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NeiBaF
posté 11/04/2009 17:33
Message #501


NeyBaF*
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Tribune : Viré du stade



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Foot - L1 - Paris-SG - A Lille sans Armand

Alors que Sylvain Armand envisageait de faire son retour dimanche à Lille, trois semaines après sa blessure au genou gauche contractée à Toulouse, celui-ci ne figure pas dans le groupe parisien après le dernier essai effectué samedi. C'est le jeune Makonda qui occupera encore le poste de latéral gauche à Villeneuve-d'Ascq. Le groupe retenu est exactement le même que celui qui a préparé et joué le quart de finale aller de Coupe de l'UEFA contre Kiev (0-0), jeudi. Mamadou Sakho, touché à la cheville, est toujours absent.

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paseric
posté 12/04/2009 09:22
Message #502


Débutant
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Tribune : Non précisée



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C’est le grand moment de vérité du PSG

Sixièmes de Ligue 1, les Parisiens ne doivent pas revenir bredouilles de leur déplacement
à Lille, un concurrent direct dans la captivante course à la Ligue des champions.


C’EST UN MATCH décisif ! Bon, d’accord, on a tendance à se répéter chaque week-end. Mais comment qualifier autrement l’affiche de la 31e journée entre Lille et Paris ? Dans ce championnat décapant, où les six équipes de tête restent collées les unes aux autres et ne commettent quasiment aucun faux pas, leurs confrontations directes auront forcément une incidence sur le classement final. Lille et Paris jouent gros ce soir. Les deux clubs, à égalité de points ce matin (55), partagent la même ambition. La même humilité aussi. Ils ne s’imaginent pas champions de France, mais visent une place en Ligue des champions. Ils n’abordent pourtant pas cette rencontre dans des conditions semblables. Lors des trois derniers sommets, les Parisiens ont laissé s’envoler 9 points et encaissé 11 buts face à Bordeaux, Marseille et Toulouse ! Pour rester dans le coup, il leur faut stopper l’hémorragie et inverser la tendance dès ce soir.

Le Losc, LA bête noire des Parisiens

« Après nos victoires à l’aller, j’ai souvent parlé de scénario favorable et d’un peu de réussite, rappelle Paul Le Guen. Sur la phase retour, on a manqué de tout cela et on a été pris dans des séries de match éprouvantes. » Il pense que son équipe est désormais mieux armée, car « la trêve de quinze jours nous a fait du bien ».
Après le quart de finale aller de Coupe de l’UEFA face au Dynamo Kiev jeudi (0-0), voilà un deuxième rendez-vous européen pour les Parisiens. Et pas le plus facile…Car, à l’extérieur, Lille est LA bête noire du PSG. Le club de L 1 contre lequel il a le moins souvent gagné : 3 victoires et 21 défaites en 31 matchs dans le Nord… « Il n’y a pas d’explications rationnelles hormis la valeur de l’adversaire, estime Le Guen. En tout cas, je ne vais pas me servir des statistiques pour motiver les joueurs. » Il pourra toutefois les prévenir du danger avec quelques chiffres picorés dans la saison en cours. Le Losc est la meilleure équipe du championnat à domicile et demeure, au Stadium Nord, sur 14 matchs sans défaite et 6 victoires d’affilée. Paris possède-t-il assez d’arguments pour faire chuter cet épouvantail ? « En tout cas, ony va pour gagner », assure Le Guen. Son collègue lillois, Rudi Garcia, s’appuiera sur le match aller pour gonfler le moral de son équipe. La défaite au Parc 1-0 est l’un des rares souvenirs qu’il n’a pas digéré : « On avait alors été beaucoup critiqués. Aussi, quand l’occasion se présente, il faut savoir remettre l’église au milieu du village. »
Laurent Perrin

Le retour des suspendus
LE PSG ne dispose pas encore de L son équipe type, mais il s’en approche. Avec le retour de Rothen et de Camara, suspendus la semaine dernière face à Nice, Paul Le Guen devrait revenir à son schéma classique. Hoarau sera soutenu par Giuly en attaque tandis que Rothen à gauche et Sessegnon à droite seront chargés d’animer les couloirs. La seule inconnue—toute relative—de cette partie résidait dans la capacité d’Armand à tenir sa place de latéral gauche. Blessé au genou gauche le 22 mars à Toulouse, l’arrière parisien ne sera même pas du groupe qui se déplace à Lille. « Trop juste », a expliqué hier l’ancien Nantais à l’issue du dernier entraînement à huis clos. Paul Le Guen a prévu de le réintégrer « soit jeudi à Kiev, soit dimanche prochain face au Havre ». En conséquence, Makonda devrait continuer l’intérim. Tout comme Traoré en l’absence de Sakho, toujours en délicatesse avec sa cheville.
F.G.

LE CHIFFRE
Le PSG n’a pas marqué sur le terrain des Lillois depuis 492 minutes. Il faut remonter au 11 septembre 2002 pour retrouver la trace d’un but parisien, oeuvre de Ronaldinho, pour une défaite 2-1. Depuis cinq saisons, le Losc joue au Stadium Nord de Villeneuve-d’Ascq et le PSG n’a jamais marqué là-bas, concédant deux défaites 1-0 et deux nuls 0-0. La dernière victoire des Parisiens à Lille remonte à la saison 1996/1997 (1-0). Il reste donc sur une série de 8 matchs consécutifs sans succès.

« Un point, ce serait déjà bien »
SAMMY TRAORÉ, défenseur du PSG.
ENCORE SOLIDE au poste jeudi soir face à Kiev (0-0), Sammy Traoré n’est toujours pas considéré comme un titulaire indiscutable par son entraîneur. L’athlétique défenseur malien de 33 ans est pourtant impliqué dans les bons résultats de son club cette saison. Il pose un regard empreint de lucidité sur l’important rendez-vous lillois.

Depuis quand le match contre Lille accapare-t-il votre esprit ?
Sammy Traoré. En milieu de semaine, on se focalisait uniquement sur Kiev afin de ne pas se louper. Ensuite, on a cherché surtout à bien récupérer afin d’aborder au mieux ce déplacement dans le Nord.

Etes-vous surpris par la bonne saison des Lillois ?
Pas du tout. Cette équipe figure dans le top 8 de notre championnat depuis le début de la saison. Elle est solide, joue bien au ballon à domicile et se révèle difficile à déstabiliser. Le Losc fait le jeu chez lui, ce qui peut offrir des possibilités… Ce sera un match compliqué.

« A nous d’être costauds pour ramener un résultat ce soir »

Considérez-vous cette rencontre comme un tournant ?
Absolument.On va à Lille pour chercher un résultat. Mais un point, ce serait déjà bien. Ça constituerait une bonne opération au classement. Cela nous permettrait de rester au contact pour la Ligue des champions et les places européennes.

En cas de défaite, seriez-vous définitivement hors course pour la Ligue des champions ?
A nous d’être costauds pour ramener un résultat ce soir. Ça dépendra aussi des résultats de nos concurrents. Il y aura toujours une opportunité, mais une nouvelle défaite, la troisième en quatre journées (après Marseille et Toulouse), compromettrait nos chances dans la course à la Ligue des champions.

Après Lille, ce sera le retour à Kiev…
Au Parc, on a réalisé un bon match face à une équipe reversée de la Ligue des champions. On méritait mieux, car on a eu des occasions de marquer. Après, c’est déjà positif de ne pas avoir pris de but. On sait aussi que l’on est capables d’inscrire un but là-bas. Les Ukrainiens vont nous craindre, car ils devront se livrer.
Propos recueillis par Arnaud Hermant

Pourquoi Buisine n’est pas à Paris

L’ÉTÉ DERNIER, un nomest revenu avec insistance du côté du PSG. Celui de Jean-Luc Buisine. Le responsable du recrutement de Lille devait intégrer le nouvel organigramme parisien. L’affaire était bien engagée… avant de capoter. « J’ai effectivement rencontré Sébastien Bazin et Charles Villeneuve l’été dernier, raconte aujourd’hui l’intéressé. Mais j’étais très exigeant en termes de moyens techniques et humains. Un jour, Charles Villeneuve m’a téléphoné et m’a dit : Aujourd’hui, je n’ai pas les moyens de répondre à ce que vous demandez, je préfère être honnête. » Ce que réclamait Buisine est calqué sur le modèle lillois. En poste depuis 2003, l’ancien agent devenu recruteur a fortement développé le secteur vidéo avec trois personnes sous sa coupe. Il s’appuie également sur deux superviseurs (Chérif Oudjani et Thierry Bonalair) qui sillonnent les terrains.
Régulièrement pillé, le Losc déniche ainsi des talents comme le Brésilien Bastos ou dernièrement le Belge Hazard. Le PSGa choisi une autre voie en étendant son réseau à travers le monde. «A Paris, on ne m’avait parlé que d’un seul recruteur, c’était Eric Pécout (NDLR : toujours en poste), évoque Buisine. Et sur le cas d’Alain Roche (NDLR : l’actuel responsable de la cellule recrutement), ce n’était pas très clair. »

« Mon président me fait confiance »

Aujourd’hui, Buisine affirme ne rien regretter. Et si Paris revenait à la charge ? « Je réfléchirai, mais ici les choses se sont normalisées après le départ de Claude Puel, explique-t-il. Aujourd’hui, mon président me fait confiance et je m’entends bien avec l’entraîneur Rudi Garcia. Je suis conscient de l’environnement dans lequel je travaille. »
Frédéric Gouaillard

Le Parisien - 12-04-2009
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Dude
posté 12/04/2009 22:35
Message #503


Léon Marchand de CulturePSG
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Foot - L1 - PSG - Le Guen : « Du courage »

Paul Le Guen n'a pas été porté aux nues par la prestation de son équipe à Lille (0-0), mais «sur la vue du match, c'est un bon point de pris» a-t-il évidemment concédé. « On a souffert en première période avant d'obtenir plus d'occasions en deuxième période. On reste au contact, dans le peloton de chasse, à la lutte avec Lille et Toulouse, et pas très loin des autres», constate avec bonheur l'entraîneur du Paris-SG.

Soixante-douze heures après PSG - Kiev (0-0), le club de la capitale pouvait-il faire davantage ? «Ce ne fut pas extraordinaire au niveau du jeu, nous avons été assez loin de ce que nous étions capables de faire il y a quelques semaines, répond Le Guen. Mais ce qui m'a plu, c'est le courage, la solidarité des joueurs. C'est vrai, on manque de mobilité, c'est souvent le cas quand on enchaîne des matches. On a beau se répéter qu'il est important de bien débuter. Mais à nouveau, ça n'a pas été le cas. En première, certains joueurs n'étaient pas à leur niveau et je suis intervenu à la mi-temps. On s'est mieux senti physiquement en deuxième période et on a eu quelques bonnes séquences.»

