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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
aleksandre08
posté 09/03/2009 20:05
Message #361


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UN LANDREAU TOP-NIVEAU

Redevenu le grand gardien qu'il était à son arrivée au PSG, Mickaël Landreau a survolé le match contre Lorient. Héros de son équipe en repoussant notamment un penalty, il a au passage rappelé à Domenech qu'il restait un candidat crédible à la sélection.

Il n'y a aucun doute : Mickaël Landreau reste toujours l'un des trois meilleurs gardiens français. Même si Raymond Domenech continue de fermer les yeux sur les performances de niveau mondial du gardien de but parisien, ce dernier a démontré une fois de plus contre Lorient qu'il avait toujours de quoi bousculer Mandanda et Lloris au sommet de la hiérarchie bleue. Face aux Merlus, Landreau, très régulier depuis le début de la saison, a même été « écœurant » de talent pour ses adversaires. Serein dans ses sorties aériennes, présent sur toutes les frappes adverses, y compris les plus vicieuses, l'ancien Nantais a poussé la perfection jusqu'à se faire remarquer une énième fois dans sa carrière sur l'un de ses exercices préférés : le penalty. Un penalty très discutable et frappé par Saïfi, sur lequel Landreau, qui se rappelait de la manière de tirer de l'Algérien, a eu la très bonne idée de laisser traîner le plus longtemps possible son pied droit. « Je me suis dit qu'il fallait que je retarde mon action au maximum, reconnaissait le gardien parisien après le match. J'ai eu de la réussite car je la sors du bout du pied droit. »

De la réussite, « Mika » en avait également eue d'entrée sur une reprise à bout portant d'Abriel renvoyée par la barre. Mais à l'instar de tous les grands gardiens lorsqu'ils sont dans un grand soir, comme c'était son cas samedi au Moustoir, la chance fait partie elle aussi de la panoplie. « J'ai eu de la réussite et c'est tant mieux pour l'équipe car ça nous permet de repartir avec les trois points. » Modeste depuis ses tous premiers pas de footballeur pro, ce n'est pas aujourd'hui que Landreau va changer. Dans ses propos, celui qui avait marqué les esprits en repoussant un penalty du Bastiais Moravcik pour ses débuts à Furiani met donc toujours autant d'application à mettre le collectif en avant. Pourtant, sa performance exceptionnelle, créditée d'un 9 par la rédaction de Football365, aurait mérité que le grand malheureux du dernier Euro s'attarde un peu plus qu'à l'habitude sur sa prestation.

Mais Mickaël Landreau n'est pas de ceux-là, l'ancien gamin de Machecoul préférant se replonger immédiatement dans la passionnante course au titre dans laquelle se sont engagés les Parisiens. Avec un Landreau plus que jamais au top, même si ses détracteurs lui reprocheront toujours de trop s'avancer devant son but, le PSG peut légitimement croire au sacre suprême. Avant que Landreau, arrivé en 2006 à Paris, s'envole peut-être pour un nouvel horizon. « Un poids lourd de la Liga m'a fait une offre », déclarait récemment le meilleur ami de Frédéric Da Rocha dans France-Football. Même si le Real Madrid, puisque c'est de lui qu'il s'agit, ne souhaiterait utiliser Landreau que comme doublure de Casillas dans un premier temps, le principal concerné aura probablement du mal à dire non à une telle proposition. A Paris, en tout cas, il est bien le numéro un.


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Panenka
posté 09/03/2009 22:10
Message #362


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Diouf met le feu

A quelques jours du clasico de la Ligue 1 entre le PSG et l'OM, Pape Diouf n'a, une nouvelle fois, laissé le soin à personne de lancer les hostilités avant ce choc très attendu. Après avoir traité les supporters parisiens de "brigands de stades" l'an passé, le président marseillais se paie cette fois Jérôme Rothen, qu'il accuse implicitement de racisme dans son livre. Mais le Sénégalais n'en est pas à son coup d'essai.

Diouf a allumé la mêche...

Le moment choisi n'est, bien évidemment, pas anodin. Le mercredi 11 mars, quatre jours avant le match entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille, paraîtra en effet "De but en blanc", le livre d'entretiens de Pape Diouf, président marseillais en poste depuis 2005, et Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques. Cet ouvrage, dont la sortie a été programmée depuis de longs mois, retrace l'extraordinaire parcours de ce "self-made-man" sénégalais, de l'employé des Postes à l'agent de joueurs en passant par le journaliste sportif.

C'est également l'occasion qu'a choisi cet orateur de grand talent pour lancer le clasico entre les meilleurs ennemis du championnat de France, en "allumant" le Parisien Jérôme Rothen. "Au départ, j'ai surtout travaillé avec des footballeurs africains ou noirs, raconte-t-il en évoquant son passé d'agent. Puis le bouche à oreille a élargi le cercle [...] et de nombreux joueurs blancs m'ont rejoint. Mais il y eut une exception. Un joueur que j'avais rencontré avait souhaité travailler avec moi, mais, au dernier moment, il a préféré renoncer. Le motif ? Il ne savait pas comment serait perçu le fait qu'il travaille avec un... Noir! Ce garçon s'appelle Jérôme Rothen. Je trouve cela étonnant, encore aujourd'hui: il pensait, bien qu'il ait adhéré à mon discours, qu'il était un peu risqué pour lui de prendre un agent noir...".

Rothen: "Je ne suis pas raciste"

La réponse du milieu de terrain parisien ne s'est pas fait attendre, lors de l'émission Canal Football Club. "On n'aime pas Jérôme Rothen, ça, je le sais, mais ça ne permet personne de m'accuser de racisme comme l'a fait Pape Diouf. Je ne suis pas raciste. J'attends de lire le passage où il est question de ça dans le livre avant d'aller plus loin si c'est nécessaire. Pour l'instant, je ne veux pas polémiquer." Présent sur le plateau de l'émission, Didier Deschamps, son ancien entraîneur à Monaco, s'est alors empressé de voler, maladroitement, au secours du natif de Châtenay-Malabry, expliquant que le meilleur ami du gaucher sur le Rocher n'était autre que le Sénégalais d'origine Patrice Evra. Le club parisien préfère quant à lui éviter de rentrer dans la polémique. "Tout le monde au club connaît le respect et les valeurs humaines de Jérôme Rothen et aucun reproche ne peut lui être adressé en ce sens, explique la direction du club dans un communiqué. Le Paris Saint-Germain souhaite donc qu'on ne crée pas de polémique inutile avant la belle affiche de dimanche face à l'Olympique de Marseille."

Mais au-delà du cas Rothen, force est de constater que Pape Diouf n'en est pas à son coup d'essai pour ce qui est de mettre de l'huile sur le feu entre les deux clubs phares des années 90. Le transfert de Lorik Cana de Paris à Marseille en août 2005 lui donne l'occasion de régler une première fois ses comptes avec Pierre Blayau, le président parisien du moment, qui avait déclaré que la proposition marseillaise pour le milieu de terrain albanais n'était pas intéressante, Diouf qualifie alors le Breton d'"arrogant et insolent", ce qu'il confirmera dans son ouvrage ("imbu de lui-même, il pensait devoir régenter le monde. Avec cet homme-là, il n'était pas possible d'arriver à des solutions").

Diouf: "Il n'y a pas de public haineux comme on peut le voir à Paris"

Rebelote quelques mois plus tard, cette fois à l'occasion du PSG-OM de mars 2006. Alors que les Phocéens bénéficient depuis plusieurs années de 1000 places pour cette rencontre, le club, par l'intermédiaire de son président, réclame, à quelques jours du choc, le double de places. Diouf mettra sa menace à exécution et enverra l'équipe de CFA 2 au Parc des Princes, des "minots" qui décrocheront le point du match nul (0-0). Les jeunes marseillais seront ensuite accueillis comme des héros à la Gare Saint-Charles, ce qui n'était sans doute pas pour déplaire au président Diouf, qui a encore renforcé sa popularité auprès des supporters olympiens.

Et avant de s'attaquer à Rothen, le Sénégalais avait mis à l'index les fans parisiens avant le clasico de février 2008, comparant les supporters des deux camps dans un bel élan de démagogie. "Ici, on peut avoir des turbulences, parfois des débordements, voire quelques excès, mais il n'y a pas de public haineux comme on peut le voir à Paris. On sait qu'il y a là-bas une bande organisée, dont les membres se réclament du "supportisme", mais qui ne sont que des brigands de stade."

Mais Pape Diouf semble désormais prêt à faire amende honorable, lui qui explique, dans son livre, qu'avec l'arrivée de l'ancien président parisien Alain Cayzac, ils avaient "entrepris ensemble de dépassionner les relations. Même si, parfois, le populisme des dirigeants eux-mêmes jetait à nouveau de l'huile sur le feu. Et je ne m'exclus pas de cette critique." Reste à savoir pour combien de temps...


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Affaire Diouf-Rothen: Diouf calme le jeu

Pape Diouf, le président de l'Olympique de Marseille, a tenu à s'expliquer sur la polémique qui l'entoure actuellement avec Jérôme Rothen, sur le site officiel du club phocéen. L'ancien agent de joueur a indiqué que ses propos avaient été déformés, et qu'il ne voulait en aucun cas présumer que le milieu de terrain du PSG était raciste. "Il s'agit donc simplement d'une anecdote que je raconte pour montrer le poids des préjugés de l'époque et surtout le chemin parcouru depuis. Jamais de la vie je ne taxerai Jérôme Rothen de racisme. Alors que certains esprits malveillants veuillent profiter de cette occasion pour déformer mes propos ou les présenter différemment de ce que j'ai voulu les présenter, libre à eux", a-t-il fait savoir.


