. L’important, c’est qu’on se comprenne les uns les autres pour faire gagner le collectif. Ibra, moi, les autres, ce qu’on veut tous, c’est gagner des titres. – Votre explosivité balle au pied se heurte-t-elle parfois aux défenses resserrées de la L 1 ? – Il y a peu d’espace en France. Parfois, face à ces défenses fermées, il faut savoir reculer un peu et, pour Lucas ou moi, il est alors beaucoup plus facile de jouer en contre. En Ligue des champions, les équipes attaquent plus, le jeu est plus ouvert. Quand tu affrontes un rival anglais ou espagnol, tu trouves pas mal de liberté sur le terrain. Tu as le sentiment de mieux t’exprimer et tu es surtout très concentré car tu n’as pas le droit à l’erreur, sous peine de voir les tours suivants devant la télé… Ce n’est pas dévaloriser la L 1 que de dire ça. Tous les joueurs, de tous les pays, savent que la “Champions” est un monde à part. – Vous parlez souvent de la folie qui entourait votre statut de star à Naples… – Oui, je passais mon temps enfermé chez moi. Je ne pouvais jamais aller dans le centre de Naples. Pour acheter des vêtements, il fallait que j’aille à Milan ! À Naples, même aller au restaurant était impossible. Le pire, c’est que je m’y étais habitué. J’avais fini par considérer que c’était normal alors que ça ne l’était pas… En finir avec cette façon de vivre, c’est en partie ce qui m’a décidé à quitter l’Italie. À Paris, ça n’a rien à voir. Les gens savent qui tu es mais ils ne te dérangent pas. Ici, l’approche du foot est différente. – À Paris, vous pouvez plus facilement aller en boîte de nuit ? – Ça ne me dérange pas que les gens parlent de ça. Quand j’ai envie de sortir, je sors et, parfois, je préfère rester chez moi. Certains peuvent penser que je sors tous les soirs. Moi, je sais exactement ce que je fais de ma vie. Un joueur, on ne lui parle pas trop de ses sorties nocturnes tant qu’il joue bien le week-end. Après, s’il joue mal, on dit que c’est parce qu’il s’est couché tard… C’est une règle à accepter dans ce métier. – Comment appréhendez-vous ce choc au sommet contre l’OM ? – Ces matches sont les plus beaux moments à vivre pour un joueur. Pendant la semaine, on sent une atmosphère particulière. Pour les gens, un Classique est parfois plus important que la Ligue des champions. À l’entraînement, ce n’est pas forcément une préparation différente mais, dans ta tête, tu vis les choses autrement. Le plus beau, c’est quand tu pénètres dans le stade. Là, tu te rends compte vraiment de la passion qui entoure ces matches… » DAMIEN DEGORRE et JÉRÔME TOUBOUL (*) En cinq saisons à Naples, entre 2007 et 2012, Lavezzi a inscrit 38 buts en 156 matches de Serie A. |
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Citation PSG-OM : Paris avec une défense expérimentale, l'OM avec ses moyens Privé de Thiago Silva et de Mamadou Sakho, le PSG alignera une charnière inhabituelle pour recevoir l'OM, qui doit composer avec quelques absences de choix. La grosse nouveauté dans le groupe parisien est évidemment l’apparition pour la première fois de David Beckham, mais elle ne bouleversera pas forcément le onze de départ parisien pour autant dimanche. Même si une surprise n’est pas à exclure. "David Beckham jouera. Il peut même commencer mais je ne vais pas vous le dire", a lancé Carlo Ancelotti en conférence de presse. S'il décide finalement de laisser l'Anglais sur le banc au coup d'envoi, on retrouvera alors le duo composé par Marco Verratti et Blaise Matuidi dans l’axe du milieu parisien, toujours privé de Thiago Motta, blessé à une cuisse. Si la présence de Beckham ne changera pas nécessairement la composition de l’entrejeu du PSG, l’absence de Mamadou Sakho, touché à une cuisse, entraînera en revanche un changement certain dans la charnière centrale. Toujours contraint de composer avec l’absence de Thiago Silva, qui souffre lui aussi de la cuisse, Carlo Ancelotti ne peut plus compter que sur Alex parmi ses solutions préférentielles à ce poste. Zoumana Camara et Sylvain Armand sont en balance pour épauler le Brésilien en défense centrale. A moins que "Carletto" ne décide d'aligner les deux Français, solution la plus improbable cependant. En attaque en revanche, l’Italien a désormais le choix des armes puisque Lucas et Jérémy Ménez, tous deux absents lors de la défaite concédée à Sochaux (3-2) la semaine passée, sont de retour dans le groupe. Le Brésilien tient la corde pour une place de titulaire sur le côté droit du milieu de terrain, dans le 4-4-2 concocté par Ancelotti. Le Français devrait pour sa part débuter sur le banc de touche derrière le duo composé par Zlatan Ibrahimovic et Ezequiel Lavezzi, qui a les faveurs du technicien italien pour former l’attaque du PSG. Gignac embêté par ses adducteurs Côte marseillais, Elie Baup ne tentera pas de changer son dispositif comme il avait pu le faire en fin de match contre Montpellier (3-2) et Rennes (2-2), puis lors de la première période face à Nancy (0-1). L'OM se présentera bien en 4-2-3-1 face aux Parisiens. En défense, la charnière centrale sera composée de Nicolas Nkoulou et Lucas Mendes. Ce duo n'a jamais perdu en Ligue 1 cette saison (6 victoires, 2 nuls). Sur les côtés, Jérémy Morel prendra place à gauche. Il a repris la compétition contre Valenciennes (1-0) après trois semaines d'absence en raison d'une douleur à la hanche. L'ancien Lorientais ne ressent plus de gêne. Il l'a d'ailleurs prouvé en étant été décisif face à VA sur le but de Rod Fanni. Le Martégal sera également bien présent au Parc des Princes à son poste de latéral droit. Placés juste devant la défense, Alaixys Romao et Joey Barton auront pour mission de bloquer les milieux offensifs parisiens. En l'absence de Benoit Cheyrou (cuisse), c'est un duo de récupérateurs assez musclé qui s'avancera face au PSG. Elie Baup craint en effet beaucoup la vitesse des joueurs de Carlo Ancelotti dans ce secteur de jeu. En position plus offensive, Mathieu Valbuena jouera en numéro 10 avec à sa gauche André Ayew. Côté droit, Foued Kadir devrait être titularisé. L'Algérien profite des absences conjuguées de Morgan Amalfitano (genou) et Jordan Ayew (suspension). En pointe, c'est bien André-Pierre Gignac qui sera aligné. Souffrant des adducteurs, l'attaquant marseillais n'est pas à 100% de ses moyens. Mais le Martégal fera tout pour inscrire son troisième but face au PSG après son doublé réussi au stade Vélodrome le 7 octobre dernier. ![]() Eurosport Citation Ligue 1 2012-2013 : PSG – OM, duel hors du temps Les chocs entre le PSG et l'OM répondent à une logique qui leur est propre, bien plus souvent liée à l'émotivité des acteurs qu'au classement des deux équipes. Paris Saint-Germain - Olympique de Marseille n'a pas toujours n'a pas toujours été un choc. Ni sportif, ni même médiatique. Avant le début des années 90, c'était même une rencontre comme les autres qui avait pour seule particularité d'opposer la première ville de la France jacobine à la deuxième cité de l'Hexagone. Depuis, PSG - OM est devenu autre chose, un OFNI, objet footballistique non identifié, qui a souvent dépassé le simple cadre du sport et rarement été synonyme d'excellence puisque les deux clubs n'ont que rarement lutté pour le titre ensemble et au même moment. Cette année encore, on a du mal à être sûr que Marseille soit un prétendant. Sur la forme, c'est discutable. Sur le fond, c'est différent : l'OM ne pointe qu'à cinq points du leader. Dimanche, Marseille débarquera au Parc des Princes auréolé d'une victoire miraculeuse face à Valenciennes (1-0) mais dans la peau de l'outsider. Celui qui n'a pas des masses de choses à perdre. Un statut qui n'a jamais vraiment été un problème dans l'histoire des rencontres entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain. Avant 2003 et le festival Ronaldinho, le PSG n'avait-il pas gagné au Vélodrome pour la dernière fois en 1988 alors qu'il était aux portes de la Division 2 ? 42% des matches remportés par le "petit" Depuis la remontée de l'Olympique de Marseille en Division 1/Ligue 1 au début de la saison 1996/1997, les deux clubs se sont affrontés à 33 reprises en championnat. Vingt-quatre fois, le duel a tourné à l'avantage de l'une ou de l'autre équipe (14 victoires pour l'OM, 10 pour le PSG). Le plus étonnant dans tout ça ? Dans ces 24 victoires, 14 ont été obtenues par l’équipe qui était la moins bien classée (9 fois l'OM, 5 fois le PSG). Ajoutez à cela que, mis à part en 2006/2007 et 2007/2008, la première rencontre entre les deux rivaux n’est jamais intervenue avant la 10e journée et qu'à cette époque de la saison, le classement commence à signifier quelque chose. Pour résumer : 42% des matches disputés entre les deux équipes entre 1996 et 2012 ont été gagnés par l'équipe qui était la moins bien classée au moment de l'affrontement. Les exemples sont légion. Deux ont été particulièrement marquants. Le match du 5 mai 1999, gagné par un PSG face à l'OM (2-1) qui s'apprêtait à disputer la finale de la Coupe de l'UEFA une semaine plus tard face à Parme. Le club de la capitale, mené 1-0, s'était imposé au mental grâce à Marco "Batman" Simone et Bruno Rodriguez. Une première victoire pour Paris en championnat face à Marseille depuis… 1990 (ndlr : Paris avait sorti l'OM en demi-finale de la Coupe de France 1995 mais Marseille évoluait en D2). L'OM, à la lutte pour le titre avec Bordeaux, avait craqué ce soir-là. Et plombé son sprint final. Exemple contraire une saison plus tard. Le PSG joue le titre. L'OM est loin du compte en D1. Mais se retrouve un soir de février en écrasant Paris 4-1. Christian avait ouvert le score pour le club de la capitale avant que les Leroy (Jérôme et Laurent) n'en viennent aux mains et que l'OM prenne le dessus psychologiquement. Dimanche soir, à n'en pas douter, le combat se situera une nouvelle fois dans les têtes autant que dans les jambes. Pas de victoire sans mental. Joey Barton, qui n'a jamais disputé de match entre les deux clubs mais quelques derbies en Angleterre, sait à quoi s'attendre de sa première au Parc, dimanche. "Je connaissais ce choc entre le PSG et l'OM. C'est sûrement le match de l'année en France et le plus gros match du week-end en Europe. C'est un match pour les grandes personnalités les gros caractères." Personnalités aux caractères bien trempés mais dont le sang-froid ne peut être la dernière des qualités. Eurosport - Maxime DUPUIS |
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25/02/2013 09:56
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#5327
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 912 Inscrit : 23/01/2012 Lieu : Prague Membre no 8,295 Tribune : Canapé |
Citation PSG - OM (2-0) : Paris fait le minimum et garde trois points d'avance sur l'OL Malgré une partie très moyenne, le PSG s'est imposé face à l'OM (2-0), qui méritait sans doute mieux mais est tombé sur un super Sirigu. David Beckham a fait ses débuts. Grâce à ce succès, Paris conserve trois points d'avance sur Lyon. Marseille (3e) est lâché dans la course au titre. Paris a rapidement trouvé le chemin des filets. Puis, Salvatore Sirigu et compagnie ont tenu avant de se mettre à l’abri dans le temps additionnel. Et voilà comment le PSG a remporté ce choc face à l’OM (2-0). C’est vite résumé. Un peu trop peut-être. Mais pour la grande première de David Beckham - rentré à la 76e minute et à l’origine du second but -, le PSG n’a pas mis les petits plats dans les grands. Qu’importe, sans briller, les Parisiens ont assuré l’essentiel. Cette quatrième victoire de rang toutes compétitions confondues au Parc des Princes contre Marseille permet aux joueurs de Carlo Ancelotti de reprendre trois longueurs d’avance sur l’OL et de refaire le trou sur les Phocéens, qui pointent à huit points. L’OM repart du Parc encore une fois bredouille. Et avec quelques regrets. Les Phocéens ont payé cash leur début de match raté - sans engagement, sans intensité -. Très bien rentré dans cette rencontre, le PSG a su en profiter. Après un poteau d’Ezequiel Lavezzi (2e), les Parisiens ont fait la différence grâce à Lucas Moura, qui a vu sa frappe détournée par un Nicolas N’Koulou hors du coup (1-0, 11e). Le plus dur était fait pour l’équipe parisienne. Ensuite, le PSG a fait du PSG version 2012/2013 et, comme souvent, laissé le ballon à son adversaire du soir, pour pratiquer un football où il excelle, fait de contres et d'accélérations. Merci Sirigu Grâce à Ezequiel Lavezzi, très à l'aise lorsqu'il joue en rupture, et certaines ouvertures lumineuses de Javier Pastore, Paris s’est procuré des occasions franches, sans réussir à cadrer ou à assurer la dernière passe (45e, 52e, 63e). Le PSG a finalement augmenté son avance en toute fin de match. A la suite d'un une-deux, David Beckham a lancé Jérémy Ménez, qui a centré pour Zlatan Ibrahimovic. Peu inspiré jusque-là, le Suédois a placé son genou devant Lucas Mendes pour planter son 22e but de la saison en L1. Mais si Paris a pris trois points dimanche, ce n’est pas forcément grâce à ses attaquants. Mais Salvatore Sirigu. Les Marseillais, qui ont largement dominé dans la possession, ont péché dans la finition. Ils sont aussi tombés sur un excellent Sirigu. L’OM a eu sa chance mais Joey Barton (30e), Foued Kadir (31e), Mathieu Valbuena (41e, 45e), André-Pierre Gignac (43e, 61e) ou encore André Ayew (75e) et Rod Fanni (85e) ont manqué de précision ou se sont cassé les dents sur le gardien italien du PSG, auteur de huit arrêts ! Sans séduire et se contentant du minimum dans le jeu, le PSG s’offre l’OM et fête parfaitement l’arrivée de Beckham, qui est devenu le 400e joueur à porter le maillot rouge et bleu. L’Anglais a été le seul élément glamour de l'équipe parisienne dimanche. Car c’est bien l’OM qui a séduit mais devra être plus percutant devant pour faire chuter les Parisiens mercredi en Coupe de France. Eurosport - Glenn CEILLIERSuivre @GlennCeil Citation PSG - OM (2-0) : l'analyse statistique L'analyse statistique de la rencontre PSG – OM (2-0) démontre que les Marseillais ont fait le job, dimanche. Mais totalement manqué de réalisme. L'OM n'a pas marqué dimanche soir au Parc des Princes. Mais a tout fait pour. Les joueurs d'Élie Baup ont déclenché un nombre de tirs conséquent, puisque les Olympiens ont tenté 17 fois leur chance durant la rencontre, contre 11 frappes parisiennes. A l'inverse d'un PSG réaliste, qui menait 1-0 à la pause sans avoir cadré le moindre tir, et qui a trouvé la mire pour la première fois après l'heure de jeu par Ibrahimovic, Marseille a cadré sept fois sans jamais tromper un excellent Sirigu. André-Pierre Gignac a vu le portier italien repousser deux de ses six frappes. Les Provençaux ont par ailleurs mis le pied sur le ballon après le premier but parisien, affichant une possession de 59,3% contre 40,7% aux joueurs de la capitale. Dans cette rencontre globalement dominée mais de façon stérile, l'OM a centré à 43 reprises, soit près de quatre fois le total parisien (11), et s'est procuré 6 corners contre 2 pour le club de la capitale. Beaucoup de statistiques en faveur des Marseillais, qui ne leur ont pas évité une quatrième défaite consécutive toutes compétitions confondues au Parc des Princes. ![]() Eurosport.fr Citation PSG - OM (2-0) : Salvatore Sirigu-Ezequiel Lavezzi, le duo gagnant Aux deux extrémités du terrain, Salvatore Sirigu et Ezequiel Lavezzi (PSG) ont joué un rôle déterminant face à l’OM dimanche soir (2-0). Le PSG ne manque pas d’individualités, et ce n’est pas l’OM qui dira le contraire. Au Parc, les Marseillais ont fait mieux que jeu égal avec les Parisiens sur le plan collectif. Mais la formation d’Elie Baup a péché par manque d’efficacité dans les deux surfaces, domaine où le leader de Ligue 1 a justement fait la différence pour remporter ce duel. Cette supériorité, le PSG la doit beaucoup à deux hommes. D’abord Salvatore Sirigu, impérial dans le but parisien, mais aussi Ezequiel Lavezzi, qui a constamment pesé sur la défense marseillaise par son incessante activité. SIRIGU EN ETAT DE GRÂCE Salvatore Sirigu n’était pas forcément dans les meilleures dispositions au moment de ce choc face à l’OM. Battu à trois reprises la semaine passée à Sochaux (3-2), le portier italien n’était pas apparu dans sa meilleure forme à Bonal. Il a admirablement corrigé le tir face à Marseille. Avec un total de huit parades, le gardien du PSG a été déterminant, écœurant les attaquants marseillais sur l’ensemble de la rencontre, et restera l’homme de ce choc de la 26e journée de Ligue 1. "On a manqué d’efficacité dans le dernier geste et Sirigu a été présent", a ainsi souligné l’entraîneur olympien Elie Baup à l’issue du match. Après avoir pu se chauffer les gants sur une tête d’André Ayew (31e), l’international italien a sorti le grand jeu sur une frappe de Foued Kadir (32e), sur un coup franc de Mathieu Valbuena (41e) et encore sur un tir d’André-Pierre Gignac (43e) pour permettre au PSG de rejoindre les vestiaires avec l’avantage au score à la pause. A la reprise, Sirigu a poursuivi son sans-faute devant des Marseillais de plus en plus pressants. Le gardien parisien s’est interposé à deux reprises devant Gignac, avec notamment une parade du coude sur un duel avec l’avant-centre de l’OM (61e), avant de sortir le grand jeu sur une tête lobée d’André Ayew (75e). Pour finir son récital, il a boxé une demi-volée de Rod Fanni (86e). Avant d’assister au deuxième but de son équipe signé Ibrahimovic, et synonyme d’une victoire qui doit beaucoup aux prouesses du gardien parisien. LAVEZZI, LE POISON PERMANENT S’il n’a pas marqué face à l’OM, s’il ne finit pas toujours bien ses actions, Ezequiel Lavezzi n’en a pas moins été un danger permanent pour une défense olympienne sur laquelle l’Argentin a pesé de tout son poids durant tout le match. L’ancien Napolitain a donné le ton après moins de deux minutes de jeu quand il a envoyé une demi-volée du pied gauche sur le poteau de Steve Mandanda. A l’origine de l’action qui a abouti au but contre son camp de Nicolas Nkoulou (11e), l’attaquant parisien a ensuite vu son raid solitaire stoppé par Alexys Romao (36e) et aurait offert le but du break à