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Serum
posté 22/03/2009 12:37
Message #421


Débutant
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Pas le moment de craquer


Pour Toulouse comme pour le PSG, l’instant est critique : coller à la tête du classement ou la laisser s’échapper.

À FORCE D’AMORCER un virage dans sa saison, Paris pourrait tourner en rond. Pour l’instant, la lecture de son classement indique plutôt qu’il fonce tout droit. Le PSG négocie la plupart de ses rendez-vous clés avec aplomb et file vers un objectif qu’il n’osait envisager au milieu de l’été dernier. Mais, depuis quelques semaines, la répétition des matches et l’usure du temps érodent un effectif pas assez fourni. Et le déplacement à Toulouse risque d’en révéler un peu plus les limites. Privé de Camara, suspendu, et de Sakho, à l’infirmerie, Paris se pointe avec une défense de laboratoire et quelques joueurs fatigués. Ce n’était pas forcément le meilleur moment. Parce qu’en face, André- Pierre Gignac n’est plus en rodage, tourne à un peu plus d’un but tous les deux matches et débarque souvent à la rescousse d’une équipe qui, comme le PSG, apparaît émoussée par certains aspects. Une seule victoire sur les quatre dernières journées ne relève pas du rythme d’un candidat à la Ligue des champions. Ancré parmi les cinq premiers, Toulouse profite autant de son début d’année 2009 euphorique que du laisser-aller de certains favoris. La dernière défaite à Monaco (2-3) a en partie gâté les ambitions d’un groupe qu’une qualification en Coupe de France, trois jours plus tard, a remobilisé. Il y a là un point commun avec la trajectoire du PSG. Son échec dans le clasico (1-3) aurait pu laisser davantage de traces si Paris n’avait pas arraché aussitôt son billet pour les quarts de finale de la Coupe de l’UEFA, jeudi à Braga (1-0).

Le Guen : « Un match extrêmement important »

Toulousains comme Parisiens ont l’occasion, ce soir, de prouver que l’heure est bien à la relance. La conjoncture est sans doute un peu plus favorable aux hôtes, invaincus à domicile depuis le 1er novembre, qu’aux invités, qui ont joué jeudi dernier et participeront à leur quarante-sixième rencontre de la saison. « Le PSG vient de se qualifier en UEFA, prévient Mauro Cetto. Quand on gagne, la fatigue est laissée de côté. C’est pareil pour nous. Mercredi, au lendemain de notre qualification pour les demi-finales de la Coupe de France (contre Lille, 1-1, 7-6 aux t.a.b.), elle était évacuée. » Reste à savoir si la déception du clasico est elle aussi balayée dans le camp parisien. Paul Le Guen assure que oui, grâce au passage par la case Portugal, et ne doute pas des qualités mentales de son effectif. « Dans ce genre de course avec d’autres équipes, il ne faut pas s’engager dans une série de défaites, affirme l’entraîneur parisien, déterminé. Il faut être revanchard par rapport au match contre l’OM. C’est un match extrêmement important. » Dans la dialectique comme dans les ambitions, les deux équipes ont bien changé par rapport à la saison dernière, lorsqu’elles se rencontraient, à trois journées de la fin, pour ne pas descendre. Ce match-ci, à dix journées du terme, est entouré d’une autre pression, moins amère au palais. Aucune équipe n’est prête à y succomber. Après avoir failli descendre en Ligue 2, elles n’ont pas envie de faillir dans leur quête de Ligue des champions. DAMIEN DEGORRE (avec N. S.)


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Mabiala en pole

SAKHO A EFFECTUÉ un dernier essai hier, mais sa cheville le fait trop souffrir et le jeune défenseur central doit renoncer au déplacement. Camara suspendu, Le Guen devra relooker sa charnière centrale. Traoré, encore impeccable à Braga (1-0), sera titulaire. A priori, le jeune Mabiala (21 ans) part favori pour évoluer à ses côtés, comme ce fut le cas chez Schalke 04, en phase de poules de Coupe de l’UEFA (1-3). Le Guen a également convoqué Makonda, capable d’évoluer latéral gauche. S’il souhaitait l’aligner, il demanderait à Armand de basculer dans l’axe. Mais, hier soir, ce n’était pas la tendance. – D. D., G. D.


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LES CLÉS DU MATCH

INCERTITUDE À GAUCHE.– Dans l’axe du milieu, le forfait de Sirieix offre une place de titulaire à Sissoko. À gauche, oùMathieu et Bonnet sont absents, Bergougnoux et Mansaré– de retour après trois semaines de blessure (cuisse droite) –sont en concurrence. Le jeune Anthony Ouasfane (19 ans) apparaît pour la première fois dans le groupe en L 1. Le grand défenseur central ou gauche de la réserve (1,92 m) s’était déjà assis sur le banc contre Schirrhein (8-0), le 24 janvier en Coupe de France.

SUCCÈS POPULAIRE. – Hier, près de 30 000 places du Stadium (sur quelque 35 500) avaient trouvé preneur pour ce match qui sera précédé d’une fête foraine gratuite. Surtout, les spectateurs toulousains, souvent timorés, deviennent de plus en plus supporters. « Cela fait deux matches que ça se passe très bien entre les joueurs et le public, note Mauro Cetto. J’espère qu’on pourra continuer sur cette voie. » – N. S.

DES RESSOURCES RETROUVÉES ? – À Braga, Paul Le Guen a délibérément laissé sur le banc des joueurs comme Giuly, Rothen, Makelele et économisé Ceara et Hoarau. Depuis quelques semaines, l’effectif parisien semble touché physiquement et son entraîneur espère que ces mises au repos seront profitables pour le déplacement à Toulouse. « Il reste un dernier coup de collier à donner », a-t-il lancé cette semaine. Ses joueurs auront-ils suffisamment reconstitué leurs réserves pour y parvenir ?


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Les nouveaux flingueurs


L’affrontement de ce soir donnera lieu à un match dans le match entre les deux meilleurs buteurs de L 1 aux profils très différents.


Toulouse sans André-Pierre Gignac ne serait peut-être pas au pied du podium de la L 1. Paris sans Guillaume Hoarau aurait sans doute moins l’allure d’un prétendant au titre. Pourtant, un an plus tôt, il aurait été difficile d’imaginer que ces deux-là culminent au classement des meilleurs buteurs du Championnat de France. Le premier, qui venait d’être transféré en provenance de Lorient, traversait une saison pénible. Le second faisait les beaux jours du Havre, mais en Ligue 2. Aujourd’hui, ils se retrouvent à un niveau auquel on pouvait les imaginer, un jour, mais pas si vite.


Leur degré de forme

GIGNAC : EN DÉPIT DE QUELQUES DOULEURS aux adducteurs qui ont terni sa prestation à Monaco samedi dernier (2-3), André-Pierre Gignac connaît actuellement sa meilleure saison parmi l’élite. Il allie la constance dans ses prestations avec une efficacité diabolique (17 buts en 28 matches). Il est d’ailleurs le seul Toulousain avec Mohamed Fofana à avoir disputé les 28 rencontres de Championnat.

HOARAU : SON BUT DE LA TÊTE à Braga (1-0), quatre minutes après son entrée en jeu, prouve qu’il n’a pas perdu son efficacité, même s’il n’a plus marqué en L 1 depuis son doublé contre Nancy (4-1), le 1er mars. Mais, même lorsqu’il ne marque pas, Hoarau reste décisif, soit en libérant des espaces, soit en délivrant des passes. Son strapping sur la cuisse gauche ne le gêne pas et il semble au sommet de sa forme.




Leur parcours


GIGNAC : RÉVÉLÉ SUR LE TARD avec Lorient, en 2006-2007, Gignac s’est d’abord illustré dans le 4-4-2 classique de Christian Gourcuff, où il tapa une première fois dans l’oeil de Raymond Domenech. À l’été 2007, il est pressenti à Lille, mais signe à Toulouse, où il est barré par la réussite de Johan Elmander. Après une saison blanche, Gignac explose sous les ordres d’Alain Casanova, qui en fait son attaquant numéro 1. À vingt-trois ans, il est appelé pour la première fois en équipe de France pour la double confrontation contre la Lituanie (28 mars et 1er avril).


HOARAU : ARRIVÉ AU HAVRE à dix-neuf ans, le Réunionnais a vécu des premières heures difficiles, d’autant plus que, devant lui, Lesage et Traoré siégeaient sur le podium des meilleurs buteurs de L 2. Prêté à Gueugnon en novembre 2006, il s’affirme comme l’un des attaquants les plus efficaces de L 2. Retour au Havre pour sa dernière année de contrat. Ses vingt-huit buts permettent à son équipe de retrouver l’élite. Entre-temps, il s’est engagé avec le PSG où il est censé assurer la succession de Pauleta. A priori, un challenge compliqué. A posteriori, pas tant que ça…




Comment ils marquent

GIGNAC : GIGNAC A INSCRIT 13 de ses 17 buts en L 1 à domicile. Treize sont venus dans le jeu, quatre sur coups de pied arrêtés : deux sur coup franc direct, un sur penalty et un sur coup franc indirect. Le Toulousain totalise également quatre doublés (contre Sochaux, Grenoble, Saint-Étienne et Nice), tous au Stadium. Sans se l’expliquer lui-même, Gignac a inscrit la totalité de ses buts dupied droit. Sa« classique » consiste, à partir du côté gauche, à prendre de vitesse son défenseur sur la largeur avant de déclencher une frappe, généralement enroulée côté opposé. Presque du Thierry Henry dans le texte.


