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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
Hari
posté 03/04/2009 07:40
Message #461


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Qui pour remplacer Armand ?


Victime d’une grave entorse au genou gauche contre Toulouse le 22 mars, Sylvain Armand a sérieusement compliqué la tâche de Paul Le Guen pour la fin de saison. Jusqu’à sa blessure, le latéral gauche n’avait manqué, pour cause de suspension, qu’un seul des 29 matchs de championnat du PSG. Même s’il a repris le footing cette semaine, il ne rejouera pas, au mieux, avant deux semaines. Logiquement, sa rentrée pourrait se faire pour Lyon - PSG, le 26 avril. Il raterait ainsi trois matchs de L 1 et le double affrontement européen contre le Dynamo Kiev. A priori, deux hommes se dégagent pour assurer l’intérim d’Armand : Mamadou Sakho et Tripy Makonda. Aucun des deux ne présente un profil parfait. Pour ne rien arranger, Jérôme Rothen, qui aurait pu glisser d’un cran, est suspendu dimanche contre Nice.

La solidité de Sakho. Costaud et présent dans les duels, il a déjà dépanné à ce poste la saison passée. Mais le soir de la défaite à Toulouse (4-1), Paul Le Guen a laissé entendre, devant cette hypothèse, qu’il avait plus besoin de Sakho dans l’axe. Ce qui, en creux, souligne le peu de confiance qu’il accorde désormais à Sammy Traoré pour évoluer au coté de Camara. D’autre part, Sakho n’est pas encore complètement remis de son entorse à la cheville droite survenue le 1 e r mars contre Nancy (4-1). Le club l’a déjà fait reprendre trop tôt contre l’OM puis face à Braga, ce qui a occasionné une rechute. Il a toujours mal à la cheville et ne souhaite pas jouer dimanche. Le bon sens conviendrait de le dispenser de ce match.

La jeunesse de Makonda. La dernière trouvaille de Le Guen est, certes, un milieu offensif gauche de formation. Mais depuis deux ans, Tripy Makonda évolue comme défenseur latéral gauche avec la CFA. « Il est explosif et assez dur dans les duels, souligne Bertrand Reuzeau, l’entraîneur de la réserve. Mais il doit encore améliorer son positionnement. » Cela s’est d’ailleurs vu lors de ses trois apparitions en équipe première, où il a connu quelques moments de flottement dans son placement. « C’est un élément d’avenir qui sera un bon joueur de L 1 », promet Le Guen. Makonda vient aussi de passer toute la semaine en Ukraine avec l’équipe de France des moins de 19 ans pour y disputer deux matchs amicaux.
Entre un joueur solide mais qui doute de son état physique et un autre inexpérimenté et fatigué par un long voyage, le choix de Paul Le Guen consistera donc à choisir… la moins mauvaise solution de remplacement. Surtout que la défense commence à devenir le maillon faible : après n’avoir encaissé que 17 buts lors des matchs aller, le PSG en a déjà pris 15 lors des dix premiers matchs de la phase retour.

Christophe Bérard


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« Vous restez les favoris du groupe »

MATEJA KEZMAN, attaquant serbe du PSG


A l’issue de l’entraînement au camp des Loges, hier midi, Mateja Kezman, (30 ans le 12 avril), affable et disert, a accepté de parler de la Serbie. Du haut de ses 49 sélections, pour 17 buts, l’attaquant du PSG connaît bien son équipe nationale, le calendrier qui l’attend et se projette sur le duel du 9 septembre, à Belgrade, face à la France.


Etes-vous surpris de voir la Serbie occuper la tête du groupe 7 devant la France ?

Mateja Kezman. L’équipe réussit de très bons matchs. Elle est très forte avec des joueurs comme Zigic ou Vidic. Elle joue bien. Je suis très fier d’elle. Elle est bien placée pour se qualifier pour le Mondial, mais vous restez les favoris du groupe.

Serbie - France, le 9 septembre, sera-t-il la finale du groupe ?

Oui. A Belgrade, l’ambiance est chaude. Il est très difficile de s’y imposer. Mais d’ici là, il y a encore pas mal de matchs.

Que pensez-vous des Bleus ?

J’étais au Stade de France mercredi. La France n’a pas fait un grand match mais a pris les points. C’est le principal. Vous disposez d’une nouvelle génération très forte avec Benzema ou Lassana Diarra mais il lui faut encore deux ou trois ans pour être au top. Les Bleus ne sont pas aussi impressionnants qu’avant mais ils continuent à gagner.

La Serbie, absente du dernier Euro, avait été balayée au premier tour du Mondial 2006. Comment l’expliquer ?

Notre entraîneur, Antic, est très fort et très réputé. Il nous aide beaucoup. Aujourd’hui, nous jouons comme une équipe. Avant la Coupe du monde 2006, nous avions réalisé de superbes éliminatoires en n’encaissant qu’un seul but et pourtant au Mondial tout s’est mal passé. On a perdu confiance. On se demande encore pourquoi.

Avez-vous envie de retrouver la sélection ?

Oui, j’en rêve ! Ce serait une fierté. J’y ai joué, j’ai disputé la Coupe du monde 2006 et marqué pas mal de buts. J’aimerais participer à nouveau à un Mondial. Mais aujourd’hui, il est normal que je ne sois pas appelé puisque je ne joue pas avec mon club.

Arnaud Hermant


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« Les Bleus m’ont fait du bien »

PEGUY LUYINDULA, attaquant du Paris Saint-Germain


Hier matin, Guillaume Hoarau et Peguy Luyindula ont retrouvé leur quotidien et leur club, le camp des Loges et le PSG, après leur séjour chez les Bleus. Le premier a participé aux petites oppositions quand le second restait aux soins. En sélection, Hoarau a vécu ses dix premiers jours en Bleu sans disputer une seule minute. Luyindula, lui, a passé une semaine complète avec les Tricolores et il a même été titulaire à deux reprises face à la Lituanie.

Dans les couloirs du Stade de France mercredi soir, l’attaquant, parfois remplaçant au PSG, est revenu sur cette parenthèse enchantée.

« Les Bleus m’ont fait du bien et ces dix jours avec, assure-t-il. Je vais essayer de garder la pêche pour le championnat. C’est bien à prendre, mais je ne suis pas sur un nuage non plus. En tout cas, j’essaie de ne pas trop l’être. Je reste dans la réalité, toujours. J’ai eu deux ou trois coéquipiers au téléphone pendant ces dix jours. On a plus parlé du Tournoi de Bercy, où ils ont joué au futsal que de l’équipe de France. » Mercredi, à l’initiative de Kezman, Camara, Pancrate, Traoré et le Serbe sont venus encourager Hoarau et Luyindula.
« C’est sympa, sourit ce dernier, mais c’est parce que je suis sympa avec eux ! »

Dominique Sévérac


leparisien.fr

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Foot - L1 - FFF - Z. Camara suspendu 2 matches

Expulsé face à Marseille (1-3) et sanctionné d'un match de suspension ferme et un autre avec sursis, Zoumana Camara avait fait appel, non sans avoir purgé son premier match, contre Toulouse (1-4), juste avant la trêve. Loin de lui ôter son match avec sursis, la commission supérieure d'appel de la FFF l'a condamné à deux matches de suspension fermes, vendredi. «Il y a bien un croc-en-jambe anéantissant une occasion de but. C'est le barème chez nous», dit une souce de la FFF à L'Equipe, vendredi matin.


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aleksandre08
posté 03/04/2009 08:42
Message #462


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Edel « Le PSG champion ! »

Edel Apoula, gardien camerouno-arménien de 22 ans, est aujourd'hui le numéro 2 dans la hiérarchier des portiers parisiens. Il a disputé cette saison 4 matchs (en Coupe de France, de la Ligue et de l'UEFA). Ce tout jeune joueur plein d'ambition a accordé une interview à Aujourd'hui Sports dans laquelle il avoue toute son envie et sa volonté.

Primordiale dans la cohésion d'un groupe et en particulier dans la réussite d'un gardien de but, les relations avec le numéro 1 restent aujourd'hui un point fort du duo Landreau-Edel selon ce dernier. « Landreau a bien réagi après une saison difficile... Chapeau ''Micka'' ! Mentalement il est très costaud. Vu ce qu'il a fait, ilmérite d'être de nouveau sélectionné en équipe de France ».

A terme, la volonté d'Edel Apoula Edima Bete, de son nom complet, est de prendre la place de l'ancien nantais dans les cages parisiennes afin de devenir le titulaire, et même de devenir la référence mondiale à son poste. « J'aimerais devenir le premier dans l'histoire du club à passer de troisième gardien à titulaire. Mais ce n'est pas une fin en soi. Mon objectif est de devenir le meilleur gardien du monde ». Rien que ça !

Edel souligne par ailleurs l'importance des cadres dans l'ambiance globale du vestiaire et dans la réussite nouvelle du club. « Claude (Makelele) et Ludo (Giuly) apportent beaucoup, tout comme Stéphane (Sessegnon) et Guillaume (Hoarau). Et Sammy (Traoré) n'était pas là non plus. Mais si, l'an dernier, nous avions eu la chance que nous avons eue cette année, on ne se poserait pas toutes ces questions ». La réussite parisienne, simple question de chance donc ? Pas si sûr quand on connait la désormais averrée qualité du groupe.

Mais la course au titre sera semée d'embûche et demandera à l'ensemble de l'effectif une concetration infaillible, tout l'inverse de ce que l'on a pu voir face à Marseille puis Toulouse. « Dans ces gros matches, on s'est mis beaucoup trop de pression. A Marseille , personne ne nous attendait. Au Parc des Princes, on a failli psychologiquement. Mais on est assez costauds pour battre ces équipes ». Celui qui désire devenir international camerounais reste d'ailleurs convaincu que le titre est pour le PSG dès cette saison. « On va décrocher quelque chose. En tout cas, le champion est parmi ces trois équipes : Paris, Lyon et Marseille ».

Interrogé quant à l'éventualité d'une rencontre PSG - OM en demi-finale de la Coupe de l'UEFA, le gardien remplaçant montre tout autant d'appétit. « Ce serait monstrueux. Nous voulons faire taire ceux qui disent que Paris ne réussit pas contre les gros clubs. On s'est loupé une fois, deux fois, et même trois fois. Mais pas quatre ! Et on veut gagner la Coupe de l'UEFA ».

Enfin, il a réaffirmé l'importance du capitaine Claude Makelele, et a assuré au journaliste Raphaël Domenach que l'ancien Blues resterait la saison prochaine au PSG. « Il va rester. Il ne peut pas nous laisser. Il a encore les jambes pour jouer un ou deux ans. Même sans parler, quand il est là, il apporte beaucoup. Claude, c'est l'exemple. Il ne parle pas beaucoup. Il est calme. Mais quand il dit quelque chose, il a toujours raison ».

