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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
stuxboulot
posté 08/04/2009 13:23
Message #481


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Tribune : Non précisée



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La subvention au PSG serabien réduite

JEAN VUILLERMOZ, l’adjoint (PC) de Bertrand Delanoë chargé des sports, a confirmé hier que la mairie de Paris envisageait de baisser la subvention de la Ville versée au PSG, comme nous le dévoilions dans nos colonnes la semaine dernière.

Une confirmation annoncée hier au Conseil de Paris, alors que l’adjoint répondait aux critiques d’un rapport de la chambre régionale des comptes sur les relations entre la mairie et les 5 grands clubs de sport de la capitale.
Les magistrats estiment que la Ville de Paris a versé trop de subventions au PSG et à d’autres clubs professionnels, n’a pas assez contrôlé l’utilisation de ces subventions, et ne fait pas assez payer les clubs qui occupent des stades municipaux comme le Parc des Princes ou Jean-Bouin.

Pour ce dernier, où joue l’équipe de rugby du Stade Français, la Ville ne reçoit que 32 000 € de redevances, « le loyer annuel d’un 4-pièces dans le XVIe face au stade ! » a dénoncé hier le député-maire UMP du XVIe,
Claude Goasguen.

Jean Vuillermoz a contesté les analyses de la chambre régionale des comptes, expliquant que les magistrats « confondaient plusieurs subventions qui ne sont pas de même nature ».

C’est Bertrand Delanoë qui a pris la décision de baisser la subvention au PSG, en raison dela crise.


Le parisien
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Orton
posté 08/04/2009 15:58
Message #482


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Tribune : Canapé



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Foot - C3 - PSG-Kiev sous sécurité renforcée

Comme elle en a pris régulièrement l'habitude ces dernières saisons, la préfecture de police a annoncé que la sécurité serait renforcée aux abords du Parc des Princes, pour une rencontre du Paris-SG. Mercredi, elle a spécifié que le métro serait particulièrement surveillé avant la rencontre de Coupe de l'UEFA, jeudi face au Dynamo de Kiev. Comme toujours, le quartier sera bouclé dès le matin du match tandis qu'un dispositif spécial de filtrage sera mis en place par les forces de l'ordre.


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Vasco
posté 08/04/2009 16:19
Message #483


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Interview de PLG sur PSG.fr, suivi de Micka.

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La veille de la réception du Dynamo Kiev en quart de finale de la Coupe UEFA, Paul Le Guen et Mickaël Landreau ont présenté la rencontre en Conférence de presse.

Paul, comment abordez-vous ce quart de finale de Coupe UEFA ?

« Avec le sentiment que nous avons réalisé un bon parcours jusqu’à présent. On avance et on s’approche du terme. Cela donne inévitablement des envies particulières et notamment d’aller au bout. »

Quelles sont les chances du PSG face au Dynamo Kiev ?

« Nous ne sommes sûrement pas favoris vu leur potentiel en terme d’effectif et économique. Lors des tours précédents nous étions logiquement outsiders, spécialement contre Wolfsburg qui est aujourd’hui leader du championnat Allemand, mais nous avons réussi à passer. Kiev possède un effectif taillé pour la Champions League, qu’ils ont encore renforcé au mercato. Ils ont évidemment plus d’arguments que nous, mais nous sommes en quart comme eux et nous ne sommes pas si loin. »

D’où vient la force de cette équipe de Kiev ?

« Ils ont des moyens économiques très important. Quand on voit l’effectif constitué par le Dynamo, on est impressionné par la qualité et la quantité. C’est quand même une grosse écurie. J’avais par ailleurs eu le privilège de visiter leurs installations et je m’étais rendu compte de la puissance ce club. Il y a une vraie culture là-bas. »

Vous enregistrez les retours de suspensions de Camara et Rothen, mais Armand et Sakho restent forfaits…

« Sur le côté gauche de la défense, Tripy Makonda a répondu à toutes mes attentes dimanche face à Nice. Il débute seulement avec l’équipe pro, mais il a déjà montré des choses encourageantes. En l’absence de Mamadou Sakho et Sylvain Armand, je n’ai pas énormément de possibilités. Je peux faire descendre Jérôme Rothen d’un cran, comme je l’ai déjà fait, ou maintenir Tripy. »



Citation
Mickaël Landreau

« Sur les huit dernières équipes engagées, nous sommes sûrement celle qui a la plus faible cote. Maintenant nous avons montré des choses intéressantes dans cette compétition et nous sommes ambitieux. Plus on avance dans la compétition, plus c’est difficile et plus nos adversaires sont redoutables. Dans les formations ukrainiennes, à l’exception de joueurs comme Chevtchenko ou Voronin, on évoque surtout de collectif. Paradoxalement, on ne parle pas trop des Ukrainiens médiatiquement, mais ils sont présents sportivement, un peu comme les russes. D’ailleurs le dernier vainqueur de la Coupe UEFA est russe. L’équipe de Kiev est bien organisée. Cela ne va pas être simple. »


--------------------
« Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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Dubdadda
posté 08/04/2009 17:54
Message #484


Légende
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Tribune : Non précisée



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Semin : "Paris, un bon condensé"

Selon l'entraîneur Yuri Semin, ses joueurs du FC Dynamo Kyiv n'ont "peur de personne" et préparent sereinement leur quart de finale aller de la Coupe UEFA sur la pelouse du Paris Saint-Germain FC, jeudi.
Potentiel

Il indique sur uefa.com que le PSG sera forcément dangereux au Parc des Princes mais estime que le leader de la Premier League ukrainienne, double vainqueur de la Coupe des vainqueurs de coupe européenne, a le potentiel pour se qualifier.

uefa.com : Pensez-vous que votre équipe soit favorite de son quart de finale et qu'attendez-vous du match aller à Paris ?

Yuri Semin : Les deux équipes se valent et on va voir laquelle va prendre l'ascendant. Si on joue notre football, je pense qu'on peut réussir un bon résultat. Il faut aussi compter sur le facteur chance.

uefa.com : Quel regard portez-vous sur le football français en général et le Paris Saint-Germain en particulier ?

Semin : Le championnat de France s'appuie sur la qualité individuelle, la discipline et le collectif. La formation de Paul Le Guen est un bon condensé de tout ça. Jeu de passes, spontanéité, coups de pied arrêtés... Elle compte des joueurs d'expérience et de haut niveau, comme Claude Makelele, Ludovic Giuly et Jérôme Rothen. Et l'entraîneur dispose de plusieurs alternatives pour faire pencher la balance. C'est vraiment une bonne équipe.

uefa.com : Suite à la qualification arrachée face au FC Metalist Kharkiv au tour précédent, vous avez déclaré que vos joueurs n'avaient peur de personne...

Semin : C'était déjà le cas au début de l'épreuve ! Lors du match retour contre le Metalist, on a recollé deux fois au score, c'est une sacrée performance ! Ça n'a pas non plus été facile contre le Valencia FC [en 16es] mais on s'en est sortis. Ça nous a galvanisés, on a compris qu'on avait un mental de gagneurs.


UEFA

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Chantôme espère pour Makelele

Le milieu de terrain du PSG Clément Chantôme espère que Claude Makelele restera une saison supplémentaire à Paris.

«On a besoin de lui. Depuis son arrivée, il a beaucoup apporté au groupe et au club. On espère tous qu’il va rester. J’ai beaucoup appris à ses côtés. J’espère sincèrement qu’il sera encore parmi nous la saison prochaine» a confié Clément Chantôme à RMC. Claude Makelele a laissé entendre qu’il pourrait mettre un terme à sa carrière à la fin de cette saison.


RMC

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« INSOUCIANTE ET JOUEUSE »

Même s'il ne sera pas sur la pelouse du Parc des Princes jeudi à cause d'une blessure au genou, Pape Diakhaté, défenseur du Dynamo Kiev, nous présente son équipe, adversaire du Paris-Saint-Germain en quarts de finale de la Coupe de l'UEFA.

Pape Diakhaté, comment votre club a-t-il réagi après le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de l'UEFA ?

Nous avons pris ce tirage au sort comme une bonne nouvelle, parce que le Paris-Saint-Germain est un grand club. C'est le club de la capitale. Tous les médias vont s'intéresser à ce PSG - Dynamo Kiev. Ce match va nous permettre de voir ce que l'on vaut. Cette saison, on a fait une belle campagne en Ligue des Champions, mais il nous manquait un point pour accéder aux huitièmes de finale. Maintenant notre objectif est d'aller le plus loin possible en Coupe de l'UEFA.

Est-ce que le Paris-Saint-Germain est un club reconnu en Ukraine ?

Oui, tout le monde connait le PSG en Ukraine, parce que le championnat de France est suivi. Tous ceux qui suivent le football en Ukraine savent que ce quart de finale sera disputé.

Le Dynamo Kiev est méconnu en France. Pouvez-vous nous présenter cette équipe ?

Le Dynamo Kiev est une équipe qui joue vers l'avant. On a un entraîneur (Ndlr : Yuriy Semin) expérimenté mais qui a un esprit jeune. Il aime le football moderne à base de passes. Il nous demande de produire du jeu. Cette force nous a notamment permis d'éliminer Valence. Après il ne faut pas se contenter de ces bonnes performances. Par ailleurs, on a quelques points faibles à cause de la jeunesse de notre effectif, car la moyenne d'âge de l'équipe est de 25 ans. Ainsi, on a eu du mal à gérer nos fins de matchs en Ligue des Champions. Il faudra être plus vigilant sur ce point là.

Quelle est, d'après-vous, la clé du match contre le Paris-Saint-Germain ?

Comme d'habitude sur des matches de très haut niveau, tout se jouera sur des petits détails. On est une équipe très insouciante et très joueuse. On ne devra pas rentrer dans leur piège. Ils vont tenter de nous aspirer et nous prendre en contre-attaque. Ils ont des joueurs très complémentaires en attaque avec Guillaume Hoarau et Ludovic Giuly.

« Je ne regrette pas d'être venu à Kiev »

Le Dynamo Kiev semble aller mieux cette saison. Quelles sont, d'après vous, les raisons de ce redressement ?

L'an dernier, le club était instable. En un an, j'ai connu trois entraîneurs. Le nouvel entraîneur a su trouver la bonne formule. Il a su tirer le maximum de notre équipe qui a beaucoup de potentiel.

Après avoir passé deux saisons en Ukraine, regrettez-vous d'avoir signé au Dynamo Kiev ?

Je ne regrette pas du tout. A Kiev, j'ai appris une nouvelle langue, j'ai connu une nouvelle expérience. J'ai subi trois blessures importantes qui m'ont rendu plus fort mentalement. J'ai connu le plus haut niveau en participant à la Ligue des Champions. J'ai joué contre des grands joueurs et ainsi j'ai pu jauger mon niveau. Pendant ces deux saisons, j'ai réalisé des bonnes prestations. D'ailleurs, même si je suis blessé en ce moment, plusieurs clubs se sont renseignés sur mon cas. Les gens ne m'oublient pas. C'est très positif.


FOOTBALL365

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Le foot ukrainien va bien

Les trois raisons pour lesquelles l'OM et le PSG peuvent avoir peur...

Stades neufs, danseuses brésiliennes, rêves de gloire… Les nouveaux riches ukrainiens se rêvent un destin à la Roman Abramovitch. Et la Coupe de l’UEFA aiguise leur appétit. Ainsi cette semaine, les deux clubs français rescapés, l'OM et le PSG vont devoir affronter les cadors du championnat ukrainien: le Shakhtar Donetsk et le Dynamo de Kiev. Voici les 3 raisons pour lesquelles ce n’est pas forcément une bonne nouvelle.

Le football ukrainien se mondialise

Il y a 20 ans à peine, encore bloqués derrière le rideau de fer, les clubs ukrainiens ne comptaient quasiment aucun joueur étranger dans leur rang (à part ceux des pays frères). Cette saison, le Dynamo de Kiev compte 19 joueurs étrangers (dont 4 Brésiliens) sur 37 joueurs pro. Même internationalisme du côté du Shakhtar Donetsk qui a recruté 10 étrangers dans ses rangs (dont 5 Brésiliens). «Les dirigeants de clubs ukrainiens ou russes viennent régulièrement superviser en Amérique du sud et ils ont l'intelligence d'engager plusieurs joueurs du même pays. Le fait de ne pas se retrouver seul favorise l'acclimatation», explique dans la «Provence» Christophe Hutteau, un agent de joueurs. Et les Français commencent à observer les effectifs ukrainiens. L'OM a débauché Brandao au Shakhtar.

Des milliardaires fans de foot et bâtisseurs de stades

A l’instar de la Russie, l’Ukraine s’est ouverte au capitalisme. Quelques hommes y ont fait fortune dans le secteur énergétique. Petits frères de Roman Abramovitch, certains d’entre eux sont fans de foot. Sauf qu’eux ont décidé d’investir dans leur pays. Ainsi Rinat Akhmetov, patron du Shakhtar, qui a accumulé une fortune estimée à 31 milliards de dollars dans le métal et le charbon. A la recherche de reconnaissance, il rêve d’imiter le Zenith et le CSKA, deux clubs de l’ancien grand frère russe, qui ont gagné la coupe de l’UEFA en 2008 et 2005. Pour son club, il a mis en chantier un stade (toujours en construction, facture estimée à 400 millions de dollars): le Shakhtar FC Stadium. Idem pour le Dniepopetrovsk avec son tout nouveau Dnipro Stadium, un stade de 30.000 places rutilant. Dans ces stades doivent se disputer l’Euro 2012 organisé pour la première fois de son histoire par l’Ukraine conjointement avec la Pologne. Le dernier étage de la mise en orbite du football ukrainienne. Si tous les chantiers sont terminés...