Javier Pastore si son compatriote n’avait pas été repris au dernier moment par la défense marseillaise (55e). Mais le volume de jeu de Lavezzi dépasse largement le cadre de son implication dans les actions offensives du PSG. L’Argentin n’a jamais cessé de courir, multipliant les sprints balle au pied et harcelant les défenseurs adverses à l’image d’un pressing sur Nkoulou qui n’a pas été loin de surprendre son propre gardien une deuxième fois (45e). A la mi-temps, il avait ainsi déjà parcouru cinq kilomètres, une distance très importante pour un attaquant axial et équivalente à celle couverte par son coéquipier milieu défensif, Marco Verratti. Et il est aussi le joueur qui a provoqué le plus de fautes au PSG (4). "Lavezzi a fait un match exceptionnel. Il n’a pas marqué mais sa performance était fantastique", a ainsi estimé l’entraîneur parisien Carlo Ancelotti. Eurosport - Vincent BREGEVINSuivre Citation PSG - OM (2-0) : David Beckham, soirée d'intégration réussie Il aura fallu attendre un peu plus de trois semaines et 75 minutes pour que David Beckham devienne véritablement un joueur du PSG. Une première plutôt encourageante, des passes ajustées et un mouvement à l'origine du second but, l'Anglais a passé son examen d'entrée avec les encouragements des supporters. Sans les multiples caméras collées à ses basques, les plans incessants sur le joueur avant même qu'il ne foule la pelouse, on aurait pu croire que ce blondinet bondissant dans les bras de Zlatan Ibrahimovic sur le second but était un débutant tout heureux d'étrenner son premier maillot. Pourtant, David Beckham a largement dépassé les 500 matches professionnels et déjà bien vécu footballistiquement. Dimanche, il s'est offert une nouvelle naissance et un nouveau rôle, celui de remplaçant du PSG sous la sixième tunique de sa carrière. "C'était une soirée très spéciale pour moi. Ça faisait un moment que j'attendais de retrouver ça, alors ça fait du bien," a-t-il confié à l'issue du match. Beckham, un accueil de rockstar La première apparition de l'Anglais a pratiquement éclipsé la traditionnelle opposition PSG-OM. Des dizaines d'objectifs braqués sur lui, une caméra dédiée, des supporters guettant ses moindres faits et gestes ont fait de cette première sortie un évènement bien plus important que sa réelle valeur sportive. Même le coup d'envoi fictif donné par Ronaldo n’a pas pesé lourd face aux attentes entourant l'entrée en jeu de Beckham. Mais l'Anglais aura dû être patient avant de vraiment fouler la pelouse. Pour faire également patienter un public venu nombreux l'accueillir dès sa descente du bus devant le Parc des Princes, Paris avait tout prévu : une présentation officielle aux supporters avant le début du match au son très britannique du "Hey Jude" des Beatles en guise de bienvenue. "L'accueil avant le match et quand je suis entré a été génial, s'enthousiasme Beckham. Avoir la chance à mon âge de jouer dans un grand championnat et dans une grande équipe, j'en suis très heureux et très fier." Un court salut sous les flocons et un grand sourire. Il faudra encore attendre 75 minutes avant de le revoir au centre du terrain. "J'avais un peu de pression" Sous les yeux de sa femme Victoria toute emmitouflée en tribune, Becks a retrouvé son âme d'enfant. L'ancien Mancunien de 37 ans aime profondément le foot et le vit tout aussi passionnément. On l'a vu enthousiaste à l'échauffement au milieu de ses nouveaux partenaires. Premier debout à serrer le poing sur le but de Verratti ou encore concentré sur le match entre Chantôme et Ménez. Parti s'échauffer en début de seconde période sous les clameurs du public scandant son nom, il est apparu sérieux avant de troquer ses chaussures roses aux prénoms de ses enfants pour enfiler les crampons officiels et, brushing bien en place, entrer dans le grand bain. "J'étais un peu nerveux. J'ai toujours dit que c'était un gros défi pour moi alors j'avais un peu de pression, concède Beckham. Quand on rentre comme ça à 1-0, on sait que ça peut tourner dans les deux sens. Si vous entrez et qu'ils marquent... Heureusement, c'est l'inverse qui s'est passé." Devenu le 400e joueur du PSG en prenant la place de Pastore (76e), il a rapidement montré qu'il avait toujours son pied droit avec une ouverture magistrale pour Lavezzi sur son premier ballon. Pour le reste, l'ex-joueur du Real Madrid a paru un peu court physiquement et pas tout à fait au point dans son replacement. Mais il aura déjà su s'illustrer en étant à l'origine du second but après une passe clairvoyante (sur les 14 ballons touchés) pour Menez dans la surface qui n'avait plus qu'à servir Ibrahimovic. Une demi-passe décisive et déjà une très grande joie pour Beckham, heureux comme un gosse dans les bras du placide géant suédois. Quinze minutes encourageantes qui ont refait du mannequin sur papier glacé un véritable joueur de football. "J'ai vraiment apprécié cette soirée," conclut-il. Et il pourrait apprécier un peu plus la suivante: Carlo Ancelotti a laissé entendre qu'il pourrait être titulaire mercredi face à l'OM en Coupe de France. Eurosport - Melinda DAVAN-SOULAS Citation PSG-OM (2-0) : Paris a tout pour être heureux Sans grand génie, mais avec l’apport de David Beckham dans le dernier quart d’heure, Paris a remporté une très précieuse victoire. Illuminé par un quart d’heure de David Beckham, ce clasico sans relief a basculé de justesse en faveur du PSG, qui s’est contenté du minimum pour reprendre ses distances avec Lyon. 2-0, avec un but contre son camp et un autre sans faire exprès au crépuscule de la partie pour une victoire essentielle mais chichiteuse. Qu’importe, le PSG s’est remis à l’endroit, une semaine après le coup de la panne à Sochaux et avant dix jours cruciaux, marqués par un deuxième clasico et la réception de Valence en Ligue des champions. On y voit plus clair ! Alors que le titre de champion de France va se disputer entre le PSG et Lyon, séparés de trois points, la 3e place de la L 1, cruciale pour disputer la Ligue des champions via un tour de barrage, semble plus que jamais ouverte. Marseille, Nice et Saint-Etienne se tiennent en deux points. Pour Paris, il faudra quand même se méfier sérieusement de la candidature de l’OL à l’heure où la formation de Rémi Garde n’a plus que le championnat comme horizon. Sirigu, le grand gagnant Pour les hommes de Carlo Ancelotti, ce matin, c’est encore sur trois fronts qu’ils sont engagés, dont la Coupe de France, dès après-demain. Toujours contre l’OM. Pourquoi se priver d’une affiche de gala qui réussit au club de la capitale, invaincu en trois clasicos cette saison (2-2 au Vélodrome, 2-0 en Coupe de la Ligue au Parc) ? Le sommet d’hier n’en a pas été un, ni dans l’intensité ni dans les enchaînements techniques, assez pauvres. Paris menant au score rapidement, il a troqué sa domination initiale pour une gestion d’épicier de luxe, seul Lavezzi créant le mouvement et le danger par une percussion constante. Avec un Ibra statique, un Lucas brouillon et un Pastore quelconque, l’attaque parisienne s’est montrée sans influence.L’équipe de Carlo Ancelotti est restée ainsi sous la menace d’un Marseille courageux mais à l’efficacité en berne, à l’image d’un enveloppé de Gignac sorti miraculeusement par Sirigu (53e), ce que ne verra pas l’arbitre, ou d’un retourné sublime du même Martégal encore sorti par le gardien italien, grand gagnant de la soirée d’hier après sa prestation catastrophique à Sochaux la semaine passée.L’OM ne méritait donc pas franchement de perdre et peut retenter sa chance, la dernière de la saison, dès mercredi en Coupe de France. Dominique Sévérac pour le Parisien Citation ITW David Beckham : «J’étais un peu nerveux» Après un long échauffement, David Beckham est entré en jeu à la 76e minute. L’Anglais a apprécié ses premiers pas sur la pelouse du Parc des Princes. Etes-vous satisfait de vos grands débuts sous le maillot parisien ? David Beckham. Je suis très content. C’était une soirée très spéciale pour moi. Cela faisait un moment que j’attendais de retrouver les sensations d’un match, alors ça fait du bien. Quand on entre comme ça à 1-0, on sait que ça peut tourner dans les deux sens. Si vous entrez et que les adversaires marquent… Heureusement, c’est l’inverse qui s’est passé. J’étais un peu nerveux. Nerveux, malgré toute votre expérience ? J’ai toujours dit que c’était un gros défi. Alors, oui, j’avais un peu de pression. Mais j’ai apprécié cette soirée, comme j’ai apprécié les dix derniers jours. J’ai eu une coupure de sept semaines. Je ne suis pas encore revenu à mon meilleur niveau physiquement, mais je me sens de mieux en mieux. Sur mes deux ou trois premières passes, j’avais les pieds un peu gelés mais ça a été. Etiez-vous déçu de ne pas être titulaire ? Il y a beaucoup de grands joueurs dans cette équipe. En venant ici au mercato, à mon âge, je pensais bien que je ne serais pas titulaire. Mais c’est l’objectif. Paris a-t-il réalisé un grand pas vers le titre ? C’était important de battre Marseille qui est un concurrent direct, surtout que Lyon avait gagné dans l’après-midi. C’est un gros match, le plus important en France. C’est bien pour débuter et je suis content d’y avoir participé. Marseille est désormais à huit points, c’est une bonne chose. On doit avancer étape par étape. Quelles sont vos premières impressions sur le niveau de la Ligue 1 ? Le Championnat français est très bon. Je l’avais déjà remarqué lorsque j’avais joué contre des équipes tricolores avec le Real Madrid ou Manchester. Mais c’est toujours plus facile quand on commence par une victoire. Qu’avez-vous pensé de l’accueil qui vous a été réservé ? Avant le match et lorsque je suis entré, ça a été génial. L’ambiance au Parc est exceptionnelle et l’accueil des supporteurs a été très chaleureux. C’est un grand honneur de faire partie de ce club. Parlez-vous désormais français ? Pas encore (rires). Mais ça devrait venir rapidement. Je commence mes leçons de français très bientôt! Citation Déjà tous fans de la star Concert de louanges à l’issue de la grande première de David Beckham. Presque trois mois après son dernier match officiel, l’Anglais a participé au dernier quart d’heure de la rencontre alors que la victoire était encore loin d’être acquise. Une entrée en jeu sous la neige, comme dans un joli conte de Noël. « Son entrée a été un moment extraordinaire, savoure Pastore, qui a eu l’honneur d’être remplacé par l’Anglais (76e). Le public du Parc lui a réservé un superbe accueil. » Verratti, dix-sept ans plus jeune que Becks, a lui aussi le sourire au moment d’évoquer son aîné : « Pendant les semaines et les mois qui viennent, je veux lui voler ses secrets et apprendre le plus de choses de lui. » Plus dithyrambique encore, Lucas n’a pas de mots assez forts pour décrire la star : « Beckham, c’est un maître, une étoile. C’est un plaisir de jouer avec lui. Par ses qualités, tous les jeunes joueurs de cette équipe vont beaucoup apprendre. » Dès son premier ballon parisien, Professeur Beckham a joué juste et précis, cherchant Lavezzi puis Ibrahimovic. Plus discret ensuite, il s’est concentré sur les tâches défensives. « C’est un grand homme, une super-star mais, en le côtoyant, on ne dirait pas que c’en est une, confirme Matuidi. Son expérience va nous aider à bien gérer nos rencontres. » D’ici à la fin mai, Beckham va-t-il endosser le costume du « super-sub » (l’équivalent d’un « joker de luxe »)? Ou peut-il prétendre à une place de titulaire? « C’est un super joueur et nous sommes ravis de l’avoir avec nous », conclut Nasser al-Khelaifi, le président du PSG. Ronan Folgoas (avec A.H.) | pour Le Parisien Citation Ibrahimovic une énigme marquante Un Zlatan absent mais buteur, un Lavezzi qui ne soigne pas les finitions, un Mandanda inquiétant et un Valbuena toujours aussi remuant. Voila ce que David Beckham a pu voir depuis son banc de touche pendant 75 minutes. Sinon, l'Anglais a toujours un pied droit. Sirigu (8) : Un daron. Un bonhomme dans un habit de fraise Tagada. Après son match en mousse de Sochaux, le plus francophone des joueurs du Paris SG a sorti un match de dingue. Des parades à gogo, des relances propres, une assurance tous risques. Quand le portier est à ce niveau, il ne peut pas arriver grand-chose à la défense francilienne. Il disait quoi, déjà, le président de Palerme quand il se vantait d'avoir escroquer les Parisiens avec Sirigu ? Jallet (5,5) : Christophe Jallet était capitaine du PSG. Rien que pour ça, il mérite un +1. Pour le reste, pas terrible dans le placement défensif et encore moins intéressant dans l'autre surface. Depuis qu'il n'est plus dans les petits papiers de Didier Deschamps, Jallet ne fait plus rêver personne. Encore vainqueur du prix orange pour son intervention pleine de bon sens à la pause. Bac+2, viens le chercher. Alex (4,5) : Oui, Alex frôle le quintal. Et ça se sent. Avec Gignac sur le dos, chacun avait de quoi grignoter. Moins serein dans les airs qu'à son habitude, le Brésilien n'a pas franchement rassuré sa défense. Le maillon faible défensif du côté de la capitale. Et vire-nous ces bourrelets dans le cou, ça ne colle pas avec la "marque" prônée par Jean-Claude Blanc. Armand (7) : Pour son 400e match avec le PSG, Sylvain a été grand. Relances faciles, toujours en avance sur son adversaire et énorme dans les duels. Du vrai bon Armand. Un mec qui est arrivé au club en même temps que Fabrice Pancrate et Jean-Hughes Ateba. Respect. Maxwell (5) : Pas vu. Pas pris. Merci. Au revoir. Monsieur "5" a été comme d'habitude. Sans folie. Sans fioriture. Sans génie. Verratti (6) : Une première demi-heure de porc. Marco était partout : à la récupération, à la relance et entre les lignes. Puis, Mathieu Valbuena s'est mis à jouer et l'Italien n'a plus vu le jour. Il a passé son match à courir dans le vide, pressant comme il pouvait. Et sans faire de faute. Ce qui est presque un exploit. On a retrouvé le petit gros du début de saison. Matuidi (5) : Ça, pour courir, il court le Blaise. Par contre, il court dans le vide. Moins impressionnant au pressing et à la récupération de la gonfle, le gaucher n'était pas dans un grand soir. On l'a senti un poil crevé. Normal, il jouait son 657e match de l'année. Pastore (5,5) : Il y a du génie dans Javier. On le sait. Sur deux-trois ouvertures, l'Argentin a envoyé du rêve. Ce mec pue le football. Cela étant dit, il a manqué d'implication pour réellement peser sur le jeu. Dommage. Peu importe, on lui pardonne tout. Lui, il a le droit. Lucas Moura (7) : Des jambes de feu, des dribbles de chien de la casse et une réussite maximum sur l'ouverture du score. Pour un mec qui n'avait jamais joué sous la neige, il a pété les rotules de Morel pendant 30 minutes. Même s'il a été beaucoup plus discret après la pause, le Brésilien s'installe tranquillement dans l'équipe parisienne. Flash, putain. Lavezzi (8) : Monsieur Lavezzi, vous êtes un cochon. Appels, contre-appels, prises de risque balle au pied, l'ancien du Napoli a été énorme dans l'investissement offensif. Pas forcément récompensé pour son match - quelle praline sur le poteau en tout début de match -, Ezequiel est en train de mettre tout le monde d'accord : le patron offensif, c'est lui. Ibrahimovic (4) : Encore un match dégueulasse pour Ibrahimovic qui n'aura joué que 30 secondes. 29 au début pour délivrer un café-crème pour Lavezzi. Une au final pour placer son genou sur le second but parisien. Entre les deux, le néant. Ou presque. Visiblement moins bien physiquement, le Suédois est une énigme. Mais une énigme qui marque (4 buts en 2013). C'est toujours mieux que Carlos Bueno. Chantôme (6) : Le guide de David Beckham a bien géré sa soudaine notoriété. Il devait protéger l'Anglais des interventions intempestives sur le banc de touche. Il a bien géré Paganelli. Malheureusement, il n'a pas vu Olivier Tallaron, parti dans son dos... Beckham (sept paquets de kleenex) : Hey Jude en fond sonore, Ronaldo au coup d'envoi, Ariel machin chose aux platines, Posh dans les tribunes, Nicolas Sarkozy en guest, Samuel Eto'o de passage, décidément, les débuts de l'Anglais en Ligue 1 étaient attendus. Il décale Menez sur le dernier but mais son trop faible temps de jeu ne permet pas de savoir où en est le caleçon H&M humain. Menez (6) : Il entre, fait une passe décisive et ne fait pas la gueule. C'est ça, mon pote. Marseille: Mandanda (3) : Aussi improbable que le lobby gay du Vatican, le placement du capitaine marseillais sur le premier but parisien. Confirmation, l’ancien Havrais n’est pas dans son assiette en ce moment. Morel (5) : Le Yoann Huget de l’OM. Moins à la ramasse que prévu, mais pas fantastique non plus. Mais comme il paraît qu’on n'a rien trouvé de mieux que ces deux-là… Mendes (4) : Le regard toujours un peu triste, le corps parfois un peu lent, le Brésilien dépanne et permet à Diawara de rester à son meilleur poste : le micro de Paga. Nkoulou (2 en première mi-temps) : Merde, on a perdu le fameux meilleur défenseur de Ligue 1. Nkoulou (8 en seconde mi-temps) : Cool, on a peut-être retrouvé le meilleur défenseur de Ligue 1. Derrière Thiago Silva, faut déconner non plus. Fanni (6) : Pas de but cette fois, mais une belle reprise détournée par Sirigu. Le meilleur Marseillais du moment. Romao (5,5) : Il y a trois ans, il faisait la paire avec Nicolas Dieuze à Grenoble. Il ne faut trop lui en demander, donc. Mais il fait plutôt bien oublier le fantôme de Benoît Cheyrou. Barton (5) : Pour une fois, il a récupéré quelques ballons mais sans vraiment bien les exploiter. On a guetté – en vain – la petite semelle de bienvenue sur Beckham. Trop de caméras sans doute. Kadir (6) : Bon week-end pour Foued. Il a évité le VA-Toulouse de samedi et a encore marqué des points auprès d’Elie Baup. Amalfitano Morgan n’est peut-être plus qu’un mauvais souvenir. Valbuena (7) : «Je ne suis pas là pour faire rire la France», disait-il avant le match en référence à l’épisode du fou rire du CFC. On confirme, Mathieu tu ne fais rire personne. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque. Mais pas ce soir. A.Ayew (6) : Pas mal le coup du genou tordu pour éviter le carton. Pas mal le match. On dirait que l’absence de son frère lui fait du bien. A nous aussi. Gignac (5) : Il a manqué de marquer le but de la saison sur ce ciseau détourné par Sirigu. En même temps, il frappe le ballon du tibia. Sougou (non noté) : On aurait aimé juger sa prestation sur le banc, mais Canal n’avait pas jugé bon de placer une caméra sur lui. par Mathieu Faure et Alexandre Pedro pour So Foot Citation Le PSG prend la marque Nouveau logo, un site traduit en plusieurs langues, des entraînements ouverts aux journalistes uniquement sur accréditation, des présentations de joueur en direct du Qatar. Oui, le PSG a bien changé. Il a explosé tous les codes français et continue sa révolution culturelle à vitesse grand V. 53 Feu Président du Paris SG, Francis Borelli doit se retourner dans sa tombe. Le Président que certains fans avaient croisé dans le parcage parisien du stade de Galatasaray au début des années 2000 n'aurait pas supporté un tel bouleversement au sein d'un club qu'il a tant aimé. Un club qui vient de sortir un nouveau logo moins de deux semaines après la signature ultra médiatisée d'un David Beckham. Niveau caisse de résonance, ce PSG version QSI n'a pas d'égal en France. Il n'en a jamais eu. Et quand résonnent les propos du directeur général, Jean-Claude Blanc, dans les colonnes du Figaro, on comprend très vite que ce nouveau PSG ne va pas s'arrêter là. « L'ambition, c'est de rentrer rapidement dans le cercle fermé des cinq plus grands clubs européens. On veut construire une marque mondiale de sport. C'est une stratégie nouvelle en France » a précisé le dirigeant francilien. Voilà, le Paris SG n'est plus un club mais une marque. Pour la première fois, ce concept est au cœur d'un club français. Du jamais vu. En moins de deux ans, le Qatar a déjà avancé ses pions. Numériques tout d'abord. Le site PSG.fr est une machine à clics. Il semble bien loin le temps où le trublion Tagaz, fan du PSG avant tout, se fendait d'un petit dessin façon Plantu pour décrire l'actualité de la semaine. Aujourd'hui, le site est disponible en français, anglais, arabe et espagnol. Des versions japonaise, chinoise et portugaise devraient arriver dans les prochaines semaines. Mieux, le site sert de vitrine au développement. Ainsi, c'est sur PSG TV que Jean-Claude Blanc a donné plus de détails sur l'évolution du club dans les années à venir : « Être un grand club veut dire aussi avoir non seulement une grande équipe et un grand staff technique qui l’encadre, mais aussi des infrastructures au niveau d’un grand club capable d’accueillir un grand public. C’est-à-dire un stade rénové, des infrastructures en matière de centre d’entraînement avec un lieu qui sera choisi dans quelques semaines pour développer un centre dédié à la performance. Une académie, un projet cher au président Al-Khelaïfi, pour développer à Paris le moyen d’attirer, de développer les meilleurs jeunes, les meilleurs footballeurs pour en faire non seulement des footballeurs de grand talent, mais aussi des hommes bien puisqu’on fera l’école à cet endroit-là et la partie éducative du projet sera extrêmement importante. » Oui, c'est le monde des Bisounours façon ISF. Annie Cordy oubliée L'objectif est simple : être partout. Tout le temps. « Notre stratégie nous conduit à cibler des villes pour rayonner à l'international. On vise plus Shanghai et Pékin que la Chine dans son ensemble » poursuit Jean-Claude Blanc. Au sein du football français, on savoure cette soudaine mise en lumière. Forcément, ça ramène du pognon. Officiellement tout du moins. En interne, on est complètement largué. Car le Paris SG va trop vite. Trop loin. L'arrivée de la superstar médiatique David Beckham a augmenté la cadence. Maintenant, il faut s'accréditer pour assister à un simple entraînement du PSG. La première séance de talons-fesses de l'Anglais a été suivie par plus de 150 journalistes. (au passage, So Foot n'a pas eu droit à son sésame). Incroyable... pour un joueur qui, à ce jour, n'a toujours pas disputé la moindre minute officielle sous ses nouvelles couleurs. Pis, il a été convenu que le Qatar deviendrait la base avancée hivernale du club. Au chaud. A la maison. C'est à Doha que Lucas Moura a été présenté. Tout sauf un détail de logistique. C'était voulu et souhaité. La stratégie est celle d'une marque internationale. A savoir faire parler de nous. Peu importe par quel biais. Récemment, le club a mis en avant des clichés montrant les joueuses de tennis Serena Williams et Victoria Azarenka avec des liquettes PSG floquées à leur nom durant le tournoi WTA de Doha. Rafael Nadal est déjà venu donner le coup d'envoi d'un match au Parc des Princes. Ce soir, c'est Ronaldo, le vrai, qui ouvrira match contre Marseille. Tout le monde veut sa part du gâteau et les opérations VRP de ce type ne devraient pas s'arrêter en si bon chemin. On est là pour faire rêver les gens. "Rêvons plus grand" n'est-il d'ailleurs pas le slogan du club ? Cette prise de hauteur et cette internationalisation est d'une rapidité sans précédent. A présent, même les communiqués de presse du club sont rédigés en français et en anglais. Un détail qui en dit long sur la volonté du club de s'inviter chez les grands d'Europe. Ce cirque médiatique est permanent mais en oublie l'essentiel : le terrain. Car mine de rien, et il ne faut pas l'oublier, le PSG, aussi riche qu'il soit, reste un club de football. Pour le moment, le palmarès n'a pas évolué d'un iota depuis l'arrivée de QSI alors que le PSG a déjà son logo pour l'année prochaine. Et sans doute bien d'autres choses dans la besace. On conseillerait au club de ne pas oublier d'où il vient. Il aura beau s'inviter chez les grands, l'ADN restera le même. Au fond de lui, le PSG est toujours ce club dont le premier hymne officiel - "Allez Paris !" - est sorti des cordes vocales de sa marraine. Une certaine Annie Cordy. Oui, celle de "Cho ka ka o". par Mathieu Faure pour So Foot Citation Paris bat l'OM et dit «grazie Sirigu»
Bousculés par un bon OM, les joueurs du Paris Saint-Germain s'imposent (2-0) grâce à un but précoce et à une prestation exceptionnelle de Salvatore Sirigu. Véritable mur, le portier italien a largement compensé le manque d'inspiration des siens, notamment en seconde période. 74 «On sort les grosses vagues comme à Hawaï». A trois petites heures de leur sage Méditerranée, les Marseillais ont, sous une neige presque accueillante, pu constater la violence que peuvent causer les déferlantes parisiennes. Pan! L'arbitre siffle à peine le coup d'envoi quand un drôle de bruit résonne dans le Parc des Princes. Une bombe agricole ? Non, juste un énorme pétard. On n'a pas encore passé la minute de jeu que Lavezzi, parfaitement trouvé en profondeur par Zlatan, envoie une mine s'écraser sur le poteau de Mandanda. Prévenus, les samouraïs marseillais ferment les yeux et jouent haut et même plutôt bien. Au fond, la vérité de ce match est triste à accepter pour les Phocéens, car quasi-inéluctable. Les joueurs d'Elie Baup ont passé 90 minutes à construire de beaux châteaux de sable avec leurs moyens, puis à voir leurs édifices détruits par les vagues parisiennes et par un immense Salvatore Sirigu. Trop violents, trop soudains, les assauts des hommes d'Ancelotti sont venus à bout de Marseillais appliqués mais dégoûtés par un gardien, et qui quittent le Parc des Princes la tête haute. Le trou est fait. Une nouvelle fois. Mandanda, goal volant On se rappelle tous de cette pub où ce type qui a un peu la tête dans le cul met sa machine à laver en route et grimpe dessus histoire de se réveiller. Le début de match est à peu près aussi violent pour les Marseillais. Véritable pile électrique ce soir, Ezequiel Lavezzi dynamite tout ce qui bouge et fait passer un très mauvais moment à Nicolas Nkoulou et Lucas Mendes. A vrai dire, c'est plutôt une bonne nouvelle pour les Parisiens puisqu'au même moment, Zlatan Ibrahimovic commence sa partie de cache-cache avec André-Pierre Gignac. Auteur de deux mauvais tacles coup sur coup, sur Lavezzi et sur Zlatan, André Ayew esquive les cartons avec l'agilité d'un slalomeur tandis que Steve Mandanda décide que 21h10 est une heure idéale pour sortir promener son chien. Manque de bol, 21h10, c'est aussi l'heure pour Lucas de dégainer sa première accélération. Servi par Matuidi dans l'intervalle, le Brésilien lève la tête et envoie une frappe moisie qui fait flipper entre Barton et Nkoulou, avant de prendre Mandanda à contre-pied. A 7 mètres de son but sans trop savoir pourquoi, si ce n'est pour une bonne imitation de Michael Landreau, le portier phocéen est responsable du premier uppercut reçu par les siens. Entre deux rushs de Ezequiel «R1» Lavezzi, les Marseillais sortent la tête de l'eau. Sur leur côté droit, Fanni et Kadir combinent bien tandis que Valbuena et Ayew se battent comme des diables. A la demi-heure de jeu, l'ancien Valenciennois efface Maxwell et envoie une mine que Sirigu détourne en corner. Quelques minutes plus tard, Valbuena sollicite un joli une-deux avec Barton et envoie un bon centre, mais l'arbitre assistant signale un hors-jeu imaginaire. La première période s'achève sur un ultime frisson. Zlatan sort de sa tanière suite à une belle ouverture de Pastore et remise de la tête pour Lavezzi. Lancé comme un TGV sans grève des cheminots, l'Argentin tente de frapper mais se perd dans ses appuis. Les Marseillais soufflent. Beckham? Non. Sirigu, oui! Déçus du scénario des quarante-cinq premières minutes mais pas résignés, les Phocéens entrent bien dans la seconde période. Mathieu Valbuena, auteur d'un match dont se souviendra le bon Verratti dans l'entrejeu, frappe du gauche, mais sa tentative passe à côté du but de Sirigu. Dans la foulée, Lavezzi, dont la caisse a été impressionnante ce soir, rate sa millième occasion d'adresser une passe décisive à Zlatan ou Lucas ce soir. Toujours tranchant mais rarement auteur du bon choix dans la dernière passe, l'Argentin est l'une des raisons pour lesquelles les Parisiens ne font pas le break. A 1-0, les hommes de Carlo Ancelotti se font peur. Mais à chaque problème ses solutions. Quand ils n'arrivent pas à faire péter le verrou adverse plus d'une fois, les coéquipiers de Blaise Matuidi peuvent compter sur une sacrée muraille en la personne de Salvatore Sirigu. Impeccable sur une frappe de Gignac, bien servi par Valbuena - même si l'arbitre n'a pas cru bon de signaler corner - le portier italien a passé sa soirée à dégoûter les Marseillais. Une nouvelle fois sollicité sur un long ballon de Nkoulou, le numéro 9 de l'OM claque une reprise de volée acrobatique qui oblige le Sarde à dégainer une nouvelle claquette. C'est encore l'ancien gardien de Palerme qui prive André Ayew, de la tête, de l'égalisation. Finalement, le seul frisson parisien de la seconde période est celui qu'ils attendaient tous, eux, ce qui n'ont pas supporté Jean-Eudes Maurice et Apoula Edel. Entré à la place de Pastore, David Beckham a joué. Il a même fait des passes et il va très certainement prendre une douche. Mais ça, on s'en fout. Et les Marseillais s'en foutent. Car en dépit des vagues parisiennes, les Phocéens ont surfé avec brio. Pas à son avantage en première période, Nkoulou a rarement été pris à défaut lors d'une seconde période dominée par les siens et conclue par une frappe soudaine de Valbuena, qui vient taquiner la lucarne. Le match se termine sous les sifflets du Parc pour un Zlatan fantomatique avant que le Parc ne crie son nom dans les arrêts de jeu, sur un but du genou. Sinon Jérémy Ménez est entré en jeu tandis que l'OM a lancé Sougou dans le grand bain. Elle est peut-être là, la différence entre les deux équipes. En tout cas, c'est là qu'elle est plus criante que sur le terrain ce soir. Swann Borsellino pour So Foot |
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26/02/2013 09:48
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Citation Zlatan Ibrahimovic (PSG), pas de quoi paniquer Zlatan Ibrahimovic a marqué dimanche face à l'OM. Mais, encore une fois, n'a pas été bon. Les critiques commencent à lui tomber dessus. Un peu hâtif, juge Maxime Dupuis. Le vent se lève. Très léger pour le moment. Pas de quoi déraciner des arbres et faire trembler un chêne comme Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois du Paris Saint-Germain en a vu d'autres durant sa longue carrière et, compte tenu de ses 95 kilos, ne vacille pas à la première bourrasque. Quoi qu'il en soit, le souffle des critiques et des reproches commence à caresser la nuque du Parisien qui, dimanche face à l'OM, a été l'ombre du joueur qu'il avait été à l'aller notamment ou durant la première partie de la saison. A l'arrivée, Ibra a tout de même marqué un but. Son vingt-deuxième de la saison en Ligue 1. Après vingt-six journées. Le problème avec Ibra, c'est que l'on ne peut se contenter de ce qu'on a vu dimanche soir sur la pelouse du Parc des Princes. Un but marqué du genou ne suffit pas quand on s'appelle Zlatan et que l'on revendique une place au Panthéon. Sa simple stature même lui interdit de réaliser des matches moyens. Une fois de temps en temps, ce ne n’est déjà pas très bien vu. Alors imaginez en ce moment… Zlatan les enchaîne avec une régularité de métronome. De Valence à Marseille, Ibrahimovic n'a pas été flamboyant. Résultat, il a eu le droit dimanche à une bordée de sifflets descendue des travées du Parc des Princes. Une bordée de critiques aussi, plus ou moins bien venues d’ailleurs. Je veux bien que l'on commence à critiquer Zlatan Ibrahimovic pour toutes les raisons du monde. Mais, avant de tirer des conclusions aussi hâtives que celles qui avaient été lancées dès le mois d'octobre, époque de l'année où un paquet d'observateurs - par une règle mathématique simpliste consistant à multiplier son nombre de buts marqués au bout de neuf journées par quatre - le voyaient titiller Josip Skoblar et ses 44 buts inscrits en L1, il faut peut-être prendre une once de recul. Temporel notamment. Zlatan a beau ne pas être au niveau actuellement, le Suédois a inscrit 22 buts (je l'ai déjà dit, je sais... mais le répéter est tout sauf superflu). Ce total est assez exceptionnel en France à ce stade de la saison. Globalement, le PSG n'a pas eu à se plaindre de son attaquant de pointe, mis à part quelques coups de sang dont l'ancien Barcelonais aurait pu faire l'économie. Bref, le Suédois a fait le job. Mais aussi talentueux soit-il, n'est pas une machine. Sauf lorsqu'on s'appelle Lionel Messi, voire Cristiano Ronaldo parfois, on ne traverse pas les semaines, les mois et les années, sans coup de mou. C'est ainsi. Les êtres humains sont faits comme ça. Et les footballeurs étant humains, ils n'échappent pas à cette règle. CQFD. Pour Zlatan, cette mauvaise passe tombe à ce moment de l'année. Peut-être pas le pire, d'ailleurs. Parce que le casting de la superproduction parisienne est large et certains "seconds rôles" ont pris le témoin. Et que c'est au printemps que l'on gagne les trophées. Zlatan a encore un peu de marge pour se refaire la cerise. Et convaincre ceux qui ont la mémoire courte. Eurosport - Maxime DUPUIS Citation PSG-Lucas : "Je me sens libre" Arrivé cet hiver au PSG en provenance de Sao Paulo, Lucas Moura s'est parfaitement adapté à l'effectif parisien, au point d'en devenir l'un des meilleurs éléments. Tous les supporters du PSG attendaient avec impatience la venue de Lucas Moura à Paris. Tout le monde vantait ses qualités de footballeur et de technicien, mais restait à savoir si son jeu était compatible avec celui du PSG. Après quelques matches, le Brésilien a déjà montré toute l'étendue de son talent. Dimanche soir face à l'Olympique de Marseille, il a même, presque, inscrit un but. "Ça vaut pour un but ! L’important, c’est de célébrer, c’est cette victoire et c’est le public qui crie. Malheureusement, l’arbitre ne m’a pas accordé le but, mas ce n’est pas grave, l’important c’est que je suis très heureux de la victoire". Toujours disponible et décisif, le jeune brésilien de 20 ans n'a pas tardé à s'adapter à la vie parisienne. Néanmoins, il l'affirme, il lui reste des progrès à faire. "Je suis encore en phase d’adaptation, j’apprends chaque jour qui passe, je prends confiance en moi et dans le groupe aussi. Tout ça est très important. Avec le temps, tout cela va encore s’améliorer. L’important, c’est que je me sens à l’aise et libre sur le terrain". "Beckham, un gars très sympa" Son arrivée a très certainement été moins médiatisée que celle de David Beckham. Lorsque l'un a 20 ans, l'autre en a 37, lorsque l'un débute en Europe, l'autre y a déjà prouvé toutes ses qualités. Face à Marseille, ces deux joueurs ont évolué pour la première fois ensemble. L'occasion pour Lucas Moura de vanter les qualités de son coéquipier anglais. "Il n'a pas besoin de réglages, il est très expérimenté et a joué pour les plus grands clubs en Europe. Grâce à sa qualité, il n'a pas eu besoin de beaucoup de temps. C'est un gars très sympa et facile, tout le monde l’a très bien accueilli. Il nous aidera beaucoup avec son expérience et sa qualité. Pour moi, c’est merveilleux, c’est un honneur de jouer avec lui. Je vais apprendre beaucoup de choses". Eurosport Citation David Beckham (PSG) au coeur de toutes les attentions après ses débuts avec le Paris Saint-Germain La presse britannique n'a pas manqué les débuts de David Beckham avec le PSG. Ailleurs, l'intérêt se fait plus léger, entre indifférence et focus sur Victoria. La presse mondiale avait dépêché ses envoyés spéciaux par dizaines pour ne rien manquer des premiers pas en Ligue 1 de David Beckham dimanche. Et si le PSG, en dominant Marseille (0-2), a réaffirmé sa mainmise sur la Ligue 1, c'est bien la "journée parfaite" de la star britannique qui a été au centre des attentions, notamment celles de la presse britannique. Pensez donc : "La neige voletait autour du Parc des Princes (...), l'odeur de souffre accompagnait le Classique, plus gros match de la saison française, décrit Oliver Holt dans les colonnes du Daily Mirror. Les duels s'enchaînaient rapidement et dangereusement (...). Probablement