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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
Alexinho
posté 29/01/2013 12:46
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Le PSG opposé à un TDC au Gabon

Depuis quelques années, la LFP délocalise son Trophée des Champions pour s'ouvrir à de nouvelles frontières. Et la prochaine édition se disputera le 3 août prochain, au Gabon, à Libreville. Ce qui déplaît au club parisien, qui prévient d'ores et déjà qu'il ne s'y rendrait pas si d'aventure il était concerné.

Dans une lettre de Jean-Claude Blanc adressée à Frédéric Thiriez, le club de la capitale exprime son opposition à se rendre au Gabon, en expliquant même que si Paris était qualifié pour ce match, il ne s’y rendrait pas. La distance de 6.000 kilomètres jugée malvenue en période de préparation et les vaccins nécessaires pour se rendre à Libreville seraient autant d'arguments formulés par les dirigeants du PSG.

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HxC
posté 29/01/2013 13:25
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Makelele à la tête des Espoirs ?

Alors que son contrat avec le PSG prend fin en juin prochain, Claude Makelele (39 ans) compte avant tout prolonger l'aventure comme entraîneur adjoint de Carlo Ancelotti avec l'avis semble-t-il favorable du président Nasser al-Khelaïfi. Mais si les négociations ont débuté avec le club de la capitale, l'ancien international tricolore pourrait finalement atterir à la tête des Espoirs, sans sélectionneur depuis le départ d'Erick Mombaerts en octobre dernier, selon le site Yahoo ! Foot.

L'ancien joueur de Chelsea et du Real Madrid a notamment évoqué cette hypothèse avec Willy Sagnol, responsable des sélections à la FFF. Aucune négociation n'aurait en revanche été entamée concernant les Bleuets qui connaîtront jeudi le nom de leurs prochains adversaires lors des éliminatoires de l'Euro 2015 en République Tchèque.

lequipe.fr


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"Si tu m’flingues en rêve, tu me demandes pardon en t’réveillant"
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milanfan
posté 29/01/2013 19:04
Message #5243


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"Mais ils sont où les consanguins ?" : une procédure disciplinaire contre le PSG

Les slogans anti-Lillois chantés dimanche par une partie du public du Parc des Princes lors du match de la 22ème journée de L1 entre le PSG et Lille vont faire l'objet d'une procédure disciplinaire, a fait savoir mardi auprès de la Ligue de football professionnel (LFP). Lors de la rencontre, une partie des tribunes avait chanté, à l'adresse des Nordistes: "Mais ils sont où les consanguins?"

Sanctions larges pouvant aller jusqu'à la perte de points au classement

A l'issue du match, le délégué a consigné les évènements dans son rapport, a-t-on appris de même source. Ces agissements tombent sous le coup de l'annexe 2 du règlement disciplinaire pour comportement antisportif de la Fédération française de football (FFF) qui prévoit des sanctions larges pouvant aller jusqu'à la perte de points au classement ou la suspension de terrain.

Malgré l'application désormais d'un plan de sécurité drastique, les supporteurs du PSG n'en sont pas à leur coup d'essai puisque une banderole "Pédophiles, chômeurs, consanguins... bienvenue chez les Ch'tis", en référence au film à succès de Dany Boon, avait été brièvement déployée dans une tribune du Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), lors de la finale de la Coupe de la Ligue le 29 mars 2008 remportée contre Lens.

RTL
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Beuzech
posté 29/01/2013 19:43
Message #5244


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POINT MÉDICAL DU JOUR (29/01)

Le point médical du jour concerne 5 joueurs de l'effectif professionnel.

Thiago Motta : Elongation biceps fémoral gauche, forfait pour Toulouse, reprise de l’entraînement envisagée en début de semaine prochaine.

Zoumana Camara et Kevin Gameiro : Reprise aujourd’hui de l’entraînement collectif.

Alex et Thiago Silva poursuivent leur entraînement spécifique.


PSG.FR
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Varino
posté 30/01/2013 08:52
Message #5245


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« Le football français n’est pas au top »

L’attaquant du Paris-SG, participait, hier, à une opération de communication de son sponsor. Morceaux choisis.


15 H 30, HIER, non loin du ministère de l’Économie et des Finances, Zlatan Ibrahimovic (notre photo) arrive à bord d’une Lamborghini rose avec chauffeur. Nike, son équipementier, a organisé une présentation façon show à l’américaine pour lancer sa nouvelle chaussure (Mercurial Vapor IX). La marque avait donné rendez-vous à une quarantaine de médias français et étrangers dans les entrepôts du quai de la Râpée à Bercy. La star suédoise du PSG a joué le jeu. Mais le temps était compté : cinq minutes par interview. Morceaux choisis.

SUR SES PERFORMANCES. – « Je n’ai jamais marqué autant sur un début de saison dans un nouveau club (19 buts en L 1). Je suis satisfait. Depuis la reprise, je ne suis pas à 100 % mais cela va revenir. On n’a pas été fantastiques (0-0 contre l’AC Ajaccio, 1-0 à Bordeaux, 1-0 face à Lille) mais nous avons gagné. Les systèmes de jeu ? Ils sont tous bons quand tu gagnes. Moi, j’aime me sentir libre sur le terrain. J’aime décrocher, aller chercher le ballon. »

SUR LE PSG QUI FAIT « DES PROGRÈS ». – « Faire partie de ce projet est très excitant. Depuis six mois, on a fait du bon travail. La seule déception, c’est notre élimination en Coupe de la Ligue (0-0, 3-5 aux t.a.b., face à Saint-Étienne) que l’on voulait aussi gagner. Mais, on fait des progrès. Il y a beaucoup de pression. Le club a de l’ambition, des possibilités. Tout le monde nous regarde, attend de grandes choses. Mais c’est un long processus. »

SUR SON AVENIR. – « J’espère rester au PSG jusqu’à la fin de mon contrat, j’ai encore deux ans, mais on verra. À Barcelone, je disais vouloir rester cinq ans et je suis parti (à l’AC Milan en 2010) après une saison. Si je vais revenir à Milan un jour ? Forcément, j’ai encore ma maison là-bas. L’Italie, c’est comme ma deuxième maison. »

SUR NENE. – « C’était l’un des meilleurs, un joueur fantastique. Il était très impliqué au PSG. Il a fait de grandes choses ici. Mais on l’a laissé partir (à Al-Gharafa) et on a perdu un joueur qui avait beaucoup de qualités. »

SUR LES JOUEURS DE L 1 ET LE FOOTBALL FRANÇAIS. – « Il y a beaucoup de joueurs talentueux mais, pour moi, le meilleur, c’est Ménez. Les défenseurs sont très athlétiques, comme moi. Ce n’est pas facile. Le football français n’est pas au top comme en Italie, en Espagne… Mais il est en progression. Le projet du PSG lui profite aussi. »

LE PLUS GRAND ENTRAÎNEUR ? – « Il y a beaucoup de grands entraîneurs. Celui qui m’a le plus marqué, qui m’a donné le plus de confiance et permis de progresser c’est Fabio Capello (à la Juventus entre 2004 et 2006). » – A. C.


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SEULEMENT TROIS JOUEURS DU PSG AUX OBSÈQUES DE NICK BROAD. – Alors que l’ensemble des joueurs du PSG avait initialement prévu de se rendre aux obsèques de Nick Broad, lundi, à Londres, seuls Zoumana Camara et les gardiens Ronan Le Crom et Alphonse Areola ont finalement pris place dans l’avion affrété par le club pour se rendre au Mortlake Crematorium, dans le sud de la capitale britannique. Leonardo, le directeur sportif, son adjoint Olivier Létang, ainsi que Carlo Ancelotti et son staff ont rendu un dernier hommage à l’ancien performance manager et nutritionniste anglais, décédé le 18 janvier des suites d’un accident de voiture. Lundi matin, après le décrassage organisé au lendemain de la victoire contre Lille (1-0), quelques joueurs auraient avancé la digestion post-kebab pour expliquer qu’ils préféraient éviter l’aller-retour à Londres dans l’après-midi. Le soir, plusieurs d’entre eux ont été aperçus au Palais omnisports de Paris-Bercy pour le dernier concert hivernal des Enfoirés. – J. T.

L'Equipe


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Varino
posté 31/01/2013 07:39
Message #5246


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Sirigu : « Les arbitres ? On ne peut rien leur dire… »

DEMAIN, face à Toulouse, l’entraîneur parisien Carlo Ancelotti ne devrait pas modifier considérablement le onze de départ qu’il avait aligné contre Lille, dimanche (1- 0). Armand et Sakho vont à nouveau occuper la charnière centrale. Alex (mollet) et Thiago Silva (cuisse) poursuivent leur travail spécifique et Camara (cuisse) n’a repris l’entraînement que mercredi avec Gameiro. Les changements devraient concerner le milieu. Javier Pastore pourrait être préféré à Lucas. En l’absence de Thiago Motta, blessé (cuisse), Marco Verratti devrait faire sa rentrée comme titulaire. Hier, en conférence de presse, Salvatore Sirigu a pris la défense du jeune international italien, qui détient le record de cartons jaunes au PSG cette saison (8). Pour le gardien, le PSG, avant-dernier au classement du fair-play (5 rouges, 48 jaunes), doit faire plus attention à la discipline. Mais il dénonce aussi l’excès de zèle des arbitres. « Oui, on doit faire plus attention, a confié Sirigu. Un match de suspension peut être problématique, surtout en ce moment où on a des blessés. Mais les arbitres exagèrent. On ne peut rien leur dire. On est par définition énervé sur le terrain. Les arbitres devraient le comprendre. Il y a des sanctions justes, mais prendre un carton jaune juste parce que tu ouvres la bouche… On est quand même en droit de parler. On est en démocratie. Pour moi, la solution est de parler un peu plus. » Les Parisiens s’envolent en fin d’après-midi pour Toulouse. – A. C.




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DELANOË : « LE PARC DES PRINCES ? UN DÉFI À RELEVER. » – Hier, joueurs, staff et dirigeants du PSG se sont rendus à la mairie de Paris vers 13 h 30 pour la cérémonie des voeux. Avant le déjeuner, Bertrand Delanoë a souligné la qualité de ses relations avec les dirigeants qatariens du club de la capitale. Et, à mots couverts, évoqué un dossier sensible : le Parc des Princes. « Vous êtes un élément de Paris et de son identité, a déclaré le maire de Paris. On partage vos ambitions et vos exigences. On a des défis à relever, comme le Parc des Princes. Les travaux ont commencé pour l’Euro 2016. » « Nous souhaitons grandir vite tout en respectant l’histoire, a précisé Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG. On veut développer à Paris l’un des plus grands clubs d’Europe, mais aussi une marque prestigieuse. » Les propriétaires du PSG se sont engagés à demeurer au Parc des Princes jusqu’en 2016. Mais ils souhaitent un stade plus grand (au moins 65 000 places). S’ils ne l’obtiennent pas sur le site historique du club, ils n’excluent pas d’aller voir ailleurs. Le prince Tamin Bin-Hamad Al Thani, propriétaire du PSG, qui s’était rendu au Camp des Loges quelques heures plus tôt, n’a pas assisté à ces voeux. Leonardo, le directeur sportif, pris par le mercato, était, lui aussi, absent. – A. C.


L'Equipe


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Alex177
posté 31/01/2013 08:07
Message #5247


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PSG. Sirigu : «Il y a des cartons jaunes exagérés»
Salvatore Sirigu s'est présenté mercredi matin en conférence de presse à un horaire plus matinal qu'à l'accoutumée : l'entraînement a été avancé car toute l'équipe doit se rendre dans la foulée à l'Hôtel de Ville de Paris où Bertrand Delanoë les attend pour déjeuner.

Est-ce important pour vous d'avoir battu dimanche le record d'invincibilité d'un gardien parisien, jusqu'alors détenu par Bernard Lama ?
Salvatore Sirigu : «Ça fait plaisir mais ce n'est pas le plus importantCe qui compte, c'est que c'est le résultat d'un travail collectif. Et concernant les changements de défense centrale à cause des blessures, ce n'est pas non plus un souci. Je connais tous les joueurs : n'importe qui peut jouer mais à condition de savoir ce qu'il à à faire. Et c'est le cas.

En ce mois de janvier, l'équipe n'a pas le même niveau qu'en décembre. Savez-vous pourquoi ?
Je n'ai pas d'explication. En décembre, on avait un jeu plus spectaculaire. Peut-être est-ce parce qu'on a joué contre des équipes plus regroupées. Ce qui est sûr, c'est que la trêve hivernale nous a stoppé au moment le plus beau.

Marco Verratti a pris huit avertissements depuis le début de saison. Lui avez-vous demandé de se calmer ?
Mais Marco cherche juste à parler pour se défendre. Et des fois, les arbitres, pour le calmer, lui mettent un carton tout de suite sans vouloir l'écouter. Ils doivent pourtant comprendre que c'est normal de vouloir s'expliquer. On a quand même le droit de parler. On est en démocratie. Franchement, il y a des cartons jaunes exagérés.

Faut-il craindre Toulouse que vous retrouvez vendredi et que vous avez facilement battu en coupe de france (3-1) la semaine dernière ?

Ce sera un peu chaud. C'est un match à l'extérieur. Toulouse a de très bons joueurs et produit un des meilleurs football de la L1. Attention.
Contre Lille, Paris a eu beaucoup de réussite pour s'imposer (1-0).

Est-ce la chance du champion ?

(sourire). J'espère surtout que ce n'est pas la chance du cocu !


LeParisien.fr

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Le prince rappelle les priorités

Agacé par les quarante-cinq minutes de retard du PSG, invité hier comme chaque année à l’Hôtel de Ville pour déjeuner, Bertrand Delanoë, le maire de Paris, n’en a pas moins chaleureusement encouragé les hommes de Carlo Ancelotti et passé un petit message : « Jean-Claude Blanc, Nasser [al-Khelaifi], on n’aime que le Parc des Princes ! » Le directeur général délégué, très cordialement, a répondu vouloir « grandir vite pour être au niveau de l’élégance » de Paris tout en restant « fidèle à [nos] racines ».

