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13/02/2009 09:48
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#241
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![]() ikki c'est Paris ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 20,998 Inscrit : 30/12/2008 Lieu : Paris, 75 Membre no 50 Tribune : Canapé |
Citation Les duos d’attaquants du PSG à la loupe Si Guillaume Hoarau est remis de sa blessure, Paul Le Guen, l’entraîneur du PSG, n’aura que l’embarras du choix pour composer son duo d’attaque avant de recevoir Saint-Etienne, demain. La spectaculaire victoire à la Beaujoire (4-1) relance la concurrence entre Luyindula, homme fort de cette deuxième moitié de saison , Giuly, auteur d’un doublé à Nantes, et Hoarau, meilleur buteur du PSG. Lequel faut-il sacrifier ? Nous avons analysé les performances des différentes options. Luyindula – Giuly 83 minutes de jeu en commun, 3 buts (2 Giuly, 1 Luyindula) Aligné pour la première fois samedi dernier à Nantes (4-1), ce tandem n’a pas tardé à faire ses preuves. Le Guen a confié après le match qu’il pensait depuis longtemps à associer les deux hommes mais qu’il lui était difficile de sortir Hoarau, qui reste son numéro un. Si le déficit de taille est clairement un inconvénient pour couper les centres de Rothen, la rapidité, la vision du jeu et l’expérience des deux anciens Lyonnais est idéale face à des charnières lourdes. Avec Sessegnon, ils forment un trio capable, dans le jeu court, de déstabiliser n’importe quelle défense. Giuly – Hoarau 600 minutes de jeu (dont 578 min en tant que titulaires), 7 buts (3 Giuly, 4 Hoarau) C’était le tandem phare de la fin 2008. Alignés pour la première fois lors de PSG - Lille (1-0), le 9 novembre, les deux hommes ont enchaîné huit matchs (dont cinq victoires) en championnat et inscrit sept buts. Leur morphologie est l’une des raisons de leur complémentarité. Hoarau (1,92 m) est un excellent point d’appui pour Giuly (1,64 m) qui anticipe bien les coups et sait remettre son partenaire en situation idéale face au but. Mais, en début d’année, notamment après la défaite à Bordeaux (4-0), le rendement de Giuly a baissé, obligeant Le Guen à trouver une autre solution. En net regain de forme, l’ex-Romain s’est relancé. Hoarau – Luyindula 621 minutes de jeu (dont 527 en tant que titulaires), 10 buts (6 Hoarau, 4 Luyindula) Ce tandem est le plus efficace. Hoarau marque plus souvent avec Luyindula (6 buts en 621 min de jeu) qu’avec Giuly (4 buts en 600 min de jeu). Ce n’est pas juste une question de complémentarité. Hoarau et Luyindula montent en puissance et réalisent une excellente saison. Très mobile, Luyindula propose toujours des solutions et libère des espaces pour Hoarau. Leur association possède une réelle marge de progression. Après la victoire face à Caen, Le Guen notait qu’ils avaient encore trop tendance à venir tous les deux au ballon. A leur décharge, ils n’ont été associés que trois fois en 4-4-2 (et quatre fois en 4-3-3). Sylvie De Macedo et Laurent Perrin le 13.02.2009 Citation Clément forfait demain ? Jérémy Clément s’est fracturé la main gauche hier lors d’un tennis-ballon. Le milieu de terrain parisien est incertain demain pour la venue de Saint- Etienne. Il effectuera un essai cet après-midi et portera un plâtre léger. En cas de forfait, il pourrait être opéré et indisponible environ cinq semaines. Quant à Guillaume Hoarau, victime d’une entorse du genou gauche, il poursuit son programme de réhabilitation. Il devrait être apte demain. Le Parisien -------------------- Bamboula ça reste à peu près convenable
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13/02/2009 09:56
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#242
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 2,229 Inscrit : 10/01/2009 Lieu : Hauts-de-Seine Membre no 232 Tribune : Viré du stade |
Citation Clément, main fracturée . Le tennis-ballon peut se révéler traître : c’est en y jouant hier matin au Camp des Loges que Jérémy Clément s’est blessé à la main gauche. Il souffre d’une fracture d’un métacarpe et sa participation à la rencontre face à Saint-Étienne, demain, est remise en cause. Une décision sera prise aujourd’hui mais le staff a bon espoir de pouvoir l’aligner. Guillaume Hoarau, lui, fera partie du groupe. C’est en tout cas ce que Paul Le Guen aexpliqué brièvement en quittant le centre d’entraînement. L’attaquant, touché au genou gauche contre Bordeaux (0-3 en demi-finales de la Coupe de la Ligue), a travaillé seul avec le préparateur physique parisien hier, effectuant quelques courses avec changement de direction, ballon au pied. Il pourrait débuter sur le banc, par précaution et parce que le duo Giuly-Luyindula a flambé à Nantes lors de la dernière journée (4-1). Loris Arnaud, lui, continue son programme de reprise : il enchaîne les courses, chaque jour un peu plus longues. Il devrait toucher à nouveau le ballon, individuellement, dans les deux semaines qui viennent. Le mois prochain, il réintégrera un groupe qui réussit une excellente saison sans avoir le moindre représentant en équipe de France. Hier, Ludovic Giuly était préposé à la conférence de presse. Àla dernière question, qui était « Est-ce que, comme le public marseillais lors d’Argentine-France (2-0), vous auriez crié "Domenech démission !" ? », il a répondu : « Je ne l’ai pas déjà dit, ça ? » – R. D. L’équipe probable : Landreau – Ceara, Z. Camara, Sakho, Armand – Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen – Luyindula, Giuly ou Hoarau. SAINT-ÉTIENNE. –Matuidi (grippe) tiendra sa place demain. Monsoreau et Sauget (reprise) pourraient jouer en CFA dimanche. – J.-Y. D. L’équipe probable : Janot – Varrault, Benalouane, Bayal, Dabo – Hautcoeur, Matuidi (cap.) – Mirallas, Ilan, Dernis ou Payet – B. Gomis. L'Equipe -------------------- Autre récompense à destination du club parisien, celle de dirigeant de l'année attribuée à Robin Leproux, le président du PSG. ©France Football
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13/02/2009 14:34
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#243
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,824 Inscrit : 19/01/2009 Membre no 630 Tribune : Canapé |
Citation «Quelque chose de fort entre nous» Ludovic Giuly assume son rôle de grand frère du vestiaire parisien. S'il estime que Paris est en train de réussir son pari cette saison, l'ancien Monégasque refuse de parler du titre. Quelle est la clé de la réussite actuelle du PSG? Le groupe vit très bien, on est très unis. Il y a eu pas mal de problèmes autour mais nous sommes restés concentrés sur notre sujet. Ce que nous savons faire, c'est jouer au ballon. Nous sommes en train de créer quelque chose de fort entre nous. Cette cohérence vous permet-elle d'afficher de nouveaux objectifs? Nos ambitions étaient déjà de reconstruire une équipe, un groupe. C'est ce que nous sommes en train de faire. Nous sommes bien placés et il faut s'accrocher pour finir dans les quatre premiers. Cela commence par le match face à Saint-Etienne. Si on veut être devant, il faut gagner tous nos matches à la maison. «Quand je suis arrivé, c'était la crise» Visez-vous le titre? On va aller doucement, on est bien là. On essaie de garder cette place, c'est difficile. Nous regardons plus derrière que devant. Nous ne pensons pas à la première place. Nous n'en avons jamais parlé. Cette troisième place nous va bien et nous allons essayer de la défendre jusqu'au bout. Parlez-vous de Ligue des champions dans le vestiaire? Quand on commence un championnat, tout joueur a envie de gagner le titre. Mais quand je suis arrivé, c'était une crise, il fallait réagir. C'est ce qu'on est train de faire. On va essayer de garder cet état d'esprit pour jouer la Ligue des champions. Pour une première année, ce serait exceptionnel. «Le plus important, c'est d'apporter mon envie» Quel est votre favori dans la course au titre? Je crois que Lyon reste favori même si Bordeaux fait un bon parcours. On a tous nos chances, avec Rennes, Marseille et Lille aussi. Nous sommes quatre ou cinq à pouvoir jouer la troisième place, voire la deuxième. Votre doublé vous a relancés après quelques prestations plus difficiles... Je ne m'explique pas trop les choses. J'ai eu deux ou trois matches moins bien. Ca fait partie des aléas du football. L'essentiel c'est de réagir vite et c'est ce qui s'est passé, tant mieux pour moi. Est-il difficile d'alterner entre le couloir droit et l'axe de l'attaque? J'avais perdu un peu l'habitude de jouer à droite. Il faut deux ou trois matches pour retrouver le physique et les repères. Mais, me concernant, le problème était plutôt physique ou dans la tête que celui du placement. Après votre doublé, que visez-vous en terme de buts? Les buts, ce n'est pas mon objectif premier. Le plus important, c'est d'apporter mon expérience, mon envie. Que ressentez-vous quand vos anciens coéquipiers de l'équipe de France se font siffler à Marseille? On sait comment sont les supporters marseillais... Auriez-vous fait partie de ceux qui scandaient «Domenech démission»? (sourire) Je ne l'ai pas déjà dit, ça? 10 sport |
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13/02/2009 14:55
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#244
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 2,811 Inscrit : 11/01/2009 Lieu : Toulon Membre no 337 Tribune : Canapé |
-------------------- A triunfar en buena lid defendiendo tu color.