Edel veut remporter le championnat et la Coupe de l'UEFA en battant l'OM en demi-finales, devenir titulaire au PSG et même le meilleur gardien du monde. Ce jeune joueur de 22 ans à l'ambition énorme est sans doute l'avenir du club et nul doute que certains de ses voeux se réaliseront... Espérons le en tout cas pour le PSG !


Articlé tiré du site PSGteam.net
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Hari
posté 03/04/2009 11:04
Message #463


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Sakho : « Nous avons de l’ambition »



Le jeune défenseur parisien est revenu sur la performance de Peguy Luyindula en équipe de France et nous parle de ses ambitions pour la fin de championnat.

Tout d’abord Mamadou, comment vas-tu ?

« Ça va. Un duel a réveillé ma douleur à la cheville. Je suis donc resté aux soins jeudi. Nous allons réaliser un point avec le docteur, mais je suis septique pour le match de dimanche. »

As-tu suivi les performances de Peguy Luyindula en sélection ?

« Bien sûr ! Je lui disais justement que j’étais au Stade de France mercredi soir, focalisé sur lui. Il a été bien pour un retour en sélection. Je pense qu’il a fait ce qu’il avait à faire. Il s’est créé des occasions et il ne lui a manqué que ce petit but. Je suis satisfait de sa performance. »

Finalement, personne ne s’y attendait à cette convocation…

« C’est vrai. Elle est intervenue suite à une blessure. On aurait pu penser à des attaquants tels que Djibril Cissé ou à d’autres joueurs. C’est une très bonne chose pour lui et pour le club. »

Guillaume Hoarau a également apprécié ses dix jours en Bleu !

« Oui il était content jeudi au Camp des Loges. Comme je l’ai dit sur mon site internet*, je pense qu’il le mérite. Il a démontré qu’il avait de grosses qualités. Faire ce qu’il fait en venant de Ligue 2 c’est beau et fort. »


Quand tu vois Peguy avec le maillot tricolore et Guillaume Hoarau convoqué, cela ne te donne-t-il pas envie ?

« Je ne pense pas spécialement à cela. Certaines personnes m’en parlent mais je préfère me consacrer à mon club. Je suis encore très jeune, je n’ai encore rien prouvé. Après quelques années de titularisation au PSG, on verra … »

As-tu suivi le RTL Futsal dimanche dernier à Bercy ?

« Oui, j’étais présent dans les tribunes. Le Futsal c’est autre chose, un autre football. Ça change du Parc des Princes. »

Il reste deux mois de compétition au PSG. Quels sont tes envies et tes objectifs ?

« D’abord, me rétablir au plus vite. Après, on a des ambitions. J’en ai personnellement. Il faut terminer au moins dans les trois premiers. J’aime les matches à enjeux, je veux tout gagner. Si on peut gagner le championnat et la coupe UEFA, je signe de suite ! »

Gardes-tu contact avec les autres jeunes issus de la formation, partis dernièrement ?

« Cela se passe relativement bien pour eux. Granddi Ngoyi joue, Younousse Sankharé est également titulaire. Pour David N’Gog, tout va bien pour lui à Liverpool. On s’attendait à ce qu’un jour où l’autre chacun prenne son chemin. »


PSG.fr
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paseric
posté 04/04/2009 09:47
Message #464


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Le PSG n’a plus de défense
Contraint de gagner pour se relancer en championnat, le PSG devra se passer
d’Armand, de Camara et de Sakho demain contre Nice. Le coup est dur.


LE GÂTEAU d’anniversaire a eu un goût amer au camp des Loges. Zoumana Camara, qui fêtait Lhier ses 30 ans, a reçu un cadeau dont il se serait bien passé. En arrivant à l’entraînement, il a appris que la commisssion supérieure
d’appel de la Fédération lui avait infligé jeudi soir un second match de suspension après son expulsion lors de PSG - OM (lire ci-dessous). Déjà absent à Toulouse, il pensait donc manquer le Lille - PSG du 12 avril. Mais à la fin de la séance, le club lui a annoncé qu’il purgerait sa suspension dimanche contre Nice ! Le coup est terrible pour le PSG car la défense parisienne est actuellement complètement décimée : l’absence de Camara s’ajoute à la sévère entorse du genou de Sylvain Armand et au forfait, qui sera officialisé aujourd’hui, de Mamadou Sakho qui souffre toujours de la cheville droite. De la défense type du PSG, seul un homme sur quatre, le Brésilien Ceará, sera sur la pelouse dimanche.

Sept buts encaissés en deux matchs
La nouvelle plombe un peu l’ambiance autour de l’équipe et n’est pas loin de gommer les bienfaits de la trêve internationale. Le club, qui reste sur deux défaites d’affilée, contre l’OM au Parc (3-1) et à Toulouse (4-1), savait ses joueurs épuisés par l’accumulation des matchs. En se contentant d’un simple tournoi de futsal, très amical à Bercy, le staff comptait regonfler le moral afin que l’équipe aborde le crucial rendez-vous contre Nice dans les meilleures dispositions mentales. C’est donc raté car la défense qui devrait être alignée dimanche semble, au premier regard, bien tendre et fragile.
Outre Camara, Armand et Sakho, Jérôme Rothen (suspendu également), déjà utilisé cette saison au poste de latéral gauche, sera aussi absent. Le choix pour composer l’arrière-garde est donc très limité. Logiquement, c’est la défense alignée en seconde période contre Toulouse (Ceará-Traoré-Mabiala-Makonda) qui sera choisie. « La défense, c’est un état d’esprit et ceux qui joueront devront avoir le même état d’esprit que les autres », avertit Peguy Luyindula. Si Traoré et Ceará présentent des gages de solidité, les présences de Larrys Mabiala et Tripy Makonda, loin d’être étincelants à Toulouse, engendrent, elles, plus de doutes que d’assurance. A Nice, Frédéric Antonetti dit jeter un regard distrait sur les malheurs parisiens. « Je n’ai jamais fait ma composition d’équipe en fonction de l’adversaire, assure l’entraîneur niçois. La suspension de Camara ne va pas m’obliger à revoir mes plans. »
Afin de préserver au maximum sa défense, Paul Le Guen a la possibilité de changer son schéma tactique. Il pourrait passer du classique 4-4-2 (avec Sessegnon milieu gauche et Luyindula milieu droit) au 4-3-1-2 et densifier son milieu de terrain en incluant Chantôme aux côtés de Clément et Makelele, Sessegnon se chargeant de jouer juste derrière ses attaquants. L’idée étant d’empêcher Loïc Rémy, l’attaquant niçois tout juste rappelé chez les Bleus, de défier les inexpérimentés Makonda et Mabiala. Le PSG, qui vient d’encaisser sept buts sur ses deux derniers matchs, n’avait pas besoin de ça.
Christophe Bérard

L’imbroglio Camara
« C’EST UN POISSON d’avril ? » A l’image de Peguy Luyindula, tous les joueurs parisiens étaient stupéfaits, hier matin, en apprenant la sanction contre Zoumana Camara. Comme leur staff et leurs dirigeants, ils s’attendaient, au pire, à ce que la sanction initiale soit maintenue, au mieux, que son sursis d’un match soit levé jeudi par la commission supérieur d’appel de la Fédération.
« Nous avons appliqué le barème fédéral. Il s’agit d’un anéantissement d’occasion de but. C’est donc deux matchs de suspension, explique Jean Lapeyre, directeur général adjoint de la FFF. La commission de discipline a plutôt l’habitude de sanctionner ce genre de faute d’un match ferme et d’un avec sursis. Peu de clubs se risquent donc à faire appel de leur décision car ils savent que nous allons l’alourdir. »

« Il voulait s’expliquer, c’est tout »
Pourquoi Paris a donc pris ce risque ? Maître Pascal Wilhelm, avocat du PSG, n’a pas contesté la faute du joueur sur le Marseillais Zenden mais a basé sa requête sur un vice de procédure. Selon lui, contrairement aux textes du règlement administratif de la Ligue, Zoumana Camara n’a pas été convoqué par lettre recommandée par la commission de discipline pour défendre son cas le 19 mars. Or, pour les instances du football français, la référence en matière disciplinaire est à lire dans les règlements généraux de la Fédération.
« Nous n’avons pas retenu ce vice de procédure car selon nos textes, cette exclusion sur fait de jeu n’a pas besoin d’être mise en instruction et le joueur n’a donc pas à être convoqué, poursuit Jean Lapeyre. Il n’est convoqué que s’il commet une faute très grave, comme par exemple cracher au visage d’un arbitre. Nous avons toujours fonctionné ainsi. La défense du PSG était donc un peu légère. »
Un point de vue que ne partage pas Pascal Wilhelm : « Ils jouent sur l’ambiguïté des textes. Camara voulait s’expliquer, c’est tout. Les instances du football sont dans une automaticité contraire à la justice d’un pays démocratique. La justice, c’est de pouvoir faire valoir sa défense. » Ecoeurés par cette décision, les dirigeants du PSG ne veulent même pas demander une conciliation au CNOSF (Comité national olympique et sportif français) ou porter l’affaire devant un tribunal administratif, des juridictions devant lesquelles leur avocat est pourtant convaincu d’obtenir gain de cause. Il serait trop tard. Camara ne jouera pas demain.
Sylvie De Macedo et Laurent Perrin

Le Parisien - 04-04-2009
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Slip
posté 04/04/2009 11:35
Message #465


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Foot - L1 - PSG - La lutte d'abord, Le Guen après

Interrogé sur l'avenir incertain de Paul Le Guen au Paris-SG -maintien à son poste ou départ pour un autre club-, Guillaume Hoarau a répondu sans langue de bois, samedi à l'AFP. «Personne ne sait ce qu'il fera, a assuré le longiligne attaquant. De toute façon, pour l'instant, on s'en fout un peu. Le matin quand on arrive à l'entraînement, on ne se dit pas: "est-ce que le coach va rester l'an prochain?" Mais plutôt: "allez, les gars, il reste neuf matches à jouer en championnat"».

