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12/01/2010 17:35
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#1661
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![]() freelance ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 5,924 Inscrit : 28/12/2008 Membre no 21 Tribune : Non précisée |
Citation Kombouaré : « Aller le plus loin possible » A quelques heures du huitième de finale de Coupe de la Ligue opposant Guingamp au PSG, Antoine Kombouaré présente les enjeux de ce match avec, à la clé, une place en quart de finale. Coach, lors du tour précédent, à Boulogne sur Mer, vous aviez effectué quelques changements dans le onze de départ. Faut-il s’attendre à la même chose face à Guingamp ? « Le match à Boulogne était important car cela permettait à certains d’avoir le rythme de la compétition. Pour moi, tous les matches sont importants et l’objectif est toujours identique. Nous prenons les matches avec l’idée de la gagner. En coupe l’objectif est la qualification. J’essaye donc d’aligner la meilleure équipe possible tout en faisant le point après chaque rencontres et en pensant au match qui suit. Samedi nous nous attendons à une rencontre difficile face à Lille. C’est le premier match en Ligue 1 depuis la reprise mais nous aurons quand même l’objectif d’aller gagner. » Cette rencontre est-elle également une nouvelle opportunité pour donner du temps de jeu aux « jeunes » ? « Je n’ai pas trop le choix. Je n’ai que vingt joueurs de champs. Maintenant, si ils sont là, c’est qu’ils ont de la qualité et si je les aligne, c’est que je compte sur eux. Après, bien évidemment, il faut savoir saisir sa chance. L’avantage, c’est que nous avons trois compétitions à disputer, cela offre pas mal de matches, car nous avons l’objectif d’aller le plus loin possible dans tout ce que nous jouons. Dans tous les clubs ou je suis passé, j’ai toujours fonctionné comme cela, tout le monde avait sa chance. Quand un joueur passe au travers, je ne le tue pas, au contraire. Tout le monde a le droit de rater un match, c’est embêtant mais il faut savoir relever la tête. » Quand pensez-vous que Guillaume Hoarau pourra effectuer son retour ? « Aujourd’hui, ce n’est vraiment qu’une question de jours. L’avantage, c’est qu’il y a pas mal de rencontres en ce moment. Nous partons donc avec l’idée de le faire reprendre quand il sera fin prêt. Si ce n’est pas ce week-end, ce sera sûrement le week-end prochain. En tout cas, tout avance très bien. Il est également important de préciser que les conditions nous ont pénalisé. Cela a été compliqué pour lui et nous ne voulons pas prendre de risque. » Comment est l’ambiance dans le groupe depuis la reprise ? « Je l’ai dit et le répète, nous avons réalisé un super stage. Il y avait une très bonne ambiance dans le groupe, les joueurs étaient contents de reprendre et de se retrouver. Cela a également permis de resserrer les liens, on parlait de partage et d’amitié. Nous avons également très bien bossé dans des conditions difficiles. Le match face à Vannes en est l’exemple. Le terrain était gelé mais nous n’avons pas fait les difficiles et travaillé. » PSG.fr |
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12/01/2010 18:13
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#1662
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![]() Parisard... ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 4,408 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 63 Tribune : Tribune Francis Borelli |
Citation EAG-PSG : Le groupe parisien
Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine KOMBOUARE pour le match opposant GUINGAMP au PSG, comptant pour le 8ème de finale de la coupe de la Ligue, le mercredi 13 janvier 2010 : APOULA Edel ARMAND Sylvain ARNAUD Loris BOURILLON Grégory CAMARA Zoumana CEARA Marcos CHANTOME Clément CLEMENT Jérémy ERDING Mevlut GIULY Ludovic GRONDIN Willy JALLET Christophe LUYINDULA Peguy MAKELELE Claude MAURICE Jean-Eudes NGOYI Granddi SAKHO Mamadou SANKHARE Younousse TRAORE Sammy Match GUINGAMP / PSG Stade du Roudourou 8ème de finale de la Coupe de la Ligue Mercredi 13 janvier 2010 à 17 heures Match diffusé en direct sur FRANCE 2 -------------------- "Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être."
Sacha Guitry |
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13/01/2010 09:33
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#1663
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![]() Parisard... ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 4,408 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 63 Tribune : Tribune Francis Borelli |
Citation Paris doit garder son sérieux Face à Guingamp, un mal-classé de Ligue 2, le PSG entend maintenir le cap en Bretagne et confirmer les bonnes impressions du début d’année 2010. A Guingamp, on a transporté, hier, des pelletées de neige toute la journée pour dégager la pelouse de Roudourou. Et avec un redoux attendu aujourd’hui en Bretagne, le 8 e de finale de Coupe de la Ligue devrait se jouer. Travail et redoux, c’est un peu le quotidien du PSG en ce début 2010. Il y a d’abord eu un gros travail, dans les têtes comme dans les corps, effectué lors du stage à La Baule. Et avec la victoire, emplie de professionnalisme, contre Aubervilliers (5-0) dimanche en 32 e s de finale de la Coupe de France, Kombouaré ressent un net réchauffement autour de son groupe. « Le stage de La Baule a été un des meilleurs que j’ai connus, souffle-t-il. Les liens se sont resserrés dans des conditions difficiles. Les joueurs ont envie de donner aux autres. Personne ne veut jouer pour sa gueule. Il y a de la fraternité. » Un mot rarement usité dans le football professionnel et encore moins au PSG… Certes, Paris ne se prend pas pour un autre à l’idée d’avoir battu Grenoble avant la trêve, Vannes en amical puis les amateurs d’Aubervilliers. Mais un léger parfum de renouveau flotte en ce moment au-dessus du camp des Loges. Evidemment, c’est surtout le déplacement à Lille ce samedi, pour la reprise du championnat, qui délivrera les plus grandes vérités sur la valeur de Paris. Mais le voyage à Guingamp donnera déjà quelques indices. Les Bretons sont enlisés à la 15 e place de Ligue 2 et seul leur statut de tenants de la Coupe de France rappelle leur faculté à se sublimer dans des matchs décisifs. « Cette équipe nous attend, rappelle Kombouaré, et il y a là-bas plein de joueurs venus de L 1. » « Certains doivent savoir saisir leur chance et se racheter » A Roudourou, le PSG n’alignera pas son équipe type. Afin de ménager quelques ego et de laisser reposer certains organismes, Kombouaré pourrait lâcher sur la pelouse des jeunes soucieux de se montrer (Sankharé, Ngoyi, Maurice, voire Arnaud) et relancer Giuly et Bourillon. « Je n’ai pas le choix, reconnaît Kombouaré. J’ai vingt joueurs de champ. Et certains doivent savoir saisir leur chance et se racheter. Quand quelqu’un passe au travers, je ne tue pas. Je n’ai jamais procédé ainsi. » Les joueurs en quête de temps de jeu seraient pourtant avisés de ne pas déjouer cet après-midi. Tous connaissent l’objectif : amener ce soir le PSG à deux matchs d’une finale au Stade de France et commencer à donner à la saison parisienne la chaleur qui lui manque toujours. Le Parisien Les équipes prévues toujours selon Le Parisien:
-------------------- "Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être."
Sacha Guitry |
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13/01/2010 11:20
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#1664
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 15,491 Inscrit : 27/11/2008 Lieu : 92 Membre no 4 Tribune : Viré du stade |
L'Equipe
Citation Jeunes pousses au ralenti.
Les fruits du centre de formation du Paris-SG tardent à s'affirmer. Ils devraient en avoir l'occasion à Guingamp. Il y a Mamadou Sakho et les autres. Il y a celui qui s'est imposé et ceux qui peinent à s'émanciper. Ils étaient pourtant annoncés comme étant dotés d'un fort potentiel, armés pour devenir les premiers fruits du centre de formation du PSG à forcer, en masse, la porte du vestiaire pro. Pour le moment, les promesses ne sont pas tenue. Les prestations de Clément Chantôme, par exemple, ne laisse jamais la même impression. Un jour, on l'imagine tout casser, un autre, on se demande si on a pas rêvé. "C'est un joueur complet assure Erick Mombaerts, qui l'a dirigé en équipe de France Espoirs. Sa polyvalence profite à son équipe mais elle le dessert. Il en a encore sous le capot mais pourrait donner encore plus d'éclat à son jeu." Apprécié dans le vestiaire, certains lui reprochent tout de même une trop grande faculté à s'isoler par vent contraire. Après la victoire contre Le Mans (3-1, le 15 août 2009), Antoine Kombouaré n'avait pas apprécié que certains, sous prétexte qu'ils n'avaient pas joué, ne manifestent pas une plus grande joie. Chantôme était visé. Granddi Ngoyi et Younousse Sankharé ont mis un peu plus de temps à se faire adopter. Ils se sont longtemps crus les égaux des plus grand égo, comme si ils étaient déjà des cadres. La saison dernière, les deux s'en étaient ouvertement pris dans le vestiaire à un joueur plus expérimenté qu'eux, lui reprochant de "les critiquer dans les journaux" mais "de ne pas oser leur dire en face". Le club les avait prêtés en L2. Le premier à Clermont où il semble avoir mûri. "Il a une bonne lecture du jeu, un bon sens de l'anticipation, explique Mombaerts. Maintenant, il doit prendre plus d'initiatives, avoir un plus gros volume." Le second, au qualités techniques indéniables, a joué à Reims mais donne l'impression de stagner. "C'est dans sa réflexion sur le jeu qu'il doit évoluer", estime le sélectionneur des Espoirs. Victime d'une grave entorse du genou droit, Loris Arnaud n'a pu être prêté. D'un naturel plus discret que ses deux coéquipiers, il souffre encore plus à exploiter ses qualités, de vitesse et de finisseur. Cette saison, il n'est apparu qu'une fois, en Coupe de la Ligue, à Boulogne (1-0, le 23 septembre). C'est à cette occasion que Jean-Eudes Maurice a marqué son premier but chez les pros. Lui aussi va vite, mais voit sa carrière tourner au ralenti. Ses entraineurs se sont longtemps demandés si il était finisseur ou passeur. Depuis quelques semaines, le jeune Haitien affiche de vrais progrès devant le but, à l'entrainement comme en match. L'occasion pourrait lui être offerte, comme ce soir, de confirmer. Leurs stats cette saison, toutes compétitions confondues. Clément Chantome (22 ans): 1148 minutes jouées, 5 buts. Younoussse Sankharé (20 ans): 638 minutes, 0 but. Granddi Ngoyi (21 ans): 691 minutes, 1 but. Loris Arnaud (22 ans): 332 minutes, 0 but. Jean-Eudes Maurice (23 ans): 559 minutes, 4 buts. -------------------- "If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly
Form is Temporary. Class is permanent. |
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13/01/2010 12:22
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#1665
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![]() Parisard... ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 4,408 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 63 Tribune : Tribune Francis Borelli |
Citation EAG-Guingamp aura bien lieu francefoot.fr
Après avoir examiné la pelouse du stade du Roudourou (Photo Presse-Sports) ce mercredi matin, les délégués de la Ligue de Football Professionnel (LFP), l'arbitre de la rencontre Tony Chapron et ses assistants, a annoncé que le huitième de finale de la Coupe de la Ligue opposant l'En Avant Guingamp au Paris Saint-Germain aura bien lieu ce mercredi à partir de 17 heures. -------------------- "Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être."