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13/02/2009 16:50
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#245
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,824 Inscrit : 19/01/2009 Membre no 630 Tribune : Canapé |
Citation Avec Hoarau et Clément Pour la réception de Saint-Etienne, Paul Le Guen a convoqué 19 joueurs. Parmi eux figurent Guillaume Hoarau, qui fait son retour après une petite blessure au genou, et surtout Jérémy Clément, victime cette semaine à l'entraînement d'une fracture à la main gauche. Les jeunes Larrys Mabiala, Tripy Makonda et Maxime Partouche sont également présents. Le groupe parisien contre Saint-Etienne : Landreau, Edel - Armand, Z.Camara, Cearà, Mabiala, M.Sakho, S.Traoré - Chantôme, Clément, Makelele, Makonda, Partouche, Rothen, Sessegnon - Giuly, Hoarau, Pancrate, Luyindula. equipe.fr |
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13/02/2009 19:09
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#246
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![]() Millonario ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 59,437 Inscrit : 28/11/2008 Membre no 9 Tribune : Viré du stade |
Citation Paul Le Guen : « Nous inspirons plus de craintes » La conf' du coach | 13/02/09 | 18:59 A la veille du match de demain, contre L’ASSE, Paul Le Guen fait le point sur l’effectif et l’infirmerie du club avant d’évoquer la rencontre contre les Verts ainsi que les ambitions du club en cette deuxième partie de saison. Paul, avec les différents blessés dans le groupe, comment envisagez-vous le match de demain ? « L’entraînement de vendredi nous permet d’y voir un peu plus clair au niveau de l’effectif. Jérémy Clément, blessé à la main, et Guillaume Hoarau, sont dans le groupe. La blessure de Jérémy est un coup dur, c’est une pièce importante du jeu du fait de sa très forte complémentarité avec Claude Makélélé ainsi qu’avec les joueurs plus offensifs. Nous allons essayer de le protéger pour le mettre en situation de jouer. Mais il sera peut-être nécessaire de l’épargner ce week-end pour ne pas risquer de le perdre pendant plusieurs semaines. Grégory Bourillon est également blessé, alors que Guillaume Hoarau, n’a pas été arrêté longtemps et n’a donc pas perdu beaucoup de rythme. » Au match aller, Saint-Étienne vous avait posé beaucoup de problèmes. Pensez-vous rencontrer les mêmes difficultés au Parc ? « On est aujourd’hui plus performants, on a trouvé une certaine stabilité. Notre jeu est plus varié, nous avons plus confiance en notre potentiel, et le public nous soutient énormément. Nous inspirons donc plus de craintes, ce qui n’est pas injustifié. Mais on ne doit pas se relâcher. L’équipe stéphanoise possède un fort potentiel offensif, avec des joueurs comme Ilan, Gomis et Payet. En tout cas, ce match aura vraiment une saveur particulière. Les rencontres entre l’ASSE et le PSG sont des classiques, des grands rendez-vous du championnat. Il s’agit de deux équipes ayant un lien affectif très fort avec leur public. » Avec une victoire aussi nette face à Nantes et votre actuelle troisième place, pensez-vous que vos supporters espèrent encore plus ? « Je crois que notre public est réaliste. Il sait se faire son propre jugement. Il suffit de regarder l’effectif. Lors du mercato d’hiver, certaines équipes ont réalisé de gros recrutements. Notre groupe n’a quasiment pas changé, n’enregistrant aucune arrivée. Dire que nous avons les effectifs de Lyon et de Bordeaux, en terme de physique ou de puissance, serait un peu prétentieux… Certes, nos ambitions ont changé depuis le début de saison, mais il faut rester mesuré et lucide sur ce qu’on peut faire. Il nous reste une longue série de matches à venir…» PSG.fr |
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| Guest_Stardust Chris_supprimé |
14/02/2009 11:41
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#247
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Citation Paris ne croit pas au titre Troisième de L 1, le PSG ne se voit pas sacré à l’issue de cette saison. Le reste de l’élite pense comme lui. Paris champion ? Même les supporters les plus fervents du PSG n’osent pas trop y penser. Le constat, largement partagé, est le suivant : Paris exploite pour l’instant au mieux un potentiel plus limité que celui de Lyon ou Bordeaux. Son vrai défi serait de garder les deux pieds sur le podium en fin de saison. TOUT N’A PAS CHANGÉ à Paris. Lors des deux dernières saisons, le PSG scrutait dans son dos une L 2 qui lui faisait de l ’oei l . Même aujourd’hui, depuis la troisième marche du podium, il regarde surtout dans son rétroviseur. « On va aller doucement, c’est déjà très bien d’être là, et on voit plus ce qui se passe derrière nous que devant, explique Ludovic Giuly. La première place, on n’en a jamais parlé entre nous. Cette troisième, elle nous va très bien. Jouer une Ligue des champions à la fin de cette saison, ce serait déjà exceptionnel. » La posture de l’ancien Romain ne relève pas de la coquetterie. Paris peut être champion, mais cela paraît, objectivement, assez improbable. POURQUOI PARIS PEUT ÊTRE CHAMPION Depuis le début de la saison, Paris abattu ce qui se fait de mieux en L 1 : Lyon, Bordeaux, Marseille ou Lille. Il ne se laisse plus surprendre, comme cet automne, par des adversaires type Grenoble ou Toulouse, venus au Parc des Princes dans un esprit ultra attentiste pour s’imposer en fin de partie (1-0). Les traumatismes des saisons précédentes sont enfouis sous les 42 points déjà acquis (un de moins que sur l’ensemble de l’exercice précédent). Enfin, Paris a digéré la démission deCharles Villeneuve et la tourmente qu’elle a créée. Il se relève d’à peu près tout, même de l’absence de Hoarau le week-end dernier à Nantes (4-1). Nantes, justement, avait gratté le dernier titre précédant l’hégémonie lyonnaise, en 2001, selon un schéma similaire. Il était allé en demi-finales de deux coupes nationales et en 16es del’UEFA. Armand et Landreau y ont certainement pensé. Mais, pour envisager réellement un titre, ça reste un indice très léger. POURQUOI PARIS NE PEUT PAS ÊTRE CHAMPION Les deux claques administrées par Bordeaux début 2009, en Championnat puis en Coupe de la Ligue (4-0, 3-0), ont souligné les limites parisiennes. Parmi les sept premiers, le PSG est l’équipe qui a le plus perdu (sept fois). C’est aussi celle qui bénéficie de la différence de buts la moins flatteuse. Elle ne possède ni la meilleure défense, ni la meilleure attaque, ni le meilleur buteur (Hoarau est deuxième, derrière Gignac). En valeur pure, ce n’est pas la plus forte formation de L 1. Son effectif n’est pas large, et il sera encore soumis à un rude programme en février, avec la reprise de la Coupe de l’UEFA, la semaine prochaine. « On est bien en place, les consignes sont tenues, estime Ludovic Giuly. On ne fait pas peur comme Bordeaux ou Lyon, mais on se méfie de nous. » L’ancien Romain résume tout : Paris a regagné le respect de la L 1, pas au point d’occulter quelques craintes. Car le PSG demeure très dépendant de Hoarau et Sessegnon, deux éléments irremplaçables sur la durée. « Dire que nous avons les effectifs de Lyon ou Bordeaux, en terme de physique ou de puissance, serait un peu prétentieux », rappelle l’entraîneur parisien. Dans quelques jours, Paris va aussi devoir réintégrer Mateja Kezman, mis à pied quinze jours. Le retour du Serbe ne sera pas anodin. Jusque-là, le groupe parisien s’est soustrait aux bourrasques qui ont soufflé sur le club. Avec la pression inhérente à la fin de saison, cela va devenir de plus en plus compliqué. Paul Le Guen y pensait sans doute, hier, en nous déclarant : « Nous avons revu nos ambitions de façon logique, normale, cohérente. Après, il ne faut pas aller trop loin, rester lucide : une grosse série arrive, et il faut garder l’idée que ça va être dur, qu’il faudra s’accrocher. » Citation Le Guen :« On inspire plus de crainte » « À L’ALLER (0-1), vous aviez connu de gros problèmes face à Saint-Étienne... – Depuis, on a trouvé une stabilité, on a obtenu de bons résultats, on s’est situés dans le haut du classement. Je pense qu’aujourd’hui on impose plus de choses aux équipes qui viennent au Parc des princes. Il y a plus de variété dans notre jeu, plus de confiance. On inspire plus de crainte, et ce n’est pas injustifié. Après, j’espère qu’on pourra évoluer dans de bonnes conditions, sur un terrain correct. Car, si nous avons été performants à Nantes, c’est aussi parce que les conditions de jeu étaient excellentes. – Avez-vous noté que Saint-Étienne a des résultats nettement moins bons à l’extérieur qu’à domicile ? – Sur le plan des résultats, vous avez raison. Mais sur le plan du contenu des matches, c’est moins évident. Cette équipe a eu de bonnes séquences à l’extérieur mais n’a pas toujours été récompensée – Comment travaillez-vous, au quotidien, avec votre nouvelle hiérarchie ? – Avant, j’avais un contact suivi, régulier,avec Charles Villeneuve. Maintenant, lorsque j’ai un souci particulier, j’appelle M. Bazin ou M. Boindrieux. Je m’adapte, j’essaie de faire comme je le ressens. – Avez-vous, de fait, un plus grand champ d’action ? – Depuis que je suis arrivé au club, j’ai toujours eu le même champ de responsabilité. Je ne fais rien que mon métier d’entraîneur, mais je le fais complètement. Citation Bourillon incertain
JÉRÉMY CLÉMENT, qui souffre d’une double fracture métacarpienne, s’est entraîné avec une protection sur la main gauche, hier après-midi. Une décision quant à sa participation sera prise aujourd’hui. « Sa blessure est un coup dur, je ne suis vraiment pas rassuré, je n’aimerais pas le perdre un mois et demi (la durée de l’indisponibilité en cas d’opération) », a reconnu hier Paul Le Guen. Pour le remplacer, l’entraîneur parisien ne peut de toute façon pas compter sur Bourillon, qui souffre d’une sciatique depuis mercredi et ne devrait pas reprendre avant lundi, au mieux. En cas de forfait de Clément, c’est certainement Chantôme qui serait appelé. Hoarau, lui, a participé hier à sa première séance collective de la semaine. Mais, au cours de l’opposition à huit contre huit, il était aligné dans l’équipe des remplaçants. Ce soir, Paul Le Guen devrait reconduire le duo Giuly-Luyindula, très performant à Nantes. |
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14/02/2009 16:50
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#248
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,050 Inscrit : 11/01/2009 Membre no 462 Tribune : Canapé |