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Biz Markie
posté 04/04/2009 19:01
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Foot - L1 - PSG - Boindrieux s'en prend à la Fédé
Très mécontent par la suspension de Zoumana Camara, le directeur général du Paris-SG, Philippe Boindrieux, s'en est pris ouvertement à la commission d'appel de la Fédération, qui a infligé deux matches en appel au défenseur parisien. «L'aggravation de cette sanction est vraiment scandaleuse, parce qu'elle n'a rien à voir avec la faute du joueur, a déclaré le dirigeant du PSG. C'est une décision prise par la fédération pour dire aux clubs qu'on est dans un système où la Ligue et la fédération infligent des sanctions, et où il faut se taire, dire merci, baisser les yeux et passer à autre chose. C'est un mode juridique qu'on ne voit pas souvent dans un pays démocratique, et c'est la colère et l'exaspération qui nous habitent.» (avec AFP)

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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
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JeanGabin
posté 04/04/2009 19:01
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Conférence de presse - samedi 04 avril 2009 à 19:32



Le Directeur Général du PSG Philippe Boindrieux s’est indigné en conférence de presse de la sanction infligée à Papus Camara en commission d’appel de la FFF.

« La sanction contre Papus Camara est scandaleuse, parce que l’aggravation de cette sanction n’a rien à voir avec la faute du joueur. Elle a été prise par Fédération pour dire aux clubs que nous sommes dans un système où lorsque la Ligue inflige une sanction à un joueur il faut se taire, baisser les yeux, dire merci et passer à autre chose.

Papus a été sanctionné au départ parce qu’il a arrêté une action de jeu. Sur le coup franc qui suit Marseille marque un but, Papus est exclu alors qu’il reste pratiquement une mi-temps, il est suspendu contre Toulouse… On trouvait la sanction déjà particulièrement dure et nous n’avions pas envie qu’il joue avec un sursis au dessus de la tête.

Nous avons donc fait appel pour ce motif secondaire et pour un motif principal de vice de procédure, puisque le joueur n’a pas été convoqué par lettre recommandée comme prévu dans les textes. Cela n’a rien de choquant étant donné que Keita a été blanchi en appel pour une affaire de procédure.

Il faut arrêter de prendre les clubs pour des enfants. On nous dit que l’on veut construire de grands clubs en France, mais on nous traite comme des enfants. C’est inacceptable. »


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Philo
posté 05/04/2009 09:32
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Face à Nice, le PSG a tout à perdre

Après deux semaines de trêve, les supporteurs du PSG espéraient retrouver des joueurs requinqués. Mais en fait, c’est une équipe sans défense et méfiante qui reçoit Nice en fin d’après-midi.



Privé de trois de ses défenseurs titulaires (Camara, Armand et Sakho), Paul Le Guen est contraint d’aligner une arrière-garde expérimentale. Avec un socle aussi fragile, ce match prend des allures de piège. Et cela vient au plus mauvais moment car, après deux défaites et sept buts encaissés consécutivement, Paris doit retrouver confiance et reprendre son élan sous peine d’être rapidement distancé par les équipes de tête.
D’autant que Lyon, Bordeaux et Lille l’ont tous emporté hier soir. Avec deux déplacements périlleux chez les Lillois, dimanche prochain, puis chez les Lyonnais, le 24 avril, l’horizon parisien apparaît d’un coup incertain.

«On peut y arriver »

Ce lourd programme donne à la rencontre du jour un enjeu considérable. Nice, que le PSG n’a pas battu depuis quatre ans (soit une inquiétante série de six défaites et un nul), n’est pas l’adversaire idéal pour se relancer. Paul Le Guen tente de positiver. « Avec l’appui de notre public et avec une farouche détermination, on peut y arriver, dit-il. Ce sera compliqué mais très intéressant… » L’affiche n’est certes pas la plus prestigieuse de L 1, mais pour le PSG, il s’agit bel et bien d’un tournant. Ce lieu commun amuse Peguy Luyindula : « S’il n’y a que des tournants, à la fin on tourne en rond ! Mais oui, cette rencontre est un tournant… et la prochaine aussi. »
Le résultat final sera riche d’enseignements. Le principal viendra de l’état mental du groupe. S’est-il remis des corrections infligées par l’OM et Toulouse ? Va-t-il retrouver l’esprit qui faisait sa force pendant l’automne ? Pour réussir une grande fin de saison, Paris devra se montrer très fort. La pression va s’intensifier, les matchs à enjeu se multiplier. Et l’incertitude sur le futur organigramme, avec ou sans Paul Le Guen, va forcément alourdir le contexte dans les prochaines semaines. Le PSG a besoin d’y voir plus clair. D’abord sur le terrain.

Philippe Boindrieux s’est exprimé hier soir sur la décision de la commission d’appel de la Fédération de suspendre Zoumana Camara contre Nice après son expulsion face à Marseille et un premier match purgé à Toulouse. « C’est une sanction scandaleuse, estime le directeur général du PSG. Il faut arrêter de prendre les clubs pour des enfants. C’est un mode juridique qu’on ne voit pas souvent dans un pays démocratique. »

Laurent Perrin


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« La dernière ligne droite va être difficile »

MICKAEL LANDREAU, gardien du PSG



Présent mercredi à Paris lors d’une opération de son sponsor, Mickaël Landreau confie que le PSG manque de certitudes avant d’entamer les neuf derniers matchs de championnat.

On a quitté un PSG usé physiquement face au TFC. Où en est le groupe dix jours plus tard ?
Mickaël Landreau . Cette trêve est arrivée au bon moment. Quoi qu’il arrive, elle nous a fait du bien. Après, savoir où on va en être… On sait surtout que la dernière ligne droite va être difficile. On a perdu Sylvain Armand, Mamadou Sakho est forfait, (NDLR : entre-temps Zoumana Camara a écopé d’un deuxième match de suspension)… Cela démontre que notre effectif n’est pas aussi garni que celui d’autres équipes. Mais on a envie de tirer notre épingle du jeu et cela commence par Nice et ensuite la Coupe d’Europe face à Kiev. C’est déjà un bon programme.

Comment s’est déroulée cette trêve ?
On a décompressé jusqu’à dimanche et le tournoi de futsal à Bercy. Mais depuis lundi, à travers les mots et les discours, le coach a remis en place tout ce qu’il faut pour aborder le match de Nice. On est dans la préparation invisible, comme on l’appelle. Il faut éviter les sollicitations extérieures.

Alors pourquoi êtes-vous chez votre sponsor alors qu’il y a un match important à venir face à Nice ?
Oui, mais c’est la trêve internationale et il y a très peu de moments de la sorte dans une saison. Depuis le début de ma carrière je n’ai pas souvent été habitué à jouir de libertés pendant ces périodes. Les sponsors, les associations essaient donc de placer des rendez-vous à ce moment-là, mais cela ne nous empêche pas de bien travailler tous les matins.

Propos recueillis par Frédéric Gouaillard


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Mabiala et Makonda en défense



Pour pallier les absences de Camara (suspendu), Sakho et Armand (blessés), tous trois titulaires en défense, Paul Le Guen n’a guère le choix. Même si Bourillon fait son retour dans le groupe après une longue absence, ce dernier est encore trop juste pour débuter. L’entraîneur n’a pas effectué d’opposition hier lors de l’entraînement à huis clos.

Il devrait donc faire confiance à la défense alignée en deuxième mi-temps à Toulouse. A savoir Ceara à droite, Mabiala-Traoré dans l’axe et le jeune Makonda sur la gauche. « Je préfère les aligner plutôt que de faire reculer d’autres joueurs », a expliqué le coach du PSG à propos de Mabiala (21 ans, 1 match en L 1) et Makonda (19 ans, 1 mi-temps en L 1). La deuxième inconnue réside dans le schéma tactique. Le Guen, qui « n’aime pas bouleverser les choses », devrait se reposer sur le classique 4-4-2, avec Sessegnon dans le couloir gauche à la place de Rothen (suspendu) et Luyindula à droite, un poste qu’il a occupé lors des deux matchs avec l’équipe de France.

F.G. et L.P

Le Parisien


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A été retweeté par Gianluca Di Marzio, PRINCE des transferts, PAPE des rumeurs, OMNISCIENT du mercato, le dimanche 2 août 2015 à 00h35.

"Derrière chaque surfeur se cache un requin".

"ptit binoclard webmaster pour Footix qui occupe son célibat comme il peut ! cousin de dubdadda !"
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aleksandre08
posté 05/04/2009 09:39
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Le podium, c’est encore possible


Le sprint final a commencé. Cet après-midi, au Parc des Princes, le PSG livre la première manche d’une partie qui en compte neuf. En jeu : une place sur le podium le 30 mai au soir. La feuille de route est simple. Au regard des statistiques de ces dix dernières saisons*, il lui faudra aller chercher entre 15 et 20 points sur les 27 possibles. Avec 5 victoires et 2 nuls, le club de la capitale s’assure au minimum la troisième place, voire la deuxième.
Pour le titre, il faudra réussir un quasi-sans-faute : ne concéder 2 défaites et remporter les 7 autres matchs.

La mission n’est pas impossible. La tâche n’est pas aisée, surtout lorsqu’on sait que ces dix dernières saisons, Paris a pris en moyenne 14 points lors de ses 9 derniers matchs. Mais l’espoir est permis. Cette année, lors de la phase aller, le PSG a battu 5 des 9 équipes qu’elle s’apprête à rencontrer (Lille, Lyon, Le Havre, Le Mans, Auxerre) et a arraché un nul (Valenciennes), soit 16 points. Mieux encore : Paris a déjà prouvé dans le passé qu’il savait terminer en beauté. Lors de la saison 2006-2007, alors que l’équipe luttait pour se maintenir en L 1, elle a enregistré 6 victoires, 2 nuls et 1 défaite, soit 20 points sur les 27 possibles !

Remporter ses 5 matchs au Parc (Nice, Le Havre, Rennes, Auxerre, Monaco) est donc une nécessité. Mais déjà, cette route s’annonce semée d’embûches, et ce dès cet après-midi face aux Aiglons. Dans un mois, Paris reçoit également Rennes, un concurrent au podium contre qui elle a perdu lors de la phase aller (1-0). D’ailleurs, lors cette deuxième moitié de saison, les adversaires directs réussissent mal au PSG (lourdes défaites contre Bordeaux, Marseille, Toulouse). Or les hommes de Paul Le Guen se déplaceront aussi à Lille et à Lyon, deux autres prétendants au titre. Le club de la capitale est donc bel et bien condamné à l’exploit s’il veut retrouver un podium qu’il a perdu de vue depuis cinq saisons.

* Les statistiques ont été établies à partir des scores réalisés lors des neuf dernières journées par les trois clubs qui se sont classés dans les trois premiers du championnat à l’issue de la saison. Le tout lors des dix dernières saisons.


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Pauleta75
posté 05/04/2009 19:28
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Sammy Traoré s'est blessé aux adducteurs lors de la victoire du PSG contre Nice (2-1), dimanche après-midi. Le défenseur central parisien doit passer des examens lundi.

Auteur du but vainqueur contre Nice (2-1) dimanche après-midi, Sammy Traoré a terminé la rencontre avec une blessure aux adducteurs. Le défenseur central parisien doit passer des examens lundi.

