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29/01/2009 09:39
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#161
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation Dréossi approché pour remplacer Villeneuve LE MANAGEUR général de Rennes, Pierre Dréossi, a été approché par l’entourage de Sébastien Bazin pour prendre les rênes du PSG. Selon nos informations, on lui aurait ainsi proposé un poste de directeur général en charge du sportif, le patron de Colony Capital s’octroyant le siège de président du conseil d’administration. Joint au téléphone hier, Pierre Dréossi s’est refusé à tout commentaire, se contentant d’un « pour l’instant, je suis au Stade rennais…». Il a toutefois refusé d’affirmer qu’un tel poste ne l’intéressait pas. « Je ne peux pas répondre à une telle question », indique-t-il. Jusqu’à présent, la proposition ne l’aurait pas convaincu. Selon ses proches, Dréossi attendrait d’en connaître davantage sur le projet sportif de l’actionnaire principal du PSG pour faire évoluer sa position. Rencontrera-t-il aujourd’hui des représentants de Colony Capital ou Sébastien Bazin lui-même ? Dréossi est en effet à Paris depuis hier soir 19 heures, officiellement pour assister à une commission paritaire de la Ligue de football professionnel. Il a le profil recherché Cette piste en dit long sur le profil du futur homme fort du PSG actuellement recherché par Sébastien Bazin. Ce dernier semble en effet prêt à se lancer à la tête du club en devenant président du conseil d’administration. Faute de temps suffisant à consacrer aux affaires courantes du club, l’homme d’affaires rechercherait donc un homme capable de le seconder au poste de directeur général. Il serait chargé des questions sportives, au côté de Philippe Boindrieux, en charge de l’administratif et des finances, qui pourrait prendre un peu de galon. Or, leCV de Pierre Dréossi, âgé de 49 ans, colle parfaitement à ce profil. L’ex-défenseur, qui a essentiellement évolué à Lille (1976-1983) mais également un an au PSG (1988-1989), possède une longue expérience en tant que dirigeant de club. Il a occupé un poste de directeur sportif puis de directeur général au Losc entre 1996 et 2002. Après cette date, il a été nommé manageur général du Stade rennais, occupant également entre juin 2006 et décembre 2007 la fonction d’entraîneur de l’équipe bretonne. Si cette piste menant au dirigeant rennais devait finalement échouer, Sébastien Bazin a d’ores et déjà, de par son réseau, d’autres solutions. Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’il réserve aux supporteurs du PSG une autre surprise. A l’image de ce qu’il avait fait la saison dernière en nommant… Charles Villeneuve. Sylvie De Macedo (avec A.H. et D.S.) Citation Bazin rassure les supporteurs SEBASTIEN BAZIN a rencontré les représentants des principaux groupes de supporteurs parisiens hier soir au Parc des Princes. Pour l’actionnaire de référence du club de la capitale, le but de cette entrevue, qui a duré pas loin de deux heures, était clair : rassurer les habitués des tribunes après les dix jours de troubles que vient de vivre le PSG. « Son message est positif, explique Philippe Pereira, représentant de la tribune Boulogne. Il nous a apporté les garanties financières qu’on attendait, il a dit qu’il ne vendrait pas les meilleurs joueurs et il a précisé que c’est bien lui le patron. » Accompagné de Philippe Boindrieux, le directeur général, et de Jean-Philippe D’Hallivillée, le directeur de la sécurité, Bazin s’est donc voulu courtois mais ferme après le communiqué sévère publié mardi soir par les associations de supporteurs l’accusant de rechercher la « rentabilité » avant le bien du PSG. « Une trêve est établie jusqu’à la fin de la saison.On va laisser Bazin et Colony Capital travailler, après on verra, annonce Pereira. La seule chose qu’on ne souhaite pas, c’est que Villeneuve soit présent samedi au Parc. » Frédéric Gouaillard Le Parisien |
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29/01/2009 12:49
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![]() Millonario ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 59,437 Inscrit : 28/11/2008 Membre no 9 Tribune : Viré du stade |
Citation Sammy Traoré :« Ce qui se passe est navrant » Son retour -difficile à vivre- sur le banc, la guerre des chefs qui mine le club, les performances sportives de l’équipe… Sammy Traoré se dévoile. - Comment vivez vous votre retour sur le banc de touche depuis quelques matches ? J’ai payé les pots cassés de notre défaite à Bordeaux (0-4), alors que ce n’était pas à moi de les payer. Je suis désolé… A chaque fois que j’ai été aligné, je n’ai jamais démérité. Il y a des choses que je ne m’explique pas. C’est navrant mais c’est comme ça. La saison est longue… -Paul Le Guen s’est-il entretenu avec vous? Non, et je regrette son manque de communication. -Vous avez marqué dimanche en coupe de France, votre premier but de la saison (3-0 face à Ajaddio). Pouvez vous nous raconter ce but atypique? Steph (Sességnon) frappe fort un coup franc à mi-hauteur. Je voulais juste dévier le ballon mais, au dernier moment, je me rend compte que je vais le sortit. En me baissant, je l’effleure du dos et il entre. Ca fait plaisir, mais ce but été bizarre (rires). -Vous avez évité le piège corse! On savait à quoi s’attendre. Le public était chaud, comme toujours en Corse. Mateja (Kezman), qui à fait un bon match, a ouvert le score d’une belle reprise de volée. Puis on à la chance de mettre un 2ème but avec Mateja, puis le 3ème… Ils voulaient le scalp de Paris, c’est raté! -Contre Sochaux, puis à Ajaccio, l’équipe à su rester sérieuse malgré les remous en coulisses… Lors de ces deux matches, nous avons été appliqués. Mais nous l’avons été toute la saison, sauf contre Bordeaux où nous sommes tombés sur un adversaire de grande qualité. Et nous étions moins bien. -Comment vivez vous cette agitation? On n’a pas notre mot à dire. On est là pour jouer. On constate les dégâts, même si on en parle entre nous car ça touche à la vie du club. Les joueurs ont-ils une position commune sur la crise? Oui: ça ne nous regarde pas. Personne n’a vraiment compris ce qui c’est passé. Les actionnaires ont mal pris cette lettre envoyée par le président et ils ont décidé de ne plus travailler avec lui. -Quelles étaient vos relations avec le président Charles Villeneuve? Tout le monde avait un bon feeling avec lui. Ce qui ce passe est navrant. Il n’y avait pas eu de problème avant. Personnellement j’ai toujours eu de bons rapports avec ce président. Maintenant je ne sait pas qui ils vont nommer. -Vous venez de prolonger votre contrat. Une chance, par rapport à vos partenaires dont les négociations sont seulement programmées (Luyindula, Pancrate, Ceara…)? Oui, ce sera moins évident pour eux. Aujourd’hui sport du 28/01/2009 |
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29/01/2009 18:47
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 3,641 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 498 Tribune : Canapé |
Citation Paris connait bien la crise Selon Le Parisien, le PSG ne disposerait dans ses caisses que de 200 000 euros ! Dans l’incapacité de recruter, le club de la capitale fait des économies comme il peut et doit gérer le cas Péguy Luyindula. On a coutume de dire qu’il n’y a pas de petites économies. Surtout en ces temps de crise économique et de récession. Le PSG est bien placé pour le savoir. Actuellement, le club de la capitale racle tous les fonds de tiroirs pour dégager des fonds. Pour récupérer ici ou là quelques dizaine de milliers d’euros. Cela a de quoi en faire sourire plus d’un. Les supporters parisiens, eux, doivent rire jaune. Car les révélations du Parisien ce jeudi sont inquiétantes voire alarmantes. On frise même le ridicule. Imaginez que l’un des clubs les plus huppés de France n’est même pas capable de sortir 450 000 euros de ses caisses pour s’offrir Leandro Cufré, le défenseur argentin de l’AS Monaco ! A quelques jours de la fin du mercato, le joueur, très intéressé par la perspective de rejoindre Paris, a finalement préféré s’engager en faveur du Hertha Berlin mercredi. Comment est-ce possible ? Comment un transfert au coût si modeste a-t-il pu capoter ? Le PSG obligé de prêter Inévitablement, les interrogations de Charles Villeneuve sur le plan financier, écrites noir sur blanc dans une lettre adressée à tous les administrateurs, qui a d’ailleurs causé sa perte, reviennent sur le tapis. Et si le futur ex-président du PSG avait raison ? «Je me suis alarmé quand un administrateur important (Jérôme de Metz) a démissionné pour dénoncer une mauvaise gestion du club. J'ai donc posé des questions pour connaître la situation et les réponses se sont avérées rassurantes», a déclaré récemment l’ancien présentateur du Droit de Savoir. Pourtant, les chiffres dévoilés par le quotidien francilien n’ont rien de sécurisant. Ces derniers jours, Paris n’avait sous la main que 200 000 euros pour recruter. Ni plus ni moins ! Résultat, pour tenter de dénicher un joueur capable de suppléer Ceara dans le couloir droit de la défense en cas de pépins, le PSG est obligé de dégraisser et d’envoyer ses jeunes à droite ou à gauche pour renflouer les caisses. Si Younousse Sankharé, prêté à Reims, et Granddi Ngoyi, prêté à Clermont, ont quitté la capitale, ce n’est pas seulement pour leur permettre d’avoir davantage de temps de jeu mais également et surtout pour assurer au club une économie de 200 000 euros de salaires d’ici la fin de saison ! Luyindula sacrifié ? Même chose pour Youssuf Mulumbu. Le jeune milieu de terrain est prié de poursuivre sa carrière à West Bromwich Albion. Histoire de récupérer 250 000 euros. Pour l’heure, aucun accord n’a été trouvé avec le club anglais. Si le transfert s’effectue, Paris aura alors 650 000 euros dans les poches. Une somme dérisoire… Alors forcément, le cas Péguy Luyindula pose problème. Le PSG a-t-il les moyens de conserver dans son effectif un joueur courtisé par l’Ajax Amsterdam et l’Olympique Lyonnais ? Bernard Lacombe, le conseiller du président Aulas, aurait appelé personnellement Alain Roche pour évoquer la situation de l’ancien Lyonnais. Une prolongation de contrat lui a été proposée, avec un salaire estimé à 120 000 euros. Seul souci, Luyindula réclame des garanties et souhaite que son salaire soit réévalué en cas d’augmentation de capital du club. Pas sûr qu’il ait gain de cause. Dans ce cas-là, le club de la capitale pourrait perdre un atout offensif de poids. Mais grossir un peu plus son enveloppe financière. Et dire que pendant ce temps-là, Sébastien Bazin, l’actionnaire majoritaire du club, assure qu’il n’y a aucune inquiétude à avoir… Sport24 |
