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[Babou1]

Foot - L1 - OM-PSG
Domenech s'en mêle et proteste



«Intolérable» ! C'est ainsi que Raymond Domenech a qualifié le possible report du match OM-PSG au 15 novembre. Présent lundi au stade du Roudourou pour assister à la rencontre de Ligue 2 opposant Guingamp au Havre, le sélectionneur a haussé le ton quand il a entendu cette rumeur. «Je me suis dit, je rêve, je fais un cauchemar, je vais me réveiller : je trouve ça inadmissible, intolérable qu'on puisse penser à une date comme ça», a-t-il expliqué dans une déclaration faite à l'AFP.


« Inadmissible et intolérable »
Ce jour-là en effet, une journée de Championnat était intialement programmée. Mais après la qualification des Bleus pour les barrages de la Coupe du monde 2010, la Ligue (LFP) a finalement pris la décision de décaler tous les matches, pour permettre aux internationaux de préparer au mieux cet événement capital pour le football français. C'est pourquoi choisir une telle date serait porter atteinte à la «mobilisation générale en France autour de l'équipe de France», selon lui. «C'est comme si on disait avec cette date, "l'équipe de France ce n'est pas important"», a-t-il ajouté.


«C'est comme si on disait avec cette date, "l'équipe de France ce n'est pas important"»
Plus que remonté, Domenech s'est ensuite lancé dans une énumération sans fin d'arguments pour appuyer sa thèse. Tour à tour, il s'est mis à la place de ses futurs adversaires avant d'anticiper une éventuelle composition d'équipe comprenant plusieurs Marseillais et Parisiens. «Les Irlandais, en apprenant ça, diraient: "regardez, ils s'en moquent, ils mettent un match de championnat entre les deux", a-t-il souligné. Penser qu'OM-PSG ne pourrait concerner qu'un seul joueur (Mandanda, gardien de l'OM et numéro 2 des Bleus, ndlr), c'est n'importe quoi, car on ne peut pas savoir ce qui va se passer dans trois semaines, il peut y avoir plusieurs joueurs de ces deux clubs concernés par l'équipe de France.»


11 ou 15 novembre, «le même registre»
Même si pour l'heure personne n'a clairement émis l'idée de jouer à cette date, le sélectionneur a tout de même voulu «(s)'insurger avant qu'on ait pris une décision que j'ai du mal à concevoir», a-t-il poursuivi. Quant au 11 novembre, le week-end précédent, «c'est dans le même registre», a-t-il protesté, confortant ainsi l'hypothèse d'une tenue de la rencontre en 2010, et pourquoi pas en février, comme l'avait souhaité un peu plus tôt José Anigo

Léquipe.fr

[sylvain]

L'Equipe.fr

Veyrat cible Paris


Si Jean-Claude Dassier, le président de l'OM, a plutôt calmé le jeu, lundi après les déclarations d'Antoine Kombouaré et du Premier ministre, François Fillon, concernant le report du match OM-PSG, ce n'a pas été le cas de tous les dirigeants olympiens. Dans la soirée, le directeur général marseillais, Antoine Veyrat, s'est montré très acerbe sur le chaîne du club. Et contrairement à la plupart des pleignants, ce n'est pas la Ligue (LFP) qu'il a visé, mais bien les Parisiens. «Il y avait chez eux un peu la volonté de reporter ce match, a-t-il estimé. J'ai du mal à penser autrement. Il y a eu des coups de fil dans tous les sens. Comme tout le monde, on ne souhaite pas alimenter la polémique mais nous sommes obligés de dire les choses quand on ne les comprend pas. L'OM et Marseille sont les premières victimes.»

« Ce qu'on ne comprend pas, c'est la logique dans tout ça »

A l'instar de Didier Deschamps, Veyrat aurait aussi préféré jouer la rencontre dès mercredi. Mais là encore, selon lui, le Paris-SG n'y a pas mis du siens. «C'est une déception car c'était clairement la meilleure date pour nous, a-t-il insisté. Dans le communiqué de la Ligue, il est dit parmi d'autres arguments que Paris ne peut pas voyager mardi en vertu du principe de précaution. C'est étonnant quand on sait qu'ils ont pu voyager hier soir (dimanche) pour retourner sur Paris. Nous pouvons comprendre que Paris soit diminué sportivement et qu'il y ait des problèmes d'équité. On aurait eu l'élégance de ne pas jouer contre une équipe diminuée mais ce qu'on ne comprend pas, c'est la logique dans tout ça.» Pour le dirigeant, «la ville (de Marseille) et le club ont été pénalisés de manière forte» dans cette affaire. «Nous sommes les victimes, a-t-il répété. Alors, en tant que victime, il est normal d'avoir un dédommagement.»

