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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
sylvain
posté 20/02/2009 14:54
Message #281


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Sylvain Armand : ''On était dans la merde !''


Sylvain Armand en interview sur Myfoot Crédit Photo : Icon SportTrois jours que je lui courrais après ! De rendez-vous manqués en lapins, Sylvain Armand s'est confié plus de trois quarts d'heure sur toute l'actualité du PSG et même sur la saison passée. Les ambitions en championnat, en coupe UEFA, l'équipe de France, l'histoire de la Porsche et même sur Marcos Ceara !

Ptiben : Paris s'est une nouvelle fois imposé en coupe avec une équipe mixte...
Sylvain Armand : (il coupe) Je vois pas pourquoi on dit ça ! Les joueurs qui jouent méritent leurs places. L'effectif a la possibilité de tourner. Le coach en profite, il sait ce qu'il fait.


Contre Wolfsburg (2-0), vous aviez un nouveau binôme avec Tripy Makonda, comment ça c'est passé ?
C'est un garçon à l'écoute, un gamin respectueux. L'après-midi avant le match, il appréhendait, alors on a parlé ensemble à l'hôtel. J'ai essayé de le tranquilliser et finalement il a réalisé un bon match.


La coupe UEFA c'est un boulet ou une vraie chance à saisir et de l'expérience à accumuler en vue d'une participation à la prochaine ligue des champions ?
On va essayer d'aller le plus loin possible en tout cas. Même si ce n'est pas la ligue des champions, c'est une compétition intéressante avec des équipes qui y touchent chaque année comme le Milan AC. On joue toute l'année pour y être ! Faut la jouer ! Je vous le répète, le coach ne l'a pas laissé tomber.


La démission de Charles Villeneuve, l'affaire Kezman... on sent pourtant que Paris est indestructible cette saison, alors que l'année dernière c'était compliqué à tous les niveaux.
Le classement aide beaucoup pour préparer les matches ! On a bien débuté la saison et on enchaîne les performances. L'année dernière beaucoup de joueurs étaient en fin de contrat et il y avait un certain flou autour de leur avenir.


D'ailleurs la saison passée, il y avait eu ce week-end terrible avec la défaite à Caen, des dégradations au camp des loges, dont votre Porsche, la démission d'Alain Caysac...
C'est certainement ce week-end-là qu'on a pris conscience de beaucoup de chose, qu'on était dans la merde ! On sortait d'un match (défaite à Caen 3-0) où on avait été très mauvais.




Et la Porsche ?
Elle a été réparée et je l'ai vendu. C'est des choses qui arrivent. Il faut comprendre aussi les supporters et leur mécontentement. Il y a des gens qui dépensent énormément d'argent pour nous suivre... Mais en arriver à ça, c'est vraiment dommage.


On parle beaucoup de l'apport de Claude Makelele dans le vestiaire, concrètement c'est quoi ?
Son expérience ! C'est imposant, il y a vraiment du respect. Il a connu la pression avec des grands clubs et gagné des trophées. Même quand ça va bien , il est toujours là pour rappeler qu'en football ça va vite dans un sens comme dans l'autre. Ludovic Giuly aide aussi dans ce domaine.


Il y a des joueurs qui se sont métamorphosés en une saison, on pense à Ceara...
Marcos est quelqu'un qui est très famille, très croyant. Le mental ça joue beaucoup chez lui. Alors bien sûr les résultats, la saison dernière, ne l'ont pas aidé. Mais il a remonté la pente et aujourd'hui il est très bien dans le groupe, il a trouvé ses marques, mais ça même l'année dernière. Il joue pour se faire plaisir, ça se voit sur le terrain. C'est un homme bien.


« Plus rien ne me surprend ! »


Pour revenir au jeu, vous incarnez le latéral moderne, qui défend et surtout qui attaque ! Vous avez senti une évolution ?
J'ai toujours été comme ça. J'aime attaquer, c'est dans mon état d'esprit. Ça permet de faire plus de jeu et d'apporter le surnombre.


On vous a vu par le passé jouer donc latéral gauche, mais aussi défenseur central, milieu défensif, ailier gauche... Une préférence ?
Milieu dans l'axe non, même si c'est ma formation et qu'à Clermont j'y jouais un peu. Mais c'est vraiment milieu gauche qui est moins mon truc. C'est beaucoup trop dos au but à mon goût. Je suis bien à mon poste !


Une polyvalence qui pourrait attirer l'oeil du sélectionneur... ça vous a surpris de voir Mouhamadou Dabo convoqué après les forfaits de Clichy et Evra pour Argentine – France ?

Plus rien ne me suprend ! Il y a un sélectionneur, il fait ses choix, je les respecte. Mais j'ambitionne d'aller chez les Bleus. J'ai été convoqué trois fois (lorsqu'il jouait à Nantes) sans jamais jouer. Ça serait un plus et un honneur.


On vous décrit comme l'un des plus endurants au PSG ?
C'est vrai que j'aime enchaîner les matches !


Vous faites combien au 100 mètres ?
Aucune idée, faut voir avec le doc (le préparateur physique Stéphane Wiertelak), peut-être qu'il a pris des mesures en début de saison...


« Partir à l'étranger ? Si c'est pour revenir en prêt six mois après... »


Paris est 2è, est-ce que vous pensez au titre ?
Non, on n'y pense pas. Si à cinq journées de la fin on est encore dans la course là oui, mais quand on a joué le maintien la saison dernière, faire dans les trois premiers c'est déjà très beau.


Justement avoir joué le maintien, ça ne verrouille pas un peu le discours des ambitions ?
Attendez ! Si on peut être champions, on ne va pas se gêner ! D'ailleurs en 2001, avec Nantes, on est champion alors que la saison d'avant on se sauve à la dernière journée au Havre !


Avant de signer à Paris on parlait de vous en Espagne (Valence), l'expérience de l'étranger vous tente ?
Je suis bien à Paris et il y a ce qu'il faut pour faire quelque chose de grand. On connait une bonne saison et ça fait plaisir de voir tous les jours des sourires à l'entraînement. Je me suis pas dans l'optique de partir pour partir, c'est à double tranchant. Il y a beaucoup d'exemples de joueurs partis à l'étranger et qui se retrouvaient prêtés six mois après comme Puygrenier ou Mavuba. Julien Faubert, il a signé au Real Madrid (en prêt), mais il était même prêt à revenir à Lyon.


D'ailleurs Lyon vous avez contacté au début de la saison dernière, vous n'avez pas regretté ?
Alain Caysac voulait que je reste quelque soit le prix, j'étais bien à Paris et je ne cherchais pas le conflit. La confiance était mutuelle. Après beaucoup de choses fausses ont été dîtes, moi je ne voulais pas aller au clash. Regardez Jimmy Briand l'été dernier, il est allé au clash (il voulait venir à Paris sous peine d'arrêter sa carrière disait-il) et ça n'a pas donné grand chose...


Samedi, vous allez à Grenoble. Il y a aura un air de revanche (victoire des Isérois 1-0 au Parc en septembre) ?
Non pas du tout. Ils étaient deuxièmes ou premiers à l'époque (ndlr huitièmes avant le match, quatrièmes après), aujourd'hui c'est nous qui le sommes. Il n'y a pas vraiment de revanche à avoir ; la revanche c'est plutôt quand on en prend quatre...


B.P


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JeanGabin
posté 20/02/2009 20:25
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PSG : le retour de l'équipe type à Grenoble

L'équipe type, le retour. Mercredi face à Wolfsburg en 16e de finale aller de coupe de l'UEFA, le PSG a pris une bonne option sur la qualification (2-0) avec une équipe très remaniée. Makonda, Pancrate, Traoré et Chantôme étaient alignés d'entrée.

Pour son retour en L1, samedi (19 heures) à Grenoble, le club de la capitale présentera une ossature beaucoup plus classique.

Paul Le Guen qui répète à l'envi que le championnat est la priorité espère que le PSG poursuivra sa route vers le sommet après quatre victoires d'affilée en L1. « Il faut absolument prendre des points à Grenoble surtout lorsqu’on regarde notre calendrier à venir avec des matches qui vont s’enchaîner, lâche-t-il. Je continue de penser que notre marge est minime. Il faut impérativement rester concentrés sur nos objectifs. »

Sur le banc mercredi, Landreau effectue son retour dans le but derrière une défense où Ceara reprend sa place à droite. « Sa cheville va nettement mieux, tout comme celle de Chantôme, se réjouit Paul Le Guen. Nous sommes en forme ! » Camara, Sakho et Armand complètent la ligne arrière.
"Ne pas paniquer ni s'enflammer"
Malgré sa fracture de la main gauche, Jérémy Clément devrait être aligné au côté de Claude Makelele. Samedi dernier contre Saint-Etienne, le milieu de terrain n'avait pas semblé gêné par sa blessure, et avait même marqué le deuxième but parisien.

Fini l'intérim au poste de milieu défensif pour Rothen qui rejoint son côté gauche fétiche tandis que Sessegnon évoluera à droite. En attaque, Paul Le Guen devrait faire confiance à Hoarau, auteur d'un doublé mercredi. Pour épauler le meilleur buteur du club, il devra choisir entre Luyindula et Giuly.

Deuxième du championnat à quatre points de Lyon, Paris ne cache plus ses ambitions. Mais Paul Le Guen préfère tempérer les ardeurs qui pointent autour de l'équipe et prévenir une éventuelle fin de série. « On peut descendre à la troisième ou quatrième place, puis rebondir, prévient le Breton. Il ne faudra alors pas paniquer, ni nous enflammer si on est deuxième comme aujourd’hui. Ce qui est déterminant, c’est notre classement en fin de saison ».

GRENOBLE – PSG, samedi (19 heures, stade des Alpes.
PSG : Landreau – Ceara, Camara, Sakho, Armand – Clément, Makelele, Sessegnon, Rothen – Hoarau, Giuly ou Luyindula. Remplaçants : Edel, Chantôme, Mabiala, Makonda, Traoré. Entr.: Le Guen


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ribob
posté 20/02/2009 22:58
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Interview complète d'Hoarau dans Match après match


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Foot - L1 - PSG - Hoarau : «Ça pourrait être jackpot»
[Hoarau et Traoré.]

Absent à Nantes (4-1), puis remplaçant contre Saint-Etienne (2-1) en raison d'une blessure à un genou, Guillaume Hoarau a retrouvé les terrains et le chemin des filets contre Wolfsburg (2-0), mercredi en seizièmes de finale aller de la Coupe de l'UEFA. Depuis son arrivée à Paris cet été, l'ancien Havrais tourne à plein régime (13 buts en Championnat). Il est l'un des symboles d'un Paris-SG ambitieux et modeste à la fois. Malgré la deuxième place de son équipe à quatre points de Lyon, il assure que son club «ne se prend pas pour quelqu'un d'autre». Il reconnaît malgré tout la possibilité d'un «jackpot» en fin de saison. C'est ce qu'il a confié à ''Match après match'', sur L'Equipe TV.