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29/01/2009 19:03
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 9,394 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Le Mans Membre no 33 Tribune : Canapé |
Citation Makelele : «Ca pouvait dévier»
Le capitaine du Paris-SG, Claude Makelele, a reconnu ce jeudi que les affaires extra-sportives qui secouent le club de la capitale avec, notamment, la lettre de Charles Villeneuve envoyée aux administrateurs, ont «perturbé» le vestiaire. Cette missive, avec les conséquences que l'on connaît, a crée un contexte «difficile». Le milieu défensif parisien veut néanmoins rester positif. « Claude Makelele, où en êtes-vous physiquement après votre traumatisme lombaire contre Sochaux (remplacé à la mi-temps) ? Ca va mieux, ça fait dix jours que je ne m'étais pas entraîné. J'ai repris et je me prépare pour samedi. J'ai de bonnes sensations, je me sens mieux ! Comment vivez-vous ce qui se passe en ce moment au club ? Vous savez, j'ai l'habitude de faire abstraction de pas mal de choses et l'important pour nous, c'est le terrain. C'est vrai, le contexte est difficile et on essaie de se mettre à l'écart de tout cela mais c'est sûr que ça nous a perturbé un petit peu mais on a su se parler entre nous. Alors que les résultats sportifs sont bons, avez-vous été surpris par la démarche de Charles Villeneuve auprès des actionnaires ? Vous savez dans le football, rien ne me surprend ! On en a discuté entre joueurs. On a parlé entre nous et on s'est dit qu'il fallait rester concentré sur le terrain même si c'est assez difficile. Au niveau de l'équipe, ça ne change rien, c'est là haut que ça a changé énormément et on subira ce qui vient de là-haut. Avez-vous pris la parole plus que d'habitude ? La parole, il n'y a pas que moi qui dois la prendre ! On a parlé entre nous car ça pouvait dévier assez rapidement Que pensez-vous de la situation ? C'est dommage car ça avait bien commencé, l'atmosphère était positive, ça reste positif au niveau du groupe et c'est cela qui va équilibrer les choses. Moi, je suis venu ici pour construire quelque chose à long terme, j'ai de l'affection pour le président et ça ne changera rien. C'est monsieur Bazin qui m'avait contacté et après c'est monsieur Villeneuve. Souhaitez-vous que ce soit Sébastien Bazin qui soit président ? Je ne souhaite rien. Je ne veux pas rentrer dans ce genre de détails. Avez pris une décision quant à votre avenir au PSG ? Je vais d'abord finir ma saison, prendre ce qu'il y a à prendre et après je prendrai un temps de réflexion. J'ai le temps, j'ai le temps... Vous êtes en lice dans les trois coupes et sixième au classement. Etes-vous surpris par les bons résultats sportifs du club ? Non ça ne me surprend pas. On a de très bons à coup à jouer en Championnat dés samedi contre Caen. Il faut garder cette positivité. J'ai déjà connu ce genre de situation dans d'autres clubs et en une semaine, il ne restait plus qu'une ou deux compétitions alors il ne faut pas nous porter la poisse ! Comment jugez-vous votre saison ? C'est encourageant, mon objectif était d'être présent, d'emmener des gens avec moi. Humainement et avec mes partenaires, je suis assez satisfait fait de ce que je fais !!» Propos recueillis par Christophe MICHEL, au camp des Loges L'Equipe.fr -------------------- "Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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30/01/2009 17:02
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![]() Millonario ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 59,437 Inscrit : 28/11/2008 Membre no 9 Tribune : Viré du stade |
Citation Mamadou Sakho, Parisien jusqu’en 2012 Prolongation | 30/01/09 | 16:29 Le jeune défenseur Mamadou Sakho a prolongé de 2 ans son contrat, qui le lie désormais au PSG jusqu’en 2012. Retrouvez les réactions de Charles Villeneuve et Mamadou Sakho. Charles Villeneuve (Président du PSG) « Il s’agit de mon dernier acte comme Président du PSG. Je me félicite de l’accomplir avec l’un des grands espoirs du PSG. Mamadou est un véritable enfant du club, comme l’a été Nicolas Anelka. Il est passé par le centre de formation, la CFA et l’équipe professionnel dont il est aujourd’hui l’un des titulaires. Compte tenu de sa volonté et de ses capacités, il est certainement promis à une grande carrière. Ce ne sont pas seulement des mots, mais bien une conviction. » ![]() Mamadou Sakho (Défenseur du PSG) « C’est un plaisir de prolonger à Paris avec le Président Charles Villeneuve. Je le remercie particulièrement d’avoir fait accélérer les choses. Quand il est arrivé en début de saison, j’ai été saisi par la confiance qu’il a exprimée envers moi. Ses compliments me font chaud au cœur. Mon rêve continue à Paris. Quand j’étais plus jeune, je ne souhaitais pas seulement réussir dans le football, mais bien m’imposer au PSG. Je vais me donner les moyens pour y parvenir. » PSG.fr |
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30/01/2009 20:19
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,606 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé |
Citation Foot - L1 - PSG - Le Guen prolongerait Luyindula Paul Le Guen a laissé entendre, vendredi, qu'il avait envie de prolonger de le contrat de Peguy Luyindula, approché par Lyon en cette fin de mercato. «Il lui reste un an et demi de contrat mais c'est bien d'envisager un avenir plus long au club, a déclaré l'entraîneur parisien au sujet de son attaquant. Il y a d'autres joueurs qui n'ont que quatre ou cinq mois de contrat. Dans le cas de Peguy, il y a encore le temps. J'aime quand les choses se font tranquillement. J'ai demandé à ce que les joueurs majeurs restent, que l'ossature ne soit pas changé, c'est le cas.» Récemment, dans France Football, Luyindula avait déclaré qu'il attendait une revalorisation salariale s'il devait entamer de nouvelles discussions avec ses dirigeants. «Quand je suis arrivé, j'ai fait de gros efforts financiers, rappelait-il. Le club n'avait pas la capacité économique de me donner ce que j'avais auparavant. Jérémy Clément a fourni les mêmes efforts à ce moment. Depuis, il a prolongé. Sa situation est redevenue ''normale''. Jérôme (Rothen) et Sylvain (Armand) ont aussi connu une bonne réévaluation salariale. Ensuite, il y a eu d'autres grosses recrues. On n'est donc plus dans la politique salariale qu'on m'avait présentée et pour laquelle j'ai accepté de faire des concessions. Maintenant, j'aimerais qu'on me reconsidère à ma juste valeur.» - Avec Ch. M. lequipe.fr -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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31/01/2009 05:28
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![]() Le mec lourd ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 6,201 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 138 Tribune : Canapé |
Citation Malgré la crise, Paris ne doit penser qu’au terrain Après quinze jours agités en coulisse, le PSG accueille Caen ce soir en Ligue 1. Une victoire permettrait aux Parisiens de rester calés dans le peloton de tête. En ce moment, une fois par semaine, on parle de foot au PSG. Ça ne dure jamais très longtemps, quatre-vingt-dix minutes tout au plus… Le spectacle est vite éclipsé par ce qui se noue en coulisse. Charles Villeneuve ne sera pas au Parc des Princes ce soir. Si son mandat de président s’achèvera officiellement la semaine prochaine, dans les faits, il n’est déjà plus là. Et on ne sait pas si ce PSG - Caen restera comme le dernier match de l’ère Villeneuve ou le premier de son successeur. Peu importe… Personne ne sait pour l’heure qui prendra son fauteuil et il est fort possible que la réponse ne soit pas dévoilée mardi, à l’issue de l’assemblée générale. Tout en prenant la présidence du conseil d’administration, Sébastien Bazin pourrait se donner quelques jours de réflexion supplémentaires pour choisir le futur patron exécutif de son club. Apaiser les tensions En attendant, le PDG de Colony Capital Europe a pris les rênes du PSG. Mercredi soir, il est allé à la rencontre des supporteurs pour les rassurer sur l’état des finances du club. Jeudi matin, il a pris la route du camp des Loges pour expliquer à Peguy Luyindula qu’il n’était pas question de le laisser partir à Lyon ou ailleurs. Son objectif est clair : apaiser les tensions, assurer une transition en douceur et, au passage, préserver l’image de Colony Capital. Malgré tous ses efforts, le contexte reste particulier. Les joueurs doivent s’en extraire pour surmonter les deux prochains obstacles au Parc des Princes, Caen ce soir et Bordeaux mercredi, en demi-finale de la Coupe de la Ligue. « J’ai un peu plus discuté avec les joueurs cette semaine. Je n’aborde pas tout ce qui se passe à l’extérieur. Les choses se décantent. Le groupe reste concentré sur ses multiples ambitions », assure Le Guen qui, au passage, précise que Bazin ne lui a pas proposé d’accroître ses responsabilités. Cette 22e journée peut permettre au PSG de réaliser un bon coup au classement puisque quatre équipes du peloton de tête vont s’affronter. « Ça peut être une belle opportunité, mais c’est un match compliqué car Caen vient de perdre en Coupe de France et va être très motivé », tempère Le Guen. Face à son adversaire préféré à domicile (83,3 % de victoires), le PSG compte sur le soutien de son public pour faire la différence. « On a rétabli une bonne relation avec nos supporteurs et il ne faut pas que les événements à la tête du club nuisent à cela, conclut le technicien breton. Contre Sochaux, c’est grâce à leur soutien qu’on s’en est sorti. » A tous les niveaux du club, l’objectif est le même : maîtriser la crise pour qu’elle n’ait pas de répercussion au niveau sportif. Ce serait une première, et pas le plus mince des exploits. L’écrivain François Bégaudeau, auteur du livre « Entre les murs », qui avait tenté en vain de racheter le FC Nantes, annonce dans « Presse Océan », son intention de jeter son dévolu sur… le PSG. « Avec mon collaborateur et ami José Carlin, nous avons eu l’idée de proposer le même business plan au PSG. Parce que le pouvoir y est vacant, parce que c’est le club de coeur de José, et parce qu’il est plus facile de réinventer le jeu à la nantaise dans un club vierge à ce niveau-là. » Le Parisien |
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31/01/2009 09:24
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 28,077 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé |
L'Equipe du 31 janvier