Un championnat de plus en plus relevé

Créé avec l’indépendance de l’Ukraine en 1991, le championnat ukrainien a longtemps été dominé par le Dynamo Kiev, un ancien double vainqueur de la Coupe des Coupes à la glorieuse époque de l’URSS quand il était parrainé par le KGB. Et même si le club de la capitale est encore une fois quasiment assuré de remporter un 13e titre de champion, il est de plus en plus concurrencé. Le Shakhtar a gagné 4 des 7 derniers championnats et un petit nouveau, le Dniepopetrovsk tape à la porte. Une concurrence qui crée de l’émultation (ils étaient 3 en UEFA en 2006) et qui réussit à la sélection nationale, quart de finaliste du mondial 2006. Une ascension footballistique qui ressemble à celles de nombreux pays de l’est et qui fait écrire à Jonathan Wilson, journaliste spécialiste de foot et auteur du livre «Behind the Curtain»: «Ces Nations ne sont plus assez désespérés pour chercher une légitimité par le football mais elles ne sont pas encore assez développés pour voir ce sport avec ironie.» Tout pour faire peur.


20 MINUTES
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D'Alessandro
posté 08/04/2009 18:12
Message #485


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Foot - C3 - Kiev - Les hommes de Diakhaté

Pape Diakhaté sera l'un des grands absents du quart de finale de Coupe de l'UEFA qui oppose le Paris-SG à sa formation, le Dynamo Kiev. Blessé au ménisque d'un genou lors d'un match amical contre le Rubin Kazan début février, l'ancien Nancéien a été contraint de mettre prématurément un terme à sa saison. De Saint-Raphäel où il est actuellement en pleine rééducation, il prévient les joueurs de Paul Le Guen : «Depuis qu'on a été éliminé de la Ligue des champions, la Coupe de l'UEFA est notre priorité. On a vraiment envie d'aller au bout. En plus, comme on a onze points d'avance en Championnat et qu'on est assuré du titre, on peut vraiment se concentrer uniquement sur cette Coupe d'Europe».

Ses équipiers l'ont évidemment sollicité pour prendre quelques renseignements sur le club de la capitale. «Mais ils n'en avaient pas besoin. En Ukraine, on a pu voir quelques uns de ses matches. Et puis, de toute façon, notre travail est beaucoup axé sur la vidéo». Diakhaté décrit son équipe comme une formation «défensive qui marque beaucoup de buts». «On en met tellement que je ne peux pas les compter, plaisante-t-il. On a un effectif jeune et généreux, mais aussi très expérimenté. Depuis deux ans, le noyau dur n'a pas changé. Nos matches européens nous ont aidé à grandir vite». Il nous présente les joueurs par qui le danger pourrait venir jeudi, au Parc des Princes.

Carlos Correa, 28 ans, milieu : «Il est très doué techniquement, mais ce qui le caractérise le plus, c'est son professionnalisme. En général, on reproche souvent aux Brésiliens de rentrer en retard après les vacances, de ne pas trop donner de nouvelles... Lui, vous pouvez être sûr que ça ne lui arrivera jamais.»

Diogo Rincon, 28 ans, milieu : «Il est capable de tout. De dribbler, de délivrer des passes décisives. Comme tous les Brésiliens, il possède un gros bagage technique».

Olexander Aliyev, 24 ans, milieu : «Cette année, c'est l'un des tous meilleurs joueurs ukrainiens. Sur les coup de pieds arrêtés, il est capable de marquer de n'importe où. C'est un peu notre Juninho à nous. Il est très intelligent dans sa manière de jouer. C'est grâce à lui qu'on arrive à se projeter si vite vers l'avant».

Milos Ninkovic, 24 ans, milieu : «Vraiment très fort. Quand je suis arrivé au club, c'est le joueur qui m'a le plus impressionné. Techniquement, il est phénoménal. Chez nous, on le surnomme Zidane, c'est pour dire ! Quand tu es défenseur, c'est un cauchemar. En un contre un, tu peux être sûr que tu n'arriveras pas à lui piquer la balle !»

Ismaël Bangoura, 23 ans, attaquant : «On pourrait croire que c'est plus facile pour lui en Ukraine qu'en France, mais ce n'est pas du tout le cas. Au contraire ! Ici, il y a toujours deux ou trois défenseurs sur le dos et pourtant, il arrive quand même à marquer. Chez nos attaquants, c'est celui qui dégaine le plus vite. Il est très instinctif».

Artem Milevskyi, 24 ans, attaquant : «Il est très utile, surtout à l'extérieur. C'est quelqu'un qui nous soulage beaucoup, notamment dans le jeu long. Comme il est grand (1,90 m), il nous sert de point de fixation. Il est également très bon dans la conservation de balle». - E. T.

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Les équipe probables :
PARIS : Landreau - Ceara, Camara, Traoré, Makonda - Sessegnon, Chantôme, Clément, Rothen - Hoarau, Luyindula (ou Kezman)
KIEV : Boguch - Betao, Sablic, Youssouf, Nesmatchny - Correa, Vukojevic, Ninkovic, Eremenko (ou El-Kaddouri) - Aliyev - Bangoura (ou Milevski)

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Panenka
posté 08/04/2009 18:13
Message #486


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Foot - C3 - PSG - Makelele et Giuly ménagés

Paul Le Guen a confirmé mercredi que, fidèlement à ses habitudes, il allait faire souffler certains éléments en Coupe de l'UEFA. «Claude (Makelele) et ''Ludo'' (Giuly) sont performants en championnat, ce sont des joueurs qu'il faut ménager, il faut leur proposer un programme différent, a indiqué l'entraîneur du PSG à la veille de la réception du Dynamo Kiev en quart de finale aller, et surtout à quatre jours du déplacement à Lille. Je suis le patron mais ils me font sentir leurs désirs...». Même s'ils figurent bien dans le groupe parisien, les deux hommes devraient rester sur le banc.

Suspendus dimanche pour la réception de Nice (2-1), Zoumana Camara et Jérôme Rothen effectuent leur retour. Déjà retenu face aux Niçois, mais pas entré en jeu, Grégory Bourillon, qui relève de blessure, fait lui aussi partie des joueurs appelés. Tout comme le jeune Jean-Eudes Maurice en attaque. - Avec Ch. M. (au Parc des Princes)

Le groupe parisien:
Landreau, Edel - Camara, Ceara, Makonda, Bourillon, Traoré - Chantôme, Clément, Makelele, Pancrate, Rothen, Sessegnon - Giuly, Luyindula, Hoarau, Kezman, Maurice


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Foot - C3 - PSG - Le Guen se sent outsider

Paul Le Guen a dit deux choses, mercredi, à la veille du quart de finale de Coupe de l'UEFA entre le Paris-SG et le Dynamo Kiev. «On avance et on s'approche du terme. Cela donne inévitablement des envies particulières et notamment d'aller au bout.» Voilà pour le volet ''ambitieux''. Il a surtout mis l'accent sur les moyens économiques «impressionnants» du Dynamo Kiev, qu'il considère comme le favori objectif de cette double confrontation. «Je m'étais rendu compte de la puissance de ce club et de son importance mais j'ai choisi l'Ecosse», glisse d'ailleurs celui qui avait été sollicité par les Ukrainiens après ses trois saisons lyonnaises (2002-2005) avant d'aller aux Glasgow Rangers.

«On n'est sûrement pas favoris vu le potentiel de l'effectif du Dynamo, avance Le Guen. On a été pas mal jusqu'à présent dans cette compétition. Quand je vois que Wolfsburg (éliminé par le PSG en 16e de finale) est en tête du Championnat et qu'ils ont battu le Bayern (5-1), je trouve qu'on a apporté de bonnes réponses et le mérite revient aux joueurs. Braga et Wolfsburg sont de très bonnes équipes et Kiev, c'est très très fort. On est tellement outsiders par rapport à Kiev, ce sera plus compliqué. Mais une surprise est toujours possible.» - Avec Ch. M. (au Parc des Princes)


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Foot - C3 - Paris au révélateur ukrainien

Le Paris-SG accueille le Dynamo Kiev jeudi soir (20h45) en quart de finale aller de la C3. Un match difficile attend l'équipe de la capitale, encore incertaine quant à sa capacité à mener Coupe de l'UEFA et Ligue 1 de front.

Paul Le Guen a beau répéter que la Coupe de l'UEFA ne sera pas bradée, il n'en reste pas moins que depuis le début de la compétition, le technicien du PSG se sert de la C3 pour faire tourner un effectif un peu maigre. La mise sur le banc de Makelele et Giuly, annoncée la veille du match, confirme la tendance. Jeudi soir (20h45), le technicien du PSG comptera sur Rothen et Camara mais devra se passer des services d'Armand (entorse du genou) et de Sakho (entorse à la cheville droite). L'inconnue, à quatre jours d'un déplacement capital à Lille en L1, reste Luyindula, très précieux en ce moment. L'ancien joueur d'Auxerre et de Lyon évoluera-t-il aux côtés de l'indispensable Hoarau ? Ou alors Paul Le Guen préférera-t-il aligner Kezman pour titulariser Luyindula face aux Dogues ? De cette décision découleront quelques enseignements sur la véritable hiérarchie des compétitions dans les têtes parisiennes. Pourtant, seules deux équipes se dressent désormais entre le PSG et une première finale européenne depuis 1997 et sa défaite contre Barcelone en Coupe des coupes (0-1).

Deux équipes, c'est à la fois peu et beaucoup. L'adversaire proposé en quart de finale n'est pas une première venue. Le Dynamo Kiev, large leader d'un championnat qui progresse année après année, est un redoutable adversaire reversé de la Ligue des champions. Arsenal et Porto, tous deux en quarts de la C1, ont croisé sa route en poule (les Gunners ont ramené un nul 1-1 d'Ukraine et Porto s'est incliné 0-1 à domicile contre le Dynamo). C'est ensuite Valence qui a été écarté en seizièmes de finale de la Coupe de l'UEFA (1-1, 2-2) par le club du technicien Yuri Semin. Face à Paris, le défenseur central et capitaine Mikhalik sera absent (ménisque droit) et l'excellent brésilien Guilherme n'est pas qualifié.

Le Dynamo se paye même le luxe de pouvoir choisir en attaque entre la nouvelle star russe Milevski et l'ancien Manceau Bangoura (meilleur buteur du club). «Nous sommes favoris, il y a des tirages plus difficiles que Paris, a affirmé le grand ami de Sessegnon dans France Football. On a largement les moyens de passer et on ne viendra pas à Paris pour rester derrière». Paris dans le rôle du ''petit''. En tout cas, l'actuel cinquième de Ligue 1 a le potentiel pour s'offrir le dernier carré. S'il joue vraiment le jeu. - Cyril OLIVES

Les équipe probables :
PARIS : Landreau - Ceara, Camara, Traoré, Makonda - Sessegnon, Chantôme, Clément, Rothen - Hoarau, Luyindula (ou Kezman)
KIEV : Boguch - Betao, Sablic, Youssouf, Nesmatchny - Correa, Vukojevic, Ninkovic, Eremenko (ou El-Kaddouri) - Aliyev - Bangoura (ou Milevski)



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Baghib!
posté 09/04/2009 07:01
Message #487


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L'Equipe du 9 avril.

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Paris vise Istanbul

Si près d’une finale européenne, le PSG aborde avec appétit son quart de finale, le premier depuis 1997.


PAUL LE GUEN ressentira probablement un coup de vieux, ce soir, en se tournant vers le banc du Dynamo. Il verra alors un gardien de trentequatre ans, Olexandr Chovkovski, qui en avait quinze de moins lorsque l’ancien milieu défensif du PSG croisa la route du club de Kiev en Ligue des champions (*). Titulaire à l’époque, le portier ukrainien sera l’unique survivant de cette double confrontation sur la feuille de match du jour.

Pour la première fois depuis douze ans, une équipe parisienne va disputer un quart de finale de Coupe d’Europe et ce simple constat suffit à cataloguer le match comme un événement, même s’il n’a pas été escorté d’un engouement phénoménal. Il est difficile de situer ce PSG-Dynamo dans la lignée du précédent. Le duel de 1994 s’était inscrit au coeur de l’âge d’or des années Denisot et de cinq demi-finales européennes parisiennes entre 1992 et 1997. Le PSG d’aujourd’hui n’est pas vraiment porté par le même souffle. Ou si c’est le cas, il a plutôt caché son jeu, lui qui a plutôt joué avec le feu depuis ce déplacement à Schalke 04 (1-3) qui avait souligné le manque d’épaisseur de l’effectif autant qu’il avait jeté un voile sur la considération relative accordée à la Coupe d’Europe.

La puissance offensive des Ukrainiens

Douze ans en arrière, il aurait été inconcevable que des joueurs du statut de Makelele et Giuly ne commencent pas un quart de finale européen ; ce soir, trois jours avant un déplacement à Lille, les deux trentenaires se dirigeront vers le banc au coup d’envoi. Hier, Le Guen a dit les ménager autant par choix personnel que pour répondre à une suggestion appuyée des intéressés, 194 matches européens à eux deux (121 pour Makelele, 73 pour Giuly). Mais le turnover s’arrêtera là : tandis qu’Armand et Sakho se soignent encore, c’est la meilleure équipe du moment qui sera alignée face aux Ukrainiens. Notamment le quatuor Sessegnon-Rothen-Hoarau-Luyindula, chargé de trouver au moins une faille dans le bloc ukrainien.