Sacha Guitry |
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13/01/2010 19:09
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#1666
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![]() NeyBaF* ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 9,385 Inscrit : 17/01/2009 Lieu : Bandol Membre no 582 Tribune : Viré du stade |
Citation Le PSG éliminé par Guingamp Battu à Guingamp (1-0), 15e de Ligue 2, malgré une supériorité numérique en fin de match, le Paris-Saint-Germain a dit au revoir à la Coupe de la Ligue dès les 8es de finale. Le stade du Roudourou avait bel et bien été déneigé à temps. Mais les récentes intempéries qui se sont abattues sur les Côtes-d'Armor avaient laissé des traces.Sur un terrain extrêmement gras et difficile, il était donc compliqué de bien jouer au football. Et parfois compliqué de jouer tout court. Devant 5899 spectateurs, les premiers à dominer ces éléments furent les Guingampais, qui profitèrent sans doute du nivellement des valeurs dû au terrain, mais aussi (et surtout ?) d'une certaine apathie parisienne. Car jusqu'à la demi-heure de jeu, le Paris-Saint-Germain a éprouvé les plus grandes difficultés à tenir le ballon au milieu de terrain et les occasions furent bretonnes. Edel, auteur d'une sortie hasardeuse sur un centre de Giresse, faisait passer quelques frissons dans sa défense (10e). Puis Diallo manqua le cadre avant que Edel ne s'interpose sur des tentatives de ce même Diallo (17e), de Grax (20e) et surtout de Soumah (24e). Jusque là inoffensif, Paris rentrait finalement dans le match dans le dernier quart d'heure. Giuly croisait d'abord trop sa frappe (29e), puis Trévisan se couchait sur un tir de Sankahré (36e). Le gardien de l'EAG se montrait ensuite décisif sur une tentative à bout portant de Giuly (41e). Giuly tire sur la barre, Sakho marque contre son camp... En deuxième mi-temps, Paris a raté le coche avec notamment deux belles opportunités de Giuly, dont la première frappe fut contrée par Bassila (68e) et la deuxième repoussée par la barre transversale (70e). Trévisan s'illustrait de nouveau sur un tir de Jallet (71e). Alors que Paris dominait, Diallo se faisait expulser pour un tacle par derrière sur Maurice (76e). Les affaires de Guingamp semblaient mal embarquées mais c'était sans compter sur un but gag. Edel s'interposait sur un lob de Gilmar mais Sakho, en voulant dégager, marquait dans son propre but... (79e). Paris ne se remit pas de ce coup du sort et les Guingampais, vainqueurs de la Coupe de France la saison dernière, ont de nouveau fait tomber un « gros » dans un match de Coupe. Pour Paris, la pilule est amère, trois jours avant un déplacement périlleux à Lille en championnat. Composition des équipes Guingamp : Trévisan- Argelier, Colleau, Bassila (cap.), Felipe- Bellugou, Diallo- Hamroun, Giresse, Soumah- Grax. PSG : Edel- Ceara, Bourillon, Camara, Sakho- Jallet, Ngoyi, Clément, Sankharé- Giuly, Luyindula (cap.). Le Parisien.fr |
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14/01/2010 12:21
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#1667
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 15,491 Inscrit : 27/11/2008 Lieu : 92 Membre no 4 Tribune : Viré du stade |
Le Parisien
Citation Pour Paris, un faux pas qui coûte cher Le PSG s’est privé hier du plus court moyen d’être européen la saison prochaine. En panne d’envie, les Parisiens ont trébuché face au 16 e de la Ligue 2. Inquiétant. « Quand on n’est pas capable de marquer sur ses occasions de but, on n’a rien à dire. C’est inadmissible de perdre ainsi ! » Dans le vestiaire parisien, les premiers mots d’Antoine Kombouaré sont pleins de colère. L’entraîneur parisien se contient pour ne pas exploser davantage devant ses hommes. Un silence pesant règne et chacun baisse les yeux. L’une des trois possibilités (avec le Championnat et la Coupe de France) de revoir le PSG en Coupe d’Europe la saison prochaine vient de s’envoler. Quelques minutes plus tôt, le PSG avait sombré dans le ridicule. Alors qu’ils évoluaient en supériorité numérique et que Guingamp cherchait surtout à arriver jusqu’à la prolongation, les Parisiens se sont éliminés tout seuls. Le but contre son camp de Mamadou Sakho (1-0, 79e) aura une place de choix dans le bêtisier de la saison, mais ne conserver que cette image de ce déplacement serait réducteur. « Il fallait qu’on les aide... » La veille, Kombouaré se plaisait à louer les vertus de solidarité qu’il croyait déceler enfin chez tous les siens. Mais le match d’hier, où bon nombre de remplaçants habituels ont été titularisés, a prouvé qu’il ne s’agissait que d’une illusion. Non, l’effectif parisien n’est pas d’égal niveau. « Quand il manque des joueurs importants, c’est compliqué », reconnaît d’ailleurs Kombouaré. Tout le monde ne possède pas la combativité qui fait les grandes équipes et rapporte des trophées. Ce matin, dans l’intimité des vestiaires du camp des Loges, l’entraîneur parisien fera sans doute comprendre à quelques-uns qu’ils ont laissé passer leur chance. Les Guingampais, tenants de la Coupe de France, se sont une nouvelle fois qualifiés à 10 contre 11 dans un match de coupe (après Sedan et Toulouse l’an dernier). Cette équipe possède l’ingrédient basique qui manquait tant au PSG hier : l’envie. « Je ne voyais pas comment Guingamp pouvait marquer, ironise pourtant Kombouaré. Il fallait qu’on les aide… » Mais quand un naufrage est collectif, il n’épargne pas l’entraîneur. A la lumière de cette élimination, deux questions se posent sur les choix de Kombouaré. 1. Etait-il obligatoire d’aligner Sakho à un poste d’arrière gauche qu’il répugne visiblement à prendre et où il n’a aucun repère ? 2. Fallait-il à ce point se faire une montagne des amateurs d’Aubervilliers pour leur opposer l’équipe type du PSG ? Les titulaires habituels auraient assurément été plus utiles face aux professionnels guingampais, même si ceux-ci sont à la peine en championnat (16e de L 2). Dans ce contexte, le déplacement du PSG à Lille samedi voit son importance décuplée. Là-bas, une spirale très négative menacera les Parisiens. Et de ce voyage Paris serait bien avisé de rapporter autre chose qu’une leçon d’abnégation. Citation Peguy Luyindula : « On s’est battus nous-mêmes » Capitaine d’un soir du PSG, Peguy Luyindula s’est présenté en salle de presse pour analyser l’élimination de son club. Il a ensuite regagné rapidement le bus. Pour le Parisien, Paris a creusé sa propre tombe en se montrant incapable de concrétiser ses nombreuses occasions. Quelle analyse faites-vous de cette défaite ? Peguy Luyindula. On a connu des problèmes en première période pendant les vingt, trente premières minutes. Après on s’est remis dans le sens du match. J’ai le sentiment que l’on s’est battus nous-mêmes. On a donné la victoire à Guingamp. Quand j’ai été remplacé, j’étais très confiant. J’étais persuadé que si le score restait à 0-0 en approchant de la fin de la rencontre, c’est nous qui allions marquer. On dominait. Vraiment, on s’est battus tout seuls. Vous perdez sur un but contre votre camp… C’est vrai qu’on prend ce but au moment où notre domination était la plus nette. Le but est malheureux. Mais ça l’est surtout pour Mamadou (Sakho) qui le marque contre son camp. Avez-vous été gêné par l’état de la pelouse ? Non. Simplement, le temps que l’on s’adapte, ça a nivelé la valeur des équipes. On a montré qu’on était supérieurs aux Guingampais. On a su jouer entre leurs lignes et se créer des occasions. Cette élimination peut-elle vous handicaper durablement ? C’est embêtant si on reste là-dessus. Lille arrive très vite. En football c’est toujours pareil, quand on ne marque pas, on s’expose. Il faut que l’on comprenne que l’on ne gagnera pas toujours 4-0 chacun de nos matchs. Il faut apprendre à le faire sur le plus petit score. Vous étiez capitaine du PSG hier soir… Pour la première fois. J’aurais aimé le porter autrement, car la Coupe de la Ligue est finie. Citation Edel Apoula Edima 5.50 Un début de match difficile, peut-être en raison de l’état du terrain. S’est ressaisi ensuite (20e, 24e, 44e, 71e, 90e+ 4). Moins sûr que d’habitude sur certaines prises de balle, il a toutefois été décisif devant Gilmar. Il ne peut rien sur le but. Bourillon Grégory 5.50 Aligné en défense centrale, le Lavallois n’avait plus été titulaire depuis le 12 septembre à Monaco en L 1. Il a livré une prestation d’ensemble correcte. Malgré quelques hésitations en première période, il s’est bien repris en sauvant deux ballons in extremis (45e, 47e). Camara Zoumana 4.50 Défenseur axial gauche, il a peiné à endiguer la vivacité de Grax. Meilleur après le repos, il a été averti (22e). Ceará Marcos 4.00 Latéral droit, il a connu quelques soucis devant Soumah en début de match. Après, il a géré, même si son apport offensif a été nul. Remplacé par Arnaud (87e). Sakho Mamadou 2.50 Titulaire dans le couloir gauche, il lui faudra oublier ce match cauchemardesque. Même si, dans les duels, il s’est souvent imposé, il a perdu presque tous les ballons ensuite à cause de mauvaises passes. Surtout, il a marqué contre son camp du tibia droit alors qu’il n’était pas soumis à une forte pression. Clément Jérémy 4.50 Il n’a pas eu son rendement habituel, même s’il est toujours précieux dans les duels dans l’entrejeu. Jallet Christophe 5.00 Milieu droit, il a été le plus actif des Parisiens dans l’élaboration du jeu du PSG, sans toujours jouer juste. Peu précis sur les coups de pied arrêtés qu’il a tirés. NGoyi Granddi 3.50 Milieu récupérateur, il a fait trop de fautes. Vite averti (13e), il a semblé se retenir jusqu’à la pause. Plus présent après, son jeu est resté brouillon. Sankharé Younousse 4.00 Milieu gauche, il a été plus actif en première période qu’en seconde. N’a pas su se montrer décisif. Giuly Ludovic 4.50 Second attaquant avec Luyindula, il s’est créé pas mal de bonnes situations, mais a fait preuve de trop de maladresses (29e, 41e). Il s’est procuré la meilleure occasion du PSG, mais son tir a été détourné sur la barre (70e). Luyindula Péguy 4.50 Luyindula (4,5). Capitaine d’un soir, il a beaucoup couru pour libérer des espaces. De belles percées où sa technique a fait la différence, comme à la 72e. Pas récompensé, il a été remplacé par Maurice (72e). Citation Edel dépose une deuxième plainte Une semaine après avoir déposé une première plainte, pour diffamation, contre Nicolas Philibert, Edel vient d’en déposer une deuxième, cette fois-ci pour tentative de chantage et tentative d’extorsion de fonds. « La plainte est partie aujourd’hui (NDLR : hier), raconte l’avocat du portier parisien, Me Christophe Bigot. Le parquet devrait la recevoir dans les deux jours. Nous l’avons déposé à Montpellier parce que c’est dans cette ville que M. Philibert a tenté de soutirer de l’argent à Edel. » Selon Me Bigot, Philibert aurait approché Edel dans l’hôtel où les joueurs du PSG résidaient lors de leur déplacement à Montpellier, avant la 1re journée de L 1, le 8 août. « La logique voudrait à présent que le procureur saisisse les services de police afin que ces derniers mènent une enquête », précise l’avocat. Citation A cause de la greve des controleurs aeriens, l'avion du PSG est reste bloque deux heures sur l'aeroport de Saint-Brieux mercredi soir.
