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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
Philo
posté 17/02/2009 15:16
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Boindrieux, un patron si discret

Des Photos de Giuly et de Hoarau ornent les murs de son bureau. Sur la table, une trentaine de dossiers l’attendent. Malgré sa nomination au poste de directeur général du PSG il y a quinze jours, rien n’a changé dans le quotidien de Philippe Boindrieux. « Si ce n’est que mon boulanger sait qui je suis maintenant », sourit-il. Portrait de ce financier de formation qui, en deux ans, est devenu l’un des hommes forts du PSG.

Il a passé dix ans chez NRJ
Rien ne prédestinait ce natif de Lyon, âgé aujourd’hui de 44 ans, à diriger un club. Diplômé d’études supérieures comptables et financières, Philippe Boindrieux a passé une grande partie de sa carrière chez NRJ. Il y entre en 1996 et il en devient le directeur général en 2004. « Il a gravi les échelons un à un, raconte une ancienne collaboratrice, Maryam Salehi, directrice déléguée. C’est un excellent professionnel, très rigoureux. Ses défauts ? A part qu’il aime l’andouillette… Mais il a un tic de langage qui nous amusait beaucoup à l’époque. Il répète sans cesse “effectivement”. »
Au bout de dix ans chez NRJ, il souhaite tourner la page. Sa route croise alors celle du PSG par l’intermédiaire d’un chasseur de têtes. « Le club venait d’être vendu, les nouveaux propriétaires voulaient quelqu’un pour mettre de la rigueur dans la gestion du club. Ce challenge m’a plu, raconte-t-il. En revanche, ma première entrevue avec Alain Cayzac (NDLR : le président de l’époque) ne s’est pas très bien passée. Je suis plutôt quelqu’un de renfermé. J’ai dû lui paraître horrible ce jour-là. J’ai eu une deuxième chance et j’ai réussi à le convaincre. »

Il est apprécié par Sébastien Bazin
Le nouveau directeur général découvre alors un milieu qui lui est peu familier. « C’est vrai que j’ai fait quelques gaffes au début. » Il se souvient particulièrement de son premier déplacement à Toulouse. « J’étais dans le bus avec l’équipe pour aller au stade. Il y avait un silence de mort. Et mon portable a sonné. Alain Cayzac m’a fusillé du regard. Je n’avais pas compris qu’il fallait laisser les joueurs se concentrer. » Il lui a bien fallu vite s’habituer à son nouveau poste. Trois semaines après son arrivée en novembre 2006, il est confronté à sa première crise, la mort de Julien Quemener, jeune supporteur du PSG tué par balle après le match de Coupe d’Europe contre Tel-Aviv. « J’avais là un condensé de ce qu’est ce club. L’extrasportif venait de prendre le dessus sur le terrain. »
Très vite, le financier parvient à se fondre dans le moule. « C’est un homme qui ne fait pas trop de bruit, qui ne la ramène pas trop, mais qui agit », raconte Alain Cayzac. Sébastien Bazin lui-même ne tarit pas d’éloges à propos de son directeur général. Mais ses méthodes n’ont pas toujours convaincu, notamment Laurent Platini, l’ancien responsable juridique. Les supporteurs se sont également opposés à sa politique, surtout l’été dernier, lorsque le club a voulu augmenter les tarifs des abonnements.

La course à pied plutôt que le foot
Depuis deux ans, Boindrieux s’est pris au jeu. « Le premier qui touche au PSG, je lui rentre dedans. Ce club, je le vis complètement. » Il n’a pourtant jamais été un grand amateur de foot même si, comme il le dit, il s’est « converti », notamment depuis la Coupe du monde 1998. Ses sports de prédilection ? Le tennis qu’il a pratiqué dans sa jeunesse mais également la course à pied.« J’ai participé à plusieurs marathons, cinq fois celui de Paris, une fois New York. » Souvent le midi, il s’échappe ainsi de son bureau pour effectuer un jogging. Parfois, des passants l’interpellent pour parler du PSG. Une notoriété que ce fan d’Olivia Ruiz ou de Bénabar n’apprécie pas particulièrement. « Je suis un homme de l’ombre », précise-t-il. « Son calme et son côté introverti dénotent dans ce monde d’exubérance et de fous furieux, assure Alain Cayzac. Au premier contact, il peut ne pas plaire. Mais, en le connaissant un peu, on finit tous par dire que ce mec, il est vraiment bien. »


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Les chiffres du sponsoring à Paris

Nous révélons ce que les sponsors versent au club de football de la capitale. Et sur ce terrain-là aussi, Paris se comporte plutôt bien.


La coupe d’Europe rapporte peu d’argent. Pour l’instant, à la veille d’un 16 e de finale aller de Coupe de l’UEFA PSG - Wolfsburg au Parc des Princes, cette compétition a généré 450 000 € pour le PSG. Mais les dépenses, comme les coûts de sécurité, couvrent largement ces recettes.
Il est un domaine en revanche où le PSG ne faiblit pas : le sponsoring.



Malgré des résultats en berne ces deux dernières saisons et une image dégradée, la marque PSG continue de séduire les annonceurs. Selon nos informations, le chiffre d’affaires du sponsoring atteint quasiment les 20 M€ (19 190 000 € exactement en prenant en compte les 5,6 M€ générés par les loges), soit le minimum garanti par la société Sportfive en charge de la recherche des partenaires à 695 000 € près. Un montant presque comparable aux revenus générés par l’Olympique lyonnais, septuple champion de France, qui s’élèvent à 20,4 M€ pour la saison 2007-2008. A l’arrivée, ces 19 190 000 € de recettes sponsoring représentent environ un quart du budget global du club de la capitale qui avoisine les 80 M€ cette année.
Parmi les entreprises qui utilisent le PSG pour accroître ou consolider leur notoriété, l’équipementier Nike verse le plus gros chèque. La multinationale américaine, dont le contrat court jusqu’en 2014, s’acquitte annuellement de 5,5 M€. A titre de comparaison, Adidas verse 8 M€ (primes comprises) cette saison pour équiper l’Olympique de Marseille.

Le problème des loges

Au deuxième rang des partenaires du PSG, on trouve Emirates, la compagnie aérienne basée à Dubaï. Le sponsor maillot lié au club de la capitale jusqu’en 2014 a négocié un contrat de 3,25 M€ annuels. Les autres partenaires versent moins de 1 M€. C’est le cas de Sendin (BTP), qui menace de se désengager du PSG, déçu des résultats et des crises . Quant aux panneaux publicitaires autour du stade, ils permettent d’encaisser 1,165 M€.
Le véritable problème vient des loges du Parc des Princes qui ne rapportent que 5,6 M€. Et encore, il s’agit là de la recette minimale garantie par Sportfive au PSG. « En clair, si les travaux d’adaptation aux normes actuelles avaient été réalisés, on peut estimer que ce chiffre pourrait être doublé, considère un spécialiste de la question. Mais dans ce domaine, le PSG est en dessous de nombreux autres clubs de Ligue 1. » Conscient de ces manques, le club parisien mène des études pour améliorer les services au sein des loges du Parc.


Le Parisien

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PARIS-SG - WOLFSBURG

PARIS-SG

Bourillon à l’arrêt

ALORS QUE LES TITULAIRES du week-end étaient au repos, les remplaçants se sont entraînés hier matin au Camp des Loges. Bourillon, bloqué par une lombo-sciatique, est resté aux soins. Il sera certainement forfait mercredi. Les joueurs ont rendez-vous cet après-midi pour un dernier entraînement à huis clos. – R. D.
L’équipe probable : Landreau – Ceara ou Traoré, Z. Camara, Ma. Sakho, Armand (cap.) – Pancrate, Chantôme, Clément, Rothen – Luyindula, Hoarau.

WOLFSBURG

Quel arrière droit ?

LES JOUEURS du VfL Wolfsburg prennent l’avion pour Paris ce matin. Avant d’en découdre avec les Parisiens, Felix Magath se montre résolument optimiste : « C’est avec beaucoup de confiance que nous nous apprêtons à défier le PSG. Nous n’avons peur de rien », a lâché l’entraîneur du VfL. L’arrière droit slovaque Peter Pekarik n’est pas qualifié pour cette compétition, il sera remplacé soit par Sascha Riether, qui ressent toujours une gêne au niveau d’un tibia, soit par l’Italien Cristian Zaccardo. Comme lors de la victoire de Wolfsburg à Francfort (2-0) ce week-end, Magath devrait opter pour un 4-2-3-1. – A. Me.
L’équipe probable : Benaglio – Riether ou Zaccardo, Simunek, Barzagli, Schäfer – Schindzielorz, Josué (cap.) – Hasebe, Misimovic, Gentner – Dzeko.


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PLM, un train d’enfer

Au sommet de la L 1 sont installés ce matin l’OL, le PSG et l’OM, les trois clubs français les plus médiatiques et puissants. Lyon, Paris, Marseille : les trois plus grandes agglomérations françaises occupent, après 24 journées, les trois premières places de la Ligue 1. Si la première place lyonnaise est une constante dans le paysage, la présence conjuguée du PSG et de l’OM sur le podium est une nouveauté. Privés du titre depuis quinze ans, Paris et Marseille peuvent rêver.

LA DERNIÈRE FOIS que l’on a écrit ce papier ou que l’on aurait eu l’occasion de le faire, ce journal se payait encore en francs : l’Olympique de Marseille et le Paris-Saint- Germain n’ont pas terminé ensemble sur le podium de la Ligue 1 depuis la saison 1993-94, quand la compétition s’appelait encore Division 1. En Championnat, d’ailleurs, l’OM et le PSG sont des clubs qui ont surtout des souvenirs. Le dernier titre de l’OM remonte à 1992, en dépit des récents recours amnésiques pour récupérer le titre non attribué en 1993, quand le PSG n’a pas été champion de France depuis 1994.
La présence de Lyon, Paris-SG et Marseille aux trois premières places de la L 1, après 24 journées (*), est donc un événement qui répond aux rêves de Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, d’un axe PLM qui dominerait le Championnat de France. Ce n’est pas pour autant que la Ligue pourrait vendre très cher à l’étranger les droits de la L 1, car l’axe PLM, autant le dire, est une attraction majoritairement nationale.
La vraie question, par-delà les préférences capitales ou provinciales, par-delà l’idée facile que la victoire des pauvres serait plus morale que le triomphe des riches, consiste à savoir si cette triple présence est un signe positif pour le niveau de la compétition et pour son attractivité. S’il s’agit, en somme, d’une fatalité ou d’une promesse pour le football français, sous l’angle de ses compétitivités sportive et économique, à l’échelle européenne.
Cet axe PLM, le sigle même de feu la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée, qui menait ses voyageurs de Paris à Vintimille, est d’abord la réunion, au sommet de la Ligue 1, des trois plus grandes agglomérations françaises. Ce podium concentre en fait trois clubs au poids particulier dans l’histoire du football français, un poids qui s’opposerait presque au très jeune âge, en regard des grands clubs européens, de deux d’entre eux, puisque l’OL est né en 1950 et le PSG en 1970. Ce poids est celui du seul vainqueur français de la Ligue des champions (l’OM, en 1993), du seul vainqueur français de la Coupe des Coupes, pour l’éternité (le PSG, en 1996) et du meilleur club français du XXIe siècle, sept fois champion de France d’affilée, record historique et série en cours.

Une chance pour la L 1 ?

Mais alors que Lyon est devenu, avec les années 2000, la principale puissance sportive et économique du football français, le poids populaire et médiatique de ces trois clubs n’est pas exactement proportionnel à leurs résultats sportifs récents. Sur le podium de la L 1, le PSG et l’OM, par exemple, n’ont fait que se croiser. Depuis leur dernier titre, le PSG et l’OM sont tous deux montés cinq fois sur le podium, mais jamais ensemble. Faut-il voir l’adéquation de la popularité et du niveau sportif comme une chance pour la Ligue 1 ?
C’est une chance à court terme pour la médiatisation du sprint à venir et pour la popularité de cette fin de saison, tandis qu’à plus long terme le football français aura toujours intérêt à être représenté, au niveau européen, par ses clubs à la plus forte capacité d’investissement. Car, à l’Est comme à l’Ouest, le capitalisme est désormais la seule religion du football européen.
Mais l’axe PLM au sommet comme un signe de bonne santé est une notion à considérer avec prudence. D’abord parce que le bassin de population n’est pas un socle indispensable à la réussite sportive et économique, ni à la représentativité en Europe : posé sur un Rocher comme sur une mine d’or, à l’époque, Monaco (33 000 habitants), exemple parfaitement inclassable, est le dernier finaliste français en Ligue des champions, en 2004 ; longtemps plus gros propriétaire foncier de la Ligue 1, Auxerre (40 000 habitants) a disputé les demi-finales de la Coupe de l’UEFA en 1993 et les quarts de finale de la Ligue des champions en 1997.
Une autre époque ? Peut-être. Mais, tandis que le podium le plus anti-PLM remonte probablement à la saison 1997-98 (Lens, Metz, Monaco), l’année même où la France est devenue championne du monde, le podium de cette 24e journée est d’abord la promesse d’un sprint qui va faire du bruit. Et dans lequel les deux grandes puissances du Sud-Ouest, Toulouse et Bordeaux, vont à tout moment s’inviter.

