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Schultzy
posté 01/03/2009 20:52
Message #321


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Entorse pour Sakho

Paul Le Guen est inquiet au sujet de Mamadou Sakho, sorti sur blessure dix minutes avant la fin du match contre Nancy (4-1), dimanche. «Mamadou n'est pas du genre à se plaindre. Sa cheville a bougé, il était inquiet dans le vestiaire, a expliqué l'entraîneur parisien. C'est une petite entorse mais on espère le récupérer pour mercredi».

Un autre point médical sera fait, par ailleurs, concernant Grégory Bourillon qui souffre d'un lumbago persistant. Une opération pourrait être envisagée mais Paul Le Guen se veut prudent. «Il a un lumbago qui ne passe pas. Il se plaint, il a mal mais de toutes les façons on ne va le récupérer que début mai». -
C. MICHEL, au Parc des Princes.

L'Equipe.fr


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Réactions:
Paris-SG - Nancy : 4-1


Pablo Correa (entraîneur de Nancy): «On a eu des défaillances dans les zones clés mais le match n'était pas terminé à 2-0. Les matches se suivent et se ressemblent pour nous. Le maintien passera par autre chose que de bien jouer et d'être courageux et pour l'instant on n'y est pas. Je ne suis pas abattu. On va rentrer dans un cycle de matches où on va rencontrer les dix équipes qui sont dans le même paquet que nous et c'est celui qui est le plus fort mentalement qui ira jusqu'au bout. Donc en ce moment, je travaille pour reconstruire mon équipe mentalement. On a donné à Paris la possibilité de mener facilement. On a donné un 3e but, mais on a un tir sur la barre qui est le ballon du 3-2. Mais je voyais venir le 4e but parisien grand comme une maison. Il y a des détails bêtes qui nous mettent en difficulté. Paris a un très bon coup à jouer dans ce championnat et il a des joueurs qui ont du talent et qui sont rares dans ce championnat comme Hoarau et Sessegnon. Mais je pense que Lyon est la seule équipe qui peut poursuivre sur le même rythme jusqu'au bout.»

Paul Le Guen (entraîneur du Paris SG): «Je suis ravi du déroulement du match. On a eu une période difficile en première mi-temps, mais dans l'ensemble on a fait un bon match. On a marqué et on a eu des situations favorables. On a fait des matches moins flamboyants mais mieux maîtrisés. On a parfois manqué de rigueur et de concentration. Mais je ne fais pas la fine bouche, je suis très content. On a marqué quatre buts, fait de beaux mouvements. On a de la ressource, la fraîcheur profite bien aussi à certains. Mais je continue à être soucieux parce qu'il y a des suspendus, des bobos et le programme va s'accélérer. (A propos de la suspension de Sessègnon) On va se passer de lui pour trois matches, mais on l'a déjà fait en Coupe d'Europe. Je n'ai pas attendu cette semaine pour savoir qu'il était important.»

France Football.fr


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"Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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Vodka
posté 01/03/2009 21:42
Message #322


PINK FLOYD T'ENTENDS PUTE NÈGRE?
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01/03/2009 21:38
Foot - Discipline - Le Paris-SG ne fera pas appel

Le Paris-SG ne fera pas appel des suspensions pour deux et trois rencontres de Claude Makelele et Stéphane Sessegnon. «On reste là-dessus», a indiqué Paul Le Guen après la large victoire du club de la capitale contre Nancy (4-1), dimanche. Les deux joueurs ont été sanctionnés jeudi par la commission de discipline pour des faits remontant au PSG-Saint-Etienne (2-1), disputé lors de la 24e journée de Ligue 1.

Claude Makelele a estimé pour sa part que cette sanction était «méritée», même s'il a regretté la «semaine de polémique» qui a entouré cette décision. «Je suis arrivé en retard (...) j'ai vu que mon adversaire remontait le pied, je me suis dit "il va y aller franchement, alors autant y aller franchement", a-t-il raconté au micro de Canal +. Je m'en excuse. Les deux matches (de suspension) sont mérités. L'arbitre avait jugé sur le terrain, revenir là-dessus, ça met de la polémique pour rien. Ils auraient pu me mettre une suspension directe». Avec C. Mi au Parc des Princes et AFP


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"Quelqu'un a un résumé de Kazakhstan-Biélorussie?" @ Varino
"Allo ? Ici FoxTangoZoulou, on a perdu le Portugal, je répète on a perdu le Portugal" @ Nemeto
"En général, si t'as des problèmes dans les virages, ça vient souvent de la direction." @ ikki
"Si on était tous payé doubles, on serait tous payé simple." Yessod

"Quand tu entend à l'échauffement 40 000 personnes qui scandent ton nom, tu es obligé de marquer" Pauleta
BOYCOTT.
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JeanGabin
posté 01/03/2009 23:08
Message #323


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Le PSG trop fort pour Nancy (4-1)

Large vainqueur de Nancy au Parc des Princes (4-1), lors de la 26e journée de Ligue 1, le PSG reste deuxième au classement. Les Parisiens comptent trois points de retard sur le leader Lyonnais, qui joue ce soir contre Rennes, et un d'avance sur Marseille, victorieux à Caen (0-1).

Pour continuer à rêver de la Ligue des Champions, la venue de Nancy au Parc faisait partie de ces « petits » matchs qu'il fallait gagner.
Et face à des Nancéens, 12e de Ligue 1 et mal en point, ce PSG là a une nouvelle fois fait preuve du sérieux qui le caractérise cette saison

Afin d'éviter le fameux « match piège », Paris exploite rapidement les carences d'une équipe de Nancy qui devra repasser pour retrouver un semblant de confiance. Ces temps-ci, le Parc des Princes ne s'y prête guère. Après une première alerte sur le but de Bracigliano -Hoarau à deux crampons de reprendre un centre de Sessegnon (7e)-, Paris ouvre le score. Comme contre Wolfsburg en Coupe de l'UEFA, le coup-franc de Rothen trouve la tête d'Hoarau. Le Réunionnais saute, contrairement à Ouaddou préposé au marquage de l'avant-centre parisien, et, de la tête, débloque le tableau d'affichage (11e). Assommé, Nancy encaisse un deuxième but dans la foulée. Sessegnon bénéficie d'un contre favorable et enrhume le duo Biancalani-Gavanon pour servir Giuly. Le tir croisé de l'ancien joueur de la Roma est parfait et termine sa course dans le petit filet de Bracigliano (13e).

Inconsciemment, le PSG relâche alors sa domination et, timidement, Nancy parvient à s'approcher un peu plus de la cage de Mickaël Landreau. Féret exploite à merveille un une-deux trop long dans la surface de réparation parisienne. Le milieu Nancéen, à angle fermé, lobe Landreau qui s'est aventuré un peu loin de sa ligne (29e).

Le sens du but d'Hoarau, la classe de Sessegnon.

Cette réduction du score a le mérite de redonner un coup de fouet aux Parisiens. Idéalement lancé par Hoarau, Giuly devance la sortie de Gennaro Bracigliano mais trouve le poteau (36e). Moins de cinq minutes plus tard, Paris ressort sa recette maison. Un nouveau coup-franc de Rothen produit les mêmes effets. La défense de Nancy monte comme un seul homme pour mettre les Parisiens hors-jeu. Raté. Hoarau récupère le ballon et, en deux temps, redonne deux buts d'écart aux Parisiens (40e). Accessoirement, l'ancien Havrais rejoint André-Pierre Gignac en tête du classement des buteurs (15 réalisations).

A la reprise, le PSG laisse le monopole du ballon à Nancy qui est tout près d'en profiter mais Landreau est sauvé par sa balle transversale sur une frappe lourde de N'Guemo (47e). Nancy va un peu mieux mais s'incline sur une action de grande classe de Stéphane Sessegnon. A l'entrée de la surface nancéenne, l'ancien manceau contrôle de la poitrine, efface, en se retournant, son vis à vis d'un crochet court et décale Hoarau. Le centre du buteur parisien est dévié et arrive dans les pieds de Sessegnon qui trompe Bracigliano (63e). Le stratège parisien confirme une fois de plus qu'il est indispensable à son équipe. Alors qu'il s'apprête à purger trois matchs de supension...

Autre ombre au tableau pour Paul Le Guen, la sortie sur blessure de Sakho, touché dans un choc avec Curbelo (80e). Pour le reste, Paris va bien. Très bien même. Depuis la déculottée bordelaise (4-0), le PSG a en effet pris 16 points sur 18 possibles. De quoi continuer à rêver...

La composition des équipes.

PSG: Landreau- Ceara, Camara, Sakho, Armand- Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen, Hoarau, Giuly.

Nancy: Bracigliano (cap.)- Berenguer, Ouaddou, Andre Luiz, Biancalani- Brison, N'Diaye, Gavanon, N'Guemo, Feret- Hadji.


leparisien.fr
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D'Alessandro
posté 02/03/2009 02:19
Message #324


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Sakho : ” Plus de peur que de mal ! “
Actualités - 01.03.2009

Mamadou : ” On à fait un match solide, c’était important pour nous de gagner ce soir pour continuer sur notre lancée. Suite au tacle musclé du Nancéen, il y a eu plus de peur que de mal, je m’en sors qu’avec une petite entorse… “

www.mamadousakho.fr
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Lagoaparaiso
posté 02/03/2009 07:00
Message #325


Le mec lourd
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Eclatant, Paris prouve qu’il n’est pas là par hasard
Des buts, du spectacle et des sourires : les Parisiens ont ravi leurs supporteurs en réussissant hier un festival contre Nancy (4-1). Les voilà deuxièmes à seulement quatre points de Lyon.


On peut désormais le dire aux Lorrains : eux aussi, un jour, ils seront peut-être deuxièmes de la Ligue 1 à douze journées de la fin. Hier, ils nous ont rappelé comme deux gouttes d’eau les Parisiens que l’on fréquentait la saison dernière, ceux-là même qui nous régalent aujourd’hui, un an après le traumatisme d’une saison en enfer, sauvée de la relégation à la dernière journée. A cette époque, on parlait de syndrome du Parc des Princes.
Tout ça, c’est bel et bien fini. En balayant Nancy (4-1), le PSG confirme son statut de meilleure équipe à domicile dans cet exercice 2008-2009. Depuis la reprise, il reste sur quatre succès (Sochaux, Caen, Saint-Etienne, Nancy) dans l’enceinte de la porte d’Auteuil, avec dix buts inscrits, trois encaissés. C’est contre l’équipe de Pablo Correa que Paris a offert son plus beau spectacle de la saison ici, avec de jolis buts, celui de Giuly est une merveille, et des enchaînements parfois sublimes.

Oscar d’honneur pour Sessegnon


« Je suis ravi, glisse Paul Le Guen, qui trouve là un beau cadeau d’anniversaire le jour de ses 45 ans. Même si on a fait des matchs moins flamboyants mais mieux maîtrisés. On a parfois manqué d’un peu de rigueur et de concentration. » Sans doute le revers d’une formidable semaine avec une qualification également pour les 8es de finale de la Coupe de l’UEFA. Sept joueurs ont disputé les matchs contre Wolfsburg (3-1) et contre Nancy. C’est donc une excuse recevable. Mais l’entraîneur ne boude pas son plaisir : « On a fait des choses spectaculaires. On enchaîne des périodes de qualité. Le public se rend compte que l’on donne. »
Il faut s’arrêter quelques instants sur ce nouveau PSG-là qui a repris hier deux points à Lyon et dont plus personne ne peut dire qu’il est deuxième par hasard. Son jeu — Le Guen s’est moqué des formules journalistiques cette semaine en disant avec un clin d’oeil « on produit du jeu » — est l’un des meilleurs de France. On parle souvent de Bordeaux, des volontés offensives de Laurent Blanc, mais Paris semble plus régulier, plus équilibré. C’est bien simple, quand Rothen, excellent hier, se met à jouer avec les trois autres de devant, Hoarau, Giuly, Sessegnon, le club de la capitale offre un quatuor mêlant technicité, puissance, harcèlement défensif, justesse dans les petits espaces et une variété dans le choix des appels : en profondeur, dans les pieds ou aériens.
A l’heure où les professionnels se récompensent dans la musique ou le cinéma, une mention spéciale, un Oscar d’honneur est décerné à Sessegnon. Comme nous le disions hier, le Béninois va manquer aux siens. Il est dans une forme éblouissante, propose son tempérament le plus joueur de la saison, il donne comme il marque (une passe décisive, un but hier) : Lorient et Marseille peuvent se réjouir d’avance. En raison de sa suspension, ces deux formations s’éviteront le problème Sessegnon, l’un des meilleurs joueurs du championnat avec Benzema et Gourcuff. Elles voient ce qu’elles ratent. « C’est un joueur différent qui crée beaucoup », affirme Paul Le Guen. Dans sa bouche, cela signifie qu’il est exceptionnel.