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15/01/2010 09:42
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#1668
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![]() freelance ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 5,924 Inscrit : 28/12/2008 Membre no 21 Tribune : Non précisée |
Citation Le PSG à l’heure des questions La piteuse élimination en 8es de finale de la Coupe de la Ligue interpelle. Un succès, voire un nul, demain à Lille, permettrait de dissiper, en partie, les doutes. Rasséréné par son stage à La Baule et sa large victoire face à Aubervilliers (5-0), le PSG se croyait assez solide pour éviter le piège à Guingamp. Son manque de réalisme et la maladresse de Mamadou Sakho l’ont cruellement ramené sur terre en Bretagne (0-1). Pour Paris, rien n’est évident cette saison et rien ne sera jamais gagné d’avance. Hier matin au camp des Loges, les joueurs n’étaient pas traumatisés. Mais ils se posaient des questions. Kombouaré a-t-il fait les bons choix ? On le saura samedi soir, à l’issue du match face à Lille. L’entraîneur parisien a établi sa réflexion sur l’ensemble des trois matchs de la semaine. Il a aligné son équipe type dimanche en Coupe de France face à Aubervilliers pour assurer la qualification et relancer ses cadres. Il les a mis au repos mercredi à Guingamp afin de se donner un maximum de chances de rapporter un bon résultat du Stadium Lille Métropole. En agissant ainsi, et même s’il refuse de l’admettre publiquement, il a fait de la 20e journée de championnat sa priorité, au détriment du 8e de finale de Coupe de la Ligue. L’échec à Guingamp interpelle. Car pour Paris, la Coupe de la Ligue semblait pourtant être le chemin le plus court vers la Coupe d’Europe. Et les Parisiens, 7es de L 1, n’étaient pas en position de galvauder cette compétition. « Il ne faut pas se lamenter et vite rebondir en championnat », tempère Marcos Ceará. Le faux pas breton sera pardonné en cas de bon résultat à Lille. Dans le cas contraire, les choix d’Antoine Kombouaré reviendront au coeur du débat. Peut-on compter sur les doublures ? Entre un 16e de finale de Coupe de la Ligue brouillon à Boulogne (1-0), une défaite à Rennes (0-1) en championnat et celle à Guingamp, les doutes se sont transformés en certitudes : le PSG n’a pas de banc. En tout cas pas assez pour faire tourner la moitié de l’équipe. Lors de ces trois matchs, Sankharé et Ngoyi, notamment, ont perdu leur crédit. Même si Bourillon a profité de la Coupe de la Ligue pour se relancer, il faut se rendre à l’évidence : seuls quinze joueurs de l’effectif ont le niveau pour évoluer en L 1. C’est peu. Surtout quand on a des blessés. Recruter un joueur changerait-il quelque chose ? Pas vraiment. La cellule recrutement tente toujours de trouver la perle rare, à savoir un milieu gauche, un poste où les solutions manquent cruellement. La piste la plus chaude mène toujours à l’Argentin Jésus Datolo (25 ans), que Naples souhaite prêter. Des discussions entre les deux clubs pourraient débuter dans les prochaines heures. Le Toulousain Fodé Mansaré (28 ans) a été proposé au PSG, qui n’a pas donné suite. Le Guinéen, qui n’entre plus dans les plans d’Alain Casanova, a très envie de rejoindre la capitale. Mais inutile de dire qu’un joueur, à lui seul, ne pourra pas changer le visage d’une équipe toujours en quête de certitudes. Laurent Perrin (avec A.H.) Citation A Sakho de rebondir Un but gag et un match complètement raté à Guingamp. Mamadou Sakho aurait-il égaré son football ? Si son potentiel physique demeure toujours aussi impressionnant, surtout pour un joueur âgé de 19 ans, ses erreurs coûtent cher au PSG cette saison. L’international Espoirs commet peu de bourdes dans une rencontre, mais celles-ci se paient souvent cash. Il oublie ainsi dans son dos le Nancéien Hadji sur l’égalisation lorraine (1-1). Il rate une relance ultra-facile en fin de match contre Nice et laisse Remy inscrire le but de la victoire (0-1). Et, en décembre, il lit mal la trajectoire d’un centre de Lens qui permet à Maoulida d’égaliser (1-1). Le catalogue est édifiant. Au premier abord, le verdict s’impose à l’évidence : trop de certitudes et pas assez de concentration. Mais le bilan de Sakho mérite d’être nuancé. Cette année, il porte sur ses solides mais jeunes épaules plus de responsabilités que prévu. Il était censé poursuivre sa progression au côté de l’expérimenté Zoumana Camara. Mais la phlébite de ce dernier a contraint Kombouaré à lui confier les clés de la défense. Le difficile début de saison de Sylvain Armand, en progrès depuis, et le caractère effacé de Ceará l’ont un peu livré à lui-même. « Ça arrive, même aux meilleurs » A en croire deux ex-grands défenseurs, il incarne toujours l’avenir du club. « Son potentiel est énorme, explique Willy Sagnol. Evoluer à 19 ans au PSG est une chance. Ce n’est pas comme jouer déjà à Barcelone ou à Madrid, où il se ferait broyer s’il se rendait coupable de pareilles bévues, observe l’ancien international. Je parlais récemment de lui à Lilian Thuram. Il est d’accord avec moi : il a tout à gagner à écouter les anciens. Et qu’il ne s’inquiète pas de son but à Guingamp. J’en ai marqué un pire à Sedan avec Monaco ! » Emmanuel Petit, présent mercredi à Roudourou, appuie là où ça fait mal. « Contre Guingamp, il a fait un non-match. On avait l’impression qu’il n’était pas ravi d’être arrière gauche. Il faut pourtant qu’il prenne cela comme une chance et non une contrainte, insiste le champion du monde. A son âge, cela va étoffer son bagage technique et ça prouve que son entraîneur a une énorme confiance en lui. » Pour Petit, Sakho doit désormais tirer quelques leçons. « Il fait partie d’une génération qui veut tout et tout de suite. S’il est patient et accepte les choix de l’entraîneur, il ira loin. Et qu’il sache que son modèle, Lilian Thuram, a, au début de sa carrière, été ridicule sur un but de Calderaro à Metz. Ça arrive, même aux meilleurs… » Christophe Bérard leparisien.fr |
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15/01/2010 15:14
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#1669
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![]() freelance ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 5,924 Inscrit : 28/12/2008 Membre no 21 Tribune : Non précisée |
Citation Sakho, une promesse à tenir Le PSG a renoncé à engager Gabriel Heinze l'été dernier pour permettre à Mamadou Sakho de progresser. Car malgré quelques erreurs mémorables, le défenseur possède un potentiel indéniable. Mais il doit s'améliorer au niveau de la concentration. A la veille de la prochaine Saint Valentin, Mamadou Sakho fêtera ses vingt ans. Oui, vingt ans seulement. Et pourtant, on a l'impression qu'il fait déjà partie des meubles parisiens avant un probable déménagement vers l'Angleterre dans les années qui viennent. Mamadou Sakho est donc un espoir au potentiel énorme et reconnu de tous les techniciens. Mais un simple espoir. Présent dans le groupe pro depuis février 2007, lancé par Paul Le Guen dans le grand bain et titularisé dans l'axe dans la foulée, ce Parisien pure souche, passé par le Paris FC, est devenu l'un des symboles d'un PSG enfin capable d'aller chercher dans la région des joueurs de haut niveau, jadis obligés d'aller chercher ailleurs un terrain d'expression. Et contrairement à bon nombre de ses partenaires qui n'ont pas vraiment convaincu en équipe première après être passés pros, Mamadou Sakho est devenu un indiscutable titulaire au sein du club de la Capitale. Aligné au poste de stoppeur gauche, les performances de ce joueur racé et de caractère, capitaine des sélections de jeunes de l'équipe de France depuis les Minimes, ont été remarquées jusqu'en Angleterre. Arsène Wenger a déjà coché son nom pour l'avenir d'Arsenal. Mais à force d'être aligné régulièrement par ses entraîneurs en club (le PSG a préféré ne pas recruter Heinze pour ne pas gêner Sakho) comme en sélection, au point que Raymond Domenech suit avec attention sa progression, Mamadou Sakho connaît quelques sautes de concentration fatales. Ce fut le cas contre Nancy et Nice en championnat. Et encore mercredi face à Guingamp en Coupe de la Ligue. Signe qu'à vingt ans, il n'est encore qu'un espoir. Un grand espoir, certes, mais bien un gamin perfectible, notamment d'un point de vue mental où il n'apparaît pas aussi solide que ses interventions souvent gagnantes dans les duels d'homme à homme. L'an dernier, le PSG comptait sur Lilian Thuram, son modèle, pour l'aider à s'améliorer mentalement. Mais le cœur du recordman des sélections l'a empêché d'accompagner la progression de ce joueur. Et si Zoumana Camara peut joueur les conseillers, la faible concurrence au sein de la défense parisienne ne pousse pas Sakho à se transcender. D'où l'impression d'une certaine suffisance parfois… A Guingamp, au-delà de son but contre son camp, résultat d'une maladresse autant que d'une faute de concentration, Sakho n'a pas toujours été catastrophique, loin de là. Mais aligné au poste de latéral gauche, on a bien senti qu'il dépannait à contrecœur dans ce secteur. Dès lors, pour passer un cap supplémentaire, Sakho a sans doute besoin d'analyser ces sautes d'attention. A défaut de concurrence, un passage par la Ligue des Champions lui permettrait aussi de se jauger au niveau international. Car à force d'être encensé, peut-être a-t-il besoin de voir s'il a le niveau européen. Celui où la moindre erreur se paie cash. Si c'est le cas, tout le monde s'en félicitera. Sinon, nul doute que Sakho prendra alors conscience de ce qui lui manque. A savoir pas grand-chose pour réaliser une belle carrière… Olivier DE LOS BUEIS football365.fr |
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15/01/2010 18:25
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#1670
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![]() expat' crew ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 12,115 Inscrit : 07/02/2009 Lieu : 78 Membre no 770 Tribune : Non précisée |
