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A2V
posté 02/02/2009 06:48
Message #181


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Football, Ligue 1
PSG : la lettre qui a tout déclenché
Elle est à l’origine de la crise actuelle au PSG qui débouchera demain sur la désignation d’un nouveau conseil d’administration après l’assemblée générale. Elle, c’est une lettre de deux pages envoyée par Jérôme de Metz, administrateur indépendant du PSG deux jours avant Noël, notamment à Charles Villeneuve et Sébastien Bazin, l’actionnaire majoritaire.
Dans son courrier dont nous publions des extraits, Jérôme de Metz, ancien membre de la DNCG et président de Mbo Partenaires, une société de gestion de fonds, dénonce la délicate situation financière du PSG et annonce sa démission. Pour mémoire, c’est ce premier courrier qui avait fait ensuite réagir Charles Villeneuve, le poussant, à son tour, à en adresser un aux administrateurs du club, qui devait précipiter sa démission.

Les inquiétudes de l’ex-administrateur. De Metz parle de « pointes de besoins de trésorerie qui dépasseront les 13 millions d’euros en mai prochain ». Il s’agit pour simplifier d’un gros découvert bancaire : le PSG paye chaque mois ses frais de fonctionnement, les coûts d’organisation des matchs ou les salaires tandis qu’il encaisse en fin de saison la plus grosse partie de ses recettes, à savoir la part variable des droits télé. Cet argent ne devrait pas suffire à compenser des dépenses encore trop élevées, comme la masse salariale estimée cette saison à 50 millions d’euros. Pour ne rien arranger, le PSG, comme en 2007-2008, aurait déjà cédé ses droits télé à la banque Natixis afin d’obtenir un crédit de 10 millions d’euros …
L’ex-administrateur enchaîne en disant que « les fonds propres de la société seront négatifs de 7 millions d’euros au 30 juin s’il n’y a pas d’augmentation de capital ». Or, les fonds propres reflètent la santé d’une société : positive, elle survit, négative, elle est au bord de la faillite sauf ajout d’argent des actionnaires. Le chiffre final dépendra cependant du classement en fin de saison. Les pertes seront minorées si Paris termine dans les huit premiers, plus importantes dans le cas contraire. Dans son courrier, de Metz regrette également de s’être vu taxé « d’immixtion dans la gestion du club » par Sébastien Bazin lorsqu’il a souhaité participer au comité de suivi en charge, mensuellement, de la bonne marche financière du club.

La réponse de Colony. Contacté, Sébastien Bazin nous a fait parvenir cette réponse rassurante : « Le budget et les comptes ont été approuvés sans réserve par les commissaires aux comptes, Ernst & Young. Leur approbation concerne les comptes passés et la situation de trésorerie des douze mois à venir. Tous les ans, le club est déficitaire et tous les ans, les actionnaires comblent les pertes. Elles sont en réduction depuis l’arrivée de Colony Capital au PSG. » Devant les supporteurs mercredi dernier, Bazin aurait laissé entendre qu’il ne remettrait pas d’argent après avoir couvert les pertes et a dit attendre, d’ici au plus tard fin 2009, un nouvel investisseur pour remplacer Morgan Stanley, sur le départ depuis plusieurs mois. Ce nouveau partenaire pourrait à terme, selon lui, prendre le contrôle du club. Toutefois, un dernier élément tendrait à confirmer l’état délicat des finances parisiennes, voire de son actionnaire pris dans la crise financière : Colony Capital aurait en effet demandé à Canal + le report de la traite du 30 juin 2008 (environ 7 millions d’euros ) au 30 juin 2009 afin de continuer de payer le club, acheté 26 millions d’euros en mars 2006.

Le Parisien - Arnaud Hermant et Dominique Sévérac


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Colony Capital devra injecter 25 millions d’euros
A LA FIN de l’exercice précédent,malgré un résultat déficitaire de 18,9 millions d’euros, le PSG dégageait un crédit de
4,1 millions grâce à une augmentation de capital de 18,2 millions d’euros libérée en deux temps : le 28 septembre 2007 et le 2 janvier 2008. Si Colony, désormais seul acteur financier du club depuis le rachat des parts de Walter Butler en janvier 2008, ne fait pas de même cette saison, Paris sera dans le rouge. Inévitablement, Colony va devoir remettre de l’argent car le problème est double : trésorerie et fonds propres. Pour respecter le droit des so-
ciétés en matière de capital social et pour couvrir les pertes 2008-2009 budgétisées à 11,1 millions d’euros, c’est au minimum 25 millions que l’actionnaire va devoir injecter.
Le Parisien - A.H.

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Luyindula prend l’avantage sur Giuly
Mercredi soir pour la réception de Bordeaux en demi-finale de Coupe de la Ligue, Paul Le Guen pourrait suspendre
son habituel turnover et aligner son équipe type. Ludovic Giuly ne devrait pas en faire partie. Jérôme Rothen ayant
purgé son match de suspension il reprendra son poste de milieu gauche et repoussera Stéphane Sessegnon à droite. Pour épauler Hoarau en attaque, Le Guen devrait maintenir sa confiance à Luyindula. Il y a encore un mois, Giuly semblait incontournable. Mais aujourd’hui, sa courbe de forme croise celle de Luyindula, à nouveau convaincant samedi face à Caen. « Peguy a été très disponible même s’il a été malheureux en première période, analysait Le Guen après la rencontre. Je retiens d’abord et avant tout sa bonne participation et son travail. Je continue d’être satisfait de ce qu’il réalise. » D’autant plus que son entente avec Hoarau est perfectible. « Ils aiment tous les deux venir au ballon, souligne Le Guen, il faut qu’ils arrivent à avoir plus de complémentarité. »

Le vent a tourné

Cela viendra forcément en partageant davantage de temps de jeu. Et cela se fera au détriment de Giuly…
L’ancien Romain pourrait être la première grande victime de la concurrence, inexistante à certains postes, un peu plus vive à d’autres. Côté droit, il ne fait pas le poids face au volume de Sessegnon. Et en attaque, les statistiques plaident largement en faveur de Luyindula. Ce dernier a inscrit 11 buts en 34 matchs (toutes compétitions confondues) contre 3 buts en 24 matchs pour l’ancien Monégasque. Le vent a tourné et Giuly s’en est rendu compte le 18 janvier avant la réception de Sochaux, quand pour la première fois en L 1, Le Guen lui a préféré Luyindula auteur du but de la victoire (2-1). Inexistant, comme les autres, à Bordeaux, Giuly a produit samedi son plus mauvais match depuis son arrivée à Paris. Il le reconnaît et ne se cherche aucune excuse.

Physiquement, il n’a pas de souci. Le problème est peut-être mental car ce qui trouble l’entourage du joueur, c’est l’absence totale de combativité de la part d’un joueur connu, au contraire, pour ne jamais lâcher sur ce plan. Hier, Giuly est parti se ressourcer du côté de Monaco.
Il en a bien besoin.

Le Parisien


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PSG EXPRESS
Hier. Décrassage à la carte avec footing, tennis-ballon ou soins.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.
Infirmerie. Arnaud (genou).
Rendez-vous. PSG - Bordeaux, demi-finale de la Coupe de la Ligue, mercredi 4 février, à 20 h 45 (en direct sur France 3).


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"les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association"
"les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association"
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parano
posté 02/02/2009 10:41
Message #182


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Villeneuve veut vendre le PSG !

Charles Villeneuve et Sébastien Bazin travaillent ensemble afin de revendre le Paris Saint-Germain à des milliardaires emiratis. Retrouvez notre dossier spécial dans votre quotidien Le 10 Sport, ce lundi, dans vos kiosques.

Revente de l'ordre de 200 millions d'euros

Charles Villeneuve prépare bien un coup secret. Avant l'Assemblée Générale du club qui se tiendra mardi, l'actuel président du Paris Saint-Germain travaille en étroite collaboration avec Sébastien Bazin afin de revendre le club de la capitale à des milliardaires émiratis sur la base de 200 millions d'euros.

Anelka, Heinze, Bodmer...

Si on lui donne les moyens de ses ambitions, le PSG version Villeneuve aura fière allure. L'ancien journaliste a beaucoup d'idées, dont celle de faire revenir Nicolas Anelka. De plus, un de ses souhaits les plus chers est d'attirer Alessandro Nesta. Jérémy Mathieu et Mathieu Bodmer figurent également sur les tablettes. Le nom de Gabriel Heinze est aussi évoqué...

http://football.le10sport.com/ligue1/ville...e-psg-_117975_a
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D'Alessandro
posté 02/02/2009 17:09
Message #183


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Guillaume Hoarau : « Un match de guerriers »
Entretien | 02/02/09 | 16:18

Auteur du premier but parisien face à Caen, Guillaume Hoarau affiche désormais 13 buts sur le podium des buteurs. L’attaquant réunionnais revient sur cette victoire et annonce une « demi-finale de guerriers » mercredi face à Bordeaux.
Guillaume, comment s’est passée la séance de ce matin dans des conditions climatiques difficiles ?
« Nous nous sommes adaptés comme d’habitude. C’était une séance à la carte, donc certains ont réalisé un tennis-ballon, d’autres sont restés faire de la musculation en salle. La météo ne facilite pas les choses. »

Comment analyses-tu la victoire acquise face à Caen samedi ?
« Une victoire 2-0, c’est le score parfait. Nous ne prenons pas de but et nous nous sommes mis à l’abri. C’était difficile, car le terrain n’est pas idéal en ce moment. Caen est une équipe qui aime jouer au ballon et les conditions climatiques ne les ont pas aidés. De notre côté, nous nous sommes adaptés et nous avons fait le boulot. Après avoir débloqué le score, nous savions que nous pouvions tuer le match. »

Ton but te permet par ailleurs de rejoindre Gignac en tête du classement ses buteurs…
« Le classement des buteurs ce n’est que du bonus. C’est un réel bonheur de marquer pour Paris, mais je regarde surtout le classement de l’équipe. Evidemment, si je marque et que le PSG gagne c’est le top. Nous sommes 3e au classement, donc cela prouve que tout le monde pousse dans le même sens. J’espère que nous serons récompensés en fin de saison. »

Justement, le PSG a réalisé la bonne opération de la 22e journée au classement !

« Nous savions que nous avions un coup à jouer, car nos concurrents jouaient des matches difficile. Dans ce genre de cas, le risque est de considérer les trois points gagnés d’avance. Nous sommes restés concentrés sur notre objectif et nous avons mis tous les moyens de notre côté pour prendre ces points. Nous n’avons rien volé et nous avons profité des autres résultats. Par rapport au contexte extra sportif, cette victoire nous fait du bien et recadre un peu tout le monde. »

Comment abordes-tu les deux matches de la semaine ?
« Ce sont deux rencontres difficiles et tout aussi importantes. Mercredi, nous disputons une demi-finale face à Bordeaux. Il y a une qualification pour la finale au bout, donc ce n’est pas négligeable et nous allons tout faire pour décrocher la victoire. Ensuite samedi face à Nantes, nous avons encore un bon coup à jouer, car il y aura à côté une opposition Marseille-Bordeaux. Un résultat là-bas peut nous permettre de conforter notre position, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Nous allons prendre ces matches l’un après l’autre et commencer par aborder sereinement la réception de Bordeaux. »

La réception de Bordeaux fait-elle figure de match revanche ?

« C’est vrai que le 4-0 nous a fait mal. Nous avons cependant bien réagit après (4 victoires de rang) et démontré que c’était un accident. Le hasard fait que nous retrouvons Bordeaux sur notre chemin. Il ne faut pas oublié ce que nous avons subi là-bas et s’appuyer dessus pour rectifier le tir. Nous voulons aller en finale. Nous livrerons donc un vrai combat. Cette demi-finale sera un match de guerriers. »

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Démenti catégorique de Colony Capital

Communiqué | 02/02/09 | 16:39

Colony Capital tient à apporter un démenti catégorique à l’ensemble des informations parues ce matin dans Le 10 Sports.
Paris, le 2 février 2009


Colony Capital s’étonne de la publication de telles contre-vérités, parues sans qu’aucun journaliste n’ait cherché à vérifier la réalité des faits ou à prendre contact avec ses responsables.