La fin de rencontre fut en revanche très nettement en faveur du LOSC. «Ce sont deux points de perdus, estime logiquement Rudi Garcia. Un match nul à domicile n'est jamais satisfaisant. C'est l'analyse brute du score même si je ne peux que louer l'état d'esprit de mes joueurs. Il faut parfois se contenter d'un nul. Quand on ne peut pas gagner un match, il faut se contenter de ne pas le perdre.» De quoi laisser des regrets ? «Il faut aussi un facteur réussite pour gagner des matches. Ce soir, il y a souvent eu un pied parisien pour envoyer le ballon en corner.»



L'Equipe.fr
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Baghib!
posté 13/04/2009 09:43
Message #504


Membre accro
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L'Equipe du 13 avril :

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Ils ne tiennent pas le rythme

À l’issue d’un match fermé et dominé par les défenses, Lillois et Parisiens perdent une place et le contact avec le trio de tête.


L’HISTOIRE EST CONNUE mais fait encore sourire. Le Paris-SG n’a jamais eu beaucoup de chance quand il se retrouve opposé à l’un de ses anciens joueurs. Beaucoup l’ont enfoncé et ridiculisé en inscrivant des buts capitaux. Frau fut proche d’écrire une nouvelle ligne de cette amusante chronique. À quatre minutes du coup de sifflet final, bien décalé par Fauvergue, il crut marquer et offrir au LOSC sa cinquième victoire d’affilée. Une victoire qui lui aurait permis de rester quatrième et au contact d’un trio de tête qui commençait à voir d’un mauvais oeil cette dynamique lilloise (0-0). Mais, et même si Charles Villeneuve, l’ancien président duPSG, en a douté quand il fut nommé, le Paris-SG possède un grand gardien. Peu embêté par les attaquants lillois durant la quasi-totalité de la partie, Landreau, d’une main gauche très ferme, a effectué « l’Arrêt », celui qui change tout. Ce 0-0 permet au PSG, qui glisse toutefois à la sixième place, de demeurer dans le groupe des poursuivants, avec Lille et Toulouse. Il s’est aussi rassuré contre un adversaire direct après avoir sombré en 2009 contre Bordeaux (0-4), Marseille (1-3) et Toulouse (1-4). Hier soir, malgré la fatigue du match face au Dynamo Kiev, en quarts de finale de la Coupe de l’UEFA (0-0), les Parisiens ont très bien défendu, agaçant Garcia qui n’aura donc jamais trouvé la clé du système Le Guen.

La Ligue des champions s’éloigne

En revanche, les hommes du technicien breton ont été tristes dans l’utilisation du ballon, qu’ils n’avaient visiblement pas envie de faire vivre. Alors ils l’ont balancé. Pas n’importe où, le plus souvent sur la tête de Hoarau, qui n’aura pas beaucoup abîmé ses chaussures. En quatre-vingt-dix minutes, les partenaires de Makelele ont pris le temps de construire une seule fois. Elle faillit être décisive. À la 51e, Sessegnon se retrouva à la conclusion d’une action initiée par Traoré et relayée par Clément, mais le Béninois, dans une position très confortable, manqua le cadre et la possibilité d’offrir au PSG sa première victoire dans le Nord depuis la saison 1996-1997. Pour accrocher la Ligue des champions, ce sera donc certainement compliqué. Le LOSC doit se dire la même chose… Il regrettera sans doute longtemps ces points perdus face au PSG.

Abattu et déçu après le match aller perdu 1-0, Rudi Garcia avait pourtant opté pour une approche très offensive. Pour la deuxième fois de la saison, l’entraîneur du LOSC, qui était privé de Cabaye, suspendu, commença la rencontre avec un 4-2-3-1 plus fringant, associant dès le coup d’envoi Obraniak et Hazard, deux joueurs en pleine forme. Il pensait sans doute que l’addition de talents parviendrait plus facilement à fissurer la défense parisienne. Il s’est trompé. Son initiative a même provoqué l’effet inverse. Ses joueurs ont parfois donné l’impression de ne pas savoir comment jouer, comment réclamer le ballon et attaquer. Les créateurs ont été décevants, manquant d’idées, à l’image de Bastos, incapable de contourner Ceara, qui l’avait déjà empêché de briller au Parc des Princes. Agacé, il changea alors de couloir, et vint se positionner face au jeune et inexpérimenté Makonda, qu’il peina à doubler.

Bastos et les Lillois bénéficieront certainement de plus d’espaces samedi prochain à Saint-Étienne. Les Parisiens en auront aussi dimanche contre Le Havre. Mais avant, ils se battront à Kiev (jeudi) pour une place en demi-finale de la Coupe de l’UEFA.

GUILLAUME DUFY

Citation
MICKAËL LANDREAU reconnaît que ce point pris à Lille l’a été dans la douleur.
« Il a fallu s’arracher »


« EN FIN DE MATCH, vous sauvez le nul sur un arrêt extraordinaire...– Sur l’action, ça va très vite. Il y a, je crois, une belle remise de Fauvergue et puis cette frappe de Pierre-Alain Frau. Il était déjà prêt à faire le tour du stade (sourire) et je ne me suis pas privé pour le chambrer un peu.

– À la mi-temps, Paul Le Guen a-t-il haussé le ton comme il l’a indiqué ?
– Je ne parle pas de ce qui se passe dans le vestiaire.

– Sur le plan comptable, êtes-vous satisfait ?
– C’est un point de gagné et on est très contents dans l’ensemble, vu la physionomie du match et trois jours après avoir joué la Coupe de l’UEFA. Il a fallu s’arracher dans la performance défensive. Ona connu plus de difficultés en attaque. Mais contre Nice (2-1), Kiev (0-0) et Lille (0-0), on a montré une solidité défensive sur laquelle il faudra s’appuyer.

– Vous êtes quand même distancés pour les trois premières places...
– Sans la manière, on prend un point... Après Marseille (1-3) et le TFC (1-4), il ne fallait pas en perdre face à un concurrent direct. Les trois premiers prennent de l’avance, mais ce sont eux qui ont les effectifs les plus importants. Et puis, il y a Bordeaux et Lyon qui s’affrontent la semaine prochaine. Une des deux équipes, ou les deux, vont perdre des points. Aujourd’hui, on n’est qu’à trois longueurs des Girondins. La semaine prochaine, on sera peut-être à égalité... » – V. G.

Citation
RUDI GARCIA, comme les joueurs lillois, est frustré d’avoir concédé son premier nul à domicile depuis le 6 décembre.
« Deux points de perdus »


LA MEILLEURE ÉQUIPE du Championnat à domicile n’a pas apprécié de partager les points avec le PSG. « C’est deux points de perdus, a déploré son entraîneur, Rudi Garcia, à qui cela n’était plus arrivé depuis le 6 décembre (1-1 contre le TFC). On a fait une première mi-temps qui aurait dû nous permettre de mener au score. Après, je ne peux que louer l’état d’esprit de mes joueurs. Je n’ai pas plus de regrets que ça. Pour gagner, il faut de la réussite et, là, il y avait souvent un pied parisien pour enlever le ballon. » Dans son sillage, les joueurs nordistes nourrissent quand même quelques regrets.« On doit tuer le match en première période, assène Florent Balmont. Vu la physionomie de la rencontre, on doit gagner. On est assez frustrés. Seul le réalisme nous a fait défaut. À part ça, on n’a rien à se reprocher. » Le LOSC a-t-il laissé passer sa chance dans la course à la C 1 ? « Un point, ce n’est pas extraordinaire, peste Adil Rami. On a manqué de lucidité devant le but adverse. Mais si Paris est satisfait du nul, ça veut dire qu’on est craints. » Les Dogues ont au moins le mérite de reconnaître la solidité de l’opposition parisienne. « Paris était venu chercher le nul, rappelle Rio Mavuba. On n’a pas eu tant d’occasions que ça. »

Des Parisiens émoussés

Les Parisiens non plus, sans doute un peu plus émoussés par leur rencontre européenne jeudi contre Kiev, en quarts de finale de la Coupe de l’UEFA (0-0). Pour une fois, ils ne se sont pas inclinés contre une équipe du haut dutableau. Et Rudi Garcia de saluer la performance défensive parisienne face à Michel Bastos : « On commence à le surveiller de près et il a un petit creux physique, notait-il. Mais ce n’est pas inquiétant. L’adversaire a aussi le droit de bien défendre. » Un peu plus à la peine en première période, Paul Le Guen a mobilisé ses troupes au retour des vestiaires. « J’ai secoué un peu mes joueurs, a reconnu le coach parisien. C’était demaresponsabilité. Ce que j’ai vu en première période ne m’a pas emballé. On n’était pas apathiques mais il y avait un manque de mobilité et de dynamisme, ce qui est souvent le cas quandon enchaîne les matches.Ona joué jeudi, et prendre un point à Lille, qui a eu la semaine pour se préparer, n’est pas donné à tout le monde. Ce courage et cette solidarité m’ont plu. On reste au contact du peloton dechasse et c’est intéressant. »

Les Parisiens n’ont pas perdu l’espoir d’accrocher le podium. « On ne lâchera pas », a prévenu Zoumana Camara. « Il reste sept matches et on va lutter jusqu’au bout, confirmait Jérémy Clément. On vise le haut de tableau et on est encore en course. » – V. G., J. D., L. G. C.

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Balmont avait les crocs

L’HOMME CLÉ : BALMONT (Lille), 8

Son implication et son engagement ont été impressionnants. Milieu relayeur, il a apporté de la percussion et s’est montré constant. Un grand match technique. Il a été dangereux par ses changements de rythme, son impact dans les duels (58e), ses tirs de loin (25e) et ses passes au millimètre (42e, 88e).

LILLE
MALICKI (5) : peu sollicité. Sûr dans ses prises de balle (20e, 55e). Moins performant dans le jeu au pied.
BÉRIA (6) : quelques bonnes montées. A bloqué Rothen et commis peu de fautes.
RAMI (5) : trop de jeu long qui fait perdre le ballon. Solide défensivement.
CHEDJOU (7) : un très gros match défensif. De bonnes interventions devant Giuly (37e) et Rothen (39e).
EMERSON(4) : parfois pris à défaut, il n’a pas assez apporté offensivement.
BALMONT (8) : voir ci-dessus.
MAVUBA (3) : beaucoup d’erreurs inhabituelles (31e, 35e). A peu récupéré et peu donné vers l’avant.
OBRANIAK (4) : il a rarement fait la différence. Statique.
HAZARD (6) : une bonne première période. Il a baissé de pied physiquement en seconde mi-temps, sans parvenir à décrocher pour jouer dos au but. Une reprise ratée (80e).
BASTOS (4) : décevant. Il n’a cadré que deux tirs (16e, 29e) et a perdu ses duels face à Ceara, qui l’a empêché de se retourner. Un tir brossé, de peu audessus (84e).
VITTEK (6) : un jeu en déviation parfait grâce à un placement intelligent. Des contrôles propres, beaucoup de travail défensif. L’attaquant le plus dangereux.