VINCENT DULUC


(*) Les trois clubs sont, par ailleurs, toujours en course en Coupes d’Europe : Lyon en huitièmes de finale de la Ligue des champions (contre Barcelone), le PSG et l’OM en seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA (contre Wolfsburg et Twente).


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L'équipe


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A été retweeté par Gianluca Di Marzio, PRINCE des transferts, PAPE des rumeurs, OMNISCIENT du mercato, le dimanche 2 août 2015 à 00h35.

"Derrière chaque surfeur se cache un requin".

"ptit binoclard webmaster pour Footix qui occupe son célibat comme il peut ! cousin de dubdadda !"
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Philo
posté 17/02/2009 16:33
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«Légèrement touché à la cheville» depuis samedi, le latéral droit du paris-SG Cearà doit déclarer forfait pour le seizième de finale de Coupe de l'UEFA contre Wolfsburg mercredi. Il devrait être remplacé sur le flanc droit par Sammy Traoré. Autre indice lâché par Paul Le Guen à la veille du match : Jérémy Clément ne sera pas titularisé. Le milieu défensif a été victime d'une fracture métacarpienne à la main gauche, ce qui ne l'avait pas empêché de jouer contre Saint-Etienne (2-1).


L'équipe.fr


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A été retweeté par Gianluca Di Marzio, PRINCE des transferts, PAPE des rumeurs, OMNISCIENT du mercato, le dimanche 2 août 2015 à 00h35.

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Golazo
posté 17/02/2009 17:53
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Rothen garde le cap

On entendait moins parler de lui depuis la sortie de son livre et les polémiques qui ont suivi. A croire que les réponses aiguisées de Gallas, Zidane, Dugarry ou Lizarazu avaient frappé de plein fouet Jérôme Rothen. Certains voyaient en tout cas un lien de cause à effet entre le bouquin du gaucher et ses difficultés sportives. On a même pu lire que Ludovic Giuly, contrarié de s'assoir sur le banc, s'était plaint d'un traitement inégal par rapport à son ex-collègue monégasque, sans cesse aligné par son entraîneur même quand il était en dedans. On a également appris que le club parisien était parti à la recherche d'un milieu gauche pour assurer la succession… Bref, peu de bons signes pour Rothen. Pourtant, ce vilain petit canard a été titularisé à vingt-deux reprises en vingt-quatre journées de championnat.

Paul Le Guen pourrait pourtant très bien se passer de lui. Contre Caen, l'international français était suspendu et le coach parisien avait aligné avec succès Stéphane Sessegnon dans le couloir gauche. Le Béninois, décidément capable d'évoluer dans tous les registres, avait livré un match convaincant, prouvant au passage qu'il y avait bien une vie sans Rothen. Mais l'entraîneur parisien ne partage visiblement pas cet avis et il continue d'aligner son gaucher avec constance. Preuve que le joueur n'est pas autant au fond du trou qu'on aurait pu le croire à certains moments… On a souvent mis en exergue ses statistiques en baisse. Pourtant, là encore, tout n'est pas si sombre puisque qu'avec trois offrandes pour ses partenaires, Rothen n'est pas éloigné de ses stats de la saison 2006-07 où il n'avait offert que quatre buts à Pauleta and Co.

Un partage des tâches plus équitable

La saison passée en revanche, Rothen avait contribué au maintien parisien en délivrant huit passes décisives. Mais dans un PSG en crise, le gaucher était l'un des rares à être au niveau. Et son apport était plus visible que dans une équipe qui tourne bien et où le partage des tâches est plus équitable. Ainsi voit-on Sylvain Armand et Stéphane Sessegnon pointer le bout de leur nez à quatre passes décisives, Marcos Ceara égaler Rothen avec trois passes, Luyindula, Clément et Giuly à deux… Un changement radical ! La saison dernière, il fallait chercher bien loin derrière Rothen pour trouver la trace d'un autre Parisien dans ce classement des passeurs.

Aujourd'hui, Rothen semble donc apaisé et concentré sur son football. Après plusieurs saisons loin de ses espérances dans le club de la Capitale, le milieu de terrain a sans doute compris qu'il avait enfin l'occasion de sauver son passage parisien après quatre années de galère. « On est resté soudé, confiait-il la semaine dernière sur le blog d'Orange Sport. Je pense que ce groupe a beaucoup de qualités. Nous, les anciens, on a fait passer le message aux nouveaux. Kezman, le changement de président… On a tous fait abstraction de ça pour rêver ensemble. On a envie de s'amuser, de jouer le haut de tableau. Paris reste la Capitale, un club particulier. Si tu rates un match, tu es le plus mauvais. Et si tu en réussis un ou deux, tu deviens une idole. Le plus important, c'est notre collectif et notre groupe. » Le reste n'a visiblement plus d'importance…


Football365.fr


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Schultzy
posté 18/02/2009 08:33
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Le PSG veut entretenir la dynamique

Restant sur quatre victoires en Ligue 1, Paris accueille Wolfsburg, en 16e de finale aller de la Coupe de l’UEFA, avec la ferme intention de poursuivre sa lancée.

Un entraîneur qui gagne a toujours raison. Fort de la deuxième place de son équipe en Ligue 1, Paul Le Guen n’a plus guère de difficultés à faire comprendre la nécessité de procéder à un turnover en Coupe d’Europe. Ce soir, au moment d’accueillir Wolfsburg en 16 e de finale de la Coupe de l’UEFA, Makelele et Giuly seront sur le banc, Ceará, Clément et Bourillon dans les tribunes.

Alors, même si les onze titulaires feront tout pour préserver leurs chances de qualification avant le match retour, la semaine prochaine, l’entraîneur parisien affirme que, face au 6 e de la Bundesliga, « le PSG n’est pas favori ». Et cela n’offusque pas grand monde.

« On ne dédaigne pas la Coupe de l’UEFA »

Au début de la campagne européenne, quand il avait aligné une équipe B contre Schalke 04 (1-3, le 23 octobre), beaucoup avaient crié au scandale. Trois jours plus tard, le net succès à Marseille (4-2) avait éteint les critiques.
Depuis, Le Guen reste fidèle à sa ligne de conduite et personne ne s’en plaint. « On va faire le maximum en ayant Grenoble (NDLR : prochain adversaire en championnat) dans un coin de la tête, résume le Breton. Notre priorité reste le championnat mais, comme je l’ai toujours dit, ce n’est pas incompatible avec le fait d’avoir de l’ambition dans les autres compétitions. On nous fait des reproches qu’on ne mérite pas, on n’a d’ailleurs perdu qu’un match sur six. On ne dédaigne pas la Coupe de l’UEFA. »
Avec le retour des matchs aller-retour avec élimination directe, la C3 retrouve un peu de sa saveur d’antan. « Nous avons l’impression de vraiment entrer dans la compétition, explique Jérôme Rothen. On ne va pas dire qu’on veut gagner cette coupe mais, en tout cas, on veut passer ce tour. » Car comme en Coupe de France, le tirage a été plutôt clément. S’ils passent les 16es de finale, Landreau et ses camarades affronteront les Belges du Standard de Liège ou les Portugais de Braga. Atteindre les quarts de finale est donc largement envisageable.

« On est actuellement dans un cercle vertueux »

«Chaque chose en son temps, c’est déjà très compliqué de rencontrer Wolfsburg », tempère Le Guen, qui se félicite par ailleurs de l’effet bénéfique de la Coupe d’Europe sur le championnat. « La qualification contre Twente (4-0) a été très importante, c’était un match particulier, rappelle-t-il. Jouer sur tous les tableaux est parfois difficilement compatible, mais je crois à la dynamique de la victoire. On est actuellement dans un cercle vertueux (NDLR : quatre victoires d’affilée en championnat), on sait qu’il y a un risque de le casser, mais on l’a anticipé. »
A bien l’écouter, un faux pas ce soir aurait donc des conséquences limitées. Car une victoire samedi à Grenoble lui redonnerait raison.




Rothen en milieu défensif

Confronté à des blessures et à la nécessité de faire souffler certains joueurs, Paul Le Guen va procéder ce soir à quelques changements. Jérémy Clément, toujours tracassé par sa fracture à la main gauche, est sorti du groupe en prévision du déplacement à Grenoble samedi. Le Brésilien Ceará ne sera pas là non plus.
« Il a été touché à la cheville contre Saint-Etienne et est aux soins depuis », explique Le Guen. Ceará sera remplacé par Sammy Traoré. Ce dernier n’est pas un latéral de métier, mais il a déjà tenu très correctement ce poste cette saison. Le remplacement de Clément est plus problématique. En l’absence de Grégory Bourillon, blessé au dos, Claude Makelele ne peut enchaîner trois matchs dans la semaine alors qu’il doit jouer à Grenoble. Le duo de milieux défensifs devrait donc être constitué de Clément Chantôme et de… Jérôme Rothen. Ce dernier offre quelques garanties dans le travail de récupération. Il sera remplacé, côté gauche, par Sessegnon.





Un sans-faute au Parc face aux Allemands

Wolfsburg est seulement le troisième club allemand à affronter le PSG en Coupe d’Europe. Auparavant, Paris a rencontré le Bayern Munich, à trois reprises, et Schalke 04. Le bilan parisien est de quatre victoires et trois défaites (NDLR : neuf buts marqués et onze encaissés) en sept rencontres. A noter qu’à domicile, le PSG l’a toujours emporté contre une formation allemande, lors des trois matchs disputés au Parc.
Une autre statistique est plus pessimiste pour l’avenir parisien en Europe : lors de ses six 16es de finale de Coupe UEFA, Paris ne s’est qualifié que deux fois.





« Ma mise à l’écart était injuste »
SAMMY TRAORÉ, défenseur du PSG

La réception de Wolfsburg coïncide avec la première titularisation de Sammy Traoré, depuis la claque reçue à Bordeaux le 11 janvier (4-0). Aligné ce soir au poste de latéral droit, il revient sur sa situation personnelle et commente la bonne passe de son équipe.

Comment avez-vous vécu votre mise à l’écart après Bordeaux ?
Sammy Traoré. C’est toujours difficile de sortir de l’équipe.
Surtout quand ça se produit après un naufrage collectif. En Gironde, j’ai fait un match normal, il n’y avait personne à incriminer en particulier.

Avez-vous trouvé cela injuste ?
Oui, ma mise à l’écart était injuste. C’est toujours mieux quand l’équipe gagne avec moi. Après, le collectif prime mais, sur un plan personnel, c’est dur.

En avez-vous parlé avec Paul Le Guen ?
On a eu une conversation. Le coach m’a assuré qu’il n’avait rien à me reprocher et qu’il avait confiance en moi. Il m’a dit qu’il faisait des choix, je les respecte. Et on ne peut pas lui donner tort.

Quel est votre rôle au sein de l’effectif ?
Je suis un cadre qui a eu la chance de jouer et qui ne joue plus. Je parle aux jeunes, je fais partie des plus anciens et je motive le groupe même quand je ne suis pas titulaire. C’est ce qui ressort des opinions des autres joueurs.

A quoi peut prétendre le PSG, aujourd’hui deuxième de L 1 ?
Il n’y a pas d’objectif. On veut finir le plus haut possible. C’est encore très serré. Il y a Lyon, l’OM et Bordeaux. Ils ont des effectifs supérieurs au nôtre, mais aussi Lille, Toulouse et Nice qui sont au contact.

Etes-vous surpris par la réussite actuelle du PSG ?
Pas du tout, le groupe est de qualité et bosse bien. On est humbles. On ressent sur le terrain la joie de vivre qui existe dans notre vestiaire. Il n’existe pas de concurrence entre nous, on est contents pour ceux qui jouent. Dimanche, Mamadou Sakho fêtait son anniversaire et tous les joueurs sont passés, c’est un signe.

Que connaissez-vous de cette équipe de Wolfsburg ?
C’est une bonne équipe, et ce n’est pas pour rien qu’elle est6e de Bundesliga (L 1 allemande). Ce sera difficile. L’idéal serait de gagner 2-0 chez nous pour avoir un peu d’aisance au retour. Surtout, il ne faut pas encaisser de but au Parc.

Quelle est votre ambition dans cette compétition ?
On joue pour la gagner, même si la L 1 reste la priorité. Il y aura des changements, mais ils seront réfléchis. Ceux qui joueront postulent à des places de titulaire en championnat.



