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24/02/2009 08:16
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![]() GET AWESTRUCK ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 10,646 Inscrit : 27/12/2008 Membre no 19 Tribune : Non précisée |
Citation Quand Kezman rejouera-t-il ? Mateja Kezman est rentré hier à Paris. Vingt jours après avoir jeté son maillot sur la pelouse du Parc des Princes lors de son remplacement contre Bordeaux (défaite 0-3) en Coupe de la Ligue, l’attaquant serbe renoue ce matin avec le camp des Loges. Sa première séance donnera une première indication sur les intentions de Paul Le Guen : réintégration immédiate ou progressive. Tout plaide pour la première hypothèse. Le Guen va trancher. Le jour de l’annonce de sa sanction, le PSG avait ainsi communiqué : « A l’issue de cette période, Mateja Kezman devra prouver aux dirigeants du club qu’il peut porter à nouveau le maillot de l’équipe première. » Une phrase assez obscure qui signifierait qu’il revient désormais à l’entraîneur parisien de déterminer s’il est apte ou non à revenir rapidement, d’un point de vue physique comme éthique. Après quinze jours d’arrêt, l’état de forme du joueur ne permet peut-être pas un retour à la compétition instantané, même si le PSG doit disputer deux rencontres cette semaine (Wolfsburg et Nancy). Kezman a passé les dix-huit jours de sa mise à pied à s’entretenir seul en Serbie avec un préparateur physique. L’exemple de Pancrate. Choqué par le geste du Serbe, le technicien parisien peut aussi considérer qu’il est trop tôt « moralement » pour le revoir sur une pelouse. Mais dans le passé, Le Guen a prouvé qu’il n’était pas particulièrement rancunier. Dans une affaire sans commune mesure, mais touchant également au respect — retour tardif de vacances avec des kilos superflus à l’été 2007 — Le Guen a reproché à Fabrice Pancrate son attitude, puis l’a mis à l’écart avant de lui montrer une considération intacte cette saison après son retour de prêt de Sochaux. Bref, après l’avoir puni, le coach a remis les compteurs à zéro. L’importance du calendrier. Une forme d’urgence pourrait obliger l’entraîneur à ne pas attendre pour s’attacher à nouveau les services de son avant-centre : le calendrier chargé du PSG ces prochains jours. Avec Wolfsburg jeudi, puis Nancy dimanche et enfin Rodez mercredi prochain, l’équipe enchaîne trois rendez-vous sans pitié pour la récupération. Selon les dernières indiscrétions, Le Guen a confié récemment qu’il allait réintégrer normalement Kezman. Il devrait ainsi figurer dans le groupe des 18 dès dimanche face à Nancy pour envisager un rôle de titulaire face à Rodez en Coupe de France quatre jours plus tard où il n’aura pas à subir une éventuelle bronca du public parisien. Sébastien Bazin, qui doit encore verser 3,71 M€ pour le transfert définitif du Serbe, tient également absolument à ce que la cote du joueur, qui n’entrait déjà pas dans les plans de Le Guen avant cette affaire, ne chute pas trop vite. Citation « Il a déjà été assez puni pour cette faute » FRANCIS GILLOT, entraîneur de Sochaux « La sanction a été purgée. Il ne sert à rien de le poursuivre jusqu’à la fin de la saison. Il a déjà été assez puni pour cette faute. A partir du moment où il réintègre le groupe, il faut le traiter comme n’importe quel joueur et lui redonner sa place sur le terrain s’il est bon. Je pense qu’il vaut mieux le lancer à l’occasion d’un match à l’extérieur, comme à Wolfsburg par exemple. Il aura moins de pression et le public sera moins sur son dos. S’il fait un bon match et marque, les supporteurs parisiens le siffleront peut-être moins quand il reviendra au Parc des Princes. Mais encore faut-il qu’il soit en forme après ses quinze jours de mise à pied. Ce sera à Paul Le Guen d’évaluer sa condition physique. » leparisien.fr |
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24/02/2009 12:48
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![]() NeyBaF* ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 9,385 Inscrit : 17/01/2009 Lieu : Bandol Membre no 582 Tribune : Viré du stade |
Citation Kezman a repris l'entraînement L'attaquant serbe du Paris SG Mateja Kezman a effectué son retour à l'entraînement, mardi, quinze jours après sa mise à pied pour avoir jeté son maillot à terre contre Bordeaux en Coupe de la Ligue (défaite 3-0), le 4 février. Kezman, qui a passé deux semaines en Serbie où il s'est entraîné seul avec un préparateur physique, a réintégré le groupe professionnel parisien en pleine préparation de son 16e de finale retour de la Coupe de l'UEFA à Wolfsburg, jeudi. Il ne devrait cependant pas figurer dans la liste des joueurs qui doivent s'envoler mercredi en Allemagne. Le Serbe avait été mis à pied par la direction du club de la capitale deux jours après son coup de sang contre Bordeaux, en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Conspué par le public du Parc des Princes après avoir manqué une occasion en or, Kezman avait jeté son maillot sur la pelouse au moment de céder sa place à Fabrice Pancrate à la 64e minute, rejoignant directement le vestiaire. Le Parisien Citation Le retour de Kezman Mateja Kezman est de retour. L'attaquant serbe, mis à pied depuis le 4 février dernier après avoir jeté son maillot sur la pelouse du Parc face à Bordeaux en coupe de la Ligue (0-3), a rejoint ses coéquipiers à l'entraînement mardi matin. Pendant ces deux semaines à l'écart, l'ancien joueur de Chelsea est retourné en Serbie où il a entretenu sa condition physique avec son coach personnel. De retour parmi les siens, Kezman s'est montré très en jambe lors de la petite opposition au menu du jour. «Physiquement je me sens très bien. Je suis en forme», a-t-il déclaré à l'issue de la séance. Kezman a également commenté ses retrouvailles avec son entraîneur Paul Le Guen, avec qui il s'est entretenu mardi matin : «J'ai parlé avec Paul aujourd'hui. Le passé c'est du passé. J'ai fait une erreur et je me suis excusé. Je jouerais avec la CFA ce samedi (à domicile face à Quevilly, NDLR) et je retrouverais le groupe après Nancy». Il devrait donc être du déplacement à Rodez en coupe de France le 4 mars prochain. Concernant les supporters du club, qu'il a choqué par son geste déplacé face à Bordeaux, l'attaquant du PSG parait serein quant à l'accueil que va lui réserver le Parc des Princes pour son retour prochainement : «Je suis confiant. Ils connaissent mon caractère. Ils savent qui je suis et ce que j'ai fait. Je n'ai pas peur», explique Kezman, avant de conclure fermement : «Mon avenir est au PSG». L'Equipe |
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25/02/2009 00:05
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![]() Millonario ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 59,437 Inscrit : 28/11/2008 Membre no 9 Tribune : Viré du stade |
Citation Mateja Kezman de retour Camp des Loges | 24/02/09 | 12:00 Paul Le Guen est revenu sur le retour de l'attaquant serbe, Mateja Kezman, à l'entraînement. L'entraîneur du PSG a également évoqué le programme que suivra l'ancien joueur de Chelsea. Paul Le Guen « Mateja Kezman a repris comme convenu aujourd'hui l'entraînement avec l'effectif professionnel du Paris Saint-Germain. Il suivra cette semaine au Camp des Loges le programme d'entraînement du groupe professionnel et sera susceptible d'évoluer ce samedi avec l'équipe réserve. A partir de lundi, il pourra postuler aux futures rencontres de l'équipe première du PSG. » PSG.fr Citation Ceará : « Toute l’équipe a progressé » Entretien | 24/02/09 | 18:15 Après deux jours de repos, le groupe du PSG s’est entraîné ce matin au Camp des Loges en vue du prochain match face à Wolfsburg dans le cadre du 16e de finale retour de la Coupe UEFA. Marcos Ceará nous livre donc ses impressions avant ce déplacement difficile en Allemagne ce jeudi à 19h. Marcos, comment s’est déroulée cette séance d’entraînement avant le départ pour l’Allemagne jeudi matin ? « Tout s’est très bien passé. On est tous concentré sur cette rencontre de l’UEFA car on a besoin de se qualifier pour le prochain tour. Tout le monde est très motivé pour ce grand match. » Lors de la dernière rencontre face à Grenoble, tu as réalisé une solide prestation. On t’a même vu tirer deux coups francs. L’un aurait même pu terminer au fond ! « Je me suis toujours entraîné mais je n’ai pas eu beaucoup d’opportunités de les frapper. Dans ce match, j’ai eu deux occasions, l’une a fui le cadre de peu, l’autre a été meilleure. J’espère marquer le plus rapidement possible mais je vais continuer de m’entraîner entre les matches. Cela va nous donner beaucoup de confiance, pour moi principalement, pour ce type d’exercice. » Après une saison d’adaptation, découvre-t-on cette saison le vrai visage de Ceará ? (Sourires) « Je suis meilleur que la saison dernière mais c’est normal, il faut toujours une période d’adaptation. Lors de ma première saison, j’ai réussi à surmonter quelques difficultés particulières, il fallait intégrer le groupe. Cette seconde saison se passe mieux, toute l’équipe a progressé, avec de meilleurs moments. Cela profite au club et tout le monde donne le meilleur possible sur le terrain. C’est pareil pour moi et j’espère continuer dans cette voie. » Le PSG est second du championnat, présent en Coupe de France et en Coupe de l’UEFA. Quelle est votre priorité ? « Je crois que c’est bien clair pour tout le monde. Les dirigeants et le staff technique ont été clairs, le championnat est le plus important pour le club aujourd’hui et nous avons favorisé cette compétition. Nous voulons montrer que nous sommes en forme en championnat et après, nous avons deux autres compétitions parallèles. C’est sûr qu’on veut aller le plus loin possible dans toutes les compétitions et nous devrons faire un match solide jeudi pour accéder aux huitièmes de finale en coupe UEFA. Le premier objectif reste tout de même le championnat et nous voulons nous accrocher à cette seconde place. » Quelles sont tes impressions sur cette équipe de Wolfsburg ? « C’est une bonne équipe ! Un groupe solide, compact, avec de bonnes qualités techniques, une équipe forte physiquement. Le match retour sera sans doute très difficile mais nous avons cet avantage de deux buts et nous espérons conserver cette avance sans concéder de but. Cela impliquerait notre qualification pour lr prochain tour. C’est notre objectif, nous devrons donc être très forts en Allemagne pour revenir avec la qualification. » PSG.fr Citation PSG : Kezman jouera en CFA samedi L'attaquant serbe du Paris SG Mateja Kezman a effectué son retour à l'entraînement, mardi, quinze jours après sa mise à pied pour avoir jeté son maillot à terre contre Bordeaux en Coupe de la Ligue (défaite 3-0), le 4 février. Kezman, qui a passé deux semaines en Serbie où il s'est entraîné seul avec un préparateur physique, a réintégré le groupe professionnel parisien en pleine préparation de son 16e de finale retour de la Coupe de l'UEFA à Wolfsburg, jeudi. Il ne devrait cependant pas figurer dans la liste des joueurs qui doivent s'envoler mercredi en Allemagne. Interrogé par les journalistes présents au Camp des Loges, il a cependant annoncé qu'il jouerait avec la réserve du PSG, en CFA, samedi après-midi, face à Quevilly. "J'estime ne pas avoir trop perdu physiquement, nous a-t-il déclaré. J'ai parlé avec les autres joueurs, ils sont derrière moi. Quant aux supporteurs, je leur ai déjà présenté mes excuses. J'espère maintenant marquer rapidement, cela irait mieux..." Le Serbe avait été mis à pied par la direction du club de la capitale deux jours après son coup de sang contre Bordeaux, en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Conspué par le public du Parc des Princes après avoir manqué une occasion en or, Kezman avait jeté son maillot sur la pelouse au moment de céder sa place à Fabrice Pancrate à la 64e minute, rejoignant directement le vestiaire. Leparisien.fr Dernier article avec quelques mots de Kezman en plus par rapport à l'article précédent. |