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Lapinou
posté 10/03/2009 07:05
Message #363


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Ce que gagnent vraiment les footballeurs parisiens
Alors que le PSG se prépare à une semaine intense avec les réceptions de Braga jeudi en Coupe de l’UEFA et de l’OM dimanche en Ligue 1, nous révélons les salaires des joueurs parisiens.

Arnaud Hermant et Dominique Sévérac | 10.03.2009, 07h00

« Le Parisien » - « Aujourd’hui en France » poursuit son exploration des finances du PSG. Après avoir révélé les chiffres du sponsoring (voir nos éditions du 17 février) puis la vérité sur les comptes du club (20 février), notre journal dévoile, toujours en exclusivité, les salaires des joueurs de l’effectif professionnel parisien.

A Paris, le mieux payé est le capitaine, Claude Makelele, 36 ans, qui perçoit 285 000 € brut par mois. Le moins bien loti s’appelle Larrys Mabiala, 21 ans, un défenseur qui joue rarement et qui touche 7 000 €.

Un nain européen

Beaucoup, dans leur travail, se contenteraient de 7 000 € brut. Mais un club de football n’est pas une entreprise comme les autres. Ses rémunérations sont le fruit de la société du spectacle. Les footballeurs font rêver des milliers de gens au même titre que les chanteurs ou les acteurs populaires. « Bienvenue chez les Ch’tis » a rapporté 26 millions d’euros en 2008, selon « le Figaro », à Dany Boon. Dans l’univers du spectacle au sens large, les vedettes du PSG peuvent donc souffrir de la comparaison. Sans compter que, en France, mieux vaut jouer à Lyon ou à Marseille pour toucher plus d’argent.
Elles peuvent également souffrir de la comparaison sur le plan européen dans leur domaine d’activité. A l’échelle continentale, le PSG est un nain. A Londres, Milan ou Madrid, les salaires parisiens feraient sans doute sourire. Le défenseur international de Chelsea, John Terry, gagne ainsi 816 000 € net par mois…
Crise oblige, jusqu’à quand ces émoluments royaux pourront-ils être versés ? Au PSG, une lucrative qualification pour la Ligue des champions au moins 15 M€ de retombée se profile. Tant mieux pour Paris qui accuse chaque année des déficits abyssaux (- 20 millions d’euros en juin 2008). Il faut dire que ces dernières saisons, le PSG ne possédait pas vraiment une masse salariale en rapport avec ses résultats.


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Serum
posté 10/03/2009 09:47
Message #364


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« Presque une allure de champion »
SYLVAIN ARMAND, le vice-capitaine du Paris-SG, envisage un dénouement très heureux en fin de saison.

Ce matin, après deux journées de repos, les joueurs parisiens retrouveront leCamp des Loges, où ils prépareront la réception de Braga, jeudi, en Coupe de l’UEFA. Sylvain Armand sera là, de retour de la région nantaise où il s’est ressourcé 48 heures en famille et entre amis. Dimanche soir, il n’a pu s’empêcher de regarder la rencontre opposant Saint-Étienne à Nantes (2-1), deux clubs qui lui sont chers et qui vivent une saison délicate. Il connaît ces instants difficiles. Il n’a pas oublié, même si, aujourd’hui, le Paris-SG est euphorique.

« ALLEZ-VOUS ÊTRE champion ?
– Je ne sais pas. La défaite de Lyon à Lille (0-2) resserre tout le Championnat. Il faut être honnête. On est à un point de Lyon. Rien n’est inaccessible. Il y a des choses intéressantes qui peuvent se passer.
– Quelles choses ?
– Ce qu’on vit est génial. Cela n’est pas arrivé au PSG depuis des années. C’est très excitant d’être sur une magnifique série.
– On a l’impression que vous y croyez…
– Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on a presque une allure de champion. On enchaîne. On gagne, par exemple, à Lorient (1-0) sans Claude Makelele ni Stéphane Sessegnon. Ce sont deux joueurs importants dans notre effectif. Claude pour son expérience, Stéphane pour son dynamisme, sa percussion, son aptitude à éliminer l’adversaire. Ils sont importants pour nous, mais on a prouvé qu’on n’était pas dépendants.

« Physiquement, on accuse le coup »

– Beaucoup de joueurs ont explosé de joie après Lorient. Était-ce l’une des plus belles victoires de la saison ?
– Oui, je crois. Le match était très ouvert. On aurait pu être menés. On a souffert. Et c’était juste après Rodez (1-3 a.p. en 8es de finale de Coupe de France). On était attendus par les médias, par le public. On n’avait pas le droit de perdre une deuxième fois en une semaine, juste avant Marseille. La semaine aurait été compliquée. Là, on va aborder le choc avec sérénité.
– Et une grosse fatigue ?
– Physiquement, on accuse le coup. Moi le premier. J’ai beaucoup joué. Les 120 minutes contre Rodez ont été dures à assimiler. On s’est accrochés. Pour battre Lorient, on est allés au delà de la douleur. C’est une belle victoire, au courage. Paul Le Guen nous a félicités, il a aimé l’état d’esprit. Après Rodez, il nous avait recadrés. Maintenant, il faut prendre des points contre Marseille et Toulouse, contre les gros, pour rester le plus haut possible.
– Comment vivez-vous cette saison ?
– On n’a encore rien gagné, c’est vrai, mais quel bonheur ! Je prends du plaisir. Comme Jérôme Rothen, par exemple, j’ai tellement galéré depuis que je suis là. On en a tellement pris plein la tête ! Encore une fois, tout peut s’écrouler. Mais on ne pourra pas dire qu’on n’a pas tout fait pour réussir. Il reste une dizaine de matches à jouer. Ce serait bête de s’arrêter comme ça
– Après le premier match de la saison que vous aviez perdu à Monaco (0-1), imaginiez-vous que cette équipe serait capable d’aller si haut ?
- Honnêtement, je ne pensais pas qu’on serait capables de faire cela. Je trouvais le recrutement bon, avec l’arrivée de joueurs d’expérience. En début de Championnat, j’avais simplement prié pour que cette saison soit moins noire que la précédente… »
GUILLAUME DUFY

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L'oeil de Christophe Dugarry

Pourquoi Paris peut le faire

« ONZE JOURNÉES, c’est à la fois beaucoup et très peu quand tu as la réussite avec toi. Mais le PSG est dans une grosse dynamique et c’est très important : la réussite du champion, celle qui décuple le talent. Le meilleur exemple, c’est Landreau. Il avait les mêmes qualités la saison dernière, mais ç’a été compliqué pour lui. Et c’est avec le même talent qu’il arrête le penalty à Lorient et qu’il fait cette saison. Ensuite, tu as Hoarau. C’est incroyable, il arrive dans un contexte hyper défavorable et il marque quinze buts ! Un grand gardien et un grand avant-centre, il n’en faut pas beaucoup plus. Regardez Toulouse : Carrasso et Gignac. À Bordeaux, par exemple, Cavenaghi marque moins et Ramé est en dessous. À Lyon, Benzema marque un peu moins en ce moment. À Marseille, l’absence de Niang n’a pas été compensée. À Paris, la réussite habite tous les secteurs de l’équipe : Ceara n’a jamais été à ce niveaulà ; c’est l’éclosion de Sakho ; Traoré a été bon quand il a joué ; Luyindula s’est retrouvé ; Sessegnon flambe ; Armand est régulier et il se trouve que Makelele et Giuly sont à la hauteur des attentes. Pourtant il y avait un risque à les recruter, mais cette saison les recrues du PSG sont de véritables renforts, pas des noms qui s’ajoutent aux autres. Je ne suis pas surpris par les qualités d’entraîneur de Paul Le Guen, il les avait démontrées à Rennes et à Lyon. En revanche, je suis agréablement surpris par sa force de caractère. Il est plus solide que je ne le pensais. Il ne faut pas oublier les deux saisons qu’il vient de vivre. Il a connu le doute, la souffrance et l’incompréhension d’une partie du public. Forcément, il avait besoin de cette saison. Ça fait toujours du bien de fermer certains clapets, et ça doit être un ouf de soulagement pour lui. Mais lui aussi est peut-être un peu surpris par l’ampleur de la saison. Malgré des relations parfois compliquées avec un conseiller sportif, Michel Moulin, ou avec un président, Charles Villeneuve, et des points de vue différents en matière de recrutement, avec Villeneuve, notamment sur les cas de Giuly et de Makelele, je crois qu’il est resté dans sa philosophie, avec cette distance dans la communication qu’on peut lui reprocher. Mais n’est-ce pas la solution, finalement, de rester un peu loin de l’agitation ? Il a cultivé ce côté force tranquille qui lui va bien. Je vois deux ou trois obstacles au titre : d’abord, Lyon reste mon favori ; ensuite, le calendrier n’est pas favorable à Paris ; enfin, il y a de l’âge dans certaines jambes. Et encore, le PSG gère bien ses matches. Je l’ai vu gagner en ne jouant que trente minutes par rencontre et en gérant le reste, ce qui n’a pas toujours été le cas de Bordeaux, de Marseille ou de Lyon qui, contrairement au PSG, ont besoin de nombreuses périodes de domination et de temps forts pour s’imposer. »

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PARIS-SG
Pas d’entraînement pour les Parisiens hier. Séance de reprise ce matin, au Camp des Loges.

L'équipe du mardi 10 mars 2009
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D'Alessandro
posté 10/03/2009 11:41
Message #365


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Tribune : Viré du stade



Suite du Parisien :
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« Il n’y a rien de scandaleux »
FREDERIC BOLOTNY, économiste au centre du droit et d’économie du sport de Limoges


Spécialiste de l’économie du football, Frédéric Bolotny décrypte les salaires pratiqués dans le football français.