À Paris, la bataille nationale pour la Ligue des champions reste l’obsession première. À quatre matches d’une finale à Istanbul, la tentation européenne a cependant pris de l’ampleur. Quand on joue un quart, ce n’est jamais avec l’idée de mourir si près du firmament. « La victoire finale est une ambition, a lâché Le Guen,mais ce sera très, très compliqué, comme pour le titre de champion. » Lorsque Mickaël Landreau a pris la parole dans l’auditorium du Parc des Princes, il a répondu, sur le même thème : « On peut gagner la Coupe de l’UEFA. Aujourd’hui, on n’a pas à choisir entre le Championnat et cette Coupe. On a envie de saisir toutes les opportunités et de faire déjouer nos adversaires. »

Seul le Metalist Kharkov est parvenu à faire déjouer le Dynamo depuis un mois (3-2), en 8es de finale retour de la Coupe de l’UEFA. En Championnat, le Dynamo dynamite tout depuis la reprise de la compétition, le 4 mars. Cinq matches, cinq victoires, deux buts encaissés pour quatorze buts marqués. Huit buteurs différents au total, dont Artem Kravets (19 ans), l’un des espoirs du football ukrainien, auteur d’un doublé à Valence (2-2), en Coupe de l’UEFA, le 16 février dernier.

Hier, Landreau a considéré la difficulté globalement. « Le problème avec les Ukrainiens, c’est qu’en dehors de Chevtchenko ou de Voronine, ils s’expriment surtout à travers leur collectif, a observé le gardien parisien. Comme les Russes, ils sont montés en puissance. Ce ne sera pas simple. » Pas simple, non, mais terriblement excitant. S’il fut un temps où le dernier carré européen faisait partie du quotidien parisien, ce temps est largement révolu. Mais il n’est pas interdit au PSG de le faire revivre cette année.

JÉRÔME TOUBOUL

(*) En poule de Ligue des champions, le PSG gagna à Kiev (2-1, buts de Guérin et Weah), le 19 octobre 1994. Lors des retrouvailles au Parc des Princes, le 2 novembre, Paris s’imposa à nouveau (1-0, but de Weah). Six mois plus tard, les Parisiens furent éliminés en demifinale par l’AC Milan (0-1, 0-2).

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Le Guen avait failli signer à Kiev

EN 2005-2006, lors de l’année sabbatique qui avait suivi son départ de Lyon, Paul Le Guen était parti visiter les installations de deux clubs d’Europe de l’Est. Celles du Lokomotiv Moscouet celles du DynamoKiev. Un épisode sur lequel il est revenu, hier, en conférence de presse : « En allant observer ce club de l’intérieur, je me suis aperçu de la puissance du football ukrainien. Ils ont des moyens économiques et un effectif vraiment importants. Si je n’ai pas signé là-bas, c’est parce que j’avais aussi rendu visite aux Glasgow Rangers et que j’ai préféré aller en Écosse. » – J. T.

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Ceara absent mais titulaire

HIER, MARCOS CEARA, le latéral droit du Paris-SG, n’a pas participé à la séance à huis clos qui s’est tenue dans l’après-midi au Camp des Loges. Ennuyé par quelques problèmes privés, il a été excusé par Paul Le Guen. Pour l’opposition, l’entraîneur l’a remplacé par Maxime Partouche. Mais, pour ce soir, Marcos Ceara tiendra sa place. Suspendus contre Nice, Zoumana Camara et Jérôme Rothen débuteront. En revanche, Ludovic Giuly et Claude Makelele seront ménagés. À la pointe de l’attaque, Paul Le Guen alignera Guillaume Hoarau et Peguy Luyindula. Ils étaient associés hier. Titulaire dimanche contre Nice, Larrys Mabiala n’est même pas dans le groupe. Les joueurs se retrouveront en fin de matinée au Parc des Princes, une habitude en Coupe de l’UEFA. – G. D.

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Sessegnon n’est pas parti
Les dirigeants parisiens ne veulent pas entendre parler du départ du Béninois, courtisé notamment par Chelsea


L’ÉTÉ APPROCHE. Le mercato aussi. Le sujet alimente déjà de nombreuses discussions de couloirs, de bureaux, de vestiaires et de stades. Dimanche, au Parc des Princes, il fut par exemple question de l’avenir de Stéphane Sessegnon, le milieu offensif (24 ans), arrivé au Paris-SG l’été dernier en provenance du Mans, qui sera titulaire ce soir face au Dynamo Kiev. Rudy Raba, l’agent du joueur, y a croisé Sébastien Bazin, le président du club. Les deux hommes ont discuté. « Monsieur Bazin m’a clairement dit que Stéphane ne quitterait pas le club en fin de saison. Paris souhaite conserver ses meilleurs joueurs. » Joint au téléphone hier, Alain Roche, le directeur sportif du club de la capitale, a confirmé les propos de son patron. « Stéphane Sessegnon vient d’arriver. Il restera. C’est clair, ferme et précis. C’est un joueur important de notre effectif. » Les dirigeants parisiens auraient l’intention de proposer à l’international béninois une prolongation de son contrat qui court jusqu’en 2012, assortie d’une revalorisation salariale. Acheté 9 millions d’euros l’été dernier, Stéphane Sessegnon l’étudiera. Et l’acceptera si le Paris- SG parvient à se glisser dans le tiercé de tête de la Ligue 1… « De toutes façons, poursuit Rudy Raba, Stéphane se sent très bien à Paris. Il est heureux, n’a pas envie de partir. Quand il a signé, il s’imaginait rester deux saisons ici. Toutefois, je pense que le Paris-SG recevra dans quelques semaines une très belle proposition. » Une proposition susceptible de faire plier les dirigeants parisiens qui connaîtraient quelques problèmes financiers ? La valeur de Stéphane Sessegnon est estimée entre 15 et 20 millions d’euros. « Je ne vois pas aujourd’hui un club dépenser une telle somme, pense Alain Roche. Les temps sont durs, même pour les clubs anglais, à l’exception peut-être de Manchester City. Encore une fois, on fera tout pour le conserver. » Hier, Rudy Raba était à Londres. Il aurait été aperçu, flânant du côté de Stamford Bridge. Une information qu’il n’a pas souhaité confirmer. Une chose est certaine, Chelsea fait partie de ces clubs tombés sous le charme de Stéphane Sessegnon.
GUILLAUME DUFY

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Kiev s’y voit déjà
Pour retrouver son lustre, le Dynamo veut remporter la Coupe de l’UEFA.


C’EST L’AVANTAGE de n’avoir qu’un seul rival national : au moindre de ses faux pas, le titre de champion se profile. Leader de la Première Division ukrainienne avec quinze points d’avance sur le Chakhtior Donetsk, l’adversaire de Marseille, le Dynamo Kiev, est encore en course pour un triplé (Championnat, Coupe d’Ukraine, Coupe de L’UEFA). Dans le creux de la vague depuis 1999 et une demi-finale de Ligue des champions, le club le plus populaire d’Ukraine, renforcé par de judicieuses recrues étrangères, retrouve avec appétit les émotions d’un printemps européen. « Entre joueurs, on parle souvent de cette Coupe de l’UEFA, admet l’ancien défenseur nancéien Pape Diakhaté, actuellement en rééducation à Saint- Raphaël. On se dit : pourquoi pas nous ? Le Zénith l’a emporté la saison dernière. Ils ne sont pas meilleurs que nous. » Pour la jeune génération de supporters, les exploits du Dynamo sous l’ère soviétique sont de l’histoire ancienne. Vainqueur de deux Coupes des Coupes (1975, 1986), la formation essentiellement ukrainienne parvenait alors à réunir près de 60 000 spectateurs en moyenne. L’engouement national s’est estompé, mais une forte culture de la gagne subsiste. « Je sens que je suis dans un très grand club, poursuit Diakhaté. Il ne faut pas perdre, même un match amical.Ça m’a fait grandir. Et, niveau infrastructures, c’est au-dessus des meilleurs clubs français. » Régulièrement, le président Igor Surkis, frère du président de la Fédération, vient rappeler à ses joueurs ce qu’est le Dynamo: une institution. La perspective d’une demi-finale 100 % ukrainienne face au Chakhtior Donetsk est dans tous les esprits. « Après deux confrontations contre Valence CF (1-1, 2-2) et le Metalist Kharkiv (1-0, 2-3), ce n’est pas le PSG qui nous fait peur », s’exclamait l’entraîneur Youri Semine à l’issue du tirage au sort. S’il était besoin de tempérer son enthousiasme, rappelons que le Dynamo Kiev n’a encore jamais sorti de formation française dans un tour à élimination directe. Et rien ne dit que Paris ne nourrit pas le même espoir, retrouver son meilleur rival en demi-finales de la Coupe de l’UEFA. – E. Bo. (avec Av. P.)

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COMMENT JOUE LE DYNAMO KIEV ?
Prime à l’audace
MIS EN DIFFICULTÉ par les hommes de Youri Semine, cette saison en phase de poules de la Ligue des champions (1-1, 1-0), Arsenal peut témoigner de la qualité de jeu du Dynamo Kiev. Capables de presser haut, les Ukrainiens cherchent toujours à relancer proprement et se projettent vite vers l’avant. Comme leur entraîneur, ils savent s’adapter au contexte et à l’adversaire. Les plus jeunes de l’effectif ont un tempérament joueur et une faculté à marquer à tout moment. En l’absence de Bangoura, blessé une bonne partie de l’hiver, Youri Semine a installé aux avant-postes la nouvelle génération de la sélection ukrainienne : Aliyev à la baguette, derrière Kravets et Milevski. Habitué du 4-4-2, l’entraîneur du Dynamo Kiev ne devrait aligner qu’une seule pointe au Parc des Princes. L’ancien Manceau Ismaël Bangoura, qui retrouvera son ami Sessegnon, pourrait être celle-là. – E. Bj.

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Les trois Ballons d’Or du Dynamo

Igor BELANOV(à Kiev entre 1985 et 1989)
56 ans, Ballon d’Or France Football 1975.
Attaquant vif et rapide, Blokhine possède le record du nombre sélections avec l’URSS (112 capes, 42 buts). Sous les couleurs du Dynamo, il a inscrit 211 buts en 432 rencontres. Double vainqueur de la Coupe des Coupes (1975, 1986), il est parvenu, en tant que sélectionneur, à mener l’Ukraine en quarts de finale de la Coupe du monde 2006.

Andreï CHEVTCHENKO (à Kiev entre 1994 et 1999)
32 ans, Ballon d’Or France Football 2004. À la fin des années 90, il formait un duo détonant avec Sergueï Rebrov à la pointe du Dynamo. Recruté par l’AC Milan, « Sheva » allie finesse technique et sens du but. En 2003, il remporte la Ligue des champions. L’année d’après, le Scudetto s’offre à lui. Capitaine de la sélection ukrainienne, il y a inscrit 40 buts en 86 sélections.

Oleg BLOKHINE (à Kiev entre 1970 et 1987)
48 ans, Ballon d’Or France Football 1986. Vainqueur de la Coupe des Coupes (1986) sous la houlette de Valeri Lobanovski, l’attaquant Igor Belanov a inscrit en moyenne un but tous les trois matches avec le Dynamo Kiev (54 réalisations en 158 rencontres). En sélection (33 capes, 8 buts), il a atteint la finale de l’Euro 1988, perdue contre les Pays-Bas (0-2).


L'Equipe.
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Hari
posté 09/04/2009 08:25
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Le Guen : « Je reste le patron »

Avec les absences prolongées d’Armand et de Sakho, Le Guen a reconnu hier que la composition de sa défense n’allait pas lui causer de grosses migraines. Car son choix est réduit. L’axe central sera composé par Camara et Traoré. Ceará sera le latéral droit tandis que le jeune Makonda sera reconduit à gauche. « Pour moi, il a été pas mal dimanche contre Nice (2-1), estime Le Guen.
Et il va aller de mieux en mieux au fil des matchs. » L’entraîneur a confirmé que Makelele et Giuly lui avaient fait savoir qu’ils auraient aimé disputer ce match.
Mais ils ne seront pas titularisés. « Je reste le patron, répond Le Guen. J’estime que ce sont deux joueurs qu’il convient de ménager. » Aux côtés de Clément, Chantôme sera le second récupérateur. Et l’attaque devrait être composée de Luyindula et Hoarau.

Ch.B.


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Landreau joue les modestes


Mickael Landreau adore enfiler les habits du Petit Poucet. Fausse modestie ou vraie lucidité, le gardien parisien a passé hier après-midi l’essentiel de sa conférence de presse à expliquer que le PSG restait un nain à l’échelle de la Coupe de l’UEFA. « Sur les huit équipes encore en course dans cette épreuve, nous sommes peut-être celle qui avait la plus faible cote au départ, souffle-t-il.
Même si nous avons de l’ambition dans cette Coupe d’Europe, il faut savoir être juste : nous avons un effectif moins fort que les autres. »

« C’est dans le collectif que les Ukrainiens s’expriment le mieux »

S’il fallait prendre Landreau au pied de la lettre, le PSG n’aurait aucune chance de briller ce soir face au Dynamo ou de viser le podium en championnat. Mais évidemment, il manie fort bien la nuance. « Lyon, Marseille et Bordeaux possèdent un effectif qui permet de viser la Ligue des champions, poursuit-il. Paris en est loin. Mais il y a toujours un candidat inattendu qui se faufile dans le dernier carré. Regardez ce qu’ont fait Villarreal et Porto cette semaine contre les clubs anglais (NDLR : 1-1 contre Arsenal et 2-2 à Manchester United). » Même s’il réclame souvent le droit de travailler en paix, l’ex-Nantais estime paradoxalement qu’on ne loue pas assez le parcours réalisé par le PSG en Coupe de l’UEFA vu la faible profondeur du banc parisien. Selon lui, toujours en tenant compte des effectifs, il est ainsi « moins dur d’enchaîner un match de Ligue des champions puis un autre le samedi en championnat que de disputer une rencontre de Coupe de l’UEFA le jeudi puis une autre de Ligue 1 le dimanche. Ceux qui ne sont pas assez bien préparés à cela souffrent. Regardez les problèmes que rencontrent Saint-Etienne ou Nancy ».
Il reste que, sans surprise, Landreau fait du Dynamo Kiev le favori de ce quart de finale. « Du foot ukrainien, on ne cite que Chevtchenko ou Voronine. Cela signifie surtout que c’est dans le collectif que les Ukrainiens s’expriment le mieux. Ils sont respectueux des consignes et difficiles à jouer. Ce ne sera pas simple. »

Christophe Bérard


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Football, Coupe de l'UEFA (1/4 de finale)
PSG - Kiev : Camara et Rothen de retour



Pour composer l'équipe qui disputera le quart de finale aller de la coupe de l'UEFA contre le Dynamo Kiev jeudi au Parc des Princes (20h45), Paul Le Guen possède un peu plus de latitude que dimanche contre Nice (2-1). De retour de suspension, Camara évoluera dans l'axe de la défense aux côtés de Traoré tandis que Rothen retrouvera son poste de milieu gauche. Seuls Sakho (cheville) et Armand (genou) sont absents côté parisien.
Des forfaits qui ouvrent la voie à une deuxième titularisation d'affilée pour le jeune Tripy Makonda (19 ans) à gauche de la défense.