«Guillaume Hoarau, vous avez inscrit contre Wolfsburg (2-0), vos deux premiers buts sur la scène européenne. Ça fait quoi?
Ça fait plaisir. Déjà parce que l'équipe a gagné. Ensuite parce que ça faisait un petit moment que je n'avais plus joué. Deux buts c'est... On aurait pu encore en mettre plus.

Cette exigence, c'est ce qui vous caractérise ?
Oui, c'est vraiment l'exigence du métier. Ça n'a rien à voir avec de l'arrogance. Depuis que j'ai commencé à jouer, je sais qu'au haut niveau, les moindres petites erreurs se paient cash. J'aurais voulu en mettre encore plus, mais ça sera pour la prochaine.

En général, on demande aux grands buteurs quel objectif ils se sont fixé en terme de buts. En avez-vous un ?
Non, je procède comme l'année dernière. Je n'avais pas calculé et j'avais pris les matches les uns après les autres. Cette saison, c'est pareil. Que j'en marque encore 3 ou 4 ou que je m'arrête là, j'aurais encore beaucoup de choses à travailler pour l'année prochaine. Si j'étais le plus fort, ça se saurait. Il faut bosser au quotidien car on en apprend tous les jours. Ça n'empêche pas non plus d'être ambitieux. Les objectifs, plus je vais avancer, plus je vais en avoir.

A vos côtés, en attaque, vous préférez jouer avec Ludovic Giuly ou Peguy Luyindula ?
Sammy (Traoré) !

Il fait des gestes de Brésilien parfois.
Non, mais Sammy, c'est notre secret, je n'ai pas le droit de le dire! Maintenant, concernant Peguy et Ludo, c'est différent. Ludo, c'est quelqu'un qui aime beaucoup la profondeur, c'est sa force première. Par rapport à ça, on s'adapte, on sait quoi faire. Avec Peguy, on aime venir au ballon tous les deux. Il faut un peu plus de communication, mais à chaque fois qu'on a joué ensemble, il n'y a eu aucun problème. Ce sont deux joueurs différents et que ce soit moi qui joue avec l'un ou l'autre ou que les deux jouent ensemble ou avec moi pour l'instant ça se passe super bien. Il n'y a pas à choisir. C'est au coach de le faire.

En Championnat tout semble aller pour le mieux pour le PSG (deuxième à 4 points de Lyon). Votre ami, Stéphane Sessegnon dit que vous êtes en mesure de jouer le titre. Et vous?
Non mais lui, il est fou. Il ne faut pas l'écouter! Le titre, c'est ...

... Trop ?
Non, disons que Paris veut exister dans ce Championnat . On a prouvé qu'on méritait d'être là où on est aujourd'hui. Ça peut surprendre, mais nous, on est sûr de nos forces. A partir de là, tant qu'on ne se prendra pas pour des autres, ça ira. Maintenant, c'est vrai qu'en étant deuxième du Championnat, on se doit d'être ambitieux. On va essayer d'aller le plus loin possible, continuer à mettre la pression sur Lyon et aussi garder cette place là parce qu'à l'arrivée, ça pourrait être "jackpot."

Et ça permettrait à Stéphane Sessegnon d'arrêter de passer pour un fou quand il parle du titre....
Oui, mais à un moment donné, on peut plus rien faire. Il a 24 ans, hors taxe, c'est trop tard !

C'est vous qui dites qu'il est fou, pas nous!
Oui il est fou, et je le dis parce que c'est vrai !»

Propos recueillis par Julien HABABOU


L'équipe Tv


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C’est bien là tout le fond du problème. En voulant trop s’ouvrir à un nouveau type de public, Paris en a peut-être oublié l’essentiel : à quoi bon gagner sans ferveur ? Arracher l’étiquette « Violence » qui collait au club est sans doute une nécessité, mais donner dans l’excès inverse n’est sûrement pas la seule voie à suivre. Parce qu’une quête de rédemption ne passe pas nécessairement par la vente de son âme, le PSG doit vite trouver un juste milieu s’il ne veut pas jouer tous ses matchs à domicile sur terrain neutre...
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JeanGabin
posté 21/02/2009 06:06
Message #284


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Le titre se gagne aussi face aux petits
Paris, qui reste sur quatre victoires consécutives en Ligue 1, se déplace à Grenoble avec l’intention de poursuivre la série en cours. En attendant un faux pas de Lyon…


A Grenoble, Paris peut gagner le sentiment de se rapprocher inexorablement de Lyon. Non pas parce que le club de la capitale ne sera plus qu’à une centaine de kilomètres du septuple champion de France et actuel leader de L 1, mais le déplacement en Isère semble idéal pour rester au contact de la machine lyonnaise, en visite à Nancy. Histoire de maintenir l’écart de quatre points entre les deux équipes, voire de le réduire si Lyon a la bonne idée d’en lâcher en Lorraine.


On dit les Lyonnais plus préoccupés par leur 8e de finale de Ligue des champions contre Barcelone, mardi, que par cette 25 e journée de L 1. Les Gones ont tout le loisir de le prouver… Mais espérer que Lyon se prenne les pieds dans le tapis n’a de sens que si le PSG vainc Grenoble, un promu. Si l’on n’en parle pas, c’est que l’affaire est presque entendue. Au stade des Alpes, le GF38 a été défait par tous les cadors qu’il a reçus : Bordeaux (1-0), Marseille (3-0) ou Lyon (2-0). C’est aussi une formation qui avant de marquer un but hors jeu samedi dernier à Bordeaux (1-1) n’en avait pas inscrit lors des cinq dernières rencontres de Ligue 1.

Profiter du calendrier

« Je regardais le calendrier. Il y aura des enchaînements difficiles. Il faut engranger en ce moment », relève Paul Le Guen. Le PSG est dans sa partie de calendrier la plus clémente jusqu’au déplacement à Lorient, le 7 mars. Après, en plus sans doute de la Coupe de France et de l’UEFA, il s’agira de recevoir Marseille et Nice ou d’aller à Toulouse et Lille entre le 15 mars et le 11 avril, pour un mois estampillé costaud.

Grenoble, c’est aussi le meilleur moyen de tordre le cou aux idées reçues. Le championnat se jouerait, nous rebat-on les oreilles, lors des confrontations directes entre les gros bras. Le parcours du PSG témoigne de l’inverse. Etrillé à Bordeaux (4-0), Paris comptait 5 points de retard ce soir-là sur son bourreau aquitain. Quatre journées plus tard, le PSG devance les Girondins de deux points. Signe que le championnat se joue tous les jours, tout le temps, contre n’importe qui. « On a l’ambition de gagner. On a la possibilité de le faire. Je veux que l’on s’inspire de ce que l’on a fait à Nantes (4-1) », insiste l’entraîneur parisien.

Gagner assurera au PSG de garder sa deuxième place, comme s’il gagnait aussi du temps, avant les épreuves qui l’attendent. Paul Le Guen, triple champion de France avec Lyon, sait mieux que quiconque appréhender cette période même s’il a plus l’habitude d’être le chassé que le chasseur. Une fois, en 2002-2003, il est devenu champion malgré dix points de retard sur Monaco, comme ce fut le cas cette saison entre Paris et Lyon entre la 12 e et la 14 e journée. « C’est le seul point commun », tranche aujourd’hui l’entraîneur. Seulement quatre points à rattraper, cela doit lui paraître facile désormais…


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JeanGabin
posté 21/02/2009 07:42
Message #285


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Hoarau : « J’ai eu un déclic »
Auteur d’un doublé cette semaine en Coupe de l’UEFA contre Wolfsburg, Guillaume Hoarau devrait retrouver ce soir une place de titulaire en championnat.


Pour la première fois de la saison, vous avez raté le déplacement à Nantes et vous n’étiez pas titulaire face à Saint-Etienne à cause d’une entorse au genou.

Comment avez-vous vécu ces deux semaines ?
Guillaume Hoarau. J’ai surtout pensé à bien me soigner. Mais c’était dur, surtout quand j’ai vu les gars partir à Nantes sans moi.
J’étais quand même un peu triste. Depuis le début de la saison, il y a un groupe qui écrit son histoire. Et je n’aime pas louper un épisode.

Avez-vous craint de perdre votre place au vu des performances de Luyindula et de Giuly notamment à Nantes ?
Pas du tout. J’étais devant ma télé quand Ludo (Giuly) et Peguy (Luyindula) ont marqué (victoire 4-1). Même si j’avais mal au genou, j’étais comme un fou devant mon écran. Je pensais au bien de l’équipe, pas à ma situation personnelle.

Estimez-vous que les joueurs se parlent assez dans le vestiaire ?
On se dit les choses sans se cacher. Claude (Makelele) a beaucoup amené sur ce point. Par exemple, au début, il estimait que je manquais d’impact dans les duels. Il me disait : « Sois plus méchant, fais-toi respecter. » A force de l’entendre, j’ai eu un déclic. Aujourd’hui, je donne les petits coups avant de les prendre.

Pourquoi personne n’ose dire au sein du club que le PSG peut viser le titre cette saison ?
Il suffit qu’on fasse un faux pas contre Grenoble pour redescendre au classement. Si, à quelques journées de la fin, nous en sommes au même point, on en reparlera. Mais jouer le titre, c’est être très costaud. Pour l’instant, on se contente de surfer sur une bonne vague.

Le club, en accord avec votre agent, n’a pas donné suite à une offre de 10 millions d’euros de la part d’un club anglais pendant le mercato hivernal*. Pourquoi ?
L’an dernier, quand j’ai signé au PSG, on m’a dit que j’étais fou. Maintenant, je crois que tout le monde a compris qu’il est possible d’avoir de la stabilité à Paris. Il ne faut pas casser cela. Il y a un temps pour tout. Et celui du transfert n’est pas venu.

Et celui d’une prolongation de contrat ?
(Sourire.) Je partirai en vacances cet été. Ceux qui voudront éventuellement parler de cela le feront avec mon agent. Je ne suis pas le genre de joueur à réclamer parce que j’ai réussi quelque chose de bien.

Vous portez un sweat-shirt reprenant des paroles de la chanson « Redemption Song » de Bob Marley. Cet artiste est-il important à vos yeux ?
C’est ma femme qui m’a offert le sweat. C’est vrai que, tous les jours, j’ai besoin de ma petite dose de Bob Marley. C’est ma passion ! Sa musique m’apaise et je me suis promis qu’à la fin de ma carrière, j’irai en Jamaïque visiter son musée.