PARIS-SG
LANDREAU (7) : un arrêt extraordinaire sur une frappe à bout portant de Frau (88e). Sauve le point du nul.
CEARA (6) : c’est rare de voir Bastos avec aussi peu d’espace. Le Lillois a d’ailleurs quitté sa zone.
Z. CAMARA (6) : enlève une balle de but à Obraniak (27e). Solide.
S. TRAORÉ (7) : bien placé et très rassurant dans ses interventions.
MAKONDA (5) : pris de vitesse plusieurs fois sur son côté, notamment par Hazard. Beaucoup mieux en seconde période.
MAKELELE (4) : a manqué de puissance face au milieu de terrain adverse.
CLÉMENT(6) : a joué dur mais intelligemment. Un grand nombre de ballons récupérés.
SESSEGNON (5) : capable du meilleur, comme ce grand pont dos à Rami, mais souvent individualiste et un manque de repli défensif. Un tir qu’il aurait dû cadrer, en très bonne position (51e).
ROTHEN (3) : une patte gauche défaillante. Des centres mal ajustés.
GIULY(3) : a essayé de prendre la profondeur, mais,quand il n’a pas glissé, il a rarement été servi dans de bonnes conditions. Remplacé par LUYINDULA (66e).
HOARAU (5) : aucune position pour marquer. Il a joué trop souvent loin et dos au but.A dégagé beaucoup de ballons dans sa propre surface.

JOËL DOMENIGHETTI et VINCENT GARCIA

L'Equipe.
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D'Alessandro
posté 13/04/2009 13:09
Message #505


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Tribune : Viré du stade



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Paris résiste à Lille mais voit le podium s’éloigner

Le PSG aurait pu perdre hier dans le Nord. Mais s’il a ramené un bon nul (0-0), le voilà à trois points du troisième au classement. Il faut vite renouer avec le succès.

En quittant Villeneuve-d’Ascq hier soir, les Parisiens étaient unanimes. Le match nul arraché face à Lille est « un bon point de pris ». Après avoir perdu bien des illusions face à leurs adversaires directs depuis trois mois, il était temps de se montrer à la hauteur. Le PSG n’a pas été « extraordinaire au niveau du jeu », dixit Paul Le Guen, mais il s’est accroché jusqu’à la dernière minute pour préserver le score.
« Faire 0-0 à Lille, face à un adversaire qui a eu la semaine pour se préparer, ce n’est pas mal du tout, estime Le Guen. Je ne suis pas déçu, notre courage et notre solidarité m’ont plu. »

Si le résultat est satisfaisant, ses conséquences au classement le sont moins car Paris s’éloigne doucement des places qualificatives pour la Ligue des champions. Ce matin, le peloton de tête est en effet scindé en deux. Mathématiquement, tout reste possible pour les six premiers mais une tendance se dessine. L’OM, Lyon et Bordeaux devraient se disputer le titre et les trois premières places. Derrière eux, Toulouse, Lille et Paris restent à l’affût mais, le moindre faux pas peut définitivement les faire décrocher. « On reste au contact de Lille et de Toulouse, c’est intéressant, dit Le Guen. Les autres sont devant mais ce n’est pas anormal à la vue de leurs effectifs. »

L’arrêt réflexe de Landreau

L’allusion n’est pas anodine. Et même si c’est l’une des marottes de l’entraîneur parisien, rappelons combien il est difficile de jouer sur deux tableaux (Coupe UEFA et championnat) avec un groupe aussi restreint. L’explication à la triste première période du PSG n’est pas à chercher ailleurs. « On avait mal débuté contre l’OM et Toulouse, j’avais mis mes joueurs en garde contre cela. Quand on enchaîne les matchs, c’est difficile de mettre en route. »

Lille n’a pas su profiter de sa nette domination en première période. Après la pause, Paris resserre ses lignes, le Losc ne trouve plus d’espace et attend les cinq dernières minutes pour enflammer la partie. Le PSG doit son salut à Mickaël Landreau, auteur d’un superbe arrêt réflexe sur une reprise de Frau (88 e ). « Faire match nul à domicile n’est jamais satisfaisant, confie Rudi Garcia, l’entraîneur lillois. Mais je n’ai pas vraiment de regrets, mes joueurs ont tout fait pour arracher la victoire. Quand on ne peut pas gagner un match, il faut savoir ne pas le perdre. Au final, je ne suis pas sûr que Paris et le Losc fassent une bonne opération. »
Pour revenir en haut de l’affiche, ces deux équipes devront absolument s’imposer la semaine prochaine (respectivement face au Havre et à Saint-Etienne) et prier pour que Bordeaux et Lyon se neutralisent. Mais, à sept journées de la fin, elles n’ont déjà plus vraiment leur destin en main.

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Traoré était infranchissable

Pour cette rencontre cruciale, le PSG est revenu à son schéma à deux attaquants avec Hoarau et Giuly. Ce retour aux fondamentaux a rendu les Parisiens totalement apathiques en première période. Heureusement, la seconde mi-temps les a vus plus présents. Avec davantage de précision, ils auraient même pu l’emporter.

Landreau (7,5). Il a la main ferme sur un coup franc surpuissant de Bastos aux 25 m (16 e ) avant de sortir une parade monstrueuse en toute fin de partie devant Frau (88 e ).

Ceará (5). Très sollicité d’emblée, le latéral droit a fait face à Bastos, qui a fini par déserter sa zone. Devancé par Fauvergue sur la meilleure occasion lilloise et pas vraiment heureux dans les phases offensives.

Camara (7). Solide sur Vittek. Comme face à Kiev, son retour dans l’axe de la défense a stabilisé ce secteur de jeu.

Traoré (8). A la couverture ou au marquage, il s’est toujours imposé face aux manieurs de ballons lillois. Infranchissable hier soir.

Makonda (5). Le jeune Parisien annihile la meilleure occasion nordiste de la première mi-temps en s’interposant devant Obraniak. Il progresse même si son rendement est encore trop contrasté.

Sessegnon (6,5). Il a tenté sans relâche de déstabiliser la défense lilloise par ses crochets courts et ses accélérations. Auteur d’une frappe croisée du droit qui rase le poteau (51 e ).

Makelele (4). Pas dans un grand soir. Peu sûr dans ses transmissions, il s’est surtout signalé par un tacle dangereux sur Obraniak en première mi-temps qui ne lui vaut qu’un carton jaune.

Clément (5,5). Il a toujours eu un temps de retard sur ses adversaires en première période. Loin, très loin notamment de Balmont, qui a souvent impulsé les offensives lilloises, il s’est repris après la pause en grimpant d’un cran.

Rothen (3). Il se plaint qu’on ne l’aime pas, encore faudrait-il qu’il illumine son couloir. Mais une fois de plus le milieu gauche était éteint hier soir. Pas de jus, des mauvais choix à l’envi, une constante depuis quelques semaines. Remplacé par Chantôme (86 e )

Giuly (4) Lille lui avait permis d’inscrire son premier but de la saison. Mais hier il n’était pas dans son assiette. Amoindri par une gastro-entérite, il a connu beaucoup trop de déchets pour espérer une 9 e réalisation. Remplacé par Luyindula (66 e )

Hoarau (5,5). Souvent cherché dans les airs en première période, le grand attaquant a alors dû souffrir de ne pas être exploité pour ses autres qualités. Après la pause, il a enfin pu se mettre en évidence mais n’a jamais frappé au but. Toujours précieux sur les corners adverses.

A Lille, Balmont, qui s’est souvent intercalé, a été un poison pour les Parisiens.

L’arbitre, M. Jaffredo (4,5), n’a pas toujours été pertinent dans ses coups de sifflet. En revanche, il refuse à raison un penalty à Hoarau.



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« On fera les comptes à la fin »
ZOUMANA CAMARA, défenseur du PSG

Auteur d’un bon match en défense centrale, à l’instar de son compère Sammy Traoré, Zoumana Camara, comme l’ensemble de ses partenaires, se satisfait de ce résultat.

Quelle analyse faites-vous de ce match ?

Zoumana Camara. Peut-être que les jambes étaient un peu lourdes après le match de jeudi contre Kiev.
En face, il y avait une bonne équipe. Elle a eu une semaine pour se préparer. On a trop abusé de longs ballons sur Guillaume ( Hoarau ). On a manqué de mobilité et de solutions dans le jeu court. Mais on est restés solides. C’est positif.

Est-ce un bon point de pris ?
Oui et de surcroît face à un concurrent direct. On est à égalité de points avec lui. Mais il va falloir maintenant gagner à domicile pour confirmer ce résultat.

Vous êtes à trois points de Bordeaux. Etes-vous décrochés dans la course à la Ligue des champions ?
On vient de rencontrer un concurrent direct. Mais, dans les prochaines journées, il y a aussi un Lille - Marseille de programmé. Dès dimanche, il y a aussi Bordeaux - Lyon. Forcément, dans ces confrontations directes, des équipes vont laisser des points. Et si on gagne nos matchs, on parviendra peut-être à combler ce retard. Il faudra voir. On fera les comptes à la fin. Beaucoup de gens nous voient à la 5 e ou à la 6 e place. On s’accroche et on ne lâchera pas dans ce sprint final. On est là.

La défense a retrouvé une certaine sérénité…
Face à des concurrents directs, on avait subi de sacrées défaites (3-1 contre l’OM et 4-1 à Toulouse). Ça commençait à faire beaucoup. Et mentalement, c’était dur. Il fallait réagir. Défendre, c’est un état d’esprit. Une question d’envie. Il faut avoir la volonté de se battre et être attentif. Quand on retrouve cela, on sait que l’on est solides et que l’on peut marquer à tout moment même si ça n’a pas été le cas contre Lille. On aurait aussi pu repartir avec un 1-0 en notre faveur.

Vos deux matchs de suspension semblent vous avoir fait du bien ?
Ça m’a permis de récupérer un peu. Mon club s’était démené pour m’enlever mon match de suspension avec sursis. C’est une marque de confiance. En retour, j’avais la volonté de rendre le respect qu’on m’avait témoigné. A mon retour, j’ai donc essayé d’être performant.

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Unibet rejoint le PSG

Unibet sera bientôt sponsor du PSG. Même si le contrat n’est pas encore signé, un accord a été trouvé. Sauf retournement de situation, la société de paris en ligne s’affichera au dos du maillot parisien pour trois ans à partir vraisemblablement de la saison 2010-2011. Unibet doit attendre l’ouverture à la concurrence du marché des paris en ligne, prévue en janvier 2010, pour pouvoir officiellement s’engager.
Son apport financier est estimé à 2 M€ par an. En attendant de figurer sur la tenue du PSG, Unibet disposera de loges au Parc des Princes début 2010. Parallèlement, des négociations sont en cours avec Afflelou, actuellement sponsor au dos du maillot parisien. Sous contrat jusqu’en juin prochain, le lunetier dispose d’une clause lui permettant de prolonger son engagement d’un an.