XS (Rédaction Football365.fr)


Football365


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Cédric Dufoix, le représentant de Marseille, a tenté de s’y opposer en arguant que les Marseillais n’étaient pour rien dans les débordements du 25 octobre. Il lui a été rappelé que c’était essentiellement des Marseillais qui avaient été interpellés…
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aleksandre08
posté 05/04/2009 22:26
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Le PSG reste dans la course

PSG - NICE : 2 - 1. Après les défaites contre Marseille (1-3) et Toulouse (1-4), le PSG s'est relancé en championnat dimanche grâce à son précieux succès sur Nice (2-1).

Malgré une kyrielle d'absences (Armand, Camara, Sakho, Rothen) et une défense expérimentale où figurent Makonda et Mabiala, 19 et 21 ans et trois apparitions seulement en L1 à eux deux, les hommes de Paul Le Guen se sont défaits d'une formation azuréenne sans génie.

De quoi revenir dans la course pour les places qualificatives à la Ligue des Champions. Les Parisiens sont désormais cinquièmes à quatre points de Lyon, trois points de Marseille (vainqueur à Saint-Etienne 3-0) et à égalité avec Lille qu'ils affronteront dimanche prochain. Un match qui vaudra de l'or.

Les coéquipiers de l'ancien Parisien Hellebuyck sont pourtant les premiers à l'oeuvre. Sur corner, Echouafni place une tête décroisée qui vient terminer sa course sur la transversale de Landreau. A la retombée, Rémy tente une place plongeante hors cadre (17e).

Mais lorsque le bateau tangue, le PSG peut compter sur ses têtes d'affiche du mercato. Sessegnon hérite d'un ballon mal dégagé par la défense niçoise. Le Béninois sert immédiatement Giuly dans la profondeur. La frappe de l'ancien Barcelonais est repoussée des deux poings par Ospina. En embuscade au deuxième poteau, Hoarau saute plus haut qu'Apam et marque de la tête (1-0, 21e). Une réussite parfaite pour la première véritable occasion parisienne.

Mais alors que Paris semble prendre la mesure de cette équipe niçoise, c'est Luyindula qui se prend les pieds dans le tapis. Auréolé de ses deux titularisations en équipe de France face à la Lituanie, l'attaquant parisien la joue un peu facile et adresse une passe hasardeuse en direction de Landreau. Le ballon se transforme en offrande pour Rémy qui vient égaliser en deux temps malgré une belle intervention du gardien parisien (1-1, 36e).

Mais Paris ne baisse pas la tête. Et c'est même celle de Traoré qui monte plus haut que Rémy pour couper un corner de Sessegnon et libérer le PSG (2-1, 52e).

Le duel perdu par Giuly devant Ospina (78e) ou l'arrêt du gardien colombien sur la frappe de Chantôme (84e) condamnent le PSG à une fin de match sous pression. Mais dans la cocotte-minute du Parc, les hommes de Claude Makelele résistent et arrachent le droit de participer au sprint final. Le printemps s'annonce très chaud du côté de la porte d'Auteuil.



Le parisien
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Hari
posté 06/04/2009 08:39
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Le PSG s’accroche au bon wagon

Tous les concurrents des Parisiens avaient réussi des bons résultats lors de cette 30 e journée. En disposant de Nice (2-1), le PSG reste collé au peloton de tête.

« Paris a deux joueurs de 1,95 m qui marquent, nous, on n’en a pas. C’est le genre de détail qui fait la différence. » Adepte de la formule qui fait mouche, Frédéric Antonetti résume ainsi la défaite de Nice (2-1) hier au Parc des Princes. Grâce à deux coups de tête de Guillaume Hoarau et Sammy Traoré (qui mesurent en fait tous les deux 1,92 m), le club de la capitale a évité un traquenard où il aurait pu abandonner une grosse partie de ses espoirs.

Après deux lourdes défaites face à des concurrents directs (Marseille et Toulouse), il était vital de rebondir. Sous les yeux de Louis Sarkozy, que son père n’a finalement pas accompagné, le PSG ne s’est pas montré étincelant mais a atteint son objectif. « On a fait ce qu’on devait faire, analyse simplement Paul Le Guen. Face à des attaquants rapides, on a concédé un minimum d’occasions. » Il se serait néanmoins bien passé de l’énorme bévue de Peguy Luyindula qui, en fin de première période, a vu sa passe en retrait devenir décisive pour le Niçois Loïc Rémy. « Je lui ai beaucoup parlé à la mi-temps, confie Le Guen. Je l’ai encouragé et je lui ai dit de ne pas recommencer… » En quittant la pelouse, par un geste des mains, l’attaquant international demandera pardon au public.
Heureusement pour lui, quelques minutes plus tôt, Traoré avait redonné l’avantage à son équipe qui se montrera ensuite incapable de se mettre à l’abri. « On souffre à tous les matchs mais on en gagne plus qu’on en perd, souligne Le Guen. On s’est mis en difficulté mais on a su réagir et tenir jusqu’au bout. »

« Il ne faut pas se contenter de ça »

Ce matin, Paris, cinquième, reste toujours en course pour le titre. Cela lui permet de retrouver le moral et des ambitions avant d’aller défier Lille dimanche prochain. « Il y a une échappée de Lyon, poursuit Le Guen, mais on reste dans le groupe des poursuivants et c’est déjà formidable, mais il ne faut pas se contenter de ça. »
Cette victoire (la onzième de la saison au Parc) ne masque pas une prestation sans éclat. Pour cette équipe, sans profondeur de banc, toujours engagée en Coupe de l’UEFA, le rêve se limite pour l’heure à une place qualificative à la Ligue des champions. Dans les prochaines semaines, Makelele et ses collègues se mesureront à des clients beaucoup plus coriaces que Nice. La fin de saison promet d’être haletante, et Paris aura son mot à dire.

Laurent Perrin


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« Le titre, ce sera compliqué »

LUDOVIC GIULY, attaquant parisien

L’oeil rieur, un brin soulagé, le Parisien évoque la victoire contre Nice et les objectifs du PSG en cette fin de saison.

La victoire était indispensable pour continuer à espérer…

Ludovic Giuly. Après nos deux revers, nous nous devions de réagir. Nous n’avons pas produit un super beau jeu.Mais nous avons été irréprochables dans l’engagement. Nous avons tous fait des efforts, y compris les attaquants et nous avons retrouvé la rigueur défensive perdue contre Marseille (défaite 3-1) et à Toulouse (défaite 4-1).

Avec une défense remaniée, ce n’était pas acquis d’avance. Aviez-vous des craintes ?

Aucune. Je suis heureux que les jeunes aient tenu le coup. Mais je n’en doutais pas. Après les résultats de la veille , nous savions qu’il nous fallait les trois points. La mission a été accomplie. On reste dans le peloton de tête et on a même gagné une place sur Toulouse !

Les buts ont été marqués de la tête par les deux plus grands joueurs de l’effectif. Leur enviez-vous leur taille ?

Ils ont de la chance d’être grands. Pour moi, c’est plus compliqué ( rires). Je suis content pour Guillaume Hoarau. Il avait besoin de marquer pour rester au contact de Gignac. Quant à Sammy Traoré, il n’est pas vraiment adroit devant le but avec les pieds ( rires). Alors, il essaie de faire ce qu’il peut de la tête. Blague à part, c’est un atout d’avoir des joueurs comme eux.

Il reste huit journées. Le PSG joue-t-il le titre ?

Le titre, ce sera compliqué. Mais nous allons essayer d’aller le plus haut possible ! Pour prétendre à quelque chose, nous devons faire le plein de points à domicile et aller chercher une ou deux victoires à l’extérieur. Notre objectif, c’est de finir dans les premiers.

La semaine dernière, vous avez interpellé votre président sur la situation floue de l’organigramme du club. Avez-vous eu plus d’explications ?

Je voulais simplement savoir où on allait. J’en ai discuté avec lui, j’ai eu des réponses. Mais cela reste entre lui et moi.

Propos recueillis par Sylvie De Macedo


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Pourquoi Paris a le droit de rêver

Que peut-on attendre de cette équipe du PSG lors des huit dernières journées du championnat ? La victoire étriquée face à Nice a livré quelques indices. Pour la troisième fois cette saison, le PSG a su s’éviter les affres d’une troisième défaite consécutive. Ce n’est pas une mince performance au regard des quatre absents qui grevaient le potentiel parisien.

Certes, tout n’a pas été parfait. Mais ce succès a le mérite de mettre en exergue la solidarité et la capacité de réaction du groupe. « On se devait de réagir. C’est ce qu’on a fait, pas brillamment, mais avec courage et envie », constate Sammy Traoré.

La trêve semble avoir produit ses effets bénéfiques en permettant à certains de recharger les batteries. Un joueur comme Ceará paraît avoir été remis en selle. Grâce à cette combinaison de facteurs, Paris a su éviter hier le match piège et ne pas hypothéquer son avenir en championnat. « Cette victoire va nous permettre de rêver encore plus pour la suite », lâche Claude Makelele.

Le retour de Camara et Rothen

Désormais, le PSG va progressivement récupérer certains titulaires à commencer par Camara et Rothen dès jeudi soir pour la réception du Dynamo de Kiev en Coupe de l’UEFA. Pour les blessés, Sakho et Armand, Paul Le Guen se veut plus prudent. Il refuse de fixer un calendrier. « J’ai l’espoir de les récupérer le plus vite possible car on a un programme chargé », explique le coach parisien qui a enregistré, hier, le retour dans le groupe du stoppeur Grégory Bourillon. En ces temps de vaches maigres en défense, la nouvelle n’est pas à négliger.
Les partenaires de Makelele s’offrent donc le droit de rêver... mais pas trop fort. Car en 2009, le PSG s’impose face aux équipes faibles ou moyennes, mais s’effondre face aux gros. Une tendance qu’il faudra inverser dès dimanche à Lille. Et là, le courage et l’envie ne suffiront pas.

F.G.



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LE MATCH

PSG - NICE 2-1 (1-1)

Spectateurs : environ 40 000.

Arbitre : M. Auriac.

Buts. PSG : Hoarau (20e), Traoré (52e). Nice : Rémy (36e).

Avertissement. Rool (90e + 2).

PSG : Landreau - Ceará,Mabiala, S. Traoré, Makonda - Makelele (cap.), Clément - Giuly, Sessegnon (Pancrate, 78e), Luyindula (Chantôme, 66e) - Hoarau.

Nice : Ospina - Coulibaly, Apam, Kanté, Rool - Echouafni (cap.), Hellebuyck - Faé (Mouloungui, 59e), M. Traoré (Ben Saada, 46e), Bamogo (Adeilson, 66e) - Rémy.