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25/02/2009 08:50
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 56 Inscrit : 22/01/2009 Membre no 656 Tribune : Canapé |
Citation Le Guen : encore trois mois et au revoir ? Il ne s’agit pas d’une information mais d’une tendance : l’entraîneur parisien, en fin de contrat en juin, pourrait quitter le PSG à la fin de la saison. Décryptage de la méthode Le Guen à l’instant de décider de son avenir. Il aime les cycles de trois ans. Pour sa première expérience d’entraîneur, Paul Le Guen avait signé un contrat de cinq ans avec Rennes en 1998. Il avait été poussé dehors au bout de la troisième saison par le président de l’époque, René Ruello. Il s’en est mordu les doigts. Il décide alors de s’engager uniquement sur des contrats de trois ans. A Lyon, il signe pour deux années plus une autre automatique s’il est champion de France la première saison. Il ira au bout de son contrat avant d’enchaîner par une année sabbatique. En juin, cela fera deux ans et demi que Le Guen est à Paris, soit l’exacte durée de son contrat. Selon quelques proches, il n’ira pas plus loin avec le PSG. « Son idée première, c’est d’arrêter là, confie un de ses amis. Ce qui ne l’empêchera pas d’écouter la proposition du club. » Il se décidera au dernier moment. Choisir dans les ultimes instants, c’est aussi l’une de ses habitudes. Au PSG, il ne dérogera pas à son principe. Il suivra avec attention l’évolution d’un club qui, ce n’est pas impossible, pourrait être vendu cet été. Il sera particulièrement attentif au nom du prochain président ou directeur général. Le Guen, très détendu ces temps-ci, ne compose pas avec n’importe qui. Il aimait bien Charles Villeneuve, il apprécie Sébastien Bazin, mais refuserait de travailler avec un Gérard Houllier au-dessus de lui, ce dernier possédant trop le profil d’un entraîneur capable de jouer les recours. « Paul est très pointilleux quant à ses prérogatives », explique un proche, qui ajoute : « Il resignera au PSG s’il sent un projet clair sur deux ou trois ans. S’il obtient également des garanties, comme celle de ne pas être menacé au premier résultat contraire. » En revanche, la fin de saison avec une qualification ou non en Ligue des champions et un trophée éventuel (Coupes de France ou de l’UEFA) n’aura pas d’incidence sur son choix. Le PSG aimerait le garder. Si Charles Villeneuve était encore le président du PSG, il lui aurait proposé de prolonger. Le jour de sa nomination comme président, l’actionnaire principal a dit qu’il aurait une « discussion entre adultes » sur le sujet avec Le Guen, qu’il souhaite pour l’instant conserver. Mais les prochains choix de Sébastien Bazin avec l’intronisation d’un ou deux nouveaux hommes forts pour le PSG affirmeront un peu plus son envie ou non de le garder comme entraîneur ces prochaines saisons. Le Parisien.fr |
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25/02/2009 13:45
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![]() Administrator ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Root Admin Messages : 105,957 Inscrit : 13/11/2008 Lieu : Dark Side of the Moon Membre no 1 Tribune : Viré du stade |
Citation Kezman à nouveau parisien MATEJA KEZMAN, mis à pied par le PSG le 6 février pour avoir jeté son maillot sur la pelouse du Parc des Princes lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux (0-3), a repris l’entraînement hier matin avec le reste de l’équipe. Mais il ne partira pas aujourd’hui avec le groupe à Wolfsburg pour le seizième de finale retour de la Coupe de l’UEFA (2-0 à l’aller). De même, il ne participera pas non plus au match contre Nancy dimanche en L 1. « Il suivra cette semaine au Camp des Loges le programme d’entraînement du groupe professionnel et sera susceptible d’évoluer ce samedi avec l’équipe réserve. Àpartir de lundi, il pourra postuler aux futures rencontres de l’équipe première du PSG », a expliqué hier Paul Le Guen via le site Internet du club. « L’entraîneur m’a exposé le programme, je lui ai dit que j’étais d’accord », a reconnu à la sortie du Camp des Loges l’intéressé, qui devrait donc jouer samedi avec la formation de CFA, qui reçoit Quevilly à 15 heures. « Avec Paul Le Guen, nous avons parlé : le passé, c’est le passé, on oublie. J’ai fait une erreur, je me suis excusé. Maintenant, on ne pense qu’à l’avenir et le mien est au PSG, où j’ai encore deux ans de contrat à la fin de la saison. » Mateja Kezman s’est astreint à un entraînement individuel avec coach particulier pendant sa mise à l’écart, passée en Serbie. Il a communiqué le détail du programme suivi au staff et notamment à Stéphane Wiertelak, le préparateur physique du PSG. « J’ai travaillé très dur et, physiquement, je me sens très bien, je suis en forme, assure l’attaquant. Les joueurs de l’équipe sont derrière moi. J’ai certainement commis des erreurs, mais cela peut arriver quand vous êtes dans une situation comme la mienne. Ils l’ont compris et m’ont bien accueilli. » Les 200 à 300 supporters présents hier matin au centre d’entraînement parisien semblent lui avoir pardonné. L’attaquant serbe a signé, comme les autres, des dizaines d’autographes. Il pourrait réintégrer le groupe pour le huitième de finale de Coupe de France que Paris disputera à Rodez (National) le 4 mars. Soit un mois exactement après le geste de dépit qui a justifié sa mise à l’écart. Aujourd’hui, en fin de matinée, le PSG décollera pour Wolfsburg sans Grégory Bourillon, toujours arrêté par une lombosciatique. RÉGIS DUPONT L’équipe probable : Landreau – Ceara, Traoré ou Camara, Sakho, Armand – Pancrate, Chantôme, Clément, Rothen – Luyindula, Hoarau. WOLFSBURG Magath compose avec les absents DIX JOURS APRÈS s'être fait opérer du ménisque, Grafite a recommencé à courir hier matin. À la grande joie de Félix Magath : « Tout a l’air de bien aller pour Grafite. Il fait de gros progrès. À présent, nous devons voir comment son genou va réagir », a déclaré l'entraîneur de Wolfsburg. Le Brésilien pourrait rapidement reprendre l’entraînement collectif, mais il ne sera pas rétabli à temps pour affronter le PSG. Mis à part le capitaine Josué, suspendu, et qui devrait être remplacé par Alexander Madlung et Peter Pekarik non qualifié, Magath devra encore se passer des services d’Ashkan Dejagah (hépatite A), qui a certes repris le chemin de l'entraînement mais s’avère encore trop juste pour figurer sur la feuille de match. Quant au gardien Diego Benaglio, auteur de deux bourdes au match aller, il tiendra sa place, malgré des douleurs persistantes à un genou. – A. Me. L'équipe probable : Benaglio – Riether, Simunek, Barzagli, Karimov – Schindzielorz, Madlung – Gentner, Misimovic, Schäfer – Dzeko. L'équipe -------------------- A été retweeté par Gianluca Di Marzio, PRINCE des transferts, PAPE des rumeurs, OMNISCIENT du mercato, le dimanche 2 août 2015 à 00h35.
"Derrière chaque surfeur se cache un requin". "ptit binoclard webmaster pour Footix qui occupe son célibat comme il peut ! cousin de dubdadda !" |
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25/02/2009 14:23
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![]() Millonario ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 59,437 Inscrit : 28/11/2008 Membre no 9 Tribune : Viré du stade |
Citation Le PSG en Allemagne UEFA | 25/02/09 | 13:52 C’est sans Makelele, resté sur Paris, mais avec Partouche et Makonda, fraîchement qualifiés pour les 8es de finale de la Coupe Gambardella, que l’avion du PSG a décollé ce mercredi matin de Roissy afin de rallier, une heure plus tard, l’aéroport de Braunschweig. Paul Le Guen a ainsi souhaité ménager son capitaine dans l’optique du match de dimanche (PSG-Nancy à 17h00). Claude Makelele en profitera également pour se rendre demain, jeudi 26 février, à la Commission de Discipline de la LFP afin d’être entendu sur son cas et sur celui de Stéphane Sessegnon. C’est donc à Braunschweig, ville historique située à une heure d’Hanovre et à 30 kilomètres du Wolfswagen Arena de Wolfsburg, que le PSG séjournera jusqu’au match (jeudi à 19h00). En attendant, un entraînement et une conférence de presse sont prévus ce jour au Wolfswagen Arena, d’une capacité de 30 000 places. Paul Le Guen et ses joueurs découvriront alors cette enceinte moderne qui a accueilli des matches de la Coupe du Monde 2006. Le groupe du PSG : ARMAND Sylvain, CAMARA Zoumana, CEARA Marcos, CHANTOME Clément, CLEMENT Jérémy, EDEL Apoula, GIULY Ludovic, HOARAU Guillaume, LANDREAU Mickaël, LUYINDULA Peguy, MABIALA Larrys, MAKONDA Tripy, PANCRATE Fabrice, PARTOUCHE Maxime, ROTHEN Jérôme, SAKHO Mamadou, SESSEGNON Stéphane, TRAORE Sammy PSG.fr |
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25/02/2009 17:09
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 11,442 Inscrit : 10/01/2009 Lieu : Montmartre Membre no 208 Tribune : Viré du stade |
Citation Chenut nouveau président du PSG ? Selon nos informations, Christophe Chenut sera prochainement nommé président du PSG. Administrateur du PSG depuis l’assemblée général du club qui a suivi la démission de Charles Villeneuve, Christophe Chenut sera prochainement nommé président du PSG. C'est en tout cas la tendance aujourd'hui, un retour de Charles Villeneuve étant totalement à exclure. Proche d’Alain Cayzac, Christophe Chenut est aussi le directeur général du groupe Lacoste. Il faisait partie de la short-list évoquée dans la presse aux côtés de Jean-Claude Plessis, Pierre Dréossi, ou encore du journaliste Karl Olive. rmc.fr -------------------- C’est bien là tout le fond du problème. En voulant trop s’ouvrir à un nouveau type de public, Paris en a peut-être oublié l’essentiel : à quoi bon gagner sans ferveur ? Arracher l’étiquette « Violence » qui collait au club est sans doute une nécessité, mais donner dans l’excès inverse n’est sûrement pas la seule voie à suivre. Parce qu’une quête de rédemption ne passe pas nécessairement par la vente de son âme, le PSG doit vite trouver un juste milieu s’il ne veut pas jouer tous ses matchs à domicile sur terrain neutre...