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Panenka
posté 13/04/2009 14:52
Message #506


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Foot - L1 - PSG - Clément : «Toujours en course»

Au lendemain du match nul contre Lille (0-0), qui fait perdre une place au club de la capitale (6ème), Jérémy Clément restait sur un sentiment mitigé : «C'est un bon point quand même car on n'a pas été très bons en première période, la seconde période était mieux. On a eu des occasions mais Lille aussi a eu des occasions. Alors, c'est vrai qu'on est toujours en course mais on est déçus quand même par notre prestation, c'est dommage qu'on n'ait pas su faire la différence».

La venue du Havre dimanche sera l'occasion selon Clément, de «recoller» au peloton de tête. «Il y a trois équipes à 56 points et devant ils sont à trois points, c'est vraiment serré. Il reste 21 points à prendre et tout reste jouable pour moi. Maintenant, on a l'obligation de prendre 3 points contre Le Havre (dimanche) avant un déplacement difficile à Lyon !».

L'OL, justement, détrôné de sa première place, cela ne provoque rien de spécial chez le Parisien. «Pour moi, ça ne veut rien dire. Il reste 7 matches à jouer. Ce n'est pas encore la fin du championnat. Une équipe qui gagne peut se retrouver très vite devant Marseille. Le classement est tellement serré que ce n'est pas significatif ».


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Biz Markie
posté 13/04/2009 17:07
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Foot - L1 - Paris-SG - Armand est disponible
Touché au genou gauche (entorse) contre Toulouse le 22 mars dernier, Sylvain Armand est à la «disposition» de Paul Le Guen, selon le staff médical du Paris-SG. Le latéral gauche est officiellement rétabli. Armand pourrait faire son retour contre le Dynamo Kiev jeudi en quart de finale retour de la Coupe UEFA. Mais il semble plus probable de revoir l'intéressé, en championnat, dimanche contre Le Havre. Armand s'était entraîné normalement la veille de Lille - Paris-SG (0-0), ce week-end, mais Paul Le Guen avait préféré reporter sa rentrée. - Ch. M., au Camp des Loges

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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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aleksandre08
posté 13/04/2009 18:16
Message #508


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LES BONS COMPTES DU PSG


Auteur d'un match nul à Lille dimanche, le PSG a perdu le contact avec le podium de la L1. Pas de quoi cependant inquiéter des Parisiens qui restent persuadés de bien finir cette saison.

Les chiffres parlent-ils toujours d'eux-mêmes ? D'un simple point de vue mathématique, le PSG est ainsi le grand perdant du week-end (avec Lille) après son match nul dimanche soir sur la pelouse de Villeneuve-d'Ascq. Une place de perdue au classement et désormais le sixième rang, à cinq longueurs de Marseille, quatre de Lyon et trois de Bordeaux. Pourtant, à voir les visages souriants des Parisiens dans les couloirs du Stadium Lille Métropole, on ne pouvait que balayer ce sentiment de faux-pas ou de coup d'arrêt. Balayage d'autant plus indispensable suite au discours commun de tous les joueurs : « On a pris un bon point. »

Sur une pelouse où le PSG ne s'est plus imposé depuis le 30 avril 1997 et où il n'a plus marqué depuis la saison 2002-03, les joueurs de Paul Le Guen n'ont donc pas fait la fine bouche. D'autant que le LOSC restait sur quatre victoires consécutives et qu'il s'affiche désormais comme un autre candidat à une place sur le podium. Du coup, et après les récents revers à Toulouse et face à Marseille, les Parisiens ont eu le sentiment de réaliser une bonne opération. « Ce match nul est un bon résultat, confirme ainsi Mickaël Landreau sur le site du club. On s'en contente car Lille est une bonne équipe. Défensivement, je crois que l'on a maîtrisé notre match. C'est une bonne affaire pour nous. C'était important de ne pas lâcher et il faut poursuivre ainsi. »

Décrochés du trio de tête, les Parisiens restent même persuadés qu'ils auront leur mot à dire avant la fin du championnat. Et le calendrier leur donne raison. Le déplacement à Lyon sera le dernier gros moreau à avaler dans un sprint final qui verra le PSG affronter une large majorité d'équipes de milieu ou de bas de tableau (Le Havre, Le Mans, Auxerre, Valenciennes, Monaco). « C'est vrai que ce résultat nous permet de rester au contact, a estimé Sammy Traoré. Il y a pas mal de confrontations directes entres prétendants à l'Europe avant la fin du championnat donc c'est important de ne pas décrocher. Mais il faudra bonifier ce point obtenu, dimanche face au Havre. » Avant cela, il faudra aller se qualifier à Kiev malgré des statistiques peu favorables suite au match aller. Mais on l'aura compris, les chiffres n'effraient pas ce PSG-là…


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girlinlove
posté 13/04/2009 18:25
Message #509


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Traoré: «Tout pour aller en demie»

13/04/2009 16:01

Sixième avec le même nombre de points que Toulouse (4e) et Lille (5e) après son match nul décroché dimanche sur le terrain des Dogues (0-0), Paris s'apprête à disputer sa qualification pour les demi-finales de la Coupe UEFA, jeudi (18h30), chez le Dynamo Kiev. Le défenseur central parisien, Sammy Traoré, certifie que « tout le monde a réalisé les efforts nécessaires pour ramener quelque chose » du match à Lille, reconnaissant toutefois que son équipe aurait « peut être pu mieux faire dans l'utilisation du ballon. » Un point qu'il « faudra bonifier au Havre » selon l'ancien Niçois, qui se confie ce lundi au site officiel du club.

Le prochain rendez-vous continental du PSG sur la pelouse du Dynamo Kiev, sera une rencontre où les Parisiens auront des « opportunités » qu'il faudra impérativement « concrétiser pour se qualifier » selon Traoré. « En ayant obtenu le match nul 0-0 sur notre terrain, nous conservons toutes nos chances de qualification. Ils vont devoir attaquer. Quand tu es en quart de finale, tu n'es plus très loin du titre. Nous allons donc tout faire pour aller en demi-finale. Ensuite, nous verrons bien se qu'il se passera. Ce sont de très beaux matches à jouer et nous allons essayer d'offrir une demi-finale à notre public. »

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sylvain
posté 14/04/2009 08:11
Message #510


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Celle là date d'hier mais n'a pas encore été mise:

RMC
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Houllier en pôle ?


Toujours en lice pour une place en Ligue des Champions et, mathématiquement parlant, pour le titre, Paris continue à s’agiter en coulisses. Le nom de Gérard Houllier, pressenti pour succéder à Paul Le Guen, revient avec insistance.
Selon nos informations, l’actionnaire principal du club de la capitale, Sébastien Bazin, aurait rencontré Gérard Houllier pour lui proposer le poste de manager général. L’actuel Directeur Technique National ne serait pas insensible à cette offre mais aurait posé quelques conditions.

L’ancien entraîneur de l’Olympique Lyonnais souhaiterait que Jérôme De Bontin le suive et prenne la présidence du PSG. Les deux hommes sont très proches. A Monaco, De Bontin aurait d’ailleurs songé à remplacer en fin de saison Ricardo par Houllier avant de démissionner. L’ex-président de l’ASM est également pressenti pour occuper le même poste en Bourgogne, du côté de l’AJ Auxerre.

Sébastien Bazin étudierait donc la proposition de Gérard Houllier. Mais cette dernière ne serait pas la seule. L’homme fort de Colony Capital Europe songerait également à Jean-Claude Blanc, l’actuel directeur général de la Juventus de Turin.







le parisien d'aujourd'hui

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Le Guen n’est pas seul maître de son destin



Paul Le Guen sera-t-il encore l’entraîneur du PSG l’année prochaine ? Tout le monde se pose la question. Personne n’a la réponse.

Et pour cause… L’intéressé n’a pas encore tranché. Il l’a confirmé samedi avant de prendre le bus pour se rendre à Lille. Etanche à tous les débats qu’il suscite, il reste concentré sur sa mission et se forge peu à peu sa conviction.
Selon un mode opératoire éprouvé à Lyon en 2005, il ne lèvera le voile sur ses intentions qu’en toute fin de saison, histoire de ne pas perturber ses joueurs. En attendant, il écoute, observe et attend d’en savoir plus sur l’avenir du club.
Le moindre détail peut faire pencher la balance. Le Guen n’imposera aucune condition mais demandera un maximum de garanties. On lui prête l’intention de se débarrasser d’Alain Roche, responsable de la cellule recrutement, ou de refuser de travailler avec Claude Makelele si ce dernier devient directeur sportif. La réalité est plus complexe.

« Je n’ai pas toujours fait les choix que les gens imaginaient »

Le technicien breton souhaite travailler dans de bonnes conditions. Il refusera qu’on vienne empiéter sur ses prérogatives. Il veut savoir comment le club s’organisera, avec quels hommes et avec quels moyens. Il désire aussi se sentir complètement soutenu, ce qui n’a pas été le cas pendant les six mois de règne de Charles Villeneuve. Il n’a cependant pas toutes les cartes en main.
Dans l’entourage de Sébastien Bazin, on insiste sur un point : « Ce n’est pas à l’entraîneur mais au club d’imposer le tempo. » Le président du PSG doit d’abord décider s’il souhaite conserver son entraîneur. Si tel est le cas, il lui demandera de se prononcer en lui fixant une date butoir afin de ne pas se retrouver le bec dans l’eau comme Jean-Michel Aulas en 2005. Il n’y a pas d’urgence car les candidats à la succession de Le Guen, français et étrangers, seraient extrêmement nombreux.

Selon plusieurs sources, Le Guen garde les faveurs de Bazin.

Ce dernier a compris depuis longtemps à quel point le PSG avait besoin de stabilité. Mais pour l’heure, rien n’est tranché, ni d’un côté ni de l’autre. Le Guen reste passionné par sa fonction et viscéralement attaché au PSG. On le dit las, toutefois, des luttes de pouvoir intestines, de l’ingratitude de certains et de l’environnement médiatique. Un autre indice peut avoir son importance. Le Guen estime que le métier d’entraîneur s’exerce sur des cycles de trois ans, durée de son bail à Rennes puis à Lyon. A Paris, il va achever sa troisième saison… « Je n’ai pas toujours fait les choix que les gens imaginaient, dit-il. Je fais mon parcours très tranquillement, je ne cherche pas à surprendre. Je cherche juste à faire ce que j’ai envie de faire. »

Laurent Perrin


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Hari
posté 14/04/2009 08:24
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Hier. Décrassage pour les titulaires de Lille - PSG. Exercices physiques et jeux avec ballon pour les autres.Sylvain Armand et Mamadou Sakho ont participé normalement à la séance et sont à la disposition de l’entraîneur.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.
Rendez-vous. Kiev - PSG, quarts de finale retour de la Coupe de l’UEFA, jeudi à 18 h 30, stade Lobanovski, à Kiev, (Canal + Sport).