Assis, notamment, à côté d’Anne Hidalgo, la première adjointe au maire, Zlatan Ibrahimovic a séduit sa tablée, multipliant les marques d’humour et d’autodérision. Avant ce traditionnel repas, l’effectif avait reçu la visite du prince héritier du Qatar au camp des Loges. Le propriétaire du club a rappelé avec insistance aux joueurs les objectifs, en priorité le titre de champion de France. L’après-midi, quelques joueurs ont répondu aux obligations de l’un de leurs sponsors au Parc des Princes.

Le Parisien
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PaRaDoX
posté 31/01/2013 10:54
Message #5248


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PSG : sans cérémonie, pas sans bruit

Absents aux obsèques de Nick Broad, les joueurs du PSG ont essuyé une polémique sur les réseaux sociaux. Se sont-ils conduits de manière indécente ?

Le quotidien Le Parisien sème le trouble dans son édition du mardi 29 janvier: contrairement à L'Équipe, qui écrit que tous les joueurs se sont déplacés en Angleterre pour la cérémonie, Arnaud Hermant nous apprend dans le journal francilien que seuls trois pros ont fait le voyage. Concert d'indignation sur Twitter, où différents journalistes, consultants et supporters condamnent l'attitude des Parisiens. Essayons de comprendre les mécanismes qui ont entraîné ces réactions.

En premier lieu vient l'émotion causée par le décès prématuré de Nick Broad. Les exemples de Marc-Vivien Foé et de bien d'autres célébrités, à un autre niveau de notoriété, illustrent bien le fait que plus la disparition semblait imprévisible, plus la réaction du public sera grande. Broad était jeune, en bonne santé: aussi le sentiment d'incompréhension a-t-il d'autant plus secoué le microcosme de la L1. On peut imaginer qu'en interne, le drame a frappé très durement le groupe du PSG.

Le club adopte alors une stratégie de communication tournée vers la sobriété: annulation de toutes les conférences de presse, minute de silence plutôt digne, réaction de joueurs sur le terrain assez discrètes. Parmi eux, seuls Ibrahimovic, et Sakho montreront un comportement particulier lors de la rencontre: moment de recueillement, et larmes.



C'était sans compter sur Twitter, Facebook, etc., où l'on trouve d'autres témoignages. Van der Wiel déclare "qu'il faut gagner pour Nick Broad", Sakho communique sur son site Internet et dédie la victoire contre Bordeaux à son coach. Ce sont sans doute ces hommages, a priori plus personnels, qui jetteront une lumière peu flatteuse sur la suite. Une fois mis en parallèle avec l'attitude de joueurs qui choisissent de ne pas aller à Londres, ils prennent des accents de paroles non suivies d'effets, voire d'hypocrisie.

L'étape suivante de l'emballement naît encore une fois sur ces fameux comptes privés-publics. Car les journalistes, eux aussi, twittent leurs états d'âme. Et sous la forme de "propos qui n'engagent pas leur rédaction", Stéphane Kohler ou Christophe Bérard, par exemple, condamnent en des termes très durs le groupe parisien ("gerbant" – "indécent, indigne"). Mais s'ils donnent un avis personnel, ce qui est le droit de chacun, ils s'expriment avec leur statut de professionnels des médias, et avec l'autorité ou l'influence que ce statut leur confère. Ils participent alors, à une échelle micro, au phénomène d'amplification de la nouvelle – avec le résultat que l'on sait: un soufflé qui gonfle, éclate et retombe, en deux jours à peine.



Mais plutôt que chercher des responsabilités, demandons-nous quels ont été les ressorts de cet épisode.

Les joueurs ont-ils commis une faute en parlant sur les réseaux?
Les comptes Twitter et les sites "personnels" relèvent d'une fausse sphère privée: les personnages publics que sont les joueurs de football donnent à leurs fans l'illusion d'une proximité. La communication y est souvent calculée, sous-traitée, donc très convenue... S'il devait y avoir déclaration, pour des raisons d'image, quelle forme pouvait-elle prendre si ce n'est des marques de tristesse, et de respect? Quel joueur aurait pu avouer qu'au fond il ne connaissait peu ou pas Nick Broad, comme cela peut se produire dans toute entreprise? Qui connaît vraiment chacun de ses collègues de travail, même s'il les croise les matins à la machine à café? L'attitude est donc attendue, et peu condamnable en soi.

Fallait-il que Le Parisien évite de parler du refus de se déplacer pour l'incinération d'un collègue?
Le journaliste, Arnaud Hermant, fait son travail. Et il le fait même bien puisqu'il corrige ses collègues, Alexandre Chamoret et Jérôme Touboul, de L'Équipe. Il a une info, que l'on peut juger intéressante ou non en tant que telle, mais qui, à partir du moment où elle contredit une version officielle reprise ailleurs, gagne incontestablement en pertinence. Le sujet paraît légitime. Même s'il peut entraîner de vives réactions.

Le comportement des joueurs du PSG est-il propre au milieu de la L1 ?
Après avoir pleuré des larmes que chacun imagine sincères, ils ont préféré rester chez eux plutôt qu'aller saluer la famille inconnue d'un collègue, à plusieurs heures de voyage. Cette attitude peu glorieuse, une fois replacée dans son contexte, ne semble pas propice à la régurgitation pour autant. De telles petites lâchetés se produisent sans doute dans toutes les entreprises.

Pourquoi réagit-on aussi vivement avec les footballeurs?
On peut imaginer plusieurs hypothèses. Celle d'un retour de balancier entre admiration et détestation, pour des professionnels adulés sur le terrain en cas de victoire, mais voués aux gémonies au premier écart en dehors du terrain. Ou encore, celle d'une forme de réaction épidermique à un train de vie si choquant qu'à la moindre faute de goût, on condamne ceux que l'on ne voit plus que comme des enfants trop gâtés. L'année passée a encore montré à quel point le footballeur pouvait servir de défouloir national.

Ce type d'emballement risque-t-il de se reproduire?
Avec la multiplication des médias autour du football, l'indécence toujours plus frappante des salaires des joueurs, et le manque de clarté entre communications spontanées et travaillées, ces épisodes paraissent inévitables. Le mélange des vies publiques et privées fait qu'après les prestations du joueur, ce sont les choix de l'individu qui se trouvent exposés. Dans ces affaires, plus que le footballeur, c'est l'humain qui se retrouve jugé et, ici, condamné. On peut donc effectivement se demander avec une certaine inquiétude comment des garçons pas toujours bien conseillés, retirés très tôt de leur cercle familial et du milieu scolaire finiront par réagir si ces phénomènes devenaient habituels...



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DON GRAPHICO WALL OF FAME et le "Bug cérébral désolé" © :
"Bielsa passera pas l'hiver 2015-2016 © Don Graphico 22/04/2014 18:15
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"Baup passera pas l'hiver...." © Don Graphico - 1 an après Baup est démis de ses fonctions le 7 décembre 2013
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Alex177
posté 31/01/2013 22:48
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DAVID BECKHAM : «UN PROJET TRÈS EXCITANT»
David Beckham a donc été officiellement présenté à la presse ce jeudi, en présence de Nasser Al-Khelaïfi et de Leonardo. Temps forts de cette conférence de presse, dans un Auditorium du Parc des Princes plein à craquer.

David, avez-vous déjà travaillé votre français ?
« Je ne l’ai pas parlé depuis l’école, donc, je suis encore un peu rouillé… (Sourire) Cela viendra petit à petit, au contact de mes nouveaux coéquipiers. Je suis vraiment très heureux de poser mes valises à Paris, au sein d’un club qui met en place un projet fantastique. Pour le moment, mes enfants restent à Londres avec ma femme, afin qu’ils puissent continuer normalement leur scolarité. »

Pourquoi avoir choisi le Paris Saint-Germain alors que beaucoup d’autres clubs désiraient votre venue ?
« Je suis vraiment chanceux d’être autant sollicité à 37 ans. Ces derniers mois, j’ai l’impression d’avoir reçu plus de propositions que durant toute ma carrière. Certes, je ne vais pas jouer au plus haut niveau encore très longtemps, mais toujours est-il que c’est un honneur pour moi d’aider le Paris Saint-Germain à devenir un club majeur du football mondial. »

Avez-vous pensé à retourner en Angleterre ?
« J’ai toujours dit que je ne jouerai pour aucun autre club anglais que Manchester United, voilà pourquoi ce n’était pas possible pour moi d’aller en Angleterre. J’ai 37 ans et je me sens toujours bien physiquement. Je n’ai pas le sentiment d’avoir trop perdu ma vitesse, peut-être parce que je n’ai jamais été très rapide... (Sourire) De plus, c’est un grand plaisir pour moi de travailler avec des hommes de grands talents tels que Carlo (Ancelotti) et Léo, deux personnes pour lesquels j’ai un immense respect.»

Pourquoi votre contrat n’est-il que de cinq mois ?
« Pour le moment, on a prévu d’aller jusqu’à la fin de la saison et de voir après comment nous pourrions poursuivre l’aventure. Il est vrai que le projet parisien est très excitant et que j’aimerais m’inscrire dans la durée afin d’aider au développement du club. Mais tout s’est fait très vite et on n’a pas eu le temps d’évoquer le long terme. »

Postulez-vous à une place de titulaire ?
« Ce sera à Carlo Ancelotti d’en décider. Moi, je souhaite juste donner le meilleur de moi-même, comme je l’ai toujours fait. Dans tous les clubs où j’ai évolué, je me suis investi à 150%. Ce sera encore le cas ici. »

Qu’est-ce qui a fait la différence par rapport à l’année dernière, puisque vous aviez déjà été approché par le Paris Saint-Germain ?
« L’an dernier, ce n’était pas le bon moment. Je voulais encore faire de belles choses avec Los Angeles, gagner un titre. Alors, on s’est dit avec Leonardo qu’il valait mieux attendre un peu. Maintenant que mon parcours aux USA est terminé, le temps est venu et nous avons repris les discussions. A travers le discours de Léo et de Nasser (Al-Khelaïfi), j’ai très vite senti que nous pouvions faire de grandes choses ensemble. Nous avons décidé que je ne percevrai pas de salaire pendant ces cinq mois. A la place, nous ferons des dons à des œuvres de charité qui sont déjà aidées par le club à travers sa Fondation. C’est une excellente idée qui a rapidement séduit tout le monde. »

Dans quelle condition physique vous trouvez-vous ?
« Ces derniers jours, je me suis entraîné avec le groupe d’Arsenal afin de m’entretenir. Je pense que d’ici deux ou trois semaines, je serai prêt. »

A Paris, on parle beaucoup de Zlatan Ibrahimovic depuis son arrivée. Que pensez-vous de lui ?
« J’ai hâte de jouer à ses côtés. Depuis qu’il a débuté sa carrière, j’ai toujours su qu’il deviendrait un grand joueur. C’est un passionné de football, avec beaucoup de caractère et de charisme. J’ai eu l’occasion de l’affronter lors des matches entre l’Angleterre et la Suède. Il était déjà impressionnant. Mais dans l’effectif, il n’y a pas que lui. Paris a la chance d’avoir un effectif très compétitif sur toutes les lignes, j’ai hâte de rencontrer l’ensemble de mes nouveaux coéquipiers. »

Qui tirera les coups francs ?
« Il est bien plus costaud que moi, ça risque d’être difficile de lui disputer le ballon… (Sourire) On verra bien. Au Real Madrid, avec Roberto Carlos et Zinedine Zidane, il fallait déjà se montrer très convaincant pour prendre le ballon dans ces moments-là. Surtout avec Roberto Carlos… J’imagine que ce sera pareil avec Ibra. »

Que pensez-vous de la Ligue 1 ?
« Je ne connais pas très bien le championnat de France mais je sais que ses meilleures équipes sont difficiles à jouer. Lorsque j’évoluais au Real Madrid, nous avions affronté Lyon en Ligue des champions. A chaque fois, c’étaient des matches super compliqués, durant lesquels nous avions énormément souffert. J’ai aussi le souvenir d’avoir marqué contre Marseille. J’aimerais recommencer, car je suis sûr que cela rendrait très heureux les supporters. »

Seriez-vous quand même à Paris si le club avait été éliminé de la Ligue des champions ?
« Oui, car j’ai surtout privilégié le projet. La Coupe d’Europe, c’est davantage un bonus. Toutefois, cela fait longtemps que je ne l’ai pas disputé et ce sera un immense plaisir pour moi de la disputer à nouveau. »

Le Paris Saint-Germain sera-t-il votre dernier club ?
« Je ne sais pas, tout dépend de ce que l’avenir nous réserve. En revanche, ce que je sais, c’est que je me sens parfaitement bien physiquement. Je voue une passion immense pour le football et c’est un bonheur pour moi de pouvoir encore m’éclater sur un terrain. Après, on verra comment je me sens en fin de saison. L’argent n’est pas ma motivation première, comme vous l’aurez compris à travers les modalités de mon contrat. Mon but a toujours été de jouer dans les clubs majeurs du football international, aux côtés des plus grands joueurs de la planète. Et aujourd’hui, Paris s’inscrit dans cette logique. »

Vous devenez le joueur le plus âgé de la Ligue 1. Cela vous fait quoi d’être le doyen de notre championnat ?
« (Rires) C’est très bien, j’aime l’idée d’être le doyen du championnat de France. D’ailleurs, si je peux donner quelques conseils aux jeunes joueurs français, je le ferai avec grand plaisir ! Dans ma tête, j’ai toujours 20 ans. Et dans mes jambes aussi ! Enfin, pas tous les jours…»

Nasser Al-Khelaïfi (Président du Paris Saint-Germain) :

« Nous sommes très heureux d’accueillir David Beckham au Paris Saint-Germain. Il nous rejoints pour cinq mois, jusqu’au 30 juin. Il a refusé de nombreuses offres faites par des clubs du monde entier. Nous sommes donc très heureux de le compter parmi nous aujourd’hui. Il fait désormais partie de notre grand projet qui est d’être un club majeur en Europe. Il a toujours été très professionnel et il va apporter une grande valeur ajoutée au club. »

PSG.fr

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Ligue 1 - PSG :Beckham, un vrai renfort ?
L'arrivée de David Beckham à Paris a fait du bruit jeudi. Avec le Spice Boy, le club de la capitale a confirmé son attractivité grandissante, mais s'est-il réellement renforcé d'un point de vue sportif ? C'est la question que nous vous posons.

