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04/03/2009 10:42
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#341
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 2,811 Inscrit : 11/01/2009 Lieu : Toulon Membre no 337 Tribune : Canapé |
Citation L1 / PSG : Sessegnon passe son tour. Pendant trois matchs, le PSG devra jouer sans Stéphane Sessegnon, suspendu. Privé de son organisateur et de son accélérateur de jeu, Paris doit trouver la façon de continuer à gagner sans lui. En Coupe mais surtout en championnat. Hoarau par ci, Hoarau par là… On en oublierait presque la performance de haute volée de Stéphane Sessegnon contre Nancy. La réussite du recrutement de l'ère Villeneuve. Ceux qui rigolaient au moment du transfert du Béninois pour dix millions d'Euros ont ravalé depuis un moment leurs papiers estivaux. On comprend mieux pourquoi les dirigeants franciliens ne voulaient pas seulement du joueur en complément de Marko Basa : le numéro 10 parisien s'est non seulement être révélé capable de porter avec brio les couleurs parisiennes, peu importe son poste d'ailleurs, mais en plus, il le fait avec régularité. Sa suspension à compter de mercredi va amener le PSG à jouer différemment, forcément. 25 fois titulaire en championnat, sur 26 journées, il n'a en fait raté que le premier rendez-vous de la saison contre Monaco, pour une suspension déjà. Paris avait perdu une rencontre lors de laquelle le Béninois était remplacé numériquement par Clément Chantôme. En Coupe de la Ligue, Sessegnon a joué les quatre matchs du PSG, deux fois en rentrant en cours de jeu. En Coupe de France, il a débuté les deux rencontres. En Coupe de l'UEFA, par contre Le Guen l'a plus ménagé à Kayserispor (mais pas au retour), à Gelsenkirchen face à Schalke 04, devant Santander (il est entré en jeu), à Manchester City. Il n'était que remplaçant à l'aller face à Wolfsburg, mais a joué le retour comme il avait été titulaire contre Twente. Le plus souvent, Le Guen ne l'a pas laissé finir un match de C3. Et le PSG est toujours en course dans cette épreuve, comme quoi, il y a une vie sans Sessegnon. Pour les matchs plus importants aux yeux de Le Guen que les autres (la Ligue 1 surtout), Sessegnon est demeuré un homme de base de son onze. Le plus souvent à droite. Son absence contre Lorient et Marseille va amener le PSG à opérer différemment. Le duo de pointe Giuly-Hoarau pourrait être décomposé, pour permettre à Giuly d'occuper le flanc droit. A moins que Chantôme, plutôt bon à Wolfsburg dans l'axe, ou plus sûrement, Pancrate ne parviennent à remplacer poste pour poste le Béninois. Face à Rodez, le PSG mettra-t-il en place l'équipe, privée de Makelele et Sessegnon, qui affrontera Lorient et/ou l'OM en championnat ? Seul Le Guen le sait. Mais à l'heure où il est privé de son numéro 10, les rotations opérées toute la saison prennent un autre sens. Elles ont sans doute permis au coach parisien de vivre plus sereinement l'absence de son accélérateur de jeu. Football365.fr -------------------- A triunfar en buena lid defendiendo tu color.
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04/03/2009 22:35
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#342
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 18,200 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 183 Tribune : Non précisée |
Citation La première réaction de Paul Le Guen a été de dire «bravo à Rodez, à son entraîneur», suite à l'élimination surprise du Paris-SG contre une équipe de National en huitième de finale de la Coupe de France (1-3 a.p.). «Je savais que nous courions des risques, a-t-il immédiatement enchaîné, lui dont le discours prudent de la veille avait paru excessif. C'était une bonne équipe et même si nous avons pris l'avantage, ils ont réussi à tenir. Il y avait tout pour que ce soit un piège. Ils jouaient chez eux. Ils ont eu plus de récupération que nous. Cela peut ressembler à des excuses mais je vous assure que je n'en cherche pas. Tout cela réuni faisait que c'était un piège et on est tombé dedans. » «Il y a un côté vexant, il y a aussi un côté inquiétant, parce qu'on a laissé beaucoup de forces, a ajouté le coach parisien, qui a senti son équipe émoussée. Je suis vexé et un peu inquiet pour la suite car il va falloir faire face. On enchaîne les matches depuis un moment. Vous avez beau vouloir, essayer, parfois ça répond moins. C'est ce que j'ai ressenti. Les joueurs ont fait des efforts, mais de façon désordonnée.» Pas de suffisance possible Interrogé sur une éventuelle «suffisance» Le Guen a répondu par la négative en détournant un peu sa réponse. «Il y a eu des tourments la saison dernière, pas en Coupes mais en Championnat. Ce serait ridicule d'être suffisant. On a pêché dans certains domaines mais ce n'était pas de la suffisance.» (Avec AFP) l'equipe.fr -------------------- Dnansl ec oin guache, la terrreuer de turquies, la moissneneuse batteruse de l'orouula, VITAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA dit jojoj lad éveine
dnas le coin drtoiit 'comme tous les tooos , à droites de lra dtroite) les roi dsu jiuit de dev, dagoooooooooooooooooooooooooobertoooooooooooooooooooooooooooo, clleqsui qui a miis son sllpu à l'énvers mais quoi arfrive pas à lles mettre à l'endndroit Philo© |
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05/03/2009 09:25
Message
#343
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 610 Inscrit : 30/12/2008 Lieu : Laval Membre no 64 Tribune : Canapé |
Citation Rodez était en feu ! Porté par une grinta de tous les instants, le Rodez Aveyron Football a sorti le PSG. Un coup d’éclat comme la Coupe en raffole. En ouvrant la marque très tôt, le Paris-SG avait pensé se rendre la soirée facile. C’était oublier la volonté d’Aveyronnais qui n’ont jamais semblé avoir le moindre doute sur leur destinée. Euphorique en prolongation, Rodez aura donc réussi là où de nombreux clubs de France et d’Europe ont échoué : déstabiliser l’équipe de Paul Le Guen, deuxième de la Ligue 1. RODEZ – de notre envoyé spécial MÊME LES SUPPORTERS parisiens les applaudissent pendant leur tour d’honneur. Il est environ 20 h 30 et cela fait un moment, déjà, que le stade Paul-Lignon n’est plus qu’un petit chaudron en ébullition. Du rouge et du jaune qui s’agitent de partout, des mains qui claquent à n’en plus finir, des gradins qui grondent de bonheur et ces joueurs qui dégustent leur condition nouvelle de héros. La magie de la Coupe était déjà passée par Rodez, en 1991, année d’une demi-finale au Vélodrome contre l’OM. La voilà de retour, dix-huit ans plus tard, pour un exploit face à ce Paris-Saint-Germain que seul Bordeaux, depuis le début de l’année, était parvenu à faire chuter. Jérémy Sopalski, le gardien, n’a toujours pas rejoint le vestiaire lorsqu’il lâche ses premiers mots devant les micros qui se tendent. « On a été extraordinaires, dit-il. Quand on attaque un match de foot, c’est pour y croire. C’est pour ça qu’on a trouvé ce brin de folie qui nous a permis de faire la différence. » Mais tout ne semble pas descriptible dans les sentiments de ce joueur formé à Auxerre. Ni même, peut-être, simplement perceptible. « Je dois dire qu’on est un peu sous le choc… » La montagne parisienne face à un volcan Dans son genre, la victoire du RAF est un petit chef-d’oeuvre. L’énergie avec laquelle les joueurs aveyronnais ont mordu dans le match, la conviction qui les a escortés de la 1re à la 120e minute donnent à ce résultat un caractère décoiffant, bien sûr, mais aussi profondément logique. Parler d’exploit convient et ne convient pas à la fois. Parce que, d’un bout à l’autre de ce huitième de finale, le « grand », hier, c’était Rodez plus que Paris. Si les exploits sont toujours faits d’une matière un peu irrationnelle, celui d’hier a relevé d’une forme d’évidence. Franck Rizzetto, d’ailleurs, avait un plan précis, que ses joueurs ont fougueusement mis en application. À écouter l’entraîneur de Rodez, Paris a même apporté sa pierre à l’édifice envisagé… « Je savais qu’on pouvait prendre le PSG en défaut entre leurs lignes, racontait-il dans les couloirs exigus du stade. Que les Parisiens aient marqué dès la 10e minute s’est finalement avéré une très bonne chose pour nous. Parce que, ensuite, ils nous ont mis moins de pression et on a pu développer notre jeu. Ils avaient Chantôme et Clément dans l’axe. Nous, dans la même zone, on avait trois joueurs et ça a permis de faire des différences. » C’est une satisfaction paisible qui enveloppe le discours de l’ancien joueur montpelliérain. « Je suis très serein parce que j’ai toujours senti qu’on pouvait gagner ce match. » Il le sentait avant le match, et il le sentait aussi à la mi-temps, quand Paris menait 1-0. Dans le vestiaire, il a alors insisté devant ses joueurs sur l’idée que, tant qu’il n’y aurait qu’un but de retard, la montagne parisienne pouvait toujours être renversée. Et quand Jérémy Choplin a égalisé, la montagne parisienne avait désormais face à elle un volcan. « Ici, c’est un peu un stade à l’anglaise, témoigne Rizzetto. L’un de nos joueurs fait un tacle et notre public se lève pour l’applaudir ! » « Quand on a égalisé, on y a cru à fond, raconte Olivier Cassan, le très actif milieu offensif du RAF. Au début, le PSG essayait de nous imposer son jeu, notamment en jouant à une touche. Mais plus ça allait, plus on sentait qu’ils étaient moins bien. » Avant la prolongation, Rizzetto a martelé un message simple aux joueurs : « On a eu des occasions en première mi-temps, on en a eu en deuxième et on en aura pendant la prolongation. Simplement, ne partez pas à l’abordage. Ça viendra. » Et puis Choplin a remis ça, marquant sur une frappe déviée par Makonda. Les Ruthénois y ont vu le signe que le match, désormais, leur appartenait complètement . Rizzetto : « Après ce deuxième but, on s’est vite aperçus que les Parisiens n’avaient plus de ressources. » Les ressources, le RAF va devoir en trouver pour gérer ces quelques jours particuliers qui suivent un exploit. Samedi, le retour sur terre passera par ici, stade Paul-Lignon, pour un match de National important dans la lutte pour le maintien.Un match face aux Pingouins de Libourne-Saint- Seurin, d’anciens héros de la Coupe. Présent, hier, à Rodez, où il a vécu de 1964 à 1974, Bertrand Delanoë n’a pas prévu de revenir. Mais le maire de Paris a savouré son déplacement dans l’Aveyron : « Je suis triste pour le PSG mais j’ai apprécié le talent et la volonté des Ruthénois. C’est formidable pour cette ville de 24 000 habitants d’avoir rassemblé 7 500 personnes autour de cet événement. Ce qui a payé ce soir, c’est l’insolence de la jeunesse, dans le bon sens du terme. » Dans la soirée, à Rodez, il se peut que certains aient fait rimer « insolence » et « Stade de France ». Il reste deux marches à franchir pour cette équipe qui, hier, donnait l’impression que rien ne lui semblait impossible. JÉRÔME TOUBOUL Citation Amplement mérité Le score final ne relève pas d’un concours de circonstances mais bien du sang-froid des Ruthénois. Temps froid. Pelouse grasse. 7 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Ledentu. Buts. – Rodez : Choplin (66e, 115e), Pacios (119e) ; Paris-SG : S. Traoré (10e). Avertissements. – Paris-SG : Rothen (31e, jeu dur sur Badin), Kezman (103e, tacle irrégulier sur Cassan), Armand (110e, tacle irrégulier sur Cassan). RODEZ : Sopalski – Badin, Lescure, Gace, Ramond – Cassan, Ursule (cap.) (Castanier, 71e), Choplin, Lorthioir (Pacios, 74e) – Dupuis (Alet, 91e), Belaud. Entraîneur : F. Rizzetto. PARIS-SG : Landreau – Ceara, Z. Camara, S. Traoré, Armand (cap.) – Pancrate (Giuly, 66e), Chantôme, Clément (Kezman, 99e), Rothen (Makonda, 80e) – Hoarau, Luyindula. Entraîneur : P. Le Guen. RODEZ – de notre envoyé spécial IL Y A TOUT EU dans ce match. De la pluie, de la grêle, de la neige fondue. Et même des rires lorsque Mateja Kezman entra sur le terrain à la place de Jérémy Clément. Un chant, alors, s’éleva malicieusement des tribunes du stade Paul-Lignon : « Le maillot ! Le maillot ! » Leur maillot, les joueurs de Rodez l’ont mouillé pendant 120 minutes passionnantes, hier. Traoré avait ouvert le score de l’épaule, un peu étrangement donc, au bout d’un long coup franc de Rothen. Cette action donnera au PSG le contrôle du score pendant 55 minutes. Elle ne lui donnera jamais le contrôle du match. À l’exception de son déplacement à Bordeaux (0-4), le 11 janvier, Paris n’avait même jamais dégagé cette impression depuis la fin de la trêve. Celle d’une équipe incapable de trouver son souffle et dévorée par la grinta adverse. Dans une certaine mesure, Wolfsburg, à l’aller (2-0) comme au retour (3-1), avait aussi laissé entrevoir ces séquences où le PSG apparaît sans autorité et sans idée directrice claire. Les idées claires, hier, étaient ruthénoises. Les Aveyronnais ont tout entrepris pour gagner la bataille du milieu, empêcher les attaquants parisiens de jouer dans la profondeur et ils ont, surtout, tenté leur chance de façon continue en variant l’origine de leurs offensives. À un moment, on s’est même demandé si Landreau ne touchait pas plus de ballons qu’Hoarau… Rodez finira par égaliser à la 66eminute. Au départ, il y avait eu un coup franc. Puis, Cassan avait lancé Choplin dans le dos de Traoré. Et le milieu ruthénois avait trompé Landreau d’un tir croisé. Un peu plus tôt, Paris avait raté le break sur un nouveau long coup franc de Rothen, que Sopalski détourna difficilement en corner (51e) et sur une frappe de gauche que Pancrate envoya légèrement au-dessus du but du RAF (59e). La prolongation maîtrisée des Ruthénois Le paradoxe, donc, fut que Rodez revint au score peu après, dans une période du match où il subissait un peu plus et ne parvenait plus à mener ses mouvements dans les trente derniers mètres du PSG. À 1-1, Paris versa dans des flottements qui laissaient imaginer toutes les issues, surtout la pire. Il y eut, par exemple, cette action de la 88e minute avec Camara et Traoré unis dans le brouillon face à une accélération de Dupuis finalement neutralisée par Landreau. Pourtant, le hold-up avait sa place, hier, si les Parisiens y avaient mis un peu plus d’application. Dans le temps additionnel, Hoarau et Chantôme eurent même deux occasions brûlantes, les dernières du PSG. Car la prolongation fut maîtrisée par les Ruthénois qui, de façon assez fascinante, n’ont jamais paru affectés par une sensible baisse de régime. Ni après l’ouverture du score parisienne, donc, ni même dans ces trentes minutes de prolongation qui auraient pu être celles de leur effondrement après une tonne d’efforts. A force de pousser, à force d’y croire, ils sont arrivés à leurs fins. Tout s’est dénoué dans les cinq dernières minutes et la chance a un peu joué son rôle quand Makonda dévia au dessus de Landreau une frappe de Choplin, plein axe, aux vingt mètres (115e)… Paris était K.