PSG.fr
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Biz Markie
posté 03/02/2009 05:25
Message #184


"I'm the one who knocks!!!"
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Foot - L1 - Paris-SG - Bazin en favori


Le Paris-SG connaîtra mardi l'identité de son nouveau président lors d'une Assemblée Générale qui se déroulera à 18h00 au Parc des Princes. Selon toute vraisemblance, c'est le directeur Europe de Colony Capital, Sébastien Bazin, qui devrait être désigné pour occuper ce poste. Après quinze jours d'agitation en coulisses et la démission annoncée de Charles Villeneuve, l'actionnaire majoritaire du club de la capitale se serait enfin décidé à monter en première ligne. La lettre recommandée envoyée par Villeneuve aux administrateurs dans laquelle l'ancien journaliste réclamait plus de pouvoirs ne lui a guère laissé le choix. «Si je dois assumer, j'assumerai, a martelé Bazin dimanche au JDD. Ce n'est pas une question de titre. Président ou non, je suis responsable de ce club».

Bazin s'apprête donc à endosser le costume de 14e président du club depuis sa création en 1970. Son projet est simple : revenir à la formule mise en place durant les années Canal + (1991-2006) avec un président, assisté d'un président-délégué ou d'un manager général. Pour occuper cette fonction, les noms de Pierre Dréossi ou de Gérard Houllier ont circulé, mais il n'est pas encore acquis que cette nomination intervienne dès mardi. «Quand nous aurons trouvé la bonne personne pour diriger quotidiennement le PSG, nous la nommerons. Ce sera mardi, ou ce sera en mars, ou en avril, explique le dirigeant. Si nous ne trouvons pas tout de suite, je présiderai le conseil d'administration. Je serai un président non exécutif par intérim en attendant un nouveau directeur général ou un nouveau PDG, s'il tient au titre.»

Bazin, déjà patron opérationnel

En attendant de trouver la personne idoine, Bazin a, en tout cas, déjà enfilé le costume de patron opérationnel du club. Jeudi, c'est lui qui est allé discuter avec Peguy Luyindula au Camp des Loges, le centre d'entraînement du PSG, au sujet de la prolongation de contrat proposée à l'attaquant. Mercredi, il avait déjà rencontré les associations de supporters pour tenter de lever leurs inquiétudes à propos de la santé financière du club, qui risque de terminer la saison avec des pertes de près de 10 millions d'euros. Outre la recherche d'un président-délégué, la situation comptable du PSG sera l'autre grand chantier de la future présidence Bazin. (Avec AFP)

lequipe.fr


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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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Lagoaparaiso
posté 03/02/2009 05:31
Message #185


Le mec lourd
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Sébastien Bazin, nouveau président du PSG
Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe, devrait être élu ce soir , sauf coup de théâtre, président du PSG en remplacement de Charles Villeneuve, démissionnaire. Une situation qui soulève quelques questions.




Ce soir, le PSG aura un nouveau président. Sauf retournement de tendance, il s’agira de Sébastien Bazin. Le patron de Colony Capital Europe, actionnaire majoritaire du PSG, sera désigné par le nouveau conseil d’administration (CA), le même qu’avant, moins Charles Villeneuve. Ce CA sera choisi par l’assemblée générale (AG) du club qui doit se réunir à 18 heures au Parc des Princes.
Ce sont les huit actionnaires de la SASP PSG qui participent à cette AG, provoquée par la démission du CA le lendemain de la révélation dans nos colonnes, le 17 janvier, de l’envoi de la lettre de Charles Villeneuve aux administrateurs. Le président démissionnaire ne devrait pas être présent.
Si l’arrivée de Bazin à la tête du PSG semble acquise depuis quelques jours, le dirigeant de Colony cherche toujours l’homme idoine qui aura en charge le secteur sportif et s’occupera de la représentation du club parisien. En attendant, cette situation suscite plusieurs interrogations.

Qui va gérer le PSG au quotidien ? Une période transitoire s’ouvre. Mais, dans les faits, elle ne chamboule pas radicalement la vie du club. En effet, Philippe Boindrieux, le directeur général délégué, va continuer de gérer les finances et l’administratif du PSG comme il le faisait avant la crise. Paul Le Guen, en fin de contrat en juin, demeure le patron de l’équipe professionnelle et Alain Roche, responsable de la cellule recrutement, va poursuivre les supervisions de joueurs en vue du recrutement de l’été prochain. Si financièrement et administrativement la pérennité du club est assurée, sportivement, c’est Sébastien Bazin, même s’il ne sera pas un président exécutif, qui pourrait devoir trancher quelques dossiers urgents en attendant de connaître le nom du successeur de Villeneuve. Par exemple, la prolongation de Le Guen ou celle de Peguy Luyindula.

Combien de temps cette situation va-t-elle durer ? Quelques jours ou semaines, voire plusieurs mois, cela dépendra de l’avancée de Sébastien Bazin dans sa quête d’un successeur à Charles Villeneuve. Le patron de Colony n’a pas encore trouvé l’homme idéal. Après avoir déjà usé trois présidents (Cayzac, Tahar et Villeneuve), il ne veut pas se tromper sur le prochain. Une certitude : cet état de fait n’arrange pas Bazin qui ne voulait surtout pas être sur le devant de la scène avec le PSG. Aujourd’hui, il est obligé d’y aller. Mais pour rapidement se remettre en retrait dès qu’il pourra désigner le nouveau manageur sportif ou président délégué du club.

Est-ce nuisible au fonctionnement du club ? Dans l’immédiat, non. Si cette situation transitoire devait durer, ça le deviendrait. Charles Villeneuve faisait le lien entre Le Guen et la cellule recrutement dont les relations sont fraîches. Le travail de l’ex-présentateur du « Droit de savoir » avait permis de faire travailler en meilleure intelligence les deux parties. Avec son départ, une certaine défiance pourrait resurgir. Cela nuirait au PSG, alors que, dans les prochaines semaines, il va falloir préparer la saison suivante et trouver les futures recrues.

Arnaud Hermant


Le Parisien
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D'Alessandro
posté 03/02/2009 13:43
Message #186


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Le patron devient président
Ce soir, l’assemblée générale du PSG devrait nommer Sébastien Bazin à la présidence. Et élire un nouveau conseil d’administration.

Attendue depuis la démission collective des membres du conseil d’administration du PSG, le 18 janvier dernier, l’assemblée générale élective se réunira, aujourd’hui, à 18 heures, au Parc des Princes. À l’ordre du jour, la désignation très probable de Sébastien Bazin comme successeur de Charles Villeneuve, poussé vers la sortie après l’« affaire » de la lettre. Une nomination qui ne mettra pas un terme aux incertitudes qui pèsent toujours sur l’avenir du club de la capitale, 3e de L 1.

LA DÉSIGNATION d’un nouveau président et la recomposition du conseil d’administration vont marquer la fin d’une quinzaine turbulente dans les coulisses du club parisien. Une crise inattendue déclenchée, le 15 janvier dernier, par un virulent courrier de protestation de Charles Villeneuve adressé à l’ensemble des membres du conseil d’administration du PSG. Dans cette lettre, le futur ex-président du club réclamait notamment une extension de ses pouvoirs en matière financière.
Villeneuve, depuis, a été poussé vers la sortie. Mais ce nouveau feuilleton parisien promet de nouveaux épisodes. En effet, si Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital Europe, a finalement opté pour des solutions internes et un certain statu quo après le départ de Charles Villeneuve, il laisse quelques interrogations en suspens, comme l’identité du futur homme fort du secteur sportif. Il aura à gérer, aussi, les doutes persistants sur la situation financière du PSG, qui pourrait entraîner l’arrivée d’investisseurs extérieurs.

POURQUOI SÉBASTIEN BAZIN PREND-IL LA PRÉSIDENCE ?

Il est clair qu’il ne s’attendait pas à recevoir un courrier aussi virulent de Charles Villeneuve. Dans l’esprit de Sébastien Bazin, la démission du président parisien devenait alors incontournable. Mais il fallait trouver un successeur à l’ancien journaliste de TF 1 et les solutions n’étaient pas légion. Encouragé par certains de ses amis, l’actionnaire du PSG n’avait pas vraiment d’autre alternative que de se lancer et de prendre la présidence du conseil d’administration. Bazin deviendra donc le quatorzième président du PSG mais, faute de temps, il ne sera pas un président exécutif. Le patron de Colony Capital en Europe a d’autres affaires à gérer et ne peut se consacrer exclusivement au club de foot dont le fonds de pension américain possède 62,5 % des actions. Il compte ainsi sur Philippe Boindrieux, directeur général délégué depuis 2006, pour monter en première ligne sur toutes les questions administratives et financières. La cohabitation entre Paul Le Guen et Alain Roche se poursuivra sur l’essentiel des questions sportives, mais les décisions majeures appartiendront à Sébastien Bazin.

QUEL ORGANIGRAMME POUR LA SAISON 2009-2010 ?

Prêt à assumer la présidence, Sébastien Bazin ne tient pas à ce que cette situation soit définitive. Il n’a pas souhaité se précipiter dans la nomination d’un directeur sportif mais espère trouver la personne idoine d’ici à la fin de saison. Le profil recherché ressemble à celui de Pierre Dréossi, le manager de Rennes, même si ce dernier n’a pas été contacté récemment. Bazin aimerait un homme issu du monde du foot, avec une vraie légitimité dans le milieu. Gérard Houllier a bien été sondé mais le directeur technique national est sous contrat avec la FFF qui ne veut pas le libérer.
La saison prochaine, Sébastien Bazin pourrait donc rester président du club à la manière d’un Pierre Lescure à l’époque des années Canal + et nommer un patron du sportif (président délégué, directeur sportif, coordinateur sportif,« le titre m’importe peu »,a laissé entendre Bazin dans les colonnes du JDD) qui travaillerait en collaboration avec Philippe Boindrieux, directeur général. Alain Roche devrait rester responsable du recrutement. Reste à savoir qui sera l’entraîneur. Bazin aimerait a priori prolonger Paul Le Guen, même s’il ne lui a pas encore transmis d’offre concrète, mais le coach souhaite, lui aussi, prendre son temps avant de décider de son avenir (lire ci-dessous).

QUEL EST L’AVENIR DE CHARLES VILLENEUVE ?


Aujourd’hui, aux alentours de midi, Charles Villeneuve devrait quitter définitivement le bureau qu’il occupait au Parc des Princes depuis sa nomination à la présidence, le 27 mai dernier. L’ancien cadre de TF 1 a été sollicité par des sociétés de production audiovisuelle. Le natif de Beyrouth voudrait aussi finaliser un scénario autour de la guerre du Liban, en 1982.
Depuis sa démission il y a dix jours, Villeneuve laisse entendre que son histoire avec le PSG n’a pas forcément connu son épilogue. Comme L’Équipe le révélait le 24 janvier, le futur ex-président continue de travailler sur un plan de reprise du club de la capitale. Alors que Colony reste sur la ligne d’un PSG « pas à vendre », Villeneuve serait toujours convaincu du contraire. Il n’a pas renoncé à revenir à la tête du club, mais cette fois au coeur d’un projet où il serait en osmose avec le futur actionnaire. Un projet, aussi, dans lequel il disposerait de moyens importants pour financer le PSG luxueux dont il rêve, celui des Heinze, Bodmer et autres Anelka.

DAMIEN DEGORRE et JÉRÔME TOUBOUL

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Bazin cache bien son jeu

Financier redoutable, l’actionnaire principal du PSG est aussi un mordu de football.