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26/02/2009 09:10
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![]() freelance ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 5,924 Inscrit : 28/12/2008 Membre no 21 Tribune : Non précisée |
Citation Paris n’a pas de raison d’avoir peur Vainqueurs 2-0 à l’aller au Parc face aux Allemands de Wolfsburg, les Parisiens ont toutes les cartes en main ce soir pour se qualifier pour les 8 e s de finale de la Coupe de l’UEFA. Felix Magath, l’entraîneur de Wolfsburg, est un indécrottable optimiste. Hier, il a fait appel à ses plus lointains souvenirs de joueur pour souligner à quel point renverser le 2-0 de la semaine dernière subi au Parc relevait du possible, du plausible ou du probable. Ou de l’exploit. « C’était en 1980, en Coupe d’Europe des clubs champions (NDLR : l’ancêtre de la Ligue des champions), a-t-il dit. Je jouais avec Hambourg et nous avions perdu 2-0 en demi-finale aller au Real Madrid. Au retour, nous leur avions mis 5-1 ! » « Il faut avoir la volonté d’attaquer » Les Allemands ont raison d’y croire. A lire les statistiques et en se penchant de plus près sur la saison du PSG, il ne leur reste plus que la foi pour espérer une qualification. Paris a d’ores et déjà disputé 38 matchs toutes compétitions confondues cette saison. Il en a perdu neuf. Six en championnat sur le score de 1-0. Une fois, il s’est fait laminer, 4-0 à Bordeaux en championnat début janvier. Le revers à Schalke (3-1) relevait davantage de la composition de l’équipe ce jour-là et celui une nouvelle fois face à Bordeaux (3-0) en Coupe de la Ligue ne reflète pas du tout le rapport de forces de cette demi-finale. Bref, sans être génial, Paris s’est acheté une tranquillité la semaine dernière en terminant en trombe sur ce score parfait de 2-0. La clé, c’est l’entame de match d’un Wolfsburg intraitable à domicile et en pleine confiance puisqu’il vient de se débarrasser du leader du Championnat allemand, le Herta Berlin. « Encaisser un but tôt serait pénalisant, même très pénalisant, confirme Paul Le Guen. D’un autre côté, même si on en prend trois et que l’on en marque un, on est qualifié. On va essayer de ne pas en prendre et on a réussi un paquet de matchs sans en prendre. » Pour plier l’affaire et s’éviter une prolongation qui ferait mauvais genre dans le décor à trois jours de recevoir Nancy, l’assurance tous risques du PSG passe par un but, qui calmerait tout le monde. « Je ne veux surtout pas que l’on se mette derrière sans aller les inquiéter. Il faut avoir la volonté d’attaquer », insiste l’entraîneur parisien. L’entraînement à huis clos hier, au cours duquel ses joueurs se sont pliés à un huit contre huit, semble dessiner comme une envie de régler l’affaire au plus vite. Si Hoarau et Giuly ne devraient entrer qu’en cas de pépin, le technicien paraît vouloir associer Sessegnon aux attaquants. C’est actuellement son meilleur atout offensif, qui, s’il commence à énerver les défenseurs de la Ligue 1, reste encore méconnu sur la scène européenne. Un bon moyen de laisser Felix Magath à ses souvenirs des années 1980. Dominique Sévérac Citation Wolfsburg y croit Wolfsburg Ils seront 20 000 supporteurs à espérer un miracle ce soir. Un stade plein aux deux tiers (il peut accueillir 35 000 personnes) qui compte sur son buteur vedette, le Bosniaque Dzeko. Dans cette ville tristounette de 122 000 habitants, où le constructeur automobile Volkswagen est le principal employeur (il est aussi le propriétaire du club de foot), ce match occupe tous les esprits. Guillaume Hoarau, auteur de deux buts à l’aller et homme à surveiller s’il entre en jeu, a eu le droit à un portrait dans la presse locale. Un journal du coin a interrogé cinq joueurs de Wolfsburg pour connaître les recettes du futur miracle. La « foi », « l’espoir » ou encore « l’avantage de jouer à domicile », ont-ils répondu. Wolfsburg peut compter sur un public fidèle qui, selon la police allemande, n’a « rien de bien méchant ». Peu de craintes donc qu’il y ait des heurts avec les quelque 400 Parisiens qui ont effectué le déplacement. S.D.M. Citation LA STAT 87 % Après sa victoire à l’aller au Parc des Princes (2-0), Paris a 87 % de chance de se qualifier pour les 8es de finale de la Coupe de l’UEFA selon les statistiques de ces vingt dernières années. Leparisien.fr Citation Paul Le Guen : « Marquer un but » Avant de fouler la pelouse du Volkswagen Arena, Paul Le Guen et Fabrice Pancrate ont répondu aux questions des journalistes français et allemands. Paul, ce score de 2-0 acquis au Parc des Princes, est-il idéal ? « C’est un score favorable. Certainement aussi un peu flatteur. Cet avantage est intéressant, mais pas suffisant compte tenu de la qualité de cette équipe de Wolfsburg. Il faudra faire attention et avoir la volonté de se créer des occasions pour espérer marquer un but. » Claude Makelele est donc resté à Paris dans l’optique du match de dimanche. « J’ai l’habitude de laisser souffler Claude en Coupe UEFA, d’autant plus que nous rejouons dimanche contre Nancy à 17 heures. Il me semblait également utile que Claude Makelele se rende jeudi à la Commission de Discipline de la LFP. Cela fait donc deux bonnes raisons de la laisser à Paris. » Son absence profite au jeune Makonda qui intègre une nouvelle fois le groupe pro ! « Tripy a réalisé un très bon match en Gambardella dimanche (victoire 3-0 contre Lens). Il a été au dessus des autres, dans un contexte différent, et cela est significatif à mes yeux. Mamadou Sakho est une locomotive pour cette génération talentueuse. Certes, il est en avance, mais les autres, à l’image de Makonda, arrivent ! » Est-t-il important de ne pas encaisser de but lors des trente premières minutes ? « Cette équipe possède d’excellentes statistiques à domicile. Encaisser un but assez tôt dans le match serait donc pénalisant, voir très pénalisant. Maintenant, si l’on encaisse trois buts et qu’on en marque un, nous serions encore qualifiés. Et cette saison, nous avons disputé pas mal de matches sans encaisser de but. » Fabrice Pancrate « Cette équipe s’appuie sur les qualités physiques et techniques de son avant centre. Il faudra rester concentré du début à la fin et l’avantage acquis au match aller devrait nous permettre de passer ce tour. La priorité reste le championnat même si les Coupes nous tiennent à cœur. Nous allons tout mettre en œuvre pour aller le plus loin possible en UEFA. On connaît l’ambiance des stades allemands. Nous allons subir une grosse pression, mais nous sommes prêts ! » PSG.fr Citation « Je ne suis pas là simplement pour dépanner » CLEMENT CHANTÔME, milieu de terrain du PSG Régulièrement utilisé la saison dernière dans des conditions délicates, Clément Chantôme ne fait plus partie du onze type aligné par Paul Le Guen. A 21 ans, le milieu de terrain parisien, qui devrait être titulaire ce soir, revient sur cette mauvaise passe et sur son avenir en pointillé. Face à Wolfsburg au match aller (2-0), avez-vous le sentiment d’avoir livré votre meilleure prestation de la saison ? Clément Chantôme. On va dire que oui. C’est un des premiers matchs où j’ai joué quatre-vingt-dix minutes et j’ai évolué en tant que milieu défensif axial, le poste auquel je suis habitué. Enfin mes pépins physiques du début de saison sont oubliés et j’ai pu m’exprimer complètement. Cette saison, vous avez évolué à quasiment tous les postes du milieu de terrain. Cette polyvalence ne vous dessert-elle pas ? Quand il manque quelqu’un, on peut dépanner (sourire)… Après, je ne suis pas dans la tête du coach mais peut-être ne sait-il pas trop où me positionner. On imagine que cela ne peut pas vous convenir… C’est une évidence. Je ne suis pas là simplement pour dépanner. C’est la raison pour laquelle je ne me sentais pas très bien. Je suis un compétiteur et se retrouver sur le banc, c’est assez frustrant. Quand j’étais malade (NDLR : il a attrapé un virus qui l’a éloigné des terrains en début de saison), j’ai dû retourner en CFA et voir les gars partir en mise au vert, ce n’est pas facile. J’ai essayé de parler et, après une petite explication, tout est reparti. L’altercation avec Yves Colleu, l’adjoint de Le Guen, était donc salutaire ? Ce n’était pas une altercation. J’ai juste dit ce que je ressentais et, dans n’importe quel métier, il faut savoir dire les choses. Aujourd’hui, tout va bien entre nous. Il fallait que ça sorte. Comment a réagi le staff ? Je n’ai pas eu un discours insultant. J’ai juste dit ce que je sentais. Ils ont vu que j’avais simplement envie de jouer. D’ailleurs aujourd’hui, je commence à retrouver des sensations. Néanmoins, cette saison ne marque-t-elle pas un coup d’arrêt dans votre progression linéaire ? C’est sûr. D’où ma déception. Mais il faut savoir faire la part des choses. Je m’y attache en ce moment afin de me concentrer sur l’essentiel : gagner ma place. Le fait de ne pas être titulaire à part entière peut-il aussi vous inciter à quitter le club cet été ? Oui. Si je ne joue pas jusqu’à la fin de saison, je serai amené à faire un choix de carrière. Reste à savoir lequel ? Je serais certainement un peu déçu de partir, mais, quand tu es professionnel, s’entraîner toute la semaine et ne pas jouer le week-end, ça n’a aucun intérêt. Dominique Séverac et Frédéric Gouaillard Citation Makonda mérite d’être revu Tripy Makonda joue au football mais il ne parle pas. La dernière trouvaille du PSG, titularisé pour la première fois de la saison face à Wolfsburg mercredi dernier, est inaccessible aux médias. En accord avec le staff, la direction de la communication du club a décidé de refuser toutes les demandes d’interview afin de « protéger » son joueur de 19 ans. Dommage, car Tripy aurait pu évoquer avec un peu de recul sa « première » au Parc des Princes. Un stade dont il apercevait les formes généreuses depuis l’appartement de la porte de Saint-Cloud où il a passé son enfance. « Il attendait ce moment avec impatience et après la rencontre il était super content. En plus, son père et ses deux petits frères (NDLR : footballeurs à l’ACBB où Tripy a été repéré) étaient dans les travées du Parc », témoigne pour lui Maxime Partouche, son ami depuis sept ans au centre de préformation puis de formation du PSG. La prestation de Makonda semble avoir convaincu Paul Le Guen qui pourrait derechef lui faire confiance ce soir pour le retour face à Wolfsburg. « Il a fait un bon match en Gambardella le week-end dernier (victoire 3-0 du PSG face à Lens.) Il était au-dessus des autres. Psychologiquement, il a été capable d’enchaîner quelque chose de bien. C’est un élément favorable, a commenté hier l’entraîneur parisien. Et puis ça lui ferait du bien car, pour sa première au Parc, il était un peu stressé. » Makonda occuperait donc le couloir gauche, comme à l’aller, même si ce stagiaire pro joue régulièrement arrière gauche. « Depuis deux ans, on l’a replacé à ce poste après une discussion avec le staff de l’équipe professionnelle, raconte Bertrand Reuzeau, l’entraîneur de la réserve parisienne. Après une journée de réflexion, il a donné son accord. » Le bac à passer Un choix judicieux qui lui a permis depuis d’intégrer la sélection nationale (moins de 18 ans et moins de 19 ans) et le groupe pro du PSG. Mais, contrairement à Partouche ou à Sakho (deux autres éléments de la génération 1990), Makonda n’avait jamais joué avec l’équipe fanion jusqu’à la semaine dernière. Ses 64 premières minutes ne devraient pas être les dernières car le natif d’Ivry entend s’inscrire dans la durée avec Paris. « Il y a deux ans, on s’est dit que notre premier contrat professionnel sera pour le PSG », explique Maxime Partouche qui parle d’un ami « déconneur » et qui « ne se prend pas la tête ». « On s’est aussi promis d’avoir le bac STG, poursuit le jeune attaquant parisien. Même si je dois avouer que Tripy n’est pas un féru des cours. » Quand un « chambreur » s’en prend à un « déconneur »… F.G. Citation Les cas Makelele et Sessegnon étudiés aujourd’hui par la commission de discipline Claude Makelele resté à Paris, se rendra aujourd’hui à partir de 18 heures à la commission de discipline accompagné de l’avocat du club (mais également du joueur et de Colony Capital), Pascal Wilhem. En cause : un tacle appuyé sur Benalouane lors de PSG-Saint-Etienne du 14 février (2-1). Wilhem représentera également Stéphane Sessegnon pour son coup de tête sur Matuidi le même soir. Les deux Parisiens n’avaient écopé que d’un carton jaune, mais avaient ensuite fait l’objet d’un rapport complémentaire de l’arbitre du match, Laurent Duhamel. En parvenant à avancer d’une semaine la convocation de ses deux joueurs (ils devaient normalement passer devant la commission le 5 mars), le PSG fait tout son possible afin de pouvoir compter sur eux pour la réception de Marseille le 15 mars. Si Makelele et Sessegnon devaient écoper d’une sanction d’un ou deux matchs et si la décision est bien prise ce soir, ils manqueraient alors les déplacements à Rodez (Coupe de France) et/ou Lorient (27e journée de L 1). A moins que Sessegnon, déjà sous la menace d’une suspension (trois avertissements), ne paie encore plus cher son geste. « J’espère que ces affaires seront traitées de façon efficace, juste et équitable », indique Paul Le Guen. S.D.M Leparisien.fr |
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26/02/2009 13:41
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#309
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![]() Millonario ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 59,437 Inscrit : 28/11/2008 Membre no 9 Tribune : Viré du stade |
Citation Paris a-t-il peur du loup ? L’avantage acquis à l’aller (2-0), la semaine dernière, offre une marge à l’équipe parisienne, même remaniée. « ATTENTION, loups en liberté ». Le slogan, qui surmonte la gueule du spécimen aux yeux verts, est placardé à divers endroits de la Volkswagen Arena. Et il exagère à peine. Le rendement de Wolfsburg à domicile (voir par ailleurs) peut tourmenter le PSG, qui s’est incliné lors de ses trois derniers voyages en Allemagne. L’ultime défaite a d’ailleurs été enregistrée trois cent vingt kilomètres plus à l’ouest, sur la pelouse de Schalke 04, au début de la phase de poules (1-3). Mais c’est pour l’instant le seul revers européen de Paris cette saison. Et, surtout, le PSG peut se permettre de doubler la mise. La victoire tardive de l’aller (2-0) donne de la marge à cette équipe qui ressemble par ailleurs de très loin à celle qui s’était inclinée dans la Ruhr le 23 octobre. Deuxième de L 1, invaincu depuis bientôt trois mois face à ses adversaires autres que girondins (*), Paris élève, semaine après semaine, le niveau de ses ambitions. La rotation imposée par Paul Le Guen n’érode pas sa constance. Même à l’aller, quand un PSG largement remanié s’était imposé en fin de rencontre, grâce à un doublé d’Hoarau et à l’aide de Benaglio, le gardien adverse… Sans Makelele Ce dénouement favorable ne doit pas occulter le reste. Et l’entraîneur parisien s’y est évidemment employé, devant ses joueurs comme devant les médias. « Notre position est favorable mais pas suffisante compte tenu de la valeur de l’effectif, a expliqué hier soir Le Guen. Encaisser un but assez tôt serait pénalisant, peut-être très pénalisant. Donc on va procéder comme le plus souvent, en respectant les fondamentaux et je pense que ça peut être très utile de marquer un but. » Même sans l’ancien Manceau Grafite, déjà très important dans le jeu de Wolfsburg, les loups ont des arguments mordants, largement entrevus au Parc des Princes. Paris s’y opposera dans son dispositif UEFA : Makelele, qui plaidera aujourd’hui sa cause et celle de Stéphane Sessegnon devant la commission de discipline de la Ligue, ne figure pas dans le groupe. Traoré, Chantôme et Pancrate, eux, devraient profiter de la C 3 pour s’offrir du temps de jeu. Ils portaient hier la chasuble blanche habituellement dévolue aux titulaires lors du huit contre huit qui s’est déroulé à huis clos à la Volkswagen Arena. Paris se présentera remanié mais pas chamboulé, contrairement à l’expédition de Gelsenkirchen. Alors, la presse allemande a presque raison quand elle parle de miracle pour évoquer une éventuelle