Citation Foot - L1 - Makelele et la retraite : « 50-50 » Claude Makelele assure, samedi dans un entretien accordé à L'Equipe Magazine, que la crise qui a secoué l'organigramme du club «ne change rien pour (lui)», qui passait pourtant pour être un vrai pro-Villeneuve. Il consent que l'identité des personnes qui pourraient être nommées dans les mois à venir aura un impact sur sa décision de continuer ou pas sa carrière. «Le nom du prochain directeur sportif est important pour l'équilibre du club. Dans une entreprise, chacun doit être à sa place.» Après avoir eu une longue entrevue avec Sébastien Bazin, Makelele s'est engagé à «finir cette saison et prendre le temps de la réflexion». «Si mes enfants me disent : ''Papa, arrête!'', j'arrêterai. Mais ma décision dépendra aussi de mon envie et du contexte. Mes chances de rester ou d'arrêter sont à 50-50.» Makelele a signé un contrat qui l'engage à faire deux saisons en tant que joueur, la seconde étant optionnelle, puis deux saisons dans l'encadrement du club en tant que conseiller du président. Pro-Bazin, pro-Villeneuve et... pro-Kezman Sur la façon dont il a vécu ces événements, Makelele se défend d'avoir pris la défense de l'ex-président. «Les médias savent très bien que c'est Bazin qui est venu me chercher. Il a passé deux ou trois ans à essayer de me convaincre de venir. Me faire dire le contraire et tout mélanger, c'était dommage. (...) Cela ne change rien à ma relation avec Charles Villeneuve, qui m'est très cher.» Dans ce même entretien, le capitaine du PSG demande au public du Parc d'offrir une seconde chance à Mateja Kezman après son jet de maillot. «La sanction est normale, mais ce que je demande, c'est que les supporters ne soient pas rancuniers. C'est un gagneur, il a beaucoup de caractère et il l'exprime à sa façon. Il s'est excusé et on a besoin de lui.» lequipe.fr -------------------- "On a des vies de passionné, un truc auquel tu penses le matin, le midi, le soir, un vrai truc de malade mental pour l'entourage où les gens qui n'y connaissent rien, et ceci est encore plus bandant, parce-que ces gens là au final ne savent même pas les émotions qu'on peut ressentir." @JTAH
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14/02/2009 17:18
Message
#249
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![]() Fantasy lawyer ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 8,017 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 139 Tribune : G rouge |
Citation PSG champion : c’est possible ? Qui pour succéder à Lyon ? Bordeaux paraît le plus armé. Marseille ne cesse de clamer son ambition. Et l’OL reste à sa place, mais sans convaincre. Et si cette année était en fait celle du PSG ? A Nantes, Paris aurait pu en mettre huit. Les Parisiens se sont finalement contentés de voler quatre fois dans les plumes des petits Canaris. Certes, battre Nantes n’a rien de significatif en soi, mais exposer une telle marge de sécurité confirme définitivement que Paris ne fréquente pas les hautes sphères de la Ligue 1 par un heureux concours de circonstances ou quelques vertus morales qui pallieraient un quelconque déficit technique. La grande nouveauté de ce millésime 2009 ? Paris domine techniquement son sujet. Makélélé récupère, Clément relaie, Sessegnon crée, virevolte, perce, frappe, Rothen centre, Hoarau, posté en pivot, dévie, joue en remise, marque, et Giuly accélère, franchit le dernier rideau, marque. La rythmique est parfaitement assurée, le squelette parfaitement articulé et la confiance capitalisée lors d’une première partie de saison solide, sans être géniale, conduit les individualités à se laisser aller à d’heureuses improvisations. Plus fort : enlevez une pièce de l’édifice parisien et les fondations restes aussi saines que celles d’un immeuble haussmannien des grands boulevards : Hoarau blessé, Luyindula a joué en terre nantaise comme un véritable key player. Sans trembler. En cas de pépin, Le Guen dispose de solutions de rechange crédible à peu près à tous les postes. Sakho par Traoré. Clément par Chantôme, qui va tout de même bien finir par se réveiller. Armand par Sakho. Sessegnon par Pancrate. Non, là on rigole. Le Guen peut simplement prier pour que l’évangéliste Ceara ne se casse pas la patte. Car, oui, Ceara est devenu un bon joueur, voir plus. Honnête défensivement, mordant offensivement. Troisième à égalité de points avec le dauphin bordelais, Paris reçoit Saint-Étienne samedi (21h). Une nouvelle victoire probante achèverait d’effacer les derniers doutes qui subsistent sur la fiabilité de la mécanique parisienne et d’exorciser les souvenirs anxiogènes des dernières saisons passées à angoisser en fond de cale. La qualification en Ligue des Champions constituerait bien le nouvel horizon rouge et bleu. Paris pourrait-il même ambitionner quelque chose de plus grand ? Pour guigner la première place, le PSG manque sans doute d’un grand défenseur, alors qu’il dispose sur toutes les autres lignes de véritables darons (Maké, Sessegnon, Giuly). Loin d’être dénué de talent, son banc n’est pour autant pas aussi riche que celui des Lyonnais ou des Bordelais. Et avec le retour de l’UEFA, dès la semaine prochaine, Paris va enchaîner des semaines à trois matches : y résistera-t-il ? Son automne déjà chargé tendrait à donner une réponse positive. Et puis, il y a Paul Le Guen, son goût pour le contrôle plus que pour le panache que requiert parfois un sprint final… Reste un constat aussi indiscutable que prometteur pour Paris : depuis le 30 novembre et une défaite avec les honneurs à Rennes, le PSG ne perd que contre Bordeaux, de loin la meilleure équipe du championnat quand son milieu palpite. Et la bande à Maké ne rencontrera plus les Girondins d’ici la fin de la saison. Alors pourquoi ne pas envisager le meilleur après avoir si souvent vécu le pire ? Géondule De Lizieux www.sofoot.com -------------------- Monarch Bowl IV & V champion
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15/02/2009 00:02
Message
#250
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 9,395 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Le Mans Membre no 33 Tribune : Canapé |
Citation Paris s'accroche à Lyon Vainqueur (2-1) de Saint-Etienne, le PSG est désormais seul dauphin de Lyon qui joue dimanche. Impressionnants ce samedi soir de maîtrise et de solidarité, les hommes de Paul Le Guen auraient tout de même dû finir à neuf contre onze. (Photo Presse-Sports) Le revers du match aller est oublié. Battu par Saint-Etienne (1-0) le 21 septembre dernier grâce à un but exceptionnel de Mouhamadou Dabo, nouvel international, le Paris Saint-Germain achevait alors à l'époque une série de quatre matches sans défaite. Ce samedi soir, dans leur antre du Parc des Princes, les hommes de Paul Le Guen en continuent une nouvelle. Et quelle série ! Quatre victoires consécutives en Ligue 1, ce n'était plus arrivé lors d'une même saison depuis 2003. La confiance est retrouvée, la chance aussi. A l'image de ce très vilain coup de tête signé Sessegnon sur Matuidi dès la 10e minute de jeu. Une faute sanctionnée d'un simple carton jaune alors que le Béninois, auteur ensuite d'un match de très bonne facture, aurait tout simplement mérité l'expulsion. Tout comme Claude Makelele sur un tacle d'une violence extrême sur Benalouane mais heureusement sans gravité pour le Stéphanois. Paris à un point de Lyon ! Pour en revenir au jeu, les joueurs de la capitale, parfaitement organisés malgré l'absence de Hoarau au coup d'envoi, dominaient des Verts bien pâles en début de rencontre et Luyindula manqua alors de peu l'ouverture du score dès la 4e minute. Heureusement pour lui, l'erreur fut réparée une vingtaine de minutes plus tard. Sur un corner botté depuis la droite, Camara plaça une tête mal dégagée par Janot, à l'affût, Sakho reprenait également du crâne pour le premier but de la soirée (1-0, 26e). Pas le dernier. Sur une de leurs rares incursions dans le camp adverse, Saint-Etienne parvint à égaliser grâce à Payet (1-1, 33e). Sans paniquer, le PSG repartit à l'assaut du but de Janot, excellent durant le match, et reprit l'avantage quasiment immédiatement. Et toujours de la tête. Après un bon travail de Giuly côté droit, celui-ci adressa une transversale parfaite vers Clément qui marqua en force dans un duel aérien avec Machado (2-1, 37e). Une belle récompense pour ce héros discret et courageux qui jouait avec une fracture à la main gauche. Et Saint-Etienne ne revint plus. De l'autre côté, discret, Paris ne l'est plus, il est désormais 2e au classement. A un point de Lyon ! Tanguy Le Seviller France Football.fr Citation Le Guen : « Ambieux mais... »
Paul Le Guen, entraîneur du Paris SG, seul dauphin de Lyon après sa victoire contre Saint-Etienne (2-1), s'est livré à un numéro d'équilibriste, après le match, en confirmant que son équipe était ambitieuse... tout en passant en revue les raisons de rester prudent. Le «programme copieux» qui l'attend, avec notamment le retour de la Coupe de l'UEFA, figure en première place. « Paul Le Guen, cette deuxième place vous donne-t-elle davantage d'ambitions ? L'ambition était déjà présente, on continue à enchaîner de bons matches, mais on se dirige vers un programme très copieux. Bien sûr, on a fait évoluer notre discours: au départ on était très prudent compte tenu des deux saisons passées. Evidemment qu'on est ambitieux, qu'on veut rester dans les deux premiers. On reste concentré, on n'est pas à l'abri si on se laisser aller, on n'a pas énormément de marge. On va jouer mercredi et samedi, il y a des équipes qui ont des trous d'air. Je suis satisfait par la bonne opération mais je reste vigilant. On arrive à de la régularité, avec quatre victoires après une lourde défaite à Bordeaux, ça montre qu'on a des ressources alors qu'il y a eu des secousses au sein du club. Peut-on comparer les victoires contre Nantes la semaine dernière et Saint-Etienne ce soir ? On ne peut pas comparer, ce sont deux matches bien menés, mais à Nantes on a rendu le match facile. Aujourd'hui on savait que ce serait difficile, et on savait que le match de Nantes ne se renouvellerait pas tous les week-ends. J'avais peur qu'après un match rendu facile on chute dans l'intensité du combat, et j'ai été rassuré. Jérémy Clément a joué alors qu'il s'est cassé la main cette semaine, et se montre de plus en plus offensif... Il a une main impressionnante... mais c'est un combattant, il aime jouer au foot, tout simplement, il lui en faut plus pour s'arrêter, je ne suis pas vraiment surpris, je le connais depuis un moment, à Lyon, Glasgow. Il avait envie de jouer, c'est précieux. Il va rester avec ça pendant un bon mois, mais je suis pas inquiet. Même dans les moments difficiles, il a toujours répondu présent. Pour moi, il a conservé ses qualités défensives et a ajouté quelque chose. Il bénéficie de la présence de Claude Makelele à ses côtés, le tandem fonctionne, ce n'était pas évident en début de saison, et je m'en réjouis ». (Avec AFP) L'Equipe.fr -------------------- "Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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15/02/2009 00:11