Les joueurs du PSG touchent en moyenne 101 000 € brut* par mois. Est-ce beaucoup ?
Frédéric Bolotny. C’est deux fois plus élevé que le salaire moyen d’un joueur de la Ligue 1 (NDLR : 47 000 € brut).
Cela peut paraître énorme, un peu disproportionné notamment au regard des résultats sportifs ces dernières années… Mais malgré tout, Paris est un club de dimension européenne. Les salaires sont en adéquation avec son standing. Il n’y a rien de scandaleux. Notamment si l’on compare avec la grille salariale du championnat anglais (NDLR : 150 000 € brut mensuels).

Pourquoi le football pratique-t-il des salaires aussi élevés ?

C’est un secteur particulier. Les carrières sont courtes, entre cinq ou sept ans en moyenne. Par ailleurs, il s’agit d’une industrie de main-d’oeuvre. Ce sont les footballeurs qui représentent la principale source de valeur, eux qui font le spectacle. Il est normal qu’ils soient les mieux payés, que ce soit eux les principaux bénéficiaires de ce marché lucratif.

Comprenez-vous que ces rémunérations choquent parfois, notamment dans le contexte actuel ?
Crise ou pas, les salaires des joueurs ont toujours choqué. Les cachets des artistes, acteurs ou chanteurs indignent moins que les salaires des footballeurs. Il y a un problème de légitimité. Parce que les rémunérations perçues ne sont pas toujours en adéquation avec ce que le joueur montre sur le terrain. Ou alors, parce que le joueur en question est trop tape à l’oeil, trop énervant, qu’il ne fait pas consensus. En temps de crise, ces sentiments sont évidemment encore bien plus exacerbés.

La crise peut-elle affecter les salaires des joueurs ?

A la marge seulement. Les recettes des clubs français vont plus ou moins se maintenir lors des prochaines années. A court terme, les droits télévision sont un bouclier anticrise. C’est paradoxal, mais de manière conjoncturelle, la télédépendance du foot français sécurise les finances des clubs jusqu’à l’été 2012. Soixante pour cent de leurs revenus sont en effet issus de leurs droits télévision.

* Quand un joueur touche un salaire brut de 200 000 €, il perçoit 96 000 € net après imposition.

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Makelele encore loin de Pauleta

La somme de 285 083 € : voilà très précisément le salaire mensuel brut de Claude Makelele, dont nous nous sommes procuré le contrat enregistré à la Ligue de football professionnel. Au 31 juillet 2008, le capitaine parisien a reçu une prime à la signature de 1 M€ payés le 30 septembre suivant. « Prime à la signature : 700 000 € brut plus part de prime d’impatriation, 300 000 €.
» L’impatriation est un régime fiscal avantageux réservé aux sportifs ayant évolué un certain temps à l’étranger.
Le 13 janvier dernier, un avenant à son contrat lui a également accordé une prime de 55 775 € (payable le 31 janvier), « compte tenu du bon début de saison et du rôle tenu par Claude Makelele ». Le PSG a mis tous les atouts possibles pour attirer l’homme aux 71 sélections nationales : à l’année, Makelele et ses proches ont droit à trois places dans le carré VIP du Parc des Princes ainsi que trois en loge Prestige.

Il percevait 450 000 € net par mois à Chelsea


Aujourd’hui, le club n’a pas à regretter son investissement : la venue de ce joueur expérimenté (qui percevait environ 450 000 € net par mois, primes comprises, lorsqu’il évoluait à Chelsea) aura été un vrai plus, l’ex-Nantais n’ayant rien perdu de ses qualités sur comme en dehors du terrain où il sait fédérer les énergies. Il est par ailleurs le joueur qui permet au PSG de vendre le plus de maillots depuis l’été dernier.
Enfin, ces 285 083 € brut, aujourd’hui salaire le plus élevé du club, paraissent bien loin des dernières années de contrat de son prédécesseur au capitanat, Pedro Pauleta, qui percevait 360 000 € brut par mois. Une différence sans doute due aux postes respectifs occupés par ces deux monuments, les attaquants étant toujours mieux payés que les autres.

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101 000 € par mois en moyenne

A Paris, les trois plus gros salaires sont touchés par trois recrues : Makelele, Giuly et Kezman. Petits et grands secrets des fiches de paie parisiennes.

Bourillon mieux qu’Hoarau !
La moyenne des salaires est de 101 000 € brut par mois. Makelele (lire en page 2) , Giuly et Kezman occupent les trois premières places du club. Le dernier d’entre eux peine à répondre aux attentes placées en lui.
Concernant les deux révélations de la saison, Stéphane Sessegnon et Guillaume Hoarau, leur cas surprend : le premier n’est que le 7 e salaire avec 120 000 € brut par mois et le second, meilleur buteur parisien, se place 15 e ! Revers de la médaille : pour les garder, le PSG va devoir sortir le chéquier car plusieurs grands clubs européens vont rapidement faire exploser ces sommes dérisoires pour eux. Avec 85 000 € brut mensuels, Paul Le Guen, l’entraîneur, se situe sous la moyenne des salaires des joueurs, établie à 101 913 €.

De belles primes de complément.
La grille de salaires que nous vous dévoilons ne comprend pas les primes. Ainsi, en plus de ses 160 000 € brut mensuels, Jérôme Rothen, le 4e salaire du club, perçoit une prime annuelle de 250 000 €, ce qui lui permet de faire grimper sa rémunération mensuelle à plus de 180 000 €. Armand possède une prime annuelle du même ordre. Quant à Sammy Traoré, son cas est inédit au PSG : il reçoit un complément de 5 000 € chaque fois qu’il est titulaire. A noter l’évolution sur les différentes saisons : si Sakho touche actuellement 90 000 € brut mensuels, il finira à 120 000 € en 2012. Enfin, trois des six joueurs prêtés par le PSG, dont le salaire est totalement ou en partie pris en charge par leur nouveau club, perçoivent de solides émoluments : 82 000 € brut pour Souza, 60 000 pour Everton et 50 000 pour Baning…

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A l’OM aussi l’argent coule à flots

Les joueurs de Marseille, actuels 3ème de la Ligue 1, soutiennent largement la comparaison avec ceux du PSG en matière de rémunération. La moyenne des salaires à l’OM, doté du 2ème budget de L 1 (85 M€), est de 120 000 €. Et la plupart des Phocéens bénéficient de contrats de longue durée (NDLR : quatre ou cinq ans) .
Robert Louis-Dreyfus, le propriétaire du club depuis 1996, avait pourtant réclamé en mai 2008 la réduction de l’effectif et de la masse salariale. Résultat ? Malgré les prêts de Djibril Cissé à Sunderland (355 000 €*) en août 2008 et de Gaël Givet à Blackburn cet hiver (163 000 €*), la masse salariale a augmenté cette saison de près de 20 %.

Rarement moins de 100 000 € brut mensuels

Chez les Olympiens, la fourchette des salaires mensuels des titulaires varie de 40 000 € brut à 263 500 €* (pour le Néerlandais Boudewijn Zenden). Les émoluments de l’ancien joueur de Liverpool interpellent car il n’est pas un cadre indiscutable. Mais à son arrivée, en juillet 2007, l’international batave était libre de tout engagement. Pour s’attacher ses services, l’OM n’a pas eu à s’acquitter d’un transfert. Les dirigeants ont pu, en conséquence, lui offrir des conditions financières très intéressantes.

Outre Zenden, deux autres joueurs émargent cette saison à 200 000 € brut mensuels ou plus (Mamadou Niang 220 000 et Hatem Ben Arfa 200 000). Lorik Cana, le capitaine, s’en rapproche (189 000) et Baky Koné recruté à Nice l’été dernier flirte avec les 180 000 € brut mensuels. Ils sont quelques-uns, à l’image de Steve Mandanda ou Mathieu Valbuena, à avoir bénéficié récemment d’une substantielle revalorisation.
Le gardien de l’équipe de France, engagé comme doublure de Cédric Carrasso, est passé de 50 000 à près de 100 000 € brut mensuels. Quant au milieu de terrain dont le contrat a été prolongé en avril 2008, il perçoit désormais près de 140 000 € brut mensuels par mois. Les deux recrues du mercato d’hiver, Brandao et Sylvain Wiltord, touchent respectivement 80 000 et 100 000 € brut. Au final, rares sont ceux à s’inscrire sous la barre des 100 000 € brut mensuels. Dans cette tranche, on trouve notamment l’Argentin Renato Civelli (52 500 €*) ou encore Ronald Zubar (62 500 €*).

* Salaire fixe brut mensuel au 30 juin 2008.

Le Parisien
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Vasco
posté 10/03/2009 12:56
Message #366


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La Blague du jour sur L'Equipe.fr

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Foot - L1 - PSG - PSG - OM au stade de France?

Par un communiqué de presse diffusé mardi, Pierre-Christophe Baguet, le député-maire de Boulogne-Billancourt, a annoncé avoir saisi le Préfet de Police, Michel Gaudin, afin d' « avancer l'horaire » de PSG - OM « ou le délocaliser au stade de France. » Le maire déplore que malgré le caractère « à très hauts risques » de la rencontre et en dépit « des préconisations répétées du Contrat local de sécurité du Parc des Princes », celle-ci soit programmée dimanche à 21h et non à « la lumière du jour », un horaire qui « ne tient pas compte de la sécurité des riverains. » Baguet ajoute qu'il préférerait que le Clasico se dispute au stade de France, argumentant qu'une délocalisation dans l'enceinte de Saint-Denis satisferait « la télévision et la Ligue de Football Professionnel ».