-O. Ce n’était même plus qu’une ombre lorsque Belaud « mangea » Ceara sur le côté gauche de la surface parisienne avant de centrer en retrait vers Miguel Pacios, qui marqua le troisième but du RAF au milieu d’un stade dans tous ses états (3-1). Rodez prit alors des allures de grand vainqueur. Conquérant. Et jamais spéculateur : hier, il n’a jamais semblé miser sur la loterie des tirs au but. – J. T. Citation Ils n’en font pas un drame Les Parisiens ne semblaient pas catastrophés en quittant Rodez, persuadés qu’un calendrier allégé leur ferait le plus grand bien. RODEZ – de notre envoyé spécial CETTE ÉQUIPE aveyronnaise aura donc justifié toutes les appréhensions d’avant match de Paul Le Guen. « Il y avait tout pour que ce soit un piège », a-t-il encore répété, hier soir, quelques minutes après l’élimination. Un piège dont il redoute un deuxième effet, dès samedi soir, à Lorient, en Championnat. « C’est un peu inquiétant car on a laissé beaucoup de forces ici. » Pour le coach, la défaite du PSG à Rodez n’est pas liée à une quelconque suffisance. Il estime, en gros, que « les joueurs ont fait des efforts, mais de façon désordonnée ». Rien, dans le PSG d’hier, n’a rappelé le collectif vorace qui n’avait fait qu’une bouchée de Nancy, dimanche dernier (4-1). Rien, hormis le scénario comparable du premier but : un coup franc profond et précis de Rothen et un grand qui surgit. Pas Hoarau cette fois, plutôt effacé hier, mais Traoré, buteur de l’épaule. Après le match, le défenseur central est le seul dont les mots ont laissé transpirer l’idée qu’une défaite à Rodez relevait quand même plus d’un fiasco que de l’ordre des choses. « Quand on est aux portes des quarts de finale et qu’on joue une équipe de National, on se doit de passer, a lâché l’ancien Niçois. À 1-0, on a reculé. On a eu le tort de leur laisser le monopole du ballon. » Et cette dérive a coûté cher à Paris, tombé de haut hier soir, lui qui trônait sur une série de cinq victoires et un nul, toutes compétitions confondues. Tous les Parisiens, pourtant, ne semblaient pas adhérer à l’idée d’un coup d’arrêt après le choc de cette gifle à Rodez. Encore moins à celle d’un désastre. Le Guen a parlé d’une « défaite vexante et douloureuse », sans en rajouter trois tonnes après ce match qui marque la première élimination du PSG en Coupe de France par une équipe hiérarchiquement inférieure depuis l’historique Clermont-PSG (4-4, 4-3 aux t.a.b.) de 1997 (voir par ailleurs). Kezman : « C’est peut-être une bonne chose » Pancrate : « C’est une petite piqûre de rappel » « On n’est pas traumatisés, résumait Sylvain Armand. Il ne faut pas balayer tout ce qu’on fait cette saison à cause de ce match. Ce n’est pas comme l’an passé, lorsqu’on jouait le maintien et qu’on ne pouvait miser que sur les Coupes nationales pour égayer notre saison. Après le match, dans le vestiaire, tout le monde parlait déjà de Lorient. C’est bon signe. Il reste de beaux jours devant nous. » Fabrice Pancrate allait dans le même sens.« Ce n’est pas un coup d’arrêt, assurait l’attaquant. Au contraire. C’est une petite piqûre de rappel avant les échéances importantes qui nous attendent. » Après Lorient viendront Braga, en huitièmes de finale aller de C 3, puis l’OM. Si l’enchaînement des matches a nui à l’engagement physique des Parisiens, hier, c’est ce même enchaînement qui les éloignait déjà du souvenir de cette soirée à Rodez, sitôt sorti de leur vestiaire. Même Mateja Kezman, le revenant, entré en jeu pendant la prolongation, un mois jour pour jour après son coup de sang contre Bordeaux (0-3) en Coupe de la Ligue, même lui paraissait au diapason de ce PSG pas si mécontent que ça d’alléger un peu son calendrier alors que sa profile le dernier tiers du Championnat. « C’est une honte de perdre ici mais on est tombés contre une équipe fantastique, très bien préparée physiquement. Mais c’est peut-être une bonne chose d’avoir perdu par rapport à ce qui nous attend en Championnat. » Et lui, perso, ça va ? « Oui, ça va. Je me sens prêt à jouer. J’ai beaucoup d’expérience. Ça m’aide à gérer cette mauvaise passe. Mais les bonnes périodes reviendront. » – J. T. Citation Clermont, le précédent L’ÉLIMINATION DU PSG hier par une équipe de National (niveau 3) est inédite. Dans les deux Coupes nationales, les Parisiens ont été éliminés à neuf reprises par des équipes de L 2 (ou D 2). Contre une équipe de division inférieure à la D 2, Paris n’avait raté qu’une seule fois la qualification : contre Clermont (National 2, équivalent du CFA aujourd’hui, niveau 4). Après avoir mené 4-1, le PSG, en route pour sa deuxième finale de Coupe des Coupes d’affilée, avait été rejoint puis éliminé aux tirs au but. LES PRÉCÉDENTES ÉLIMINATIONS DU PSG CONTRE UN ADVERSAIRE DE NIVEAU INFÉRIEUR EN COUPE DE FRANCE... 1996-1997 (8es de finale) : Clermont (N 2) - Paris-SG , 4-4, 4-3 aux t.a.b. 1989-1990 (32es de finale) : Valenciennes (D 2) - Paris-SG, 1-0. 1988-1989 (8es de finale) : Paris-SG - Orléans (D 2) (*), 0-4, 3-3. 1987-1988 (16es de finale) : Paris-SG - Sochaux (D 2) (*), 1-3, 0-3. 1986-1987 (16es de finale) : Paris-SG - Strasbourg (D 2) (*), 0-0, 0-1. 1983-1984 (32es de finale) : Mulhouse (D 2) - Paris-SG, 1-0. ... ET EN COUPE DE LA LIGUE 2004-2005 (8es de finale) : Montpellier (D 2) - Paris-SG, 2-1. 2003-2004 (16es de finale) : Gueugnon (D 2) - Paris-SG, 1-1, 3-2 aux t.a.b. 2000-2001 (16es de finale) : Nancy (D 2) - Paris-SG, 3-1. 1999-2000 (finale) : Gueugnon (D 2) - Paris-SG, 2-0. (*) Au terme des matches aller et retour. _ Citation IL N’Y A PLUS DE FINALISTES 2008. –Avec l’élimination du PSG hier après midi, puis celle de Lyon dans la soirée, ce sont les deux finalistes de la dernière édition qui disparaissent dès les huitièmes de finale. Exactement comme l’année passée où Sochaux, le tenant, avait perdu à Lyon (1-2) et Marseille, à Nantes, contre Carquefou (CFA 2) (0-1). Depuis dix ans, c’est la cinquième fois qu’aucun des finalistes de la précédente édition ne parvient en quarts de finale. L'équipe du jeudi 05 mars 2009 |
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05/03/2009 09:42
Message
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![]() freelance ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 5,924 Inscrit : 28/12/2008 Membre no 21 Tribune : Non précisée |
Citation Le Guen: «On est tombé dans le piège» L'entraîneur du Paris SG Paul Le Guen a estimé mercredi que le club parisien était «tombé dans le piège» en perdant son 8e de finale face à Rodez (3-1 a.p), avouant également être «inquiet» des conséquences de cette défaite pour la suite du championnat. Comment analysez-vous cette défaite? Paul Le Guen. D'abord, bravo à l'équipe de Rodez, à son entraîneur. Ils ont fait un très bon match. Je savais que nous courions des risques, c'était vraiment le cas. C'était une bonne équipe et même si nous avons pris l'avantage, ils ont réussi à tenir. Bonne chance à eux pour la suite. Vous aviez pourtant mis en garde vos joueurs sur ce match, mais cela n'a pas suffi... Il y avait tout pour que ce soit un piège. C'est une bonne équipe, ils jouaient chez eux. Ils ont eu plus de récupération que nous. Cela peut ressembler à des excuses mais je vous assure que je n'en cherche pas. Tout cela réuni faisait que c'était un piège et on est tombé dedans. Comment expliquez-vous cette déroute? Parfois la bonne volonté ne suffit pas. On enchaîne les matches depuis un moment. Vous avez beau vouloir, essayer, parfois ça répond moins. C'est ce que j'ai ressenti. Les joueurs ont fait des efforts, mais de façon désordonnée. Il fallait être en alerte, dans de bonnes dispositions, et on l'était moins que les dernières fois. On a échoué en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Là, on sort un peu plus tôt en Coupe de France face à Rodez, c'est un peu vexant. Il faut féliciter le vainqueur, c'est douloureux mais c'est comme ça. Il y a le côté vexant, mais aussi le côté inquiétant parce qu'on a laissé beaucoup de forces. On rejoue samedi soir. Je suis vexé et un peu inquiet pour la suite car il va falloir faire face. Estimez-vous que vos joueurs ont fait preuve de suffisance? Vous savez, il y a eu des tourments la saison dernière, pas en Coupes mais en championnat. Ce serait ridicule d'être suffisant. On a péché dans certains domaines mais ce n'était pas de la suffisance. Citation Les joueurs parisiens ne dramatisent pas Rodez Embêtant mais pas traumatisant. Les Parisiens qui ont démontré beaucoup de suffisance sur la pelouse n’ont pas affiché non plus beaucoup d’amour-propre pour commenter leur élimination. Ils ont donné l’impression d’être presque soulagés d’alléger un peu leur calendrier. « Nous avons de quoi nous reprendre en Coupe de l’UEFA (contre Braga) et en Ligue 1 », explique Mateja Kezman, que le public ruthénois n’a cessé de provoquer en chantant « le maillot, le maillot » dès qu’il touchait le ballon. « Les joueurs de Rodez ont livré un match exceptionnel. Peut-être le meilleur de leur vie. Nous, on aura d’autres matchs importants. » Sylvain Armand est tout aussi fataliste : « C’est une surprise comme il y en a en Coupe de France, admet-il. Nous ne sommes quand même pas traumatisés. Cela n’a rien à voir avec ce qu’on avait vécu la saison dernière. Dans le vestiaire, on s’est tous dit que le match le plus important, c’est celui contre Lorient samedi. » Sammy Traoré parle de « coup d’arrêt mais seulement dans cette compétition ». Le grand défenseur central se reprend ensuite : « Quand on est devant la porte des quarts de finale face à une équipe de troisième division, on se doit de passer. C’est navrant. » Mickaël Landreau n’oublie pas de rendre hommage aux Ruthénois : « On ne cherche pas d’excuses et bravo à Rodez, lance-t-il. Cette équipe est allée chercher la qualification et a été conforme à ce qu’on nous avait prédit. Maintenant, la pression est sur nos épaules. Et je sais très bien que si on perd à Lorient, tout le monde parlera de crise. C’est toujours comme ça à Paris… » Ch.B. et A.H. Citation Rodez fait tomber le PSG Paris, dauphin de Lyon en championnat, a lourdement chuté (3-1 a.p.) hier sur le terrain de Rodez. Le club de National a créé la sensation des huitièmes de finale de la Coupe. Football Coupe de France Huitièmes de finale Rodez (Nat.) - PSG (L 1) 3-1 a.p. MAX MARTY, actionnaire majoritaire de Rodez, avait un plan secret pour battre le PSG. L’ancien dirigeant de Grenoble avait confié à des proches souhaiter qu’il neige pour permettre à son ce club de triompher lors de ce 8 e de finale de coupe. Même s’il a été en partie entendu puisque des flocons sont bien tombés sur le stade Paul-Lignon hier soir avant le coup d’envoi et en seconde période, les Ruthénois n’ont pas eu besoin de ce coup de pouce météorologique pour triompher (3-1 a. p.) de Parisiens bien ternes. Les hôtes étaient tout simplement supérieurs hier soir. « Je suis triste pour Paris » Un constat confirmé par Paul Le Guen : « Bravo à Rodez et à son entraîneur. On savait que cette équipe était bonne, on savait que c’était un match piège et on est tombés dedans. Je leur souhaite