SÉBASTIEN BAZIN connaît-il le football ? Cette question vient tout de suite à l’esprit à l’heure de s’intéresser au futur président du PSG. La lecture de son CV laisse penser qu’il maîtrise mieux l’évolution des cours boursiers, des taux d’intérêt ou les recapitalisations d’entreprises que le passage du 4-4-2 au 4-3-3, la défense de zone ou la gestion d’un vestiaire. Diplômé de la Sorbonne, premier job à Wall Street à vingt-cinq ans, directeur général de l’Immobilière hôtelière à trente et un, PDG de Colony Capital Europe à trente-six, son itinéraire ne laisse en effet que peu de place au futile. Tout cela ne répond pourtant pas à la question : s’y connaît-il en foot ? C’est ce qu’Alain Cayzac avait demandé à Guillaume Kuperfils, administrateur du club et proche de Sébastien Bazin, avant de devenir président du PSG, en mai 2006. « Si je te dis qu’on s’est coltiné quatorze heures de voiture tous les deux pour aller à Rotterdam assister à la finale de la Coupe d’Europe contre Barcelone, en 1997, ça te donne un indice ? » , lui a répondu Kuperfils. « Oui, là, ça va » , a souri Cayzac. Bazin aime donc ça.
Il n’empêche, il a beau être un passionné de foot, un amoureux sincère du PSG qui se rendait au Parc des Princes avec son père pendant son enfance à Neuilly-sur-Seine, pas grand-chose ne le prédestinait à la présidence d’un club aussi irrationnel, qui pique sa crise même quand tout va bien. Depuis qu’il tient les rênes de Colony Capital en Europe, ce financier discret de quarante-sept ans, spécialiste dans l’immobilier, au flair encensé, avait plutôt tendance à racheter des entreprises en difficulté, les renflouer avant de les céder avec une jolie plusvalue. Pour le plus grand bonheur de Tom Barrack, son patron, Américain d’origine libanaise, fondateur de Colony Capital, aussi épris de sport et d’opérations immobilières complexes que Bazin. Sur les trente-cinq investissements effectués en Europe, 90 % ont atteint le taux de retour exigé par Barrack. Le PSG n’en est pas là. Pas encore. « Bazin, c’est une chance pour le PSG, assure Philippe Baudillon, l’un de ses amis, ancien directeur général de France 2. D’abord, il connaît très bien le sport, même si on ne l’entend pas le clamer sur tous les toits. Ensuite, c’est un homme qui sait organiser, très efficace, avec une vision des affaires haut de gamme. Il a un réseau qui n’appartient peut-être pas au mondedu foot, mais qui sera profitable à l’entreprise PSG. »

« Dans ma carrière, j’ai toujours fait confiance »

Tous ses proches le disent : « Bazin ne cédera pas le club tant qu’il ne l’aura pas remis sur les bons rails. » Dans chacun de ses investissements, il a su s’entourer et s’appuyer sur un modèle de confiance réciproque. « C’est un type fidèle et combatif » , assure Alain Cayzac. Mais lorsque la confiance est rompue, que la situation est inexorable, il devient « un patron qui prend des décisions » , poursuit Frédéric de Saint-Sernin, président du Stade Rennais et ami de longue date. Ce fut le cas après la réception du courrier de Charles Villeneuve, qu’il avait placé à la présidence quelques mois plus tôt et dont il n’a pas du tout apprécié la démarche.
« Dans ma carrière, j’ai toujours fait confiance. Le jour où le fil est cassé, on cesse la collaboration » , avait-il confié aux joueurs pour justifier le départ de Villeneuve. « Mais c’est quelqu’un de très respectueux de la personne qu’il a en face de lui, témoigne Philippe Boindrieux, directeur général du PSG. Il est courant, dans les dîners en ville, de dire du mal des autres, notamment des personnes qu’on ne côtoie plus. Ce n’est pas du tout son cas. »
À son arrivée, Bazin avait prévenu que le PSG ne représentait que 0,5 % de ses activités. Pas question qu’il passe 80 %de son temps, avait-il conclu. C’était sous-évaluer la puissance de ce club. Que ce soit dans les conseils d’administration de Carrefour ou à table avec des amis, tout le monde ne lui parle que de ça.
Frédéric de Saint-Sernin le sait : « Mais le temps qu’il donne à ce club, c’est du vrai temps. Et sa passion est sincère. Avec lui, il n’y a rien de feint. »

DAMIEN DEGORRE

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Le Guen a la main

L’entraîneur du PSG, soudainement en position de force, ne prolongera pas forcément son contrat.

PARMI LES DOSSIERS chauds dont Sébastien Bazin va hériter, celui de l’avenir de Paul Le Guen, libre en juin après deux ans et demi de contrat. Charles Villeneuve comptait aborder le sujet avec le technicien breton au plus tôt fin mars. Son départ de la présidence est donc perçu par beaucoup comme une victoire pour Le Guen. Les relations entre les deux hommes ont été difficiles, surtout lorsque l’ancien journaliste avait rencontré Didier Deschamps, juste avant la réception de Lorient (3-2 le 18 octobre). Mais depuis quelques semaines, « ils avaient trouvé un modus vivendi, assure un témoin privilégié. Il ne faut pas croire que le départ de Villeneuve ouvre un boulevard à Le Guen même si ce dernier savait que des entraîneurs avaient été sollicités. Il se murmurait même que Charles Villeneuve n’était plus certain de ne pas garder Le Guen ».
Sébastien Bazin, lui, aimerait prolonger son entraîneur qu’il soutient et apprécie. Une majeure partie du conseil d’administration qui appréhende les exigences et le caractère de Didier Deschamps approuve cette volonté du représentant de l’actionnaire majoritaire.
Mais aujourd’hui Le Guen hésite. Cette liberté ne l’effraie pas : il a vécu une histoire identique avant son départ de Lyon au printemps 2005. Le Breton aime le PSG mais ne souhaite pas s’engager dans n’importe quelles conditions. Avant de replonger, il aimerait connaître le prochain organigramme du club et l’identité des futurs décideurs. Le Guen réclame des garanties, sur les finances, les recrues, ses prérogatives. Cette période lui permet de regarder ce qui se passe ailleurs, à l’étranger notamment. Il a plusieurs contacts, en Espagne où son nom a été prononcé du côté de l’Atletico Madrid et du Betis Séville. Avant de rejoindre l’Écosse, il avait été chassé par le Benfica Lisbonne, la Lazio Rome. Il avait visité les installations du Dynamo Kiev et avait été aperçu du côté de Stuttgart. Paul Le Guen est en position de force. Une première depuis son arrivée au Paris- SG.

GUILLAUME DUFY

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Ce que Paris propose à Luyindula

SAMEDI SOIR, à l’issue du match PSG-Caen (2-0) – dont il fut le deuxième buteur après Hoarau –, Peguy Luyindula est venu tenir une conférence de presse au cours de laquelle il a jugé « étrange » l’offre de prolongation soumise par ses dirigeants. Au sein du club, on évoque une prolongation de deux ans – soit jusqu’en 2012 – avec un salaire à 120 000 € brut par mois au cours des trois prochaines saisons. Alors que Luyindula a devancé Giuly dans la hiérarchie des attaquants, l’ancien Lyonnais s’étonne que le club n’ait pas envisagé une revalorisation plus élevée. À vingt-neuf ans, il gagne 95 000 € brut par mois, la moitié de ce qu’il percevait à l’OM, d’où il fut transféré à Paris en juin 2007 après un prêt de six mois. À l’époque, pour se relancer, Luyindula avait accepté d’incarner une nouvelle politique salariale du PSG, axée sur un fixe plus bas et des primes de résultats intéressantes. Depuis, il a noté que les recrues suivantes avaient négocié sur la base de fixes beaucoup plus élevés comme Ludovic Giuly, qui gagnerait 250 000 € brut par mois (hors primes). Il a aussi observé qu’un jeune joueur comme Mamadou Sakho (19 ans le 13 février) venait de prolonger en atteignant les 100 000 € mensuels. Alors que les négociations sont en veilleuse, l’attaquant international ne voudrait pas durcir le ton : ce n’est pas dans sa mentalité et venir au PSG n’a jamais été pour lui une question d’argent. Mais il a un atout dans sa manche. L’été prochain, il pourra utiliser sa clause de stabilité et partir dans un club disposé à en verser le montant au PSG. Soit à peine 1,2 M€. – J. T.

L'Equipe

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Hoarau rêve d’une première
LES PARISIENS se sont entraînés sous la neige, hier. Certains ont joué au tennis-ballon quand d’autres ont préféré courir ou rester aux soins. « Ce n’est pas évident de se préparer avec de telles conditions météo, soupirait Guillaume Hoarau. Pour le reste, ce qui se passe en coulisses, nous, on reste dans notre bulle. » L’attaquant parisien, actuel meilleur buteur de L 1 ex aequo, qui avoue avoir « été impressionné » par Bordeaux, lors du match retour en Championnat (0-4), espère ne pas rater la dernière marche avant la finale de Coupe de la Ligue : « La seule fois où je suis allé au Stade de France, c’était pour la finale de la Coupe de France, la saison dernière. Mais je n’ai jamais foulé cette pelouse et j’en ai très envie. » – D. D.
L’équipe probable : Landreau – Ceara ou S. Traoré, Camara, Sakho, Armand – Pancrate, Bourillon ou Chantôme, Clément, Rothen – Luyindula, Hoarau.

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Jussiê est incertain
LE MATCH NUL contre Lille (2-2) n’est pas tout à fait sorti des têtes et l’on pense déjà à Paris. Et puis il y a Marseille, dimanche ! Entre Championnat et Coupe de la Ligue, les Girondins balancent, comme la séance d’hier, entre décrassage, récupération et entraînement selon les profils. Laurent Blanc l’a cependant confirmé, ce ne sera pas la même équipe demain soir au Parc. On peut évidemment penser que Chamakh (suspendu contre Lille) va faire son retour devant, que Jurietti et Fernando vont débuter. Enfin, qui dit Coupedit retour de Valverde dans les buts. Jussiê, qui a pris un coup sur le genou dimanche, souffre d’une contusion et il est incertain. Un dernier entraînement à huis clos décidera de sa participation. – L. L.
L’équipe probable : Valverde– Chalmé, Henrique, Diawara, Jurietti – Fernando, Diarra, Gourcuff, Wendel ou Trémoulinas – Chamakh, Cavenaghi.

L'Equipe
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Za£e
posté 03/02/2009 16:31
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Coupe Gambardella-Crédit Agricole
Tirage des 16èmes jeudi



Jeudi 5 février aura lieu le tirage au sort des 16èmes de finale de la Coupe Gambardella-Crédit Agricole. Ce dernier se déroulera à partir de 12h30 au siège de la FFF (87, boulevard de Grenelle – 75015 Paris), et sera effectué par le gardien du Paris SG, Mickaël Landreau (photo). Les clubs qualifiés sont invités à venir y assister.


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Dagoberto
posté 03/02/2009 17:19
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PLG : « Makelele prépare Nantes »

Paul Le Guen a choisi de ménager Claude Makelele, de retour de blessure, afin de le préserver pour le déplacement à Nantes.


« J’ai parlé avec lui (Claude Makelele) et il va se préparer pour Nantes. Il va bien, mais je préfère le ménager. Il y a un match à jouer face à Bordeaux demain (mercredi), mais j’ai également en tête le déplacement à Nantes (samedi). Il ne faut évidemment pas négliger une demi-finale, mais le championnat doit rester la compétition à privilégier. Je dois compter sur un effectif pour aller le plus loin possible dans toutes les compétitions. On ne peut pas tout faire avec la même équipe type. Il faut donc utiliser l’effectif avec le plus de cohérence possible. »


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Schultzy
posté 03/02/2009 19:21
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Le Guen: "Je n'attends rien"

Alors que le conseil d'administration du club devrait officialiser ce mardi soir la nomination de Sébastien Bazin à la présidence du PSG, Paul Le Guen, fidèle à sa réputation, reste très réservé sur le sujet. L'entraîneur parisien se concentre sur le terrain et la venue de Bordeaux, mercredi au Parc, pour le compte des demi-finales de la Coupe de la Ligue, un match que ne jouera pas Makelele, préservé pour le championnat.
Paul Le Guen reste droit dans ses bottes et ne se livre que très peu.Paul Le Guen reste droit dans ses bottes et ne se livre que très peu.


Claude Makelele a été préservé en vue du match contre Nantes ce week-end. Est-ce à dire que le championnat reste plus important à vos yeux qu'une demi-finale de la Coupe de la Ligue ?
Je continue sur ma ligne directrice. C'est à dire que je considère que le championnat est au-dessus du reste. Maintenant, on joue une demi-finale de la Coupe de la Ligue, ce n'est pas rien. C'est un match important. Mais, si vous me le demandez, au bout du bout, je continue de considérer que le championnat doit rester la compétition à privilégier.