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,824 Inscrit : 19/01/2009 Membre no 630 Tribune : Canapé |
Citation Le PSG dauphin de Lyon Paris a battu Saint-Etienne samedi soir au Parc des Princes (2-1) et prend la deuxième place du classement, à un point de Lyon qui joue dimanche soir face au Havre. Les amoureux du PSG ont sans doute vécu la Saint-Valentin de leurs rêves. Pour ce rendez-vous face à Saint-Etienne, le Parc s'était d'ailleurs mis sur son 31 : tifo en forme de volcan et feux d'artifices côté Auteuil, tour Eiffel dorée et étoiles chez les Authentiks. Bref, Paris voulait une fête. Les Verts pris à la gorge Alain Perrin avait visiblement une autre idée de la chose. En alignant une défense renforcée, avec trois défenseurs centraux de métier, l'entraîneur stéphanois se serait volontiers contenté d'un nul. D'entrée pourtant, les Verts sont pris à la gorge. Idéalement servi par Ceara au deuxième poteau, Luyindula manque le cadre de peu (4e). Ilan réplique timidement quelques minutes plus tard mais son tir est capté par Landreau (18e). La situation se débloque finalement peu avant la demi-heure de jeu. Sur un corner de Rothen, Camara reprend de la tête. Machado, posté sur sa ligne au premier poteau repousse sur le crâne de Sakho qui inscrit son premier but en Ligue 1 (25e). Le milieu des Verts se rachète quelques instants plus tard. La frappe terrible du Portugais est repoussée par la barre transversale de Mickaël Landreau mais Payet a suivi et marque dans le but vide (34e). Clément, une main fracturée... et un but Ce score de parité est de courte durée. Sessegnon adresse d'abord une belle frappe sortie par Janot (36e). Mais le gardien de Saint-Etienne s'incline de nouveau une minute plus tard. Giuly déborde côté droit et centre pour Clément. Le milieu de terrain parisien, longtemps incertain à cause d'une double fracture de la main gauche, prend le meilleur sur Machado et bat Janot de la tête (37e). En début de deuxième mi-temps, Paris laisse le monopole du ballon aux Stéphanois. C'est Giuly qui se procure pourtant la première occasion du deuxième acte, après un bon mouvement collectif, mais le tir de l'attaquant du PSG est repoussé par Janot (52e). Payet, côté stéphanois, prend lui sa chance de loin sans trouver le cadre (54e). Le reste du temps, Paris se contente de bien défendre. Jusqu'à la 81e minute et cette parade de Janot sur une frappe de Luyindula. Plus rien ne sera marqué malgré un dernier face à face Luyindula-Janot gagné par le gardien stéphanois. Paris l'emporte donc 2 buts à 1. Un score qui suffit amplement au bonheur des Parisiens. D'autant que les bonnes nouvelles pour le Paris-Saint-Germain sont aussi venues de Bordeaux, tenu en échec par Grenoble (1-1), d'Auxerre, qui a battu Lille (2-0), et de Rennes, accroché par Nancy (1-1). Les faux-pas de ces trois concurrents du PSG, conjugués à la victoire parisienne, ont une conséquence de taille : ce soir, Paris est deuxième au classement. Le parisien.fr |
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15/02/2009 08:33
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation Mamadou Sakho, c’est costaud Décidément, tout lui réussit. Le jeune Mamadou Sakho, qui, depuis son retour dans le onze type, n’a pas failli à sa mission en défense centrale, s’est découvert hier soir une nouvelle qualité, celui de buteur. Le jeune homme, qui a fêté vendredi ses 19 ans, vient d’inscrire son tout premier but sous le maillot parisien. A la 26 e minute, sur un corner de Rothen et après une première tentative de Camara, Sakho, libre de tout marquage, surgit et trompe Janot de la tête. Un exploit fêté dignement par ses coéquipiers. Le jeune défenseur central se précipite dans les bras de Guillaume Hoarau et de Fabrice Pancrate. Le tout sous les applaudissements du Parc des Princes. Ce matin, lorsqu’il consultera le site Internet qu’il vient tout juste de créer, Sakho découvrira certainement les nombreux messages de félicitations que lui adresseront ses fans. Et pour cause : le jeune défenseur central du PSG est bel et bien en train de devenir la nouvelle coqueluche du PSG. La nouvelle icône du club Il est déjà un des leaders en équipe de France Espoirs. Depuis un an, le joueur est régulièrement appelé chez les Bleus. Mercredi, il s’est ainsi rendu en Tunisie pour disputer un match amical (1-1). Titulaire indiscutable au détriment de Traoré Avec le PSG, le bilan est similaire. Le jeune homme a fait toutes ses classes au centre de formation du club de la capitale, gravissant un à un les échelons qui l’ont amené à intégrer sous Guy Lacombe, l’équipe professionnelle. Cette saison, alors qu’une place de titulaire lui est offerte dès août, le garçon doit quitter le groupe pendant deux mois pour se faire opérer d’une pubalgie. Son retour dans l’équipe type n’est pas acquis. Celui dont le look interpelle, préfère rester dans l’ombre, travaillant, s’imprégnant des conseils et de l’expérience de Peguy Luyindula et de Fabrice Pancrate, deux joueurs dont il est très proche. Finalement, début janvier, lors de PSG-Sochaux (2-1), Paul Le Guen le titularise. Depuis, il a occupé son poste avec succès au point de devenir aujourd’hui un titulaire indiscutable au détriment de Sammy Traoré. Une preuve également que le centre de formation du PSG ne connaît pas que des ratés. Le club a fait de Mamadou Sakho sa nouvelle icône, espérant à terme en tirer le meilleur profit. Le joueur vient d’ailleurs d’être prolongé jusqu’en 2012. Citation « Ce jour restera gravé dans ma mémoire » MAMADOU SAKHO, auteur du premier but de sa carrière Un peu intimidé devant ces dizaines de micros qui se tendent, le Parisien évoque avec modestie le premier but de sa carrière. Même si son équipe occupe désormais la deuxième place au classement, il assure qu’il est encore trop tôt pour penser au titre de champion. Qu’avez-vous ressenti après votre but ? Mamadou Sakho. Sur le moment, je n’y croyais pas vraiment. Je n’ai pas réalisé tout de suite. Rothen tire le corner, Camara place en premier sa tête, un défenseur stéphanois repousse le ballon. Et je me retrouve au bon endroit, je n’ai plus qu’à le mettre à l’intérieur. C’est un sentiment extraordinaire. Avec ce but, avez-vous l’impression d’avoir désormais plus de poids dans l’équipe ? Je suis heureux d’avoir marqué mais surtout que le PSG ait gagné. Ce jour restera gravé dans ma mémoire. Il faut croire que la Saint-Valentin, ou le fait d’avoir fêté mon anniversaire (ndlr : avant hier), me portent chance. Déjà il y a deux ans, Guy Lacombe m’avait lancé pour la première fois un 14 février contre l’AEK Athènes (2-0). Mais je garde les pieds sur terre. Je n’ai que 19 ans, et j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir. Je suis heureux de pouvoir apprendre aux côtés de tous ces joueurs d’expérience. Avec cette deuxième place au classement, pensez-vous désormais au titre de champion ? Il y a encore trois ou quatre mois de compétitions. C’est long. Je préfère relativiser. L’année dernière, nous avons vécu une saison très difficile. Cette année, c’est exceptionnel ce qu’on fait, surtout si on compare avec l’année dernière. Mais la route est encore longue. On doit continuer à travailler si on veut rester dans le haut du tableau. En début de saison, personne ne s’attendait à voir le PSG à la deuxième place. Que s’est-il passé en un an ? Nous avons un collectif très soudé. Sur le terrain, et en dehors, on s’entend tous très bien. Et même quand le club a connu des petits problèmes, comme ce fut le cas dernièrement, nous sommes restés unis. Nous sommes des battants aussi. Cela ne m’a pas du tout surpris de voir Jérémy Clément jouer, malgré sa fracture à la main. C’est un guerrier ce joueur, à l’image de l’équipe. Citation LES JOUEURS Clément, l’indispensable Face au schéma tactique en 3-5-2 concocté par Alain Perrin, les Parisiens ont su faire preuve de patience et de lucidité pour fissurer le mur stéphanois. Le souci de lancer des attaques placées et réfléchies a été constant dans les rangs parisiens. Ensuite, le PSG a géré son avance sans trembler. Landreau (5). Il ne peut absolument rien sur le missile de Machado qui amène l’égalisation de Payet (34e). Ceará (6). Sa magnifique ouverture gâchée par Luyindula (4e) l’a mis en confiance. Solide et sûr dans son placement, il n’a pas rechigné sur les montées offensives. Camara (6,5). Il a fêté la naissance de sa petite fille par un match très convaincant. Une interception pleine de densité physique devant Gomis (41e). Et surtout un coup de tête superbe à l’origine de l’ouverture du score de Sakho (26e). Sakho (7,5). Il vient d’avoir 19 ans et il s’est comporté comme un patron plein d’expérience et de force. Toujours sobre et calme devant Gomis ou Ilan, des interventions efficaces en défense, il se souviendra toute sa vie de ce match puisqu’il y a (aussi) inscrit le premier but de sa carrière. Armand (5). Moins en évidence qu’à l’accoutumée. Il s’est contenté du minimum syndical. Sessegnon (5,5). Toujours de l’or dans les pieds mais parfois beaucoup moins brillant dans la tête : son esquisse de coup de boule sur Matuidi aurait dû lui valoir une expulsion (11e). Pour le reste, il a été un poison constant pour la défense verte. Makelele (5,5). Quand Matuidi était devant lui, il n’a pas toujours été à la fête. Mais heureusement pour lui, le milieu vert avait d’autres tâches. Pour le reste, il a surtout servi de point d’équilibre à sa formation. Un vilain tacle sur Benalouane (71e) qui méritait l’expulsion. Clément (7,5). Il devrait se fracturer le poignet plus souvent si c’est pour livrer des matchs comme celui d’hier soir ! Manifestement insensible à la douleur, il n’a pas cessé de courir et toujours à bon escient. Il a coupé les trajectoires et ratissé son lot de ballons. Comme l’an dernier, il marque contre les Verts (37e). Rothen (5). Il s’est surtout cantonné dans un rôle défensif pour contrôler Payet. Ceux qui l’apprécient diront qu’il se sacrifie pour le collectif. Les autres penseront qu’il ne peut pas faire plus en ce moment. Giuly (6). Il a couru, parfois sans réussir à se démarquer. Mais sa bonne volonté a fini par payer, comme l’atteste son centre décisif pour le but de Clément (34e). Une jolie frappe devant Janot (52e). Remplacé sous les applaudissements par Hoarau (74e). Luyindula (4,5). Un gros raté d’entrée. Seul face à Janot, il manque le cadre (4e). Cet impair a semblé entamer sa confiance. En fin de match, il perd encore un duel devant Janot (89e). Remplacé par Chantôme (90e+ 1). A Saint-Etienne, Machado est indispensable par sa combativité et Matuidi reste la plaque tournante d’une équipe qui joue sans confiance. L’arbitre , M. Duhamel (note 2) aurait dû sanctionner Sessegnon et Makelele d’un carton rouge. Cette erreur entache complètement son match. Le Parisien |