LES BUTS

20e : passe en profondeur de Sessegnon pour Giuly qui pénètre dans la surface de réparation et frappe sur le gardien niçois. Alors qu’Ospina dévie le ballon dans les airs, Hoarau, à bout portant, place une tête victorieuse. 1-0
36e : grossière erreur de Luyindula. L’attaquant parisien effectue une passe en retrait pour Landreau sans avoir vu que Rémy se trouve encore dans la surface de réparation. L’attaquant niçois intercepte le ballon, évite la sortie du portier parisien et marque dans un but vide. 1-1.
52e : sur un corner de Sessegnon, Traoré, à la lutte avec Loïc Rémy au point de penalty, propulse de la tête le ballon au fond des filets. 2-1.

FAIT DU MATCH

88e : lancé en profondeur, Adeilson pénètre dans la surface de réparation parisienne puis s’effondre à la suite d’un contact avec Mabiala. L’arbitre laisse le jeu se poursuivre. Il aurait aussi pu siffler penalty…

LE CHIFFRE 55

C’est le nombre de points du PSG après cette victoire contre Nice, soit le 7e meilleur bilan de leur histoire. Mieux encore : à chaque fois que les Parisiens ont réussi à totaliser un minimum de 55 points après 30 journées disputées, ils sont montés sur le podium à l’issue de la saison.


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Le patron, c’est Makelele


Privé de quatre titulaires (Camara, Sakho, Armand et Rothen), Le Guen a aligné un milieu à cinq joueurs avec Giuly et Luyindula chargés de bloquer les couloirs pour soulager notamment le jeune Makonda, arrière gauche. De fait, Hoarau s’est retrouvé seul en attaque, ce qui ne l’a pas empêché d’inscrire son seizième but.

Landreau (5). Pas verni sur le but des Aiglons. Il sort bien dans les pieds de Rémy, mais le contre est favorable à l’attaquant niçois. Sauvé par son poteau en première mi-temps sur une tête d’Echouafni. Guère sollicité par la suite.

Ceará (6,5). Les quinze jours de repos l’ont requinqué. Il n’a rien lâché en défense et a apporté son écot en attaque. Auteur d’une superbe roulette en deuxième période. Quand il joue comme ça, le Brésilien est ébouriffant.

Mabiala (5,5). Chahuté par Rémy en début de match, il s’est repris par la suite. Ne peut rien sur le but niçois. En progrès par rapport à Toulouse.

Traoré (6,5). Il répond toujours présent. Une bonne intervention d’entrée pour suppléer Mabiala. Puis, il s’envole pour inscrire le deuxième but de la tête sur corner. Beaucoup mieux qu’une doublure.

Makonda (5,5). Pour sa première titularisation en L 1, il s’est attaché à défendre en soignant son placement. On l’a senti désireux de prendre son couloir sans vraiment oser. Sûrement la peur de mal faire.

Makelele (7). Il a taclé, récupéré, relancé. Hier, c’était lui le patron du milieu. Une telle débauche d’énergie engendre quelques déchets mais comment lui en vouloir.

Clément (5). Depuis quelques matchs, on le sent inhibé. Il n’a pas son rendement habituel, notamment sur le plan offensif. Cependant, il a toujours eu un oeil sur Makonda pour lui prêter main-forte. Au cas où
.
Giuly (5,5). Lui qui n’aime pas ça a multiplié les replis défensifs avec efficacité. Sa frappe puissante amène le premier but d’Hoarau. Très en jambes, même s’il perd un face-à-face (79 e ).

Sessegnon (7). Dans un rôle axial qu’il affectionne, il a une fois de plus été celui qui a permis de débloquer la situation sur les deux buts parisiens. Beaucoup moins nerveux qu’avant la trêve. Remplacé par Pancrate (78 e ).

Luyindula (3,5). Ses deux matchs en Bleu lui ont plombé les crampons. Souvent en retard, il est de surcroît l’auteur d’une énorme bourde sur le but de Rémy. A sa décharge, il n’a pas joué à son poste habituel.
Remplacé par Chantôme (66 e ).

Hoarau (6,5). Bien placé pour récupérer la balle relâchée par Ospina, il a encore montré qu’il est un redoutable chasseur de buts. Egalement très précieux en pivot, où sa technique hors pair lui permet de servir idéalement Giuly en fin de match. Aurait pu plier le match sur une reprise de volée au-dessus des buts.

A Nice, le but de Rémy est mérité tant le jeune attaquant s’est démené pour déstabiliser la défense parisienne.

L’arbitre, M. Auriac (6), aurait pu siffler un penalty pour Paris et un autre pour Nice. Pour le reste, il a arbitré avec justesse.

Frédéric Gouaillard


leparisien.fr
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Slip
posté 06/04/2009 08:43
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Spécial PSG / OM

Chaque année, la rencontre de football opposant le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille déchaîne les passions. Les supporteurs des deux équipes comptent parmi les plus extrêmes du football français et obligent les autorités à déployer un dispositif exceptionnel pour éviter les débordements. La rivalité est encore plus vive en 2009 car les deux équipes restent en course pour le titre de champion de France. Les caméras de l'émission ont filmé les coulisses de cette rencontre à haut risque.

Enquête inédite, 6/04/2009, direct 8, 20h40
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Hari
posté 06/04/2009 16:19
Message #474


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Foot - L1 - PSG - Sakho en reprise, IRM pour Armand

Victime d'une entorse à la cheville contre Nancy le 1er mars dernier, Mamadou Sakho, qui a couru lundi matin, est en «phase de reprise», selon son club. Le défenseur parisien ne sera pas pour autant opérationnel, jeudi (20h45), pour la venue du Dynamo de Kiev en quart de finale aller de la coupe de l'UEFA. Quant à Sylvain Armand (entorse genou), il va mieux et doit passer une IRM de contrôle afin d'en savoir plus sur l'état de son genou. Enfin Sammy Troaré, ses douleurs aux adducteurs après le match contre Nice, sont sans gravité. «Un peu de repos et ce sera bon», a déclaré l'intéressé. .


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Tripy Makonda : « Ce succès fait du bien »


Au lendemain de sa première titularisation en Ligue 1, Tripy Makonda est revenu sur le succès face à Nice (2-1), avant d’aborder la fin de la saison.

Tripy, comment vas-tu au lendemain du succès obtenu face à Nice (2-1) ?

« Ca va bien. J’ai une blessure sous l’œil. Je me suis fait ça pendant la rencontre, lors d’un duel aérien avec Loic Rémy (photo). En retombant, j'ai reçu un coup de crampons. C’est une petite blessure de guerre, mais rien de grave. »

Comment as-tu vécu ta première titularisation en Ligue 1 ?

« Je ne me suis pas mis de pression particulière, mais j’ai ressenti pas mal de stress. C’était donc ma première titularisation en Ligue 1 et je voulais bien faire. Je pense que je ne me suis pas mal débrouillé malgré un manque de concentration et d’attention à certains moments. Je dois donc progresser dans ces domaines, tout comme mon placement afin d’être plus performant. Je pense que cela viendra avec le travail et l’expérience. »

Face à Nice, il était important pour le PSG de s’imposer afin de rester dans le bon wagon…

« Avant la trêve internationale, nous restions sur deux défaites et nous devions absolument redresser la barre. Ce succès nous fait du bien car, en plus de renouer avec la victoire, nous restons au contact des équipes de tête. C’est le plus important. »

Comment abordes-tu cette fin de saison, d’un point de vue personnel et collectif ?

« D’un point de vue personnel, je souhaite rester le plus longtemps possible dans le groupe. Collectivement, cela serait bien que nous puissions finir dans les trois premiers du championnat. Après les deux saisons difficiles que le club a traversé, cela serait formidable de se qualifier pour la Champions League. »

Le PSG est également toujours en course en Coupe UEFA ?

« Disputer un quart de finale de Coupe UEFA n’est pas donné à tout le monde. Il y a un challenge intéressant à relever. Kiev est une bonne équipe, leader de son championnat, il faudra se méfier. Toutes les équipes encore en course ont une chance d’aller au bout, nous allons donc tout faire pour y parvenir. »

Comment ton intégration au sein du groupe pro s’est-elle déroulée ?

« Naturellement et calmement. Cela fait maintenant six mois que je m’entraîne tous les jours avec le groupe pro, donc l’intégration s’est faite toute seule. J’apprends beaucoup au contact des joueurs plus expérimentés. Ils me délivrent énormément de conseils et font tout pour que je sois le plus à l’aise possible. »


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Vasco
posté 06/04/2009 16:49
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MABIALA : "J'étais un peu nerveux"

Contre Nice dimanche après-midi (2-1), Larrys Mabiala a joué son deuxième match de championnat consécutif comme titulaire au sein de la défense du PSG. Habitué de la CFA ou du banc de touche, le jeune joueur (21 ans) formé au club a essentiellement disputé cette saison des rencontres comptant pour la coupe de la Ligue ou de l'UEFA (quatre matchs).

Le natif de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) est barré au poste de défenseur central par Camara, Sakho, Traoré, Bourillon, et ne doit ses deux titularisations qu'à un concours de circonstances : Camara est suspendu, Sakho convalescent et Bourillon, de retour de blessure, encore un peu juste.

Buteur à Toulouse où son équipe a sombré (1-4), Larrys Mabiala a signé contre Nice une prestation contrastée. Lundi matin après l'entraînement, le solide défenseur central (1m89, 84 kilos) posait d'ailleurs un regard lucide sur sa performance. « J'étais impatient. C'est peut-être pour cela que j'étais un peu nerveux au début ».

« Sammy et Claude m'ont parlé... »

Contre Loïc Rémy, l'attaquant des Aiglons convoqué en équipe de France quelques jours plus tôt, Mabiala a d'abord souffert. Dès la 4e minute, il se fait prendre de vitesse par l'ancien Lyonnais avant de hausser, peu à peu, son niveau de jeu. « Sammy (Traoré) et Claude (Makelele) m'ont parlé et puis c'est allé mieux. » Son compère de la charnière confirme. « Il a eu deux-trois hésitations au début mais c'est normal. Je lui ai parlé mais comme j'aurais pu le faire avec Papus (ndlr : Zoumana Camara) ou avec un autre. A Toulouse, il avait déjà fait une grosse deuxième mi-temps », explique Sammy Traoré.

Lancé dans le grand bain par Guy Lacombe en 2006 lors des 16es de finale de la Coupe de la Ligue contre Lorient (3-1), Larrys Mabiala s'est exilé l'an dernier, le temps d'un prêt, à Plymouth (L2 anglaise). Blessé, son histoire en Angleterre a tourné court. Aujourd'hui, alors que Zoumana Camara a purgé ses deux matchs de suspension, son temps de jeu devrait de nouveau diminuer.