Paul Le Guen qui assure que le PSG « est clairement outsider », face aux Ukrainiens pourrait être tenté de faire légèrement tourner son effectif à trois jours d'un déplacement très compliqué à Lille dimanche. L'entraîneur parisien reconnaît que des joueurs d'expérience comme Makelele ou Giuly ont besoin d'être « ménagés » tout en sachant l'envie de ses cadres de disputer ce genre de rendez-vous européen. Il faudra pourtant trancher.


PSG : Landreau – Ceara, Traoré, Camara, Makonda – Sessegnon, Chantôme, Clément, Rothen – Luyindula, Hoarau. Remplaçants : Edel, Bourillon, Giuly, Makelele, Maurice, Pancrate, Kezman.

KIEV : Bogush, Shovkovskyy, Rybka - Betão, Sabli, El Kaddouri, Yussuf, Nesmachnyy - Vukojevi, Ghioane, Ninkovi, Aliyev, Kravchenko, Husyev, Eremenko, Cernat, Corrêa - Bangoura, Milevskyy, Yarmolenko, Guilherme.

B.M.


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PSG EXPRESS

Hier. Tennis-ballon pour les cadres. Camara, Rothen, Chantôme et Kezman ont participé à une opposition face à des jeunes de la CFA.

Aujourd’hui. Entraînement à 16 heures à huis clos au camp des Loges.

Infirmerie. Armand (entorse genou) et Sakho (convalescent).

Rendez-vous. PSG - Dynamo Kiev (Ukr), quart de finale aller de la Coupe de l’UEFA, demain, 20 h 45, au Parc des Princes (M 6).


leparisien.fr
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Dubdadda
posté 09/04/2009 16:27
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Zoumana Camara, par défaut

Au départ, Paul le Guen avait tout tenté pour mettre en place une défense centrale Bourillon/Camara. Mouais... Si le premier s’est rapidement fait manger par Mario Yepes puis Mam’s Sakho, le second s’accroche encore à sa place de titulaire. Critiqué souvent, encensé parfois, Zoumana Camara alterne le bon, le passable, et le très mauvais. Grâce à un réel manque de concurrence à son poste, il tient toujours bon, malgré tout, et surtout malgré lui...

Dimanche dernier, à quelques encablures de la porte de Saint-Cloud, le fan parisien n’en mène pas large. Pourtant, vers 17h ce jour-là, son club fétiche reçoit le ventre mou du championnat, l’OGC Nice. A priori, pas vraiment de quoi s’inquiéter donc. Sauf qu’à la lecture des compositions, le fan parisien s’attarde sur deux noms, ceux de Traoré et Mabiala, la charnière bis. Point de Sakho, toujours à l’infirmerie, et surtout point de Camara, suspendu un second match après son expulsion face à l’OM. Résigné, le fan parisien se rend alors à l’évidence, Zoumana Camara est bel et bien indispensable à son club. Sans doute une première dans sa longue carrière...

Qui se souvient aujourd’hui que son dépucelage en première division, Papus l’a vécu en Serie A, en Toscane et au Pento ?

Pas grand monde. Pourtant à l’été 98, le natif de Colombes faisait partie du fameux butin braqué par l’Inter Milan dans nos centres de formation. En plus des deux Rennais Mickaël Sylvestre et Ousmane Dabo, les Nerazzurri l’arrachent à Saint-Étienne après seulement deux petites saisons passées au rythme de la L2 dans le Forez. En une poignée de mois milanais, Zoum comprend que sa place au club se situe plus dans les tribunes de San Siro que sur le pelouse et s’en va donc faire son initiation en prêt à Empoli.
Douze petits matchs puis retour en France, ou presque. Via un nouveau prêt, l’enfant du 9-2 débarque en Corse, au SC Bastia, pour y découvrir les joies de notre L1 nationale. Une solide saison plus tard, il profite d’une non-grève de la SNCM pour franchir la Méditerranée et s’engager sur la Canebière. Ironie du sort, c’est chez le grand rival phocéen que Camara devient incontournable. International même, puisque Roger Lemerre le case dans ses valises pour la Coupe des Confédérations 2001. Marseille découvre alors un stoppeur technique, propre, aux relances sobres et au jeu de tête sécurisant. Sept ans plus tard, Paris n’aura droit qu’au stoppeur...

Car entre-temps, la carrière du jeune espoir défensif s’est sérieusement crashée. Éloigné des terrains pendant près d’un an pour cause d’adducteurs récalcitrants, Papus peine à retrouver son niveau et finit par se faire lourder de la Commanderie. Il galère ensuite entre Lens et Leeds, dans l’enfer du Nord, avant de retrouver le sourire en même temps que son club formateur, l’ASSE. À l’orée de la saison 2004/05, les Verts retrouvent l’élite et offrent pour l’occasion une belle seconde chance à son ancien pensionnaire. Véritable rédemption qui l’amènera finalement à venir jouer le maintien dans la Capitale, après un long bras de fer avec ses dirigeants.

Depuis son transfert au PSG, son statut est pour le moins paradoxal.

Discutable dans l’esprit des supporters pour ses prestations en dents de scie et ses multiples hésitations dans la zone rouge, il est pourtant essentiel dans celui de son coach. Marco Basa, ainsi que le cœur de Lilian Thuram, ayant fait défaut cet été, faute de mieux, Zoumana est toujours un titulaire indispensable dans l’axe bleu et rouge. Loin d’être le roc espéré par le club parisien - qui a tout de même claqué six millions d’euros pour ses services –, sa relative aura dans les tribunes se fait même peu à peu submerger par celle, débordante, du jeune Mamadou Sakho.

Alors, en rentrant chez lui dimanche dernier, le fan parisien était beaucoup plus détendu, presque rassuré. Camara a purgé l’intégralité de sa suspension, Sakho va rapidement retrouver sa place et la charnière Traoré/Mabiala n’a cédé que devant Peguy Luyindula. Du coup, ce soir face à Kiev, le fan parisien devrait être moins crispé. S’il sait bien que Paul le Guen peut toujours lui servir une équipe B, il est néanmoins sûr d’y voir Zoumana...

Paul Bemer


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PSG-Kiev, une histoire de Dynamos


Sans vraiment l’avoir fait exprès, le PSG se retrouve en quart de finale de la Coupe de l’UEFA. Et avant d’envisager une quelconque demi-finale contre Marseille, c’est le Dynamo Kiev que les Parisiens trouveront sur leur route ce soir.

Au départ, ce devait être l’occasion de voir du pays. Voyager, découvrir, apprendre ensemble. S’évader. Grandir. Devenir plus fort. Comme un slogan, la coupe d’Europe avait débarqué à l’improviste dans la triste vie du Paris-SG. Une saison dernière toute pourrie, une finale contre Lens, un pénalty pour une faute pas super nette sur Péguy à la 94ème minute et un contre-pied de Bernard Mendy au fond des filets : à l’improviste, qu’on vous dit.
Oui, la qualification en UEFA était la bouffée d’air qui permettait de faire semblant de n’avoir pas totalement loupé la saison. Et cette année, l’objectif allait être le championnat. Pour le reste, on verrait bien.

Alors Paul Le Guen y est allé tranquille. A insupporté pas mal de monde avec son flegme un peu britannique, ses expérimentations footballistiques étranges, ses mises au repos systématiques. Une qualification pour les seizièmes obtenue à la dernière journée des matchs de poule, une victoire inespérée contre Twente, un truc somme toute assez magique et complètement irrationnel.
Et puis, d’un coup d’un seul, après tout, pourquoi pas, l’ivresse de la victoire, le feu des projecteurs, c’est qu’on y prend vite goût. Paris est toujours là, presque malgré lui, mais affiche désormais ses envies de victoires. Tout en restant sur terre. Il faut dire que le club n’a pas les moyens logistiques de mener à bien une campagne nationale et européenne en même temps, ce qui rendrait presque la version 2008-2009 de ce club attachant. Tutoyer, l’espace d’un court instant, le haut du tableau, avant de s’écrouler inéluctablement faute de munitions. Contre Bordeaux, Marseille, Toulouse…

Question : Paris va-t-il brûler ce soir ?


Mine de rien, le Paris-SG est en quart de finale. Une première depuis douze ans. Soit. En face, le Dynamo Kiev. Un club qui, quoi qu’on en dise, paraît gros. Très gros. Cette saison, en championnat, l’équipe caracole en tête et affiche des stats impressionnantes. Jugez plutôt : 21 matchs, 18 victoires, 1 nul, 2 défaites. 54 buts pour, 13 buts contre. Ce qui fait une différence de +41. Quand même.
Le téléspectateur d’M6 rétorquera qu’il n’y a pas de stars chez les Ukrainiens, que Chevchenko est parti depuis dix printemps déjà et que par conséquence, le PSG est meilleur.

Le truc, c’est que le PSG ne peut plus surprendre personne. Les joueurs sont toujours les mêmes et la jeune garde (Mabiala, Makonda and co) ne paraît pas encore taillée pour l’exploit. Selon toute vraisemblance, ce sera donc aux vieux briscards de faire le job, s’ils ne sont pas trop cramés physiquement.
On devrait donc assister au retour de Rothen et de Camara. En attaque, on devrait voir l’association Peguy-Hoarau. Bref, du classique. En face, ne nous mentons pas, une ribambelle de mecs pas super connus. Bon, il y a bien Ismaël Bangoura, l’ancien joueur du Mans, mais le con n’est presque pas utilisé. Tout les scénarios semblent donc possibles.

Une seule certitude : celle de voir Thierry Roland écorcher allégrement les noms de ces types venus de l’Est. C’est aussi ça la magie de la coupe d’Europe.

Lucas Duvernet-Coppola


SoFOOT.com

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Un quart pour l'histoire


Le Paris Saint-Germain accueille ce jeudi le Dynamo Kiev, un adversaire rompu aux joutes européennes, mais à la recherche de son aura d'antan. Après une longue attente, le Parc des Princes va retrouver l'ivresse d'un quart de finale de Coupe d'Europe... en attendant mieux ?

Douze ans que le Parc des Princes attendait ça... L'enceinte de la Porte d'Auteuil n'avait plus vibré pour un quart de finale européen depuis la saison 1996-1997, au cours de laquelle le Paris Saint-Germain avait atteint la finale de la défunte Coupe des vainqueurs de Coupe. Une épreuve perdue face au FC Barcelone de Ronaldo (0-1), mais remportée l'année précédente contre le Rapid Vienne (1-0), le 8 mai 1996 à Bruxelles. Le seul trophée continental conquis par le club de la capitale à ce jour. Après une si longue période de disette, nul doute que le public parisien ne boudera pas son plaisir ce jeudi, à l'occasion de la réception du Dynamo Kiev. Et peu importe si l'effectif du PSG ne semble pas a priori taillé pour mener de front le sprint final de la Ligue 1 et une campagne européenne au long cours. Tant pis si les rêves de sacre national sont devenus plus modestes, après deux défaites face à l'OM (1-3) et Toulouse (1-4), en partie dues à la fatigue post-UEFA.

La Coupe d'Europe a ses raisons que la raison ignore, et la perspective de disputer une demi-finale continentale n'a pas de prix

Ne pas jouer à fond cette Coupe de l'UEFA - comme l'avait suggéré Alain Perrin à ses Verts au tour précédent - serait incompréhensible, si près du but. L'appétit vient en mangeant, et le groupe parisien ne semble pas encore rassasié. « On a joué des grosses équipes et on s'en est sorti », a confié sur le site Internet du club Stéphane Sessegnon, conscient de vivre « une semaine décisive ». « On aimerait tous terminer dans les trois premiers (de L1) et jouer cette finale de la Coupe de l'UEFA », a avoué pour sa part Guillaume Hoarau, à l'AFP. Assurément, ce PSG-là ne manque pas d'ambitions. En aura-t-il les moyens ?
Le Dynamo court après sa légende

Avant d'envisager un éventuel « clasico » inédit face à l'Olympique de Marseille en demi-finale, il faudra d'abord sauter l'obstacle du Dynamo, même si ce dernier n'est plus ce qu'il était. Au temps de sa splendeur, celle des Blokhine et Belanov (tous deux Ballon d'or France Football), le grand club de Kiev avait remporté la Coupe des Coupes (1975 et 1986), comme le PSG. Plus près de nous, une retentissante victoire au Camp Nou (4-0, en 1997-1998) face au Barça avait contribué à faire connaître un jeune attaquant du nom de Chevtchenko. Mais cet âge d'or s'est éloigné. En Ukraine, le club a souvent été dominé ces dernières années par le Chakhtior Donetsk (champion en 2005, 2006 et 2008 notamment). Cette saison, pourtant, le Dynamo est leader de son championnat, et s'est plutôt bien comporté en Ligue des champions (1-1 puis 0-1 face à Arsenal en poule). Emmenés par l'ancien Manceau Ismaël Bangoura, les joueurs de Kiev tenteront au Parc de conserver leurs chances intactes, pour ensuite profiter de l'avantage du terrain au match retour.