Une question d’actualité pour finir. En tant que Réunionnais, comprenez-vous la colère des Guadeloupéens ?
C’est vrai que le coût de la vie est plus élevé là-bas qu’en métropole, comme à la Réunion d’ailleurs. Mais je n’aimerais pas que les incidents en Guadeloupe se propagent jusqu’à la Réunion. Même si les inégalités existent aussi dans mon île, j’ai le sentiment qu’on a mieux accepté les métros (NDLR : métropolitains).
* C’est un agent qui a approché le PSG au nom d’un club anglais sans préciser lequel.

LES EQUIPES
GRENOBLE - PSG Ce soir, à 19 heures, au stade des Alpes.

Arbitre : M. Lannoy.
Grenoble : Wimbée (cap.) - Vitakic, Paillot, César, Robin - Feghouli, Batlles, Romao, Grandin - Moreira, Boya.
PSG : Landreau - Ceará, Camara, Sakho, Armand - Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen - Hoarau, Giuly (ou Luyindula)


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Le casse-tête de l’attaque
C’est un problème de riche qui se pose désormais à Paul Le Guen. Deux de ces trois hommes à choisir parmi Hoarau, Giuly et Luyindula occuperont ce soir le front de l’attaque. Mais lesquels ? « Aucune hiérarchie ne se dessine, précise l’entraîneur parisien. Les trois sont bons et il faut choisir. »
Guillaume Hoarau, absent sur blessure lors des victoires à Nantes (4-1) et devant Saint-Etienne (2-1), est revenu en pleine forme, comme en témoignent ses deux buts mercredi contre Wolfsburg (2-0).

Il est donc pressenti ce soir au stade des Alpes. C’est la logique de son statut de meilleur buteur du club (13 réalisations en L 1). Qui sera son partenaire ? Ludovic Giuly et Peguy Luyindula, qui ont déjà marqué à cinq reprises en championnat, n’ont également pas démérité. « C’est un vrai casse-tête, confirme Paul Le Guen. C’est le secteur le plus compliqué pour faire l’équipe. Mais je ne vais pas me plaindre. J’aime bien avoir à choisir entre de très bons joueurs. J’avais déjà l’habitude de le faire à Lyon. Je suis content de retrouver cette habitude. » Le Guen devrait ainsi décider de laisser souffler Luyindula, aligné il y a trois jours en Coupe de l’UEFA, au profit de Giuly.


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Paris fait toujours rêver Feghouli

S’il court encore après son premier but en L 1, Sofiane Feghouli, 19 ans, affole depuis plusieurs mois l’Europe du foot. Sous contrat jusqu’en 2010 avec Grenoble, le milieu offensif isérois est pisté par de grosses écuries (Chelsea, Arsenal, Liverpool, Juventus Turin, Fiorentina, Inter de Milan, Atletico Madrid), ainsi que par Marseille. Par provocation autant que pour refroidir les courtisans, les dirigeants grenoblois ont fixé une somme très élevée (20 M€) pour un éventuel transfert.

L’international espoir préfère, lui, rester loin de cette agitation. « Je n’ai pas envie de m’éparpiller en répondant toujours aux mêmes questions, explique-t-il. C’est pour cela que j’ai choisi de ne plus communiquer. » Sofiane est pourtant sorti de son silence pour évoquer ce match contre le PSG. Un rendez-vous forcément particulier pour l’enfant de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) où réside toujours sa famille. « En banlieue, on supporte le PSG ou l’OM. Moi, c’était Paris, se souvient-il. Quand j’étais petit, ce club me faisait rêver. J’adorais Ronaldinho. C’est le joueur qui m’a le plus marqué. » A l’époque, Feghouli n’est pourtant pas venu souvent au Parc des Princes : « Il y avait le prix des places et ma famille pensait aussi que cela pouvait être dangereux pour moi ! »

Recalé à 11 ans par le club de la capitale

Avant de rejoindre le centre de formation de Grenoble à l’âge de 15 ans, il aurait même pu porter les couleurs parisiennes. Mais comme tant d’autres, le futur phénomène, qui évoluait alors au Red Star, a été recalé à deux reprises lors de journées de détection. « Je n’ai eu aucune explication, regrette Feghouli. J’avais 11 ans et, forcément, j’ai été très déçu. Mais avec le recul, je me dis que je n’avais peut-être pas le niveau. Vu le nombre de joueurs en région parisienne, c’est normal que le PSG puisse parfois se tromper. » Il porte néanmoins un regard positif sur le club de son coeur et son parcours. « Même le départ du président (NDLR : Charles Villeneuve) n’a pas perturbé les joueurs, considère-t-il. C’est une belle équipe qui sait se montrer accrocheuse. Le PSG a retrouvé sa vraie place. » Au point de contribuer prochainement à son renouveau ? « N’importe quel joueur serait intéressé, conclut Feghouli.
Bien sûr, c’est un club qui m’attire… » Mais cette fois, il faudra y mettre le prix.


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LE CHIFFRE 2
Le PSG aime se déplacer chez les promus. Cette saison, les hommes de Paul Le Guen ont déjà remporté deux victoires chez les tout nouveaux pensionnaires de L 1, au Havre (3-1) et à Nantes (4-1). Lors de dix dernières confrontations à l’extérieur contre un promu, Paris ne s’est d’ailleurs incliné qu’à deux reprises, à Caen (3-0 la saison dernière), et à Sedan (2-0, en 2006-2007).


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Baghib!
posté 21/02/2009 11:09
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L'Equipe du 21 février :

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Paris a une dette

S’IL N’Y AVAIT Bordeaux pour le contrarier, en Championnat (0-4) ou en Coupe de la Ligue (0-3), l’hiver parisien serait parfait. Quand l’adversaire ne portait pas un maillot marine, le PSG s’est imposé huit fois sur huit, toutes compétitions confondues, en 2009. À l’heure d’effectuer le premier déplacement de son histoire à Grenoble, le PSG mesure la profondeur de ses changements depuis la visite au Parc du GF38, le 27 septembre (0-1). « Au match aller, on n’était pas encore guéris des maux de la saison dernière, estimait Paul Le Guen, hier. On a fait du chemin depuis. L’équipe est plus confiante, elle se trouve dans une meilleure situation au classement. Tout ça fait qu’on panique moins qu’à l’époque où on avait affronté Grenoble. »

À l’heure de retrouver l’équipe de Mécha Bazdarevic, Le Guen juge son adversaire alpin « renforcé par son mercato (César, Boya, Grandin) et toujours dur à manoeuvrer ». Le coach parisien sait cependant que ses principaux rivaux – Bordeaux (1-0), Marseille (3-0) et Lyon (2-0) par ordre chronologique – se sont tous imposés au stade des Alpes cette saison. « On peut gagner là-bas et on y va avec cette ambition. Pour cela, dans l’état d’esprit et la concentration, je veux que l’équipe s’inspire de ce qu’elle a montré à Nantes (4-1) lors de notre dernier déplacement. Vu la difficulté du programme qui nous attend, il faut vraiment engranger des points en ce moment. Je continue à penser qu’on n’a pas beaucoup de marge sur nos concurrents. »

Par ailleurs, l’entraîneur parisien a glissé, hier, que son « casse-tête »du moment se situait au niveau de l’attaque et de la concurrence entre Hoarau, Luyindula et Giuly pour les deux postes offensifs. Et de glisser, en référence à l’après-Bordeaux (0-4) : « Mais sortir Sammy Traoré de l’équipe n’avait pas été évident non plus... » – J.T.

La fin de l'article consacré à César, le défenseur slovène de Grenoble, évoque le PSG :
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César a conquis Grenoble
Le défenseur slovène a vite marqué son territoire au GF 38. En défense et parfois en attaque comme la semaine passée à Bordeaux.


(...)

La venue du PSG au stade des Alpes où le GF 38 n’arrive plus à gagner ? « Paris, c’est un autre club du haut du tableau. Grenoble était allé gagner au Parc à l’aller (1-0), donc Paris sera revanchard. Mais ça prouve aussi que Paris est battable », remarque César, que son duel avec Hoarau n’effraie pas : « C’est un très bon joueur, un vrai buteur, qui vient de réussir un doublé en Coupe de l’UEFA. Mais je n’en suis que plus motivé à l’idée de vouloir l’empêcher de marquer contre nous. » Et quand on lui fait remarquer que le GF 38 ne peut plus guère se permettre de faux pas, notamment à domicile, le Slovène rétorque : « On joue au foot. Vingt mille supporters attendent qu’on gagne. C’est de la bonne pression ! Moi, je me sens surmotivé. Et si on devait se contenter d’un point face à Paris, ce serait un point de plus. Donc bon à prendre. »
CLAUDE CHEVALLY

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SUPPORTERS : PAS DE CRAINTES EXCESSIVES. – Environ sept cents fans
parisiens sont attendus au stade des Alpes. Parmi eux devrait figurer une frange de
trente à quarante « indépendants », considérée commeappartenant à la nouvelle
génération du hooliganisme parisien. Une « tradition » du mouvement hooligan
consiste d’ailleurs à descendre en force lors du tout premier passage du PSG dans
une ville, comme lors du déplacement au Mans, en mars 2004, où plusieurs incidents
avaient éclaté. D’après les informations dont dispose le PSG, ce déplacement
ne comporterait cependant pas de risque excessif en termes de sécurité.
– J.T.

Citation
LES CLÉS DU MATCH
BATTRE UN GROS À LAMAISON.– Si en déplacement, Grenoble ne s’en est pas si mal sorti jusque-là face aux grosses écuries (victoire à Paris, nul à Bordeaux), les Isérois n’ont jamais pu éviter la défaite à domicile devant les ténors de la L 1, Bordeaux, Marseille ou Lyon. La venue du PSG peut-elle faire mentir la statistique ?
ANNIVERSAIRE. – Inauguré le 15 février 2008, le stade des Alpes a donc un an et six jours. Si durant plusieurs semaines, le GF 38 y poursuivit sa série d’invincibilité (7 victoires, 2 nuls), ce n’est plus du tout le cas depuis la fin de l’été avec une seule victoire (face au Mans, 2-1, juste avant la trêve) à l’occasion de ses neuf dernières sorties à domicile. Le moment de démarrer un nouveau cycle gagnant ?
PARIS REVIENT À L’ÉQUIPE TYPE. – Ménagés contre Wolfsburg (2-0), mercredi, en Coupe de l’UEFA, Ceara (cheville) et Clément (poignet) sont rétablis. Positionné dans l’axe face aux Allemands, Rothen devrait retrouver son côté gauche dans un 4-4-2 où, devant, le tandem Luyindula-Hoarau maintient, pour l’instant, Giuly sur le banc.