HOARAU : DEPUIS QUELQUETEMPS, il marque surtout de la tête. C’était le cas lors de son doublé au match aller contre Wolfsburg (2-0) et à Braga (1-0), jeudi dernier, ou encore sur son premier but contre Nancy. Pour lui, c’est un peu une nouveauté. Avec Le Havre, il avouait avoir du mal à couper les trajectoires pour placer son crâne. Il est aussi capable de marquer des deux pieds. Soucieux d’améliorer ses déplacements, il effectue très souvent un travail vidéo avec son agent, dont il apprécie les conseils. Enfin, en dépit de son 1,92 m, il est très à l’aise techniquement dans les petits périmètres et se révèle un tueur dans les dix derniers mètres.




Ce qu’ils pensent de l’autre

GIGNAC de HOARAU : « NOUS AVONS DES PROFILS très différents. J’ai entendu Jean-Pierre Papin dire que nous pourrions jouer ensemble. Ce qui m’impressionne chez lui, c’est déjà d’être performant dans un club comme Paris, en passant derrière Pauleta. C’est un excellent joueur de profondeur qui se trouve souvent à la conclusion des centres. Ce qu’il réalise pour sa première saison en L 1 est vraiment très fort. »


HOARAU de GIGNAC : « C’EST UN JOUEUR très efficace. S’il a marqué autant de buts, ce n’est pas pour rien. Je suis vraiment respectueux de ce qu’il réalise. L’équipe de Toulouse joue pour lui et il arrive, de la sorte, à se créer beaucoup d’occasions. Il sait tuer une défense à lui tout seul. Pour l’instant, il est devant moi et c’est lui qui a été appelé en équipe de France. On va dire que c’est un bon lièvre. »




L’avis de Sonny Anderson

GIGNAC : « IL TIRE SA FORCE d’avoir été “ à la cave ” la saison dernière pour avoir plus ou moins vécu dans l’ombre d’Elmander. Il a faim de jouer, faim de marquer. Il a aussi su capter la confiance de tous. Il est vraiment devenu le buteur attitré de Toulouse. C’est un bon point, mais ça peut aussi être une source de faiblesse, car s’il marque moins, Toulouse aura du mal à se passer de ses buts. Il joue probablement plus que Hoarau sur le capital confiance. En attendant, cette confiance, il l’a avec lui depuis le début de la saison, et on voit le résultat. Aujourd’hui, alors qu’il vient d’être appelé en équipe de France, on peut dire qu’il a pris une longueur d’avance. Comme Hoarau, il est capable d’évoluer dos au but, de jouer en déviation, et son jeu aérien n’est pas négligeable. Par rapport à Hoarau, je dirais qu’il est plus mobile, plus malin dans les petits espaces. Son point fort ? Outre son pied droit, je dirais son explosivité, qui lui permet d’être également à l’aise dans le jeu en profondeur. Au niveau de ses caractéristiques, Gignac me ressemble davantage qu’Hoarau. »

HOARAU : « SA PREMIÈRE FORCE, c’est d’avoir réussi à s’imposer à Paris alors qu’il arrivait de L 2. Non seulement il marque des buts, mais il est capable de jouer dos au but, de jouer en déviation en utilisant sa taille. Je vois d’ailleurs que Peguy (Luyindula) se porte bien à ses côtés, ce qui prouve que Hoarau fait vraiment partie du collectif parisien. Il ne faut surtout pas négliger sa contribution défensive. Son point fort, c’est, selon moi, sa technique. Quand je le vois être capable de garder le ballon comme il le fait... La qualité de son jeu aérien est aussi un gros atout, ce qui le rend d’ailleurs dangereux, y compris sur les dégagements de gardien. Je pense, du coup, qu’il est plus difficile à contrôler pour une défense que Gignac. Son point faible, ça peut être son manque de vitesse. Ce qui empêche de le comparer à John Carew, qui était plus rapide mais beaucoup moins bon dans le jeu aérien. J’ajoute que Hoarau a probablement moins de pression sur les épaules que Gignac au sens où à Paris d’autres joueurs – Giuly, Luyindula, Sessegnon – marquent des buts. »




L'équipe du dimanche 22 mars 2009
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whynot
posté 22/03/2009 13:38
Message #422


Parisard...
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Tribune : Tribune Francis Borelli



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Gignac-Hoarau, le duel


Le choc entre Toulouse et le PSG sera l'occasion d'un duel entre les deux meilleurs buteurs de L1 : André-Pierre Gignac et Guillaume Hoarau. Dans un style différent, les deux attaquants ont explosé cette saison, même si seul le Toulousain a pour l'instant été appelé chez les Bleus.

LE PARCOURS DU COMBATTANT

Aujourd'hui au sommet du classement des buteurs, les deux hommes ont pour point commun d'avoir éclos relativement tardivement au haut niveau. Loin des Benzema ou Ben Arfa, on ne leur a jamais prédit un avenir doré dès leur plus jeune âge. Pour Gignac, l'aventure a même plutôt mal commencé. A Lorient, où il marque dès son premier match en L2, il se brûle les ailes. "Je me prenais pour Ronaldo" , avoua-t-il plus tard. Ecarté par Christian Gourcuff, il passe une année de purgatoire en National, à Pau, où il inscrit 8 buts en une demi-saison. Deux ans plus tard, il découvre l'élite avec les Merlus. Première titularisation et premier triplé. Mais l'histoire se répète. Débauché par Toulouse, il peine aux côtés d'Elmander (2 buts en 28 matches) et c'est finalement à 23 ans qu'il sort de l'ombre. Le parcours de Hoarau est moins chaotique. Mais, du Havre en passant par Gueugnon (où il est prêté en 2006-2007), le Parisien a dû attendre ses 24 ans pour quitter la Ligue 2 et découvrir le haut niveau. Avec le succès que l'on connaît pour parvenir lui aussi à remplacer un autre serial buteur : Pauleta.

UNE OPPOSITION DE STYLE

Entre le buffle Gignac et le longiligne Hoarau, c'est une véritable opposition de style. Avec son physique de déménageur (1.86, 84 kg), le Toulousain joue avec sa puissance. "Gignac me fait penser à Papin. Il part en profondeur et dès que le ballon arrive, il sait très bien où est le but", dit de lui Thierry Henry. Mais le natif de Martigues n'est pas qu'un cogneur. Selon Alain Casanova, son entraîneur, il est "capable de jouer en remise, de prendre la profondeur, de jouer sur un côté ou dans l'axe : c'est le prototype de l'attaquant moderne". De son côté, Hoarau évolue dans un autre registre. "Par rapport à moi, c'est un joueur costaud. Il sait tenir une défense à lui tout seul" , reconnaît-il. Du haut de son 1m92, le Réunionnais brille lui par sa polyvalence et a fait de son jeu aérien l'une de ses forces. Sur ses 15 buts, il en a inscrit 6 du pied droit, 4 du gauche et surtout 5 de la tête pendant que Gignac fait mouche exclusivement du droit. Sa grande taille lui permet en outre de jouer un rôle de pivot sur le front de l'attaque.

DES HOMMES D'INFLUENCE

A Toulouse, difficile d'occulter une certaine Gignac-dépendance. "Il est influent et important dans le groupe, au même titre que beaucoup d'autres joueurs, comme Didot ou Carrasso", rétorque Casanova. Mais l'attaquant du TFC est directement impliqué dans 61% des buts de son équipe (17 buts et 3 passes décisives), un record cette saison en L1. Aucun de ses coéquipiers n'a ainsi marqué plus de deux fois. Son influence s'étend également hors du terrain où ses coéquipiers le présentent volontiers comme un animateur de vestiaire. Plus réservé, Guillaume Hoarau a su gagner le respect sur le rectangle vert. "Dès le premier match, j'ai vu qu'il allait beaucoup nous apporter", raconte Mickaël Landreau. Avec 15 réalisations et 2 passes, le PSG lui doit 42 % de ses buts. Mais le club de la capitale possède davantage d'atouts offensifs avec Luyindula, Sessegnon, Kezman ou Giuly, buteur lors des trois dernières journées. Ça n'est pas pour rien que Paris est la meilleure attaque cette année en championnat avec 16 buts en 2009.

LA TETE SUR LES EPAULES

Les deux joueurs ne sont pas du genre à faire des vagues. Les déboires passés ont assagi Gignac, même si Lille se souvient sans doute de son transfert avorté dans le Nord. "L'année dernière, j'ai beaucoup souffert. Cette saison, j'ai dû travailler comme un forcené pour arriver où je suis. Je sais d'où je viens" , explique-t-il lui-même. Plus question de s'enflammer, même lorsque Domenech lui avait tressé des louanges en 2006. "Revenir d'où il vient en acceptant de se remettre en question est un exemple pour les plus jeunes. Quand beaucoup auraient rué dans les brancards, lui il a mis la tête dans le guidon et a bossé", confirme aujourd'hui Casanova. On retrouve la même humilité chez Hoarau. Arrivé au milieu du scepticisme quant à sa capacité à franchir le cap en L1 et à se montrer plus réaliste, l'ancien Havrais a fait ses preuves. "En plus d'avoir du talent, c'est quelqu'un de généreux. C'est un élément hyper positif. Il a envie de progresser et de grandir, donc il bosse et ne cherche pas à se mettre en avant", confie Landreau.

LES BLEUS : AVANTAGE GIGNAC

Tout le monde les voyait en équipe de France. Mais les places sont chères et Raymond Domenech a finalement choisi Gignac pour la double confrontation cruciale face à la Lituanie. Un "choix tactique" selon le patron des Bleus. "Il travaille plus dans la largeur. J'avais davantage besoin de cette option que d'une option dans la hauteur et la profondeur", a-t-il expliqué. A Kaunas, "il y aura des espaces. Ça n'est pas une équipe qui attend l'adversaire. Cela correspond peut-être plus aux qualités de Gignac". Mais Hoarau aura sans doute sa chance. "C'est la vie, c'est comme ça. Si ça doit arriver un jour, cela arrivera. Pour l'instant ma vie est belle et elle le restera", ne s'inquiète pas le Parisien. Avec son gabarit hors-norme pour un attaquant, il peut apporter à l'équipe de France une arme dont elle a rarement bénéficié. Son entraîneur est lui aussi persuadé que son travail sera récompensé. "Il faut se dire que ce n'est que partie remise, estime Paul Le Guen. C'est un garçon qui sait attendre".