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15/02/2009 09:35
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,835 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 137 Tribune : Canapé |
Citation Paris toujours plus haut Grâce à son quatrième succès d’affilée, le PSG ravit la deuxième place du Championnat à Bordeaux. Au bout de vingt-quatre journées, Paris a enfilé hier le costume de dauphin de Lyon. En attendant le match du leader, cet après-midi, il revient même à un point de la tête du Championnat. Grand bénéficiaire de la soirée, le PSG peut plus que jamais rêver de Ligue des champions. Tout l’inverse de sa victime stéphanoise, qui n’est plus qu’à trois points du premier relégable. LE PSG SAIT soigner ses effets. Quand il a commencé son match, hier, il savait que le début de soirée lui avait été favorable. En monstre d’opportunisme qu’il est devenu, il a évidemment sauté sur l’occasion, grattant encore une place au classement. Son succès contre Saint-Étienne lui ressemble. Paris a encore gagné par un but d’écart. Pour la neuvième fois de la saison, record de la L1. Cette capacité à s’imposer petitement traduit une marge réduite mais aussi la solidité du ciment collectif. Les Stéphanois pourront rétorquer que l’arbitre, hier, a été un bon allié pour Paris. De fait, Sessegnon, pour un coup de tête asséné à Matuidi (10e), puis Makelele, pour avoir séché Benalouane (71e), auraient dû être sanctionnés d’un carton rouge plutôt que du jaune sorti par M. Duhamel. Mais cela n’excuse pas la tragique timidité stéphanoise. Dans un inédit 3-4-3 qui déportait Gomis dans un rôle hybride, côté gauche, l’ASSE n’a presque jamais créé le danger. Et l’immense paradoxe de sa soirée est qu’elle s’est inclinée enfaisant preuve d’une rare efficacité. L’équipe d’Alain Perrin a marqué sur son seul tir cadré de la rencontre : une frappe sèche de Machadore poussée par l’arête du but sur Payet, qui reprit dans la cage vide (1-1, 34e). À cet instant, la partie avançait sur des bases très élevées. Paris menait déjà largement aux points, avec une reprise à côté de Luyindula (4e) et un bon centre de Rothen (17e), en plusdu premier but en L 1 inscrit par Sakho (1-0, 26e). Mais l’idée que Saint-Étienne avait les moyens de rivaliser n’était, alors, pas complètement farfelue. C’était un leurre. Car, dans la foulée d’une frappe de Sessegnon détournée par Janot (36e), les Verts replongèrent selon leur mode opératoire favori : une relance de Bayal contrée par Rothen et,au bout, un but encaissé de la tête. C’est déjà la douzième fois qu’ils se font enfoncer par un crâne ennemi, et c’est évidemment le record français. Saint-Étienne ne s’en releva jamais. Après le repos, Paris s’est appuyé sur les bases qu’il préfère : poser deux lignes de quatre joueurs devant le porteur du ballon adverse, et attendre que ça se passe. Comme Saint Étienne n’avait changé ni son dispositif ni ses intentions, le match retomba dans un train-train de saison. Avec, encore, des occasions essentiellement parisiennes. L’insondable stérilité de l’ASSE À lui seul, Giuly aurait pu enfoncer définitivement les Verts. Mais il trouva Janot sur son chemin alors qu’il emmenait de la tête une ouverture signée Rothen (47e) ; puis il vit ses deux tirs repoussés par le gardien stéphanois (52e) et par Bayal (73e). L’entrée de Mirallas à la place de Machado (66e) avait pourtant laissé Matuidi vaquer seul devant sa défense. Mais, même en attaquant à quatre plutôt qu’à trois, l’ASSE afficha jusqu’au bout son insondable stérilité. Entre l’égalisation de Payet et le coup de sifflet final, Landreau aurait pu déplier une chaise longue : il n’eut pas le moindre arrêt à esquisser. La formation d’Alain Perrin a justifié hier soir son statut de plus mauvaise équipe de L 1 à l’extérieur (à égalité avec Valenciennes et Sochaux). À l’inverse, Paris se découvre journée après journée des ressources nouvelles. Avant cette 24e journée, il avait marqué 84 %de ses buts par le quatuor Hoarau-Luyindula-Giuly- Sessegnon. Hier, aucun d’eux n’a marqué. Malgré tout, le PSG s’est imposé sans trembler. Et le Parc des Princes a tout juste remarqué l’absence de Hoarau, entré à l’orée du dernier quart d’heure autant pour retrouver le rythme que pour solidifier un peu plus l’ensemble. Paris vient d’aligner un quatrième succès d’affilée en Ligue 1. Depuis deux mois et demi, une seule équipe, Bordeaux, l’a battu (en L 1 et en Coupe de la Ligue), soit deux défaites en quatorze rencontres, toutes compétitions confondues. Et son programme en Championnat (déplacement à Grenoble puis réception de Nancy) laisse largement ouverte la possibilité que le PSG soit dauphin de Lyon au moins jusqu’à début mars. RÉGIS DUPONT Citation Clément est indispensable L’HOMME CLÉ : CLÉMENT (PARIS-SG), 8 On comprend mieux pourquoi Paul Le Guen ne souhaite pas qu’il se fasse opérer et reste à l’infirmerie pendant un mois et demi.Même avec une fracture du métacarpe, Jérémy Clément semble indispensable à cette équipe. Il récupère tous les ballons qui traînent et les transmet avec soin et précision à ses coéquipiers. De plus en plus tourné vers l’avant, le milieu défensif parisien, en dépit de son poignet gauche qui l’a parfois gêné, a également su marquer un but de la tête plein de rage et de détermination (37e). PARIS-SG LANDREAU (5) : n’a rien eu à faire sinon constater les dégâts après une frappe surpuissante de Machado sur la barre bien suivie par Payet (34e). CEARA (6) : sur son côté, il ne laisse plus rien passer. Aurait peut-être pu prendre plus souvent le couloir. Z. CAMARA (6) : bien plus solide et bien mieux placé que quelques semaines plus tôt. Machado l’a empêché d’ouvrir le score (26e). M. SAKHO (7) : si Camara n’a pas trouvé le chemin des filets, lui en a bien profité, poussant de la tête le ballon mal relancé par Machado (26e). Costaud par ailleurs. ARMAND (6) : les Stéphanois venus dans sa zone ont compris qu’ils allaient passer un sale moment. SESSEGNON(6) : toujours très entreprenant, avec cependant un peu moins de réussite hier. Surtout, son coup de tête sur Matuidi (10e) ternit sa soirée. MAKELELE(6) : denombreuses interceptions précieuses un peu gâchées par quelques pertes de balle. Aurait dû être expulsé pour un tacle dangereux sur Benalouane (voir par ailleurs). CLÉMENT (8) : voir ci-dessus. ROTHEN (6) : impliqué sur les deux buts parisiens et soucieux de son replacement défensif. Certains de ses coups francs auraient pu être mieux ajustés. GIULY (6) : un caviar déposé sur la tête de Clément (37e) vient compenser deux occasions manquées (52e, 73e). Remplacé par HOARAU(74e), qui a eu du mal à entrer dans la partie. LUYINDULA (4) : a perdu deux duels face à Janot (5e, 90e) et a semblé moins bien que lors de ses derniers matches. DAMIEN DEGORRE et STÉPHANE KOHLE Citation Perrin ironique L’entraîneur stéphanois n’a pas souhaité en dire trop sur l’arbitrage de M. Duhamel, qui aurait pu expulser deux Parisiens. DEUX SEMAINES APRÈS s’être plaint de l’arbitrage lors de Lyon - Saint-Étienne (1-1), ce qui lui vaudra dans quelques jours un passage devant le Conseil national de l’éthique, Alain Perrin a encore eu hier soir quelques réflexions sur le sujet. Mais de manière plus ironique, sans pourtant masquer ses sentiments. Rappel des faits, d’abord. Dès la 10e minute de jeu, un coup de tête de Stéphane Sessegnon sur Blaise Matuidi fut sanctionné uniquement d’un carton jaune, à la grande stupéfaction du staff stéphanois. Les images sont claires, mais M.Duhamel n’a semble-til pas vu le mauvais geste du Béninois sur l’international Espoirs. Peu avant l’entame du dernier quart d’heure, une deuxième faute parisienne déclencha à nouveau la colère verte. Un tacle très rugueux de Claude Makelele sur Yohan Benalouane, qui dut sortir quelques secondes du terrain pour se faire soigner. Et là encore, M. Duhamel décida de sortir un avertissement, quand tous les Stéphanois s’attendaient à une expulsion. Interrogé sur l’hypothèse que l’arbitrage ait favorisé hier soir son équipe, Paul Le Guen se contenta d’un « peut-être » prudent. « Je n’ai pas revu les images, mais sur le sujet, je veux bien qu’on reprenne la série des six ou sept derniers matches du PSG, je n’aimerais pas qu’il y ait d’insistance particulière sur le sujet. » Il fut presque entendu par Alain Perrin. « Je n’ai pas de déclaration à faire sur l’arbitrage, lança-t-il d’abord, avec le sourire, je ne vais pas tomber dans un piège aussi facile. Je vais déjà être entendu par le Conseil national de l’éthique !De toute manière, M. Duhamel a coupé l’herbe sous le pied du comité de visionnage, puisqu’il a déjà donné des avertissements. Mais la commission de discipline peut se saisir de l’affaire. Je ne sais pas si les gestes valaient plus que ça, mais on me parle d’un coup de tête sur Matuidi. Ça peut échapper à l’arbitre, mais alors pourquoi mettre seulement un carton jaune si personne n’a rien vu ? » Jérémie Janot était lui plus remonté que son entraîneur : « Tout le monde a vu le coup de tête de Sessegnon sauf l’arbitre et son assistant. Et le tacle de Makelele méritait également un carton rouge. » Lucide, le technicien stéphanois sait bien que son équipe n’a pas perdu au Parc des Princes du seul fait d’un arbitrage peut-être défaillant : « On n’a pas été assez décisifs dans les deux surfaces, on a fait des erreurs de marquage sur les buts. » Et le système tactique novateur en 3-4-3 n’a pas semblé très au point. « J’ai une hésitation avant le match suite au forfait de Dernis, mais le système n’est pas vraiment le problème. Chaque joueur sait ce qu’il a à faire. On a pu voir Bafé Gomis dans un rôle inhabituel de milieu gauche, il a rempli sa tâche de manière correcte. » Il y a pourtant peu de chances que l’on retrouve le buteur vert dans ce couloir lors des prochaines échéances. – S. K. Citation Sakho : « C’était très beau » « VOUS AVEZ FÊTÉ vos dix-neuf ans vendredi et vous vous offrez votre premier but en L 1… – Oui, c’est un moment particulier et un très bon week-end pour moi. Ça restera gravé. Le premier but, c’est toujours important, et pour un défenseur, ça l’est sûrement encore plus. J’ai vu Papus (Camara) reprendre le ballon de la tête et le défenseur stéphanois l’a mal dégagé. Moi je n’ai pas calculé et je l’ai mise au fond. Sur le moment, je n’y croyais pas. Juste après, je me suis dit que c’était très beau. Et ça l’est d’autant plus que l’équipe a fait un gros match. – LePSG est aujourd’hui deuxième, croyez-vous à la première place ? – C’est vrai qu’on a fait une très belle première partie de saison. La deuxième a bien commencé. Il faut désormais faire le nécessaire pour rester en haut. On va continuer de travailler et on verra bien. – Jérémy Clément était incertain avant la rencontre. Vous a-t-il surpris ce soir ? –Pas spécialement. Jérémy c’estun guerrier et c’est vrai qu’il a fait un gros match. Il a juste fait du Clément. » – D. D. Citation LANDREAU, CENTIÈME. – Face à Saint-Étienne hier, Mickaël Landreau disputait son centième match de L 1 avec le PSG. Une vraie performance, car c’était aussi le centième d’affilée : depuis son arrivée à Paris, le gardien international n’a pas manqué la moindre rencontre de Championnat. Landreau (435 matches dans l’élite depuis ses débuts pros) est désormais à quarante-cinq rencontres de Letizi, quatrième gardien le plus souvent utilisé par le club en Championnat (145) derrière Bats (254), Lama (242) et Baratelli (239). Lequipe |