Cette Coupe de la Ligue peut tout de même vous conduire en Coupe d'Europe...
La finalité est de se comporter le mieux possible dans toutes les compétitions. Le championnat peut nous rapporter une place en Coupe d'Europe, en Champions' League ou en UEFA. Et pour avoir une place en UEFA par la Coupe de la Ligue, il faut la gagner, il ne faut pas simplement aller en finale... Mais, on va tout jouer. On a la possibilité de le faire. On a démontré depuis le début de la saison une vraie volonté de défendre nos chances sur tous les tableaux. Et même s'il y a deux ou six changements demain (mercredi), cette volonté existera.

Faut-il donc s'attendre à d'autres changements au sein de votre équipe-type ?
Je suis absolument convaincu, et c'est un discours que je rabâche depuis un moment, que je dois compter sur un effectif pour aller le plus loin possible dans les compétitions. On ne pourra pas jouer sur tous les tableaux et on n'a pas plus de chances d'avoir de bons résultats avec une équipe-type. Il faut utiliser cet effectif avec le plus de cohérence possible.

Prépare-t-on une demi-finale de Coupe de la Ligue comme un premier tour ?
Non, pas tout à fait. Mais je tiens compte du fait que l'on joue des matches rapprochés, que l'on doit compter avec un effectif constitué pour cette fin de saison. L'effectif est celui que je souhaitais. Par contre, il faut que je puisse compter sur tout le monde.

"A Bordeaux, nous n'étions pas au niveau"

La défaite à Bordeaux début janvier ne vous incite-t-elle pas à mettre plus de « titulaires » au coup d'envoi de cette demi-finale ?
Ce n'est pas en mettant plus de titulaires que l'on aura forcément une chance de gagner contre Bordeaux... et Nantes. J'essaie de réfléchir à tout, au fait que l'on joue des matches rapprochés. J'essaie de voir quels sont les joueurs qui ont le plus de capacités à enchaîner les matches en essayant d'aligner des équipes cohérentes et compétitives.

Comment contrer l'impact physique de cette équipe de Bordeaux qui vous a fait beaucoup de mal à Chaban-Delmas ?

On essaye de sauter haut, de se mettre sur la pointe des pieds même si parfois ça ne suffit pas. Et puis, on espère aussi que l'arbitre ne siffle que les fautes existantes (sourires). Ils ont un effectif de Ligue des Champions. On a pris 4-0 là-bas. Il faut rester très humble.

Ce 4-0 vous reste-t-il en travers de la gorge ?
Oui, c'est une défaite un peu humiliante et difficile à encaisser, avec un tas de circonstances pour expliquer cette défaite. Mais, c'est une autre compétition, c'est une demi-finale. J'espère que le terrain sera bon. Après, il faut que l'on fasse mieux, que l'on soit meilleurs qu'il y a quelques semaines parce que nous n'étions pas au niveau. J'avais été déçu qu'on sorte de ce match alors que nous continuions à avoir des opportunités.

Le fait de jouer au Parc peut-il équilibrer les débats ?
Un peu. Je dis souvent que le public nous aide. C'est vraiment le cas depuis le début de la saison. Ça peut aider, ça peut faire du bien face à un adversaire qui a un potentiel démontré. On aura des moments difficiles contre cet adversaire, toutes les équipes en ont. Donc ça serait bien qu'il soit complètement avec nous, qu'il soit très supporteur.

La revanche est-elle un ressort pour préparer ce match ?
Oui, à condition que ça soit bien perçu, bien maîtrisé. Que ce soit une revanche sur le terrain et qu'il n'y ait pas d'à-côté qui puissent nuire.

"Le club ne me doit rien et je ne dois rien au club"

En parlant d'à-côté, est-ce important que le PSG ait un nouveau président depuis mardi soir ?
Le président Villeneuve était toujours en fonction. Il est venu. J'ai discuté aussi avec Sébastien Bazin quand il est venu. Je n'ai pas du tout ressenti de vacance de pouvoir. Pas à mon niveau en tout cas. J'ai toujours eu des interlocuteurs, j'ai toujours eu la possibilité de faire mon métier de la même façon.

Y a-t-il une solution idéale au sommet du club ?
Très honnêtement, je n'y ai pas réfléchi parce que ce n'est pas de ma responsabilité. Je n'ai pas à décider, je fais mon travail, ce que l'on me demande de faire.

Un trou financier pointé par Charles Villeneuve est à l'origine de cette crise de pouvoir. Le difficultés financières du club peuvent avoir un effet sur le recrutement et donc sur vos prérogatives...
J'essaie de parler de ce que je connais, de ce que maîtrise. Cet aspect-là, je n'ai pas à le maîtriser. J'ai des discussions évidemment sur le fonctionnement du club. Mais je n'aimerais pas que l'on vienne rogner mes prérogatives et j'évite de le faire. Et en terme de joueurs, je ne réclame rien.

Le nom du président peut-il influer sur la suite de votre carrière au PSG et sur votre volonté de prolonger ou non votre contrat ?
Je n'attends rien, je ne réclame rien. Je fais simplement mon travail jusqu'à la fin de mon contrat. Mais, évidemment, je suis attentif à tout. Je vois comment ça fonctionne, comment ça évolue. Mais je ne réclame rien. Je fais tranquillement les choses comme on m'a appris à le faire. Ça reste un élément qui interviendra dans ma réflexion. Mais je ne sais pas si ce sera un élément décisif dans un sens ou dans l'autre. Il y a des gens qui ont l'air d'en savoir beaucoup plus que moi sans être au coeur des situations.

A partir de quel moment entamerez-vous ces discussions sur votre avenir ?
Encore une fois, je ne réclame rien, je n'attends rien, je n'espère rien. Vous ne comprenez pas la façon dont je fonctionne. J'ai une vraie tranquillité, aucune impatience. On avisera au moment venu. Le club ne me doit rien. Et je ne dois rien au club. Je travaille du mieux possible. Après, si ça continue, merci. Et si ça ne continue pas, merci aussi...

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Orton
posté 03/02/2009 19:58
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Foot - L1 - Paris-SG - Bazin nommé président

Sans surprise, l'actionnaire majoritaire du Paris SG, Sébastien Bazin, a été nommé, mardi, président du club de la capitale à l'issue d'une Assemblée Générale extraordinaire. Le dirigeant de Colony Capital Europe remplace Charles Villeneuve, démissionnaire. Cette AG avait été provoquée par une lettre envoyée par l'ancien journaliste de TF1 à Bazin, mais aussi aux 14 administrateurs du club, dans laquelle il réclamait plus de pouvoirs sportifs et financiers. Un courrier qui avait pris des allures de putsch aux yeux du conseil d'administration. Bazin devient le quatorzième président du Paris-SG depuis la création du club en 1970.


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alex94130
posté 03/02/2009 19:59
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Communiqué du club

L’Assemblée Générale des actionnaires du Paris Saint-Germain s’est réunie ce jour et a entériné la composition du nouveau Conseil d’Administration du Club.


L’Assemblée Générale des actionnaires du Paris Saint-Germain s’est réunie ce jour et a entériné la composition du nouveau Conseil d’Administration du Club. Celui-ci est constitué des personnalités suivantes : Sébastien Bazin, Christophe Chenut, Frédéric Favreau, Guillaume Kuperfils, Serge Platonow, Régis Rivière et Patrick Sayer.

Le Conseil d’Administration nouvellement constitué a désigné son Président, Sébastien Bazin, qui assumera un rôle non exécutif. Il sera assisté de Philippe Boindrieux, nommé à titre temporaire Directeur général du Paris Saint-Germain.
Sébastien Bazin, Président du Conseil d’Administration a déclaré : « A la demande du Conseil d’Administration, j’assumerai un rôle de président non exécutif avec à mes côtés Philippe Boindrieux qui voit temporairement son champ de responsabilité élargi. Dans les semaines qui viennent, le Conseil va travailler à renforcer encore cette organisation en recherchant les meilleurs talents qui partageront son ambition, sa vision de l’avenir du club et sa volonté affichée de faire du PSG un grand club européen. »


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allezalex
posté 03/02/2009 21:12
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Sébastien Bazin : « Une vraie force »Club | 03/02/09 | 20:51
Fraîchement élu 14e Président du PSG par le Conseil d’administration, Sébastien Bazin s’est exprimé en conférence de presse, mardi soir au Parc des Princes.

Quelle décision le Conseil d’Administration a-t-il pris concernant la présidence du PSG ?
« Le Conseil d’Administration m’a élu Président de ce club et je l’ai accepté avec une précision notable : il s’agit d’une Présidence non exécutive, car je n’ai pas la disponibilité dont le club a besoin à plein temps. De manière temporaire, Philippe Boindrieux va prendre des fonctions élargies jusqu’à la fin de la saison. Les recherches entamées il y a une dizaine de jours pour trouver une ou deux personnes continuent. Et quand nous l’aurons trouvée, Philippe Boindrieux reprendra sa fonction de Directeur Général délégué. »

Êtes-vous dans une optique de vente du club ?
« Notre objectif dès le départ est que ce club soit reconstruit. Nous nous sommes donnés 6 ans, voir 7 ans. Nous en sommes à la moitié et le club est plus solide aujourd’hui qu’il y a 3 ans. Il y a encore beaucoup de travail, mais cette 3e place est importante pour moi, pour le club et pour les joueurs. Le club n’a aucun problème financier, mais il a besoin d’être plus agressif sur le mercato. Je ne possède que 65% du club et j’ai besoin d’être accompagné. »

Comment abordez-vous les prochaines échéances sportives ?
« Les dix derniers jours ont montré que nous avions une vraie force. Les résultats de l’équipe nous laissent du temps. Et l’objectif le plus important à court terme, c’est de battre Bordeaux mercredi. J’étais là-bas lors de la défaite 4-0 et c’était très difficile. Il n’y a aucune raison de perdre contre Bordeaux demain. »




Philippe Boindrieux (Directeur Général du PSG)
« Autant je pense pouvoir apporter beaucoup de choses comme Directeur Général délégué, autant la Présidence n’est pas ce que je recherche. Je manque sans doute de connaissance dans le milieu du foot. C’est important d’avoir une idée sur la valeur des joueurs et ce n’est pas le cas aujourd’hui. Il faut savoir gérer la pression médiatique et avoir une certaine reconnaissance du monde extérieur. Je suis heureux dans ce club, même si j’ai vécu deux ans difficiles. C’est tellement important dans la vie des gens, que lorsqu’on gagne un match, 2,5 millions de personnes en Région Parisienne sont heureuses pour la semaine. A l’inverse quand on est seizième c’est dur pour eux et on voit des gens pleurer dans les tribunes. On ne voit ça nulle part ailleurs. Le classement aujourd’hui n’est pas un hasard et nous allons continuer à travailler pour bien terminer la saison. »


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Dagoberto
posté 03/02/2009 22:00
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Comme ils se retrouvent


Trois semaines après sa claque reçue en Gironde lors de la 20e journée de L1 (0-4), le Paris-SG retrouve Bordeaux en demi-finale de la Coupe de la Ligue, mercredi (20h45). Ce choc oppose les deux derniers vainqueurs de l'épreuve.

C'est une finale avant l'heure. Trois semaines après s'être affrontés en Championnat, le Paris-SG et Bordeaux se retrouvent mercredi en demi-finale de la Coupe de la Ligue, une épreuve qu'ils affectionnent tout particulièrement. Les Girondins ont soulevé le trophée en 2007, tandis que les protégés de Paul le Guen sont tout simplement les tenants du titre. Il faut simplement espérer pour le suspense que les Parisiens signeront une prestation d'une autre qualité que celle livrée à Chaban-Delmas, le 11 janvier dernier. Complètement dépassés par l'efficacité de Cavenaghi et le talent de Yoann Gourcuff, Mickaël Landreau et ses équipiers avaient pris l'eau (0-4), avant de se réfugier derrière l'arbitrage pour expliquer partiellement une telle débâcle. Depuis, ils se sont bien repris avec quatre victoires consécutives toutes compétitions confondues. Série en cours.