Citation Foot - L1 Kombouaré : «Lille supérieur à Bordeaux» Les derniers succès du LOSC ne sont pas de nature à faire peur à Antoine Kombouare, mais le coach parisien s'est dit tout de même dit «impressionné», vendredi. Antoine Kombouaré décrit le LOSC de Garcia comme la meilleure équipe de France. (EQ) Lille puissance 6 «Lille, c'est impressionnant, c'est supérieur à Bordeaux. C'est 6 matches, 6 victoires, 18 points sur 18, 23 buts marqués, 3 buts encaissés. C'est une équipe qui ravage tout sur son passage, c'est un parcours de rêve. Bordeaux a toujours gagné mais difficilement : contre Toulouse la dernière fois, contre nous aussi. Lille, c'est régulier. En plus, ils seront revanchards puisqu'ils avaient perdu ici 3-0. Ils sont devant nous, ils sont favoris. C'est la meilleur équipe du championnat de France». Pourquoi le PSG n'aligne t-il pas une série ? «J'ai eu la chance d'entraîner dans des clubs de Province : Valenciennes, Strasbourg. Il y a une moins grande pression sur ces clubs là. Quant on joue au PSG ou à Marseille, il faut un très gros mental. Il y a le terrain, ce qu'on demande aux joueurs et l'extérieur. La pression sur les résultats, la pression médiatique, tout le monde n'est pas capable... A Lille, ils peuvent travailler tranquille ! C'est un constat. Landreau est parti parce qu'il ne supportait plus». La boulette de Sakho en Coupe de la Ligue «Toute l'équipe est affectée après cette élimination (contre Guingamp). Il se sent fautif sur le but, c'est normal, mais, des conneries, il en refera d'autres. Lui comme les autres». Guillaume Hoarau «Je fais le point avec lui aujourd'hui (vendredi). Cela fait 3 mois qu'il n'a pas fait un match. La CFA ne joue pas ce week-end, c'est compliqué ». Propos recueillis par Christophe MICHEL, au Camp des Loges.
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16/01/2010 11:25
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#1671
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 15,491 Inscrit : 27/11/2008 Lieu : 92 Membre no 4 Tribune : Viré du stade |
Le Parisien
Citation Le PSG tremble au pied de la montagne lilloise Déjà tombé mercredi en Coupe de la Ligue à Guingamp, Paris dispute un match de la plus haute importance ce soir sur le terrain de Lille, la nouvelle terreur de la Ligue 1. C’est l'heure de vérité. A peine plus de trois semaines après une victoire réconfortante devant Grenoble (4-0), le PSG renoue avec son activité première, le championnat. Et cette 20e journée promet d’être riche en enseignements pour Antoine Kombouaré et ses hommes, actuels huitièmes de Ligue 1, à cinq longueurs de leurs adversaires du soir, les redoutables Lillois. Après ses errements de la première moitié de saison (notamment cinq nuls et six défaites) et un faux pas mercredi (1-0) en 8e de finale de la Coupe de la Ligue à Guingamp (L 2), Paris entend plus que jamais placer cette reprise sous le signe du renouveau. Ce déplacement à Lille, séduisant deuxième, qui affole les compteurs depuis deux mois, offre au club de la capitale une occasion rêvée de passer des paroles aux actes. L’objectif pour les Parisiens sera aussi d’entamer du mieux possible une série de trois matchs déterminante dans la course à l’Europe : le Losc ce soir, la venue de Monaco dès mercredi au Parc et un voyage à Lyon dans quinze jours. « Nous avons les moyens de leur poser problème » En laissant plusieurs de ses cadres au repos face à Guingamp, Antoine Kombouaré a bel et bien fait du championnat et de ce voyage dans le Nord sa priorité. « J’ai demandé à mes joueurs de prendre ce match comme le plus important de la saison, confie le technicien parisien. Nous n’avons pas le choix. Nous voulons bien commencer notre série en allant chercher les trois points. » Le défi est de taille. Mais il n’en apparaît que plus beau. Ce soir, Paris se présente au pied de la montagne. Il ne s’agit pas seulement d’un adversaire direct à la Ligue Europa, mais de « l’équipe de L 1 la plus en forme du moment », selon Ceará ; « bien meilleure que Bordeaux », assure même Kombouaré. Avec une moyenne de 3,8 buts par match lors des six dernières journées de championnat, Lille impressionne. « Cette équipe ravage tout sur son passage », commente l’entraîneur. Et l’absence de Gervinho (parti à la CAN), auteur de plus d’un tiers (8) des 23 buts inscrits par le Losc depuis le 28 novembre, ne semble pas avoir enrayé la machine. Pour preuve : la qualification mercredi face à Rennes (3-1) en Coupe de la Ligue, obtenue dans la prolongation grâce notamment à un Mickaël Landreau décisif. « Je suis optimiste. Nous avons les moyens de leur poser problème, assure Kombouaré. A condition d’être à notre meilleur niveau, d’être très rigoureux défensivement, de prendre possession du ballon. » Pour défier la terreur du moment, le PSG pourra compter sur son équipe type, hormis Coupet, absent de longue durée, et Hoarau, encore trop juste. Incapable de battre Bordeaux, Marseille et Lyon lors des matchs aller (deux défaites, un nul), Paris doit enfin s’affirmer comme un candidat crédible dans la course à l’Europe. L’heure est grave. Et les supporteurs pardonneraient mal, après le couac surprise de mercredi, un nouveau rendez-vous manqué. PSG - Evian, 16es de finale de la Coupe de France, aura lieu le dimanche 24 janvier, à 17 h 45, au Parc des Princes (en direct sur Eurosport). La commission supérieure d’appel de la Fédération française de football a annulé la sanction du match à huis clos avec sursis infligé au PSG par la commission de discipline de la Ligue après les incidents survenus lors de Monaco - PSG (2-0) le 13 septembre 2009. Citation Et les supporteurs s’impatientent… Les avis sont partagés. Certains veulent encore y croire. D’autres ont presque tiré un trait sur la capacité de leur équipe à accrocher une place européenne en fin de saison. Mais tous sont impatients de voir le PSG enfin (re)devenir un grand club. « J’espère sincèrement que l’année 2010 sera différente de 2009, indique Philippe Pereira, porte-parole de la tribune Boulogne. Malgré l’élimination en Coupe de la Ligue mercredi à Guingamp, j’ai le sentiment qu’on peut réaliser une bonne deuxième moitié de saison. A condition, bien sûr, que les joueurs aient retenu les erreurs du passé. On s’attaque à un gros morceau avec Lille. Et une victoire serait un signe fort de renouveau. » Les blessures à répétition de plusieurs Parisiens (Hoarau, Camara, Erding notamment) ont suscité l’indulgence des fans. Mais une fois Hoarau de retour, probablement dès la semaine prochaine face à Monaco, la mansuétude prendra fin. « Jusqu’à présent, malgré des résultats décevants, nous avons toujours soutenu les joueurs, poursuit Philippe Pereira. Mais notre patience a des limites. » « Il n’y a pas de haine de la défaite » « Si Antoine Kombouaré parvient enfin à aligner son équipe type de début de saison, avec Hoarau et Erding en attaque, le PSG pourra peut-être finir dans les cinq premiers, espère Amar Bennacer, responsable des Lutèce Falco. utrement, je ne vois pas comment on pourrait prétendre à une place européenne. On n’a pas de banc, cela s’est vu à Guingamp. Et, plus globalement, le niveau de l’équipe est assez faible, et pas du tout comparable à celui de Lyon, Bordeaux ou encore Lille… » D’une seule voix, les tribunes Boulogne et Auteuil stigmatisent l’absence d’une culture de la gagne à Paris. « Il n’y a pas de haine de la défaite, assure Amar. On a l’impression que le groupe se contente d’être 8e de L 1. Mais ce n’est pas étonnant : les joueurs n’ont pas le standing pour porter les couleurs du PSG. » La seule solution à leurs yeux : « Recruter, précise Philippe Pereira. On aurait préféré avoir plus d’argent lors de ce mercato hivernal. Malheureusement, on doit attendre de vendre Kezman pour aller chercher un joueur. C’est triste. » « Il est clair que nous n’avons pas l’effectif pour terminer sur le podium. Et tant que Sébastien Bazin sera propriétaire du club, ce sera toujours le cas, s’emporte le responsable des Lutèce Falco. Ce qui ferait mon bonheur en 2010 ? Que Colony Capital s’en aille ! » Citation Christophe Jallet : « On va pouvoir se jauger »
Il n'a pas voulu enlever son bonnet pour la courte séance photo. Pas question d’attraper froid avant un rendez-vous aussi important que le match à Lille. Il est comme ça Christophe Jallet. Très sérieux. Et d’une rare gentillesse. Ce match à Lille est-il plus important que celui de Coupe de la Ligue, mercredi dernier, face à Guingamp ? Christophe Jallet. Je ne sais pas si on peut attacher plus d’importance à un match qu’à un autre. Mais celui de Lille va nous permettre de nous positionner en championnat. C’est la meilleure équipe du moment. On va pouvoir se jauger. L’élimination en Coupe de la Ligue aura-t-elle des conséquences néfastes ? Non. Cette défaite est frustrante, on avait largement les moyens de passer… Prendre une petite fessée de temps en temps, ça ne fait pas de mal. A condition qu’il y ait tout de suite une réaction. Qu’est-ce que Lille a de plus que le PSG ? Cinq points ! Et de la confiance. Après notre victoire au match aller (3-0, le 29 août), on les avait mis à neuf points. Aujourd’hui, ils en ont cinq d’avance… Ils n’ont pas perdu depuis deux mois, ils mettent des taules à tout le monde. Pour eux, tout roule ! Mais ils ne gagneront pas tous leurs matchs jusqu’à la fin de saison. On est capables de leur faire mal si on défend bien. Si on veut rester dans la course, il faut impérativement rapporter quelque chose. Robin Leproux, votre président, vise une place dans les quatre premiers. Est-ce encore possible ? Bien sûr ! On n’a jamais été surclassés par un adversaire et on a perdu beaucoup de points sur des petites erreurs de concentration. Si on arrive à gommer ça, on ne sera pas loin de cet objectif. Comment avez-vous réussi à vous imposer aussi vite au PSG ? Je suis arrivé à Paris comme si j’arrivais à Niort. Je ne me suis pas pris la tête quand j’étais remplaçant. Je prends les moments comme ils viennent. Moi, je suis heureux d’être là, et ça se traduit par de bonnes rentrées, des buts, des passes et la confiance du coach. Je ne me prends pas le chou et j’espère que ça va continuer. A Paris, beaucoup de joueurs se plaignent de la pression. Pas vous ? Je reste assez détaché de l’environnement. Je ne fais pas trop attention à ce qu’on peut dire sur les uns ou les autres. A l’entraînement, je suis là pour rigoler et bosser avec mes coéquipiers. Une fois rentré chez moi, je rigole avec ma femme et ma fille. Toute la pression assez néfaste dont j’entends parler ne m’a pas encore touché. Que les supporteurs gueulent quand on a été bidons, je trouve ça normal tant que ça ne dépasse pas certaines limites. Si on est nuls, on est nuls ! Il faut savoir balayer devant sa porte. Pour le moment, les médias ou les supporteurs ne m’ont apporté que du positif. Je me sers de ça pour être plus fort. -------------------- "If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly
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16/01/2010 14:53
Message
#1672
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 15,491 Inscrit : 27/11/2008 Lieu : 92 Membre no 4 Tribune : Viré du stade |
Résumé de l'article sur Céara dans l'Equipe du jour.