qualification de Wolfsburg. RÉGIS DUPONT (*) Depuis sa défaite à Rennes (0-1) le 30 novembre dernier, le PSG n’a été battu que par Bordeaux en Championnat (0-4) et en demi-finales de la Coupe de la Ligue (0-3). Citation Sakho chef de rang Le jeune Parisien s’est imposé en défense centrale. Il symbolise l’avenir d’un PSG plus tourné vers la formation. À FORCE D’AVOIR la tête qui dépasse, Mamadou Sakho devient en général un symbole partout où il passe. La saison dernière, il était celui d’une jeunesse instable au sein d’un PSG malade, bombardé capitaine à dix-sept ans, un soir d’octobre à Valenciennes (0-0). Il était alors le leader juvénile d’une génération (avec Sankharé, Ngoyi, Ngog et Arnaud) exposée à la L 1 d’un bloc, l’espace de deux matches. Puis remisée. Cette saison, il incarne un club parisien apaisé, qui pioche à nouveau dans les murs de son centre de formation des espoirs qui grandissent. Titulaire cet été, il a attendu l’année 2009 pour exploser vraiment. Entre-temps, seule une opération aux adducteurs l’a freiné. « C’est le leader de cette génération, affirme Paul Le Guen. Mamadou est en avance, et d’autres arrivent… » Pourquoi Sakho est-il toujours en avance sur son temps, justement ? Le joueur, soucieux de discrétion, ne souhaite pas actuellement s’exprimer sur le sujet. « Il présente un niveau de confiance qui lui permet d’assumer son statut, il ne craint pas la pression de la Ligue 1, explique volontiers Érik Mombaerts, son sélectionneur chez les Espoirs. Une telle sérénité, à son âge et à son poste, c’est rare. » L’ascension de Mamadou Sakho, c’est d’abord une histoire de tête. « Son gros point fort, c’est le mental, tranche Bertrand Reuzeau, qui l’a vu grandir au centre de formation et avec l’équipe de CFA. C’est un leader, sûr de lui dans le bon sens du terme. Ce n’est pas un surdoué technique. S’il est surdoué, c’est parce qu’il a une grande capacité à gérer les duels, car il est malin et intelligent. » Mombaerts : « Il a fait le saut du haut niveau » Depuis son retour, son impact physique saute aux yeux. L’intéressé dément mollement une prise de muscles dans le haut du corps. Vu des tribunes, pourtant… « Il fait plus puissant parce qu’il est plus engagé en termes d’intensité, explique Mombaerts. Cette année, il a élevé son niveau d’engagement, d’agressivité dans les duels. Il est beaucoup plus fort dans les duels au sol, dans le contrôle de l’attaquant. Il a progressé sur le plan tactique, pour être bien placé dans le jeu, à bonne distance pour ne pas lui laisser le temps de prendre de la vitesse. Il a fait le saut du haut niveau. » Il a récemment prolongé jusqu’en 2012, à des conditions qui traduisent combien le club compte sur lui. Ce nouveau contrat renforce son statut de modèle aux yeux des conscrits. « Pour tous les jeunes, c’est l’exemple à suivre, assure Abdel Barrada, joueur de CFA du PSG. Même si je suis plus âgé d’un an, je le considère comme un modèle. Quand on parle avec lui, on a l’impression qu’il a vingt-trois ans. » « Déjà, chez les 16 ans nationaux, il venait revendiquer de temps en temps certaines doléances dans mon bureau, au nom du groupe, rappelle Reuzeau. Il n’avait pas peur de venir, c’est rare à cet âge. Il doit devenir une locomotive pour le centre et pour le PSG. » Le week-end dernier, Paris s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe Gambardella aux dépens de Lens (3-0), une première depuis 2001. Sakho était évidemment au bord du terrain, en bon leader d’une génération qui s’affirme (Makonda et Partouche, également nés en 1990, sont aussi à Wolfsburg). « J’en parlais récemment avec Gérard Houllier et, au cours de la conversation, la comparaison avec Lilian Thuram a été faite, glisse Mombaerts. Il doit y avoir une raison. Il a dix-neuf ans, il joue dans un grand club. Au PSG, beaucoup de joueurs d’expérience perdent leurs moyens, pas lui. » Cet été, venu saluer ses ex-futurs coéquipiers à l’entraînement, Lilian Thuram s’était d’ailleurs offert un aparté avec Mamadou Sakho. Forcément un symbole. – R. D. (avec D. Fi.) Citation MAKELELE À LA LIGUE. – Le capitaine parisien n’a pas fait le voyage jusqu’à Wolfsburg. « J’ai l’habitude de le laisser souffler sur cette compétition, a expliqué Paul Le Guen. En plus, il me semble utile qu’il aille devant la commission de discipline. » Initialement, les cas de Makelele et Sessegnon, cités respectivement pour un tacle dangereux sur Benalouane et un coup de tête sur Matuidi lors de PSG - Saint-Étienne (2-1) le 14 février, devaient être traités dans une semaine. Mais Paris a demandé à ce qu’ils soient examinés plus tôt. « Il n’y a pas de raison que ce soit décalé, il faut que ce soit traité de façon juste et efficace », a déclaré l’entraîneur parisien. Ce passage anticipé pourrait avoir un avantage : le premier match de la suspension éventuelle s’appliquerait pour le huitième de finale de Coupe de France à Rodez, le 4 mars. Et le PSG se prémunit contre une absence de ses deux joueurs le 15 mars pour la réception de Marseille en L 1. – R. D. L'Equipe |
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26/02/2009 13:57
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,824 Inscrit : 19/01/2009 Membre no 630 Tribune : Canapé |
Citation Makonda, génération 90 ![]() Né en 1990, Tripy Makonda incarne avec Mamadou Sakho la nouvelle génération du PSG, qui se déplace ce soir à Wolfsburg en 16e de finale retour de la Coupe de l'UEFA. Déjà titulaire à l'aller, le gaucher parisien pourrait saisir une nouvelle occasion de progresser au sein de l'équipe première. Le PSG a bien changé. Dans les années 90, le club de la capitale était peu enclin à miser sur les jeunes issus de son centre de formation. A l'époque, des joueurs comme Francis Llacer ou Pascal Nouma faisaient figure d'exception. Et encore, ils n'ont jamais réussi à s'imposer en équipe première. Tôt ou tard, ils devaient faire leur valise pour tenter de percer ailleurs. Paris misait alors sur des stars étrangères et des éléments expérimentés du championnat de France. Tripy Makonda n'avait pas dix ans à ce moment-là. Mais il suivait déjà l'équipe de son coeur. "Quand je n'allais pas au Parc, j'ouvrais ma fenêtre pour entendre les supporters chanter. Sans regarder le match à la télé, je savais ce qu'il se passait en écoutant le public, je pouvais dire quand il y avait un but, une erreur de l'arbitre, une occasion manquée…", raconte-t-il. Une décennie plus tard, Makonda a évolué. Le PSG aussi. Paul Le Guen, qui incarne pourtant l'image du club dans les années 90, a radicalement modifié son visage depuis sa nomination au poste d'entraineur en janvier 2007. Désormais, le onze de départ change régulièrement et les jeunes ont leur mot à dire. Notamment la "génération 90" de Paris, emmenée par Mamadou Sakho, Maxime Partouche et donc Makonda. Si les deux premiers avaient déjà eu l'honneur de jouer en équipe première l'an dernier, le natif d'Ivry-sur-Seine a dû attendre la semaine passée et le match de Coupe d'Europe face à Wolfsburg (2-0) pour connaitre cette joie. L'expérience a été concluante. Sur son côté gauche, Makonda a montré ses qualités techniques et adressé de bons centres. Avant de sortir sous les applaudissements du public à l'heure de jeu. "Pour mon premier match avec les pros, j'ai commencé par jouer simple sur mes premiers ballons. Puis j'ai pris confiance en moi et j'ai tenté des choses comme je sais le faire", racontait-il après la rencontre. "C'est à Paris qu'il veut progresser" Le contexte semble favorable à son éclosion. La réussite actuelle de Sakho prouve qu'un jeune de 19 ans peut s'imposer comme un titulaire à Paris. Et cette saison, le PSG n'a que deux véritables joueurs de couloirs pour occuper le flanc gauche, Sylvain Armand et Jérôme Rothen. Face à Wolfsburg, Makonda a montré qu'il pouvait constituer une option supplémentaire pour Paul Le Guen. D'autant plus que le technicien breton est disposé à favoriser la progression de ce joueur arrivée au centre de préformation parisien à l'âge de 12 ans. Sept ans plus tard, celui-ci vit son rêve d'enfance. "Il aime le PSG. L'année dernière, à la fin de son contrat, les discussions ont été faciles. Il a signé pour deux saisons comme stagiaire pro car il ne se voyait pas aller dans un autre club. C'est à Paris qu'il veut progresser. Il doit encore devenir plus régulier dans ses performances mais je n'ai pas d'inquiétudes là-dessus", confiait Bertrand Reuzeau, l'entraineur de la réserve du PSG, dans les colonnes du Parisien. A Wolfsburg, Makonda pourrait trouver une nouvelle occasion de montrer ses qualités. Comme à son habitude, Le Guen a en effet décidé de faire tourner son effectif. Et Tripy, prénommé ainsi sur une idée de son... grand frère, devrait être l'un des bénéficiaires de cette rotation. "Tripy a réalisé un très bon match en Gambardella dimanche (victoire 3-0 contre Lens). Il a été au dessus des autres, dans un contexte différent, et cela est significatif à mes yeux. Mamadou Sakho est une locomotive pour cette génération talentueuse. Certes, il est en avance, mais les autres, à l'image de Makonda, arrivent !", a notamment annoncé l'entraineur parisien en conférence de presse. Avec un tel discours, le gaucher de 19 ans peut voir l'avenir avec optimisme. Et envisager une carrière à laquelle il n'aurait pas rêvé à l'époque où il écoutait les clameurs du Parc à sa fenêtre. Une époque qui semble désormais bien lointaine au PSG. Eurosport |
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26/02/2009 21:36
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Commission de Discipline - 26/02/2009 | | |
Les décisions du 26 février 2009 Réunie le 26 février 2009, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes : LIGUE 1 : Un match ferme : Alonso (AS Monaco FC), Bostjan Cesar (Grenoble Foot 38), Massamba Lo Sambou (Havre AC), Carlao (FC Sochaux-Montbéliard), Grégory Cerdan (Le Mans UC 72), Jérémy Toulalan (Olympique Lyonnais), Carlos Bocanegra (Stade Rennais FC), Pantxi Sirieix (Toulouse FC). Paris Saint-Germain – AS Saint-Etienne du 14.02.09 Comportement de Stéphane Sessegnon (Paris Saint-Germain) vis-à-vis du joueur Blaise Matuidi (AS Saint-Etienne) : 3 matches ferme. La sanction prend effet à partir du lundi 3 mars 2009. Comportement de Claude Makelele (Paris Saint-Germain) vis-à-vis du joueur Yohan Benalouane (AS Saint-Etienne) : 2 matches ferme. La sanction prend effet à partir du lundi 3 mars 2009. Paris Saint-Germain – FC Girondins de Bordeaux du 04.02.09 Comportement du joueur Fernando Menegazzo (FC Girondins de Bordeaux) envers l'arbitre à l'issue de la rencontre : 4 matches ferme. La sanction prend effet à partir du lundi 3 mars. Grenoble Foot 38 – Paris Saint-Germain du 21.02.09 La Commission de Discipline a pris connaissance de la saisine par la Commission de Visionnage à propos des faits concernant le joueur Milivoje Vitakic. Elle a décidé, conformément à l'article 156 du Règlement Administratif de la LFP et de l'article 11 bis des Règlements Généraux de la FFF, de recevoir la saisine. Après lecture du rapport de l'arbitre et visionnage des images, elle a convoqué le joueur Milivoje Vitakic pour la séance du 12 mars 2009. AS Saint-Etienne – FC Girondins de Bordeaux du 22.02.09 La Commission de Discipline a pris connaissance de la saisine par la Commission de Visionnage à propos des faits concernant le joueur Marouane Chamakh. Elle a décidé de ne pas recevoir la saisine de la Commission de Visionnage, aucun élément ne permettant d'affirmer sans doute que le crachat était destiné à l'arbitre. LIGUE 2 : Deux matches ferme : Thomas Mienniel (Clermont Foot) Un match ferme + un match avec sursis : Carl Medjani (AC Ajaccio), Brahim Ferradj (Stade Brestois) Un match ferme : Auriol Guillaume (ESTAC), Yannick Cahuzac (SC Bastia), Ghislain Gimbert (Vannes OC), David Vandenbossche (US Boulogne CO), Habib Baldé (Stade de Reims), Alexis Zywiecki (Dijon FCO), Auriol Guillaume (ESTAC) LFP -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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26/02/2009 22:09
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 18,535 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 106 Tribune : Canapé |
Citation Les Loups de Wolfsburg sont tombés jeudi soir sur des renards parisiens aussi intelligents qu'opportunistes en seizièmes de finale retour sur la pelouse de la Volkswagen Arena (1-3, 0-2 au match aller). Mickaël Landreau, décisif, Jérôme Rothen (Photo L'Equipe), qui a obtenu un penalty et mis un superbe but (60e), et Peggy Luyindula (buteur au 38e et 73e) ont été les Parisiens les plus en vue au sein d'un effectif remanié : Pancrate et Chantôme étaient titularisés, Giuly était sur le banc tandis que ni Kezman ni Makelele n'ont été retenus. En huitièmes de finale, le Paris Saint-Germain rencontrera soit le Standard de Liège, soit le Sporting Braga. D'abord faire le dos rond... Si les hommes de la capitale n'ont pas su jouer vers l'avant et prendre le jeu à leur compte dès le coup d'envoi comme l'avait souhaité Paul Le Guen, ils ont en revanche su faire preuve de patience et de résistance face à une équipe allemande littéralement déchaînée pendant la première demi-heure. Mais derrière une défense fébrile, à l'image de la relance catastrophique de Sylvain Armand qui a offert un caviar (4e) au Bosniaque Edin Dzeko (qui reste sur 5 réalisations en 3 matches en Bundesliga), Mickaël Landreau, en forme olympique, a veillé au grain. Le gardien s'est montré concentré et intraitable sur pas moins de neuf occasions franches à l'image de cette rafale de tirs à la 14e minute lors de la même action (Misimovic, Caïuby puis Dzeko) ! Puis profiter de la fatigue adverse D'abord dominés dans le jeu aérien sur les coups de pieds arrêtés (têtes de Zaccardo, 19e et 20e) et dans l'entre-jeu, les Parisiens ont su laisser passer l'orage pour ensuite poser le pied sur le ballon, et profiter de la fatigue adverse pour assassiner le suspense dans la foulée : à la 37e minute, sur la première incursion dangereuse, Rothen, fauché dans la surface par Simunek, obtient un penalty transformé par Peggy Luyindula (1-0, 38e). Les 416 supporters parisiens qui ont fait le déplacement exultent avant d'assister à une seconde période plus équilibrée et plus agréable à regarder, le ballon se projetant rapidement d'un but à l'autre. Jérôme Rothen a été le premier à profiter des espaces ainsi libérés : à la réception d'un centre de Ceara, l'ailier gauche, déborde Hasebe, et trouve la lucarne opposée de Lenz d'une superbe frappe croisée (2-0, 60e). Comme un symbole, le remplacement de l'homme du match par Tripy Makonda (62e) réveille immédiatement les ardeurs allemandes : Hasebe enrhume toute la défense parisienne et trompe Landreau de près (2-1, 63e). Mais une nouvelle fois, le jeu débridé qui se poursuit, et sa cohorte d'occasions, profitent aux Parisiens qui aggravent la marque sur un coup-franc de Chantôme bien négocié de la tête par Luyindula (3-1, 74e). Le score aurait pu être bien plus lourd mais ni Okubo pour Wolfsburg (82e), auteur d'un audacieux retourné acrobatique, ni Pancrate, pourtant deux fois seul face à Lenz (86e et 88e), n'ont eu de réussite. Mais qu'importe : la qualification est logique et méritée et comme en 2007, Paris retrouve les huitièmes de finale de la compétition. - Ga. N. Citation Paul Le Guen, entraîneur du Paris SG : «Ils ont joué leur va-tout et on n'y était pas vraiment (en début de match), on a concédé pas mal d'occasions mais on a un bon gardien, on a eu un peu de chance et puis on est bien revenu dans le match (...) C'est vrai qu'ils ont pris beaucoup de risques, ils se sont créé des situations mais ils se sont beaucoup exposés aussi. Je suis évidemment satisfait (...) Les circonstances expliquent un peu le résultat (victoire du PSG 3 à 1, Ndlr), ils étaient obligés de se livrer et je pense que ça joue beaucoup. Ils ont été très, très offensifs, ça nous a libéré beaucoup d'espaces mais c'est vrai que c'est une vraie performance avec un peu de réussite au départ mais aussi avec du talent de notre côté, notamment pendant la dernière heure.» Lequipe.fr -------------------- Il y a beaucoup de gens qui sont inaptes au bonheur (c).