LE FACE-A-FACE

Quelques jours après l'annonce de la liste de Domenech, le choc entre Toulouse et le PSG offre une belle occasion de jauger les deux buteurs. "Guillaume Hoarau est à 15 buts. Il restera à 15 buts dimanche soir. Gignac, lui, il va prendre le large au classement des buteurs, sourit le Toulousain Daniel Congré. Sa sélection en équipe de France va lui faire du bien. J'espère qu'il va prouver qu'il a vraiment le niveau". Mais, de part et d'autre, on se refuse à résumer ce match du haut de tableau à un duel Gignac contre Hoarau. "Il n'y aura pas de plan anti-Hoarau, comme il n'y aura pas de plan anti-Sessegnon ou je ne sais pas qui. On joue notre jeu et on ne se soucie pas de l'adversaire. C'est collectivement que l'on va répondre présent", met ainsi en garde Casanova. De son côté, le Parisien ne veut pas alimenter ce genre de rivalité. "Gignac est un joueur qui est en pleine confiance. On sait très bien que dans ces moments là, on est capable de tout, se méfie-t-il, tout en tempérant : Gignac a ses qualités et moi les miennes. Je suis respectueux de ce qu'il fait. Une chose est sûre, il n'y a pas de compétition entre nous. Il est devant en ce moment et c'est un bon lièvre" .


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"Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être."
Sacha Guitry
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Schultzy
posté 22/03/2009 23:26
Message #423


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Toulouse en démonstration

Toulouse, qui menait déjà 3-0 à la pause, a écrasé le Paris-SG (4-1), dimanche soir au Stadium. Ce succès lui permet de remonter à la quatrième place, à égalité de points avec le club de la capitale. Il s'agit de la deuxième défaite d'affilée du club de la capitale après celle concédée contre Marseille (1-3).


Alain Casanova répète souvent que son équipe ne se fixe aucune limite. Même une bonne paire de jumelles ne suffirait pas à en dessiner les contours. Depuis le début de la saison, Toulouse est parti dans un numéro qui rappelle étrangement celui qui lui avait permis de se qualifier pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Le TFC n'en est plus qu'à une longueur à neuf journées de la fin du Championnat. Après Bordeaux (3-0), c'est un deuxième "gros" de la L1, le Paris-SG (4-1) qui est tombé au Stadium. Le score peut paraître flatteur. Il est venu récompenser la leçon de réalisme donnée par les Toulousains. A la pause, les joueurs de Paul Le Guen était déjà menés 3-0. Après la claque infligée par l'OM, il y a une semaine, le club de la capitale concède sa deuxième défaite d'affilée. Cela ne lui était arrivé qu'une seule fois cette saison. Toulouse y avait déjà contribué. C'était entre la onzième et la douzième journée.

En première période, le choc tant attendu a viré à la démonstration pour les Toulousains. Bien en place défensivement, les joueurs d'Alain Casanava ont laissé les Parisiens s'échiner à contourner leur bloc. L'équation s'est révélée impossible à résoudre pour Stéphane Sessegnon et ses équipiers. Sevré de joutes hexagonales depuis trois matches pour cause de suspension, l'international béninois a été le plus remuant dans les rangs de la capitale. Ses accélérations ont donné du fil à retordre aux Toulousains. Elles partaient de beaucoup trop loin pour inquiéter réellement le TFC. Malgré des intentions louables, Paris n'est pas parvenu à se montrer dangereux. Toulouse n'a pas fait beaucoup mieux, à la seule différence qu'il a su se montrer réaliste sur ses rares opportunités. En quarante-cinq minutes, ses occasions pouvaient se compter sur les doigts d'une main. Trois sur quatre ont été convertis par Bergougnoux (6e), Gignac (38e) et Sissoko (45e).

Toulouse invaincu à domicile depuis plus de cinq mois
Déjà privé de Sakho et Camara, Paris a également perdu Armand sur blessure juste avant la pause. C'est lorsque l'ancien Nantais se faisait soigner sur le bord de la touche que Sissoko a enfoncé le clou. Même groggy, le club de la capitale a tenté de faire bonne figure en deuxième période. Il a touché le bois de Carrasso (58e), avant de se voir récompenser de ses efforts par Mabiala (71e). Le club de la capitale n'a pas lâché prise et c'est bien là son seul mérite. En face, Toulouse a bouclé sa soirée par un nouveau but de Braaten, parti dans le dos de la défense parisienne (80e). Cela valait bien quelques "Olé" du Stadium qui ne s'est pas fait prier pour chambrer le PSG dans les dernières minutes. Depuis le 1er novembre dernier, le public toulousain n'a toujours pas assisté à la moindre défaite de son équipe à domicile. Entre une fin de Championnat excitante à jouer et une demi-finale de Coupe de France qui se profile contre Guingamp, il devrait avoir encore quelques occasions de donner de la voix. - Emery TAISNE
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aleksandre08
posté 22/03/2009 23:43
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Le PSG prend une claque à Toulouse (4-1)

Le PSG a passé une très mauvaise soirée à Toulouse. Logiquement battus (4-1) par un TFC impressionnant de réalisme, les Parisiens réalisent la mauvaise opération de cette 29e journée de L1. Les victoires de l'OM contre Nantes (2-0), de Bordeaux au Havre (3-0), de Lille contre Grenoble (2-1) samedi et le succès de Lyon devant Sochaux (2-0) avaient mis une pression énorme sur les Parisiens.

Ils n'ont pas su la gérer.

Les hommes de Paul Le Guen se retrouvent sixièmes du classement à quatre points de Lyon, trois de Marseille et un de Bordeaux. Lille et Toulouse les devancent à la différence de buts. Entre la défaite dimanche dernier contre Marseille (1-3) et la correction reçue à Toulouse, le PSG a vécu une semaine noire en L1. La lutte pour les places qualificatives pour la Ligue des champions s'annonce très compliquée.

D'entrée de jeu, le PSG parait fatigué, lent à développer son jeu, incapable de défendre correctement sur des Toulousains qui mordent dans chaque ballon.

Et la sanction n'est pas longue à tomber. Sur un coup franc de Didot aux 30 mètres, Bergougnoux se retrouve seul sur le côté gauche. Le milieu toulousain enroule parfaitement sa frappe du droit pour ajuster un Landreau sans réaction (1-0, 6e).

Totalement dépassés, les hommes de Paul Le Guen courent dans le vide. Toulouse en profite et accélère encore. M'Bengué hérite du ballon côté gauche au sortir d'un une-deux avec Bergougnoux et sert en retrait Gignac. Le meilleur buteur du championnat de France n'hésite pas et décoche une frappe imparable du droit, son 18e but en L1 (2-0, 39e).

Euphoriques, les Violets inscrivent même un troisième but juste avant la pause. Sur corner, Didot met le ballon en retrait vers Sissoko dont la frappe de mule des 20 mètres fait mouche (3-0, 44e). Pour ajouter à la série noire, Armand se blesse juste avant la pause, victime d'une entorse au genou gauche. D'après les informations recueillies à l'issue du match, le ligament externe serait touché.

A la reprise, le latéral gauche laisse sa place au jeune Makonda, 19 ans. Pour des débuts en L1, difficile de faire pire.

La chance ne semble pas être du côté parisien. Sur un corner de Rothen, M'Bengué expédie le ballon de la tête sur sa propre transversale. Hoarau récupère mais voit sa frappe passer juste à côté du poteau (58e).

Mais le sursaut d'orgueil des Parisiens est finalement récompensé. Rothen tire un coup franc aux 30 mètres vers Traoré. Le défenseur central remise vers Mabiala qui marque en taclant (3-1, 71e). Un but qui ne redonne que peu de temps le sourire aux Parisiens. Lancé seul au devant de Landreau, Braaten évite la sortie de Landreau et parachève le triomphe toulousain (4-1, 81e).

« Mais ils sont où les Parisiens ? » chante moqueur le public du Stadium. Vérification faite, ils sont bien sur le terrain mais véritablement à l'agonie. La trêve internationale et ses deux semaines sans match offrira un temps précieux aux Parisiens pour se remettre de la claque reçue en Haute-Garonne et récupérer physiquement. Ils en ont bien besoin.



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Biz Markie
posté 23/03/2009 04:48
Message #425


"I'm the one who knocks!!!"
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Foot - L1 - Le Guen : «Des signes d'essoufflement»
Paul Le Guen a qualifié de «lourde» la défaite concédée par le Paris-SG sur la pelouse de Toulouse (1-4), dimanche. Le technicien estime que son équipe montre «des signes d'essoufflement» après ce deuxième revers d'affilée.