Dominique Sévérac


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Hoarau toujours plus haut


Dans un 4-4-2 classique avec Giuly préféré à Luyindula, Paris n’a pas mis longtemps pour trouver la faille dans la défense à cinq de Nancy et inscrire quatre buts pour la troisième fois de la saison après les victoires à Nantes (4-1) et à Marseille (4-2).

Landreau (6). Peu sollicité jusqu’au but nancéien où il réalise une sortie aventureuse.
Ensuite, il a passé une fin d’après-midi relativement tranquille, sauf sur une frappe de N’Guemo sur sa barre qu’il lui était impossible d’aller chercher.
Ceará (6,5). Opposé à Féret, le meilleur Lorrain, le Brésilien n’a pas fléchi à l’exception du but encaissé où on l’a vu un peu en retard. Très en jambes, sa blessure à une cheville n’est qu’un lointain souvenir. Toujours aussi intéressant sur les combinaisons dans son couloir.
Camara (7,5). Intraitable face à Hadji, il ne peut intervenir sur le une-deux qui amène le but de Nancy. Il rattrape un loupé de Sakho avec autorité (28 e ). Très costaud et très sûr.
Sakho (6,5). Pris en défaut sur une passe de Féret (28 e ), il dévisse ensuite un dégagement dans la surface après la pause. Pour le reste, il livre une copie sans tache. Victime d’un vilain tacle de Curbelo (79 e ), il cède sa place à Traoré.
Armand (7,5). Brison s’est souvent cassé les dents sur l’ancien Nantais qui a prêté main-forte à ses attaquants quand il le fallait. Beaucoup de volume de jeu comme depuis le début de saison.
Sessegnon (8,5). Il marque, il provoque la faute qui amène le 1-0 et élimine deux adversaires pour délivrer sa cinquième passe décisive sur le but de Giuly. Indispensable. Que le temps va sembler long sans lui !
Makelele (7). Très bien placé (comme souvent), il a récupéré un nombre important de ballons pour les rendre proprement… avant d’abandonner ses coéquipiers pour les deux prochains matchs.
Clément (7). Il épouse de mieux en mieux les contours du rôle de milieu relayeur même si, parfois, ses dernières passes manquent encore de justesse. Précieux en défense.
Rothen (7,5). Deux coups francs frappés et deux buts parisiens. Comme à Wolfsburg, jeudi, il a bonifié les ballons arrêtés et semble plus à l’aise sur les phases offensives maintenant que Giuly décroche pour venir l’aider dans son couloir.
Giuly (8). Superbe frappe en rupture sur son but. Il aurait pu inscrire son deuxième doublé de la saison si sa frappe de l’extérieur du gauche n’avait échoué sur le poteau de Bracigliano (36 e ). Il a aussi combiné à la perfection avec Rothen et Armand sur le flanc gauche. Remplacé par Chantôme (70 e ) qui aurait pu faire mouche dès son entrée en jeu.
Hoarau (8,5). Marquer semble être pour lui un jeu d’enfant. Il inscrit ses 14 e et 15 e buts de la tête et du pied après deux coups francs. Et, surtout, il réalise des gestes de classe internationale comme le centre en retrait sur le but de Sessegnon, une ouverture géniale pour Giuly (36 e ) et cette roulette à la Zidane au milieu de trois joueurs de Nancy (45 e ). Le public du Parc l’a acclamé lors de son remplacement par Luyindula (70 e ).

A Nancy, seul Julien Féret par sa vitesse et ses prises de balle a causé quelques soucis à la défense parisienne.

L’arbitre M. Malige (7) a bien géré cette partie et surtout n’a pas signalé de hors-jeu sur le deuxième but de Hoarau puisqu’il n’y en avait pas.

Frédéric Gouaillard


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PSG - NANCY 4-1 (3-1)
Spectateurs : 38 302.
Arbitre : M. Malige.
Buts. PSG : Hoarau (11e, 40e), Giuly (13e), Sessegnon (63e). Nancy : Féret (30e).
Avertissement. Curbelo (79e).
PSG : Landreau - Ceará, Camara, Sakho (Traoré, 81e), Armand - Sessegnon, Makelele (cap.
), Clément, Rothen - Giuly (Chantôme, 70e), Hoarau (Luyindula, 70e).
Nancy : Bracigliano (cap.) - Berenguer, Ouaddou, André Luiz, Biancalani (Adjet, 80e) - Gavanon - Brison, Ndiaye (Helder, 61e), N’Guemo, Féret - Hadji (Curbelo, 71e).

LES BUTS
11e : sur un coup franc côté gauche, Rothen délivre un bon ballon au point de penalty pour Hoarau. L’attaquant parisien s’élève au-dessus de tout le monde et marque de la tête. (1-0)
13e : côté droit, Sessegnon se défait facilement du marquage de Gavanon et Biancalani et centre pour Giuly. Ce dernier, à l’entrée de la surface, contrôle et enchaîne d’une frappe du droit qui va se loger dans le petit filet opposé. (2-0)
30e : sur un ballon fuyant côté gauche, Féret, poussé par la sortie de Landreau, stoppe sa course près de la ligne, se retourne et tente un lob d’une frappe brossée. Le gardien parisien est piégé. (2-1)
40e : coup franc de Rothen à plus de 30 m. La défense nancéienne veut jouer le hors-jeu mais monte trop tard. Hoarau se retrouve seul face à Bracigliano qu’il bat en deux temps. (3-1)
63e : Sessegnon efface un adversaire et prend appui sur Hoarau à gauche de la surface. Le centre en retrait (légèrement dévié) de ce dernier est repris sans difficulté par le Béninois qui marque de l’intérieur du droit. (4-1)

LE FAIT DU MATCH
48e : centre de Hadji, Sakho dégage le ballon sur N’Guemo, situé à l’entrée de la surface. Le Nancéien décoche une frappe sèche qui va heurter le haut de la transversale de Landreau, bien parti mais battu. Les hommes de Correa ratent une occasion de réduire le score et de remettre sous pression les Parisiens.

LE CHIFFRE 15
C’est le nouveau total de buts de Guillaume Hoarau en Ligue 1. Grâce à son doublé (son troisième cette saison en L 1), il rejoint, en tête du classement des buteurs, le Toulousain André-Pierre Gignac, qui n’a pas marqué samedi à Auxerre (1-1).


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« Cette deuxième place nous permet de rêver »
JEROME ROTHEN, milieu de terrain du PSG


Le parisien a certainement livré hier l’un de ses meilleurs matchs de la saison. Il revient avec un plaisir non dissimulé sur la victoire de son équipe et les objectifs que le PSG peut désormais viser.

Quel regard portez-vous sur cette victoire ?
Jérôme Rothen. Je suis très satisfait car ce n’est pas évident d’enchaîner les matchs.
On a su rendre cette rencontre plus facile en marquant à deux reprises dès le premier quart d’heure. Quatre buts, c’est bien. Pour nous, pour les supporteurs à qui on offre du spectacle et pour le goal-average.

Est-ce l’un des matchs les plus accomplis de la saison ?

On s’est un peu relâchés après nos deux premiers buts. Mais globalement, nous sommes restés sérieux. Désormais, on maîtrise mieux notre jeu, on se trouve plus facilement. Nous sommes tous montés en régime au fil de la saison. J’espère que cela va continuer même si, en mars, notre calendrier est un peu compliqué. D’autant plus que nous allons perdre Claude Makelele et Stéphane Sessegnon. Mais nous sommes des professionnels, nous voulons aller jusqu’au bout.

Que voulez-vous dire par là ?
Quand on est dans une bonne dynamique, on a soif de victoires, on a envie de rêver aussi. Nous n’avons nullement l’intention de laisser de côté l’une des trois compétitions. Le championnat est la priorité. Mais maintenant que nous sommes en huitièmes de finale de la Coupe de France et de celle de l’UEFA, on va les jouer à fond pour essayer de remporter un titre.

Rêvez-vous aussi de celui de champion de France ?

Pour l’instant, Lyon reste inaccessible. Mais on disait ça aussi pour Bordeaux, qui finalement a connu un petit coup de mou. Tout est possible, il y a douze journées à disputer. Si Lyon laissait échapper encore quelques points, ce serait bien. Mais il faut y aller doucement. Etre dans les trois premiers, ce serait déjà extraordinaire.

Vous visez donc la Ligue des champions ?
Oui, bien sûr. Mais c’est encore serré. Il y a deux championnats. Un avec dix équipes qui luttent pour le maintien. L’autre, composé de six équipes dont Paris, qui jouent pour les places européennes. Pour l’instant, cette deuxième place nous permet de rêver. Mais tout peut s’écrouler en trois semaines. Donc, gardons les pieds sur terre.

Que savez-vous de Rodez que vous affronterez mercredi en Coupe de France ?
Pas grand-chose, à part qu’ils ont gagné 4-1 ce week-end. Ce que je sais, c’est que j’ai vraiment très envie qu’on passe ce tour.


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Les joueurs se plaignent de la pelouse


Les parisiens ont certes savouré leur belle victoire hier. Mais ils ont aussi pesté contre la pelouse du Parc. Jérôme Rothen est monté au créneau pour dénoncer l’état du terrain, qui a bien souffert cet hiver du froid. « C’est à la limite du praticable, affirme le milieu. Il n’y a pratiquement plus d’herbe.
Ce n’est que du sable. Même à Monaco, la pelouse est dans un meilleur état. » Et le jeu s’en ressent : « Si on a envie de jouer à une touche de balle, c’est plus compliqué, reprend Rothen. C’est dommage même si cela nous porte peut-être chance. Mais bon, il ne faut pas dire cela aux dirigeants, sinon ils ne vont jamais la changer. »


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Ça va se corser pour le PSG !


Mars sera donc le mois de tous les dangers pour un PSG qui est plus que jamais en piste pour une place en Ligue des champions. Passage en revue des grains de sable qui pourraient gripper la belle machine parisienne.

Des blessures
Le camp parisien a eu des sueurs froides hier quand il a vu Mamadou Sakho quitter le terrain après un tacle de Curbelo en fin de match. Victime d’une légère entorse à la cheville gauche, le défenseur devrait rater le match de Rodez mercredi et faire son retour samedi à Lorient. Le cas de Bourillon (lombosciatique), à propos duquel Le Guen nourrit beaucoup d’inquiétudes, est plus sérieux. Cette semaine, une décision sera prise quant à une éventuelle opération du milieu de terrain. Si elle devait intervenir, il pourrait être absent jusqu’à début mai. Une tuile puisque l’ex-Rennais était appelé à beaucoup jouer dans la période qui s’ouvre. Paris, qui s’est montré très prêteur pendant l’hiver Sankharé, Ngoyi, Mulumbu , va donc se tourner vers l’équipe de CFA. « Un ou deux autres jeunes vont venir nous épauler dans cette quinzaine », confirme Le Guen.

Des suspensions
Les suspensions de Makelele pour deux matchs et de Sessegnon pour trois rencontres risquent d’être préjudiciables au PSG dans les jours à venir. Le Béninois a encore prouvé contre Nancy qu’il est bien le détonateur de l’attaque parisienne. Quant au capitaine, qui a reconnu hier sur Canal + que la décision à son encontre était « méritée », il est l’incontestable stabilisateur du milieu. Paul Le Guen a expliqué que le club ne devrait pas faire appel de ces sanctions « on en restera sûrement là » ce qui implique que Sessegnon sera absent face à Marseille, le 15 mars.

Des gros au menu
Depuis sa déconvenue à Bordeaux (0-4) le 11 janvier, Paris a engrangé 16 points sur 18 possibles, ne concédant qu’un demi-faux pas (0-0) à Grenoble la semaine dernière. Cette série s’est produite face à des équipes de la deuxième partie du classement, voire du bas de tableau. Le programme à venir est plus difficile avec des oppositions face à Marseille (3 e ), Toulouse (5 e ) et Lille (6 e ). Le tout dans un délai réduit avec les deux coupes intercalées. « On appréhende car des gros matchs arrivent et physiquement c’est dur », confie Sylvain Armand.


Le Parisien
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corto-news
posté 02/03/2009 11:55
Message #326


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Tribune : G rouge



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Paris est un beau dauphin

Paris a frappé un grand coup face à Nancy (4-1) et confirmé son statut de dauphin de Lyon, en dominant largement un adversaire qui gardera un très mauvais souvenir de Guillaume Hoarau.

par Vincent Armillon, le 01-03-2009

Compte rendu du match
Freinés en championnat à Grenoble, où ils avaient concédé un nul (0-0) après quatre victoires consécutives, les Parisiens entendaient bien reprendre leur marche en avant, à l’occasion de la venue de Nancy au Parc des Princes, et ainsi récupérer leur fauteuil de dauphin de Lyon. Une mission a priori dans leurs cordes face à des Lorrains bien moins fringants que les saisons passées et qui avaient plus en tête le maintien que les places d’honneur.