Sinon il y a un article remplissage sur la valeur marchande de l'équipe, avec un détail joueur par joueur que je ne peux pas copier (intégré dans une image de terrain en plaçant les joueurs), donc je me contente de donner l'estimation sans le commentaire.
Citation
Cette équipe vaut 65M€

La saison du PSG valorise son portefeuille de joueurs à un niveau rarement atteint ces dernières années. Avec deux « actifs » majeurs : Hoarau et Sessegnon.


Alors que le monde du football redoute les répercussions de la crise, le PSG, par certains côtés, ne s’est jamais aussi bien porté. Sa deuxième place en Championnat lui permet d’entrevoir la manne d’une participation à la prochaine Ligue des champions, soit au minimum 15 millions d’euros. Et la valeur de son portefeuille de joueurs sur le marché actuel tranche considérablement avec celle des effectifs des deux saisons précédentes, lorsque Paris jouait le maintien. Très en vue cette saison, trois joueurs représentent un potentiel écononomique particulièrement intéressant pour le PSG : Guillaume Hoarau, Stéphane Sessegnon et Mamadou Sakho. « Même si certains joueurs devaient être très sollicités sur la fin de saison, je leur fais confiance pour rester concentrés sur nos objectifs, assurait Paul Le Guen, hier. Et puis plusieurs joueurs suivis ont quand même des contrats de longue durée ici. » La question fut posée à l’entraîneur de savoir s’il se sentait sécurisé par ces longs contrats dans l’optique où lui-même prolongerait son bail au PSG. « Oui, c’est une bonne chose. Comme ça peut aussi être une bonne chose pour mon successeur… »

Landreau 3M€
Ceará 2,5 / Camara 4,5 / Sakho 9 / Armand 4
Sessegnon 16 / Make 0 / Clément 4,5 / Rothen 3,5
Luyindula 4 / Hoarau 14

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Schultzy
posté 21/02/2009 13:52
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PSG : L’année du Ceara


Une saison de merde et puis s’en va ! Tel semblait être le destin de la filière brésilienne activée par le PSG la saison passée. Si les deux comiques débarqués au mercato d’hiver, sont bien rentrés au pays durant l’été, Marcos Ceara, lui, n’est désormais pas loin d’incarner ce qui fait se fait de mieux à son poste dans l’hexagone.


La scène se déroule au Parc des Princes, à l’orée de cette nouvelle saison, quelques minutes avant le coup d’envoi du match amical – réservé aux abonnés - face à la Gantoise. Un à un, les joueurs font leur entrée sur la pelouse, introduits comme il se doit par un speech endiablé du speaker parisien. Entre les acclamations réservées aux Makelele, Giuly, Rothen, et autres Sessegnon, trois joueurs se souviendront plus en détail de cette entrée en matière du PSG version Charles Villeneuve. Peguy Luyindula et Fabrice Pancrate, copieusement hués, mais aussi Marcos Ceara, tant sa présentation ne déclenche rien chez les ultras. Ni sifflet, ni applaudissement, tout juste quelques boutades. « Facedera », « Cerarien » ou encore « Cereal » pour les plus inventifs. Le public du parc n’a toujours pas digéré les douze premiers mois du Brésilien, et ne comprend évidemment pas comment ce clown a pu pousser Nanard Mendy vers la sortie...

L’ancien de L’Internacional Porto Alegre avait pourtant parfaitement débuté son opération séduction, en marquant dès sa première titularisation face au Stade Rennais. C’était sans compter sur la réception de Lyon trois semaines plus tard. Marcos cafouille deux dégagements, concède deux buts, avant de laisser Benzema débouler sur 80 mètres pour le troisième. Défaite 3-2, le début du calvaire. À tel point, que le 1er décembre, lorsqu’il glisse sur un crochet extérieur en position de dernier défenseur et offre le goal de la victoire aux Caennais, on se dit qu’il vient de définitivement creuser sa tombe... Marcos Ceara disputera 30 matchs de L1 durant l’exercice 2007-2008, soit l’intégralité de la saison depuis ses débuts à la huitième journée, c’est dire la confiance de Paul le Guen à son égard. 30 matchs durant lesquels, il fait étalage de toute sa panoplie. Centres au troisième poteau, prises de risque inconsidérées dans les seize mètres, marquage à trois mètres de l’attaquant, et dégagements en tribune quasi systématiques, Ceara impressionne, le PSG aussi.

Mais aujourd’hui, lorsque le fan de la capitale avance que son latéral droit fait partie de l’élite hexagonal à son poste, ce n’est désormais plus une vanne. Le Ceara 2.0 est un tout autre joueur, plus proche de la version qui avait muselé Ronaldinho en finale du mondial des clubs 2006. À l’époque, récent vainqueur de la Copa Libertadores, le natif de Crato était considéré comme l’un des meilleurs latéraux auriverde et œuvrait sous le patronyme de Marcos Venâncio de Albuquerque. Un brésilien avec le nom d’un bled du Nouveau-Mexique réserve forcément quelques surprises...

Toujours aussi technique, il ne marche désormais plus sur le cuir, et fait preuve d’une étonnante vivacité dans ses dribbles pour se débarrasser du pressing adverse. Solide et attentif dans sa moitié de terrain, il est surtout nettement plus précis dans ses relances comme dans ses centres, et constitue bien souvent le premier et dernier relai de la contre-offensive parisienne. Lorsque l’ancien Ceara perdait en lucidité à force d’aligner les montées dans son couloir, le nouveau Marcos profite de l’apport de Sessegnon pour mieux se concentrer sur son replacement et rendre plus décisives ses quelques percées. L’entente bénino-brésilienne semble d’ailleurs à son apogée ces temps-ci, et force est de constater qu’elle commence à sérieusement supplanter l’historique tandem Rothen/Armand, sur le pré comme dans les tribunes.

Un retour en grâce qui relève peut-être de la volonté divine pour ce fervent catholique que « Dieu (m’)aide à tenir dans les moments difficiles », et qui organise des séances d’évangélisation tous les jeudis dans son appartement parisien. Preuve de l’intégration en tout point réussie de Ceara, cette déclaration pleine de bon sens : « Au PSG, la première difficulté que j’ai rencontrée, c’était lorsque je signais des autographes. J’ajoutais « Jésus vous aime » en dessous de ma signature, mais on m’a demandé de ne plus le faire car je devais respecter les personnes dans leur croyance ». Si même la laïcité n’a plus de secret pour lui...

Par Paul Santos de Souza

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posté 21/02/2009 22:47
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Le Guen : «Pas une catastrophe»

Apparu plutôt détendu en conférence de presse, l'entraîneur parisien oscillait entre deux sentiments à l'issue du nul de son équipe à Grenoble (0-0) : la déception de ne pas avoir affiché plus de continuité dans son jeu et la satisfaction de poursuivre la belle série d'invincibilité du PSG (cinq matches).

« Paul Le Guen, que retenez-vous de ce résultat ?
De la déception. On a plutôt bien débuté, on a eu quelques situations favorables mais on n'a pas réussi à maintenir un rythme suffisant pour bousculer Grenoble. C'était uniquement par à-coups, sans continuité. On a eu la maîtrise du match, mais sans pouvoir accélérer. Et finalement, en fin de match, les Grenoblois ont une ou deux possibilités qui nous ont inquiétés.

Comment l'expliquez-vous ?
Par le profil de l'équipe de Grenoble, qui ne s'ouvre pas beaucoup, qui défend très bien qui n'offre pas beaucoup de possibilités à l'adversaire. Après, on a commis quelques fautes techniques préjudiciables. Mais je m'attendais un peu à ce genre de match. Et puis, on n'est pas les seuls à avoir eu ce genre de problème ici. On avait aussi le match aller dans les têtes (NDLR : défaite 1-0). On a eu peur de se faire contrer et on ne s'est pas livrés complètement.

Est-ce aussi en raison d'un problème physique ?
Il nous a manqué l'étincelle, le petit truc dans les 30 derniers mètres. C'est rageant car on avait l'ambition de gagner. La composition de l'équipe de départ, les changements (NDLR : Luyindula a remplacé Clément à la 71e minute) le montrent.

Lyon, Marseille et Bordeaux sont venus s'imposer ici, pas vous. Vous le regrettez forcément ?
Ils sont plus forts que nous, ils ont des effectifs plus forts que le nôtre mais on essaie de se débrouiller quand même ! L'essentiel, c'est de garder notre ligne de conduite et notre ambition, de vouloir rester en haut. Il faut parfois se contenter de prendre un point comme ce soir, sans aller jusqu'au déséquilibre.

Au classement, les Lyonnais sont désormais à 6 points. C'est encore possible d'aller les chercher ?
Franchement, les Lyonnais sont au-dessus. (il répète) Ils sont au-dessus, je le dis depuis le début de la saison. Ils sont favoris pour le titre, ce n'est pas ce soir qu'on changera d'avis. Le fait d'être à 4 points d'eux avant le match, à 6 points après, ce n'est pas une catastrophe. Evidemment, j'ai un oeil sur Lyon car j'y ai passé du bon temps mais très honnêtement, j'ai été plus attentif aux résultats de Toulouse et des équipes à la lutte avec nous. L'OL a un effectif plus puissant que le nôtre.

La réception de Nancy, le week-end prochain, doit confirmer cette bonne passe pour le PSG.
On va d'abord penser au déplacement à Wolfsburg qui a battu cet après-midi le leader (NDLR : de la Bundesliga, Hertha Berlin, 2-1). On joue jeudi soir, puis dimanche après-midi contre Nancy. Un programme copieux nous attend. Il faudra vraiment compter sur l'ensemble de l'effectif. Il va falloir répondre. On a envie de se qualifier en Coupe d'Europe, en Coupe de France. Mais il ne faut pas s'en plaindre. C'est bien de jouer souvent, c'est plutôt bon signe. »

Recueilli à Grenoble par Sylvain LARTAUD


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Cinq supporters interpellés à Grenoble

Cinq supporters du Paris-SG et un supporter du GF 38 ont été interpellés samedi à Grenoble, avant le match de Championnat entre les deux clubs (0-0). Deux supporters parisiens ont été interpellés pour avoir agressé un supporter grenoblois dans l'après-midi, en ville. «Ils ont pu être identifiés et interpellés rapidement», a précisé la préfecture. Les quatre autres «ont été interpellés suite à des violences, près du stade des Alpes, avant le match».

