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FuFax
posté 19/01/2010 16:23
Message #1681


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Foot - L1 - PSG
Sammy Traoré cambriolé

Le défenseur de Paris, Sammy Traoré, a été victime d'un cambriolage le 1er janvier à son domicile de Mareil-Marly, a-t-on appris mardi de sources policières, confirmant une information du Parisien. Des bijoux et des accessoires de luxe, estimés à 15.000 euros, ont été dérobés. «Cette affaire n'a rien à voir avec le statut de footballeur de M. Traoré», a déclaré cette même source.


AFP


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Vainqueurs de l'Urban Culture 3.0 - Rjay-Unreal-Madi$kwale-Fred-Fufax. Allez les Jaunes !
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Schultzy
posté 19/01/2010 20:10
Message #1682


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Kombouare attend des «actes»

Après la claque lilloise (3-1) samedi, le Paris SG n'a pas d'autre choix que de «repartir de l'avant», dixit Antoine Kombouare. Le technicien kanak attend une réaction des ses joueurs contre Monaco mercredi au Parc des Princes. Mais les sent-il vraiment capables de «rebondir» ? Réponse : « C'est la première fois cette saison qu'ils passent à travers le match. On a droit à une fois, pas deux».

«Les joueurs ont envie de bien faire, a-t-il poursuivi. On n'est pas loin des premiers et il reste encore beaucoup de matches. Je ne veux pas me trouver des excuses mais sans Stéphane (Sessegnon avec le Bénin, ndlr) ni Guillaume (Hoarau) qui n'a pas été beaucoup avec nous... Quand on aura tout le monde, je veux voir».

Si Hoarau effectue son grand retour dans le groupe parisien, Kombouaré n'a pas voulu dire si le Réunionnais serait aligné d'entrée, mais tout le laisse à penser. «On a fait des corrections aux entraînements et vous verrez bien. On avait dit que ce serait une saison difficile, marathon. Guillaume peut nous apporter quelque chose demain (mercredi), des solutions offensives ».

Le technicien parisien compte sur une bonne «entame de match» contre l'ASM et attend que ses joueurs ne « fassent pas les c...» car a-t-il dit «on a envie de prendre notre revanche (Paris battu 2-0 au match aller). On est attendus ». Sur un plan personnel, Kombouare ne veut pas s'appesantir sur son sort : «Ce qui me concerne, c'est l'équipe, les solutions, le reste, ce n'est pas mon souci». Jusqu'à quand ?

Christophe MICHEL, au Parc des Princes

L'Equipe.fr


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"Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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Tyeul
posté 19/01/2010 22:04
Message #1683


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Tribune : Auteuil bleu



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Le regard du coach

Cher Abonné,

Samedi soir, contre Lille, nous sommes passés à côté. C’est vraiment la première fois de la saison que cela nous arrive. Même s’il faut reconnaître la supériorité de cette formation qui vient de remporter ses 7 dernières rencontres de championnat avec un total de 26 buts marqués, il me semble primordial de nous remettre en question : nous avons été battus dans tous les compartiments du jeu. La seule satisfaction est d’avoir pu sauver l’honneur par le but de Mevlut Erding.

L’année avait pourtant bien commencé. Entre le 3 et le 6 janvier, nous avions réalisé un super stage de reprise, avec une très bonne ambiance de groupe et des liens resserrés entre nous. Du bon boulot pendant toute cette période, que j’ai retrouvé dans l’application que nous avons tous mis à battre Aubervilliers en coupe de France. Travail, humilité, efficacité et respect de l’adversaire : j’ai beaucoup aimé le comportement des joueurs.

A Guingamp en coupe de la Ligue trois jours plus tard, il y a eu aussi de bonnes choses au niveau du jeu. Nous nous sommes créés beaucoup de situations intéressantes mais n’avons pas su marquer. En plus, nous faisons un cadeau aux Guingampais en marquant contre notre camp. Même si toute l’équipe a été affectée par cette élimination, nous n’avons pas pour autant accablé Mamadou Sakho. Cela fait partie de son apprentissage et des évènements dans sa carrière. Et puis, un grand joueur doit savoir vite reprendre le dessus.

Surtout, je ne regrette jamais mes choix de titulaires. Pas plus contre Aubervilliers que contre Guingamp. J’essaye toujours de mettre sur le terrain l’équipe avec le meilleur équilibre possible. Je compte sur chacun des vingt joueurs de champs à ma disposition et tout le monde a sa chance qu’il faut savoir saisir. Dans tous les clubs ou je suis passé, j’ai toujours fonctionné comme cela.

Ce qui m’intéresse maintenant, c’est notre capacité à relever la tête : dès demain, un match difficile nous attend au Parc des Princes face à Monaco.



Allez Paris !

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Hari
posté 20/01/2010 09:16
Message #1684


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Paris doit une revanche à ses supporteurs

Après deux défaites consécutives, les Parisiens ont absolument besoin de se ressaisir ce soir face à Monaco. De leur capacité de réaction dépendra la suite de la saison.

Les enchères ont commencé. Une fois, deux fois, trois fois, à combien de défaites d’affilée la crise est-elle adjugée à Paris ? On en est à deux avec Guingamp (Coupe de la Ligue) et Lille (championnat). Aucune révolution de palais ne s’ourdit pourtant dans l’ombre. Les supporteurs sont sans doute trop accaparés à se taper dessus pour railler le coaching abscons d’Antoine Kombouaré samedi, sortant Erding au profit de Camara à la 84 e et à 3-1.
Afin de ne pas encaisser un 4e but ? Il est sûr, en ce moment, que n’en prendre que trois à Lille est un bon résultat pour le PSG… Pareil enchaînement de défaites lui est déjà arrivé cette saison, avec des revers consécutifs face à Nice et Marseille (1-0 chaque fois). Paris s’était enfin rattrapé en battant ensuite Auxerre (1-0), alors cador des cadors de la Ligue 1. Monaco avance en cette fin d’après-midi un peu dans les mêmes habits de force nouvelle de la L 1 après ses six buts inscrits en deux matchs face à Montpellier et Sochaux.

« Ne pas se lamenter »

Alors, qu’a fait le PSG depuis samedi et sa claque nordiste ? « Il a fallu récupérer, reprendre des forces, trouver des solutions à l’entraînement et se laver la tête avant ce super-match », répond l’entraîneur du club de la capitale. Pas menacé, pas encore disons, il sait l’importance de ce rendez-vous. Une troisième défaite avant un déplacement à Lyon commencerait à attirerer les vautours de la profession…
Kombouaré est bel et bien là et le sursaut lui incombe autant qu’à ses joueurs. Il doit trouver les mots justes, aussi doux que durs, qui libèrent les têtes et les jambes. Il est attendu, son groupe encore plus. L’environnement ne sera pas toujours gentil avec eux. « Il y a une prise de conscience, bien sûr, sinon ce serait grave. On a parlé. Mais parler, c’est bien, les actes, c’est mieux, glisse le technicien. Je ne vais pas tirer des bilans après chaque match. Maintenant, il ne faut pas faire les cons ou se lamenter sur notre sort, ni baisser la tête. Les joueurs n’ont qu’une envie : se racheter. » Selon l’entraîneur, le PSG n’aurait perdu que trois points à Lille. De l’extérieur, il a semblé s’être délesté de plus. D’une certaine idée du club, de son standing, et de son football, soi-disant allant de l’avant. On a vu une formation minuscule, à la dérive. « On est passés à côté, on a le droit une fois », prévient Kombouaré, qui a aussi passé son temps à soigner « la tête. On n’est pas fiers après un match comme celui de samedi ». Les garanties que cela marche ? « Tout est fait pour que ça aille de l’avant, qu’il n’y ait pas de doutes », ajoute-t-il. La réponse du PSG aujourd’hui sera passionnante à observer.

Dominique Sévérac


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« On n’a pas le droit de baisser les bras »
CEARÁ, latéral droit du club parisien

Après sa médiocre prestation à Lille (défaite 3-1), le Brésilien ne se cherche pas d’excuses et espère offrir un autre visage ce soir contre Monaco.

Dans quel état d’esprit abordez-vous ce match ?

Ceará. Après une telle défaite, on doute toujours. On ne peut pas s’empêcher de se poser des questions.
Mais, contre Monaco, je n’aurai qu’une seule envie : donner le meilleur de moi-même. Nous n’avons plus le droit à l’erreur désormais si l’on veut atteindre nos objectifs.

Croyez-vous que le PSG a encore une chance de finir dans les cinq premiers ?


Si on continue à jouer comme on l’a fait à Guingamp et à Lille, non ! Il faut qu’on réagisse vite. Contre Monaco dans un premier temps, puis dans dix jours à Lyon. Mais c’est un défi que nous sommes capables de relever.

Paris mérite-t-il mieux que cette 10e place ?

Si on ne tient compte que de nos deux derniers matchs, on peut dire qu’on est une équipe moyenne. Notre début d’année a été très décevant. Mais je suis convaincu que nous sommes bien meilleurs que ça.