bonne chance pour la suite », reconnaît, fair-play, le coach parisien. « C’est un grand moment pour la ville, une grande fête pour nos supporteurs », lâche Christian Teyssèdre, le maire de cette cité de l’Aveyron, devant le vestiaire de son club en compagnie de Bertrand Delanoë, l’édile parisien qui a vécu dix ans à Rodez de 14 à 24 ans. « Je suis triste pour Paris, dit ce dernier, mais très heureux pour les Ruthénois. C’est la victoire de l’ardeur et de la volonté. » Ce bonheur, si palpable chez les spectateurs comme à chaque succès d’un « petit » dans ce genre de compétition, était partagé par les héros, mais de façon tout à fait mesurée. Si le gardien Jérémy Sopalski parlait de « choc » pour justifier l’exploit des siens, Freddy Castanier tempérait le propos : « On va profiter et se lâcher un peu mais sans alcool car on a un match important samedi contre Libourne. » Cette saison, le PSG a grandi si on compare à son exercice précédent. En championnat, il vise la Ligue des champions, voire le titre. Mais la défaite d’hier, la prestation d’ensemble du collectif, la fatigue accumulée par l’enchaînement des matchs tous les trois jours et l’absence de joueurs majeurs (Makelele et Sessegnon) pour le voyage de samedi à Lorient suscitent des interrogations. « Cette élimination est vexante » Paul Le Guen ne le cache pas : « Cette élimination est vexante et inquiétante vu l’état de nos forces. » La force du PSG 2008-2009 sera jugée à sa capacité à rebondir après ce qui représente malgré tout une claque. Afin qu’elle ne demeure qu’une simple ligne sans importance dans les statistiques parisiennes. LA FICHE RODEZ (Nat) - PSG 3-1 a.p. (0-1) (1-1) Spectateurs : 7 000. Arbitre : M. Ledentu. Buts. PSG : Traoré (10e). Rodez : Choplin (66e, 115e), Pacos (118e). Avertissements. PSG : Rothen (31e), Kezman (103e), Armand (110e). Rodez : Sopalski - Badin, Ramond, Lescure, Gace - Ursule (Castanier, 71e), Belaud, Choplin, Cassan, Lorthioir (Pacios, 79e) - Dupuis (Alet, 91e). PSG : Landreau - Ceará, Traoré, Camara, Armand (cap.) - Pancrate (Giuly, 66e), Clément (Kezman, 99e), Chantôme, Rothen (Makonda, 80e) - Luyindula, Hoarau. Arnaud Hermant Leparisien |
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05/03/2009 14:10
Message
#345
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,606 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé |
Citation Foot - L1 - Paris-SG - Sakho va mieux
Mamadou Sakho pourrait être opérationnel contre Lorient samedi. C'est du moins la tendance qui se dégage avant une ultime décision vendredi par le staff médical. «L'évolution est favorable, ça ne va pas trop mal» a confié le médecin du club, Eric Rolland. Remplacé contre Nancy suite à une entorse à la cheville droite, le défenseur du PSG a trottiné normalement ce jeudi. De son côté, Peguy Luyindula reprendra l'entraînement vendredi. Il souffre d'un traumatisme au gros orteil droit, mais il devrait être présent contre les Merlus. - C. MICHEL au camp des Loges. -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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05/03/2009 14:56
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#346
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 2,229 Inscrit : 10/01/2009 Lieu : Hauts-de-Seine Membre no 232 Tribune : Viré du stade |
Citation LA SAISON DE TOUS LES CONTRASTES Habitué depuis trois ans à batailler pour le maintien en championnat mais à rayonner dans les deux coupes, le PSG vit l'inverse cette saison. Un paradoxe qui n'est pas pour déplaire aux joueurs de Paul Le Guen. Le PSG ne vit vraiment pas une saison comme les autres. Les années précédentes, les Parisiens, moribonds en championnat, se régalaient dans les deux coupes nationales. Une tendance à bien se comporter en Coupe de France comme en Coupe de la Ligue qui avait même frisé l'apothéose en 2008. Tandis que le PSG se battait contre la relégation en L1, il avait ainsi réussi paradoxalement à remporter la Coupe de la Ligue quelques semaines seulement avant d'être battu en finale de l'autre coupe, par Lyon. Un exploit que Paul Le Guen et ses hommes sont sûrs de ne pas réitérer cette année. La saison de coupes à peine entamée que les Parisien ne sont ainsi déjà plus de la partie. Ni dans un coupe ni dans l'autre. Humilié à domicile par Bordeaux en demi-finales de la Coupe de la Ligue en février dernier, le club parisien a connu mercredi soir un nouveau revers navrant en Coupe de France. Battu à l'issue de la prolongation par Rodez, pensionnaire du National, le PSG, qui n'en sort pas grandi, n'est donc plus en lice que sur deux tableaux : championnat et Coupe de l'UEFA. Et si cette élimination prématurée face à un « petit » ne faisait évidemment pas le bonheur des Parisiens au sortir du stade Paul-Lignon, elle n'avait pas forcément l'air de les perturber plus que ça. Pour Mateja Kezman, entré en jeu durant la prolongation, c'est même « peut-être une bonne chose d'avoir perdu par rapport au championnat. » Même sentiment chez Sylvain Armand, tellement ravi de pouvoir jouer les premiers rôles en championnat cette saison qu'il en regretterait à peine cette élimination lui aussi. « On n'est pas traumatisés. Ce n'est pas comme l'an passé, lorsque l'on jouait le maintien et qu'on ne pouvait miser que sur les coupes nationales pour égayer notre saison. Après le match, tout le monde parlait même déjà de Lorient dans le vestiaire. C'est bon signe, il reste de bons jours devant nous. » N'être plus en lice dès ce mois de mars dans aucune des deux compétitions phares de l'ancien PSG ne devrait donc pas empêcher de dormir les troupes de Paul Le Guen, uniquement rivées désormais sur le titre et la victoire finale en UEFA. « Des échéances importantes nous attendent, rappelait Fabrice Pancrate mercredi. Cette élimination n'est donc pas un coup d'arrêt mais une piqûre de rappel. » football365.fr -------------------- Autre récompense à destination du club parisien, celle de dirigeant de l'année attribuée à Robin Leproux, le président du PSG. ©France Football
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05/03/2009 14:59
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 15,491 Inscrit : 27/11/2008 Lieu : 92 Membre no 4 Tribune : Viré du stade |
France Football
Citation Sans guide, sans artiste... 05/03/2009 14:20
4 commentairesNotez: 12345Note: 4.0/5 (14 votes) Privé de Makelele et de Sessegnon, le Paris Saint-Germain manque d'impact et d'imagination, comme lors de la défaite à Rodez. De quelles solutions Paul Le Guen dispose-t-il pour le déplacement à Lorient, samedi (19 h), en l'absence de son guide et de son artiste suspendus ? (Photo Presse-Sports) Sans Claude Makelele et Stéphane Sessegnon, le Paris Saint-Germain n'est plus le même. Mercredi en 8ème de finale de la Coupe de France, le Rodez Aveyron Football a poussé le PSG vers la sortie (3-1, a.p.). Cette rencontre a mis en lumière le manque d'impact et d'imagination du club de la capitale, privés de son guide et de son artiste. Véritable sentinelle du PSG, Claude Makelele a réussi son retour dans l'Hexagone. Il forme avec Jérémy Clément l'un des meilleurs duos de milieux défensifs du Championnat de France. L'ancien Blues récupère en moyenne 17 ballons par match (le Parisien, le plus efficace dans ce domaine) et réussit 66 tacles (il est devancé par Clément, 71). Claude Makelele est aussi la première rampe de lancement des offensives parisiennes. Stéphane Sessègnon est, lui, l'artiste du club de la capitale. Depuis le début de saison, le Béninois affole les statistiques. En 25 rencontres de Championnat - il n'a pas joué lors de la 1ère journée à Monaco (0-1) -, l'ancien Manceau a réussi 72 dribbles (un record), 485 passes en phase offensive et créé 45 occasions (dont cinq passes décisives). Son influence est indéniable, puisque lorsqu'il n'était pas là en Championnat (189 minutes), le PSG n'a pas marqué. Chantôme et Giuly en pôle position Samedi à Lorient, les deux hommes manqueront à l'appel. La marge de manoeuvre de l'entraîneur parisien semble limitée pour compenser cette perte en talent et en expérience. Pour suppléer Claude Makelele, Clément Chantôme, apparu à quatorze reprises en L1 et cinq en Coupe de l'UEFA cette saison, est en pôle position. Les prestations du milieu de terrain de vingt-et-un ans sont certes intéressantes, mais l'international Espoirs tricolore, blessé plusieurs semaines cet hiver, n'a pas encore retrouvé le niveau (et la confiance ?) qui était le sien la saison dernière. Malgré tout, il devrait être reconduit face aux Merlus lors de la 27e journée de Ligue 1. Pour pallier la suspension de Stéphane Sessègnon, Paul Le Guen a plus de cartouches. Mercredi en Coupe de France contre les Ruthénois, l'entraîneur parisien a fait confiance à Fabrice Pancrate. Mais l'attaquant de vingt-huit ans n'a que très rarement fait la différence. Il a été remplacé par Ludovic Giuly à la 66e minute. L'ancien Romain, utilisé à ce poste en début de saison, avait du mal à tenir le rythme et a donc été replacé, avec une certaine réussite, dans l'axe aux côtés de Guillaume Hoarau. Pour dépanner, Ludovic Giuly devrait retrouver le flanc droit de l'attaque parisienne. Clément Chantôme et Ludovic Giuly devraient donc être les remplaçants de Claude Makelele et Stéphane Sessègnon, samedi (19h00), à Lorient. Réussiront-ils à faire oublier le guide et l'artiste du Paris Saint-Germain ? Guillaume Chassaing (statistiques Opta Sportsdata) -------------------- "If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly
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05/03/2009 16:19
Message
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Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 3,618 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 62 Tribune : Viré du stade |
Citation Foot - L1 - PSG - Chantôme : «Ça nous fait mal» Le 4 février dernier, le club de la capitale était privé au Parc des Princes d'une finale de coupe de la Ligue par Bordeaux (3-0). Tout juste un mois après, c'est Rodez, club de National, qui a sorti l'équipe de Paul Le Guen de la coupe de France. Les Parisiens sont-ils fatigués, usés psychologiquement alors que tout reste à faire et que se profilent des matches importants ? Clément Chantôme jette un regard lucide sur la situation. «On n'a pas un gros effectif et quand ça devient plus difficile, on a moins de marge de manoeuvre, nous a-t-il confié. On l'a vu hier. On est déçu car on a été battu à la loyale. Notre banc est de qualité mais on n'a pas un effectif assez étoffé en cas de coup dur comme en ce moment avec nos suspensions et les blessés. Le coach fait tourner l'effectif, ce qui nous a servi notamment contre Twente. Il faut continuer de le faire car avec des matches tous les 3- 4 jours, il y a de la fatigue. Ce revers nous fait mal. On a l'ambition de jouer les coups à fond...». Remplaçant en Championnat, titulaire dans les coupes, Chantôme espérait mieux cette saison et s'explique. «C'est sûr, j'envisageais plus de temps de jeu par rapport à ma fin de saison dernière et à ma prolongation. J'ai mal commencé, j'ai eu pas mal de pépins physiques. Maintenant ça va mieux (...) Peut-être que je n'ai pas fait tous les efforts qu'il fallait. Ma polyvalence a aussi pu jouer contre moi. Un coup à droite, un coup à gauche...disons que je n'ai pas envie de ça». Le milieu du PSG songerait t-il à partir si la tendance ne s'inversait pas ? «On verra ça plus tard. On verra déjà qui est à la tête du PSG !» Propos recueillis par Christophe MICHEL, au camp des Loges. L'équipe.fr -------------------- "les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association"
"les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association" "les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association" "les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association" "les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association" "les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association" "les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association" |
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05/03/2009 23:58
Message
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,606 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé |
Citation Foot - L1 - Paris-SG - Villeneuve est «rancunier» Invité jeudi soir sur L'Equipe TV, l'ancien président du Paris-SG, Charles Villeneuve, est brièvement revenu sur les circonstances qui l'ont amené à démissionner de son poste, le 3 février dernier. L'ancien patron des Sports de TF1, qui au passage s'est dit «rancunier», a confié qu'il cherchait toujours le nom de «l'étrangleur ottoman», l'homme qui selon lui l'aurait trahi en envoyant sa lettre de doléances, destinée à l'origine aux seuls membres du Conseil d'admistration, mais qui s'est retrouvée le lendemain étalée dans tous les médias. Une fois retrouvé, «je le livrerai en pâture en public», a-t-il annoncé. L'ex-journaliste, qui «a récupéré (sa) carte de presse», a également évoqué son avenir, et pourquoi pas un retour éventuel au sein de la direction du club parisien. «Ça dépend comment, a-t-il laissé entendre, mais ce n'est pas nécessairement non», a-t-il conclu. Jusque-là pourtant, il s'était toujours refusé à envisager cette possibilité. Mais après un mois semble-t-il, Paris lui manque déjà. lequipe.fr -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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06/03/2009 09:26