Citation Ceara reste en bas
Le latéral droit suscite toujours des jugements contrastés. Kombouaré, lui, veut d'abord qu'il défende. Deux ans et demi après son arrivée, il subsite une partv d'énigme autour de l'ancien joueur de l'Internacional porto Alegre, club avec lequel il gagné le Mondial des Clubs en 2006 lors d'un match où il avait pris le dessus sur Ronaldinho. Céara est souvent perçu comme ça à paris. Un homme de duel avant tout, plus qu'un technicien inoubliable. "Un combattant qui va au bout de soi, à qui on ne peut rien reprocher dans l'engagement" dit Armand. "Un joueur super important" pour Kombouaré qui l'a titularisé 16 fois depuis le début de la saison en championnat. L'arrivée du Kanak coincide avec une évolution des missions destinées au brésilien. Ces deux dernières saisons, Céara ressortait surtout par son implication offensive ... et ses difficultés à étouffer les espaces sur son côté. De Valenciennes, Kombouaré le trouvait même "friable défensivement". Depuis sa prise de fonction au PSG, il impose une consigne à Céara. Celle de se focaliser sur son rôle défensif. "Au début, il jouait souvent haut, et ça lui coûtait parfois cher, se souvient Armand. Depuis, il s'est canalisé. Il devient un latéral complet. Maintenant, comme moi, question placement et rigueur, il peut encore franchir un cap. Sa force, c'est d'être un gros travailleur." "Si Céara monte moins qu'avant, ajoute Kombouaré, c'est aussi parce qu'il a eu cette saison devant lui Giuly ou Jallet, qui prennent la profondeur. La saison dernière, il jouait sur la droite avec Sessegnon qui aime bien rentrer dans l'axe. Du coup, Marcos pouvait prendre le couloir pour dédoubler." Quand il parle du Brésilien, le coach du PSG estime qu' "il peut toujours faire mieux, comme les autres joueurs." L'intéressé ne dit pas l'inverse. "Même si je suis le meilleur joueur d'un match, j'en ressors ave le sentiment que je peux m'améliorer sur tous les plans. -------------------- "If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly
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17/01/2010 00:08
Message
#1673
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 53,524 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 60 Tribune : Canapé |
Citation Foot - L1 - PSG « On a eu les chocottes » A Paris, les matches se suivent et les commentaires se ressemblent. Après la défaite à Lille (1-3), Antoine Kombouaré a parlé samedi d'une «entame catastrophique» et d'une équipe «qui a eu les chocottes». Le président Robin Leproux d'une «faillite de l'équipe» et d'un contenu «assez grave». L'habitude ne suffit pas à faire passer la pilule. «On a été battu dans tous les duels, on a joué à reculons, on a joué trop bas, a déploré Antoine Kombouaré à Villeneuve-d'Ascq. On a eu les chocottes. Ce but en début de match plombe notre match. Dès que Lille a des espaces, il fait très mal. Je dis simplement bravo à Lille. A la mi-temps, j'avais le sentiment qu'on avait des possibilités car notre fin de première période avait été assez bonne. Le deuxième but nous fait très mal et à deux à zéro, le match est plié. C'est la première fois qu'on prend trois buts. J'avais dit que Lille ravage tout sur son passage. J'espère que ce n'est qu'un match.» La réponse viendra contre Monaco mercredi, espère l'état-major du PSG. «Je ne suis pas très en colère car il faut rester concentré sur l'objectif de Monaco, a souligné le président Leproux. On va avoir besoin d'être dans un meilleur état d'esprit». «La force des grands joueurs et des grandes équipes c'est de relever de la tête», a lâché Antoine Kombouaré. (Avec AFP) www.lequipe.fr |
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17/01/2010 10:13
Message
#1674
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Le Parisien
Citation Les Parisiens sombrent à Lille (3-1) Totalement dépassés, les Parisiens ont reçu une correction hier soir face à des Lillois décidément irrésistibles. Le PSG, très inquiétant, pointe à une triste dixième place. L’heure est grave pour le PSG. Même son président le reconnaît. Hier, à l’issue du match, Robin Leproux s’est présenté devant la presse avec des mots assez durs envers ses joueurs. Autre preuve de la gravité de la situation : l’entraînement prévu aujourd’hui au camp des Loges se déroulera finalement à huis clos. Hier soir, le PSG a en effet pris conscience d’une triste réalité. Son équipe, désormais 10e de L 1, n’a pas le niveau pour intégrer le top 5 du championnat, son objectif de début de saison. Une prestation indigne Au Stadium Lille Métropole de Villeneuve-d’Ascq, Paris n’a pas su tenir tête, ne serait-ce qu’un quart d’heure, à la redoutable machine de guerre lilloise, toujours deuxième de L 1 et candidate sérieuse au titre de champion. Faute de concentration, de rigueur défensive et tout simplement de talent, Makelele et ses coéquipiers ont livré une prestation indigne de leur statut et de leurs ambitions. Ils ont encaissé un but à chaque début de période (Obraniak, 5e; Balmont, 52e) sans réussir un seul instant à sortir la tête de l’eau. Les changements plus offensifs du technicien parisien en seconde période n’ont rien changé au triste visage offert hier soir par le PSG. Le but d’Erding (83e) non plus. « Nos entames ont été catastrophiques. Nous avons été battus dans les duels. Nous avons joué à reculons, s’emporte Antoine Kombouaré, sans pitié pour ses joueurs. On est passé complètement à côté de notre match. » A qui la faute ? L’excuse de la seconde rencontre de la semaine ne tient pas, l’entraîneur ayant largement fait tourner mercredi en Coupe de la Ligue lors du revers humiliant à Guingamp (1-0). « On a été fébriles. Mes joueurs ont eu les chocottes, ajoute le coach. Je ne comprends pas comment certains ont pu ainsi rater leur match. J’aurai des discussions avec quelques joueurs pour en connaître la raison. » Et pourtant, cette défaite n’étonne personne. Car au fil des matchs, un constat se dessine. Paris n’est pas doté d’un effectif de qualité suffisant pour défier les plus grands. Ses chances d’accrocher une place européenne en fin de saison sont désormais minces. Antoine Kombouaré pourra d’ailleurs regretter bien longtemps d’avoir aligné mercredi soir une équipe bis en Coupe de la Ligue, chemin pourtant le plus court pour l’Europe. Le compte à rebours a déjà commencé. Paris n’a déjà plus beaucoup d’occasions de se racheter. Mercredi, au Parc face à Monaco, autre prétendant à une place européenne, il lui restera encore une dernière carte à jouer. Il s’agirait de ne pas la gâcher si Paris veut conserver l’espoir, désormais mince, de jouer la Ligue Europa la saison prochaine. Citation La fiche du match LILLE - PSG 3-1 (1-0) Spectateurs : 17 000 environ. Arbitre. M. Ennjimi. Buts. Lille : Obraniak (5e), Balmont (52e), Béria (68e) ; PSG : Erding (83e). Avertissements. Lille : Balmont (32e), Debuchy (88e) ; PSG : Armand (10e), Traoré (34e). Lille. Landreau - Debuchy, Rami, Béria, Emerson - Mavuba (cap. ) - Balmont, Cabaye (Dumont, 81e) - Obraniak (De Melo, 71e), Frau, Hazard (Touré, 76e). Entr. : Garcia. PSG. Edel - Ceará (Giuly, 58e), Traoré, Sakho, Armand - Jallet, Makelele (cap.), Clément, Chantôme (Maurice, 63e) - Erding (Camara, 84e), Luyindula. Entr. Kombouaré. LES BUTS 5e. Coté droit, Frau décale Cabaye dans l’axe qui sert à son tour Obraniak sur sa gauche. Aux 20 m, ce dernier enroule une frappe qui bat Edel. 1-0. 52e. Obraniak s’infiltre côté gauche et adresse un centre pour la tête de Balmont. Le plus petit joueur du match, mal bloqué par Armand, ajuste Edel sans problème. 2-0. 68e. Sur un corner mal repoussé, Cabaye, de la tête, remet le ballon dans la surface. Sans opposition, Béria prolonge le ballon hors de portée d’Edel. 3-0. 83e. Sur un centre de la gauche de Maurice, Erding, d’une tête décroisée et plongeante, réduit le score (3-1). LE FAIT DU MATCH 37e. Armand lance, en profondeur, Chantôme dans la surface. Ce dernier est repris par Rami. C’est la seule fois, en première période, que le SG s’est montré un minimum dangereux pour Landreau… LE CHIFFRE 22 C’est la 22e fois, en 33 déplacements de championnat, que le PSG s’incline à Lille. Son bilan dans le Nord est ridicule avec 17 points pris sur 99 possibles… Citation Clément et Makelele ont beaucoup souffert En 4-4-2 et dans une composition ressemblant à son équipe type du moment, le PSG a explosé. Dominé dès les premières minutes car positionné trop bas, le bloc parisien a été « mangé ». Paris n’a existé que lors du dernier quart d’heure de la première période, mais sans se créer de véritables occasions. Au lieu de se baser sur ces minutes encourageantes après le repos, les Parisiens ont sombré en encaissant trop rapidement un deuxième but. L’écart entre les deux équipes était bien grand hier soir. Edel (4,5). Ne peut rien sur le premier but. Abandonné sur les deuxième et troisième buts par sa défense, il a raté beaucoup de dégagements au pied. Il a eu quelques parades à réaliser (4e, 18e, 60e) mais n’a pas été décisif. Ceará (2). Le latéral droit a peiné, comme ses coéquipiers de la défense. Il est passif sur le but d’Obraniak (5e) et est à l’origine du deuxième but lillois en ratant complètement son dégagement. Remplacé par Giuly (58e). Traoré (3). Titulaire en défense centrale, il a souffert devant la vivacité d’Hazard et de Frau. Perd un duel devant Obraniak sur le premier but. Un match difficile. Averti (34e). Sakho (3). De retour à son poste de prédilection, sa prestation n’a guère été meilleure qu’à Guingamp. De la fébrilité en début de match. Pas assez incisif dans les duels et au marquage ensuite, sauf sur un bon retour devant Hazard (43e). Armand (3). Le latéral gauche, battu de la tête par Balmont (52e), a malgré tout été moins en danger que ses partenaires parce que le jeu lillois a surtout penché à gauche et dans l’axe. Mais quand il a été sollicité, il a, lui aussi, été dominé largement. Averti (10e). Jallet (3,5). Milieu droit, il a délivré un ou deux bons centres. Mais trop imprécis sur ses coups de pied arrêtés et bien gêné dans le jeu. A fini arrière droit. Makelele (3,5). Le capitaine a surnagé en début de match. Après, il a beaucoup subi et a joué trop bas. Il a ainsi exposé sa défense aux incessantes attaques lilloises. Clément (2,5). Que de fautes et de ballons perdus ! Il a été mangé dans l’entrejeu par la puissance et le pressing des Lillois. A montré certaines de ses limites hier soir. Chantôme (3,5). Milieu gauche, il n’a pas pesé sur les débats. De la volonté et de la combativité. Mais c’était trop peu pour exister hier soir. Suppléé par Maurice (63e), décisif sur le but parisien grâce à un bon centre adressé à Erding. Luyindula (4). Il