Paris accélère en deux temps
Nancy faisait illusion durant les premières minutes, mais ce n’est pas la frappe largement hors du cadre de Bérenguer (6e) qui risquait d’inquiéter Landreau. Les visiteurs se mettaient alors à reculer et, si Hoarau était un peu juste pour reprendre un excellent centre de Sessegnon (7e), ils allaient totalement assommer leurs adversaires en deux temps. C’est tout d’abord Hoarau qui s’élevait plus haut que tout le monde pour reprendre de la tête un coup-franc de Rothen et fusiller un Bracigliano pas irréprochable (1-0, 11e). Quasiment dans la foulée, Landreau adressait un long ballon vers Sessegnon qui réalisait un petit festival, éliminait deux défenseurs avant de centrer pour Giuly qui plaçait une frappe dont il a le secret dans le petit filet (2-0, 13e). Le public du Parc des Princes pouvait chanter à plein poumons après cette entame de rêve, mais son équipe avait tendance à trop reculer. Il fallait ainsi un superbe geste défensif de Camara dans la surface pour priver Hadji d’une balle de but (28e). La seconde tentative lorraine était finalement la bonne, avec un placement suspect de la défense parisienne et une mauvaise sortie de Landreau qui profitait à Féret. Ce dernier ajustait un centre-lob exceptionnel pour marquer dans un angle impossible et relancer le match (2-1, 31e). Il n’en fallait pas plus pour réveiller les Parisiens et survolter un Hoarau qui adressait deux caviars coup sur coup à Giuly, mais celui-ci touchait le poteau avant de voir sa frappe s’envoler dans les tribunes (36e, 38e). Dès lors, Hoarau se chargeait de finir lui-même le travail sur un coup-franc de Rothen et il profitait d’une énorme erreur de la défense pour signer un doublé en deux temps (3-1, 41e), la belle parade de Bracigliano lui revenant dans les pieds.

Sessegnon plie l’affaire
Nancy aurait pu abdiquer et rendre les armes, mais N’Guemo démontrait le contraire en décochant une frappe aussi soudaine que terrible qui faisait trembler la barre d’un Landreau battu sur ce coup (48e). Une chaude alerte pour des Parisiens qui avaient tendance à trop reculer au goût de Paul le Guen. Heureusement pour le PSG, Nancy manquait de précision, à l’image de cette frappe de N’Diaye (58e) ou de ce coup-franc de Bérenguer qui filaient hors du cadre. Face à un PSG des grands jours, c’était beaucoup trop et Sessegnon se chargeait de plier l’affaire après un superbe une-deux avec Hoarau qui se muait en passeur décisif (4-1, 63e). Le Parc était aux anges et ne tremblait même pas sur des frappes trop croisées d’Helder et de Curbelo (73e). Ce dernier s’illustrait ensuite d’une bien moins belle manière en cisaillant Sakho et obligeait le défenseur parisien à sortir, sans doute touché à la cheville (80e). Cela ne changeait pas la physionomie du match et Sessegnon tentait même d’inscrire le plus beau but de la soirée, mais son retourné acrobatique était capté par Bracigliano (90e+1). Le score en restait donc là. Paris conserve son fauteuil de dauphin et s’impose encore un peu plus comme un candidat crédible au titre. Pour Nancy en revanche, la lutte pour le maintien est plus que jamais d’actualité.

Le jeu et les joueurs
Sorti sous un déluge d’applaudissements, Hoarau a de nouveau régalé le Parc. Double buteur, passeur décisif, toujours bien placé et toujours juste dans ses choix, l’attaquant est bien le Monsieur plus du PSG et il en profite pour rejoindre Gignac en tête du classement des buteurs (15 réalisations) ! Comme, dans le même temps, Giuly retrouve son adresse devant le but, que Sessegnon se montre toujours aussi virevoltant et que Rothen est de nouveau précis dans ses centres et coup-francs (deux ballons de but pour Hoarau), le PSG peut nourrir de sérieuses ambitions dans ce championnat. Certes, Landreau a commis une erreur sur le but lorrain, mais il a par ailleurs été irréprochable, à l’instar de sa défense. Seule vraie mauvaise nouvelle pour le club de la capitale, la sortie de Sakho sur blessure après un gros tacle de Curbelo. Il faudra attendre de voir si cet élément essentiel sera écarté longtemps des terrains ou non, ce qui aura son importance.

A Nancy, les satisfactions sont évidemment beaucoup plus rares. On retiendra tout de même la belle prestation de Féret qui s’est montré disponible aux quatre coins du terrain et a marqué un superbe but dans un angle impossible. Il était malheureusement un peu seul à évoluer à ce niveau. Hadji n’a ainsi jamais pu peser sur la défense adverse, tandis que Ouaddou et André-Luiz ont pris le bouillon face aux attaquants parisiens ! Quant à Bracigliano, s’il est sans doute coupable sur le premier but, il ne pouvait pas grand-chose sur les autres réalisations parisiennes.



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Baghib!
posté 02/03/2009 12:14
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L'Equipe du 2 mars

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L'HOMME DU JOUR (page 2)

Le phénomène Hoarau
Auteur d’un doublé et d’une passe décisive contre Nancy (4-1), le grand attaquant du Paris-SG est très sévère envers lui-même.


À L’ISSUE de la rencontre, Guillaume Hoarau a été invité par l’attaché de presse du Paris-SG à rencontrer les journalistes, impatients de recueillir les premières impressions de l’homme de cette fin d’après-midi, auteur d’un doublé, son quatrième en Ligue 1, et d’une passe décisive face à Nancy (4-1). Poliment, l’attaquant du Paris- SG a décliné la proposition. Il faudra donc se satisfaire des quelques mots offerts à Canal +à la fin du match.« Je progresse tous les jours. Tant que je garderai cette ligne de conduite, j’espère que j’avancerais. Le PSG a encore plein de choses à faire. Avoir marqué quinze buts, c’est bien. Je suis content de ce qui m’arrive. On fournit beaucoup d’efforts. Les performances de chacun montrent qu’on est au top. » Desmots prononcés calmement et sérieusement, sans effusion de joie.Certains téléspectateurs décelèrent même une once de mécontentement. Peut-être aurait-il souhaité rester un peu plus longtemps sur la pelouse, qu’il quitta à la 70e, remplacé par Peguy Luyindula. Ou alors se remémorait- il encore ses deux passes manquées en début de match, ou cet enchaînement en seconde période, amorti de la poitrine-volée, exécuté avec trop de lenteur. Cette exigence envers lui-même le caractérise. Le 18 février dernier, il offrait la victoire aux siens contre Wolfsburg (2-0) en inscrivant un doublé. Un de ses proches raconte la suite. « II a passé une sale soirée parce qu’il a raté des occasions. Il estimait qu’avec quelques buts de plus, Paris aurait été plus tranquille pour le match retour. Il est très sévère avec lui-même. Il n’a pas changé. C’est un garçon très réservé, simple, il n’aime pas la lumière. »

Armand : « Il continue de m’impressionner »

Pedro Miguel Pauleta, lui, avait l’habitude de venir contenter micros et stylos. Le Portugais n’est plus là. Il coule des jours heureux aux Açores. Son départ était craint. Il a été finalement compensé parun grand typede bientôt vingt-cinq ans (il les fêtera jeudi), à la démarche incertaine et nonchalante, qui ne savait pas, au mois d’août, à quoi ressemblait une rencontre de L 1. « ll continue de m’impressionner, jure Sylvain Armand. Il ne se prend pas la tête. Il est toujours le même. Franchement, c’est la saison idéale pour découvrir le haut niveau. Son insouciance l’aide. Et le plus fort, c’est qu’il arrive et réussit après Pauleta… » Après vingt-six journées de Championnat, Guillaume Hoarau a déjà frappé quinze fois, comme André-Pierre Gignac, buteur exclusif. Hoarau, c’est un peu plus. En début de saison, Mickaël Landreau avait refusé de placer l’ancien Havrais, auteur de 28 réalisations en Ligue 2, dans cette catégorie des finisseur s . « Il sera certainement un peu prisonnier de ça, avait analysé le gardien. Guillaume, c’est surtout quelqu’un qui joue pour les autres, qui essaye de les mettre en valeur. » Hier, en fin d’après-midi, Hoarau délivra un ballon de but à Sessegnon, et beaucoup de bonnes passes à Giuly. Il soulagea comme d’habitude sa défense sur les coups de pied arrêtés adverses. Ses qualités athlétiques exceptionnelles aideraient peut-être une autre équipe qui évolue en bleu et qui n’est pas Chelsea…

GUILLAUME DUFY


Citation
Paris, la foudre aux yeux

En imposant d’entrée une pression implacable, le PSG s’est construit une victoire qui préserve sa deuxième place et son ambition.


IL FAUT, PEUT-ÊTRE, remonter au début de l’ère Halilhodzic, en 2003-2004, pour retrouver la trace d’un PSG aux contours de machine. Mais si l’équipe coachée par l’entraîneur bosniaque s’appuyait d’abord sur une infernale organisation défensive, le Paris de Paul Le Guen, hier, a surtout frappé les esprits par l’étendue de ses ressorts offensifs. Marseille (4-2), Twente (4-0) et Nantes (4-1) avaient été des témoins de l’humeur foudroyante dont peut faire preuve le PSG cette saison. Nancy, désormais, pourra être entendu sur ce dossier.

Dans le sillage des trois buts inscrits à Wolfsburg (3-1) jeudi en C 3, cette claque en quatre temps infligée à l’ASNL est même venue relancer, hier, la dynamique du PSG en L 1 après son léger coup d’arrêt à Grenoble (0-0). Du haut de ses trente-huit buts, l’équipe de la capitale s’avance désormais nantie du troisième meilleur bilan offensif du Championnat, derrière Bordeaux et Marseille. Plus important encore, le PSG a su maintenir d’unemain de fer son emprise sur la deuxième place, aux deux tiers de la compétition. Un message fort à treize jours de la venue au Parc de l’OM pour ce qui sera, à n’en pas douter, l’un des clasicos les plus volcaniques de l’histoire. De Paris, deuxième, à Toulouse, cinquième, en passant par Marseille et Bordeaux, quatre rivaux se tiennent en trois points pour les deuxième et troisième places. Et la première ? Après son nul contre Rennes (1-1), un peu plus tard dans la soirée, l’Olympique Lyonnais ne possédait plus que quatre points d’avance sur le club de la capitale...

Féret, un lob à la Pauleta

Nancy, hier, a été un adversaire sans épaisseur, décidément loin de la mécanique hargneuse qui le labellisait encore la saison dernière. D’une façon un peu miraculeuse, alors qu’elle tanguait au bord du gouffre, l’ASNL s’est arrachée à la demiheure de jeu lorsque Julien Féret loba Landreau dans une position excentrée, sur le côté gauche, presque sur la ligne de but. Un tir déclenché en se retournant et dont la trajectoire dessina une courbe similaire à celle du ballon de Pedro Miguel Pauleta face à Barthez, le 25 avril 2004, lors d’un PSG-OM (2-1). Un chef-d’oeuvre que le score du jour réduira cruellement à une dimension d’anecdote.

D’un bout à l’autre du match, hormis en début de seconde période quand Nguemo frappa sur la barre (48e), Nancy aura perdu beaucoup trop de duels et affiché un peu trop de déchet pour espérer un autre destin. Les Lorrains ont perdu le match pour ne pas avoir su résister à l’influence colossale de Sessegnon et de Hoarau. Le Réunionnais a marqué deux fois, deux buts sur deux coups francs de Rothen (11e, 40e), un de la tête et un du droit. Personne n’a vraiment contrôlé Hoarau lors de ses décrochages, qui lui permirent de lancer plus d’une fois Giuly dans la profondeur, comme sur ce mouvement qui verra l’ancien Monégasque envoyer une frappe de l’extérieur du gauche sur le poteau droit de Bracigliano (36e). À quelques centimètres près, Giuly aurait signé son doublé à lui : à la 13e minute, décalé par un intenable Sessegnon, il avait déjà porté l’avance du PSG à 2-0…

Sessegnon passeur décisif, donc, mais pas seulement. Il a provoqué la faute qui a conduit au premier but et il a marqué le quatrième, celui qui assura la mainmise définitive de Paris (63e). La qualité de ses appels, de ses déplacements et de sa gestuelle a confirmé hier à quel point Sessegnon éclairait le jeu parisien. Et à quel point il manquera lors de sa suspension de trois matches – pour laquelle Paris ne fera pas appel –, qui débute aujourd’hui et qui s’achèvera… après la réception de Marseille. En attendant, Paris poursuit sur sa ligne directrice de 2009. Quand il n’a pas eu le malheur de croiser Bordeaux, le PSG a accumulé cet hiver dix victoires et un nul, toutes compétitions confondues. Son chemin le mène désormais à Rodez, mercredi, en huitièmes de finale de la Coupe de France, sa compétition fétiche, puis à Lorient samedi, en L 1, là où il s’agira d’entretenir les rêves de Ligue des champions. Le Guen a beau répéter que le PSG a peu de marge sur la concurrence, le match d’hier laisse penser que Pa ris défendra cette marge avec autorité.