L'Equipe
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Orton
posté 22/02/2009 10:50
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Foot - L1 - Paris-SG - Villeneuve a une mission

Selon le Journal du Dimanche, Charles Villeneuve, l'ex-président du Paris-SG, continue de travailler pour le club... à titre bénévole. Il détient un "mandat" de Colony Capital, l'actionnaire majoritaire (62,5%), pour représenter le PSG au Proche-Orient. Selon le journal, il s'agit d'une seimple lettre à l'en-tête de Colfilm, le holding qui chapeaute le club. En quelques lignes, Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital en Europe et nouveau président du PSG, légitime Villeneuve pour discuter avec des investisseurs potentiels dans une région où l'ancien journaliste dispose de réseaux importants.


L'Equipe.fr
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NeiBaF
posté 22/02/2009 11:04
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Paris perd du terrain, pas ses certitudes

Dans la course au titre, le PSG a perdu des points précieux hier en concédant le nul à Grenoble alors que Lyon s’est imposé à Nancy. Marseille et Bordeaux jouent aujourd’hui.


Certes, le PSG n’a pas perdu, étirant à cinq matchs sa série d’invincibilité, depuis le naufrage bordelais (4-0) le 11 janvier. Mais ce triste 0-0 a un vrai goût amer pour Paris, qui reste deuxième ce matin de la Ligue 1. La situation pourrait être pire puisque le club de la capitale aurait pu concéder le nul contre un autre mal-classé mais à domicile, comme Toulouse devant Valenciennes (0-0), le gros perdant de la journée. Mais, aujourd’hui, le PSG est dans le viseur de Marseille et Bordeaux qui peuvent le dépasser au classement s’ils s’imposent à 17 heures, respectivement face au Mans et à Saint-Etienne. La mauvaise opération comptable va jusqu’au rôle de leader puisque Lyon possède désormais six points d’avance sur Paris.

« On n’est pas au-dessus des autres »

Mais, au-delà des chiffres, des points et des écarts, on retiendra cette sale impression laissée par l’équipe de Paul Le Guen, un peu amorphe, un peu ailleurs, très peu souvent bonne et même essentiellement mauvaise. « C’est une déception relative, encaisse l’entraîneur parisien, qui aura tout tenté, y compris un coaching offensif, en vain. On n’a pas réussi à mettre du rythme en continu et suffisant pour les bousculer. On n’a pas été très justes, on a commis des erreurs techniques préjudiciables.» La formation de la capitale a même respiré lorsque Stéphane Lannoy, arbitre sans yeux, a « oublié » un penalty pour Grenoble pour une faute de main de Sakho dans la surface. Pour Paris, évacuons la thèse de la fatigue, parfois entendue dans les travées du stade des Alpes hier. Landreau, Ceará, Makelele, Clément, Sessegnon et Giuly, soit plus de la moitié des titulaires, ne jouaient pas mercredi en Coupe de l’UEFA contre Wolfsburg (2-0). L’argument possède peu d’épaisseur. Alors que Bordeaux, l’OM ou Lyon s’étaient imposés au stade des Alpes, il a manqué comme une envie de soulever les montagnes au PSG, « une étincelle, le truc dans les trente derniers mètres », complète Le Guen, alors que justement le championnat se remporte aussi face à ce genre d’adversaire, un promu qui joue sa peau mais avec des armes bien inoffensives (un but, hors jeu qui plus est, en six matchs de Ligue 1 !). « Moi, ce soir, j’ai été plus attentif au résultat de Toulouse que de Lyon », lâche le Breton. Comme si, à 14 journées des vacances d’été, son effectif ne se mettait pas à rêver du titre, si près du but. Devant l’étrange prestation du PSG hier en Isère, il y a comme l’ombre d’un doute. « On n’est pas au-dessus des autres », reprend Le Guen, comme s’il adressait aussi un message en interne.

Cinq supporteurs parisiens et un supporteur Grenoblois ont été interpellés en marge de Grenoble - PSG hier soir. La majorité pour des échauffourées d’avant-match. Une quarantaine d’ultras parisiens sont passés à proximité de la tribune ouest qu’occupe un des kops du club isérois. Les policiers ont repoussé les deux camps à coups de bombe lacrymogène. D’autres incidents se sont produits lors de la sortie du stade des fans de Paris.


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Landreau évite le pire

Dans son 4-4-2 traditionnel avec son onze type si on considère que Giuly et Luyindula sont en balance pour la place de second attaquant au côté d’Hoarau le PSG a débuté timidement la partie. Peu d’impact dans les duels, un cruel manque de fluidité dans les mouvements et des coups de pied arrêtés mal tirés : Paris s’est montré bien laborieux. Aucune amélioration n’est intervenue en seconde période.

Landreau (6,5).
Il a vécu 45 premières minutes assez paisibles. Sollicité par deux fois, l’ex-Nantais est intervenu avec à-propos (26 e , 29 e ). Guère plus en danger après le repos, il sauve son club en fin de match devant Boya (88 e ).
Ceará (5). Peu menacé par Grandin, il s’est employé à apporter le surnombre en attaque. Pas toujours très inspiré dans ses choix, il a connu beaucoup de déchets dans ses passes.
Camara (5,5). Devant Moreira et Boya, le défenseur central n’a pas tremblé. Quelques interventions limites mais, dans l’ensemble, il a répondu présent.
Sakho (5,5). Encore un match solide. Il a fait preuve de métier sur certaines séquences de jeu. Une petite main en fin de match non signalée par l’arbitre (84 e ).
Armand (5). Il a livré un duel âpre à Feghouli. Il s’en est sorti avec un bonheur inégal, notamment en fin de match où il a quelque peu souffert. Averti (90 e + 1).
Sessegnon (5,5). Sur courant alternatif hier soir. Ses passes ont déstabilisé la défense grenobloise, mais il a raté beaucoup de contrôles. Une bonne frappe repoussée par Wimbée (34 e ).
Makelele (5). Dans son registre habituel, le capitaine a bien surveillé sa défense en jaillissant quand il le fallait. Peu impliqué dans les offensives et les relances.
Clément (5). Sous les yeux de sa famille et de ses amis, il a exhibé ses valeurs habituelles : hargne, courage et détermination. Une perte de balle dangereuse (6 e ) et, contrairement à ces derniers temps, peu en vue en attaque. Remplacé par Luyindula (71 e ).
Rothen (4,5). A l’origine de situations intéressantes, il s’est montré assez imprécis dans la dernière passe. Ses coups de pied arrêtés ont été inefficaces. Remplacé par Chantôme (85 e ).
Hoarau (5). Le meilleur buteur du club a rarement été en position de marquer sauf à la 14 e minute où sa tête passe à côté et à la 21 e où il est trop court. De bonnes déviations de la tête pour Giuly (56 e )
Giuly (6). Disponible et mobile, il a considérablement gêné la défense grenobloise. Il marque un but refusé pour un hors-jeu inexistant (36 e ). Il s’est également signalé par son centre pour Hoarau (21 e ) et par une bonne reprise à côté (56 e ).

A Grenoble, le collectif est bien faible. Pour assurer leur maintien en L 1, les Isérois vont devoir peser davantage offensivement.

L’arbitre, M. Lannoy (3), a cruellement manqué de discernement. Mal conseillé par son assistant, il annule un but de Giuly (36 e ). Il oublie ensuite la main de Sakho et n’a pas vu le coup de coude et la gifle de Vitakic à Sessegnon (45 e + 2).


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Mickael Landreau : « Le championnat est loin d’être fini »

Auteur d’une prestation solide au stade des Alpes, le gardien international a vu les offensives de ses coéquipiers échouer sur une défense iséroise hermétique. Mais il salue ce point pris, conscient qu’il y a encore une ou deux saisons, c’est le genre de match que le PSG aurait pu perdre. Lâché dans la course au titre, Landreau reste néanmoins optimiste.

Est-ce le coup de la panne pour Paris ?

Mickaël Landreau. On avait envie de gagner. Il faut mettre en valeur cette équipe de Grenoble. Elle est un piège pour beaucoup d’adversaires. Elle joue avec ses moyens, elle laisse très peu d’espaces. C’est dans le premier quart d’heure que l’on aurait dû marquer pour essayer de décanter le match. On n’y est pas arrivés malheureusement. On avait envie de plus, mais on s’en contentera. On ne va pas gagner tous les matchs jusqu’à la fin de la saison. On est attendus partout, de plus en plus, et on n’est jamais à l’abri d’un contre dans ce genre de match.

L’accumulation des matchs joue-t-elle, car vous avez parfois paru émoussés, sans jus ni accélération ?
C’est Grenoble qui donne cette sensation. On est au coeur de notre grosse série de matchs. Physiquement, ce n’est pas simple. Mais c’est surtout la faute de Grenoble, qui joue très regroupé, qui ne permet pas de se démarquer. On sait qu’elle veut se sauver comme cela. Contre une équipe comme celle-là, il faut marquer plus tôt.

La main de Sakho était-elle passible d’un penalty ?
C’est difficile de siffler. C’est complètement involontaire. Après, siffler ou non, c’est un choix.

A cause de ce match nul, vous laissez filer Lyon… Vous savez, nous, on va continuer d’avancer, de continuer notre route, de progresser. Prendre un point dans ce genre de confrontation est un exemple de notre progression. Si on est 2 e à la fin de la saison, ce sera exceptionnel. Lyon récupère des blessés, ce n’est pas un hasard si leurs résultats sont meilleurs en ce moment. Le championnat est loin d’être fini. On a envie de poursuivre notre super-série. On reste ambitieux.

Le Parisien
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Dagoberto
posté 22/02/2009 11:53
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Villeneuve, la confirmation

Charles Villeneuve n'est donc pas si loin du PSG. Le Journal du Dimanche confirme aujourd'hui les informations du 10 sport du 2 février. L'ancien président serait mandaté par Colony Capital pour trouver des investisseurs étrangers. Au Proche-Orient, plus précisément.

«Charles est très fier de sa lettre, alors même qu'elle ne lui donne aucune fonction officielle. Mais il a l'air vraiment motivé pour aller chercher une solution de reprise», déclare un proche du PSG, cité par le Journal du Dimanche. Cette lettre, c'est la preuve que Charles Villeneuve, après son départ avec pertes et fracas, le 3 février, de la présidence du PSG, n'est pas parti bien loin.

Avec Sébastien Bazin, qui a désormais repris le poste, c'est même une relation de confiance qui s'est établie. Colony Capital, via la holding qui le chapeaute (Colfilm), a en effet mandaté, dans une lettre à en-tête, l'ancien journaliste pour représenter le PSG au Proche-Orient. Sa mission, trouver des investisseurs étrangers. Officiellement, uniquement pour reprendre les 33,3 % qui appartiennent à l'autre actionnaire du club, Morgan Stanley. Officieusement, le JDD précise pourtant qu'une offre de rachat complète ne serait pas regardée d'un mauvais œil.