Message
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![]() freelance ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 5,924 Inscrit : 28/12/2008 Membre no 21 Tribune : Non précisée |
Citation Le PSG regarde droit devant Des éclats de rire résonnent dans le vestiaire du camp des Loges. Seul face aux médias, Sammy Traoré y prête à peine attention. « Il y a plusieurs moyens d’exprimer sa tristesse », ironise le défenseur, le visage fermé. Ses coéquipiers sont en train de fêter les 25 ans de Guillaume Hoarau. Apparemment, ils ne semblent pas du tout traumatisés. Le contraste est saisissant entre leurs cris de joie et la mine consternée de Traoré. Symbole d’un PSG qui, au lendemain d’une humiliante défaite en Coupe de France à Rodez (3-1 a.p.), ne sait pas très bien s’il doit rire ou pleurer. En effet, cette élimination est peut-être un mal pour un bien. Après avoir disputé six matchs en dix-huit jours, les Parisiens ne sont pas mécontents de voir leur calendrier du mois d’avril s’alléger. Obnubilés par le championnat, ils n’ont de toute façon pas le temps de se lamenter. « Ce n’est pas une défaite qui va remettre en question tout notre travail, jure Traoré. On a déjà démontré qu’on savait rebondir, notamment après la claque face à Bordeaux (NDLR : défaite 3-0 en Coupe de la Ligue au Parc). Il faut vite se projeter sur Lorient. Si on arrive à faire un bon résultat là-bas, le match de Rodez sera oublié. » « On n’a pas un effectif pour jouer sur tous les tableaux » Pour les Parisiens, la course à la Ligue des champions revêt bien plus d’intérêt que la Coupe de France. « On relativise un peu cette défaite ; si on était 17 e s de L 1, ça ferait plus mal », concède d’ailleurs l’ancien Niçois. En un mois, le PSG s’est fait sortir des deux coupes nationales. Et alors ? « On ne va pas dire que c’est grave, commente Traoré. Quand on enchaîne tous les trois jours, on voit qu’on n’a pas un effectif pour jouer sur tous les tableaux. Pour le championnat et la Coupe d’Europe ça devrait suffire. Cela sera bien de récupérer Makelele et Sessegnon (suspendus). » Et pas seulement à cause de leur influence sur le terrain. De nombreux joueurs semblent en effet émoussés. « Quand on joue tous les trois jours, ce n’est pas évident, reconnaît Traoré. On fait avec, on récupère bien. Si on avait gagné 3-0, personne ne parlerait de fatigue. » Oui, mais Paris a perdu… Et pour tourner la page, il ne faudra surtout pas s’incliner en Bretagne demain. Comment les Parisiens vont-ils gérer cette obligation de résultat ? « On n’a pas de pression, assure Traoré. Il vaut mieux défendre la deuxième place que se battre pour le maintien. On veut finir le plus haut possible, en championnat et en Coupe de l’UEFA. Tout le monde est prêt à relever les défis de fin de saison. » Laurent Perrin leparisien |
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06/03/2009 10:03
Message
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 610 Inscrit : 30/12/2008 Lieu : Laval Membre no 64 Tribune : Canapé |
Citation Le revers de la banane... Plutôt souriants après leur élimination à Rodez (1-3 a.p.), les Parisiens s’obligent encore un peu plus à ramener, demain, un bon résultat de Lorient. POUR SON IMAGE, pour les supporters, parce qu’il faut bien que ça colle avec l’atmosphère du moment, il n’est pas rare qu’un joueur feigne d’être accablé après un échec, surtout si cet échec oscille entre l’inexplicable et le difficilement pardonnable. Au PSG, visiblement, on verse moins qu’avant dans cette forme de comédie. Non, même après un bide contre une équipe de National, les Parisiens d’aujourd’hui ne se prêtent pas à ce jeu-là. Un an en arrière, cette sortie de Coupe aurait été perçue comme le signe de plus d’un naufrage affolant. « Si on était dix-septièmes, cette défaite nous aurait fait un peu plus mal », admettait Sammy Traoré, hier. Si on a bien compris le positivisme ambiant depuis mercredi soir, il faut presque voir dans cette élimination à Rodez une étape de plus vers des lendemains heureux. Une sorte de jouer moins pour gagner plus. C’est une idée que seul le temps mettra réellement en perspective : la façon dont les Parisiens ont communiqué sur leur fiasco aveyronnais ne prendra de sens que s’ils décrochent un billet pour la prochaine Ligue des champions. C’était un objectif, déjà, avant ce match. C’est presque devenu un impératif pour ce PSG déjà éjecté de la Coupe de la Ligue – à domicile – par Bordeaux (0-3) et qui vient de dissoudre une chance réelle de remporter une huitième Coupe de France. Avec deux compétitions au menu, il se retrouve avec un calendrier comparable, dans son épaisseur, à celui de ses rivaux en L 1 (Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse). À l’aube d’un dernier tiers de Championnat qui se jouera beaucoup sur les ressources physiques et nerveuses, Paris va être observé dans sa capacité à rebondir, dès demain, à Lorient. Traoré, hier, rappelait que le PSG avait immédiatement relevé la tête après les gifles reçues, cet hiver, contre Bordeaux, en L 1 (0-4) en janvier, puis en Coupe de la Ligue. Mais il a aussi laissé filtrer ce sentiment qu’au fil du temps le droit à l’erreur se rétrécit. « Lorient sera même un mini-tournant dans ce Championnat », a soufflé le défenseur central. Un tournant délicat, à négocier sans Makelele ni Sessegnon, suspendus. Huit jours plus tard, il y aura Marseille, au Parc. Encore un peu plus qu’un mini-tournant. – J. T. (avec S. Bu.) Citation LORIENT - PARIS-SG LORIENT. – Gameiro (genou) a été déclaré apte. Marchal (cheville) ne s’est pas entraîné. Il participera cet après-midi à la mise en place. Ayew (adducteurs) est forfait. – G. J. L’équipe probable : Audard – Jallet, Marchal, Genton, Le Lan – Amalfitano, Mansouri, Abriel, Morel – Vahirua, Gameiro. PARIS-SG. – Léger décrassage ou soins pour la grande majorité de ceux qui ont joué à Rodez (1-3 a.p.). Kezman, Sessegnon et Makelele (ces deux derniers ayant purgé leur premier match de suspension) ont participé à une opposition et travaillé la finition. Sakho (cheville) a trottiné mais demeure incertain. Luyindula (orteil) devrait reprendre normalement aujourd’hui et être du déplacement. – S. Bu. L’équipe probable : Landreau – Ceara, Z. Camara, S. Traoré, Armand Pancrate, Chantôme, Clément, Rothen - Giuly, Hoarau L'équipe du vendredi 06 mars 2009 |
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06/03/2009 16:58
Message
#352
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,443 Inscrit : 10/01/2009 Membre no 254 Tribune : Non précisée |
Citation Foot - L1 - Paris-SG - Sakho forfait Mamadou Sakho est forfait pour le déplacement du Paris-SG à Lorient, samedi. Le défenseur n'est toujours pas rétabli de son entorse à une cheville contractée contre Nancy (4-1), le week-end dernier. «Il a trottiné ce matin et cet après-midi (vendredi), mais il n'est resté que cinq minutes sur le terrain, a expliqué Le Guen. Je suis prêt à prendre des risques, mais pas à faire n'importe quoi. Il n'est pas apte. On espère le récupérer contre Braga (en Coupe de l'UEFA jeudi prochain), mais ce n'est pas gagné. C'est une bonne entorse». De son côté, Peguy Luyindula, victime d'un traumatisme d'un orteil du pied droit contre Rodez en Coupe de France, figure bien dans le groupe parisien, mais il reste incertain. «On va voir demain, a commenté Le Guen. C'est pour ça que je prends 19 joueurs». Stéphane Sessegnon et Claude Makelele sont, eux, suspendus pour cette rencontre. Ils sont remplacés dans les 19 par les jeunes Abdelaziz Barrada et Maxime Partouche. - Avec C. Mi, au camp des Loges. Le groupe parisien : Landreau, Edel - Ceara, Camara, Traoré, Mabiala, Armand - Pancrate, Clément, Chantôme, Barrada, Makonda, Partouche, Rothen - Giuky, Hoarau, Maurice, Luyindula, Kezman. équipe.fr -------------------- je croisais des marseillais en maillot qui sortaient du métro et je leurs disais "fait chier, la match est annulé, je retourne à paris!" © Mr.Crowley
Bernard Mendy ? «Je ne le connais pas».© Charles Villeneuve "Ce que tu n'as pas avec de l'argent, tu peux l'avoir avec beaucoup d'argent" "Le rugby est le seul sport où, pour avancer, il faut faire une passe en arrière..." |
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06/03/2009 18:50
Message
#353
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![]() NeyBaF* ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 9,385 Inscrit : 17/01/2009 Lieu : Bandol Membre no 582 Tribune : Viré du stade |
Citation PARIS EST CREDIBLE Nous avons demandé à trois des derniers adversaires du Paris-SG, Saint-Etienne (2-1), Grenoble (1-1) et Nancy (4-1) si le club de la capitale avait l'étoffe d'un champion. Pour certains d'entre eux, c'est évidemment oui. Pour Batlles, le PSG de Sessegnon et Clément a l'étoffe d'un champion. Paris, première équipe à détrôner le roi Lyon ? L'idée n'a rien d'incongru. A douze journées de la fin, elle a même pris de l'épaisseur dans le monde de la L1. «Moi, je les place dans les favoris, même si cette étiquette, ils n'en veulent pas et qu'ils préfèrent rester tranquillement au chaud, avance Laurent Batlles. Collectivement, c'est plus fort que Bordeaux par exemple.» Tous les acteurs que nous avons interrogés ne sont pas tout à fait du même avis que le milieu grenoblois. Ils accordent malgré tout un certain crédit à une formation qui, ces deux dernières saisons, luttait encore pour sa survie dans l'élite. «Paris champion ? Pourquoi pas...», reprennent en coeur les deux Stéphanois, Cédric Varrault et Ilan. «Pour moi, ils restent quand même un ton en-dessous de Lyon», nuance de son côté le Nancéien Gennaro Bracigliano. Les joueurs de Paul Le Guen ne recueillent pas encore l'unanimité des suffrages. Leur défaite contre Rodez (1-3 a.p.), mercredi, en huitième de finale de la Coupe de France participe à ce léger scepticisme qui continue de les accompagner. En France, on attend davantage Bordeaux ou Marseille pour contester l'hégémonie lyonnaise. C'est peut-être aussi ce qui sert les hommes de la capitale. «Ils n'ont pas la même obligation de résultats que Lyon, Marseille ou Bordeaux, observe Batlles. Pourtant, ce n'est pas illogique de les voir là. Ils ont tellement souffert, ils savent d'où ils viennent. Un peu comme Toulouse.» Ces deux dernières années, Paris a lutté pour ne pas descendre. C'est ce vécu commun qui lui permet d'être aussi fort collectivement, selon Gennaro Bracigliano. «Ce que le PSG propose est cohérent, analyse le portier lorrain. Ce passé difficile est un atout de premier ordre. La relation entre chaque joueur, c'est ce qui fait l'essence et l'âme d'une équipe.» C'est aussi ce qui lui permet d'être aussi «équilibrée», même si elle peine toujours à prendre le jeu à son compte. «Mais à part l'OM et Bordeaux, qui est capable de le faire ?, interroge Bracigliano. Ça me fait rire parce que l'an dernier, on nous sortait le même argument alors que ça nous arrivait de produire du jeu. Contre nous (4-1), Paris aussi l'a fait.» «De toute façon, ce n'est pas propre à Paris, reprend Ilan. En France, toutes les équipes pensent d'abord défendre. Ce n'est pas ma mentalité. Moi je préfère marquer dix fois et en prendre neuf plutôt que de gagner 1-0.» «Une équipe chiante à jouer» Paris, au contraire, en a fait une ligne de conduite. La troisième meilleure attaque du Championnat est avant tout une équipe solide, et ce n'est pas un paradoxe. «Ils peuvent attaquer l'esprit libre parce qu'ils ont des garanties derrière, souligne Ilan. Paris est une équipe chiante à jouer. Et lorsqu'elle mène au score, c'est encore pire. Elle est bien en place et ne te laisse aucun espace. C'est très frustrant.» Pour Batlles, si Paris est aussi efficace devant, c'est aussi grâce à Stéphane Sessegnon, «le meilleur joueur du Championnat» et Guillaume Hoarau, auteur de quinze buts pour sa première saison en L1. Le premier est «déroutant», selon Cédric Varrault, tandis que le second, «par son physique, gêne considérablement les défenseurs, même les plus athlétiques». Deux individualités au service du collectif, mais qui n'auraient «sans doute pas le même rendement si elles étaient arrivées quand ça allait mal» annonce Batlles. «Ils bénéficient de l'apport de joueurs comme Armand, Makelele ou Giuly qui les rassurent». Cette homogénéité fait dire à l'ancien Toulousain que Paris «avance à un rythme de champion». Il ne manque plus que le titre. L'Equipe |
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07/03/2009 09:37