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15/02/2009 14:59
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,260 Inscrit : 11/01/2009 Lieu : Paris Membre no 295 Tribune : Canapé |
Citation Olivier DE LOS BUEIS dimanche 15 février 2009 - 14h41 Claude Makelele et Stéphane Sessegnon auraient dû être expulsés contre Saint-Etienne pour deux fautes grossières. Seulement avertis, les deux joueurs ne risquent rien du côté de la Commission de visionnage. Explications. Lors de PSG-Saint-Etienne, nombreux sont les Internautes qui en ont appelé à la Commission de Visionnage de la LFP sur notre direct-live. Mais celle-ci ne sert plus à grand-chose. La jurisprudence « Souleymane Diawara »(voir plus bas) l'a vidé en grande partie de son sens. La semaine passée, la Commission Supérieure d'Appel de la Fédération française de football a en grande partie tué dans l'œuf le nouvel organe disciplinaire. Comme le notait samedi soir Alain Perrin, l'entraîneur stéphanois, ce n'est même pas la peine d'en appeler à cette Commission dans le cas des fautes de Claude Makelele et de Stéphane Sessegnon respectivement sur Yohan Benalouane et Blaise Matuidi, samedi, puisque de toute façon, toute sanction sera effacée par la FFF… Le PSG, qui a eu le bonheur de finir à onze samedi, aura le plaisir d'aligner ses deux joueurs fautifs lors de la prochaine journée à Grenoble. L'article 11bis des Règlements Généraux de la F.F.F. prévoit que la Commission de Visionnage « a pour but d'identifier des infractions disciplinaires qui auraient échappé aux officiels, et n'auraient de ce fait pas donné lieu à une décision arbitrale » indique la FFF. Samedi, au Parc des Princes, comme dans le cas Diawara-Faty, l'arbitre a signalé la faute et a sanctionné en son âme et conscience. Les deux joueurs parisiens, auteurs d'un tacle grossier et dangereux pour l'un et d'un coup de tête pour l'autre, ont été punis d'un avertissement et non d'un carton rouge, comme le demandait le règlement. M.Duhamel s'est donc trompé mais sa sanction sera entérinée. Les deux joueurs parisiens passent donc au travers des mailles du filet. Malchanceux avec les arbitres ces derniers temps, les Stéphanois ont de bonnes raisons de se plaindre, mais Alain Perrin a évité de se laisser aller samedi soir dans les travées du Parc, de peur d'être sanctionné, lui par le Conseil National de l'Ethique, a posteriori, pour ses déclarations envers les sifflets français. Ainsi en va notre football où des propos déplacés pourraient être plus durement sanctionnés que des tacles ou des coups mettant l'intégrité physique des joueurs en péril. A quoi servira désormais la Commission de visionnage ? A juste pointer du doigt des fautes qui ont échappé à tout le monde. C'est déjà ça dira-t-on… Mais on espérait quand même mieux de cette commission sans doute lancée trop vite… La jurisprudence « Souleymane Diawara » : Suspendu pour deux matchs par la Commission de visionnage pour un tacle dangereux sur le Nantais Ricardo Faty n'ayant entraîné aucun carton, Diawara a été blanchi par la Commission Supérieure d'Appel de la Fédération française de football sous prétexte que l'arbitre l'avait sanctionné oralement : « Dès lors que la faute n'a pas échappé à l'arbitre et qu'il a pu, au cours du match, indique la FFF, prendre une décision arbitrale, la Commission de visionnage n'avait pas compétence pour saisir la Commission de discipline.Dans cette décision, la Commission Supérieure d'Appel ne souhaite surtout pas remettre en cause le travail de la Comission de Visionnage mais participe à l'élaboration du cadre juridique de sa compétence en fonction des textes votés par l'Assemblée Fédérale du 13 décembre 2008. »
-------------------- Cédric Dufoix, le représentant de Marseille, a tenté de s’y opposer en arguant que les Marseillais n’étaient pour rien dans les débordements du 25 octobre. Il lui a été rappelé que c’était essentiellement des Marseillais qui avaient été interpellés…
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15/02/2009 16:20
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![]() Millonario ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 59,437 Inscrit : 28/11/2008 Membre no 9 Tribune : Viré du stade |
Citation Jérémy Clément : « Ne pas s‘arrêter là ! » Entretien | 15/02/09 | 13:09 A l’issue du décrassage dominical au Camp des Loges, Jérémy Clément est revenu sur la victoire face à Saint-Étienne, son but, sa blessure et les échéances à venir. Jérémy, cette victoire face à Saint-Étienne est la 4e de suite du PSG en championnat… « Nous sommes effectivement sur une bonne série, qui nous permet de prendre la deuxième place. Il ne faut pas s’arrêter là. Cela nous donne envie de continuer, d’enchaîner les bonnes performances et de viser haut. » Comment s’est passé ton match avec ta main fracturée ? « Malgré la protection, j’avais un peu d’appréhension au départ et j’ai ressenti quelques difficultés dans les appuis. Finalement, ça s’est bien passé. Je me dis même que si je ne m’étais pas cassé la main, je n’aurais peut-être pas marqué (rires) ! » Un but de Mamadou Sakho et un but de Jérémy Clément : c’est plutôt rare ! « Je ne savais pas que c’était le premier but de Mamadou. Je suis content qu’il ait aussi marqué. Sur mon but, Ludo (Giuly) adresse un beau centre devant le but et je suis à la réception. Je ne sais pas ce que je faisais là, mais le ballon termine au fond. C’est le principal. C’est surtout important parce que l’équipe gagne derrière. Les attaquants marquent plus souvent évidemment, mais c’est bien que parfois les autres joueurs soient capables de marquer. C’est positif pour l’équipe. » Pour son prochain match en L1, le PSG se déplacera à Grenoble, en Isère. Une région que tu connais bien… « Je suis originaire de Grenoble, donc je vais y retrouver ma famille et mes amis. Il y aura du monde qui va venir au stade. Ce sera d’ailleurs l’occasion pour moi de découvrir le Stade des Alpes flambant neuf. Après, sur le terrain, nous jouerons pour poursuivre notre série et rester bien classés en championnat. » D’ici là, le PSG reçoit Wolfsburg en Coupe UEFA, mercredi. Comment abordes-tu ce match ? « Je sais qu’ils ne sont pas mal classés en Bundesliga (6e). C’est une bonne équipe. Ce match de Coupe d’Europe sera différent d’une rencontre de championnat. C’est une autre compétition, mais il faudra la prendre avec la même envie, la même détermination et essayer de se qualifier pour le prochain tour. » On se souvient de l’ambiance exceptionnelle face à Twente. Es-tu sensible à ce parfum de Coupe d’Europe ? « Le contexte était particulier face à Twente, l’ambiance était tout simplement énorme. J’espère que ce sera pareil mercredi. Si nous pouvions également marquer autant de buts (4-0), ce serait vraiment bien ! Maintenant, si nous pouvions commencer par gagner ce match pour se mettre dans une position favorable au match retour, ce serait déjà pas mal. » Loïc Prigent PSG.fr Citation Paris s’empare du rôle de dauphin Vainqueur de Saint-Etienne (2-1), le PSG est désormais seul àla deuxième place du classement après le nouveau faux pas bordelais. Où s’arrêtera le PSG ? La question va une nouvelle fois animer tous les débats du début de semaine. Car, sans attendre les trois derniers matchs de la 24 e journée, Paris a frappé un gros coup et a d’ores et déjà réalisé une excellente opération. Hier soir, le club de la capitale a conquis face à Saint-Etienne son quatrième succès d’affilée (2-1). Compte tenu de la défaite de Lille et des matchs nuls de Bordeaux et de Rennes, le voilà nouveau dauphin des Lyonnais. Au-delà des chiffres, c’est la puissance que dégage actuellement cette équipe qui en fait un acteur incontournable de la course au titre. Et cette impression pourrait s’accentuer lors des deux prochaines journées face à Grenoble puis à Nancy. « Je veux bien que vous parliez du titre, lance Paul Le Guen. Mais moi, ça ne me paraît pas logique d’en parler. Bordeaux et Lyon sont plus favoris que nous compte tenu de leur potentiel. Je lis et j’entends que Bordeaux est formidable. Je ne vais pas dire le contraire, ils nous ont mis deux branlées ! » Par cet écart de langage, très inhabituel chez lui, le technicien breton laisse transparaître sa satisfaction. Les critiques de début de saison sur le manque de fond de jeu et le spectacle sont désormais caduques. Paris séduit par son esprit d’entreprise et sa volonté de ne rien lâcher quel que soit le niveau de l’adversaire. Meilleure équipe à domicile Face aux Verts, tout s’est joué pendant onze minutes de folie, qui ont vu Sakho ouvrir le score (26 e ), Payet égaliser (34 e ) puis Clément, survolté, donner de la tête un avantage décisif aux siens. Paris, plus solide et mieux organisé, mérite sa victoire. Seule la bienveillance de l’arbitre à l’égard de Sessegnon et de Makelele (qui auraient dû être expulsés) pousse à relativiser ce jugement. « Ça a été dur par moments, mais on a été bons du début à la fin et on a concédé un minimum d’occasions », analyse Le Guen. Sentant l’euphorie enfler autour de lui, son discours reste, comme d’habitude, extrêmement prudent. « On est deuxièmes, on a envie de rester dans les tout premiers mais on n’a pas énormément de marge et on peut avoir un passage à vide si on se laisse aller. Quelques équipes ont un trou d’air, ça peut nous arriver car le programme des semaines à venir est copieux. Je rappelle tout le monde à la vigilance. » Malgré cette mise en garde, ses joueurs ont du mal à masquer leur appétit. « A quatorze journées de la fin, la deuxième place est anecdotique, affirme Zoumana Camara. Lyon et Bordeaux nous sont supérieurs, mais ça ne veut pas dire qu’ils termineront devant nous au classement. » Gonflé par le soutien de son public, Paris se sent pousser des ailes. Sa neuvième victoire de la saison au Parc lui permet de prendre la tête du classement à domicile. En attendant mieux. Laurent Perrin le 15.02.2009 Le Parisien |
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16/02/2009 07:07
Message
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 9,395 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Le Mans Membre no 33 Tribune : Canapé |
Citation Sanction aggravée pour Sessegnon ?