Cela confirme donc l'information exclusive que vous dévoilait le10 sport dans son édition du 2 février. Le journal annonçait l'existence d'un plan de reprise que Charles Villeneuve prévoyait, de concert avec Sébastien Bazin. Avec 200 millions d'euros apportés par des investisseurs émiratis, le rachat du club, mais aussi la construction d'un effectif composé de joueurs de renom, étaient les objectifs établis. Quand le Paris SG, via son site officiel, a démenti formellement ces informations à l'époque, le JDD, aujourd'hui, renforce cette thèse. Reste à Charles Villeneuve, en menant sa mission secrète à bien, à la confirmer.

Retrouvez en cliquant ici le dossier spécial du 10sport sur le rachat du PSG, publié le 2 février

10sport.fr
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Parisian
posté 22/02/2009 12:11
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Bobo
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Réactions après match des coachs

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Mehmet Bazdarevic (entraîneur de Grenoble) : "C'est la première fois que nous prenons un point contre un gros à domicile. (...) C'est dommage car à la fin nous aurions presque pu prendre l'avantage. Quand on me demande s'il y avait penalty en fin de partie, c'est que vous savez très bien qu'il y avait penalty. On sait bien que pour nous siffler un penalty, il faudrait un mort dans la surface. Nous sommes dans une phase au cours de laquelle nous ne marquons pas mais nous avons des occasions."

Paul le Guen (entraîneur du PSG) : "C'est une déception relative car nous n'avons pas réussi à mettre du rythme en continu. C'est aussi dû au profil de Grenoble qui ne s'ouvre pas beaucoup, qui défend bien et offre peu de possibilités à l'adversaire. (...) Les Lyonnais sont au-dessus avec un effectif bien plus puissant que le nôtre. Je l'ai dit dès le début. Ils ont six points d'avance aujourd'hui mais honnêtement, j'étais plus attentif au résultat de Toulouse et de ceux qui sont à la lutte avec nous."


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Nice c'est très mauvais. Si ça fini dans les 10 premiers de L1, je vous paye tous à boire. @brafon 06/08/25 22:02
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Baghib!
posté 22/02/2009 12:30
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L'Equipe du 22 février.

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Paris n’a pas cette clef

Pas plus qu’au Parc en septembre, le PSG n’est parvenu, hier, à battre Grenoble. Dans la course au titre, Paris est freiné.


CE PROMU-LÀ, le PSG s’en serait bien passé. Une défaite à l’aller (0-1), le 27 septembre, un nul hier soir et aucun but inscrit au fil des deux confrontations : avec Grenoble, le PSG se sera coltiné cette saison une petite bête noire. Pas un bourreau à la bordelaise, mais un adversaire qui lui aura compliqué la vie, ravivé à chaque fois de petits doutes et qui faillit même, hier, en fin de match, proposer une réplique troublante à son exploit du Parc.

Le PSG était venu pour décrocher une cinquième victoire d’affilée en Championnat. De ce match marqué par le poids de l’arbitrage, il est reparti avec un point qui le laisse largement en vie dans la course à la Ligue des champions. Mais un point qui fissure ses prétentions au titre, aussi étroites soient-elles, à la lumière de la victoire de Lyon à Nancy (2-0). « Franchement, les Lyonnais sont au-dessus, répéta LeGuen, après le match. Ils sont les favoris pour le titre. Être à six points d’eux n’est pas une catastrophe tant il est évident qu’ils ont un potentiel supérieur. Ce soir, j’étais surtout attentif au résultat de Toulouse. »

Pour avoir joué par éclairs mais sans ressorts, Paris n’a pas trouvé la faille, hier soir. Pour avoir varié ses mouvements sans jamais vraiment peser dans la surface alpine, le PSG pouvait difficilement aspirer à mieux que ce 0-0, son premier match nul sur onze rencontres disputées en 2009, et un score qu’il n’avai t plus connu depuis 38 matches en Championnat.

Le Guen : « Il a manqué une étincelle »

Les trois points, il n’aurait pu vraiment y prétendre qu’au moment où Hoarau se jeta rageusement dans les six mètres, manquant d’un rien une passe de Giuly (21e). Puis, plus tard, quand Ceara enroula un coup franc qui força Wimbée à une détente extrême (74e). L’essentiel du match, Paris le disputa avec la crainte manifeste d’un contre grenoblois. L’équipe de la capitale s’est rarement désorganisée. Mais elle n’a jamais retrouvé ce souffle et cet esprit de conquête qui avaient notamment imprégné son précédent déplacement, à Nantes (4-1). « On a eu quelques bonnes séquences, mais pas plus, concéda Le Guen. C’était un match haché, dans lequel il nous a manqué une étincelle, un truc dans les trente derniers mètres. Le match au Parc contre Grenoble était dans les têtes et on a hésité à se livrer totalement. » Quelques joueurs ont un peumoins hésité que d’autres : Giuly en première période, Sessegnon sur l’ensemble du match. La tentation, cependant, est de relever la façon dont Paris a perdu le fil de la rencontre dans les dernières minutes, offrant un contraste au coup d’accélérateur qui lui avait permis de battre Wolfsburg (2-0), trois jours plus tôt, en Coupe de l’UEFA.

Hier soir, Mickaël Landreau ne percevait pas une dynamique affectée. « On reste au coeur d’une grosse série, insista le gardien du PSG. Paris deuxième, c’est déjà bien. Et l’être encore en fin de saison, ce serait exceptionnel. Il va y avoir une lutte fantastique pour les places européennes. Pour moi, la L 1 est peutêtre le Championnat où il y a le plus de vie en Europe. » Même contrarié par son nul face au GF 38, le PSG respire encore. Mais il est ce matin dans une position d’attente : seuls les résultats de Marseille et Bordeaux, aujourd’hui, donneront au PSG une mesure affinée de l’impact de sa soirée alpine.

JÉRÔME TOUBOUL

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DES INCIDENTS AVANT LE MATCH. – En marge de ce premier déplacement de l’histoire du PSG à Grenoble, quelques incidents ont éclaté hier. Dans l’après-midi, en centreville, quelques supporters grenoblois isolés avaient été molestés par des petits groupes de fans parisiens. Mais les plus grosses échauffourées ont été observées autour du stade des Alpes, environ une heure avant le coup d’envoi. Une trentaine d’« indépendants » parisiens, essentiellement issus du kop de Boulogne, ont lancé un assaut contre une centaine d’ultras grenoblois. Ces derniers ont vigoureusementrépliqué, forçant leurs« adversaires » à battre en retraite. Les forces de l’ordre ont aussi recouru à l’utilisation de gaz lacrymogène. Bilan de la journée : six interpellations, dont cinq côté parisien. – J. T.

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Vitakic risque gros

JUSTE AVANT LA MI-TEMPS, Stéphane Sessegnon reste au sol près de la surface grenobloise, à droite de Wimbée. L’arbitre arrête le jeu, qui s’est déplacé dans le camp parisien, et vient aux nouvelles. Le Béninois se touche le nez avant de se relever. Le public isérois le siffle sans retenue. Si Sessegnon est tombé, c’est qu’il a reçu plusieurs coups du défenseur de Grenoble Milivoje Vitakic (notre photo), dont un coup de coude et un coup de poing. À l’insu de tous. Sauf des caméras de télévision. « Le geste commis par Vitakic va au-delà d’un simple fait de jeu, commentait Landreau après le match. On ne veut pas passer pour des pleurnichards, mais depuis quelque temps Stéphane est souvent maltraité par l’adversaire. Or, des joueurs comme lui, il y en a peu en L 1, il faudrait donc les protéger. Et il faudrait aussi que la commission de visionnage soit pour tout le monde… » Le Béninois est lui-même convoqué le 5 mars prochain par la commission de discipline pour un coup de tête sur Blaise Matuidi le 14 février contre Saint-Étienne (2-1). Vitakic sera-t-il lui aussi jugé ? Hier soir, le défenseur serbe du GF 38 refusait d’envisager cette hypothèse. « Entre Sessegnon et moi, il ne s’est rien passé, juste un duel, assuraitil avec aplomb. Je ne vois donc pas pourquoi je serais convoqué. Je joue toujours le ballon, et je respecte tous mes adversaires. » Ses coéquipiers ne se sont pas attardés sur la question, préférant contester à leur tour l’arbitrage de M. Lannoy, à qui ils reprochent de ne pas avoir sifflé un penalty sur une main du Parisien Sakho dans sa surface (84e). « Quand il touche le ballon de la main, l’arbitre le voit, mais nous dit qu’il n’a pas sifflé parce que le ballon est allé à la main, se plaignait Moreira. Mais pourquoi les interprétations varient-elles de match en match, selon les clubs ? Cette saison, pour des fautes identiques, on a sifflé contre nous deux penalties. » – C. C.

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« De quoi être déçu »

SANDY PAILLOT, le défenseur de Grenoble, avait des regrets après le dixième match nul de son équipe cette saison.


AVEC 28 POINTS au compteur, Grenoble n’est évidemment pas le club le moins bien loti après 25 journées. Mais les victoires à l’extérieur de Sochaux et Auxerre, les points pris en déplacement par Valenciennes et Caen ne laissent pas insensibles les Isérois, qui, encore une fois, n’ont pas réussi à marquer de but au stade des Alpes. « Il y a du mieux dans notre jeu offensif. Et on peut trouver satisfaisant de prendre un point devant le PSG, le deuxième du classement. Mais en fin de match notamment, on s’est procuré quelques belles occasions. Or, un peu par manque de réussite, beaucoup parce qu’on n’a pas le joueur qui s’arrache devant le but adverse pour marquer, on finit avec un nouveau 0-0. Bon, prendre deux points en une semaine après des matches contre Bordeaux (1-1) et Paris, ce n’est pas si mal non plus. Alors continuons à travailler et à progresser, et restons solides », recommande un Mecha Bazdarevic qui avertit aussi : « Arrivent maintenant trois matches contre des clubs a priori plus faciles à jouer (Nante , Caen, Saint-Étienne), et c’est là qu’il faudra se montrer plus efficaces. » Un discours repris par Sandy Paillot, qui est en train de s’installer doucement mais sûrement en L 1 : « Il y a de quoi être déçu du résultat, sachant qu’on a eu les occasions pour marquer ce petit but qui aurait fait la différence. D’un autre côté, on fait un bon match et, à l’arrivée, c’est quand même une bonne opération. Même si on avance doucement avec ces trois matches nuls consécutifs. »

Aux yeux d’Elliot Grandin, « il ne faut surtout pas s’affoler, même s’il y a un peu de frustration après un tel match. Moi, ce que je vois, c’est qu’on reste sur trois matches sans défaite. » Mais, à y regarder de plus près, cela fait deux mois que Grenoble n’a plus gagné en Championnat. C’était le 20 décembre, contre Le Mans (2-1). L’ex-Caennais a peut-être trouvé l’origine du mal :« On joue très bas. C’est donc difficile d’arriverau but adverse quand il ya soixante mètres à faire. »

CLAUDE CHEVALLY

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Sessegnon n’a pas craqué

L’HOMME CLÉ : SESSEGNON (Paris-SG), 7
Il est le joueur offensif parisien qui a fait le plus la différence. Plutôt scotché à droite en première période, il a ensuite varié ses appels. Frappé plusieurs fois au visage par Vitakic avant la mi-temps, il n’a pas semblé déstabilisé. Il a plus d’une fois transpercé le milieu grenoblois en seconde période, où ses initiatives dans l’axe ont poussé les Isérois à concéder des coups francs intéressants. Seul bémol : il a eu du mal à peser dans la surface adverse.