Vous n’avez pas l’impression de vous voiler un peu la face…

Nous avons beaucoup discuté entre nous ces derniers jours. Et nous nous sommes dit que nous devions absolument changer de comportement : être plus déterminés, donner plus et tout simplement avoir la rage. Si on en est incapables, il ne faudra pas venir se plaindre de ne pas être européens. Aujourd’hui, on n’a pas le droit de baisser les bras. On doit se remettre en cause, prendre nos responsabilités mais aussi continuer d’être ambitieux.

On vous a senti moins en forme à Guingamp et à Lille. Comment l’expliquez-vous ?

A Guingamp, Richard Soumah (NDLR : le milieu gauche adverse) m’a causé quelques problèmes. A Lille, tout ce que j’ai essayé de faire a été un échec. Il y a des jours où rien ne va. Mais je ne veux pas fuir mes responsabilités. C’est à moi de me racheter à présent.

Que s’est-il passé sur le deuxième but lillois ?

J’ai voulu faire une bicyclette, geste que j’ai effectué plusieurs fois avec succès. Le ballon était mouillé. Du coup, il a un peu glissé sur mon pied et je n’ai pas pu dégager aussi fort que je voulais. Il a atterri sur la poitrine d’Obraniak qui a remis à Balmont. Et il y a eu but… Ça m’a beaucoup affecté. Mais je n’ai pas l’intention de me laisser abattre. Et je continuerai encore à faire des bicyclettes !

Avez-vous discuté avec Antoine Kombouaré de votre prestation à Lille ?


Non. Il m’a remplacé peu après la pause et j’en aurais fait autant à sa place. J’ai mal joué. Je ne vais pas me chercher d’excuses.

Propos recueillis par Sylvie De Macedo


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Et si Colony perdait le Parc des Princes…

La nouvelle n’a pas surpris Sébastien Bazin. Le patron de Colony Capital, actionnaire majoritaire du PSG, avait eu vent lui-aussi (nos éditions de lundi) de l’intention de Jacky Lorenzetti, président du Racing-Métro, de répondre à l’appel d’offres sur la rénovation du Parc des Princes. D’autres devraient postuler d’ici au 26 janvier, date limite de dépôt des candidatures.

Avec l’intérêt de l’ancien PDG fondateur de Foncia pour ce dossier, Colony va avoir face à lui un adversaire redoutable, dont les moyens financiers sont importants. Et aujourd’hui, il n’est pas impossible que le bail emphytéotique du Parc des Princes, accordé au terme de l’appel d’offres, échappe aux fonds d’investissement américain. Un proche de Bazin estime toutefois que « le risque est limité ».

La situation actuelle. Le PSG dispose du Parc des Princes grâce à une concession accordée jusqu’en 2014 à la Société d’exploitation sports et événements (Sese) par la Ville de Paris. Pour utiliser le stade de la porte de Saint-Cloud, le club parisien verse un loyer qui avoisine les 5 M€ annuels. Cet argent n’est pas perdu, puisque le club paye une redevance à la Sese, dont le propriétaire n’est autre que Colony Capital. Par ailleurs, si la mairie de Paris perçoit une somme à travers la taxe sur les spectacles, elle donne aussi une subvention au club chaque année. Mais cette donne pourrait changer si Colony n’obtenait pas le bail emphytéotique qui oscillera entre dix-huit et soixante ans.

Ce que ça changerait ? « Ce serait un mauvais coup », dit un proche de Colony. Paris serait alors obligé de payer un loyer au détenteur du bail. « Plus la somme investie pour rénover sera importante, plus elle sera lourde à amortir. Donc le loyer sera obligatoirement plus élevé qu’actuellement, explique un intime du PSG. Ce sera au club de le payer. Et s’il ne peut pas, c’est l’actionnaire qui devra se substituer à lui. » « La philosophie initiale de Colony à son arrivée était que le Parc soit au service du club afin de dégager de nouveaux profits », concède-t-on dans l’entourage de Bazin. Privé de cette perspective, Colony pourrait décider de faire jouer le PSG dans un autre stade (Stade de France ?) ou, de façon plus radicale, de vendre le club. Sans certitude de récupérer l’argent investi depuis son arrivée en 2006.

Arnaud Hermant


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Baghib!
posté 20/01/2010 15:35
Message #1685


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Ca concerne indirectement le club...

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Foot - Nat - Evian

Casoni doit arriver


Selon nos confrères de RTL-L'Equipe, Bernard Casoni devrait succèder dans les prochaines heures à Stéphane Paille sur le banc d'Evian. Paille a été limogé lundi après une série de résultats jugés insuffisants. «On me reproche les 9 points sur 24 pris lors des huit derniers matches en oubliant les 28 sur 33 pris avant !», a-t-il conclu. Après 20 journées, Evian est leader du National avec 40 points. Bernard Casoni était lui sans club depuis mai dernier et la fin de sa collaboration avec Bastia.
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NeiBaF
posté 20/01/2010 21:59
Message #1686


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Le PSG en déroute face à Monaco

L'orgueil et la révolte réclamée par Antoine Kombouaré après la déroute de Lille (1-3) n'ont pas suffi. Le PSG a concédé devant Monaco une deuxième défaite de rang en championnat (0-1) et replonge dans la deuxième partie du classement à la dixième place.

Longtemps dominateur, Paris a cédé en deuxième mi-temps sur un incroyable erreur de son gardien Apoula Edel (0-1, 68e). Dans un match rythmé dès l'entame, les Parisiens ont laissé filer leur chance faute de mettre à profit leur impressionnant nombre d'occasions face à un phénoménal Ruffier. Car au moment de savourer ses trois points glanés à l'extérieur, les Monégasques peuvent remercier leur gardien. Impérial sur une double parade devant Luyindula et Chantôme (3e), l'ancien international espoir s'est tour à tour imposé devant la tête et le pied de Luyindula (20e, 44e). Le portier de la principauté s'offrait même le luxe de sauver devant sa ligne une balle en retrait hasardeuse de son défenseur Mongongu (43e).

Les Parisiens n'avaient pas eu le loisir d'écouter les tribunes Auteuil et Boulogne s'insulter copieusement à la mi-temps mais ils repartaient sur les mêmes bases après la pause. Chantôme s'essaie au coup franc lointain mais Ruffier est de nouveau présent pour sortir le ballon de sa lucarne (49e). Et quand le gardien est enfin battu, c'est la barre transversale qui sauve les Monégasques sur des tentatives de Giuly (51e) et Luyindula (66e). Paris pousse très fort et s'expose aux contres. Sur l'un d'eux, Muratori centre fort à ras de terre et l'incroyable se produit. Alors qu'il voulait intervenir sans opposition, Edel s'emmèle les gants. Le ballon rebondit sur son pied et file au fond du but (0-1, 68e). Un coup du sort dont Paris ne se relèvera pas.

L'entrée en jeu d'Hoarau pour son retour après une blessure au genou droit qui l'avait éloigné des terrains depuis le 18 octobre ne change rien à la donne. Le Réunionais bute même à son tour sur Ruffier à deux reprises (81e et 90+3) qui peut quitter Paris avec sa panoplie toute neuve de héros. Pour le PSG qui sombre petit à petit dans la crise, il faudra très vite enfiler le bleu de chauffe s'il ne veut pas voir sa saison se transformer en cauchemar.

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sylvain
posté 20/01/2010 23:24
Message #1687


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Kombouaré a «retrouvé» son équipe

La mauvaise opération comptable réalisée par le PSG contre Monaco (0-1), mercredi, a paradoxalement donné beaucoup d'espoir à Antoine Kombouaré pour la suite du Championnat. «J'ai aimé le comportement des joueurs, j'ai enfin retrouvé une équipe !, a-t-il souligné. Je suis très déçu du résultat mais je suis fier de mes joueurs. On a fait un grand match, j'ai vu une belle équipe».

Le technicien kanak a le sentiment qu'il faut «passer par ces moments-là » pour redresser la tête même si «on aurait pu jouer trois heures, on n'aurait pas marqué». «On ne peut pas nous condamner sur la défaite de ce soir, assure Zoumana Camara. C'est difficile de s'appuyer sur une défaite mais on a montré un bel état d'esprit avec huit occasions de buts pour nous, c'est du jamais vu cette saison !»
Ruffier chez les Bleus ? Lacombe milite

L'homme du match n'est certes pas Apoula Edel, qui a marqué contre son camp, mais son homologue monégasque, Stéphane Ruffier. «Il n'y a pas photo, c'est lui qui nous sauve, reconnaît Sébastien Puygrenier. Il a été extraordinaire». «On a eu un grand Stéphane Ruffier. Pour moi c'est le meilleur, complète Guy Lacombe. Il donne à l'équipe et il y a un retour. Le sélectionneur est obligé d'être interpellé par les prestations de Stéphane».


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"If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly

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11G
posté 21/01/2010 08:47
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Joga bonito
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Sébastien Bazin : « Je vais discuter avec les supporteurs »

La fin de match a dû être bien difficile à vivre pour lui. Son équipe a été battue sur une bourde d’Edel alors qu’elle méritait de l’emporter et il a dû essuyer, de la part des supporteurs, des insultes le visant nommément ainsi que sa société, Colony Capital. Sébastien Bazin, avant de quitter le Parc des Princes, en compagnie d’amis qu’il avait invités à venir voir le match, a accepté de s’exprimer.