Compte tenu du contexte actuel, difficile de ne pas voir en ce Paris-SG là une force de caractère que lui envierait sans doute certains de ses devanciers. Alors que la crise de gouvernance à la tête du club ne s'est achevée que mardi avec la nomination de Sébastien Bazin au poste de président, les joueurs de la Capitale ont réussi à ne pas perdre de vue leur objectif initial : rester compétitifs dans les quatre épreuves dans lesquelles ils sont encore engagés. Paul Le Guen n'a pas besoin d'aller chercher très loin pour motiver ses troupes. «La défaite un peu humiliante» concédée à Bordeaux et la perspective de retrouver une nouvelle fois le Stade de France se suffisent à elles-mêmes. Comme à son habitude, le technicien devrait ménager ses troupes en vu du déplacement à Nantes samedi. Makelele n'a pas été retenu pour ce rendez-vous. Rothen, suspendu contre Caen (2-0), effectue, lui, son retour.

La folle semaine bordelaise

Côté bordelais, difficile de savoir où donner de la tête. Intercalé entre le match nul concédé à Lille (2-2) et un périlleux déplacement à Marseille, dimanche, cette demi-finale pourrait bien constituer un premier tournant dans leur deuxième partie de saison. Les protégés de Laurent Blanc sont apparus émoussés physiquement contre les Dogues, mais cela n'a pas eu l'air d'inquiéter outre mesure leur entraîneur. Blanc défend la thèse selon laquelle le travail physique effectué à la reprise doit permettre à ses protégés d'aborder dans les meilleures conditions un mois de février très lourd (huit rencontres en quatre semaines). Le rendez-vous de mercredi tombe à point nommé pour en faire l'illustration. A condition que les Girondins aient retenu les leçons de leur dernier déplacement au Parc où ils s'étaient inclinés (0-1), malgré une nette domination. Le Stade de France est à ce prix. -


equipe.fr


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Boindrieux :«Pas de grosses différences»

Le nouveau directeur général du Paris SG, Philippe Boindrieux, en charge depuis mardi de la direction exécutive du club, a expliqué qu'il aurait désormais «une relation directe avec Sébastien Bazin», intronisé président du club en remplacement de Charles Villeneuve. Il assure cependant qu'il ne devrait pas y avoir «de grosses différences» entre ses anciennes et ses nouvelles attributions.

«Il y aura peut-être des discussions sur des contrats de joueurs mais je l'avais déjà fait l'année dernière, a-t-il expliqué dans un entretien accordé à l'AFP. J'étais parti à Rome avec Charles Villeneuve pour négocier la venue de Ludovic Giuly. J'avais pas mal bossé sur l'arrivée de Sessegnon. Comme on n'est pas en période de mercato, on va pouvoir se concentrer sur le reste: l'organisation des matches, les finances, le commerce. Les supporteurs, je les vois assez souvent aussi. On va se concentrer sur le sportif».

Pas intéressé par la présidence
Le dirigeant assure par ailleurs ne pas être intéressé à terme par la présidence du club. «Autant sur la direction générale déléguée, je peux apporter beaucoup à ce club, autant sur la présidence, ce n'est pas forcément quelque chose que je recherche, explique-t-il. Il me manque sans doute une certaine connaissance du milieu du football. C'est important d'avoir une idée sur les joueurs, les compétences. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Et les clubs de foot, c'est une trop forte médiatisation. Il faut quelqu'un qui a l'habitude de gérer cela.»


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Can
posté 03/02/2009 23:47
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Simon Tahar n’a pas peur du vide
A.H. | 03.02.2009, 07h00

Simon TAHAR, en tant que président de l’Association PSG, participera aujourd’hui à l’assemblée générale du club. Le dirigeant est un partisan de l’intronisation de Sébastien Bazin au poste de président. « C’est une bonne chose, raconte l’ancien président du club. Bazin a toujours pesé sur les décisions majeures prises au club mais c’est mieux que l’actionnaire majoritaire ait plus de poids.
» Même si le patron de Colony Capital devient le président du PSG ce soir, il ne sera pas dans l’opérationnel et va donc devoir déléguer. A qui ? Le candidat idéal n’a toujours pas été trouvé. Le temps de dénicher la perle rare, Simon Tahar ne craint pas une désorganisation dans le fonctionnement.

« Sébastien veut prendre le temps afin de ne pas coller obligatoirement son choix d’homme à la date du 3 février (aujourd’hui), dit l’avocat. Il est convaincu qu’il faut une personne qui va s’occuper du sportif et de la représentation du club. Si, en attendant cette nomination, une décision importante doit être prise, Bazin la prendra sans attendre. Il a appris à connaître le football en deux ans et demi et participe souvent à des négociations, comme pour l’arrivée de Makelele. »
Simon Tahar souhaite que l’on tourne la page de ces quinze jours difficiles, où lui-même dit ne pas avoir été épargné. « Personnellement, j’ai été mis en cause alors que je n’ai même pas été destinataire de la lettre de Charles Villeneuve, lâche l’avocat. Il y a eu de la suspicion et des insinuations insupportables. Ce qui me console, c’est la santé affichée par le club. Le PSG a prouvé qu’il avait des fondamentaux solides. »

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Schultzy
posté 04/02/2009 08:35
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Bazin et le PSG s’offrent un défi d’envergure

Sans surprise, Sébastien Bazin a été nommé hier président du PSG en remplacement de Charles Villeneuve, démissionnaire. Sur le terrain, les Parisiens défient Bordeaux ce soir au Parc en demi-finale de la Coupe de la Ligue.

Sébastien Bazin a bien de la chance. Quel nouveau président du club parisien ne rêverait pas de débuter son mandat par un alléchant PSG - Bordeaux ? C’était le deuxième match de l’ère Villeneuve, sa première victoire (1-0) en championnat, son quasi dernier aussi, avec une lourde défaite (4-0) à Chaban-Delmas, quatre jours avant sa fameuse lettre.
Charles Villeneuve a démissionné hier midi et Sébastien Bazin a été nommé officiellement patron du PSG hier soir, à l’issue d’un conseil d’administration nouvellement élu. Il enchaîne aujourd’hui avec une demi-finale de Coupe de la Ligue, qui pourrait renvoyer une quatrième fois le club au Stade de France depuis qu’il en est actionnaire (avril 2006). Le PSG est un club qui joue presque autant de finales de coupe qu’il use de présidents. S’il pouvait se contenter d’utiliser son énergie uniquement à fréquenter l’enceinte de Saint-Denis…

Éviter l’erreur de casting

Avec l’intronisation de Bazin à la tête du club, c’est le retour à un modèle beaucoup plus sain pour le football : celui qui paie décide pleinement, sans intermédiaire. Jean-Michel Aulas fonctionne ainsi depuis des lustres ou plus récemment Michel Seydoux à Lille, un autre vrai modèle de réussite.
Mais ce retour à l’équilibre capitalistique du club est forcé. Sébastien Bazin s’est désigné par défaut. Faute d’avoir trouvé l’oiseau rare, un directeur général charismatique à dominante sportive (ou deux, selon ses dires), que pourraient incarner Gérard Houllier, Marc Keller ou Pierre Dréossi. Le directeur de Colony Capital Europe continue ses recherches avec une obsession : éviter l’erreur de casting.
Dans une moindre mesure, c’est aussi l’idée fixe de Paul Le Guen à l’instant d’affronter Bordeaux si la pelouse du Parc des Princes le permet. L’entraîneur a déjà laissé Claude Makelele au repos mais il ne ménagera pas tous ses cadres. Seulement, il s’interroge sur le meilleur compromis possible, lui qui a montré sa détermination à jouer à fond toutes les compétitions cette saison. « Je reste sur la ligne directrice : le championnat est au-dessus du reste. Mais on joue une demi-finale de Coupe de la Ligue et ce n’est pas rien. Tout est important mais je continue de penser que le championnat est la compétition à privilégier. » Le Guen dit aussi : « On n’arrivera pas à faire tout avec une équipe type. » C’est donc une nouvelle occasion pour certains de se remontrer à l’heure où la pugnacité de Peguy Luyindula a prouvé que la hiérarchie pouvait être bousculée.
Reste à trouver le ressort de la victoire. Après la claque du 11 janvier en Gironde (4-0), il est tout trouvé : la revanche. « C’est une défaite humiliante, difficile à encaisser », rappelle Le Guen. Paris possède l’occasion de l’effacer et Bazin de triompher dès sa première. Dans un sourire, le plus que jamais boss du PSG lâchait hier à l’adresse de ses joueurs en quittant le Parc : « Battre Bordeaux ? Ils n’ont pas le choix ! »

Dominique Sévérac
Le Parisien.fr


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A2V
posté 04/02/2009 09:26
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SEBASTIEN BAZIN : « La recherche d’un dirigeant à plein temps continue »
LE PATRON de Colony Capital Europe dresse le portrait idéal du futur gestionnaire du PSG et affirme vouloir prendre son temps pour dénicher le... ou les oiseaux rares.

Comment envisagez-vous votre présidence ?
Sébastien Bazin. Ce sera une présidence non exécutive parce que je n’ai pas la disponibilité dont le club a besoin pour gérer son quotidien. Cela veut dire que je ne suis pas le dirigeant du PSG. J’en suis cependant son président et je suis ravi de l’être. De manière temporaire, Philippe Boindrieux, directeur général délégué, prend les fonctions de directeur général jusqu’à la fin de la saison. La recherche d’un dirigeant à plein temps continue. On souhaite de vrais
talents pour amener ce club loin. Personne ne m’imposera de calendrier.

Quel est le profil du candidat recherché ?
D’abord, quelqu’un qui possède une vraie maturité. On a besoin de recul pour diriger un club, encore plus le PSG. Il faut quelqu’un qui connaisse le monde du sport, qui sache gérer les médias, communiquer avec les supporteurs et surtout quelqu’un qui ait une ambition pour le club, la même que la mienne, à savoir aller beaucoup plus loin mais pas forcément beaucoup plus vite. Je ne suis pas sûr que toutes ces qualités existent chez une seule personne. Il y
aura donc peut-être deux personnes.

Quel est votre objectif ?
Le même que celui que j’ai fixé il y a trois ans lorsque j’ai dit que ce club avait besoin d’être reconstruit, solidi-
fié. J’aime bâtir et transformer. On s’était donné six, sept ans. On est à peine au milieu du chemin. Quand on a repris le club, il y avait trente et un joueurs. Seuls trois demeurent encore aujourd’hui. Beaucoup d’investissements ont été faits en termes de joueurs. On leur a donné un outil, le camp des Loges. Le club est plus solide qu’il y a trois ans.

Vous n’êtes pas dans une logique de vente à court terme ?


Dans l’immédiat, j’ai besoin de capitaux additionnels à côté de nous. Cela ne veut pas dire qu’il y a des problèmes financiers au club. Il n’y en a aucun. Mais il y a un besoin d’être plus agressif sur le mercato. Je n’ai que 62,5 % du club, j’ai besoin d’être accompagné pour être plus agressif.

Conserverez-vous Paul Le Guen la saison prochaine ?
On sait tous que je suis très à l’aise avec Paul. Il faut qu’il ait envie de rester, que les résultats le méritent. Au-
jourd’hui, je n’en sais rien.

Propos recueillis par D.S.


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La fin d’une époque ?
LE 18 JANVIER dernier, lors de la réunion des administrateurs et actionnaires au lendemain de la révélation de la lettre de Charles Villeneuve, Sébastien Bazin avait tenu à rassurer les membres démissionnaires du conseil d’administration (CA). Il leur avait laissé entendre qu’ils retrouveraient tous leur place dans le nouveau CA désigné après l’assemblée générale d’hier. Quinze jours plus tard, ce n’est pas le cas.