Message
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![]() NeyBaF* ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 9,385 Inscrit : 17/01/2009 Lieu : Bandol Membre no 582 Tribune : Viré du stade |
Citation A Lorient, Paris doit reprendre sa marche en avant Après sa triste élimination à Rodez et à huit jours du clasico contre Marseille, le PSG va à Lorient. Un succès est important pour le moral et afin de rester sur le podium. Les temps changent. A une époque pas si lointaine, une élimination en Coupe de France face à une équipe amateur aurait plongé le PSG en plein doute, voire en pleine crise. On aurait parlé de « honte », dénoncé la « faute professionnelle ». Pas cette saison, où supporteurs et observateurs, focalisés sur le bon parcours en Ligue 1 des Parisiens, se surprennent à faire montre d’indulgence. Auréolée de sa deuxième place au classement, à quatre longueurs de Lyon, l’équipe de la capitale se déplace à Lorient sans grande pression. Pourtant, selon Sammy Traoré, ce match est un « tournant ». « Il a raison, estime Paul Le Guen. Il vient après Rodez et il peut nous permettre de nous retrouver en bonne position avant d’affronter Marseille et Toulouse. » Mercredi en Coupe de France, Lorient et Paris ont été corrigés par Rennes (3-0) et Rodez (3-1). L’échec de Paris est beaucoup plus amer. Les Bretons n’ont plus gagné depuis trois mois « Après une claque comme celle-là, on a tout à redouter d’une réaction parisienne, estime Christian Gourcuff, l’entraîneur des Merlus. C’est sûr qu’on n’aborde pas cette rencontre en roulant des mécaniques. » Des deux côtés, on en appelle à un « sursaut d’orgueil ». « J’ai parlé aux joueurs, car il ne faut surtout pas banaliser les choses en considérant que ce n’est pas grave, explique Le Guen. Rodez, c’est une défaite qui compte. Je n’attends pas de mes joueurs qu’ils fassent la tête pendant quarante-huit heures, je veux simplement qu’ils aient une prise de conscience afin d’avoir la tête et les jambes pour rebondir. » En mettant entre parenthèses les douloureux épisodes de la Coupe de France, les statistiques plaident très largement en faveur des Parisiens. Landreau et les siens restent en Ligue 1, sur cinq succès et un nul lors des six dernières journées. Le contraste est saisissant avec Lorient, incapable de gagner depuis le 7 décembre 2008 (soit huit matchs sans victoire). Pour Paris, cette 27 e journée est une occasion supplémentaire de réaliser une bonne opération, car quatre de ses concurrents vont s’affronter (Lille-Lyon et Toulouse-Bordeaux). Une inconnue pèse sur son comportement en raison des absences de Sessegnon, Makelele (suspendus) et Sakho (forfait). Une victoire en Bretagne effacerait Rodez et permettrait de préparer au mieux la réception de Marseille qui sera, comme d’habitude, l’un des temps forts de la saison. Ça, au moins, ça ne change pas. Citation Sakho forfait, Luyindula incertain Paul le Guen a décidé d’emmener un groupe de 19 joueurs à Lorient. Mamadou Sakho n’y figure pas. Blessé à la cheville droite après un tacle sévère lors de la réception de Nancy (4-1) dimanche dernier, le jeune défenseur est en effet forfait. « Mamadou a couru ce matin et cet après-midi (hier), mais il est trop juste. Depuis jeudi, on n’avait plus guère d’espoirs », explique ainsi Le Guen. Sakho pourrait d’ailleurs ne pas être rétabli pour la réception de Braga, jeudi en 8es de finale de la Coupe de l’UEFA. Si l’absence de l’espoir parisien est acquise, un doute subsiste toutefois pour Peguy Luyindula. L’ancien Marseillais s’est fait mal au gros orteil du pied droit mercredi à Rodez. Hier, son entraîneur n’était pas totalement rassuré : « Peguy va mieux, mais ce n’est pas encore suffisant. J’espère pouvoir compter sur lui en très bon état. J’aimerais bien qu’il soit apte, indique Le Guen. C’est pour cela que je gagne du temps en emmenant 19 joueurs. » Si Luyindula est déclaré apte, il se positionnera en attaque au côté de Hoarau. Ludovic Giuly prendrait alors la place de Sessegnon, suspendu, sur le flanc droit. Dans le cas contraire, Giuly évoluerait aux avant-postes et Pancrate serait titularisé comme milieu droit. A gauche, on retrouvera Rothen. A la récupération, le duo de Rodez Chantôme-Clément devrait être reconduit, le premier remplaçant Makelele étant suspendu lui aussi. En défense, enfin, Le Guen reconduira devant Landreau le quatuor aligné dans l’Aveyron. Buteur face au club de National, Traoré occupera, à nouveau, le poste de défenseur axial gauche à la place de Sakho. Citation Ils avaient su rebondir après le désastre à Clermont Le PSG est revenu douze ans en arrière. Avec son élimination mercredi en huitièmes de finale de la Coupe de France contre Rodez (3-1 a.p.), les souvenirs de l’humiliation vécue au même stade de la compétition à Clermont (NDLR : une équipe de quatrième division) lors de la saison 1996-1997, ont ressurgi. Les parallèles entre ces deux couacs sont nombreux. Comme cette saison, Paris occupait à l’époque la deuxième place du championnat et était toujours engagé en Coupe d’Europe. Malgré cette « désillusion », selon le mot de l’ancien milieu de terrain Benoît Cauet, le club de la capitale avait terminé sur la deuxième marche du podium, derrière Monaco et atteint la finale de la Coupe des Coupes, perdue 1-0 contre le FC Barcelone de Ronaldo. « C’était très différent, relate Paul Le Guen, qui a vécu ces deux revers une fois comme joueur, l’autre comme entraîneur. En 1997, on avait su avoir une réaction et on avait bien fini la saison. » « On avait pris un coup derrière les oreilles. C’était un peu traumatisant vu les circonstances du match (NDLR : le PSG avait mené 4-1 avant de perdre aux tirs au but), rappelle Vincent Guérin. Mais grâce à l’expérience du groupe, on avait su vite se reprendre. » « S’ils perdent, cela peut devenir embêtant » Benoît Cauet avance un autre argument : « On avait encore deux autres compétitions à jouer, raconte celui qui entraîne désormais au centre de formation de l’Inter Milan. Dans un club comme le PSG, c’est souvent le cas et ça permet de se remettre vite en question. » « On s’était resserrés entre nous après cela. On avait l’habitude de se faire taper dessus », se souvient d’ailleurs Laurent Fournier. « Dans le vestiaire après le match, je me souviens que l’ambiance était sinistre, enchaîne Guérin. On avait cogité mais on avait réussi à reprendre confiance lors du match suivant. » Il s’agissait d’un quart de finale aller de Coupe des Coupes contre l’AEK Athènes au Parc des Princes. Le PSG avait concédé un 0-0. « On n’avait pas été exceptionnels mais on avait eu pas mal d’occasions. Ça nous avait remis en selle. » Jean-Michel Moutier, directeur sportif des grandes années parisiennes, se remémore aussi ce triste épisode de 1997. « On avait rebondi lors du match contre Athènes, dans une compétition dont on était tenants du titre. Au final, cette défaite avait été plus marquante pour les médias que pour nous. » Après le nul contre les Grecs, Paris avait ensuite dominé Lyon (3-1) en L 1. « Aujourd’hui, tout va dépendre de la capacité mentale des joueurs à rebondir à Lorient, diagnostique Moutier. S’ils perdent, cela peut devenir embêtant, le doute pourrait s’installer. » Landreau et ses partenaires savent ce qu’ils doivent faire pour que l’erreur de parcours de Rodez ne soit qu’une parenthèse sans importance. Citation La stat : 27% En Ligue 1, le PSG n’a remporté que 27% de ses matchs face à Lorient. Depuis la montée des Merlus en L 1 en 1998-1999, le bilan des confrontations entre les deux clubs s’établit ainsi : 9 matchs, 3 victoires parisiennes, 1 nul et 5 défaites (14 buts encaissés, 14 buts marqués). En quatre matchs au stade du Moustoir, le PSG n’a gagné qu’une fois (1 nul et 2 défaites). C’était le 26 mai 2007 lors de la dernière journée, victoire 1-0, grâce à un but de Pauleta. Le Parisien |
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07/03/2009 22:16
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#355
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 3,641 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 498 Tribune : Canapé |
Citation Paris garde le rythme Le PSG a parfois souffert mais a remporté sa 16e victoire de la saison (0-1) sur la pelouse d’une formation lorientaise qui n’y est plus du tout en ce moment. Compte rendu du match Après cinq matches sans victoire en championnat, les Merlus avaient grand besoin de points, mais recevaient une équipe du PSG surfant sur une excellente dynamique et installée à la deuxième place de la Ligue 1. Malgré la déception engendrée par l’élimination en Coupe de France sur le terrain de Rodez (3-1 a.p.) et les absences de Sessegnon et Makelele, tous deux suspendus, les Parisiens partaient donc avec la faveur des pronostics, même si Lorient avait pris l’habitude de briller face au club de la capitale ces dernières saisons. Lorient domine, Giuly marque Les Merlus ne tardaient d’ailleurs pas à prendre le jeu à leur compte face à des Parisiens trop statiques. Vahirua était dans tous les bons coups mais voyait sa frappe déviée par un défenseur et filer en corner (8e). Suite à celui-ci, le Tahitien adressait un ballon parfait pour Abriel qui voyait sa puissante reprise fracasser la transversale de Landreau (9e). Battu sur ce coup, le portier parisien se montrait en revanche décisif en fermant parfaitement l’angle avant de détourner une frappe de Gameiro (19e). Des occasions gâchées que Lorient allait amèrement regretter, car Paris trouvait la faille sur sa première opportunité. Sur un long coup-franc de Cearà, Hoarau remisait de la tête pour Giuly qui marquait d’une reprise de volée absolument splendide (0-1, 21e). Le PSG aurait même pu doubler la mise, mais Audard se détendait parfaitement sur un bon coup-franc de Rothen (29e), avant de défier Giuly qui se présentait seul face à lui mais avait trop poussé son ballon (34e). Lorient avait pris un coup derrière la tête avec ce but assassin et ce ne sont pas les tentatives lointaines de Vahirua, avec un coup-franc repoussé par le mur (30e) et deux frappes non cadrées (36e), qui inquiétaient les visiteurs. Ceux-ci étaient en revanche bien heureux que Landreau boxe un tir cadré de Jouffre, mais surtout, dans le prolongement de cette action, de voir le tir de Vahirua dévié par Traoré alors que le but était grand ouvert (39e). Lorient pouvait regagner les vestiaires avec le masque car, malgré une domination assez nette, c’est bien le PSG qui menait au score. Landreau détourne un penalty La partie reprenait sur les mêmes bases, avec Lorient qui poussait mais se heurtait toujours à un défenseur du PSG, voire à un Hoarau toujours aussi présent sur les coups de pied arrêtés adverses. Dominateurs dans le jeu mais inefficaces en attaque, les Bretons s’exposaient aux contres parisiens et ce sont bien eux qui se procuraient les meilleures occasions. Audard devait ainsi s’employer sur une belle frappe lointaine de Chantôme (54e), avant de s’interposer sur deux frappes successives de Luyindula qui avait oublié Hoarau totalement seul au point de penalty (60e). L’attaquant parisien n’avait pas été très inspiré mais il aurait ensuite dû obtenir un penalty pour une main de Morel qui interceptait une de ses frappes, mais Monsieur Falcone ne bronchait pas (71e). Cela avait le mérite de réveiller les Merlus, mais Landreau se couchait dans les pieds de Gameiro avant de dévier du bout des doigts une frappe d’Amalfitano qui était dans une position idéale à l’angle de la surface (75e). Le portier parisien se muait même en héros en repoussant un penalty de Saïfi (81e) accordé de façon sévère pour une main pas forcément volontaire de Traoré. Vahirua avait ensuite sa chance, mais son coup-franc filait de peu hors du cadre (88e) et Paris tenait sa 16e victoire de la saison, ce qui lui permet de conserver sa deuxième place, tandis que Lorient est toujours en proie au doute. Le jeu et les joueurs Du côté lorientais, Audard a livré une belle prestation en stoppant plusieurs offensives parisiennes, avec notamment des sorties pleines d’autorité. Il ne pouvait pas grand-chose sur le but de Giuly. Marchal a lui beaucoup plus souffert et a commis quelques erreurs qui auraient pu coûter cher. Calvé, sorti à la mi-temps, a passé une sale soirée à un poste qui n’est pas le sien. Vahirua et Gameiro ont eux beaucoup tenté, notamment en première période, mais ils se sont montrés trop imprécis pour faire la décision. De la précision et du sang froid, c’est ce qui aura également manqué à Saïfi, entré en seconde période et qui a mal tiré le penalty qui aurait pu permettre à son équipe de décrocher le match nul. Privé de Sessegnon et Makelele, tous deux suspendus, Paris se présentait dans un 4-3-3 peu habituel cette saison. Cela n’a pas perturbé un Giuly qui a décidément retrouvé la grande forme et n’a jamais hésité à déborder et à prendre sa chance. Il a été récompensé de ces efforts en marquant d’une magnifique reprise de volée qui offre la victoire aux siens. L’autre grand bonhomme de la soirée est bien évidemment Landreau qui a écœuré les attaquants lorientais en multipliant les parades et, surtout, en détournant le penalty de Saïfi. On notera que Chantôme n’a pas démérité au milieu de terrain mais qu’il n’a pas encore l’assurance et la maîtrise d’un Makelele. Match terne en revanche pour Luyindula, longtemps incertain pour cette rencontre, qui n’a pas semblé en grande forme et a gâché quelques belles occasions. Sport24 |