n’a jamais réussi à dribbler ses adversaires directs comme il sait le faire. Peu ou mal servi, il n’a pas pesé. Erding (4,5). Jusqu’à son but de la tête (83e), on ne l’avait presque pas vu. Trop isolé, il a dû se contenter de courses bien souvent dans le vide. Remplacé juste après son but par Camara (84e). A Lille, le collectif est bien supérieur à celui du PSG. Dommage que Frau n’ait pas été aussi intéressant qu’hier soir lorsqu’il portait les couleurs parisiennes ! Hazard, Cabaye, Obraniak et Balmont ont été à leur aise. L’arbitre, M. Ennjimi (5,5), a contrôlé le match sur un terrain lourd. Un peu de zèle mal venu en fin de match en avertissant Debuchy pour pas grand-chose. Citation Robin Leproux : « Ce qui s’est passé est assez grave » Il est venu s’exprimer presque à la surprise générale. Robin Leproux, le président-délégué du club, tenait à faire savoir son effarement devant un tel naufrage. Alors que ses joueurs ont opté pour le silence comme à chaque défaite, Robin Leproux a aussi essayé de sauver les apparences et d’adoucir l’image du club. Après Guingamp, Lille, la semaine parisienne a été difficile... Robin Leproux. C’est une très mauvaise soirée. Mais à Guingamp, c’était un match différent. Là-bas, on s’était créé des occasions et on avait joué. Mais là, nous sommes passés complètement à travers. Nous n’avons pas montré notre football. L’équipe n’a aucune excuse. C’est tout simplement une faillite de long en large. Désormais, il faut vite se remettre dans le bon sens. Car là, tout est allé de travers. Etes-vous en colère ? (Une petite seconde de réflexion) . Non, car il faut penser à relever la tête et un match important nous attend mercredi contre Monaco. Cela ne sert à rien de se mettre en colère même si ce qui s’est passé est assez grave. Ce qui importe maintenant, c’est de vite gommer tout cela et de montrer dès mercredi que cette défaite inadmissible ne laissera pas de traces. Avez-vous vu les incidents entre supporteurs parisiens ? J’ai toujours la même volonté sur ce genre de questions. Il y a des lois qu’il convient d’appliquer. Si des gens sont responsables d’incidents, il faut prononcer des interdictions de stade. Je prône la fermeté. Avez-vous parlé aux joueurs dans le vestiaire ? Oui (NDLR : selon plusieurs témoins, il n’a pourtant rien dit) . Mais le message principal est qu’il faut se projeter sur le match de Monaco. J’attends une réaction formidable. Parce que là, nous sommes formidablement passés à travers. Je suis persuadé que l’équipe peut se remettre de ça. Mais ce n’est pas la première fois que le PSG s’incline ou perd des points bêtement... (Il élude) . Mais n’oubliez pas la qualité de cette équipe de Lille. Elle marque sur sa première occasion et le match change d’un seul coup. Tout devient compliqué. Lille avait la grâce ce soir. Je crois qu’on peut dire ça. Bravo aux Lillois et moi, j’attends autre chose contre Monaco. Si vous n’êtes pas « en colère », êtes-vous, au moins, vexé ? Quand on est président du Paris Saint-Germain et qu’on prend trois buts à Lille de cette manière, on est forcément vexé. Ce sera tout. Bonne soirée. Citation Règlement de comptes entre supporteurs parisiens
De graves incidents se sont produits hier au stade entre supporteurs parisiens en première période. Il s’agit d’un règlement de comptes entre Auteuil et Boulogne après une bagarre qui s’était déroulée lors du déplacement à Bordeaux, le 5 décembre. Un membre de Boulogne avait sorti un drapeau avec une croix celtique. Les échauffourées d’hier soir avaient été programmées de longue date côté Boulogne, dont un membre a été blessé. Les anciens de cette tribune et la nouvelle génération s’étaient déplacés en nombre pour empêcher ceux d’Auteuil d’entrer. Les deux camps se sont opposés à coups de poing et de pied, de ceinturons et en se lançant des fumigènes. Les 25 stewards du club ont eu besoin des forces de l’ordre pour séparer les protagonistes. A la mi-temps, le préfet a demandé le retour à Paris des associations d’Auteuil. L’après-match et le départ des représentants du kop de Boulogne s’est déroulé sans souci. Les dirigeants parisiens souhaitent qu’il y ait de lourdes sanctions et des interdictions de stade administratives. Deux Parisiens et cinq Lillois avaient déjà été interpellés avant-match. -------------------- "If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly
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18/01/2010 09:50
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![]() freelance ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 5,924 Inscrit : 28/12/2008 Membre no 21 Tribune : Non précisée |
Citation L’impuissance de Kombouaré Seul, Antoine Kombouaré a enchaîné les tours de terrain hier matin au camp des Loges. Ce footing constituait peut-être un moyen pour l’entraîneur parisien d’évacuer la déception née de la claque reçue samedi à Lille (3-1) ou de réfléchir aux solutions pour relancer son équipe mercredi contre Monaco. A la tête du club depuis déjà près de huit mois, l’ancien technicien de Valenciennes se heurte à des difficultés qui font surgir les premières critiques. Une méthode qui interpelle. L’arrivée de Kombouaré l’été dernier a suscité de l’enthousiasme parmi l’effectif parisien. Très différent de son prédécesseur Paul Le Guen, il a tout de suite séduit par son discours volontaire, humain. Mais ses colères et ses excès de langage, comme après le match contre Rennes en décembre, ont surpris et déçu certains membres de l’effectif. Des critiques sur ses choix tactiques apparaissent et certains joueurs lui reprochent de ne donner ses compositions d’équipe que quelques heures avant les matchs… Dans les vestiaires, samedi soir, Antoine Kombouaré s’est à nouveau lâché, comme il l’a déjà fait cette saison. En substance, il a dit à ses joueurs, qu’à son âge, il était meilleur qu’eux, qu’ils manquaient de caractère et qu’il attendait les gros salaires au tournant face à Monaco. L’entraîneur a été particulièrement déçu par ses cadres (Makelele, Armand, Luyindula, Traoré…). Force est de constater que les discours musclés ne sont pas toujours suivis d’effets. Hier matin au camp des Loges, Kombouaré, conscient que ses rugissements ne sont pas la solution, a répété ses critiques, mais sur un ton plus posé. Il a délivré un message plus positif : même s’il ne comprend toujours pas le non-match des siens, il attend un sursaut face à Monaco et une attitude ambitieuse et non plus défaitiste. Une marge de manoeuvre restreinte. « Comme Le Guen avant lui, Kombouaré se heurte au syndrome PSG, explique un observateur. A Paris, il faut des grands joueurs. » Mais, pour cela, un entraîneur doit bénéficier de moyens financiers. Ce n’est pas le cas. Cela handicape Kombouaré pour recruter un milieu gauche cet hiver, mais aussi pour préparer la saison prochaine. Or, un constat s’impose au fil de cette saison : l’effectif du club est quantitativement et qualitativement limité. L’ex-défenseur du PSG ne peut compter que sur quatorze ou quinze professionnels du niveau de la L 1. Paris a triomphé des plus faibles (Grenoble, Saint-Etienne, Boulogne…), mais il n’a jamais battu, à l’exception d’Auxerre, les clubs mieux classés que lui. Averti des reproches formulés par ses joueurs, Kombouaré avait, il y a quelques semaines, sollicité une explication avec son groupe au sujet de son management. Aucune critique officielle n’a été alors émise… Confronté à un effectif faible techniquement, le Kanak doit aussi gérer des hommes tout aussi faibles mentalement. Hier, la plupart des Parisiens n’ont pas voulu s’exprimer. Ceux qui ont lâché quelques mots n’ont pas apporté de solutions. « Ce n’est pas nouveau, mais il n’y a pas mort d’hommes », a glissé Claude Makelele. Luyindula et Camara n’avaient « pas d’explication à la déroute de Lille ». Aujourd’hui, sans l’exonérer de ses responsabilités, Antoine Kombouaré fait avec ce qu’il a. Et c’est tout son problème. Arnaud Hermant (avec Ch.B.) Citation Le club lance son émission quotidienne Ce soir, sur l’antenne de NRJ Paris, Robin Leproux ne manquera pas de revenir sur les contre-performances de son équipe. Le dirigeant parisien est l’invité de l’émission « Paris est magique », un programme de cinquante-deux minutes consacré à la vie du club et diffusé quotidiennement à partir d’aujourd’hui*. Aux manettes : Patrice Boisfer, un ancien d’Infosport, et Florian Gazan, fidèle supporteur, également animateur radio de la matinale de NRJ. « Nous sommes une émission de club, précise ce dernier. Nous aurons donc un regard bienveillant sur son actualité. Nous essaierons d’avoir un discours positif, mais sans occulter bien sûr la réalité. » Au programme de ce soir : « Un retour sur le match à Lille, un résumé du stage à La Baule et un sujet consacré à Hoarau, énumère Patrice Boisfer. Nous ferons aussi un point sur le mercato avec le président. » Les mercredis seront consacrés à l’histoire du club. Après-demain, les deux animateurs évoqueront ainsi avec Alain Roche le match contre le Steaua Bucarest d’août 1997. Un studio au Parc, un autre au camp des Loges A défaut de briller sur le terrain, le PSG a voulu offrir à son équipe professionnelle, son centre de formation et sa Fondation une exposition médiatique d’envergure. L’idée de s’associer à cette chaîne de la TNT, avec qui il collaborait déjà depuis septembre sur une émission bihebdomadaire, s’est donc imposée naturellement. « Posséder une chaîne, comme d’autres clubs (NDLR : Lyon, Lille, Marseille et Bordeaux), coûte beaucoup trop cher, indique Bruno Skropeta, directeur de la communication du PSG. Or NRJ Paris a l’avantage d’être accessible gratuitement par tous les Franciliens. » Le club mettra ainsi à la disposition de la chaîne son stock d’images et de reportages. NRJ Paris a également installé des studios télé au camp des Loges et au Parc des Princes. « Notre contrat dure jusqu’en juin, précise Christophe Pinguet, directeur d’antenne à NRJ Paris. Notre ambition est de poursuivre cette aventure jusqu’en 2012. C’est un projet important qui pourrait booster notre audience. » * Lundi au vendredi, de 19 heures à 20 heures sur le canal 23 de la TNT, le canal 18 de Numericable, le canal 212 de Free, le canal 338 de Neuf, le canal 238 d’Orange. Sylvie De Macedo leparisien.fr |
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18/01/2010 10:02
Message
#1676
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![]() Parisard... ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 4,408 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 63 Tribune : Tribune Francis Borelli |
Citation Ligue 1 - Le PSG déclaré en faillite générale Francesoir, ancien journal à grand tirage.