«Je répétais qu'on n'avait pas de marge, j'en suis plus que jamais convaincu, a-t-il expliqué en conférence de presse. On a pris une bonne claque à nouveau après celle de Marseille (3-1 au Parc des Princes lors de la précédente journée, ndlr) qui avec Toulouse sont des équipes solides. On a fait des cadeaux et Toulouse a su en profiter. On a souffert au niveau de la puissance, une des qualités de Toulouse. Il faut absolument que l'on retrouve de la fraîcheur physique et psychologique. Pourvu que Toulouse fasse un bon parcours en Coupe et qu'il laisse un peu de place au Championnat.» (Avec AFP)

lequipe.fr


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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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aleksandre08
posté 23/03/2009 08:36
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Le PSG craque à Toulouse et dévisse au classement
Les Parisiens ont été sévèrement corrigés hier soir à Toulouse (4-1). Deuxièmes avant cette 29 e journée, les voilà ce matin sixièmes, à quatre longueurs du leader lyonnais.
Laminé, pulvérisé, effacé : le PSG n’a pas existé hier à Toulouse, dans ce Sud-Ouest où il a revécu son cauchemar bordelais du 11 janvier, un cinglant 4-0. C’est d’ailleurs tout le problème parisien de cette seconde moitié de championnat. La première avait été marquée par sa capacité à s’offrir les têtes couronnées de la Ligue 1 ou les cadors du moment, avec des victoires au Parc contre Bordeaux, Lyon et Lille (les trois sur le même score : 1-0) et un succès étourdissant au Vélodrome (4-2).

2009 est venu et ce n’est plus la même histoire. Balayé à Bordeaux, surclassé par Marseille (3-1) au Parc la semaine dernière et atomisé hier dans un Stadium où l’ivresse du pouvoir gagne chaque spectateur, le club de la capitale perd désormais toutes ses confrontations directes. Paris recule à la 6 e place et vient de lâcher en une semaine six points à Marseille, Bordeaux et Lille, vainqueurs lors des deux dernières journées.

Un calendrier difficile

Mais le bilan chiffré des 28 e et 29 e étapes de la L 1 dépasse le strict cadre de ce que Paris laisse aux autres. Il y a aussi ce qu’il s’inflige à lui-même : deux défaites consécutives, les 8 e et 9 e de la saison, sept buts encaissés, une différence de buts qui en perd cinq pour échouer à + 9, la moins bonne des six premiers, un joueur indispensable désormais indisponible pour plusieurs semaines, Armand, victime d’une entorse au genou gauche. « J’ai connu des soirées meilleures », soufflera Sébastien Bazin, le président du PSG en quittant le stade.
Ce matin et pour deux semaines, trêve internationale oblige, six équipes se tiennent en quatre points, de Lyon à Paris, en passant par Marseille, Bordeaux, Toulouse et Lille. Comme si le podium allait peut-être se jouer à la différence de buts en mai, bref à rien. C'est beau et à couper le souffle même si le PSG, grand perdant de cette 29 e journée, avancera que la beauté est vraiment une notion subjective.
Sans défense, les hommes de Le Guen ont même débuté la seconde période avec un dernier rempart estampillé CFA à 50 % avec Mabiala et Makonda. Sans ressort et sans âme, le PSG s’est écroulé devant le défi athlétique proposé par Gignac et ses copains, du style rouleaux compresseurs que goûte modérément Paris, déjà secoué par Bordeaux et Rennes cette saison. Les Parisiens guettent le calendrier avec inquiétude : ils doivent aller à Lille et à Lyon et recevoir Rennes. Pour espérer la Ligue des champions, il faudra un jour mettre fin à ce nouveau calvaire devant les grosses équipes.


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LE MATCH
TOULOUSE - PSG 4-1 (3-0)

Spectateurs : 31 327. Arbitre. M. Fautrel.
Buts. Toulouse : Bergougnoux (6e), Gignac (39e), Sissoko (45e), Braaten (81e) ; PSG : Mabiala (71e).
Avertissements. Toulouse : Capoue (70e). PSG : Chantôme (89e).
Toulouse. Carrasso - Congré, Cetto (cap.), Fofana, M’Bengue - Capoue (P. Cesar, 71e) - Braaten, Sissoko, Didot (Berson, 88e), Bergougnoux - Gignac (Pentecôte, 76e).

PSG. Landreau - Ceará, Mabiala, Traoré, Armand (Makonda, 46e) - Sessegnon, Makelele (cap.), Clément (Chantôme, 67e), Rothen - Giuly (Luyindula, 76e), Hoarau.

LES BUTS
6e. Faute de Clément sur Didot aux 25 m. Ce dernier joue lui-même le coup franc et décale sur sa gauche Bergougnoux, oublié par Sessegnon et Ceará. L’attaquant toulousain enveloppe sa frappe du droit et bat Landreau (1-0).
39e. A la suite d’un rapide une-deux avec Bergougnoux, M’Bengue s’infiltre côté gauche et centre pour Gignac qui double la mise d’une reprise du plat du pied droit (2-0).
45e. Corner à ras de terre de Didot pour Sissoko seul devant la surface. Sans opposition, le milieu toulousain ajuste tranquillement une frappe qui finit dans la lucarne gauche de Landreau (3-0).
71e. Coup franc de Rothen pour Traoré qui se jette et centre. Mabiala, qui a suivi l’action, réduit le score de près (3-1).
81e. Capoue lance Braaten seul au but. Le Norvégien élimine Landreau et marque malgré le retour de Traoré (4-1).

LE FAIT DU MATCH
56e. Alors que la victoire est acquise depuis lontgemps, le public du Stadium se met à chambrer les Parisiens à coups de « Olé, olé » sur chaque passe toulousaine. C’est la première fois cette saison que le PSG subit une telle moquerie.

LE CHIFFRE
50 Cela faisait 50 jours que le PSG n’avait plus quitté le podium du classement. C’est le 31 janvier dernier, à l’occasion d’un succès au Parc contre Caen (2-0) que les Parisiens s’étaient hissés à la troisième place. Depuis, ils avaient navigué entre le 2e et le 3e rang.



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LES JOUEURS
Un collectif dépassé

Le PSG s’est présenté dans son 4-4-2 habituel mais avec une charnière totalement inédite cette saison en Ligue 1.
Paul Le Guen avait choisi de titulariser Mabiala (21 ans) aux côtés de Traoré pour pallier les absences de Camara, suspendu, et Sakho. Une première en championnat dont le jeune défenseur se souviendra. Totalement dépassés techniquement et athlétiquement, les Parisiens ont plié dès les premières minutes.




Landreau (4). Sept buts encaissés en deux matchs, ça fait mal ! Il a vécu le pire cauchemar d’un gardien de but avec une défense totalement absente. Mais il ne s’est pas non plus montré décisif.

Ceará(2). Coresponsable sur les deux premiers buts, il s’agit sans conteste du pire match du latéral gauche brésilien cette saison. L’espace de la première mi-temps, on a cru revoir le Cear áde la saison dernière, le regard hagard et errant sur le terrain. Souffler devient nécessaire.

Mabiala (3,5). Ses premiers ballons difficilement négociés laissaient craindre le pire. Il l’a connu quand Mbengué et Bergougnoux se sont joués de lui sur le second but. Buteur anecdotique à la 71 e , mais lui s’en souviendra.

Traoré (4). Finalement pas le plus mauvais dans une défense aux abois. Un sauvetage devant Gignac (24 e ), il tente sans succès de venir contrer le goleador toulousain pour le 2-0 (39 e ). Bonne remise sur le but de Mabiala.

Armand (3). Latéral gauche, il a souffert devant Braaten avant de quitter le terrain blessé juste avant la pause alors qu’il contestait le ballon à Didot. Remplacé par Makonda (note : 3,5) (46 e ), qui a alterné le bon et le moins bon surtout en fin de match .

Sessegnon (3,5). Il laisse filer Bergougnoux sur le premier but avant de se prendre le bec avec Cear á dans la foulée. Sa propension à ne pas défendre semble irriter ses partenaires. Du mieux après la pause mais tout était déjà joué.

Makelele (4). Devant le bloc constitué par le milieu toulousain, il a tenté de jouer long. Sans réussite mais il s’est battu. Il n’a pas réussi à remobiliser ses coéquipiers.

Clément (3). Des fautes, des courses dans le vide, trop de ballons perdus. En résumé pas grand-chose à retenir. Remplacé par Chantôme (67 e ).

Rothen (3). Il n’a pas existé devant un Congré surpuissant. Son coup franc amène le seul but parisien mais ce n’est pas suffisant.

Hoarau (3). Lassé de ne pas voir le ballon, il a choisi de redescendre pour aller chercher sa pitance. Pour le plus grand plaisir des défenseurs toulousains. Un tir à ras du poteau (58 e ), mais Raymond Domenech a dû se sentir conforter.

Giuly (3,5). Un tir au-dessus et une tête écrasée. L’homme en forme de l’attaque parisienne n’a pas brillé. Mais en avait-il la possibilité ? Remplacé par Luyindula (76 e ).

A Toulouse , difficile de sortir un joueur du collectif où la puissance athlétique et la qualité technique ont ravi le Stadium. Saluons quand même la prestation de très haut vol de l’ensemble du milieu de terrain du TFC.

L’arbitre, M. Fautrel (7), a su tenir les deux équipes et semble avoir pris du plaisir à arbitrer cette rencontre.




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« On a pris une bonne claque »PAUL LE GUEN, entraîneur du PSG

Affecté mais pas abattu, Paul Le Guen a cherché à expliquer la lourde défaite concédée à Toulouse, la deuxième d’affilée après celle subie devant Marseille. Il appelle son groupe à faire bloc afin que « tout ne parte pas de travers ».

Comment qualifiez-vous cette soirée ?
Paul Le Guen.

C’est une sale soirée avec une défaite assez lourde. On décroche un petit peu et on prend sept buts en deux matchs de Ligue 1. On a des comportements en dessous de ce que l’on faisait précédemment.

Existe-t-il des explications valables à ces deux déroutes ?
Je répète depuis longtemps qu’on n’a pas de marge. J’en suis plus que jamais convaincu et je n’avais pas besoin de ces rappels pour en être persuadé. Mais cela s’explique aussi par la qualité de nos adversaires. L’OM et Toulouse sont des équipes très solides. On montre également des signes d’essoufflement.