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« Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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Biz Markie
posté 10/03/2009 15:46
Message #367


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Foot - C3 - PSG - Sakho est très incertain
Mamadou Sakho est très incertain pour affronter Braga jeudi, en huitième de finale aller de la coupe de l'UEFA. Victime d'une «grosse entorse» contre Nancy, le défenseur central est en «phase de reprise», selon le staff médical du PSG. Paul Le Guen ne devrait prendre aucun «risque», comme il le déclarait récemment. Le joueur, qui a trottiné ce mardi avant d'aller aux soins, faisait preuve de réalisme en quittant le centre d'entraînement. «Sur des courses droites, ça va. Mais sur mes appuis, ça me fait encore mal, j'ai de grosses douleurs. On a frôlé la fracture... On va voir mais ça va être juste.» Sakho qui reçoit des infiltrations, sera t-il du clasico dimanche contre Marseille ? Rien n'est moins sûr. - Ch. MICHEL, au camp des Loges

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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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NeiBaF
posté 10/03/2009 17:26
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Rothen ne regrette pas Diouf

Accusé d’avoir refusé d’avoir pris Pape Diouf comme agent en raison de sa couleur de peau, Jérôme Rothen a rétorqué dans l’émission Luis Attaque sur RMC.


«On peut ne pas aimer Jérôme Rothen, ce n’est pas un problème, il y en a beaucoup qui ne m’aiment pas. Mais dire que j’ai eu des propos racistes envers M. Diouf, ça dépasse les bornes ! A l’époque (il y a 12 ans), j’ai rencontré pas mal d’agents, et c’est même moi qui suis allé à sa rencontre pour lui demander si on pouvait travailler ensemble. Si j’avais eu un problème avec sa couleur de peau, pourquoi est-ce que j’aurais fait cela ? Quand on voit qu’aujourd’hui il est le président de l’OM, je me dis quelque part que j’ai bien fait de ne pas travailler avec lui car mon rêve était de rejoindre le PSG. S’il a fait ça pour lancer une polémique avant PSG-Marseille, là il est allé trop loin».

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Schultzy
posté 11/03/2009 09:01
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Voici les marathoniens du PSG
De Christophe Bérard et Dominique Sévérac

Ils enchaînent tous les matchs ou presque. A eux cinq, ils cumulent 17 497 minutes jouées sur les 18 900 possibles cette saison par le PSG, toutes compétitions confondues. Ils répondent présent à chaque rencontre parce qu’ils sont, d’une manière ou d’une autre, incontournables.

Landreau et Camara, les indispensables. A chaque fois que Paul Le Guen a aligné Edel, l’entraîneur n’a pas eu à le regretter.
Mais Mickaël Landreau évolue aujourd’hui dans une autre dimension, celle d’un international, statut que Domenech n’aurait jamais dû lui retirer. Qui de Mandanda ou Lloris pour être titulaire en bleu ? Réponse : Landreau évidemment ! Impérial, insubmersible, énorme, il accomplit sa meilleure saison parisienne, lui qui a signé dans la capitale il y a trois ans. Zoumana Camara, titulaire 39 fois sur 42 possibles, doit sa présence quasi automatique à ses qualités intrinsèques : un joueur jamais blessé, jamais suspendu et d’une régularité impressionnante. Il connaît parfois des trous d’air comme à Bordeaux (4-0), mais cela ne dure qu’un match. Depuis cette raclée du 11 janvier, Papus brille à chaque combat.

Armand, Ceará et Rothen, les irremplaçables.
Sylvain Armand, Ceará et Jérôme Rothen sont tous trois talentueux, et le PSG aurait tort de se priver d’eux. Mais ce statut de marathonien, ils le doivent aussi à l’absence de doublure à leur poste respectif. Armand, doté d’un volume physique hors norme, est le Parisien qui a le plus joué cette année (40 fois titulaire, 3 692 minutes de jeu). Rothen, avec 3 515 minutes, arrive deuxième. Son rendement sportif n’a pas toujours été au niveau de son statut, mais Le Guen s’est heurté à un double problème : Sessegnon, qui peut jouer à gauche, était prioritaire à droite et Makonda, capable désormais de remplacer avantageusement Rothen, a été protégé à juste titre avant son exposition. Quant au Brésilien Ceará (3 269 minutes), il accumule les matchs sans se plaindre. Aujourd’hui, seul Sammy Traoré peut rendre service à droite, alors qu’il ne s’agit pas de sa vraie place. Si le PSG veut grandir, il devra doubler ces postes-là à l’avenir.


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Le choc contre l’OM ne sera pas avancé

Pour des questions de sécurité, Pierre-Christophe Baguet, le député-maire UMP de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), dont la ville jouxte le Parc des Princes, souhaite que PSG - OM (dimanche à 21 heures) soit organisé de jour ou délocalisé au Stade de France. Son action n’a aucune chance d’aboutir. D’abord parce que le PSG refuse d’aller jouer à Saint-Denis et ensuite parce que, depuis plusieurs semaines, le ministère de l’Intérieur, la Ligue et les deux clubs travaillent pour préparer cet événement.
L’horaire de la rencontre est connu depuis le début de la saison et jamais la préfecture de police n’a estimé nécessaire de l’avancer. Une quinzaine de compagnies de CRS et d’escadrons de gendarmes seront mobilisés, comme lors des deux derniers PSG - OM qui se sont déroulés sans incident.

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Homer
posté 11/03/2009 09:57
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PARIS-SG - BRAGA (demain)

PARIS-SG

Sakho pessimiste

TOUCHÉ À LA CHEVILLE droite, Mamadou Sakho, forfait contre Lorient (1-0), ne devrait pas jouer demain. Le staff médical prendra une décision cet après-midi, à l’issue de l’entraînement. Hier, le défenseur central était pessimiste. Il a reconnu souffrir sur certains appuis. Il a toutefois couru à l’occasion de la reprise de l’entraînement, après deux jours de repos. Lundi, Makelele et Sessegnon, suspendus le week-end dernier, avaient eu droit à une séance supplémentaire. Ils devraient jouer demain dans une équipe qui mixera titulaires et remplaçants. – G. D.
L’équipe probable : Landreau – Mabiala, Z. Camara, Traoré, Armand – Chantôme, Makelele, Clément – Pancrate, Hoarau ou Kezman, Sessegnon.

BRAGA

Fréchaut fait le voyage


LE DÉFENSEUR FRÉCHAUT (dos), à l’arrêt depuis trois semaines, figure parmi les vingt joueurs convoqués par Jorge Jesus. Les milieux César Peixoto et Luis Aguiar devraient également débuter. Le groupe portugais quitte Braga ce matin. Avant l’entraînement au Parc des Princes, la maison du SC Braga à Paris sera inaugurée
à Ivry-sur-Seine. – M. Q.

L’équipe probable : Eduardo – Joao Pereira, Frechaut, Leone, Evaldo – Vandinho – Alan, César Peixoto, Luis Aguiar – Renteria, Paulo César.

Equipe de ce matin.


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Pistache
posté 11/03/2009 11:17
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Tuesday's football transfer rumours: Sakho to Arsenal?


If Arsène Wenger were your mum – bear with us now – you'd be stumbling around Britain's mean streets clad in slippers six sizes too big for you, trousers so wide they'd continually fall to your ankles and a jumper so roomy you could sublet most of it to portly students. "Don't worry," your wiry mum would say of your clothes, in a disturbingly masculine voice. "You'll grow into them."

Funnily enough, that's more or less what the Arsenal manager will say to 19-year-old Mamadou Sakho when he signs him from Paris Saint-Germain this summer and thrusts him into the centre of the Gunners' defence. Sakho is of Senegalese stock and has been capped by France Under-21s, but canny Wenger will ensure he does not have to cope with the pressure of being labelled the new Patrick Vieira … (blablabla, ça concerne d'autres gens ensuite)


On peut résumer ça comme ça : Wenger voudrait faire venir Sakho pour "le faire grandir", et le ferait signer cet été angry.gif pour l'installer directos en tant que titulaire.
Bizarrement, l'article est assez affirmatif, alors que c'est bien une rumeur d'après le titre.

>> Ici l'article du Guardian <<


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Easy vainqueur du tirage Whisky
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Schultzy
posté 11/03/2009 16:03
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Edel titulaire contre Braga

Paul Le Guen a annoncé ce mercredi lors de la conférence de presse de veille du match entre le PSG et Braga (8e de finale aller de la Coupe de l’UEFA) que Mickaël Landreau cèderait sa place dans les buts à Apoula Edima Edel. Quant à Mamadou Sakho, touché à la chaville il y a dix jours lors de PSG-Nancy (4-1), il sera une nouvelle fois laissé au repos, l’entraîneur breton de l’équipe de la capitale espérant son retour pour le "clasico" dimanche face à Marseille.


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PSG-OM-Chantôme: "Le match que tout le monde attend"

En marge de la conférence de presse précédant le match de Coupe UEFA face à Braga, Clément Chantôme a évoqué le rendez-vous de dimanche soir contre Marseille, un "clasico" qui ne le laisse pas insensible. "Je viens d'Ile de France donc c'est forcément un match particulier pour moi, estime le milieu de terrain parisien. En France, c'est le match que tout le monde attend et on est très impatients de le jouer." Interrogé sur l'importance de Claude Makelele, qui fera son retour en championnat après avoir purgé sa suspension de deux matches, le jeune Francilien estime que "sa présence apporte à l'équipe beaucoup d'assurance et de sérénité."

Sports.fr


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D'Alessandro
posté 11/03/2009 16:57
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PSG - Braga : Edel titulaire, Sakho absent

Un absent et une surprise. Comme il était à craindre, Mamadou Sakho ne retrouvera pas le terrain jeudi lors du 8e de finale aller de la coupe de l'UEFA face aux Portugais de Braga (20h15).