Le Parisien.fr


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« Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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Panenka
posté 07/04/2009 08:17
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Foot - L1 - Paris-SG - Makelele joue franc jeu



[Claude Makelele sera-t-il encore parisien en 2010 ? (L'Equipe)]

Dans un long entretien accordé mardi à France Football, Claude Makelele déclare «penser de plus en plus à arrêter» sa carrière. Face aux lecteurs du bi-hebdomadaire, le capitaine parisien se dévoile et précise ses intentions, suite aux informations démenties depuis, parues fin mars dans le journal espagnol Marca, faisant état de sa possible retraite en juin prochain.

«C'est clair dans mon esprit, dit-il, car mon contrat stipule que je dois faire une saison en tant que joueur, plus éventuellement une seconde». S'il n'exclue pas l'idée de continuer, le joueur paraît toutefois plus proche de la sortie. Une phrase notamment son état d'esprit actuel : «le club veut absolument que je continue», dit-il. Sous-entendu, lui n'est pas certain de le vouloir. «On est donc en discussion, poursuit-il. J'ai dit aux dirigeants que le plus important pour moi était bien de finir avec le PSG pour prendre une bonne décision.»

«Il va falloir me persuader de continuer»

Parmi les nombreux points abordés, Makelele pose aussi certaines conditions à la poursuite de sa carrière professionnelle. «Il est important que le club effectue un recrutement intéressant en vue de la saison prochaine afin de ne plus revivre la lutte pour le maintien, assure-t-il. C'est le genre de risques que je ne veux pas prendre. Il faut essayer, dans la continuité, d'avoir une grande équipe à long terme.» C'est justement la raison pour laquelle Sébastien Bazin souhaiterait conserver un an de plus son capitaine, pour continuer de grandir sur des bases solides. «Il va falloir qu'il me persuade de continuer, insiste l'ancien international, ce qui sera fonction des ambitions des dirigeants. On a construit quelque chose de bien, on a retrouvé un groupe fort, solidaire, qui possède du caractère et qui n'a pas été déstabilisé par certains évènements. Il serait dommage de gâcher ça.»

Pour résumer, rien n'est encore décidé même si chacun semble déjà fixé. Makelele aurait plutôt tendance à vouloir s'arrêter là, tandis que son président voudrait que son joueur «continue une année de plus». A huit journées du terme du Championnat, la question reste posée : Claude Makelele va-t-il joueur les huit derniers matches de sa carrière ? Si tel était le cas, il pourrait ensuite intégrer l'encadrement technique parisien, pour «travailler auprès de l'équipe professionnelle, dit-il, pour lui apporter (son) expérience». «J'ai souhaité m'engager à long terme pour reconstruire une équipe capable de rivaliser avec Bordeaux ou Marseille, rappelle-t-il au passage. Comme je m'investis à 100% dans tout ce que je fais, je vais donner tout ce que j'ai pour y parvenir. Après, ça dépendra des responsabilités que le président voudra me donner. Mais je le répète, mon désir est de demeurer auprès des pros.»


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Hari
posté 07/04/2009 08:28
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Bazin souhaite que Makelele continue

C’est la question qui agite le vestiaire parisien en ce moment : Claude Makelele va-t-il arrêter à la fin de la saison ou bien poursuivre une saison de plus ? Le contrat du capitaine parisien, paraphé l’été dernier, prévoit un an comme joueur plus une seconde année en option. Pour l’instant, Makelele n’a pas encore confié sa décision à ses coéquipiers.
Au Parc dimanche, plusieurs joueurs confiaient que, plus que l’avenir de leur entraîneur Paul Le Guen, c’est la question de leur capitaine qu’ils aimeraient voir réglée au plus vite. Makelele a avoué récemment au journal espagnol « As » son souhait de raccrocher les crampons à la fin de la saison.
Pourtant, un homme pourrait le faire changer d’avis : Sébastien Bazin. Le président du PSG, qui s’entretient très régulièrement avec son joueur, fait le forcing pour le convaincre de continuer. Bazin mesure parfaitement le poids de Makelele dans le vestiaire. En substance, le message du patron de Colony Capital Europe est le suivant : « A Londres, quand je suis venu te voir, tu m’as donné ton accord moral pour venir jouer deux ans au PSG. Et j’ai absolument besoin de toi pour continuer d’aguerrir le vestiaire. » Et c’est bien cet engagement moral qui, au final, pourrait permettre à Bazin d’avoir, dans les prochains jours, le dernier mot. Evidemment, Makelele bénéficierait alors d’un statut à part. En clair, il ne disputerait pas toutes les rencontres.

Christophe Bérard


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PSG EXPRESS

Hier. Décrassage. Footing pour les titulaires contre Nice. Travail devant le but pour les autres.

Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Armand (entorse genou), qui a passé hier une IRM de contrôle, Sakho (convalescent).

Rendez-vous. PSG - Dynamo Kiev (Ukr), quart de finale aller de la Coupe de l’UEFA, jeudi 9 avril, 20 h 45, au Parc des Princes (M 6).

Mamadou Sakho, est d’ores et déjà forfait pour le match contre Kiev, jeudi. A l’instar de Taras Mikhalik, le capitaine du Dynamo Kiev, touché dimanche à un ménisque contre le Metalist Donestk (2-0).


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Schultzy
posté 07/04/2009 20:28
Message #478


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Le Guen ou le muet


Paul Le Guen refuse catégoriquement toute demande d'entretien individuel, se drapant dans un épais brouillard. Qui est réellement celui que Michel Denisot surnomma pour l'éternité la "Patate de Pencran"? "Même moi, je ne sais absolument pas, ce n'est pas quelqu'un qui se livre beaucoup", consent Vincent Guérin, pourtant l'un de ses rares "amis du football" : Alors que le PSG réalise sa meilleure saison depuis cinq ans et que la rumeur fantasme d'ores et déjà sur un départ de Le Guen pour l'OM, voire l'Atletico Madrid, il était temps d'essayer de percer à jour l'un des plus grands mystères de l'Ouest.
- par Simon Capelli-Welter, à Pencran, et Franck Annese


"Avec Paul, il y a souvent très peu de mots"
, se souvient Alain Cayzac, ancien président du PSG, à l'origine de la venue du Breton comme entraîneur du club. Le Guen est ce qu'on appelle un taiseux, et ce n'est pas nouveau. "je ne crois pas que Paul ait dit grand chose pendant ses dix premières années", confie sa mère, Marie-Françoise. S'il devait être incarné à l'écran, sûr que Laurent Lucas obtiendrait le rôle. "Il ne parle pas beaucoup, c'est vrai, et uniquement de ce qu'il connaît. Le cyclisme, le foot, l'économie, la politique, oui, il maîtrise, mais si vous lui parlez natation, il aura plus de mal", détaille Ricardo, son alter ego à Monaco et ami depuis presque quinze ans. À l'époque où Le Guen entraînait le Stade Rennais, on dit qu'il sortait toujours avec une capuche sur la tête pour ne pas qu'on le reconnaisse. "Nous, les Bretons, on est comme ça, on n'aime pas trop être exposés", théorise Patrick Colleter. Le crachin, sans doute.

"Une anomalie dans ce milieu"
Paul Le Guen est discret, mais surtout, il se méfie. "Dans ce métier, on devient parano", confie-t-il parfois à ses proches. "Quand je dis des banalités, c'est volontaire. Mais la plupart du temps, je ne dis rien. C'est une défense. J'aime bien rester dans mon coin, tranquille, être moi-même et puis je crois que la célébrité monte un jour ou l'autre à la tête. On devient fou. Et j'en connais... ", expliquait-il quand il était encore joueur, et déjà quasi muet. L'entraîneur du PSG n'a jamais aimé les médias. Ou plus exactement ce qu'il appelle "la médiatisation". "On a eu un souci avec un journaliste d'Aujourd'hui en France, depuis on a un accord dans la famille, avec Paul: on ne parle pas. Il a très bien compris le jeu des médias, depuis le temps. Cela ne sert à rien d'allumer les mèches, ce n'est jamais constructif et ça finit toujours par vous retomber dessus", expose son frère Claude, chirurgien-dentiste. "Lorsque j'ai eu des problèmes avec ma fille (la chanteuse et ex¬Star-Académicienne Nolwenn Leroy, Ndlr), Paul m'a dit deux-trois choses sur la médiatisation, raconte l'ancien footballeur brestois Jean-Luc Le Magueresse, intime de Le Guen. Un jour, il m'a déconseillé d'aller voir un de ses concerts à Morlaix. Le lendemain, j'étais en première page d'Ici Paris! Il avait raison. " Désormais, à chaque demande d'interview, le coach du PSG prend soin de rappeler les journalistes. Pour les éconduire poliment. Quitte à ce que cela joue parfois contre lui. "À Glasgow, par exemple, il aurait pu communiquer sur l'alcoolisme qui rongeait son équipe, s'expliquer. En communiquant, il aurait pu se dédouaner, mais comme d'habitude, il a choisi de ne pas utiliser les médias. C'est le côté extrême de sa droiture, ça peut tendre vers la rigidité", regrette Hervé Mathoux, qui a côtoyé Le Guen quand il jouait au consultant pour L'équipe du dimanche, notamment. "La vérité, c'est qu'il est têtu comme un Breton, il ne fait confiance à personne à part à Colleu, son adjoint, se plaint Jean-Michel Moutier, ex-directeur sportif du Stade Rennais et du PSG, entre autres. Il refuse de parler aux journalistes, mais aussi aux agents des joueurs. D'ailleurs, quand lui-même était joueur, il n'avait pas d'agent. Il n'a jamais joué le jeu des réseaux, de la `sympathie'." Paul Le Guen présente tous les symptômes du type qui ne se sent pas tout à fait à l'aise dans le système dans lequel il évolue. "Paul, il a fait des études, il fait preuve d'une culture qui dénote dans le foot. C'est sûr que quand vous entendez parler des joueurs puis que vous entendez Paul derrière... ", fait remarquer David Ginola. Il faut avouer aussi que, joueur, Le Guen a été gâté. Il a connu les années folles à Brest sous la houlette baroque de François Yvinec, le FC Nantes moisi de Max Bouyer et le PSG de Canal+ époque gloire et beauté. Autant dire que des magouilles, des excès et des destins cramés, il en a vu. Et apparemment,ça ne lui a pas plu. "Paul est un peu une anomalie dans ce milieu, déjà quand il était joueur, il était là, sans plus", synthétise Ginola.