Jean Boulangé


France Football
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Biz Markie
posté 09/04/2009 23:34
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Foot - C3 - PSG - Sessegnon «pas assez lucide»
La déception de ne pas avoir marqué à domicile, mais la satisfaction d'être toujours en course pour une qualification pour les demi-finales de la Coupe de l'UEFA. C'est en substance le message qu'est venu faire passer Stéphane Sessegnon après le match nul concédé contre le Dynamo Kiev en quarts de finale aller de la C3, jeudi au Parc des Princes. L'international béninois retient que le club de la capitale était dans une situation similaire au tour précédent contre Braga (0-0, 1-0). C'est ce qui l'incite à croire aux chances du Paris-SG. L'ancien Manceau s'en veut tout de même de ne pas avoir mis les Parisiens à l'abri lorsqu'il s'est présenté seul face au portier ukrainien à l'heure de jeu. «Je n'ai pas été assez lucide», regrette-t-il.

«Stéphane Sessegnon, Paris a fourni beaucoup d'efforts pour un 0-0 finalement décevant. Partagez-vous cette analyse ?
Décevant ? Ce n'est pas le bon mot. On a poussé jusqu'au bout, mais on est tombé sur une équipe ukrainienne qui a su gérer son match. Nous, on aurait souhaité marquer ce but qui nous aurait libéré, malheureusement... Au final, 0-0, ce n'est pas si mal. Ce qui est important, c'est de ne pas avoir encaissé de but à domicile.

Cela vous rend optimiste avant le match retour ?
Oui, à condition qu'on soit plus réaliste là-bas. On a prouvé par le passé, et notamment à Braga (0-0, 1-0), qu'on pouvait réaliser des exploits à l'extérieur. En Ukraine, ça sera certainement plus difficile que ce soir, mais on a les qualités et la capacité pour aller gagner là-bas.

Aviez-vous déjà un peu la tête au match de dimanche, à Lille ?
Non, je ne pense pas. Ce soir, on était vraiment concentré à 100%. Il ne nous a manqué que la réussite, même si c'est vrai que par moments, on n'a pas été bien dans le jeu. Cela s'explique aussi par la qualité de l'adversaire.

A titre personnel, vous avez manqué une occasion en or à l'heure de jeu. Vous vous présentez seul face au gardien, mais vous ne tirez pas. Que s'est-il passé ?
Au dernier moment, au lieu de frapper, je vois que le défenseur adverse revient sur moi et je me dis que je vais faire un crochet. C'est dommage car j'avais la possibilité d'enchaîner tout de suite... Je n'ai pas été assez lucide sur le coup. Je m'en excuse. J'avais l'occasion de mettre mon équipe à l'abri et je ne l'ai pas fait.

Lors des quarante-cinq première minutes, on vous a vu beaucoup permuter avec Jérôme Rothen sur le côté gauche. Comment expliquez-vous que vous n'ayez pas été capable de reproduire la même chose en deuxième période ?
On a joué contre une équipe qui a de l'expérience, tout simplement. Elle a su gérer nos temps forts, nous contrer au bon moment. En début de match, il fallait pousser, faire douter cette équipe. Nous, en attaque, les consignes, c'était de bouger. Il n'y avait pas de poste fixe. C'est ce qu'on a tous essayé de faire. Le point positif, c'est qu'on n'a rien lâché jusqu'au bout».

Recueilli par Emery TAISNE, au Parc des Princes

lequipe.fr


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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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girlinlove
posté 10/04/2009 01:04
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10/04/2009 01:37

Foot - C3 - A Paris, on positive

Les sourires sont francs, le discours limpide. A Paris, on ne veut retenir que le positif après le match nul concédé contre le Dynamo Kiev (0-0), jeudi, en quarts de finale aller de la Coupe de l'UEFA. Pour les joueurs et le staff, l'espoir de se qualifier est intact. C'est un motif de satisfaction suffisant. «Le résultat n'est pas si mauvais, le match non plus, a expliqué Paul Le Guen. On a fait les efforts, on a défendu ensemble. Ils n'ont pas eu beaucoup d'occasions, sinon quelques frappes. Nous, on en a eu quelques unes, mais on n'a pas su être efficace. J'aurais évidemment préféré gagner 5-0, mais je suis réaliste. Je ne suis pas déçu par la façon dont on a joué. Il ne faut quand même pas oublier que le Dynamo se ballade dans son Championnat. Je trouve que face à ça, on a très bien répondu».

L'optimisme ambiant qui régnait dans les couloirs du Parc des Princes trouve son explication dans les deux dernières sorties européennes du Paris-SG. Que ce soit contre Wolfsburg (3-1) ou Braga (1-0), les Parisiens sont toujours parvenus à rapporter un résultat positif de leur déplacement. «Les trois matches qu'on vient de faire se ressemblent, analyse Landreau. La seule différence, c'est qu'à chaque match, l'adversaire est meilleur. C'est normal puisqu'on se rapproche de la fin. Ce soir, le résultat nous offre une lecture un peu particulière. Par rapport à nos précédentes rencontres, on sait que c'est essentiel de ne pas avoir pris de but à domicile. Maintenant, le seul petit regret, c'est qu'on avait sans doute les moyens d'en marquer un...».

«Reporter les problèmes sur Kiev»

Marquer, Paris devra impérativement le faire dans une semaine à Kiev s'il veut atteindre le dernier carré. «Il faudra jouer un peu plus vite qu'eux car ils se replacent très vite derrière, préconise Luyindula. On sait que quand on prend des risques, il y a forcément plus de déchets, mais ce soir, on aurait dû en prendre un peu plus». Même s'il rappelle que «jouer en Ukraine n'est jamais simple, on l'a encore vu tout à l'heure avec Marseille», Mickaël Landreau, considère qu'il ne faut pas grand chose pour que la qualification bascule du côté parisien. «Il suffit d'un but, dit-il. C'est ce qu'ils craignent le plus, ça leur mettrait la pression». «Tous les problèmes seraient alors reportés sur eux», approuve Luyindula. Paris a conscience qu'«un quart de finale, ce n'est pas donné à tout le monde.» «Il faudra saisir notre chance», assène le jeune Tripy Makonda. Le rendez-vous est pris.

E. T (au Parc des Princes)

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D'Alessandro
posté 10/04/2009 01:35
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Foot - C3 - Dynamo - El-Kaddouri : «50% du travail»

Le milieu du Dynamo Kiev, Badr El-Kaddouri, a qualifié de «bon résultat» le match nul (0-0) obtenu par sa formation sur la pelouse du Paris-SG, jeudi, en quart de finale de la Coupe de l'UEFA. Promu capitaine en l'absence de Taras Mikhalik, blessé, l'international marocain estime que sa formation a fait «50% du travail» avant le match retour prévu dans une semaine à Kiev. «L'essentiel, c'était de ne pas prendre de buts, a-t-il assuré après la rencontre. Il faudra redoubler d'efforts chez nous si on veut se concentrer un peu plus sur l'attaque».

Lorsqu'on lui signale que le club de la capitale se trouvait dans une situation identique contre Braga, au tour précédent, El-Kaddouri ne se dit pas inquiet. «Ça ne nous fait pas peur, affirme-t-il. Paris n'est pas une équipe stable. Ils ont perdu tous leurs gros matches que ce soit contre Marseille (1-3), Toulouse (1-4) et Bordeaux (0-4). C'est une équipe en manque de confiance ces derniers temps». Il lui reconnaît tout de même un certain «style». «Mais ce soir, on a montré qu'on pouvait s'adapter, notamment défensivement».

«Paris bienvenu à Kiev»
Interrogé sur l'ambiance à laquelle Paul le Guen et ses joueurs seront confrontés dans une semaine à Kiev, le milieu de terrain promet dans un sourire qu'ils «seront les bienvenus à Kiev». «Mais ça ne sera pas comme ici, prévient-il. Ça sera un stade avec 27 000 personnes. C'est une petite enceinte, c'est la maison et on ne laissera personne venir gagner là-bas». Depuis le début de sa campagne européenne, le Dynamo ne s'est incliné qu'une fois dans son stade Valeri Lobanovskiy : contre Porto (1-2) en Ligue des champions. Depuis, Valence y est allé chercher un nul : 1-1. Ce score irait parfaitement aux Parisiens. - E.T. (au Parc des Princes)

lequipe.fr
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Sessegnon : « Un résultat amer »
Réactions | 10/04/09 | 00:30

L'entraîneur et les joueurs parisiens reviennent sur ce match nul et vierge obtenu au Parc des Princes face au Dynamo Kiev.
Paul Le Guen (Entraîneur du PSG)
« On a réussi à ne pas prendre de but, c’était le premier objectif dans cette rencontre. Nous avons eu quelques situations pour prendre l’avantage mais c’était compliqué. Le Dynamo Kiev est vraiment une très bonne équipe. Je suis globalement satisfait de l’investissement, de la combativité, car sans cela nous aurions été en souffrance. On conserve l’espoir puisque ce n’est pas un si mauvais résultat que cela. »

Stéphane Sessegnon (Milieu de terrain du PSG)

« Ce résultat est un peu amer étant donnés la qualité de jeu produit et les efforts fournis ce soir. On aurait aimé marquer ce but qui nous aurait permis d’être soulagés. Même avec un 0-0 à domicile, nous sommes capables de créer l’exploit à l’extérieur. On est capable de gagner en Ukraine même si cela va être difficile. »

Mateja Kezman (Attaquant du PSG)

« Je pense que le 0-0 n’est pas un si mauvais résultat. Nous sommes dans la même configuration que face à Braga. Je crois que nous aurons de l’espace devant au match retour pour marquer et ainsi nous qualifier là-bas. »

Jean-Eudes Maurice (Attaquant du PSG)
« Je suis heureux d’être rentré en jeu ce soir sur la pelouse du Parc des Princes, le stade de mon coeur. Le Dynamo Kiev est une équipe organisée, qui a le niveau Champions League. Ils sont venus chercher un résultat ici, à nous de gagner là-bas. »

Mickaël Landreau (gardien du PSG)

« C’est un quart de finale aller dans lequel il ne fallait pas prendre de but. Nous avons un regret car nous avons eu les opportunités pour ouvrir le score mais nous avons tout de même réalisé un très bon match. »

psg.fr
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Panenka
posté 10/04/2009 02:03
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C3- Quarts - Paris-Dynamo Kiev : un bon 0-0…

vendredi 10 avril 2009
N’écoutez pas les oiseaux de mauvais augure. En Coupe d’Europe, le 0-0 à l’aller et à domicile est un bon résultat. Pas de but encaissé qui hypothèque les chances au retour. Et puis, au tour précédent, c’est après un 0-0 au Parc que Paris s’était qualifié à Braga…

Côté parisien, les hommes-clefs de la rencontre : Nicolas Sarkozy et Raymond Domenech (présents en tribunes) ainsi que Yves Colleu, adjoint de Paulo. Avec Sarko, ça sent tout de suite le bouclier fiscal : Kiev joue en 4-5-1 et empêchera donc toute redistribution sociale de Sessegnon et Chantôme vers Hoarau et Luyindula, les deux attaquants parisiens.

Ray Strange est là : on est content pour lui. Mais pour superviser qui ? Landreau ? Non : Hoarau ! OK, ça se tient. Enfin, Yves Colleu, qui viendra s’exprimer à la mi-temps. Un événement : on ne savait pas qu’il parlait. Du coup, on est saisi d’une pensée fulgurante : et si cette équipe du PSG n’était pas celle de Paul Le Guen, mais celle de Colleu ? A voir…

Sinon, on a assisté à un bon match de C3, c’est à dire en fait un bon match de L1. Pas méchant, avec zéro carton jaune, même si les défenseurs ukrainiens jouaient parfois un peu limite… Ce Kiev fonctionne bien mais n’a pas l’envergure du Dynamo de Lobanovski. Reste qu’il y a de bons éléments, les défenseurs costauds Yussuf et Betao, le capitaine marocain El-Kaddouri, impeccable dans le couloir gauche, ainsi que le meneur de jeu Aliyev. Une bonne équipe compacte et technique qui fait bien circuler le ballon, un mélange de Lille et de Bordeaux. Pas facile donc pour Paris de percer le rideau adverse dense et replié dans sa propre moitié. Obligé de faire le jeu, Paris se créera peu de vraies occasions mais construira de beaux mouvements mettant en évidence un très grand Sessegnon. Des prises de balle vertigineuses et des accélérations démentielles. Stéphane est - hélas ! - mûr pour Chelsea... On a vu aussi du bon Chantôme, intéressant surtout en première mi-temps, un bon Clément très travailleur et un Hoarau honnête. Petite révélation : le petit Makonda, en latéral gauche (19 ans et pas mal d’aisance, à suivre). Points noirs : Luyindula, trop effacé devant, et un Rothen trop imprécis sur ses balles arrêtées.

Deux occases nettes, donc : une reprise à bout portant aux dix mètres de Chantôme détournée du pied par le gardien Bogush (30ème) et une échappée en solitaire avortée par excès de gourmandise par Sessegnon, parti quasiment seul au but mais rattrapé par Betao au moment de la frappe (55ème). Sinon, Kezman est entré sous les sifflets à la 60ème. Pas convaincant, comme d’hab’. Quant aux motivations de Le Guen de vouloir jouer à fond ce match, cette C3, elles étaient réelles. Seuls Makélélé et Giuly sont restés sur le banc, préservés pour le gros déplacement à Lille de dimanche. Pas un scandale en soi concernant Claudio, vu que Chantôme a été correct. Par contre Giuly aurait pu se montrer plus à son avantage que Peguy. Mais, bon : rien n’est moins sûr. Un bon point pour le public parisien, meilleur public de France (avec Marseille ?). Y’a pas photo. Paris a donc son destin en main pour le match retour. A Kiev, ce sera au Dynamo de faire le jeu : il y aura des possibilités de contres. Tiens, on pourrait même voir Giuly titulaire. Le moment d’oser, de forcer un peu plus le destin, non ?