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07/03/2009 23:44
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#356
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 28,080 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé |
PSG.fr, les réactions parisiennes :
Citation Paul Le Guen (Entraîneur du PSG)
« Je savais que Lorient allait pousser en seconde période, car ils ont montré de très belles choses en première. Ils ont eu pas mal de situations dangereuses. J’avais à l’esprit la débauche d’effort de mercredi, car même si nous avons perdu, nous avions joué 120 minutes. C’était quasiment les mêmes joueurs ce soir, donc la fatigue s’est un peu ressentie. Nous avons parfois affiché plus de maîtrise, mais quand les jambes ne suivent pas c’est toujours compliqué. Je suis satisfait de l’abnégation, du courage et de la débauche d’énergie fournie pour obtenir ce résultat. Nous voulions marquer un deuxième but pour nous mettre à l’abri, mais nous sommes tombés sur un très bon Audard. » Mickaël Landreau (Gardien de but du PSG) « Bien sûr, nous avions à cœur de nous reprendre. On a vu par moment que nous étions encore émoussés. Nous aurions dû plier ce match plus tôt. Marseille a été accroché et Toulouse a battu Bordeaux, ce n’est pas mal pour nous. Nous savions qu’il fallait des points à Lorient, car beaucoup d’équipes jouent le maintien. Nous devions bien réagir après l’élimination en Coupe de France et conforter notre position en championnat. En tant que gardien, quand on ne prend pas de but c’est toujours une satisfaction. Sur certains matches nous sommes plus sollicités, mais l’essentiel c’est que l’équipe gagne. Cette victoire est essentielle. » Ludovic Giuly (Attaquant du PSG) « C’est vrai que nous avons souffert, mais c’est bien de gagner des matches de cette façon. Nous y avons laissé des plumes et il va falloir bien récupérer. Nous recevons Braga en Coupe UEFA jeudi, puis Marseille dimanche. Nous allons savourer pendant deux jours, puis il faudra se remettre dedans. Nous voulions 3 points et nous avons été les chercher avec les tripes. » -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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08/03/2009 09:51
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#357
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![]() NeyBaF* ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 9,385 Inscrit : 17/01/2009 Lieu : Bandol Membre no 582 Tribune : Viré du stade |
Citation Le PSG n’a jamais été si près du sommet Trois jours après la claque reçue contre Rodez, Paris a réussi une excellente opération en l’emportant à Lorient (1-0). Il conforte sa 2 e place à seulement un point de Lyon ! Sans un somptueux but de Ludovic Giuly et un penalty stoppé avec classe par Mickaël Landreau, ce déplacement à Lorient aurait été le match des occasions perdues. Mais voilà, cette saison, le PSG finit toujours par s’en sortir avec plus ou moins de brio. Hier soir, c’était plutôt moins. Peu importe, car, d’un point de vue comptable, avec les défaites de Lyon, Bordeaux et le nul de Marseille, Paris réalise une excellente opération. Confortablement installé à la deuxième place, il ne compte ce matin qu’un petit point de retard sur Lyon ! En cas de victoire dimanche prochain face à l’OM, il pourrait prendre la tête du championnat. En quittant le stade du Moustoir, alors que Lille - Lyon venait à peine de commencer, Paul Le Guen refusait d’évoquer cette place de leader : « Lyon est tellement plus fort que nous ! » lâchait-il avec un petit sourire en coin. Pour l’heure, l’entraîneur parisien préfère regarder derrière : « C’est une victoire précieuse car on creuse un petit écart sur nos poursuivants. Mais on ne les a pas largués et on n’a toujours pas énormément de marge. » Enormes occasions ratées Si les Parisiens vont préparer sereinement le choc de la prochaine journée, ils devront méditer sur leur aller-retour dans le Morbihan où, privés de Makelele et de Sessegnon, ils se sont fait bouger comme rarement cette saison. En début de partie, ils sont comme les pompom girls locales, sans rythme ni tonus. « On a mis du temps à entrer dans le match, c’est normal quand on joue tous les trois jours », explique Le Guen. Le premier tournant intervient dès la 9 e minute, quand Landreau voit un tir d’Abriel s’écraser sur la transversale. Contre le cours du jeu, Giuly inscrit un but somptueux (22 e ). Les Merlus ne s’en remettront pas. « On domine les vingt premières minutes de la tête et des épaules, raconte Christian Gourcuff. Après, on confond vitesse et précipitation. Cette défaite n’est pas méritée. » Il n’a pas forcément tort. Le PSG aura tremblé jusqu’à la dernière seconde, la faute à une défense pas vraiment souveraine et à une poignée d’énormes occasions ratées. L’ultime tournant survient à la 82e minute quand Landreau stoppe un penalty de Saïfi. «Notre courage, notre solidarité et la volonté de conserver le résultat m’ont séduit, confie Le Guen. On a de la réussite mais on va la chercher. On avait joué cent vingt minutes à Rodez. Je reste vigilant car on va enchaîner jeudi (contre Braga) et dimanche. » Conscient de l’importance de la récupération, l’entraîneur parisien a accordé deux jours de repos à ses joueurs. Lancé à pleine vitesse à la poursuite de Lyon, Paris doit tenir la cadence. Car c’est désormais une certitude, le PSG a un gros coup à jouer dans ce championnat. Rafik Saïfi a été victime d’injures racistes à la fin de la rencontre par un supporteur qui lui reprochait sans doute son penalty manqué. Après avoir voulu monter en tribune se faire justice, l’attaquant était très touché dans les vestiaires par cet incident et a été réconforté par l’un de ses dirigeants. Sébastien Bazin, président du PSG, sera au départ ce matin du Semi-Marathon de Paris. Le boxeur Brahim Asloum et l’ancien cycliste Laurent Jalabert seront les autres personnalités sportives présentes. Citation Le petit chef-d’oeuvre de Giuly Paul le Guen est revenu hier à un schéma tactique, le 4-3-3, qui n’avait pas été utilisé en 2009. Mais avec un seul milieu récupérateur (Clément) et des attaquants peu rodés à ce système, les flottements ont été nombreux. L’expérience et le talent individuel ont compensé. Landreau (8,5). En ce moment, il est sur un nuage. Toujours aussi fort sur sa ligne. Il enraye trois tentatives de Gameiro (19e , 39e , 74e) et multiplie les interventions judicieuses. Et pour parachever son oeuvre, il détourne avec maestria le penalty de Saïfi (82e) ! Ceará (4). Une soirée compliquée. Il y avait longtemps qu’il n’était pas apparu aussi faible. Presque toujours battu dans les duels, ses relances n’ont pas non plus été exceptionnelles. Mais il est dans le coup de l’ouverture du score. Camara (5). Lui non plus n’a pas brillé. Une de ses interventions ratées a failli coûter un but (19e). Attentiste quand il fallait jaillir, le défenseur central n’a pas contribué à rassurer. Traoré (5). Un début de match fort inquiétant. Mais il s’est peu à peu repris et a finalement joué tout en sobriété. Il sauve de près une tentative de Vahirua (39e), mais provoque involontairement un penalty (82e). Armand (5). Le latéral gauche a souffert devant la vivacité de Gameiro et il a vite compris que son rôle consisterait à bien rester en place. Ce qu’il a plutôt bien fait. Chantôme (4,5). Il aime aller de l’avant et son rôle de milieu excentré droit aurait dû lui plaire. Mais il n’a pas toujours su se placer correctement. Sa ration de kilomètres avalée n’a pas eu beaucoup de poids sur le rendement de l’équipe. Une belle frappe (54e). Clément (5,5). Il avait la difficile charge d’être le seul milieu récupérateur. A force d’aller au contact et de couper les espaces, il a plutôt bien réussi sa mission. Rothen (6). Un joli coup franc stoppé par Audard (29e). S’il a parfois semblé brouillon dans son placement, il a compensé par son abnégation. Il a aussi prouvé qu’il savait toujours déborder un adversaire direct. Giuly (8). Un poison. Auteur d’un but d’anthologie, exceptionnel, de l’extérieur du pied (22e), au moment où son équipe prenait l’eau. Certes, il rate ensuite un duel face à Audard (33e). Mais il a beaucoup gêné les défenseurs dans le jeu sans ballon et démontré un bel altruisme. Sa passe en profondeur pour Luyindula (63e) le démontre. Remplacé par Pancrate (72e). Hoarau (6,5). Toujours impeccable dans les airs, avec en permanence ce souci de décaler un partenaire. Sa remise parfaite de la tête sur le but de Giuly en est la plus belle illustration. Luyindula (4,5). Faut-il l’encourager pour sa faculté à se battre et se créer des occasions ? Ou s’agacer de le voir louper autant d’occasions ? Ses deux duels ratés par manque de lucidité (62e, 71e) sont quand même très irritants. A Lorient, Gameiro est un excellent joueur qui pèse sur une défense. Audard est aussi très bon. L’arbitre, M. Falcone (note 4) s’est laissé entraîner par la foule en sifflant un penalty trop sévère sur la main de Traoré. Citation « J’ai eu de la réussite » MICKAEL LANDREAU, gardien parisien Sourire aux lèvres, Mickaël Landreau est revenu sur la très bonne opération de son club et son énorme performance. Il a ensuite rejoint Vannes pour retrouver son copain Nicolas Savinaud. Paris a réussi une excellente opération… Mickaël Landreau. Oui. On est deuxièmes, et tant qu’on peut le rester… L’OM a été accroché par Valenciennes et on sait que, lorsqu’il y a des chocs comme Toulouse - Bordeaux, une équipe y laisse forcément des plumes. Pourquoi ce match à Lorient a-t-il été considéré comme un tournant par le PSG ? On se devait de réagir après notre élimination à Rodez. On était attendus. Vu la série qui nous attend, il était important de récupérer avant le match de Lorient. On voit que Bordeaux, qui a aussi joué la Coupe UEFA, pèche un peu en ce moment. Ce match était capital, pour nous, face à une équipe qui joue sa survie. Ça a été difficile. Dommage qu’on ne se soit pas mis à l’abri plus vite. Comment avez-vous fait pour digérer si bien la claque de Rodez ? On savait que, physiquement, ce serait délicat de continuer en Coupe de France mais aussi en UEFA. D’autant que le quart de la Coupe de France et le match retour de l’UEFA sont programmés le même jour (ironique) ! En plus, on n’a pas un effectif pléthorique avec des blessés et des suspendus en ce moment. On savait que ce serait donc dur, mais qu’il fallait avancer à Lorient. Vous avez aussi arrêté le penalty de Saïfi… Il en avait marqué un la saison dernière au Parc des Princes. Il avait tiré du plat du pied. Je savais que je devais attendre le dernier moment pour plonger. J’ai eu de la réussite, c’est tant mieux pour l’équipe. Ça nous permet de repartir avec les trois points. Pensez-vous pouvoir viser plus haut désormais dans ce championnat ? Nos deux prochains matchs de L 1 vont être contre deux concurrents directs, Marseille et Toulouse. Si, au soir de Toulouse, on est toujours deuxièmes avec cette même avance, ça peut être intéressant. Aujourd’hui, l’ambition est de décrocher une place en Ligue des champions. Citation Des joueurs soulagés mais fatigués Les deux jours de repos accordés, aujourd’hui et demain, par Paul Le Guen, sont vraiment les bienvenus. Evidemment ravis de leur précieux succès en Bretagne, les Parisiens ne sont pas dupes de leur forme actuelle. « C’est une victoire au courage plus qu’au talent, reconnaît sans peine Sylvain Armand, avant de repartir, avec son beau-père, pour prendre la route de Nantes. Physiquement, on a vraiment senti que l’intensité baissait au fil du match. Tout s’est joué sur le mental. C’est un succès qui s’est forgé avec l’état d’esprit parfait du groupe. Si on a un peu de réussite avec la frappe sur la barre d’Abriel en début de match, on n’a rien volé. » Juste avant de monter dans sa voiture, Armand conclut en souriant : « Ah oui, n’oubliez pas de dire que nous avons aussi effacé l’affront de Rodez. » Sammy Traoré, qui ne comprend toujours pas pourquoi l’arbitre a sifflé un penalty contre lui, confesse qu’il n’a pas passé une soirée de rêve. « C’est un succès dans la douleur mais, ce qui compte, ce sont les trois points, explique-t-il. Le terrain était gras et les Lorientais sont souvent passés sur les côtés. Evidemment, certains vont dire que Paris a eu de la réussite car Lorient aurait pu marquer. Mais, sur la dynamique du match, notre victoire est méritée. On a eu plein d’occasions de marquer et, en plus, nous avons démontré que notre mental est très gros. » « On fait bien notre travail… » Ludovic Giuly, lui, préfère parler de la fatigue que de revenir sur son but. « On me dit qu’il est beau mais j’ai quatorze ans de carrière derrière moi et j’en ai déjà mis des plus beaux encore !, sourit-il. Pour le reste, on commence à sentir la fatigue. Nous ne pouvons pas toujours être super-bons et faire des jolies passes. Dans ce cas, il faut savoir s’arracher et tenir. Personne ne s’enflamme. On fait simplement notre travail… Mais c’est vrai qu’on le fait bien. » Citation La question Y avait-il penalty sur la main de Traoré ? La décision de M. Falcone de siffler penalty est très sévère. Certes , sur la tête en retrait de Ceará, le ballon touche la main gauche de Traoré. Mais c’est involontaire et la main du défenseur parisien est collée au torse. L’arbitre a d’ailleurs avoué à Traoré qu’il avait sifflé… un tirage de maillot, pour le coup complètement imaginaire. Le Parisien |