pas le lieu d'expression d'un vieil homme mais la scène parfaite pour les débuts de David Beckham. La scène parfaite pour prouver que, à 37 ans, il peut toujours faire des merveilles dans un championnat européen de premier plan." "David Beckham a toujours aimé les entrées remarquées, relève Jim White pour le Daily Telegraph. C'est venu tard mais il a imposé son empreinte à Paris hier soir." Depuis Londres, on en viendrait même à s'amuser de l'excitation française symbolisée par la "Beck-cam" que Canal+ a braqué sur la star anglaise tout le match durant. "Les débuts de David Beckham pour le PSG ont plongé les amateurs de football français dans une frénésie", décrit le Daily Mail. Aux yeux de la BBC, c'est même inédit : "Aucun remplaçant n'a déjà reçu tant d'attention des paparazzi du monde entier pendant son échauffement". David mais aussi Victoria L'attention des médias britanniques pour les débuts de David Beckham apparaît elle aussi en décalage avec celle du reste de la presse internationale. En Espagne, autre terre où le Spice Boy s'est épanoui, il s'agit d'une info mineure, souvent reléguée derrière les autres résultats européens et ceux de la Coupe d'Espagne de futsal. Dans de courts articles, tous inspirés d'une dépêche de l'agence EFE, les principaux médias en ligne couvrent l'information derrière un même titre : "Beckham débute avec le PSG". Ils reviennent rapidement sur la victoire parisienne, sans détailler outre-mesure la performance du nouveau héros de la capitale. Les mots pèsent peu, alors les médias espagnols s'en remettent aux images, à commencer par celle de David Beckham sautant dans les bras de Zlatan Ibrahimovic pour fêter la victoire du PSG. Et puis il y a Victoria. Mitraillée de près, de loin, en contreplongée et sous tous les profils, l'ex-Spice Girl, les mains jointes devant le visage pour soutenir son compagnon, attire autant l'attention que le Spice Boy. Sur les autres continents, la plupart des grands médias n'avaient pas encore intégré l'information lundi dans la matinée, en Chine comme aux Etats-Unis. Le LA Times, premier spectateur des performances de Becks avec les Los Angeles Galaxy, s'intéresse au potentiel cinquième bébé du couple Beckham. D'autres se concentrent sur la prochaine pub H&M dont le Spice Boy sera le protagoniste. Enfin, ESPN dégaine un blog de Jonathan Johnson : "Who's your Granddaddy ?" Malgré la prestation poussive des Parisiens, "il est impossible d'ignorer le caméo* de David Beckham". Pour le journaliste installé à Paris, les débuts de la star parisienne n'étaient "ni extraordinaires, ni honteux". Ils ont même permis de saisir "quelques lueurs du Goldenballs d'autrefois". S'il est déjà le centre de toutes les attentions à Paris, c'est encore à son passé que Beckham le doit. *terme emprunté au cinéma pour désigner une courte apparition d’un acteur dans un film. Eurosport - B. V. |
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26/02/2013 10:04
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Citation PSG : Zlatan Ibrahimovic, le géant vacille Dimanche soir, Zlatan Ibrahimovic a scellé la victoire du PSG face à l’OM. Toutefois, il n’a pas exulté comme il l’avait fait au match aller après ses deux buts. Même quand David Beckham lui a sauté dans les bras, le grand Suédois ne s’est pas déridé. A ce moment-là, il semblait trop conscient que son 22e but en L1 n’effaçait pas totalement le match inabouti qu’il venait de livrer. A l’échelle de la Ligue 1, c’est une méforme relative car Ibrahimovic a quand même inscrit 4 buts en 7 rencontres depuis début janvier et a livré un match de haut vol à Toulouse avec 1 but et 1 passe décisive. Cependant, à l’échelle de Zlatan Ibrahimovic et de l’excellence affichée en 2012 (18 buts en 19 matchs de L1), c’est un trou d’air qui suscite des interrogations. « Clairement, il est moins bien, soutient Eric Carrière, l’ancien joueur de Nantes et Lyon aujourd’hui consultant pour Canal +. Aujourd’hui, il fait beaucoup de mauvais choix, alors qu’il y a eu des périodes où chaque ballon joué était bon. Je me souviens d’un match à Bastia (4-0), lors de la phase aller, qui était à l’image de sa passe pour Lavezzi dimanche à la 2e minute, avec beaucoup de classe et de facilité technique. » Le trouble est d’autant plus saisissant que le buteur parisien n’est pas un coutumier de ces passages à (demi-)vide. « Quand il a joué en Italie, il n’a pas connu des baisses de régime, à part peut-être lors de sa première saison (NDLR : à la Juventus). C’est un joueur régulier, explique Enrico Curro, journaliste à La Repubblica et spécialiste de l’AC Milan. Zlatan rencontre surtout des problèmes de discipline avec trop de cartons rouges reçus (NDLR : 3 lors de son passage à l’AC Milan entre 2010 et 2012 et 2 déjà avec Paris). » Dimanche soir, face à l’OM, Ibrahimovic a disputé son 31e match avec le PSG (toutes compétitions confondues), sans compter les rencontres internationales avec la Suède. Pas un problème physique Pourtant, les échos en provenance du camp des Loges ne font pas vraiment état d’un joueur fatigué. « Ibrahimovic ne souffre d’aucun problème physique, indique-t-on au club. Pour un attaquant, il y a des cycles. Là, Zlatan n’est pas dans une bonne passe, il est moins décisif dans le jeu et ça l’énerve peut-être un peu. » Cette méforme, et l’irritation qui va de pair, serait-elle alors liée à des considérations d’ordre technique? C’est en tout cas ce que pense Eric Carrière. « Avec l’arrivée de Lucas et le changement de position de Lavezzi, le jeu du PSG a évolué vers un peu plus de contres, analyse le consultant. Dans ce schéma, il faut être capable de répéter les courses de 30 ou 40 m comme le font Lucas ou Lavezzi. Ibra aime imposer son rythme mais, en ce moment, ce n’est pas vraiment le cas. Il doit répéter des courses de haute intensité, donc il est peut-être un peu moins lucide. Il faudrait aussi que ses partenaires s’adaptent à lui, sans nécessairement tout le temps lui donner le ballon. C’est le problème : dès qu’on change un joueur, l’équilibre évolue. Le PSG doit le retrouver peut-être en gardant plus le ballon au milieu. » Le Parisien Citation PSG-OM : en coupe, Paris écrase le clasico Lors des matchs de coupe, Paris s’est imposé neuf fois sur dix face à Marseille. Pas une simple coïncidence, selon d’anciens joueurs. A ce niveau, le hasard n’a plus la parole. Le PSG et l’OM se sont affrontés à dix reprises lors de matchs de coupes (de France ou de la Ligue). Et les Parisiens se sont qualifiés neuf fois! Interrogés à ce sujet, d’anciens joueurs parisiens et marseillais ont souvent du mal à trouver des arguments à cette surprenante statistique. « Je n’ai pas d’explication rationnelle, avoue Alain Roche, qui a porté les couleurs du PSG pendant six ans et celles de l’OM pendant un an. On m’a posé cette question cent fois et je ne sais toujours pas quoi répondre. Peut-être qu’à Paris on avait une plus grande capacité à se sublimer dans ce type de rencontre. Avec le recul, je crois que, pendant longtemps, le PSG a eu des problèmes de concentration sur la durée d’un championnat et était meilleur avec l’adrénaline du match couperet. » Vincent Guérin (au PSG de 1992 à 1998) évoque une « statistique incroyable » mais ne croit pas à une simple « coïncidence ». « Entre Paris et les coupes nationales, c’est une histoire d’amour, rappelle-t-il. Il y avait chez nous cette culture du match où il fallait réagir par une qualification. A Paris, on était sûrement plus réactifs que constants et cela nous a permis de dominer le plus souvent l’OM. » Un avis que partage Bernard Mendy, joueur parisien de 2001 à 2008. « En coupe, il y a un parfum différent, précise l’actuel défenseur de Brest. Et éliminer l’OM, c’est passer pour des héros dès le lendemain aux yeux de nos supporteurs. J’ai un souvenir précis de notre finale de Coupe de France 2006 contre l’OM (2-1). On sentait que ce serait un événement exceptionnel. Fabrice Pancrate avait filmé toute notre préparation. C’était notre rendez-vous. On voulait taper le rival au Stade de France et on avait réussi. Une sensation incroyable. » Du côté de Marseille, on met en avant le poids longtemps lié à l’obligation de résultats. « On commençait chaque saison avec la pression accrue de ramener un trophée, de mettre fin à la période de disette, et on avait du mal à la digérer positivement », analyse Manuel Dos Santos (à l’OM de 2000 à 2004). Frédéric Brando (marseillais de 1997 à 2001) met quant à lui en avant l’aspect secondaire accordé aux coupes. « La priorité était vraiment le championnat, raconte-t-il. En 1999, on termine deuxième de L1, on est finalistes de la Coupe UEFA, et il y avait donc forcément des choix à faire dans l’effectif. On faisait tourner l’équipe pour les coupes, quel que soit l’adversaire. » Selon Brando, « les rôles seront inversés » demain soir : « Paris est premier du championnat, encore engagé en Ligue des champions. L’OM a une vraie carte à jouer. » Le Parisien Citation PSG-OM : les deux Thiago déclarent encore forfait Les Parisiens se sont retrouvés hier en fin de matinée sous la neige au camp des Loges. Les titulaires face à Marseille sont restés aux soins. Les autres joueurs ont eu droit à une séance à base d’ateliers devant le but et d’exercices attaque-défense. Thiago Silva et Thiago Motta sont sortis sur les pelouses pour suivre leur programme individualisé de reprise. Thiago Silva, touché à une cuisse lors de PSG - Ajaccio le 11 janvier, est sans surprise à nouveau forfait pour le second clasico. Le défenseur brésilien est espéré pour le 8e de finale retour de Ligue des champions le 6 mars contre Valence. Mais son retour n’est toujours pas garanti. Sakho apte à jouer Idem pour Thiago Motta, également blessé à une cuisse. Idéalement, il faudrait que les deux Thiago jouent contre Reims samedi afin de se préparer pour Valence. Mais le staff ne se montre pas très optimiste. Pour Mamadou Sakho (cuisse), les nouvelles sont davantage rassurantes. Le défenseur international est totalement remis et pourrait être aligné demain soir. Mais rien n’indique que Carlo Ancelotti le sollicite, compte tenu des échéances qui l’attendent prochainement en club et avec l’équipe de France. Après un choc avec André Ayew, Lucas souffre d’un genou. Même si sa blessure n’inspire pas d’inquiétude, le jeune prodige pourrait être laissé au repos demain. En revanche, David Beckham pourrait être lancé d’entrée. Comme à son habitude, l’Anglais a été le dernier à quitter le camp des Loges, hier à 15h30, après avoir reçu de longs soins. Seule au volant de sa voiture, la star s’est arrêtée pour signer quelques autographes aux courageux qui l’avaient attendu des heures sous la neige. L’occasion pour l’Anglais de démontrer de nouveau sa volonté d’intégration en lâchant, en français dans le texte : « Merci et au revoir. » Arnaud Hermant (avec B.M.) Le Parisien Citation CARLO ANCELOTTI : «LA COUPE, UN OBJECTIF» A la veille d’un nouveau Classico, Carlo Ancelotti était en conférence de presse. Face à l’OM, et dans une Coupe que Paris vise clairement comme objectif, le coach s’attend à une prestation solide de son groupe, et notamment de David Beckham, qui sera titularisé pour la première fois. Coach, au même titre que le Championnat, cette Coupe de France est-elle un objectif pour vous cette saison ? « Oui, nous sommes toujours dans la compétition, c’est donc un objectif important. Tout le monde sait que la Coupe est une compétition majeure en France et ce serait bien pour nous d’accéder au prochain tour. Nous devons encore jouer contre Marseille, un autre match difficile, comme dimanche. » Justement, que retenez-vous de la première opposition de dimanche, face aux Olympiens ? « Marseille a essayé d’avoir le contrôle du match après notre ouverture du score, et on a essayé de jouer en contre de notre côté. On avait la possibilité d’utiliser la vitesse de cette façon. On a réalisé un bon match, pas exceptionnel mais solide, en nous créant aussi beaucoup d’opportunités. Ce mercredi, nous devrons rater moins de passes contre notre adversaire. Marseille est une équipe solide, agressive et qui a gagnée beaucoup de rencontres à l’extérieur. Valbuena, Nkoulou, Morel ou encore Gignac seront des joueurs à une nouvelle fois surveiller. » Est-ce difficile d’enchainer deux confrontations en trois jours, surtout lorsqu’il s’agit de cette affiche particulière ? « Non, ce n’est pas compliqué de se remobiliser car on peut analyser le match que l’on vient de disputer. C’est un Classico donc la motivation est toute trouvée pour le groupe. Tout le monde est très focalisé sur cette deuxième confrontation en trois jours. Je ne crains pas de relâchement mental de la part de mon équipe. On veut gagner, et si l’on perd, c’est tout simplement parce que Marseille aura été meilleur que nous. » David Beckham sera-t-il titulaire pour ce Classico ? « Oui, au même poste que Verratti. C’est une position importante sur le terrain, il doit aider l’équipe dans la construction du jeu. Bien entendu, il a aussi la qualité pour tirer les coups de pied arrêtés. Dans l’entrejeu, il peut jouer à côté de Lucas, Lavezzi, ou encore Ménez. Il est apte à disputer un match entier. Je comprends qu’il y ait un engouement autour de lui, mais moi j’aime surtout le Beckham qui est au centre d’entrainement. Il travaille, il est humble au quotidien. » Etes-vous actuellement satisfait du rendement de votre équipe ? « Nous sommes la meilleure équipe, le classement est clair, mais il s’agit de l’instant présent. On doit être les plus forts à la fin de la saison. Cette équipe doit garder le rythme mais nous sommes toujours qualifiés en Champions League, en Coupe et en tête du championnat : le bilan est donc pour le moment largement positif. Parfois, on a très bien joué, d’autres fois moins, mais je suis très satisfait de mon groupe, même si j’aimerais que la manière soit toujours au rendez-vous. » Psg.fr |
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26/02/2013 19:19
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 9,395 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Le Mans Membre no 33 Tribune : Canapé |
Citation Leonardo : « C'est mieux de susciter l'envie et la jalousie que la pitié »
Leonardo est agacé. Le directeur sportif du PSG n'a pas apprécié les critiques qui ont suivi le succès parisien contre Marseille dimanche (2-0). A l veille du 8e de finale de Coupe de France contre l'OM, le Brésilien réclame un public plus chaleureux au Parc et défend les prestations de Zlatan Ibrahimovic. Vous semblez agacé par les critiques concernant les dernières prestations d'Ibrahimovic... Leonardo. Ce n'est pas seulement depuis le clasico. Depuis plusieurs semaines, il y a un ton bizarre, une manière de juger le club qui est bizarre. Après le clasico, j'espérais voir dans la presse des commentaires sur Sirigu, Armand, Lucas, Lavezzi, Ménez, qui a fait une très belle entrée dimanche. Mais on trouve des choses qui n'ont pas lieu d'être parce que pour juger et critiquer Ibrahimovic, sincèrement, il faut avoir du courage. Au-delà de son jeu, on a senti chez lui un certain agacement lors du clasico... Je ne suis pas d'accord. Il a marqué 22 buts et délivré quatre passes décisives en championnat. Depuis le début de la phase retour, il a inscrit quatre buts. Il est dans toutes les actions décisives et importantes de l'équipe. Après, ce n'est pas possible d'être toujours dans la meilleure condition physique pendant dix mois. Mais on ne peut pas juger sa saison juste sur ses derniers matches. Quand j'entends les gens qui parlent, les commentateurs, les consultants, j'ai l'impression qu'on dérange. En fait, on commence à arriver exactement là où on voulait. On suscite l'envie et la jalousie et c'est toujours mieux de susciter l'envie et la jalousie que la pitié. Faites-vous également allusion aux récentes sorties médiatiques de Jean-Michel Aulas contre le PSG ? Non, je parle en général. Comment avez-vous accueilli les sifflets concernant Ibrahimovic ? C'est la première fois avec Ibra mais ce n'est pas la première fois avec un joueur. On doit avoir un public qui nous pousse tout le temps, qui aide l'équipe, qui soit confiant. On a besoin d'un public plus optimiste, un public de Champions League tout le temps. Sans ça, ce sera très difficile de réussir. C'est important d'avoir le soutien des supporteurs jusqu'au bout. Sans ça, on ne va pas réussir. Qu'avez-vous pensé des premiers pas de Beckham ? Je suis content mais ce n'est pas une surprise, je le connais bien. Son vrai test aura tout de même lieu mercredi pour sa première titularisation... Beckham ne passe pas un test, il est là pour nous aider. J'ai toujours dit qu'il était venu pour le côté sportif. Ce qui change et fait évoluer une équipe et un club, ce n'est pas le nombre d'interviews que tu donnes ou le nombre de maillots que tu vends. Ce qui change, ce sont les titres que tu gagnes. Un joueur comme lui ne se discute pas. Si tu le discutes c'est que tu ne connais pas le football et il y en a beaucoup ici (qui ne connaissent pas le football). Vous pensez que la France ne connaît pas vraiment la réalité du football de haut niveau ? Sincèrement, il n'y a pas trop de connaissances du haut niveau, du football. Mais c'est notre challenge. Le Parisien.fr -------------------- "Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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27/02/2013 07:18