Un président désabusé« Ma patience a des limites. Je n’accepte pas qu’on se fasse marcher dessus », avait déploré Antoine Kombouaré en novembre après une défaite à Marseille (1-0). Que dire alors du revers cinglant subi à Lille samedi ? Vainqueur de ses sept derniers matches, le Losc est quasiment intouchable en ce moment. Les Parisiens n’ont pas essayé de contester cette suprématie et confirment ainsi leur difficulté cette saison à prendre des points contre les clubs européens (défaites à Marseille et à Bordeaux, nul face à Lyon). C’est surtout la manière de perdre qui interpelle avec des joueurs totalement absents, à l’exception de Mevlut Erding, auteur du but parisien à la 83e minute sur le seul tir cadré des siens. Antoine Kombouaré a peu apprécié de voir sa défense céder à trois reprises pour la première fois de la saison : « On a été battus dans tous les duels. On a joué à reculons. On a eu les chocottes. » Le prochain match au Parc des Princes, face à Monaco mercredi, trotte déjà dans la tête du président Robin Leproux. Encore échaudé par les incidents provoqués par ses supporteurs, qui se sont battus entre eux dans le Nord, le dirigeant parisien a adressé un tacle appuyé à ses joueurs : « On passe totalement à travers. Ce qui s’est passé est assez grave. C’est une faillite de l’équipe. Il faut vite se remettre dans le bon sens. » Son discours de remobilisation lors de la traditionnelle galette des Rois, après l’élimination en Coupe de la Ligue à Guingamp (1-0) la semaine dernière, n’a pas eu d’écho dans le vestiaire parisien. Un manque de solutions pour Kombouaré Avec cette nouvelle défaite, le PSG entame de la plus mauvaise des manières la phase retour du Championnat. Le début d’année 2010 s’annonce périlleux pour les partenaires de Claude Makelele, qui végètent entre la 8e à la 13e place du classement depuis le mois de novembre. Après la venue de Monaco, ils se déplaceront à Lyon avant la réception de Lorient, trois équipes mieux classées. Antoine Kombouaré ne sait plus quelle méthode adopter pour fouetter l’orgueil de ses joueurs. A plusieurs reprises, il a élevé la voix sans résultat significatif jusqu’à présent. L’entraîneur parisien a également joué la carte de la concurrence à certains postes comme celui de latéral droit entre Christophe Jallet et le Brésilien Ceara, trop éloigné de son niveau de la saison dernière. Il s’est heurté aux limites de son effectif, où il manque de solutions de rechange comme en attaque, par exemple, malgré la montée en puissance du jeune Jean-Eudes Maurice. Aujourd’hui, la défense est son chantier prioritaire. Sur les côtés, Ceara et Armand ne parviennent pas à hausser leur niveau de jeu, sans parler des erreurs de placement trop répétitives de la charnière centrale, à l’image du but contre son camp inscrit par Mamadou Sakho à Guingamp. Les retours prochains d’Hoarau et de Sessegnon Antoine Kombouaré doit composer actuellement avec deux absences majeures. Stéphane Sessegnon est mobilisé par son équipe nationale du Bénin pour la Coupe d’Afrique des nations. Il est toujours en course pour une qualification en quarts de finale de la compétition avant la troisième et dernière journée de la phase de poules. Son absence pourrait donc se prolonger. Entre les pistes non abouties du mercato à son poste (Datolo, Drenthe, Dzsudzsak) et les errements de son remplaçant intérimaire, Clément Chantôme, son retour au Camp des Loges, le centre d’entraînement du PSG, est vivement souhaité. S’il est encore trop brouillon sur certaines phases de jeu, le Béninois est un gage de créativité et de danger dans la surface adverse, à l’instar de son coéquipier Guillaume Hoarau. L’ancien Havrais est sur le point de reprendre la compétition après trois mois d’absence en raison d’une blessure à un genou. Kombouaré a hésité à l’inclure dans le groupe qui s’est rendu à Lille. Cet été, il fondait de gros espoirs sur l’association Hoarau-Erding en attaque. A cause des passages à l’infirmerie de l’un et de l’autre, ils n’ont joué que dix-neuf minutes ensemble en match officiel. Cette statistique devrait être sensiblement gonflée lors des prochaines semaines et constitue un motif d’espoir pour tout un club. -------------------- "Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être."
Sacha Guitry |
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18/01/2010 12:36
Message
#1677
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 15,491 Inscrit : 27/11/2008 Lieu : 92 Membre no 4 Tribune : Viré du stade |
Le Parisien
Citation Le Racing-Métro intéressé par le Parc? Le 26 janvier au plus tard, les sociétés intéressées par l'appel d'offre pour la rénovation du Parc des Princes devront avoir remis leur dossier de candidature, en détaillant notamment leur équipe (architecte, constructeur). Selon nos informations, Jacky Lorenzetti, le président du Racing-Métro, aurait l'intention de se porter candidat à cet appel d'offre. Contacté sur le sujet, il s'est limité à un "no comment". Pascal Simonin, ancien patron du Consortium du Stade de France, aujourd'hui à la tête de Stadôme, une société appartenant à Lorenzetti, n'a pas été plus bavard.Si le dirigeant du Racing-Métro se lançait dans cette aventure, il concurrencerait alors Colony Capital, l'actionnaire du PSG. Cette perspective inquiète fortement Sébastien Bazin. Citation PSG Express
Hier. Décrassage à huis clos. Aujourd’hui. Entraînement à 15 h 30 au camp des Loges. Infirmerie. Coupet (cheville). Absent. Sessegnon (sélection beninoise). Kezman (excusé). Suspendu. Camara (Lyon - PSG). Rendez-vous. PSG - Monaco, 21e journée de L 1, mercredi, au Parc des Princes, à 19 heures (Foot +). Le porte-parole de la tribune Boulogne nous a fait savoir, à la suite de notre article d’hier intitulé « Règlement de comptes entre supporteurs parisiens », que le supporteur parisien qui avait sorti une croix celtique le 5 décembre à Bordeaux n’était pas un membre de leur tribune, mais un représentant de la section PSG Marne. Dont acte. -------------------- "If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly
Form is Temporary. Class is permanent. |
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18/01/2010 18:29
Message
#1678
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Joga bonito ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,133 Inscrit : 23/01/2009 Lieu : Paris Membre no 687 Tribune : Non précisée |
Citation Leproux : « L’objectif reste une place dans les quatre premiers » Invité exceptionnel de Luis Attaque, le président parisien a balayé toute l’actualité du club de la capitale. Malgré la mauvaise place actuelle, il vise toujours l’Europe. Le PSG est-il dans une situation critique ? Tout cela pourrait être plus facile, c’est évident. Dans un club de foot professionnel, tout commence au sportif et finit au sportif. C’est lié à nos résultats qui ne sont pas conformes aux objectifs qu’on s’est fixés en début de saison et qu’on maintient, à savoir finir dans les quatre premiers du championnat. Etes-vous confiant sur la faculté des joueurs à rebondir ? Ce qui nous tracasse depuis le début de saison, c’est leur inconstance. On a perdu des matchs en début de saison sur des erreurs d’inattention. Ce qui s’est passé à Lille (1-3) est plus embêtant. On n’a pas développé de jeu. Tout est parti de travers. Il faut l’acter, accepter de le dire et se mettre dans le bon sens pour le match de mercredi contre Monaco. Antoine Kombouaré peut-il être menacé si la situation perdure ? Absolument pas. Par apport au niveau de jeu auquel il nous a amenés sur certains matchs, son travail et l’ambiance du groupe, il est totalement dans l’esprit du Paris Saint-Germain. Et il a une légitimité dans ce club. « Que l’actionnaire en demande plus, c’est son rôle » La Ligue des Champions était-il trop élevé pour cette équipe ? On n’a jamais annoncé la Ligue des Champions. On n’a pas mis cette pression aux joueurs. Antoine et moi, nous nous sommes engagés à placer le club dans les quatre premiers. Après, que l’actionnaire en demande plus, c’est son rôle. Le PSG est-il devenu un club ordinaire ? Non, il n’est pas ordinaire. Rien ne s’y passe normalement. Il suffit de voir tout ce qui passe autour. La pression est toujours considérable à Paris. Peut-être que l’on montre simplement que l’on est en train de travailler pour sortir de cette insatisfaction sportive. Les supporters voient qu’on se bat pour qu’ils ne soient plus diabolisés, que le club soit respecté au près des instances et obtenir une exigence de performance des joueurs. C’est dommage que cela ait lieu alors que le PSG est dixième et pas troisième. Les supporters reprochent un manque d’ambitions, notamment économiques… Ne tombons pas dans les lieux communs. On sait tout que si on avait 50 ou 100 millions de plus, l’équipe serait considérablement renforcée et la vie serait plus facile pour tout le monde. Les dirigeants d’aujourd’hui ont accepté ce challenge avec ce paramètre budgétaire. S’il y avait la queue devant le Parc des Princes pour investir dans le club, il est certain que les actionnaires seraient déjà en