Quelques minutes auparavant, toujours suivi par deux agents de sécurité, il était descendu dire quelques mots à ses joueurs dans les vestiaires.

Comment vous sentez-vous après cette défaite ?
Sébastien Bazin. Bien. Je n’arrive pas à être en colère. Je suis frustré et déçu car on perd sur un hold-up et je n’aime pas ça. L’équipe a fait ce qu’elle devait faire. Elle est entrée tout de suite dans la partie, a joué haut, sur toute la largeur du terrain et s’est créée beaucoup d’occasions. On aurait pu gagner 3-0.

Mais vous perdez encore...
J’ai dit aux joueurs qu’ils n’ont rien à se reprocher. Ils ont tout donné. Ils ont fait un grand match.
Après, en face, il y avait un super gardien. Je ne suis pas sûr qu’il répète si souvent des prestations de ce niveau.

Le PSG reste sur deux défaites en L 1...
Autant à Lille, on est passés à côté autant, là, je ne peux pas en vouloir aux joueurs. Ils ont foncé, Antoine Kombouaré aussi. Je ne suis pas inquiet. Il n’y a pas de crise.

Que vous inspire la réaction des supporteurs ?
Je vais discuter avec eux. J’en ai assez qu’on dise que je n’aime pas ce club. Je l’aime.
Ce n’est pas ma personne qui importe mais l’équipe et les joueurs. Je ne comprends pas qu’ils réagissent ainsi après un tel match.


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Hari
posté 21/01/2010 11:21
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Bon ou mauvais, Paris ne gagne plus

Une bourde d’Edel a conduit le PSG vers une troisième défaite de suite. Meilleurs qu’à Lille samedi, les Parisiens, 11es, ont buté sur un gardien monégasque en état de grâce.


Et un et deux et trois zéro ! Au PSG, la défaite mène trois à rien, rien pour la victoire et même le nul. C’est 2010, ce n’est que janvier et cela ressemble déjà à l’année de la « loose » avec des revers devant Guingamp (en Coupe de la Ligue), Lille et Monaco. En championnat, Paris a rendez-vous dans dix jours à Lyon et il n’est pas interdit de penser que cette infernale série va se poursuivre.

Entre-temps, il aura reçu Evian en Coupe de France et attention, il pourrait gagner contre une équipe de National, genre 2-0, après avoir « explosé » une formation de CFA2, Aubervilliers (5-0), au tour précédent. Elle est sympa cette Coupe de France...
Ce matin, la crise fait son nid dans le manteau d’hiver parisien. Le tableau ressemble à un coktail sur lequel il est écrit : « Attention danger ! » Car que Paris joue mal (Lille) ou bien (Monaco), il perd. Sitôt le but gag d’Edel contre son camp, les supporteurs ont réclamé le départ de Colony Capital, « une équipe à Paris » - c’était déjà le tube des années 2000 - et s’en sont pris vertement à l’actionnaire, Sébastien Bazin. Jamais, depuis sa prise de contrôle majoritaire dans le PSG en 2008, le patron du fonds d’investissement avait été soumis à un tel rejet qui confine désormais à de la haine.

Kombouaré se veut rassurant

Mais que peut véritablement se reprocher Bazin ? La boulette d’Edel et les ratés hallucinants de Luyindula devant le but ne sont pas de sa faute. De même qu’on ne peut les imputer à l’entraîneur, tout juste critiquable sur son coaching (Hoarau plus tôt et surtout à la place de Luyindula). Mais la colère d’Auteuil et de Boulogne, qui ont passé la mi-temps à s’insulter, n’est pas prête de se ravaler et il y a comme un air irrespirable qui enveloppe le PSG.
Ce contexte, Antoine Kombouaré ne le comprend pas ou feint de ne pas le comprendre. Son discours d’après-match sur le mode « Tout va très bien Madame la Marquise » a laissé pantois. Il ne dit rien sur ses capacités à réveiller une équipe inefficace, sur courant alternatif question fond de jeu et aujourd’hui blessée mentalement. « Je suis très déçu du résultat mais j’ai énormément aimé le comportement des joueurs, dira le technicien. J’ai enfin retrouvé une équipe. Je leur ai dit que j’étais fier de leur match. Même nos supporteurs ne peuvent pas être déçus de la façon dont on a joué. On a fait un grand match. Je n’ai pas de doutes. On va repartir. » Devant l’enchaînement des questions offensives, le coach glissera même aux médias : « Vous n’avez qu’à venir marquer les buts ! » Il s’agissait sans doute d’un hommage involontaire à la communication de Raymond Domenech. Kombouaré devrait se méfier : il va finir par avoir les mêmes résultats que le sélectionneur...

Dominique Sévérac


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Les joueurs entre espoir et frustration

Certaines défaites sont plus amères que d’autres. Celle concédée par le PSG hier contre Monaco en est une. Malgré sept ou huit occasions franches, Paris s’est incliné à domicile suite à une bourde d’Edel. « Notre victoire est chanceuse », reconnaît d’ailleurs Sébastien Puygrenier, le défenseur monégasque.
« Nous avons montré un visage complètement différent de Lille, estime Peguy Luyindula. Nous avons prouvé que nous étions capables de relever la tête. Mais malheureusement, nous n’avons pas réussi à marquer. C’est frustrant. »

« On n’abdiquera pas »


« On a pris zéro point en faisant deux bonnes périodes, regrette Sammy Traoré, rentré au cours de jeu. Dans tous les domaines, nous étions supérieurs à Monaco mais nous sommes tombés sur un grand Ruffier et on s’est pris un but un peu bête. » Pas question pourtant de s’en prendre à Edel. « Il nous a sauvés tellement de fois qu’il serait idiot de le rendre fautif, estime Traoré. Nous sommes tous responsables. »
Malgré la défaite, les joueurs du PSG préfèrent ne retenir que le contenu du match, « encourageant et plein d’espoir pour la suite, estime Zoumana Camara. Nous n’avons pas gagné mais il faut s’appuyer sur l’état d’esprit qui était le nôtre ce soir (hier) pour aller de l’avant. On n’abdiquera pas. »

Sylvie De Macedo



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Giuly n’a rien à se reprocher

PARIS, légèrement remanié par rapport au match de Lille, samedi, mais toujours en 4-4-2, a emballé le match dès les premières minutes. En mettant du rythme, les Parisiens se sont procuré de nombreuses occasions. Encore une fois, le PSG a été trahi par une terrible boulette individuelle.

Edel (3). Pas trop sollicité (35e, 64e) avant et après la 68e minute, mais une terrible bourde à cette minute qui enfonce son équipe.


Jallet (4,5). Remplaçant de Ceará au poste de latéral droit, il n’a pas trop souffert défensivement face à Nenê. A beaucoup participé aux offensives de son équipe mais n’a pas été très précis sur ses centres, sauf celui de la 37e minute pour Luyindula, ni sur ses coups de pied arrêtés.

Camara (5). Défenseur axial droit, il a bien pris Haruna et Park. Pas toujours très serein ni précis à la relance.

Sakho (3,5). Il n’a pas son aisance de fin d’année. Brouillon dans ses interventions et ses relances. Présent dans les airs et dans les duels mais pas rassurant, comme à la 83e minute.

Armand (5,5). Le latéral gauche a bien tenu Alonso. A participé aux actions offensives. Même si son entente avec Chantôme n’est pas parfaite, ils ont bien combiné. Un match correct.

Giuly (6). Milieu droit titulaire pour la première fois en L 1 depuis le 19 décembre dernier à Rennes, il a été bon hier soir. En jambes, combatif et inspiré, il a délivré plusieurs bonnes passes et joué de malchance en frappant la barre (51e). Remplacé par Hoarau (73e), contré in extremis deux fois par Ruffier (81e, 90e + 3).

Makelele (5). Le capitaine a joué plus haut qu’à Lille, permettant à sa défense de ne pas être acculée sur son but. Suppléé par Traoré (86e).

Ngoyi (5,5).
Titulaire au poste de milieu défensif à la place de Clément, il a livré un match convenable. Attentif et présent dans les duels, il s’est appliqué à jouer simple et propre. Remplacé par Maurice (70e), discret.

Chantôme (5,5). Milieu gauche, il a toujours un peu de mal à trouver ses marques en début de match à ce poste qui n’est pas le sien. Plus pugnace ensuite, il est à l’origine de plusieurs actions chaudes dont un centre-tir (49e) dégagé en corner par Ruffier. A fini milieu récupérateur. Averti (74e).

Luyindula (2,5). Il s’est créé un nombre impressionnant d’occasions franches (3e, 20e, 37e, 44e, 66e) mais n’en a converti aucune, par maladresse la plupart du temps ou par déveine une fois. Terrible soirée.

Erding (4,5). Il a pressé et couru, souvent dans le vide. Il ne renonce pas mais hier soir, comme ces derniers temps, faute de bons ballons donnés par ses partenaires, il n’a jamais eu la possibilité de vraiment inquiéter Monaco.

A Monaco , Ruffier était en état de grâce. Sans lui, le score aurait pu être tout autre. Le reste du collectif a été moyen hier soir.

L’arbitre, M. Buquet (5,5), a bien tenu le match pour sa première au sifflet avec le PSG.