Chérif Ghemmour


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On était en Boulogne pour PSG-Kiev

vendredi 10 avril 2009

On s’est dit ça fait douze ans, c’est la Coupe d’Europe, c’est spécial. On s’est dit bah, soyons fous, allons en Boulogne, pour voir si ce que tous les médias disent, c’est vrai. Alors, on était en Boulogne pour PSG-Kiev.

Au départ, il y a quand même 25 € à débourser. Le tout pour une place en tribune dite “populaire”. On s’est dit, ça fait quand même un peu, c’est une somme. Et puis il y a l’apéritif, on avait lu dans les médias que les gens dans cette tribune étaient parfois imbibés de haine mais presque toujours imbibés d’alcool. Du coup, il y a aussi le budget bières. Rien de prétentieux, hein, le supermarché du coin, un pack, des chips. En tout, la soirée foot, la vraie, revient à une trentaine d’euros. Mais voir le premier quart de finale du Paris-SG depuis douze ans en tribune Boulogne, ça n’a pas de prix qu’on a pensé.

La première mi-temps s’annonce plutôt bien. Bon, il n’y a pas d’animation particulière à l’entrée des joueurs, mais la tribune gueule bien, à l’anglaise, à l’arrache. Ça résonne fort, on se dit, ça doit être ça le parfum de l’Europe, un truc qui fait qu’on s’époumone plus que contre une vulgaire équipe de L1, une atmosphère qui fait qu’on est un peu plus excité qu’à l’ordinaire. Bref, le coup d’envoi du match est salué par une “Marseillaise”, immédiatement suivie d’un « Koooop of Boulooogne », en quelque sorte la signature vocale de la tribune. Croyez-le ou pas, mais on se sentirait presque l’âme d’un voyou, entouré de tous ces robustes gaillards.

Bon, inutile de parler football, mais force est de constater que l’ambiance dépend tout de même sacrément du terrain. Et quand la tribune pousse ensemble, c’est impressionnant. Autrement, le Kop est loin d’être une tribune ultra au sens classique du terme. Le KOB est en effet divisé en plusieurs zones et tous ne chantent pas constamment, loin de là. Il y a d’ailleurs ceux qui regardent tranquillement la partie, assis, en papotant à l’occasion. C’est bien simple, il y en a pour tous les goûts.

Allez, une petite “Marseillaise” pour la route et voilà la mi-temps. Deux chants patriotiques lancés en 45 minutes, rien à dire, on dépasse le minimum syndical. Mais attention, rien de raciste. “La Marseillaise” en Coupe d’Europe, après tout, rien de bien scandaleux. La mi-temps, donc. Le moment où l’on se retrouve dans les coursives pour parler de tout et de rien. Du prochain déplacement à Lille, de la performance en tribune et des visiteurs.

Il y a là de beaux bébés. Le poil est près du crâne, la moyenne d’âge dépasse de bien loin la vingtaine, la taille minimale paraît être le mètre quatre-vingt et les marques Lonsdale et Fred Perry figurent au top du hit-parade. En fait, ce qui frappe surtout, c’est que tout le monde est blanc. Ce qui, si on y réfléchit l’espace d’un court instant, n’arrive presque jamais dans une ville aussi cosmopolite que Paris. Ce qui, croyez-le ou pas, fait quand même quelque chose de bizarre.

Et là, c’est le drame : merde, faut y retourner, on était bien, on discutait, on était un peu bourrés, juste ce qu’il fallait. Putain de deuxième mi-temps, putain de match. Le retour en tribune est poussif, l’ambiance à la traîne, rien de bien folichon à se mettre sous la dent : un match de foot comme un autre, plus d’excitation particulière.

On aurait presque dit de la L1 Orange. On pensait que ce qui était rare était précieux, le public du Parc n’était pas gâté ces derniers temps, mince, c’est vrai, ça devait être une bouffée d’air, un truc de dingue, l’UEFA quoi. Même pas. À 25 € minimum la soirée, le public du Parc se montre exigeant et ne gueule plus comme avant. Après tout, s’ils essaient de transformer les spectateurs en clients, on a bien le droit d’être grincheux quand le spectacle est mauvais. Alors tant pis. On s’est quand même dit qu’on repasserait dans douze ans. Pour voir.

Massimo Dalla Bona


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Hari
posté 10/04/2009 08:26
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En Ukraine, Paris devra être encore plus fort

Tenu en échec hier soir au Parc (0-0) par le Dynamo Kiev, le PSG devra se surpasser jeudi prochain en Ukraine pour continuer l’aventure en Coupe de l’UEFA.


On Rêvait d’une demi-finale 100 % française, on se dirige tout droit vers une confrontation 100 % ukrainienne. Comme Marseille, battu 2-0 à Donetsk, le PSG aura beaucoup de mal à inverser une tendance négative la semaine prochaine à Kiev. Malgré une bonne prestation, les Parisiens n’ont pas réussi à trouver la faille et ont dû se contenter d’un 0-0 qui les place en ballottage défavorable.
Ils peuvent toujours se dire qu’ils n’avaient pas fait mieux face à Braga lors du tour précédent, mais Braga n’est pas Kiev.

Deux splendides arrêts de Landreau

S’imposer au stade Lobanovski ou décrocher un nul en marquant au moins un but sera un petit exploit… dont Paris est malgré tout capable. Paul Le Guen croit toujours aux chances de son équipe. « Ce n’est peut-être plus du 50-50 mais peu importe, on s’en fout, lâche-t-il dans un écart de langage dont il n’est pas coutumier. Le match retour sera compliqué, mais on conserve l’espoir. On a réussi à ne pas prendre de but alors ce n’est pas un si mauvais résultat que ça. »

Sous les yeux du président Nicolas Sarkozy et du sélectionneur Raymond Domenech, les Parisiens s’en remettent aux coups de reins de Sessegnon pour tenter de faire la différence. Entre la 23 e et la 33 e minute, ils se créent quatre grosses occasions par Sessegnon (deux fois), Chantôme et Rothen.

En début de seconde période, la défense parisienne, emmenée par Zoumana Camara, capitaine pour la première fois cette saison, souffre mais ne cède pas. Mickaël Landreau sauve coup sur coup le PSG grâce à deux magnifiques parades (50 e et 53 e ). Dans cette partie intense, Paris retrouve peu à peu de l’oxygène mais laisse passer les occasions comme sur ce contre où Sessegnon pèche par excès de gourmandise (58 e ).
« Au match retour, il faudra la même qualité d’organisation, la même discipline tactique mais il faudra être plus opportunistes, prévient Paul Le Guen. Je suis très satisfait de l’implication de mes joueurs mais je regrette qu’on ait mal négocié nos coups de pied arrêtés. »

Hormis leur manque de lucidité devant le but, les Parisiens n’ont pas grand-chose à se reprocher. Cette rencontre avait un parfum de Ligue des champions et ils vont vite y prendre goût. Cela peut leur apporter un surcroît de motivation pour finir à l’une des trois premières places du championnat. Pour s’en rapprocher, il ne faudra pas perdre à Lille dimanche.

Laurent Perrin


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LES JOUEURS : Il a manqué l’étincelle

Paris a évolué en 4-3-3 avec Hoarau seul en pointe soutenu par Luyindula et Sessegnon sur les ailes. Dans ce schéma, les Parisiens ont mis une bonne demi-heure avant d’entrer dans le match et de se procurer leurs premières occasions.

Landreau (6). Deux bonnes parades sur des frappes lointaines à la reprise et une soirée tranquille.


Ceará (5,5). Guère inquiété sur son flanc droit. Il a tenté de provoquer des brèches en attaque mais sans beaucoup d’inspiration.

Camara (6). Un retour aux affaires sans fioritures. Après deux matchs de suspension en championnat, le défenseur central, promu capitaine, a fait preuve de vigilance à son poste.

Traoré (6). Il sonne la révolte d’une équipe endormie en première mi-temps par une montée dont le Parc raffole désormais. Un bon jaillissement devant Eremenko (37 e ). Encore une copie sans tache.

Makonda (5,5). Des sautes de concentration dans son positionnement et dans sa relance pour sa troisième titularisation au Parc même s’il apprivoise peu à peu les lieux. Le latéral gauche n’a pas toujours bénéficié du concours de ses partenaires.

Chantôme (5,5). Perdu en début de partie, il a ensuite décidé de jouer plus haut au milieu de terrain. Ce qui lui a réussi. Une énorme occasion sur un tir de près repoussé par un arrêt réflexe du gardien.

Clément (5,5). En milieu défensif axial, il a joué son rôle de récupérateur avec application. A éprouvé quelques difficultés face à la vitesse des milieux ukrainiens.

Rothen (4). Il s’offre une belle occasion en première période puis disparaît après la pause. Le milieu gauche pèche dans la construction et regarde trop souvent derrière. Heureusement, ses centres lui sauvent parfois la mise.

Sessegnon (6,5). Il perd le seul face-à-face du match avec le gardien (58 e ). Pour le reste, l’électron libre du milieu a encore électrisé la rencontre même s’il a parfois eu tendance à chercher la lumière tout seul. Le seul à créer des brèches dans la défense ukrainienne. Moins heureux sur les coups de pied arrêtés. Remplacé par Pancrate[/b] (88 e ).

Hoarau (6) Une ouverture lumineuse du bout du pied pour Sessegnon et de bons services pour ses coéquipiers. Beaucoup d’abattage mais l’avant-centre n’a jamais réussi à se mettre dans le sens du but. Obligé de glisser à gauche lors de l’entrée de Kezman. Automatiquement son influence sur la partie a baissé. Remplacé par Maurice (75 e )[/b] qui a signé sa première apparition avec les pros.

Luyindula (4,5). La tendance de Nice s’est confirmée. Il a laissé beaucoup de tonus lors des deux confrontations avec les Bleus. Une bonne interception mal exploitée en première période et un tir contré en seconde. C’est trop peu. Remplacé par Kezman (61 e ) qui s’est signalé par une activité parfois désordonnée.

A Kiev, le gardien Bogush a sorti trois arrêts de grande classe et Aliyev a fait preuve de beaucoup d’activité au milieu de terrain.

L’arbitre, M. Vink (6,5), n’a pas sorti un seul avertissement. Le signe d’une partie bien maîtrisée.

Frédéric Gouaillard


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Les joueurs regrettent leur prudence


Derrière les propos convenus sur l’invincibilité d’un soir, beaucoup de joueurs du PSG semblaient regretter hier une forme de prudence qui les a conduits à concéder le nul. « On aurait préféré marquer mais on avait la crainte de prendre un but, donc on a soigné le secteur défensif. C’est peut-être dommage », lâche Fabrice Pancrate, entré en fin de match.


Le Guen joue la sécurité

Une situation d’autant plus rageante que, selon Mateja Kezman, ce Dynamo Kiev était largement dans les cordes des Parisiens. « Je connais le football ukrainien car c’est un pays où jouent quelques-uns de mes compatriotes serbes, décrypte l’attaquant du PSG. Franchement, je les attendais plus forts. Normalement, avec eux, cela va encore plus vite. » Avec davantage d’esprit d’entreprise, le PSG aurait sûrement empoché la victoire. Mais en choisissant de remplacer Guillaume Hoarau par Jean-Eudes Maurice (75 e ), plutôt que de lancer Ludovic Giuly, Paul Le Guen a clairement joué les cartes du championnat et de la sécurité. Cette attitude reflète une certaine cohérence puisque l’entraîneur parisien a toujours affiché son inclinaison pour la Ligue 1. Certains s’interrogeront sur un coaching un brin frileux que Le Guen a refusé de commenter en conférence de presse d’après-match.
Il reste que ce nul (0-0) n’est pas sans rappeler celui obtenu face à Braga lors du tour précédent (NDLR : avant une victoire 1-0 au retour).
Cette référence était d’ailleurs dans la bouche de tous les Parisiens hier soir. « On n’est pas dans une mauvaise position même s’il aurait fallu prendre un peu plus de risques, jouer un peu plus vite », confie Peguy Luyindula. Des regrets qui ne demandent qu’à être effacés la semaine prochaine à Kiev.

F.G.


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LA STAT

100 % A chaque fois que le PSG a fait 0-0 au Parc des Princes à l’aller en Coupe de l’UEFA, il s’est qualifié à l’issue du match retour. Le dernier exemple remonte à Braga, cette saison, en 8e de finale. Si on prend en compte toutes les rencontres aller qui se sont soldées par un 0-0 (domicile et extérieur), le taux de réussite du club parisien faiblit à peine et s’établit à 83,3 % (le PSG s’est qualifié 5 fois sur 6).


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LA QUESTION


Zoumana Camara avait-il déjà été capitaine du PSG ?
Non. Hier soir, c’était la première fois que le défenseur central portait le brassard depuis qu’il joue au PSG. Il ne l’avait appris qu’hier matin lors de la mise au vert. En début de saison, Charles Villeneuve, alors président du club, lui avait annoncé qu’il voulait lui confier cette charge quand Makelele ne jouerait pas.


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PSG : Sébastien Bazin a sollicité Michel Denisot


Sébastien Bazin, le président et actionnaire de référence du PSG, a déjeuné il y a quelques semaines avec Michel Denisot, le présentateur du « Grand Journal » de Canal +. Objet de ce repas ? Le patron de Colony Capital a demandé à l’ancien chef du service des sports de la chaîne cryptée s’il serait de nouveau intéressé par la présidence du club parisien.