GRENOBLE
WIMBÉE (7) : deux parades décisives (34e et 74e), contrat rempli.
VITAKIC (4) : un gaucher déplacé à droite, ça se sent parfois. Il aurait dû être expulsé avant la pause (voir par ailleurs).
PAILLOT (6) : pas toujours précis, mais un sans-faute dans le jeu aérien et une autorité grandissante.
CÉSAR (6) : impeccable dans les airs, solide, il a le sens du placement.
ROBIN (6) : consciencieux et appliqué, il ne s’en est finalement pas mal sorti.
ROMAO (6) : un précieux travail d’endiguement et de colmatage devant la défense.
FEGHOULI (6) : une jolie frappe repoussée par Landreau (29e) et un gros travail défensif. Relayé par COURTOIS(66e), qui a vite apporté sa qualité technique.
BATLLES (6) : régisseur souvent avisé, le seul Grenoblois à être vraiment capable de jouer long.
GRANDIN (5) : beaucoup d’abnégation mais une influence réduite. Trop court sur un service de Courtois pour la plus belle occasion du GF 38 (77e). Remplacé par AKROUR (81e), qui a eu sa chance de la tête dans la foulée.
MOREIRA (5) : décidément, il a du mal à frapper au but. N’a pas démérité.
BOYA (6) : un manque de vitesse évident, mais une grande et louable participation au jeu.

PARIS-SG
LANDREAU (6) : des sorties dans le bon tempo et des poings solides pour repousser une volée de Feghouli (29e).
CEARA (6) : de l’autorité sur les ballons chauds et de l’assiduité en phases offensives. À deux doigts de marquer sur coup franc (74e).
Z. CAMARA (6) : il s’est appliqué à empêcher Boya de se retourner, quitte à flirter avec le jaune (40e).
M. SAKHO (6) : des anticipations mordantes et de l’assurance. Sa main décollée dans la surface a laissé craindre le pire au PSG (84e).
ARMAND (5) : même si Feghouli l’a parfois gêné, il a contrôlé son côté, sauf en fin de match.
SESSEGNON (7) : voir ci-dessus.
MAKELELE (5) : dans les moments forts du PSG, il a donné le ton au milieu. Sobre le reste du temps.
CLÉMENT (6) : souvent bien placé, très accrocheur et propre dans ses relances. Remplacé par LUYINDULA (71e), peu inspiré.
ROTHEN (5) : s’il a touché beaucoup de ballons, il n’en a pas fait une utilisation inoubliable.
GIULY (5) : très disponible et menaçant en première période, il a décliné ensuite.
HOARAU (5) : il a plus joué en distributeur qu’en finisseur potentiel.

C.C. et J. T.

L'Equipe.
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Biz Markie
posté 22/02/2009 12:43
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PSG: La mission secrète de Villeneuve
Par Solen CHERRIER et Stéphane JOBY
Le Journal du Dimanche
Charles Villeneuve est parti, mais il ne reste pas bien loin du Paris SG. Selon nos informations, l'ex-président parisien détient un "mandat" de Colony Capital, actionnaire majoritaire (62,5 %) du club, pour représenter le PSG au Proche-Orient. Il s'agit d'une simple lettre à l'en-tête de Colfilm, le holding qui chapeaute le club.


Ephémère président du PSG, Charles Villeneuve n'a pas encore dit son dernier mot... (Reuters)

En quelques lignes, Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital en Europe et nouveau président du PSG, légitime Villeneuve pour discuter avec des investisseurs potentiels dans une région où l'ancien journaliste dispose de réseaux importants. L'été dernier, il avait approché l'"Abu Dhabi United Group", contrôlé par le cheikh Mansour Bin Zayed Al Nayhan. Les milliardaires émiratis étaient intéressés par le PSG mais pour en prendre le contrôle total. Ils ont finalement racheté Manchester City et, depuis, leurs offres surréalistes ont affolé le marché des transferts (100 lillions d'euros pour Kaka) en pleine crise financière. Mais Villeneuve n'a jamais lâché le contact, même quand Bazin lui a demandé publiquement, cet automne, de renoncer à ses initiatives pour se concentrer sur son rôle de président.

Forcé à la démission le 3 février, après un courrier aux administrateurs dans lequel il réclamait plus de pouvoirs et égratignait la gestion de Colony, l'ancien patron des sports de TF1 n'est pas parti les mains vides. D'abord avec un chèque d'indemnités presque à la hauteur d'un an de salaire (350 000 euros), pour seulement sept mois de présidence. Et donc cette lettre, qu'il a lui-même demandée à Bazin. Malgré leur séparation, les deux hommes ont des intérêts convergents. Pour Villeneuve, c'est d'abord une sortie honorable qui lui permet de ne pas perdre la face devant ses interlocuteurs du Golfe. "Charles est très fier de sa lettre, alors même qu'elle ne lui donne aucune fonction of ficielle, sourit un proche du PSG. Mais il a l'air vraiment motivé pour aller chercher une solution de reprise."

Tout le monde est content

Pour Bazin, c'est tout bénéfice: en accordant à l'ancien militaire un vague rôle d'apporteur d'affaires, non rémunéré, il ne prend aucun risque: c'est à la Banque Lazard qu'il revient de trier les éventuelles candidatures à tout ou partie du PSG. Officiellement, Colony Capital n'est pas vendeur. Même à 120 millions d'euros, comme l'a affirmé Sébastien Bazin dans nos colonnes (JDD du 1er février). Officiellement, il ne cherche que des partenaires prêts à prendre le relais de Morgan Stanley (33,3%) dans le capital du club. Mais il ne refusera pas l'entremise de Villeneuve si celui-ci trouve un candidat prêt à faire une offre adéquate. Soumis à un devoir de confidentialité, Villeneuve dément. Mais il a toujours laissé suinter l'idée que son histoire avec le PSG n'était pas terminée.


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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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fab1983
posté 23/02/2009 09:27
Message #295


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Foot - L1 - Paris-SG - La cible Sessègnon

Deux jours après la gifle reçue par Stéphane Sessègnon lors de Grenoble - PSG (0-0), et une grosse semaine après le dérapage du Béninois contre Saint-Etienne (2-1), L'Equipe pose cette question dans son édition de lundi : Stéphane Sessègnon est-il une cible explicite pour les équipes de L1 qui affrontent le club de la capitale ? User le feu follet parisien par tous les moyens est-il devenu une tactique comme une autre ?

Statistiquement, il est le deuxième joueur du Championnat à subir le plus de fautes (le premier est le Niçois Emerse Faé). Au stade des Alpes, il s'est plaint d'avoir été insulté et provoqué pendant tout le match. Au Parc, contre les Verts, il avait dû essuyer une insulte de Blaise Matuidi avant de craquer («Lève toi fils de pute»).

Stéphane Lannoy, arbitre de Grenoble - PSG, va en tout cas adresser un rapport complémentaire à la commission de discipline après avoir vu les images du geste de Vitakic, qui lui avaient échappé sur le coup. «Les joueurs qui ont un talent particulier sont des éléments perturbateurs pour les équipes adverses. Sessegnon fait partie de ces créateurs du Championnat qui sont plus visés. Mais nous essayons de les protéger pour le bien du foot. »

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Hari
posté 23/02/2009 09:42
Message #296


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Le PSG n’a pas le meilleur calendrier

La ligue 1 approche de son verdict. Il reste 13 journées et 39 points à prendre. Le PSG, comme Marseille, Toulouse, Bordeaux ou encore Rennes, est engagé dans une lutte passionnante pour une qualification à la Ligue des champions. Lyon hors concours et sûrement une 8 e fois champion de France, deux places pour la plus grande compétition européenne demeurent en jeu.
Ils sont donc au moins cinq clubs en concurrence pour deux places. Analyse des chances parisiennes à travers le calendrier de ces 13 prochaines rencontres.

Le plus de matchs de haut de tableau. Bordeaux est ce matin l’équipe à qui il reste le moins de confrontations directes (Toulouse, Rennes, Lyon). Paris, Marseille, Toulouse et Rennes sont sur un même pied d’égalité avec quatre oppositions entre les 6 premiers du classement.
En revanche, sur ces 13 derniers matchs, la formation parisienne devra affronter sept équipes classées entre la 1 r e et la 10 e place (Lyon, Marseille, Rennes, Lille, Nice, Lorient, Auxerre). C’est le menu le plus copieux quand, au même moment, Rennes, hormis ces quatre confrontations directes (Lyon, Paris, Marseille, Toulouse), devra surtout affronter des mal-classés (Le Mans, Valenciennes, Sochaux, Caen, Nantes…).
Ce qui peut être un piège également puisque ces adversaires luttent quasiment tous pour leur survie parmi l’élite. Il faut ainsi souhaiter bon courage à Marseille et Toulouse qui vont devoir se coltiner Grenoble, ce promu hyper défensif qui vient successivement d’accrocher Bordeaux (1-1) et le PSG (0-0). Les propos du capitaine, Claude Makelele, au sortir du stade des Alpes samedi soir prennent ainsi tout leur sens : « Avec ce résultat qui n’est pas forcément très spectaculaire, on maintient notre série d’invincibilité. Et c’est très positif pour la suite qui nous attend avec des matchs contre des rivaux. »

Tout se complique avec les coupes. Si Bordeaux a une finale de Coupe de la Ligue à disputer devant Vannes (le 25 avril), le PSG est la seule équipe encore engagée, et plutôt bien, sur trois tableaux : le Championnat, la Coupe de France et la Coupe de l’UEFA. Si la logique est respectée, il accédera dès jeudi soir aux 8 e s de finale en sortant Wolfsburg (victoire 2-0 à l’aller) et le 4 mars aux quarts de finale de la Coupe de France en éliminant Rodez, actuel 13 e de National.
C’est à ce moment-là que sa saison se compliquera avec des enchaînements dantesques. Le PSG pourrait ainsi affronter Braga (Portugal) en match aller-retour entre le déplacement à Lorient et la réception de Marseille puis entre Marseille et une sortie à Toulouse ! En cas de succès, il faudrait intercaler deux autres rencontres entre les matchs de Nice, Lille et Le Havre. C’est le futur problème du PSG : le plus gros de son calendrier national intervient entre le 15 mars et le 2 mai et coïncide avec les prochains tours de Coupes dans lesquelles il est engagé. Pour le PSG, le plus dur reste à venir.