Avez-vous payé la débauche d’énergie fournie à Braga ?
Non j’avais fait tourner l’effectif. Il y avait cinq joueurs qui n’avaient pas joué (NDLR : face à Braga). Je ne veux surtout pas qu’on se réfugie derrière ce genre d’excuses. Ça ne tient pas.

Le fait d’avoir pris un but rapidement vous a-t-il coupé les jambes ?
C’est un but idiot, mais c’est une possibilité dans un match. Après, c’est difficile à remonter contre Toulouse. En ce moment, on n’a pas les ressources nécessaires. Il faut absolument se régénérer et retrouver des forces pour aborder ces dernières semaines. Mais je veux aussi qu’on cogite sur les raisons de la défaite sans se voiler la face.

Comment réagit votre groupe ?
C’est une deuxième défaite, donc c’est un peu plus difficile. Il faut rester unis afin que ça ne parte pas de travers.

Et de votre côté, quel est votre sentiment ?
Je ne suis pas complètement abattu même si on a encore pris une bonne claque après celle de Marseille.

Au moins on va moins évoquer le titre…Je ne m’embêtais pas avec ça. J’ai toujours su que c’était un doux rêve. On aurait pu passer premier la semaine dernière mais ça ne signifie pas qu’on a l’effectif pour devenir champion. Il faut toujours être très lucide.




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LA QUESTION
[b]Depuis quand le PSG n’avait-il plus encaissé trois buts au cours d’une première mi-temps en Ligue 1 ?

C’était le 27 novembre 2005 face à Lens, au Parc des Princes. Paris s’était incliné 4-3, encaissant trois buts nordistes aux 2 e , 33 e et 41 e minutes. Pauleta avait cependant égalisé à la 7 e minute.




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Armand, symbole d’une équipe au bout du rouleau

C’est probablement ce qu’on appelle la loi des séries. Au-delà de la large défaite concédée hier soir, une autre mauvaise nouvelle est venue alourdir encore un peu plus l’ambiance forcément plombée dans les vestiaires. Sylvain Armand, le vice-capitaine, s’est donné, dans un duel avec Didot, une très vilaine entorse au genou gauche.

Selon les premières constatations effectuées par le docteur Eric Rolland, le ligament croisé postérieur pourrait être touché. Ce qui signifie que même s’il échappe à une opération, une longue période de rééducation attendrait Armand. Pour être plus clair et plus tranchant, sa saison pourrait être terminée. « On a vraiment besoin de tout le monde, implorait hier Sammy Traoré. J’espère que ce n’est pas si grave. » Paul Le Guen a moins d’illusions. « Je suis inquiet pour sa fin de saison », souffle-t-il.
La malchance n’a sans doute rien à voir avec ce qui arrive au vice-capitaine du PSG. C’est plutôt d’inéluctable dont il est question. Avec Ceará, à bout de souffle et désastreux hier, Armand est le joueur de champ qui a le plus joué en championnat. Avant sa sortie sur blessure, il totalisait 2 475 minutes de jeu et 28 matchs disputés sur 29 possibles (il était suspendu pour PSG - Lorient lors de la 9 e journée). A force de serrer les dents et d’empiler les rencontres, la blessure n’était sans doute qu’une question de temps.

Peu de solutions en défense

Au-delà du cas Armand, c’est toute la défense parisienne qui semble, tout à coup, devenue bien fragile. Mamadou Sakho soigne toujours une mauvaise entorse de la cheville. S’il n’est toujours pas remis alors qu’il a été blessé le 1 e r mars, c’est que Paul Le Guen l’a fait reprendre trop tôt contre l’OM et Braga. Logiquement, la douleur est revenue au point que Sakho devrait déclarer forfait pour les matchs de l’équipe de France Espoirs contre l’Estonie et l’Angleterre. Le plus urgent pour Paul Le Guen est de trouver une solution pour remplacer Armand. « Il n’y a pas beaucoup de possibilités à ce poste », reconnaît-il.
Plus globalement, c’est tout le collectif parisien qui inquiète. Emoussé, il n’a pesé que de peu de poids ces derniers temps face aux costauds de la L 1. Du retour de flamme de joueurs comme Rothen, Clément et quelques autres dépendra la fin de saison. Premier élément de réponse dans quinze jours face à Nice.



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sylvain
posté 23/03/2009 12:47
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lundi 23 mars 2009 - 12h37
Afin de pallier le forfait de Nicolas Anelka, blessé au gros orteil du pied gauche, pour la double confrontation contre la Lituanie, le sélectionneur national Raymond Domenech a convoqué pour la première fois le Parisien Guillaume Hoarau en équipe de France.
Guillaume Hoarau (25 ans) a été appelé lundi pour la première fois en équipe de France. Le sélectionneur national Raymond Domenech a convoqué l'attaquant parisien, deuxième meilleur buteur de L1 avec 15 buts, afin de pallier le forfait de Nicolas Anelka, blessé au gros orteil du pied gauche, pour la double confrontation contre la Lituanie, les samedi 28 mars à Kaunas et mercredi 1er avril au Stade de France, comptant pour les éliminatoires de la coupe du Monde 2010.

XS (Rédaction Football365.fr)


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posté 23/03/2009 14:59
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Entorse pour Armand

Le point médical du jour concerne Sylvain Armand, blessé au genou lors de Toulouse-PSG.

Sylvain Armand souffre d'une entorse au genou gauche avec atteinte du ligament croisé postérieur.
Sa durée d'indisponibilité est comprise entre 4 et 6 semaines.


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Hari
posté 24/03/2009 09:41
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Le rêve bleu d’Hoarau

Profitant du forfait de Nicolas Anelka, Guillaume Hoarau a été appelé pour la première fois en équipe de France. Une nouvelle étape dans l’ascension du buteur parisien.

C’est une histoire très parisienne. Guillaume Hoarau, l’avant-centre du PSG, a été appelé hier matin chez les Bleus à la suite du forfait de Nicolas Anelka, un ancien… Parisien blessé au gros orteil du pied gauche. L’attaquant de Chelsea, qui jouait ces derniers temps sous infiltrations, devrait être absent au moins trois semaines.

Hoarau est, lui, passé en quelques heures du cauchemar d’une cinglante défaite (1-4) à Toulouse au rêve d’une première convocation en équipe de France pour les rencontres cruciales face à la Lituanie des 28 mars et 1er avril.

Le Réunionnais avait tout prévu sauf cet appel de dernière minute. Jeudi dernier, le sélectionneur Raymond Domenech lui avait préféré le Toulousain André-Pierre Gignac, meilleur réalisateur du Championnat (18 buts). Profitant des trois jours et demi de repos accordés par son entraîneur Paul Le Guen, Hoarau avait donc décidé de rallier la Côte d’Azur hier matin. C’est là que son agent, Thierry Gras, lui a appris l’excellente nouvelle. « Il venait de s’installer au restaurant quand je l’ai prévenu, raconte ce dernier. Il a juste eu le temps de refaire ses valises avant de sauter dans un avion pour rejoindre la capitale. »
Le Parisien, 25 ans, devait retrouver ses nouveaux partenaires hier dans la soirée. Il n’a donc pas pu participer aux séances de vélo qui ont vu Ribéry et ses coéquipiers avaler quelques kilomètres à faible allure dans l’après-midi. Le deuxième meilleur marqueur de L 1 (15 buts), dont la carrière s’est accélérée ces deux dernières saisons, devrait se rattraper dans les jours qui viennent.

Seulement 28 matchs en Ligue 1

Il faut imaginer qu’en 2007, à la même époque, Hoarau n’était encore qu’un obscur attaquant prêté par Le Havre à Gueugnon, alors dans les bas-fonds de la Ligue 2. Depuis, plus rien n’arrête le natif de Saint-Pierre, qui vient de rejoindre les Bleus après seulement 28 matchs en Ligue 1. A titre de comparaison, Benzema en comptabilisait 34 et Rocheteau 14.

« Je mentirais si je disais que je pensais qu’il irait en équipe de France, souligne Victor Zvunka, l’entraîneur qui l’a relancé en Bourgogne. Mais il a une facilité affolante sur le plan technique. C’est un des rares joueurs que j’aie vus marquer aussi aisément des deux pieds. Pour lui, ce n’est pas un problème. Mais là où il a vraiment progressé, c’est sur son jeu de tête, c’est devenu son point fort. »

Pour l’actuel coach de Guingamp, Hoarau est une éponge qui progresse à grande vitesse aux contacts des joueurs expérimentés comme Makelele à Paris. « En ce sens, l’équipe de France va beaucoup lui amener. En plus, il a les pieds sur terre et il bosse, ajoute Zvunka. D’ailleurs, je lui ai envoyé un texto : Le travail paie toujours. »

Frédéric Gouaillard |


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LA QUESTION


Quel est le dernier joueur à avoir connu sa première sélection alors qu’il évoluait au PSG ?

Bernard Mendy, pour le match de gala France - Brésil (0-0) le 20 mai 2004. Laurent Robert (1999), Vincent Guérin, Paul Le Guen et Bernard Lama (tous les trois en 1993), Laurent Fournier et Jean-Luc Sassus (1992) avaient, entre autres, honoré leur première cape alors qu’ils portaient les couleurs parisiennes.
Le dernier joueur du PSG, qui a marqué lors de sa première sélection, est Amara Simba, le 14 août 1991 (Pologne - France 1-5).


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Ce que change son arrivée

La convocation de Guillaume Hoarau en remplacement de Nicolas Anelka, victime d’une lésion à l’orteil et indisponible au minimum trois semaines, modifie l’horizon offensif de l’équipe de France. L’attaquant de Chelsea était le premier choix pour évoluer seul en pointe dans le schéma en 4-2-3-1 prisé ces temps-ci par Domenech.