JÉRÔME TOUBOUL


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SUSPENSIONS DE SESSEGNON ET MAKELELE : PARIS NE FERA PAS APPEL. – Le Paris-SG a décidé de ne pas faire appel des sanctions de la commission de discipline, qui a infligé, jeudi, trois matches de suspension à Stéphane Sessegnon (pour un coup de tête sur Blaise Matuidi), et deux à Claude Makelele (pour un tacle dangereux sur Yohan Benalouane). En compétition nationale, le apitaine du Paris-Saint-Germain manquera le huitième de finale de Coupe de France à Rodez et le déplacement à Lorient (L 1). Il sera de retour pour la réception de Marseille (L 1), dimanche 15 mars, au contraire du Béninois, qui devra patienter jusqu’à la réception de Toulouse (L 1), dans trois semaines.

BOURILLON OPÉRÉ DU DOS ? – Àl’issue du match, Paul Le Guen s’est montré assez inquiet quant à la blessure au dos de Grégory Bourillon. « Il avait un peu forcé à l’entraînement alors qu’il ressentait des douleurs, pensant qu’elles passeraient, a expliqué l’entraîneur parisien. Mais il a fini par se bloquer le dos. Il n’y a pas encore de certitude mais il est possible qu’il finisse par se faire opérer. » Concernant le défenseur central Mamadou Sakho, sorti en boitant à dix minutes de la fin, Le Guen se veut plus optimiste. « Il s’est donné une petite entorse à la cheville droite mais j’espère le récupérer pour notre déplacement mercredi, à Rodez. » – J. T.


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PAUL LE GUEN, l’entraîneur parisien, a insisté sur les erreurs et le manque de maîtrise de son équipe malgré une nette victoire.

« Beaucoup trop de déchet »


LES ENTRAÎNEURS sont parfois étonnants. Hier soir, en salle de presse, Pablo Correa, le technicien deNancy, battu 4-1, a tenu un discours très positif, presque optimiste. Il amême répété à plusieurs reprises qu’il avait vu de belles choses, des phases encourageantes. Il semblait sincère. Il a sans doute compris, lui qui n’a jamais eu peur desmots, qu’il était inutile d’accabler un groupe en souffrance. « On a juste été défaillants dans les zones clés. Cela nous ressemble. Je ne suis pas abattu. Maintenant, on va commencer notre vrai Championnat, avec les dix équipes qui sont dans le même paquet que nous. »Quelques minutes plus tard, Paul Le Guen lui succéda. Il fut sobre. Très sobre, ravi « d’avoir vu le PSG réussir un bon match », mais aussi très dur… Il refusa les superlatifs, s’attardant sur les défauts de ses joueurs qu’il craint de voir se prendre pour d’autres.

« On a eu beaucoup trop de déchet, on a concédé beaucoup trop d’occasions. On a moins maîtrisé cette rencontre que certaines au Parc. Mais je ne fais pas la fine bouche… » Un peu, quand même ! On l’a même senti très inquiet. Le Guen appréhende effectivement les prochains matches où il sera privé de Sessegnon et Makelele, suspendus, et de Bourillon, blessé. Paul Le Guen concéda même qu’il regrettait d’avoir prêté Ngoyi à Clermont. Cette exigence fit sourire Sylvain Armand, qui accepta toutefois la critique de son entraîneur. « À 2-0, on s’est effectivement un peu relâchés. Mais j’ai pris beaucoup de plaisir, comme souvent cette saison. » Ludovic Giuly et Jérôme Rothen se sont aussi régalés, même si le second a fustigé l’état de la pelouse. « Celle de Louis-II, elle est mieux. » Cette surface bosselée n’empêcha pas les Parisiens d’être parfois éblouissants dans la circulation du ballon. « On s’est bien trouvés devant, analysa Giuly. On a produit du beau jeu, marqué quatre buts. » Le Paris-SG vole et s’accroche à cette deuxième place. Les joueurs l’adorent. Ils commencent même à parler de Ligue des champions. « On a le droit de rêver », lâche Rothen. « Moi, rappelle Armand, j’ai signé ici pour la jouer. Je l’ai jouée (en 2004-2005), et depuis, plus rien. Jene sais pas si la Ligue des champions est l’objectif du club, mais c’est le mien… » Ce n’est évidemment pas celui de Gennaro Bracigliano, le gardien et capitaine lorrain. « On va tout faire pour lutter contre l’échec. On a pris une gifle, mais on n’est pas abattus. Bien au contraire. On est prêts pour le sprint final. » Apparemment, le discours de Correa a déjà été parfaitement assimilé.

GUILLAUME DUFY


Citation
Hoarau rejoint Gignac

L’HOMME CLÉ : HOARAU (PARIS-SG), 9

En marquant à deux reprises, Guillaume Hoarau a rejoint André-Pierre Gignac en tête du classement des buteurs de L 1 (15 buts). Pourtant, il avait commencé par deux passes ratées. Sa tête le relança. Sur un coup franc de Rothen, il s’éleva plus haut que Ouaddou et Bracigliano (11e). À cinq minutes de la pause, il récidiva, du pied droit cette fois. Mais Hoarau a aussi créé, offrant des ballons superbes à Giuly (36e, 38e) et à Sessegnon (63e), buteur sur l’action.

PARIS-SG
LANDREAU (4) : il commit une erreur d’appréciation à la 30e. Une sortie inutile et inaboutie dont profita Féret.
CEARA (5) : il n’était pas dans un grand jour. Correct défensivement, il fut maladroit.
Z.CAMARA(8) : c’est simple, il a tout réussi. Fort devant Hadji, il s’est appliqué à jouer simplement et proprement.
M. SAKHO (5) : quelques relances hasardeuses et placements incertains. Sorti sur blessure (81e).
ARMAND (6) : devant, c’était bouché. Il est resté dans son camp, appliqué et tranquille.
SESSEGNON(8) : durant les trois prochains matches, le PSG va devoir se passer d’un joueur explosif, dribbleur, passeur et buteur.
MAKELELE (7) : des petits pas, des petites passes, des petites interceptions pour un grand match.
CLÉMENT (6) : cela ne doit pas être très agréable de le rencontrer. Il colle, accroche et joue de plus en plus juste.
ROTHEN (7) : surveillé de près, son pied gauche fut décisif sur phases arrêtées et a permis à Hoarau d’inscrire un doublé.
GIULY (7) : un but splendide, une action remarquable (36e) gâchée par un poteau, et un travail défensif capital.
HOARAU (9) : voir ci-dessus.

NANCY
BRACIGLIANO (3) : quatre buts le jour de son anniversaire... Trop hésitant, notamment sur le coup francmenant à l’ouverture du score.
BÉRENGUER (3) : latéral droit n’est pas son vrai poste, certes. Mais quelle copie insignifiante...
OUADDOU (2) : incapable d’imposer son marquage à Hoarau, il a été surclassé dans les airs.
ANDRÉ LUIZ (2) : sans impact sur les actions clés. Le deuxième but parisien, il l’a fait mettre sur sa note...
BIANCALANI (3) : dépassé par Sessegnon avant le but deGiuly, il a livré un match sans relief.
BRISON (2) : d’une discrétion effrayante, il a eu un mal fou à faire la différence.
Al. N’DIAYE (4) : il aperçoit Féret sur la seule lueur lorraine. Très brouillon par ailleurs.
B. GAVANON (3) : désorienté et noyé dans la bataille du milieu.
NGUEMO (6) : intéressant dans les duels et par sa persévérance à jouer vers l’avant. Un gros tir sur la barre (48e).
FÉRET (7) : un but magnifique. Techniquement à la hauteur, une rareté, hier, côté ASNL.
HADJI (4) : la seule fois où il aurait pu marquer, Camara l’a rattrapé.
– G. D. et J. T.


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Ça ne vous rappelle rien ? (NDB! : avec une photo pour chaque but)
PARIS, PARC DES PRINCES, 25 AVRIL 2004. – Cet après-midi-là (ci-contre), les rôles étaient inversés. C’est le PSG qui avaitmarqué. Le buteur était Pauleta (au second plan) et non le Nancéien Julien Féret (hier, ci-dessus), le gardien était Fabien Barthez (en rouge) et non Mickaël Landreau. Le Marseillais était, lui aussi, sorti de son but et avait excentré l’attaquant adverse. Mais il s’était aussi exposé en se retrouvant dans un entre-deux, ni sur sa ligne, ni assez près de Pauleta pour l’empêcher de tirer. La punition n’avait pas tardé : une frappe enroulée dont la trajectoire rentrante avait fini près du second poteau, au-dessus de Brahim Hemdani. Mais ce but-là avait été décisif pour le PSG (2-1), contrairement à son jumeau signé Féret hier. (Photo Panoramic et Images Canal +)

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TROPHÉE UNFP – « L’ÉQUIPE » - RTL DU MEILLEUR JOUEUR DU MOIS
Luyindula à l’honneur
AVANT LE MATCH contre Nancy, hier à Paris au Parc des Princes, Peguy Luyindula (à droite) a reçu des mains de Sébastien Tarrago, journaliste à la rubrique football de L’Équipe, le trophée de meilleur joueur du mois de janvier. Le Parisien, qui succède au palmarès à son coéquipier Stéphane Sessegnon, a devancé avec 55 % des voix le Toulousain André-Pierre Gignac, 28 % ; et le BordelaisYoann Gourcuff, 17 %. (Photo Bernard Papon)


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LES ADVERSAIRES EUROPEENS EN COUPE DE L'UEFA
(...)
BRAGA (POR, adversaire du Paris-SG en 8es de finale de la C 3, aller le 12 mars à Paris, retour le 18 ou le 19 mars à Braga). – Le défenseur international Frechaut n’a pas été retenu par l’entraîneur Jorge Jesus pour le match qui aura lieu aujourd’hui face au voisin Guimaraes (20e journée). Pour la première fois de la saison, le défenseur central Paulo Jorge figure dans le groupe mais il ne devrait pas être titularisé, malgré les nombreuses indisponibilités (les défenseurs Moisés, Frechaut et Rodriguez, l’attaquant Meyong).
L’équipe au coup d’envoi pourrait être la suivante : Eduardo – Joao Pereira, Stélvio, André Leone, Evaldo – Vandinho – Alan, Luis Aguiar, César Peixoto – Renteria, Paulo César. – M. Q.


L'Equipe.
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Schultzy
posté 02/03/2009 17:19
Message #328


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Sévère entorse pour Sakho

Les examens pratiqués cet après-midi sur Mamadou Sakho ont confirmé une entorse sévère à la cheville droite.
Cela va dans un premier temps nécessiter 48 heures de soins intensifs à l’issue desquels on pourra établir un pronostic quant à sa participation au match contre Lorient.
PSG.fr


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giovanni pontano
posté 02/03/2009 19:29
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Bruce Toussaint, supporter du PSG.


Vous êtes un grand fan du PSG qui effectue une excellente saison...
C'est l'équipe que j'ai toujours soutenue. J'ai eu mes années noires. Là, c'est la crise à l'envers au PSG! C'est génial, inattendu. Je suis très fan de Paul Le Guen.



Sources: Les Inrockuptibles du 24 février 2009.
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Dagoberto
posté 02/03/2009 21:26
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Coupe - Paris-SG - Sans Sakho contre Rodez

Mamadou Sakho, touché à la cheville droite contre Nancy (4-1), dimanche, a passé des examens médicaux qui ont confirmé le premier diagnostic du club. Le défenseur parisien souffre d'une sévère entorse de la cheville droite. Il va dans un premier temps pratiquer 48 heures de soins intensifs à l'issue desquels un pronostic sera établi quant à sa participation au déplacement du PSG à Lorient, samedi (19h00). Son forfait pour le huitième de finale de la Coupe de France, mercredi (18h00), à Rodez est acquis.


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Hari
posté 03/03/2009 09:16
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Les anciens sont conquis par le nouveau PSG

Fort de sa deuxième place et de son succès probant face à Nancy dimanche (4-1), le PSG impressionne. L’équipe de la capitale allie confiance, talent et réussite. Deuxième en L 1, en course en Coupes de France et de l’UEFA, elle peut espérer boucler l’une des plus belles saisons de son histoire. Les anciens de la maison sont sous le charme et tous expliquent l’accumulation de bons résultats par un recrutement judicieux et des paris enfin réussis lors du mercato.