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sylvain
posté 21/01/2010 11:46
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So Foot

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Le PSG est-il un club moyen ?

21 janvier 2010

Une défaite contre Monaco à domicile, une maigre dixième place, et un constat évident : le PSG présente toutes les caractéristiques d’un club du ventre mou de la Ligue 1.

À chaque début de saison, c’est la même chose. On nous bassine avec un Big Four à la française. Les deux Olympiques, le PSG, et Bordeaux, voilà les forces en présence de notre beau championnat de France. Une manière de vendre le produit Ligue 1, et d’affirmer que la capitale a un club digne sa ville. Antoine Kombouaré ne s’y trompe pourtant pas lorsqu’il affirme à l’intersaison que le PSG, huitième, est à sa place. Le ventre mou. Voilà une place qui finalement, va bien au Paris Saint-Germain.

Un effectif sans relief


Car il faut se rendre à l’évidence : le PSG est aujourd’hui un club moyen, capable parfois du meilleur, mais souvent du pire. Il suffit de jeter un rapide coup d’œil à l’effectif pour se rendre compte de la situation. Depuis un petit bout de temps, le club ne peut pas compter sur un gardien digne de ce nom. Les boulettes de Landreau ont fait le bonheur des bêtisiers, Grégory Coupet, jusqu’alors correct sans être extraordinaire, s’est bêtement blessé tout seul, et les deux derniers matchs d’Edel, face à Guingamp et contre Monaco, suffisent à démontrer les limites du bonhomme pourtant fort sympathique.

Niveau défense, pas grand chose de mieux. Mamadou Sakho est certes un excellent espoir promis à une belle carrière, seul hic, il est encore coupable en moyenne d’une grosse erreur par match qui coûte assez régulièrement la victoire à son équipe. Passons sur les errements de Traoré ou Camara, et convenons que Ceara et Armand sont de bons défenseurs, sérieux et appliqués comme la L1 en connaît tant, mais qui ne sont pas décisifs pour autant. Au milieu, Sessegnon est encore un peu immature et trop personnel, Jallet est costaud mais ne sait pas franchement centrer, Chantôme a montré ses limites, Clément est trop frileux, Giuly n’a plus ses jambes d’autrefois... Enfin, devant, Hoarau est trop fragile, Erding trop seul, Luyindula trop maladroit, Maurice et Sankharé trop jeunes. Quant au banc, il est trop vide.

Voilà, il manque toujours quelque chose au PSG, qui n’a aucun point fort. Et ce depuis un bon moment déjà. Alors, il y a les excuses, qui ne manquent jamais. Contre Monaco, le club de la capitale a touché trois fois les montants d’une équipe adverse inexistante et ne doit sa défaite qu’à une boulette d’Edel. Certes. Contre Guingamp, en Coupe de la Ligue, le PSG a touché une fois la barre et ne doit sa défaite qu’à une boulette de Sakho. Certes. Parfois, le PSG est victime de décisions arbitrales, comme n’importe quelle autre équipe du championnat. Et Erding et Hoarau n’ont presque jamais été alignés ensemble alors même que leur association devait constituer la force principale du club cette saison. Ok.

La faute à qui ?

Seulement, les hommes de Kombouaré semblent incapables de créer le jeu, d’inventer, de jouer au ballon, tout simplement. Il est rare de voir les Rouges et Bleus développer une séquence de jeu, encore plus de voir une série de dix passes consécutives. Aujourd’hui sans collectif, le PSG n’a même pas une individualité capable de faire la différence à elle seule pour sauver les apparences, comme cela pouvait être le cas dans le passé. Les années passent, le PSG reste le même : stérile et médiocre, incapable de gagner ne serait-ce qu’une Coupe de la Ligue. Les années passent, le PSG reste le même, mais les coupables changent. Contre Monaco, personne ne visait Kombouaré.

Pour tous, le coupable était tout désigné. Il s’appelle Colony Capital et serait responsable de ne pas investir d’argent dans le club. Pas de pognon, pas d’ambition, ce qui n’est pas forcément faux. Les années passent, les temps changent : pour une fois, ce n’est pas la démission de l’entraîneur que le public du Parc réclame. Pour les supporters, Antoine Kombouaré est peut être le seul à être encore capable d’insuffler cette envie de victoire qui, jadis, habitait les joueurs du PSG. L’envie de gagner, l’amour du PSG, un truc qu’Antoine connaît bien. Autour du Parc des Princes, après la défaite contre Monaco, une question revenait souvent dans les bouches des supporters : « Si Kombouaré n’y arrive pas, qui y arrivera ? ».


Lucas Duvernet-Coppola


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11G
posté 21/01/2010 13:15
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Sessègnon rentre vendredi

Défait par l'Egypte (0-2) mercredi lors de la dernière journée de la phase de poules, le Bénin termine à la troisième place du groupe C et est donc éliminé de la Coupe d'Afrique des nations. Suspendu face aux Pharaons, Stéphane Sessègnon doit retrouver ce vendredi ses coéquipiers du Paris Saint-Germain.


France Football
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sylvain
posté 21/01/2010 14:28
Message #1692


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L'Equipe

L'avis de l'envoyé spécial

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Qu'attendre encore de Colony?

Ce matin, au Camp des Loges, le dispositif de sécurité sera renforcé à l'occasion du décrassage du PSG, par crainte d'un mouvement de colère des supporters. Une atmosphère qui viendra alourdir un peu plus le quotidien d'un PSG qui n'en finit plus d'amonceler les crises. Saison après saison, depuis 2006, le PSG de Colony dessine une histoire indigne du palmarès de ce club et de son statut de club phare de la capitale. Qu'espère encore faire de ce club le fond de pension Américain, englué dans son manque de vocation à gérer un club de foot? Qu'attendre de ce fond qui n'a pas encore investi un euro sur le mercato et qui semble focalisé sur ses projets pour le Parc? Pour l'heure, Sébastien Bazin reste muré dans son silence. Au risque, pour lui, d'attiser les outrances du Parc, où son nom, hier soir, a été bruyamment injurié.

Jérôme Touboul.


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ZéroQuatorze
posté 21/01/2010 16:07
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Le calme au Camp des Loges

Le calme plat a été observé jeudi au centre d'entraînement du PSG à Saint-Germain-en-Laye au lendemain de la défaite frustrante contre Monaco (0-1). La police, bien que discrète aux abords des parkings, n'a rien eu à faire. Une dizaine de supporters seulement a assisté au décrassage des joueurs, qui s'est déroulé dans un silence sépulcral cool.gif.

L'équipe.fr

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Janvier, nouveau mois de la crise ©

Il y a un, quasiment jour pour jour, Charles Villeneuve s'en allait. Douze mois plus tard, le PSG est en milieu de tableau et reste sur trois défaites lors des trois derniers matchs. La crise, maintenant, c'est aussi en janvier.
Ce jeudi 21 janvier au Camp des Loges, les joueurs faisaient encore grise mine au lendemain de la défaite face à Monaco. Mais au moins, ils n'ont pas eu à constater de dégâts sur leurs véhicules. Ils n'ont pas non plus été insultés. Et du côté du coach et de la direction, on a dû insister dans l'intimité du vestiaire dans les discours sur leur bonne copie face à Monaco (0-1, 21eme journée de Ligue 1), plutôt que sur la nouvelle défaite concédée au Parc des Princes. La boulette d'Apoula Edel fait mal. Mais au moins, Antoine Kombouaré a vu une équipe sur la pelouse contrairement aux ratés de Guingamp et surtout de Lille. Toutefois, pour un club comme Paris, enchaîner trois revers est problématique. Onzième du classement, le PSG n'est pourtant pas totalement largué. Mais ce mois de janvier a des relents de ces mois de novembre funestes qui jalonnent l'histoire du club.

Historiquement, c'était en effet souvent en novembre que le PSG déraillait. Mais depuis quelques années, janvier est aussi gratiné à Paris. Cette saison, c'est la crise des résultats, comme en 2007 quand Guy Lacombe avait été remplacé par Paul Le Guen. L'année dernière, c'était également en janvier que le club avait été secoué par le rocambolesque départ de Charles Villeneuve (le 22 janvier). En 2010, sportivement, le club a pour le moment évité le ridicule total en battant Aubervilliers en Coupe de France : mais les bourdes de Mamadou Sakho à Guingamp, Ceara à Lille et Apoula Adel démontrent que quelque chose ne tourne pas rond individuellement et collectivement. La malchance ne peut être l'unique responsable. Si tout a été bien meilleur mercredi face à Monaco, sauf la finition, Paris tire la langue sur le terrain. Autour, autre signe d'une crise larvée, les supporteurs commencent vraiment à en avoir marre. Quand ils ne se battent pas entre eux comme à Lille, ou qu'ils ne s'insultent pas comme contre Monaco, les deux kops (Auteuil et Boulogne) ne se retrouvent que pour conspuer l'actionnaire majoritaire, Colony Capital, dont le bilan est bien terne.