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27/02/2009 09:32
Message
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![]() freelance ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 5,924 Inscrit : 28/12/2008 Membre no 21 Tribune : Non précisée |
Citation Un Paris réaliste et sans pitié Contrat rempli pour les Parisiens qui se sont imposés 3-1 à Wolfsburg, hier, en 16 e s de finale retour de la Coupe de l’UEFA. En 8es , ils seront opposés aux Portugais de Braga. Les allemands avaient raison de croire au miracle. Il a bien eu lieu mais pas celui auquel ils s’attendaient. L’incroyable, c’est que le PSG ait survécu à vingt premières minutes apocalyptiques au cours desquelles Wolfsburg aurait pu refaire son retard du match aller (2-0). L’extraordinaire porte également un nom : Landreau, auteur d’arrêts décisifs. « On n’y était pas trop au début, confirme Le Guen. On n’a pas trop bien défendu mais on a un bon gardien. On est revenus dans le match après en marquant le but qui change tout ». Canidés français En gardant mieux le ballon, en jouant plus haut, le PSG a réussi là où tous les clubs allemands et étrangers s’étaient cassé les dents depuis avril 2008 : gagner à la Volkswagen Arena, l’antre de Wolfsburg, littéralement la ville des loups. Hier, les canidés étaient français et leur festin ressemble à un carnage, avec ce 5-1 sur les deux rencontres même s’il est un peu flatteur. La seule mauvaise nouvelle de la soirée est venue de Paris, avec le lourd bilan de la commission de discipline. Qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de l’UEFA comme de la Coupe de France, deuxième en championnat, le PSG traverse une merveilleuse saison. « On va finir par avoir un projet de jeu », rigole Paul Le Guen que l’on a parfois critiqué pour ses idées et sa tactique. « Je suis fier de la façon dont cela se passe, ajoute-t-il. J’ai l’impression que l’on fait le maximum. » Paris se prépare une fin de parcours excitante et chargée, avec peut-être un happy end à la clé. « On n’a pas attendu aujourd’hui pour avoir des idées dans cette épreuve, détaille l’entraîneur parisien. On a joué 8 matchs et on en a perdu un seul (NDLR : contre Schalke 04) ». Comme il y a deux ans, le peuple d’Ile-de-France va saliver à l’idée d’une confrontation franco-portugaise en Coupe d’Europe. Point de Benfica cette fois-ci mais Braga. « Cette équipe est sortie d’une poule difficile qui comptait Wolfsburg, conclut Le Guen. On aura la chance de jouer dans un stade magnifique (NDLR : construit sur un rocher) et on restera très ambitieux. » Dominique Sévérac Citation Lourde suspension pour Sessegnon et Makelele Stéphane Sessegnon et Claude Makelele ont écopé hier respectivement de 3 et 2 matchs de suspension ferme pour leur mauvais geste (coup de tête et tacle dangereux) lors du match contre Saint-Etienne (2-1) le 14 février. Sessegnon ne jouera pas à Rodez en Coupe de France et contre Lorient et Marseille en L 1. Makelele, lui, pourra effectuer son retour contre l’OM. Le PSG a la possibilité de faire appel. Citation LE MATCH Wolfsburg - PSG 1-3 (0-1) Spectateurs : 20 205. Arbitre : M. Hrinak (Slo). Buts. Wolfsburg : Hasebe (63e) ; PSG : Luyindula (38e s.p., 73e), Rothen (60e). Avertissements. Wolfsburg : Schindzielorz (29e), Simunek (37e). Wolfsburg : Lenz - Zaccardo, Barzagli (cap.), Simunek, Schäfer - Hasebe, Schindzielorz (Dejagah, 46e), Gentner - Misimovic - Dzeko, Caiuby (Okubo, 46e). PSG : Landreau - Ceará (Mabiala, 78e), Camara, Traoré, Armand (cap.) - Chantôme, Clément - Pancrate, Sessegnon (Sakho, 72e), Rothen (Makonda, 62e) - Luyindula. LES BUTS 38e: Rothen est fauché dans la surface par Simunek. Penalty. Luyindula transforme d’un plat du pied droit. 0-1. 60e : centre de Ceará côté droit. Le ballon, dévié par la défense allemande, est récupéré par Rothen. Le Parisien s’enfonce dans la surface, frappe du gauche et envoie la balle sous la barre de Lenz. 0-2. 63e : Hasebe dribble Camara dans la surface de réparation. A la lutte avec Ceará, il frappe et trompe Landreau. 1-2. 73e : côté gauche, à 18 mètres des buts de Lenz, coup franc de Chantôme pour Luyindula au premier poteau. D’une tête décroisée, l’attaquant parisien marque une nouvelle fois. 1-3. LE FAIT DU MATCH 14e : dans le coin droit de la surface de réparation, Misimovic efface Clément d’un coup du sombrero puis frappe. Landreau repousse le ballon une première fois. Le ballon revient sur Caiuby dont le tir est à nouveau stoppé par le portier parisien. Dzeko retente sa chance mais sans succès. Sans son gardien, le PSG aurait pu se retrouver mené au score au bout d’un quart d’heure de jeu. LE CHIFFRE 6 Peguy Luyindula aime l’Europe. Cette saison, il a déjà inscrit six buts en Coupe de l’UEFA (dont deux doublés), ce qui fait de lui le meilleur buteur parisien dans cette épreuve. Toutes compétitions confondues, l’attaquant a trouvé à 13 reprises le chemin des filets contre 15 pour Guillaume Hoarau. Citation Luyindula un ton au-dessus Positionné dans un 4-2-3-1 déjà utilisé en début de saison, Paris s’est appuyé sur Luyindula comme seul attaquant soutenu par Sessegnon. En défense, Traoré a été titularisé à la place de Sakho alors qu’au milieu de terrain Chantôme s’est substitué à Makelele, ménagé. Landreau (8). Il a tenu la baraque en début de match, avec notamment un face-à-face gagné face à Dzeko (4e) et une double parade (14e). Il ne s’est pas relâché après la pause sur une tête de Zaccardo (53e). Impeccable jusqu’au but d’Hasebe, sur lequel il ne peut pas grand-chose. Ceará (5). Peu en vue, il est surtout venu prêter main-forte à Camara quand Dzeko lui faisait des misères. Coupable d’un double oubli sur deux têtes de Zaccardo (19e et 20e) après un coup franc et un corner. Mabiala lui a succédé (78e). Camara (5,5). Mis en difficulté par Dzeko pendant les vingt premières minutes, il a ensuite sorti la tête de l’eau. Traoré (6). Au marquage de Caiuby, il a tiré son épingle du jeu dans un match mal engagé. Il effectue un sauvetage face à Dzeko (20e) et il sort bien sur Misimovic (28e). Une erreur technique à la reprise qui aurait pu coûter cher. Armand (5,5) Comme ses compères de la défense, il a éprouvé des difficultés au début, notamment dans ses relances. Il s’est ensuite montré entreprenant en prêtant main-forte à ses attaquants. Sessegon (5). Dans une position axiale qu’il affectionne, le milieu béninois n’a pas vraiment pesé sur le jeu. Un manque de justesse a trop souvent eu raison de ses bonnes intentions. Remplacé par Sakho (72e) Chantôme (6). Des ballons ratissés, quelques mauvaises relances et des fautes évitables. Mais dans l’ensemble, il ne s’en sort pas trop mal pour son retour comme titulaire. Comme il le dit lui-même, il retrouve ses sensations. Clément (6). Une entame difficile avec une remise involontaire pour Dzeko et un coup du sombrero de Misimovic pour la meilleure action de Wolfsburg. Il se reprend ensuite, même s’il aurait dû frapper au but (23e) après un bon décalage. Rothen (7). Il provoque le penalty après un bon appel et inscrit le deuxième but d’une frappe splendide du gauche. En prime, il a été précieux dans son replacement défensif. Remplacé par Makonda (62e), auteur d’un beau débordement et d’un centre qui aurait mérité de trouver preneur. Pancrate (5). Du déchet technique, comme sur cette frappe écrasée (49e) et ses deux face-à-face perdus en fin de match. Mais il n’a pas rechigné pas à la tâche. Luyindula (8). Du grand Peguy. Isolé en attaque, il a su jouer avec sa tête et sa technique pour se défaire du marquage. Belle ouverture pour Rothen sur le penalty, qu’il transforme lui-même (38e). Une tête décroisée (73e) pour inscrire ses 5e et 6e buts en Coupe de l’UEFA. A Wolfsburg, les deux Bosniaques Misimovic et Dzeko se sont montrés à la hauteur. L’arbitre slovaque M. Hrinak (6) a su contenir le jeu dangereux de l’Allemand Schindzielorz, averti, et c’est déjà pas mal. Frédéric Gouaillard Citation « C’est bien de jouer sur plusieurs tableaux » SYLVAIN ARMAND, défenseur parisien Ils n’ont pas boudé leur plaisir. Au sortir des vestiaires hier soir, les Parisiens affichaient de larges sourires. A croire que cette Coupe de l’UEFA les motive au plus haut point. « Le championnat est la priorité. Mais cela ne signifie pas qu’on sacrifie les autres épreuves, précise Sammy Traoré. Au contraire, nous avons à coeur de remporter chaque match, notamment sur la scène européenne. C’est une compétition qui nous apporte beaucoup de bonheur. » Au delà de l’envie d’aller le plus loin possible, jouer l’Europe possède aussi d’autres avantages. Celui par exemple de remettre le PSG dans une dynamique de victoire après son nul concédé à Grenoble (0-0). « Cette qualification nous fait beaucoup de bien avant de recevoir Nancy, poursuit le défenseur central. Nous avons su faire le dos rond quand Wolfsburg attaquait de tous les côtés. C’est ce visage et cette mentalité qu’il faudra adopter dimanche. » « Ce soir, en étant dominés, on reste solidaires et ça c’est important », appuie Clément Chantôme. « Cela permet à tout le monde de participer » D’autres, à l’image de Sylvain Armand, voient dans la Coupe de l’UEFA la possibilité de maintenir « encore plus de cohésion dans le groupe. C’est bien de jouer sur plusieurs tableaux, tout le monde est concerné. » Même constat du côté de l’un des héros de la soirée, Mickaël Landreau : « Cela permet à tout le monde de participer même si la Coupe d’Europe pompe beaucoup d’énergie. » L’enchaînement des matchs qui se profilent ne leur offrira guère de répit. Avec cette qualification, le PSG aura en mars un calendrier bien chargé. En trois semaines (entre le 1 e r mars et le 21), l’équipe de Paul Le Guen disputera sept matchs : deux en Coupe d’Europe (face aux Portugais de Braga), quatre en championnat (Nancy, Lorient, Marseille et Toulouse), un voire deux en Coupe de France si elle se qualifie mercredi à Rodez en huitième de finale. Avec, en prime, le match retour de Coupe de l’UEFA et le quart de finale de la Coupe de France qui tombent quasiment à la même date (entre le 17 et 19 mars). S.D.M. et F.G. Leparisien.fr |
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27/02/2009 10:07
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#314
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,835 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 137 Tribune : Canapé |