L’hypothèse d’un réaménagement tactique. L’absence de Nicolas Anelka, auteur du but victorieux à Kaunas le 24 mars 2007 (1-0), est un coup dur mais les solutions sont multiples pour Domenech. La première option consiste à titulariser Karim Benzema au poste d’Anelka et de ne rien changer d’autre. La seconde verrait Thierry Henry retrouver une position axiale et pourrait alors conduire à la titularisation de Samir Nasri sur le flanc gauche. Mais le patron des Bleus a aussi la possibilité de changer son système de jeu en optant pour un 4-4-2 avec Henry et Benzema en pointe et deux milieux excentrés qui pourraient être Ribéry et Gourcuff ou Ribéry et Nasri. L’option du 4-3-3 n’est pas totalement à exclure. En revanche, même si leur présence offre un profil nouveau et différent au sélectionneur, Hoarau, pas plus que Gignac, ne devrait débuter samedi.

Une nouvelle hiérarchie chez les attaquants. L’appel de Hoarau, quatre jours après la convocation d’André-Pierre Gignac, confirme que l’ordre des attaquants chez les Bleus a totalement évolué. David Trezeguet et Djibril Cissé, 108 sélections à eux deux, ne sont désormais plus que des lointains souvenirs en sélection. Domenech leur a préféré le Parisien et le Toulousain. A moins d’une épidémie, on ne voit pas comment ils pourraient revenir en équipe nationale. La remarque vaut aussi pour Steve Savidan dont la seule sélection, le 19 novembre face à l’Uruguay, ressemblait plus à un cadeau de Noël qu’à un choix sur le moyen terme.

J.L.


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« A Toulouse, Paris n’avait aucune chance »
GUY ROUX, consultant et ex-entraîneur d’Auxerre



Selon l’ancien coach d’Auxerre, le PSG ne pouvait pas espérer gagner dimanche à Toulouse (1-4) après son retour tardif de Braga (Portugal), vendredi matin. Ayant atterri vers 4 heures du matin, les joueurs s’étaient couchés entre 5 heures et 6 heures. Une nuit blanche lourde de conséquences.

Selon vous, pourquoi le PSG a-t-il sombré à Toulouse ?

Guy Roux. Si les joueurs sont revenus à 6 heures du matin de Braga, c’est obligatoire qu’ils aient craqué ! Voilà ce qui arrive quand on veut absolument rentrer à la fin d’un match.
Après une telle nuit blanche, Paris n’avait aucune chance. Dans ces conditions, ils peuvent rejouer le match dix fois, ils le perdront neuf fois. Regardez Marseille, après leurs matchs à Paris et Amsterdam, ils ont dormi sur place.

Quel est l’intérêt de rentrer directement après une rencontre ?

Certains estiment qu’après un match les joueurs sont énervés et qu’ils ne dorment pas, alors autant en profiter pour voyager. Les joueurs préfèrent rentrer le plus vite possible chez eux, mais ce n’est pas à eux de décider !

Avec Auxerre, vous ne reveniez jamais la nuit ?

La règle était simple, quand on était sûrs d’arriver après 2 heures du matin, on dormait sur place. Le soir, on prenait le repas, on faisait des bains et des massages. Le lendemain matin, c’était décrassage puis voyage. L’après-midi, les joueurs étaient chez eux. En restant un jour de plus, l’avion coûte plus cher mais nous, on s’arrangeait toujours pour prendre le plus petit avion possible.

Paul Le Guen a-t-il donc fait une erreur ?

Je ne mets pas en cause Paul Le Guen. Il n’avait sans doute pas prévu le contrôle antidopage (NDLR : après le match à Braga).
En revanche, quand il dit qu’il a fait tourner à Braga, on peut lui rétorquer que les cinq joueurs préservés se sont aussi couchés à 6 heures du matin vendredi.

Propos recueillis par Laurent Perrin


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Armand absent au moins un mois


Ce n'est pas une bonne nouvelle, mais cela aurait pu être pire. Blessé lors de Toulouse - PSG, Sylvain Armand souffre d’une entorse du genou gauche avec atteinte du ligament croisé postérieur. Sa saison n’est pas terminée, mais le vice-capitaine parisien sera indisponible entre quatre et six semaines. Si tout se passe bien, il pourrait être rétabli pour le choc à Lyon le 26 avril.
PSG - Rennes, le 2 ou 3 mai, semble un objectif plus raisonnable. Pendant son absence, Paul Le Guen pourrait faire glisser Sakho à gauche et aligner Camara et Traoré en charnière centrale.


Leparisien


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Hoarau fait (déjà) l'unanimité


Guillaume Hoarau a été retenu chez les Bleus pour affronter la Lituanie.

La réaction du principal intéressé se fait toujours attendre. N'empêche que la première convocation chez les Bleus de Guillaume Hoarau, pour les deux matches face à la Lituanie, n'est pas passée inaperçue. Tous sont unanimes : c'est une bonne chose pour l'équipe de France. «Je suis très content, a notamment confié lundi soir Aimé Jacquet sur les ondes de RMC. Il va pouvoir observer et commencer à s'incruster. (...) C'est une belle victoire pour son entraîneur Paul Le Guen qui a réussi à l'imposer.» Même son de cloche du côté du Havre, le club qui l'a révélé. Son mentor, Jean-Marc Nobolo, qui l'a entraîné la saison passée, a fait part de sa «fierté». «On espère qu'il atteindra l'objectif fixé au moment de son départ, a ajouté le directeur sportif du HAC, une place dans les 23 pour la Coupe du Monde en Afrique du Sud en 2010.»

En attendant l'année prochaine, ses futurs partenaires ont pu faire connaissance lundi avec le Parisien, mais tardivement. Car non retenu jeudi lors de l'annonce officielle de la liste, et en accord avec son entraîneur Paul Le Guen, qui a accordé trois jours de repos à son groupe, Hoarau en avait profité pour descendre prendre le soleil sur la Côte d'Azur. Inutile de dire qu'il est rentré illico presto sur Paris, dès qu'il a appris la nouvelle. Franck Ribéry et Samir Nasri semblent en tout cas avoir hâte de jouer de lui. «Il a un profil qu'on n'a pas en sélection, relève le premier mardi dans L'Equipe. Il protège bien la balle avec son corps et peut débloquer des situations face à des défenses resserrées.» Qualité également notée par le Gunner. «Il a une super couverture de balle, est doué avec ses pieds, puissant, de grande taille. Il peut rendre service à l'équipe de France, ça, c'est clair.»


l'equipe
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Dubdadda
posté 24/03/2009 16:10
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Hoarau comprend Domenech

Jeudi dernier, Guillaume Hoarau avait été le grand perdant du suspense qui entourait la publication de la liste de Raymond Domenech pour Lituanie - France. Le sélectionneur avait expliqué qu'il avait moins besoin de «la profondeur et la hauteur» du buteur du Paris-SG que du travail latéral d'André-Pierre Gignac, l'attaquant de pointe toulousain. Rappelé in extremis suite à la défection de Nicolas Anelka, Hoarau estime qu'il «n'y a pas mieux placé» que Domenech pour émettre un tel jugement.

«Il a un oeil très avisé, a dit le Réunionais, mardi à Clairefontaine. Il nous a observés et il fait un constat. Je ne peux pas être déçu car c'est la vérité. Ce que fait ''Dédé'', je ne suis pas capable de le faire. On a chacun nos qualités. On est là pour apporter un plus. Il y a même une sorte de complémentarité entre nous.» Et même si son temps de jeu semble menacé par son statut d'arrivé de dernière minute, Hoarau ne s'en formalise pas. «On ne peut pas être déçu d'être en équipe de France. Les dix jours passés ici vont être très forts.»

A vingt-cinq ans, il a pu mesurer tout le chemin parcouru avec ses ex-équipiers havrais Steve Mandanda et Lassana Diarra. «Tout va très vite, c'est le cas de le dire, reconnaît le meilleur buteur de L2 2007-2008. Il faut savoir savourer, mais ce n'est pas non plus les vacances et la récréation. Il y a des choses que je ne réalise pas encore. Si on m'avait dit ça il y a deux ans, je ne l'aurais pas cru une seconde.» Cette convocation représente pour lui «une grande fierté», même si elle a eu lieu dans des conditions particulières. «C'était une course contre la montre, raconte le buteur du PSG. Le matin, avec ma femme et mon fils, on avait pris l'avion pour aller se reposer dans le Sud, au soleil. Puis mon téléphone a sonné en début d'après-midi. Il a fallu remonter. J'ai rejoint le groupe. J'ai très bien dormi et c'est parti...»


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Schultzy
posté 25/03/2009 08:45
Message #431


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Paris ne tient plus le choc face aux gros

Ce n'est plus une tendance mais une évidence. Face aux grosses écuries de L 1, le PSG ne tient plus le choc. Son point fort de la phase aller, avec quatre victoires contre les cinq premiers de L 1 ( voir infographie ci-contre), est devenu son talon d’Achille. Dans ces conditions, Paris peut redouter ses deux prochains déplacements à Lille (31 e journée) et Lyon (33 e ).

La faillite parisienne dans ses duels directs pose question.