Comme dans une crise de novembre, les dirigeants sont sortis de la réserve. Après le président Robin Leproux, à Lille, l'actionnaire lui-même, Sébastien Bazin a tenu à affirmer qu'il « n'y avait pas de crise. » Dépisté dans les travées du Parc par Canal+ et par Le Parisien, il semble vouloir apaiser la situation : « Autant à Lille, on est passés à côté autant, là, je ne peux pas en vouloir aux joueurs. Ils ont foncé, Antoine Kombouaré aussi. Je ne suis pas inquiet. Il n'y a pas de crise. Les supporteurs ? Je vais discuter avec eux. J'en ai assez qu'on dise que je n'aime pas ce club. Je l'aime. Ce n'est pas ma personne qui importe mais l'équipe et les joueurs. Je ne comprends pas qu'ils réagissent ainsi après un tel match. » Des résultats qui pêchent, des supporteurs qui râlent, des joueurs qui tirent une tête de six pieds de long, un entraîneur qui se débat et surtout des dirigeants qui n'ont pas d'arguments : s'il n'y a pas officiellement de crise au PSG, il y a tous les ingrédients pour qu'elle éclate. Dimanche, le PSG reçoit l'Evian TGFC en 16emes de finale de la Coupe de France. En cas de revers, cette fois, la crise serait officiellement déclarée…

Foot365.fr


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Je suis la petite p*** a cyrille 04 ca va je le vis bien ©Aigle 02/09/09
Il signera dans 1 ou 2 semaines quand Milan aura trouvé son remplaçant. La ça faisait trop de vague coté Milanais, le temps que tout se calme. © Cyr04 '14/06/2012 22:38'
Oui c'est bien le maillot de 96 celui avec lequel on a gagné la C3...©Neibaf 16/09/2012
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Hari
posté 22/01/2010 09:05
Message #1694


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Paris, si loin de la révolte

Eliminé en Coupe de la Ligue, 11e en championnat, le PSG ne donne pourtant aucun signe laissant penser que des jours meilleurs se profilent.

Une contre-performance face à Evian (National) en 16 e s de finale de la Coupe de France ce dimanche pourrait constituer la goutte d’eau qui fait tout déborder. Puis viendra le rendez-vous en terre lyonnaise, en fin de semaine prochaine, où il s’agira de rétablir la situation en championnat après deux défaites de rang en Ligue 1.
Ce calamiteux début d’année du PSG a une conséquence grave pour Paris : la défaite s’y banalise.

PSG, où est ta révolte ? Parce que l’actionnaire ne s’inscrit pas dans la durée, parce que la communication est défaillante, parce que les joueurs se résignent, parce que les dirigeants ne sont pas assez forts, le club traverse les années et les crises dans une indifférence coupable. La victoire est devenue un exploit et les bonnes saisons, un souvenir.


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Des joueurs résignés


Melvut Erding doit aujourd’hui halluciner quand il regarde autour de lui. A Paris, la défaite est devenue aussi banale qu’à Sochaux. On s’y fait, c’est la vie. « Non, ça ne va pas », a dit l’attaquant turc en sortant du camp des Loges hier, comme un démenti à ce constat. Comme si lui, justement, ne se résignait pas.
Mais à écouter les discours de certains cadres (joueurs ou dirigeants) du PSG depuis la défaite face à Monaco, ce n’est pas grave puisque l’équipe a bien joué. La belle affaire ! Depuis quand le club de la capitale est-il jugé sur son fond de jeu et non plus ses résultats ? Paris s’est habitué au lent effritement de son standing depuis sa dernière bonne saison (2003-2004, 2e de Ligue 1). Du coup, plus rien n’étonne ses joueurs ou ses supporteurs, sans colère hier au centre d’entraînement. Sur 21 rencontres de L 1, le PSG en a perdues 8 (38 % de ses matchs) et n’en a pas remportées 13 (61 %). Gagner est devenu l’exception et non plus la norme. Le 4e budget du championnat ne défend plus son rang depuis longtemps.



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Un président qui manque de vécu

Cayzac, Moulin, Villeneuve, Tahar, Bazin, Leproux : le club de la capitale consomme tellement de dirigeants que l’idée d’un pouvoir fort s’étiole. Aujourd’hui, c’est donc Robin Leproux qui dirige le club. Il le préside depuis septembre dernier et, jusqu’à maintenant, l’exercice lui va plutôt bien. Mais il est jeune dans la profession si stratégique de dirigeant du football en France.

Nommé après le mercato de l’été dernier, il vit cet hiver son premier marché des transferts. Mais comme le PSG ne recrutera a priori pas, il n’aura pas l’occasion de se faire la main. On ne peut pas aujourd’hui lui reprocher des décisions qu’il n’a pas pu prendre, et il sera jugé la saison prochaine après une année pleine de pouvoir.
Statutairement dans l’incapacité de siéger au conseil d’administration de la Ligue, il n’existe pas encore dans le football français. Son tempérament naturel ne le pousse pas non plus à la révolte, même si le vestiaire le respecte.

Citation
Kombouaré débute ses TIG. L’entraîneur du Paris SG sera présent mercredi prochain (14 h 30 à 17 h 30) à la Ligue de Paris Ile-de-France, dans le cadre des travaux d’intérêt général (TIG) que le Conseil national d’éthique l’a condamné à effectuer. Cette action pédagogique fait suite à l’altercation verbale qu’il avait eue avec son homologue lorientais, Christian Gourcuff, après Lorient - PSG.
Kombouaré débattra avec des dirigeants, des éducateurs, des arbitres ainsi que de jeunes joueurs du PSG et d’autres clubs franciliens. Le thème : « Le rôle de l’éducateur dans la promotion et la défense des valeurs du football, notamment le respect entre ses différents acteurs ».


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Maurice se mobilise pour Haïti. Jean-Eudes Maurice, le jeune attaquant du PSG d’origine haïtienne, va organiser une vente aux enchères de maillots, dont les fonds serviront à venir en aide aux sinistrés d’Haïti. Celle-ci aura lieu à partir du jeudi 28 janvier sur le site eBay.fr. L’argent récolté sera donné à l’Unicef. Maurice a récupéré les maillots de ses partenaires du PSG dont ceux de Makelele, Coupet et Hoarau. Avec l’aide de son club, il en a fait de même auprès de collègues de L 1 (dont Chamakh) et de grands joueurs expatriés.


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PSG Express

Hier. Footing pour les titulaires contre Monaco. Entraînement pour les autres.
Aujourd’hui. Entraînement à 15 h 30 au camp des Loges.
Absent. Sessegnon (CAN, attendu à partir de lundi).
Infirmerie. Coupet (cheville).
Suspendu. Camara pour Lyon - PSG (22e journée).
Rendez-vous. PSG - Evian (Nat), 16es de finale de la Coupe de France, dimanche au Parc (17 h 45, sur la chaîne Eurosport).


leparisien.fr

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Guillaume Hoarau : « Ne rien lâcher »


Après trois mois d’indisponibilité, Guillaume Hoarau revient sur son retour à la compétition et la rencontre face à Monaco, avant d’évoquer le match de Coupe de France face à Evian, ce dimanche.

Guillaume, comment t’es-tu senti pour ton retour à la compétition ?

« Ca faisait un certain temps que je me préparais pour ce moment là. Je me sentais prêt et je suis rentré sur le terrain sans me poser de question. Cela s’est vraiment bien passé, mis à part le résultat. Avoir joué vingt minutes mercredi, être bien dans sa tête et dans son corps, c’est encourageant pour la suite. J’étais aussi déçu parce que je me suis procuré deux occasions franches sans toutefois les concrétiser. »

Dans quel état d’esprit as-tu retrouvé tes partenaires lors de ce match ?

« Quand on prend une gifle comme celle reçue à Lille (1-3), c’est difficile. Nous voulions montrer que nous étions capables de réagir. C’est ce que l’on a fait. Après, c’est difficile de dire que tout a été parfait face à Monaco parce que le résultat est le même, on ne prend pas de point. Nous avons quand même retrouvé certains fondamentaux. Je garde l’espoir et espère que tout le monde sera derrière nous parce qu’on ne va rien lâcher. »

Qu’as-tu pensé de la performance du portier monégasque, Stéphane Ruffier ?

« Il était en état de grâce, comme c’est souvent le cas des joueurs qui évoluent contre Paris. C’est clair qu’on est tombé face à un très bon gardien. Maintenant, les clés sont entre nos mains. A nous de tout faire pour revenir. »

Comment le groupe aborde-t-il ce match face à Evian ?

« Ca va être un match compliqué. Quand je jouais à Gueugnon, nous étions venus au Parc (également en Coupe de France, le 21/01/07). Nous avions réalisé une rencontre sublime malgré une défaite 1-0. Quand tu arrives dans ce stade, tu joues et tu ne te prends pas la tête. Les joueurs d’Evian vont venir sans pression. On est professionnel et on a fait le métier au tour précédent (victoire 5-0 face à Aubervilliers). Il va falloir faire de même dimanche. J’ai envie de gagner des titres et la Coupe de France en fait partie. »


PSG.fr
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whynot
posté 22/01/2010 12:53
Message #1695


Parisard...
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Tribune : Tribune Francis Borelli



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Un actionnaire qui a la tête ailleurs


Arrivé le 11 avril 2006 au club, Colony Capital doit officiellement céder le PSG dans un temps compris entre un et trois ans. Mais tout pourrait s’accélérer. S’il n’est pas le vainqueur de l’appel d’offres qui décidera de la rénovation du Parc des Princes, le fonds d’investissement, qui n’a pas vocation à diriger un club de football, quittera le monde du ballon rond et donc le PSG.