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris veut vraiment tout La Coupe de France est un objectif déclaré pour le leader de la L 1, qui n’a pas digéré son élimination de la Coupe de la Ligue en novembre dernier. TROIS JOURS après l’épisode 3, voici le final de la série qui réunit le PSG et l’OM cette saison. Le décor n’a pas changé, les personnages à peine, seule la compétition diffère sans altérer pour autant l’excitation qui entoure ce rendez-vous entre ennemis. David Beckham d’un côté, Joey Barton de l’autre, et, pour traverser définitivement la Manche, cette sentence inspirée de l’ancien international anglais Gary Lineker : à la fin, c’est le PSG qui gagne ? Ce fut le cas lors des deux derniers Classiques (*), d’abord en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue (2-0, le 31 octobre), puis en L 1 (2-0, dimanche), et, à la lecture des ambitions parisiennes cette saison, celui en Coupe de France, ce soir, revêt au moins autant d’importance que les précédents. Avant le succès en Coupe de la Ligue, Mamadou Sakho, le défenseur du PSG, rappelait qu’un match contre l’OM « ne se joue pas, il se gagne ». En début de saison, ses dirigeants avaient élargi le débat et les horizons : toute compétition dans laquelle le PSG est engagé ne se joue pas, elle se gagne. La saison passée, Leonardo, le directeur sportif parisien, avait très mal vécu les éliminations prématurées en Coupe de la Ligue (en 8es de finale, à Dijon, 2-3, le 26 octobre 2011) et en Ligue Europa (phase de groupes). Cette fois, c’est la sortie de route à Saint-Étienne (0-0, 3-5 aux t.a.b., le 27 novembre 2012), encore en Coupe de la Ligue (quarts de finale), qui a ruiné les espoirs de carton plein. À Doha, où l’on estimait ce PSG armé pour tout rafler après les énormes dépenses estivales, la pilule n’était pas passée. Carlo Ancelotti connaît les exigences de son actionnaire comme il a cerné la valeur symbolique de la Coupe de France. Avant l’entrée en lice de son équipe, contre Arras (CFA 2), en 32es de finale (4-3, le 6 janvier), l’entraîneur du PSG avait comparé cette compétition à la Cup, en Angleterre. Hier, il a rappelé : « Tout le monde sait qu’en France la Coupe est importante. Pour nous, c’est un objectif. C’est une belle chose pour nous d’aller au prochain tour. » Et bien plus encore… Parce que la réception de l’OM, la troisième de la saison, est un piège sans être une finalité. C’est juste après avoir sorti les Marseillais de la Coupe de la Ligue que les Parisiens ont traversé leur période la plus noire de la saison (2 défaites, 1 nul en L 1). Et c’est au tour suivant que leur route s’est arrêtée. Ancelotti invaincu en Classique Mais Ancelotti entretient aussi une relation particulière avec Marseille. Depuis son arrivée en France, il n’a jamais perdu un Classique. Sa seule défaite face aux Phocéens comme technicien remonte à un match de Ligue des champions sans enjeu, lorsqu’il était à la tête de Chelsea (0-1, le 8 décembre 2010), et il ne s’imagine pas en ajouter une autre aujourd’hui. Pas question, par conséquent, de trop faire tourner et d’offrir du temps de jeu uniquement pour ménager les susceptibilités. C’est la raison pour laquelle Zlatan Ibrahimovic, en tribune lors du 8e de Coupe de la Ligue, devrait être titularisé face à une équipe contre laquelle il a toujours marqué. Et, même si Ibra rate des passes, comme ce week-end dernier, même s’il ne manifeste pas un enthousiasme débordant au moment de récupérer les ballons perdus, Ancelotti trouve qu’il faudra encore « beaucoup de courage aux supporters pour siffler un joueur auteur de vingt-deux buts (en Championnat) ». D’une certaine façon, la présence du Suédois au coup d’envoi, ce soir, illustre les ambitions du club de la capitale. Qui n’est pas encore assuré de finir en tête de la L 1 et ne tient pas à se priver d’un titre à sa portée dans une autre épreuve. DAMIEN DEGORRE (*) À Marseille, en Championnat, les deux équipes avaient fait match nul (2-2, le 7 octobre). Citation Beckham, Ménez et Ibra titulaires CETTE FOIS, BECKHAM DÉBUTERA. Carlo Ancelotti l’a confirmé hier en conférence de presse, précisant qu’il évoluerait dans un rôle identique à celui de Verratti, suspendu. « Il peut tenir tout le match », a ajouté l’entraîneur du PSG. À ses côtés, Matuidi pourrait tout de même avoir du boulot à la récupération... Décidé à conserver son système en 4-4-2, Ancelotti devrait aligner Chantôme sur le côté droit et Ménez à gauche, à la place de Pastore, qui sera ménagé. « Oui, Jérémy jouera, a plaisanté le technicien italien. Et il jouera aussi le match suivant, à Reims (samedi). » Devant, Ibra devrait très probablement être associé à Gameiro, histoire de préserver Lavezzi avant le huitième de finale retour de Ligue des champions contre le Valence CF (le 6 mars). C’est en défense qu’un doute demeure. Hier matin, Maxwell, qui enchaîne les rencontres, a été ménagé. Ancelotti verra avec lui, ce matin, s’il se sent capable de tenir sa place. « S’il n’est pas à cent pour cent, il ne jouera pas », a-t-il déclaré. Du coup, Armand se décalerait sur le côté gauche de la défense et Camara évoluerait en charnière avec Sakho, remis de sa douleur à une cuisse. Alors qu’Alex souffrait d’un virus hier, Thiago Silva a repris l’entraînement collectif. Il pourrait être dans le groupe ce week-end, en Championnat. – D. D. Citation Le cas Ibrahimovic examiné aujourd’hui LA COMMISSION de discipline de l’UEFA doit examiner, cet après-midi, le cas de l’attaquant parisien Zlatan Ibrahimovic, expulsé à Valence pour une semelle sur le Mexicain Andres Guardado lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions (2-1, le 12 février). Au vu de la jurisprudence pour un carton rouge direct, le Suédois (31 ans) devrait normalement écoper de deux matches de suspension. Ce qui le priverait du huitième de finale retour (le 6 mars) et d’un éventuel quart de finale aller. Si le joueur ou le PSG ne sont pas satisfaits de la décision, qui devrait être annoncée aux alentours de 18 heures, ils pourront faire appel. – E. M. Citation Van der Wiel, il serait temps... Acheté près de 6 M€ à l’Ajax Amsterdam l’été dernier, le latéral droit international néerlandais, titulaire ce soir, peine à s’adapter à Paris. AUJOURD’HUI, plus grand monde ne s’en souvient mais Gregory Van der Wiel a joué une finale de Coupe du monde, en 2010. Moins nombreux encore sont ceux qui se rappellent sa bonne performance contre l’Espagne (0-1 a.p.). Forcément, pour ceux qui ont vu l’international néerlandais (25 ans) sous le maillot du PSG, cela paraît étonnant. Maladroit balle au pied, fébrile dans les duels, le latéral droit s’installe cette saison plus souvent sur le banc que dans le onze de Carlo Ancelotti. Ce soir, le technicien italien lui offrira malgré tout une nouvelle chance de s’exprimer. « Il a les qualités pour faire plus, affirme ce dernier. C’est toujours difficile pour un étranger de débarquer dans un pays dont on ne parle pas la langue. Il a eu quelques problèmes d’adaptation mais j’ai confiance en lui. » Pourtant, sur les seize matches qu’il a joués avec le PSG (toutes compétitions confondues), Van der Wiel, un but et pas mal d’erreurs défensives, a rarement justifié la confiance que lui porte son entraîneur et encore moins les 6 M€ investis l’été dernier. Formé à l’Ajax Amsterdam au poste de défenseur central, il s’était imposé comme latéral droit lors de la saison 2009-2010, participant à cinquante matches et marquant six buts dans son Championnat. Le Bayern Munich avait alors manifesté son intérêt mais l’Ajax réclamait 18 M€. Van der Wiel est donc resté. Puis son retour d’Afrique du Sud a amorcé un déclin sportif et les candidats pour l’accueillir sont devenus plus rares. L’été dernier, à l’exception du PSG sur le tard, seul le Valence CF avait formulé une offre pour racheter sa dernière année de contrat, mais Van der Wiel trouvait que ce n’était « pas un top club ». Il pouvait rester à Amsterdam mais, comme il ne souhaitait pas prolonger, Franck De Boer, l’entraîneur, ne lui garantissait pas une place de titulaire. Ou bien il s’engageait à Paris où son nouvel agent, Mino Raiola, celui de Zlatan Ibrahimovic, lui assurait un avenir (contrat de quatre ans) et un salaire confortable (300 000 euros brut). Van der Wiel a accepté, pensant qu’il balaierait la concurrence de Christophe Jallet. Pour l’instant, l’histoire ne lui donne pas complètement raison. – D. D. Citation Leonardo: «On a besoin d’unpublic de Ligue des champions» DANS UN ENTRETIEN à l’AFP, Leonardo, le directeur sportif du PSG, a regretté, hier, les sifflets qui ont accompagné la passe ratée de l’attaquant parisien Zlatan Ibrahimovic en fin de match, contre l’OM, dimanche (2-0). « C’est la première fois avec Ibra mais pas la première fois avec un joueur, affirme Leo. On doit avoir un public qui nous pousse tout le temps, qui aide l’équipe, qui soit confiant. On a besoin d’un public plus optimiste, d’un public de Ligue des champions. Sans ça, ce sera difficile de réussir. » Citation AUGUSTE - DELAUNE À GUICHETS FERMÉS. – Samedi, à 17 heures, la rencontre Reims - Paris-SG (27e journée de L 1) se jouera dans un stade Auguste-Delaune à guichets fermés, devant près de 22 000 personnes. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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27/02/2013 10:09
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![]() Keyloriste ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 47,651 Inscrit : 09/01/2009 Lieu : 92 Membre no 112 Tribune : Non précisée |
Citation PSG-OM, on ne s’en lasse pas Trois jours après la victoire des Parisiens, les deux équipes se retrouvent pour un nouveau choc. C’est un clasico qui n’a rien de classique. Il y a d’abord ce timing insolite. Trois jours après un PSG - OM excitant et hautement médiatisé, revoilà le PSG - OM version Coupe de France entre les deux cadors de cette compétition (10 victoires pour l’OM, 8 pour le PSG). Un tel choc à trois jours d’intervalle, cela n’était arrivé qu’une seule fois dans l’histoire des deux clubs. Il faut remonter aux 7 et 10 novembre 2004, avec deux victoires parisiennes en L1 puis en 16e de finale de la Coupe de la Ligue. Il y a aussi l’enjeu. Même si ce 8e de finale peut sembler moins attractif que le bouillant clasico de dimanche, il n’en demeure pas moins prioritaire pour ces deux équipes. C’est en tout cas le message qu’a adressé Nasser al-Khelaifi, le président parisien, à ses joueurs après leur succès (2-0). « La Coupe de France est aussi un objectif. Quand on est engagé dans trois épreuves (NDLR : en L1, en Ligue des champions et en Coupe de France), c’est pour les gagner ! » a rappelé le Qatarien, pour qui une seconde élimination dans les coupes nationales constituerait un crime de lèse-majesté. Un revers à domicile serait d’autant plus mal perçu à Doha que le PSG reste invaincu face à l’OM depuis trois matchs en 2012-2013 (2 victoires à domicile, et 1 nul au Vélodrome). Beckham titulaire Les quatre rencontres entre les meilleurs ennemis de la L1 auront constitué le fil rouge de cette saison qui n’a pas encore livré son épilogue. Mais on sait déjà que les trois premiers clasicos resteront marqués par l’empreinte des stars planétaires que sont Ibrahimovic et Beckham. Le premier pour son doublé génial au Vélodrome, le second pour ses débuts réussis au Parc des Princes. Au rayon des statistiques et des anecdotes qui nourrissent l’histoire des duels entre Paris et Marseille, il faudra ajouter la première titularisation du Spice Boy sous les couleurs parisiennes ce 27 février 2013. « Il doit nous aider dans la construction du jeu », a indiqué hier Ancelotti. Cela tombe bien : c’est en grande partie ce qui a manqué au PSG dimanche, dominé et privé de ballon par l’OM en seconde période. Marseille, qui légitimement se sent pousser des ailes. « Aujourd’hui, le PSG est l’épouvantail de la Ligue 1. Mais, sur un match, on peut les faire déjouer et espérer un résultat », ambitionne Baup, l’entraîneur de l’OM. Sportivement aussi, ce remake n’a rien d’un « fake » (« faux »). Citation Paris prêt pour les tirs au but Cette fois-ci, Carlo Ancelotti n’a pas fait de mystère. L’entraîneur parisien a confirmé que David Beckham sera titulaire pour la première fois ce soir sur la pelouse du Parc des Princes. L’Anglais sera associé dans l’entrejeu à Blaise Matuidi. Peu de changements à Marseille Aux absences de Thiago Motta, Thiago Silva (cuisse) et Verratti (suspendu), se sont ajoutés hier les forfaits de Lucas et Alex, tous les deux malades. Douchez sera titulaire en vertu de l’alternance avec Sirigu lors des matchs de coupe. Van der Wiel sera aligné à droite d’une défense où Sakho devrait effectuer son retour au côté de Camara. « Peut-être que notre succès dimanche va les affecter, imagine Sylvain Armand, probable titulaire à gauche. On aura un avantage moral.» Les joueurs parisiens, qui avaient quartier libre hier soir, ont terminé leur ultime entraînement par une séance de tirs au but. Cela peut toujours servir. Marseille de son côté a pu s’entraîner à Chantilly (Oise) malgré des conditions climatiques glaciales. Elie Baup devrait reconduire sensiblement la même formation que dimanche. Morel (cuisse) est absent. Lucas Mendes glisserait alors à droite, permettant à Diawara d’être titularisé pour la première fois depuis la défaite face à Nancy le 3 février. Suspendu dimanche, Jordan Ayew sera relancé, probablement à droite, à la place de Kadir. «On a un groupe qui a été habitué à enchaîner les matches tous les trois jours avec la Ligue Europa, a expliqué Elie Baup. On a été préparés à ça ». Pour le capitaine Steve Mandanda, «c’est bien de pouvoir s’appuyer sur ce qu’on a pu produire dimanche, mais l’important est désormais de gagner et de se qualifier.» Citation Cayzac-Diouf, au cœur de la passion « Ici, c’est Paris ! » Quelques agents de la voirie municipale chambrent Pape Diouf, dont ils reconnaissent l’imposante stature, avenue George-V. Le ton narquois devient plus onctueux quand ils aperçoivent Alain Cayzac à ses côtés. Lundi midi, l’ancien président du PSG (2006-2008) a longuement reçu l’ex-patron de l’OM (2005-2009) pour refaire le monde, le PSG et l’OM. Compte tenu du match de dimanche, à quel type de rencontre faut-il s’attendre pour ce second clasico ? Pape Diouf. Dimanche, j’ai vu la meilleure prestation de l’OM de la saison. Mais l’état d’esprit va changer, Paris sera plus tranquille. Le cœur dira l’OM, et la raison Paris. Alain Cayzac. Le PSG a un véritable avantage psychologique. Après une victoire, on est plus en confiance. Le cœur et la raison me disent que Paris devrait gagner. Pape Diouf, vous n’aimez pas ce nouveau PSG. Un sondage publié par « l’Equipe Magazine » est venu corroborer vos propos : Paris reste le club le plus détesté en France… P.D. Le fait que Paris ne soit pas le club le plus prisé de France, c’est aussi vieux que l’opposition entre le pouvoir central et la province. Au-delà de ça, la politique du chèque illimité est en contradiction avec les valeurs que je célèbre dans ce jeu. Quand je vois Beckham se comporter comme le premier supporteur, alors qu’il ne savait même pas où se trouvait le camp des Loges dix jours plus tôt, cela me semble étonnant, artificiel. A.C. Je ne suis pas d’accord. Je trouve que le projet des Qatariens est ambitieux, cohérent. Le fait d’arriver et d’aller très vite me semble une très bonne stratégie. C’est un actionnaire qui s’inscrit dans la durée. Le sondage, je vais le dire un peu vulgairement, je m’en fous! J’ai toujours appris que le fait d’être aimé, pour une marque, n’était pas le plus important. On aime les faibles, on admire les forts. P.D. Quelque chose me gêne avec le Qatar. Pour moi, c’est un peu « Janus aux deux faces ». D’un côté, un pays qui entreprend une démarche apparemment louable en s’offrant le PSG. Et, de l’autre, un Etat qui entreprend des actions très contestables. Je suis africain, et ce qui se passe aujourd’hui au Mali ne me laisse pas insensible. Il est à peu près démontré que les islamistes, dans ce désert, sont aussi financés par de l’argent qatarien. Je n’ai pas de preuve, mais cela me bloque. Je me dis que le football n’est qu’un prétexte. A.C. Un pays peut évoluer. Quand les Qatariens sont arrivés, je me suis demandé s’ils allaient continuer à soutenir l’équipe féminine et le Paris Foot Gay, dont je suis président d’honneur… Ils l’ont fait. Mais je reste vigilant. Si, demain matin, on me dit que le PSG joue au Stade de France, je n’irai plus le voir jouer. Certains, comme José Anigo, estiment que Leonardo n’a aucun mérite de recruter de très grands joueurs avec des moyens illimités… A.C. Je trouve que le recrutement est bon. Il y a des joueurs confirmés, mais prendre Verratti, Sirigu, Lucas, c’est intelligent. Leonardo est un type bien. P.D. C’est un type bien, sauf quand il nous prend pour des andouilles en nous disant que Beckham vient uniquement pour le sportif. Quand on nous dit que Beckham va reverser son salaire à des œuvres caritatives, alors que sa suite à l’hôtel vaut 510 000 € par mois, c’est gênant. A.C. Il est bien sûr plus facile de recruter quand on a de l’argent, mais Leonardo a des réseaux, il sait convaincre. Sinon, les grands joueurs ne seraient pas forcément venus à Paris. P.D. Ils sont là parce que vous les payez plus. Les joueurs, ce sont les sous qui les intéressent. Comme le disait Jean Gabin, quand on parle d’argent, à un certain moment, tout le monde écoute. Avec la moitié de ce que Paris a dépensé, j’ai la prétention de dire que je fais de l’OM un champion de France. A.C. J’apprécie Leonardo. Je ne dis pas que ce qu’il a fait est miraculeux. Mais il représente bien le club. Le management du PSG me rassure : Nasser, Jean-Claude Blanc et Leonardo, c’est cohérent, chacun a son rôle. P.D. Pour moi, le management, c’est Jean-Claude Blanc. Il sait de quoi il parle. A l’avenir, je le vois être l’homme qui dirige le PSG. Des clubs comme l’OM et le PSG ne doivent-ils pas être dirigés par des figures médiatiques comme vous l’étiez ? P.D. Quand j’entends le président actuel de Marseille dire qu’il veut être un président à l’anglaise, c’est-à-dire rester dans l’ombre, je m’interroge. Marseille a besoin d’un homme qui assume quand les choses ne vont pas bien. Vouloir être un président à l’anglaise, c’est une manière de révéler ses propres faiblesses en termes de gouvernance et de communication. A.C. A Paris, le projet est ambitieux. Après, ce sont les résultats qui parleront. Nasser est intelligent, il ne fait pas de faute de communication. Il n’attaque pas la France sur le montant des impôts, il n’arrive pas avec ses gros sabots. P.D. Quand j’ai entendu il y a quelques mois que le président du PSG invitait tous les anciens présidents du club, il y avait une démarche honorable. Moi, j’ai dû acheter quatre abonnements au Vélodrome pour avoir droit à un parking. Parlons d’un sujet qui vous tient à cœur : les supporteurs. Le Parc des Princes a-t-il perdu son âme avec le plan Leproux ? A.C. Quand je réponds à cela, je suis toujours considéré comme un dangereux hooligan. Oui, le PSG a perdu une partie de son âme parce que les supporteurs historiques ne viennent plus. Je regrette qu’il n’y ait plus de tifos, qu’il y ait moins de ferveur, moins de chants. Mais ça ne veut pas dire qu’il ne fallait pas le faire. Mon système idéal, c’est préserver la sécurité et retrouver la ferveur. P.D. On sent chez Alain le vrai supporteur, on sent cet esprit dont je suis le défenseur. Les présidents que nous avons été ont tenu compte de leurs supporteurs. Ma relation avec eux était dictée par un respect et une considération réciproques. Car Marseille n’a été grand qu’avec ses supporteurs. L’antagonisme entre le PSG et l’OM est-il en train de faiblir ? P.D. La passion doit demeurer, sans violence physique. Les petites phrases avant les matchs ne me dérangent pas. Au match aller, le PSG est venu à Marseille trop tranquillement, et Ibrahimovic a marqué deux buts. Il faut piquer… A.C. C’est pour cela que vous mettiez de l’ammoniac dans le vestiaire (NDLR : en 2005, le vestiaire parisien avait été arrosé d’ammoniac, empêchant ainsi les joueurs de respirer) ! P.D. (Rires.) J’aimais bien ces ambiances un peu chaudes ! A.C. L’objectif maintenant, c’est que tous les supporteurs participent au clasico. Ça s’est bien passé dimanche. Il s’avère que j’ai apprécié les hommes qui ont dirigé l’OM. José Anigo, je l’apprécie, je n’aime pas les mercenaires, il n’en est pas un et il est aussi givré que moi quand il défend son club. Leparisien.fr |