Citation La vie avec Luyindula L’attaquant parisien, qui souhaite prolonger, est devenu une pièce importante dans le dispositif parisien. IL Y A DES RENDEZ-VOUS que Paul Le Guen ne voit aucun inconvénient à évoquer. La réception de Caen en est un. Située dans un contexte étrange, entre l’annonce de la démission du président Villeneuve et l’assemblée générale qui officialisera la nomination de son successeur, cette rencontre est aussi importante sur le plan symbolique que d’un point de vue comptable. Il s’agit autant pour le PSG de ne pas envoyer de message déplaisant aux supporters que de rester au contact des premiers au classement. « On a une belle opportunité à saisir puisque nos adversaires se rencontrent ce week-end, insistait l’entraîneur parisien hier soir. Je suis obnubilé par notre classement. On ne doit pas baisser. Il faut avoir cette ambition de rester dans le paquet de tête. » Il y a encore quelques mois, les matches contre ce type d’adversaire étaient perçus comme une crainte. Aujourd’hui, Paris les attaque comme une opportunité. Dans cette optique, Le Guen devrait une nouvelle fois s’appuyer sur les services de Peguy Luyindula, quinze jours après l’avoir titularisé contre Sochaux (2-1) à la place de Ludovic Giuly. Ce qui nous conduit aux rendez-vous au sujet desquels Paul Le Guen est moins bavard, à l’image de la prolongation de contrat désiré par l’attaquant du PSG. « C’est bien d’envisager un avenir plus long à Paris mais, en même temps, il n’y a pas d’urgence, plaide ce dernier. Peguy est sous contrat. Il lui reste encore un an et demi. On a le temps. J’aime quand les choses se font tranquillement. » Le Guen : « Il revient de loin » Visiblement, le joueur âgé de vingt-neuf ans n’est pas dans le même état d’esprit. Ses prestations, cette saison, n’ont laissé personne indifférent au point que Lyon, en fin de mercato, a pensé à lui pour un come-back. Seulement, Paris n’a pas l’intention de s’en séparer. On peut le comprendre. À chaque fois – ou presque – que Le Guen a recouru à ses services, Luyindula a répondu présent et marqué des buts importants : en Coupe de la Ligue contre Nancy (2-0), en Coupe de l’UEFA à Kayserispor (2-1), contre Santander (2-2) et Twente (4-0), et même en Championnat à Marseille (4-2) ou contre Sochaux (2-1). Sept mois plus tôt, l’ancien attaquant de Strasbourg, Lyon, Marseille et Levante était pourtant bon pour aller voir ailleurs. Mais les propositions ne l’ont pas emballé. « C’est vrai qu’il a traversé une période difficile pendant laquelle il était dans une situation d’échec, relevait Le Guen, plus disert lorsqu’il s’agit de parler des performances d’un attaquant qu’il a recruté en janvier 2007. Il a souffert. Le fait de revenir de la sorte, de regagner du temps de jeu, il ne le doit qu’à son talent, ses efforts et sa ténacité. » Voilà Luyindula élevé au rang de numéro 2 dans la hiérarchie des attaquants parisiens, devant Giuly, l’une des recrues phares de l’été. Son entraîneur confirme : « Il revient bien mais c’est vrai qu’il revient de loin. » À un an et demi du terme de son contrat, le joueur aimerait poursuivre sur sa lancée, aller encore plus loin mais à condition « d’être considéré à [sa] juste valeur », comme il le déclarait récemment dans les colonnes de France Football. Des discussions avaient été entamées avec Charles Villeneuve avant d’être interrompues. Sébastien Bazin s’est rendu jeudi au Camp des Loges histoire de le rassurer. A priori, Luyindula devrait prolonger. À lui de profiter du temps qui le sépare de la signature de son nouveau contrat pour élever encore sa « juste » valeur. DAMIEN DEGORRE Citation Bazin devrait se lancer LE CONSEIL D’ADMINISTRATION du PSG qui suivra l’assemblée générale du 3 février devrait, selon toute vraisemblance, officialiser l’arrivée de Sébastien Bazin comme président. Le représentant de Colony Capital en Europe serait convaincu par l’idée de succéder à Charles Villeneuve à la tête du conseil d’administration et de prendre les rênes du club. Ce serait alors la première fois depuis l’ère Borelli que le président du club en serait également le propriétaire. Dans un premier temps, Sébastien Bazin envisagerait de poursuivre la saison avec Philippe Boindrieux comme directeur général exécutif, Alain Roche à la tête de la cellule recrutement et Paul Le Guen comme entraîneur. Il ne souhaite pas se précipiter dans la nomination d’un directeur sportif qu’il veut, avant tout, issu du monde du football. Le PSG terminerait la saison dans cette configuration jusqu’à ce que Bazin dégote la personne idoine. Jusqu’à présent, Sébastien Bazin n’a contacté personne directement. Gérard Houllier a bien été sondé, mais Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française de football, a tout de suite balayé cette piste. « Gérard est directeur technique national et il le restera jusqu’à la fin de la saison, a-t-il affirmé hier. J’espère d’ailleurs qu’il restera à son poste les saisons suivantes. » S’il ne se donne pas d’échéance précise pour trouver un directeur sportif, l’actionnaire aimerait que ce soit le cas à partir du mois de juin. Le profil de Pierre Dréossi, le manager rennais contacté une fois, la saison dernière, est ce que recherche Sébastien Bazin. Mais, comme Houllier, Dréossi ne partira pas avant la fin de la saison. Une promotion de Le Guen, dont le contrat expire fin juin, n’est pas non plus à exclure. – D. D. (avec E. M.)[/ Citation Caen fait la tortue
Les Normands, qui avancent au ralenti, se sont repliés sur eux-mêmes pendant quatre jours. C’EST UN SIGNE qui ne trompe pas. Quand les Caennais partent au vert près des falaises de Port-en-Bessin, une petite commune calvadosienne au bord de la Manche, c’est qu’un événement important s’annonce. Quand, en plus, le séjour dure quatre jours avec huis clos total et interdiction formelle de s’adresser à la presse, on devine que quelque chose ne tourne pas rond. Les dirigeants normands ont décrété l’isolement du groupe de dix-huit joueurs appelé à affronter le PSG. Ce n’est ni pour préparer au mieux la montée en L 1 (comme en mai 2007), ni pour faire monter la pression avant le derby contre Le Havre (comme en novembre dernier), mais « pour éviter que les joueurs se dispersent », selon les explications du président, Jean-François Fortin. Cette mise au vert prolongée est en fait la conséquence directe de l’élimination en 16es de finale de la Coupe de France contre Boulognesur- Mer (L 2) (1-3, la semaine dernière). Un revers qui fait d’autant plus désordre qu’il se conjugue à une série pas très gaie en Championnat (une seule victoire en huit matches) et une marge de plus en plus réduite sur les relégables. Dès le lendemain du match, Fortin avait donc annoncé qu’il laissait à Franck Dumas toute liberté pour prendre « les mesures qui s’imposent ». Pour le moment, il n’est pas question d’aller plus loin. Le président caennais refuse de présenter ce repli sur soi comme une sanction, évoquant juste « un blackout nécessaire. Tout cela est d’une grande logique. Je suis convaincu qu’il fallait réagir ». Dans son esprit, les joueurs sont les principaux fautifs. Après leur première mi-temps « désastreuse » contre Monaco (2-2) il y a deux semaines, Fortin ne s’explique pas leur manque de volonté face une équipe de L 2. L’entraîneur est-il aussi responsable, lui qui annonçait dans L’Équipe avant le déplacement : « La Coupe, je m’en fous » ? « Je n’ai rien à reprocher à Franck (Dumas), répond le président. J’étais dans le vestiaire avant le match et je peux vous dire que, malgré ses déclarations à la presse, il ne disait pas aux joueurs qu’il s’en foutait. » Aujourd’hui, Caen se déplace donc au Parc des Princes avec un impératif précis : montrer un nouveau visage. Le résultat en passerait presque au second plan. « Il n’y aura rien de capital dans ce match, juge Fortin. Même une défaite ne remettrait pas en cause la finalité du maintien. » Elle confirmerait quand même qu’avec 24 points en 22 journées (et un match en moins) le club normand est loin de son temps de passage de la saison dernière (32 points). Et qu’il ne devra pas traîner s’il veut assurer son avenir en L 1. DAVID FIOUX -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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31/01/2009 09:56
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation Le vestiaire refuse de s’inquiéter RIEN N’A CHANGÉ ou presque. Dans le vestiaire, les blagues et les moqueries fusent. Au centre des discussions cette semaine : la réception de Caen. De temps en temps, certains évoquent le départ prochain de leur président et la crise qui secoue leur club. « Sans que ce soit pour autant de l’obsession, signale l’un des cadres de l’équipe. On se renseigne, on essaie de comprendre. »Malgré les explications de Charles Villeneuve et de Sébastien Bazin, présents au camp des Loges vendredi dernier, beaucoup n’ont toujours pas saisi comment le PSG en est arrivé là. « Je n’ai pas tout pigé, ça me dépasse un peu », reconnaît un joueur. « C’est dommage parce que tout se passait bien.Mais dans le football, plus rien ne me surprend », indique Claude Makelele. « L’atmosphère était et demeure positive » Si l’incompréhension règne, l’inquiétude ne semble pas au rendez-vous. Du moins pour l’instant. « Nous avons parlé entre nous de la situation, poursuit le capitaine parisien. La situation est certes difficile, cela nous a perturbés un peu. Mais on a décidé de se concentrer sur le terrain et surtout ne pas nous mêler de ça, poursuit-il. Au niveau de l’équipe, cela ne change rien, c’est là-haut que ça a changé énormément et on subira ce qui vient d’en haut. » De l’avis général, le groupe ne s’est pas scindé entre pro et anti-Villeneuve. « La plupart d’entre nous avaient de l’estime pour lui.Mais son départ ne bouleversera pas non plus nos vies, répond un autre joueur. Il n’est resté que huit mois à la tête du club, on n’a pas vraiment eu le temps de se lier à lui. » Les plus jeunes font ainsi peu cas de son départ. Les autres, y compris Claude Makelele ou Ludovic Giuly présentés comme des proches de Villeneuve, préfèrent désormais se tenir à l’écart. « Il n’y a aucun clan, mais vraiment pas, confirme Makelele. Le groupe vit assez bien. L’atmosphère était et demeure positive. » Une seule crainte taraude certains : le nom du futur homme fort du PSG. « C’est un peu fatigant de changer de président tous les six mois, reconnaît l’un des cadres. Cela fonctionnait bien avec Villeneuve. On espère que ce sera le cas avec le prochain. » Sylvie De Macedo (avec A.H.) Citation Giuly titulaire au milieu L’ABSENCE de Jérôme Rothen (suspendu) oblige Paul Le Guen à réorganiser son milieu de terrain. Le week-end dernier à Ajaccio, en Coupe de France, Rothen était déjà absent sur blessure et l’entraîneur parisien avait titularisé Sessegnon à gauche et Giuly à droite. C’est le schéma qu’il devrait reconduire ce soir, avecMakelele (remis de ses contusions lombaires) et Clément à la récupération. En attaque, Luyindula souffrant la semaine dernière retrouve une place de titulaire aux côtés de l’inamovible Hoarau. Quant à Sakho, qui vient de prolonger son contrat jusqu’en 2012 (lire page ci-contre), il devrait de nouveau être préféré à Traoré en défense centrale. F.G. et L.P. Citation « C’est un rêve qui continue » MAMADOU SAKHO, désormais lié au PSG jusqu’en 2012 MAMADOU SAKHO a prolongé hier après-midi, juste avant d’aller s’entraîner, son contrat avec le PSG jusqu’en 2012. Les négociations ont été longues, mais ont finalement débouché sur un satisfecit général. Paris a montré sa capacité à conserver son meilleur espoir en lui versant un salaire digne de son nouveau statut : Sakho va ainsi presque tripler ses émoluments, à la grande joie de Charles Villeneuve. « Il s’agit de mon dernier acte comme président du PSG », lâche ce dernier. A peine le contrat signé, Sakho a livré au « Parisien - Aujourd’hui en France » ses premières impressions. Que ressentez-vous après cette prolongation ? Mamadou Sakho. C’est un soulagement pour tout le monde et un rêve qui continue pour moi. Les premières discussions avaient commencé dès le mois d’août et il est bon qu’elles se terminent enfin. Je poursuis les étapes que je m’étais fixées. J’ai d’abord rêvé d’être pro au PSG, puis ensuite de confirmer. Etes-vous en avance sur votre plan de carrière ? Mais j’ai tout le temps été en avance ! Dans les équipes de jeunes, j’étais toujours surclassé. Je sais que la clé de ma réussite, c’est de me battre pour conserver cette avance. Si je me crois arrivé, je suis foutu. Vous avez été opéré d’une pubalgie en septembre dernier et avez perdu votre place de titulaire. Avez-vous douté à cet instant ? Pas une seconde. Je savais juste que je ne pourrais pas revenir à mon meilleur niveau en claquant des doigts. Il me fallait du temps. Quant à la longueur des discussions pour prolonger, elles ne m’ont pas non plus affolé. J’ai l’habitude : quand j’étais en CFA, j’ai mis dix-huit mois pour signer mon contrat d’apprenti ! « Je remercie Charles Villeneuve » Le départ programmé de Charles Villeneuve a-t-il accéléré la signature ? C’est sûr. Mais comme tout le club tenait à ce que je prolonge, je pense que j’aurais signé un peu plus tard avec le nouveau président. Je remercie Charles Villeneuve d’avoir hâté les choses. Ça me soulage un peu. Quel est votre prochain objectif ? J’en ai beaucoup. Je sais maintenant ce que je peux viser. Mais si je le dis, je vais passer pour un prétentieux. Alors je vais rêver en silence. Jusqu’à présent, ça m’a plutôt réussi… Propos recueillis par Christophe Bérard Citation Colony Capital voudrait Houllier C’ÉTAIT une possibilité, c’est désormais une certitude : Gérard Houllier intéresse Colony Capital, le propriétaire du PSG, pour remplacer Charles Villeneuve. L’actuel directeur technique national (DTN) du football français n’a pas été sondé directement. C’est son employeur, la Fédération française et son président, Jean-Pierre Escalettes, qui ont été sollicités afin de libérer Houllier. Une version que dément Escalettes : « Non, je n’ai pas été démarché. Gérard Houllier est DTN. Il a un contrat, qui est aussi un contrat moral. Il est DTN et il le restera. Jusqu’à la fin de la saison et même après. » Difficultés contractuelles Cela ressemble à une fin de non-recevoir. Mais l’ex-entraîneur du PSG, champion de France avec Paris en 1986 (il le sera deux fois avec Lyon, en 2006 et en 2007), rêve d’un retour dans la capitale. Il possède le profil idéal pour se fondre dans le nouvel organigramme que choisira Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire, qu’il s’agisse d’un rôle de président, de président délégué ou de manager sportif. Il jouit avec Alain Cayzac, censeur au conseil d’administration, de la présence d’un ami au sein du PSG. L’ex-président (2006-2008) serait ravi de le voir revenir au PSG et a conseillé à Sébastien Bazin de faire ce choix. Mais la situation contractuelle de Gérard Houllier avec la Fédération rend son arrivée quasi improbable. C’est d’abord un homme qui va au bout de ses engagements. Il n’a pas l’habitude de quitter ses employeurs en cours de saison et ne démissionnera pas de son poste pour partir au PSG. Par ailleurs, même s’il a déjà accompli un gros travail comme DTN, il considère que sa mission est loin d’être terminée. Ces bémols mis à part, Houllier aurait beaucoup de mal à résister à l’appel du PSG si la Fédération devait par miracle le libérer. Mais comme le dit souvent cet homme de formules et d’aphorismes : « En football, il y a deux mots qu’il ne faut jamais prononcer : toujours et jamais. » Dominique Sévérac Citation Luyindula va rester PEGUY LUYINDULA, titulaire ce soir face à Caen, ne rejoindra pas Lyon lors de ce mercato hivernal. Le PSG a refusé de laisser partir son attaquant, auteur de 9 buts cette saison, et récemment convoité par l’OL. Sébastien Bazin, représentant de l’actionnaire du club parisien, s’est déplacé au camp des Loges jeudi matin pour exposer sa position au joueur. Il l’a rencontré en présence de Paul Le Guen. Et hier, Lyon a clos ce dossier par la voix de son président. « Personne ne nous rejoindra d’ici à la fin du mercato », nous a confié Jean-Michel Aulas. Reste que Luyindula n’a toujours pas obtenu la prolongation —et la revalorisation—de son contrat qui se termine en juin 2010. Les négociations devraient donc se poursuivre. « Peguy considère qu’il y a nécessité de… (NDLR : discuter), a réagi hier Paul Le Guen.Mais il lui reste un an et demi de contrat, donc ça laisse le temps. » Quant à Youssouf Mulumbu, son transfert pour West Bromwich Albion (Premier League), a pour l’instant avorté. Les deux clubs n’ont pas trouvé d’accord sur le pourcentage à percevoir par le PSG en cas d’éventuelle revente du joueur. Paris demande environ 20 % alors que le club de Birmingham refuse de dépasser 10 %. Cependant, il reste une infime chance que les discussions reprennent et que le transfert aboutisse avant lundi, date de clôture du mercato hivernal anglais. F.G. (avec L.P. et D.S.) Le Parisien |
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31/01/2009 15:38
Message
#170
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![]() Bobo ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 62,592 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 39 Tribune : Non précisée |
Citation Ligue 1 - Le Guen: "Le public nous aide" L'entraîneur du Paris SG Paul Le Guen a émis le souhait que "les événements à la tête du club ne nuisent pas" à la relation entre l'équipe et les supporters, à la veille de la réception de Caen pour la 22e journée de Ligue 1. ![]() PAUL LE GUEN, le contexte peut-il perturber votre équipe ? P.L.G. : On voit d'abord la situation au classement. Je parle aux joueurs de notre position, je leur demande de regarder le tableau dans le vestiaire, je ne m'attarde pas sur la situation à l'extérieur, je vais à l'essentiel: se concentrer sur nos ambitions, rester au contact des meilleurs. Demain (samedi), ce sera un match difficile, parce que Caen a un bon niveau technique d'ensemble. Toutes les équipes qui viennent au Parc sont motivées. Les Caennais ont perdu à Boulogne-sur-Mer en Coupe de France, ils ont deux déplacements consécutifs, ils seront motivés. A nous de répondre à ça. Par rapport à l'année dernière (le Stade Malherbe avait gagné 1-0 au Parc, ndlr), Caen a progressé au niveau du jeu, ils avaient profité de ce match pour se lancer véritablement, mais nous avons de meilleurs arguments, et notre relation avec le public. Il nous aide et contribue à obtenir de meilleurs résultats. A Paris, c'est plus important que beaucoup ne l'imaginent. Justement, comment avez-vous accueilli la volonté des supporters de se ranger derrière Colony Capital (actionnaire majoritaire du PSG) ? P.L.G. : Je veux que le lien entre les supporters et l'équipe demeure bon et intéressant. On a trop souffert dans le passé d'un lien affecté - par notre faute. On a réussi à rétablir une bonne situation, il ne faut pas que les événements à tête du club nuisent à cela. C'est très précieux qu'ils viennent en nombre. Contre Sochaux, à un moment en 2e mi-temps nous avons eu un creux et on est revenu grâce à eux. Comment sentez-vous les joueurs ? P.L.G. : On avait baissé après la défaite 4-0 à Bordeaux, ça avait marqué les esprits dans le mauvais sens. On a su revenir contre Sochaux et en coupe, on peut rester au contact des meilleurs, pas tout en haut, mais on a la volonté de rester dans les 5-6 premiers. Les joueurs, j'ai plus discuté avec eux. Les choses se décantent. Le match à Ajaccio (en Coupe de France) était une étape, on l'a bien franchie. Je sens le groupe concentré sur les ambitions, avec une volonté de bien faire. On s'est donné la chance d'avoir des ambitions multiples. Eurosport -------------------- Nice c'est très mauvais. Si ça fini dans les 10 premiers de L1, je vous paye tous à boire. @brafon 06/08/25 22:02
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31/01/2009 21:19
Message
#171
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation Bazin: "Il n'y aura qu'un chef au PSG" Propos recueillis par Claude ASKOLOVITCH et Solen CHERRIER >> Exclusif. Mardi, l'Assemblée générale du Paris-Saint-Germain élira un nouveau Conseil d'administration, et son nouveau président. A la manoeuvre, Sébastien Bazin, représentant en Europe de Colony Capital, l'actionnaire majoritaire (62,5%) du club. Le Journal du Dimanche a rencontré ce businessman devenu personnage du football, et que chacun imagine déjà président. Lui ne le souhaite pas. Etes-vous prêt à faire don de votre personne au PSG, monsieur le - presque - président? Si je dois assumer, j'assumerai. Ce n'est pas une question de titre. Président ou non, je suis responsable de ce club. Quand nous aurons trouvé la bonne personne pour diriger quotidiennement le PSG, nous la nommerons. Ce sera mardi, ou ce sera en mars ou en avril. Je prendrai mon temps pour ne pas me tromper. Il faut quelqu'un qui accepte que l'institution PSG est plus forte que lui et pas un président qui se prend pour le propriétaire. Un oiseau rare? J'ai des pistes, certaines dont personne ne parle et qui pourraient surprendre. Si nous ne trouvons pas tout de suite, je présiderai le conseil d'administration. Je serai un président non exécutif par intérim en attendant un nouveau directeur général... ou un nouveau PDG, s'il tient au titre. Je n'ai pas le besoin de parader avec l'étiquette "président du PSG". Tom Barrack, votre patron américain, comprend-il que son homme en Europe reste englué dans des histoires de ballon? Tom est au courant de tout, et il m'encourage à assumer. Il a passé un tiers de sa vie en Europe, il connaît les particularismes du foot. Nous avons eu une vraie discussion stratégique quand nous sommes devenus majoritaires dans le capital du PSG en rachetant les parts de Walter Butler. Tom m'a dit: "Sébastien, si cela réclame un chef dans la cuisine, il faut racheter les parts de Butler." Désormais, il n'y a qu'un chef, et ça durera le temps de notre engagement. Nous pouvons encore rester au moins 5 ans. Sauf si on vous fait une offre? Même si quelqu'un pose 100 millions d'euros sur la table, Colony n'est pas vendeur. Que cet investisseur éventuel les mette plutôt en augmentation de capital et qu'on aille plus loin ensemble, parfait. Mais il n'y aura qu'un chef dans la cuisine, qu'un chef au PSG: Colony. Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le Journal du Dimanche LeJDD.fr |