Le jeune défenseur central qui souffre depuis dix jours d'une sévère entorse de la cheville droite n'est pas remis. Ce n'est pas vraiment une surprise. Dès mardi, l'international espoir émettait déjà des doutes sur sa participation au clasico face à Marseille dimanche.
« Pour courir, ça va, mais sur les appuis, c'est plus difficile, indiquait Sakho à l'issue de la séance de reprise. J'ai quand même frôlé la fracture. Ça risque d'être juste pour dimanche mais on verra .»

Sammy Traoré devrait de nouveau le suppléer au côté de Zoumana Camara. Mais pour une fois, les deux hommes n'évolueront pas devant Mickaël Landreau. Paul Le Guen a en effet annoncé qu'Edel sera titularisé sur la pelouse du Parc des princes. « C’est une envie de ma part et les gardiens sont prévenus », indique l'entraîneur parisien. Cette saison, le deuxième gardien parisien a été titularisé trois fois. Une fois en Coupe de France, une fois en coupe de la Ligue et une fois en UEFA. Il n'a encaissé aucun but.

Stéphane Sessegnon, qui purgera lors de PSG - OM son dernier match de suspension, est en revanche qualifié pour la rencontre européenne. Le milieu de terrain béninois devrait être aligné d'entrée par Paul Le Guen.

http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-sa...2009-438977.php
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Schultzy
posté 11/03/2009 19:42
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C3 - 8es - Paris veut capitaliser

Trois jours avant d'affronter son rival marseillais, le Paris-SG reçoit jeudi (20h15) le Sporting Braga en huitième de finale aller de Coupe de l'UEFA. Une opposition inédite que les Parisiens ne veulent pas négliger malgré leurs prochaines échéances très importantes en Championnat.


Leur coup de force réussi au tour précédent face à Wolfsburg (victoire 3-1 en Allemagne avec une équipe mixte) ajouté à leur forme éblouissante en Ligue 1 (six victoires lors des sept derniers matches) autorisent tous les espoirs européens aux joueurs de la capitale. Ce n'est toutefois pas une raison suffisante pour prendre à la légère un adversaire, certes peu connu, mais dont il faut se méfier. «Ils sont organisés avec un bon mélange de valeur technique, athlétique, a expliqué Paul Le Guen. C'est une équipe très équilibrée. Moins connue et prestigieuse que Benfica ou le Sporting mais vraiment très solide.» Actuel quatrième de Superliga, Braga détient la meilleure défense du pays (14 buts encaissés). Une donnée dont l'entraîneur parisien et ses hommes ont pris connaissance. Et qu'ils vont maintenant devoir s'appliquer à contredire, avant le match retour au Portugal, où les Arsenalistas n'ont pas pour habitude de passer au travers. Sur la scène européenne, ils n'ont en effet perdu qu'une seule fois cette saison à domicile en six rencontres. Autant dire que le Paris-SG a plutôt intérêt à faire la différence à aller, s'il veut s'éviter un voyage périlleux la semaine prochaine.

Mais s'il a bonne mémoire, Paul Le Guen se souvient sans doute aussi de la dernière fois qu'il a croisé le chemin d'un club portugais. C'était en 2007, au même stade de la compétition, face au Benfica Lisbonne. Son équipe l'avait bien emporté au Parc des Princes à aller (2-1). Puis s'était inclinée au retour (1-3), voyant ainsi la porte des quarts se refermer. Du coup, malgré un bilan positif largement positif à domicile face aux formations lusitaniennes (trois victoires en trois matches), les Parisiens ne veulent pas crier victoire trop victoire. Ce n'est pas le genre de la maison. «Je suis conscient de la valeur de l'adversaire mais nous y allons avec ambition, a-t-il quand même confié. Je connaissais déjà cette équipe avant de mieux la connaître à travers la vidéo. Ce n'est pas une surprise pour moi mais je trouve qu'ils ont bien évolué. »

Pour mettre toutes les chances de son côté, le technicien breton peut compter sur la quasi-intégralité de son effectif, à l'exception de Grégory Bourillon, (lombosciatique) et Mamadou Sakho (cheville), lequel a finalement déclaré forfait. Suspendu contre l'OM, Stéphane Sessegnon débutera la rencontre. Tout comme Edel Apoula dans la cage parisienne, ce qui permettra à Mickaël Landreau de souffler un peu. Côté portugais, Jorge Jesus a lui aussi la grande majorité de ses joueurs à disposition. En l'absence toutefois du Camerounais Albert Meyong, meilleur buteur en Championnat (huit réalisations), l'attaquant uruguayen Luis Aguiar, auteur de six buts cette saison en Coupe de l'UEFA, sera la principale menace à surveiller pour les Parisiens. L'ancien Strasbourgeois, le Colombien Wason Renteria, sera lui aussi dans les parages. Attention danger ! - H.S.

Les équipes probables:
PARIS-SG: Edel - Mabiala, Camara, Traoré, Armand - Chantôme, Makelele, Clément, Pancrate - Hoarau (ou Kezman), Sessegnon
BRAGA: Eduardo - Joao Pereira, Frechaut, Leone, Evaldo - Vandinho - Alan, César Peixoto, Luis Aguiar, Renteria, Paul César

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C3 - Paris-SG - Sécurité renforcée au Parc

Avant la réception dimanche de Marseille, les forces de l'ordre auront l'occasion jeudi de tester leur dispositif lors du match de Coupe de l'UEFA opposant le Paris-SG aux Portugais de Braga. La préfecture de police a annoncé mercredi que ses effectifs seront renforcés pour la rencontre. Une surveillance du métro et un contrôle tout particulier, très minutieux des accès seront exercés. La circulation et le stationnement autour du stade seront interdits dès 15h15, tandis que l'ouverture des portes est prévue pour 17h45.


L'Equipe.fr


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Schultzy
posté 12/03/2009 08:23
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Paris ne veut pas briser l’élan avant de recevoir l’OM
De Laurent Perrin

Avant de recevoir Marseille dimanche pour le choc au sommet de la L 1, les Parisiens accueillent les Portugais de Braga ce soir en 8 e de finale aller de la Coupe de l’UEFA.


Scène peu ordinaire au camp des Loges mardi matin. Un salarié du PSG sert de voiturier à Jérôme Rothen et lui conduit sa Porsche à la sortie du vestiaire. Mais après une mauvaise manoeuvre, il emboutit le bolide sur un monospace garé devant. Sylvain Armand et le propriétaire éclatent de rire. « C’est pas grave, va, vu les salaires qu’on a ! » lance Rothen.

Une jolie preuve d’autodérision car, ce jour-là, « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » a divulgué les rémunérations de tous les joueurs parisiens. Pas de quoi perturber un groupe soudé qui a appris à laisser ses états d’âme de côté. Voilà l’un des secrets de la réussite du PSG cette saison.

L’effectif va tourner

Ce soir, les joueurs de Paul Le Guen accueillent au Parc des Princes le Sporting Braga en 8 e de finale de la Coupe de l’UEFA avec l’ambition de faire dès le match aller un grand pas vers les quarts de finale. En début de saison, Paris s’était lancé dans cette comptétition sans ambitions démesurées, avec la volonté de bien figurer sans perdre trop d’énergie. L’état d’esprit est désormais totalement différent et une finale ou un titre européen n’est pas utopique. « On peut se dire qu’on a un coup à jouer, mais on peut se dire aussi qu’il reste du chemin et des équipes prestigieuses, résume Paul Le Guen. On a pas mal avancé, on a envie d’aller plus loin et ça tient au coeur des joueurs. »

L’entraîneur parisien a pris l’habitude de gérer l’enchaînement des rendez-vous. Une fois de plus, il va faire tourner son effectif car, la priorité de la semaine, c’est le sommet face à Marseille, dimanche. « C’est vrai, on risque d’avoir l’OM en tête, dit encore Le Guen. Mais on a déjà démontré qu’on savait se concentrer sur différentes compétitions. » Pour Paris, la Coupe d’Europe reste un bonus. Un bol d’oxygène qui, l’air de rien, l’a aidé à se reconstruire. « Les dynamiques sont toujours intéressantes, poursuit le coach. La Coupe d’Europe m’a permis de garder un groupe sous pression et certains moments forts ont compté, comme notre victoire face à Twente (4-0). »

C’est souvent à la lueur des résultats en championnat que les performances européennes ont pris un relief particulier. Ce sera encore le cas ce soir face à Braga. Un éventuel faux pas serait vite oublié si l’OM venait ensuite à chuter au Parc. Preuve de sagesse et de maturité, le PSG a appris à relativiser certaines anicroches. A l’image de l’élimination à Rodez il y a une semaine en 8 e s de finale de la Coupe de France.


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Pauleta : « Ça change tout d’avoir de bons joueurs »
Propos recueillis par Sylvie De Macedo

L’Aigle des Açores, qui a raccroché ses crampons cet été, sera présent ce soir au Parc des Princes pour la rencontre opposant son ancien club aux Portugais de Braga. L’occasion de commenter la belle saison du PSG.

Que pouvez-vous nous dire sur cette équipe de Braga ?
C’est un club encore en construction, mais qui monte en puissance.
C’est une équipe qui aime faire le jeu.
Cette année, elle réalise une belle saison avec une quatrième place en championnat. Elle possède aussi des joueurs de qualité, notamment les attaquants qui sont très rapides. Je pense que ce sera un match très équilibré. Le PSG, même s’il est deuxième de Ligue 1, devra faire très attention.