Le Parisien.fr


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Hari
posté 18/02/2009 09:17
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Felix Magath : « Paris, pas 2e par hasard »

Interview croisée

Paul Le Guen et Felix Magath ont présenté en conférence de presse la confrontation entre leur deux équipes : les enjeux, regard sur l’adversaire et l’état de forme de leur équipe. Interview croisée.

Comment abordez-vous cette rencontre de Coupe UEFA ?

Paul Le Guen : « La priorité reste le championnat, car comme je le répète depuis le début de la saison, c’est ce qui me semble le plus cohérent. Cela reste cependant compatible avec d’autres ambitions. Nous avons aussi envie d’aller le plus loin possible en Coupe UEFA et en Coupe de France. Je crois beaucoup en la dynamique de victoires. Nous sommes dans un cercle vertueux et il faut essayer de poursuivre cette dynamique. Ces matches de Coupe permettent également aux jeunes d’acquérir de l’expérience et de se mettre en évidence. »

Felix Magath : « Nous abordons toutes les compétitions sur un même pied d’égalité. Nous allons essayer d’aller le plus loin possible partout. Il faut penser que nous avons une équipe jeune. Ces matches là servent notamment au développement de ces jeunes joueurs. Ils doivent en profiter pour s’aguerrir au niveau international. »


Que pensez-vous de votre adversaire ?

Paul Le Guen : « Wolfsburg est une très bonne équipe. Ils sont très costauds, ils sont très bons, mais nous allons essayer. Je les ai observé. Cette formation est très bien organisée. Ils ont également un joueur exceptionnel, c’est Džeko. C’est une équipe redoutable. Ils ont énormément de moyens et ont beaucoup recruté ces dernières années. Nous ne sommes pas favoris. »

Felix Magath : « C’est une très bonne équipe. S’ils sont 2e derrière Lyon ce n’est pas par hasard. Le PSG possède un groupe homogène et produit un jeu rythmé et varié. Certes, ils ont connu une saison mouvementée l’année dernière. Mais Paul Le Guen, qui est à la tête de cette équipe depuis 2 ans, est un excellent entraîneur. Si le PSG en est là aujourd’hui, c’est aussi son mérite. Le PSG a toutes les chances de rester là où il est actuellement. Les changements récents au sein du club n’ont semble-t-il pas fait souffrir l’équipe. »


Quelle équipe comptez-vous aligner mercredi soir ?

Paul Le Guen : « Je suis confronté à la nécessité de faire tourner, car quelques joueurs ont des petits bobos et il faut sentir quels joueurs sont capables d’enchaîner ou pas. Ceara par exemple va souffler, car il souffre légèrement de la cheville et j’espère qu’il va continuer à beaucoup donner en cette fin de saison. Je tiens également compte du problème de Jérémy Clément (fracture de la main), qui ne débutera pas demain. »

Felix Magath : « L’absence de Grafite (blessé au genou) constitue évidemment un handicap. Ce n’est cependant pas sa première absence cette saison. Nous avons déjà gagné des matches sans lui. Džeko seul en pointe est capable de faire souffrir les défenses adverses. Nous allons chercher à nous créer des occasions et à marquer au moins un but. Nous sommes capables de marquer à tout moment. »


PSG.fr
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fab1983
posté 18/02/2009 09:45
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Foot - C3 - PSG - Makonda, la surprise Le Guen

Porté aux rotations en Coupe de l'UEFA pour préserver ses cadres et la «priorité» donnée au Championnat, Paul Le Guen devrait titulariser pour la première fois Tripy Makonda en milieu de terrain contre Wolfsburg, mercredi soir en 16e de finale aller au Parc des princes (20h45). Dix-neuf ans depuis moins d'un mois, Makonda est né en 1990 comme Mamadou Sakho ou Maxime Partouche, autres jeunes prometteurs du PSG où ce natif d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) est arrivé dès 12 ans. Appelé à trois reprises dans le groupe mais jamais entré en jeu avec les pros, Makonda, international en moins de 19 ans, devrait évoluer dans le couloir gauche. C'est en tout cas la position qu'il occupait lors de l'opposition à huis clos, mardi.


source: lequipe.fr
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Baghib!
posté 18/02/2009 10:05
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Paris, le bonus européen ?
Le nouveau dauphin de Lyon, fidèle à sa politique de rotation, veut confirmer en Europe sa bonne dynamique.


Le Paris-SG est encore en course sur trois tableaux, le Championnat, la Coupe de France et la Coupe de l’UEFA. Ce soir, devant un adversaire inédit, le VfL Wolfsburg, sixième du Championnat allemand, Paul Le Guen a une fois de plus décidé de bouleverser l’équilibre de ses troupes.

CETTE SEMAINE, il sera difficile d’affirmer que le discours de Paul Le Guen n’est pas entendu. Depuis le début de la saison, l’entraîneur parisien répète que le Championnat est la priorité absolue du PSG. Les supporters ont compris le message : ils ne se sont pas vraiment rués sur les billets de ce seizième de finale de Coupe de l’UEFA, même soldés par le club. Un peu plus de 20 000 spectateurs sont attendus ce soir. Le Parc des Princes n’accordera pas l’accueil le plus hostile de son histoire au VfL Wolfsburg. Normal : le PSG lui-même ne lui opposera pas la meilleure équipe possible.

Depuis la triste équipée de Schalke 04 (1-3), à l’automne dernier, Paul Le Guen a renoncé à la rotation quasi-intégrale en C 3.Mais il fait quand même tourner en Europe pour préserver ses intérêts domestiques (voir par ailleurs). Il n’y a aucune raison qu’il renonce à cette méthode aumoment où Paris s’est installé sur le podium de la L1. Alors même qu’une série de sept matches en trois semaines vient de débuter, samedi dernier, contre Saint-Étienne (2-1). « La priorité reste le Championnat, assure le Breton. C’est cohérent et compatible avec d’autres ambitions. »

Magath : « Nous, nous voulons tout jouer à fond »

L’entraîneur francilien a donc d’abord construit son équipe en fonction du voyage àGrenoble, dans trois jours. Et en tenant compte des bulletins de santé. Ceara, légèrement touché à la cheville, ne figure pas dans le groupe. De même que Clément, présent samedi contre Saint-Étienne malgré une double fracture de la main gauche. À l’arrivée, c’est une équipe du PSG fortement remaniée qui défiera le sixième du Championnat allemand, avec un débutant en prime, Tripy Makonda (voir ci-contre). « Je vais faire tourner par choix et par nécessité aussi », a résumé Paul Le Guen, qui laissera, comme souvent en C 3, Makelele, Sessegnon et Giuly sur le banc. « On n’aborde pas ce tour-là en favoris », ose l’entraîneur parisien en référence aux classements à la sortie des poules :Wolfsburg a terminé en tête de son groupe, alors que le PSG s’est extirpé in extremis du premier tour, au troisième rang, grâce à un large succès sur Twente (4-0) lors de la dernière journée.

Ces parcours contrastés traduisent l’opposition des approches. « Pournous, c’est très clair, nous voulons tout jouer à fond, a claironné Felix Magath, l’entraîneur allemand, hier après-midi. Le Championnat, la Coupe de l’UEFA, tout est sur le même pied d’égalité en termes de motivation. L’équipe est dans de très bonnes dispositions en ce moment. On va tout faire pour prendre le match à notre compte. On vient ici pour marquer des buts et gagner. » L’esprit d’entreprise allemand peut constituer le meilleur atout parisien. Ce que le PSG 2008-2009 adore, c’est justement laisser l’initiative à son adversaire. Alors il n’y a pas grand risque de le voir se lancer à l’assaut de Wolsfburg.

Paul Le Guen l’a rappelé : lors des tours à élimination directe, le premier objectif demeure de ne pas encaisser de but à domicile. Ce genre de considération n’émoustille pas forcément les foules. Mais la modestie va si bien au teint de ce PSG-là.

RÉGIS DUPONT (avec L. G. C.)

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Cette fois, c’est Makonda !
Paul Le Guen, le coach du PSG, aime les compositions d’équipe surprises en Coupe de l’UEFA. Ce soir, le jeune milieu gauche de dix-neuf ans devrait en profiter.

L’ÉQUIPE TYPE du PSG en Coupe de l’UEFA cette saison (voir ci-contre) fait vraiment moins peur que la vraie, celle qui officie en Ligue 1. Les deux recrues majeures du vestiaire, Makelele et Giuly, n’y figurent pas. Absentes aussi, les deux meilleures pioches du mercato parisien, Hoarau et Sessegnon. Du coup, la compétition européenne est devenue une fenêtre d’exposition pour les remplaçants. Ce soir, Tripy Makonda, dix-neuf ans depuis moins d’un mois, devrait en profiter. Hier, il a été aligné dans le couloir gauche par Paul LeGuen lors del’opposition à huis clos, dans un dispositif plutôt offensif (la paire Chantôme-Rothen remplace l’habituel duo Makelele-Clément). Il devrait donc vivre sa première titularisation chez les professionnels. Jusqu’ici, il n’avait fait qu’apparaître dans le groupe (deux fois en L 1, une fois en C3), sans jamais entrer en jeu. International en moins de 19 ans, Makonda évolue au PSG depuis l’âge de douze ans. Il est né en 1990, comme Mamadou Sakho ou Maxime Partouche, autres produits-phares du centre de formation convoqués par Le Guen. Mais les jeunes ne sont pas les seuls à profiter de l’appel d’air de la Coupe de l’UEFA. En début de saison, Luyindula, Pancrate ou Kezman, par exemple, ont pu s’exprimer grâce à elle. « Certains ont pu y montrer des états de forme très intéressants, et je continuerai à faire jouer la concurrence, rappelle l’entraîneur parisien. Et puis la qualification contre Twente a montré qu’un groupe dans son ensemble pouvait être performant. Ça doit être l’occasion pour certains jeunes de se montrer, de se révéler. »

Jérôme Rothen confirme : « La Coupe de l’UEFA a fait du bien à beaucoup de joueurs. Elle nous a donné une certaine dynamique, une saine concurrence, et a nourri la réflexion du coach. » Luyindula, par exemple, y a réentrevu la lumière grâce à la double confrontation face à Kayserispor (2-1, 0-0), au premier tour. Pour Makonda, c’est l’exemple à suivre. Car disputer un match européen avec le PSGpeut aussi se révéler traître. Mabiala, Mulumbu, N’Goyi ou Sankharé, bombardés titulaires à Schalke 04 (1-3), à l’automne, avaient souffert. Depuis, le premier est au mieux remplaçant en L 1. Les trois autres sont partis chercher du temps de jeu ailleurs, cet hiver. – R. D.

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Wolfsburg typiquement allemand
Si son effectif est cosmopolite, le VfL se caractérise par sa puissance, sa capacité à se projeter vers l’avant et son impact dans le jeu aérien.


AVEC UN EFFECTIF composé de vingt-six joueurs, l’entraîneur de Wolfsburg, Felix Magath, a vu deux de ses voeux exaucés : doubler tous les postes, et pouvoir compter sur un certain nombre de joueurs polyvalents. S'il préconise habituellement un système en 4-4-2, celui qui a également été à la tête du Bayern Munich entre juillet 2004 et janvier 2007 a dernièrement dû revoir ses plans après l’opération au ménisque de son buteur brésilien et ancien Manceau Grafite. Résultat :Magath a opté pour un schéma en 4-2-3-1, favorisant ainsi un entrejeu avec deux milieux devant la défense et avec trois éléments à vocation offensive censés alimenter la seule pointe (Dzeko). Son point fort réside dans le domaine offensif avec le meneur de jeu bosniaque Misimovic, précieux pour son excellente vision du jeu et ses passes en profondeur, avec le rapide Hasebe sur le flanc droit et le redoutable frappeur Gentner à gauche. Quant à l’attaquant bosniaque Dzeko, il est la bonne surprise de cette saison : auteur de huit buts et de sept passes décisives en Bundesliga, il fait désormais partie des titulaires indiscutables, au même titre que l’international brésilien Josué, capitaine et métronome de l’équipe, le défenseur central et champion du monde italien Barzagli et le gardien
suisse Benaglio.

Si, avec son effectif pléthorique, Magath fait régulièrement tourner son équipe, il semble parti pour faire confiance ce soir au même onze qui a permis le week-end dernier à Francfort (2-0) d’assurer au VfL sa première victoire de la saison à l’extérieur, à une exception près : l’arrière droit slovaque Pekarik n’est pas qualifié pour la Coupe de l’UEFA. Sur le banc, il possède également des solutions intéressantes, avec le Japonais Okubo, vif et capable de prendre la défense adverse de vitesse, ou l’Italien Zaccardo, qui peut évoluer arrière droit et milieu relayeur. Le public parisien va découvrir une équipe typiquement allemande : très puissante, redoutable sur coups de pied arrêtés et dans le jeu aérien. Comme le confirme Franck Ribéry, qui l’a battue fin octobre avec le Bayern (4-2) en Bundesliga : « Wolfsburg est une équipe solide, qui aime aller de l’avant et a inscrit beaucoup de buts sur coups de pied arrêtés. LePSGdoit donc s’en méfier. » Le message est passé. – A. Me.