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| Guest_Stardust Chris_supprimé |
08/03/2009 10:08
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#358
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Citation L’HOMME DU JOUR Landreau résiste à tout Le gardien du Paris-SG a réalisé un sans-faute hier à Lorient (1-0), stoppant à dix minutes de la fin le penalty de Rafik Saïfi. DEPUIS quelques rencontres, Le Paris-SG souffre collectivement mais continue de vaincre. La semaine dernière, face à Nancy (4-1), Guillaume Hoarau avait atteint des sommets en inscrivant deux buts et en offrant une passe décisive. Hier soir, le Paris-SG s’est imposé grâce à un but de Ludovic Giuly mais il doit surtout son succès à Mickaël Landreau, parfait durant 90 minutes. Vigilant et très actif, il annihila une multitude d’opportunités bretonnes. On en retiendra une, la dernière, la plus importante, la plus spectaculaire. « Un véritable exploit » , répéta à plusieurs reprises Ludovic Giuly. Landreau raconte la scène. « La saison passée, Saïfi avait déjà frappé un penalty. C’était au Parc des princes(Lorient s’était imposé 3-1). Il avait frappé du plat du pied droit, il avait marqué. Là, je me suis donc dit qu’il fallait que je retarde au maximum mon action. J’ai eu de la réussite, je la sors du bout du pied droit. C’est la beauté du football. » Ce n’est évidemment pas la première fois qu’il brille ainsi quand l’adversaire se retrouve à quelques mètres de lui, le ballon posé sur le point de penalty (voir par ailleurs). Il aime ce face-à-face, cette peur qu’il perçoit dans le regard du tireur. Il a lancé sa carrière ainsi. C’était il y a longtemps, à Bastia. Il avait dix-sept ans, il était Nantais. Il avait sorti la tentative de Lubomir Moravcik. L’exploit avait fait grand bruit. Sa carrière était lancée. À quand le retour chez les Bleus ? Depuis, il a connu des hauts et des bas, comme en mai 2008, lorsque RaymondDomenech vint frapper à la porte de sa chambre d’hôtel à Tignes, lui expliquant qu’il ne disputerait pas l’Euro et qu’un hélicoptère l’attendait. Landreau n’a pas sombré. Il est revenu plus fort, plus affûté, plus tonique sur ses jambes. Les mots malheureux et blessants de Charles Villeneuve ne l’accablèrent pas plus. Peu de temps après sa nomination, l’ex-président du Paris-SG avait déclaré, l’été venu, que l’équipe de la capitale avait besoin d’un grand gardien. Il s’était d’ailleurs renseigné sur Grégory Coupet, qui n’avait pas encore signé à l’Atletico Madrid. Landreau (29 ans) a toutencaissé pour redevenir l’un des tout meilleurs spécialistes français, au coude à coude avec Lloris, Mandanda, Carasso ou Douchez, l’expérience en plus. Paul LeGuen apprécie de pouvoir compter sur un mur aussi solide : « Il est très bien dans sa tête. Il s’est accroché dans les moments difficiles. Il aide beaucoup l’équipe. C’est un bon gardien. Je ne sais pas si c’est le meilleur en France. Il y en a d’autres que j’aime bien.Mais j’aime bien " Micka " . » Sous contrat jusqu’en 2010, Mickaël Landreau ne sait pas encore où il évoluera la saison prochaine. Si Paris se qualifiepour la Ligue des champions, si Paul Le Guen reste, il poursuivra vraisemblablement l’aventure, malgré l’intérêt de quelques clubs français et étrangers. Et l’équipe de France ? Son dernier match remonte au 16 novembre 2007, contre le Maroc (2-2). Il n’a pas de nouvelles de Raymond Domenech, qui, en ce moment, prépare activement la double confrontation contre la Lituanie. Le sélectionneur aura besoin d’hommes forts pour relever ce défi. Landreau en est un. Citation Paris, une affaire en or Dominés par un Lorient retrouvé, les Parisiens ont décroché un succès qui compte et qui leur permet de revenir à un point de Lyon. DIMANCHE PROCHAIN au Parc des Princes, la pression sera sur Marseille. Une semaine avant le « classique » et trois jours après sa sortie de route à Rodez en Coupe de France (1-3, a. p.), le PSG a négocié un tournant important hier en s’imposant à Lorient, pendant que l’OM butait sur Valenciennes (0-0), que Bordeaux sombrait à Toulouse (0-3) et que Lyon s’inclinait face à Lille (0-2). Les Parisiens ont rarement été autant ballottés cette saison. Mais ils ont fait preuve d’un courage qui force le respect pour tenir la marée après le but exceptionnel de Giuly (21e). Ce n’est pas le Lorient du début de l’année auquel ils ont dû faire face, mais celui du mois de novembre, qui mise sur les courses intelligentes et les passes parfaitement senties de ses petits moteurs pour enchaîner des mouvements collectifs de très haute tenue. Si l’équipe de Gourcuff pratique ce football ces prochaines semaines, la question du maintien ne se posera pas très longtemps. Paris a parfois été débordé et le scénario aurait pu être plus compliqué encore si Abriel, plus prompt qu’Armand, n’avait pas trouvé la barre de Landreau sur la première véritable occasion du match (9e). Paris ne s’en serait pas tiré à si bon compte, non plus, sans Landreau. À trois semaines de la double confrontation décisive contre la Lituanie, Raymond Domenech ne peut pas rester insensible à l’assurance énorme qu’a dégagée le portier parisien. Le PSG a joué bas et l’activité fut intense dans sa surface. Mais il se débrouilla toujours pour réaliser le geste juste, que ce soit face à Gameiro, qui avait fondu sur lui (19e), sous le nez de Marchal (22e), sur un centre-tir vicieux de Jouffre (39e) ou sur une frappe croisée d’Amalfitano (74e). La Direction nationale de l’arbitrage le remerciera d’avoir tué une énième polémique sur le niveau de l’arbitrage en Ligue 1. Pour compléter son oeuvre, Landreau a également repoussé un penalty (pas très bien frappé par Saïfi) que M. Falcone avait très généreusement accordé à Gameiro (80e). Dix minutes plus tôt en revanche, la même sentence s’imposait lorsque la main de Morel empêcha Luyindula de doubler la mise. Hier, M. Falcone n’avait pas besoin de lunettes mais d’un chien. Paris s’est imposé en remportant les duels qui comptent. En seconde période, Camara est également intervenu sur deux ballons bouillants devant Gameiro (51e) et Vahirua (65e). Dans le combat, Hoarau a énormément pesé, lui aussi. Sur le but, la volée de Giuly est un modèle d’équilibre mais la remise de l’avant-centre parisien, plus haut que Jallet, fut parfaite (21e). Cinq minutes plus tôt, il avait d’ailleurs quasiment offert la même à son compère lutin. Le PSG peut rêver Dans cette rencontre très rythmée, donc jamais ennuyeuse, les Lorientais ont eu la maîtrise du ballon, notamment dans l’entrejeu. Pressés d’égaliser alors qu’ils avaient le temps devant eux, ils ont parfois eu le tort dese précipiter. Le spectacle prit parfois des allures anglaises. Comme les deux équipes avaient joué dans la semaine en Coupe de France, la fatigue participa aussi à l’ouverture de boulevards immenses. LePSGaurait puse mettre à l’abri en contre. Mais Giuly, après un raid de 35 mètres, avait buté sur Audard (27e), tout comme Luyindula (62e). À l’heure du débriefing, Le Guen reviendra forcément sur ces balles de break mal négociées. L’entraîneur parisien a quitté le Moustoir avec le sourire. Le PSG compte 52 points après 27 journées. C’est déjà plus que ces deux dernières saisons au moment du décompte final. Mieux, depuis l’instauration de la victoire à trois points, Paris n’avait jamais atteint pareil total (*). Ce matin, tous les rêves sont permis pour cette équipe qui sait aussi gagner dans la douleur. Citation Landreau, le spécialiste L’HOMME CLÉ : LANDREAU (Paris-SG), 9 Mickaël Landreau est encore l’un des tous meilleurs gardiens français. Très régulier depuis le début de saison avecde nombreux points gagnés, le Parisien fut tout simplement exceptionnel hier soir. Décisif à trois reprises en première période (19e, 23e, 39e), il atteint des sommets après la pause. À la 75e, il parvint à lire, malgré la multitude de jambes se trouvant devant lui, la trajectoire du ballon frappé par Amalfitano. Mais le meilleur restait à venir.À la 80e, il gâcha la soirée de Saïfi en détournant du pied droit son penalty. Un exercice dans lequel il excelle. LANDREAU (9) : voir ci-dessus. CEARA (3) : il est très fatigué. Il a besoin de repos. Z. CAMARA (7) : quelques moments difficiles, surtout en début de match. Après, il redevint costaud, réalisant deux gros gestes défensifs sur Gameiro (52e) et Vahirua (63e). S. TRAORÉ (6) : il a été gêné par la vitesse lorientaise mais ses immenses jambes ont été utiles pour écarter le danger de sa surface. ARMAND (5) : las comme Ceara, il a aussi souffert devant Jouffre, mais sans craquer. CLÉMENT (6) : placé devant ladéfense, il a combattu avec rage la pression lorientaise. CHANTÔME(6) :maladroit sur coups de pied arrêtés mais accrocheur et vaillant dans le jeu.ROTHEN (6) : on l’a vu récupérer, tacler, gagner des duels de la tête et aussi être très heureux au coup de sifflet final. GIULY (7) : un but exceptionnel. Il aurait pu doubler le score à la 33e mais rata un geste facile. LUYINDULA (4) : longtemps incertain, il aurait pu plusieurs fois donner de l’air au PSG. Trop d’occasions manquées. HOARAU (7) : il a couru, attaqué, défendu et servi Giuly sur l’unique but du match, mais n’a pas marqué. Citation LUDOVIC GIULY, auteur d’un magnifique but, s’inquiète du calendrier à venir pour des Parisiens fatigués. « Ça va être très dur » RIDICULES mercredi à Rodez, où ils ont été sortis de laCoupede France, les Parisiens appréhendaient évidemment beaucoup ce déplacement à Lorient, où ils se savaient attendus. « On devait réagir. » Cette même phrase fut prononcée à quelques minutes d’intervalle par Ludovic Giuly et Mickäel Landreau, les deux grands hommes de la soirée. Le premier marqua le seul but de la rencontre. « Cela fait quatorze ans que je suis pro, j’en ai marqué des plus beaux. Mais celui-ci n’est pas mal. Je ne l’ai pas encore revu. Le ballon part bien…» Le second n’a pas marqué mais a fait pleurer le Moustoir en détournant le penalty de l’espoir frappé par Rafik Saïfi (voir par ailleurs). Deux gestes décisifs qui permettent aux Parisiens d’achever une semaine bien mal engagée.Le Guen : « On n’a pas de marge Ils reprendront l’entraînement mardi. Ils le méritent car ils sont fatigués et à bout de forces, à l’image de Ceara. Paul Le Guen a beaucoup parlé de l’état physique de son groupe. « On n’a pas de marge, a-t-il encore lâché. Vous pensez sans doute que je radote mais je le pense. Il va falloir redoubler d’efforts pour tenir. » Ses hommes ont bien l’intention de ne pas lâcher cette deuxième place, sans toutefois le crier trop fort.« Tant qu’on gagne, on restera deuxièmes » , sourit Landreau, maître de la logique. « Il ne faut pas s’enflammer, supplie Giuly, qui connaît apparemment le calendrier par coeur. On reçoit Marseille, on va à Toulouse, à Lille et à Lyon. Cela va être très dur. » Si la fin de saison du PSG s’annonce difficile, elle risque d’être infernale pour Lorient, qui n’a pas gagné une rencontre de Ligue 1 depuis neuf journées. Cela commence à faire beaucoup pour une équipe qui ne possède pas non plus beaucoup de marge. Hier soir, les Merlus n’auraient pas dû s’incliner. Même les Parisiens l’ont dit, certains allant jusqu’à lâcher qu’ils n’avaient jamais autant « souffert cette saison ». « Mais on a encore perdu trois points », analysa froidement Christian Gourcuff, toutefois rassuré par la qualité du jeu produit. Désormais, à l’entraînement, il devra insister sur le dernier geste et travailler le penalty. « Rafik ne l’a pas très bien tiré » regretta l’entraîneur morbihannais. Une critique que Fabien Audard ne se permit pas de faire. Il passa l’après-match à soutenir le malheureux tireur. « Lui, au moins, il a eu le courage de prendre ses responsabilités. Je tenais à le dire… » L'Equipe |
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| Guest_Stardust Chris_supprimé |
09/03/2009 08:45
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#359
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Mise en forme à venir...