Que pensez-vous justement de la saison du PSG ?
Sincèrement, je suis heureux. Les supporteurs parisiens méritaient de connaître enfin de bons résultats, de voir leur équipe dans le haut du tableau. Je les crois capables de concurrencer Lyon pour le titre. L’équipe a les capacités pour aller très loin. Le club a su bien recruter cet été. Cela change tout d’avoir de bons joueurs…

Ce n’était pas le cas la saison dernière ?
Cette année, il y a vraiment de bons joueurs…

Etes-vous surpris par les performances de votre successeur en attaque, Guillaume Hoarau ?
Non, pas du tout. C’est un garçon modeste qui a compris qu’en travaillant il pouvait y arriver. Même s’il doit encore progresser, c’est déjà un excellent technicien. Il ira loin. C’est rare de réussir aussi bien son passage de la Ligue 2 à la Ligue 1.

Dimanche, vous assisterez aussi au choc entre le PSG et l’Olympique de Marseille…
Cela faisait longtemps que ce clasico n’avait pas autant d’intérêt : le deuxième contre le troisième. Ce sont toujours des rencontres pleines d’intensité, mais là encore plus ! C’est un match à six points ! Je garde de très bons souvenirs de mes PSG - OM. Mes plus beaux : celui en finale de la Coupe de France (2006, 2-1) et mon tout premier au Parc des Princes, au cours duquel j’ai marqué deux buts (saison 2003-2004, 2-1).

Ne regrettez-vous pas de ne plus porter le maillot du PSG, surtout cette saison ?
Il faut savoir s’arrêter. Et je suis très heureux de pouvoir passer du temps dans mon pays natal auprès de mes enfants et ma femme. Je m’occupe aussi beaucoup de mon école de football aux Açores. Et je n’ai pas complètement quitté le club, puisque j’en suis l’ambassadeur.

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Serum
posté 12/03/2009 10:00
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Un défi à leur taille


La Ligue 1 demeure leur priorité, mais les Parisiens ne cachent plus leurs ambitions européennes.


C’EST UN SUJET de conversation qui se pose presque comme une évidence dans le vestiaire parisien. L’AC Milan, Valence, Tottenham, Bordeaux et la Fiorentina ont disparu du tableau de la Coupe de l’UEFA. Aumoins deux clubs de l’Est s’ajouteront à la liste des éliminés au prochain tour, et avec le sort qui lui offre sur un plateau le Sporting Braga, modeste quatrième du Championnat portugais, Paris a rarement été aussi bien servi ces dernières saisons. « Une chance à saisir ? », se demandent les observateurs. Plutôt une dynamique à entretenir, aurait tendance à répondre l’entraîneur. Cette saison, depuis que le PSG brille en Europe, il titille les poids lourds du Championnat. À trois jours de la réception de Marseille, dans un clasico à donner le vertige, il serait donc bien inspiré de garder un peu de hauteur dans les sphères européennes. Oui, mais voilà, il y a ce PSG-OM dans trois jours. Et la dernière fois que le club de la capitale a participé à un match de Coupe d’Europe avant un tel duel, il est revenu de Schalke 04 (1-3) avec une valise un peu plus lourde lors du vol retour.


Le nouveau discours de Le Guen


« J’y ai réfléchi, assure Paul Le Guen. Les circonstances sont différentes aujourd’hui. En Allemagne, c’était le premier match d’une phase de poules. Cette fois, on est dans un tour éliminatoire. Il y a des différences qui peuvent modifier ma réflexion. » Son discours, en tout cas, a évolué. Il n’est plus question de répéter que le Championnat est sa priorité, ni de préciser que plusieurs rotations dans l’équipe de départ seront opérées. Non, désormais, le technicien parisien concède, sans ambiguïté : « On a envie d’aller le plus loin possible. On parle beaucoup de Marseille, mais on a démontré qu’on pouvait se concentrer sur toutes les compétitions. » Pour y parvenir, il pourra s’appuyer sur Stéphane Sessegnon, suspendu en Championnat pour encore un match, mais autorisé à éblouir le Parc ce soir. À Lorient (1-0), les Parisiens ont démontré qu’ils pouvaient gagner sans le milieu béninois. Mais lorsqu’il est sur le pré, Sessegnon, par sa capacité à provoquer, dribbler et perforer les défenses, transforme le PSG. Associé à celui de Makelele, ce retour devrait donner au onze de départ parisien une configuration proche de celle de l’équipe type. Seul Mamadou Sakho, qui poursuit sa remise en forme, Ludovic Giuly et Mickaël Landreau, préservés, devraient manquer au coup d’envoi. Même sans certains titulaires, Paris a déjà démontré qu’il était en mesure de s’imposer bien qu’il ne dispose pas d’un « effectif Ligue des champions », dixit son entraîneur. Quand il affiche presque complet, il est capable de frapper fort. Son adversaire, ce soir, n’est pas Barcelone. Ce n’est même pas Porto ni Benfica, les ténors portugais. C’est juste Braga, une équipe solide, appliquée, privée de son meilleur buteur, le Camerounais Albert Meyong. Il y a encore un an, cela aurait suffi à faire trembler le PSG sur ses terres. Aujourd’hui, il en faut quand même un peu plus. DAMIEN DEGORRE


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Edel, un Lion en cage


TITULAIRE, CE SOIR, à la place de Mickaël Landreau, Apoula Bete Edel a au moins deux bonnes raisons d’évoluer sans pression. S’il passe au travers, il restera la doublure du poste, abonné du banc de touche ; et s’il est brillant, il n’est pas certain de rejouer cette saison. Ce que confirmait, hier,à mots couverts, Paul Le Guen : « Edel débutera contre Braga. C’est une envie de ma part, c’est tout. » Les deux gardiens le savent et aucun ne s’offusque de la règle du jeu. Face à Braga, Edel sera donc aligné pour la quatrième fois cette saison. Que ce soit contre Nancy en 8es de finale de la Coupe de la Ligue (2-0), contre Montluçon en 32es de la Coupe de France (1-0) ou Wolfsburg (2-0) en Coupe de l’UEFA, il n’a jamais failli et souvent rassuré sa défense. À vingt deux ans, ce gardien camerounais, international arménien, ne réclame pourtant rien. À part peut-être annuler ses six sélections avec l’Arménie, où il a débarqué en 2002, happé par un agent peu scrupuleux, pour pouvoir être appelé avec les Lions Indomptables. Le dossier est devant la FIFA mais la bataille est loin d’être gagnée... Lorsqu’il est arrivé à Paris, à l’été 2007, cet ancien joueur du Rapid Bucarest était promis à un poste de numéro 3, derrière Landreau et Alonzo. Dans un sourire dont il se départit rarement, il avait savouré son retour en France, où il avait déjà effectué des essais (Bordeaux, Marseille et Istres), et l’avait vécu comme une libération. Devenu numéro 2 après le départ d’Alonzo, Edel s’est rapproché de Sessegnon et de Hoarau dans le vestiaire parisien. Mais tous ses coéquipiers apprécient sa bonne humeur et sa disponibilité. Notamment les attaquants, qui n’hésitent pas à le solliciter, à la fin des séances, pour un rab de coups de pied arrêtés. Lui ne dit jamais non. Aucas oùPaul LeGuenlui demanderait d’être prêt pour le match suivant... – D. D.


L'équipe du jeudi 12 mars 2009
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Baghib!
posté 12/03/2009 16:26
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Foot - C3 - Sporting Braga - Jesus admire le PSG (cool.gif ph34r.gif)

Les joueurs de Braga, adversaires des Parisiens jeudi soir en huitièmes de finale, ont foulé jeudi après-midi la pelouse du Parc des Princes sur la pointe des pieds. L'entraîneur de Braga Jorge Jesus et l'attaquant brésilien Paulo César se sont ensuite rendus en conférence de presse d'avant-match afin d'exprimer leur sentiment sur le Paris Saint-Germain.

«Nous avons conscience que nous allons affronter une excellente équipe qui réalise un très bon parcours en Championnat», a expliqué Jorge Jesus sur le site internet du Paris Saint-Germain. De son côté, Paulo César, a affirmé que la «cote de (son) équipe est estimée à 50/50». Dans ce contexte, il a jugé que gagner à Paris serait «un exploit historique» face à «une équipe solide et très resserrée entre les lignes». Et de conclure : «Braga joue un bon football, cela sera donc un beau match devant pas mal de Lusophones et d'immigrants portugais.»

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posté 13/03/2009 00:30
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Le Guen : «Pas extraordinaire»

Les violons sont parfois difficiles à accorder. Après le nul concédé contre Braga (0-0), jeudi, en huitième de finale aller de la Coupe de l'UEFA, les Parisiens ont laissé transparaître des sentiments mitigés.


«On était dans un jour sans», pouvait-on entendre dans la bouche de Stéphane Sessegnon. «C'est un bon résultat», osait Mateja Kezman, tandis que de l'autre côté de couloir menant au parking du Parc des Princes, Paul Le Guen et Jérôme Rothen s'efforçaient de faire passer le message essentiel de la soirée : Paris est toujours en course sur la scène européenne, aucune raison d'être «abattu» ou «pessimiste».

«Il nous a manqué la réussite, constatait Jérôme Rothen. On a eu du mal à se mettre en route, on a été un peu timoré. En seconde mi-temps, on a eu un peu plus de jambes, de jus, on s'est créé des occasions, mais on n'a pas été réaliste... Maintenant, l'essentiel, c'est de ne pas avoir pris de but. On ne partira pas là-bas avec un désavantage». Dans une semaine, Paris sera dans l'obligation de marquer à l'extérieur. Il en est tout à fait capable, en atteste sa large victoire contre Wolfsburg (2-0, 3-1) au tour précédent. C'est ce qui fait dire à Paul Le Guen que les chances du PSG «existent». «Le résultat n'est pas extraordinaire, mais il n'est pas mauvais non plus. On va essayer de faire un nul avec des buts ou de gagner là-bas».