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31/01/2009 21:28
Message
#172
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 9,394 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Le Mans Membre no 33 Tribune : Canapé |
Citation Dréossi botte en touche
Le manager général du Stade rennais, Pierre Dréossi, n'a ni infirmé ni confirmé la possibilité de son départ au Paris-SG pour épauler Sébastien Bazin, pressenti pour succéder à Charles Villeneuve à la présidence du club de la capitale, mardi. «Tout ce que je peux dire, c'est que je suis bien au Stade rennais», a-t-il indiqué sur la chaîne Orange. Le PSG peut faire rêver, lui a fait observer l'interviewer. «Mais le Stade rennais aussi fait rêver», a botté en touche Dréossi. Le dirigeant breton a par ailleurs indiqué qu'il n'y aurait aucun mouvement au sein du club breton d'ici la fin du marché d'hiver, ce soir minuit. Au rayon des départs, Wiltord et Sorlin ont déjà quitté le club. Aucune recrue n'est venue renforcer l'effectif de Guy Lacombe. L'Equipe.fr -------------------- "Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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31/01/2009 22:08
Message
#173
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 28,077 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé |
Citation Prolongé, Mulumbu va à WBA Youssouf Mulumbu a prolongé d'un an son contrat avec le Paris-SG, et, dans la foulée, validé son prêt à West Bromwich Albion. «On prolonge son contrat d'un an mais il est prêté pour les six mois à venir» a déclaré Paul Le Guen après la victoire contre Caen (2-0). Le prêt est assorti d'une option d'achat. Mulumbu, 22 ans, est lié à Paris jusqu'en 2010. (Avec AFP) d'après L'Equipe.fr -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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31/01/2009 22:33
Message
#174
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,606 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé |
Citation Foot - L1 - PSG - Le Guen : « Bonne opération » Pas de triomphalisme, mais le sentiment du devoir accompli. Ainsi se sont présentés les Parisiens après la victoire contre Caen (2-0). «Caen s'est procuré de belles occasions mais pour le reste, on a fait un bon match en nous créant des occasions sur un terrain difficile, a réagi Paul Le Guen. Dans l'ensemble, je suis content de ce que l'on a fait. C'est une bonne opération et on reste à la lutte avec les meilleurs.» A propos de la crise à la tête du club, Le Guen assure n'avoir «pas eu de doutes par rapport aux événements». «Il fallait que les choses s'éclaircissent, elles l'ont été. On a été soucieux de protéger le groupe, c'était un travail collectif bien réalisé. Les joueurs se sont concentrés sur les objectifs.» La crise «affecte tout le monde» reconnaît Sylvain Armand avec moins de tabou. «C'est notre vie à nous aussi, mais pour jouer sur les quatre tableaux et faire une belle saison, il faut faire abstraction de tout ça.» Paul Le Guen s'est aussi évertué à défendre Peguy Luyindula, titulaire, buteur, mais qui a encore manqué de réalisme. «Je retiens sa belle participation et il a été récompensé, protège son coach. Je continue à être satisfait de ce qu'il fait. J'ai encouragé les joueurs à la mi-temps et je leur ai dit qu'il fallait être patient mais on a trouvé l'ouverture assez rapidement ce qui nous a permis de gérer les choses différemment. Hoarau-Luyindula, cela peut fonctionner, ils ont de la complémentarité dans les courses, dans la profondeur.» (Avec AFP) lequipe.fr -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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31/01/2009 23:06
Message
#175
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![]() Le roires de la testarete ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 17,388 Inscrit : 13/01/2009 Lieu : Paris Membre no 543 Tribune : Canapé |
Citation Ligue 1: le Paris St-Germain se soulage contre Caen Reuters Une nouvelle fois perturbé en coulisses, le Paris St-Germain s'est imposé 2-0 face à Caen pour prendre, au moins provisoirement, la troisième place de la Ligue 1. Lire la suite l'article Articles liés * Ligue 1 (22e journée): bonne opération pour le Paris SG Discussion: Football Guillaume Hoarau a inscrit son 13e but de la saison après quatre minutes en seconde période, Peguy Luyindula l'a imité neuf minutes plus tard pour redonner le sourire au PSG, dont le président Charles Villeneuve s'apprête à démissionner en raison d'un différend avec l'actionnaire principal du club. La formation de Paul Le Guen compte 39 points après 22 matches et pointe à trois longueurs du leader Lyon, qui accueille St-Etienne dimanche dans le derby du Rhône. Rennes avait l'occasion dans la soirée de reprendre place sur le podium en cas de succès au stade de la Route de Lorient sur Toulouse. Dimanche, les cadors du championnat entrent en lice. Avant Lyon-St-Etienne, Marseille se rendra à Sochaux et Bordeaux recevra Lille. Je le mets juste pour le titre |
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31/01/2009 23:51
Message
#176
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,824 Inscrit : 19/01/2009 Membre no 630 Tribune : Canapé |
Citation Luyindula : Pas de chantage mais.. ![]() Peguy Luyindula a déclaré samedi que les termes de la prolongation de contrat qui lui a été proposée par le Paris-SG n'étaient pas en «adéquation» avec ses performances et son statut, tout en précisant qu'il ne voulait pas «faire de chantage» au club. «On est venu me chercher et on m'a dit que l'on voulait me prolonger et me revaloriser, a déclaré Luyindula, sous contrat au PSG jusqu'en juin 2010. J'ai écouté les propos et, sachant ce que touchent les uns et les autres, ils m'ont paru étranges. Donc, j'ai dit logiquement que la proposition ne me convenait pas. Je ne suis pas quelqu'un qui court après l'argent, je l'ai déjà prouvé.» «J'ai dit dès le départ que j'avais envie de rester mais par rapport à ce que j'ai fait, dit et montré, je n'ai pas apprécié la situation, a-t-il poursuivi. Je gagne bien ma vie mais à un moment donné, il y a des contrats, des salaires qui vous sont proposés et il faut que la proposition soit en adéquation avec le discours. Ce n'est pas une affaire de gros sous mais une question de principe», a-t-il fait valoir. «On me dit que je suis important pour le groupe et dans le vestiaire par rapport à ma force de caractère et tout ce que j'ai fait pendant les six derniers mois. On me dit que l'on a besoin de moi pour bien terminer la saison. Moi, je dis banco, parce que j'ai envie de rester, d'aider le groupe, d'être important dans le vestiaire, et j'aime profondément le Paris Saint-Germain», a ajouté Luyindula. «Advienne que pourra» «Je n'ai jamais voulu partir, je n'ai jamais demandé à partir. Je ne suis pas dans une optique de bras de fer. Mais il me reste un an et demi de contrat, je suis productif sur le terrain et je ne suis pas cher». L'attaquant a également indiqué avoir «apprécié le discours» de l'actionnaire majoritaire Sébastien Bazin, venu lui rendre visite samedi au Camp des Loges, le centre d'entraînement du club. «Mais même si j'ai apprécié le discours et l'homme, il y a eu une proposition écrite que je n'ai pas appréciée», a-t-il précisé. «Aujourd'hui, je ne discute pas, j'attends. Je prolongerai quand le club voudra que je prolonge et s'il ne veut pas, advienne que pourra», a-t-il conclu. Titulaire samedi soir contre Caen (2-0), Peguy Luyindula a ouvert la marque. (AFP) L'equipe.fr |
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01/02/2009 10:25
Message
#177
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,824 Inscrit : 19/01/2009 Membre no 630 Tribune : Canapé |
Citation JUSQU'ICI, PARIS VA BIEN ![]() Imperméable à ce qui se passe en coulisses, le Paris-SG a pris pour 24 heures la troisième place en battant Caen (2-0). Les hommes de Paul Le Guen profitent aussi du nul entre Rennes et Toulouse (0-0), qui restent cinquième et sixième Paris ne connaît pas la crise. Du moins, la crise de résultats. Secoué en coulisses (une AG doit nommer un nouveau président mardi), le club de la capitale continue d'avancer sans état d'âme en championnat. Contre Caen, samedi, il a remporté sa douzième victoire de la saison en vingt-deux matches (2-0). La cinquième en six rencontres, toutes compétitions confondues, en janvier 2009. Il l'a fait sans beaucoup plus briller que d'habitude : entre autres approximations, Camara a failli offrir un but à Nivet dès la 9e minute. Mais avoir autant de talent pour gagner les rencontres n'est pas dû au hasard. Le classement le prouve. Même si Marseille peut le doubler dimanche, voire Lille par la grâce de son match en retard, le PSG s'est donné du coeur à l'ouvrage en prenant la troisième place pour vingt-quatre heures au moins. Celle qui valide ses rêves de Ligue des champions. Il a fallu attendre la seconde période pourvoir vibrer le Parc. Deux fois, Hoarau (49e), puis Luyindula (57e), ont surgi en reprenant un ballon repoussé par Planté. Sur le second but, un hors-jeu avéré de Sessègnon et un autre vraisemblable de Luyindula gâcheront peut-être la soirée des Normands. Pas longtemps. Ils n'ont pas livré une performance susceptible de stopper leur impuissance actuelle (une victoire en onze matches toutes compétitions confondues) matérialisée par leur quinzième place. L'équipe.fr Citation « Je n’ai jamais demandé à partir » PEGUY LUYINDULA, attaquant du PSG Convoité par Lyon, à trois jours de la fin du mercato hivernal, Peguy Luyindula s’est exprimé, hier soir, afin de clarifier sa situation. Le second buteur parisien a éludé la seule question portant sur le match contre Caen, pour certifier qu’il n’a jamais voulu quitter le club. Pourquoi avez-vous tenu à vous expliquer devant les médias ? Peguy Luyindula. Je veux être