Dominique Sévérac avec A.H.


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PSG Express

Hier. Repos.

Aujourd’hui. Repos et reprise de l’entraînement demain à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Arnaud (genou), Bourillon (lombosciatique).

Rendez-vous. Wolfsburg (All) - PSG, 16 e de finale retour de la Coupe de l’UEFA, jeudi 26 février à 19 heures (en direct Canal + Sport).

Mateja Kezman, de retour de Serbie où il a passé sa mise à pied, doit reprendre l’entraînement demain avec ses partenaires.


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Befa
posté 23/02/2009 10:14
Message #297


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Sessegnon est-il une cible ?
Pour contrer le milieu offensif parisien, ses adversaires emploieraient les grands moyens. Jusqu’à la gifle, comme Vitakic, samedi.
STÉPHANE SESSEGNON est-il devenu un homme à abattre ? Le milieu parisien dribbleur, auteur de quatre buts et d’autant de passes décisives cette saison en L 1, est le deuxième joueur du Championnat à subir le plus de fautes (voir par ailleurs). Samedi, lors de Grenoble - PSG (0-0), il a été victime deMilivoje Vitakic. Le défenseur grenoblois lui a adressé une gifle juste avant la mitemps. M. Lannoy, l’arbitre, a arrêté le match pour s’enquérir de l’état du Parisien à terre mais n’a pas sanctionné Vitakic. L’action s’est déroulée à son insu. À Lyon, le président Jean-Michel Aulas serait sans doute aller voir illico Stéphane Lannoy à la pause ; ce que n’a pas fait Sébastien Bazin, le président du PSG, présent à Grenoble. L’arbitre international a revu les images, hier matin, sur DVD. Il adressera ce matin un rapport à la commission de discipline de la Ligue, qui se réunira jeudi. Vitakic sera auditionné et sans doute suspendu pour cet excès resté impuni dans l’instant. « Ce geste est évidemment répréhensible et aurait dû être sanctionné par un rouge, explique Stéphane Lannoy. J’aurais préféré mais je ne pouvais pas le déceler, c’était dans mondos et je n’ai pas dix-neuf caméras autour de la tête. » L’arbitre observe aussi : « Les joueurs qui ont un talent particulier sont des éléments perturbateurs pour les équipes adverses. Sessegnon fait partie de ces créateurs du Championnat qui sont plus visés. Mais nous essayons de les protéger pour le bien du foot. » Après la rencontre contre Grenoble, le milieu béninois du PSG, âgé de vingt-quatre ans, a confié à ses coéquipiers qu’il s’était fait accrocher et insulter durant tout le match. La même mésaventure lui serait arrivée lors de PSG - Saint-Étienne (2-1), une semaine auparavant. Dans l’entourage du club parisien, on dit qu’avant de déraper en portant un coup de tête à Blaise Matuidi, Sessegnon, à terre quelques minutes auparavant, avait entendu le Stéphanois ui dire : « Lève-toi, fils de
pute ! » Sans excuser la réplique, cette phrase la met en perspective.

Cris : « Certains joueurs emploient ce type de méthode »

L’ancien Manceau serait las des moyens employés sur les terrains pour le contrer. Mécha Bazdarevic, l’entraîneur de Grenoble, réfute catégoriquement l’idée d’une volonté de nuire : « Les deux joueurs (Vitakic et Sessegnon) se sont un peu chauffés. Une petite gifle est partie mais ce n’était pas violent. Ils se sont allumés, c’est tout, c’était dans le jeu. On demande aux joueurs d’être vigilants et durs contre un tel adversaire, mais ça reste fair-play. Il n’y avait rien de prémédité contre lui, en aucun cas. »
En revanche, si telle avait été l’intention des Stéphanois, la semaine précédente, l’opération aurait été réussie. Convoqué le 5 mars devant la commission de discipline, le Parisien s’expose à une suspension. « C’est un joueur en confiance, commente Cris, le défenseur lyonnais. Et il est dans une équipe qui joue pour lui. Alors, oui, il est un élément important à surveiller. Personnellement, je n’aime pas énerver un adversaire pour chercher à le faire expulser car cela m’empêche de rester concentré sur mon propre jeu. Mais il est clair que certains emploient ce type de méthode… ».
Après Grenoble, le club parisien apris soin de ne pas exposer son joueur face aux médias. Surtout avant son passage devant la commission de discipline. Sessegnon prend des coups, mais en donne aussi. Ce n’est pas un angelot. Au PSG, on ne nie pas son côté sanguin. On cherche seulement à le protéger davantage. Parce que c’est l’un des joueurs clés de Paul Le Guen et l’une des plus fortes valeurs du club sur le marché des transferts (16 M€).


L'équipe


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Autre récompense à destination du club parisien, celle de dirigeant de l'année attribuée à Robin Leproux, le président du PSG. ©France Football
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NeiBaF
posté 23/02/2009 10:17
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La nouvelle affaire Sessegnon

C’est l'histoire de l’arroseur arrosé ! Voilà tout juste une semaine, Stéphane Sessegnon s’était rendu coupable d’un coup de tête sur Blaise Matuidi lors de la réception de Saint-Etienne (2-1). Ce geste lui vaut d’ailleurs d’être convoqué, le jeudi 5 mars, devant la commission de discipline de la Ligue. Hier soir à Grenoble, les rôles ont été inversés.

Stéphane Sessegnon a, cette fois, été agressé par Milivoje Vitakic en fin de première période. Le rugueux défenseur isérois a alors assené un coup de coude, puis a giflé l’ancien Manceau sur le flanc gauche de la défense grenobloise tout près de la ligne de sortie de but.

« Stéphane est une cible particulière »

Une fois encore, les arbitres n’ont rien vu. M. Lannoy a même mis du temps à se rendre auprès du Parisien, demeuré au sol. Ce fait de jeu répréhensible a été dénoncé avec virulence par les Parisiens. Après le match, dans les entrailles du stade des Alpes, plusieurs membres de la délégation étaient très remontés après le visionnage des images de Canal +. « Depuis quelques matchs, on sait que Stéphane est une cible particulière. Il faut en avoir conscience, rappelle Mickaël Landreau. Si, dans notre championnat, on regrette de manquer de joueurs comme lui, il faut le protéger à un moment donné. On a envie d’être solidaire avec lui. »
Peu brillants dans le jeu, les Grenoblois ont, il est vrai, pensé d’abord à défendre vaille que vaille en s’engageant beaucoup dans les duels. « Il y a eu de nombreux contacts », reconnaît Guillaume Hoarau. Sur la faute de Vitakic, l’arbitre n’a sifflé aucune faute ni averti le Serbe. Il est probable, toutefois, que le comité de visionnage se saisisse de cette affaire et la transmette à la commission de discipline. Cette même instance qui, ironie de l’histoire, pourrait donc, le 5 mars, infliger à Sessegnon plusieurs matchs de suspension pour son geste tout aussi inadmissible à l’encontre de Matuidi.

Le Parisien
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NeiBaF
posté 23/02/2009 18:12
Message #299


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Trois supporters condamnés

Le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné trois supporters du Paris-Saint-Germain à des amendes pour s'en être pris à un supporter Isérois en marge du match de Ligue 1 samedi dernier (0-0). Jugés en comparution immédiate, deux hommes de 23 ans ont été condamnés à 900 euros d'amende et un an d'interdiction de stade pour avoir porté des coups de pied et de poing à un supporter grenoblois. Un troisième supporter, âgé de 28 ans, a lui été condamné à 1 200 euros d'amende et un an d'interdiction de stade pour avoir jeté des canettes de bière et des cailloux sur les forces de l'ordre près du stade des Alpes avant le match.

L'Equipe
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Vaudou
posté 23/02/2009 20:43
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Saint-Etienne : Le club répond à L'Equipe

Suite à un article du quotidien sportif L'Equipe paru lundi mettant en cause Blaise Matuidi et l'AS Saint-Etienne, le club stéphanois a tenu à réagir en publiant un communiqué sur son site internet.

Réaction de l'ASSE après l'article de L'Equipe
Suite à l'article paru, ce lundi 23 janvier 2009, dans L'Equipe sous le titre « Sessegnon est-il une cible ?», l'AS Saint-Etienne tient à préciser les éléments suivants :

- A aucun moment Blaise Matuidi, milieu de terrain stéphanois, n'a tenu les propos rapportés par les journalistes comme étant ceux de l'entourage du club parisien dans cet article («Lève-toi, fils de pute !») à l'égard de Stéphane Sessegnon.
La seule chose que Blaise ait faite à l'issue du coup de tête donné par le joueur parisien est de faire constater sa blessure à l'arbitre de la rencontre et de lui faire remarquer qu'il saignait au visage. Toute personne, qui connaît un tant soit peu Blaise Matuidi, sait pertinemment qu'il est incapable de tenir de tels propos.

- Concernant l'allusion faite par les journalistes de L'Equipe quant à une éventuelle intention des Stéphanois de prendre le joueur parisien pour cible afin de lui nuire («En revanche si telle avait été l'intention des Stéphanois, la semaine précédente, l'opération aurait été réussie»), il est inadmissible que de telles accusations même éventuelles sur l'état d'esprit de l'équipe puissent être évoquées.

Les dirigeants stéphanois s'étonnent que les journalistes de L'Equipe se permettent une telle allusion sans avoir pris le soin ni de contacter au préalable le club, ni d'analyser dans le détail le déroulement de la rencontre.
La convocation du milieu de terrain parisien devant la Commission de Discipline le 5 mars n'est aucunement le fait d'une demande du club stéphanois, mais le résultat de son propre comportement.


foot365


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"J'ai collé corps et âme aux ambitions du club." Edaourd

"Rabiot n'a pas joué en 2019, après 15-20 jours à un haut niveau il s'est écroulé" Sarri

"Je crois qu'il est de toute façon trop tard pour sauver le club, l’idéologie socialiste sentimentaliste mortifère en vogue l'a trop enfoncé." anakin7
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