Son arrivée à Paris avait déjà été dans l’air l’hiver dernier. Finalement, David Beckham a rallié la capitale avec un an de retard. Sur les réseaux sociaux comme en conférence de presse, nombreux sont les acteurs de L1 à s’être réjouis de ce recrutement clinquant. A Rennes, par exemple, Romain Danzé n’a pas caché son enthousiasme : «Non mais David Beckham quoi !!!, s’est enflammé le défenseur breton sur son compte twitter. Wouha, c'est beau. Merci au PSG de nous donner l'opportunité de jouer contre toutes ces stars...» Même son de cloche du côté de Saint-Etienne où Renaud Cohade espère que le Spice Boy «ne mettra pas trop de galettes contre nous (sic)». «Ça va être super pour le football français, a pour sa part tweeté le Marseillais Joey Barton. Mais il va être le second plus bel homme anglais de France. Ça va faire du mal à sa confiance !»

Bisevac : «C'est bien pour le marketing, ils vont vendre je ne sais pas combien de maillots et faire venir plus de gens au stade, mais est-ce que c'est un bon choix sportif, ça, on verra à la fin.»Avec l’arrivée de Beckham, Paris a frappé un grand coup. D’un point de vue médiatique, ce transfert s’inscrit dans la lignée de celui de Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, Ezequiel Lavezzi et plus récemment Lucas. «Par rapport à l’exposition de la Ligue 1, c’est une très, très bonne chose, n’a pas manqué de faire remarquer Didier Deschamps. C’est un joueur dont la personnalité dépasse le cadre du football, comme c’est le cas pour Zlatan Ibrahimovic. A l’extérieur de nos frontières, ils permettent d’avoir une visibilité plus importante de la Ligue 1.» D’un point de vue sportif, en revanche, le doute est permis. Outre ses 37 ans, et à l’exception d’un prêt à l’AC Milan entre janvier et mai 2009, Beckham n’a plus joué dans un championnat majeur depuis son départ du Real Madrid pour le Los Angeles Galaxy en août 2007.

La question est d’autant plus pertinente que dans le même temps, Paris a perdu Mathieu Bodmer, Momo Sissoko et Adrien Rabiot dans ce secteur de jeu. Joint au téléphone, le Lyonnais Milan Bisevac ne cache pas son scepticisme. «C’est bien pour le markettng, ils vont vendre je ne sais pas combien de maillots et faire venir plus de gens au stade, mais est-ce que c’est un bon choix sportif, ça, on verra à la fin. Il a 37 ans, il vient des USA, et je ne pense pas qu’il va jouer tous les matches…. Il peut toujours faire la différence sur coup franc, mais sincèrement, moi je m’en fous. Paris ne me fait pas plus peur avec Beckham que sans…». Et vous ?

L Equipe.fr

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Domenech «attend pour voir»
Les réactions se succèdent après l'arrivée de David Beckham à Paris. «C'est un bon joueur, il est prêt physiquement. Il a 37 ans mais il a une telle qualité technique, a affirmé pour sa part Raymond Domenech sur RTL. J'attends pour voir réellement avant de critiquer, juger. On l'a associé au show-biz alors qu'il est avant tout un footballeur, ça on a l'air de l'oublier. C'est une bonne nouvelle pour le football parce que Paris on va en parler. On va parler de Paris, de Beckham, du football français… Au lieu que tous les joueurs s'en aillent, et bien peut-être qu'on arrivera à en faire revenir quelques-uns et refaire un championnat digne de ce nom.»

L Equipe.fr

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Eto'o «content pour Beckham»Samuel Eto'o, l'attaquant de l'Anzhi Makhatchkala, a réagi à la signature de Beckham au PSG. «Si Carlo Ancelotti et Leonardo le font signer, c'est parce qu'il a quelque chose à apporter au club.» Le Camerounais en a profité pour fait part de ses attentes : «Pour nous, les Parisiens, ce qu'on attend, c'est être champion de France.»

L'Equipe.fr

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Beckham au PSG : le web s'amuse de la venue du «Spice Boy»

L'arrivée de David Beckham a provoqué des dizaines de milliers de tweets sur le réseau social. L'arrivée à Paris du huitième sportif le mieux payé du monde - d'après Forbes - génère sur Internet son lot d'applaudissements, de critiques plus ou moins acerbes et bien sûr...de blagues. Sur Twitter, les hashtag #Beckham et #PSG sont en tête des tendances France depuis le début de jeudi après-midi.» #Parc et #Paris figurent eux aussi dans le Top 10. Mieux, le mot-clé #PSG est alors présent dans le Top 10 mondial... En tout, plus de 150 000 tweets évoquant David Beckham ont été postés en une journée sur le réseau social.

Le Parisien
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Alex177
posté 01/02/2013 07:49
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Ancelotti: « L’image que les gens ont de Beckham est fausse »
Comme en 2011, la rumeur de Beckham au PSG refait surface. Et comme l'an dernier, nous republions donc l'interview de Carlo Ancelotti. Début 2009, l'Italien accordait à l'époque deux heures de son temps à So Foot pour parler du Spice Boy entre autres. 13

Pourquoi avoir pris Beckham alors que vous aviez déjà Flamini ?
Nous n’avons pas pris Beckham pour jouer à la place de Flamini. Son transfert était une pure coïncidence. Il avait besoin de s’entraîner pour garder la forme et pour retrouver la sélection anglaise. Après, c’est allé très vite. Il s’est entraîné avec nous, et vu ses bonnes prestations à l’entraînement, je n’ai pas eu d’autre choix que de le faire jouer.

Comment gère-t-on la déception d’un joueur –par exemple Flamini– qui s’apprête à être titulaire et puis qui est à nouveau relégué sur le banc quand un joueur plus fort ou plus star arrive?
Ce n’est pas facile, mais à Milan, il n’y a aucun titulaire indiscutable. Si un joueur ne joue pas, c’est parce que j’estime qu’il peut faire mieux à l’entraînement, ou tout simplement parce que d’autres joueurs ont été meilleurs pendant la semaine.

En faisant jouer Beckham et Ronaldinho ensemble dès le départ, vous cherchez à avoir plus de verticalité?
Non, pas immédiate en tout cas. Je dispose d’attaquants véloces, comme Pato, qui sont plus explosifs et efficaces sur des distances courtes ou moyennes que sur des longues courses. Je n’aime pas voir mon équipe balancer, une passe courte bien dosée dans l’espace suffit à déstabiliser une défense adverse.

C’est difficile de gérer un joueur ultramédiatique comme Beckham?
Non. C’est vraiment un professionnel parfait. L’un des plus professionnels que j’ai eus sous mes ordres. Au départ, il devait juste s’entraîner avec nous pendant deux mois, je ne pensais même pas le faire jouer… Comme quoi…

Tout le monde dit que c’est un grand professionnel, ok, mais qu’est-ce qu’il a de si intéressant que les autres joueurs n’ont pas?
Beckham est quelqu’un de très intelligent, en plus d’être très sérieux au quotidien. C’est vraiment une bête de travail. Sur le terrain, il voit tout avant tout le monde. Je pense même qu’il a la meilleure vision du jeu de mon équipe. Bien meilleure aujourd’hui qu’à l’époque de Manchester. Il n’a de ce point de vue rien à envier à un joueur comme Kaká. Il a compris très vite, en perdant un peu de sa vitesse, que sa vision du jeu allait pouvoir lui faciliter son adaptation dans un rôle un peu plus axial. David n’a plus rien à voir avec le joueur qu’il était à Manchester. Ses caractéristiques ont changé, il est un peu plus lent, mais tactiquement et techniquement, je pense qu’il est plus fort.

Il y a quatre ans, vous aviez raté sa signature de peu. Vous l’auriez fait jouer de la même manière qu’aujourd’hui s’il avait signé?
Il y a deux ans, nous avions également essayé de le faire venir à Milan, mais ça a échoué une fois encore. Aujourd’hui, je le fais jouer comme j’aurais voulu le faire jouer quelques années auparavant. C’est-à-dire dans un rôle un peu plus axial. Vu ses caractéristiques physiques, sa résistance, sa combativité et sa qualité de passe, c’est sa meilleure position sur un terrain.

Est-ce que David Beckham ne serait pas une sorte de Maldini anglais?
On peut dire ça. Ce sont des garçons intelligents, sérieux, professionnels, élégants, qui ne font jamais de polémiques dans un vestiaire. L’image que les gens ont de David Beckham est totalement fausse.

À cause de sa femme?
Je le répète, l’image que les gens ont de David Beckham est totalement fausse.

Quelle image vous aviez de lui avant de l’avoir sous vos ordres?
Je le considérais comme un bon joueur, mais pour moi ce n’était pas un top class. Aujourd’hui que je le connais un peu plus, je peux dire que c’est un grand joueur, vraiment très intelligent, mais personnellement, je ne le considère toujours pas comme un fuoriclasse, même s’il m’a conquis par ses prestations et son caractère.

Et vous lui parlez également italien à Beckham?
Je lui parle italien, il comprend et, de toute façon, si finalement il reste avec nous, il faudra bien qu’il l’assimile comme tous les autres joueurs. Selon moi, le Milan doit conserver son âme italienne. Il est fondamental pour Milan de conserver ces traditions liées à la culture du travail, à la discipline, et ce serait plus difficile sans joueurs italiens.

Propos recueillis par Simon Capelli Welter, Vikash Dhorasoo et Javier Prieto-Santos pour So Foot
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Varino
posté 01/02/2013 07:51
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Paris, le plein d'épices

Avec la signature du « Spice Boy » David Beckham hier, le PSG a réussi un sensationnel coup médiatique. L’intérêt sportif semble moins évident.


QUEL EST L’INTÉRÊT aujourd’hui, pour le PSG, de recruter David Beckham jusqu’en juin ? Économique et médiatique, certainement. Sportif, c’est moins flagrant. Au moment de présenter son dernier renfort de l’hiver, hier en fin d’après-midi, Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, et Leonardo, le directeur sportif, étalaient la satisfaction de ceux qui ont réussi leur coup et sont fiers de l’exhiber. Quelques minutes plus tôt, après avoir satisfait à la visite médicale, l’ex-international anglais de trente-sept ans a signé un contrat de cinq mois avec le leader du Championnat de France, un club qui espérait déjà l’attirer un an plus tôt. « Finalement, on l’a fait », lâchait, comme soulagé, Al-Khelaïfi.

Les médias anglais ont annoncé hier matin l’arrivée de Beckham à Paris. Dimanche dernier, le Sunday Mirror dévoilait déjà que cette hypothèse prenait de l’épaisseur mais le PSG, contacté par L’Équipe, avait démenti. Dans les trois derniers jours du mercato, les dirigeants parisiens ont pourtant accéléré sur ce dossier, obtenu sa conclusion rapide, hier vers 11 heures, et réussi le coup médiatique du marché. Non seulement Beckham signe à Paris mais, en plus, il annonce qu’il reversera l’intégralité de son salaire à des oeuvres caritatives pour les enfants défavorisés… De là à en déduire qu’il ne percevra aucun euro, il y a un pas que personne n’a franchi hier. L’année passée, lorsque les deux parties négociaient déjà, le PSG avait dû lui proposer un salaire mensuel proche de 800 000 euros pour le séduire…

Cette présentation de Beckham apparaît aussi comme une opération de communication de haut niveau. Parce qu’elle soigne davantage l’image du Qatar, propriétaire du club via son fonds Qatar Sports Investments (QSI), que les récentes révélations de France Football, dans son édition de mardi, évoquant les conditions d’attribution de la Coupe du monde 2022 à l’émirat. Cet épisode n’a d’ailleurs pas laissé insensibles les plus hautes sphères, à Doha, qui préfèrent que leur pays soit évoqué en des termes plus flatteurs. Hier, Nasser al-Khelaïfi, le bras droit du cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, prince héritier, a conservé son sourire face à la presse sauf lorsqu’une question lui a été posée, justement, sur l’enquête de France Football. « Il s’agit de la conférence de presse de David Beckham », a-t-il évacué.

Débuts contre l’OM ?

Cette arrivée pourrait également profiter au PSG sur un plan économique. Ses dirigeants espèrent que la marque PSG surfera sur la marque Beckham et étendra sa toile sur le continent asiatique, où l’Anglais jouit d’une cote énorme. « Je suis à Paris car je sais ce que le club est en train de construire », a déclaré ce dernier. « Il s’inscrit dans notre projet », avait avancé Al-Khelaïfi plus tôt. Seulement, en s’engageant sur cinq mois, Beckham ne donne pas le sentiment d’envisager le long terme en France. Et au moment où la Ligue de football professionnel (LFP) négocie les droits télé de son Championnat à l’international, cette courte durée contractuelle pourrait toujours être brandie comme un argument de vente, mais elle ne suffira pas. « Mais je peux aider le club et la Ligue française à grandir dans l’avenir, a prévenu Beckham. Peut-être que je m’inscris à court terme en tant que joueur mais je ne pense pas être ici que pour cinq mois. »

En fait, pour être précis, àmoins qu’il ne prolonge l’aventure cet été, Beckham ne devrait pas porter le maillot du PSG plus de trois mois. Même s’il s’est entraîné en début de semaine, pendant deux jours, avec Arsenal (qui ne lui a rien proposé car Arsène Wenger ne le considérait pas comme un renfort), l’ancien joueur du Los Angeles Galaxy n’est pas encore prêt. Il n’a plus évolué en compétition depuis le 1er décembre. « Je serai vite en forme, il me faudra quelques semaines seulement », at-il assuré. Sans doute trop court pour affronter Bastia, dans une semaine, au Parc des Princes, Beckham ne devrait pas non plus signer ses débuts à Sochaux, huit jours plus tard. En revanche, la réception de l’OM en L 1, le 24 février, semble survenir au moment idéal. « J’ai déjà marqué contre Marseille (*), a-t-il rappelé, dans un grand sourire. J’espère recommencer. »

Cela ne signifie pas, pour autant, que Carlo Ancelotti le titularisera à cette occasion. Si Beckham n’avait pas signé au PSG au cours de l’hiver dernier, alors que le club avait achevé d’organiser sa venue, c’est parce que le technicien italien ne pouvait lui promettre un temps de jeu minimal. L’Anglais, qui rêvait de participer aux JO l’été suivant, avait alors fait machine arrière. Un an plus tard, il n’y a pas davantage de raison qu’Ancelotti lui garantisse une place de titulaire. Et quand il le fera jouer, ce sera sans doute dans l’entrejeu, soit à deux devant la défense à côté d’un joueur qui a trois poumons, comme Blaise Matuidi, soit dans le cadre d’un milieu à trois, un schéma que n’utilise plus Paris depuis deux mois. Mais pour Beckham, l’exception pourrait devenir la règle à Paris.