Citation Paris est béni Secoué en début de match, le PSG a su réagir et profiter des largesses défensives allemandes. WOLFSBURG – (ALL) de notre envoyé spécial LE RETOUR DU PSG au plus haut niveau ne se limite plus à notre modeste Ligue 1. Hier, Paris a gagné à Wolfsburg, où tout le monde avait perdu cette saison, mis à part Francfort, qui y avait glané un nul pendant l’été (2-2). La performance est de taille, et elle offre en plus à Paris un huitième de finale théoriquement à sa portée : Braga, son prochain adversaire, avait fini troisième de la phase de poules dans un groupe dominé par Wolfsburg. Les Portugais s’étaient ainsi inclinés (2-3) à domicile contre des Allemands que le PSG a donc écartés 5-1 en score cumulé. Pour les Parisiens, donc, tout allait pour le mieux jusqu’au moment où ils ont grimpé dans le bus les emmenant à l’aéroport. Ils ont alors été accueillis par la seule mauvaise nouvelle de la soirée, très mauvaise : la suspension pour respectivement deux et trois matches de Makelele et Sessegnon par la commission de discipline de la LFP (voir page 12). Un vrai souci, car l’effectif n’est pas immense (hier, par exemple, Sakho n’a pas été titularisé par crainte d’une blessure) et le calendrier est surbooké. Paris court toujours après trois lièvres (Championnat, Coupe de France, Coupe de l’UEFA), et sa capacité à déjouer les pièges les mieux ficelés peut inquiéter ses concurrents. Car la Volkswagen Arena était bien l’enfer annoncé. Heureusement pour le PSG, cela n’alla pas au-delà d’une vingtaine de minutes, durant lesquelles il a connu le même sort que les précédents visiteurs des lieux. Sous une pluie battante, l’équipe de Paul Le Guen a tremblé encore plus fort que le toit suspendu du stade de Wolfsburg. Sans Landreau et sans la maladresse infinie des attaquants allemands, elle ne s’en serait sans doute pas remise. Mais Dzeko (3e) et Zaccardo (19e) ont manqué le cadre, puis Dzeko (4e, 13e), Misimovic (14e) et Caiuby (14e) ont trouvé le gardien international sur leur chemin. Cinq occasions très nettes, ça aurait dû largement suffire pour remonter le handicap concédé à l’aller (0-2). Rothen punit les Loups Cela aurait aussi sanctionné le début de match très mièvre de Parisiens dépassés par le rythme local. Heureusement pour eux, les actuels dauphins de Lyon en L 1 ont fini par retrouver un peu de mobilité et de justesse technique. Et alors, l’étau allemand s’est desserré, laissant apparaître des lacunes défensives éliminatoires. Wolfsburg, qui avait déjà failli craquer sur le premier mouvement parisien construit (23e), s’est presque éliminé tout seul via Simunek, qui tenta un tacle grossier sur Rothen en pleine surface (37e). Le penalty, transformé par Luyindula (38e), régla pour de bon le sort de ce 16e de finale. Grâce aux entrées dès la pause de Dejagah et Okubo, Wolfsburg trouva encore des espaces, mais avec la même inefficacité (Misimovic, 46e, Zaccardo, 54e, Dzeko, 56e), jusqu’à la punition signée Rothen, d’un tir soudain du gauche (0-2, 60e). Dès lors, malgré la réduction rapide du score par Hasebe (1-2, 63e), le public allemand l’avait compris : Paris, passé à trois défenseurs centraux avec l’entrée de Sakho (72e), n’allait pas se faire croquer par les Loups du coin. Lesquels devront apprendre qu’avant d’attaquer, il faut parfois penser à défendre : l’inattention allemande sur le troisième but, inscrit par Luyindula sur coup franc (1-3, 73e), est indigne d’une équipe ayant une quelconque prétention européenne. RÉGIS DUPONT Citation Landreau, le niveau international LES JOUEURS. – Le gardien a préservé à lui tout seul les chances parisiennes en début de match. L’HOMME CLÉ : LANDREAU (Paris-SG), 8 Ses quatre parades décisives ont permis à Paris de ne pas exploser en début de match. Il a fini par encaisser un but, mais, vu le nombre d’occasions adverses, ça tient de l’exceptionnel. Parfois aidé par la maladresse allemande, il a su soulager sa défense sur quelques sorties aériennes. En ce moment, Lloris n’est pas le seul à mettre la pression sur Raymond Domenech. CEARA (7) : solide, comme d’habitude. Il a bien compensé les hésitations initiales de Pancrate dans son couloir. MABIALA l’a suppléé(78e). Z. CAMARA (6) : comme les autres, il a souffert au départ. Ensuite, il a été saignant dans les duels, notamment contre l’imposant Dzeko. Sur le but allemand, il se fait éliminer trop facilement par Hasebe, à unmoment où il semblait piocher physiquement. Plus serein quand Paris est passé à trois défenseurs centraux pour les vingt dernières minutes. S. TRAORÉ (6) : son retour en défense centrale, mais axe gauche, a d’abord été pataud. Il aurait même pu provoquer un penalty en laissant traîner son bras sur l’épaule de Dzeko. Du déchet technique. ARMAND (7) : à part un tir du droit mollasson, on ne peut rien reprocher au capitaine parisien, qui a complètement maîtrisé son sujet. CHANTÔME (6) : il a eu besoin de dix minutes pour entrer dans le match, mais ce n’était pas le seul. Ensuite, il a été vraiment intéressant. Et il a des jambes. CLÉMENT (6) : du très classique. Il a bien harcelé, été propre techniquement. Simplement, cette fois, c’était Chantôme et non Makelele à ses côtés. Du coup, on l’a moins vuoffensivement. PANCRATE (5) : il a énormément flotté dans un couloir où il a tardé à se situer correctement sur le plan défensif. Techniquement, il a été deux tons en dessous de ses partenaires offensifs, à l’image de ses deux occasions manquées en fin de match. SESSEGNON (7) : dans un rôle essentiel, en soutien de Luyindula, il n’a pas toujours choisi les bonnes solutions. Mais, comme Rothen, sa facilité technique a bien soulagé. Relayé par SAKHO (72e). ROTHEN (8) : il a provoqué le penalty synonyme de premier but et marqué le deuxième d’une frappe qui a soufflé la Volkswagen Arena. Remplacé par MAKONDA (63e). LUYINDULA (8) : son aisance technique a été un plus formidable sur quelques actions. Il a su sortir de son isolement pour se montrer disponible, et a inscrit sur penalty puis de la tête ses cinquième et sixième buts en Coupe de l’UEFA, qui est devenue sa compétition. Seul défaut hier : il a été trop souvent signalé hors jeu. Côté allemand, c’est encore la faiblesse défensive qui a marqué les esprits. HASEBE, couloir droit, ou le gardien LENZ, qui remplaçait Benaglio, ont affiché des faiblesses rédhibitoires à ce niveau. De même, DZEKO, empoisonnant dos au but, a condamné les siens en se montrant excessivement maladroit devant Landreau. – R. D. Citation Le Guen : « Je suis fier » L’entraîneur parisien a insisté sur la valeur de la victoire de son équipe chez un adversaire jusque-là invaincu à domicile. WOLFSBURG – de notre envoyé spécial QUAND ILS SE SONT APPROCHÉS des micros tendus, joueurs et entraîneur parisiens ignoraient la sanction qui allait frapper Makelele et Sessegnon (voir page 12). Ils ne pensaient encore qu’au magnifique coup réalisé en Allemagne. Paris a fait tomber l’invincibilité de Wolfsburg à la Volkswagen Arena. Avec de la réussite, de réelles difficultés parfois. Mais il y est parvenu, et c’est à peu près tout ce qui compte. « Au début, on n’était pas très bien en place, on a beaucoup souffert, a reconnu Clément Chantôme.On a eu du mal, maison a fait les efforts, et ensuite on a su être plus compacts et mieux ressortir les ballons. Cette saison, même dominés, nous restons solidaires. » Le milieu de terrain est surtout titulaire en Coupe de l’UEFA. Cette épreuve lui a permis de reprendre pied dans une saison mal embarquée sur le plan personnel. Même modifié (hier, Paris alignait Traoré, Chantôme et Pancrate, habituellement remplaçants), le PSG demeure performant. La preuve, Hoarau et Giuly ne sont même pas entrés en jeu, tandis que Makelele était resté à Paris. « C’est une vraie performance, avec un peu de réussite mais aussi du talent de la part de notre équipe dans la dernière heure, s’est réjoui Paul Le Guen. Les Allemands ont pris beaucoup de risques, il se sont beaucoup exposés, ils ont joué leur va-tout d’entrée, et nous n’avons pas très bien défendu au départ. On n’est pas les seuls à avoir été secoués ici. Vraiment, je n’ai pas été surpris par leur début de match. Mais les joueurs ont trouvé la solution. Eton a réussi àmarquer le but qui changeait tout, finalement. » Après l’ouverture du score, Wolfsburg devait marquer quatre fois pour se qualifier. Trop compliqué face à ce Paris-là. « Ça s’est joué au match aller », rappelait Mickaël Landreau. Arrivé avec deux buts d’avance sans avoir rien encaissé au Parc des Princes, le PSG a pu garder la tête tiède sous la bourrasque. Grâce à un gardien de niveau international ? « C’est bien, a répondu l’ancien Nantais dans un sourire. On a parlé d’Hugo (Lloris) après sa performance avec Lyon, Steve (Mandanda) a dû être pour beaucoup dans la qualification de Marseille… Il n’y a pas de souci, je continue à faire le maximum pour mon club et je sais que dimanche, contre Nancy, on remet les compteurs à zéro. » Enfin, pas tout à fait : alors que mars débute, Paris présente des temps de parcours remarquables dans les trois compétitions où il sévit encore. Le placide entraîneur du PSG en convient luimême: « Je suis fier de la façon dont ça se passe. J’ai l’impression, tout simplement, qu’on fait le maximum. »–R.D Citation Sessegnon ratera l’OM Hier, la commission de discipline a sanctionné le milieu parisien de trois matches ferme et Makelele de deux. TROIS MATCHES FERME de suspension pour Stéphane Sessegnon et deux pour Claude Makelele. Applicables à compter de lundi minuit, cette sanction pour Sessegnon signifie qu’il ne disputera probablement pas le choc PSG-Marseille du 15 mars au Parc des Princes. Le milieu parisien a la possibilité de faire appel mais celui-ci ne sera pas suspensif. Hier soir, juste après la victoire en Coupe de l’UEFA, Paul Le Guen se contentait de déclarer : « J’ai pris acte de la décision. On va voir. » Réunie à 18 heures, hier soir, à la Ligue, la commission de discipline a auditionné et délibéré jusqu’à 21 h 15. Sessegnon a écopé pour son coup de tête sur Blaise Matuidi (10e) et Makelele pour un tacle dangereux sur Yohan Benalouane (71e) lors de PSG - Saint-Étienne le 14 février (2-1). Convoqué à 18 h 30, « Make » est arrivé, l’air détendu et très « fashion » en jean, blouson de cuir beige, écharpe et casquette assorties. Il était accompagné de Pascal Wilhem, l’avocat de Colony Capital, actionnaire majoritaire du PSG, qui a aussi plaidé la cause de Sessegnon, titulaire à Wolfsburg, hier soir . Vitakic convoqué à son tour Makelele est sorti de la Ligue vers 19 h 50. « Ça s’est bien passé, expliquait- il. Je me suis défendu, j’avais besoin de donner mon appréciation. J’espère qu’ils ne seront pas trop sévères. » Une heure trente plus tard, la décision le concernant est tombée. L’avocat du PSG, d’après nos informations, s’est néanmoins étonné des propos de Marc Batta, le patron des arbitres, dès le lendemain du PSG - SaintÉtienne, qui auraient « mis la pression » en déclarant que M. Laurent Duhamel, l’arbitre du match, avait commis deux erreurs manifestes. Dans ces conditions, l’avocat a encore souligné que le rapport complémentaire de M. Duhamel concernant Makelele est intervenu dix jours après le match. Le camp parisien a laissé au final entendre à la commission de discipline qu’elle se réservait le droit, le cas échéant, de porter l’affaire devant une juridiction civile. Concernant Sessegnon qui, lui, avait bien fait l’objet d’un rapport complémentaire de M. Duhamel en temps et en heure, son coup de tête sur Matuidi méritait d’après le règlement six matches de suspension. Mais un moyen terme a été trouvé. La commission a en effet été sensible aux arguments du camp parisien. Au moyen d’un DVD, M. Wilhem a démontré que juste avant son dérapage Sessegnon avait subi quatre fautes non sifflées. Après relecture des images, la commission a aussi estimé que le geste de Sessegnon ne méritait pas un tel plongeon de Matuidi et que son geste, pour répréhensible qu’il soit, n’était pas si violent. Pascal Garibian, le président de la commission de discipline, a néanmoins qualifié les deux gestes parisiens de « fait caractérisé de brutalité » pour Sessegnon et de « faute grossière » pour Makelele. Saisie par la commission de visionnage, la commission de discipline a par ailleurs décidé de convoquer, pour le jeudi 12 mars, Milivoje Vitakic, à la suite de sa gifle sur Sessegnon qui avait fait l’objet d’un rapport de l’arbitre Stéphane Lannoy samedi dernier à Grenoble (0-0). En revanche, elle a jugé qu’elle n’avait pas d’« éléments assez probants » au vu des images concernant le prétendu crachat du Bordelais Marouane Chamakh, en direction de M. Auriac, averti par un carton jaune pour contestation dans les arrêts de jeu de Saint-Étienne - Bordeaux (1-1) dimanche, et abandonne le dossier. ALEXANDRE CHAMORET et RAPHAËL RAYMOND L'equipe |
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27/02/2009 17:51
Message
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 7,464 Inscrit : 12/01/2009 Lieu : Là où c'est magique Membre no 505 Tribune : Auteuil bleu |