Un possible départ des « anciens »


Désormais, le CA ne compte que sept membres : Sébastien Bazin, son président, Christophe Chenut, Frédéric Favreau, Guillaume Kuperfils, Serge Platonow, Régis Rivière et Patrick Sayer. Nicolas Molfessis, en raison de son métier, quitte son poste d’administrateur pour devenir conseiller spécial de Bazin. Simon Tahar, en tant que
président de l’association PSG, est statutairement invité aux CA du club. Pour une question juridique, seuls les administrateurs ont été convoqués hier. Les censeurs (des sages dont l’avis n’est que consultatif) le seront plus tard. Normalement, mais pas tous vraisemblablement. Dans le nouveau CA communiqué hier, on ne trouve plus trace des dirigeants historiques qui occupaient un poste de censeur. En procédant ainsi, Bazin a-t-il été dans le sens de ce que demandait Charles Villeneuve, à savoir un départ des « anciens » ?
Si oui, une page se tournerait. Alain Cayzac, ex-président qui occupe par ailleurs des fonctions d’administrateur dans d’autres holdings du club, pourrait, lui, retrouver un poste de censeur. Mais ça ne devrait pas être le cas d’Annie Lhéritier, présente depuis une vingtaine d’années au CA, et de Charles Talar, dirigeant historique du PSG. Le nouveau président a déjeuné avec eux et Simon Tahar hier midi dans un hôtel du VIIIe arrondissement. Pour les prévenir qu’ils ne les reprendraient pas ?
Possible, d’autant que c’était déjà la volonté de Colony Capital lors du rachat du club en 2006. Face au tollé provoqué par cette décision, les nouveaux propriétaires avaient dû se raviser.

Arnaud Hermant


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"les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association"
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A2V
posté 04/02/2009 09:45
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Luyindula s’est rendu indispensable

S’IL EST TOUJOURS habile balle au pied, Peguy Luyindula démontre semaine après semaine qu’il n’a jamais été aussi fort dans sa tête. Son courage, sa persévérance, voire sa ténacité, font de lui un attaquant parisien désormais incontournable. Poussé vers la sortie cet été, il a réussi le tour de force de regagner la confiance de Paul Le Guen, son entraîneur. « Je pensais que j’étais le 6e choix en attaque, s’amuse-t-il. Et puis, au bout de quelques semaines, j’ai dit à Zoumana Camara : Un jour, je vais jouer. C’est obligé car j’ai analysé la situation. Ça va venir. Et, finalement, ma chance est arrivée. » En fait, son retour dans le onze de départ de Le Guen (il est titulaire en
L 1 depuis deux matchs) n’est que le dernier des retournements de situation dont Luyindula semble coutumier. Car, mentalement, il a souvent montré une faculté à se relever après un échec.

« Je doute de moi en permanence »


Quand il rejoint l’OM en 2004 pour remplacer Drogba, il est vite pris en grippe par José Anigo, alors entraîneur. Au bout d’un mois, il découvre que des gens — au sein même de l’OM—font courir le bruit qu’il serait malheureux dans son nouveau club. Une rumeur qui va le poursuivre toute la saison. « Je marque néanmoins 10 buts là-bas dans ce contexte très dur », sourit-il.

En 2006, alors que tout est ficelé avec Stuttgart, Luyindula atterrit dans le petit club espagnol de Levante. Au bout de quelques semaines, il tombe malade après une rencontre. Pris de tremblements, il passe la nuit à l’hôpital.
«Ensuite, je n’ai plus jamais joué, se souvient-il. Bizarrement, alors que ma situation sportive se dégradait, je ressentais une grande confiance en l’avenir. C’était comme une force qui m’habitait. Depuis toujours, je sais que je ne perdrai jamais mes qualités de joueur.Même si on les cache, elles réapparaissent tout le temps. »
Pour se forger un tel mental, Luyindula s’appuie sur ses proches. « Je parle à ma mère de tout sauf de foot. Mon père, au contraire, ressent des sensations de footballeur égales aux miennes. Quant à ma femme, je ne pouvais pas
avoir meilleure conseillère. Elle n’est pas là juste pour m’apaiser ou me motiver. J’ai besoin de son avis. »

Paradoxalement, cette force mentale vient d’une personnalité qu’il reconnaît lui-même comme « torturée ». « Je suis un type extrêmement compliqué. Je doute de moi en permanence. Je me suis souvent dit que je devraisfaire une psychanalyse. » Le PSG ne peut que se féliciter de pouvoir aujourd’hui compter sur ce vrai combattant. Aussi à l’aise en championnat qu’en Coupe d’Europe ou en Coupe de la Ligue.

Christophe Bérard


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Le match pourrait ne pas avoir lieu…

UN RISQUE d’annulation, liée aux conditions météorologiques, pesait hier sur cette seconde demi-finale de la
Coupe de la Ligue. Une partie de la pelouse du Parc des Princes, situé du côté de la tribune Boulogne, était gelée en dépit de la bâche recouvrante et des souffleries d’air chaud, mises en route hier par le PSG. « Toutes les procédures ont été respectées, indiquait le club. On a même augmenté le nombre de personnel pour déblayer le terrain et retirer la bâche le plus près possible du début du match. Mais on ne peut pas prévoir le temps qu’il fera cette nuit (NDLR : de mardi à mercredi) et au moment du match. »
Selon Météo France, les températures de la nuit dernière devaient avoisiner les - 3 oC avant de redevenir positives demain et de flirter avec les 0 oC au coup d’envoi. Preuve de l’inquiétude que génère l’état du gazon, un délégué de la Ligue de football professionnel est venu en milieu de journée établir ses propres constatations.Mais c’est l’arbitre qui décidera ou pas de la tenue du match. « J’ai bon espoir de jouer, même si je n’ai pas eu de bonnes nouvelles sur l’état de la pelouse », indiquait Paul Le Guen.

F.G.


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Les recettes pour battre Bordeaux

COMMENT BATTRE Bordeaux ? Beaucoup d’équipes de L 1 se sont posé la question face à ce que Paul Le Guen qualifie d’« effectif Champions League ». Le PSG devra surtout gommer la somme d’imperfections constatées lors de la claque reçue à Chaban-Delmas le 11 janvier (4-0).

- Répondre intelligemment au défi physique. Guillaume Hoarau est élogieux quand il évoque la densité physique des Girondins. « Depuis que j’ai découvert la L 1, c’est l’équipe qui m’a le plus impressionné. Ils sont solides dans toutes les zones », raconte l’attaquant. Pour éviter d’être broyé par Diawara et consorts, Paris va devoir accepter le combat sans y laisser trop de plumes. « Face à ce genre de défenseurs, il ne faut pas aller au duel frontalement. Donc il faut faire marcher sa tête et essayer de trouver d’autres astuces. »

- Faire preuve de force mentale. Les joueurs du PSG s’attendent à une partie délicate. « Il y aura des moments difficiles, toutes les équipes en ont contre Bordeaux », prédit Paul Le Guen qui insiste pour que son groupe fasse preuve d’une volonté de tous les instants. « A Chaban-Delmas, le mois dernier, nous étions sortis du match trop vite alors qu’on avait encore des opportunités », se souvient le coach.

- Mettre en place un plan anti-Gourcuff. Il semble inconcevable que les Parisiens ne portent pas un oeil attentif sur la nouvelle coqueluche du foot français après son numéro éblouissant du match retour. Sans aller jusqu’à un marquage individuel, le PSG va devoir serrer les lignes et élever son niveau technique.
« On espère aussi que l’arbitre ne sifflera que les fautes qui existent », déclare Le Guen, dans une allusion évidente à l’arbitrage du 11 janvier.

F.G. et Ch.B.


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Les équipes probables :
PSG : Landreau, Ceara, Traoré, Sakho, Armand, Sessegnon, Chantome, Clément, Rothen, Hoarau, Luyindula
remplaçants : Edel, Bourillon, Camara, Giuly, Kezman, Mabiala, Pancrate
Bordeaux : Valverde, Chalmé, Henrique, Diawara, Jurietti, Gourcuff, Fernando, Diarra, Wendel, CHamack, Cavenaghi.
Remplaçants : Ramé, Jussié, Planus, Tremoulinas, Bellion, Gouffran, Placente


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Homer
posté 04/02/2009 10:03
Message #198


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Rothen, c’est quoi le problème ?

Le milieu de terrain parisien divise depuis un moment le milieu du football. Cette saison, c’est encore plus net.

CE SOIR, MATTHIEU CHALMÉ, l’arrière droit des Girondins de Bordeaux, sera idéalement placé pour jauger au plus près l’homme qui cristallise l’attention d’une partie du football français. Son adversaire direct s’appellera Jérôme Rothen, de retour de suspension. « Aujourd’hui, c’est le mec qu’on adore détester dans le milieu, résume Jérôme Alonzo. Il est la cible idéale. Il est blond, beau gosse, joue bien au foot…. C’est vrai que l’image qu’il dégage n’est pas celle qui correspond à sa personnalité. Quand il arrive à Paris, la première chose qu’il fait, c’est s’offrir une Ferrari. Les gens qui ne le connaissent pas se disent : “ Regardez-moi ce petit con ! ”»

Parfois, il ne faut pas aller chercher beaucoup plus loin la naissance d’une réputation. Frédéric Danjou, partenaire de Rothen à Troyes lors de la saison 2001-2002, est aujourd’hui au Gazélec d’Ajaccio (CFA). Il témoigne : « Il n’est pas aimé dans le milieu du foot, mais les gens qui ne l’aiment pas ne savent pas pourquoi. C’est incroyable ! L’autre week-end (en seizièmes de finale de Coupe de France), les supporters étaient déçus de son forfait. Ils voulaient se le faire. Ça m’énerve. D’ailleurs, je me prends souvent la tête avec des potes qui le critiquent sans le connaître. Quoi que Jérôme fasse, il énerve. »

En l’occurrence, Jérôme Rothen a fait quelque chose qui en a énervé quelques-uns : un livre (*), sorti en octobre dernier et qui se vend toujours très bien, dans lequel il égratigne l’espace de quelques lignes l’icône Zidane. L’outrage lui a valu de sévères commentaires de la part de Christophe Dugarry, ami de ZZ, sur l’antenne de Canal +. « J’ai dit ce que j’avais à dire, élude aujourd’hui l’ancien attaquant. J’ai assez souffert des amalgames pour ne pas en rajouter. Mais je n’ai pas aimé son bouquin et ce que je considère comme des mensonges. Après, des gens m’ont dit que c’était un garçon gentil. C’est certainement vrai… »

Alonzo : « À Nantes, 80 % de l’effectif le déteste » « Jérôme sait qu’il a fait une connerie, dans le contenu et dans le timing, juge Didier Deschamps. Il ne s’est pas rendu compte des conséquences. Avec le livre, il a mis le feu aux poudres. Je ne pense pas que, dans le milieu, toutes les vérités soient bonnes à dire. » Dans le foot, on préfère l’eau tiède, même à l’écrit. Avant parution, Rothen suscitait des sentiments variés, y compris au sein des différents vestiaires qu’il a fréquentés : en vrac, il était trop chambreur, trop bavard, trop copain des médias. Après parution, il a franchi un cap. « Il est dans la lignée de Dugarry ou Ginola, pense Jérôme Alonzo. À Nantes, 80 % de l’effectif le déteste. Pourquoi ? Sans doute à cause du bouquin. Ceux qui le détestent sont ceux qui ne le connaissent pas et qui se fient à ce qu’il dégage. Et quand je dis à mes coéquipiers qu’il est comme ceci ou comme cela, ils me répondent, étonnés : “ Ah ! ouais ? ”. C’est un super bon client pour les médias, qui s’exprime bien, qui n’utilise jamais la langue de bois. Mais dans le foot, où les QI ne sont pas toujours très élevés, ça ne passe pas.

Perrin : « Nous, les entraîneurs, on aime bien »

« Il énerve un peu tout le monde parce qu’il est beau gosse, chambreur, relève Bernard Mendy. C’est vrai que, pour les défenseurs qui prennent des petits ponts ou crochets et se font chambrer après, ce n’est pas facile de l’aimer. Car Jérôme ne se retient pas vraiment, sur le terrain comme dans les interviews. Mais en fait, il est victime de son image. Quand on le connaît, ça se passe toujours bien. » De fait, partout où il a oeuvré, Rothen a joué, même au PSG sous Guy Lacombe, avec qui il était entré en conflit. Il déplore une seule saison à moins de vingt matches de L 1 (18) : lors de son arrivée à Paris en 2004-2005 (sur blessure). « Il est franc du collier, il dit les choses, il a une forte personnalité. Nous, les entraîneurs, on aime bien, rappelle Alain Perrin, qui l’a dirigé à Troyes. Il peut y avoir des éclats de voix, mais, après, il fait la part des choses. On peut discuter avec lui, il peut entendre raison. Ce n’est pas un mouton, mais on sait qu’on peut le “ chauffer ”, car il va réagir. » Information confirmée par Didier Deschamps : « Dans le vestiaire, je ne pense pas que ce soit quelqu’un de négatif. D’ailleurs, avec Julien Rodriguez et Ludovic Giuly, il était l’un de mes trois leaders à Monaco. » À l’époque, il distillait des centres parfaits avec une régularité confondante.