[Hari]

OM - PSG, les problèmes sont loin d’être réglés

Comment trouver une date pour le match OM - PSG ? Qui va payer la facture ? Autant de questions qui restent en suspens, après le désastreux fiasco de dimanche.

Ils se sont parlé. Après avoir échangé dimanche soir, par médias interposés, les responsables parisiens et marseillais ont tenté, hier, de trouver une date acceptable, par les deux camps, pour reprogrammer le match OM - PSG. Mais qu’il s’agisse de Robin Leproux et Jean-Claude Dassier, de Didier Deschamps ou Antoine Kombouaré, tout le monde bute sur l’inextricable écheveau du calendrier.
Le match ne se jouera pas demain, malgré le souhait exprimé par les Marseillais.

« Attention aux communications hâtives »

La commission des compétitions de la Ligue de football professionnel (LFP) a rejeté cette date. C’est donc le bureau de la LFP, réuni en urgence, qui décidera jeudi de la date du report. Le simple fait que ce bureau sorte d’organe décisionnaire présidé par Frédéric Thiriez s’empare de ce dossier brûlant, marque la volonté de la Ligue d’éviter un nouveau couac. Car l’annulation de ce match est en train de virer à l’affaire d’Etat avec, hier, l’intervention du Premier ministre, François Fillon, qui recommande désormais un préavis de 24 heures avant toute annulation de match.
La Ligue va donc devoir trouver une date qui satisfasse tout le monde. Ses règlements prévoient que, sauf cas particulier, la nouvelle date doit être fixée avant la fin des matchs aller. Au regard de l’enchaînement des matchs programmés jusqu’au 23 décembre, cela semble quasi impossible.
D’autant que Canal +, diffuseur de l’événement, pousse pour que la rencontre ait lieu un dimanche soir. Ce qui rétrécit encore les choix. Tout concourt à penser que ce clasico se déroulera donc en 2010. C’est en tout cas ce que pense José Anigo, directeur sportif de l’OM. « Le seul moment que nous retenons est le mois de février », a-t-il indiqué hier.
Une certitude que ne partage pas Robin Leproux, le président du PSG. « Soyons sérieux, argumente celui-ci. Au moment où l’on parle, il me semble délicat d’arrêter une date. Février, pourquoi pas ? Mais encore faudra-t-il que les deux équipes soient éliminées des différentes Coupes. » Le responsable parisien explique que son club soutiendra une date qui conviendra aux Marseillais. Mais il se montre sceptique sur la possibilité d’arrêter une décision dès ce jeudi. « Je dis à la Ligue : Attention aux communications hâtives ! prévient Leproux. Peut-être serait-il bon d’observer les parcours des deux clubs, dans nos compétitions respectives, et d’attendre que des dates se libèrent. »

Frédéric Gouaillard

Repoussé… au mois de février ?


Le calendrier de la saison 2009-2010, dont nous publions tous les rendez-vous jusqu’en janvier, ne laisse guère de place à une reprogrammation immédiate de cet OM - PSG. Si trois dates semblent se dégager, elles ne font pas l’unanimité.

1. Mercredi 11 novembre : c’est la semaine des 4 matchs aller des barrages de la zone Europe, dont Eire - France, prévus le 14 novembre.
Un seul joueur (le Marseillais Mandanda) est, a priori, concerné par ces rencontres. Il faut néanmoins l’accord de la Fifa et on imagine mal le sélectionneur Raymond Domenech autoriser Mandanda à quitter le stage des Bleus pour aller disputer le clasico.

2. Mercredi 2 décembre : cette semaine-là, il n’y a pas de journée de Ligue des champions. Mais l’OM, par la voix de son entraîneur Didier Deschamps, a d’ores et déjà exprimé son refus de jouer ce jour-là afin d’éviter de disputer trois matchs en huit jours (L 1 et Ligue des champions).

3. Dimanche 3 janvier : l’inconvénient de cette date est de raccourcir la trêve hivernale des deux clubs (commencée le 23 décembre au soir). Les clubs sont censés renouer avec la compétition les 9 et 10 janvier avec les 32es de finale de la Coupe de France. La suite du mois de janvier n’est guère plus favorable avec notamment la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (10 au 31 janvier) que vont disputer plusieurs Marseillais (Taiwo, Koné, Kaboré, Mbia…) et Parisiens (Sessegnon, Traoré…).