clair par rapport à ce qui a été écrit et à ce qu’on a pu croire. Il y a eu un communiqué expliquant que le club ne me laisserait pas partir (NDLR : à Lyon) . Je voulais préciser que je n’ai jamais voulu partir et que je n’ai jamais demandé à partir. Ça m’a donc étonné de voir qu’on me retenait. A mon sens, on ne retient pas quelqu’un qui veut rester. l se dit également que vous n’avez pas obtenu la revalorisation salariale désirée ? Là encore, j’ai lu que je demande une revalorisation salariale. Je tiens à préciser qu’on (NDLR : le club) est venu me chercher pour me proposer de prolonger mon contrat et revaloriser mon salaire. J’ai écouté les propositions. Je ne suis pas idiot. Sachant ce que touchent les uns et les autres, cette proposition m’a paru étrange. Qu’avez-vous fait ? J’ai dit logiquement qu’elle ne me convenait pas. Mais attention. Je ne suis pas quelqu’un qui court après l’argent, je pense l’avoir déjà prouvé. Ce qui m’importe le plus, c’est de jouer. Aujourd’hui mon vrai plaisir, c’est d’être sur le terrain et d’aider le PSG. C’est ma vraie victoire. L’intérêt de Lyon peut-il vous aider dans cette négociation ? Je ne fais pas de chantage. Je le répète, j’ai envie de rester à Paris et je ne suis pas dans une optique de bras de fer. Mais par rapport à ce que j’ai montré, je n’ai pas apprécié la situation dans laquelle on m’a mise. Il ne faut pas me faire passer pour ce que je ne suis pas. Si demain il fallait jouer gratuitement, je le ferais. Mais on me dit que je suis important pour le vestiaire, qu’on a besoin de moi. Je dis banco. Mais il faut que la proposition soit en adéquation avec ce discours. Votre rencontre avec Sébastien Bazin jeudi vous a-t-elle rassuré ? J’ai apprécié son discours, mais pas sa proposition écrite. Pour l’heure, je suis en position d’attente. Ça vous a fait quoi d’être convoité par Lyon ? Ce club a le droit de se renseigner. Il ne me reste plus qu’un an et demi de contrat, je suis productif sur le terrain et je ne suis pas cher. Je suis une bonne affaire (rires) . Le Parisien Citation Tout ne sera pas réglé mardi Mardi soir, lors de l’assemblée générale, qui désignera le nouveau conseil d’administration du club, Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital Europe, l’actionnaire majoritaire, deviendra, sauf retournement de tendance, le président du PSG. Mais comme nous le laissions entendre, il ne devrait pas y avoir d’autres annonces officielles. En effet, même si Bazin consulte depuis plusieurs jours afin de trouver un remplaçant à Charles Villeneuve, les quarante-huit heures restantes ne devraient pas lui suffire pour aboutir. La piste menant à Pierre Dréossi, le directeur général rennais, a très peu de chances de se concrétiser. Il en va de même pour celle conduisant à Gérard Houllier, l’actuel directeur technique national de la FFF. Bazin ne gérera pas au quotidien le club. Il ne le souhaite pas et surtout ne le peut pas en raison de ses autres responsabilités et de son emploi du temps. Pour les questions administratives et financières, Philippe Boindrieux, l’actuel directeur général délégué, continuera d’officier. Pour le sportif et les relations médiatiques, il reste une place à prendre. Et le suspense devrait encore durer plusieurs jours. Le Parisien Citation Le PSG se soigne à coup de victoires Le succès aisé face à Caen (2-0), hier soir au Parc des Princes, a confirmé que la crise qui a secoué le club à son sommet n’a pas eu d’incidence sur le terrain. Voilà Paris provisoirement troisième. Sébastien Bazin n’était pas au Parc des Princes hier soir. Il ne faut pas y voir un quelconque signe de solidarité avec Charles Villeneuve, absent également, mais plutôt un goût prononcé pour la discrétion et un besoin impérieux de prendre du recul au moment de choisir le meilleur moyen de réorganiser le club. Devant sa télévision, le patron de Colony Capital a savouré la douzième victoire du PSG en championnat. Il est sans doute également rassuré de constater que le départ de Charles Villeneuve ne perturbe pas du tout l’équipe, ce qu’a confirmé Paul Le Guen en sortant du vestiaire. « Je n’ai pas eu de crainte par rapport aux événements extérieurs, a commenté l’entraîneur parisien. Il fallait éclaircir les choses, elles l’ont été, il fallait protéger le groupe pour qu’il reste concentré sur les enjeux, on l’a bien fait ». Très bien même, vu la prestation de ses joueurs. Par un froid polaire, les Parisiens ont maîtrisé le match de bout en bout pour s’imposer très logiquement (2-0) face à une équipe de Caen trop attentiste. Makelele et ses coéquipiers regretteront seulement de ne pas avoir ouvert le score plus tôt malgré six occasions nettes en première période, dont quatre au crédit de Peguy Luyindula. Finalement, c’est l’inévitable Hoarau qui a délivré le Parc à la 49 e minute en inscrivant son 13 e but de la saison. Neuf minutes plus tard, Luyindula a doublé le score et mis Paris à l’abri. « Même si Caen s’est procuré deux occasions très franches sur lesquelles Landreau nous sauve, je trouve que c’est un match très bien maîtrisé avec beaucoup de coeur et beaucoup d’occasions, retient Paul Le Guen. A la mi-temps, je les ai encouragés à se montrer patients. J’avais peur qu’on accumule les occasions et qu’on se désorganise. Heureusement, on a marqué assez rapidement ». Tout cela sans s’affoler, presque naturellement. « Ce n’est pas de la tranquillité, mais une certaine force, précise Le Guen. Cette victoire prouve une réelle force mentale du groupe. » « On reste dans le peloton de chasse » Avec 39 points, le PSG consolide sa position dans le peloton de tête et dépasse temporairement l’OM. Il dévoile, à nouveau, son ambition de terminer sur le podium. Un objectif que Paul Le Guen avoue (enfin) du bout des lèvres. « Lyon et Bordeaux ont de l’avance mais on reste dans le peloton de chasse et ça reste intéressant, explique-t-il. Il y a plus fort que nous, mais ces équipes ne sont pas si nombreuses en ce moment ». Grâce à ce succès, Paris va préparer avec sérénité, et un jour de récupération en plus, le choc de mercredi face à Bordeaux en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Avec en point de mire une nouvelle finale au Stade de France. « On sort d’un 4-0 face à eux alors on ne va pas la ramener, on va juste essayer de les embêter », glisse Le Guen en souriant. Les supporteurs ne pourront pas se contenter de ça. Le futur président, désigné la veille, non plus. Le Parisien Citation Bazin: "Il n'y aura qu'un chef au PSG" ![]() >> Exclusif. Mardi, l'Assemblée générale du Paris-Saint-Germain élira un nouveau Conseil d'administration, et son nouveau président. A la manoeuvre, Sébastien Bazin, représentant en Europe de Colony Capital, l'actionnaire majoritaire (62,5%) du club. Le Journal du Dimanche a rencontré ce businessman devenu personnage du football, et que chacun imagine déjà président. Lui ne le souhaite pas. Etes-vous prêt à faire don de votre personne au PSG, monsieur le - presque - président? Si je dois assumer, j'assumerai. Ce n'est pas une question de titre. Président ou non, je suis responsable de ce club. Quand nous aurons trouvé la bonne personne pour diriger quotidiennement le PSG, nous la nommerons. Ce sera mardi, ou ce sera en mars ou en avril. Je prendrai mon temps pour ne pas me tromper. Il faut quelqu'un qui accepte que l'institution PSG est plus forte que lui et pas un président qui se prend pour le propriétaire. Un oiseau rare? J'ai des pistes, certaines dont personne ne parle et qui pourraient surprendre. Si nous ne trouvons pas tout de suite, je présiderai le conseil d'administration. Je serai un président non exécutif par intérim en attendant un nouveau directeur général... ou un nouveau PDG, s'il tient au titre. Je n'ai pas le besoin de parader avec l'étiquette "président du PSG". Tom Barrack, votre patron américain, comprend-il que son homme en Europe reste englué dans des histoires de ballon? Tom est au courant de tout, et il m'encourage à assumer. Il a passé un tiers de sa vie en Europe, il connaît les particularismes du foot. Nous avons eu une vraie discussion stratégique quand nous sommes devenus majoritaires dans le capital du PSG en rachetant les parts de Walter Butler. Tom m'a dit: "Sébastien, si cela réclame un chef dans la cuisine, il faut racheter les parts de Butler." Désormais, il n'y a qu'un chef, et ça durera le temps de notre engagement. Nous pouvons encore rester au moins 5 ans. Sauf si on vous fait une offre? Même si quelqu'un pose 100 millions d'euros sur la table, Colony n'est pas vendeur. Que cet investisseur éventuel les mette plutôt en augmentation de capital et qu'on aille plus loin ensemble, parfait. Mais il n'y aura qu'un chef dans la cuisine, qu'un chef au PSG: Colony. Lejdd.fr Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le Journal du Dimanche. |
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01/02/2009 10:35
Message
#178
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation Landreau toujours aussi décisif FIDÈLE à son 4-4-2, Paul Le Guen a persisté dans son idée de faire de Sessegnon le remplaçant de Rothen dans son couloir gauche. Face à des Caennais défensifs, Paris a su user son adversaire pour s’imposer après la pause. Landreau (7,5). Déterminant du pied, face à Nivet qui se présentait seul devant lui (9e), il remporte un nouveau duel devant Toudic (72e). Une copie parfaite. Ceará (6). Il n’a pas eu un énorme travail défensif sur son côté et s’en est bien acquitté. Dommage qu’il se soit montré parfois trop timide offensivement. Camara (4). L’ex-Stéphanois est vraiment loin de son meilleur niveau en ce moment. Un énorme raté avec une passe en retrait manquée et interceptée par Nivet (9e) a lancé son match sur les rails de la médiocrité. Approximatif dans ses relances, il doit vite relever la tête. Sakho (6). Il disait qu’il avait besoin d’enchaîner les matchs. C’est exact. Il a « fêté » sa prolongation de contrat par un match sobre et athlétiquement convaincant. Armand (6,5). Toujours aussi solide dans son couloir, il a tenté plusieurs fois d’apporter son écot offensif. La précision n’était pas toujours au rendez-vous,mais sa bonne volonté et sa combativité ont valeur d’exemple. Giuly (4). Un non-match. Trop court dans ses dribbles et trop léger dans son travail défensif, l’ex-Barcelonais a prouvé qu’il n’est pas, ou plus, fait pour évoluer sur un côté. Il a néanmoins tenté de jouer la carte du collectif, comme en atteste sa belle ouverture pour Luyindula (36e). Remplacé par Chantôme (66e). Makelele (5). Si on ne se fie qu’à ses passes perdues et à ses ouvertures dans le vide, il y a de quoi s’inquiéter. Mais il reste incontournable quand il s’agit de diriger ses