Destin politique
C'est que Paul Le Guen a connu une jeunesse très pieuse, dans la tradition catholique de la France rurale. Plus exactement à Pencran, une bourgade aux airs de Wisteria Lane sauce finistérienne, dont sa mère fut maire pendant vingt-cinq. Si aujourd'hui son rapport à la religion se résume "à la messe de Noël", Le Guen n'en reste pas moins attaché aux valeurs de la vieille droite sociale bretonne: travail, famille, patrie, sans la connotation pétainiste du triptyque. Issu d'une famille profondément ancrée à droite, il soutenait Jacques Chirac en 1995 et 2002, puis, en 2007, il fut l'une des rares personnalités du monde du football à déclarer ouvertement voter Sarkozy. Quelques mois plus tôt, d'ailleurs, le député UMP du Finistère Jacques Le Guen -sans lien de parenté- avait même essayé de convaincre l'enfant chéri du canton de Landerneau de jeter ses forces dans la bataille électorale. "Il aurait pu faire un très bon député-maire dès 2008. Il y a des gens qui se contentent de répéter ce que disent les autres, mais lui a beaucoup de fond" estime le grand Jacques. Mais Paul, bien qu'intéressé par la chose politique, a préféré décliner l'invitation. Pour l'instant... "Il a dû dire un jour qu'il ferait comme sa maman, et ça ne me déplairait pas, c'est vrai! Il est souple tout en ayant de l'autorité et sait analyser les choses", fantasme Marie-Louise Le Guen. Le Guen, un type droit dans ses bottes en caoutchouc.
Quand il était footballeur, Artur Jorge disait de lui: "Jamais blessé, jamais en retard, le joueur que tous les coachs rêvent d'avoir. " Devenu entraîneur à son tour, Le Guen a, lui aussi, cherché des joueurs qui lui ressemblaient. Des types attachés au maillot -sus à Mateja Kezman-, et à la valeur "travail". Il a trouvé Jérémy Clément. Malheureusement, il a aussi dû se coltiner des alcooliques, des forts en gueule, des vicelards, des fêtards, sans jamais trouver le mode d'emploi. C'est El Hadji Diouf à Rennes, Barry Ferguson ou Kris Boyd aux Rangers. Paul laissera ce dernier dessaouler sur le banc malgré des stats qui plaidaient en faveur du meilleur buteur du club à l'époque. Lors du dernier match du technicien breton à Ibrox Park, Boyd tiendra sa revanche et fêtera le seul but du match en faisant "six" avec ses doigts en direction du banc. "Six" comme "six mois", le temps que Le Guen sera resté à Glasgow. Barry Ferguson et ses petits potes -parmi lesquels le médecin du club- n'auront pas mis longtemps à avoir sa peau. À Paris, même tableau, il ne parviendra jamais à gérer les ego de Yepes et Pauleta, voire Gallardo. "Le Guen, c'est quelqu'un qui ne voit pas au-delà de son nez. Il ne m'a jamais compris et n'a jamais cherché à me comprendre. Lui, ce qui l'intéresse, ce n'est pas le talent, parce qu'il ne le comprend pas. Même ses attaquants, ce sont des défenseurs, chauffe la teigne argentine, qui se plaint du mutisme de son ex-entraîneur. Question communication, c'est un mur, je n'ai jamais eu un début d'explications, impossible d'être en confiance." Jocelyn Gourvennec, qui a joué sous les ordres de Le Guen à Rennes, se souvient, lui, d'un coach avec qui on pouvait malgré tout discuter, à condition toutefois de faire le premier pas: "On s'est souvent accrochés avec Paul, parce qu'il ne me faisait pas toujours jouer, mais je respecte l'homme et l'entraîneur, il est humain. Alors, certes, ce n'est pas lui qui va venir vous voir, mais si vous voulez lui parler, il accepte d'exposer ses raisons." Ne pas s'attendre non plus à une séance personnalisée de tableau noir. "Bon, moi, en l'occurrence, quand je ne jouais pas, il me disait qu'il avait dû faire un choix tactique pour le bien de l'équipe, ça n'allait pas plus loin, mais ça suffisait. "

Tableau (assez) noir
Le Guen n'a, de toute façon, jamais été réputé pour être un tacticien génial. "Ses équipes n'ont aucune identité de jeu, casse Moutier. Il a une image de gendre idéal qui ne fait pas de vagues, c'est bien, mais le problème, c'est la limite du truc: il n'a aucun charisme et ne sert finalement à rien. Le 4-3-3, à Lyon, c'est pas lui, c'est Juninho qui l'impose. C'est quand même le seul entraîneur qui gagne trois fois de suite un championnat national, mais qui n'intéresse aucun grand club quand il est sur le marché, il doit bien y avoir une raison..." "À Lyon, quand on a dix points de retard sur Monaco, en 2003, on se réunit entre nous, on fait l'équipe, et on finit champions, Le Guen, il ne servait à rien", abonde un ancien joueur de l'OL. Qui ajoute: "En gros, s'il a une super équipe, ça marche, comme cette année avec le PSG et des cadres qui savent être les vrais patrons, comme Makelele, mais sinon, c'est foutu." Claude Le Guen, le frère, n'est évidemment pas d'accord. Là où les uns crient à l'absence de philosophie, lui voit un certain pragmatisme empreint de lucidité. "Il a toujours joué différemment en fonction de ce qu'il avait à sa disposition, mais à chaque fois, en toute logique et avec cohérence." Gourvennec, lui, insiste sur l'aspect humain de la méthode Le Guen: "Il sait responsabiliser les joueurs, dans le vestiaire, il donne deux ou trois indications, c'est tout. Je crois qu'il a appris ça au contact d'Artur Jorge." "Il ne prétend pas avoir la parole d'Évangile, enfonce Bertrand Marchand, qui fut son adjoint à Rennes. C'est quelqu'un de très humble. C'est aussi pour cela qu'il ne parle pas: il préfère être jugé sur ses actes." Le Guen avait lui-même résumé, quand on lui demandait comment il comptait sortir le PSG de la crise, à son arrivée en janvier 2007: "Il n'y a pas de miracle, il n'y a que le travail." Discrétion et humilité: deux mamelles du personnage Le Guen qui a compris qu'il valait mieux éviter de fanfaronner quand ça va bien si l'on ne veut pas se faire démolir quand ça va mal. Une tactique qui lui aura sans doute permis d'être toujours sur le banc du PSG cette saison. Cela lui a également évité de devoir répondre "publiquement" de transferts comme Everton, Souza et autres Kezman, qu'il n'avait vraisemblablement pas souhaités mais avec lesquels il a dû composer. Humiliation qu'il n'avait pu contourner à Rennes ou aux Rangers quand il dut s'expliquer respectivement sur le cas Lucas, le gadget brésilien le plus cher du football français, ou bien le fiasco Filip Sebo à Glasgow. Qu'il en soit entièrement responsable ou pas, Le Guen traîne tout de même de sérieuses casseroles en matière de recrutement: quid de Letizi aux Rangers ou de Bourillon au PSG? "À Lyon, si on avait écouté Paul, on aurait pris Carotti et Chapuis! Je lui ai dit: `Il y a des exigences, Paul, si tu perds Edmilson et que tu fais venir Carotti...' bon, Carotti il allait pas vite à 20 ans, il n'ira pas vite à 32! Il était même moins bon défensivement que Laville", se rappelle Bernard Lacombe. Qui ajoute: "Le football, c'est un monde de givrés! Paul a du mal avec ça, à Lyon, il était très très fermé, il n'avait de contacts qu'avec Yves Colleu. Il masquait tellement de choses qu'il y a peut-être eu un trop plein." Partout, les témoignages sont les mêmes: Paul Le Guen finit tôt ou tard par s'isoler au sein du club. Jusqu'au clash avec les présidents en place qui se plaignent de n'avoir plus aucune prise sur lui (BIayau, Villeneuve, Murray) au nom du respect du principe de séparation des pouvoirs cher à l'entraîneur breton. Même Cayzac se souvient de l'épisode du "rajeunissement accéléré de l'effectif" au PSG, quand Le Guen a mis sur le banc tous les cadres pour promouvoir des mômes de 17 ans. "Il m'a dit `je vais faire jouer les jeunes samedi', il ne m'a pas demandé ma permission, mais, de toute façon, je l'aurais soutenu." "Le problème, c'est qu'au bout d'un moment, ce n'est plus vivable parce qu'il fonctionne en circuit fermé", se souvient Hubert Guidal, directeur général de Rennes à l'époque. Le Guen ne fait confiance qu'à ses fidèles lieutenants. Ceux qui ne le trahiront jamais. Yves Colleu, l'adjoint, Stéphane Wiertelak, le préparateur physique, Joël Le Hir et sa table de massage. Tous étaient à Glasgow, tous sont désormais à Paris. Fidélité n'est pas un vain mot chez Paul Le Guen. Attachement au maillot, comme à la terre. "Il revient très souvent à Pencran, et s'arrange toujours pour choisir des clubs situés dans des villes où il y a des vols directs pour Brest", confie jean Crenn, qui a succédé à Marie-Louise Le Guen à la mairie de Pencran. Même quand il était à Glasgow, Le Guen continuait de se tenir informé des résultats du Stade Brestois comme du club de son village. Il recevait le Télégramme de Brest et chaque année, il vient assister au tournoi international des pupilles à Dirinon (entre Pencran et Penbran). "Ici, on l'appelle `Paul', insiste Crenn. Il a fait beaucoup pour le village. Le fait qu'on entende la `Patate de Pencran' sur TF1, mine de rien, ça fait que les gens regardent sur une carte pour savoir où c'est." Dans le seul bistrot du village, ce n'est pourtant pas le maillot de "Paul" qui est fièrement exhibé, mais celui de "Claude" (Makelele). "Mais c'est Paul qui nous l'a offert, parce que si Makelele l'avait ramené lui-même, sa femme aurait eu de quoi être jalouse", se vante la serveuse, la quarantaine blonde avec agents conservateurs. En Bretagne, Paul a également gardé ses amis d'enfance, et pas que: "Moi je l'ai connu à 19 ans, se souvient Jean-Claude Plessis, ancien président de l'AS Brestoise, notamment. Eh bien sa petite amie de l'époque est aujourd'hui devenue sa femme." Quand Michel Le Milinaire, l'ancien gourou de Laval et du Stade Rennais, a perdu son épouse, Le Guen l'a invité à passer quelques jours à Glasgow. Il a fait de même avec Serge Le Dizet quand il s'est fait licencier de Nantes. Même ce margoulin de François Yvinec, reconverti dans la peinture, a eu droit à un petit mot de la part du Seigneur Le Guen quand il est venu exposer dans un bled du Finistère. Raymond Kéruzoré, surnommé "La Sorcière" quand il entraînait le Stade Rennais, et aujourd'hui très malade, vante lui aussi la fidélité de son ancien joueur. "C'est l'un des seuls que je vois encore. C'est quelqu'un de discret mais il est très intelligent, solide et affectif. Il préfère connaître avant de se lier, mais une fois qu'il vous donne son amitié, c'est pour de bon. "