L'Equipe du 19/02.
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Baghib!
posté 18/02/2009 10:25
Message #268


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L'Equipe aussi, mais ça ne concerne pas le match face à Wolfsburg donc je le mets à part.

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PAS DE RAPPORT POUR MAKELELE ?
Lundi, Marc Batta s’était montré extrêmement critique sur les décisions de Laurent Duhamel, lors de PSG - Saint-Étienne (2-1). Pour le patron de l’arbitrage français, Claude Makelele, coupable d’un tacle dangereux sur Benalouane, et Stéphane Sessegnon, qui avait donné un coup de tête à Matuidi, auraient dû recevoir un carton rouge et non un jaune. Duhamel pouvait revoir sa position en envoyant un rapport complémentaire à la commission de discipline qui se réunit demain après-midi. A priori, il l’a fait pour Sessegnon. Mais il se serait abstenu pour Makelele. Ça qui ne signifie pas que ce dernier sortira de cette affaire impuni. La commission de discipline peut s’autosaisir du dossier, comme elle l’a récemment fait après la faute du Rennais Sow sur le Lillois Debuchy. Sow avait écopé de deux matches de suspension. – R. R. et A. C.
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Biz Markie
posté 18/02/2009 23:49
Message #269


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Foot - C3 - 16es - Paris prend une option
Le Paris-SG a pris une option sur la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA. Le club de la capitale a battu Wolfsburg (2-0), mercredi, en seizièmes de finale aller grâce à un doublé de Guillaume Hoarau en fin de match (80, 84e).

Le Paris-SG ne pourra pas être accusé de ne pas jouer le jeu. Même si Paul Le Guen est le premier à rappeler que la Coupe de l'UEFA ne se situe pas tout en haut de la liste des priorités du club, ses joueurs ont prouvé contre Wolfsburg qu'ils ne comptaient pas pour autant lâcher cette épreuve facilement. Cette saison, Paris joue sur tous les tableaux. Il n'a sans doute pas l'effectif pour. Mais contre une formation allemande trop approximative dans la zone de vérité, son onze fortement remanié suffit amplement. Tant qu'il aura dans ses rangs de joueurs de la trempe de Guillaume Horau, capable de forcer la décision, ce PSG-là pourra espérer franchir encore quelques obstacles. Le doublé de l'ancien Havrais (80e, 84e) le place en position idéale avant d'aborder le match retour.

Ces deux buts d'avance ne seront sans doute pas de trop pour tenter de finir le travail le 26 février prochain au Volkswagen Arena où les joueurs de Félix Magath n'ont toujours pas perdu cette saison. Ils donnent aux Parisiens une marge de manoeuvre considérable, qui a cependant pris du temps à s'offrir à eux. Sans Landreau ni Sessegnon ni Giuly ni Makelele, mais avec Edel et le jeune Makonda, Paris a eu un mal fou à rentrer dans son match. Schäffer (4e), Misimovic (16e) et Josué (22e, 23e) ont tour à tour tenté d'en profiter, mais ils ont chacun manqué de précision. Dans ce domaine, Paris n'a guère fait mieux. Hormis sur une frappe de Pancrate captée par Benaglio (39e), tous les attaquants parisiens ont eux aussi raté le cadre (7e, 36e, 41e).

Hoarau, un doublé et un poteau
La physionomie de la deuxième période s'inscrit dans la lignée de la première. Paris a fait bloc derrière, tandis que Wolfsburg a continué à pousser en vain. Comme souvent cette saison, la libération pour le PSG est finalement venue de Guillaume Hoarau. En l'espace de dix minutes, l'ancien meilleur buteur de la L2 a eu l'occasion de marquer à quatre reprises. Sur un coup-franc de Rothen, il s'est élevé plus haut que tout le monde (80e) pour l'ouverture du score, avant de doubler la mise quatre minutes plus tard sur un corner (84e). Il a, en revanche, manqué de réussite en touchant le montant droit Benaglio (88e), avant de voir se reprise aux six mètres s'envoler dans les airs (90e+2). Deux buts et deux loupés. C'est suffisant pour permettre à Paris de continuer à surfer sur sa dynamique de victoires : huit en dix matches depuis janvier. - E. T.

lequipe.fr

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[b]Makonda : «J’ai tenté des choses»

Le jeune Tripy Makonda (19 ans) revient sur son premier match avec les pros qui se solde par une victoire face à Wolfsburg.

Tripy Makonda (Milieu de terrain du PSG)
« C’est une grande satisfaction de gagner 2-0. Cela nous donne une avance pour le match retour. Pour mon premier match avec les pros, j’ai commencé par jouer simple sur mes premiers ballons. Puis j’ai pris confiance en moi et j’ai tenté des choses comme je sais le faire. Je n’ai pas vraiment de poste de prédilection, car en 13 ans je jouais milieu gauche, en 14 ans je jouais N°6, en 18 ans j’évoluais milieu gauche ou défensif… (Sylvain Armand vient écouter l’interview). En CFA et avec les pros je peux jouer arrière gauche, mais Sylvain est devant moi et je vais le laisser terminer pour mieux revenir (rires). »

psg.fr


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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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D'Alessandro
posté 19/02/2009 00:42
Message #270


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Foot - C3 - PSG - Le Guen : «Un peu chanceux»

Paul Le Guen a reconnu que «le score était un peu flatteur» pour son équipe à l'issue de la victoire du PSG contre Wolfsburg (2-0) en seizièmes de finale aller de la Coupe de l'UEFA. Loin de céder à l'optimisme ambiant, le technicien rappelle que «c'est loin d'être fini». «On n'est pas qualifié», dit-il. Il regrette à ce titre que ses joueurs ne soient pas parvenus à se mettre davantage à l'abri dans l'optique du match retour. «En fin de match, on peut gagner trois ou quatre à zéro, avec des occasions très nettes», a-t-il expliqué, tout en admettant que son équipe avait été «un peu chanceuse en fin de match». «J'aurais pu en mettre un 3e et un 4e. Je suis content mais j'espère que les occasions ratées ne vont pas peser lourd», approuve Hoarau.

Sur ses choix, et notamment celui de ne pas aligner son équipe type, Le Guen se dit convaincu que c'est le seul moyen pour Paris «d'aller le plus loin dans toutes les compétitions». «Ce n'est pas parce que je fais des choix un peu différents qu'on sacrifie cette compétition, a-t-il souligné. Je suis content ce soir, mais je pense qu'il faudra être très costaud pour passer. On va défendre nos chances à fond, avec des équipes constituées au fur et à mesure en essayant d'aller le plus loin possible en championnat parce que c'est la priorité, mais sans délaisser le reste.»

Satisfait de Makonda

Le Guen s'est par ailleurs déclaré satisfait de la prestation du jeune Tripy Makonda, titularisé pour la première fois de la saison au poste de milieu gauche. «Il a répondu à mes attentes, c'est un joueur avec du potentiel, il a intégré le groupe pro il y a quelques semaines, son évolution est intéressante. Il a fait de bons centres, il est techniquement doué. Makonda est presque prêt, Partouche arrive, et il y en a d'autres qui s'entraînent avec nous comme Charbonnier, ils ne sont vraiment pas loin». (Avec AFP)

L'Equipe.fr
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PLG : « Satisfait du comportement »
Réactions | 18/02/09 | 23:43

Paul Le Guen, Félix Magath, Tripy Makonda, Edel et Nicolas Sarkozy sont revenus sur la victoire du PSG face à Wolfsburg (2-0).
Paul Le Guen
« Le score est un peu flatteur compte tenu du déroulement de la rencontre. Nous aurions pu gagner 3 ou 4 zéros car nous nous sommes procurés de très bonnes occasions après l'ouverture du score. Le match était plutôt équilibré dans l’ensemble mais nous avons su nous y prendre. Nous avons bien défendu face à une très bonne formation. Le score est intéressant mais c’est loin d’être terminé. Je suis convaincu que cela est dangereux d’aligner en permanence les mêmes joueurs. Je suis content de l’attitude et du comportement global de l’équipe. J’ai également vu énormément de combativité et de discipline. »

Félix Magath (Entraîneur de Wolfsburg)
« Nous repartons d’ici avec une défaite, chose que nous voulions éviter, surtout sur ce score. Nous avons cependant encore une chance pour le match retour. Nous pouvons renverser la situation. Nous démontrons régulièrement que nous sommes plus performants à domicile qu’à l’extérieur. Il faut donc poursuivre sur cette lancée et inverser la tendance la semaine prochaine. Nous allons tout donner durant 90 minutes. »

Tripy Makonda
« C’est une grande satisfaction de gagner 2-0. Cela nous donne une avance pour le match retour. Pour mon premier match avec les pros, j’ai commencé par jouer simple sur mes premiers ballons. Puis j’ai pris confiance en moi et j’ai tenté des choses comme je sais le faire. Je n’ai pas vraiment de poste de prédilection, car en 13 ans je jouais milieu gauche, en 14 ans je jouais N°6, en 18 ans j’évoluais milieu gauche ou défensif… (Sylvain Armand vient écouter l’interview). En CFA et avec les pros je peux jouer arrière gauche, mais Sylvain est devant moi et je vais le laisser terminer pour mieux revenir (rires). »

Edel
« Ce score de 2-0 nous offre une bonne option pour le match retour. Nous n’avons pas pris de buts et c’est très important. Ce n’est pas évident de jouer tous les deux ou trois jours mais je fais de mon mieux et j’espère avoir d’autres opportunités. »

Nicolas Sarkozy
« C’était un très beau match avec un très belle prestation des Parisiens. Ils ont inscrit deux buts et auraient même pu en mettre un troisième. Le PSG est second du championnat, ses résultats sur la scène européenne sont bons, ce n’est que du bonheur. La journée se termine bien. »

PSG.fr
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Hari
posté 19/02/2009 00:48
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UEFA: le PSG prend une sérieuse option


Paris a battu Wolfsburg (2-0) au Parc des Princes lors du match aller des 16e de finale de la Coupe de l'UEFA et a pris un avantage conséquent avant le match retour en Allemagne dans une semaine.


Paul Le Guen, l'entraîneur du PSG, a coutume de dire que la priorité des Parisiens reste le championnat. Mercredi soir, cela s'est vu. En début de match en tout cas.


Brillante ces derniers temps en Ligue 1, l'équipe parisienne, remaniée dans les grandes largeurs (Edel, Makonda, Chantôme, Traoré et Pancrate titulaires) pour la venue de Wolfsburg lors des 16e de finale aller de la Coupe de l'UEFA, a mis une bonne demi-heure à rentrer dans le match.

Hormis une tête non cadrée de Luyindula consécutive à un bon débordement de Pancrate (7e), les partenaires de Sylvain Armand passent les 30 premières minutes à courir après le ballon. Du coup, les premières tentatives sont allemandes. Mais Schäfer sur coup franc, Josué des 20 mètres et Schiendzielorz manquent la cible (5e, 23e, 24e).

Paris se réveille donc à la demi-heure de jeu. Le centre de Rothen trouve Hoarau qui ne parvient pas à ajuster sa reprise (37e). Pancrate, juste avant la pause, est même tout près d'ouvrir le score mais l'attaquant parisien écrase sa frappe qui vient se nicher dans les gants de Benaglio (39e).

Le doublé de Guillaume Hoarau

En début de deuxième période, Dzeko fait étalage de sa technique pour se faufiler dans la défense parisienne avant de s'écrouler dans la surface de réparation (49e). Paris réplique par l'intermédiaire de Chantôme, dont la belle volée termine dans les bras de Benaglio (52e). Quelques minutes plus tard, Makonda adresse un bon centre à destination de Hoarau mais le meilleur buteur du club parisien place sa tête au-dessus (57e). Malgré les changements opérés par Paul Le Guen (Sessegnon et Partouche à la place de Makonda et de Luyindula), Paris ne parvient pas à forcer la décision. C'est au contraire Wolfsburg qui se procure une énorme occasion par Okubo contré in extremis à bout portant (65e).

L'actuel 6e du championnat allemand croit alors tenir la belle affaire du soir. Jusqu'à la 80e minute de jeu et cette sortie hasardeuse de Benaglio sur un coup franc de Rothen. Le gardien de Wolfsburg est trop court et Hoarau marque de la tête dans le but vide (80e). Benaglio récidive cinq minutes plus tard, cette fois sur un corner de Chantôme, et se fait surprendre par Hoarau pour la deuxième fois de la soirée (85e). L'ancien Havrais est même tout près d'inscrire un troisième but dans la foulée mais sa tentative est repoussée par le poteau (84e).

Après un démarrage poussif, Paris a terminé fort. Avec cet avantage de deux buts, les Parisiens devront finir le travail mercredi prochain à Wolfsburg.