partenaires de la voix et du geste. Cela compense un peu. Clément (6,5). Avec lui, les mots et les qualificatifs se répètent match après match : récupérateur, combatif, infatigable. Et, cette fois, il a oublié d’être timide offensivement puisque c’est son tir qui amène le but d’Hoarau (49e). Sessegnon (7,5). Il a largement et facilement assuré l’intérim de Rothen en offrant de la créativité et de l’élégance sur le côté gauche. Et pour quelqu’un qui répugne à centrer, il délivre un caviar sublime à Luyindula (45e). Hoarau (6,5). Toujours aussi altruiste, notamment de la tête, il a logiquement été l’auteur de l’ouverture du score (49e), ce qui lui vaut de compter désormais 13 buts en Ligue 1. Remplacé par Pancrate (86e). Luyindula (6,5). Il est l’attaquant qui a le plus tenté de choses et qui n’a pas arrêté de bouger devant la défense. D’abord maladroit (18, 22e, 36e, 45e), il s’est racheté après le repos en suivant intelligemment la frappe d’Hoarau pour marquer son quatrième but en championnat (58e). Remplacé sous les bravos par Kezman (74e). A Caen, Ben Khalfallah et Nivet ont tenté d’exister mais la supériorité parisienne était trop forte pour leur laisser assez d’espaces. L’arbitre, M. Gautier (note 5) a manqué d’autorité sur un vilain geste de Sessegnon (38e), ce qui n’a pas nui au reste de son match. Christophe Bérard Citation EN DIRECT DU PARC Un sponsor sur le départ ? Sendin, sponsor short du PSG dont le contrat court jusqu’en juin 2010, a décidé de ne plus figurer sur le short parisien la saison prochaine. Mécontent du départ de Charles Villeneuve et de l’instabilité qui règne au sein de la direction du club parisien, cette entreprise de BTP vient d’envoyer un courrier pour dénoncer son contrat. La saison prochaine, Sendin devrait conserver, malgré tout, de la panneautique au Parc des Princes et des places dans le carré VIP. Youssouf Mulumbu a prolongé d’un an, hier, son contrat avec le PSG, avant d’être prêté, avec option d’achat, jusqu’à la fin de la saison à West Bromwich Albion, dernier de la L 1 anglaise. Le milieu de terrain parisien de 22 ans est désormais lié avec Paris jusqu’en 2010. Philippe Boindrieux, directeur général délégué du PSG, a occupé hier la place de Charles Villeneuve, absent, dans la tribune officielle. Le Parisien Citation Paris court toujours Les secousses à la tête du club n’altèrent pas le rendement du PSG, plus que jamais candidat au podium. Vacance du pouvoir ou pas, Paris avance. En s’imposant tranquillement face à de très pâles Caennais, l’équipe de Paul Le Guen retrouve (provisoirement) un podium qui constitue désormais un de ses objectifs. Car en plus de la L 1, le PSG demeure en lice dans trois compétitions (Coupe de France, Coupe de la Ligue, Coupe de l’UEFA). S’IL AVAIT ÉTÉ entraîneur d’Auxerre au tout début de ce siècle, Paul Le Guen aurait peut-être parlé de maintien. Mais quand on dirige le PSG et qu’on totalise 39 points après vingt-deux journées, on ne peut pas tout oser. « Compte tenu de la saison qu’on réalise, on est passé à autre chose depuis un moment, reconnaît le technicien breton. Il y a des équipes plus fortes que nous, mais en ce moment il n’y en a pas beaucoup. » Depuis les tribunes, c’est la tranquillité apparente du collectif parisien qui a frappé hier soir. « Je ne dirais pas de la tranquillité, mais une certaine force, oui, rectifiera Le Guen. Je trouve qu’il y a de la constance dans ce qu’on réalise. » En attendant le match de Marseille, ce soir à Sochaux, Paris est désormais installé sur le podium, qui constitue son objectif. Ce n’est pas le SM Caen, d’une fadeur confondante hier soir, qui risquait de le désorienter. Bien sûr, les Caennais ont obtenu la première occasion du match, et elle était énorme. Mais c’est Camara qui avait offert àNivet un face-à-face avec Landreau. Et le gardien parisien a gagné son duel (9e), comme il emporta celui qui l’a opposé à Toudic à un quart d’heure du terme. Entre ces deux actions, on ne vit que Paris, qui aurait déjà dû mener d’au moins deux buts au repos grâce à Luyindula (18e, 22e, 33e, 36e, 44e) ou Hoarau (31e). « Il ne faut pas trop crier sur les attaquants car la partie de terrain sur laquelle ils évoluaient en première mi-temps était vraiment gelée, expliqua Sylvain Armand. À la pause, on savait qu’il ne fallait pas s’inquiéter, que ça viendrait, parce qu’on attaquerait sur une partie beaucoup plus agréable à jouer. » Giuly, méforme persistante Sur une pelouse impropre à la fourniture d’un spectacle échevelé, le grand mérite parisien fut de ne rien changer à sa méthode. Et sa chance fut de marquer au retour du vestiaire via Hoarau (1-0, 49e). Sur cette action, il y avait cinq Parisiens dans la surface normande. L’illustration d’un vrai allant offensif, confirmé par le second but inscrit par Luyindula, là encore après une frappe repoussée par Planté (2-0, 58e). Même la transparence de Ludovic Giuly, pendant une grosse heure, n’a pas pesé sur le rendement parisien. La méforme persistante de l’ancien Romain ne renforce pas vraiment la concurrence dans les couloirs parisiens, où Rothen reviendra officier cette semaine. Mais Paris semble s’en accommoder, comme de la crise au sommet du club. Depuis le fameux courrier envoyé par Charles Villeneuve aux membres du conseil d’administration, Paris a disputé trois matches et les a tous gagnés. « Ce qui se passe en coulisses affecte tout le monde, mais on s’est dit qu’il fallait en faire abstraction si on voulait continuer à jouer sur quatre tableaux, témoigne Sylvain Armand. Nous, on doit uniquement se concentrer sur le terrain.» La tourmente au sommet semble laisser les joueurs de marbre. C’est une information de taille au sein d’un club si prompt à se mutiler. Hier soir, Paris avait l’occasion d’y voir plus clair avec ce deuxième match de L 1 d’affilée à domicile (lors de la journée précédente, il avait battu Sochaux 2-1). Pour la première fois depuis la mi-août, il a disputé autant de matches à domicile qu’à l’extérieur. Il peut donc lire son classement sans restriction. D’un strict point de vue sportif, le PSG ne pouvait pas beaucoup mieux aborder la riche actualité qui l’attend. Mardi, l’assemblée générale doit désigner un nouveau conseil d’administration, donc un nouveau président. Le lendemain, Bordeaux sera au Parc des Princes en demi-finales de Coupe de la Ligue, pour une revanche très attendue de la dernière confrontation en Championnat (4-0 pour Bordeaux, le 11 janvier). De ce déraillement aussi, le PSG s’est bien remis. Alors, s’il est encore en course sur quatre tableaux jeudi matin, ça commencera vraiment à signifier quelque chose. RÉGIS DUPONT Citation Bazin prêt à assumer COMME NOUS L’INDIQUIONS dans notre édition d’hier, l’actionnaire majoritaire du PSG, Sébastien Bazin, a assuré dans un entretien à paraître ce matin, dans le Journal Du Dimanche, être prêt à devenir président du club à l’issue de l’assemblée générale le mardi 3 février, s’il ne trouvait pas tout de suite « la bonne personne ». « Si je dois assumer, j’assumerai, a expliqué le directeur Europe de Colony Capital. Président ou non, je suis responsable de ce club. (...) Quand nous aurons trouvé la bonne personne pour diriger quotidiennement le PSG, nous la nommerons. Ce sera mardi, ou ce sera en mars, ou en avril. Je prendrai mon temps pour ne pas me tromper. J’ai des pistes, certaines dont personne ne parle et qui pourraient surprendre. (...) Si nous ne trouvons pas tout de suite, je présiderai le conseil d’administration. Je serai un président non exécutif par intérim en attendant un nouveau directeur général ou un nouveau PDG, s’il tient au titre. Je n’ai pas le besoin de parader avec l’étiquette président du PSG» Citation « Je veux donner ma version » PEGUY LUYINDULA, buteur hier soir, a tenu à mettre les choses au point concernant une éventuelle prolongation de contrat. Hier, Luyindula a marqué le second but du PSG. Ce n’est pourtant pas de sa performance dont il avait envie de parler, plutôt des spéculations sur son avenir et d’une possible prolongation de contrat. Lié au PSG jusqu’en 2010, l’attaquant de vingt-neuf ans veut rester mais pas à n’importe quelles conditions. « DANS UN CONTEXTE particulier, le PSG a maîtrisé ce match… – Oui, c’était un super match, on a gagné, blablabla, blablabla… Maintenant, on va parler de ma situation, je préfère. Le match est fini. – Alors parlons-en. – Ces derniers jours, j’ai le sentiment qu’on a commencé à dire des choses dans tous les sens et je veux les remettre à l’endroit. Je veux revenir sur tout ce qui s’est écrit à mon sujet, à propos d’une prolongation de contrat, et donner ma version après avoir lu un communiqué du club selon lequel le PSG ne me vendrait pas. Primo, je n’ai jamais voulu partir. Ça m’a donc fortement étonné de lire qu’on me retenait. Deuzio, j’ai lu et entendu que je demandais une revalorisation de salaire. Mais on est venu me chercher pour parler de ça. On m’a dit qu’on voulait me prolonger et me revaloriser. Moi, j’ai regardé les propositions. Je sais à peu près ce que touchent les uns et les autres. Alors quand j’ai vu ma proposition, disons qu’elle m’a paru… étrange. Et j’ai dit logiquement qu’elle ne me convenait pas. Après, je ne cours pas après l’argent. Ce qui m’importe, c’est jouer. Aujourd’hui, je prends du plaisir à jouer, à sentir le public derrière moi et je n’ai jamais été à la guerre pour gagner un peu plus. – Mais vous souhaitez prolonger? – À un moment donné, il y a des situations qui vous sont proposées. Quand on me dit que je suis important pour le vestiaire, qu’on a besoin de moi, je dis « banco » parce que j’aime profondément le PSG et que j’ai envie de rester. Mais alors, que la proposition qui m’est faite soit en adéquation avec le discours qu’on me tient. – L’intérêt de Lyon ces derniers jours peut-il vous aider à prolonger? – Je ne suis pas quelqu’un qui fait du chantage. J’ai envie de rester et c’est comme ça. Je ne suis pas là pour aller au bras de fer. Des clubs qui se sont intéressés à moi, avant Lyon, il y en a eu cinq ou six et je suis toujours à Paris. Mais je ne veux pas mettre la pression. Après, Lyon a le droit de se renseigner. Il me reste un an et demi de contrat, je suis productif sur le terrain et je ne suis pas cher (il se marre). – Vous avez rencontré Sébastien Bazin jeudi dernier. Que vous a-t-il dit ? – On a discuté et j’ai apprécié son discours. Mais il reste une proposition écrite que je n’ai pas appréciée. –Vous fixez-vous une échéance pour prolonger ? – Aujourd’hui, je ne discute pas. J’attends. Je suis un garçon poli, sage, tranquille. Ils savent où me trouver. Dans le vestiaire, je suis à droite en allant vers la douche. Je prolongerai quand le club voudra que je prolonge. – Et ce match contre Caen ? – Le match était bien. On a gagné, c’est bien pour l’équipe et tout. » (Il se marre et se lève.) DAMIEN DEGORRE Citation Hoarau est au sommet L’HOMME CLÉ : HOARAU (PARIS-SG), 8 Quand Planté a vu que Hoarau allait plus haut avec sa tête que lui avec ses mains, le gardien caennais a compris qu’il passerait une soirée difficile. C’est pourtant au sol que le buteur parisien a encore frappé. Il a d’abord ouvert le score et signé son treizième but cette saison (meilleur buteur de L1 à égalité avec le Toulousain Gignac), profitant d’un ballon mal repoussé. Il a ensuite décoché un tir que Planté n’a pas pu capter et permis à Luyindula de marquer à son tour. Hoarau n’a pas non plus ménagé ses efforts dans le replacement. PARIS-SG LANDREAU (8) : un arrêt très important devant Nivet (9e) et un autre précieux devant Toudic (72e). Encore un match sérieux. CEARA (6) : n’a quasiment jamais été pris en défaut. Z. CAMARA (4) : une passe en retrait mal ajustée (9e) l’a placé dans des conditions mentales difficiles. M. SAKHO (8) : un match de très haut niveau. Impressionnant de solidité dans les duels. ARMAND (7) : a éteint Ben Khalfallah et bloqué son couloir avec application. GIULY (3) : à part un décalage pour Luyindula (36e), il a eu beaucoup de mal à exister. Remplacé par CHANTÔME (66e). MAKELELE (6) : sobre et souvent bien placé. CLÉMENT (7) : à l’origine du premier but, il n’a eu de cesse de harceler le porteur du ballon. SESSEGNON (8) : sa capacité à éliminer et servir ses coéquipiers dans d’excellentes conditions a encore payé.