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sylvain
posté 14/04/2009 11:35
Message #512


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14/04/2009 12:08
Foot - C3 - PSG - Armand dans le groupe pour Kiev
Le latéral gauche du Paris-SG Sylvain Armand a lui-même indiqué mardi qu'il figurait dans le groupe de dix-neuf joueurs retenu par Paul Le Guen pour le déplacement des Parisiens jeudi contre le Dynamo Kiev en quart de finale retour de la Coupe de l'UEFA (0-0 à l'aller).

Armand s'était donné une entorse du genou gauche avec atteinte du ligament postérieur contre Toulouse, le 22 mars dernier au Stadium (défaite 4-1). «Je ne sais pas si je serai titualire. On verra lors du dernier entraînement demain (mercredi) à Kiev», nous a déclaré le capitaine du PSG. - Christophe MICHEL, au Camp des Loges.


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John Fritzgerald
posté 14/04/2009 14:08
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Kiev - PSG : Armand de retour
Bertrand Métayer


C'est ce que l'on peut appeler un rétablissement express. Moins de quatre semaines après son entorse du genou gauche avec atteinte du ligament croisé postérieur, Sylvain Armand est de retour. Le défenseur latéral du PSG montera dans l'avion à destination de Kiev mercredi matin avec l'espoir de disputer le quart de finale retour de coupe de l'UEFA face au Dynamo jeudi (18h30).


« Oui, je suis dans le groupe, confirmait avec le sourire le vice capitaine du PSG à l'issue de l'entraînement mardi sans s'avancer sur une éventuelle titularisation. Je ne sais pas si je vais jouer, on verra après l'entraînement de demain (mercredi) en Ukraine. »

Revoir Armand si tôt dans le groupe parisien est une petite surprise. Après son premier diagnostic, le staff médical parisien avait prévu une convalescence de quatre à six semaines. Mais le recours au jeune Makonda,19 ans, au poste d'Armand n'a pas donné tous les gages de sécurité malgré des prestations correctes pour ce pur produit de la formation parisienne qui découvrait la L1. Et le PSG a besoin d'expérience et de sérénité au moment d'aborder le sprint final. Après Kiev, c'est Le Havre puis surtout Lyon qui se profilent à l'horizon. La participation aux joutes européennes se joue dans les prochaines semaines et Paris n'a plus de temps à perdre. Ni de points à laisser filer en route.

Pourtant, le latéral ne prendra aucun risque. Tout comme son entraîneur. « Si le docteur me dit que c'est OK, j'intègre le joueur », résumait il y a quelques semaines Paul Le Guen à propos des joueurs de retour de blessure.

Sans Sakho ni Kezman

Pour Mamadou Sakho, le docteur Rolland a donc dit non. Le défenseur central, qui souffre de la cheville droite depuis le match contre Nancy le 1er mars (2-1), ne fait toujours pas partie du groupe. Le jeune espoir du PSG avait pourtant participé normalement à la séance mardi avant de s'entretenir avec son entraîneur. C'est donc une nouvelle fois Sammy Traoré qui évoluera dans l'axe de la défense au côté de Zoumana Camara. La coqueluche du Parc des Princes s'est en tous cas estimé confiant mardi matin sur les chances parisiennes lors de ce quart de finale. « On va se qualifier, assurait-il. On va devoir beaucoup défendre mais je pense qu'on aura quelques occasions. »

Des opportunités que ne pourra pas convertir Mateja Kezman. Scotché sur le banc depuis des mois, l'avant-centre serbe n'est pas du voyage en Ukraine. Absent de l'entraînement mardi, l'ancien joueur de Chelsea est gêné par un tendon d'Achille douloureux.


Le groupe du PSG : Landreau, Edel – Ceara, Camara, Traoré, Armand, Makonda, Bourillon, Mabiala – Clément, Chantôme, Makelele, Rothen, Sessegnon, Pancrate – Hoarau, Luyindula, Giuly, Maurice. Entr.: Le Guen.

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Pistache
posté 14/04/2009 18:07
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Echos du Dynamo Kiev et du Paris SG avant leur quart de finale retour de Coupe de l'UEFA à Kiev jeudi à 18h30 (aller: 0-0): Dynamo Kiev: Mykhalik et Diakhaté absents.

Le Dynamo Kiev a fait le plein de confiance dimanche en championnat en battant Odessa 3-1, un succès qui le rapproche d'un 13e titre national puisqu'il maintient à 15 points son avance sur le 2e, le Shakhtar Donetsk. Jeudi, le Dynamo devra cependant se passer de deux éléments clés de sa défense: Taras Mykhalik, dont la saison est probablement terminée après une blessure à un genou, et le Sénégalais Pape Diakhaté, qui souffre encore d'une blessure à une jambe. L'attaquant Artem Kravets, remis de sa blessure à une hanche, et le milieu Carlos Correa, blessé pendant le match aller à Paris, restent incertains.


Paris SG: Makelele titulaire?

Face à la possibilité de décrocher une place en demi-finale de la Coupe UEFA, Paul Le Guen ne devrait pas effectuer trop de changements dans son équipe et aligner la meilleure possible, jeudi à Kiev. Il pourrait être tenté de faire jouer son capitaine Claude Makelele dans un milieu à trois récupérateurs, comme au match aller, et Jérôme Rothen pourrait débuter sur le banc ( cool smoke2.gif) . Victime d'une douleur au tendon d'Achille, Mateja Kezman, resté aux soins mardi matin, ne figure pas dans le groupe parisien. Mardi, les Parisiens ont vécu une séance d'entraînement légère pour les titulaires. Après un footing commun, le groupe s'est scindé en deux avec soins pour les uns et tennis-ballon pour les autres. Le reste de l'effectif a eu droit à une séance dirigée par Yves Colleu en compagnie de plusieurs jeunes du centre de formation. Au programme, jeux de ballon sur espace réduit et petites oppositions


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Arthurooo
posté 14/04/2009 22:22
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Alors que la fin de saison approche à grands pas en Ligue 1, le PSG continue à s’activer en coulisses. En fin de contrat en juin prochain, Paul Le Guen ne devrait pas rester, d’après les dernières tendances, au sein du club de la capitale.

Selon nos informations, Paul Le Guen serait sur le départ du côté du PSG. Le technicien breton serait même déjà en train de sonder certains clubs, afin de trouver un point de chute. Toutefois, une prolongation de ce dernier avec la formation parisienne n’est pas non plus à exclure.

En revanche, si Gérard Houllier fait bien partie de ces possibles remplaçants, l’idée que ce dernier puisse venir et imposer un président, en l’occurrence Jérôme De Bontin, l’ancien homme fort de l’AS Monaco, est à exclure. « C'est le président qui impose un manager général et pas l'inverse... », aurait-on entendu du côté de l''entourage de Sébastien Bazin.

Pour finir, un mot sur les joueurs. Claude Makelele subit une cour assidue de la part de Sébastien Bazin. Le président du PSG souhaite voir l’ancien international français continuer une saison de plus, perspective à laquelle l’ancien joueur de Chelsea n’est plus vraiment réfractaire.


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sylvain
posté 15/04/2009 07:32
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Lagardère va prêter 10 millions au PSG

Si Paris réussit une saison de qualité, ses finances continuent de tanguer. Les dirigeants vont donc signer un nouveau contrat avec Sportfive pour disposer d’argent frais.

Cherche argent désespérément. Telle est la priorité du PSG ces jours-ci. La bonne saison sportive de l’équipe de la capitale n’occulte malheureusement pas la réalité économique qui est moins réjouissante, comme nous l’avons révélé le 20 février en publiant les comptes du club.

Selon nos informations, les dirigeants parisiens s’apprêtent à renouveler le contrat liant le club à Sportfive, le spécialiste européen du marketing sportif.
Paris va s’engager pour dix ans, alors que l’ancien partenariat, qui s’achève au 30 juin, courait sur six. En contrepartie de ce long mariage, le PSG va recevoir une avance d’au moins 10 M€ à la signature du contrat et un minimum garanti annuel d’environ 20 M€. Ce n’est pas encore officiel mais, la semaine dernière, de nouvelles discussions sur ce sujet ont eu lieu et les deux parties ont convenu de régler le dossier au plus vite. C’est un petit événement car les propriétaires de l’équipe de la capitale réfléchissaient, il y a encore quelques mois, à gérer eux-mêmes sponsoring et hospitalités (les loges) au Parc.

Créance à Natixis prolongée

En contractant ce que l’on peut appeler une dette sur dix ans auprès de cette société, la direction parisienne confirme qu’elle a un besoin urgent de cash pour la saison prochaine. Une information renforcée par la récente prolongation du délai de remboursement de la créance contractée auprès de la banque Natixis en avril 2008. Le PSG avait jusqu’au 31 mars pour rembourser les 10 M€ prêtés, mais a obtenu un délai.
Si Sébastien Bazin, le président non exécutif et actionnaire majoritaire du club, a assuré qu’il couvrirait les pertes éventuelles en fin de saison, il n’a pas prévu, pour l’heure, de remettre de l’argent pour développer le club, ne serait-ce que pour recruter.

Si la direction procède ainsi, c’est parce que son actionnaire de référence ne veut pas ou ne peut pas assumer de sorties d’argent supplémentaires en ces temps de crise. C’est aussi parce que la quête d’un partenaire financier pour remplacer Morgan Stanley au sein de l’actionnariat se trouve toujours au point mort.
En confiant la gestion de ses droits sportifs à Sportfive, le PSG a choisi la facilité immédiate. Il disposera d’argent frais, mais se sera encore davantage endetté. Cependant, Paris n’est pas le premier club à agir ainsi. Lyon et Lens ont déjà fait appel aux avances de Sportfive, mais pas forcément pour les mêmes raisons.
Si l’OL l’a fait pour accélérer son développement, les Sang et Or avaient besoin en urgence d’une aide financière afin d’amortir leur rétrogradation en L 2 la saison dernière. Paris est davantage dans cette priorité.

Arnaud Hermant




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Foot - C3 - Camara : «Une demie serait énorme»

Zoumana Camara, le pilier de la défense centrale du Paris-SG cette saison, a très envie de décrocher la Coupe de l'UEFA. Dans l'entretien qu'il nous a accordé avant le quart de finale que le club de la capitale disputera à Kiev, jeudi, ''Papus'' oscille entre la fierté d'avoir réalisé une saison jusqu'ici supérieure aux attentes et l'ambition avouée de gagner des trophées.

« Zoumana Camara, comment vous sentez-vous physiquement avant d'aborder la dernière ligne droite ?
Je ne me sens pas plus fatigué que ça, d'autant que la coupure (internationale) est venue au bon moment. On avait beaucoup enchaîné et le coup de pompe était là. Quand on a du temps de jeu, on ne s'en plaint pas.

Que serait une fin de saison réussie, pour vous?
C'est encore difficile à définir mais finir dans les cinq premiers, ce serait déjà une bonne saison. Tout peut arriver encore entre les six équipes en lice pour le podium.

Qui sera champion ?
Aucune idée. A une période, on voyait le PSG passer devant. On le pouvait, alors, on a fait de Paris le favori. Après, c'était Bordeaux. Maintenant, c'est Marseille. Normal, ils sont devant ! Mais c'est trop tôt pour savoir.