« Ils ne se sont pas trompés, se réjouit Safet Susic. Il y a quelques joueurs en forme, comme Hoarau et Sessegnon et l’équipe joue de mieux en mieux. La raison pour laquelle ça fonctionne, c’est qu’ils ont trouvé les joueurs dont ils avaient besoin, comme Makelele et Giuly. »
Spectateur attentif et avisé, Laurent Fournier (entraîneur du PSG en 2005), partage cet avis : « Tout vient du recrutement, ceux qui sont partis ont été bien remplacés. Aujourd’hui, les joueurs pensent plus au collectif qu’à l’individuel. Ils savent marquer, tenir un résultat et trouvent toujours le bon moment pour plier une partie. » Bonaventure Kalou, qui évolue aujourd’hui à Heerenveen (Pays-Bas), garde un oeil attentif sur son ancien club et loue lui aussi l’apport des nouveaux joueurs, à commencer par Claude Makelele. « Il a tout changé, assure l’attaquant ivoirien. Il a stabilisé l’équipe, il se sacrifie pour elle, récupère beaucoup de ballons et sait faire des fautes utiles. Ça change beaucoup de choses. Aujourd’hui, le PSG ne se fait plus jamais contrer. Il fallait que la mauvaise passe s’arrête un jour. »

« Ils peuvent gagner la Coupe de l’UEFA »

De Grèce, Laurent Robert ne rate pas un match du PSG. « Le début de saison était médiocre, il fallait le temps pour que la machine se mette en route, estime le joueur de Larissa. Pour une fois à Paris, l’hiver s’est super bien passé, les nouveaux ont apporté une vraie stabilité. Hoarau fait une super première saison. Les Parisiens jouent bien, les adversaires les craignent, ils se font respecter. Il y a de la valeur individuelle et si ça continue comme ça, ils retrouveront la Ligue des champions. Ils peuvent gagner la Coupe de l’UEFA car les matchs de coupe, ça ne tient à rien. » Autre expatrié, Amara Diané, nouvelle idole du championnat qatarien, a regardé une partie de PSG - Nancy à la télévision. « C’était un bon match, très intense. Ça ne m’étonne pas. Au Parc, le PSG est soit tout bon, soit tout mauvais. Quand ça marche, ça marche fort ! »

Laurent Perrin (avec A.H. et Ch.B.)


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Coupe : Rodez n’a pas peur de Paris

Rodez, qui affrontera demain l’équipe du Paris Saint-Germain en huitièmes de finale de la Coupe de France, refuse de se faire une montagne des hommes de Paul Le Guen. L’entraîneur ruthénois, Franck Rizzetto, l’ancien professionnel de Montpellier, est pourtant conscient de la valeur parisienne. « C’est une équipe qui dégage vraiment beaucoup de force, quelle que soit la compétition qu’elle dispute, analyse-t-il.
Sa confiance est également très élevée. Mais, sincèrement, je refuse d’avoir peur d’elle. Ce sera du onze contre onze. Et on a quelques atouts à faire valoir. »

Ch.B.


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VESTIAIRES

Le porte-bonheur de Hoarau

Et si c’était le secret de l’efficacité de l’attaquant du PSG, encore auteur d’un doublé dimanche contre Nancy et meilleur réalisateur de L 1 (15 buts) ? Fin septembre, à la naissance de son premier enfant, l’attaquant parisien s’est vu offrir un cadeau original par un ex-coéquipier du Havre : des bandes élastiques rouges maintenant ses protège-tibias sur lesquelles est inscrit le prénom de son fils, Andrea.
A l’image du Lyonnais Mathieu Bodmer, qui a lancé cette mode, le Réunionnais, un brin superstitieux, les porte désormais à chaque match. Avec une franche réussite.


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PSG EXPRESS

Hier. Décrassage léger pour l’effectif. Makelele et Sessegnon ont été autorisés à rester chez eux quelques jours.
Aujourd’hui. Entraînement vers 14 h 30 à huis clos au camp des Loges, puis départ pour Rodez.
Infirmerie. Sakho (cheville droite), Pancrate (gastro), Bourillon (lombosciatique), Arnaud (réhabilitation).
Suspendus. Makelele (Rodez, Lorient), Sessegnon (Rodez, Lorient et Marseille).
Rendez-vous. Rodez (Nat.) - PSG, 8 e de finale de la Coupe de France, demain à 18 heures au stade Paul-Lignon (Eurosport).
Mamadou Sakho souffre d’une « sévère entorse » de la cheville droite, selon les termes du staff médical parisien. Forfait pour le match à Rodez, il a peu de chances d’être rétabli pour le déplacement à Lorient samedi en Ligue 1.


Leparisien


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J. Rothen : « Je me sens de mieux en mieux »


Au lendemain de la victoire face à Nancy (4-1), Jérôme Rothen est revenu sur cette rencontre avant d’aborder les futures échéances des Rouge et Bleu.

Jérôme, comment vas-tu au lendemain de la rencontre face à Nancy (4-1) ?

« Ca va bien. J’ai passé une bonne nuit après une belle victoire. Tous les feux sont au vert. En plus, il fait beau donc c’est bon pour le moral. Même si on gagne, c’est toujours plus agréable de s’entraîner sous le soleil que sous la pluie. Tout roule et nous continuons notre petit bonhomme de chemin. »

La victoire obtenue face à Nancy permet au PSG de poursuivre sa marche en avant et de soigner son goal-average ?

« Oui c’est vrai que c’est intéressant pour le goal-average, mais le plus important était de prendre les trois points. Nancy est une équipe qui n’est pas évidente à affronter. Nous avons réalisé un gros match avec un peu de réussite, facilitée par les deux buts marqués rapidement. Il ne faut pas s’enflammer, cette seconde place reste anecdotique car le championnat est très serré. Nous n’avons que trois points d’avance sur Toulouse, qui est 5e. Ca ne se joue à rien et le moindre faux pas peut permettre aux autres équipes de repasser devant. Nous serons plus sereins quand il y aura un petit écart de réalisé. Nous avons cependant toujours un œil sur Lyon, qui a perdu deux points face à Rennes, mais ils sont toujours premiers. »

Le programme du mois de mars est chargé avec notamment des rencontres face à Marseille et Toulouse, des concurrents directs…

« Durant cette période, il faudra faire appel à tout le monde. Le mois de février était difficile mais nous nous en sommes bien sortis. Jusqu’à la trêve internationale, le mois de mars va être compliqué. Nous allons enchaîner les rencontres, en jouant tous les trois ou quatre jours. Nous avons également des suspendus et des blessés, les joueurs vont donc être énormément sollicités. La récupération sera très importante. Nous sommes des compétiteurs, nous avons envie de jouer tout le temps, en ce moment nous sommes servis ! »

Tu as inscrit un but à Wolfsburg, réalisé deux passes décisives face à Nancy, comment te sens-tu en ce moment ?

« Je me sens de mieux en mieux. Les premiers mois ont été difficiles pour moi. Je me suis mis à la disposition de l’équipe pour que nous trouvions un certain équilibre. Il y a eu beaucoup de changements mais aujourd’hui, tout le monde a trouvé sa place. Quand l’équipe a plus de maîtrise, ce qui est le cas en ce moment, les joueurs de mon style s’en sortent mieux. Je pense qu’on voit le vrai visage de Jérôme Rothen. Je suis épanoui, le club gagne, tout va bien, pourvu que ça dure ! »

Comment vis-tu la concurrence avec l’arrivée de jeunes comme Tripy Makonda dans l’effectif ?

« C’est bien pour l’équipe ! C’est important que les jeunes titillent les plus vieux car c’est la relève. Tripy ne pourra cependant pas jouer avant cinq ans car il doit attendre que je prenne ma retraite (rires). Il a des qualités et profite des entraînements pour monter en régime. Les jeunes doivent cependant aller doucement car le plus dur pour eux commence. Ils ont la tête sur les épaules et c’est important. Ils continuent de bosser et le coach leur fait confiance, donc c’est bien pour eux. »


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Serum
posté 03/03/2009 10:10
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Le bleu lui irait si bien



Sa performance contre Nancy renforce l’évidence : le temps de l’équipe de France est venu pour le Parisien Guillaume Hoarau.

Après Ribéry en 2006, Benzema en 2007 et Gourcuff en 2008, Guillaume Hoarau, à nouveau brillant avant-hier face à Nancy (4-1) – deux buts, une passe, un impact incessant dans les airs –, frappe plus que jamais à la porte des Bleus. Si fort qu’il semble devenu impossible pour Raymond Domenech de ne pas l’entendre alors que se profile la double confrontation contre la Lituanie.

RAYMOND DOMENECH est un sélectionneur à l’ouïe sélective, qui répète qu’il n’entend jamais les sifflets. Mais il sera difficile de croire qu’il ne perçoit pas les clameurs qui accompagnent la saison parisienne de Guillaume Hoarau. D’ailleurs, cela fait un moment que remonte vers le sélectionneur l’écho bruyant des performances du Réunionnais avec le PSG, dont l’envergure dépasse sensiblement le simple constat statistique de ses quinze buts en L 1 et du statut qui en découle. Celui de co-meilleur buteur de la compétition, avec André-Pierre Gignac, l’attaquant toulousain. Le responsable technique des Bleus s’est trouvé à deux doigts de convoquer Hoarau pour le match amical face à l’Argentine (0-2), le 11 février, à Marseille. Mais Domenech a fait machine arrière. Pourquoi? Parce que le rendez-vous avec Maradona et les siens se déroulait… à Marseille. Et parce qu’il a craint que les réflexes antiparisiens du Vélodrome ne perturbent l’éventuel baptême d’Hoarau. La Lituanie constitue la prochaine étape dans le calendrier de l’équipe de France et, à notre connaissance, l’impopularité du PSG à Kaunas est à un niveau supportable pour envisager, cette fois, d’emmener un joueur sous contrat à Paris. Par son profil particulier d’attaquant longiligne, puissant et précis, Guillaume Hoarau est un atout dont il serait difficile de se priver, à l’horizon d’une double confrontation avec la Lituanie – le 28mars et le 1er avril –, qui va peser d’un poids sensible dans la lutte pour la qualification à la Coupe du monde 2010. Le sentiment ne date pas d’hier : quand Domenech a choisi d’essayer Steve Savidan, en novembre, contre l’Uruguay (0-0), il n’aurait pas été incongru, déjà, qu’il offre une chance à Hoarau. L’hiver n’a pas enrayé la montée en puissance automnale du Parisien. Ses derniers matches auront même fait enfler l’impression que l’heure bleue d’Hoarau a sonné. En prenant l’ancien Havrais, le sélectionneur se doterait d’une carte inédite dans l’histoire de l’équipe de France. Car si Gignac présente un bilan comptable similaire à celui du Parisien, il ne présente pas une réelle solution de remplacement aux forces existantes. Hoarau, si. C’est un joueur de 1,92 m, un « vrai » grand, en comparaison avec les attaquants internationaux qui ont compté ces dernières années : d’Henry (1,88 m) à Cissé (1,82 m), en passant par Trezeguet (1,87 m), Anelka (1,84 m) et Benzema (1,83 m). Hoarau est grand, et c’est un grand qui, à l’image d’un Zlatan Ibrahimovic (1,92mégalement), sait conserver un ballon et le transmettre propr eme nt , même s i c ’ e s t probablement dans les airs que le PSG mesure avant tout son apport. Sur tous les duels, offensifs comme défensifs. Pour les Bleus, continuer à se passer plus longtemps de ce type de joueur confinerait au luxe. Pour s’en tenir à ses sept matches disputés cette saison, la sélection présente le bilan équilibré – pas forcément rassurant – de onze buts inscrits pour onze buts encaissés. Sans prendre en compte les penalties, la France n’a inscrit aucun but sur coup de pied arrêté et elle en a concédé quatre sur ces phases de jeu…



Un cas de migraine qu’il est temps d’avoir Alors que la Lituanie promet d’abord un combat physique, tout invite à prendre en considération le gabarit d’Hoarau, et surtout la façon dont il s’en sert. Contre Nancy, dimanche, ses deux buts, dont l’un de la tête, sont issus de deux coups francs de Jérôme Rothen. « Vu sa taille, je peux me permettre de viser plus facilement le deuxième poteau, dit le milieu gauche du PSG. On sent que les adversaires ont peur de lui sur les coups de pied arrêtés. » Hoarau en bleu après 25 matches de L1 dans sa carrière, c’est une idée qui ne choque pas Rothen : « Il y a quelques années, il fallait disputer beaucoup de matches de L 1 avant de prétendre à l’équipe de France. Les temps ont un peu changé. On ne met pas quinze buts en Championnat par hasard, donc ça prouve déjà quelque chose. Face à Henry, Anelka et Benzema, il est difficile de se faire une place. Mais il est vraiment logique que Guillaume ait l’ambition de rejoindre les Bleus. » Dans l’hypothèse où le sélectionneur conserverait le système en 4-2-3-1 utilisé lors des cinq derniers matches des Bleus, le Parisien trouverait- il facilement sa place ? Jusqu’à présent, il s’est surtout montré épanoui dans des formules en 4-4-2, avec Le Havre la saison dernière comme avec le PSG cette année. Faudrait-il changer le système pour lui ? C’est une possibilité, du moins en cours de match (lire ci-dessous). C’est une perspective, aussi, qui obligerait, selon les choix, à se passer de Gourcuff, Benzema, Anelka voire… d’Henry. C’est un cas de migraine. Mais une migraine qu’il est temps d’avoir. JÉRÔME TOUBOUL (avec D. D.)



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Comment jouer avec lui ?

L’utilisation de Guillaume Hoarau en équipe de France pourrait supposer un passage au 4-4-2.