DAMIEN DEGORRE

(*) Le 26 novembre 2003, il marque sur coup franc lors de la victoire du Real Madrid au Stade-Vélodrome (2-1), en phase de groupes de la Ligue des champions.




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Mais a-t-il encore les jambes ?

L’arrivée de l’anglais après cinq ans ENMLS pose question sur son niveau réel. Ceux qui l’ont côtoyé récemment sont rassurants.


DU POINT DE VUE COSMÉTIQUE, cela ne fait pas un pli. À trente-sept ans et huit mois, David Beckham est au top. Dandy contemporain, hier après-midi, dans l’auditorium du Parc des Princes, lors de la conférence de presse officialisant son arrivée pour cinq mois au PSG, il ressemblait à un personnage de la série américaine Mad Men dont l’intrigue se déroule dans les années 1960. Mais ça n’est évidemment pas à propos de son sex-appeal que le doute accompagne l’arrivée de la star anglaise en France, mais bien de son capital santé. Son dernier match en compétition remonte au 1er décembre dernier et la victoire des Los Angeles Galaxy face au Houston Dynamo (3-1) en MLS Cup. Depuis, plus rien, au point que de retour à Londres où il vit en famille, le milieu aux 115 sélections est allé frapper à la porte d’Arsenal.

« Il nous a demandé s’il pouvait s’entraîner physiquement avec nous parce qu’il n’avait rien fait depuis très, très longtemps », a insisté Arsène Wenger, le manager des Gunners. Il faudra donc encore quelques semaines avant que l’icône glamour ne soit en pleine possession de ses moyens, mais Pierre Barrieu, ex-préparateur physique de la sélection américaine et des Los Angeles Galaxy, se veut rassurant : « C’est un grand professionnel. Il ne tenterait pas un autre défi à trente-sept ans s’il n’avait pas pris soin de lui. » Frank Leboeuf, ancien joueur de Chelsea (1996-2001), apporte lui aussi son soutien à cet ancien adversaire de marque en Premier League : « Je l’ai vu jouer il n’y a pas si longtemps et je ne suis pas inquiet pour lui. Le Championnat nord-américain n’est pas d’un très haut niveau technique et tactique, mais physiquement il n’a rien à envier à la L 1. » Le champion du monde 1998 n’a d’ailleurs pas été surpris par le choix de Beckham de signer à Paris en se remémorant une brève rencontre dans un restaurant de Londres il y a trois mois : « Je lui avais demandé ce qu’il comptait faire et il m’avait dit qu’il se verrait bien jouer encore un ou deux ans. »

Loin d’être dupe des vertus marketing d’un tel recrutement, Leboeuf, qui avait raccroché les crampons à trente-sept ans, s’étonne néanmoins du scepticisme entourant cette arrivée : « C’est une bonne chose pour la L 1 qui va recevoir un sacré coup de projecteur et pour le PSG qui va vendre des maillots. Je ne suis pas non plus inquiet quant à sa place dans le vestiaire, notamment au côté d’Ibra. Ce n’est pas comme si une fausse star arrivait auprès d’une grande star. Il peut apporter de la stabilité au groupe. » Il devra d’abord retrouver ses jambes.

RENAUD BOUREL
(avec J.- M. R. et B. C.)




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30
Comme le nombre de matches disputés par David Beckham en 2012 (2 498 minutes jouées). Une saison de MLS au cours de laquelle l’international anglais a marqué 7 buts et délivré 10 passes décisives.

11
David Beckham (115 sélections) est le 11e international anglais à fréquenter le Championnat de France depuis 1945.

37
David Beckham (37 ans et 8 mois) devient le joueur de champ actuel le plus âgé de Ligue 1.
Opta




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17 h 45, soudain « Becks »…

Des premières rumeurs matinales à la conférence de presse, retour sur la première journée de David Beckham à Paris.


MÊME LE 18 JUILLET dernier, pour l’officialisation du transfert de Zlatan Ibrahimovic, il n’y avait pas eu un tel show au PSG. Trois cents à quatre cents supporters (et supportrices) parisiens se sont donné rendez-vous, hier, devant le siège du club de la capitale pour essayer d’apercevoir David Beckham. Pour éviter tout débordement, six minibus de CRS avaient été déployés. À l’intérieur, dans la salle de l’auditorium du Parc des Princes, plus de 150 journalistes français et étrangers. Un chiffre là aussi inédit. Une salle pleine à craquer, truffée de caméras, de micros et d’appareils photo.

Le milieu anglais, accompagné par Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, et Leonardo, son directeur sportif, est apparu à 17 h 45, avec trois quarts d’heure de retard, dans un crépitement de flashes, des éclats de voix et des applaudissements assourdissants. Le « Spice Boy » est vêtu d’une veste noire sur chemise blanche. La coupe de cheveux est parfaite, le teint hâlé et le sourire éclatant.

« C’est un “big day” », déclare Al-Khelaïfi. Puis le nouveau numéro 32 répond aux questions des journalistes. Toujours avec le sourire, il explique qu’il est « très chanceux, à trente-sept ans, d’être à Paris », que « c’est un défi », qu’il est « très heureux de retravailler avec Carlo (Ancelotti), l’un des meilleurs managers » du monde. Beckham veut bien évoquer Zlatan Ibrahimovic aussi, un joueur très spécial », « un des meilleurs attaquants du monde ».

« À la question : qui va tirer les coups francs ? Vous ou lui ? Il répond : « Il est plus fort que moi, peut être lui donc. Mais, vous savez, j’ai joué avec Roberto Carlos et Zidane… »

Quand la star multimillionnaire annonce que son salaire sera intégralement reversé à des oeuvres caritatives en faveur des enfants, l’auditorium est saisi de stupéfaction. « C’est quelque chose d’unique », souligne Leonardo. La mise en scène est parfaite. 18 h 30, le service de communication du PSG annonce « dernière question ». Elle porte sur son statut de « grand-père » du Championnat. « Leo » fait grise mine. Mais Beckham ne se démonte pas, au contraire. « Je suis fier de cela, sourit-il. Je me sens bien. Je pourrais faire profiter les jeunes de mon expérience et de mes conseils, s’ils me le demandent. »

L’Anglais s’est ensuite soumis à une séance photos sur la pelouse du Parc des Princes. Il a quitté le club de la capitale dans la soirée, à bord d’un van noir aux vitres teintées, pour regagner Londres et retrouver sa famille, qui restera en Angleterre pendant les cinq mois de son contrat. Il a rendez-vous lundi ou mardi, au Camp des Loges, pour son premier entraînement.

ALEXANDRE CHAMORET



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LES ACTEURS DU CHAMPIONNAT que nous avons sondés sur l’arrivée pour cinq mois de David Beckham au PSG sont tous d’accord : la présence de l’ancien international anglais est une excellente nouvelle pour la Ligue 1. « Il va apporter du glamour à cette équipe du PSG qui a besoin d’étoiles, et lui en est une, juge Alain Casanova, l’entraîneur de Toulouse. Lucas, Thiago Silva, Ibrahimovic... Vous vous rendez compte ? C’est une très bonne nouvelle pour le foot français. » Romain Alessandrini, le milieu offensif rennais, a déjà des étoiles dans les yeux à l’idée de croiser son « exemple » sur un terrain. « Il fait partie des joueurs qui ont marqué le football, dit-il. Tout le monde va l’observer, moi aussi. Si je joue contre lui, je courrai lui demander son maillot ! » « Cela va encore attirer les caméras sur le PSG mais le club a l’habitude, maintenant » , ajoute Adrien Rabiot, prêté à Toulouse par le PSG.

Les bémols sont plutôt venus des bancs et notamment de Daniel Sanchez, l’entraîneur de Valenciennes : « C’est très favorable à la Ligue 1 d’un point de vue médiatique. Mais est-ce une bonne affaire sportive ? Je ne vois pas trop où ils peuvent le faire jouer. C’est plus un coup marketing. On n’est pas comme au foot US, dans lequel l’on peut faire entrer un tireur de coup franc pour une minute. À trente-sept ans, peut-il prendre une place offensive dans cette équipe ? Je ne sais pas. » Carlos Sanchez, le milieu de VA, est sur la ligne de son coach : « Bien sûr, c’est du marketing, de l’image. Ça fait longtemps qu’il n’a pas évolué dans un Championnat d’élite. À lui de montrer qu’il a encore des jambes. »

Garcia : « L’arrivée d’Ibrahimovic était déjà un aimant, ça en fait deux »

Et Rudi Garcia, le technicien lillois, partage plutôt l’avis de ses voisins nordistes : « Si le PSG a recruté David Beckham, c’est qu’il pense qu’il peut lui apporter quelque chose, le terrain parlera (…) Je pense qu’ils ont fait leur calcul économique et sportif. L’arrivée d’Ibrahimovic était déjà un aimant, ça en fait deux. Il y a certainement une stratégie de la part des opérateurs télévisuels : on a des droits à l’étranger qui sont faibles, notamment par rapport à l’Angleterre. Il faudra plusieurs clubs du calibre du PSG pour qu’il puisse bien figurer en Ligue des champions car il leur faudra des sparring-partners de qualité, sinon il tombera de haut. » – J. D., Y. H., S. L. D., N. S. A. M. L. et R. Te.




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Une image

LES CHAÎNES télé d’information passaient les mêmes images en boucle depuis une heure : David Beckham et Victoria débarquant à l’aéroport, Beckham sortant de l’hôpital où il avait passé les examens d’usage, Beckham marquant un coup franc – séquence datant du siècle dernier. L’annonce de son arrivée à Paris avait relégué loin derrière la fermeture de l’usine Goodyear. Dans la salle de conférence du Parc des Princes, les caméras étaient sur le pied de guerre, les journalistes faisaient le pied de grue. Dehors, les paraboles étaient déployées en grappes. Enfin, les flashes crépitèrent, comme à Cannes, en bas du grand escalier. Entra alors un homme de belle allure, qui avait moins l’air d’un footballeur que d’une star de cinéma. Costume à la coupe impeccable, stricte chemise et cravate sombre, sourire de jeune premier, barbe soigneusement négligée, coiffure de Clint Eastwood d’avant les westerns, maîtrise absolue. Il paraît que dans un vestiaire Beckham sent moins la sueur que le parfum. Hier, Paris a présenté une image.

DIDIER BRAUN





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Au fait, Paris a un match…

HIER, CARLO ANCELOTTI n’est jamais apparu. Sa conférence de presse d’avant match, prévue à 13 h 15 au Camp des Loges, a été annulée. Mais le PSG s’est bien entraîné dans la matinée, même si le transfert de David Beckham l’a occulté et occulterait presque le match du PSG à Toulouse ce soir. Presque. Parce que ce déplacement est capital pour le club parisien, premier du Championnat devant Lyon mais à la seule différence de buts. Après un résultat nul face à Ajaccio (0-0, le 11 janvier), un succès médiocre contre Bordeaux (1-0, le 20 janvier) et un succès chanceux contre Lille (1-0, le 27 janvier), le PSG doit prolonger sa série d’invincibilité (six victoires, un nul). Mais également convaincre à nouveau dans le jeu.

Et si l’on n’en croit Salvatore Sirigu, ce ne sera pas forcément facile. « Ce sera chaud. Toulouse a beaucoup de joueurs de talents et pour moi c’est l’une des formations de la Ligue 1 qui joue le mieux » , a prévenu le gardien du PSG, mercredi, en conférence de presse. En l’absence de Thiago Silva et Alex, Ancelotti devrait reconduire la charnière Sakho - Armand, très performante face à Lille, en dépit du retour dans le groupe de Zoumana Camara. Au milieu, le duo Verratti - Matuidi devrait être aligné. Une incertitude repose sur la titularisation de Lucas. Javier Pastore pourrait lui être préféré pour profiter de sa qualité de passes. L’idée serait surtout pour l’entraîneur parisien de retrouver la fluidité offensive et l’efficacité que les Parisiens étaient enfin parvenus à trouver en décembre avec le trio Ménez-Ibra-Lavezzi. – A. C.


L'Equipe


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Alex177
posté 01/02/2013 08:02
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L’icône David Beckham débarque à Paris
La star anglaise s’est engagée cinq mois avec le PSG. Cette signature fait définitivement basculer le club parisien dans une autre dimension.

Zlatan n’est plus seul. David Beckham, le footballeur en activité le plus connu au monde, a rejoint le PSG. Beckham, une pop star, une icône internationale, un Beatles à crampons. Il jouera officiellement à l’œil, reversant son salaire (plus de 800000 € net par mois) à une association caritative française. Mais la part la plus importante de sa rémunération se nichera ailleurs, en droits d’image, en publicité, en royalties sur les produits dérivés…

Le club de la capitale, lui, bascule définitivement dans un autre monde avec la signature de l’Anglais, 38 ans le 2 mai, deux jours avant la réception de Valenciennes, son nouveau monde à lui.
La marque PSG, comme on dit dans le jargon du foot business, va connaître un gain de notoriété incroyable. En attendant l’été prochain la venue du Madrilène Cristiano Ronaldo? Ça, c’est une autre histoire.

Pour l’heure, la pige du Spice Boy répond à une folle envie personnelle, une opération commerciale d’envergure et un pari sportif. La folle envie germe depuis un an et demi dans l’esprit de Tamim bin Hamad al-Thani, le prince héritier du Qatar, propriétaire de l’écurie parisienne. Depuis le rachat du club en mai 2011, il rêve de David Beckham, qui avait donné son accord en janvier 2012 avant de se rétracter in fine. Pure coïncidence, cette signature intervient trois jours après qu’un article a éveillé des soupçons sur les conditions d’attribution du Mondial 2022 au Qatar. « It’s a big day » (c’est un grand jour), a déclaré Nasser al-Khelaifi, le président parisien hier en ouverture de la présentation officielle du milieu de terrain dans une cohue médiatique indescriptible, comme le Parc des Princes n’en avait jamais connu.