Le costume de champion ne serait-il pas trop grand pour le PSG ?
Pourquoi penser ça ? On fait partie des équipes du championnat qui ont le plus de victoires. Ce n'est pas rien, et on ne les vole pas. Si on est champions, c'est qu'on aura remporté les points.

Ce serait tout de même une surprise, non ?
Ce serait une surprise car on revient de très loin et qu'on est en reconstruction. Après avoir frôlé la relégation l'an passé, on ne peut pas dire en claquant les doigts : ''Hé, on joue le titre!''. Il faut franchir les étapes avant d'avoir cet objectif-là. Ce n'est pas celui qui a été fixé cette saison.

Entre une Coupe de l'UFA et une place sur le podium, que choisiriez-vous ?
Gagner l'UEFA. C'est ça qui reste à la fin d'une carrière. Quand je passe dans les couloirs du Parc et que je vois les titres gagnés par Raï, le coach, Kombouaré, on n'a qu'une envie, c'est de gagner des titres. Mais si on nous avait dit au début qu'on serait à la lutte pour une place en Ligue des champions... En fait, il ne faut pas se poser ce genre de questions. On fera les comptes à la fin. Il fallait sortir des équipes comme Braga, Wolfsburg, Schalke. On est aux portes de la demi-finale de l'UEFA. Qui aurait dit ça en début de saison ? On va essayer de se qualifier à Kiev. Ce serait énorme de faire une demi-finale.

Comment jugez-vous votre saison, sur le plan personnel ?
Je pense que c'est positif. J'ai fais des matches moins bien par moment mais ça n'a pas duré. J'ai eu une baisse de régime mais je crois que cela n'a pas affecté les résultats de l'équipe.

Militez-vous pour la stabilité de l'effectif l'an prochain, y compris en défense ?
Il y a énormément de questions sur l'avenir du club mais c'est une évidence : même sans Ligue des champions, il faudra consolider l'équipe et renforcer les secteurs les moins bien. Pour l'instant, la défense n'est pas en question et on va tout faire pour que la question ne se pose pas. »


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Un quatuor en manoeuvres

Sur les pelouses, le PSG a plutôt le sourire. En coulisses, la fin de saison est plus tourmentée. L'Equipe de ce mercredi décrypte les lignes de force et de tension du management parisien, via la situation des quatre protagonistes principaux.

Sébastien Bazin, actionnaire principal avec Colony Capital et successeur de Charles Villeneuve à la présidence depuis février, pourrait prolonger ce qui apparaissait au départ comme un intérim. On lui prête l'envie de rester à la tête du club, épaulé par le directeur général Philippe Boindrieux et en maintenant sa confiance à Paul Le Guen, en fin de contrat.

Bruno Skropeta, directeur de la communication et coordinateur sportif, a démenti être en partance pour Canal +. Proche d'une partie du vestiaire du PSG, il se défend d'appartenir à un camp mais son influence irrite Le Guen et son staff. Les deux hommes se sont opposés sur le cas de Kezman lorsque le Serbe avait jeté son maillot. Skropeta affirme n'avoir aujourd'hui «aucun problème avec Paul».

Alain Roche, le directeur délégué aux questions sportives, apparaît lui aussi peu en phase avec l'entraîneur. Il dément avoir dit qu'il partirait si Le Guen était prolongé... Ce dernier aurait lui aussi mis son départ dans la balance dans le cas où Roche bénéficierait de prérogatives élargies. Lequel Roche assure avoir traité certains dossiers («Ceara par exemple») en bonne entente avec un coach qui lui, n'aurait pas digéré le recrutement hasardeux de Souza et Everton en janvier 2008. Bref, entre ces deux-là, ce n'est pas un long fleuve tranquille.

Paul Le Guen, enfin, dernier membre du quatuor majeur du club parisien, devrait se voir proposer ces jours-ci une prolongation de contrat. Il ne l'accueillerait positivement qu'après s'être assuré de certitudes financières et humaines claires. En d'autres termes, que le duo Skropeta-Roche ne piétine pas ses plates-bandes. Le Guen jouit lui aussi de forts relais (Rothen, Landreau) dans son vestiaire...


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aleksandre08
posté 15/04/2009 07:32
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Sportfive, leader européen du marketing sportif


Sportfive est une filiale du Groupe Lagardère Sports depuis 2006. L’ancienne société de Jean-Claude Darmon a toujours été un acteur influent du sport français. Aujourd’hui, elle gère les droits marketing de neuf clubs professionnels français (dont l’Olympique lyonnais, l’AS Monaco, Toulouse et le PSG) et quelques grands clubs européens (Juventus Turin, Hambourg SV, Hertha Berlin) ainsi que 31 Fédérations européennes.
Cette régie s’occupe également de toute la panneautique publicitaire des clubs anglais. En outre, Sportfive a récemment obtenu du CIO les droits médias des JO 2014 et 2016.
Christophe Bouchet, l’ancien président de l’OM, est directeur général de la branche commerciale. Son ami Francis Graille, ex-président du PSG, s’occupait de la branche média, avant de quitter son poste, il y a six mois.



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Environ 20 millions de dettes à honorer


La saison n’est pas terminée. Mais les dirigeants parisiens ont déjà une idée assez précise des pertes que subira encore le club à la fin de cet exercice. Le classement final et la suite ou non de l’aventure en Coupe de l’UEFA influenceront quelque peu les finances du PSG. En attendant, le déficit devrait encore être supérieur à 10 M€.
Le club aura également à s’acquitter de la fin du paiement de deux transferts réalisés cette saison.
Il faudra ainsi verser 3,71 M€ à Fenerbahçe pour lever l’option du prêt du Serbe Mateja Kezman et payer 4,1 M€ au Mans pour solder le transfert de Stéphane Sessegnon, acheté 9,5 M€ l’été dernier. En outre, certains fournisseurs connaissent toujours des retards de paiement.

Pertes estimées en fin d'exercice 2008-09 Entre 10 et 15 M€
Reliquats de transferts de cette saison Sessegnon : 4,10 M€ - Kezman : 3,71 M€


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Trois autres moyens d’améliorer les finances


Ce n'est pas un secret. Le PSG a un besoin impérieux de liquidités. Au club, on étudie toutes les pistes susceptibles de soulager les finances. Le contrat avec Sportfive n’est pas la seule solution, mais elle semble, pour l’heure, la plus rapidement réalisable.

1- Trouver un nouvel actionnaire Depuis plus d’un an, le PSG cherche désespérément un investisseur pour reprendre 40 % du capital du club (33 % de Morgan Stanley et 7 % de Colony Capital).
Mise à prix ? 50 millions d’euros ! La banque Lazard a été mandatée et tous les réseaux des membres influents du club ont été activés. En vain. A ce prix-là, personne n’est intéressé. Et pour cause… En ces temps de crise, débourser 50 millions d’euros pour se retrouver minoritaire dans une société qui perd de l’argent, cela s’apparente à du mécénat…

2- Vendre des joueurs C’est un sujet sensible sur lequel personne ne veut s’étendre au PSG. Vendre un ou deux joueurs à bon prix peut permettre de pérenniser un club. Régulièrement, l’OM se sépare de ses meilleurs éléments (Drogba, Ribéry, Nasri). Une telle politique n’est pas toujours facile à expliquer aux supporteurs, mais elle a permis au club phocéen de grandir sportivement et de présenter aujourd’hui des comptes excédentaires. Les deux joueurs qui pourraient rapporter gros au PSG sont Hoarau et Sessegnon. Ils sont officiellement intransférables. Si le départ du premier n’est pas envisageable, celui du second n’est pas à exclure si une offre mirobolante (supérieure à 15 millions d’euros) se présente.

3- Jouer la Ligue des champions C’est l’objectif de tous les grands clubs et ce n’est pas un hasard… La plus grande compétition européenne garantit un minimum de 15 millions d’euros de retombées. Cela permettrait d’étoffer l’effectif. De façon modeste toutefois, car cette somme ne serait pas intégralement consacrée à l’achat de joueurs. Vu le montant des dettes, il faut bien essayer de les combler d’une façon ou d’une autre.



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corto-news
posté 15/04/2009 10:18
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Les liaisons orageuses du PSG
Le club parisien vit enfin une saison heureuse sur le terrain. Dans les coulisses, en revanche, les relations sont conflictuelles.

LA FIN DE SAISON approche. Le Paris-SG peut encore rêver à une qualification en Ligue des champions pour la saison prochaine. Demain, il peut même atteindre, à Kiev, les demi-finales de la Coupe de l’UEFA (0-0 contre le Dynamo à
l’aller). Une situation inespérée après deux saisons qui avaient vu le club parisien flirter avec la L 2. Le PSG a retrouvé le sourire, sur la pelouse en tout cas. Car, dans les coulisses, on grimace, on critique, on s’accroche, on soupçonne des
complots, on se fait la gueule. Au fil des jours, des relations se tendent. La faute à Sébastien Bazin, le président, qui n’a toujours pas dévoilé l’organigramme de la saison prochaine ? Ce serait trop simple. Paul Le Guen attend un signe. Il est libre, semblerait prêt à prolonger mais aimerait surtout ne plus devoir travailler ni avec Alain Roche ni avec Bruno Skropeta. Ces derniers assurent ne pas comprendre cette animosité.Ambiance et décryptage.
GUILLAUME DUFY


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Sébastien Bazin, 47 ans

Au dessus de la mélée
Successeur de Charles Villeneuve, en février, Sébastien Bazin devait assurer un intérim. Mais il aurait pris goût à la fonction. Discret, il gère avec distance et ne sera pas à Kiev demain pour le quart de finale retour de Coupe de l’UEFA. Mais il travaille à la réorganisation du club et multiplie les rencontres avec des experts du foot (Denisot, Houllier, Wenger). Il aurait décidé, peut être par défaut et par manque de moyens financiers, de ne rien changer. De rester président, d’être épaulé dans sa tâche par Philippe Boindrieux, directeur général, et de continuer à faire confiance à Le Guen qui arrive en fin de contrat. Actionnaire majoritaire et patron européen de Colony Capital, il doit tenir compte du contexte économique. S’il prend soin de rester au-dessus de la mêlée, il sait les inimitiés entre Le Guen et Roche, entre Le Guen et Skropeta, entre Le Guen et certains joueurs. Il sait les liens qui s’épaississent entre Skropeta et Roche, et la proximité amicale du premier avec certains joueurs. Mais, pour l’instant, Bazin n’a pas l’intention de se séparer de Roche et de Skropeta. Ces départs ne lui semblent pas essentiels et lui coûteraient beaucoup d’argent



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Bruno Skropeta, 30 ans, Directeur de la communication et coordinateur sportif

L'ami de Roche et du vestiaire
Charles Villeneuve, l’ancien président, l’avait nommé pour assurer la direction de la communication. Malgré son départ en février, Bruno Skropeta est toujours au club. Une rumeur l’envoie à Canal+. Dimanche, il a démenti. Il ne veut pas quitter le PSG. La nouvelle ne fera pas plaisir à Le Guen, irrité par son attitude depuis le premier jour.
Proche de Roche et intervenant dans le recrutement, Skropeta est très apprécié d’une partie du vestiaire. Ancien
journaliste, il a noué des liens profonds avec des joueurs majeurs, dont Makelele, Giuly, Z. Camara, Luyindula et Kezman. Cette proximité exaspère le staff technique, qui y voit les prémices d’un complot. «Je n’appartiens pas à un camp, soupire Skropeta. Et je ne tiens pas les joueurs comme je peux l’entendre. Je n’ai aucun problème avec Paul. Je travaille avec lui, je lui dis ce que je fais. On a eu un seul désaccord. Cela arrive. Je travaille dans l’intérêt du PSG.» Le clash entre les deux hommes portait sur Kezman, peu de temps après que l’attaquant serbe eut jeté son maillot lors de la demi-finale de Coupe de la Ligue contre Bordeaux (0-3). Le Guen n’avait pas compris la présence du joueur et ses excuses sur les ondes de RMC, dans l’émission de Luis Fernandez.