La tête déjà Marseille ? «Inévitablement»

Plus que le manque d'allant de ses joueurs, notamment en première période, le technicien retient davantage le bon comportement de son secteur défensif. «Mis à part un tête à tête avec Edel, ils n'ont pratiquement eu aucune occasion, dit-il. De notre côté, on a eu du mal à emballer le match, mais c'est à la fois parce qu'on a eu des insuffisances, mais aussi parce que le terrain n'était pas bon». La proximité du rendez-vous contre Marseille, dimanche, est une autre explication, que réfute Rothen. «Pas du tout», affirme le milieu gauche lorsqu'il lui est demandé si la tête de ses équipiers étaient déjà au Clasico. «Inévitablement, répond pour sa part Le Guen. C'est dur de lutter contre ça». Quand on vous dit que les violons sont parfois difficiles à accorder...

L'Equipe

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Le PSG devra batailler

Auteur d'un match nul à domicile contre Braga 0-0 en 8e de finale aller de la Coupe de l'UEFA, Paris devra aller chercher sa qualification sur la pelouse de l'actuel 4e du championnat portugais. Dans un Parc des Princes plein à craquer, avec une belle délégation de supporteurs portugais, Paris a attendu la mi-temps pour véritablement entrer dans la partie contre une équipe de Braga plutôt joueuse et parfaitement organisée.


En début de match, le pied de Rothen donne pourtant quelques sueurs froides à la défense lusitanienne. La première fois sur coup franc, mais Luyindula et Traoré se gênent à la réception du ballon (7e). Dix minutes plus tard, Eduardo, le gardien de Braga, est obligé de sortir devant Luyindula sur un long ballon distillé par le milieu gauche du PSG (17e). Jérôme Rothen récidive mais son coup franc est cette fois boxé par Eduardo (24e).

Le Sporting Club de Braga se procure de son côté deux occasions. La première avortée par une excellente sortie d'Edel, remplaçant de Landreau jeudi soir, dans les pieds de Renteria (27e). La deuxième peu après la demi-heure de jeu mais Alan, le milieu droit de cette équipe portugaise, est contré à l'entrée de la surface de réparation parisienne au moment d'armer sa frappe (34e).

Le retour de Kezman... sous les sifflets

A la reprise, c'est un tout autre PSG qui rentre sur la pelouse. Beaucoup plus incisifs, les joueurs de Paul Le Guen prennent la deuxième période à leur compte. Chantôme, sur un corner de Rothen, oblige Eduardo à effectuer une belle claquette (53e). Sur le corner qui suit, Sessegnon récupère et frappe, Luyindula reprend à bout portant, mais Eduardo repousse (54e). Un manque de réalisme qui ne prête pas à conséquences puisque l'attaquant parisien est signalé en position de hors-jeu.

Conscient que ce score de parité à domicile est insuffisant en vue du match retour, l'entraîneur parisien procède à deux changements simultanés avec les entrées de Giuly et d'Hoarau à la place de Makelele et Luyindula (58e). Dans la foulée, la tentative de Rothen, encore lui, est repoussée par le poteau (62e). Le Guen fait même entrer un attaquant supplémentaire en la personne de Mateja Kezman. Le Serbe fait ainsi sa première apparition sur la pelouse du Parc depuis son jet de maillot lors de PSG – Bordeaux en Coupe de la Ligue. L'attaquant parisien fait profil bas et s'excuse plusieurs fois de la main auprès du public qui lui réserve un concert de sifflets (70e).

Plus que des excuses, le public parisien attend surtout un but. Kezman est tout près d'y parvenir, mais sa reprise sur un centre de Sessegnon passe juste à côté (77e). Un dernier tir de Rothen capté par Eduardo (83e) et une frappe de Kezman (88e) n'y changeront rien : Paris, peut-être un brin émoussé par la succession de matchs, n'avait pas jeudi soir les ressources nécessaires pour forcer la décision.

La bonne opération du jour est donc pour Braga. Paris jouera son destin européen dans une semaine au Portugal. D'ici là, un autre défi attend le PSG : Marseille, dimanche, en championnat.

Le Parisien
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aleksandre08
posté 13/03/2009 08:45
Message #379


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A Braga, Paris devra montrer un autre visage

Le PSG a dû se contenter d’un nul hier soir devant Braga (0-0). Il faudra faire mieux jeudi prochain au Portugal pour décrocher la qualification en quarts de finale.

De ce huitième de finale aller entre le PSG et Braga, on retiendra une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle d’abord. En jouant une mi-temps avec le frein à main, les Parisiens ont gardé de l’énergie pour le sommet du championnat, dimanche soir, face à Marseille. La mauvaise nouvelle vient du résultat. En concédant un match nul sans relief (0-0), Paris hypothèque ses chances de qualification et se trouve en ballottage défavorable avant son voyage dans le nord-ouest du Portugal, jeudi prochain.

Faire un si beau parcours sur la scène européenne pour être sorti par un adversaire qui n’a rien d’impressionnant serait rageant. Mais avec Paris, tout est imaginable. On l’a vu à Rodez en Coupe de France (défaite 3-1 a.p.)…
La rencontre d’hier ne restera pas dans les annales. Après une première période lénifiante, Paris se réveille et se crée deux bonnes occasions par Chantôme (52 e ) et Rothen (62 e ) qui voit son tir heurter le poteau. Hormis ces deux actions et quelques gestes géniaux de Sessegnon (qui sera le grand absent face à l’OM), rien à se mettre sous la dent. « Ce n’est pas un match brillant mais consistant, résume Paul Le Guen. On a bien défendu mais on a eu du mal à emballer la rencontre. » L’entraîneur parisien reste néanmoins optimiste avant le match retour.
« Nos chances de qualification pour les quarts de finale sont réelles, assure-t-il. On a logiquement plein d’espoir. Après, qu’on ait 30 %, 40 % ou 50 % de chances de passer, peu importe. L’essentiel est de ne pas avoir compromis nos chances. » Paris peut effectivement s’en satisfaire, car il n’était pas évident de disputer un tel match trois jours avant l’un des rendez-vous les plus importants de l’année.

« La rencontre de l’OM était dans les têtes »

« Inévitablement, la rencontre de l’OM était dans les têtes, même dans la mienne, vue l’équipe que j’ai alignée », concède Le Guen, satisfait d’avoir pu faire tourner son effectif comme il l’avait prévu. A l’heure de jeu, Makelele et Luyindula ont ainsi cédé leur place à Hoarau et Giuly. « J’avais essayé d’anticiper en fonction du match de dimanche, poursuit l’entraîneur parisien. Il y a un peu de fatigue, c’est logique, car les joueurs se donnent. Mais on n’est pas au bout. La preuve, on a été meilleurs en deuxième mi-temps. Ça tirait la langue à Lorient (samedi dernier) mais, après deux jours de repos, je sens que ça va mieux. »
Pour les esprits, une victoire aurait été idéale. Mais depuis le début de saison, Giuly et ses copains de jeu démontrent que la vérité des matchs de Coupe n’est pas celle du championnat. Alors, vivement dimanche !



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Luyindula en perte de vitesse

Paul Le Guen est revenu hier au schéma qui avait fonctionné lors du match retour à Wolfsburg (succès 3-1), un 4-2-3-1 où Luyindula se trouve seul en pointe avec Chantôme, chargé, derrière lui, de l’animation offensive.

Edel (6). Il a fallu attendre trois matchs pour le voir vraiment à l’oeuvre.

Son duel remporté avec autorité face à Renteria (27 e ) a rassuré sur ses possibilités.

Ceará (4,5). Pas dans la forme de sa vie. Le latéral droit a alterné quelques interventions intéressantes avec des mauvais choix et une timidité malvenue au moment de lancer les attaques.

Traoré (5,5). Vigilant et rassurant. Il n’a pas cherché à faire le spectacle mais à rester sobre. Et il l’a bien fait.

Camara (5). Son début de match était encourageant mais il s’est laissé gagner par la nervosité au fur et à mesure que Renteria l’asticotait. Mieux en fin de match.

Armand (5). La sobriété lui va parfaitement. Toujours placé correctement, l’arrière gauche a étalé sa combativité, notamment sur une jolie contre-attaque (36 e ).

Makelele (6,5). Lui qui collectionnait les ballons perdus lors des dernières sorties a étonné par sa capacité à trouver ses partenaires sur des passes en profondeur, notamment sur une ouverture de 40 m (55 e ) ! Sa présence rassure toujours autant ses partenaires.
Remplacé par Hoarau (58 e ).

Clément (5). Il a coupé les espaces et gratté les quelques ballons qui passaient devant lui. Bizarrement, la présence à ses côtés de Makelele a semblé l’inhiber.

Sessegnon (6,5). Dès qu’il touche un ballon, le public sait qu’il va se passer quelque chose. Un brillant numéro de soliste (20 e ), une jolie passe en profondeur pour Luyindula (31 e ). C’est le seul joueur sur la pelouse hier à s’être souvenu qu’un match de foot doit être avant tout un spectacle.

Chantôme (5). Placé juste derrière Luyindula, il s’est montré hargneux pour récupérer les ballons, motivé pour jouer vite mais sans réussite, à l’image de son coup de tête détourné par Eduardo (54 e ). Touché dans un choc et remplacé par Kezman (69 e ), sifflé à son entrée sur le terrain.

Rothen (5,5). Une belle ouverture (17 e ) et un tir sur le poteau (62 e ) attestent que son pied gauche reste intact. Mais est-ce vraiment suffisant quand on porte son nom et qu’on a son statut ?