MÊME S’IL ÉTAIT convoqué, à la fin du mois, pour les deux matches des Bleus face à la Lituanie, il resterait encore une marge considérable avant d’envisager l’hypothèse d’un Hoarau titulaire face aux Baltes. Dans un premier temps, son intégration à l’équipe de France passerait probablement par une condition de remplaçant, Domenech n’ayant pas aujourd’hui de raison majeure de « punir » les joueurs en place, y compris Anelka. En balance avec Benzema, l’attaquant de Chelsea amanqué son match face à l’Argentine (0-2), le 11 février, mais il s’est bien repris en club depuis et le souvenir de son but à Kaunas il y a deux ans, sur le chemin de l’Euro 2008, peut compter à l’heure du choix. Dans le 4-2-3-1 privilégié par le sélectionneur depuis la victoire sur la Serbie (2-1)en septembre, Ribéry, Gourcuff et Henry peuplent la ligne des milieux offensifs, derrière le poste d’avantcentre, qui devrait donc être occupé par Anelka ou Benzema, deux joueurs qui prennent plus la profondeur qu’Hoarau. Parce que sa taille permet à une équipe « d’allonger » son jeu et de miser, entre autres, sur ses déviations de la tête vers l’attaquant qui l’entoure, le Réunionnais semble posséder des qualités plus en adéquation avec un 4-4-2. Un système auquel Domenech peut toujours recourir en cours de match, surtout si l’équipe de France devait prendre plus de risques. Se poseraient alors d’autres questions. Passer en 4-4-2 amènerait à décaler Gourcuff sur le côté, alors qu’il a déjà prouvé son influence dans l’axe quand sa condition physique s’y prête. Puis, dans cette configuration, que faire de Thierry Henry ? Difficile de l’imaginer rester côté gauche, dans un rôle à la Malouda qui requiert un volume défensif important. Ribéry, dont c’est le poste au Bayern Munich, serait mieux placé pour l’occuper et Henry, alors, passerait devant. Car, s’il ne devait pas jouer en pointe, il rejoindrait le banc. Un cas de figure encore improbable au regard du poids historique du Barcelonais (109 sélections, 48 buts). Mais Hoarau, assurément, ferait encore monter d’un cran la concurrence en attaque... – J. T.



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« « Il ne pense pas qu’à sa gueule »

Just FONTAINE. 75 ans. 21 sélections de 1953 à 1960. 30 buts.

« Il a beaucoup de qualités pour réussir au plus haut niveau. Il y a évidemment son jeu de tête, mais cela ne suffirait pas. Il est intelligent, il joue juste. Il ne fait pas que marquer. Il fait marquer les autres, il défend aussi. J’ai l’impression qu’il continue de progresser. Chez les buteurs, ceux qui ne pensent “ qu’à leur gueule ” ne font pas carrière. Il est altruiste, il donne de bons ballons. Je le crois donc capable de s’imposer en équipe de France, s’il est associé à un joueur complémentaire, commepeuvent l’être Giuly ou Luyindula au PSG. » – D. Br.




« L’attaquant français de demain »


Jean-Pierre PAPIN. 45 ans. 54 sélections de 1986 à 1995. 30 buts.


« Je l’ai rencontré avec GervaisMartel pour le faire venir à Lens la saison dernière. Mais dans sa tête, il avait un rêve, c’était Paris. Il atoute la panopliedel’attaquantmoderne. Il est grand, collectif, excellent de la tête, il possède les deux pieds. Il est aussi très intelligent dos au but dans son jeu en remise. On pourrait peut-être lui reprocher de ne pas aller très vite mais c’est un faux lent. Il est peut-être plus complet que Gignac. D’ailleurs, je les verrais bien évoluer ensemble. Pour moi, Hoarau est l’attaquant français de demain et sera celui de l’équipe de France pendant très longtemps. Je ne suis pas sélectionneur,mais si tu ne l’essayes pas, c’est une grosse erreur. » – V. G.



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L'oeil de Christophe Dugarry

« L’équipe de France serait bête de s’en passer »

« COMME DIDIER DROGBA ou Franck Ribéry avant lui, Guillaume Hoarau est parti de très, très loin. Comme eux, il arrive de nulle part ou presque. Et,commeeux, à leurs débuts au plus haut niveau, il possède encore une marge de progression. C’est une bonne chose pour tout le monde de voir ce mec être passé entre les mailles du filet de la formation à la française. Arriver comme un cheveu sur la soupe fait sa force. Son parcours cahotant lui permet de savourer et de prendre du plaisir à chaque instant sur le terrain. C’est d’ailleurs peut-être pour cela qu’il n’exulte pas à chacun de ses buts. Ils ne constituent même plus un ouf de soulagement d’avoir finalement atteint le haut niveau. À moins que cette attitude ne reflète sa souffrance ou sa frustration de ne pas avoir suivi un cursus classique. En tout cas, tu le sens très sûr de lui et assez serein. C’est un garçon lucide, possédant le sens du collectif et la tête sur les épaules. En un mot, il est, pour l’instant, parfait. Son talent et son détachement sur les événements lui ont permis de réussir une sacrée performance depuis son arrivée à Paris. Il est parvenu à remplacer Pauleta dans un Parc des Princes et un club au contexte toujours particulier. Ce n’est pas rien. Son profil offre unearme offensive dont l’équipe de France se trouve dépourvue. On reproche parfois à ce type de grand joueur d’être trop frustre. On leur préfère souvent des joueurs plus petits, rapides et puissants. Or Hoarau a démontré le contraire. Il est adroit techniquement. L’Angleterre a Peter Crouch ; la République tchèque, Jan Koller ; l’Italie, Luca Toni… Pourquoi l’équipe de France n’aurait pas Hoarau ? Pour moi, il mérite sa place dans le groupe France, voire même dans les dix-huit. Si on met de côté Henry, qui évolue désormaisà gauche, on peut considérer que Benzema et Anelka lui sont légèrement supérieurs en qualité technique et en expérience. Mais, par son registre de jeu, Hoarau devance désormais Cissé, Savidan et Gignac. Il peut jouer dans un 4-4-2, comme au Paris-SG, ou seul en pointe. Son style autorise son équipe à jouer plus long, à peser dans le domaine aérien. Il permet également aux milieux de terrain de plonger dans son dos. Son profil atypique est si rare que l’équipe de France serait bien bête de s’en passer. »



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Lucarne de Didier Braun

Héros ou haro ?


GUILLAUME HOARAU vit la découverte de la notoriété. Le processus est connu : les médias, flairant le phénomène, s’entichent d’un joueur nouveau. La mayonnaise prend, surtout si la révélation du jour est un attaquant – une espèce rare – et si, ayant signé dans un club à forte visibilité médiatique, elle n’en est pas morte. Paris est idéal, aussi bien pour un lancement de star que pour un enterrement de première classe. L’espoir espéré marque et fait gagner son club. Les éloges enflent. Bientôt, on rêve pour lui de l’équipe de France. On s’étonne qu’il n’y soit pas déjà. D’autres, avant le géant réunionnais, ont connu semblable ascension. Tous ne sont pas devenus Papin ou Ribéry. Gravelaine, Pouget, Fargeon, jadis, se sont arrêtés sur le chemin hasardeux de la gloire bleue. Gomis, récente étoile filante, semble les avoir suivis sur ces bas-côtés dédaignés. Nul ne sait, ce matin, si on pourra de nouveau titrer demain « Hoarau, ce héros » ou crier « Hoarau sur le baudet ». D’ici cinq ans, il sera plus facile d’être sûr de son destin. – D. Br.




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COUPE DE FRANCE (huitièmes de finale)

RODEZ (N) - PARIS-SG (demain)


Sakho forfait à Rodez


MAMADOU SAKHO a passé hier des examens qui ont révélé une sévère entorse à la cheville droite. Le défenseur central est forfait pour le déplacement à Rodez et sa participation au match de L 1 à Lorient, samedi, est incertaine. Pancrate (gastro-entérite) ne s’est pas entraîné, mais il pourrait figurer dans le groupe. Tout comme Kezman, de retour après sa mise à pied. Les suspendus, Makelele (deux matches) et Sessegnon ( trois matches), sont au repos jusqu’à demain. Aujourd’hui, les Parisiens s’entraîneront à huis clos, en début d’après-midi. Les Ruthénois, eux, se sont entraînés hier en fin d’après-midi sans leur capitaine Ursule, qui passe son diplôme d’entraîneur. Diawara (entorse genou) est forfait, tout comme Deplanche (pubalgie). En revanche, Pacios (élongation cuisse) a fait son retour. Gace(cheville), restéen sal l e hier, devrait reprendre aujourd’hui lors du dernier entraînement prévu à 16 h 30. – E. Bj., J. T.


Les équipes probables

RODEZ : Sopalski – Badin ou Lisembart, Lescure, Gace, Ramond – Ursule (cap.), Choplin ou Castanier – Cassan, Bélaud, Lorthioir – Dupuis.


PARIS-SG : Landreau – Ceara ou Mabiala, Camara, Traoré, Armand – Pancrate ou Giuly, Chantôme, Clément, Rothen ou Makonda – Kezman, Luyindula.



L'équipe du Mardi 03 mars 2009

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Hari
posté 03/03/2009 15:30
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Rodez-PSG : Le groupe parisien

Groupe - mardi 03 mars 2009 à 15:10

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Paul LE GUEN pour le match opposant le PSG à Rodez, comptant pour les 8es de finale de la Coupe de France, le mercredi 4 mars 2009 :
ARMAND Sylvain
BARRADA Abdelaziz
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
CLEMENT Jérémy
EDEL Apoula
GIULY Ludovic
HOARAU Guillaume
KEZMAN Mateja
LANDREAU Mickaël
LUYINDULA Peguy
MABIALA Larrys
MAKONDA Tripy
PANCRATE Fabrice
PARTOUCHE Maxime
ROTHEN Jérôme
TRAORE Sammy


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Panenka
posté 03/03/2009 16:06
Message #334


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Foot - Coupe - Rodez - Rizzetto y croit

Franck Rizetto, l'entraîneur de Rodez, pense que son équipe « peut faire quelque chose » mercredi en 8e de finale contre le PSG. Les résultats en Championnat (trois victoires consécutives) ont placé les Ruthénois sur une bonne dynamique et ces derniers ne manquent pas de motivation au moment d'affronter un ténor de l'élite : « Il n'y a pas de pression particulière sur ce match. Les joueurs sont simplement impatients d'y être. Cette compétition leur appartient, j'espère qu'ils vont prendre du plaisir et donner une bonne image. Cette rencontre contre une des meilleures équipes françaises va leur permettre de voir le très haut niveau et de se montrer. Elle va leur servir pour la suite, car c'est une formidable expérience à vivre. »

Rizzetto ne voit en tout cas que du positif dans ce match de gala, qui a « été un stimulateur pour le groupe, chacun voulant prouver qu'il a sa place pour disputer cette rencontre, qui pour certains sera le sommet de leur carrière. » Un sommet qui n'est pas une fin en soi, la qualification étant ouvertement envisagée en Aveyron : « L'exploit est réalisable pourvu que l'on joue en équipe. Il ne faut pas que chacun essaye de faire sa salade. En Coupe de France, il n'y a pas de logique.(...) Face à cet adversaire, on pourra rivaliser sur l'envie, car pour le reste ils sont supérieurs. Avec notre public, on peut faire quelque chose, pourvu que l'on soit déterminé dans tout ce que l'on entreprend. On aura des occasions, peut-être moins que d'habitude, mais il y en aura. A nous d'en profiter face à un adversaire qui va jouer le coup à fond. » (avec AFP)


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Vodka
posté 03/03/2009 18:35
Message #335


PINK FLOYD T'ENTENDS PUTE NÈGRE?
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03/03/2009 17:58 12 commentaires
Foot - Coupe - PSG - Le Guen est «très méfiant»

Comme à son habitude, l'entraîneur du Paris-SG est venu s'exprimer la veille d'un match. Et Paul Le Guen n'a pas caché une certaine inquiétude quant à la confrontation qui attend ses troupes face à Rodez (National) mercredi en huitième de finale de la Coupe de France « Ce ne sera pas facile, indique le technicien parisien. On sait que c'est une équipe séduisante, je pense que ça va être un match compliqué, un match vraiment très difficile. On a supervisé cette équipe et le discours qui a été rapporté par notre superviseur était pour la première fois différent des autres fois. Je suis très méfiant car on mésestime Rodez et on exagère notre qualité. C'est plus risqué par exemple que Clermont ou Montluçon ».

Le groupe parisien comprend un petit nouveau, Abdelaziz Barrada. « Il est de 1989, il s'est déjà entraîné avec nous avant mais il a été blessé (pubalgie et genou). Il aurait même pu jouer avec nous s'il n'avait pas eu ces pépins. C'est un milieu défensif, un vrai relayeur, il a une très bonne technique », a expliqué Le Guen. C'est Edel Apoula qui gardera les buts parisiens. Suspendus, Makelele et Sessegnon reprendront eux l'entraînement mercredi après-midi après deux jours de repos. Quant à Mateja Kezman, qui retrouve le groupe après sa mise à pied de 15 jours, Paul Le Guen a été très clair. « Les compteurs sont remis à zéro. Il a joué avec la CFA, je le réintègre vraiment et pas seulement pour des matches à l'extérieur ». - Ch. MICHEL au Camp des Loges.