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Alain Roche, 41 ans, Directeur délégué aux questions sportives

L'opposant à Le Guen
Les entraîneurs et les présidents se suivent. Alain Roche, qui incarne le glorieux passé du club, reste. Alain Cayzac lui avait confié le recrutement en juillet 2006. Charles Villeneuve l’a maintenu en place. Mais Le Guen verrait son départ d’un bon oeil. Les deux hommes, même lorsqu’ils jouaient ensemble, n’ont jamais été les meilleurs amis du monde. Que se reprochent-ils ? Une certaine forme d’incompétence. Roche assure pourtant qu’il n’aucun problème avec
l’entraîneur. «Professionnellement, ça se passe bien même s’il y a eu parfois des divergences. On a fait des dossiers ensemble, Ceara par exemple. En juin, je suis allé à Rennes pour discuter avec lui du recrutement. C’est fatigant
d’entendre ces choses-là. Je ne sais pas d’où ça vient.» S’est-il déjà expliqué avec Le Guen ? «Oui, il y a longtemps car on en avait marre de lire que nos relations étaient glaciales.» En fin de saison dernière, Roche aurait eu une âpre discussion avec Yves Colleu, l’entraîneur adjoint, pour lequel il aurait peu de sympathie. En privé, Roche a assuré qu’il partirait si Le Guen était prolongé. «Je n’ai jamais dit ça», soutenait-il, hier. L’entraîneur aurait aussi lâché qu’il ne continuerait pas si les prérogatives de l’ancien Bordelais étaient élargies. Le technicien n’aurait pas digéré le
recrutement, en janvier 2008, de Souza et Everton, qui s’est révélé être un fiasco.


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Paul Le Guen, 45 ans, Entraîneur

Il veut que ça change
Dans quelques jours, il se verra certainement proposer une prolongation de contrat par Sébastien Bazin, globalement satisfait de la saison en cours et apôtre d’une certaine forme de stabilité. L’entraîneur ne sait pas encore s’il signera. Il a besoin de certitudes financières et humaines. Il veut être soutenu, épaulé. Actuellement, il se sent seul et est convaincu du rôle néfaste de Skropeta qui, selon lui, exerce une mauvaise influence sur une partie du groupe. Même méfiance vis-à-vis de Roche qui prônerait un changement d’entraîneur. Paranoïaque ou réaliste ? Une chose est certaine, il ne veut plus travailler avec Skropeta. Ce n’est pas la première fois que Le Guen entre en conflit avec d’autres salariés de son club. A Rennes (1998-2001), à Lyon (2002-05) et aux Rangers (2006- janvier 2007), il s’était aussi fâché avec des collaborateurs ou des proches du pouvoir. Une façon de fonctionner qui lui réussit plutôt bien. Le Guen n’est d’ailleurs pas complètement seul. Plusieurs joueurs souhaitent qu’il soit reconduit et commencent à le dire haut et fort, à l’image de Landreau et Rothen. Enfin, et cela peut surprendre, l’entraîneur regretterait le départ de
Charles Villeneuve, avec lequel les relations ne furent pas toujours saines.


L'équipe


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girlinlove
posté 15/04/2009 18:39
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15/04/2009 18:41

Foot - C3 - PSG - « Bien rentrer dans le match »

Après son résultat nul et vierge au Parc des Princes la semaine dernière, le Paris Saint-Germain devra aller chercher un résultat à Kiev, ce jeudi (18h30), pour se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de l'UEFA. Plutôt satisfait de la performance de ses joueurs à l'aller, Paul Le Guen est apparu confiant lors de la traditionnelle conférence de presse de veille de match. « Le plus dur, c'est demain (jeudi), mais on a fait une bonne première étape, un match solide, a confié le coach parisien. La priorité était de ne pas prendre de but à l'aller, même si on aurait bien aimé concrétiser une ou deux situations. On a suffisamment bien joué cette saison pour avoir des éléments de confiance, et contre Kiev à l'aller, on ne s'est pas exposé énormément, à Lille non plus. »

Mais cette fois, il faudra marquer, ce que les Parisiens n'ont pas réussi à faire lors de leurs deux dernières sorties. Pour illustrer sa confiance, Le Guen s'appuie sur la performance réalisée par ses joueurs en seizièmes de finale, lorsqu'ils s'étaient imposés sur le terrain de Wolfsburg (3-1) : « C'est un bon exemple, mais il ne faut pas rééditer ces vingt premières minutes. On avait tardé à rentrer dans le match, et on s'était bien repris, pour faire une excellente dernière heure de match. (...) Le début de match sera important, Kiev va exercer une pression immédiatement, il faudra bien rentrer dans le match, c'est parfois l'un de nos problèmes. » (Avec AFP)

L'Equipe.FR

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15/04/2009 19:00

Foot - C3 - Paris-SG - Marquer pour espérer



Même s'ils n'ont pu faire mieux qu'un match nul (0-0) le 9 avril au Parc des Princes face au Dynamo Kiev, les Parisiens auront eu au moins le mérite de ne pas encaisser de but lors du match aller. Un détail qui pourrait avoir son importance jeudi, en Ukraine (18h30) au retour.

Après deux ans de galère, le Paris-SG version Paul Le Guen est en train de vivre une fin de saison exaltante. Fini la zone rouge, place aux rêves et aux ambitions légitimes. Dans la ligne de mire, une place sur le podium de Ligue 1, synonyme de qualification en Ligue des champions. Le coup est à la portée des coéquipiers de Guillaume Hoarau qui, malgré leur coup de mou (4 points pris sur 12 possibles) ne comptent que trois points de retard sur Bordeaux. Autre objectif, et non des moindres : atteindre le dernier carré en Coupe de l'UEFA.

« Quand tu es en quart de finale, tu n'es plus très loin du titre. Nous allons donc tout faire pour aller en demi-finale. Ensuite, nous verrons bien ce qui se passera. Ce sont de très beaux matches à jouer et nous allons essayer d'offrir une demi-finale à notre public» souhaite Sammy Traoré sur le site officiel du club. Pour y parvenir, il faudra éliminer le Dynamo Kiev, jeudi. Une équipe solide et technique, qui caracole en tête de son Championnat avec 15 points d'avance sur son dauphin, le Chakhtior Donetsk. Après le nul obtenu à l'aller, l'équation est limpide pour les joueurs de la capitale : il faudra s'imposer ou arracher le nul en inscrivant au moins un but, dans le bouillant stade « Lobanovski ».

Même si Kiev - une seule défaite en 23 matches de Championnat - ne devrait pas laisser beaucoup d'espaces aux Parisiens, la mission est loin d'être impossible. D'autant qu'en huitième de finale face à Braga, le PSG avait été tenu en échec (0-0) à domicile. Avant de s'imposer au Portugal (1-0) dans les dix dernières minutes, grâce à Hoarau. Privés de Kezman (tendon d'Achille) et Sakho, les hommes de Paul Le Guen pourront toutefois compter sur Sylvain Armand, de retour de blessure. Kiev sera de son côté amoindri par les blessures du milieu défensif brésilien Carlos Correa et de son attaquant ukrainien Artem Kravets.

Pour l'anecdote, dimanche, en Championnat, face à Tchernomorets Odessa (3-1), l'entraîneur russe du Dynamo Youri Semine n'a aligné que deux titulaires du match aller. Pour ceux qui ne l'auraient pas compris, il n'est pas question non plus pour les Ukrainiens de s'arrêter en si bon chemin. - Fred AZILAZIAN

Les équipes probables :
DYNAMO KIEV: Bohush - Betão, Yussuf, Sablic, Kaddouri - Eremenko, Vukojevic, Aliev, Ninkovic - Corrêa (ou Kravets), Milevsky.
PARIS-SG: Landreau - Cearà, Z. Camara, S. Traoré, Armand (ou Makonda) - Sessegnon, Chantôme (ou Clément), Makelele, Rothen (ou Maurice) - Luyindula, Hoarau.

L'Equipe.fr
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Baghib!
posté 16/04/2009 07:05
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L'Equipe du 16 avril :

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La montagne est belle

Le PSG n’est pas favori ce soir. Mais cette saison, le statut d’outsider ne lui va pas si mal.


VU D’UKRAINE, c’est une montagne qui attend Paris. Éliminer le Dynamo Kiev, leader de son Championnat avec quinze points d’avance, sur ses terres, devant 18 000 personnes poussant ses Brésiliens, ses Roumains, son Marocain, ses Croates, son Serbe, son Guinéen et ses nombreux internationaux ukrainiens relève du très peu probable. Vu du vestiaire parisien, la perspective est différente, la pente moins impressionnante. Parce que cette saison, à chaque fois qu’il s’est trouvé en position d’outsider, que ce soit contre Lyon (1-0) en L 1, Twente (4-0) ou Braga (1-0)en Coupede l’UEFA, adversaires face auxquels il faisait figure de proie facile, le PSG a franchi l’obstacle avec le sourire. Le même défi se présente aujourd’hui. En France, les Parisiens restent sur une série de rencontres sans saveur les éloignant un peu plus du podium. Pendant ce temps, leur adversaire ukrainien se balade dans son Championnat et s’est permis d’aligner, lors de son déplacement au Tchernomorets Odessa (3-1), dimanche, seulement deux de ses titulaires habituels (Yussuf et Ninkovic).

Sessegnon a la clé

À l’aube de son quart de finale retour à Kiev, même lesté d’un match nul qui établit une obligation de marquer, Paris doit s’arracher à un sort qui l’expédierait au rang d’équipe ordinaire. Ce qu’elle n’était plus depuis quelque temps.

Certes, le Dynamo apparaît comme une machine à marquer dans son stade Lobanovski (42 buts en 20 matches). Mais à force de pousser, d’attaquer, de laisser ses latéraux déborder, de demander à ses milieux défensifs d’apporter le surnombre, il libère des espaces dont le PSG pourrait profiter. Paris a, en tout cas, les arguments pour. La vivacité et la qualité technique de Sessegnon par exemple.