Le rendement a baissé cette saison : trois passes décisives en vingt titularisations en L 1, loin de ses temps de passage habituels. Au classement des notes de L’Équipe, il apparaît au sixième rang parisien. Correct, sans plus. « Il n’est pas au mieux, et c’est sans doute en partie lié à l’extra football. Mais il faut aussi rappeler que Paris a été en grande difficulté pendant deux ans et que Jérôme a contribué pour beaucoup à ses maintiens successifs en L 1, plaide Didier Deschamps. Le contre-coup est presque normal. Et puis, s’il a d’énormes qualités, il a besoin des autres, or le bloc parisien évolue très bas. Il a besoin d’être plus près de ses attaquants et du dédoublement de l’arrière gauche. » Victime indirecte du nouveau profil du PSG, Jérôme Rothen aura bientôt trente et un ans. Il est peu probable qu’il change pour le bon plaisir d’un milieu conformiste. D’ailleurs, ce n’est surtout pas ce qu’on lui souhaite. « C’est un mec hyper sensible qui, pour être performant, a besoin de se sentir aimé, assure Jérôme Alonzo. Je pense qu’à cinquante ans il sera pareil : un éternel gamin. C’est un mec intelligent capable de réaction d’enfant de huit ans. »
Equipe du Jour

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Bazin officiellement président

Le conseil d’administration du PSG a élu, hier soir, Sébastien Bazin à la présidence du club.

SÉBASTIEN BAZIN a quitté le Parc, hier soir, dans le costume du président du PSG. Élu par le nouveau conseil d’administration issu d’une assemblée générale élective, le patron de Colony Capital Europe succède à Charles Villeneuve, poussé à la démission à la suite de sa lettre de protestation jugée trop virulente. « J’ai accepté la présidence mais à une condition notable, a prévenu celui qui est aussi actionnaire majoritaire du club (62,5 %). Ce sera une présidence non exécutive car je n’ai pas le temps dont ce club abesoin. » Bazin sera donc président d’un conseil d’administration restreint (sept administrateurs contre dix auparavant). « Mais je ne serai pas dirigeant », a-t-il précisé. Bazin poursuit sa recherche d’un futur manager ou directeur sportif. « Ce sera une ou deux personnes, a-t-il dit. On va prendre notre temps. Je recherche quelqu’un qui a une maturité dans le foot, qui connaît le monde du sport, qui a un vécu et une vraie ambition. Est-ce que ces qualités existent chez une seule personne ? Pas sûr. »

Pas de problème financier au PSG

S’il n’a pas donné de précision sur une éventuelle prolongation de contrat de Paul Le Guen – « on aura des discussions entre adultes » –, Sébastien Bazin a annoncé qu’il poursuivait ses recherches pour trouver un nouvel investisseur susceptible de racheter les 33,3 % détenus par la banque d’affaires Morgan Stanley : « Ce club a besoin d’être solidifié. Colony est là pour six ou sept ans et on est à la moitié du chemin. On a besoin de capitaux additionnels pour être encore plus agressifs. Ces 20 millions d’euros serviront soit à compenser le départ de Morgan Stanley, soit viendront en plus. Et si on ne trouve pas de partenaires, on continuera. »
En marge de sa nomination, Bazin a répété que le PSG ne souffrait d’aucun problème financier. « Il y aura des pertes comptables à la fin de la saison mais pas de pertes financières. » En d’autres termes, Colony devra réinjecter des fonds pour permettre au club d’être à l’équilibre en juin.

Par ailleurs, une autre assemblée générale élective sera prochainement convoquée, cette fois pour désigner les censeurs (*) de ce nouveau CA. La certitude est que Walter Butler, actionnaire à 4,2 %, conservera ce statut et que Simon Tahar, en tant que président de l’association PSG, restera membre de droit du CA. Mais les débats d’hier ont laissé filtrer une certaine confusion quant à la reconduction ou non de censeurs comme Charles Talar, Alain Cayzac et Annie Lhéritier. Bazin poursuivrait une réflexion sur le nombre de censeurs souhaitable, un sujet déjà sensible par le passé. Quant à Nicolas Molfessis, jusqu’ici administrateur comme représentant de Morgan Stanley, il a démissionné du CA. Ce professeur d’université a été nommé, hier, conseiller spécial du président. – D. D., J. T.

(*)Un censeur est un administrateur à qui l’on demande son avis, qui sert éventuellement de conseil mais qui n’a pas le droit de vote.


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Boindrieux promu

NOMMÉ DIRECTEUR général délégué en novembre 2006, Philippe Boindrieux, quarante-quatre ans, a été promu, hier, à un poste de directeur général du PSG. « Pour moi, cela ne va pas fondamentalement changer mes fonctions, estime cet ancien cadre du groupe NRJ. Peut-être que je participerai plus aux discussions sur les contrats des joueurs. Avec les supporters, je n’ai pas toujours été d’accord sur tout mais on se respecte, on se parle et on continuera à le faire. »

Nouvel homme fort du siège du club, Boindrieux ne compte pas s’exposer sur les questions sportives. « Je n’ai pas de crédibilité là-dessus. Je n’irai pas voir les joueurs dans le vestiaire. » Il s’est défendu de viser la présidence à terme. « Peut-êtrememanque-t-il une plus large connaissance du football et l’aptitude à gérer une très forte médiatisation. » Au passage, il a glissé une petite pique à Charles Villeneuve, son ex-rival :« Plutôt que de travailler avec un président qui préférait parfois s’adresser àSébastien Bazin, je pourrai avoir une relation plus directe avec M. Bazin.


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Kita se voyait au PSG

COMME TOUS les passionnés de football qui ont fait fortune dans les affaires, Waldemar Kita a souvent vu son nom cité dans des dossiers de reprise de club. Celui qui avait failli acheter Nantes puis Nice en 1998 aurait également pu entrer dans le capital du PSG quelques mois avant de se mettre d’accord avec Dassault pour le rachat du FCN, en 2007.

« Quand j’ai vendu ma société, en 2007, raconte-t-il, Morgan Stanley et Colony Capital voulaient que je place mon argent dans le PSG. J’étais d’accord à condition de savoir où allait mon argent. J’étais prêt à investir mais je voulais être dans le conseil d’administration, même dans une position d’actionnaire minoritaire, mais avec une fonction. Quand on met de l’argent, on veut agir. J’ai dit à Bazin et Butler ce que je souhaitais. On devait se revoir mais Bazin a téléphoné à mon avocat pour lui dire que le président délégué de l’époque (Alain Cayzac) ne voulait pas de moi. Il était employé. Moi, je mettais l’argent. Ce que j’ai mis depuis un an et demi ici, j’aurais pu le mettre là-bas. »
À Nantes, Kita a investi entre 20 et 30 millions d’euros depuis son arrivée.


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Une valise sur le coeur

Trois semaines après la raclée infligée au PSG en L 1 (0-4), Bordeaux dispute aux Parisiens un billet pour le Stade de France

La deuxième demi-finale de la Coupe de la Ligue oppose le deuxième et le troisième du Championnat, qui mettront entre parenthèses la priorité donnée à la L 1 pour s’offrir une cinquième finale dans l’épreuve.

DÈS LE DÉBUT de son mandat, le nouveau président parisien est confronté à l’évidence : sportivement, il aura un mal fou à réussir mieux que son prédécesseur. Le PSG que lui a légué Charles Villeneuve est la seule équipe de L 1 encore engagée dans quatre compétitions. C’est une forme de miracle pour un club qui vient de passer deux saisons aux franges de la relégation et qui n’aurait même pas dû disputer la Coupe de la Ligue. Initialement, Paris avait été exclu de l’épreuve en raison de la fameuse banderole anti-Ch’tis déployée au Stade de France lors de la dernière finale. Mais les instances du foot français ont fini par s’incliner devant la raison, incarnée par la justice civile. Les responsables fédéraux espéraient alors que la plaisanterie ne passerait pas l’hiver. Ils s’étaient trompés. Ce PSG-là résiste à peu près à tout. Même aux crises provoquées par leurs patrons. Mêmes aux déculottées.

En janvier, Paris a été fessé par Bordeaux en L 1 (0-4) puis soumis aux turbulences nées de la fameuse lettre envoyée par Charles Villeneuve aux administrateurs du club. Les conséquences sportives ? Aucune. Depuis le voyage en Gironde, le PSG a gagné quatre matches sur quatre, toutes compétitions confondues. Avec Bordeaux, il se heurte quand même à la seule formation française qui l’ait franchement dominé cette saison. Le 11 janvier, le succès bordelais avait même tourné à la démonstration (4-0), avec un extraordinaire but de Gourcuff en prime. Ce soir-là, l’écart entre les deux équipes avait été énorme. Presque caricatural.

Hoarau : « Là, ce sera une autre histoire »

Paris avait été étouffé par l’impact physique et technique adverse. Personne n’attend une soirée semblable. « Après ce match, je me suis dit que cette équipe était plus forte que nous, reconnaît Guillaume Hoarau. Mais là, ce sera une autre histoire : après la défaite là-bas, on n’a rien lâché, on a su revenir et gagner des matches importants. » Le voyage à Bordeaux fut l’exact contraire de la solidité démontrée lors des sommets précédents (Paris a battu Bordeaux, (1–0), Marseille (4–2), et Lyon (1–0), lors des matches aller).

Paul Le Guen avait très peu aimé le déroulement de cette rencontre, agacé par des joueurs « sortis de leur match » et par l’arbitrage. « Il faudra sauter plus haut qu’eux et espérer que l’arbitre ne siffle que quand il y a vraiment faute », a-t-il lâché hier, avant de rappeler qu’« il faut être humble. Bordeaux a un effectif pour jouer toutes les compétitions ». Une manière de souligner les limites de son groupe, alors que cette demi finale entre le deuxième et le troisième de la Ligue 1 n’est pas forcément le rendez-vous le plus important de la semaine.

Dimanche, Bordeaux se déplace à Marseille en L 1. La veille, Paris aura visité Nantes. « J’ai ce match en tête aussi, a rappelé Paul Le Guen hier après-midi. Le Championnat reste la compétition à privilégier, même si on ne prépare pas tout à fait une demi-finale comme un premier tour. » Claude Makelele, ménagé, ne figure pas dans le groupe, comme d’habitude : il n’a pas disputé la moindre minute dans l’épreuve (Ludovic Giuly est dans le même cas).

Autre habitude, bordelaise celle-là : Valverde supplée Ramé. Mais, à Paris comme à Bordeaux, la rotation n’atteindra pas des proportions gigantesques. Parce que, pour ces deux clubs, la Coupe de la Ligue est une compétition spéciale. Ils ont atteint chacun quatre fois la finale (un record), glanant cinq des quatorze trophées distribués (trois pour Paris, deux pour Bordeaux). Ce sont, aussi, les deux derniers vainqueurs (Paris en 2008, Bordeaux en 2007) d’une épreuve dont le déroulement reste discutable : pour parvenir aux portes de la finale, Bordeaux, dispensé de premier tour, a battu à domicile deux équipes de L 2 (Guingamp, 4-2, et Châteauroux, 2-1). Un tel parcours ressemble peu à l’idée que l’on se fait d’une épopée. Pour Bordeaux, la Coupe de la Ligue démarre vraiment ce soir à 20 h 45.
RÉGIS DUPONT (avec D. D.)

LE TERRAIN EST GELÉ. – Paul Le Guen n’est pas très optimiste pour les conditions de jeu ce soir : « Je suis un peu inquiet pour la pelouse, je n’ai pas eu de très bonnes nouvelles. Un tiers du terrain est gelé, et une soufflerie a été mise en route. » Une bâche avait pourtant été mise en place samedi, après la victoire face à Caen (2-0), pour protéger un gazon déjà abîmé par les épisodes de gel en janvier.– D. D.