Luyindula (4,5). Difficile pour lui de se faire remarquer dans un schéma qui l’a isolé en attaque. Alors, pour meubler sa solitude, il a multiplié les footings et s’est battu face à trois défenseurs… Remplacé par Giuly (58 e ).

A Braga, le « collectif » est vraiment le mot clé d’une formation compliquée à déséquilibrer.

L’arbitre, M. Trefoloni (note 6), ne s’est pas fait remarquer.


Le parisien
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Serum
posté 13/03/2009 09:38
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Paris, la tête ailleurs

Peu inspiré, sans doute l’esprit tourné vers le « clasico », le PSG a malgré tout su se montrer hermétique.

DANS UN PEU MOINS d’une semaine, les Parisiens ne se déplaceront pas à Braga dans les meilleures conditions. Le match nul concédé hier, au Parc des Princes, n’est pas le résultat rêvé dans l’optique d’une qualification pour les quarts de finale de la Coupe de l’UEFA et il leur faudra parvenir à déplacer et transpercer ce solide bloc portugais pour marquer au moins une fois. Mais dans un peu moins d’une semaine, le PSG aura affronté l’OM et il évoluera sans doute l’esprit un peu plus libéré que lors du match aller. Peu inspiré, souvent maladroit dans les passes, parfois sur les freins dans les duels, il a finalement réussi l’essentiel : ne pas encaisser de but ni alourdir l’infirmerie. C’était la moindre des choses. Braga est costaud, courageux, difficile à bouger, libère peu d’espaces, il a même contrôlé l’essentiel de la rencontre avant la pause, mais ce n’est pas non plus un rouleau compresseur, surdoué techniquement, doté d’un génie capable de réaliser des différences sur son seul talent. À part l’ancien Strasbourgeois Renteria, très remuant hier, à la conclusion de l’action la plus dangereuse de son équipe en milieu de première période, il n’a pas grand-chose d’un potentiel vainqueur de la compétition. Sur ce mouvement, justement, Renteria est tombé sur un Edel sûr de lui, bien avisé de lui sortir dans les pieds (27e). La doublure de Landreau, impeccable sur les rares ballons à négocier, a démontré qu’elle constituait un recours crédible en cas de pépin du titulaire. Ça ne signifie pas qu’Edel sera aligné au retour. Au contraire, Landreau devrait retrouver sa place et Le Guen aligner la meilleure équipe possible pour arracher la qualification. Parce que Paris, éliminé des deux Coupes nationales, a classé celle-ci au rang de priorité, presque au même titre que le Championnat. Lorsque l’entraîneur parisien a procédé à ses changements hier, ce n’était pas seulement pour préparer la réception de Marseille dimanche mais aussi pour essayer de s’arroger un avantage avant le match retour.

Kezman jette son maillot... pour l’offrir

Les entrées simultanées de Giuly et Hoarau, à la place de Luyindula et Makelele, ont ainsi donné au visage du PSG une configuration très offensive avec Sessegnon repositionné à la place de Makelele, ce qu’il a peu goûté, et Chantôme, auteur d’une belle tête auparavant (53e), en attaquant de soutien. Quelques minutes plus tard, Paris obtenait son occasion la plus chaude mais la frappe de Rothen cognait le montant gauche d’Eduardo (61e). Le milieu gauche parisien n’aura pas de seconde chance de marquer, alors que Kezman se verra offert par Le Guen celle de porter le maillot du PSG. Sifflé lors de son entrée en jeu par un public qui n’a pas oublié son vilain jeté de maillot au moment de son remplacement contre Bordeaux (0-3), en Coupe de la Ligue, l’attaquant serbe avait une occasion en or de se faire pardonner. Sessegnon, après avoir déposé Evaldo, lui a servi un caviar, mais sa reprise a manqué le cadre (77e) et l’illusion d’entendre le Parc scander de nouveau son nom s’est envolée. Peu en réussite, Paris a alors géré la fin de rencontre, se contentant d’assurer le nul, ce qui n’est peut-être pas simal. Pour obtenir l’absolution totale, Kezman, de son côté, a voulu donner son maillot au virage Auteuil à la fin du match mais son lancé a atterri dans la fosse séparant la tribune de la pelouse. Cette fois, les fans ne devraient pas lui en vouloir. DAMIEN DEGORRE


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Edel dans son jardin

L’HOMME CLÉ : EDEL (Paris-SG), 7 Hier soir, Edel disputait son quatrième match (et le troisième au Parc) de la saison. Et cela s’est encore bien passé pour la doublure de Mickaël Landreau qui n’a toujours pas encaissé le moindre but. Contre Braga, il a eu trois ballons à négocier : une sortie aérienne, une autre décisive et agressive dans les pieds de Renteria (27e) et une frappe puissante (71e) qu’il capta avec fermeté. Très serein, Edel fut rassurant pour ses défenseurs.

EDEL (7) : voir ci-dessus.

CEARA (4) : fatigué à Lorient, il a encore souffert hier. En retard dans les duels.

Z. CAMARA (6) : solide et rugueux malgré la présence embarrassante de Renteria.

S. TRAORÉ (7) : bien campé sur ses jambes, il a dominé les airs et fut d’un grand secours au sol, avec quelques précieuses relances.

ARMAND (5) : pas toujours bien à l’aise face à Alan, surtout en première période. Du mieux ensuite.

SESSEGNON (5) : brillant sur les gestes impossibles, terne sur les choses simples et pas content lorsque Le Guen lui demanda de devenir récupérateur (58e).

MAKELELE (6) : une remise en route très propre avant de se plonger dans l’enfer du « classique », dimanche.

CLÉMENT (6) : la fatigue ? Il ne sait pas ce que c’est. Il a encore couru, récupéré...

ROTHEN (5) : il toucha le poteau (61e).Àpart cela, pas beaucoup de ballons à se mettre sur le pied gauche.

CHANTÔME (4) : placé derrière l’attaquant, il fut peu servi, alors il alla chercher les ballons. Il les trouva. Plus dangereux après la pause avec notamment cette tête (53e) détournée par Eduardo. Remplacé par KEZMAN (69e) qui entra sous les sifflets. Il demanda pardon au public et embrassa l’écusson du club floqué sur son maillot. Sur l’un de ses premiers ballons, il rata le cadre (77e).

LUYINDULA (4) : ne serait-il pas en manque de confiance ? Ou alors serait-il toujours handicapé par son orteil, meurtri à Wolfsburg ?



DU CÔTÉ DE BRAGA, on peut noter la solidité de la défense centrale composée par LEONE et RODRIGUEZ, parfois soutenue par VANDINHO, le capitaine, et patron du milieu portugais. Intelligent, il a pourri le match de Chantôme et a su trouver régulièrement RENTERIA, le meilleur attaquant. Mobile, l’ancien Strasbourgeois (il avait marqué 9 buts en 2007-2008) a perturbé Traoré et Camara. – G. D.


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PANCRATE ABSENT DE DERNIÈRE MINUTE. – Alors qu’il devait figurer dans le groupe, le Parisien Fabrice Pancrate n’apparaissait pas sur la feuille de match hier soir. Il était malade.


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« Nos chances sont intactes »

PAUL LE GUEN, l’entraîneur parisien, était satisfait de ne pas avoir compromis la qualification, avant le choc contre Marseille.


HIER SOIR, dans les couloirs encombrés du Parc des Princes, on a cherché un Parisien déçu de n’avoir pu battre Braga, une solide équipe portugaise. On n’en a pas trouvé. Les joueurs qui se sont arrêtés pour répondre aux questions avaient l’air même plutôt ravis d’avoir achevé cette rencontre sur ce score nul et vierge. « C’est un bon résultat, concéda franchement Sammy Traoré, encore très bon. L’important, dans ce genre de rencontre disputée, c’est de ne pas prendre de buts. C’est une belle équipe. On ne bat pas le Standard de Liège 3-0 par hasard. » Un peu plus tard, toujours aussi disponible, Jérôme Rothen conforta cette thèse : « Le résultat est très encourageant. On est capables de marquer là-bas. » « Il y aura un peu plus d’espaces, ajouta Traoré. Les Portugais seront obligés de faire le jeu. » « C’est certain, dit Clément Chantôme. Ils vont être obligés de se découvrir. » « Nos chances sont intactes, assura Paul Le Guen. Et c’est l’essentiel. Je suis plutôt satisfait du match, surtout de la seconde période... » Une seconde période un peu plus joyeuse et enlevée que la première. « En première, on a manqué de jus, en seconde, de réussite », analysa Rothen qui en revanche s’agaça quand on lui fit remarquer que l’équipe parisienne avait peut-être déjà la tête à Marseille. « Non, s’emporta-t-il. On avait la tête à Braga. On n’a plus que deux compétitions à jouer. On va les jouer. » « Marseille, c’est dimanche, rappela Traoré. On a le temps et ce n’est qu’un match de Championnat. » Paul Le Guen parla évidemment du choc tant attendu. Lui, contrairement à ses joueurs, assura qu’il y avait pensé : « C’était un peu dans ma tête mais le match de Braga n’était pas un match de préparation pour Marseille... » L’entraîneur put en revanche effectuer les changements qu’il avait prédit de faire. Il mit Makelele au repos, offrit quelques minutes de jeu à Hoarau et Giuly qui seront titulaires face à l’OM. Il profita également de cette rencontre pour relancer Mateja Kezman, le mal-aimé, qui rata une belle opportunité de reconquérir le Parc. L’attaquant serbe réitéra son mea culpa. « C’est un moment très dur pour moi. Le pire de ma carrière. Ça va aller mieux. C’est dommage car contre Bordeaux (0-3, en Coupe de la Ligue), j’étais vraiment bien. Je comprends le public. J’espère que ça va s’arranger. » GUILLAUME DUFY


L'équipe du vendredi 13 mars 2009
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