Les Parisiens prennent leur mal en patience

Le PSG est à l’arrêt. Depuis dimanche soir et jusqu’à demain, les Parisiens, tous sous Tamiflu, sont confinés à leur domicile. « Je ne suis pas resté enfermé dans ma chambre, mais j’ai évité d’embrasser mes proches ou de les approcher de trop près, raconte un joueur. Cette situation est hallucinante.
On ne peut pas sortir de chez nous et on a dû porter des masques ! Mais je suis surtout très déçu de ne pas avoir joué à Marseille. C’était un match si important. »
Pour ne pas mettre la santé de leurs proches en péril, certains ont même décidé de séjourner à l’hôtel deux ou trois nuits. Des plaquettes de Tamiflu ont également été fournies aux familles de joueurs qui le désiraient. « Ils vivent cette situation comme une contrainte, indique le président du PSG, Robin Leproux. Mais je n’ai pas senti d’inquiétude. Ils savent que ce n’est pas une maladie grave et que c’est juste très contagieux. »
L’entraîneur Antoine Kombouaré et son staff, mais également le médecin de l’équipe, Eric Rolland, et des salariés du club sont aussi en quarantaine. « Je n’ai pas interdiction de sortir, indique le technicien parisien. Ce matin (hier), je suis allé dehors. Le tout, c’est d’éviter les lieux publics. Je bosse de chez moi et je passe des coups de fil. »

Le déplacement à Sochaux toujours incertain

Ce n’est que demain, après trois jours d’isolement total, que les Parisiens pourront reprendre l’entraînement sans savoir encore s’ils se rendront à Sochaux dimanche. « Je veux jouer ce match parce, sinon, cela nous ferait plus de quinze jours sans jouer. On reprend mercredi matin, ce devrait aller pour la préparation. Ce n’est pas comme si on revenait de vacances, précise Antoine Kombouaré. Il faut jouer et surtout gagner à Sochaux pour remobiliser tout le monde. On est en train de dégringoler au classement. Treizième, ce n’est pas notre place. »
Mais là encore, le flou règne. « Il est impossible, à l’heure actuelle, de dire si cette rencontre aura lieu, assure Robin Leproux. Le Tamiflu limite les risques. A ce jour, personne d’autre n’a été contaminé. Mais nous n’avons aucune certitude pour les jours suivants. Et s’il y avait une hécatombe dans nos rangs vendredi… »

Sylvie De Macedo (avec Christophe Bérard)

C’est l’heure des comptes !


Outre les problèmes de santé publique, de sécurité ou de calendrier sportif, l’annulation du match OM - PSG est aussi une affaire de gros sous.

« Plusieurs centaines de milliers d’euros de dégâts ». Renaud Muselier fait ses comptes. « Nous sommes en train de dresser l’état des lieux, de recenser les boutiques, voitures, bâtiments qui ont été touchés, et de voir quelle assurance couvre quoi, explique le vice-président UMP de la communauté urbaine de Marseille.
Cet inventaire des dommages urbains sera long, d’autant qu’il ne faut pas oublier le personnel blessé, et les dégâts à la gare et sur la voie publique. La majorité des dégâts concernent des vitrines et des établissements privés. Sans compter le préjudice pour la réputation de Marseille… » Le préfet de Marseille entend bien présenter une partie de la note à la Ligue.
« Ils ont une part de responsabilités, souffle Philippe Klayman. Elle pourra assumer, sur le plan budgétaire, les conséquences de ces affrontements. »

350 000 € de charges fixes pour l’OM. Sans parler du manque à gagner autour de la rencontre (billetterie, vente de produits dérivés, boissons, etc.), le club marseillais sait déjà qu’il devra débourser 350 000 euros pour les différentes charges fixes (location du stade, frais d’organisation, frais de police, prestataires de service et stadiers).

Entre 300 000€ et 400 000 € de perdus pour le PSG ? Le club parisien s’est engagé à rembourser intégralement (place et déplacement) les supporteurs qui ont fait le voyage jusqu’à Marseille. Au total, près de 2 000 fans du PSG devaient assister au clasico . Si chacun demandait un remboursement et en ajoutant les frais annexes (avion, logement, mobilisation de cinquante stewards, etc.) liés au déplacement de l’équipe, la petite escapade à l’aéroport de Marignane pourrait coûter entre 300 000 € et 400 000 €.