Denisot a répondu que non.

En revanche, il serait prêt, à l’occasion, à donner quelques conseils. Un intérêt qu’il a confirmé au magazine « GQ », dans son numéro à sortir le 15 avril : « Récemment, j’ai mangé avec Stéphane Bazin, le propriétaire du club, qui m’a proposé de m’investir. Donner des conseils, pourquoi pas ? Mais président, non merci », a déclaré l’ancien président du PSG des années glorieuses (1991-1998) avec sept trophées en sept saisons. Le retour au PSG du natif de Buzançais, dans l’Indre, constitue un serpent de mer qui revient régulièrement. Depuis ce déjeuner, Denisot n’a pas eu de nouvelles de Bazin.

Arnaud Hermant


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posté 10/04/2009 14:34
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Le Guen, morne plaine

En concédant le nul sur sa pelouse devant le Dynamo Kiev (0-0), Paris se retrouve dans une situation complexe. A l'image de son entraîneur, Paul Le Guen, qui ne prend aucun risque, le PSG n'a pas fini de faire preuve de frilosité.

On souhaite bien du courage au Paris Saint-Germain jeudi prochain sur la pelouse du Dynamo Kiev. Si un résultat 0-0 sur son terrain s'apparente à un bon résultat dans la bouche de certains entraîneurs, français le plus souvent, la manière peut amener à se gratter longuement la tête avant d'y voir jaillir le début d'un motif de satisfaction.

Le PSG, version Paul Le Guen, possède sa griffe. Peu reluisante, parfois ennuyeuse malgré l'électron libre Sessegnon, la tendance évolue peu d'une rencontre à l'autre. Malgré tout, Paris tient sur ses pattes et son assise collective lui permet de faire bonne figure. Face à Kiev, adversaire à prendre bien plus au sérieux que Braga éliminé au tour précédent, l'oeuvre collective a laissé une impression plus que mitigée.

Peu de prises de risques, une seule occasion franche (Chantôme), à se demander si Paris n'avait pas signé pour un match de cet acabit dès le départ. La tendance reste souvent la même avec l'entraîneur parisien. Défendre, bloquer l'adversaire mais oublier l'essentiel, surprendre. En proclamant que son équipe avait "l'envie d'aller au bout", nul doute que les mots étaient choisis pour calmer les attentes des supporters. Dans les faits, Le Guen a fait du Le Guen.

Une tactique inamovible

En laissant délibérément sur le banc, Giuly et Makelele, le chef d'orchestre parisien avait ciblé ses priorités du moment en misant tout sur le championnat. Mais difficile de comprendre ses choix tactiques en cours de match qui ont consisté à remplacer poste pour poste les attaquants de départ (Luyindula et Hoarau par Kezman et Maurice). Des changements qui n'ont rien apporté de concret et qui ont surtout permis au Dynamo de prendre peu à peu le dessus dans la maîtrise du ballon. A quand une prise de risque maximale avec 5 ou 6 joueurs à vocation offensive pour tenter de créer le surnombre? L'homme de Pencran n'est pas du genre à faire évoluer sa réflexion malgré certaines évidences.

Face à une équipe de Kiev, qui promet bien des migraines à la défense parisienne dans une semaine, l'audace et le culot n'étaient encore une fois pas de mise. Cette rengaine revient sans cesse et le manque de profondeur de banc ne saurait résumer les carences actuelles d'une équipe qui cherche avant tout à ne pas perdre. Dans son antre, l'équipe de Yuriy Semin offrira un visage plus audacieux. En championnat, cette équipe affiche ainsi un bilan de 10 victoires pour 1 seule défaite tout en inscrivant 28 buts pour 4 seulement encaissés et pourra surtout compter sur ses deux joueurs clés (Kravets, grand espoir du club et Bangoura, meilleur buteur du club avec 12 réalisations en championnat).

Dans l'antre du Parc des Princes, la tendance à l'autosatisfaction se voulait malgré tout criante du côté parisien. "Nous n'avons pas encaissé de but et avons prouvé lors du tour précédent que nous avions la capacité de marquer à l'extérieur" , avançait sans surprise Mickaël Landreau. Même son de cloche chez Paul Le Guen qui soulignait "que le premier objectif était atteint en encaissant aucun but." Kiev n'est pas Braga, loin de là. L'entraîneur parisien trouvera-t-il les moyens de surprendre enfin pour réaliser un authentique exploit? On n'oserait pas y parier un Hryven...

Eurosport - Patrick BONNEIL


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Slip
posté 10/04/2009 16:12
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Foot - L1 - Paris-SG - Cearà veut rester
Sous contrat jusqu'en juin 2010, Marcos Cearà a déclaré vendredi vouloir rester au PSG. «Mon désir est de continuer» a expliqué le défenseur brésilien en conférence de presse. «Je ne veux pas rester uniquement deux saisons et partir. Je veux rester plus de temps et marquer l'histoire du club.» A bientôt 29 ans, Cearà termine sa deuxième année au PSG et a été titularisé à 30 reprises cette saison en Championnat.

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Baghib!
posté 10/04/2009 16:30
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Interview de Rothen sur lequipe.fr
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Foot- L1- PSG - Rothen : «Pas un mauvais garçon»

Jérôme Rothen s'est confié à notre site ce vendredi avant un déplacement périlleux à Lille dimanche (18h45) dans la course à l'Europe. Les prestations du milieu gauche parisien ont été inégales cette saison. L'intéressé s'en explique ouvertement et plaide pour que le Paris-SG trouve enfin de la stabilité. Le Parisien n'oublie pas les critiques dont il fait l'objet : «Ca ne se calmera pas», selon lui.

Jérôme Rothen, vous affrontez Lille dimanche, un concurrent direct. Malheur au vaincu ou rattrapage possible ?
Ca dépend des ambitions que l'on a. Si l'ambition c'est d'être dans les trois premiers, c'est forcement un match hyper important et un même tournant. Ils sont à égalité de points avec nous (55). Si on fait match nul, les deux équipes resteront concernées par la suite mais pour l'équipe qui s'inclinera, ce sera difficile après pour la troisième place. Franchement, un nul, pour nous, ne serait pas un si mauvais résultat.

Votre objectif, c'est le titre ou la Ligue des Champions ?
Si on termine dans les trois, ce sera exceptionnel compte tenu des deux dernières saisons et de l'ambition du club. Il faut être réaliste aussi et dire qu'aujourd'hui, il y a des équipes comme Lyon ou Marseille et même Bordeaux qui sont dans une bonne dynamique. Le podium, ce sera compliqué alors de là à aller chercher la première place, il faut être réaliste.

Vous ne savez pas si votre entraîneur va rester, vous n'avez pas de président exécutif et le recrutement semble au point mort. Comment jugez-vous cette période ?
Ca fait cinq ans que je suis là et ça fait cinq ans qu'il y a beaucoup de retard. Quand je regarde le vestiaire, avec Sylvain (Armand), on est les deux plus anciens et pourtant ça ne fait que cinq ans ! Il faut de la stabilité et que les joueurs restent pour construire. Aujourd'hui, on a un actionnaire qui est là, un coach présent depuis plus de deux ans. On sent que le club évolue, donc on est dans le bon sens. On revient de loin mais il faut stabiliser l'équipe et donc garder les joueurs.

Paul Le Guen doit-il rester ?
Pour moi, oui. Il mérite de rester mais ce n'est que mon avis.

Vous avez eu un début de saison franchement moyen. Quelles explications à cela ?
C'est un tout. Ca faisait deux saisons où j'étais très performant malgré les résultats du club. Psychologiquement, c'est usant, surtout ici. Et puis, inconsciemment, je me suis aussi reposé sur l'arrivée de certains joueurs. On était en manque de joueurs d'expérience et à partir de là, je me suis reposé sur eux.

Vous le regrettez ?
Non car j'en avais peut-être besoin aussi !! J'ai plus travaillé l'aspect défensif, c'était différent. C'était une fatigue psychologique plus que physique.

La sortie de votre livre («Vous n'allez pas me croire... ») a beaucoup fait parler...
Ca a fait jaser encore plus. Je m'en doutais un peu mais pas à ce point là.

Ce fut une erreur selon vous ?
Je ne regrette pas mon livre car je l'ai voulu mais ce sont les critiques qui n'étaient pas fondées. Si c'était à refaire, je n'aurais pas sorti le livre à ce moment-là. Ca a été compliqué pour moi jusqu'au mois de décembre. J'ai pu compter sur certaines personnes, pas beaucoup, mais elles étaient là. Maintenant, c'est digéré.

Paul Le Guen vous a-t-il soutenu à ce moment-là ?
Oui, on a beaucoup parlé.

Il vous reste deux ans de contrat. Que pensez-vous faire après ?
Ecoutez, plus je vieillis, plus je suis critiqué et ça ne se calmera pas. Je prends du recul par rapport aux critiques. J'évite de lire ce qui est écrit ou d'écouter mais ça me touche. Je prends sur moi mais j'ai parfois envie d'exploser, c'est chiant.

Vous trouvez qu'on en fait trop sur votre compte ?
Je ne suis pas un mauvais garçon !!! Je dis ce que je pense et même ça, ça irrite les gens. C'est la méchanceté qui est pénible, on critique mon attitude, mon jeu, mon comportement. Quand c'est injuste, c'est très pénible car je sais reconnaître quand les critiques sont justes. De toute façon, à 31 ans, ça ne se calmera pas. En tout cas pas en France.

Vous partiriez à l'étranger ?
Tout reste possible même l'étranger. Je ne vais pas fuir comme certains pourraient le penser mais rien que pour me sentir bien moi et ma famille, pourquoi pas. »

Propos recueillis par Christophe MICHEL au camp des Loges

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girlinlove
posté 10/04/2009 23:41
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10/04/2009 - 20:00

Rothen: "Le vrai tournant, c'est Lille"

Jérôme Rothen considère le match à Lille dimanche comme le match clef pour le Paris SG dans la course au podium. Le milieu de terrain du club de la capitale se confie aussi sur sa première moitié de saison difficile, lorsqu'il était "psychologiquement fatigué".

JEROME ROTHEN, quelle valeur a cette Coupe de l'UEFA à vos yeux ?

R.T. : Elle commence à devenir intéressante maintenant. La formule avec les poules est trop longue. Après, il y a les 16e de finale qu'on prend un peu à la légère. Mais aujourd'hui, on a tous envie de faire une demi-finale. Aller loin en Coupe d'Europe, ça fait toujours rêver, même si ce n'est pas la Ligue des champions.

Votre priorité reste tout de même le championnat...

R.T. : Moi, je n'ai pas de priorité. En championnat, il y a des équipes mieux placées que nous pour être champion et même pour finir 2e ou 3e. Mais on va tout faire pour continuer à jouer les trouble-fête.

Vous ne pensez plus pouvoir décrocher le titre?

R.T. : Non. Je crois que Lyon a encore une marge d'avance, d'autant qu'il n'a plus que ça à jouer. Les Lyonnais ont l'effectif, l'expérience et le classement, puisqu'ils sont toujours devant, pour conserver une fois de plus leur titre.

Le déplacement du PSG à Gerland le 25 avril peut-il être un tournant?

R.T. : Le vrai tournant, c'est dimanche. Si on gagne à Lille, on restera bien placé. Mais si on fait match nul, ce qui reste un bon résultat, on prendra du retard. Et si on perd, il faudra être réaliste et se dire que pour les trois premières places, ça risque d'être très compliqué.

Sur un plan personnel, comment jugez-vous votre saison?

R.T. : Ma première partie de saison a été compliquée. Cela faisait deux ans que je réussissais de belles choses et que, malgré les résultats, j'étais toujours là, au premier plan et à assumer la pression. Inconsciemment, en début de saison, je me suis reposé sur l'arrivée de certains cadres. Dans une équipe en totale reconstruction, il fallait d'abord retrouver une ossature et je me suis un peu cantonné au travail défensif, ce qui s'est fait au détriment de mon jeu offensif. Mais peut-être que je ne pouvais pas faire plus, tout simplement.

Pourquoi?

R.T. : Psychologiquement, j'étais fatigué. Il y a eu les deux dernières saisons terribles pour le club, le contexte extra-sportif pas évident à gérer. C'est ma cinquième année ici, et mine de rien, ça use. Aujourd'hui, mes prestations sont largement meilleures. Mais par moments, j'ai aussi des consignes du coach me demandant d'être plus impliqué dans le travail défensif.

Comment vit-on le fait d'être le joueur qu'on aime détester?

R.T. : Ce n'est pas évident. Encore, quand c'est la réalité, tu ne dis rien. Mais quand ce sont des mensonges, ça te touche. Le pire, c'est que ça s'accentue chaque année. Il y a des choses qui font mal. J'ai des proches qui en ont souffert. Mes enfants? J'évite de parler football avec eux mais si mon fils déteste ce sport, ce n'est quand même pas anodin.

Il y a eu votre livre...

R.T. : Et je l'assume entièrement. Mais avec le recul, j'ai peut-être fait l'erreur de le sortir à ce moment de la saison (octobre 2008). J'aurais dû attendre un peu. Du coup, j'en ai pris plein la tronche. Et j'ai beau avoir davantage d'expérience, je reste un être humain.

Les incertitudes sur le futur organigramme du club vous pèsent-elles?

R.T. : Pas du tout. Je ne m'attarde pas sur ça. On a tous des contrats. Ce sont les joueurs et l'entraîneur qui décideront d'aller voir ailleurs ou pas.

Votre avenir, vous le voyez comment?

R.T. : Je suis sous contrat jusqu'en 2011. Il est possible que j'aie envie de rester davantage à Paris ou de tenter autre chose. Des gens écriront des choses bien avant que je décide quoi que ce soit (rires).