Paris est-il à bout de souffle ?
Outre la qualité des adversaires, le déclin physique est l’une des raisons avancées par Paul Le Guen dimanche soir à Toulouse pour expliquer les récents déboires de son équipe. « On montre des signes d’essoufflement », a souligné l’entraîneur parisien.
Paris a disputé 46 matchs officiels depuis le début de saison, ce qui en fait l’équipe française la plus sollicitée devant Bordeaux (45), l’OM (44) et Lyon (42). « Ils ont un creux physique dû à l’accumulation des matchs », corrobore Guy Roux. Pourtant, Jacques Crevoisier, ancien adjoint de Gérard Houllier à Liverpool, aujourd’hui consultant à Canal +, est loin de partager cet avis. « Le discours récurrent sur le physique m’étonne. C’est bien français et c’est une excuse anticipée, déclare celui qui suit régulièrement le championnat anglais. Regardez Liverpool ; certes, ils ont un effectif élargi, mais ce sont toujours les mêmes qui jouent. Normalement les gars doivent être capables de faire deux matchs par semaine. »

Paris a-t-il assez d’ambition ?
C’est un fait : Paris ne joue pas le titre. Le Guen parle d’un « doux rêve » et les joueurs refusent de prononcer le mot. A quatre points de Lyon à neuf journées de la fin, cet objectif ne semble pourtant pas déraisonnable. « Au PSG, il y a une espèce d’humilité abusive liée à un passé douloureux, constate Jacques Crevoisier. Cela peut avoir une influence. Ça limite les ambitions, ce qui est un peu agaçant car le club pourrait faire mieux. »
Paradoxalement, alors que Paris n’a jamais semblé aussi près de jouer le titre, un frein psychologique bloque l’avancée parisienne. Comme si le PSG ne voulait pas insulter l’avenir en se montrant trop prétentieux.

Paris est-il condamné ?
La première partie du championnat avait révélé une équipe parisienne pas toujours flamboyante face aux grosses écuries, mais terriblement opportuniste. Bordeaux, l’OM, Lille et Lyon en avaient fait les frais. Cette année, Paris paie l’addition.
Ces dernières semaines, les blessures ajoutées aux suspensions ont fragilisé un effectif trop maigre pour offrir des solutions de rechange. En janvier face à Bordeaux, puis contre Marseille et Toulouse, la masse athlétique et/ou la qualité technique ont fait la différence. Paris ne surprend plus et ne soutient plus la comparaison face à ses principaux concurrents. « Ce n’est pas gravissime car la principale caractéristique de ces équipes réside dans l’inconstance, soutient pourtant Jacques Crevoisier. D’une semaine à l’autre, les jugements peuvent basculer. » Avec deux semaines de répit, Paris a donc largement le temps de se refaire une santé.


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L’avenir de Le Guen discuté mi-avril

Paul le Guen est en fin de contrat le 30 juin prochain et l’incertitude le concernant demeure plus que jamais : restera, restera pas ? Depuis la semaine dernière, un calendrier a été arrêté.
Selon nos informations, c’est à la mi-avril que Sébastien Bazin, le président-actionnaire du PSG, rencontrera l’entraîneur parisien pour discuter de son avenir.
Le Championnat de France n’aura pas encore livré son verdict mais en approchera. Le Guen a toujours dit que le temps ne pressait pas. « Il n’y a aucune urgence », répète-t-il à l’envi.

Tenté par l’étranger

En l’état, les décideurs parisiens souhaitent lui proposer une prolongation de contrat. « Tout le monde le sait : je suis très à l’aise avec Paul », clamait le directeur pour l’Europe de Colony Capital le jour de son intronisation à la présidence du club, le 3 février.
Dans l’avion du retour entre Toulouse et Paris, après la claque subie quelques minutes plus tôt (4-1), Sébastien Bazin a quitté son siège pour s’asseoir aux côtés de Paul Le Guen. Les deux hommes qui s’apprécient ne conversent pas tous les jours ensemble. C’est le mode de fonctionnement du technicien. Nul doute qu’ils ont évoqué les grandes lignes des discussions qui s’ouvriront dans trois semaines environ. Mystérieux, entretenant avec force le culte du secret, Paul Le Guen n’a rien laissé transpirer de ses futures intentions. Il existe une tendance, comme nous l’écrivions en février dernier, et elle est au départ. Le Guen fonctionne sur des cycles courts et les rares signes qu’il laisse échapper n’indiquent pas son envie de rester. Selon ses proches, sa décision n’est pas encore totalement arrêtée.
Deux certitudes se dégagent. Primo, Paul Le Guen reste très tenté par une nouvelle expérience à l’étranger, après ses six mois malheureux aux Glasgow Rangers (juillet 2006-janvier 2007). Secundo, il est quasiment exclu qu’il rejoigne un nouveau club sans sa garde rapprochée son adjoint Yves Colleu, le préparateur physique Stéphane Wiertelak et le kiné Joël Le Hir. Certains clubs, en France notamment, rechignent à engager un staff complet. C’est une pratique plus courante à l’étranger.


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NeiBaF
posté 25/03/2009 11:32
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Makelele arrête à la fin de la saison
INFO LE PARISIEN-AUJOURD'HUI EN FRANCE.


«J'arrête cette année. Je vais travailler comme directeur sportif au PSG». Dans un entretien publié ce matin dans le quotidien sportif espagnol AS, Claude Makelele, le milieu de terrain du PSG, annonce qu'il mettra un terme à sa carrière à la fin de cette saison. Jusqu'à présent, un doute planait sur l'intention précise du footballeur, dont le contrat lui permettait d'envisager une saison supplémentaire comme joueur à Paris.

Finalement, à 36 ans, il a opté pour la retraite sportive. «J'ai profité au maximum de ma vie et c'est le moment de laisser la place aux jeunes», explique-t-il à la journaliste, attablé à la terrasse d'un café de Madrid où il est venu passer quelques jours de repos.

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NeiBaF
posté 25/03/2009 12:40
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Démenti de Claude Makelele
Communiqué de presse


Le milieu de terrain du PSG tient à démentir les propos que lui prête aujourd’hui le quotidien espagnol « AS », concernant son avenir au PSG. Claude Makelele tient à préciser qu’il n’a jamais affirmé vouloir mettre fin à sa carrière et devenir directeur sportif du PSG à la fin de la saison. Pour le moment, Claude Makelele n’a pris aucune décision concernant son avenir et se sent encore pleinement joueur du PSG

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posté 25/03/2009 23:47
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Luyindula et Rémy appelés

Suite au forfait de Jimmy Briand, qui s'est fait une entorse du genou avec rupture des ligaments antérieurs, mercredi après-midi, Raymond Domenech a convoqué Peguy Luyindula et Loïc Rémy, pour la double confrontation avec la Lituanie en éliminatoires de la Coupe du monde 2010.


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aleksandre08
posté 26/03/2009 08:34
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L’imbroglio Makelele

Makelele a annoncé vouloir arrêter sa carrière en fin de saison dans une interview au quotidien espagnol « AS ». Mais le Parisien affirme qu’il s’agit d’un « malentendu ».

Hier, Claude Makelele a passé sa journée à démentir. En vacances à Madrid, le capitaine du PSG a nié, à deux reprises sur le site du PSG, avoir voulu annoncer la veille son départ à la retraite en fin de saison au quotidien sportif espagnol « AS ». « J’ai effectivement réalisé une interview avec un journaliste espagnol du quotidien AS et, manifestement, il y a eu un malentendu, explique Makelele. Je n’ai jamais affirmé souhaiter mettre un terme à ma carrière à l’issue de cette saison, ni devenir directeur sportif du PSG. Ce n’est pas d’actualité. J’ai simplement dit que c’était envisageable, que c’était une possibilité, et AS en a tiré des conclusions trop rapides. »

La version espagnole. De notre côté, nous avons contacté la journaliste qui a réalisé l’interview de Claude Makelele. Irritée que le joueur français puisse remettre en cause sa probité, Carmen Collino est revenue sur les faits. « Je l’ai rencontré pendant quasiment quinze minutes et pas seulement deux minutes, comme le dit la communication du club. D’ailleurs, j’ai pris soin d’enregistrer notre conversation. Je voulais savoir ce qu’il pensait du Real Madrid et je peux vous assurer que l’interview a réellement eu lieu », raconte la journaliste madrilène. Pour étayer son propos, elle nous a fait écouter l’enregistrement de son entretien avec le milieu de terrain du PSG. A la question sur son avenir, on entend le capitaine parisien répondre en espagnol : « Je vais prendre ma retraite cette année et travailler comme directeur sportif du Paris Saint-Germain. » On ne peut être plus clair.

Les explications du joueur. Hier, Makelele a, dans un premier temps, démenti des propos qu’il a tenus avant d’évoquer un malentendu. Pourquoi ? Selon des sources internes, le capitaine parisien a appelé le club dans la matinée après avoir lu l’interview publiée dans « AS ». Il a expliqué qu’il ne savait plus comment utiliser le conditionnel en espagnol. Dès lors, ses propos ne reflétaient pas exactement sa pensée. Makelele, 36 ans, confirme, dans le second communiqué, qu’il fera le point cet été avec les dirigeants. « Tout dépend de la fin de saison, d’une qualification ou non en Ligue des champions, si Le Guen est encore entraîneur… Pour l’instant il y a 55 % de chances qu’il continue la saison prochaine », croit savoir un proche. Il reste que, d’ordinaire, l’expérimenté Parisien maîtrise beaucoup mieux sa communication.



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Son futur rôle reste à définir

Même s’il met un terme à sa carrière au mois de juin, Claude Makelele restera au PSG. Son contrat de joueur s’accompagne en effet d’une reconversion dans l’encadrement du club. Mais, à ce jour, ses futures fonctions restent extrêmement floues. Il faut lui trouver une place entre un président exécutif (à nommer) et un entraîneur, Paul Le Guen, qui ne sera peut-être plus au club dans trois mois…

Que prévoit son contrat ? En juillet 2008, l’ancien joueur du Real Madrid s’engage avec le club parisien pour une saison et une autre en option.