A court terme, cette obsession immobilière pénalise le club. De toute façon, que Colony obtienne le bail du Parc ou non, aucun autre investissement ne sera entrepris, laissant Alain Roche et ses équipes à un mercato blanc. A moyen terme, le départ programmé de Colony fragilise sa position : combien vendra-t-il le PSG, à qui et en combien de temps ?
Attendra-t-il une hypothétique qualification européenne pour espérer de meilleures enchères ? Ces trop nombreuses questions obscurcissent le présent du PSG pour qui, sportivement, il est urgent de réagir. Econome de ses mots, Sébastien Bazin, le patron de Colony en Europe, n’apporte pas assez de réponses.
Le Parisien


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sylvain
posté 22/01/2010 15:55
Message #1696


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Cr des articles de l'Equipe.

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Le déclin permanent.

Faut il encore croire en Paris??


L'espoir d'une célébration colorée des 40 ans du club se ternit match après match. Le club de la Capitale n'a pratiquement plus que la Coupe de France comme soupape. En L1, il abattra sa dernière carte à Lyon. L'affaiblissement du PSG dessine une tendance lourde du football Français depuis 5 ans. Dépassé, sportivement financièrement, par des rivaux habitués à la Ligue des Champions, Paris, 4ème budget de L1, est même devenu moins compétitif que des équipes comme Lille, Auxerre ou Monaco. Mais il a déjà beaucoup trop perdu pour ne pas laisser enfler la menace d'une crise et poser, déjà, la question des responsabilités.


Une équipe qui ne fait pas mal.
Deux opinions se dressent après le match de Monaco. Il y a le discours dominant en interne qui dit que le PSG, fort d'une douzaine d'occasions, a livré un match rempli de promesses et de révolte après le match de Lille. L'autre analyse met le doigt sur la difficulté troublante du PSG à faire la différence, même quand il contrôle le jeu. Paris a sorti 2 matchs de ce volume de jeu: Lyon et Monaco donc. Bilan: 1 but marqué et 1 point pris. Et deux soirées, comme deux parenthèses, sans lendemain.
L'équipe de Kombouaré sait parfois bien jouer, mais elle n'a pas l'obsession du résultat comme l'avait par exemple, celle de 2003-2004. De leur saison dernière, les Parisiens avaient tiré un leitmotiv: gagner contre les adversaires directs. Résultats? En dehors d'une victoire face à un Lille alors complètement décomposé, Paris n'a fait qu'un match nul à Montpellier et un autre contre Lyon. Il a perdu 2 fois contre Monaco, 1 fois contre Bordeaux et Marseille...
La médiocrité des résultats ne semble pas avoir abimé l'ambiance du vestiaire. Ce groupe vit bien mais n'a pas la volonté de se faire mal. D'ailleurs, en privé, certains joueurs décrivent un groupe de "sénateurs". Si eux-même le disent...

Un entraineur qui doit convaincre
En défendant la thèse du beau jeu après le match face à Monaco, Kombouaré se retrouve en contradiction avec l'un de ses maitre-mot depuis son arrivée: la "gagne". Assurément, le Kanak tranche avec Paul Le Guen jugé trop silencieux par une partie du vestiaire.. Si il a ramené une voix qui porte, l'entraineur, qui reconnait lui même qu'il doit encore progresser, n'a jamais fait basculer un match par son coaching. Une seule fois cette saison, Paris a gagné un match après voir été mené au score (Le Mans 3-1). A sa décharge, l'équipe a été souvent handicapée par des blessures (Hoarau, Camara, Erding, Coupet), même si on touche ici au lot commun de tous les entraineurs.
Signataire d'un contrat qui dure jusqu'en 2013, Kombouaré doit avoir droit à une première année d'adaptation, un peu comme Puel à Lyon l'an passé. Même si la courbe des résultats ne devait pas remonter, son poste ne devrait pas être menacé. Mais, en coulisses, certains responsables s'interrogent déjà sur sa capacité à permettre au PSG de franchir un cap. En gros, le coach doit encore faire ses preuves malgré les satisfécits accordés publiquement par les dirigeants.
Son choix d'aligner l'équipe type contre Aubervilliers et une équipe remaniée à Guingamp ne joue pas en sa faveur lors du bilan global en fin de saison. Néanmoins, il a encore le soutien de tout les joueurs majeurs, à l'exception de Giuly. Il attend d'eux qu'ils soient plus forts. Mais la réciproque semble aussi être vraie..

Un actionnaire dans le viseur.
La défaite contre Monaco est venue exacerber le ressentiment des Ultras du Parc envers Colony. Sébastien Bazin a notamment été conspué..
Assurément, le fond d'investissement Américain n'est pas venu dans le football pour se retrouver au cœur d'un tel fiasco en terme d'image. Aujourd'hui, la question de l'engagement de Colony est posée. "On est au bout d'un système" confirment plusieurs observateurs de la vie du club. Mais le constat reste le même. Aucun grand groupe industriel ne se précipite sur le PSG, contraignant Colony à rester à la tête du navire.
Pour certains ultras, le "combat" contre l'actionnaire majoritaire serait prioritaire à la guéguerre que se livre les radicaux d'Auteuil et de Boulogne. D'ici quelques jours, une vingtaine d'interdictions de stade administratives doit d'ailleurs être prononcées et le déplacement de supporters du PSG à Lyon fortement compromis. Lors des matchs au Parc, les virages comptent se focaliser sur leur cible commune: Colony. Leur ligne directrice du moment, "Remettez de l'argent pour reconstruire une équipe ou partez!" Problème: reconstruire le PSG nécessiterait une somme comprise entre 30 et 50 millions d'euros. Or, sur le mercato actuel, Colony n'a pas encore dépensé un euro. Dans ce contexte incertain, Colony n'a plus que le Parc comme lueur d'espoir pour justifier son engagement au PSG. En septembre, la Mairie de Paris devrait accorder un bail emphytéotique du Parc au groupe qui s'engagera à en financer 70 millions d'euros de travaux de rénovation. Parmi les candidats intéressés se trouverait un projet commun entre Bouygues et Vinci, deux géants de la construction. Pour Colony, rien n'est gagné. Un point commun avec son PSG.

Jerôme Touboul


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Toujours le serrage de vis

Même si il reste déficitaire, avec 5.4 millions d'euros de pertes la saison dernière, le club Parisien est devenu moins dépensier.

En passant en 2006 des mains de Canal + à un trio d'actionnaires censés être des caïds de la comptabilité, le PSG n'a pas abandonné une de ses mauvaises habitudes: il reste une machine à perdre de l'argent. Selon nos informations, le PSG devrait présenter un bilan avec 5.4 millions d'euros de pertes pour la saison passée. Mais si Paris reste un mauvais élève financier (165 millions de pertes sur les sept derniers exercices comptables), son carnet de notes est en voie d'amélioration sous l'effet du plan de rigueur imposé par l'actionnaire Américain. En un an, le trou a été divisé par deux, puisque le PSG avait perdu 12.2 millions d'euros au 30 juin 2008. Depuis plusieurs saisons, la courbe est en réel progrès. En 2003, le PSG accusait un déficit de 65 millions d'euros: un gouffre!!
Si le passage du club devant la DNCG est devenu un exercice moins périlleux que par le passé, les rapports sont devenus plus compliqués avec les supporters qui ont compris que le nouveau propriétaire n'avait rien d'un mécène.
Et que le principe d'un fond d'investissement était de racheter une entreprise, de la transformer en affaire rentable, puis de la revendre quelques années plus tard après avoir effectué une confortable plus-value. C'est l'objectif de Colony. Pas sur néanmoins qu'il y parvienne, car les comptes prévisionnels de la saison en cours prévoient déjà une rechute, avec un déficit de 10 millions d'euros.

Etienne Moatti


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L'oeil de Dugarry

C'est quoi le problème??

Il y a de bons joueurs au PSG: Erding, Coupet, Camara, Giuly, Sessegnon,Sakho, Hoarau, Chantome... tous ont prouvé, à un moment ou un autre depuis qu'ils sont à Paris, de quoi ils sont capables. L'effectif vaut bien mieux que la 8ème place (ils sont actuellement 11ème). Mais quand certains plongent, ils ne remontent pas toujours. C'est un problème de ressort. Antoine Kombouaré est comme eux, compétent, plein de bonne volonté, et sa connaissance du club est un atout. Au PSG, joueurs et entraineur ne sont pas seulement happés par la malchance et le manque de réussite (blessures de Coupet, Erding, Hoarau, erreurs de Sakho, Edel etc..), ils sont entrainés dans la morosité par une atmosphère pesante, dont l'actionnaire est le premier responsable.