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27/02/2013 22:28
Message
#5333
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 53,524 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 60 Tribune : Canapé |
Citation Foot- Ligue des Champions- Discipline : Ibra suspendu deux matches Zlatan Ibrahimovic avait été l'auteur d'un mauvais geste lors du 8e de finale aller de Ligue des champions entre Valence et le PSG. Il a été suspendu deux matches. (L'Equipe) Comme c'était prévisible suite à son expulsion à Valence (2-1) en 8e de finale aller de Ligue des champions, Zlatan Ibrahimovic s'est vu infliger une suspension de deux matches. La décision a été annoncée mercredi soir par l'UEFA, dont la commission de discipline s'était réunie un peu plus tôt. Le PSG peut faire appel de cette décision, qui va priver son attaquant suédois du match retour face à Valence au Parc des Princes, et de l'éventuel quart de finale aller de la compétition. lequipe.fr |
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27/02/2013 23:51
Message
#5334
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Cette fois, Paris a contrôlé Le PSG a (encore) battu l'OM (2-0), mercredi en huitièmes de finale de la Coupe de France, au terme d'un match maîtrisé. Beckham était titulaire et Ibrahimovic a inscrit un doublé. David Beckham en était déjà convaincu mais aujourd’hui un peu plus encore, la recrue star du PSG doit se dire qu’il a bien fait de venir à Paris. Car pour son deuxième match en quatre jours avec sa nouvelle équipe, l’Anglais a encore connu la victoire. Comme dimanche dernier, c’est face à l’OM que le club parisien s’est imposé (2-0). Le « Spice Boy » réussit donc un sans-faute, il ne pouvait pas rêver meilleurs débuts. Remplaçant en Championnat, l’ancien joueur du Los Angeles Galaxy était cette fois bien titulaire, comme prévu, dans l’axe du milieu. Il est resté 86 minutes sur le terrain et a participé activement à la qualification des siens pour les quarts de finale. Un résultat qui n’a rien d’étonnant puisqu’il s’agit du troisième "Classique" remporté cette saison à domicile par les Parisiens, sur le même score qui plus est. Le dernier succès olympien dans la capitale remonte à 2010. Le leader de Ligue 1 n'a pas semblé souffrir face à une équipe marseillaise émoussée physiquement après la pause. Après la rencontre quelque peu ennuyeuse de dimanche dernier, le Parc des Princes, toujours aussi plein, a cette fois eu droit à une partie plus animée. Contrairement au précédent match, le PSG n’a pas accepté de laisser le ballon à son adversaire. Ce qui ne l’a pas empêché de procéder en attaques rapides, comme à son habitude. Après plusieurs tentatives (9e, 12e et 15e), le plus souvent initiées côté droit par Van der Wiel, c’est finalement Ibrahimovic qui s’est racheté aux yeux des supporters, en ouvrant le score à la demi-heure de jeu (34e). Servi par Chantôme en profondeur, le Suédois a résisté à la charge de Mendes pour inscrire son quatrième but face à l’OM en autant de confrontations cette saison. Il en ajoutera même un cinquième en seconde période, sur penalty, suite à une faute de Morel (64e). Avec les huit changements opérés par Carlo Ancelotti dans son équipe de départ, et notamment un Ménez désigné capitaine d’un soir, récompensé pour sa «bonne attitude», le leader de Ligue 1 n’a pas semblé souffrir face à une équipe marseillaise, à l’inverse, émoussée physiquement après la pause. Enervée aussi par son impuissance, à l’image de ces deux échauffourées (36e et 82e), sans conséquence. A l’exception de deux têtes non cadrées de Gignac (16e) et Mendes (50e), l’OM n’a pas beaucoup inquiété Douchez. Mandanda en revanche aurait pu s’incliner à une troisième reprise, sans un sauvetage de Gignac sur sa ligne (61e), sur une tête de Camara. Toujours engagé dans trois compétitions, le PSG ne faiblit pas. Même s’il ne pourra plus désormais croiser l’OM, son nouveau souffre-douleur, il ne s’en inquiète pas. Car il possède aussi un nouveau porte-bonheur : un dénommé Beckham. Citation Paris ira chez l'ETG Le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de France (16 et 17 avril) a été effectué mercredi soir, au Parc des Princes, dans la foulée de la qualification du PSG aux dépens de l'OM (2-0). Le club de la capitale se rendra sur la pelouse de l'Evian-TG. St-Etienne recevra Lorient, tandis que Troyes affrontera Nancy. Le vainqueur de Lens - Epinal (jeudi 20h50) jouera à domicile contre Bordeaux. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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28/02/2013 00:04
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#5335
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Citation Paris trop fort pour l'OM Grâce un doublé de Zlatan Ibrahimovic face à l'OM (2-0), mercredi, le PSG se hisse sans forcer en quarts de finale de la Coupe de France. (Photo Reuters) 2-0. C'est devenu le tarif pour les Marseillais au Parc des Princes. En tout cas cette saison. Car, après la Coupe de la Ligue le 31 octobre, le Championnat dimanche dernier, l'OM en a encore pris deux à Paris ce mercredi. Un 2-0 synonyme d'élimination pour les Phocéens, déjà largement distancés par leurs hôtes pour le titre de champion de France (8 points). Morel concède un penalty ridicule, Beckham plutôt bon Contrairement au match de dimanche où ils avaient montré un visage très séduisant, les Olympiens, avec le même onze de départ, ont semblé à côté de leurs pompes ce mercredi, à l'image d'un Morel qui, non content d'avoir quasiment raté tout ce qu'il a entrepris, a concédé un penalty ridicule sur Ibrahimovic peu après l'heure de jeu. Une sentence transformée sans trembler par l'international suédois, qui ne s'était pas fait prier pour ouvrir le score du droit en première période (34e minute), idéalement lancé par Chantôme. Le doublé de Zlatan - qui semblait vouloir se racheter de ses deux matches de suspension en C1 - tranche avec l'inefficacité chronique des Marseillais. Malgré un Valbuena remuant (quelle régularité!), les hommes d'Elie Baup n'ont jamais été en mesure d'inquiéter la bande à Beckham (plutôt bon pendant 85 minutes), hormis sur une belle frappe de Gignac à la 50e minute. Maigre. Trop maigre pour espérer se hisser en quarts. Alors que les Sudistes n'ont désormais plus que le Championnat à jouer, de son côté, le PSG est toujours en course sur trois tableaux. France Football.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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28/02/2013 07:23
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#5336
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation 2-0, un classique Encore une fois l’OM s’est incliné au Parc des Princes cette saison, dans une troisième compétition différente. Et encore sur le même score que les précédentes. Après sa victoire, le PSG poursuit sa route en Coupe de France : il ira défier l’Évian-TG en quarts de finale à Annecy. Hier, sa qualification contre l’OM fut d’une logique implacable tant Paris fut supérieur dans tous les domaines, ce qui n’avait pas été le cas trois jours plus tôt en Championnat, et elle a réhabilité Ibra aux yeux des supporters. Pour les Marseillais, il s’agit maintenant de défendre leur place sur le podium de la L 1. LE CLASSIQUE, finalement, cette saison, c’est le tarif infligé par le PSG à Marseille lors de ses trois déplacements au Parc. 2-0 en Coupe de la Ligue (le 31 octobre), 2-0 en Ligue 1 dimanche et 2-0, hier, en huitièmes de finale de Coupe de France. Pour le reste, l’intensité supposée d’une telle rencontre, le rythme, le suspense, la déferlante d’occasions de but, on attendra l’année prochaine, parce que Paris a une nouvelle fois maîtrisé son sujet sans jamais forcer son talent. Sa qualification pour les quarts de finale contre l’Évian-TG, à Annecy, ne souffre aucun débat et elle en étouffe un au sujet de Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois n’est sans doute pas le plus investi dans la dimension collective du PSG et son attitude, parfois hautaine, peut agacer mais même lorsqu’il n’est soi-disant pas bon, Ibra marque. Son doublé d’hier soir porte son total de buts à vingt-six depuis qu’il porte le maillot parisien et les supporters ont abandonné les sifflets qu’ils avaient dégainés trois jours plus tôt pour lui réserver une ovation au moment de son remplacement par Lavezzi, à un quart d’heure de la fin (76e). L’OM, pas au rendez-vous Ibra ne fut pas le seul à accueillir les faveurs du public. David Beckham, pour sa première titularisation, a vécu une soirée assez douce si l’on ne tient pas compte du climat. Elle s’est réchauffée l’espace d’un instant lorsque Jordan Ayew est venu le provoquer, en toute fin de rencontre (81e). Difficile de comprendre pourquoi, sur cette action, le Spice Boy a, lui aussi, été sanctionné d’un avertissement tant l’entière responsabilité de l’échauffourée relevait du jeune Marseillais. C’était là, en fait, l’unique moment de révolte de l’OM au cours de ce match. Car rien, dans ce qu’il a montré, n’était digne d’un rendez-vous au sommet. À l’exception d’une tête ni trop appuyée, ni trop cadrée, de Gignac (16e), puis d’une frappe de ce dernier détournée par Douchez, la seule ayant d’ailleurs trouvé le cadre (51e), les Provençaux ont traversé ce quatrième Classique commes’ils étaient résignés par le scénario, incapables de diffuser l’illusion d’un retour. Avant la pause, ils s’étaient surtout singularisés par leur incapacité à se projeter vers l’avant et à proposer des solutions dans les trente derniers mètres. Pendant dix minutes après le retour des vestiaires, ils ont bien essayé d’évoluer un peu plus haut mais leurs résolutions ont fait long feu. David Beckham, dans une position assez reculée, a pu continuer de distribuer tranquillement les ballons sans avoir à subir un pressing trop méchant. Il aurait d’ailleurs pu s’avérer décisif si son ouverture pour Gameiro avait abouti à une meilleure conclusion (15e) ou si, à la suite de son coup franc vite joué, Ménez n’avait pas été repris par Fanni (17e). En revanche, Beckham ne fut pas impliqué sur l’ouverture du score. Sur ce coup, c’est Chantôme qui, après une énième récupération de Matuidi, lança Ibra et le laissa achever le travail. Après avoir résisté au retour de Lucas Mendes, le Suédois décocha une frappe sur laquelle Mandanda ne fut pas décisif (1-0, 34e). Ce fut encore lui qui provoqua le penalty puis le transforma (2-0, 64e). Le score aurait pu être plus douloureux pour les Marseillais si la tête de Camara n’avait pas été sauvée sur sa ligne par Gignac (61e). En tout cas, il témoigne plus sincèrement de la supériorité parisienne que trois jours plus tôt, en Ligue 1, lorsque la possession de balle fut aux trois quarts marseillaise. Paris poursuit ainsi sa route dans sa conquête d’un doublé Coupe-Championnat quand l’OM n’a plus qu’à se concentrer sur la défense de sa place sur le podium de la L 1. Reste à savoir comment ses joueurs vont digérer ces deux défaites de suite avant de recevoir Troyes, ce week-end. Citation « Ibra » a eu du flair LES JOUEURS PARISIENS. – Auteur d’un nouveau doublé hier soir, l’attaquant suédois a porté son total à cinq buts en trois Classiques. IBRAHIMOVIC (8) Il a su attendre son heure. Elle est venue à la 34e minute sur une longue passe de Chantôme et un bon raid du Suédois (1-0). En jambes, il a aussi offert une balle debut à Gameiro (61e), obtenu et transformé un penalty (2-0, 64e). Barton a beau l’avoir chambré en mimant son long nez, il a encore eu du flair hier. Le voilà à cinq buts en trois Classiques. Relayé sous les vivas par LAVEZZI (76e). DOUCHEZ (7) : pour sa septième titularisation de la saison, il s’est couché sur un centre tendu (28e), puis un tir de Gignac (51e) et a bien boxé un corner de Valbuena ( 75e). Impeccable. VAN DER WIEL (7) : décevant depuis son arrivée, il a saisi l’occasion de se rattraper. Auteur de bons centres, disponible dans son couloir, il a enfin convaincu. Z. CAMARA (6) : il a sorti deux ballons chauds dans sa surface (25e, 41e) et vu sa tête repoussée sur la ligne par Gignac (61e). Performant. SAKHO (6) : remis de sa douleur à une cuisse, il a laissé Gignac le battre de la tête (16e). Mais il s’est vite repris. Appliqué. MAXWELL (6) : bien qu’il ne se soit pas entraîné mardi, il a fêté son deuxième Classique en trois jours en étant à l’origine de l’avant-dernière passe sur le premier but (34e). À son niveau. CHANTÔME (6) : il a commis des fautes. Mais il a lancé « Ibra » sur l’ouverture du score (34e). BECKHAM (6) : Ancelotti a sécurisé sa première titularisation en plaçant Chantôme, au profil plus défensif que Lucas, et Matuidi sur ses flancs. Cela lui a permis de jouer très bas, comme un quarterback au football américain. Il a alors excellé dans son jeu de passes, notamment en lançant Ménez (17e). Plus embêté après la reprise quand Barton est enfin sorti sur lui. MATUIDI (7) : en plus de gratter des ballons, dont celui du premier but (34e), il a lancé Gameiro au but (23e). Indispensable. MÉNEZ (4) : principale victime collatérale de l’arrivée de Lucas, il était capitaine hier. S’il a cadré le premier tir (12e), il a aussi loupé la première vraie occasion (17e). Malgré son travail défensif, il n’a guère profité du fait d’être titulaire pour le redevenir. IBRAHIMOVIC (8) : voir ci-dessus. GAMEIRO(5) : ses courses ont beaucoup gêné les défenseurs marseillais. Mais il ne s’est au final pas créé d’occasions. Citation Valbuena, lumière éteinte LES JOUEURS MARSEILLAIS. – Souvent rayonnant cette saison pour éclairer le jeu de l’OM, le milieu international n’était pas dans un grand soir. VALBUENA (4) On l’avait beaucoup vu dimanche soir, où il avait été presque dans tous les bons coups. Hier, ce n’était plus la même musique. Imprécis et pas souvent clairvoyant, il n’a pas pu ouvrir de brèches. Il n’a pas joué assez en première intention, même si lemanque de mouvement autour ne l’a pas aidé. Mais quand lui n’y arrive pas, c’est tout l’OM qui piétine… MANDANDA (5) : il a effectué une sortie précieuse pour dégager devant Gameiro (23e), s’est bien détendu sur une frappe d’Ibrahimovic (32e). On ne peut pas lui reprocher grand-chose sur l’ouverture du score du Suédois (34e), ni sur le penalty qu’il encaisse (64e). Mais il reste cette impression, quand même, qu’il n’est plus aussi décisif. FANNI (6) : à l’image d’un retour sur un Ménez lancé à pleine vitesse (17e), il a réussi des interventions brûlantes. Défensivement, il a été solide jusqu’au bout. NKOULOU(6) : dimanche soir, il avait souffert devant Lavezzi. Hier, l’Argentin n’était pas là et il a passé une soirée beaucoup plus sereine. Bien placé, il a souvent été là pour éteindre les braises. LUCAS MENDES (4) : ce n’est pas un monstre de vitesse, et ça s’est vu. Il s’est appliqué mais a parfois dérouillé. Ou fini le nez dans la pelouse, comme sur le premier but d’Ibrahimovic, qui le dévore physiquement sur l’action. MOREL (3) : offensivement, il a mal négocié les rares ballons intéressants. Derrière, il s’est aussi fait bouger et a bêtement provoqué le penalty sur Ibrahimovic (63e). BARTON(4) : lui non plus n’a pas eu le même volume que dimanche soir. Son périmètre d’action fut très limité et il aurait pu davantage harceler le milieu adverse. ROMAO (4) : il a tenté de couper les transmissions. Mais avec une efficacité relative, et pas assez d’impact. KADIR (3) : il s’est montré transparent. Est-ce parce qu’il est davantage fait pour l’axe ? Hier, il a manqué de percussion et de vitesse pour exister à droite. VALBUENA (4) : voir ci-dessus. A. AYEW (3) : il n’a rien réussi, perdant des ballons et se montrant nerveux et brouillon dans ses transmissions. GIGNAC (5) : seul en pointe, il a eu un rôle ingrat, surtout que, dans le duel, Sakho a été un bon client. Il a eu quelques idées mais, à chaque fois, il lui a fallu déserter l’axe pour exister. Du coup, il n’a pas été très dangereux, au-delà d’une bonne frappe (51e). Citation 26 Zlatan Ibrahimovic a marqué 26 buts en 32 matches officiels avec le PSG, dont 5 buts en 3 matches contre l’OM. 31 David Beckham est le joueur qui a réussi le plus de passes en première période. Citation Les bons coups de Beck Une qualité de passe intacte et une bonne gestion de ses