Le rendement global de l’équipe parisienne semble de plus en plus dépendant de celui de son milieu béninois qui, depuis le match contre Nice (2-1), il y a dix jours, est toutefois moins étincelant. Peut-être force-t-il trop le trait. Mais, même à 50 % de son potentiel, l’ancien Manceau est capable de différences les plus inattendues et s’il veut, un jour, briller à l’occasion des mardis et mercredis européens, il doit déjà penser à réussir l’examen du jeudi. Celui-ci, face à un club qui a battu le FC Porto (1-0) cette saison dans la phase de poules de Ligue des champions, sera un premier test.

Sessegnon n’est pas seul. À ses côtés, plusieurs coéquipiers ont déjà humé le parfum d’un quart de finale européen (Makelele, Giuly, Rothen, Landreau, Armand, Clément) et leur expérience dans la gestion du rendez-vous sera essentielle. Après avoir contribué à surmonter la fessée reçue sur le terrain de Schalke 04 (1-3), lors de la phase de groupes, ces cadres ont bien l’intention de pousser le vice un peu plus loin dans la compétition. Et si ce PSG-là aime autant la Coupe d’Europe et parvient à se transformer de la même manière que ses prédécesseurs sous l’ère Canal +, il a le droit d’y croire, et ses supporters avec. Car jamais Paris n’a perdu un quart de finale européen et surtout, jamais il n’a perdu contre une équipe ukrainienne. C’est vrai, en matière de football, les statistiques sont là pour faire causer. Mais si, en plus, elles permettent d’espérer…

DAMIEN DEGORRE

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Luyindula, le bleu ne l’a pas aidé

Le retour de l’attaquant parisien en équipe de France n’a pas modifié son quotidien en club. Avec le PSG, il déçoit depuis plusieurs semaines.


LORS DU DERNIER entraînement du Paris-SG, à huis clos hier en fin d’après-midi, Paul Le Guen n’a pas effectué de mise en place tactique. Le décor du stade, ouvert au regard des curieux, ne s’y prêtait pas. Les Parisiens ont travaillé la circulation du ballon, avant de terminer par une opposition à laquelle l’entraîneur a participé. Peguy Luyindula a travaillé normalement. Ce soir, l’attaquant devrait faire partie du onze de départ, vraisemblablement associé à Guillaume Hoarau. Comme à l’aller (0-0). Un match durant lequel l’ancien Lyonnais (29 ans) peina à exister. Mais la Coupe de l’UEFA est sa compétition. Il a commencé neuf des onze rencontres européennes du PSG et inscrit six buts. Cette spécialisation ne lui convient guère. Il aimerait se montrer plus en Championnat, où il ne compte que douze titularisations cette saison. C’est le choix de Le Guen. Un choix qui dure. Et les deux récentes sélections de Luyindula, titularisé en équipe de France par Raymond Domenech lors des matches face à la Lituanie (1-0 le 28 mars et le 1er avril), ne l’ont pas bouleversé.

L’attaquant ne mérite peut-être pas plus. Auteur d’un très bon début d’année, il apporte moins et déçoit depuis quelques semaines. Ce mal ne date pas de son retour de la dizaine de jours passés avec les Bleus. Luyindula pèse moins depuis début mars. Ce fut encore le cas contre Nice (2-1), Kiev (0-0), deux rencontres où ila débuté, et à Lille (0-0). Entré à trente minutes de la fin face au LOSC, il a cherché le bon rythme sans jamais le trouver. Cette baisse de régime n’arrange pas Le Guen, qui doit également composer avec les méformes de Jérôme Rothen et Ludovic Giuly.

Son avenir le préoccupe

Interrogé sur le sujet, en conférence de presse, l’entraîneur a toutefois tenu un discours très positif, protégeant un joueur qu’il a toujours apprécié. « Je vois toujours le côté positif des choses. Il est dans de bonnes dispositions. Je lui demande des choses parfois compliquées (comme jouer à gauche face à Nice). Il met toujours de la bonne volonté. Je pense qu’il a la caisse pour enchaîner les matches, même s’il n’a pas eu la trêve (des matches internationaux) dont ont pu bénéficier les autres joueurs. Il faut que la confiance revienne. Je ne suis pas inquiet. Et ce serait mal venu de se plaindre après quinze jours passés en bleu. »

Luyindula ne se plaint pas. D’ailleurs, il ne parle pas. Serait-il perturbé par son avenir incertain ? Il est lié au club parisien jusqu’en 2010. Une prolongation lui a été proposée. Il ne l’a pas acceptée. Ce sujet le préoccupe. Il sait que son prochain contrat sera sans doute le dernier de sa carrière. Il ne veut pas se tromper. « Une chose est évidente, explique un deses proches, le retour en équipe de France lui a fait le plus grand bien. C’est une belle réponse aux gens qui étaient sceptiques. Peguy a retrouvé son meilleur niveau. » Dans deux mois, la saison sera terminée. Ce serait dommage de redonner raison aux sceptiques.

GUILLAUME DUFY

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LE PRÉSIDENT BAZIN SERA BIEN LÁ. – Une incertitude planait sur la présence à Kiev, ce soir, de Sébastien Bazin. Le président du PSG assistera bien au match. Il arrivera en début d’après-midi et rejoindra la délégation parisienne, dont Philippe Boindrieux, le directeur général, arrivé avec l’équipe. – D. D.

LE GUEN, L’ÉCONOME. – Hier, Paul Le Guen a justifié les raisons qui l’ont poussé à n’arriver que la veille du match en Ukraine. « Déjà, il y a des raisons sportives : je n’aime pas faire partir le groupe pendant trois ou quatre jours, a expliqué l’entraîneur. Ensuite, il y a des considérations économiques. Une pension complète pour un joueur, c’est 450 euros. On y réfléchit, évidemment. » – D. D.

CAMARA ET LES FILLES. – Hier, au cours de la conférence de presse d’avant-match, Zoumana Camara a dû répondre à une question inattendue. « Que pensez-vous des filles ukrainiennes ? » lui a lancé une journaliste locale. Amusé, le défenseur parisien a répondu : « Non, on est là pour parler de foot. » – D. D.

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Kiev, une légion dangereuse

Porté par un effectif cosmopolite, le Dynamo a transformé ses mercenaires potentiels en redoutables soldats.


QU’UN CLUB COMME le Dynamo Kiev, naguère sélection officieuse de l’Ukraine, jadis aux mains du KGB, se compose aujourd’hui pour moitié de footballeurs étrangers, est un signe de l’ouverture au monde de la défunte URSS.

Probablement étourdis par l’éclat des lingots qui miroitaient à la surface de l’eau, dix-sept « espions » du ballon rond ont rejoint les rives du fleuve Dniepr. Huit membres de la légion étrangère du Dynamo étaient même titulaires, il y a une semaine, face au Paris-SG (0-0), sans qu’aucun local n’y trouve à redire. « En tant que sélectionneur national Espoirs, je constate la hausse du niveau des jeunes footballeurs ukrainiens, affirme l’ancien Sochalien Pavel Yakovenko. J’attribue ce phénomène à la présence des étrangers et à la concurrence plus élevée qu’ils ont apportée. »

Exclu de la Ligue des champions en 1995 pour tentative de corruption, sans concurrence dans un Championnat national balbutiant, le Dynamo Kiev a façonné, en même temps qu’il changeait de millénaire, une équipe riche en nationalités dont l’alchimie revient en grande partie à son entraîneur russe, Youri Semine. Héritier de Valeri Lobanovski, et bienfaiteur du Lokomotiv Moscou durant près de vingt ans, Semine est à l’affût des dernières tendances. Il n’hésite pas à observer les entraînements des meilleures formations européennes.

Trois francophones parmi les déracinés

« C’est un maître inégalé pour créer une atmosphère de travail confortable au sein du groupe, confie Sergueï Ovtchinnikov, ancien gardien de but du Benfica Lisbonne et du FC Porto, qui fut son adjoint. À mon avis, c’est déjà 50 % du succès. Regardez, au Dynamo, il y a beaucoup de légionnaires, mais ni groupes ni alliances. C’est une équipe homogène. »

On y trouve cinq citoyens des Balkans et de Transylvanie (Sablic, Vukojevic, Ninkovic, Ghioane, Cernat), quatre Brésiliens (Betao, Correa, Rincon, Guilherme), trois francophones (Diakhaté, El-Kaddouri, Is. Bangoura), deux Nigérians (Yussuf, Okoduwa), mais aussi un Géorgien (Asatiani), un Kazakh (Shatskikh) et un Finlandais (Eremenko). Pour combattre le froid, le Dynamo offre à ses déracinés un peu plus qu’une épisodique tournée à Marbella, au sortir de la longue coupure hivernale.

« Les infrastructures sont parfaites, s’extasie le défenseur sénégalais Pape Diakhaté. Aller s’entraîner est un grand plaisir. Un très bon terrain, une salle de muscu énorme... C’est aussi ce qui amène à vouloir gagner tous les jours. » Même lorsqu’elles sont enrôlées de manière détournée, comme l’ancien Manceau Ismaël Bangoura, convaincu, en 2007, de rejoindre un entraîneur qui ne signera finalement pas àKiev (Gérard Houllier), les recrues étrangères du Dynamo démontrent suffisamment de loyauté pour ne pas grossir le rang des mercenaires.

Leader volant du Championnat avec quinze points d’avance sur le Chakhtior Donetsk, Kiev a trouvé l’harmonie depuis qu’il a confié à un orchestre international l’interprétation de sa rhapsodie ukrainienne.

EMMANUEL BOJAN (avec Av. P.)

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PAUL LE GUEN craint le début de match et la pression du Dynamo.
« Le plus dur, c’est aujourd’hui »


« APRÈS UNE SEMAINE de réflexion, ne pas avoir encaissé de but à l’aller (0-0) était l’étape la plus dure à réussir ?
– Non, le plus dur, c’est demain (aujourd’hui). C’est vrai que ne pas prendre de but était l’une de nos priorités. On aurait bien aimé aussi concrétiser une ou deux situations, mais bon… Faudra être costaud.

– Pour se qualifier, Paris doit marquer. Le manque d’efficacité au match aller puis à Lille (0-0) dimanche vous inquiète-t-il ? – Je pense qu’on va y arriver. Je suis convaincu qu’on a les arguments pour ça. C’est vrai qu’on n’a pas marqué mais, contre Kiev et Lille, on a su aussi ne pas s’exposer. Il faudra d’ailleurs faire très attention au début de match, car les Ukrainiens devraient exercer une pression d’entrée.

– Donc ne pas jouer comme à Wolfsburg (3-1), en seizièmes retour ?– Nos vingt premières minutes en Allemagne ont été effectivement délicates. Pour le reste, c’est un bon exemple. On avait réusside très bonnes choses. » –D. D.


L'Equipe.
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