train de discuter avec les uns et les autres. Mais ce n’est pas rôle, je ne suis pas actionnaire, même si je cherche des ressources supplémentaires. Tout ce que je ne peux pas faire, c’est jouer à la place des joueurs. Avez-vous des reproches à leur faire ? Je préfère employer un autre mot, peut-être plus fort encore, celui d’exigence. Etre au Paris Saint-Germain est un engagement. Je suis venu au service de ce club pour le faire progresser et les joueurs doivent en faire de même. Il faut avoir un engagement sur le terrain qui se voit et soit apprécié comme tel par le public. On a besoin d’un état d’esprit qui nous a fait défaut sur certains matchs. A Lille, ça a été la faillite complète. « On ne fera pas n’importe quoi au mercato » Allez-vous recruter au mercato ou rester les bras croisés ? On a décroisé les bras depuis longtemps. On a regardé toutes les belles opportunités à faire mais elles ne sont pas légion et surtout hors de prix. Pendant la CAN, les grands clubs ne veulent pas lâcher leurs joueurs. On continue à regarder les pistes tout azimuts. On ne fera pas n’importe quoi. Il faut être absolument convaincu qu’on amènerait un joueur qui nous apporterait un bénéfice considérable. L’inverse pourrait nous être plus préjudiciable. Que vont devenir Mateja Kezman et Jérôme Rothen ? Pour Mateja, c’est très clair, on souhaite qu’il puisse rejoindre un autre club. Quand à Jérôme, il est contractuellement prêté jusqu’à la fin de la saison aux Glasgow Rangers. Je ne peux pas répondre à sa place ou celle d’Antoine s’ils ont tout un coup envie de travailler ensemble. Des supporters parisiens se sont battus entre eux à Lille. Allez-vous prendre de nouvelles dispositions ? On va se revoir rapidement avec les supporters. Je défends le PSG et ses supporters mais quand certains ont des réactions extrêmes et provoquent des violences, ils nuisent au club. Dans ce cas-là, je ne peux demander qu’une réelle application de la loi. Car cela est préjudiciable sur le plan de l’image mais cela provoque des sanctions financières très lourdes pour le club, des suspensions et éventuellement des points retirés. Je n’ai donc pas de double langage : il faut plus d’interdictions de stade ! C’est le rôle des forces publiques. De notre côté, on ne peut pas faire plus. RMC |
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19/01/2010 08:39
Message
#1679
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 3,641 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 498 Tribune : Canapé |
Citation Pourquoi Paris est dans l’impasse A peine remis de leur défaite à Lille, les Parisiens affronteront Monaco demain au Parc des Princes. Ce rendez-vous s’annonce délicat tant les lacunes du PSG sont criantes. A la veille de recevoir Monaco, un match à pression, plus rien ne sauve le PSG. En perdant tous les trois matchs (7 défaites en 20 rencontres), Paris ne parvient pas à décoller cette saison. Un déficit technique. « La vraie place du PSG, c’est dans les quatre premiers », nous déclarait Robin Leproux à l’issue de la phase aller. Le président du PSG ne s’interdisait pas, à haute voix, la 3e ni la 2e place. Le rêve est sans doute le plus court chemin vers la liberté, mais il conduit parfois à l’aveuglement. Non, le PSG n’a pas le niveau, particulièrement technique et mental, pour figurer dans les quatre premiers, objectif maintenu hier par Leproux en sortant des studios de NRJ Paris. En l’état, cette formation ne possède même pas l’étoffe pour intégrer le top 6 tant Bordeaux, Lille, Montpellier, Marseille, Lyon et Monaco semblent supérieurs. Et il n’est pas dit que Lorient, Auxerre ou Rennes soient plus faibles non plus. Une défense fébrile, un milieu sans impact athlétique, une construction offensive laborieuse, voilà le vrai visage de Paris, seulement sauvé cette saison par la permanence d’un grand gardien (Coupet ou Edel) et des fulgurances, d’Erding notamment. Des cadres décrédibilisés. Quelques cadres tentent parfois de prendre la parole, mais l’écoute polie de leurs coéquipiers n’est pas suivie d’effets. A six mois de la fin de sa carrière, Claude Makelele est moins audible qu’avant. Le vice-capitaine Sylvain Armand n’est pas de ceux qui haussent le ton. « Le coach a raison d’être en colère envers nous, les cadres, dit le latéral gauche. C’est à nous d’aider l’équipe à mieux préparer les gros matchs. » Grégory Coupet est blessé et n’est là que depuis sept mois. Zoumana Camara aurait bien la stature pour un être un vrai leader de vestiaire. Mais, après sa phlébite qui l’empêche de retrouver son vrai niveau, sa parole reste fragilisée. Dans un genre plus détendu, Ludovic Giuly, auréolé d’un long palmarès, pourrait prendre les choses en main. Mais il a perdu sa place de titulaire. Un actionnaire frileux. Il faut recruter, c’est une évidence. Un seul joueur, par son caractère et son talent, pourrait tout changer, apporter de la concurrence et réveiller le vestiaire. Paris a songé cet hiver à Mancini ou Quaresma, des joueurs inaccessibles financièrement. Mais ce n’est sans doute pas la peine de casser sa tirelire pour dégoter la perle rare. Le buteur Fred, rentré au Brésil, n’est-il pas une solution envisageable ? Robert Pires, pour six mois, ne ferait-il pas l’affaire ? Le club cherche un milieu gauche, mais l’éclaircie peut venir d’un récupérateur ou d’un défenseur. Il suffit juste de trouver le bon profil. Tout le monde le sait, tout le monde le voit, mais Colony Capital ne veut pas ouvrir son porte-monnaie, même pour 1 ou 2 millions d’euros. Pourtant, un joueur qui fait gagner des matchs fait aussi gagner des places au classement, et donc de l’argent. Mais la raison est ailleurs : dans l’attente du résultat de l’appel d’offres sur la rénovation du Parc, le fonds américain a décidé de geler tous ses investissements dans le PSG. Citation Hoarau est de retour Guillaume Hoarau a été retenu dans le groupe du PSG qui affrontera Monaco demain au Parc des Princes. « C’est reparti, a souri Hoarau hier en quittant le camp des Loges. Je me sens bien. » Absent depuis le 18 octobre 2009 et Toulouse - PSG (1-0) en raison d’une grave blessure au genou, le meilleur buteur parisien de la saison dernière (17 buts) devrait s’asseoir sur le banc de touche demain et même peut-être entrer en jeu en cours de match. Le retour de l’ancien Havrais était attendu avec impatience par le club depuis plusieurs semaines. D’autant plus que Paris, faute de moyens financiers suffisants, semble parti pour ne recruter personne lors de ce mercato hivernal. L’association Hoarau-Erding constituait, l’été dernier au début de cet exercice, l’arme offensive numéro un du club parisien. Malheureusement, les deux garçons, et surtout Hoarau, ont été blessés pendant plusieurs semaines. Le Parisien Ce message a été modifié par fana - 19/01/2010 09:28.
Raison de l'édition : Article sur Kombouaré supprimé cf revue de presse d'hier.
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19/01/2010 10:57
Message
#1680
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![]() freelance ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 5,924 Inscrit : 28/12/2008 Membre no 21 Tribune : Non précisée |
Citation S. Armand : « Assumer tous ensemble » Le défenseur parisien revient sur la semaine compliquée du PSG avant d’évoquer l’avenir et le match face à Monaco, mercredi au Parc des Princes. Sylvain, dans quel état d’esprit la séance du jour s’est-elle déroulée ? « L’entraînement s’est bien passé. La défaite face à Lille nous reste un peu en travers de la gorge. On est passé à côté de ce match. Il faut maintenant passer rapidement à autre chose. Nous avons la chance de rejouer très vite. On peut donc se consacrer au match face à Monaco en l’abordant le plus sereinement possible, pour reprendre confiance en nous et nous imposer. » Antoine Kombouaré semblait remonté contre les cadres… « Il faut assumer. Le coach a de quoi être en colère contre les cadres et contre tout le monde. La semaine a été très difficile avec une élimination en Coupe de la Ligue à Guingamp (1-0) et une défaite à Lille (3-1). A nous d’assumer, que ce soit Claude (Makelele), Peguy (Luyindula), Sammy (Traoré), Papus (Camara) ou moi. Nous avons assez d’expérience pour faire régner une bonne ambiance. » Que penses-tu du prochain adversaire du PSG en championnat, l’AS Monaco ? « Ils peuvent compter sur le meilleur buteur du championnat, Nenê (12 buts), qui est en confiance. Les Monégasques possèdent une belle attaque. C’est une équipe solide avec de réelles qualités. On va essayer de remporter ce match pour nous, pour le public et pour reprendre confiance avant d’aller à Lyon. » L’effectif est-il assez étoffé pour jouer l’Europe ? « Oui. Il y a de bons joueurs au sein de l’effectif. On a la possibilité de titiller les gros. Ça va être à nous d’assumer tous ensemble les quelques non matches qu’on a pu réaliser depuis le début de saison et de garder les choses positives qu’on a pu faire pour avancer. Nous allons tout mettre en œuvre pour repartir de l’avant mercredi. » PSG.fr |
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