Le groupe parisien : Armand, Barrada, Camara, Ceara, Chantôme, Clément, Edel, Giuly, Hoarau, Kezman, Landreau, Luyindula, Mabiala, Makonda, Pancrate, Partouche, Rothen, Traoré.


--------------------
"Quelqu'un a un résumé de Kazakhstan-Biélorussie?" @ Varino
"Allo ? Ici FoxTangoZoulou, on a perdu le Portugal, je répète on a perdu le Portugal" @ Nemeto
"En général, si t'as des problèmes dans les virages, ça vient souvent de la direction." @ ikki
"Si on était tous payé doubles, on serait tous payé simple." Yessod

"Quand tu entend à l'échauffement 40 000 personnes qui scandent ton nom, tu es obligé de marquer" Pauleta
BOYCOTT.
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Hari
posté 03/03/2009 20:07
Message #336


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Landreau titulaire

CdF - mardi 03 mars 2009 à 18:55

Mickaël Landreau disputera la rencontre Rodez-PSG en tant que titulaire.
Paul Le Guen a indiqué lors de la conférence de presse que le portier parisien Mickaël Landreau fera parti du onze de départ face à Rodez pour le 8e de finale de la Coupe de France.



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Paul Le Guen : « On est en alerte »

La conf' du coach | 03/03/09 | 18:50

Paul Le Guen fait part de sa méfiance à la veille du 8e de finale de la Coupe de France face à Rodez, disputé mercredi à 18h00.

Paul, que savez-vous sur cette équipe de Rodez ?

« Pierre Reynaud, notre superviseur sur les Coupes, est allé les voir jouer à deux reprises. Il a été très clair : Rodez peut être très dangereux. Ils sont sur une bonne dynamique et développent un jeu séduisant. On est en alerte et je pense que c’est très justifié parce que je crois qu’on mésestime un peu l’équipe de Rodez dans les discours. Peut-être que l’on exagère aussi nos qualités du moment. Les deux éléments conjugués peuvent être dangereux. La valeur que l’on m’a exposée me préoccupe et on a eu un temps de récupération inférieur à eux. De plus, il me manque trois cadres, Sessegnon, Makelele et Sakho, qui pénalisent l’équipe à mon sens. »

Le PSG est pourtant dans une bonne phase en ce moment…

« Pour moi, on obtient ce qu’on mérite d’obtenir mais dans cette période-là, il faut rester très vigilant. On nous voit très forts. Je pense qu’on est bien meilleurs qu’il y a quelques semaines et quelques mois mais attention, je mets en garde aujourd’hui. Pour maintenir cette dynamique, il faut rester très concentré. »

Vous avez complété le groupe avec des jeunes. Pouvez-vous présenter Abdelaziz Barrada ?

« C’est un jeune qui est au PSG depuis un peu plus d’an et demi. Il est de 1989. Il s’entraînait souvent avec nous l’an passé mais cette saison, c’était un peu plus difficile car il a eu des problèmes de pubalgie en début de saison, puis un problème de genou durant l’automne qui l’a vraiment retardé. Je pense qu’il aurait pu faire partie du groupe plus tôt s’il n’avait pas eu ces blessures. Il revient bien, il joue en CFA. Je l’intègre mais je pense vraiment qu’il rattrape un retard qui le pénalise un peu. Certains peuvent compléter notre équipe. Makonda, maintenant Barrada. Face à Nancy, j’ai ainsi failli faire entrer Makonda mais Sakho s’est blessé. Par rapport à notre banc de touche et nos milieux du moment, je pense qu’on a davantage besoin de Barrada, milieu relayeur plutôt technique. »

Kezman réintègre également le groupe…

« C’est très clair, il a été puni. Les compteurs sont remis à zéro et on repart comme avant. C’est-à-dire que la concurrence joue. Je le fais jouer quand j’en ai envie, quand j’estime qu’il le mérite. Il a réintégré le groupe, il a fait un match de CFA. Je le réintègre vraiment en compétition avec les autres, je ne m’empêche rien et, progressivement, je vais le juger. Je raisonne par rapport à lui mais aussi par rapport aux autres comme Luyindula ou Charbonnier. C’est le terrain qui compte avant tout et c’est à travers les matches qu’on jugera. »


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Lagoaparaiso
posté 04/03/2009 05:28
Message #337


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Paris se méfie de Rodez

Irrésistibles en championnat, les Parisiens font profil bas avant d’affronter Rodez, club de National, aujourd’hui en Coupe de France. Le Guen a mis ses joueurs en alerte.


A la manière de Météo France lorsqu’une tempête menace notre territoire, Paul Le Guen a adressé hier un message de vigilance à ses joueurs. L’entraîneur parisien leur a fait part de ses craintes dans les minutes qui ont précédé le dernier entraînement à huis clos. Il leur a dit que l’opposition face à Rodez, club évoluant en National (3e Division), en fin d’après-midi aujourd’hui n’aurait rien d’une excursion touristique dans l’Aveyron. Le Guen, alerté par Pierre Reynaud, superviseur du club pour les coupes, a été sensibilisé à la menace ruthénoise. « Pierre a supervisé deux fois Rodez et nous a prévenus que cette rencontre serait dangereuse, rappelle-t-il. Cette équipe est sur une bonne dynamique (NDLR : victoire 4-0 sur Pacy/Eure ce week-end en championnat) , avec un effectif constitué de joueurs de L 1 prêtés. Il faudra être très méfiant, ce sera un match compliqué, très dur. »

Une élimination ferait désordre

Les inquiétudes du patron technique parisien ne sont pas feintes. Il n’y a pas dans son discours une quelconque fausse modestie, lui qui dirige le deuxième du classement de L 1, dont les performances sont louées semaine après semaine, au point d’en faire un possible rival de Lyon dans la course au titre. Comme à son habitude, Le Guen tempère : « Je suis content de ce que les joueurs réalisent actuellement mais il ne faut pas être euphorique, ni penser que tout est bien. Les gens autour de nous ont tendance à mésestimer l’équipe de Rodez et à exagérer nos qualités du moment. On doit être en alerte. »
Même si le championnat demeure la priorité, ce match ne peut pas être pris à la légère. Outre les intentions de son adversaire du jour, Paul Le Guen redoute les absences de trois de ses cadres : Sakho (blessé), Makelele et Sessegnon (suspendus). Mais aussi, même si cet argument peut surprendre et il en convient lui-même, l’entraîneur parisien s’attend à une plus grande fraîcheur physique du côté de Rodez qui a joué vendredi contre dimanche pour le PSG. Une élimination face à une équipe amateurs ferait à coup sûr désordre dans la saison parisienne. Et ce même si le club de la capitale parvenait à décrocher un billet pour la Ligue des champions. « Ce serait dommageable », confirme Paul Le Guen, avec sa mesure habituelle.

Arnaud Hermant


LES EQUIPES
RODEZ (NAT) - PSG (L 1) Ce soir, 18 heures, au stade Paul-Lignon de Rodez. Arbitre : M. Le Dentu.
Rodez : Sopalski - Badin, Lescure, Choplin, Ramond - Ursule (cap.), Castanier - Cassan, Pacios, Lorthioir - Dupuy.
PSG : Landreau - Ceará, Camara, Traoré, Armand (cap.) - Pancrate, Chantôme, Rothen, Makonda (ou Clément) - Hoarau (ou Kezman), Luyindula.


Le Parisien
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Ja!
posté 04/03/2009 08:38
Message #338


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Tel père, tel fils

PIERRE HOARAU - À l’image de Guillaume, papa Hoarau n’a pas envie que son fils ne se laisse emporter par le tourbillon médiatique même s’il jubile de voir sa progéniture enflammer les surfaces de la Ligue 1.

Pierre, c’est fou ce que Guillaume réalise en ce moment. Meilleur buteur ex aequo avec déjà quinze buts au compteur pour sa première saison en L1, cela dépasse incontestablement toutes les espérances...

“Évidemment, on est tous surpris, même lui (rires). C’est vraiment bien ce qu’il fait en si peu de temps en L1, surtout à Paris quand on connaît le contexte. On avait un peu peur au départ mais il a su faire rapidement abstraction de tout ce qui se passait autour du club, pour se concentrer uniquement sur son football. Du coup, vu son état d’esprit, ses qualités et le fait d’évoluer en compagnie de grands joueurs, il apprend très vite. Et comme il garde les pieds sur terre et la tête sur les épaules, -ce n’est pas facile pour lui avec son mètre quatre-vingt-douze (rires)-, il ne cesse de franchir les paliers. Je ne peux qu’être fier.

Pensez-vous qu’il est aujourd’hui au sommet de son art ?


Non, je crois qu’il a encore à apprendre. Après, comme tout le monde le sait, il y a le facteur chance qui entre en ligne de compte. Pour le moment, ça se passe bien pour lui, il faut en profiter. Ça fait plaisir que tout le monde soit derrière lui, aussi bien sur la scène nationale que chez nous où comme bon nombre de ses amis, que ce soit Payet, Abriel ou consorts, il fait la noblesse du football réunionnais. Il n’a pas envie de décevoir, surtout son île qu’il porte dans son cœur.

Justement, la Réunion attend d’avoir un porte-drapeau en équipe de France, est-ce que l’heure de Guillaume est enfin venue ?


Beaucoup d’experts le pensent, l’avenir nous le dira. L’objectif de Guillaume lorsqu’il jouait à la Réunion, était de décrocher un essai dans un club métropolitain dans l’espoir de devenir pro. Il l’a atteint et aujourd’hui, je dirais que l’équipe de France, ce serait la cerise sur le gâteau. Ce serait une fierté et un honneur pour lui de revêtir le maillot bleu. Maintenant, même s’il n’y a pas la cerise au bout, on se contentera du gâteau (rires). Sincèrement, Guillaume n’en fait pas une fixation. C’est peut-être sa façon à lui de ne pas être déçu et de rester dans une bonne dynamique. Et puis, c’est un garçon qui n’oublie pas d’où il vient et vit pleinement au jour le jour.”

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Guillaume Hoarau suit son tempo

ÉQUIPE DE FRANCE - Alors que nombreux le plébiscitent en Bleu, Guillaume Hoarau reste dans la plus grande discrétion, fidèle à sa réputation.

Tout bouge autour. C’est un tourbillon médiatique qui emporterait n’importe quelle nouvelle vedette aux pieds d’argile, à la boîte crânienne bien creuse. Guillaume Hoarau n’est pas fait de ce bois. En dépit d’un parcours peu académique avant de gravir un à un les échelons de la hiérarchie des meilleurs attaquants français, le “Papangue” de la Réunion reste lui même. Modeste par nature, par éducation. “Il est complètement dans la simplicité, explique son entraîneur à l’époque du HAC, Jean-Marc Nobilo. C’est un modèle d’humilité. Il sait d’où il vient. Il y a trois ans, il jouait en CFA2, cinq ans en DH à la Saint-Pierroise. Tant qu’il n’aura pas oublié d’où il vient, il restera toujours dans la recherche du progrès pour être encore meilleur.” Ce grand échalas a beau être perché au-dessus de la mêlée lorsqu’il s’agit d’orienter le jeu, de frapper au fond des filets, il garde les crampons sur terre, la tête sur ses larges et de moins en moins frêles épaules. Co-leader au classement des buteurs avec 15 réalisations, Guillaume ne célèbre pas par des mimiques aussi infantiles que mercantiles. Il sourit, savoure et avance. Pas étonnant que tout le monde l’adore. Jeune ou vieux en général, nouvelle ou ancienne icône tricolore, tous sont tombés sous la polyvalence étincelante. “Chez les buteurs, ceux qui ne pensent “qu’à leur gueule” ne font pas carrière, lui, il est altruiste, a rendu hommage dans L’Équipe la légende du football français Just Fontaine. Il donne de bons ballons. Je le crois donc capable de s’imposer en équipe de France, s’il est associé à un joueur complémentaire, comme peuvent l’être Giuly ou Luyindula au PSG.” Successeur de “Justo” à la pointe des Bleus plusieurs années après, Jean-Pierre Papin est plus catégorique toujours dans les colonnes de l’Équipe. “Pour moi, Hoarau est l’attaquant français de demain et sera celui de l’équipe de France pendant très longtemps, lance JPP d’un clin d’œil affectif, lui qui a porté le maillot de la Saint-Pierroise en 1997. Je ne suis pas sélectionneur, mais si tu ne l’essayes pas, c’est une grosse erreur.”