Tous les joueurs ont besoin qu'on les fasse rêver, qu'on leur montre un projet, un chemin. Ils ont besoin d'entendre que leur club est ambitieux, qu'il va investir, recruter, essayer de jouer tous les ans la Ligue des Champions, redevenir un grand club français. Je sais bien que Colony n'a pas vocation à faire du mécenat, mais quand tu joues au PSG, tu entends quoi? Qu'il n'y a pas d'argent, que les temps sont durs, qu'il sera difficile de recruter. C'est quoi le projet de Colony Capital à part ne pas perdre de l'argent? Mais si tu ne veux pas prendre le risque de perdre de l'argent, tu ne viens pas dans le foot. S'ils veulent faire de l'immobilier, que le message soit plus clair. On dirait que l'actionnaire n'est pas à sa place, et en tout cas pas à la hauteur. Le manque de lisibilité de son projet, tout le monde le subit, les joueurs les premiers. Tu as l'impression que deuxième ou dixième, rien ne changera au PSG dans les intentions comme dans le discours, et les joueurs le sentent.
C'est aux dirigeants de donner l'impulsion et le ressort, mais c'est toujours plus difficile quand les joueurs n'entendent pas un message délivré par des gens du foot. Mr Leproux est plein de bonnes intentions mais ce n'est pas quelqu'un du foot. Dans ces moments difficiles que sont en train de vivre les joueurs du PSG, s'ils n'ont pas le discours d'un mec du foot, ils n'y croiront pas, ou pas suffisamment.


Citation
Les chiffres noirs cette saison :
- 15,6%. C'est le % de buts marqués par le PSG sur coups de pied arrêtés (soit 5 buts sur 32). C'est le plus mauvais ratio de la L1 cette saison.
- 20. Vingtième et dernier de la L1. C'est la place occupée par le PSG au classement des centres réussis. Les hommes de Kombouaré n'en ont réussi que 18% sur les 472 tentés. Total qui inclut aussi les corners.
- 1. C'est le nombre moyen de points pris par le PSG contre les dix actuels premiers de la L1. Le meilleur rendement est obtenu par Auxerre (2,2 pts).
- 5. C'est le nombre de buts marqués de la tête par le PSG depuis le début de saison en L1. Loin du total de Bordeaux (13) ou de Lille (10).


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sylvain
posté 22/01/2010 23:14
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Football365

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PSG : Luyindula forfait contre Evian


Péguy Luyindula ne jouera pas contre Evian en Coupe de France dimanche : il est blessé.


Selon nos confrères du Parisien, via leur page Twitter, Péguy Luyindula, touché à un genou, ne sera pas du 16eme de finale de Coupe de France, dimanche contre Evian. L'attaquant ne souffrirait que d'un coup.


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Hari
posté 23/01/2010 10:50
Message #1698


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Le fossé se creuse entre le PSG et ses supporteurs

A nouveau décevant cette saison, le PSG fait moins recette et doit aussi gérer des conflits internes entre supporteurs. Le club menace de suspendre les déplacements.

Les dirigeants du PSG durcissent le ton. Pas sur la situation sportive du club, pourtant médiocre, mais sur le comportement de ses supporteurs les plus déviants. Depuis deux mois, les éléments les plus violents des tribunes Boulogne et Auteuil se font la guerre. Face à ces tensions exacerbées, le pire serait à craindre. Pour tenter d’endiguer cette situation, Paris menace de ne plus organiser les déplacements de ses supporteurs en province.

Le voyage à Lyon, le 31 janvier, fera figure de test de la dernière chance.

Une histoire qui se répète


Si la situation sportive du PSG (désormais 11e du Championnat de France et qui reste sur deux défaites et une élimination en Coupe de la Ligue) faisait l’objet d’autant d’attention, les vrais aficionados du club se réjouiraient sans doute. Mais, sur ce plan, Paris donne l’impression de s’enfoncer dans la médiocrité sans que personne ne s’en indigne. Dans un passé pas si lointain, l’état d’urgence aurait déjà été décrété. Mais aujourd’hui, à 24 heures d’un 16e de finale de Coupe de France contre Evian (3 e division), le PSG coule des jours presque tranquilles.
L’indifférence gagne du terrain. Certains joueurs offrent un visage résigné. Antoine Kombouaré, l’entraîneur du club, n’a toujours pas trouvé la clé. Le président Robin Leproux n’est entré en fonction qu’en septembre dernier. Il est sans doute trop tôt pour que son discours se traduise dans les faits. Quant à l’actionnaire, le fonds d’investissement américain Colony Capital, il semble se préoccuper davantage de son projet immobilier pour le Parc des Princes que des résultats de l’équipe.
A chaque début d’exercice, les discours ont beau être ambitieux, la réalité n’évolue guère. Même les supporteurs n’y croient plus. Désabusés et lassés que l’histoire se répète, certains préfèrent quitter le navire. Le désamour entre le PSG et les Franciliens n’a jamais été si fort. « Je peux comprendre l’agacement des gens car le PSG est un grand club. C’est à nous redorer ce blason, il y a de l’attente », admet d’ailleurs Guillaume Hoarau, l’attaquant vedette des Parisiens.

Sylvie De Macedo


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« Il y a un désamour certain »
PASCAL BONIFACE, chercheur passionné de football


Auteur de nombreux ouvrages sur le sport, Pascal Boniface a également dirigé un groupe de travail sur le rôle du football dans la société pour le compte de la Fédération française (FFF).

Que vous inspirent les incidents entre supporteurs des tribunes Auteuil et Boulogne ?

Pascal Boniface. Le ridicule est déjà atteint lorsque des supporteurs de deux clubs s’affrontent.
On y ajoute l’inacceptable lorsque ce sont ceux d’un même club qui se font la guerre, le tout sur fond d’opposition politique.
Il faudrait élargir les interdictions de stade, car cette poignée d’individus ternit l’image du PSG.

Cette image est déjà bien mal en point…

En effet. Paris a une image négative pour trois raisons. Il y a cette frange de supporteurs qui véhicule des idées racistes et/ou se montre violente. Le club a aussi des résultats en dents de scie et n’a pas fait de coup d’éclat en championnat et en Coupe d’Europe depuis plusieurs saisons. Enfin, le propriétaire du club (NDLR : Colony Capital) donne le sentiment d’être davantage préoccupé par l’immobilier que par le sportif.

Comprenez-vous le manque de popularité du PSG en Ile-de-France ?

Les mauvais résultats sportifs et les problèmes récurrents dans les tribunes ont lassé et déçu certains fans. Aujourd’hui, il y a un désamour certain. Mais il ne faudrait pas grand-chose pour que cela bascule dans l’autre sens. Jouer les premiers rôles rendrait certainement le club plus populaire.

A vos yeux, le PSG est-il encore un grand club ?

Au regard de son palmarès, oui. Mais, depuis quelques saisons, il est dans un entre-deux. En termes de supporteurs, d’impact médiatique et de réseaux, le PSG est potentiellement un grand club, mais cette image d’insécurité et d’instabilité sportive le dessert.

Propos recueillis par S.D.M.


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La situation est explosive dans les tribunes

Depuis plus d’un mois, les tensions sont très vives entre le kop de Boulogne et celui d’Auteuil. Mercredi, lors de la défaite contre Monaco, ces deux tribunes de supporteurs se sont copieusement insultées. Quatre jours plus tôt, à Lille, une violente bagarre avait éclaté à l’intérieur même du stade entre des membres de ces deux camps.

Les hostilités ont en fait débuté dès le 5 décembre, lors du déplacement du PSG à Bordeaux. Ce soir-là, un membre de la première heure du kop de Boulogne a été pris à partie par des abonnés d’Auteuil. S’estimant « humiliés », les membres de Boulogne ont voulu prendre leur revanche. Le retour de bâton s’est ainsi produit à Lille le week-end dernier.
La guerre des tribunes aurait alors pu prendre fin. Mais le mal est bien plus profond. « Il y a une forte radicalisation d’une poignée d’individus de Boulogne et d’Auteuil, liée à l’émergence d’une nouvelle génération de supporteurs, très politisée, décrypte un spécialiste de la violence dans les stades. Il n’est pas à exclure que, par esprit de groupe, cet antagonisme gagne l’ensemble des kops. »

Le pire est à craindre

Deux groupuscules qui se revendiquent d’extrême droite, d’une vingtaine de membres chacun, ont en effet émergé à Boulogne. Ces derniers s’opposent notamment à la Kassoss Team, un nouveau groupe de jeunes supporteurs installés dans le virage Auteuil et issus en majorité des banlieues parisiennes. « La situation est explosive, signale le spécialiste. Chaque provocation de l’une ou de l’autre tribune pourra déboucher sur des affrontements, en province mais peut-être aussi à Paris, autour du Parc des Princes. Sans une intervention musclée des pouvoirs publics, le pire est à craindre. »

Sylvie De Macedo (avec Ch.B.)



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ILS ONT TOURNÉ LE DOS AU PSG

« J’ai la nostalgie des années Raï »
FREDERIC BOSSE, 43 ans, éditeur


« J’aime ce club, mais je n’ai pas mis les pieds au Parc cette saison. Aujourd’hui, j’ai moins envie de voir jouer les Parisiens. Cette équipe n’est pas attrayante : c’est un mélange de joueurs, certes célèbres mais en fin de carrière, et de jeunes qui se croient arrivés. Entre des vieilles jambes et des grosses têtes, ça ne fait pas une vraie équipe.
J’ai la nostalgie des années Raï ou Ginola quand les grands joueurs étaient en pleine forme. Et je ne comprends toujours pas pourquoi le club n’a pas su mener à maturité la génération Anelka. Aujourd’hui, il n’y a que des bagarres internes.
Et Colony, l’actionnaire principal, se moque complètement du foot. Il ne pense qu’à l’immobilier. Je suis toujours supporteur de ce club, mais je ne m’en vante pas vraiment. Aimer le PSG, ce n’est pas vraiment tendance (rires) ! »
Propos recueillis par Ch.B.