Leparisien
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Baghib!
posté 19/02/2009 07:43
Message #272


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L'Equipe du 19/02 :

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Le coup est parfait
Le PSG a pris sur la fin une nette option sur la qualification. Il peut remercier Hoarau et... Benaglio, le gardien de Wolfsburg.


LE PARC DES PRINCES est redevenu un extraordinaire terrain de jeu. Paris, qui s’y noyait au moindre contretemps la saison passée, semble désormais en maîtriser le moindre recoin. Sa victoire, tardivement acquise hier soir contre Wolfsburg, est une sorte de caricature de sa saison. Car, pendant une bonne partie du match, le PSG a subi le jeu plus que de raison. Mais il n’a pas paniqué, il a tranquillement attendu la faute adverse, comme s’il était persuadé que sa montée en régime finale se traduirait imparablement au score. Et il a encore trouvé un allié inattendu. Samedi, en L 1, c’est M. Duhamel qui l’avait aidé à battre Saint-Étienne (2-1) en n’expulsant pas Sessegnon puis Makelele. Cette fois, le 12e homme parisien était suisse. Benaglio, le gardien de Wolfsburg, a complètement craqué à partir de la 80e minute. Jusque-là, on ne pouvait pas vraiment juger sa valeur, puisqu’il n’avait eu à stopper qu’une molle reprise de Pancrate sur le meilleur mouvement parisien de la première période (40e) et une frappe de antôme (52e). Il avait peut-être trop envie de toucher un autre ballon avant la fin. En tout cas, il eut la très mauvaise idée de sortir sur un long coup franc de Rothen que la tête de Hoarau dévia dans une cage vide (1-0, 80e). La suite fut tragique pour Benaglio, qui fut encore devancé de la tête par Hoarau sur corner (2-0, 85e) et fut seulement sauvé par son poteau lorsqu’il pointa encore après l’horaire sur une ouverture déviée par la terreur arrivée cet été du Havre (86e).

Incroyable équipe parisienne, qui a survécu à un équilibre parfois précaire pendant une bonne heure, qui aurait pu être punie par Okubo, qui manqua à la 65e un but déserté par Edel, mais qui aurait aussi pu coller un 4-0 parfait à Wolfsburg (Hoarau, dans le temps additionnel, ne cadra pas une reprise à sa portée).

La génération 90 arrive

Au-delà d’un final presque aussi échevelé que celui imposé à Twente en phase de poule (4-0), le PSG version Europe a souffert face au 6e du Championnat d’Allemagne, venu lui dans une configuration Bun sliga. Paris, qui a fini en 4-2-3-1, avait démarré avec un milieu plutôt expérimental, dans sa composition comme dans sa disposition. Cela explique sans doute sa discrétion dans ce secteur durant de longues séquences. Ce n’est même pas que les joueurs de l’entrejeu étaient à la rue. C’est que le PSG n’osait pas ou ne pouvait pas se reposer sur lui. Longtemps, en première période, il y eut un tel fossé entre les deux milieux défensifs (Chantôme, Rothen) et les attaquants axiaux (Hoarau, Luyindula) que toute entreprise vaguement construite était inenvisageable. Paris subissait la possession allemande dans des proportions inhabituelles.

Et la partie s’installa dans un faux rythme très éloigné des standards européens. La preuve ? L’arbitre n’a sorti qu’un avertissement, pour Josué, à la 80e minute. Un carton qui compte, car c’est le coup franc qui a suivi qui a débloqué la situation. Le PSG, qui n’aurait déjà pas été mécontent de quitter ce match aller avec un score vierge, a presque réussi le casse du siècle. Il n’a rien encaissé, ce qui était son premier objectif. Il ira à Wolfsburg avec une avance confortable, ce qui n’est pas un luxe (Coupe de l’UEFA et Championnat compris, les Allemands ont gagné 11 matches sur 12 dans leur stade, plus un nul). Et il a même fait comprendre à son public que la jeunesse formée au club frappait enfin à la porte. En plus de Sakho et Makonda, alignés d’entrée, Partouche, également né en 1990, a disputé les vingt dernières minutes de ce 16e de finale. Pour eux, ce succès estune promesse : toujours engagé sur trois tableaux, Paris aura certainement besoin d’eux très prochainement.

RÉGIS DUPONT

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Makonda, le bon trip
Pour sa première apparition en pros, le jeune Parisien a fait découvrir au Parc une jolie patte gauche.


TRIPY MAKONDA a vécu une bonne partie de son enfance au-dessus du McDonald’s de la Porte de Saint- Cloud. Il se rendait au Parc des Princes le plus souvent possible. Quand il ne pouvait pas, il ouvrait sa fenêtre pour entendre les supporters chanter. Lors de son remplacement, hier soir, par Stéphane Sessegnon (64e), ils se sont égosillés pour lui et il n’a pas eu besoin de tendre l’oreille. Car, pour sa première sortie avec les pros du Paris-SG, il a laissé entrevoir d’intéressantes promesses. « Je n’ai pas dormi de la journée, ça trottait dans la tête, racontait- il au micro de Canal + Sport après la rencontre. Mais le baptême s’est bien passé. Ça restera un grand souvenir. »

Apparu dans le groupe le 6 mai 2008 en demi-finale de la Coupe de France à Amiens (L 2, 1-0), puis de nouveau à trois reprises cette saison (deux fois en L 1, une en C 3), le milieu offensif gauche, souvent utilisé derrière en CFA, n’était, en effet, jamais entré en jeu avec l’équipe fanion.

Titularisé à son poste de prédilection, le je e Français de 19 ans, qui a les mêmes origines que Claude Makelele et Peguy Luyindula (République démocratique du Congo), a d’abord semblé contracté. Puis il s’est peu à peu libéré et, à partir de la fin de la première période, il a montré une réelle qualité de centreur. À la manière de Jérôme Rothen, il n’a pas besoin de déborder son défenseur pour enrouler d’excellents centres de l’intérieur du pied gauche. Plusieurs d’entre eux auraient pu être convertis, par la tête de Guillaume Hoarau (35e, 57e) ou celle de Peguy Luyindula (42e). Il possède aussi une belle vision du jeu, comme il l’a montré sur un bon ballon en profondeur pour Rothen (37e) et a accompli judicieusement sa part de travail défensif.

Arrivé au PSG, où il a été formé, dès l’âge de 12 ans, après être passé par l’AC Boulogne-Billancourt, le natif d’Ivry-sur-Seine espère maintenant suivre les traces de son amiMamadou Sakho, qu’il croisait en benjamins quand ce dernier évoluait au Paris FC. Quant à l’époque où Makonda a failli tout arrêter, vers 4 ans, elle semble n’avoir jamais existé.

LUC HAGÈGE

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Hoarau toujours plus haut
Le meilleur buteur parisien n’avait jamais marqué en Coupe de l’UEFA. C’est désormais chose faite.


L’HOMME CLÉ : HOARAU (Paris-SG), 8
Guillaume Hoarau n’avait pas débuté un match depuis le 4 février (contre Bordeaux, en demi-finales de Coupe de la Ligue, 0-3). Cela s’est vu. Il a parfois manqué de rythme et raté quelques occasions faciles, notamment sur des passes de Makonda. Mais il a aussi été brillant, d’abord sur quelques déviations géniales, avant d’ouvrir en grand les portes des huitièmes de finale de la Coupe de l’UEFA. Sur un coup franc flottant de Rothen, il a profité d’une étrange sortie du gardien allemand pour ouvrir la marque et inscrire son premier but européen. Une réalisation qui le libéra complètement. Quelques minutes plus tard, il récidivait sur un corner de Chantôme. Et il fut tout proche du triplé, son extérieur du pied droit croisant la route du poteau (86e). Enfin, dans le temps additionnel, il ouvrit trop son pied droit sur une passe de Sessegnon.

EDEL (5) : la grosse surprise de Paul Le Guen a passé une rencontre tranquille. Facile dans les airs, il a en revanche connu quelques soucis quand il a utilisé ses pieds.
S.TRAORÉ(6) : il a souffert une demiheure durant laquelle il a paru égaré. Quelques mots de Le Guen l’ont rassuré. Il a bien fini, solide.
Z. CAMARA (7) : il s’est régalé face à Dzeko. Cela n’a pas toujours été simple, mais le plus souvent il a eu le dernier mot. Il va beaucoup mieux.
SAKHO (6) : facile. Parfois trop facile. Un jour, ça lui jouera des tours.
ARMAND(7) : il continue d’être bon, de bien défendre, sans commettre d’erreurs, avec un temps d’avance. Ses jambes le portent loin aussi, dans le camp adverse.
PANCRATE (5) : il a proposé, sprinté, débordé, centré aussi. Le tout sans réussite. Remplacé par MABIALA (83e).
CHANTÔME (6) : passeur décisif sur le second but de Hoarau, il a été accrocheur et joueur pendant quatre-vingtdix minutes. On l’a senti heureux, lui qui joue peu cette saison.
ROTHEN (6) : il adore courir. Il a été servi. Récupérateur, une fonction qu’il occupe sporadiquement, il n’a pas été Makelele ou Clément mais a su défendre et sortir proprement le ballon.
MAKONDA (6) : on le reverra, c’est sûr. Techniquement très à l’aise, il a montré au Parc qu’il avait un vrai et magnifique pied gauche, précis et fort. Il aurait pu achever la partie avec deux passes décisives mais Hoarau n’a pas su concrétiser. Remplacé à la 64e par SESSEGNON sous les ovations du public.
LUYINDULA (6) : c’est un très beau joueur, surtout quand il se met dans le sens du but. Sa finesse, son sens de l’anticipation ont causé des dégâts dans la surface allemande. Il n’a toutefois jamais réussi à se mettre en position de tir. Remplacé par PARTOUCHE (72e).
HOARAU (8) : voir ci-dessus.

Côté allemand, on a beaucoup vu Edin DZEKO, l’international bosniaque. Très grand, très remuant, l’attaquant, qui évolue normalement au côté de l’ancien Manceau Grafite, absent hier, a posé quelques difficultés aux Parisiens qui ont rapidement compris qu’il était capable de tout. Il fut régulièrement épaulé par Zvjezdan MISIMOVIC et Christian GENTNER. En défense, Andrea BARZAGLI, le champion du monde italien, a longtemps résisté à Guillaume Hoarau. Mais il n’a pas été aidé par son gardien Diego BENAGLIO, qui s’est trompé deux fois. Deux mauvaises sorties qui coûtent cher à Wolfsburg.

GUILLAUME DUFY

L'Equipe.
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Fabien
posté 19/02/2009 09:00
Message #273


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Makelele sanctionné?

Ce soir, la commission de discipline devrait suspendre le Parisien Sessegnon. Pour Makelele, c’est moins clair. Un traitement de faveur ?

LUNDI, MARC BATTA, le patron des arbitres français, précisait dans nos colonnes que Laurent Duhamel avait commis deux erreurs d’arbitrage lors de PSG - Saint-Étienne (2-1). Sanctionnés d’un carton jaune, les Parisiens Stéphane Sessegnon, coupable d’un coup de tête sur Blaise Matuidi, et Claude Makelele, auteur d’un tacle jugé dangereux sur Yohan Benalouane, auraient dû être exclus. Hier matin, pourtant, la commission de discipline de la Ligue, qui livrera ce soir ses sanctions de la 24e journée (dont celle pour le Lyonnais Abdulkader Keita, voir par ailleurs), n’avait reçu qu’un seul rapport complémentaire concernant Sessegnon. « Il devrait y avoir un rapport pour les deux joueurs. Makelele a les deux pieds décollés, la faute est évidente. Si Sessegnon est le seul à être sanctionné, c’est à n’y rien comprendre. D’autant que Marc Batta a été très clair », s’interroge Bruno Derrien, ancien arbitre international. Peut on imaginer que Makelele, deuxième au classement des cartonnés cette saison, avec huit avertissements, deux de moins que le Valenciennois Siaka Tiéné, premier du classement, bénéficie d’un traitement de faveur ? Pour lemême geste dangereux, le Niçois Cyril Rool, précédé de sa réputation, n’aurait-il pas été exclu d’office ? NiMarc Batta, ni Laurent Duhamel, ni Pascal Garibian, le président de la commission de discipline, n’ont répondu à nos appels hier.

Saïd Ennjimi a, lui, accepté de se positionner. « Pour Makelele, c’est un cas précis que je ne connais pas, témoigne l’arbitre international de trente-cinq ans. Mais il y a des contre-exemples. Prenez PSG-Lyon, Juninho a pris un carton rouge direct pour un coup sur Armand. L’arbitre (Stéphane Lannoy) n’a pas hésité, et c’est Juninho. Notre souci est justement de traiter les joueurs de la même façon. Du petit de Ligue 2 à l’international aux 80 sélections, on ne fait pas de différences. Un international ne vaut pas plus qu’un autre, pour nous.Notre but est d’être juste avec tout le monde. Il n’y a pas de traitement privilégié. Mais on reste des hommes et parfois on passe au travers, on fait des erreurs. Et évidemment, on est les premiers à les regretter. » Côté joueurs, le son de cloche est différent.