Les maillots à son nom ont commencé à s’arracher

Ce coup de maître, qui légitime Leonardo dans ses prérogatives de directeur sportif du PSG, annonce également une déclinaison marketing digne d’une superproduction américaine. Les maillots floqués du n° 32 et du nom de Beckham ont commencé à s’arracher dès hier matin à mesure que l’arrivée du joueur prenait corps.

Pendant que madame et les quatre enfants vivront à Londres, le beau David va donc découvrir le 5e club de sa carrière, une équipe à la lutte pour le titre de champion de France et encore en course pour la Ligue des champions. S’il reste un pro exemplaire et garde un pied droit magique, son niveau demeure une inconnue. Le Parc des Princes, stade bientôt en éruption, la Ligue 1, championnat en fusion, n’en peuvent déjà plus d’attendre.

Le Parisien

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Beckham au PSG : les coulisses d’un transfert hors norme
La légende de David Beckham ne s’embarrasse pas de détails. Interrogé hier sur les coulisses de l’accord spectaculaire entre le PSG et la pop star du football, Leonardo a botté en touche. «Ce n’est pas le moment de parler de ça », a évacué le directeur sportif du PSG. L’ex-joueur des Los Angeles Galaxy a, lui, livré quelques éléments pour accréditer la thèse d’un transfert de dernière minute.

«Nous avons commencé à discuter à 1 heure du matin et nous avons continué à parler jusqu’à 11 heures, juste avant de prendre l’avion», a soupiré Becks, comme s’il était encore épuisé par sa nuit blanche. En réalité, l’accord entre les différentes parties date d’au moins deux semaines. Le cadre du contrat était fixé. Restait seulement à finaliser les dernières négociations dont ce principe encore très flou du versement intégral des salaires à une organisation caritative.

Reparti à Londres dès hier soir

Depuis le transfert avorté de décembre 2011, le lien ne s’est en fait jamais rompu entre Nasser al-Khelaifi, Leonardo, Ancelotti et le clan Beckham. Juste après la finale du championnat américain, remportée par le Spice Boy et les Galaxy le 2 décembre, une première offre de contrat de six mois a été formulée par le PSG. Beckham et ses proches ont attendu le dernier moment pour trancher et saisir la meilleure proposition. Car, à 37 ans, 38 en mai, Beckham était toujours très courtisé. Sollicité par l’AS Monaco, Tottenham, les Queens Park Rangers, des clubs russes dont l’Anzhi Makhachkala, et tout dernièrement par l’AC Milan, l’international anglais a donc mené diverses discussions jusqu’au dernier jour du mercato.

Becks aurait même pu attendre vingt-quatre heures de plus. Libre de tout contrat, il pouvait s’engager avec un nouvel employeur après la fin du mercato, fixée hier soir à minuit. Mais, puisqu’il s’agissait du PSG, il fallait signer avant le 1er février minuit. Soit l’heure limite fixée par l’UEFA pour les inscriptions des joueurs en Ligue des champions. Un contrat de cinq mois, donc,mais rien n’interdit une prolongation si l’expérience s’avère concluante pour les deux parties.

Menée tambour battant, la première journée parisienne de la star a commencé à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour une visite médicale express en début d’après-midi. Puis Beckham a rejoint le Parc des Princes en faisant une première expérience des embouteillages sur le périphérique. Il a ensuite aimanté les caméras du monde entier, comme il sait si bien le faire, avant de filer, direction Le Bourget, pour rallier Londres par un vol privé. «David doit honorer un rendez-vous familial prévu de longue date», explique l’un de ses proches. Le retour du nouveau n°32 du PSG à Paris n’est attendu qu’en milieu de semaine prochaine.

Le Parisien

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Est-il encore un grand joueur ?
A 37 ans, David Beckham a toujours ce visage de gravure de mode qui fait se pâmer, entre autres, les midinettes du monde d’entier. Formidable produit marketing, sa petite entreprise se porte à merveille. Mais ses jambes lui permettent-elles encore de jouer au haut niveau, en Ligue 1 et en Ligue des champions? Le débat est ouvert, alors que la star anglaise s’est exilée depuis 2007 dans le championnat nord-américain (MLS).

« Le niveau, c’est l’équivalent de la CFA2 française (5e division), sourit Frank Lebœuf, le champion du monde 1998 qui vit aujourd’hui aux Etats-Unis. Physiquement, il aura besoin de temps pour se remettre à niveau. Mais je l’ai croisé il y a deux mois et il m’a dit qu’il avait encore faim de football. Je suis sûr qu’il sera un exemple incroyable. S’il ne joue pas, il se taira. Et cela incitera les autres à l’imiter. »

Ludovic Giuly, l’ex-Parisien qui évolue encore à Lorient à 36 ans, est persuadé que Beckham a sa place sur un terrain : « Il a une hygiène de vie qui lui permet de connaître parfaitement son corps. En France, quand tu dépasses 33 ans, on pense que tu es cramé. En Angleterre, cette barrière psychologique n’existe pas. S’il a pris le risque de signer au PSG, c’est qu’il sait qu’il est capable de jouer. Arrêtons d’avoir des préjugés. » Fabien Barthez, l’ex-coéquipier de Beckham à Manchester United, est aussi formel : « Il reste un vrai joueur de foot. Penser le contraire serait manquer de respect à Carlo Ancelotti. »

Depuis quelques jours, Beckham s’entretenait physiquement avec l’équipe d’Arsenal. L’occasion pour les joueurs londoniens de jauger l’état physique du Spice Boy. « Il n’a eu aucun souci, note l’international français Bacary Sagna. Tu sens toute son expérience. Son pied droit est précis, ses passes toujours de qualité et physiquement, il m’a semblé en bonne condition. »

Pour Arsène Wenger, l’entraîneur d’Arsenal, Beckham peut apporter autant sur les pelouses que dans les vestiaires. « Il arrive tôt le matin, travaille très bien et continue après la séance, souligne-t-il. Les joueurs, surtout les jeunes, l’admirent et écoutent ses conseils qui sont toujours positifs. Il a un énorme charisme. Il a aussi une qualité incroyable, c’est d’avoir su tirer le maximum de sa carrière. Il y est parvenu parce qu’il aime le football. C’est quelqu’un d’ambitieux et très professionnel. »

Alex Dupont, l’ex-entraîneur d’Ajaccio et de Brest, ne croit pas lui à la belle histoire. « Est-ce un plus sportivement pour le PSG? s’interroge-t-il. A son âge et après avoir joué trois ans à Los Angeles, je n’y crois pas. Quelle que soit sa position sur le terrain, il devra courir énormément. Pour moi, c’est surtout un coup médiatique. »

Sans surprise, Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, principal concurrent du PSG pour le titre, salue… une formidable opération marketing. « C’est un excellent moyen de développer l’image du PSG, et donc de la Ligue 1, au Japon et aux Etats-Unis notamment, se réjouit-il. Les droits télé internationaux de notre championnat vont forcément en être renforcés. Et je pense même que l’arrivée de Beckham peut aussi féminiser le public qui va dans les stades ou qui regarde les matchs. Sincèrement, c’est un très beau coup qui profitera à tout le monde. »

Le Parisien


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Un chauffeur et un garde du corps pour le Spice Boy
C’est donc la seule mauvaise nouvelle de la journée. La Beckham Family ne sera pas au complet à Paris. Victoria, l’ex-Spice Girl reconvertie dans la mode, son épouse depuis 1997, les trois garçons, Brooklyn (13 ans), Romeo (10 ans), Cruz David (7 ans), et la petite dernière, Harper Seven (1 an et demi), resteront à Londres pendant la pige de luxe de Daddy David. Compte tenu de la durée du contrat, cinq mois, en fait quatre, puisque la saison se termine fin mai, le clan a préféré miser sur la stabilité et sur la relative tranquillité dont il bénéficie outre-Manche.

Il devrait être logé dans un palace de la rive droite

Une décision qui s’explique aussi par le retour en Angleterre de la petite famille, en décembre dernier, après cinq années passées à Los Angeles. Pas de nouveau déménagement donc au programme, ni d’inscription à l’école anglaise de Croissy-sur-Seine (Yvelines), comme on avait pu l’évoquer l’an dernier lorsque le Spice Boy était déjà pressenti au PSG.

A Paris, David Beckham devrait, lui, être logé, au moins dans un premier temps, dans un palace de la rive droite. Deux établissements tiennent la corde : l’hôtel Intercontinental dans le quartier de l’Opéra, là où sont hébergées toutes les recrues du PSG, et l’hôtel Bristol, d’un standing supérieur, à deux pas de l’Elysée. Pendant toute la durée de son séjour parisien, Becks bénéficiera des services d’un chauffeur attitré et d’un « bodyguard ». Le service de sécurité au camp des Loges, le centre d’entraînement du PSG, ne devrait pas être profondément remanié. En revanche, il est très probable que le club parisien fasse appel à un service de surveillance renforcée lors des matchs à l’extérieur. La folie Beckham s’apprête à déferler sur la France. Après la frénésie Zlatan, c’est une vague de popularité et de notoriété sans commune mesure que le PSG va devoir canaliser.
Le Parisien
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Alex177
posté 01/02/2013 13:53
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Becks, la presse anglaise adore
Les presses hexagonale et anglaise commentent largement vendredi la signature de David Beckham à Paris. Un héros pour les Anglais, un coup marketing pour les Français. Kiosque.


«Les boules en or» titre le Sun faisant un jeu de mot avec le surnom anglais de DB : «Ball». (D.R)

Le transfert de David Beckham au PSG pour les 5 prochains mois a bénéficié jeudi d'une couverture médiatique de haut vol en Grande-Bretagne et la place de l'information dans la presse de vendredi est à l'avenant. La conférence de presse du Spy Boy a été retransmise en direct, sa signature à Paris a fait l'ouverture des JT, sans compter la présence massive de reporters anglais dans la capitale française... Tous les commentaires célèbrent ce nouveau chapitre de la carrière hors normes du milieu de terrain de 37 ans.

«Dernier tango à Paris»
Pour le Sun, l'ancien capitaine de l'équipe d'Angleterre est «déjà un héros pour avoir fait don de son salaire à une oeuvre de charité... mais il aurait mieux fait de garder quelques livres de côté pour permettre à son épouse Victoria de claquer son argent dans les magasins parisiens». Le Times se moque gentiment de la France en relevant que son arrivée «annonce au monde et bien sûr à la France qu'il existe un club de football à Paris». Pour le quotidien, Beckham danse «un dernier tango à Paris». Le Guardian s'interroge sur sa capacité à briller sur les pelouses de l'Hexagone : «Beckham devient le papy de la L1».

Pour le Daily Telegraph, les premiers pas du héros se sont habilement inscrits dans l'état d'esprit régnant en France. «Beckham a eu le geste qu'il fallait dans le pays qu'il fallait en faisant don de son salaire». «L'argent est peut-être l'ultime tabou dans un pays (la France) qui a guillotiné son aristocratie (...) et dont le président socialiste François Hollande, a prononcé la phrase fameuse : je n'aime pas les riches.» (Avec AFP)

A la "une" en France aussi, of course !
«Marketing» est le mot qui revient le plus souvent dans les nombreux commentaires. «Beckham, marque des princes», s'amuse Libération. «Un investissement pour l'image, plus que pour le fond de jeu», selon Sud-Ouest. «Un magnifique coup marketing pour les propriétaires qataris du club», écrit de son côté 20 minutes. «Un beau coup pour le PSG qui va vendre plein de maillots, et dont on va parler à travers le monde», relève la Presse de la Manche. Est aussi souligné que Beckham fait «définitivement basculer le club parisien dans une autre dimension» (Le Parisien), «une autre galaxie» même pour Métro. Et sur le plan sportif ? Pour L'Est Républicain, c'est clair : «Sur le vert gazon, Becks n'apportera pas grand-chose». Avant de l'avoir vu à l'oeuvre - premier entraînement lundi ou mardi - , ce débat reste ouvert.

L'Equipe.fr

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Comment faire jouer Beckham au PSG ?
On avait évoqué Daniele De Rossi, Marek Hamsik ou encore Etienne Capoue. Ce sera finalement David Robert Joseph Beckham. La France va donc avoir droit à une bonne dose de charisme, d’émotion et de rêve. Mais aussi à un peu de football.

Il a toujours été beau, et ça n’a pas changé. Il a aussi toujours été très fort, et ça n’a certainement pas changé non plus. En conférence de presse, David Beckham explique sa longévité : « Je sens que je peux jouer comme quand j’avais 21 ans. En fait, je n’ai pas perdu de vitesse, car pour être honnête, je n’en ai jamais vraiment eue ». En France, on s’inquiète un peu : la Ligue 1 sera-elle trop dure pour l’Anglais ? Dans le championnat anglais dicté par le physique, l’engagement et la vitesse, Becks et son pied droit avaient tout de même claqué 152 passes décisives en 265 matchs. Mais depuis, presque dix années se sont écoulées. Dix ans d’évolution et de progrès dans sa vision du jeu. Aujourd’hui, qu’a-t-il à nous offrir ?

Quel temps de jeu ?
Cette saison, Mathieu Bodmer (333min, 6 matchs), Momo Sissoko (249min, 5 matchs) et Adrien Rabiot (243min, 8 matchs) ont cumulé 825 minutes de jeu. Soit l’équivalent du temps de jeu d’un solide vétéran comme Sylvain Armand, toujours prêt à faire le boulot en cas d’absences. C’est pas mal, mais on est en droit d’attendre plus de l’impact d’un David Beckham. Trois options semblent se dessiner pour David : titulaire en puissance dans la rotation des milieux axiaux parisiens, joker de luxe en cas de match difficile à débloquer ou alors vieux sage qui partage son expérience au sein du groupe, et joue occasionnellement des bouts de match. Au milieu, Carlo peut déjà compter sur Matuidi, Motta, Chantôme et Verratti. Avec l’arrivée de James Bond, cela fait cinq joueurs pour deux ou trois postes selon le système. Et trois compétitions à jouer. La taille de l’effectif n’est donc pas un problème : si Becks est bon, il aura le temps et l’espace pour jouer. Après tout, Scholes et Giggs sont encore utiles (voir indispensables) à Manchester United. La question, c’est : jouer où ?