« Un manque d’ambition »
FRANÇOIS BERLAND, 27 ans, étudiant


« J’ai été une fois au Parc cette année, face à Auxerre. Malgré la victoire (1-0), c’était un match ennuyant. Cela fait vingt ans que je supporte le PSG et je n’ai jamais vu une équipe aussi mauvaise. Malgré des joueurs prometteurs comme Jérémy Clément ou Christophe Jallet, ce groupe est incapable de jouer le haut de tableau.
Cela dure depuis quelques années et personne ne réagit. L’équipe ne mouille pas le maillot et les dirigeants manquent d’ambition : ils ne sont pas là pour le foot, mais bien pour le fric. Et vu le spectacle proposé, les supporteurs n’ont pas envie de dépenser 35 € pour un jeu aussi pauvre. Le club fête ses 40 ans cette année et, pour moi qui ai connu la grande époque de Weah et Ginola, je peux vous assurer que ce sera un triste anniversaire… »
Propos recueillis par Fazila Mohamed Bilal

« Je ne prends plus de plaisir »
MOUSSA KONATÉ, 22 ans, étudiant


« Je suis supporteur du PSG depuis 1998. J’assistais de temps en temps à des matchs. C’était la grande époque, celle de stars comme Okocha ou Ronaldinho. Mais depuis un an, je n’ai plus mis les pieds au Parc des Princes. Ce club a trop changé. C’est désormais un petit club de milieu de tableau. L’investissement financier ou le niveau des joueurs n’est pas à la hauteur.
Il n’y a plus de grands noms du football, ou alors en fin de carrière comme Makelele. Non seulement on n’est pas aussi bons que les cadors de la L 1 (Bordeaux, Lyon, Marseille), mais on n’est même pas capables de battre Toulouse ou Lille. C’est triste. Je continue à suivre l’actualité du PSG, mais les résultats, bons ou mauvais, ne me touchent même plus. Je ne prends plus plaisir à regarder les matchs. Bref, ce club ne me fait plus rêver. »
Propos recueillis par S.D.M.


Leparisien.fr


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Hoarau : «On a fait les cons»

Avant la réception d'Evian en Coupe de France (dimanche), Guillaume Hoarau a cru bon faire une petite mise au point. «On ne peut pas continuer comme ça, on a fait les cons, on va relever la tête», a indiqué vendredi le Parisien, deux jours après la défaite du PSG au Parc mercredi contre Monaco (1-0). «Il reste trois mois et demi, j'ai envie de jouer au football, d'amener un peu fraîcheur, si on s'amuse, ça va bien se passer», a expliqué l'attaquant revenu de blessure mercredi, après avoir été touché le 18 octobre. «C'était long, ça fait trois mois. Non (en fait) ça plus pour moi, car en fin d'année dernière j'étais aussi blessé, alors si on cumule, c'est comme si j'avais été arrêté six mois, c'était difficile», a confié le Réunionnais.

Hoarau est entré en fin de match mercredi et dit avoir vécu un «ascenseur émotionnel» entre le bonheur de retrouver le terrain et l'amertume de la défaite. «On peut penser qu'on est devenu une équipe un peu banale, car tous les ans c'est la même chose, tant mieux : ceux qui pensent ça, on n'a rien à faire avec eux, a-t-il poursuivi. Avec une bonne série, rien n'est perdu. Lille a mis du temps à se mettre en route», a-t-il estimé.

«Edel, on ne va pas lui taper dessus»

«Je peux comprendre l'agacement des gens, car le PSG est un grand club. C'est à nous de redorer ce blason, il y a de l'attente», a-t-il admis. «Le PSG, on en parle tout le temps, tous les jours, c'est le club de la capitale. Il faut laisser le temps au temps. Le coach n'a pas eu tous les joueurs qu'il voulait ensemble (en raison des blessures, ndlr), sans dénigrer ceux qui ont été là». A propos du but gag d'Edel contre son camp mercredi, Hoarau a déclaré : «On ne va pas lui taper dessus, le mettre dans un coin». «Edel, il est réfléchi posé, il a quand même un vécu, ça n'a pas été toujours facile pour lui, ce n'est qu'une étape, ça fait partie de la vie d'un gardien, il le sait et les attaquants (du PSG) ont manqué des occasions», a-t-il souligné. (avec AFP)


lequipe.fr
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sylvain
posté 23/01/2010 13:15
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Je rajoute l'encadré sur les chiffres du PSG du Parisien.

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Repères:

-1: Le PSG n'est monté qu'une fois sur le podium du championnat lors des années 2000 (2ème en 2003-2004).

- 7: Pendant les années 90, le PSG a finit sept foi à l'une des trois premières places de la Ligue 1 (champion en 1993-1994).

- 11: Le PSG est 11ème de Ligue 1, à 18 points du leader Bordeaux et à 7 points de la 4ème place, objectif affiché du club cette année.

- 75%: C'est la taux de remplissage du Parc des princes depuis le début de la saison. Cela représente une moyenne de 35757 spectateurs. lors de la saison 2008-2009, le taux de remplissage était de 86% (40900 spectateurs). Le stade peut théoriquement accueillir plus de 47000 personnes.


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sylvain
posté 23/01/2010 13:56
Message #1700


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L'Equipe

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Hoarau, un nouveau neuf

Le buteur Parisien, qui a changé sa façon de se préparer, revient en espérant tirer son équipe vers le haut.

Mercredi soir, face à Monaco, Guillaume Hoarau a emprunté un "ascenseur émotionnel". Hier, après l'entrainement et une part de galette des rois, l'attaquant du Paris-SG est venu conter son retour à la compétition. A la fin de l conférence, le sourire aux lèvres, il s'excusa pour les fautes de Français commises après trois mois sans pratiquer cet exercice. "j'étais content pour énormément de choses. Mercredi, j'ai enfin vu le bout du tunnel. J'ai joué vingt minutes sans me blesser. j'ai beaucoup bosser avec le staff médical. La récompense aurait pu être sublime avec ces deux occasions franches que je me suis procurées."
Demain, contre Evian, l'occasion de se rattraper lui sera offerte puisqu'il débutera. Les curieux remarqueront peut être quelques changements dans sa façon de se préparer. "Pendant cette période, j'ai travaillé différemment. J'ai fait de la musculation avec Grégory Coupet pour renforcer certaines parties fragiles de mon corps. Je n'ai pas eu le choix car sinon, il me tirait les oreilles. Mon échauffement sera un peu spécifique. Je suis grand, j'ai de longs membres avec des jambes un peu à la Rivaldo. Désormais, je connais mon corps. Et j'ai pris conscience que le corps était très important pour un professionnel. Cela ne veut pas dire que je le négligeais, mais je manquais d'expérience pour gérer certains efforts."

Peguy Luyindula forfait, Antoine Kombouaré pourrait tenter d'associer le Réunionnais à Erding. Depuis le début de la saison, le duo n'a jamais commencé une rencontre. "J'ai été bléssé, ensuite Mevlut, puis moi encore..." Hoarau n'avait plus joué depuis le 18 octobre. "Si on cumule toutes mes blessures, j'ai été absent six mois. C'est long et dur à vivre même si t'es soutenu. Car tu restes seul. Et quand t'es bléssé, tu es impuissant, tu sers à rien. Ce n'est pas évident tous les jours. A l'instar de Mickael Landreau, je souhaitais revenir très vite." Comme le gardien Lillois, il espère être décisif et modifier le visage de son équipe.

Hoarau se sait attendu. "Je reviens pour marquer des buts et tirer l'équipe vers le haut. J'ai une grosse envie. Il y a beaucoup de frustrations et de tensions cumulées pendant cette période. J'espère apporter un peu de fraicheur." Le Paris-SG en a besoin. Hier, l'ancien Havrais n'a oublié personne, tenant de faire passer un message à ceux qui commencent à douter. "Les supporters peuvent nous croire. On est des professionnels. Entre nous et eux, c'est un peu comme une histoire d'amour.On se dispute souvent, mais ils sont toujours là." L'impatience gagne pourtant le public. Hoarau comprend: "On ne peut pas continuer comme ça car les équipes qui sont devant nous gagnent. On a fait le cons. Maintenant, il faut relever la tête. Quand je suis rentré contre Monaco, je me suis dit que c'était impossible d'être à cette place au classement. Il y a eu des occasions. C'est ce que j'aime. C'est ce que je veux. je veux qu'on s'amuse. Contre Monaco, le ballon n'a brûlé les pieds de personne." Peut-être ceux d'Edel! "On ne va pas lui tomber dessus, le mettre dans un coin. Si j'avais marqué derrière son erreur, on aurait pris un point. Il faut qu'il relève la tête, qu'il bombe le torse.. Il sait faire."
Un vrai discours de leader. une rareté à Paris

Guillaume Dufy


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