N’Daw : « Moi, j’aurais pris le rouge direct »

Pour Guirane N’Daw, le milieu de terrain nantais déjà sanctionné par sept cartons jaunes cette saison, les différences existent. « Moi ? Si j’avais été à la place de Makelele, j’aurais pris le rouge direct, c’est sûr, assure-t-il. Si j’avais mis le coup de tête de Sessegnon, j’aurais été expulsé direct aussi. Je ne sais pas ce que pensent les arbitres mais les joueurs devraient tous être mis dans le même sac, pour qu’il y ait une équité. Et des fois tu ne comprends pas. » « Je comprends les joueurs qui disent ça, précise Ennjimi. Ils ont raison de dire que c’est injuste. Mais si ça arrive, c’est toujours une erreur. » Si Makelele est finalement suspendu, oui. Sinon, les doutes seront sérieusement permis. Lors de Lille-Rennes (1-0), Moussa Sow avait reçu un carton jaune par M. Cailleux, pour une charge sur Mathieu Debuchy. La commission de discipline s’était autosaisie du dossier pour infliger deux matches de suspension ferme pour le jeune, et peu connu, Rennais.

ALEXANDRE CHAMORET


L'Equipe


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Hari
posté 19/02/2009 09:46
Message #274


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Le PSG donne une leçon de réalisme

Paris a bien négocié sa première manche européenne en battant les Allemands de Wolfsburg (2-0), en 16e de finale aller de la Coupe de l’UEFA, grâce à un doublé de Hoarau.

Sébastien Bazin ne fait pas les choses à moitié. Après deux semaines de recherche, il a trouvé un président, et pas n’importe lequel. Celui de la République ! Après une journée bien remplie, Nicolas Sarkozy est venu se changer les idées au Parc des Princes à la demande de ses fils Pierre et Louis, avec lesquels il a suivi le match dans une loge.


Sa simple présence a conféré à ce PSG - Wolfsburg une dimension historique. C’est en effet la première fois qu’un chef de l’Etat en exercice assiste à une rencontre de Coupe d’Europe. Dans quelques mois, on se souviendra aussi que ce 16e de finale aller a connu un dénouement inespéré grâce à deux buts de la tête de Guillaume Hoarau inscrits dans les dix dernières minutes (80e, 85e).
En s’imposant 2-0, Paris fait donc un grand pas vers les 8 e s de finale. « Mais on n’est pas qualifiés, j’en suis convaincu, prévient Paul Le Guen. Je suis content d’avoir gagné mais je sais qu’il faudra être très costauds lors du match retour au regard de la valeur de l’équipe adverse. »
Felix Magath, l’entraîneur de Wolfsburg, abonde dans ce sens. « Ce résultat nous laisse une chance, affirme-t-il. On peut le renverser car on est beaucoup plus performants à domicile. On l’a déjà démontré en Coupe d’Europe et en championnat. On va mettre le PSG sous pression dès la première minute, on va jouer l’attaque à fond et camper dans leur camp. »

Et maintenant Grenoble

Jeudi prochain en Basse-Saxe, il faudra donc faire bloc et procéder par contres. Et ça, Paris sait plutôt bien le faire. Si le voyage en Allemagne se déroule sans accroc, le PSG devrait ensuite s’envoler vers le Portugal pour affronter Braga, facile vainqueur du Standard de Liège (3-0). Comme dirait Paul Le Guen, « chaque chose en son temps », car le scénario du match d’hier, au final très favorable, doit inciter à la prudence. Pendant quatre-vingts minutes sans panache, les deux équipes ont fait jeu égal. Finalement, sur deux coups de pied arrêtés, Hoarau fait basculer le match et permet au Parc d’exploser de joie. Le Réunionnais aurait même pu inscrire deux buts de plus dans les minutes suivantes.
« Le score est flatteur vu le déroulement du match, reconnaît Paul Le Guen. On a été un peu chanceux, mais on peut aussi gagner 3 ou 4-0. On a su s’y prendre, on a bien défendu, on ne voulait pas prendre de but. Je suis content de l’attitude et du comportement de toute l’équipe. » Paris a maintenant trois jours pour bien préparer son déplacement à Grenoble où il tentera de défendre sa deuxième place. Tout lui sourit en ce moment. Et ce n’est pas Nicolas Sarkozy, venu féliciter les joueurs dans le vestiaire, qui dira le contraire : « Le PSG est deuxième du championnat, ses résultats sur la scène européenne sont bons, ce n’est que du bonheur, se félicite le président de la République. La journée se termine bien. »

Laurent Perrin


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Hoarau, dix minutes de folie !


Entre un néophyte (Makonda), un joueur à peine plus expérimenté (Edel) et deux autres qui n’évoluaient pas à leur vrai poste (Traoré et Rothen), l’équilibre de l’équipe concoctée par Le Guen était forcément ténu. Logiquement, le PSG n’a pas démontré beaucoup d’assurance… sauf dans les dix dernières minutes.


Edel (5). Il n’a connu qu’une alerte mais sa claquette sur le centre-tir de Gentner n’est pas un modèle du genre (66 e ). Pour le reste quelques prises de balles assurées.

Traoré (4). Ce n’est pas lui rendre service que de le faire jouer sur le côté droit. Sa bonne volonté n’est pas en cause mais ses placements et ses jaillissements étaient hier soir tout simplement insuffisants. Un petit mieux après la pause.

Camara (5,5). Dzeko est un sacré client. Le défenseur central s’en est rendu compte. S’il chipe in extremis le ballon au Bosniaque (4 e ), ce dernier lui a donné beaucoup de fil à retordre. Mais il s’en est sorti finalement sans dommages.

Sakho (6). Il dégage toujours cette impression de force tranquille, toujours épatante quand on a 19 ans. Mais ses relances n’ont pas toujours été d’une grande précision.

Armand (5,5). En l’absence de Rothen devant lui, il a parfois tenté de pousser ses actions au bout de son couloir. Volontaire, il a néanmoins surtout cherché à ne pas déséquilibrer le bloc défensif parisien.

Pancrate (5,5). Intéressant quand il a de l’espace devant lui. Grâce à son démarrage puissant et sa capacité à centrer correctement, il aurait pu être une solution mais ses partenaires ont rarement levé la tête de son côté. Une reprise de près bloquée par Benaglio (40 e ). Remplacé par Mabiala (83 e ).

Chantôme (6,5). Il court, il court et il court encore. Il a en lui cette envie de bien faire qui plaît tant au public. Et son déboulé côté gauche plein de puissance (40 e ) est une démonstration supplémentaire que le milieu mérite plus de temps de jeu. Une jolie frappe tendue (57 e ) et un corner posé sur la tête de Hoarau (85 e ).

Rothen (6). Personne ne contestera qu’il s’est battu à un poste de milieu défensif qui n’est pas le sien. Logiquement, il a parfois été mal placé et a joué trop près de Chantôme. Quand il s’est, parfois, retrouvé coté gauche, il a été meilleur. Son joli centre pour Hoarau le prouve (37 e ). Et il délivre un coup franc décisif pour Hoarau (80 e ).

Makonda (5,5). Inhibé pendant la première période où il aligne systématiquement les passes en retrait. Mais il s’est repris ensuite avec un bon décalage pour Rothen (37 e ). Ses centres se sont affinés au fur et à mesure (40 e , 48 e , 57 e ). Remplacé par Sessegnon (64 e ), toujours aussi vif.

Luyindula (4). Plutôt en jambes mais l’adresse n’a pas été au rendez-vous. Un coup de tête à côté (7 e ) et un autre au-dessus (42 e ). Remplacé par Partouche(72 e ).

Hoarau (6,5). Sa récente entorse du genou a paru l’empêcher de trouver le rythme pendant presque tout le match. Mais quelle fin de partie ! Avec talent, l’attaquant devance deux fois Benaglio pour s’offrir un doublé de la tête (80 e , 85 e ). Et il trouve le poteau dans la foulée.

A Wolfsburg, Dzeko était bien le « super-joueur » annoncé la veille par le Guen. Costaud et technique, il a constamment pesé sur l’arrière-garde parisienne.

L’arbitre, M. Moen (note 5) n’a pas eu beaucoup de travail à faire dans une rencontre à l’état d’esprit irréprochable.

Christophe Bérard


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Hoarau : « Au Parc, rien n’est impossible »

En manque de rythme après sa blessure au genou, Guillaume Hoarau s’est d’abord accroché avant de finir par inscrire ses deux premiers buts en Coupe d’Europe en fin de partie. Le Réunionnais a frappé fort pour son retour comme titulaire.

Comment analysez-vous cette victoire ?

Guillaume Hoarau. C’était compliqué.


Il fallait rester costauds pour ne pas prendre de buts et faire preuve de patience. Devant, on sentait qu’on pouvait passer. C’est ce qu’on a su faire.

Avez-vous le sentiment que tout réussit à Paris en ce moment ?

On est en forme et on s’appuie sur la bonne dynamique qui nous porte en championnat. Ce soir (hier), cela nous a souri une fois de plus. Au Parc, ces derniers temps, rien ne nous est impossible. Tant qu’on sera poussés par ce fabuleux public et par l’envie qu’on démontre à tous les matchs, on aura des résultats.

Personnellement, vous avez semblé manquer de rythme pendant une bonne partie du match…

Du fait de mon entorse au genou, j’ai dû rester au repos quelque temps. Et on ne revient pas facilement au plus haut niveau.

Pensiez-vous pouvoir inscrire deux buts pour votre retour comme titulaire ?

Ce soir, c’est moi, mais ça aurait pu être un autre. Après, j’aurais aussi pu en marquer un troisième. Pour un attaquant, c’est toujours rageant de louper des occasions. J’espère surtout que cela ne nous causera pas préjudice au retour.

Malgré la victoire, votre joie semble mesurée…

Je suis un peu fatigué car je n’ai presque pas joué depuis deux semaines. Ce qui me chagrine un peu, c’est de ne pas avoir définitivement réglé l’affaire. Ceci dit, il ne faut pas faire la fine bouche. Je suis quand même content. Et puis, il s’agit de mes deux premiers buts en Coupe d’Europe et cela faisait un petit moment que je voulais marquer dans cette compétition.

Avec deux buts d’avance, vous ne pensez pas disposer d’un matelas suffisant avant le match retour ?

On s’est mis dans de bonnes conditions pour aller en Allemagne. Maintenant, je fais confiance au coach pour aligner la meilleure équipe pour se qualifier.

Propos recueillis par Frédéric Gouaillard


LeParisien
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Hari
posté 19/02/2009 14:18
Message #275


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Foot - C3 - Paris-SG - 80% de chances

Vainqueur 2-0 chez lui au Parc des Princes contre Wolfsburg, le Paris-SG a 80% de chances de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA, vu tous les précédents enregistrés depuis 1970 dans les compétitions eurpéennes. Parmi les exceptions qui confirment la règle, il y a plusieurs précédents fameux qui inspireront la prudence au club parisien : le quart de finale de 1996 entre Bordeaux et l'AC Milan (0-2, 3-0), l'exploit avorté d'Auxerre face à Liverpool en 1991-1992 en seizième de finale (2-0, 0-3) ou l'effondrement marseillais contre Cologne en 1973-1974, là encore en seizième (2-0, 0-6). Confronté à la même situation en 1992-1993 contre le PAOK Salonique, le PSG n'avait pas tremblé (2e tour, C3 : 2-0, 2-0).


Lequipe.fr

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« BEAUCOUP D'ÉLÉMENTS POSITIFS »


jeudi 19 février 2009 - 10h18

Satisfait de la victoire de son équipe face à Wolfsburg, Paul Le Guen a refusé de parler de qualification, conscient que le match retour s'annonce compliqué. L'entraîneur parisien a malgré tout vu beaucoup de choses positives mercredi soir.

Paul Le Guen, ce score de 2-0 face à Wolfsburg n'est-il pas un peu flatteur pour le PSG ?

Le score est un peu flatteur effectivement. Mais en fin de match, on peut aussi gagner trois ou quatre à zéro. On a eu des occasions très nettes après avoir ouvert le score. Bien sûr, le match était assez équilibré mais on a su s'y prendre en défendant bien face à une très belle équipe. Ce score est intéressant mais c'est loin d'être fini compte tenu de la valeur de l'équipe adverse.

Vous ne vous sentez pas dans la peau d'un futur qualifié ?

Non, nous ne sommes pas encore qualifiés. Je suis d'accord pour dire qu'on a pris de l'avance. Mais on va jouer le prochain match à Wolfsburg et ce match se situera entre ceux de Grenoble et Nice en championnat. Nous ne sommes pas qualifiés, j'en suis convaincu. Je suis content de cette victoire mais je pense qu'il va falloir faire beaucoup là-bas et être très costauds pour passer. Mais on va tout faire pour aller au bout. On veut aller au bout de toutes les compétitions. En Coupe de la Ligue (ndlr : demi finale face à Bordeaux), on a été battu par plus fort que nous mais nous nous sommes battus. Là, c'est pareil : on va se battre pour continuer l'aventure.