Sans Makelele

CLAUDE MAKELELE NE FIGURE PAS dans le groupe de joueurs retenus par Paul Le Guen pour affronter Bordeaux. « J’ai parlé avec lui, il va se préparer pour Nantes, a dit l’entraîneur parisien. Il a ressenti une petite douleur, et l’essentiel, c’est le Championnat. » Touché aux lombaires, le capitaine parisien avait déjà dû déclarer forfait pour le déplacement à Ajaccio (3-0) avant de revenir contre Caen (2-0), samedi. La dernière séance à huis clos n’a laissé aucun indice sur la composition de l’équipe parisienne. Le Guen a cependant répété que la priorité demeurait le Championnat et qu’il opérerait quelques changements

Le bourreau s’interroge

Le 11 janvier, en L 1, Bordeaux avait laminé le PSG (4-0). Une claque dont il pèse prudemment les conséquences.
IL FAUDRAIT ÊTRE mal informé des choses du ballon pour supposer que les Bordelais arriveront, ce soir, sur la
pelouse du Parc en haussant le col de la chemise. Puisque rien ne se ressemble – ni le lieu, ni le moment,ni la compétition –, la trace de la gifle infligée au PSG (4-0), le 11 janvier dernier à Chaban-Delmas lors de la 20e journée de L 1, n’est pas forcément de nature à gonfler exagérément l’ego des Girondins. À une marche d’atteindre sa cinquième finale de Coupe de la Ligue, Bordeaux peut retenir deux aspects de sa démonstration : un sentiment de force mais aussi la naissance d’un esprit de revanche chez son adversaire.

Précisément, c’est entre ces deux courants contraires que devront ramer les hommes de Laurent Blanc, qui a prononcé l’exacte phrase synthétisant l’affaire : « Ce 4-0 nous donne forcément un ascendant mais pas forcément un avantage. » Se sentir en confiance ne garantit donc rien. Sondant l’âme du PSG, l’entraîneur aquitain prévient : « Quand vous en avez pris quatre, vous attendez avec impatience de rejouer le même adversaire.» Sur les bienfaits de l’impatience,Blanc s’interroge : « S’il veulent mettre l’accent là-dessus ? Je ne sais pas si c’est le meilleur moyen de gagner. »

Diawara : « On ne va pas s’excuser de les avoir battus »

S’en souvenir ou pas ? « Il ne faut pas oublier le 4-0 du Championnat, pas du tout », propose Blanc. « Il ne faudra pas commettre l’erreur de penser à ce 4-0 », estime plutôt Franck Jurietti.

« Je crois que c’est surtout dans notre gestion à nous de la rencontre que le 4-0 peut influer », avance Fernando pour ne fâcher personne. Partagées, ces différentes opinions se rejoignent pourtant sur un point : le désir des Parisiens de réparer l’outrage. « J’imagine un PSG revanchard. Forcément, les joueurs ont ça dans un coin de leur tête. Je crois savoir qu’ils n’ont toujours pas digéré », révèle un Jurietti qui a ses infos. « Les Parisiens vont être très motivés », prédit Fernando. Le Brésilien s’attend donc à « un tout autre match. Si on arrive avec une motivation moyenne, on risque d’être surpris. Quand une équipe a pris quatre buts et qu’elle rejoue le même adversaire, elle se prépare encore mieux, tactiquement et techniquement ». Fernando expose une riposte simple : « Nous avons une philosophie de jeu et nous n’allons pas en changer. »

Il faut pourtant rappeler que, cette saison, les principes girondins n’ont pas toujours suffi à étouffer Paris. Lors du match aller en L 1, au Parc (0-1, le 16 août dernier), le manque d’allant offensif avait réduit en poussière une large domination territoriale. « Mais je m’attends à ce que le PSG prenne plus de risques que ce soir-là, prévoit Jurietti. Ils vont faire du pressing, nous rentrer dedans. »

Souleymane Diawara partage ce point de vue et lui reparler du 4-0 de janvier le met en train : « Les Parisiens disent partout qu’ils nous attendent de pied ferme. Et bien, on arrive ! On sera là ! On sait qu’il reste un match pour atteindre la finale et on a tous très envie de ce trophée. » Le défenseur bordelais ne se sent en rien redevable : « On ne va quand même pas s’excuser de les avoir battus. »


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De la stratégie dans l’air

LAURENT BLANC NE CESSE de le rappeler : si cette demi-finale est importante, elle se situe entre deux matches de Championnat qui le sont tout autant. Après Lille (2-2) et avant un déplacement à Marseille dimanche, il s’agit de gérer l’effectif au mieux. « S’il y a un match tous les trois jours, tous veulent jouer Paris et Marseille. Mais je vais devoir anticiper par rapport au rendement, aux méformes, aux cartons… »

Dans les buts, la rotation annoncée en début de saison profite à Valverde. Suspendu dimanche, Chamakh est de retour en attaque, ce qui pousse Bellion, malgré son bon match, sur le banc. Jurietti et Fernando, remplaçants, doivent également rentrer, pourquoi pas à la place de Chalmé etDiarra, sous la menace de suspension en cas de carton jaune. Enfin, Jussiê qui souffre d’une contusion au genou est en balance à droite avec Gouffran et Traoré. Ce qui ne devrait pas changer en revanche, c’est bien l’animation, qui a fait ses preuves… contre Paris (4-0).


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John Fritzgerald
posté 04/02/2009 12:59
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PSG - Bazin et les supporters

mercredi 4 février 2009
Il y a quelques heures à peine, Sébastien Bazin est devenu le quatorzième président de l’histoire du Paris-SG. On a tout lu, tout entendu, tout écrit à son propos, souvent une chose et son contraire. Tout le monde y était allé de sa petite enquête sans jamais parvenir à un résultat satisfaisant. On avait donné la parole à tout le monde. À tout le monde, sauf aux supporters. L’occasion de découvrir le mystérieux Monsieur Bazin tel qu’il est perçu du côté obscur de la force.

Depuis qu’il est arrivé au PSG, la vie n’a jamais été un long fleuve tranquille pour Sébastien Bazin. Ces dernières semaines, la chose n’était pas allée en s’arrangeant, bien au contraire. Une lettre de Villeneuve, tout le tralala médiatique qui s’en était suivi : on connaît la chanson.

Hier soir, Bazin est donc devenu le quatorzième président du club de la capitale. Bazin, ou un type que l’on a accusé de tous les maux. Après l’éviction en forme de démission de Charles Villeneuve, l’ensemble des supporters du PSG - aussi bien le Kop of Boulogne que le Virage Auteuil ou les PSG Clubs - avaient pondu leur petit communiqué.

Rapidement, en diagonale, pour se faire une petite idée : « Aujourd’hui, nous accusons clairement un responsable : l’investisseur principal, soit Colony Capital. Nous déplorons l’attitude de son représentant, en la personne de Monsieur Bazin… Des questions se posent : pourquoi une telle précipitation dans la décision des membres du CA ? Que souhaite réellement Colony Capital ? Pour l’heure, l’attitude de l’actionnaire nous amène à penser que Colony Capital est venu à Paris dans l’espoir de réaliser un certain profit, en clair, faire du PSG un club rentable plus que performant ». Avant d’appeler de leurs vœux une entrevue avec Bazin.

Cette rencontre a eu lieu. Amar, porte-parole des Lutèce Falco, groupe ultra présent en Virage Auteuil, raconte : « On l’a rencontré avec les diverses assoc’ de supporters et à vrai dire, il nous a plutôt fait bonne impression. On voit pas trop l’intérêt qu’il aurait à ce que le PSG soit mauvais, ni à couler le club. Bazin n’est pas un raconteur d’histoires. C’est un mec super bon dans les chiffres, lui n’est pas un vendeur de tapis : il ne nous a pas fait de beaux discours, il ne nous a rien promis, il ne nous a pas fait miroiter un PSG premier en Europe. Il est clair et net ».

Lors de cet entretien, Bazin était attentif, cherchant à comprendre les revendications, à apporter des solutions lorsqu’il le pouvait. Et au final, la situation apparaît somme toute assez logique. Amar, toujours : « Il répond à nos questions et il a été clair : il n’y a pas de projet immobilier avec le Parc des Princes – il souhaiterait juste rénover le stade ». En outre, l’homme apparaît pragmatique et intelligent : « Bazin inspire la confiance : c’est pas ce qu’on aimerait mais ça pourrait être pire. Pour moi, Bazin n’est pas un mécène, ce n’est pas l’actionnaire rêvé, mais il a l’avantage d’avoir l’air franc et “honnête”. Il n’a pas vraiment de langue de bois, ce n’est pas non plus un commercial. En fait la chose est simple : à terme, Colony revendra le PSG. Du coup, je ne pense pas que son ambition soit de tuer le club : dans tous les cas, pour réussir à revendre le club, il a besoin que le PSG soit dans les premiers ; il a besoin d’une bonne ambiance au stade, donc il a besoin de nous, et surtout pas d’incidents. Je ne pense pas que ce soit le genre de mec à nous foutre un Larrue » (Jean-Pierre Larrue, ancien Directeur de la Sûreté et de la Sécurité qui, pour faire vite, avait promis la tolérance-zéro au Parc des Princes. Ses méthodes avaient entraîné la colère des supporters, Ndla).

Il est également de notoriété publique que Bazin entretient une réelle amitié avec Alain Cayzac dont tout le monde connaît l’amour qu’il porte à ce club : le genre de détail qui, mine de rien, rassure : « Du coup, j’ai tendance à croire que Bazin n’est pas qu’un enculé, simplement un financier ».

Résultat de cette entrevue ? Un certain répit accordé au nouveau président. Le temps de voir sa manière de faire.

Pourtant, samedi contre Caen, on a pu lire de chouettes banderoles dans les travées du Parc. Côté Kar Sud, un “Colony Go Home”. Et côté Lutèce, un “Bazin, Colony, les produits toxiques, c’est vous”.

Séb’ avait été mis au courant de ces banderoles, qu’il faut considérer comme « un avant-goût du contre-pouvoir que peuvent représenter les supporters. Plus qu’une banderole contre Bazin, c’était une banderole contre le foot business. Pour expliquer que le foot moderne est mal géré, que les rares clubs rentables dans le monde ont vendu leur âme. Expliquer, enfin, que le football n’est pas une marchandise » explique Amar.

En attendant, Bazin a donné sa première conférence de presse dans son nouveau costume : « Le Conseil d’Administration m’a élu Président de ce club et je l’ai accepté avec une précision notable : il s’agit d’une Présidence non exécutive, car je n’ai pas la disponibilité dont le club a besoin à plein temps ». Avant de s’adonner au traditionnel commentaire purement sportif : « L’objectif le plus important à court terme, c’est de battre Bordeaux mercredi. J’étais là-bas lors de la défaite 4-0 et c’était très difficile. Il n’y a aucune raison de perdre contre Bordeaux demain ».

PSG-Bordeaux, Coupe de la Ligue. Comme à chaque match de la compétition, les Lutèce arboreront la banderole “Le football n’est pas une marchandise”.

Les choses sérieuses commenceront alors pour Bazin.

Lucas Duvernet-Coppola

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Orton
posté 04/02/2009 17:35
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Mercredi au Parc de Princes, Pedro Pauleta a paraphé son contrat d’ambassadeur et superviseur du PSG avec Philippe Boindrieux. Le meilleur buteur de l’histoire du club réagit en exclusivité sur PSG.FR.

Pedro Pauleta (Ambassadeur et superviseur du PSG)
« Je suis très content d’avoir signé ce contrat, car je continue d’être lié au PSG. C’est un véritable honneur pour moi d’être ambassadeur de ce club qui a marqué ma carrière. Je crois que c’est un hasard que cela se formalise le jour du match face à Bordeaux. J’avais très envie de voir ce match. A partir du moment ou j’ai arrêté ma carrière de footballeur, je suis devenu un supporter du PSG. Ce soir, je serai dans les tribunes et j’espère que Paris va gagner ! »

Philippe Boindrieux (Directeur Général du PSG)
« C’est très important pour le PSG de garder à nos côté des joueurs qui ont marqué le club. Il est primordial de perpétuer ce lien. Beaucoup de gens passés par ce club avant moi l’ont indiqué. Il faut construire avec ses joueurs qui font entièrement partie de la famille PSG. Pedro en est l’emblème étant donné qu’il est le meilleur buteur du club. »


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