Dans un milieu à deux ? Ou dans un milieu à trois ?
Le 26 mai 1999, Manchester United affronte le Bayern Munich en finale de la Ligue des Champions à Barcelone. Ferguson est inquiet : Roy Keane et Paul Scholes sont tous les deux suspendus. A l’époque, Becks a 24 ans et court comme un lièvre. L’Ecossais conserve son 4-4-2 avec un milieu à deux Butt-Beckham, Blomqvist à gauche et Giggs à droite. Est-ce encore faisable aujourd’hui ? En optant pour le 4-4-2, Ancelotti a fourni une inestimable stabilité tactique au PSG ces derniers mois. Matuidi et Motta sont à l’aise dans l’axe, tout comme Lavezzi, Ménez, Lucas ou Pastore autour d’Ibra. D’où un problème : dans ce schéma, seul le rôle de Motta est envisageable pour l’Anglais, et ce sans aucune garantie aujourd’hui. Il lui manquera du rythme, du répondant dans les duels et de l’agressivité, mais son jeu long, son coup d’œil et les courses de Matuidi pourraient compenser. Une option qui reste improbable : pour dicter le jeu d’une équipe, il faut courir plus que tous les autres.

Heureusement, un autre système est envisageable. Le 4-3-1-2, ou 4-3-3, à savoir ceux dans lequel évoluait Beckham au Milan d’Ancelotti, et ceux que l’Italien choisit souvent pour fermer ses matchs, faisant entrer Chantôme ou Verratti à la place d’un offensif. En fait, l’idée est clairement de mettre Becks dans un fauteuil. Avec Matuidi à ses côtés, Beckham disposera d’une sorte de zone démilitarisée au milieu de terrain. Peu de courses, beaucoup de pied droit. D’une, on peut raisonnablement espérer voir Beckham titulaire dans ce système : une triplette Matuidi-Motta-Beckham, ça fait bien rêver plus grand. De deux, le fragile Motta n’a joué que 10 matchs cette saison, et les paires Chantôme-Matuidi (superbe contre Porto) et Verratti-Chantôme n’ont pas donné entière satisfaction. D’où le milieu à trois. Devant, il n’y a donc plus que trois offensifs, mais plus de contrôle et de bons ballons. Seule interrogation : au Milan, Beckham se positionnait sur la gauche du milieu à trois, précisément là où Pastore aime bien venir lancer ses attaquants.

La question de l’adaptation à la Ligue 1, et les coups de pied arrêtés
La France n’a jamais vu d’un très bon œil la venue d’un Anglais conquérant sur son territoire. Pourtant, il se pourrait que la Ligue 1 ne soit pas si malpolie qu’elle en a l’air avec notre invité britannique. Car si notre beau championnat est justement réputé pour sa dureté, le rythme des matchs y est lent, parfois très lent. Et quand le pied droit de Beckham a le temps de penser, on sait tous que la réflexion est généralement pertinente. D’ailleurs, on ne peut évoquer le jeu de l’ancien capitaine anglais sans parler des coups de pied arrêtés.

Le Londonien n’est pas seulement un spécialiste. C’est un mythe. Un pied droit capable de renverser une finale de C1 en quatre minutes et deux corners. De sauver sa nation au buzzer d’un coup franc de trente mètres. De faire lever tout un stade au moindre ballon courbé. En C1 et en Ligue 1, l’entrée en jeu de Beckham donnera au PSG ce petit plus qu’ont seulement les grandes équipes : la force de pouvoir marquer à partir de rien. Que ce soit pour soixante, vingt ou cinq minutes à jouer, il ne fait aucun doute que le nouveau numéro 32 occupe déjà les esprits du côté de Valence.

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Alex177
posté 02/02/2013 10:17
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Pastore monte en régime
En général, Toulouse, bercé par le tango de Gardel et les dribbles de Marcico, aime beaucoup les Argentins. Mais pas Javier Pastore. Le milieu parisien est même le meilleur ennemi des Toulousains. Ses trois buts marqués cette saison dans les compétitions nationales l’ont tous été face à eux : à l’aller en championnat (2-0), il y a dix jours en Coupe de France (3-1) et hier, d’une splendide reprise de volée du gauche, dont le rebond a lobé Ahamada dès l’entame du match. L’efficacité de l’Argentin tranche avec son style détaché. Si, dans le civil, ses yeux s’enfoncent dans le sol, il fait en revanche profiter son équipe, sur le terrain, de son extraordinaire vision du jeu. Dans son rôle de milieu gauche qu’il occupe avec application, il offre une autre palette.

92 ballons touchés !

La vitesse du jeu parisien ? Il y participe plus grâce à ses passes que par ses courses. Quasiment toujours sur le même rythme, se replaçant consciencieusement mais ne sprintant presque jamais, il accélère en revanche le jeu en distribuant ses ballons comme autant d’offrandes à ses partenaires.

Après un début d’année 2013 plutôt difficile, Pastore retrouve le sourire, même si ça ne se voit toujours pas sur son visage : il a écarté pour un temps la concurrence de Jérémy Menez et semble retrouver dans son jeu la spontanéité qui lui a parfois fait défaut. Il n’hésite pas, non plus, à faire le spectacle. Il tente une roulette face à Aurier (43e), décale parfaitement Ibrahimovic pour un face-à-face perdu avec Ahamada (55e), lance Maxwell par-dessus la défense toulousaine (69e). Il est même à deux doigts de réaliser son deuxième doublé sous les couleurs parisiennes, un an et demi après son premier, à Montpellier, mais sa frappe du gauche ne surprend pas Ahamada (18e). C’est une des nouveautés dues à son poste : il est amené à se servir beaucoup plus souvent de son pied gauche, sans qu’on voie la différence.

Son influence sur le jeu est manifeste : hier, il a été le Parisien, après Verratti, qui a touché le plus de ballons (92). Il est aussi celui qui en a perdu le plus (23). Mais, comme chaque fois face à Toulouse, il a mis le bon au fond.
Le Parisien


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Toulouse-PSG (0-4) : le match minute par minute
Zlatan Ibrahimovic a encore frappé en inscrivant le deuxième but du PSG face aux Toulousains. Il a marqué de la tête, une première cette saison pour le Suédois.

L'arrivée de David Beckham dans la capitale nous aurait presque fait oublier que le PSG a joué un match de championnat ce vendredi soir à Toulouse. Sans sa nouvelle star anglaise, le leader parisien a explosé Toulouse (4-0). Pastore, titulaire, a ouvert le score dès la 3e minute du match, mettant ses coéquipiers sur d'excellents rails.
Ibrahimovic a doublé la mise à la 36e minute en marquant de la tête pour la première fois de la saison. C'est un 20 sur 20 pour le Suédois : 20 buts en 20 matchs. L'expulsion de M'Bengué dans la foulée a ensuite transformé la rencontre en calvaire pour les Toulousains.

En effet, la deuxième mi-temps a été une promenade de santé pour le PSG. Sakho de la tête et Van der Wiel après un festival d'Ibra ont fini de faire couler le Téfécé. Il faut dire que le club de la Ville rose réussit bien à celui de la capitale cette saison. Au Parc des Princes, Paris l'avait emporté 2-0 en Ligue 1 le 14 septembre 2012. Rebelote le 23 janvier 2013 en Coupe de France avec un succès 3 buts à 1.

Avec cette large victoire, le PSG a marqué les esprits. «C'était aussi important de bien jouer après le match contre Lille», a confié Salvatore Sirigu, le portier parisien invaincu depuis maintenant 866 minutes, au micro de BeIN Sport. Dimanche dernier, son équipe s'était imposée sans la manière contre les Nordistes (1-0).

Avec ce succès lors du premier match de la 23e journée, le PSG prend trois d'avance sur Lyon, qui se déplacera dimanche à Ajaccio. De son côté, Toulouse, reste englué à la dixième place.

Le Parisien

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PSG : premier entraînement de Beckham le 13 février

Leonardo l’a annoncé à l’issue de la rencontre à Toulouse vendredi soir. David Beckham effectuera son premier entraînement au camp des Loges le mercredi 13 février. La veille, le Spice Boy accompagnera sa nouvelle équipe à Valence (Espagne), pour le huitième de finale aller de Ligue des champions. Un match qu’il ne disputera pas, même s’il sera qualifié pour la plus prestigieuse compétition européenne.

«Beckham a besoin de s'entraîner et de retrouver une condition physique», a pour sa part déclaré son entraîneur Carlo Ancelotti. Le coach italien du PSG a loué «l'expérience et le professionnalisme» d'un joueur qu'il «connaît très bien» et au sujet duquel «il n'a aucun doute concernant tout ce qu'il va apporter de positif à l'équipe». Interrogé sur la place à laquelle pourrait être aligné l'ancien international anglais, Ancelotti a répondu: «Comme milieu défensif ou sur le côté droit». Et de conclure: «Il jouera s'il le mérite».

La semaine prochaine, l’Anglais restera en Angleterre et devrait poursuivre sa préparation avec Arsenal. Le Spice Boy estime avoir besoin de deux semaines de travail pour retrouver un état de forme convenable. Il est donc improbable de le voir titularisé à Sochaux 17 février. Dans le meilleur des cas, il pourrait faire sa première apparition en championnat contre Marseille le 24 février.

Le Parisien

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Leonardo : « Il n’est pas là pour rigoler »

La signature de David Beckham a alimenté les conversations hier à Toulouse. Invités à réagir pour la première fois depuis l’officialisation du recrutement du Spice Boy, les Parisiens ont adopté Un discours laudateur. « Il a de l’expérience et va mettre plus de professionnalisme dans l’équipe, qui va s’améliorer avec lui, considère Carlo Ancelotti, le coach du PSG, qui défend ce choix.

Pour l’entraîneur italien du PSG, Becks a seulement « besoin de deux semaines pour être en bonne condition ». Ce qui nous amène à la fin février, voire un peu avant. « Il va être une grande surprise pour vous, assure Leonardo, le directeur sportif du club de la capitale. Sur ses six saisons aux Etats-Unis, il a fait deux fois six mois au Milan AC et il a été toujours à un très haut niveau. J’ai été son entraîneur, je l’ai vu chaque jour et le plus important ce n’est pas sa notoriété. C’est vraiment un exemple, il a fait de sa carrière un modèle. C’est quelqu’un de très rigoureux avec lui-même et s’il accepte ce défi, c’est qu’il sent qu’il a la possibilité de faire des choses sur le terrain. Il se considère comme un joueur, et n’est pas là pour rigoler et faire des photos mais pour gagner des matchs et des titres. Il s’est engagé pour ça, et pas pour un autre objectif. » Complètement fan, Leonardo a même lâché : « Pour tout vous dire, c’est la première personne que j’ai appelée quand je suis arrivé au PSG. »

On ne trouvera pas trace d’une critique, ou même d’un doute, chez ses nouveaux partenaires. « Il a beaucoup d’expérience et de qualités. Surtout des qualités mentales, car c’est un gagneur, a souligné Zlatan Ibrahimovic, l’autre star parisienne. C’est ce dont nous avons besoin et il va nous être d’une grande aide. Je ne connais pas la date de son arrivée mais nous l’attendons. Je suis sûr qu’il va faire de grandes choses à Paris. »

Pour les joueurs moins capés, c’est l’occasion de côtoyer un véritable monstre. « Je ne sais pas combien de temps il va rester au PSG, mais je vais tenter d’apprendre le maximum à ses côtés », déclare l’Argentin Javier Pastore, excellent hier soir face aux Toulousains. « Pour les plus jeunes, il va nous aider à hausser notre niveau de jeu. Il nous a fait rêver avec son pied magique et j’espère qu’il va continuer à Paris », abonde également Blaise Matuidi.
Le Parisien


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Fabrice Lorvo : « Le fisc pourrait faire preuve de bienveillance »
Avocat spécialiste de la fiscalité pour le cabinet FTPA à Paris, Fabrice Lorvo explique pourquoi David Beckham ne devrait pas être assujetti à l’impôt.

Beckham paiera-t-il des impôts ?
Fabrice Lorvo. Comme Beckham est salarié du PSG, il payera forcément des impôts sur son salaire, la question est de savoir s’il devra payer aussi des impôts en France sur ses revenus non français et sur son patrimoine.

Le don de son salaire à une œuvre caritative sert-il à éviter de payer des impôts en France ?
C’est probable car notre délicieux système fiscal, lorsque vous êtes résidant français, vous taxe sur l’ensemble de vos revenus perçus n’importe où dans le monde. Dans le cas de Beckham, ce pourrait être énorme. C’est probablement pour cela que son salaire doit être reversé à des associations. Cependant, du point de vue de l’orthodoxie fiscale, le fait de renoncer à percevoir un revenu n’empêche pas l’imposition. A l’extrême, Beckham pourrait être imposé sur le revenu qu’il a refusé de percevoir.

Pensez-vous que le fisc va demander à Beckham de s’acquitter de ses impôts ?
Il faut être prudent. Mais je ne pense pas, le fisc pourrait faire preuve d’une certaine bienveillance. Mais il y a clairement une problématique fiscale en France qui représente un frein à la prise de décision pour un étranger de venir dans notre pays.

Le Parisien


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Pourquoi Beckham a dit oui
Il y a un an, son transfert n’avait pas abouti pour des raisons fiscales. Cette fois, tout était réuni pour trouver un accord.