AFP

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Bébel
posté 11/04/2009 09:05
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La tentation Armand

Victime d’une entorse au genou gauche contre Toulouse, le 22 mars, le défenseur parisien s’est entraîné normalement hier. Il effectuera un dernier test aujourd’hui.

STÉPHANE SESSEGNON est un garçon timide qui peine à se livrer. Hier midi, à l’issue du décrassage du Paris-SG, il a forcé sa nature, prenant le temps de répondre longuement aux multiples questions de confrères africains. L’international béninois est évidemment revenu sur la rencontre de jeudi et ce match nul (0-0) concédé à domicile face au Dynamo Kiev en quarts de finale aller de la Coupe de l’UEFA.« Un bon résultat, a-t-il répété, avec surtout l’importance de ne pas avoir pris de but à domicile. » Un thème repris et décliné par tous les joueurs interrogés à la sortie des vestiaires du Camp des Loges, visiblement ravis d’avoir tenu tête au leader du Championnat ukrainien et d’être toujours en course pour une qualification en demi-finales. Peu, finalement, sont revenus sur ces quelques opportunités bêtement gâchées en première et seconde périodes, notamment par Stéphane Sessegnon. Cette saison, les Parisiens n’aiment pas s’attarder sur les rencontres passées. Ils n’en ont de toute façon pas le temps. Leur calendrier est dense. Il n’offre aucun moment de répit.
La première page de Kiev à peine tournée, se profile déjà le déplacement à Lille, une équipe qui vole depuis quelques semaines. Un déplacement ingrat que les joueurs de Paul Le Guen, s’ils veulent encore prétendre à une place finale dans le trio de tête, n’ont pas le droit de rater.

Avec force et sans retenue dans le ballon

Pour cette rencontre au sommet, l’entraîneur effectuera les quelques changements attendus. Confortablement installés sur le banc jeudi soir, Claude Makelele et Ludovic Giuly débuteront la rencontre. Ils devraient remplacer Clément Chantôme et Peguy Luyindula, même si ce dernier, contre Kiev, a été remplacé à une demi-heure du coup de sifflet final par Mateja Kezman. En Coupe de l’UEFA, Paul Le Guen remplace habituellement à l’heure de jeu les joueurs qu’il désire titulariser en L 1... Jérôme Rothen, lui, est resté sur la pelouse. Paul Le Guen pourrait effectuer une autre modification. Elle concernerait le poste de latéral gauche. Blessé au genou gauche face à Toulouse, Sylvain Armand revient fort. Hier matin, il a participé normalement à l’entraînement, frappant avec force et sans retenue dans le ballon.
Croisé vers 13 heures sur le parking des joueurs, il nous a confié qu’il se sentait bien, qu’il ne ressentait plus rien et qu’il effectuerait un test de vitesse et de puissance, cet après-midi. À savoir désormais si Paul Le Guen prendra le risque de le faire débuter et de pousser vers le banc Tripy Makonda ? L’entraîneur garde en mémoire l’histoire de Mamadou Sakho, titularisé face à l’OM alors qu’il se remettait à peine d’une entorse à une cheville. Sakho ne jouera pas à Lille. Il souffre toujours de la cheville.

GUILLAUME DUFY

L’équipe probable : Landreau - Ceara, Z. Camara, S. Traoré, Makonda ou Armand - Makelele, Clément - Giuly, Sessegnon, Rothen ou Luyindula - Hoarau.


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LILLE
Avec ou sans Plestan ?

PLESTAN (cheville) s’est entraîné à part et saura aujourd’hui s’il est apte à jouer dimanche. Sinon, Chedjou prendrait sa place en défense centrale. Obraniak, suspendu depuis deux matches, devrait faire son retour, le jeune Hazard restant sur le banc. – M. Bo.
L’équipe probable : Malicki – Béria, Rami, Plestan ou Chedjou, Emerson – Balmont, Mavuba, Tafforeau – Obraniak, Bastos – Vittek.


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PSG : et si rien ne bougeait

Bazin président, Boindrieux directeur général et... Le Guen entraîneur : par pragmatisme, Colony pencherait pour cette solution la saison prochaine.

SAMEDI DERNIER, Parc des Princes, avant une séance à huis clos. Dans le vestiaire, Sébastien Bazin s’adresse aux joueurs à la veille du match contre Nice (2-1). Une causerie inattendue, mais jugée nécessaire au sein du club. Parce que le groupe se lasse de constater que l’avenir du PSG reste dissimulé derrière un voile épais, voire opaque. Sur le futur de son club, Paris bruisse d’interrogations. Et de contradictions. Quel président ? Quel entraîneur ? Quels moyens financiers ? Bazin n’a pas encore apporté de réponse claire et définitive. Mais l’heure de trancher semble toute proche.
Ces temps-ci, le directeur Europe de Colony Capital est décrit au sein du club comme un dirigeant dont la position a évolué. Le 3 février, il avait pris la succession de Charles Villeneuve à reculons ; dix semaines plus tard, on dit de lui qu’il a pris goût à ce poste grisant. Il en redoutait l’exposition médiatique, mais il parvient à rester fidèle à sa ligne, celle d’un homme qui ne s’exprime qu’au compte-gouttes. Et il ne voit pas une raison implacable de se retirer ce titre de président. D’autant qu’un équilibre s’est dessiné en interne, avec la présence au siège du club de son bras droit, Philippe Boindrieux, le directeur général. Bazin semble également s’inscrire dans une logique d’actionnaire de référence (62,5 %) : plutôt que de déléguer à nouveau le pouvoir à des dirigeants sans résultats ou un peu trop impulsifs (Cayzac, Moulin, Villeneuve), il semble préférer voir un PSG sous le contrôle direct de Colony.
Comme Bazin, Paul Le Guen a évolué ces dernières semaines. Très enclin à partir il y a encore un mois, et de préférence à l’étranger (Fenerbahçe, Atletico Madrid), l’entraîneur apparaît moins fermé à la perspective de rester si on la lui propose. Sur ce sujet, Sébastien Bazin envoie des signaux contradictoires selon les interlocuteurs auxquels il s’adresse. À moins que ceux-ci ne reçoivent que les signaux qu’ils veulent bien entendre.

Le Guen reste ouvert

Dans les coulisses du PSG, la toute dernière tendance dit que Bazin s’apprêterait à proposer une prolongation à Le Guen, qui arrive en fin de contrat le 30 juin. Ce n’est pas forcément un choix enflammé : s’il lui propose effectivement un nouveau contrat, Bazin aura mis du temps à se décider et il n’ignore rien des réticences que suscite le coach, tant auprès d’une partie du groupe qu’au sein du conseil d’administration. Mais en cas de changement, le président parisien se heurterait à plusieurs contraintes, dont celle de trouver un successeur qui accepterait de venir sans poser d’exigences trop coûteuses en matière d’effectif. D’autant que Colony, comme l’été dernier, ne mettra sur la table aucune enveloppe pour recruter. Les 15 millions d’euros éventuels d’une qualification en Ligue des champions combleraient a priori une partie des pertes mais ne serviraient pas à relancer la machine. Et il n’y a toujours aucun investisseur à l’horizon disposé à injecter 30 millions d’euros simplement pour acquérir 35 % du club.
Si Bazin lui soumet un nouveau contrat dans les prochains jours, rien ne dit que Le Guen le signera. Mais il l’étudiera de près. Le coach n’exclut pas de rester, mais il ne concevrait de renouveler son contrat qu’après avoir clarifié quelques sujets, tels que le sort d’Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement. Les deux anciens coéquipiers entretiennent une relation glaciale et tandis que Roche s’imagine bien promu en directeur sportif l’été prochain, cette perspective ferait fuir Le Guen à coup sûr. Si Roche devait partir, le nom de Jean-Luc Buisine, qui occupe la même fonction à Lille et qui avait rencontré Bazin l’été dernier, ne manquerait pas de resurgir.
Le cas Le Guen renvoie aussi au dossier Makelele. L’entraîneur estime sa relation cordiale avec son capitaine. Le joueur, lui, a prouvé récemment à Madrid que le fond de sa pensée n’était pas toujours facile à saisir. Même auprès de ses proches, le discours est dur à suivre mais certains ont compris qu’il arrêterait sa carrière si Le Guen était confirmé. Encore un sujet de réflexion pour Bazin.

JÉRÔME TOUBOUL


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D'Alessandro
posté 11/04/2009 13:46
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Sessegnon, la pièce maîtresse

Hier au camp des Loges, Stéphane Sessegnon a pris le temps. Le visage radieux, le milieu béninois a répondu à de nombreuses questions de journalistes africains en visite à Saint-Germain. Déjà la veille, à l’issue de PSG - Kiev (0-0), l’ancien Manceau (24 ans) s’était longuement confié à d’autres micros.

Le joueur parisien a retrouvé fraîcheur et sérénité après trois matchs de suspension purgés courant mars, suivis de deux prestations en demi-teinte contre Braga et Toulouse. Aujourd’hui dépositaire du jeu parisien, son statut a évolué en quelques mois. Au point de devenir l’une des pièces maîtresses du PSG pour cette fin de saison et de justifier son transfert à plus de 8 millions d’euros.

Il a l’appui de tous

Récemment, Paul Le Guen s’est montré élogieux à l’adresse de son milieu de terrain. Après Nice (succès 2-1), il a parlé d’un « joueur rare ». Après Kiev, bis repetita : « Je suis très content de ce qu’il fait, il est dynamique, disponible, j’aime beaucoup le voir comme ça. » Chez un homme tout en retenue, cela signifie forcément quelque chose. Pour Le Guen, il ne s’agit pas de décerner un simple satisfecit mais de pousser son milieu offensif à poursuivre dans cette voie. « Le coach me demande de prendre mes responsabilités et j’essaie d’endosser ce rôle. Dans ma tête, je sais que je peux m’appuyer sur des joueurs costauds derrière moi. J’en ai parlé avec Claude (Makelele) ou Ludovic (Giuly) et ça m’a libéré », expliquait le Béninois jeudi soir.

Il a franchi un cap

Et ça marche ! Hoarau marque et Sessegnon démarque. Auteur de 6 passes décisives en Ligue 1, il est devenu le Parisien le plus efficace dans ce domaine. Mais il compte aussi 5 buts en championnat, meilleur score derrière Hoarau (16) et Giuly (8). « Par rapport au Mans, il fallait qu’il progresse plus vite dans l’efficacité offensive, notamment dans les dernières passes ou dans les frappes au but. Il a franchi ce cap, évalue Alain Pascalou, recruteur au MUC 72. Mais il a aussi fait de gros progrès dans la constance. » Pourtant, le Béninois en veut plus. « J’aimerais être encore plus décisif », confie-t-il.

Il va rester parisien


Cette capacité à harceler sans relâche son adversaire direct est la raison de jouer de Sessegnon. Avec comme corollaire des ballons gâchés et un repli défensif parfois défaillant. Ce qui lui vaut parfois quelques critiques. « Laissons-lui le temps, plaide Alain Pascalou. Il voulait devenir un grand joueur du PSG, il est en passe d’y arriver. La prochaine étape, c’est de devenir plus complet. De toute façon, on ne le changera pas. Il peut connaître 3 ou 4 échecs, il va tenter une 5 e fois. C’est la marque des leaders techniques. » Certains clubs plus huppés ne s’y trompent pas. Ainsi Chelsea qui l’avait déjà approché la saison dernière continue de manifester un intérêt. « Mais Stéphane ne court pas après un transfert ni une prolongation (NDLR : il est en contrat avec Paris jusqu’en 2012) . Et je peux vous assurer qu’il sera parisien la saison prochaine », appuie son agent Rudy Raba.

Le Parisien

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Giuly: "j'ai discuté de l'avenir avec Sébastien Bazin"

Je prends quelques minutes pour vous parler de notre semaine chargée au PSG: Nice, Kiev et bientôt Lille.
Pour commencer, je veux revenir sur un sujet important. Ici même et sur les ondes de RMC, j'ai expliqué que je me posais des questions sur le futur. Depuis, j'ai discuté de l'avenir du PSG avec Sébastien Bazin. Tout s'est très bien passé. Si je vous en parle, c'est que les conclusions de cette rencontre sont positives.

Dimanche dernier, on a repris le championnat en gagnant contre Nice. Le match a été serré, mais on a fait ce qu'il fallait. C'était agréable de retrouver des jambes après la coupure de 15 jours. On s'est rassurés après deux défaites en Ligue 1. J'ai apprecié particulièrement notre capacité à reprendre le dessus en seconde mi-temps.

Jeudi, en UEFA, contre Kiev, on n'a pas réussi à faire mieux qu'un match nul (0-0). C'est dommage qu'on ne marque pas. Pourtant, on a eu des occases. Beaucoup se sont étonnés qu'avec Claude nous ne rentrions pas sur le terrain pour disputer ce quart de finale de Coupe d'Europe. En ce qui me concerne, j'ai discuté avec Paul Le Guen avant le match. Je me sentais bien, comme d'habitude, j'avais l'envie de jouer, de participer, mais l'entraîneur accorde sa priorité au championnat. Je comprends sa décision. Si on fait une bonne fin de saison en Ligue 1, on peut accrocher une place en Ligue des champions, ce qui est très important pour le club. En parlant de C1 un petit mot sur le FC Barcelone.

Ce que j'ai vécu la première année dans ce club ressemble un petit peu à ce qu'ils réalisent aujourd'hui. Ils produisent un football extraordinaire. Ils s'amusent, construisent des actions à une touche de balle. Les adversaires changent et personne ne trouve la solution.
Dimanche, on se déplace à Lille, l'une des bêtes noires du PSG. Je pense qu'on a bien préparé ce match. Il ne faut pas déconner comme contre Marseille et Toulouse. On doit faire un résultat.

http://www.lesdessousdusport.fr/giuly-j-ai...tien-bazin-4409
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