Stéphane Sessgnon sera suspendu le 1er mars pour la réception de Nancy, 26e journée de L 1. Mais le milieu de terrain parisien pourrait être puni plus lourdement par la commission de discipline de la Ligue (LFP), qui étudiera son cas jeudi. Pas pour avoir reçu trois cartons jaunes en moins de dix matchs, mais pour le coup de tête qu’il a adressé au Stéphanois Matuidi à la 11e minute du match face à Saint-Etienne samedi soir. Ce geste lui a valu un simple avertissement alors que l’arbitre, M. Duhamel, aurait pu l’expulser. Depuis 2006, les hommes en noir peuvent s’appuyer sur la vidéo des rencontres avant de rédiger leur rapport. M. Duhamel devrait signaler l’agression de Sessegnon à la commission de discipline. Cette dernière pourra, si elle le juge nécessaire, aggraver la suspension du Parisien. Quant au comité de visionnage, il a lui aussi la possibilité de saisir la commission de discipline. Mais, après le précédent Souleymane Diawara, et en attendant que les prérogatives de ce dit comité soient étendues, il a peu de chance d’être entendu. Sakho a régalé ses partenaires Mamadou Sakho 19 ans depuis vendredi, a invité hier soir tous ses coéquipiers à fêter son anniversaire. Le jeune et prometteur défenseur du PSG, qui a prolongé il y a peu son contrat jusqu’en 2012, avait décidé de réunir ses amis et partenaires au Plaza Madeleine, un établissement du VIII e arrondissement de Paris. Cette initiative qui démontre l’excellent état d’esprit qui règne au sein de l’effectif parisien a aussi été l’occasion pour Sakho de célébrer son premier but en L 1 inscrit samedi soir. Paris est redevenu souverain au Parc Le PSG, meilleure équipe de L 1 à domicile ! Pour un club qui n’avait remporté que onze matchs en deux saisons sur sa pelouse, il s’agit d’une métamorphose. Au Parc des Princes, les joueurs de Paul Le Guen n’ont plus perdu depuis le 29 octobre 2008 (0-1 contre Toulouse). En douze matchs disputés sur leur terrain depuis l’ouverture du championnat, ils comptent neuf victoires, un nul et deux défaites. Si Paris est aujourd’hui le dauphin de Lyon, c’est en grande partie parce qu’il est redevenu maître dans son jardin. « Le plus important, c’est de gagner à domicile, déclare Claude Makelele. C’est ce qui fait qu’on arrive à prendre des points à l’extérieur. Il faut faire le plein à la maison pour avoir des ambitions. » Le retour de la confiance. On ne soulignera jamais assez l’importance de la victoire face à Bordeaux lors du premier match de la saison au Parc (1-0 le 16 août 2008). Les anciens étaient encore traumatisés, les nouveaux, Makelele en tête, ont joué un rôle déterminant pour les décrisper. Le succès face aux vice-champions de France a servi de déclic et, depuis, tout s’est enchaîné. Le cercle vicieux qui tétanisait les joueurs et plombait leurs performances est devenu vertueux. Les deux faux pas face à Grenoble et Toulouse n’ont pas fait douter le groupe qui a retrouvé une totale confiance. En effet, après Bordeaux, Lyon et Lille sont tombés au Parc. Une équipe plus entreprenante. Désormais, le PSG développe un jeu (presque) aussi agréable qu’efficace. « On est aujourd’hui plus performants, on a trouvé une certaine stabilité, expliquait Paul Le Guen vendredi. Notre jeu est plus varié, nous avons plus confiance en notre potentiel et nous inspirons donc plus de crainte. » Si Paris sait imposer son rythme en attaque et maîtrise ses matchs, c’est essentiellement grâce à son assise défensive (neuf buts encaissés à domicile cette saison). Au Parc, les visiteurs se créent très peu d’occasions. Quand le PSG ouvre le score, inverser la tendance devient quasiment mission impossible. Valenciennes est la seule équipe à avoir arraché le match nul (2-2) dans ces circonstances. Un public conquis. Pendant longtemps, l’atmosphère au Parc était glaciale, voire défiante. Les supporteurs ne se reconnaissaient plus dans leur équipe et se lassaient des résultats décevants. Aujourd’hui, tout a changé. Samedi soir face à Saint-Etienne, l’ambiance était digne de la Ligue des champions. Depuis le début de la saison, Le Guen répète combien il est important de maintenir le lien avec les supporteurs et de ne pas les décevoir, car leur soutien « compte énormément ». Le Parisien.fr -------------------- "Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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16/02/2009 10:53
Message
#257
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![]() Fantasy lawyer ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 8,017 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 139 Tribune : G rouge |
Citation À Paris, le temps est Clément Malgré une double fracture de la main gauche, le milieu du PSG a brillé etmarqué samedi. Le symbole de son équipe. JÉRÉMY CLÉMENT AVAIT DIT un jour qu’il pouvait ressembler à un vieux dans un corps de jeune. Jeudi soir, il a dû se sentir vieux tout court. Vers midi, il s’était donné une double fracturedu métacarpe lors d’un tennisballon, à l’entraînement. Et les douleurs à la main gauche l’ont empêché de trouver le sommeil. Mais la nuit agitée n’a pas nui. Le lendemain, il se faisait poser une attelle spécifique et l’entraînement à huis clos finissait de le rassurer. Résultat : contre SaintÉtienne (2-1), le milieu de terrain a vadrouillé partout sur la pelouse du Parc des Princes. « C’est un ambitieux, il aime jouer au foot, il lui en faut plus que ça pour renoncer, a réagi son entraîneur. Je me réjouis de l’avoir aligné et je ne suis pas vraiment surpris de son rendement. Je vous signale qu’il évolue à ce niveau depuis un bon mois. Il s’est bonifié, il a gardé ses qualités défensives tout en réussissant à se projeter plus vite vers l’avant. » Le but inscrit de la tête, son premier de la saison, récompense sa mutation. Jérémy Clément n’est plus seulement une sangsue propre (un seul avertissement). L’arrivée de Makelele à ses côtés l’a obligé à forcer sa nature, à se montrer plus haut sur le terrain. Et, depuis quelques semaines, il est souvent présent aux abords du but adverse. Il oppose surtout un démenti aux doutes qui pesaient sur lui, y compris chez l’homme qui est longtemps passé pour son protecteur. « La présence de Makelele lui a permis de progresser, même si, c’est vrai, j’ai pu avoirun doute sur leur complémentarité, a avoué Le Guen samedi soir. Tout le monde a le droit de se tromper. » Marre d’être « l’homme de Le Guen » En début de saison, l’entraîneur parisien était tenté d’installer la paire Chantôme-Makelele. Il s’est ravisé. Au moins, l’épisode a commencé à décoller l’étiquette-sparadrap qui agace au plus haut point le milieu défensif. Le Guen lui a offert sa première titularisation en Ligue 1 (à Lyon), il l’a emmené avec lui aux Glasgow Rangers (2006-janvier 2007), puis l’a rapatrié en France, au PSG. Ce parcours dans les valises du Breton l’a intronisé « l’homme de Le Guen » aux yeux du public. Et, vendredi, au moment de commenter la blessure de son joueur, l’entraîneur parisien n’a pas voulu s’épancher trop longuement sur les dangers d’une longue absence de son gaucher... « sinon on va encore dire que c’est mon protégé », expliquait-il. À chaque fois qu’il passe devant la presse, Clément a droit à un chapitre sur son coach.Àvingt-quatre ans, père de famille depuis peu, il aimerait se détacher de cette caricature. La semaine qui vient de s’achever pourrait l’y aider. Elle a rappelé que pour lui comme pour le PSG, les éléments ne sont pas longtemps contraires cette saison. Alors qu’il craignait jeudi une absence de quatre à six semaines pour une mauvaise chute au cours d’un tennis-ballon, Clément a repoussé l’idée d’une opération : jusqu’à consolidation de la fracture, au moins, il sera l’homme qui résiste à la douleur. Le symbole d’un PSG qui dépasse ses limites. RÉGIS DUPONT (avec D. D.) L'équipe Citation Pour le PSG, la menace se précise
SAMEDI SOIR, STÉPHANE SESSEGNON ET CLAUDE MAKELELE ont terminé la rencontre face à Saint-Étienne. Pourtant, le premier a donné un coup de tête à Matuidi (10e). Le second, les pieds décollés du sol, a commis un tacle très dangereux sur Benalouane (71e). Laurent Duhamel a sanctionné ces deux gestes, mais il n’a pas appliqué la sanction administrative qui s’imposait, ne décernant qu’un avertissement aux deux Parisiens. C’est en tout cas l’avis de Marc Batta. « Quand un coup de tête est donné ou quand un tacle est aussi dangereux, c’est une exclusion. C’est manifeste et je suis très clair », précise le directeur national de l’arbitrage. Compte tenu des remarques de son patron, Duhamel devrait, en toute logique, envoyer un rapport à la commission de discipline de la Ligue pour proposer de faire virer ses cartons du jaune au rouge. Si ce n’est pas le cas, la commission de discipline, présidée par un ancien arbitre, Pascal Garibian, pourra s’autosaisir des deux dossiers. Les arbitres n’aiment pas qu’on « réarbitre » les matches à leur place. Cette fois, ils ne diront rien, compte tenu du blanc-seing de Batta. Avec ce troisième avertissement en moins de dix journées, Claude Makelele est sûr de manquer, aumoins, le match contreNancy (1er mars). CommeToulouse et Caen, le PSG ne compte aucun expulsé cette saison. –R. R. et A. C. -------------------- Monarch Bowl IV & V champion
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16/02/2009 11:55
Message
#258
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![]() Fantasy lawyer ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 8,017 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 139 Tribune : G rouge |