Coluche, Miossec et le couscous
Généralement, c'est un autre Paul Le Guen que vous découvrez alors. Un type qui "adore se marrer", selon Hervé Mathoux, devenu intime après leur expérience commune à Canal. "Paul, ce n'est pas le gars qui dans une classe va sortir une vanne à haute voix, mais plutôt à voix basse, aux quatre-cinq autour de lui, façon 'je l'ai dit, je l'ai pas dit'. C'est plus un pince-sans-rire qu'un gros vanneur. " "C'est un humour à froid, à l'anglaise", ajoute Plessis, tandis que frère Claude envoie du jeu: "Paul, il est même carrément drôle. On s'envoie souvent des mails avec des conneries... Et puis, il adore Coluche." Ceux qui le connaissent mieux que les autres savent aussi que lui, l'homme de droite, est un fan de la première heure de Miossec, anar de gauche de la chanson française sur le déclin. Qu'il adore le couscous et le kig ar farz. Et qu'il est particulièrement dans la lune. "Un soir, après avoir commenté le quart de finale France-Italie lors du mondial 1998, on va dîner dans un château à Chantilly, raconte Pierre Sied. On sort du restaurant, il était tard, tout était éteint, bon déjà on se rappelait plus où on avait garé la voiture. On marche devant le château et, là, j'entends `plouf!' Paul avait complètement oublié qu'il y avait un bassin..." Des anecdotes comme ça, Sled pourrait en faire un bouquin. "Joueur, il avait oublié de mettre ses lentilles avant un match. Il se disait `merde, je vois rien, y a quand même beaucoup de fumigènes aujourd'hui!'... Tiens, et une autre pour la route: ça se passe pendant l'Euro 96, après un match commenté ensemble à Manchester. On part en taxi à l'aéroport, il me dit: `Merde, j'ai oublié mon cartable.' On y retourne, on repart, et il me dit: `Merde, mon téléphone.' Alors, on y re-retourne, c'est bon, on arrive quand même à avoir l'avion et d'un coup, il me dit: `Merde, j'ai froid.' Il avait oublié son manteau... " Ce Le Guen-là, avec sa tête de Quick et Flupke, on ne le connaît pas. C'est dommage, c'est sans doute celui qu'on préférerait.


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"Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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Baghib!
posté 08/04/2009 06:59
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L'Equipe du 8 avril.

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L’insubmersible Traoré

Ni vraiment titulaire ni vraiment remplaçant, le défenseur possède un statut à part au PSG.
Où il parvient toujours à retrouver sa place.


QUAND SAMMY TRAORÉ est arrivé à Paris, on a d’abord pensé qu’il se ferait remarquer avant tout pour ses bermudas XXL et ses casquettes à paillettes qu’il ramenait de New York. Une autre fois, fin novembre 2006, on l’a vu ne reculant pas – au contraire –face aux ultras enragés qui déferlaient sur le centre d’entraînement, et cette attitude signifiait forcément quelque chose sur la trempe du personnage. Presque trois ans après sa signature, l’international malien est parvenu à exister ailleurs qu’au Camp des Loges. Il a fallu un peu de temps pour s’en apercevoir. Notamment parce qu’à l’aube du Championnat en cours, Traoré avait plus joué en L 1 avec l’AJA (25 matches), où il fut prêté la saison dernière, qu’avec le PSG (23 matches).

Après le naufrage à Bordeaux (0-4), Paul Le Guen l’avait sorti de l’équipe pour réintégrer le jeune MamadouSakho (19 ans), dont la première moitié de saison avait été empoisonnée par une pubalgie. Après coup, l’entraîneur du PSG avouera qu’il avait été « délicat » d’extraire Traoré du onze type car rien ne justifiait vraiment de l’accabler plus qu’un autre. Avant le match en Gironde, le joueur sortait de six titularisations d’affilée aux côtés de Zoumana Camara, et le duo, au cours de cette période, s’était révélé rassurant, cohérent.

La jeune génération l’écoute

Depuis le début de l’année, Traoré est revenu à sa condition initiale. Celle d’un joueur de trente-trois ans qui ne joue que lorsqu’un joueur de dix-neuf ans au potentiel supérieur ne peut pas jouer. Le calcul est simple : Sakho étant absent encore deux bonnes semaines, Traoré connaît son statut sur cette période. Après, normalement, ce sera le banc. Mais Traoré ne sera jamais un remplaçant comme les autres. Son mètre quatre-vingt-douze en fera toujours une solution à ne jamais écarter au regard des profils adverses. Même si le résumer à sa taille serait réducteur : son tacle sur Loïc Rémy, dimanche, au début de PSG-Nice (2-1), est un vrai beau geste de défenseur. Et puis Traoré conserve cette envergure de leader qu’il possédait dans le vestiaire niçois (2003-2006). Elle lui donne aujourd’hui du poids auprès de la jeune génération, parfois difficile àmaîtriser la saison dernière. D’ailleurs, l’influence du grand Sammy n’a pas échappé à Le Guen, un coach qu’il ne critiquera jamais à outrance, malgré ces moments de dépit qu’il laisse parfois transparaître. À chaque fois qu’il a revu le banc de plus près, Traoré a joué le jeu, sans broncher. La force de l’habitude, peut-être : avec lui, les seules choses jamais tombées du ciel ont été ces ballons qu’il mord dans les duels aériens. Son but de la tête contre Nice (2-1) découle de sa persévérance autant que d’une utilisation optimale de sa silhouette. Sans ce physique rare, Traoré afficherait sans douteune gestuelle trop disgracieuse et incertaine pour un club comme le PSG, où l’exigence technique a toujours été assez forte.Quandses défauts redeviennent trop visibles, il arrive que sa présence à Paris suscite encore scepticisme ou incompréhension. Mais la réalité décrit un Sammy Traoré dont la présence au PSG ne heurte plus grand monde. Cette saison, son nom est parfois scandé par le Parc des Princes. Pour ce joueur sans palmarès, c’est peut-être le plus beau des titres.

JÉRÔME TOUBOUL

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Luyindula devant ?

HIER, AU CAMP DES LOGES, les titulaires de PSG-Nice (2-1) se sont contentés d’exercices légers. Renforcé par des jeunes du centre de formation, le reste du groupe a travaillé un jeu de débordements. De retour de suspension, Camara etRothen joueront. Le premier évoluera dans une défense au sein de laquelle Makonda, titulaire dimanche, devrait être reconduit en l’absence d’Armand (genou). Ce dernier pourrait reprendre lors du match retour, dans huit jours. Sakho se ressent lui encore de son entorse à la cheville droite, et son retour n’est pas envisagé avant deux semaines. Demain, Makelele et Giuly pourraient être ménagés trois jours avant le déplacement à Lille. Titularisé à gauche contre Nice, Luyindula pourrait retrouver un poste aux côtés d’Hoarau. Les Parisiens s’entraîneront une dernière fois, cet après-midi, au Camp des Loges, à huis clos. – J. T.

L’équipe probable : Landreau – Ceara, Camara, Traoré, Makonda – Sessegnon, Chantôme, Clément, Rothen – Hoarau, Luyindula.

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DYNAMO KIEV
Bangoura seul en pointe ?


LE DYNAMO KIEV alignera une charnière centrale recomposée en raison de l’absence de Taras Mikhalik, blessé au ménisque droit lors de la rencontre de Championnat face au Metalist Donetsk (2-0). Le défenseur international ukrainien a subi des examens plus poussés pour connaître la durée exacte de son indisponibilité. Le Nigérian Ayila Youssouf, de retour de blessure, et le Croate Goran Sablic devraient donc être associés dans l’axe de la défense. Soucieux de ne pas se figer dans unschéma tactique trop rigide, Youri Semine envisage de densifier son milieu et d’évoluer avec une seule pointe. Très motivé à l’idée de retrouver la France, l’ancien manceau Ismaël Bangoura pourrait débuter la rencontre, de préférence à Artem Milevski. Le Dynamo Kiev a prévu d’arriver en fin de matinée à Paris. Un entraînement est programmé au Parc des Princes en fin de journée. – E. C.

L’équipe probable : Boguch - Betao, Sablic, Youssouf, Nesmatchny (cap.) - Correa, Vukojevic, Ninkovic, Eremenko ou El-Kaddouri - Aliyev - Is. Bangoura ou Milevski.

L'Equipe
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Hari
posté 08/04/2009 08:37
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Le Parisien Mamadou Sakho prend son mal en patience


Mamadou Sakho ne jouera pas demain soir contre le Dynamo Kiev. Il est une nouvelle fois contraint au forfait, car il se plaint toujours de sa cheville droite. Victime d’une entorse contre Nancy (4-1) le 1er mars, il a disputé l’intégralité du match contre l’OM (défaite 3-1) avant de se blesser à nouveau à Braga le 19 mars.

Ce jour-là, le jeune défenseur parisien n’a pas été victime d’une rechute pour avoir repris trop tôt, mais d’une nouvelle entorse de la cheville droite. Le protocole médical mis en place pour sa guérison est donc reparti de zéro. Le club a décidé de ne surtout pas hâter le retour à la compétition de Sakho et d’attendre une guérison complète.

Un nouveau point vendredi

Cette prudence est logique, car le défenseur parisien ressent toujours une légère douleur et ne s’estime pas lui-même à 100 % pour livrer des duels. Hier, il s’est contenté d’aligner les courses en solitaire. Paul Le Guen, qui tient absolument à l’associer avec Camara dans l’axe de sa défense pour finir la saison, a donné son accord pour ne prendre aucun risque avec la santé du joueur. Sakho ne rejouera que lorsqu’il sera totalement remis. Pour le déplacement à Lille dimanche, un nouveau point sera effectué à l’issue de l’entraînement de vendredi.
De son côté, Sylvain Armand, touché au genou gauche à Toulouse, est légèrement en avance sur son programme de rééducation. Il n’est pas exclu de le voir prendre place sur le banc lors de la réception du Havre le 18 avril.

Christophe Bérard


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PSG EXPRESS

Hier. Tennis-ballon pour les cadres. Camara, Rothen, Chantôme et Kezman ont participé à une opposition face à des jeunes de la CFA.

Aujourd’hui. Entraînement à 16 heures à huis clos au camp des Loges.

Infirmerie. Armand (entorse genou) et Sakho (convalescent).

Rendez-vous. PSG - Dynamo Kiev (Ukr), quart de finale aller de la Coupe de l’UEFA, demain, 20 h 45, au Parc des Princes (M 6).


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