Citation « Le plus dur est passé » MICKAËL LANDREAU, le gardien du PSG, pense que le calendrier à venir sera moins contraignant pour des Parisiens fatigués. Samedi soir, Mickaël Landreau n’est pas rentré à Paris. Il est resté dans le Morbihan, à Vannes,où vit Nicolas Savinaud, l’un de ses meilleurs amis. Le gardien du PSG (30 ans) reprendra l’entraînement demain matin. « C’est agréable de couper », nous a-t-il concédé hier après-midi,quelquesminutes avant de prendre le TGV. Excellent depuis le début de saison et imbattable face à Lorient (1-0), avec notamment un penalty détourné à dix minutes du coup de sifflet final, il savoure mais ne perd pas la raison. Il connaît le calendrier et l’état de fatigue du groupe. Il refuse de penserau titremêmesi son club se trouve à un point de Lyon. – « LYON A PERDU face à Lille (2-0). Le Paris-SG n’est plus qu’à un point. La course au titre est-elle vraiment relancée ? – J’aurais préféré un match nul. – Pourquoi ? – Lille est une équipe en forme, très dure à jouer. C’est un candidat sérieux. – Au titre ? – Non, comme nous, aux quatre premières places du Championnat. – Paul Le Guen estimait samedi soir que Lyon était encore bien plus fort que le PSG. Partagez-vous cet avis ? – Oui. Lyon possède une incroyable expérience, sait comment aborder les rencontres décisives. Lyon connaît un peu plus de difficultés cette saison mais est toujours leader. Mais on ne dit pas que c’est fini. On va se battre. – Pourquoi ne parlez-vous pas de titre ?– Le Championnat est encore très long. On a des déplacements compliqués. On va aller à Toulouse, Lille, Lyon. Dimanche prochain, on reçoit Marseille. Ce serait déjà très bien d’achever la saison dans les quatre premiers et encoremieux de se qualifier pour la Ligue des champions. L’important, c’est de continuer à gagner, de conserver cette incroyable dynamique. Ce qui serait sympa, c’est d’arriver à Gerland avec ce même écart. On en saura plus après Toulouse (le 22 mars). « On ne me pardonne rien » – Qu’est-ce qui vous plaît aujourd’hui au PSG ?– L’état d’esprit, la volonté de vaincre, de rester concentrés malgré tout ce qui a pu se passer à l’extérieur. On sait ce qu’on veut. Il y a une vraie force collective et je ne suis pas d’accord quand je lis que l’équipe est parfois sauvée par des individualités. Ces individualités sont aujourd’hui au top parce que le collectif est très performant. – On sent certains joueurs épuisés… – C’est vrai, mais je crois que le plus dur est passé. Là, on avait une semaine avec des matches tous les trois jours. C’est fini. On a joué samedi et on rejoue jeudi contre Braga. Il faut bien récupérer. Des joueurs frais vont revenir. – Vous avez gagné le titre de champion avec Nantes(2001). Parvenez-vous à déceler des similitudes entre les deux groupes ? – Dans sa carrière, on essaie toujours de se rappeler des expériences passées, soit pour se rassurer,soit pour s’accrocher à un objectif. L’histoire est différente. – N’est-ce pas la saison la plus aboutie de votre carrière ? – Je n’aime pas qu’on dise ça alors qu’il reste une dizaine de matches de Championnat à disputer. Je ne suis pas d’accord. Un gardien, on le juge à la fin. J’ai déjà vécu de très belles années, quand j’ai débuté ma carrière, quand j’ai remporté le titre. Il faut attendre. – Les gens sont impressionnés par votre force mentale, par ce que vous êtes capables de réaliser après ce que vous avez vécu cet été à Tignes (*). – Chaque jour, je construis ma carrière. J’ai connu des moments difficiles. Cette histoire avec l’équipe de France en est une. Elle ne m’a pas accablé. Je l’ai encaissée. Il y en aura peut-être d’autres. Depuis mes débuts, on ne me pardonne rien. J’occupe un poste exposé dans un club exposé. À Nantes, j’ai eu des responsabilités, j’ai été capitaine. On est très exigeant avec moi. On n’accepte aucune erreur. J’ai l’impression que tout ce que je fais de bien estnormal… Je ne serai jamais protégé. – Pourquoi cette exigence ? – Mon caractère, ma précocité. Je ne sais pas trop. – Que ferez-vous la saison prochaine ? – Aucune idée. Je ne suis absolument pas pressé. De toute façon, il me reste une année de contrat. – Êtes - vous agacé d’entendre que votre avenir est lié à celui de Paul Le Guen ? – Absolument pas. Ça ne me dérange pas, car c’est quelqu’un que j’apprécie. Cela ne perturbe pas la vie du groupe et c’est aussi très loin de la vérité. » L'équipe |
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09/03/2009 10:20
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#360
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,606 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé |
Citation "Ils ont un moral de vainqueurs" Bernard LAMA, ex-gardien du PSG Champion de France en 1994 avec Paris, Bernard Lama croit aux chances parisiennes pour le titre. L’ancien portier du PSG pense que le statut d’outsider du club de la capitale peut constituer un avantage. Le PSG peut-il être champion ? Bernard Lama. Bien sûr, c’est jouable. Les Parisiens sont revenus à un point de Lyon. Sans le vouloir, ils vont y arriver (rires). Cette équipe est régulière, c’est un signe. Ils sont dans une meilleure dynamique que Lyon. Pour un club qui a pas mal souffert ces dernières années, ce serait déjà une belle performance d’être sur le podium. S’ils étaient champions, ce serait exceptionnel. Quelle est la différence par rapport à la saison dernière ? Cette année, les joueurs ont un moral de vainqueurs. Makelele et Giuly ont apporté au groupe une certaine stabilité. Il avait besoin de cadres. L’équipe type change assez régulièrement et les résultats restent positifs. Avec les victoires, le club s’est découvert de nouvelles ambitions. Peut-on comparer cette équipe à la vôtre qui a été championne en 1994 ? Non. En 1994, on était favoris. A l’époque, le titre se jouait toujours entre Marseille et le PSG. C’était une grosse déception si on ne finissait pas sur le podium. Cette année, personne ne les attendait là. Ils ont pu mener leur chemin sans pression pour se retrouver en position de remporter le titre. Qu’ils ne soient pas favoris est un avantage. Quelle est la part de Paul Le Guen dans cette réussite ? Paul possède l’expérience. Il a été champion comme joueur en 1994 et comme entraîneur avec Lyon (NDLR : en 2003, 2004 et 2005). Il connaît le discours qu’il faut tenir. Dommage que le club se soit tiré une balle dans le pied avec le changement de président. Mais heureusement cela n’a pas perturbé l’équipe. C’est un signe de maturité et de sérénité. La sérénité, n’est-ce pas ce qu’il manque à Lyon ? Les Lyonnais sont moins réguliers que l’année dernière. Je pense qu’ils sont obnubilés par leur match contre Barcelone. S’ils se font éliminer, ils vont se reconcentrer sur le championnat et ils redeviendront redoutables. S’ils se qualifient, cela peut devenir intéressant pour Paris. Citation Les Parisiens leader des matchs retour Depuis le début de la phase retour, le PSG a engrangé 19 points (6 victoires, 1 nul et 1 défaite) sur 24 possibles et pointe en tête de ce classement intermédiaire devant Toulouse (18 pts) et Marseille (17 pts). Avec seulement 4 victoires en 8 matchs, Lyon marque le pas. Depuis la reprise du championnat, Paris possède aussi la meilleure attaque (15 buts) devant Lyon (13 buts). Citation 9 points repris en 4 mois A l’issue de la 14e journée, Lyon était solidement ancré à la première place et comptait 10 points d’avance sur le PSG (alors 8e au classement). Depuis, l’avance du champion de France en titre ne cesse de fondre. Lors des deux dernières journées, Paris a repris 5 points au leader lyonnais et le talonne désormais au classement. Citation Le Champion commence à trembler Même SI personne ne l’avoue, la peur d’être la première équipe depuis 2002 à ne pas être championne s’est installée dans le vestiaire lyonnais. Entre des cadres rassasiés depuis bien longtemps dans les compétitions nationales et des recrues en manque d’expérience du très haut niveau, l’OL redécouvre une sensation oubliée : la crispation. Entre la 23 e et la 25 e journée, par la grâce de trois succès consécutifs, Lyon avait cru se refaire un matelas confortable avec 6 points d’avance sur le deuxième. Mais entre l’égalisation de Rennes à Gerland dans le temps additionnel (1-1) et la leçon de réalisme donnée samedi au Stade de France par Lille (2-0), les illusions se sont dissipées. « Nous sommes un peu maudits cette saison, car nous avons beaucoup d’absents et de blessés, reconnaît François Clerc, de retour de blessure. Les autres reviennent derrière. » Aulas en première ligne Claude Puel se veut imperméable au doute, du moins en public. « Je ne suis ni inquiet ni agacé, souligne l’entraîneur lyonnais. » Hier, à l’issue du décrassage, Jean-Michel Aulas a néanmoins ressenti le besoin de monter en première ligne pour servir de rempart médiatique à ses joueurs. « Ce n’est pas un drame, lâche le président lyonnais. La série de mauvaises nouvelles en 48 heures a été impressionnante. Quand vous apprenez dans la journée les forfaits de Lloris et de Boumsong, alors que l’on est limite dans certains secteurs de jeu, c’est un coup dur. » S’il s’amusait, les saisons précédentes, à s’inventer des concurrents qui n’existaient pas, le président semble sérieux, cette fois, quand il fait part de ses craintes. « Ce sera dur de gagner le championnat cette année, avoue-t-il. Mais on reste l’équipe la mieux placée. Même si Paris est dans une dynamique formidable. C’est une équipe qui a beaucoup d’atouts. Je pense tout de même qu’il vaut mieux être à notre place qu’à celle des autres… » Citation Pourquoi le PSG peut détrôner Lyon Revenu à un point seulement du leader Lyon, à 11 journées de la fin, le PSG semble en mesure de boulverser l'ordre établi. Et de rêver à un troisième sacre. <h3 class="chapo">Un point. Le PSG ne compte plus qu’un petit point de retard sur Lyon (52 contre 53) et, en cas de succès face à l’OM dimanche, il pourrait prendre la tête de la L 1. Paris semble posséder assez d’arguments pour faire tomber l’OL. A onze journées de la fin, tout est possible et le PSG peut rêver d’un troisième titre (après 1986 et 1994). </h3> Voici des raisons d’espérer. Le PSG n’est pas dépendant d’un seul joueur. Plus le temps passe, plus l’efficacité lyonnaise repose sur Karim Benzema. Juninho est encore capable d’inscrire des coups francs de génie, mais son influence sur le jeu reste limitée. Jamais depuis le début de son règne, l’OL n’avait été à ce point dépendant d’un seul joueur. Dès que l’attaquant de l’équipe de France est en méforme ou blessé, Lyon tousse ou cale. A Paris, rien de tel. Malgré la dimension prise par Guillaume Hoarau, il n’est pas indispensable et le duo Luyindula-Giuly a démontré à Nantes (4-1) qu’il offrait une très intéressante alternative. La réussite du champion fuit l’OL. Parmi les cinq équipes de tête, Paris est, avec Toulouse, celle qui a le plus de réussite. Elle prend différentes formes : des poteaux qui sauvent Landreau (contre Lorient à l’aller et au retour) ou des décisions arbitrales favorables (Paris aurait, par exemple, pu terminer à neuf contre Saint-Etienne). Surtout, contrairement à Lyon, le PSG est épargné par les blessures graves. Depuis six mois, Claude Puel s’arrache les cheveux et voit ses joueurs tomber les uns après les autres (Réveillère, Clerc, Bodmer, Govou, Mensah). Au PSG, hormis la pubalgie de Sakho et les pépins de Makelele et de Giuly en début de saison, aucun cadre n’a été gravement touché. Des ambiances contrastées dans les vestiaires. Lyon est en fin de cycle. Et les joueurs eux-mêmes (Govou, Cris) confient le manque d’unité au sein du vestiaire de l’OL. Au camp des Loges, en revanche, jamais l’atmosphère n’a semblé aussi sereine. Autour de Makelele, c’est l’union sacrée et même ceux qui ne font pas partie de l’équipe type laissent leurs états d’âme de côté. A domicile, Paris gagne, Lyon tousse. Meilleure équipe du championnat à domicile (2,4 points de moyenne), le PSG a gagné tous ses matchs au Parc depuis le début de l’année 2009. Lyon, en revanche, perd de précieux points. Et jusque-là, ce n’était pas dans ses habitudes. Seulement un match gagné sur les six derniers à Gerland… Pas vraiment un rythme de champion. Le réalisme est du côté de Paris. Après vingt-sept journées, le PSG a inscrit trois buts de plus que Lyon (39 contre 36). Un petit exploit qui s’explique en grande partie par l’apport des recrues parisiennes qui ont inscrit pas moins de 72 % des buts. En haut de l’affiche, on trouve bien sûr Hoarau (15 réalisations). La dynamique est parisienne. En championnat, le PSG reste sur une impressionnante série de six victoires et un nul. Paris a le vent en poupe, à l’image de Mickaël Landreau, redevenu l’un des meilleurs gardiens français. Lyon n’a pris qu’un point lors de ses deux derniers matchs et voit logiquement ses poursuivants fondre sur lui. Le classement des matchs retour est significatif. A ce rythme, Paris va rapidement prendre la place de leader. Il devra néanmoins se garder de toute euphorie car, au niveau du calendrier, le plus dur est à venir. Citation Rendez-vous le 26 avril A onze journées du baisser de rideau, Parisiens et Lyonnais se retrouvent au coude à coude. Avec la venue de l’OM au Parc des Princes dimanche prochain, le club de la capitale va entamer une série délicate qui le verra affronter successivement quatre formations placées dans la première partie de tableau. Pendant ce temps, l’OL se mesurera à des mal-classés. Mais on peut considérer le choc du 26 avril comme l’éventuelle finale du championnat. Les deux rivaux se retrouveront en effet à cette date au stade de Gerland. Ensuite, il leur restera encore cinq journées pour franchir la ligne d’arrivée en tête. leparisien.fr -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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