À l’origine du second but (58e). HOARAU (8) : voir ci-dessus. LUYINDULA (6) : s’est parfois un peu compliqué la vie mais a encore démontré qu’il était très efficace. Remplacé par KEZMAN (74e). L'Equipe |
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01/02/2009 12:14
Message
#179
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,824 Inscrit : 19/01/2009 Membre no 630 Tribune : Canapé |
Citation La pelouse du Parc bâchée En prévision de la réception de Bordeaux, mercredi au Parc des Princes en demi-finales de la Coupe de la Ligue, le Paris-SG a décidé de protéger sa pelouse. Pour ce faire, une trentaine de jardiniers se sont affairés samedi soir à la bâcher, dès le coup de sifflet final donné après la victoire parisienne face à Caen (2-0). «Elle souffre, elle est difficile, dure par endroits, a d'ailleurs concédé Paul Le Guen après la rencontre, des propos repris dimanche dans L'Equipe. Comme nous, les Caennais ont certainement été handicapés par l'état du terrain.» L'equipe.fr |
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01/02/2009 12:17
Message
#180
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 10,088 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 54 Tribune : Non précisée |
Citation « Il n’y aura qu’un chef au PSG » Sébastien Bazin doit prendre la présidence du club mardi, en attendant de nommer un directeur général Interview Claude Askolovitch et Solen Cherrier Mardi, l’Assemblée générale du Paris-Saint-Germain élira un nouveau Conseil d’administration,et son nouveau président.A la manoeuvre, Sébastien Bazin, représentant enEurope de Colony Capital, l’actionnaire majoritaire (62,5 %) du club. Rencontre avec un businessman devenu personnage du football, et que chacun imagine déjà président. Lui ne le souhaite pas. Etes-vous prêt à faire don de votre personne au PSG, monsieur le -presque- président ? Si je dois assumer, j’assumerai. Ce n’est pas une question de titre. Président ou non, je suis responsable de ce club. Quand nous aurons trouvé la bonne personne pour diriger quotidiennement le PSG, nous la nommerons. Ce sera mardi, ou ce sera en mars ou en avril. Je prendrai mon temps pour ne pas me tromper. Il faut quelqu’un qui accepte que l’institution PSG est plus forte que lui et pas un président qui se prend pour le propriétaire. Un oiseau rare ? J’ai des pistes, certaines dont personne ne parle et qui pourraient surprendre. Si nous ne trouvons pas tout de suite, je présiderai le conseil d’administration. Je serai un président non exécutif par intérim en attendant un nouveau directeur général…ou un nouveau PDG, s’il tient au titre. Je n’ai pas le besoin de parader avec l’étiquette « président du PSG ». Vous êtes bien le seul en France à ne pas vouloir diriger un club de foot ! Je connais beaucoup de gens qui laisseraient leur carrière pour le PSG. Moi, je ne trouve pas mon bonheur dans la surmédiatisation.J’ai d’autres participations à gérer, et elles pèsent plus lourd en termes financiers. Le PSG c’est logiquement 10 % de mon temps. Il ne fallait pas vous tromper sur les hommes. Cayzac poussé à la démission, Moulin écarté et maintenant Villeneuve… Alain, j’ai une profonde affection pour lui et j’admire son courage. Quand je suis arrivé, je pensais faire toute l’aventure avec lui. Mais au printemps dernier, il fallait un électrochoc. Ça a été Michel Moulin, et Alain ne voulait pas travailler avec lui. Quant à Michel, son dynamisme est impressionnant, et il présidera un jour un club de football ! Mais ça ne pouvait pas être le PSG : ça n’était pas mûr. Quant à Charles, son côté meneur d’hommes m’avait plu, comme son envie et sa connaissance des médias. Et le militaire a essayé de faire un putsch? Je ne m’explique toujours pas ce qui lui a pris. Rompre ainsi un lien de confiance ? Il peut arriver d’être été trompé par des partenaires dans le business. A chaque fois, ça se termine par une séparation. Dans le football, c’est plus médiatisé, simplement. Villeneuve s’inquiétait de la situation financière du club. Elle est saine et il le savait. Le club n’a pas de dettes extérieures. Colony est un actionnaire affreusement discipliné et responsable: 90 % des sommes que nous avons investies depuis deux ans donneront des plus-values. Je ne regrette même pas nos impasses, comme Jimmy Briand. Ce n’était pas le moment et l’investissement était alors trop lourd. Cette saison, le PSG n’a pas eu les moyens de recruter au mercato! Le club a de l’argent. Mais il n’avait pas besoin de nouveaux joueurs. J’ai eu une rencontre rude et passionnante avec les supporters. Ils m’ont fait des reproches: « Vous n’avez rien investi, vous n’aimez pas le PSG. » Je leur ai demandé combien de joueurs étaient déjà là quand on a racheté le club ? Il y en a trois : Armand, Rothen et Pancrate. On a investi ! Investi, pas spéculé : Makelele et Giuly, ce sont des investissements en salaire pour faire rayonner des compétences. On n’a jamais aussi bien joué au milieu de terrain qu’avec Makelele. Vous auriez pu le prendre unan plus tôt, si vous l’aviez imposé à Cayzac. Alain se posait la question, Paul Le Guen n’était pas sûr ; il redoutait un peu le rayonnement de Claude dans un vestiaire. Je n’ai pas poussé. Makelele avait un contrat d’un montant extrêmement élevé, ce n’était pas raisonnable. Claude n’était pas libre. Il valait mieux attendre. Est ce qu’on aurait quand même dû le prendre? Avec lui, le club n’aurait sans doute pas frôlé la descente.Mais maintenant, il est là et c’est très important. En plus, Paul Le Guen, qui l’a nommé capitaine, s’en sert comme relais et cela l’aide sans doute vis-à-vis du groupe. A votre manière de parler, vous êtes déjà président. Vous avez démenti vous-même les rumeurs de départ de Luyindula. J’ai juste rappelé qu’il n’y avait aucune vacance du pouvoir. Si quelqu’un a voulu profiter du contexte, il était mal conseillé. Tout contrat doit être honoré jusqu’à son terme. N’empêche, pour quelqu’un qui ne connaît rien au foot… Je peux vous parler avec la même précision de n’importe quel autre investissement de Colony. Voulez-vous débattre de But, de Carrefour ou d’Accor? Carrefour ou Accor, dont les actions chutent en Ligue 2 ? Le potentiel de Carrefour et Accor pour les années qui viennent est énorme. Nous n’investissons pas sur du court terme. Nous avons la même implication dans tous nos projets. Faire du PSG un grand club européen, ou accompagner le développement d’Accor, ou changer le cépage Château Lascombes, c’est la même ambition de transformer les sociétés dans lesquelles nous investissons. Colony a repris ce club pour être champion de France. Et la passion ? En début de saison, j’ai décidé de ne plus aller dans la corbeille présidentielle, je ne profitais pas des matches. Maintenant, je suis en tribune, plus haut, avec mes enfants, et je me régale. J’ai joué au foot. Je connais le foot. J’allais au Parc avec mon père, supporter du PSG comme moi. Pourquoi ne pas le dire plus souvent ? Je ne veux pas qu’on se trompe sur la nature de mon engagement. Colony au PSG, ce n’est pas Sébastien Bazin qui assouvirait une passion enfantine : c’est un choix raisonné. J’aime ce club, mais ce n’est pas au nom de cet amour que je l’ai racheté. Paris, c’était l’investissement qu’il fallait avoir. Le club dormait depuis 1998. Un potentiel énorme, aissé en jachère. Il y avait aussi un dossier immobilier très fort autour du Parc des Princes. Vous êtes venus pour le béton ? N’inversez pas les priorités. On fera du PSG un grand d’Europe. Construire un beau stade pour avoir une équipe de seconde zone, ça ne sert à rien. Tom Barrack, votre patron américain, comprend-il que son homme en Europe reste englué dans le foot ? Tom est au courant de tout, et il m’encourage à assumer. Il connaît les particularismes du foot. Nous avons eu une vraie discussion stratégique quand nous sommes devenus majoritaires dans le capital du PSG en rachetant les parts de Walter Butler. Tom m’a dit : « Sébastien, si cela réclame un chef dans la cuisine, il faut racheter les parts de Butler.» Désormais, il n’y a qu’un chef, et ça durera le temps de notre engagement. Nous pouvons encore rester au moins 5 ans. Sauf si on vous fait une offre ? Même si quelqu’un pose 100 M€ sur la table, Colony n’est pas vendeur. Que cet investisseur éventuel les mette plutôt en augmentation de capital et qu’on aille plus loin ensemble, parfait. Mais il n’y aura qu’un chef dans la cuisine, qu’un chef au PSG :Colony. Après vous, comment garantir la pérennité du PSG ? En le transformant en une institution dans laquelle d’autres auront envie d’investir. Le foot n’est pas une machine à perdre de l’argent. Il faut trois choses : un tiers de l’effectif issu de la formation, donc exploiter enfin le potentiel de l’Ile de France : ça sera notamment un travail pour Claude Makelele. Diversifier les revenus grâce aux produits dérivés comme l’ont fait tous les grands clubs européens. Et investir. Quand on aura solidifié le PSG, on transmettra le club à une personne responsable, capable de le garder dix ou quinze ans. le jdd |
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