Citation Communiqué du club
Communiqué | 27/02/09 | 17:16 La Direction du Paris Saint-Germain a pris connaissance des sanctions particulièrement sévères, compte tenu du contexte dans lequel les fautes ont été commises, infligées hier par la commission de discipline de la LFP à Claude Makelele et Stéphane Sessegnon. Le Paris Saint-Germain attend de disposer de la notification de ces décisions afin de décider des suites qu'il convient d'y apporter. Le Paris Saint-Germain sera par ailleurs extrèmement vigilant sur les décisions futures de la commission de discipline de la LFP afin de s'assurer que cette "nouvelle sévérité" sera la même pour tous. PSG.fr |
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27/02/2009 23:11
Message
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 2,811 Inscrit : 11/01/2009 Lieu : Toulon Membre no 337 Tribune : Canapé |
Citation Camara : « besoin de tout le monde » Au lendemain de la victoire du PSG à Wolfsburg et de la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA, Zoumana Camara revient sur le parcours du club. Braga, condition physique, objectifs de fin de saison : l'ancien Stéphanois livre ses impressions. Zoumana Camara, connaissez-vous Braga, votre prochain adversaire en Coupe de l'UEFA ? S'ils ont sorti le Standard de Liège, c'est que c'est une bonne équipe. A priori, ils pratiquent l'un des plus beaux football du Portugal. On s'est qualifié et c'est important. Maintenant, on se replonge dans le championnat et on aura tout le temps de penser à cette équipe. Braga est une équipe qui paraît à votre portée. Est-ce que cela fait naître de nouvelles ambitions dans cette compétition ? Wolfsburg, c'était une équipe compliquée. Braga, ce sera la même chose. On nous annonce favori mais ça se passera sur le terrain. Sur le papier, c'est peut être plus favorable que d'autres équipes. Mais ça reste à prouver sur le terrain. Félix Magath, l'entraîneur de Wolfsburg, vous annonçait l'enfer. Finalement, ils prennent trois buts à domicile… On a su être solide, surtout dans le premier quart d'heure où ils ont beaucoup attaqué et eu pas mal d'occasions. Cette année, on a beaucoup plus de sang-froid, beaucoup plus d'expérience. Et on sentait qu'à tout moment, on pouvait être dangereux. Ça a été le cas juste avant la mi-temps. On a été secoué, on a laissé passer l'orage puis on a pu dérouler et être dangereux. Avec les matchs qui s'enchaînent, comment va le PSG physiquement ? Le fait de gagner, ça motive. On laisse des forces à Wolfsburg mais le fait de gagner, de se qualifier et de mettre trois buts, ça redonne des forces. On est bien placé en championnat aussi donc la récupération se fait facilement. Et puis, il y a un groupe assez élargi et on a besoin de tout le monde. Contrairement à d'autres joueurs, vous vous reposez moins. Est-ce une demande de votre part ou de celle de Paul Le Guen ? Le coach me met sur le terrain et je joue avec plaisir. Tant que je me sens bien physiquement, il n'y a aucun problème. C'est une preuve de confiance et j'essaye de lui rendre en essayant d'être bon sur le terrain. J'ai la chance de jouer donc j'en profite. « Trois matchs pour Sessegnon, c'est sévère » Pour vous, quel est le match le plus important de la semaine ? Quand on est dans le haut du classement et qu'on fait un bon parcours comme ça en Coupe, on se rend compte que tous les matchs sont importants. Il y a trois jours, c'était Wolfsburg le match le plus important de la semaine. On l'a à peine fini que maintenant, c'est Nancy. Et après Nancy, aller obtenir une qualification en Coupe de France à Rodez sera également important. Dans la course au titre, les six points d'avance que compte Lyon vous ont-ils enlevé un peu de pression ? On n'en avait pas tant que ça. On est des compétiteurs. Si à deux journées de la fin du championnat on n'en est pas loin, évidemment on va y penser. Vous venez de perdre deux joueurs importants (ndlr : Claude Makelele et Stéphane Sessegnon seront suspendus à partir de lundi pour deux et trois matchs). Leur absence va-t-elle être préjudiciable au groupe ? Ce sont des joueurs importants pour nous. Claude n'était pas là à Wolfsburg mais on a quand même gagné. Il y a des joueurs qui se tiennent prêts et qui sont capables de les remplacer. On est dans une bonne dynamique donc il faut que ceux qui les remplacent ne se posent pas de questions. Ces sanctions, les trouvez-vous sévères ? C'est difficile à dire. Pour Claude, le tacle est un peu appuyé mais il se protège aussi. Il était beaucoup dans le collimateur des arbitres. Deux matchs de suspension, ça semble assez correct. Pour Stéphane, c'est sévère. Il est beaucoup provoqué et ce qu'on ne dit pas, c'est qu'il a été insulté. C'est un joueur qui a du caractère. Le coup de tête est léger. Trois matchs, c'est sévère. N'est-ce pas une faille de ne pas savoir encaisser les insultes ? Ça fait partie du jeu. Si je joue contre un adversaire qui est très fort et que je sais qu'en l'insultant ça va le déstabiliser, pourquoi je ne le ferais pas ? Il faut aussi regarder ceux qui lui mettent des coups et qui l'insultent et ne pas se focaliser que sur lui. C'est un détail dans notre parcours mais je pense qu'avec cette sanction, il n'y aura pas de problème par la suite. Propos recueillis par Paul Davy et Nicolas Eberswiller Football365.fr -------------------- A triunfar en buena lid defendiendo tu color.
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28/02/2009 12:33
Message
#317
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Football, Ligue 1/PSG Paris ne digère pas les sanctions SI CE N’EST de l’indignation, cela y ressemble fortement. Dans un communiqué publié hier, le PSG a jugé très « sévères » les sanctions de la commission de discipline de la Ligue à l’encontre de Stéphane Sessegnon (3 matchs de suspension pour un coup de tête sur Blaise Matuidi) et Claude Makelele (2 matchs pour un tacle dangereux sur Yohan Benalouane). Paris, privé de Sessegnon pour le choc face à Marseille le 15 mars au Parc des Princes, décidera jeudi prochain s’il fait appel. Un appel qui n’est pas suspensif et qui offre peu de chances de récupérer le Béninois pour le clasico. Conforme au barème des sanctions Mais dans cette affaire, le club de la capitale ne veut pas passer pour « le dindon de la farce », affirme-t-on dans son entourage. En clair, le PSG se prononcera en fonction des décisions de la commission de discipline confrontée, la semaine prochaine, à deux cas quasiment similaires : la gifle du Grenoblois Vitakic sur… Sessegnon et le tacle du Lyonnais Keita sur le Havrais Nestor. Comme le précise son communiqué, le PSG « sera extrêmement vigilant sur les décisions futures (…) afin de s’assurer que cette nouvelle sévérité sera la même pour tous ». En clair, les Parisiens réclament la même intransigeance vis-à-vis de joueurs moins huppés que leurs deux milieux de terrain. Le PSG est pourtant logé à la même enseigne que d’autres clubs. En septembre, le Bordelais Wendel (pour une semelle sur le Grenoblois Baning) ou encore le Niçois Sablé, début février (pour un tacle sur le Lyonnais Ederson), ont été condamnés à des peines quasi similaires (3 et 2 matchs de suspension). Dans le vestiaire parisien, les joueurs ne s’émeuvent guère. « J’ai vu les images.Claude se protège,mais c’est vrai que son tacle est assez appuyé. La sanction me paraît correcte », indique Camara. Elle est conforme au barème des sanctions de la Fédération. Quant à Sessegnon, même si ses coéquipiers jugent la sanction plus « sévère », son coup de tête aurait pu lui coûter jusqu’à 6 matchs de suspension. La Ligue a finalement coupé la poire en deux. Parisien ce jour. Citation PSG EXPRESS Hier. Footing pour les titulaires de Wolfsburg - PSG (1-3), mini-opposition et exercices devant le but pour les autres. Chantôme est resté en salle, Sessegnon et Bourillon aux soins. Aujourd’hui. Entraînement à 17 h 30 au Parc à huis clos. Infirmerie. Arnaud (genou), Bourillon (lombosciatique). Suspendus. Sessegnon (Rodez en 8e de finale de la Coupe de France, Lorient, 27e journée de L 1, et Marseille, 28e journée de L 1) ; Makelele (Rodez et Lorient). Rendez-vous. PSG - Nancy, 26e journée de L1, demain à 17 heures au Parc des Princes (Foot +) Citation PARIS-SG - NANCY (demain) PARIS-SG - Bourillon toujours à l’arrêt BOURILLON, victime d’une lombosciatique, est encore resté aux soins hier. Il ne figurera pas dans le groupe face à Nancy, comme Kezman, qui doit jouer en CFA, à 15heures au camp des Loges contre Quevilly, aujourd’hui. Pour Makelele et Sessegnon, cette rencontre est la dernière avant le début de leur suspension pour, respectivement, deux et trois matches. – R. D. L’équipe probable : Landreau – Ceara, Camara, Sakho, Armand – Sessegnon, Makelele, Clément, Rothen – Giuly, Hoarau L'Equipe -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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01/03/2009 10:22
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#318
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![]() BEAST QUAKE 2.0 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 52,292 Inscrit : 16/11/2008 Membre no 2 Tribune : Viré du stade |
Citation Le PSG semble armé pour éviter le match piège Après une qualification en Coupe de l’UEFA et avant un tour de Coupe de France, Paris reçoit Nancy au Parc des Princes. La victoire est nécessaire pour rester sur le podium de L 1. En revenant aux affaires domestiques, après une jolie qualification européenne à Wolfsburg (3-1) jeudi, le PSG défendra cet après-midi sa deuxième place au classement avec une double préoccupation. La première tient à l’adversaire du jour, ce Nancy à la saison peu reluisante et au nom peu excitant. Le Parc devrait connaître l’une de ses plus faibles affluences de la saison autour de 35 000 personnes et la fin des vacances scolaires n’explique pas tout. « Ne pas perdre la confiance, l’ambition » Surtout qu’avec Nancy on ne sait plus sur quel pied danser. C’est une équipe capable de gagner 3-0 contre Marseille au Vélodrome puis de s’incliner sur le même score à Toulouse. « Nancy est un peu en dessous par rapport à la saison dernière, cette équipe est moins régulière mais elle vient de faire un bon match nul à Rennes (1-1), en étant bien organisée. A l’extérieur, elle semble avoir plus de possibilités. Son potentiel reste là », témoigne Paul Le Guen. Pour éviter le match piège, l’entraîneur en appelle au peuple. « Le soutien du public peut nous aider. Il peut être très précieux dans ces moments-là. Je me souviens de coups de moins bien au Parc des Princes surmontés par l’apport du public. » Les chants peuvent réveiller d’une torpeur compréhensible. C’est le deuxième écueil du jour. Avec Nancy, le PSG entre dans une période inédite avec un calendrier à faire grève si les footballeurs le pouvaient, les cadences représentant la principale menace de joueurs à qui les organisateurs de spectacle demandent toujours plus. De Nancy à Marseille, pour ne prendre que cette tranche de quatorze jours, Paris va aligner cinq matchs : Nancy, Rodez, Lorient, Braga, Marseille. Entre championnat, Coupe de France et Coupe de l’UEFA, le club de la capitale s’exposera partout. La justesse de l’effectif à plusieurs postes les latéraux, la défense centrale, les récupérateurs risque de pénaliser le PSG, frappé cette semaine par les suspensions à venir de Sessegnon (trois matchs) et de Makelele (deux matchs). « On essaie d’anticiper, en accordant des breaks pour laisser les joueurs se ressourcer, comme ces deux jours de repos après Grenoble, explique Le Guen. Mon regret est de ne pas pouvoir compter sur tout le monde, comme