Citation Où s'arrêtera Paris ? Actuellement deuxième de Ligue 1, le PSG est sur un nuage avec une série en cours de quatre succès de rang. Sport24.com décrypte les raisons qui poussent à en faire un candidat crédible au titre. - L'état de grâce En ce moment, tout réussit à Paris. Rien ne semble pouvoir arriver aux Franciliens. Hormis, peut-être, croiser une nouvelle fois Bordeaux sur sa route. L'exemple le plus frappant concerne la rencontre de samedi soir. Contre Saint-Etienne, le club de la capitale a terminé la rencontre à onze contre onze. Un véritable miracle au vu des vilains gestes de Sessegnon (coup de tête) et de Makelele (tacle les deux pieds décollés du sol). Le PSG a clairement bénéficié de la complaisance de l'arbitre, monsieur Duhamel. «J'admets qu'on a peut-être été favorisé par l'arbitrage mais j'aimerais que ce soit dit tout le temps de la même façon des deux côtés», soulignait Paul Le Guen. Une aubaine pour s'offrir un 4e succès de rang. Ajoutez à cela un effectif peu touché par les pépins physiques, si ce n'est des blessures sans gravité à l'image de Guillaume Hoarau ou Jérémy Clément dernièrement, contrairement à Lyon par exemple qui doit faire face à une cascade de forfaits, et vous obtenez une équipe sur un nuage. - Une régularité retrouvée Le PSG deuxième de Ligue 1, cela n'était plus arrivé depuis la saison 2005-2006 ! Quatre succès consécutifs en championnat, le club de la capitale attendait cela depuis plus de cinq ans ! Une éternité. Lors des 14 derniers matches, toutes compétitions confondues, Paris ne s'est incliné qu'à deux reprises, à chaque fois face à sa bête noire bordelaise, pour 10 succès ! Les chiffres parlent d'eux-mêmes. La bande à Paul Le Guen surfe sur la vague du succès. Notamment au Parc des Princes, redevenu une forteresse imprenable, un stade où il ne fait pas bon se rendre. En disposant de l'ASSE, Paris a remporté sa 9e victoire à domicile, ce qui en fait la meilleure équipe de L1 à la maison. On est bien loin des résultats catastrophiques enregistrés Porte de St-Cloud la saison passée. Le PSG inspire de nouveau une certaine crainte… - Un calendrier favorable Si Paris est, pour l'heure, le chasseur numéro 1 des Lyonnais, c'est surtout car Makelele et consorts ont abordé de la meilleure des manières une série de rencontres à leur portée. Depuis le début de l'année 2009, hormis Bordeaux, le PSG s'est frotté à Sochaux, Caen, Nantes et Saint-Etienne. Quatre équipes figurant dans la deuxième partie de tableau, toutes concernées par le maintien. Ce virage très important dans la saison a été négocié magnifiquement avec quatre succès. Et Paris n'en a pas fini avec ce calendrier favorable. Les prochains adversaires ? Grenoble (13e), Nancy (10e) et Lorient (9e). Le premier gros morceau n'intervient que le 15 mars prochain avec le Clasico face à Marseille. Les Franciliens auront en plus l'avantage de recevoir l'OM. Suivront ensuite des déplacements à Toulouse, Lille et Lyon. On en saura plus sur les chances parisiennes à ce moment de la saison… - Une solidité défensive C'est la marque de fabrique de ce PSG version 2008-2009. Paris est une équipe enquiquinante, parfaitement regroupée, difficile à manœuvrer avec un bloc compact composé de six éléments (quatre défenseurs et deux milieux défensifs) Une formation qui lorsqu'elle ouvre le score ne perd jamais ! L'expérience de Makelele, le relais de Le Guen sur le terrain, est un atout indéniable. Il est le chef d'orchestre du secteur défensif, l'homme qui donne la marche à suivre. Et ses lieutenants lui obéissent au doigt et à l'œil. A ses côtés, Clément est devenu indispensable dans un rôle de ratisseur aux trois poumons. Et derrière, Mamadou Sakho se révèle match après match comme un véritable patron de l'arrière garde. Calme, serein et efficace. Samedi, Saint-Etienne, malgré une possession de balle largement en sa faveur, s'est heurté à un véritable mur. Infranchissable. - Le PSG est moins prévisible C'est une nouveauté. Fini le temps où les critiques fusaient concernaient la qualité du jeu proposée par les Parisiens. Avant, Paris se contentait d'ouvrir le score et de fermer la boutique. Désormais, les victoires étriquées sur le score de 1-0 ont disparu de la circulation dans la capitale. 2-1 face à Auxerre, Sochaux et Saint-Etienne, 4-1 à Nantes, 2-0 contre Caen, le PSG se montre bien plus offensif qu'en début de saison. Question de confiance, d'ambitions retrouvées… Paris séduit de nouveau avec une palette de possibilités plus large qu'on ne l'imaginait. Le jeu de tête de Hoarau n'est plus la seule arme des Parisiens. L'association Luyindula-Giuly est devenue une alternative crédible et alléchante. Avec un Sessegnon, éblouissant ces dernières semaines et capable d'évoluer à tous les postes du milieu de terrain, Paris dispose d'un maestro capable de rendre le jeu parisien totalement déroutant. - Un mental à toute épreuve C'est la force numéro 1 du PSG. Rien ne semble pouvoir ébranler ce groupe. Pas même les secousses en interne. Changement de président, mise à pied de Kezman… Toutes ces péripéties n'affectent en rien les résultats sportifs du club. Comme si les joueurs étaient imperméables à tout ce qui se passe autour d'eux. Mentalement, Paris impressionne. Les joueurs parisiens ne s'affolent jamais, dégagent une sérénité sans faille. Témoin, le deuxième but marqué face à l'ASSE, inscrit trois minutes seulement après l'égalisation stéphanoise. Même acculée et bousculée, l'équipe semble maîtriser son sujet, s'appuyant sur les tempéraments de Claude Makelele ou encore Ludovic Giuly, gagneurs mais surtout très calmes. Le PSG sait garder la tête froide. «Ca a été dur par moments, mais on a été bons du début à la fin et on a concédé un minimum d'occasions, reconnaissait Le Guen samedi soir. On est deuxièmes, on a envie de rester dans les tout premiers mais on n'a pas énormément de marge et on peut avoir un passage à vide si on se laisse aller. Quelques équipes ont un trou d'air, ça peut nous arriver car le programme des semaines à venir est copieux. Je rappelle tout le monde à la vigilance.» Lefigaro.fr et Sport24.com -------------------- Monarch Bowl IV & V champion
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17/02/2009 01:04
Message
#259
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 877 Inscrit : 10/01/2009 Membre no 216 Tribune : Canapé |
Citation PARIS A-T-IL SES CHANCES ? Fort de quatre victoires consécutives, série en cours, le Paris-SG trône au lendemain de la 24e journée à la deuxième place du classement, dans le sillage de Lyon (à quatre points). Mais si les joueurs et leur entraîneur se refusent toujours à le reconnaître, c'est bien le titre de champion qu'ils sont en train de jouer. Alors ont-ils réellement les moyens de l'emporter ? Eléments de réponse. OUI LE PSG PEUT Y CROIRE - Car il est de nouveau souverain dans son jardin. Après deux saisons plus que laborieuses, voire calamiteuses, notamment au Parc des Princes, les Parisiens ont retrouvé leur efficacité à domicile. Dans ce secteur, ils occupent même la première place du classement avec 28 points engrangés en douze matches, dont neuf victoires, devant Lyon (27) et Rennes (27). Malgré deux défaites précoces concédées face à Grenoble (0-1) et Toulouse (0-1), Paris fait de nouveau peur dans son antre. Si bien qu'il y est désormais invaincu depuis le 29 octobre en Championnat. - Car il sait gagner... quelle que soit la manière. Avec neuf victoires à son actif par un seul but d'écart, Paris a perdu cette saison ses mauvaises habitudes passées. L'équipe est d'ailleurs celle qui a remporté le plus grand nombre de matches par la plus petite des marges (9). Symbole qu'elle sait dorénavant conserver un avantage au score, et résister à la pression mise par ses adversaires. Le club parisien est également celui avec Lyon qui a remporté le plus de matches (14), quel que soit le résultat. S'il continue sur sces bases, il sera assurément au moins parmi les trois premiers en fin d'exercice. - Car ses individualités montent en puissance. A l'image de Guillaume Hoarau, deuxième meilleur buteur de Ligue 1 (13 buts), et de Stéphane Sessegnon, dynamiteur du milieu parisien, le Paris-SG possède dans son effectif des joueurs de qualité capables de faire la différence à tout moment. Mais outre ces deux-là, d'autres moins exposés le sont tout autant, comme par exemple Mamadou Sakho et Jérémy Clément, buteurs samedi contre Saint-Etienne. Le défenseur de 19 ans, qui a prolongé son contrat jusqu'en 2012, affiche une sérénité impressionnante dans l'axe. Son retour dans le onze parisien n'est d'ailleurs pas étranger aux bons résultats de son équipe. La combativité et l'énergie de Clément y sont aussi pour beaucoup. Tout comme le retour en forme de Mickaël Landreau, qui semble avoir tiré un trait sur sa non-sélection pour l'Euro 2008. NON IL NE SERA PAS CHAMPION - Car il possède un effectif trop limité par rapport à ses rivaux. Au regard des nombreuses absences survenues tour à tour à Marseille et à Lyon, Paris peut jusque-là s'estimer heureux d'avoir été épargné par les blessures. Oui mais voilà, si la donne était dans les prochains mois inversée, Paul Le Guen serait alors contraint de faire avec les moyens du bord, surtout à certains postes. Il le sait, son groupe, bien que de qualité, n'est pas assez étoffé. Les deux latéraux Ceara et Sylvain Armand n'ont par exemple par de remplaçant attitré. Tout comme Jérôme Rothen dans le couloir gauche. Sans compter que Claude Makelele et Stéphane Sessegnon pourraient eux être rattrapés par la Commission de discipline, et suspendus pour une longue durée, suite à leur «excès d'engagement» contre Saint-Etienne. Difficile donc dans ces conditions d'envisager le succès sur la durée. - Car son calendrier n'est pas favorable. Avec trois déplacements chez ses rivaux à Toulouse, Lille, et Lyon, le Paris-SG s'apprête à vivre des mois difficiles. D'autant qu'en plus du Championnat, il est encore engagé en Coupe de l'UEFA et en Coupe de France. Il va ainsi disputer six rencontres au cours des trois prochaines semaines. Des choix s'imposent à Paul Le Guen. L'entraîneur parisien va-t-il privilégier comme en début de saison un turnover pour ménager les organismes de ses cadres ? Ou jouer sur tous les tableaux, au risque de trop tirer sur la corde ? Une chose est sûre, les prochains matches seront déterminants pour la suite de la saison. A commencer par la réception de Marseille le 15 mars, qui lancera une série infernale de six rencontres (à Toulouse, contre Nice, à Lille, contre Le Havre, à Lyon, contre Rennes), sans doute décisives pour l'attribution du titre. - Car il est le moins performant à l'extérieur. Avec sept défaites concédées en Ligue 1, dont cinq à l'extérieur, Paris est de loin le prétendant au titre qui s'est incliné le plus souvent. Et malgré leur nette victoire à Nantes (4-1), en partie due aux grosses lacunes affichées par les Canaris, tout porte à croire que le style de jeu des Parisiens, basé sur l'attente et la contre-attaque, n'est pas le mieux adapté pour s'imposer loin du Parc. C'est en tout cas celui, paradoxalement, qui semble poser le moins de difficultés à ses adversaires. A l'inverse des Lyonnais et Bordelais notamment, qui s'efforcent d'imposer leur rythme aussi bien à la maison qu'hors de leurs bases, les joueurs de la capitale préfèrent se montrer prudents en déplacement. Parfois, cela suffit. Pour le titre en revanche, cela risque fort de ne pas être suffisant. www.lequipe.fr |
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17/02/2009 10:00
Message
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![]() Herr Oberst ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 39,157 Inscrit : 09/01/2009 Lieu : Hauts-de-Seine Membre no 163 Tribune : Non précisée |
Citation L'ardoise du PSG le 16 février 2009 11h46 | par Renaud Revel Le PSG fait l’objet d’un différent financier entre son ancien propriétaire, Canal+, et son actuel actionnaire et dirigeant, Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe: ce dernier a demandé un délai à la chaîne cryptée pour le règlement d’une créance de 7 millions d’euros, (le solde du rachat du club), qu’il souhaite voire repousser à janvier 2010. Canal+ qui s’impatiente, même si la somme n’est pas astronomique, a accepté ce délai, mais ne tolérera pas un autre report. Le Paris Saint Germain reste toujours un mauvais souvenir pour la chaîne cryptée. Source : Lexpress. |
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