Qu'est ce qui vous a le plus satisfait dans ce match ?

Je suis content de l'attitude globale de l'équipe. Je voulais ce genre de match avec énormément de discipline et de combativité. Je ne voulais pas encaisser de but non plus. Il y a donc beaucoup d'éléments positifs réunis après ce match. Le seul petit regret, c'est ce troisième ou quatrième but que nous n'avons pas inscrit. Mais bon, je ne suis pas trop gourmand et je me contente évidemment de ce 2-0.

Finalement, cette Coupe de l'UEFA ne passe pas en deuxième plan…

Je ne suis pas sûr d'avoir dit que la priorité était le match de Grenoble. J'ai juste dit que je faisais des choix en fonction du match de Grenoble. On joue chaque compétition à fond. Il va falloir combien de matchs pour que les gens en soient convaincus ? Ce n'est pas parce qu'on joue avec des joueurs différents qu'on sacrifie cette compétition. C'est parce que je suis convaincu qu'il faut faire tourner pour pouvoir aller le plus loin possible dans toutes les compétitions. Je le dis depuis des mois.

Qu'avez-vous pensé de la prestation de Jérôme Rothen en tant que milieu axial ?

Je l'ai trouvé bien, discipliné. Ce n'est pas la première fois que je l'utilisais à ce poste. Face à une équipe aussi bien organisée que Wolfsburg, il faut être très bien en place. Et Jérôme a su répondre à ces attentes.

Souhaitez-vous l'utiliser plus souvent à ce poste ?

Nous avons du monde dans cette zone. Jérôme reste avant tout un milieu gauche mais il est vrai que nous avons cette possibilité.

Le jeune Makonda a-t-il répondu à vos attentes ?

Oui, il a répondu à mes attentes. Il a du potentiel. C'est un joueur qui a intégré le groupe pro il y a quelques semaines et je trouve que son évolution est intéressante. Il a fait de bonnes choses, effectué quelques bons gestes et quelques bons centres. Il est techniquement doué et il a ce qui faut pour y arriver.

Que pensez-vous de la jeune génération du PSG ?

Si j'ai accepté les départs en prêt de Sankharé, N'Goyi et Mulumbu, c'est que je savais que cette génération était prête à faire un bon complément d'effectif. Makonda est presque prêt, Partouche arrive. Il y a également Charbonnier. Ils s'entraînent régulièrement avec nous. On les suit avec attention car ils ne sont vraiment pas loin.



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JeanGabin
posté 19/02/2009 18:34
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Clément: « Même sans être brillants, on arrive à l'emporter »

Ménagé contre Wolfsburg mercredi soir en Coupe de l'UEFA (2-0), Jérémy Clément devrait en revanche être titulaire en championnat samedi à Grenoble. Malgré une fracture de la main gauche, l'ancien Lyonnais est un pion essentiel de l'équipe de Paul Le Guen. Alors que les Parisiens sont deuxièmes au classement, le milieu de terrain reconnaît que « même sans être brillants, (le PSG) arrive à l'emporter ».

Mais il invite également ses partenaires à « rester concentrés » pour la suite.

Comment va votre main ? Allez-vous être opéré ?
Jérémy Clément. Non, non ça va bien, je n'ai pas de douleurs. Ça me gêne un petit peu pour courir mais on fait avec. J'essaie de m'adapter.

Le discours des joueurs du PSG a évolué avec les bons résultats. Quelle place visez-vous ?
On est en confiance et il faut continuer comme cela. Si le classement est le même à un mois de la fin du championnat, on pourra dire qu'il faut jouer le titre. Mais là, il faut essayer de poursuivre notre série de victoires et de rester dans cette partie du tableau. On verra plus tard ce que l'on peut viser.

On a l'impression qu'il ne peut pas vous arriver grand-chose en ce moment...
C'est vrai qu'en ce moment, même sans être brillants on arrive à l'emporter. Il faut s'appuyer là-dessus tout en restant prudent, ne pas être trop facile et se contenter de rentrer sur le terrain en pensant que tout va bien se passer. Il faut rester concentrés et avoir la même envie que depuis le début de saison.

Vous évoluez au milieu de terrain aux côté de Claude Makelele? Qu'est-ce que cela change ?
J'essaie de jouer un peu plus haut que Claude pour être un peu plus près des attaquants. L'année dernière, je restais devant la défense et je me cantonnais dans mon rôle de milieu défensif. Maintenant, j'essaie d'aller finir les actions quand je peux. Je pense que pour l'équilibre de l'équipe, c'était bien que l'un des deux joue un peu plus haut.

Et quel est l'apport de Makelele ?
Je ne m'exprime pas beaucoup sur le terrain et Claude m'encourage à parler, à replacer, ou à engueuler même certains joueurs quand c'est nécessaire. Il me dit qu'il faut que je le fasse pour le bien de l'équipe, pour que l'équilibre soit maintenu.

A titre personnel, avez-vous le sentiment d'avoir discipliné votre jeu ?
Non, je ne pense pas (rires). On me reproche parfois de courir pour rien, à droite à gauche... Mais je suis comme ça.

Quel regard portez-vous sur la réussite de Guillaume Hoarau ?
Pour une première saison en Ligue 1, c'est vraiment bien et il ne faut pas qu'il s'arrête là. Mais c'est quelqu'un qui a la tête sur les épaules et qui va, j'espère, franchir tous les paliers. Et puis c'est un attaquant qui travaille également défensivement, sur les coups de pieds arrêtés ou en fin de match...

Et votre avis sur Mamadou Sakho ?
Je suis admiratif de ce qu'il fait. Je pense qu'il a de grosses qualités pour devenir un grand joueur à ce poste de défenseur central.

Vous êtes originaire des environs de Grenoble et samedi le PSG joue au stade des Alpes. Est-ce un rendez-vous particulier ?
C'est bien parce que j'ai des amis et ma famille qui vont venir au match. Mais c'est vrai que je ne pensais pas affronter Grenoble en Ligue 1. Il y a quelques années, ils étaient en National, puis en Ligue 2. C'est une bonne chose pour la région Rhône-Alpes qu'il y ait trois clubs en L1 (Lyon, St-Etienne et Grenoble). En tout cas je suis content de jouer la bas pour ma première au stade des Alpes.

A quel match vous attendez-vous face à une équipe qui vous a battu à l'aller au Parc (0-1) ?
Je pense qu'ils vont nous attendre derrière. C'est une équipe qui ne prend pas beaucoup de buts mais qui n'a pas trop de marge de manoeuvre par rapport aux relégables. Il faudra également que nous défendions bien puis que nous trouvions des solutions devant.


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Rjay
posté 19/02/2009 22:31
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Paris Saint-Germain – AS Saint-Etienne du 14.02.09
Comportement de Stéphane Sessegnon (Paris Saint-Germain) vis-à-vis du joueur Blaise
Matuidi (AS Saint-Etienne) :
Après lecture du rapport de l'arbitre et examen des images, la Commission convoque Stéphane Sessegnon (Paris Saint-Germain) pour la séance du 5 mars 2009.

Tacle de Claude Makelele (Paris Saint-Germain) sur Yohan Benalouane (AS Saint-Etienne) :
Après visionnage des images, la Commission de Discipline décide, en application de l'article 156 du Règlement Administratif de la LFP, de se saisir du dossier. Elle a demandé à l'arbitre du match un rapport complémentaire et a convoqué le joueur Claude Makelele pour la séance du 5 mars 2009.

lfp.fr

http://www.lfp.fr/actualiteLFP/lireArticle...idArticle=12390


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Biz Markie
posté 20/02/2009 02:30
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Hoarau : « Tout le monde veut battre le PSG »
Entretien | 19/02/09 | 18:00

Auteur de ses premiers buts en Coupe d’Europe face à Wolfsburg, Guillaume Hoarau est revenu sur la victoire des Parisiens avant d’évoquer les futures échéances des Rouge et Bleu.

Guillaume, cette victoire 2-0 face à Wolfsburg met le PSG dans une position favorable avant le match retour…
« Nous avons obtenu un très bon résultat, même si le score aurait pu être plus large. Je pense que nous avons quand même marqué les esprits et prouvé à notre adversaire, qui fait forte impression dans le championnat allemand, que nous étions présents et que nous jouons cette compétition à fond. Je pense qu'un très bon match nous attend en Allemagne la semaine prochaine. » Tu as également ouvert ton compteur but en Coupe d’Europe…
« Je suis déjà content d’avoir rejoué après ma petite blessure. J’avais envie de retrouver le chemin des filets, mais pas à n’importe quel prix. Je devais également continuer de faire les efforts pour le collectif. C’est bien d‘avoir marqué sur des coups de pied arrêtés. Ces deux buts, ont donc une saveur particulière pour moi. »

Comment abordes-tu le déplacement à Grenoble ?
« Grenoble est une équipe difficile à jouer. Je sais de quoi je parle, car j’ai eu l’occasion de les affronter à de nombreuses reprises lors des dernières saisons. Samedi, le stade sera plein et je pense qu’il y aura une grosse fête dans les tribunes. Nous allons nous appuyer sur nos forces et jouer comme nous savons le faire. Nous aviserons ensuite en fonction de ce que propose Grenoble. Nous avons des atouts à faire valoir et nous devrons imposer notre jeu, comme nous le réalisons au Parc. »

Le PSG est une équipe toujours très attendue, votre série d’invincibilité accentue-t'elle cette attente de la part de vos adversaires ?
« Tout le monde veut battre le PSG. C’est normal, c’est le club de la capitale et c’est LE PSG. Pour Grenoble, qui a gagné le match aller (0-1), la motivation va être très forte car ils aimeraient nous battre une seconde fois. Du temps s’est cependant écoulé entre les deux rendez-vous et nous sommes plus costauds et intelligents maintenant. Nous commençons à avoir les réponses afin de s’adapter à toutes les situations. Nous y allons sereins mais avertis. Nous serons attendus et nous le savons ! »

Les trois prochains matches de Ligue 1 (Grenoble, Nancy et Lorient) représentent-ils encore un nouveau tournant de la saison ?
« Le mois de mars est toujours très important dans une saison. Ces trois rencontres vont être très compliqués à gérer car les trois formations sont difficiles à jouer. A l’issue de ces trois rendez-vous, nous verrons ou nous allons et si nous confirmons ce que nous réalisons actuellement. Nous ne voulons pas changer et continuer de bosser dans la bonne humeur, que les résultats soient bons ou mauvais. Nous n’allons pas changer d’état d’esprit à trois ou quatre mois de l'échéance du championnat. A la fin, nous n’aurons uniquement ce que nous méritons. »
JR

PSG.fr


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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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fab1983
posté 20/02/2009 08:53
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PSG : la vérité sur les comptes

Alors que Paris rejoue les premiers rôles sur le terrain, la situation financière du club de la capitale reste préoccupante. La preuve par les chiffres que nous nous sommes procurés.

Flamboyant sur le terrain, le PSG ne va pas bien en coulisse. Notre enquête exclusive, sur la foi des comptes du club que « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » se sont procurés, le démontre : les finances parisiennes ne sont pas saines. A la lecture de ce bilan financier, les inquiétudes exprimées par Jérôme de Metz, ex-administrateur, dans son courrier de démission du 23 décembre dernier, puis par Charles Villeneuve, président démis de ses fonctions le 3 février, se comprennent.

Des décisions parfois déroutantes
Pertes récurrentes, masse salariale en augmentation et lourdes dettes, le PSG craque de partout. Il semble que les travers des années Canal + — un modèle de gestion déficitaire — perdurent malgré les promesses de s’en démarquer des nouveaux propriétaires à leur arrivée dans la capitale le 11 avril 2006.

La masse salariale en augmentation
Malgré un objectif de maîtrise des coûts, le PSG ne cesse de voir sa masse salariale augmenter. De 41 M€ en 2004-2005, elle est passée à 51,8 M€ la saison dernière, soit une hausse de 26 % en quatre ans. Pour la saison 2008-2009, le PSG ne respectera pas le budget de 50,4 M€ présenté à la DNCG en raison de départs de joueurs non réalisés (Pancrate, Traoré, Luyindula et Sankharé) et d’augmentations de salaires : un dépassement de 3 M€ est prévu d’ici au 30 juin.