L’hiver dernier, Beckham s’était laissé séduire par le projet du PSG. Sportivement, il avait donné son accord. Si l’affaire ne s’est pas conclue, ce n’est pas pour des raisons familiales mais à cause de la lourde fiscalité dans notre pays. En s’installant en France, la famille Beckham aurait payé plusieurs millions d’euros d’impôt et se serait retrouvée avec des charges supérieures à ses revenus…

Le PSG paiera les associations

« Quatre critères définissent le statut de résident fiscal français dans l’article 4B du Code général des impôts, nous explique Mathieu Le Tacon, avocat fiscaliste au cabinet Delsol à Paris. Et il semble que l’Anglais ne réponde à aucun d’entre eux. » 1. Il ne séjourne pas assez longtemps en France (cinq mois, contre six mois et un jour nécessaires pour être imposable); 2. Les sièges de ses différentes sociétés ne sont pas dans notre pays; 3. Son domicile fiscal, c’est-à-dire son domicile réel, où vivent sa femme et ses enfants, est à Londres. Seul le quatrième critère peut prêter à débat. « Il faut aussi exercer une activité professionnelle salariée ou non (4) selon la loi pour être taxé, ajoute Me Le Tacon. Or, en payant pour lui les associations caritatives, ce critère est discutable. »

Une étude rapide de ce que devrait payer le Spice Boy s’il devait être taxé en France suffit à comprendre pourquoi dribbler le fisc était une condition sine qua non à sa venue. « Ses rémunérations globales annuelles sont estimées à 34 M€, précise Me Le Tacon. Même s’il n’en perçoit qu’une petite partie en France, il aurait dû s’acquitter d’un impôt sur tous ses revenus mondiaux comme la loi l’exige, et là, il aurait dû laisser au fisc plus de 50% de ses revenus. Et surtout il aurait aussi été susceptible de payer l’impôt sur la fortune (ISF) sur l’ensemble de son patrimoine. Cela aurait été colossal. »

A la lumière de ces chiffres, on comprend mieux pourquoi Beckham s’est empressé d’annoncer jeudi que ses salaires iraient à des associations caritatives. Le PSG paiera ces sommes (estimées à 800000 € par mois) aux heureux bénéficiaires, qui n’ont, à ce jour, pas encore été désignés.

Le Parisien

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Le PSG s’amuse à Toulouse
Les Parisiens ont apprécié leur séjour toulousain. En plus d’être apparus très en forme, ils ont trouvé dans la douceur du Sud-Ouest des défenseurs très conciliants. Tous les éléments réunis pour un gros carton (0-4), pour faire oublier une dernière prestation poussive et mettre la pression à Lyon. Du tout bon.

« Paris est devenu un grand club et on peut le comparer au Barça, au Real, à Manchester, à Milan. Il y a moins de vécu et d’expérience, mais c’est un club de ce calibre désormais. » En plus d’encenser le PSG, Alain Casanova voulait peut-être sous-entendre que face à son Téfécé, le club a pris pour habitude de livrer de belles performances. Après tout, c’est face aux Toulousains que le leader de L1 a le mieux joué en cette année 2013. Une première victoire en Coupe de France il y a une grosse semaine (3-1), et ce soir au Stadium, pour l’ouverture de la 23e journée de Ligue 1 (0-4). Mais plus que la supériorité parisienne – quand même bien palpable sur la rencontre – on ne pourra que constater que ce sont les Toulousains eux-mêmes, cette fois-ci, qui se sont clairement tiré une balle dans le pied. Largués en défense et indisciplinés, ils ont laissé les Parisiens prendre un avantage décisif dès la première période. Le reste n’étant donc qu’amusement, les coéquipiers d'Ibra quittent Toulouse avec une belle victoire, la 4e consécutive, la 10e sur leurs 11 dernières rencontres. Costaud.

Suicide toulousain

PSG, Barça, Manchester ou n’importe quoi, le Téfécé affiche dès le début de rencontre de belles intentions. Avec un gros pressing, les Violets veulent étouffer leur prestigieux adversaire. Ça fonctionne, lorsque le ballon n’est pas dans leur camp. Mais à la première incursion parisienne, Lavezzi, parti légèrement hors-jeu, balance un long centre au second poteau, où Pastore ajuste une reprise qui trompe Ahamada (0-1, 4e). Gros coup dur, déjà, pour les Toulousains. Ces derniers font mine, un court instant, de se projeter de nouveau vers l’avant. Mais la donne a changé. Et si la possession est équilibrée, c’est bien le PSG qui se montre le plus dangereux. La raison est toute trouvée avec la passivité dans le marquage des défenseurs toulousains, constamment débordés et gênés par les permutations de Lavezzi et Lucas – lesquels tournoient efficacement autour d’Ibra. Tiens, d’ailleurs, qu’est-ce qu’il fait, Zlatan ? Et bien pas grand-chose, jusqu’à une nouvelle offrande de l’arrière-garde adverse. Laissé seul au point de pénalty, le Suédois a tout le temps d'ajuster une tête, sur une offrande de Lucas (0-2, 36e). Définitivement nulle, cette défense sera punie une nouvelle fois quelques instants plus tard, avec l’expulsion de M’Bengué (39e), coupable d’une énième faute sur le remuant Lucas. Malgré la belle activité de Tabanou, les carottes semblent cuites, pour les Toulousains.

Le PSG déroule

Malgré sa supériorité numérique, le PSG ne s’emballe pas, au retour des vestiaires. Les Parisiens laissent leurs adversaires faire le jeu, faisant le choix judicieux d’évoluer en contre. Judicieux, car au regard d’un contexte avantageux, ils ne tardent pas à s’illustrer. Là où Sakho – impeccable ce soir – tient la baraque derrière, Zlatan se procure deux occasions avant l’heure de jeu. Mais ni sa frappe croisée ni sa jolie balle piquée ne font trembler les filets, Ahamada détournant parfaitement les tentatives. Mais au fond, ce qui devait arriver finit par se produire : suite à un mauvais dégagement toulousain, Lucas, encore lui, adresse un joli centre au second poteau pour Sakho, qui trompe enfin le portier d’une tête décroisée (0-3, 70e). Pas vraiment le temps de s’en remettre, que les Violets en encaissent un autre. Zlatan embarque trois défenseurs dans la surface et délivre un caviar pour Van der Wiel, qui n’a plus qu’à pousser la balle au fond (0-4, 72e). Voilà, fin de la démo. Largement supérieurs et, qui plus est, bien aidés par leurs adversaires, les Parisiens poursuivent leur belle série et mettent enfin la pression à Lyon.


Par Alexandre Pauwel pour So Foot
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Homer
posté 02/02/2013 10:21
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Coeff 7 UEFA
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«Impossible pour Toulouse»

Très satisfait de la performance des siens, Carlo Ancelotti a estimé que Toulouse n'a eu aucune chance de revenir après l'expulsion. Il a souligné la performance de Lucas. Ce dernier a dit s'être «senti à l'aise».

Carlo Ancelotti (entraîneur de Paris): «C'est sans doute notre meilleur match de 2013. Nous avons retrouvé la qualité de jeu que nous avions avant la trêve. Ce fut une très bonne performance. Nous avons réussi à mettre de la vitesse et enchaîner rapidement vers l'avant. Je ne crois pas que Toulouse soit une équipe faible mais le but que nous avons marqué d'entrée de match leur a fait mal. Après l'expulsion, c'était impossible pour eux. Nous avons été très performants en contre-attaque. Nous n'avons pas très bien joué contre Ajaccio et Lille mais on ne peut pas être à 100% tout le temps. Ce qui est important pour le club, c'est de continuer à enchaîner des résultats positifs comme ce soir. Je suis très heureux de la performance de Lucas».

«Je suis venu à Paris pour marquer et faire marquer et je suis très heureux de pouvoir apporter quelque chose.» (Lucas)

Lucas (milieu de terrain de Paris): «Nous avons fait un très grand match. C'est une victoire collective qui démontre la valeur de cette équipe. Personnellement, je me suis senti très à l'aise. Je suis venu à Paris pour marquer et faire marquer et je suis très heureux de pouvoir apporter quelque chose de positif au PSG».

Leonardo : «Une prestation collective très bonne»

Leonardo (directeur sportif du Paris SG): «Aujourd'hui c'était un match très difficile à jouer. L'équipe a bien démarré le match, mais c'est l'expulsion qui nous a donné l'occasion de gagner avec un large résultat. Ça reste une prestation collective très bonne. On n'a pas besoin de stimulation (avec l'arrivée de Beckham, ndlr). On a commencé une saison pour faire un résultat important. On a une équipe qui peut gagner le Championnat, on a envie de faire quelque chose d'important en Europe. Le plus difficile est de maintenir le niveau de jeu et de résultat».

L'Equipe.Fr

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Ibra enfin de la tête

Zlatan Ibrahimovic a inscrit vendredi à Toulouse son 20e but en Ligue 1, le premier de la tête.

Est-ce l'effet des commentaires d'Hernan Crespo, son ancien partenaire à l'Inter Milan, qui lui reprochait il y a quelques jours de trop peu marquer de la tête malgré sa grande taille (1,92m) ? Contre Toulouse, vendredi soir (4-0), Zlatan Ibrahimovic a inscrit, sur un centre de Lucas, son tout premier but avec le front pour le PSG. Le vingtième du géant suédois cette saison en Ligue 1. Une marque qu'il atteint seulement pour la troisième fois en Championnat lors d’une seule saison. Ibra avait fait mouche à 28 reprises avec l'AC Milan en 32 matches en 2011-2012 et il avait scoré 25 fois en 35 rencontres avec l’Inter en 2008-2009. En L1, Zlatan Ibrahimovic a marqué lors de tous ses matches en déplacement (9). Il a inscrit au Stadium le 14e de ses 20 buts à l’extérieur, soit 70% du total.

L'Equipe.Fr

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Paris retrouve son jeu

Leader de la L1, le Paris-SG a profité d'une faible équipe de Toulouse pour se rassurer (4-0). Invaincus depuis huit rencontres en Championnat, les Parisiens ont marqué par Pastore, Sakho, Van der Wiel et l'inévitable Ibrahimovic.

Le nouveau statut du Paris-SG l’oblige à gagner en jouant bien. Leader de la L1, invaincu depuis huit rencontres, il commençait à soulever quelques interrogations après le nul d’Ajaccio (0-0) et les toutes petites victoires face à Lille et Bordeaux (1-0). Bien aidé par un Toulouse inoffensif, le PSG s’est rassuré vendredi soir en l’emportant joliment au Stadium (4-0). Privé de la puissance et de la percussion de Sissoko (transféré à Newcastle) au milieu, le TFC a souffert devant Matuidi et Verratti. La rapide expulsion de M’Bengué pour une double faute sur Lucas n’a pas arrangé ses affaires (39e).

Pas en forme récemment,Ibra a marqué et fait une passe décisive

Pas dans son assiette depuis plusieurs rencontres, Zlatan Ibrahimovic a été décisif à deux reprises. Souvent pris au piège du hors-jeu sur des replacements trop lents, il a vu Ahamada stopper l’une de ses frappes (55e), a claqué un lob en première intention (58e) avant qu'Aurier n'arrête sur sa ligne un tir que tout le monde voyait au fond après une belle action collective (67e). Heureusement pour lui, le Suédois avait trouvé la faille d’une rarissime tête (2-0, 36e). S’il a marqué lors des neuf matches qu’il a disputés en L1 à l’extérieur, l’ancien joueur de l’AC Milan sait aussi se montrer altruiste. Il a ainsi offert une passe décisive à Van der Wiel après un raid en solitaire (4-0, 72e).

Les Parisiens restent sur huit matches de L1 sans avoir encaissé de but. Jamais Paris n'a fait mieux dans son histoire.Derrière, en l’absence de Silva et d’Alex, la charnière Armand-Sakho a encore été très performante. Ce qui a permis aux Parisiens de conforter leur invincibilité (huit matches de L1 sans avoir encaissé de but). Jamais Paris n’a fait mieux dans son histoire ! Face aux Violets, Sirigu n’a rien eu à faire même s’il a frissonné lorsque Tabanou s’est écroulé dans sa surface à la 48e… Sakho a ponctué sa rencontre d’un but de la tête (3-0, 70e), bien servi par un Lucas déjà passeur pour Ibrahimovic. Préféré à Ménez, Javier Pastore était attendu. Il a sorti un match solide. La saison dernière, l'Argentin avait déjà étincelé sur la pelouse du Stadium (3-1). Inspiré ce vendredi soir, c’est lui qui a ouvert le score d’une volée "topée" à la 4e suite à un centre de l’infatigable Lavezzi. «Le PSG n’est pas imbattable», expliquait Alain Casanova avant la rencontre. Défait trois fois par le PSG cette saison en ayant encaissé neuf buts, il est sûrement heureux de ne plus avoir à croiser Paris.

L'Equipe.fr


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Schultzy
posté 02/02/2013 10:21
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Sponsoring : le PSG signe avec Emirates un contrat historique de 125 M€

Après la signature de David Bekham, les bonnes nouvelles se succèdent au PSG. Selon nos informations, le club de la capitale est tombé d'accord samedi pour une prolongation de son contrat de sponsoring maillots avec Emirates, la compagnie aérienne des Emirats Arabes Unis.

L'accord, qui porte sur un partenariat de cinq nouvelles années, à partir de 2014, est en forte hausse puisque l'on évoque un montant jamais enregistré en France de 25 millions d'euros, bonus compris, par an.
Le PSG empochera la somme historique de 125 millions d'euros sur 5 ans.

Avec la prolongation de cet important contrat de sponsoring maillots, le PSG entre dans la catégorie très fermée des ténors européens que sont le Real de Madrid, Manchester United ou encore Barcelone, des clubs qui affichent des montants similaires.

Toujours selon nos informations, ce nouveau contrat n'est pas encore signé officiellement mais en cours de rédaction.

Le Parisien.fr


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"Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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Alex177
posté 02/02/2013 12:55
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PSG dans le Top 5 des plus gros sponsors maillot du monde ?