JPP : “C’est l’attaquant de demain”

Si Guillaume fait l’unanimité, c’est que sa palette de jeu n’a pas d’égal dans l’Hexagone. À l’extérieur, Thierry Henry est totalement indiscutable. Nicolas Anelka l’est tout autant. Et Karim Benzema joue dans un certain registre. Contrairement à Bafé Gomis, Jimmy Briand ou Steve Savidan, le Saint-Pierrois permet des alternatives tactiques. Il ne s’agit pas de supplanter l’un ou l’autre, mais d’offrir à l’équipe de France, ce qu’elle n’a pas à l’heure actuelle. À savoir un joueur ultramoderne, très grand, capable de jouer partout et même de défendre. Une bénédiction pour un collectif. Ces critères, Raymond Domenech les prendra probablement en considération en préparant sa liste pour la double confrontation contre la Lituanie, le 28 mars à Kaunas et le 1er avril au Stade de France dans le cadre des éliminatoires de la coupe du Monde. En attendant, Guillaume, haut de son mètre quatre-vingt-douze, se garde le droit légitime d’avancer à son rythme infernal. La fulgurance de sa montée en puissance devra forcément passer un jour ou l’autre dans une rencontre de très haut niveau. Là ou certains attaquants français, brillants et parfois décevants, sont passés. Guillaume, tout beau tout flamme, flambe actuellement sur les terrains de L1 mais lui-même le dira : “Chaque chose en son temps. Pour le moment, j’essaie de donner le meilleur quand je joue chaque week-end. Beaucoup de joueurs talentueux prétendent à l’équipe de France. Moi, je suis tout nouveau, donc me faire un nom au PSG serait déjà pas mal”, nous avait-il confié il y a quelques semaines. Le voilà sur la bonne voie. Le “Papangue” de la Réunion vit sa nouvelle notoriété à son tempo. Fortissimo sur les terrains de Ligue 1 et d’Europe, sans gonfler son ego sur les plateaux


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“Guillaume est prêt” Patrice Ségura : “Oui mais il ne faudrait peut-être pas le griller trop vite car ce qui me fait peur, c’est que les prestations de l’équipe de France ne sont pas mirobolantes en ce moment. Il ne faudrait pas l’envoyer au feu. Maintenant, un mec qui marque 28 buts en L2 et 15 en L1 dans un club réputé difficile pour s’y adapter, vu que c’est un attaquant atypique, que nous n’avons pas en France, ni chez les Bleus. Il a sa place. Je crois que Guillaume est prêt à relever le défi.”

“Les qualités pour” Fabrice Abriel : “Il a les qualités pour. Il est co-meilleur buteur du championnat mais ce qui m’inquiète, c’est que Gignac qui empilait les buts il y a quelques semaines, n’avait pas été pris. Il ne faut pas oublier non plus qu’il y a du beau monde en attaque avec les Henry, Anelka, Benzema... Si c’est pour y aller et regarder seulement, ce n’est pas intéressant. Si c’était moi qui décidais (rires), allez admettons, j’aurais eu comme critère de sélection : la forme du moment, en clair mettre des joueurs en confiance, et qui savent gérer la pression pour avoir disputé régulièrement des grands matches comme la Coupe d’Europe. Guillaume présente tout cela.”

“Il sait tout faire” Didier Agathe : “Pour l’avoir vu contre Saint-Etienne et Wolfsburg, je peux vous dire qu’il est en confiance. Il est à l’aise dans ses enchaînements. C’est un excellent point d’appui, très intelligent dans son déplacement, rapide et qui sait provoquer. Il peut aussi décrocher et organiser le jeu comme c’était le cas contre Wolfsburg. Il amène aussi des espaces pour les joueurs de couloir et à côté de cela, il est très précieux sur coup de pied arrêté aussi bien sur le plan offensif que défensif. Il ne peut qu’être un plus pour les Bleus. S’il a réussi à s’exprimer à Paris dans un environnement difficile, à faire oublier un Monsieur en la personne de Pauleta, je crois qu’il peut jouer en équipe de France. Mais c’est seulement en lui donnant sa chance qu’on saura.”

“La Coupe du Monde 2010” Jean-Marc Nobilo : “Je pense qu’il ne faut pas complètement se polariser sur l’équipe de France. Aujourd’hui, je crois beaucoup à l’atteinte d’objectifs par étapes. Guillaume jouait en L2 l’an dernier et il a fait une très belle saison. Aujourd’hui, il est en train d’en faire autant en terme d’efficacité au PSG. Si je me rappelle ce que disait Raymond Domenech il n’y a pas si longtemps, il juge les joueurs sur leurs matches de haut niveau en France mais aussi sur leurs matches en Coupe d’Europe. Le PSG est en huitième de finale en UEFA et c’est tout bénef pour lui. Il ne faut pas être impatient. Il faut attendre le bon moment. S’il y est pour le prochain match, tant mieux pour lui. S’il n’y est pas, il sait qu’il a en ligne de mire d’être dans les 23 pour la Coupe du Monde 2010. C’est un réel objectif qui lui permettra d’atteindre d’autres étapes. Il faut qu’il continue à progresser dans son club. Un sélectionneur, ça suit les performances de ses joueurs et je pense que Guillaume est aujourd’hui sur la bonne voie.”


Source:Clicanoo.com(C'est le site internet d'un quotidien réunionnais "Le Journal de l'île")
Article un peu repris de l'equipe mais avec de nouveaux éléments, si les modos pensent que l'article fait redondant vous pouvez l'enlever.
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Hari
posté 04/03/2009 09:24
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LA QUESTION

Depuis quand le PSG n’a-t-il pas été éliminé, par une équipe amateur, en Coupe de France ?
Son dernier (et unique) revers contre une formation de niveau amateur remonte au 28 février 1997, lors d’un 8 e de finale. Ce jour-là, les Parisiens avaient été sortis par Clermont, alors en CFA.
Menant 4-1, les Parisiens s’étaient fait remonter (4-4), avant de perdre aux tirs au but (4-3). Paul Le Guen, encore joueur, avait participé à cette rencontre.


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Kezman réintègre le groupe


Un mois jour pour jour après son jet de maillot lors de PSG - Bordeaux (0-3) en Coupe de la Ligue, Mateja Kezman réintègre le groupe parisien. Il est tentant d’imaginer que pour faire souffler Hoarau et Giuly en vue du déplacement à Lorient, le Serbe pourrait être titularisé ce soir aux côtés de Luyindula. Mais les mots lâchés hier par Paul Le Guen au sujet de Kezman incitent à plus de prudence.
« Il a été puni (NDLR : une mise à pied de quinze jours) et les compteurs sont remis à zéro, indique l’entraîneur parisien. Je suppose qu’il veut une certaine revanche par rapport à ce qu’il a fait. Il réintègre le groupe et c’est déjà une étape. »

De nombreux changements

Même si Kezman a disputé un match avec l’équipe réserve (CFA) samedi contre Quevilly (1-0), il est logiquement en manque de rythme et il semble risqué de l’aligner d’entrée. Hoarau pourrait donc être amené à débuter la rencontre ce soir. Mais les changements ne manqueront pas. L’entorse de Sakho (remplacé par Traoré dans l’axe) et les suspensions de Makelele et de Sessegnon obligent Le Guen à faire tourner son effectif.
Pancrate, remis de sa gastro-entérite, devrait remplacer Sessegnon côté droit. Le jeune Tripy Makonda, auteur de débuts intéressants lors du match aller contre Wolfsburg (2-0), pourrait se voir offrir une nouvelle chance. « Je comptais lui faire jouer le dernier quart d’heure contre Nancy (4-1) avant la blessure de Sakho », souligne Le Guen.
Makonda prendrait le poste de Rothen. Ce dernier pouvant alors glisser en milieu récupérateur. Ce qui aurait l’avantage de faire souffler Jérémy Clément. Et si le match se déroule sans problème, le jeune milieu Abdelaziz Barrada, 19 ans, pourrait apparaître pour la première fois dans le groupe en fin de rencontre.

Christophe Bérard


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Serum
posté 04/03/2009 09:53
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Le Guen en a presque peur


L’entraîneur du PSG s’est dit très méfiant, hier, en évoquant son adversaire de National. Kezman pourrait rejouer aujourd’hui.

PERSONNE n’est inarrêtable. Sauf Paul Le Guen, peut-être, lorsqu’il s’agit d’expliquer que le PSG, justement, n’est pas inarrêtable. Paris a beau débarquer à Rodez avec ses airs irrésistibles du moment, il a beau aborder ce huitième de finale de Coupe de France assis sur une série de cinq victoires et un nul, toutes compétitions confondues, il n’est pas à l’abri de tomber à la renverse. Non, même là-bas, chez cet adversaire qui vit plus pour survivre en National que pour grimper en L 2, il convient d’être « très méfiant », pour reprendre certains des mots prononcés par le coach hier au Camp des Loges. L’ancien milieu de terrain parisien Pierre Reynaud, devenu superviseur pour le club, a observé l’adversaire à deux reprises. Il a livré son débriefing lundi devant l’entraîneur du PSG et son staff. « Pierre nous a dit que ce déplacement serait dangereux, que Rodez était sur une bonne dynamique. » Avant de résumer l’affaire : « On nous a prévenus que ce match serait plus risqué que ceux qu’on a disputés aux tours précédents face à Montluçon (0-4) et au GFCO Ajaccio (0-3) », deux équipes de CFA. « Risqué », « dangereux », « compliqué »…Si un tableau ne souhaitait pas être noirci hier, il lui fallait éviter de croiser Paul Le Guen. « On mésestime Rodez et on exagère peut-être notre qualité du moment, a poursuivi le coach. Les deux éléments conjugués, ça peut présenter un risque… Je n’aime pas ce sentiment que le PSG n’a pas grand-chose à craindre.» Instiller l’inquiétude pour cultiver l’humilité du groupe et ses effets si positifs cette saison ? Possible. Chez le coach, la prudence relève d’un réflexe naturel. Et un peu de la conjoncture, aussi. « Nos adversaires ont joué vendredi alors qu’on a affronté Nancy (4-1) dimanche. Ça crée un décalage dans la récupération entre les deux équipes. »

Kezman est de retour

Cet écart possible de forme et la perspective du déplacement à Lorient samedi vont conduire à une rotation dont l’amplitude découle déjà des suspensions de Sessegnon et de Makelele, ainsi que de l’entorse à la cheville droite de Sakho. Si Le Guen a confirmé le maintien de Landreau dans le but, s’il a indiqué que Pancrate était remis de sa gastro- entérite, il ne ménagera pas forcément des joueurs très sollicités commeCeara et Rothen. « Ils aiment et ils peuvent enchaîner les matches, a indiqué Le Guen. J’en tiens compte dans ma réflexion. » Inévitablement, la « réflexion » touche aussi au cas Kezman, convoqué pour la première fois depuis son coup de sang contre Bordeaux (0-3), le 4 février au Parc, et la mise à pied de quinze jours qui lui avait été infligée. « Les compteurs sont remis à zéro », a répété l’entraîneur hier. Le Serbe avec un maillot rouge et bleu sur les épaules, l’image serait plus qu’anecdotique, même sur un lointain terrain d’Aveyron. Le Guen, d’ailleurs, assure que le Serbe n’est pas promis à un destin provincial : « S’il est de retour dans le groupe, c’est que je ne m’interdis pas de le faire jouer au Parc. » Il lui reste un peu de temps pour soupeser cette option. Huit jours précisément, jusqu’au huitième de finale aller de C 3, face à Braga. JÉRÔME TOUBOUL


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RODEZ - PARIS-SG (18h)

Stade Paul-Lignon, en direct sur Eurosport. Arbitre : M. Ledentu.

RODEZ: Sopalski – Badin, Choplin ou Lescure,Gace, Ramond – Ursule (cap.), Castanier
ou Choplin – Cassan, Bélaud, Lorthioir – Dupuis. Remplaçants : Beuve (g.), Lisembart,
Lescure ou Castanier, Laneau, Commeyras, Alet, Pacios. Entraîneur : F. Rizzetto.
PARIS-SG : Landreau – Ceara, Z. Camara, S. Traoré, Armand (cap.) – Pancrate, Chantôme,
Clément, Rothen – Kezman, Luyindula. Remplaçants : Edel (g.), Mabiala, Barrada,
Partouche, Makonda, Giuly, Hoarau. Entraîneur : P. Le Guen.


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PARIS NE LES LAISSE PAS INDIFFÉRENTS.

– Né à Saint-Germain-en-Laye, Ismaël Gace, le défenseur central prêté par Nice, s’apprête à retrouver son clubformateur. Tout comme Anthony Beuve, doublure au poste de gardien de JérémySopalski, qui ne manquera pas d’aller saluer Christian Mas, l’entraîneur deMickaël Landreau auParis-SG.Mais, si Miguel Pacios a hâte de « se frotter à ce quise fait de mieux en Ligue 1 actuellement », l’élégant milieu droit Olivier Cassanvoit lui dans son amour de l’OM « une raison de plus pour taper le PSG ». – E. Bj.


L'équipe du mercredi 04 mars 2009
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