Grégory Bourillon que l’on a perdu pour des semaines. On entre dans une période différente avec un effectif amoindri. C’est nouveau. Il faut être attentif. » Mais que peut-il arriver à ce PSG cette saison ? Il gagne à Wolfsburg où tout le monde perd, s’incline lourdement à Bordeaux (4-0) pour mieux rebondir il est invaincu depuis. Alors Nancy ou pas, surcharge de travail ou non, Paris se construit patiemment, en évitant tous les obstacles. La sérénité de Paul Le Guen colle bien à la situation : « Cela marche bien parce que les joueurs font beaucoup d’efforts, ils sont concentrés et, justement, il ne faut pas perdre ce qui fait notre force : la confiance, l’envie, l’ambition. » Citation Giuly et Hoarau en pointe ? En attaque, c’est toujours le même casse-tête qui se pose à Paul Le Guen. Une fois encore, il devra laisser l’un de ses trois attaquants Giuly, Luyindula ou Hoarau sur le banc. « Il me faut choisir entre trois bons joueurs. Ce n’est pas simple mais pourvu que ça dure », sourit l’entraîneur. Selon toute vraisemblance cependant, le duo Giuly-Hoarau, déjà aligné samedi dernier à Grenoble (0-0), devrait débuter. Les deux attaquants ont été préservés dans ce sens cette semaine et n’ont ainsi pas été titularisés jeudi à Wolfsburg. Malgré un doublé ce soir-là, Peguy Luyindula devrait rester sur le banc. Le onze titulaire devrait être le même qu’à Grenoble, avec Camara et Sakho en défense centrale, Clément et Makelele à la récupération. Le capitaine disputera cet après-midi son dernier match avant au moins douze jours. Celui-ci a été suspendu pour deux rencontres pour son tacle sur le Stéphanois Benalouane. Il ratera ainsi le 8 e de finale de la Coupe de France et le déplacement à Lorient en championnat. Citation LA STAT 0 Depuis trois saisons, Paris n’a pas encaissé un but au Parc face à Nancy. Les Parisiens ont concédé un nul à deux reprises (en 2006-2007 et en 2007-2008) et ont remporté deux matchs (1-0 en championnat en 2005-2006 et 2-0 en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue cette saison). Au cours des dix derniers matchs, toutes compétitions confondues, les deux équipes sont quasi à égalité : cinq nuls, trois victoires pour Paris, deux pour Nancy. Citation « Ce n’est pas aux joueurs de décider du timing » PAUL LE GUEN, entraîneur parisien L’incertitude planant sur le sort de Paul Le Guen paralyse-t-elle le club ? En fin de contrat en juin prochain, l’entraîneur, il l’a répété hier, se décidera « fin mai ». Mais après Peguy Luyindula qui a publiquement dit qu’il souhaitait prolonger, c’est Mickaël Landreau qui s’interroge désormais. Il est convoité par le Real Madrid et essaie de susciter l’intérêt de Barcelone. Des transferts en attente « Il (Landreau) lui reste un an de contrat, réagit Le Guen. Comme pour Peguy, je dis que ce serait bien qu’il reste. Il n’y a aucune urgence. Il n’y a pas de nécessité absolue de décider aujourd’hui. Si moi comme lui, et de manière séparée, on voit ça fin mai, je ne pense pas que ce soit pénalisant pour le club. On est fin février. Ce n’est pas une date butoir. On peut avoir des envies mais il y a un contrat. Ce n’est pas une règle de se déterminer fin février pour la saison prochaine. Mickael sait très bien qu’il est sous contrat. Je comprends très bien d’éventuelles aspirations, mais aujourd’hui ce ne sont que des aspirations. On n’est pas obligés de lui dire aujourd’hui quelle décision sera prise fin mai ou début juin. Ce n’est pas forcément aux joueurs de décider du timing. Aux clubs qui convoitent, on peut attendre pour donner notre réponse. Et eux peuvent attendre pour la recevoir ! » Faire le métier jusqu’au bout Le Breton, malgré une tendance qui le porte au départ en fin de saison, explique qu’il fait comme si de rien n’était. Ou plutôt qu’il continue de s’impliquer à fond. Il y a d’abord la situation sportive qui s’y prête : « On est en situation de réaliser une saison pleine. Il ne faut surtout pas la gâcher. Quand on est deuxième du classement à un tiers de la fin du championnat, je trouve logique qu’on ambitionne de finir dans les trois, voire les cinq premiers.» Il y a ensuite son éthique personnelle qui l’exige. « Je ne vais pas vous donner mon programme de la semaine mais, par exemple, hier après-midi (vendredi), j’ai reçu un papa dont le fils, né en 1995, va peut-être signer chez nous. J’ai essayé d’être convaincant parce que j’aimerais bien qu’il nous rejoigne. C’est mon devoir de me projeter au-delà de la fin de saison. Il ne faut pas arrêter toute activité sous prétexte que je suis en fin de contrat. Je travaille normalement et, le jour venu, on verra si c’était aussi utile pour moi. Je veux être utile pour le club. » Citation Sessegnon va bientôt manquer aux Parisiens Cet après-midi, Stéphane Sessegnon jouera sa dernière rencontre de Ligue 1 avant trois semaines*. Suspendu pour trois matchs, à la suite de son coup de tête sur le Stéphanois Blaise Matuidi, l’international béninois manquera le déplacement à Lorient samedi prochain et surtout la réception de Marseille, le 15 mars. Il ne retrouvera les pelouses de Ligue 1 que lors de Toulouse - PSG, le 21 ou 22 mars. « Son absence est un inconvénient, même si ce qui est positif c’est que je pourrai l’aligner en Coupe d’Europe contre Braga », indique Paul Le Guen. « C’est un joueur qui, de par ses qualités techniques, nous manquera beaucoup », confirme Zoumana Camara. Transféré cet été du Mans pour un montant de 9,5 millions d’euros, Sessegnon est l’un des principaux acteurs du renouveau parisien. C’est un créateur. Si, cette saison, Paris possède un fond de jeu, c’est surtout grâce à la présence de son milieu de terrain. L’ancien Manceau, qui n’a raté jusqu’à présent qu’un match de L 1 (Monaco - PSG, 1 r e journée), est en effet capable d’éliminer son adversaire rapidement et de trouver la profondeur. L’une des initiatives préférées du milieu droit : repiquer dans l’axe, ce qui a pour effet de déstabiliser ses adversaires. « C’est un joueur très dynamique qui fait des choses que peu sont capables de faire, comme des orientations, des accélérations, précise Le Guen. Il a un bagage complet. » C’est aussi un marqueur de buts, et de jolis buts en outre. Il en compte quatre en L 1 cette saison. Une intégration express. Souvent, les joueurs issus de clubs modestes comme Le Mans ont bien du mal à s’intégrer à Paris. Pas Sessegnon. Il n’a jamais plié sous la pression inhérente au club de la capitale. « Il s’est vite montré à l’aise, confirme l’entraîneur parisien. Même s’il a connu un coup de moins bien au bout de la cinquième ou sixième journée, il est revenu ensuite encore plus fort. » Sans être un cadre de l’équipe, il est devenu un élément important du groupe, apprécié à la fois pour son talent et sa modestie. Couloir droit, sa complémentarité avec Marcos Ceara s’est améliorée au fil des matchs. Le Brésilien apprécie particulièrement les possibilités de dédoublement que son milieu droit lui propose. Guillaume Hoarau est également l’un de ceux qui profitent des qualités de Sessegnon. Sur les quatre passes décisives de l’ancien Manceau, deux l’ont été pour l’ex-Havrais. Son jeu provoque ses adversaires. Sessegnon monopolise aussi l’attention de ses adversaires. A chaque match, au moins deux joueurs le surveillent, ce qui laisse un peu plus de liberté aux attaquants parisiens. Si le Béninois n’est pas (encore) devenu une cible, il est parfois victime de quelques tacles ou gestes méchants, comme la gifle du Grenoblois Milivoje Vitakic la semaine dernière. Il n’est également pas exempt de tout reproche, comme en témoignent ses trois matchs de suspension. Il est surtout devenu le symbole de ce nouveau PSG, un PSG qui rêve désormais de grandeur. * Le PSG se réserve encore la possibilité de faire appel. Citation « Il faut qu’on se réveille » YOUSSOUF HADJI, meilleur buteur nancéien Meilleur buteur du club lorrain (6 buts), Youssouf Hadji est le seul joueur offensif de l’ASNL qui répond vraiment aux attentes nées après l’étonnante quatrième place de son club, pour la saison 2007-2008. Aujourd’hui au Parc des Princes, il sera donc l’homme à surveiller pour la défense parisienne. Les deux défaites subies la semaine dernière à domicile, face à Nice puis Lyon, ont-elles laissé des traces ? Youssouf Hadji. Oui. Il ne faut pas le cacher. On espérait prendre des points pour se rapprocher du maintien et pour s’éviter des frayeurs. Mais on n’a pas réussi à le faire. Du coup, l’écart entre nous et le premier relégable s’est réduit. Avez-vous peur de descendre en L 2 ? Disons qu’on est conscients du danger. Mais il ne faut pas avoir peur, ça ne va pas faire avancer les choses. Je pense qu’on doit être prêts pour batailler jusqu’au bout. Il faut qu’on se réveille avant qu’il ne soit trop tard. Comment voyez-vous le rendez-vous à Paris ? Le PSG en a terminé avec ses galères. A mon avis, les Parisiens seront sur le podium à la fin du championnat. Ils le mériteraient pour leur régularité. Il n’empêche qu’on espère bien réussir un coup au Parc. On en est capables, on a déjà gagné à Marseille (3-0), on a aussi fait nul à Rennes (1-1). On est très motivés. Le Parc des Princes, c’est mon stade préféré en France. C’est là qu’il y a le plus d’ambiance. Le Parisien -------------------- "La potitique de Colony Capital, on peut la comparer à traverser la France sans prendre l'autoroute pour pas payer les péages mais en prenant les routes de campagne : au final ils vont arriver deux jours après, en ayant consommé deux fois plus d'essence avec la voiture défoncée par un sanglier." ElMagnifico
"Joe Dassin mais lui il été indien seulement" Red Dwarf |
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01/03/2009 12:22
Message
#319
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 5,248 Inscrit : 27/11/2008 Membre no 3 Tribune : Non précisée |
Citation Foot - L1 - PSG - Le Guen se mouille pour Landreau
En réaction à la rumeur, relayée ces derniers jours et qui enverrait la saison prochaine Mickaël Landreau au Real Madrid, comme gardien remplaçant, Paul Le Guen s'est d'abord félicité que ses joueurs soient convoités. «Tant mieux», a-t-il déclaré samedi, l'air de dire : "c'est qu'ils sont bons !" L'entraîneur parisien a toutefois précisé ensuite le fond de sa pensée. «Mickaël est un joueur que j'apprécie et un très bon gardien. Il réalise une saison très consistante. Ce serait bien pour le club qu'il reste.» En ce qui concerne l'autre membre de l'effectif parisien très surveillé en ce moment, Peguy Luyindula, Le Guen s'est montré plus évasif. «Il lui reste un an de contrat, a expliqué le technicien breton, et je ne pense pas qu'il y ait urgence de décider aujourd'hui. On peut très bien voir ça d'ici à la fin mai. Les clubs intéressés peuvent aussi se montrer patients.» (Avec AFP) lequipe.fr |
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01/03/2009 19:32
Message
#320
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Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 3,149 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 529 Tribune : Canapé |
Citation Mamadou Sakho s'est blessé à la cheville droite suite à un tacle de Gaston Curbelo. Le défenseur central parisien a été remplacé à la 81eme minutes par Sammy Traoré.
Victime d'un tacle de Gaston Curbelo, Mamadou Sakho est sorti à la 81eme minute du match entre le PSG et Nancy, remplacé par Sammy Traoré. Le défenseur central, qui souffrait de la cheville droite, boitait bas quand il a rejoint le vestiaire. Les premières nouvelles ont été rassurantes puisqu'il s'agirait d'un coup et non d'une entorse comme le staff l'avait craint dans un premier temps. foot365 |
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