Décidément, les nouvelles s’enchaînent en ce moment du côté du PSG. Après la signature de David Beckham à Paris cette semaine, voilà que Le Parisien assure que Fly Emirates va prolonger son contrat de sponsoring maillot avec le PSG. Les deux parties seraient tombées d’accord ces dernières heures et les sommes évoquées sont dignes des plus grands d’Europe. L’accord porterait sur un nouveau deal de 5 ans à partir de 2014 contre 25M€ annuel, soit 125M€ sur la période. C’est quatre fois le montant que débourse actuellement la compagnie aérienne. Une somme qu’il convient, bien sûr, de comparer aux autres grands d’Europe…
Aussi bien que le Bayern, en-dessous du Real et du Barça
25M€, c’est l’équivalent du sponsoring maillot qui lie actuellement le Bayern Munich à Deutsche Telekom. Les Parisiens s’aligneraient donc sur le plus gros deal de la Bundesliga allemande (voir les sponsor maillot en Bundelsiga). En Espagne, on reste un peu en-dessous du contrat à plus de 30M€ entre le FC Barcelone et la Qatar Fundation. On devrait également rester sous le deal du Real Madrid avec Fly Emirates, activé l’an prochain, pour environ 30M€ là encore. En fait, le contrat annoncé du PSG s’aligne sur celui actuel du Real avec Bwin.
En Angleterre, Manchester United et Arsenal font mieux
Pour ce qui est de l’Angleterre, quelques gros bras arrivent encore à dépasser le contrat parisien. C’est le cas de Manchester United avec son futur contrat record (activé en 2014) avec Chevrolet pour 38M€. Arsenal a aussi revu son contrat à la hausse avec Fly Emirates pour une somme supposée par les tabloïds de 37M€. En revanche, le PSG arrive à faire aussi bien que Liverpool ou le FC Chelsea. Là aussi, le PSG serait donc aligné sur les grands d’Europe et pourrait postuler à une place dans le Top 5 des plus gros sponsors maillot…

Sportune.fr
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Varino
posté 03/02/2013 08:39
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Beckham est encore loin de Paris

Avant de découvrir ses coéquipiers à Valence le 11 février, la recrue anglaise du Paris-sg va entamer sa préparation entre Londres et Los Angeles.


LES DEUX JOURS d’entraînement à London Colney, au centre d’Arsenal, en début de semaine dernière, ne suffiront pas à transformer David Beckham en bête de compétition lorsqu’il rejoindra le Paris SG, le 11 février. Son arrivée à Paris, officialisée jeudi et réalisée en un temps éclair, ne lui permettrait pas, selon les dirigeants parisiens, de renoncer à certaines obligations, décidées avant la signature de son contrat de cinq mois. C’est la raison pour laquelle le milieu anglais de trente-sept ans – trente-huit le 2 mai – ne sera pas au Camp des Loges lundi, à la reprise de l’entraînement, ni les jours suivants. Jeudi soir, sitôt sa conférence de presse terminée, il a regagné Londres, où sa famille restera vivre pendant son séjour français et où le rejoindront dès demain un préparateur physique et un kinésithérapeute du PSG afin d’attaquer une préparation foncière individualisée.

Les deux salariés du club de la capitale ne resteront pas longtemps outre-Manche aux côtés du « Spice Boy » puisque ce dernier doit retourner à Los Angeles dès mercredi. Là encore, il honorera des engagements pris avant de répondre favorablement aux sollicitations de Leonardo et de Nasser al-Khelaïfi, et auxquels il a assuré ne pouvoir renoncer.

Débuts sous les yeux de Victoria au Parc le 27 février ?

En Californie, Beckham profitera des installations du Los Angeles Galaxy, son ancien club (2007-2012), pour poursuivre sa remise en forme. Il y restera quatre jours puis prendra, enfin, la direction de Paris, le 10 février. Le lendemain, il accompagnera alors ses nouveaux partenaires vers Valence, pour le huitième de finale aller de la Ligue des champions du 12 février.

Inscrit dans cette compétition, l’Anglais ne sera, bien sûr, pas retenu pour cette rencontre. Mais sa présence est censée profiter au groupe, au sein duquel certains joueurs n’ont pas caché leur excitation de côtoyer une telle star. « C’est un honneur de jouer avec lui » , lâchait Blaise Matuidi, vendredi soir. « Je ne sais pas combien de temps il va rester mais je vais tenter d’apprendre un maximum à ses côtés » , ajoutait Javier Pastore. Dans un premier temps, les Parisiens devront se contenter de le regarder à l’hôtel et en tribunes. À partir du 13 février, ils pourront partager, pour la première fois, un vestiaire avec lui. Le lendemain de la rencontre à Valence, Beckham découvrira les installations du Camp des Loges, à Saint-Germain-en-Laye, et pourrait participer à sa première séance collective, au moins en partie.

Il sera temps alors d’envisager sa première apparition sur une feuille de match. Ce ne devrait pas être à Sochaux trois jours plus tard. S’il pourrait être présenté au public du Parc des Princes le 24 février, lors de PSG-Marseille en Championnat, c’est même très probablement en huitièmes de finale de Coupe de France, le 27, toujours contre l’OM, que Beckham étrennera son numéro 32 devant ses nouveaux supporters. Il se murmure que son épouse, Victoria, pourrait faire le déplacement à cette occasion.




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TIÉNÉ INTÈGRE LA LISTE DU PSG EN LIGUE DES CHAMPIONS. – Après les départs de Bodmer (Saint-Étienne), Mohamed Sissoko (Fiorentina) et Hoarau (Dalian Aerbin, Division 1 chinoise), le Paris-SG a intégré Siaka Tiéné sur la liste A de ses joueurs utilisables en Ligue des champions, Lucas et Beckham étant les deux autres nouveaux Parisiens qualifiés. Désireux de quitter Paris cet hiver, le défenseur international ivoirien de trente ans (0 match en Ligue 1 cette saison) y verra peut-être une petite consolation.

En revanche, Adrien Rabiot, prêté à Toulouse, ne sera pas remplacé. Ce dernier figurait sur la liste B (celle des joueurs nés après le 1er janvier 1991 et ayant passé deux saisons d’affilée au club depuis leur quinzième anniversaire), dans laquelle apparaît également Antoine Conte (19 ans), qui a débuté en Ligue 1 vendredi soir, à Toulouse (4-0). En cas de besoin, ces joueurs peuvent être qualifiés jusqu’à vingt-quatre heures du coup d’envoi. Le PSG conserve donc un effectif de vingt-quatre joueurs pour la C 1, le club n’ayant, de toute façon, pas le droit d’ajouter plus de trois nouveaux joueurs à l’issue du mercato hivernal. – D. D.


L'Equipe


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milanfan
posté 04/02/2013 19:13
Message #5259


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L’UEFA prévient le PSG

L’UEFA a présenté son dernier rapport de Benchmarking sur les comptes des clubs européens. L’occasion pour Gianni Infantino, le secrétaire général de l’UEFA, d’évoquer le fair-play financier devant la presse et de répondre à quelques questions sur le PSG…

« Quand nous avons lancé le fair-play financier, on nous parlait de Chelsea, puis de Manchester City. Maintenant on nous parle du PSG. Notre système est là pour s’appliquer non pas à un club mais à 630 clubs, a commenté Gianni Infantino. Comme tous les autres clubs, le PSG sait qu’il devra respecter le fair-play financier. Il faudra donc que ses dirigeants démontrent que leurs frais sont couverts par leurs revenus, au-delà du montant de déficit autorisé. Les clubs européens ont approuvé ces règles à l’unanimité, la commission européenne les a aussi approuvés. L’UEFA pense que d’avoir un football sain financièrement va plutôt attirer des investisseurs que de les faire partir. Les investisseurs dans le football sont les bienvenus mais nous souhaitons qu’ils aient une vision à long terme. Le PSG devra présenter ses comptes et ses justifications l’année prochaine quand la règle du fair-play financier entrera en vigueur pour la saison 2014-2015. Les saisons 2012 et 2013 seront prises également en compte et les instances jugeront si leurs comptes sont conformes aux règles. Ce n’est pas à moi d’en juger aujourd’hui. Le club dit vouloir respecter les règles, la commission de l’UEFA en jugera le moment venu. En ce qui concerne le salaire de David Beckham, c’est une bonne chose qu’un montant important soit donné à une œuvre de charité. Mais le salaire d’un joueur, qu’elle que soit la destination qu’il veut lui donner, doit toujours figurer sur les comptes du club. Il faut présenter des comptes corrects. En ce qui concerne le contrat de sponsoring du PSG , il est important de se poser la question de la valeur juste de ce partenariat. Des expertises et des comparaisons avec les montants perçus par d’autres clubs permettront de déterminer si la valeur du contrat est correcte par rapport aux lois du marché. »


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BenBecker
posté 04/02/2013 19:22
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Kevin Gameiro : "Il y a une hiérarchie au PSG et Zlatan Ibrahimovic est devant moi"

Interview exclusive. La rédaction de Gentside Sport a rencontré Kevin Gameiro, l'attaquant du PSG. Le natif de l'Oise s'est confié sur son statut de remplaçant qu'il juge logique avec la présence d'Ibrahimovic au sein de l'effectif parisien.

Seulement titulaire à trois reprises en championnat, Kevin Gameiro a disputé 13 matches et inscrit 5 buts cette saison (plus un en Coupe de France). Avec son statut de remplaçant, l'attaquant du PSG a le temps d'honorer ses sponsors et il s'est rendu à la présentation de ses nouvelles chaussures, les Mercurial Vapor IX, au magasin Nike des Champs Elysées. La concurrence avec Ibrahimovic, la hiérarchie au sein du groupe parisien, le niveau de Paris cette année, son avenir en France, sans oublier un petit mot pour son nouveau coéquipier Lucas, Kevin Gameiro n'oublie rien.

Gentside Sport : Comment se passe la concurrence avec Ibrahimovic, est ce que c'est motivant ou parfois on se dit qu'il est vraiment trop au dessus ?
Kevin Gameiro : Il y a une hiérachie au PSG et Zlatan Ibrahimovic est devant moi. Après comme je l'ai dit, mon objectif c'est de grappiller un peu plus de temps de jeu. Quand je suis associé à lui j'essaye de faire le maximum et on tente d'être complémentaires pour gagner des matches. Il faut savoir accepter tout ça même si parfois ce n'est pas facile.

"Zlatan à l'entraînement, c'est lui qui met l'ambiance !"

On raconte tout et n'importe quoi sur Ibra mais au quotidien ça se passe comment ?
C'est un compétiteur qui aime gagner tout le temps, même à l'entraînement. C'est aussi quelqu'un qui aime beaucoup chambrer. Aux entraînements c'est lui qui met l'ambiance. Après en match il demande beaucoup le ballon mais on s'adapte à son jeu. On n'a pas du tout la même façon de jouer, mais il faut des mecs comme lui et des mecs comme moi. C'est ce qui fait une équipe.

Tu as joué 13 matches en étant seulement 3 fois titulaire mais tu as pourtant déjà marqué 5 buts en championnat. Comment vis-tu cette situation de « joker de luxe » au PSG cette saison ?
C'est clair que c'est pas facile, mais on m'avait prévenu au début de la saison. Je savais que je n'allais pas être titulaire et je savais ce qui m'attendait. Après il faut respecter les choix du coach et quand je joue j'essaye de me donner à fond, d'aider l'équipe à gagner des matches et surtout de marquer des buts, ce qui est le plus important pour un attaquant.

"Je ne pourrais pas vivre cette situation encore trois saisons"

Est-ce plus valorisant d'être la star dans un petit club ou alors joker de luxe dans un très grand club ? [ndlr : avant le PSG Gameiro a joué à Strasbourg et à Lorient]
Je ne sais pas ce qui est le plus valorisant. C'est évident que quand on est joueur, on a envie de jouer tous les week-ends. Pour ma part, j'aimerais jouer un peu plus. Cette année, je savais d'où je partais et ce que je pouvais apporter à l'équipe. Mais c'est sûr que je ne pourrai pas vivre cette situation encore trois saisons. Alors cette année je m'accroche pour faire le maximum et on verra comment ça se passera les prochaines saisons.

Paris est premier du championnat à la 22e journée, à égalité de points avec Lyon et à 3 points de l'OM. Est ce que tu es surpris après tout ce qu'on avait annoncé en début de saison que le PSG ne soit pas premier avec 10 points d'avance ?
Non je ne suis pas étonné, parce que c'est toujours difficile de créer un équipe, surtout avec tous les joueurs qui sont arrivés cet été. Il faut une cohésion d'équipe, attendre que la mayonnaise prenne et ce n'est pas évident. Parfois ça vient tout de suite, parfois ça prend du temps. Mais là je pense que depuis 3 ou 4 mois ça marche très bien et on le voit avec les résultats du club.

Le PSG joue sur plusieurs tableaux cette saison (championnat, Coupe de France, Ligue des Champions), selon toi quel est l'objectif principal de Paris cette année ?
L'objectif prioritaire du club c'est vraiment le championnat. Après c'est sûr que la Ligue des Champions motive tout le monde parce que c'est une compétition très particulière qu'on rêve de jouer quand on est gamin.

"Le jour où je partirais de Paris, ça sera pour l'étranger"

Comment imagines-tu la suite de ta carrière ? Serais-tu prêt à quitter la France ?
Le jour où je partirai de Paris, ça sera pour l'étranger parce que j'ai envie de connaître d'autres championnats, d'autres cultures. Mais pour l'instant on va essayer d'être champion avec le PSG et on pensera à l'avenir à la fin du championnat.

Ancelotti a récemment opté (début décembre) pour un 4-2-2 assez offensif, donc plus de place pour les attaquants, est-ce que ce schéma te convient mieux ?
Je suis un attaquant, quelqu'un qui veut marquer beaucoup de buts. J'ai eu la chance de jouer en 4-4-2 trois ans à Lorient et ça s'est très bien passé. Quand on joue en 4-4-2 avec le PSG on a pu voir aussi que ça se passait très bien pour moi. C'est le meilleur système cette année parce qu'on n'est pas tout seul devant, il y a beaucoup de soutien et beaucoup de centres qui viennent sur les côtés. J'essaye de jouer avec mes qualités et mes forces qui sont de prendre la profondeur, surprendre les défenseurs avec ma vivacité. Avec Ibra, nous sommes complémentaires car lui préfère recevoir le ballon dans les pieds alors que moi c'est plus dans la profondeur. Et derrière on a des joueurs comme Pastore qui sont capables de distribuer des caviars. C'est un système qui fonctionne bien, très bien même.

Comment se passe l'intégration de la nouvelle recrue Lucas Moura ?
C'est un très bon joueur, un très bon jeune. Il est très à l'aise avec le ballon, il va très vite mais il faut lui laisser le temps de bien s'adapter. La Ligue 1 est un championnat compliqué où les contacts sont rudes. De plus, il est arrivé à Paris cet hiver, ce qui est forcément difficile pour un joueur qui vient du Brésil.


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