efforts : pour sa première titularisation sous le maillot parisien, à presque trente-huit ans, l’Anglais a prouvé qu’il pouvait rendre service. MESDAMES, n’y voyez aucune provocation de notre part, mais il est vrai que nous avions pour mission, hier soir, et pour la deuxième fois en trois jours, de marquer à la culotte David Beckham. D’abord un point glamour. La coupe de cheveux n’a pas bougé. Ensuite le bilan médical, car là résidait la principale interrogation autour de la première titularisation de l’icône de Sa Majesté sous le maillot du PSG. L’ancien joueur de Manchester United n’avait plus disputé de match entier en compétition officielle depuis le 1er décembre 2012 et la victoire du Los Angeles Galaxy contre Houston (3-1), dans le Championnat américain. Et le presque quadra (il aura 38 ans le 2 mai) n’a pas quitté la pelouse (remplacé par Christophe Jallet à la 86e) sous oxygène ou en déambulateur, mais bien sur ses deux jambes, un carton jaune sévère reçu juste avant sa sortie en guise de souvenir. Il faut dire qu’avec dix-huit saisons de très haut niveau dans les jambes le Spice Boy sait ménager ses efforts. Et c’est sans doute dans cet exercice qu’il fut le plus malin tout au long de ce huitième de finale de Coupe de France. Aligné comme milieu récupérateur à la droite de Blaise Matuidi, il est resté plus en retrait que l’international français, d’abord pour se rassurer et surtout pour se sortir d’une pression que l’adversaire n’a jamais vraiment su exercer sur lui. Une position qui lui permit la plupart du temps de mettre en valeur sa qualité de passe, mais aussi de jouer le bon père de famille en communiquant en permanence avec sa défense ou un indiquant du plat de la main les moments où il fallait calmer le jeu. Une merveille de corner Il a le plus souvent joué à une touche de balle ou en déviation, trouvant dans la profondeur les flèches de l’attaque parisienne, à savoir Kevin Gameiro (7e, 15e) ou encore Jérémy Ménez sur ce coup franc joué rapidement et parfaitement dosé (17e). Et si Beck’ devait encore une fois prouver que sa patte droite restait unique en son genre et intacte après six saisons de MLS (2007-2012), il déposa une merveille de corner sur la tête de Zoumana Camara, sauvée sur sa ligne par André-Pierre Gignac (62e), ou encore un joli centre pour Gameiro (27e). Alors, certes, le manque d’intensité de ce 81e Classique n’a sans doute pas levé totalement les doutes quant à la faculté de David Beckham à tenir la cadence d’une fin de saison de Ligue 1, voire d’un huitième de finale retour de Ligue des champions face à Valence mercredi prochain, mais, au moins sur sa première période, l’Anglais a prouvé qu’il avait quelques restes. Citation Ibra et Barton, twomen show LE FAIT DU MATCH. – Le Suédois et l’Anglais ont tenté de se chercher un peu mais c’était plus pour entretenir leur réputation que par réelle animosité. C’EST PEUT-ÊTRE la frustration de ne pas avoir été dans la mêlée générale, quand Romao, après avoir attrapé les chevilles de Beckham, hérita d’un jaune pour une altercation avec Chantôme et Sakho (36e). Ou alors parce que ces deux-là n’avaient pas vraiment eu l’occasion de frotter leurs ego respectifs dimanche dernier, en Championnat. Alors Zlatan Ibrahimovic et Joey Barton n’ont pas traîné pour se chicaner. Une trentaine de secondes plus tard, dans un duel aérien, le massif Suédois jouait des coudes et l’Anglais se retrouvait le nez dans l’herbe. Justement, le nez d’Ibra inspira au milieu marseillais un geste laissant entendre qu’il le trouvait un peu trop proéminent à son goût. C’était théâtral, volontiers chambreur, et cela rappelait l’entretien de Barton (voir L’Équipe du 21 février), évoquant l’attaquant parisien : « J’aime le personnage. (…) Il dit souvent que les gens qui parlent de lui en ont peur. Je ne voudrais pas qu’il ait une impression erronée. Je n’ai pas peur. » Le joueur prêté par Queens Park Rangers à l’OM ne s’est donc pas dégonflé sur le coup, le Suédois – et ce n’est pas une surprise – non plus. Toisant son adversaire, il joignit le pouce à ses doigts dans une posture qui semblait dire : « Tu as la trouille. » L’instant fut fugace, amusant, mais la suite, c’est Ibrahimovic qui l’a écrite. Deux buts (34e et 64e), un Parc qui troque ses sifflets de dimanche dernier pour de vibrants « Ibra ! Ibra ! Ibra ! », au quart d’heure de jeu puis au moment du remplacement par Lavezzi (76e). Sa soirée fut forcément plus belle que celle de Barton, brouillon dans ses transmissions longues et roi de la filouterie pour laisser traîner de-ci de-là un pied mal intentionné. Le droit, bienvenu, eut raison d’une tentative de frappe du Suédois (69e). Qui ne moufta pas, laissant l’Anglais lancer le contre en vain. Le Parisien avait gagné le match le plus important. Citation « Un match mieux maîtrisé» CARLO ANCELOTTI, l’entraîneur du PSG, s’est réjoui de la domination qu’a exercée son équipe hier soir. « QU’AVEZ-VOUS PENSÉ du scénario de ce match ? – C’était un match différent de celui de dimanche. Les Marseillais ont changé de stratégie. Ils sont restés plus derrière pour nous empêcher de jouer en contre. Il était donc plus facile pour nous de gérer la possession de balle. Nous avons aussi été plus costauds et plus agressifs. La rencontre a donc été mieux maîtrisée aussi. – Qu’avez-vous pensé de la performance de David Beckham ? – David a fait un très bon match, avec des bonnes passes et un bon placement dans l’axe à côté de Matuidi. Il a vraiment réalisé un match solide et, surtout, il a démontré qu’il pouvait jouer toute une partie. D’ailleurs, ce soir (hier), tous les joueurs ont démontré qu’ils étaient dans une bonne condition physique et c’est vraiment très important. – Pourquoi avoir confié le capitanat à Jérémy Ménez ? – Jérémy peut être un bon capitaine. Je crois que c’était une bonne idée de lui confier ce rôle, d’autant qu’il a eu une très bonne attitude. – Lors de ce huitième de finale de Coupe de France, Ibrahimovic a inscrit deux buts et s’est réconcilié avec le Parc des Princes… – Je suis heureux qu’il ait marqué ces deux buts mais il a surtout été très bon dans l’attitude. » – R. B. Citation Beckham : « Je me sens prêt » David BECKHAM (Paris-SG) : « Je me suis senti bien, un peu fatigué à la fin, mais c’est normal. Mes derniers matches remontaient à début décembre (2012). Chaque joueur, chaque club, chaque professionnel doit penser qu’on peut remporter chaque compétition. Évidemment, je suis très content, c’est bien de jouer dans une équipe comme ça. Concernant la Ligue des champions, je suis très excité de la retrouver et je me sens prêt. On a remporté le premier match à l’aller (2-1), mais Valence reste une très bonne équipe, on devra être prêts. En France, non, rien ne m’a surpris, à part l’accueil incroyable du public. » Élie BAUP (entraîneur de Marseille) : « Nous concédons deux défaites sur le même score (2-0). On avait déjà connu cela en Coupe de la Ligue. C’est le tarif ici. Ce qui nous a manqué, c’est d’être déterminants dans l’engagement. Dans l’aspect offensif, finir certaines actions. On a pris les deux buts sur deux contres. D’ailleurs, je pense qu’Ibrahimovic est hors jeu au départ sur l’action qui mène au penalty. Après, le football ne retient que le résultat et il faut féliciter le PSG. On a réalisé des combinaisons où il a manqué de la profondeur. Maintenant on n’a pas le choix, il faut mettre de côté ces deux déceptions. Notre challenge est de nous bagarrer sur les douze matches à venir. Nos joueurs sont liés par la combativité et on va essayer d’exprimer ça en nous battant avec les équipes qui luttent pour se qualifier en Coupe d’Europe. » – R. B. LEONARDO (directeur sportif du Paris-SG) : « Je suis pas seulement content de la qualification mais aussi de ce qu’on a fait, on a bien joué, on a bien géré ce match et on a été réalistes. C’était vraiment un très bon match, les joueurs comme Douchez et (Zoumana) Camara ont été bons, c’est bien de les avoir dans l’effectif. Beckham ? On ne l’a pris que pour vendre des maillots et pour des conférences de presse, quand on voit ce match, il l’a prouvé, non ? On est là, on continue, je ne suis pas tendu, la vie est belle ! » – B. Li. Citation Ligue des champions : Ibra prend deux matches La commission de discipline de l’UEFA, réunie hier après-midi, a infligé deux matches de suspension ferme à Zlatan Ibrahimovic, expulsé le 12 février dernier à Valence (2-1) pour une semelle sur le Mexicain Andrés Guardado lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions. L’attaquant du Paris SG sera donc absent lors du match retour, mercredi prochain, et ratera la première manche d’un éventuel quart de finale. Le PSG peut faire appel, même si, au vu des précédents, cette saison, pour un carton rouge direct, il s’agit d’une décision à laquelle le club parisien pouvait s’attendre. « Je suis surpris, a tout de même réagi l’entraîneur du PSG, Carlo Ancelotti, hier soir après la rencontre contre Marseille. Mais j’avais déjà été surpris par le carton rouge. Prendre deux matches de suspension, c’est quelque chose d’incroyable ! J’espère que l’UEFA reviendra dessus. Des fois, cela arrive, quand la décision est injuste. » – E. M. et R. B. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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28/02/2013 12:05
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Citation Le PSG sort l'OM (2-0) et rencontrera Evian en quarts C'est une série en cours qui confirme la montée en puissance financière et sportive du PSG. Le club de la capitale n'a plus perdu face à l'OM depuis bientôt un an et la 5e confrontation entre les deux équipes depuis avril 2012 a confirmé la supériorité des Parisiens (4 victoires et 1 nul). Le score est identique, mais un gouffre sépare la prestation de dimanche de celle toute en maîtrise de mercredi soir. Malgré les huit changements opérés par Carlo Ancelotti, alors qu'Elie Baup avait reconduit la même équipe, Paris a dominé son sujet et se positionne comme le candidat le plus sérieux à la victoire finale dans cette Coupe de France. Et ce n'est pas le quart-de-finale programmé à Evian Thonon Gaillard qui va le faire douter. Ce second opus en 4 jours contre l'OM a accouché d'une rencontre plus dense et électrique. Comme si l'esprit des clasico d'antan, empreints d'animosité et de rivalité, s'était invité dans ce 8e de finale. Ibrahimovic se réconcilie avec le Parc Cela a donné lieu à deux empoignades viriles à chaque fin de période entre Romao et Chantôme, puis entre Beckham et Jordan Ayew. Il y a eu aussi des gestes encore moins élégants comme celui de Joey Barton, à court d'arguments et d’idées, mimant le long nez d'Ibrahimovic à la face du grand Suédois. Si Ibra avait lu Cyrano de Bergerac, il aurait pu lui parler de son roc, de sa péninsule mais le buteur parisien a préféré sourire et se concentrer sur son jeu pour aller dynamiter Mendes façon puzzle et inscrire dans la foulée son premier en Coupe de France, juste avant la pause. Cette fois, le Parc n'a pas sifflé son géant et lui a même réservé une ovation pour ses deux buts (le second sur penalty) lors de son remplacement par Lavezzi. Il pointe désormais à 26 buts toutes compétitions confondues. Leonardo peut se rassurer, la brouille entre le public parisien et son buteur semble déjà oubliée. Il faut dire qu'Ibra a tout fait pour dissiper le malentendu né de son match besogneux lors du premier clasico. Plus impliqué et plus juste , il a représenté un danger permanent pour la défense de l'OM et a inscrit ses 4e et 5e buts en 3 clasicos. Beckham déjà prince du Parc Pour Beckham, c'est encore mieux. L'idylle avec le Parc s'est poursuivie et s'est gonflée de nouveaux espoirs. Sans être génial mais avec beaucoup d'application, l'Anglais positionné devant la défense a levé les doutes qui avaient escorté sa signature au PSG. S'il n'a pas beaucoup défendu - se déchargeant sur un Matuidi brillant - Becks a joué juste à la première passe et a souvent trouvé Ibra comme sur le premier but du Suédois. Entre stars, on ne se cherche pas, on se trouve. Citation Quarts-de-finale : le tirage au sort Le PSG affrontera Evian-Thonon en quart-de-finale de la Coupe de France. Deux autres matches opposeront des clubs de L1 avec Troyes qui recevra Nancy et Lorient qui se déplacera à Saint-Etienne, les 16 et 17 avril prochain. Le dernier match opposera Bordeaux au vainqueur de la rencontre de jeudi entre Lens (L2) et Epinal (National). Citation Beckham réussit son vrai test C’était l’heure de vérité. Titulaire pour la première fois de sa carrière parisienne hier soir, David Beckham se savait attendu au tournant par les déclinologues de toutes obédiences. A 37 ans, bientôt 38, après trois mois sans match officiel complet et, surtout, sans aucune référence hors des terrains américains depuis trois ans, Becks allait-il tenir le choc ? En dépit d’un quart d’heure de jeu encourageant dimanche soir, toujours face à l’OM, le doute était permis, ce qui rendait ce test encore plus savoureux. Autant le dire tout de suite, l’international anglais (115 sélections) s’en est très bien sorti, et même avec les compliments du jury. « David Beckham n’est pas un coup marketing, il est d’abord un super joueur de foot », s’est réjoui le président Nasser al-Khelaifi à l’issue de la rencontre. Un couplet repris ensuite sur un mode caustique par Leonardo. « Beckham, on ne l’a pris que pour faire des photos et vendre des maillots, c’est ce que vous avez dit en tou Positionné en pointe basse d’un milieu de terrain à trois taillé à sa mesure, avec Matuidi à sa gauche et Chantôme à sa droite, Beckham a fait du Beckham. Jouant à une touche de balle, parfois deux, rarement plus, il a fluidifié l’entrejeu parisien et distribué plusieurs ballons délicieux, servis chauds, juste à temps. Citation L’OM entre agacement et impuissance Agacés les Marseillais par cette soirée ratée dans les grandes largeurs. A commencer par Margarita Louis-Dreyfus, la propriétaire de l’OM, qui s’est arrêtée après la rencontre pour dire aux journalistes quelques mots dictés par Vincent Labrune : « Je regrette les déclarations faites par des gens extérieurs au club qui se font passer pour des amis de Marseille. Ce sont des faux amis, ils nuisent à l’image du club, ils l’utilisent pour servir leurs intérêts. Ils se reconnaîtront. Vendre l’OM ? Je n’ai pas l’intention de partir. » Même de façon alambiquée, les anciens patrons Bernard Tapie et Pape Diouf, qui fourmillent d’idées pour l’OM, sont prévenus. Ils confondent engagement et énervement Sur le terrain, les joueurs de l’OM ont également confondu engagement et énervement, détermination et susceptibilité. Joey Barton a moqué le grand nez de Zlatan Ibrahimovic, Alaixys Romao s’est frotté à Clément Chantôme, Jordan Ayew a réussi à énerver le placide David Beckham, et tout le banc de touche s’est alors levé pour se joindre à la mêlée générale sur le bord de la pelouse. « La tension fait partie de ce type de rencontres », a minimisé le gardien Steve Mandanda. Cette ardeur verbale et tactile, qui a fait le charme des clasicos d’antan, contraste avec l’immense apathie marseillaise ballon au pied. « On a laissé beaucoup de forces lors du match précédent, aujourd’hui c’était un peu compliqué, a plaidé Mandanda. Autant dimanche, il y avait beaucoup de frustration et on pouvait espérer mieux, autant cette fois… » L’entraîneur Elie Baup a simplement regretté le tirage au sort, et « ces matchs rapprochés au Parc », mais a évoqué « le comportement irréprochable des joueurs. » On peut raisonnablement appeler ça de la méthode Coué. Mais l’OM a-t-il d’autres remèdes aujourd’hui ? Citation Kevin Gameiro : « On a su rester sereins » Pour sa première titularisation depuis le 16e de Coupe de France contre Toulouse le 23 janvier (3-1), Kevin Gameiro a livré une prestation solide. Il se projette sur le match à Reims et la réception de Valence où la suspension d’Ibra pourrait lui offrir une place de titulaire. Paris a-t-il réalisé le match parfait contre l’OM ? Kevin Gameiro. C’est un très bon match. On a montré dès le début qu’on avait envie. Nous étions agressifs. On marque vite et on a les occasions pour tuer le match, mais c’est venu tardivement. Le penalty nous a mis à l’abri. Gagner contre l’OM, c’est toujours particulier. Je pense que le succès de dimanche nous a aidés. C’est toujours un peu tendu avec Marseille, mais on ne s’est pas énervés. On a su rester sereins. Jouer le quart de finale à Evian est-ce un bon tirage ? Les matchs de coupe à l’extérieur sont toujours difficiles. J’espère qu’il fera beau là-bas (sourire). Il faudra montrer la même envie mais on sait ce que l’on veut. L’objectif, c’est de gagner cette coupe. La suspension d’Ibrahimovic pourrait vous permettre de jouer mercredi prochain contre Valence, vous sentez-vous prêt ? En première période, je me suis senti bien mais j’ai été un peu fatigué en deuxième. J’ai un peu marqué le pas. C’est normal. Je suis content de ma performance. Contre Valence, on verra ce que le coach décide. On espère toujours jouer et si je suis sur le terrain, je donnerai tout. Les états d’âme, on les laisse au vestiaire. Mais on a déjà un match très important à Reims samedi pour prendre le large en championnat. Citation Ibra suspendu deux matchs en Ligue des champions La commission de discipline de l’UEFA a suspendu hier Zlatan Ibrahimovic pour deux matchs à la suite de son expulsion lors du 8e de finale aller de la Ligue des champions à Valence le 12 février. Le Suédois ne pourra donc pas jouer le match retour mercredi prochain ni un éventuel quart de finale aller. Exclu pour deux tacles successifs jugés violents par l’arbitre dans le temps additionnel, le Suédois espérait la clémence de l’UEFA qui a finalement appliqué la sanction classique pour un carton rouge attribué directement. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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28/02/2013 13:50
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#5338