Il est par conséquent acquis depuis le début de son séjour à Paris qu’il peut raccrocher les crampons dès juin 2009 s’il le souhaite. Son contrat stipule qu’à l’issue de sa carrière de joueur il intègre l’encadrement du club pendant trois ans.
Pour le PSG, l’intérêt est ainsi double. Il s’agit tout d’abord de profiter de son immense expérience mais aussi (et surtout) d’échelonner sur quatre ou cinq ans l’équivalent de sa dernière année de salaire à Chelsea, soit 5 millions d’euros net (primes incluses). Pendant ses trois années dans l’encadrement, il percevra un salaire brut de 90 000 € (contre 285 000 € actuellement). Si le montage financier est clair, ses futures attributions ne sont pas définies.

A quel poste peut-il être utile ?
Dans son interview publiée hier, Makelele déclare qu’il va devenir directeur sportif du PSG. Il ne faut pas prendre cette affirmation au pied de la lettre, puisque le futur organigramme du club est loin d’être établi. Tout dépendra du nom du successeur de Charles Villeneuve et des intentions de Paul Le Guen. Si ce dernier décide de rester, on l’imagine mal travailler avec Makelele comme supérieur hiérarchique.
En outre, devenir directeur sportif d’un club comme le PSG demande une implication et des responsabilités administratives que l’ancien international ne semble pas prêt à assumer. L’intéressé n’a jamais revendiqué un statut particulier, ce n’est pas son style. En arrivant à Paris, il imaginait humblement une reconversion auprès des jeunes, dans un rôle d’« éducateur ». Un costume sans doute trop étroit pour un joueur de cette envergure. Beaucoup voient en lui un conseiller sportif du président, un rôle nébuleux et sans grandes contraintes. Il pourrait donner son avis sur le recrutement, conseiller les jeunes joueurs et rester influent dans le vestiaire. En effet, ses soixante et onze sélections en équipe de France et son palmarès lui offrent un crédit illimité. Une richesse dont le PSG compte profiter au maximum.


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aleksandre08
posté 26/03/2009 12:05
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Domenech/Hoarau: pourquoi ça va pas le faire...

Hoarau débarque en équipe de France et voilà que tout le monde s'en réjouit... Bien. Au risque de passer une fois encore pour le rabat-joie de service, osons formuler quelques observations utiles.

Il y a une semaine, le sélectionneur Raymond Domenech expliquait qu'il n'avait pas retenu Hoarau parce que son profil ne correspondait pas à ce qu'il souhaitait pour l'équipe de France. Là-dessus, la presse unanime se mobilisait pour déplorer cette non sélection, oublieuse au passage du malheureureux Savidan, retenu à l'automne pour un match, et disparu depuis (comme je l'avais prédit ici à l'époque) dans les oubliettes du seigneur Domenech. Du coup, pression sur le sélectionneur oblige, lorsqu'Anelka se retire, Domenech est comme qui dirait obligé de retenir Hoarau, et tout le monde de dire bravo; fin de la séquence médiatique.

Nous sommes là en présence d'un cas d'école typique de la nouvelle gestion politico-médiatique de l'équipe de France.Domenech fait mine de céder à la vox populi mais on peut déjà parier qu'Hoarau a autant de chances d'évoluer en équipe de France contre la Lituanie qu'une moule de nager un jour. L'alternative est simple. Le faire jouer reviendrait pour Domenech à avouer qu'il avait dit n'importe quoi il y a une semaine et qu'il navigue à vue. Ne pas le faire jouer, c'est continuer de faire confiance à l'insubmersible Henry (inattaquable en ce moment) et revenir à l'attaquant unique en équipe de France, donc, Raymond ne se déjuge pas. Avec Henry numéro 1 et Benzema en supplément, la sélection d'Hoarau est un gadget médiatique que s'offre le sélectionneur face à la presse déchaînée pour la calmer. Bref, c'est une sélection politique à vocation médiatique et rien d'autre.

Et le joueur dans tout ça? Il est content, évidemment... Heureux les innocents...


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Hari
posté 26/03/2009 13:26
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Démenti du PSG au sujet de Fernando

Communiqué de presse | 26/03/09 | 12:55

Le Paris Saint-Germain dément l’information parue ce jour dans le journal l’équipe selon laquelle l’agent du joueur bordelais Fernando serait en contact avec le PSG.
Alain Roche, responsable du recrutement du club, n’a eu à ce jour aucun entretien ni contact avec le joueur ou son entourage.


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posté 26/03/2009 16:43
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Le PSG au 3e RTL Futsal à Bercy


Le dimanche 29 mars, le PSG participera à la 3e édition du RTL Futsal à Bercy et sera opposé à France 98 et à l’Equipe de France de Futsal. Pauleta dirigera pour sa part une sélection portugaise !

Rendez-vous est pris le 29 mars entre le PSG, Pauleta, Zidane ou encore l’Equipe de France de Futsal à l’occasion de la 3e édition du RTL Futsal à Bercy.

La 1ère édition s’était tenue le 25 mars 2007 à Bercy et avait connu un succès populaire retentissant en accueillant plus de 13 500 spectateurs. Le tournoi avait alors réuni l’équipe de France 98, le PSG, des anciens internationaux français, et l’équipe de France de Futsal dans un grand show à l’américaine.

Cette troisième édition du RTL Futsal, revient donc à Paris, après un passage par Marseille. Le Paris Saint-Germain sera opposé à France 98 (match à 15h) et à l’équipe de France de futsal et compte bien entendu sur les encouragements de ses nombreux supporters !


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aleksandre08
posté 27/03/2009 08:17
Message #439


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Le casse-tête des recruteurs parisiens
Jouons un peu. Imaginez-vous responsable du recrutement d’un grand club français. Votre mission : renforcer l’effectif pour la prochaine saison sans savoir combien d’argent vous avez en poche, sans connaître le nom du futur entraîneur et sans avoir de président qui vous aiguille. Impossible ? Sans doute… Cette situation ubuesque est pourtant celle du PSG.

Depuis le départ de la présidence de Charles Villeneuve, la cellule recrutement composée d’Alain Roche et d’Eric Pécout galère. La grande inconnue vient du classement final en championnat. En cas de qualification pour la phase de poule de la Ligue des champions, le club pourra compter sur une manne de 15 M€. Cette enveloppe ne sera pas intégralement consacrée au recrutement. Il faudra prendre en compte les augmentations de salaires, les primes et, surtout, la stratégie de l’actionnaire qui peut décider d’affecter une partie de cette somme à un autre usage.
L’autre interrogation concerne Paul Le Guen, toujours mystérieux sur son avenir. Cela complique la donne car les joueurs aiment savoir avec qui ils vont travailler. A Marseille, l’avenir d’Eric Gerets est également incertain, mais contrairement à leurs homologues parisiens, les membres de la cellule recrutement peuvent s’appuyer sur les directives du président et du directeur sportif… A Paris, Alain Roche informe Philippe Boindrieux, le directeur général, de ses déplacements sans lui rendre compte du résultat de ses recherches. Les échanges avec Paul Le Guen restent également très limités car les relations entre les deux hommes sont toujours aussi froides. Drôle d’ambiance, décidément…

Cellule en stand-by

En attendant de connaître la décision de l’entraîneur, Roche et Pécout poursuivent leurs recherches. Ils ont compilé une soixantaine de dossiers, soit trois ou quatre joueurs par poste au minimum. Le tout est réparti en deux catégories : l’une en cas de qualification pour la Ligue des champions, l’autre sans cette compétition à jouer. Au mois de juin, quand tout se décantera, il faudra réagir rapidement pour lancer les négociations. Quel que soit l’entraîneur, le dernier mot reviendra alors aux financiers, à savoir Sébastien Bazin et Philippe Boindrieux. En attendant, la cellule recrutement est en stand-by. « Pour le moment, on ne va pas perdre du temps à discuter avec le PSG car on sait qu’ils n’ont pas de moyens et on ne connaît pas le futur staff, explique un agent de joueurs. Cette situation n’est pas encore préjudiciable pour le club mais si rien ne bouge avant fin avril, ça va devenir un problème. »


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Hari
posté 27/03/2009 10:49
Message #440


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PLG : « Content pour Guillaume et Péguy »

Le point du coach | 27/03/09 | 10:00

Après trois jours de repos, le PSG a retrouvé jeudi le chemin du Camp des Loges. L’occasion de faire le tour de l’actualité du club avec Paul Le Guen.


Paul, comment abordez-vous la fin de la saison après les derniers matches ?

« La semaine dernière a été décevante en championnat, avec deux défaites contre Marseille et Toulouse, sur des scores plutôt lourds. Mais il nous faut redresser la tête. Nous avons encore des matches importants à jouer et de très belles choses à réaliser en cette fin de saison. »

Quel est le programme pour l’équipe, alors que l’on est rentré dans une période de trêve internationale ?

« Après le match de dimanche à Toulouse, on a pu profiter d’une pause de trois jours et demi. Maintenant, il faut se remettre au travail avec des entraînements programmés jeudi (hier), aujourd’hui et samedi, avant de participer ce dimanche au tournoi de Futsal à Bercy. Ce sera d’ailleurs l’occasion pour le groupe de rencontrer ses supporters dans d’autres conditions et d’aborder le football d’une manière différente, ce qui pourrait être bénéfique pour l’équipe. »

Enfin, deux des attaquants du club, Guillaume Hoarau et Peguy Luyindula, ont été sélectionnés en Equipe de France. Est-ce une satisfaction pour vous ?

« Je pense que c’est une récompense pour le club, pour l’équipe, mais surtout pour eux deux. Je suis vraiment content pour eux, ils le méritent. Cela vient récompenser le travail et les efforts de Guillaume qui joue bien depuis le début de saison, et ceux de Peguy qui joue mieux. Il a retrouvé un très bon niveau de jeu, peut-être même celui qu’il avait à Lyon. J’espère qu’ils auront tous deux l’occasion de faire leurs preuves en entrant sur le terrain et en contribuant à une victoire de l’Equipe de France et que cette sélection ne sera pas qu’un passage pour eux. »


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