Une trésorerie très tendue
A la fin de la saison dernière, les dettes du PSG s’élevaient à 48 M€, soit douze fois plus que ses capitaux propres qui représentent la richesse nette de l’entreprise. Près de 16 M€ sont des dettes envers des fournisseurs alors que les comptes courants des actionnaires — l’argent mis par ces derniers pour contribuer au fonctionnement du club — ne s’élèvent qu’à 900 000 € .
Une situation d’autant plus difficile que le prêt de 10 M€ accordé par Natixis en avril 2008 prend fin le 31 mars. A cette date, le PSG devra avoir remboursé son créancier. Sinon ce dernier pourra réclamer son dû directement à la Ligue dans la caisse des droits télé promis au PSG.
Pour faire face aux dépenses, les actionnaires ont reporté certains paiements à Canal + qui continue de percevoir de l’argent relatif à la vente d’Anelka (2,2 M€) à Manchester City et de Ronaldinho (5 M€) à Barcelone. Ils ont aussi choisi de percevoir par anticipation l’argent des ventes de joueurs (Diané et Digard, par exemple) et de reporter le paiement des achats. Le PSG devra ainsi payer sur 2009-2010 et 2010-2011 plus de 16,5 M€ au titre des mouvements de joueurs des saisons antérieures (4,1 M€ sur les 9,5 M€ de Sessegnon, ou encore 3,71 M€ restant sur Kezman).

Toujours des pertes
Au 30 juin 2008, le PSG a accentué ses pertes d’exploitation (perte engendrée par l’activité normale du club) de 1,9 M€, passant de - 17,7 M€ en 2006-2007 à - 19,6 M€ en 2007-2008. Le résultat net serait même descendu à près de - 33 M€ sans plusieurs jeux d’écritures, comme les 5 M€ payés en juillet 2008 pour un redressement fiscal portant sur les années 2002-2004, les 8 M€ sur divers litiges prud’homaux dont celui de Vahid Halilhodzic, près de 6 M€ pour la perte de valeur des joueurs. Grâce à l’effet des ventes de joueurs de début de saison, le PSG a pu présenter à la DNCG des comptes au 31 décembre 2008 en perte de seulement 1,2 M€. Sur l’ensemble de la saison, le PSG a encore prévu 19,3 M€ de pertes, hors cession de joueurs.

Malgré tout, des recettes en hausse
Ces pertes interviennent alors que les recettes du PSG sont en hausse de 3 M€ par rapport à 2007-2008. Elles ont augmenté même si Nike (5,5 M€) n’a pas retrouvé son niveau d’avant l’affaire des transferts (6,7 M€) et Orange a réduit son apport de moitié (0,8 M€ contre 1,6 M€). Mais le chiffre d’affaires du sponsoring est en hausse grâce à Emirates (3,25 M€ contre 2,75 M€), Afflelou (960 000 € contre 860 000 €) ou encore Poweo (400 000 € contre 169 000 €). La baisse des recettes abonnements est compensée par de bonnes recettes billetterie, surtout en championnat (plus de 20 M€ au total) et les droits télé devraient dépasser les 35 M€ grâce à la Coupe de l’UEFA et le bon parcours dans les coupes nationales et en championnat.
L’avenir semble plus radieux pour le PSG cette saison. Paris a budgétisé une 8 e place à la fin de cet exercice. S’il termine en meilleure position — il est 2 e actuellement —, le club parisien touchera plus de droits télé. S’il se qualifie pour la Ligue des champions, il pourra compter sur un ticket d’entrée entre 15 et 20 M€. C’est aujourd’hui la condition sine qua non à la bonne santé financière du club. Il se doit d’être engagé chaque saison en Ligue des champions sous peine d’être toujours en déficit, surtout s’il ne réduit pas son train de vie.

Des décisions parfois déroutantes

Notre enquête sur les finances du club jette un éclairage nouveau sur des décisions et une façon de fonctionner propres au PSG. Exemples.

L’enveloppe de recrutement s’est envolée. L’été dernier, le PSG aurait dû disposer d’une enveloppe de recrutement conséquente. Celle-ci s’élevait à 22,69 M€ et avait été votée lors d’un conseil d’administration d’avant-saison.

Elle n’a jamais été utilisée. Vraisemblablement, compte tenu de la crise financière, Colony Capital, l’actionnaire majoritaire, est revenu à moins de fantaisie. Le PSG a donc dû vendre avant d’acheter, ce qu’il a fait intelligemment pour environ 12 M€.

Le nouveau camp des Loges en location. Les actionnaires du PSG avaient approuvé les travaux à engager pour la construction du nouveau centre d’entraînement pour 4,8 M€ hors taxes. Cela avait été voté lors du conseil d’administration du 22 mai 2007. Changement de cap dix mois plus tard : le PSG loue avec option d’achat ses nouveaux locaux du camp des Loges à la société Yves Cougnaud Locations. Il en coûte 400 000 € par an au club sur une durée de huit ans, soit 3,2 M€. Au terme de ce délai, l’option d’achat sera levée pour un euro symbolique. Ce système a permis aux actionnaires de ne pas avancer beaucoup d’argent. Ils ont juste payé 840 000 € pour certains travaux du centre d’entraînement.

Le prix de la marque PSG fixé à 1,25 M€. Dans le deal d’achat du PSG en avril 2006 entre Canal + et Colony Capital et ses coactionnaires, la chaîne cryptée s’engageait à fournir aux nouveaux propriétaires la marque PSG, initialement détenue, selon la loi, par l’Association. Après des négociations, le prix a été fixé à 1 250 474 € . Canal + a versé cette somme au PSG qui l’a redonnée à l’Association. Pour ne pas risquer un redressement fiscal sur cette cession, le prix a été partagé en deux : 474 € au titre de la vente de la marque et 1,25 M€ au titre d’indemnité transactionnelle car elle n’est pas soumise à l’impôt.

Une prime exceptionnelle pour Cayzac. Président démissionnaire en avril 2008, Alain Cayzac s’est vu attribuer une prime de 100 000 € brut « au titre de la qualification du club pour la Coupe UEFA ». Lors de son mandat, Cayzac était un président bénévole, simplement défrayé.


Le Parisien.fr
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Baghib!
posté 20/02/2009 11:33
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L'Equipe du 20 février :

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Hoarau a un plan

L’attaquant géant du Paris-SG, auteur des deux buts contre Wolfsburg (2-0), affirme savoir où il va.


SANS LUI, Paris peut aussi gagner. Sans lui, Paris s’est imposé à Nantes (4-1) et contre Saint-Étienne (2-1) (*), lors des deux dernières journées de Ligue 1. Mais c’est tellement mieux quand il est présent. « Cela s’est bien passé sans lui, c’est vrai, reconnaît un joueur du club de la capitale. Mais on préfère quand il est là. Il nous rassure. »

Blessé au genou gauche il y a deux semaines, Guillaume Hoarau a de nouveau été titularisé, mercredi, en seizièmes de finale aller de la Coupe de l’UEFA, face à Wolfsburg (2-0). À court de rythme et en manque de repères, il n’a pas disputé son meilleur match de la saison. Mais il a été décisif, inscrivant deux buts de la tête. Deux buts, ses premiers en Coupe de l’UEFA, qui l’ont ravi mais pas complètement comblé. À l’issue de la rencontre, il était apparemment très en colère contre lui, agacé d’avoir gâché deux opportunités en fin de rencontre. Deux occasions qui auraient quasiment propulsé le club en huitièmes de finale de la Coupe de l’UEFA. « Ce qu’il fait pour une première saison au haut niveau est remarquable, analyse Jérémy Clément. Il nous aide beaucoup défensivement, surtout en fin de match. Il ne rechigne jamais à défendre. C’est très agréable pour l’équipe. Il a la tête sur les épaules mais il a encore des paliers à franchir. »

Son profil est unique

« Si j’étais le plus fort du monde, cela se saurait », acquiesce le meilleur buteur du Paris-SG (13 buts en L 1) dans une interview qu’il a accordée à L’Équipe TV et qui sera diffusée ce soir dans l’émission Match après match. Il se sent encore perfectible, dans le jeu et devant le but. « Ses qualités sont énormes, poursuit un de ses partenaires parisiens. Je suis persuadé qu’elles feraient du bien à l’équipe de France, devant mais aussi derrière. Il est capable de débloquer des situations fermées, par son jeu de tête surtout. On l’a vu contre Wolfsburg. » Son profil est effectivement unique. Il ne ressemble pas à Karim Benzema ni à Nicolas Anelka, qui se disputent la place de l’attaquant. Pour l’instant, Raymond Domenech ne le retient pas. L’entourage du joueur espérait l’applaudir contre l’Argentine, à Marseille. Il devra attendre. Guillaume Hoarau se contente de pré-convocations. Il ne réclame rien. Il ne crie pas au scandale : « Je sais où je veux aller, j’ai emprunté un chemin et je ne pense pas m’être trompé. »

Hoarau aurait effectivement un plan de carrière précis. Il ressemblerait à ceci : encore une saison et demie au Paris-SG avant le grand saut pour l’étranger. À moins que les dirigeants parisiens n’en fassent un symbole. Pour l’instant, ce n’est pas d’actualité...

GUILLAUME DUFY

(*) Il n’a joué que dix-sept minutes.

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L’Europe le connaît peu

BUTEUR contre Wolfsburg (2-0), Guillaume Hoarau n’est plus totalement inconnu en Allemagne. « Mais tout est relatif, assure Peter Zeidler, entraîneur adjoint à Hoffenheim. Peu de gens savent qui il est. Moi, je l’apprécie beaucoup. Il a un bon profil pour venir en Bundesliga. Il n’est pas uniquement bon de la tête, c’est un vrai joueur de foot, complet. Mais je ne crois pas qu’il jouera en Allemagne. Il joue à Paris, dans un grand club. Il va intéresser d’autres grandes équipes. »

La Premier League commence à s’y intéresser même si Gilles Grimandi, l’oeil d’Arsenal, et Damien Comolli, quand il s’occupait du recrutement de Tottenham, l’avaient déjà vu jouer à de nombreuses reprises quand il évoluait au Havre. « D’autres clubs vont aller le superviser, assure un agent anglais. Il a tout pour réussir chez nous. » La presse britannique, en revanche, n’en a jamais parlé, la presse italienne non plus. Emanuele Gamba, du quotidien La Repubblica, témoigne : « Je le connais, mais en Italie le grand public ne le connaît pas. Palerme et Torino ont essayé de le prendre quand il était au Havre, mais n’ont pas eu le courage et n’ont pas fait les efforts financiers pour l’avoir. » Massimo Franchi, de Tuttosport, apprécie sa saison : « Pour ce qu’il fait cette saison, je lui dis chapeau. Il faudra qu’il confirme. Il doit rester calme, ne pas s’emballer. Gomis a été très bon la saison passée avant de disparaître. » – G. D., B. C., Y. R.


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Makelele et Sessegnon convoqués

Les deux Parisiens devront s’expliquer devant la commission de discipline. Kader Keita, le joueur de Lyon, également.


LA COMMISSION de discipline de la Ligue a encore fait des heures supplémentaires, hier soir. Mais si les dossiers étaient nombreux, une unanimité s’est rapidement dégagée quand il s’est agi de prendre des décisions et de trancher. La commission a ainsi décidé de convoquer pour sa séance du 5 mars les joueurs parisiens Stéphane Sessegnon et Claude Makelele. Samedi dernier, lors de la rencontre du PSG face à Saint-Étienne (2-1, 24e j.), le premier s’était rendu coupable d’un coup de tête sur Blaise Matuidi (10e), quand le second avait été l’auteur d’un tacle spectaculaire et dangereux sur Yohan Benalouane (71e).

Ces deux gestes, qui méritaient l’expulsion, avaient simplement été sanctionnés d’un carton jaune par l’arbitre, Laurent Duhamel. Une attitude désavouée dès lundi dans nos colonnes par Marc Batta, le directeur national de l’arbitrage : « Quand un coup de tête est donné ou quand un tacle est aussi dangereux, c’est une exclusion. C’est manifeste et je suis très clair. » Compte tenu des remarques de son patron et de ce blanc-seing implicite, M. Duhamel a adressé un rapport complémentaire à la commission de discipline de la Ligue pour proposer de faire virer au rouge le carton infligé à Sessegnon. Mais il n’a pas adressé de rapport concernant le tacle de Makelele. « Sessegnon a fait l’objet d’un rapport complémentaire de l’arbitre, a confirmé Pascal Garibian. Nous avons bien sûr accepté de donner suite et de convoquer le joueur pour le jeudi 5 mars. »

En attendant la décision, Sessegnon n’a pas été suspendu pour avoir reçu un troisième carton jaune en moins de dix matches. Comme elle l’avait déjà fait dans le cas de la semelle du rennais Sow sur le Lillos Debuchy, la commission a par ailleurs décidé de s’autosaisir de la faute de Makelele, conformément à l’article 156 des règlements de la Ligue. Il sera donc lui aussi auditionné lors de la séance du 5 mars. Ils risquent tous deux de un à plusieurs matches de suspension, selon l’appréciation de la commission.

NDB! : La suite de l'article ne concerne pas le PSG.

L'Equipe.
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