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 14,465 Inscrit : 20/01/2009 Lieu : PARIS 6ème Membre no 639 Tribune : Non précisée |
Citation La popularité du PSG égale celle du Borussia Dortmund ![]() Au moment où le Paris Saint-Germain tente, avec la marque développée autour du joueur britannique David Beckham, de renforcer son image à l'étranger, le cabinet de conseil Kurt Salmon a rendu publique, mercredi 27 février, une étude montrant la faible popularité des clubs de Ligue 1 à l'international. Utilisant le réseau social Facebook comme baromètre, elle souligne l'écart entre la Premier League anglaise – qui compte près de 78 millions de fans – ou la Liga espagnole – plus de 75 millions de fans – et l'élite française qui dépasse seulement les 6 millions de passionnés, derrière les deux autres membres du top cinq européen, l'Italie (près de 23 millions) et l'Allemagne (plus de 10 millions). Alors qu'un club espagnol ou anglais compte en moyenne près de 4 millions d'aficionados sur Facebook, l'homologue français peine à en réunir 300 000. La domination anglo-ibérique ne se manifeste pourtant pas de la même manière. En Espagne, deux clubs, le Real Madrid et le FC Barcelone représentent près de 98 % de l'ensemble des fans Facebook. En Angleterre, la domination de Manchester United et de Chelsea est équilibrée par la présence d'Arsenal, Liverpool ou Manchester City, plus populaires que Marseille ou le PSG. UN PALMARÈS EUROPÉEN FAMÉLIQUE L'étude révèle que cet écart entre la France et les autres nations majeures du football européen est essentiellement dû à la faible popularité des clubs de Ligue 1 hors des frontières hexagonales. Le nombre de fans Facebook locaux de l'OM ou du PSG est en effet sensiblement identique à ceux des grands clubs européens. Marseille reste le club le plus populaire de France avec 2,3 millions de fans Facebook, locaux à 62 %, devant le Paris Saint-Germain, qui compte 1,8 millions de fans, locaux à 45 %. L'aura du PSG est en tous points comparable à celle d'un club comme le Borussia Dortmund, deuxième enseigne allemande la plus populaire, loin derrière le Bayern Munich, qui enregistre 5,8 millions de fans, locaux à 23 %. Le club de la capitale se situe derrière l'Inter Milan, lui-même pourtant largement dépassé par son rival de la ville lombarde, le Milan AC. Les grands clubs sont ceux qui ont développé leur image à l'international, puisque leurs fans locaux réprésentent moins de 5 % du total, ce qui est le cas de Barcelone, du Real Madrid, de Manchester United ou de Chelsea. Les clubs français se heurtent à plusieurs obstacles : leur famélique palmarès européen (seuls Marseille et le PSG ont remporté des trophées continentaux), le manque de stars internationales du calibre de David Beckham ou Zlatan Ibrahimovic, l'intérêt croissant des "footeux" français pour des clubs étrangers alors qu'à l'étranger les fans peuvent avoir un comportement exclusif pour un club, et enfin, la faible couverture médiatique de la Ligue 1 à l'international. Selon Wulfran Devauchelle, du cabinet Kurt Salmon, le club parisien est pourtant le seul parmi les pensionnaires de la L1 qui semble actuellement en mesure d'accroître sa popularité hors de ses frontières. Il note qu'"en l'espace d'un mois, le PSG a engrangé plus de 200 000 fans supplémentaires sur Facebook (contre à peine plus de 30 000 pour l'Olympique de Marseille). C'est le premier effet du 'produit Beckham'... et probablement pas le dernier." Les 20 clubs les plus populaires des cinq grands championnats européens sur le réseau Facebook (en nombre de fans) : 1. FC Barcelone (Espagne) : 39 millions 2. Real Madrid (Espagne) : 35 millions 3. Manchester United (Angleterre): 30 millions 4. Chelsea (Angleterre) : 15 millions 5. Milan AC (Italie) : 13, 5 millions 6. Arsenal (Angleterre) : 12, 5 millions 7. Liverpool (Angleterre) : 11 millions 8. Bayern Munich (Allemagne) : 5, 8 millions 9. Juventus Turin (Italie) : 4, 7 millions 10. Manchester City (Angleterre) : 4, 4 millions 11. Olympique Marseille (France) : 2, 3 millions 12. Inter Milan (Italie) : 1, 9 millions 13. Borussia Dortmund (Allemagne) : 1, 9 millions 14. Paris Saint-Germain (France) : 1, 8 millions 15. Tottenham (Angleterre) : 1, 5 millions 16. As Roma (Italie) : 1, 4 millions 17. Aston Villa (Angleterre) : 930 000 18. Olympique lyonnais (France) : 725 000 19. Naples (Italie) : 720 000 20. Schalke 04 (Allemagne) : 637 000 Lemonde.fr |
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28/02/2013 19:56
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#5339
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 9,395 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Le Mans Membre no 33 Tribune : Canapé |
Citation Silva et Motta ont repris
Tous deux blessés à une cuisse, Thiago Silva et Thiago Motta ont repris l'entraînement collectif, ce jeudi, au Camp des Loges. Le premier nommé pourrait figurer dans le groupe qui ira affronter Reims (samedi 17h00), lors de la 27e journée de Ligue 1. Une rencontre qui pourrait servir au Brésilien à retrouver le rythme avant le huitième de finale retour de Ligue des champions contre Valence, mercredi prochain au Parc des Princes. L'Equipe.fr -------------------- "Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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01/03/2013 07:38
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#5340
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation « JE PEUX JOUER ENCORE UN PETIT PEU AU FOOT, JE VOUS ASSURE » DAVID BECKHAM, le milieu du PSG, explique avec humilité et pas mal d’humour les raisons de sa venue dans le club de la capitale. Il n’y avait plus que nous. Enfin, en dehors des soixante personnes derrière, des gens d’Adidas, de son management personnel, sans oublier celles qui ne parvenaient pas à s’arracher à la contemplation de l’icône. Mais la liberté attendait David Beckham (37 ans), qui, au lendemain de sa première titularisation avec le PSG, face à l’OM (2-0), en huitièmes de finale de la Coupe de France, a terminé son après-midi marathon d’hier avec L’Équipe et L’Équipe 21. Le grand sourire pour masquer la lassitude, la poignée de main à tous pour briser la glace, l’excuse renouvelée pour le retard : on n’est pas parvenus à savoir s’il était très, très professionnel ou très, très sympa. Très, très les deux, on dirait... « VOTRE VIE ressemble- t- elle toujours à ça ou est-ce un jour spécial ? – C’est un jour spécial, mais il faut bien reconnaître que c’est ma vie, aussi ! (Sourire.) Je suis d’abord un joueur, mais j’ai toujours fait des choses à l’extérieur, sans que ça n’interfère jamais dans mon football. Aujourd’hui, c’est spécial, parce que Zizou est venu me souhaiter la bienvenue à Paris et en France, et que je ne pouvais pas rêver mieux. – Est- il parfois difficile d’être David Beckham ? – Non ! ( Ferme.) Jamais je ne me plaindrai d’être qui je suis. Je suis dans une situation très privilégiée, j’ai beaucoup de chance. – Vous continuez à jouer, à trente-sept ans. Comment expliquez- vous que tant d’anciens joueurs de Manchester United soient encore sur le terrain ? La passion du foot, la volonté de gagner, une bonne formation, la santé ? – Je pense que c’est un mélange de tout ça. La majorité des jeunes joueurs de Manchester United qui sont apparus, au milieu des années 1990, Ryan Giggs, Nicky Butt, Gary Neville, Phil Neville, Paul Scholes et moi, sont encore sur le terrain. Je pense que c’est parce que sir Alex Ferguson a su nous montrer le bon chemin quand on était encore des adolescents, il nous a éduqués à respecter le jeu, à respecter nos corps et à aimer ce que l’on fait. – Lequel d’entre vous s’arrêtera en dernier ? – Pour l’instant, c’est Ryan Giggs (39 ans) qui est allé le plus loin. Il continue de jouer au plus haut niveau, et il n’a pas l’air de vouloir s’arrêter. Mais bon, à la fin, ça sera peut-être moi ! (Sourire.) – Est-ce que vous continuez à jouer pour que vos enfants vous voient sur le terrain, pour qu’ils aient beaucoup de souvenirs de vous en tant que joueur ? – Pour être sincère, un des plus grands bonheurs de ma carrière aura été de pouvoir vivre cette vie de joueur professionnel avec mes enfants ces dix dernières années. C’était un des mes grands rêves, vivre cette expérience avec eux. Même avant de rencontrer ma femme, c’était un rêve que je faisais quand j’étais jeune. Je voulais avoir des enfants qui vivent à mes côtés ma vie de footballeur. J’en suis très heureux. Ma fille a seulement deux ans, elle ne sait pas encore ce que c’est, mais elle va s’en rendre compte un jour. – Parfois, on a presque l’impression que vous avez une vie normale. Vous allez à l’Emirates voir Arsenal avec votre fils, comme un supporter moyen... – Mais c’est ce que je suis, au fond de moi. Bien sûr, je suis footballeur professionnel, mais quand je suis avec mes enfants, je suis juste un père qui adore aller au stade avec eux. J’ai deux fils qui sont supporters de Manchester United et un qui est fan d’Arsenal. D’ailleurs, je ne sais toujours pas comment cela a pu arriver ! (Sourire.) L’un d’eux s’entraîne avec Chelsea, mais on verra bien. – Ils vont être supporters du PSG ? – Ils sont toujours devenus supporters des équipes dans lesquelles je jouais. Donc, maintenant, ils sont des supporters du PSG. – En Europe, vous avez effectué la majorité de votre carrière au poste de milieu droit. À Paris, Carlo Ancelotti vous fait jouer milieu axial. Mais pensez-vous que vous pourriez encore jouer sur le côté droit ? – Oui, absolument. C’est une position que j’ai occupée pendant des années ! J’aurais juste besoin d’un petit peu de la vitesse de Lucas, ça m’aiderait... ( Il réfléchit.) Je pense que je pourrais encore jouer dans le couloir s’il le fallait. Toute ma carrière, j’ai plutôt été un meneur excentré qu’un ailier de débordement. Même dans mes jeunes années à Manchester, je n’étais pas un ailier, plutôt quelqu’un qui travaillait sur le côté et qui centrait. La force de mon jeu a toujours reposé sur les passes et les centres. – Mercredi, face à l’OM, vous avez joué dans une position très basse au milieu... – Oui, c’est vrai, et c’était ce que Carlo (Ancelotti) m’avait demandé. Il voulait que je sois un meneur de jeu en position basse. Les matches précédents, j’avais regardé attentivement la manière dont Marco (Verratti) et Blaise (Matuidi) évoluaient dans cette zone, comment ils demandaient la balle aux défenseurs pour pouvoir faire la même chose qu’eux, au moins dans le même esprit. Je veux amener quelque chose à l’équipe, pas la perturber. – Vous ne pourrez pas forcément faire les mêmes courses et avoir la même activité que Verratti et Matuidi... – Non, bien sûr, ce serait difficile, parce qu’ils sont tous les deux très jeunes, beaucoup plus jeunes que moi. Mais j’ai aimé la manière dont on a joué contre Marseille, avec Blaise à côté de moi. Il court tellement quepour un joueur plus vieux, comme moi, c’est agréable d’avoir à ses côtés un joueur plus jeune, comme lui. – Est-il plus difficile de se sentir impliqué dans un nouveau projet, comme celui du PSG, quand on a seulement signé un contrat de six mois ? – Non, parce que je peux déjà voir l’excitation, et les changements que les nouveaux propriétaires du club ont déjà impulsés. Je sens déjà ce qu’ils seulement un contrat de six mois, mais je veux vraiment contribuer à ce que le PSG devienne ce grand club. À mon âge, je ne peux pas avoir un contrat de deux ou trois ans, je prends chaque année comme elle vient. Si je me sens toujours autant en forme, je continuerai à jouer. – À Paris, on vous décrit parfois comme une icône marketing. Cela vous agace-t-il ? quelques joueurs du PSG que vousneconnaissiez pas vous surprend ? – Je ne suis pas surpris, mais le talent de certains jeunes joueurs me stupéfie, gagner tout le temps. Quand il perd un petit jeu, son visage se ferme, c’est impressionnant... – Pour une star, vous n’avez pas un ego démesuré, et sans doute moins grand que celui de Zlatan Ibrahimovic... dans ma carrière qui soient aussi professionnels que Zlatan. – Pensez-vousqu’il accepte facilement le fait de n’être plus la seule star de l’équipe, maintenant que vous êtes là ? – Je pense surtout qu’il s’en fiche ! Il veut juste jouer, gagner. Les joueurs de ce niveau s’en fichent de l’ego. Ce qu’ils veulent, ce n’est pas être au centre de l’attention, c’est remporter des trophées. C’est aussi simple que ça. – Rêvez- vous d’une deuxième victoire en Ligue des champions, quatorze ans après votre succès avec Manchester United, en 1999 ? – J’ai eu la chance de gagner une fois la Ligue des champions et c’est une des choses les plus spéciales que j’ai pu accomplir dans ce jeu. Quand vous soulevez ce trophée, c’est un moment unique. Je ne veux pas parler de gagner à nouveau la Ligue des champions, parce que c’est beaucoup trop loin, aujourd’hui, mais le simple fait de la jouer à nouveau, après en avoir été éloigné pendant sept ans, c’est incroyable. – On pourrait voir une finale face à Manchester United... – Qui sait ? (Sourire.) » Citation La Ligue 1 déjà sous le charme Si tout le monde s’attendait à voir son pied droit aussi précis, peu de joueurs pensaient l’anglais capable de tenir le rythme d’un match de haut niveau. TRÈS ATTENDU pour ses débuts contre l’OM, David Beckham, sans être génial, a rassuré sur sa capacité à être utile dans un match de haut niveau. Confortablement installé sur le banc des remplaçants du PSG, Sylvain Armand a aimé la première titularisation, mercredi, de son nouveau partenaire. Comme la plupart des témoins interrogés, le défenseur a été surpris par l’état de forme du milieu anglais : « Franchement, il n’a pas marqué le pas physiquement. » Impression partagée par Ahmed Kantari, le capitaine de Brest : « Je l’ai trouvé en forme, je ne pensais pas qu’il serait à ce niveau physique parce que, tenir quatre-vingt-cinq minutes dans un match comme ça, c’est bien. » « Même dans l’impact, indique le Bastiais Julian Palmieri, il a répondu présent notamment quand Joey Barton a commencé à lui mettre un peu plus de pression, ou quand il y a eu cette faute de Jordan Ayew. » Pour Élie Baup, l’entraîneur de l’OM, les caractéristiques techniques de l’Anglais se fondent parfaitement dans le jeu instauré par Carlo Ancelotti : « Le PSG aime jouer en contre et placer des attaques rapides. Il lui faut donc une rampe de lancement, qui peut trouver Ibrahimovic sur des ballons longs. Dans ce registre, Beckham a largement sa place. » Armand acquiesce : « C’est un poste qui lui convient très bien, assez bas, il a pu relancer le jeu, l’aérer. » Valbuena : « C’est la classe » D’autres joueurs de L 1 ont été séduits par la performance de Beck, à l’image de Didier Digard, le capitaine niçois : « Il a joué simple. Ce n’était pas évident pour lui. Il s’est contenté d’être propre, sérieux. » Kevin Lejeune, le défenseur central de Brest, s’interroge : « J’espère pour lui qu’il va réussir à enchaîner les matches… » Le pied droit de l’Anglais a évidemment fait saliver ces téléspectateurs avertis. Johan Cavalli, l’Ajaccien, dit, admiratif : « Dès qu’il touche le ballon, on voit pourquoi il est Beckham. Il n’y a pas de discussion à avoir sur lui. » « C’est la classe, assure Mathieu Valbuena, le Marseillais, qui a vu de très près le mari de Victoria. Il va apporter beaucoup à la Ligue 1 et au Paris- SG, sur le terrain et en dehors. » Julian Palmieri, le latéral gauche bastiais, n’a pas raté une seule seconde de la rencontre, les yeux rivés sur les faits et gestes de la dernière recrue du Paris-SG : « J’étais comme un gosse devant ma télévision… Voir Beckham porter le maillot de la Coupe de France avec Carrefour, PMU et les Pages Jaunes… » Aujourd’hui, il regrette seulement que Bastia ait déjà disputé ses deux rencontres face au PSG. C’est aussi le cas de Sochaux, où évolue Sébastien Corchia, autre inconditionnel du Spice Boy : « Petit, je regardais beaucoup ses vidéos. Son pied droit est toujours là, on a pu le voir sur sa déviation pour Ménez qui amène le second but de Paris en Championnat. On a constaté qu’il était présent sur les grands matches et on sent que, dans l’équipe, à ses côtés, tout le monde veut s’appliquer. » Personne donc pour titiller un peu la star internationale ? Non, personne, pas même Sigamary Diarra, l’Ajaccien, qui préfère pourtant Marco Verratti : « Je l’ai trouvé pas mal… Il apporte une touche technique. Je ne pense pas que ce soit mieux que Verratti, mais par rapport au PSG d’aujourd’hui, en tant que doublure, c’est vraiment une très bonne solution… Sur coups de pied arrêtés, il pourra décanter pas mal de situations. » Surtout s’il est toujours aussi bien protégé, comme le pense Didier Digard : « La chance de Beckham, c’est d’avoir un entraîneur très intelligent qui l’a déchargé du travail de récupération en le faisant jouer entre Chantôme et Matuidi, deux spécialistes, deux gros travailleurs. » Citation Thiago Silva prêt pour Reims? CE FUT UN BREF moment plutôt sympa dans la vie de deux joueurs du PSG. Hier matin, au Camp des Loges, sur le terrain d’entraînement principal, entre 11 heures et midi, Javier Pastore et Marco Verratti ont terminé la séance en jouant au ballon et en se chambrant comme deux gamins à la fin d’un cours d’EPS. Ils n’étaient d’ailleurs pas très nombreux à avoir bravé le froid et l’humidité. Les vainqueurs de Marseille (2-0) ont effectué des soins et un travail de décrassage en salle. Pendant ce temps, sous le regard de Carlo Ancelotti et sous les ordres donnés en français de son adjoint Paul Clément, le reste du groupe a préparé le déplacement à Reims, samedi (17 heures). Au menu, circulation de la balle et travail devant le but. Blessé à une cuisse depuis le 11 janvier (0-0 contre Ajaccio), le défenseur central Thiago Silva s’est entraîné normalement avec le groupe, tout comme son compatriote Alex qui était malade en début de semaine. Absent depuis le 27 janvier (victoire à Lille, 1-0) en raison d’une cuisse douloureuse, Thiago Motta a, lui aussi, effectué une séance normale. – R. B. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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