150 000€ envolés pour Canal +. Avec vingt-cinq caméras déployées, le plus gros car régie d’Europe mobilisé et une centaine de personnes envoyées au Vélodrome, la chaîne cryptée avait mis le paquet sur le rendez-vous incontournable de la saison de L 1. Dans l’affaire, C + a dépensé autour de 150 000 € pour rien. Et sans aucune contrepartie, selon les termes du contrat de diffusion, signé avec la Ligue.

Chiffrage en cours à la SNCF. Hier, la compagnie ferroviaire a déposé plainte pour « dégradations de matériels » dans le TGV spécial de 19 h 40 qui a ramené quelque 350 supporteurs parisiens dans la capitale. Pour l’heure, le montant total des dégâts dans la rame n’a pas encore été chiffré par les experts. Mais il s’agirait plus de graffitis que de casse pure.

1 000€ pour l’aire d’autoroute de Peypin. Benoît, responsable adjoint de la station Dyneff, décrit un « déferlement spectaculaire d’une trentaine de jeunes parisiens qui a duré moins de 2 min 30. Ils ont vandalisé la boutique et volé des articles. » Une plainte a été déposée hier matin. Estimation du saccage : 1 000 €.

Eric Bruna (avec Mathieu Grégoire et S.D.M.)

leparisien.fr

[Schultzy]

L'illisible tactique de M. Thiriez
Chronique de Cedric Rouquette

La communication de crise du président de la Ligue après le report d'OM-PSG a montré que la LFP avait un sens des priorités très contestable.

Il a fréquenté les cabinets ministériels et sa communication est calquée sur celle du personnel politique. Pour dire les choses avec ce vocabulaire-là, Frédéric Thiriez sait depuis dimanche que la « séquence » ouverte par le report tardif de Marseille - Paris-SG va mettre du temps à se refermer. Elle va altérer profondément son image. Et sa communication de crise ne va pas l'aider à remonter dans les sondages. Le président de la Ligue explique depuis dimanche que le report décidé à sept heures du match était l'attitude la plus sage, car recommandée par la commission médicale, la protection de la santé des joueurs étant la priorité numéro un. M. Thiriez a dit aussi qu'un report décidé samedi aurait conduit à le suspecter de favoritisme pro-parisien. Il a ajouté avec virulence (« escroquerie intellectuelle ») que la LFP n'avait rien à voir avec les batailles de rue du Vieux Port. Les tensions préexistaient à la 10e journée. Entendu.

Cette ligne de défense nous semble aussi faible que préoccupante sur ce qu'elle révèle de la façon dont les décisions sont prises au sommet du foot pro français. Elle désigne une hiérarchie des préoccupations confondante :

- Première urgence, ne pas écorner l'image de la Ligue, ne pas ouvrir le moindre espace à de possibles « on dit », et permettre au spectacle de continuer coûte que coûte. Ce souci a dépassé le principe de précaution le plus élémentaire vu les éléments connus sur la façon dont la grippe A se transmet. A moins que les préconisations du ministère de la Santé soient fantaisistes depuis le début, pas besoin d'être expert en virologie pour déduire que les cas de grippe A révélés samedi risquaient de faire des petits. Giuly et Sakho étaient contagieux depuis mercredi, sans doute avant.

- Deuxième obsession : suivre au garde-à-vous les préconisations médicales de la commission du docteur Rochcongar. Celle-ci n'existait pas encore il y a quatre mois mais semble devenue souveraine en matière de calendrier. C'est quasiment un signe de vacance du pouvoir qu'a envoyé la Ligue en se montrant incapable, samedi, de prendre une certaine distance vis-à-vis de ce qui était une simple recommandation transmise à sa commission des compétitions. Ce manquement a été très vite perçu par Robin Leproux, le président parisien, qui a fait le boulot du patron de la LFP samedi soir en répétant sur les ondes : « Et on fait quoi si nous avons d'autres cas demain ? ». Pendant ce temps, Thiriez rassurait l'OM au téléphone : le match se jouerait dimanche. Sûr sûr. Si bien informé, Deschamps prenait son vestiaire entre quatre yeux : « Ne commencez pas à imaginer un report ou quoi que ce soit. On jouera ! » La suite est de notoriété publique.

- Troisième souci, face à l'évidence d'une présence de grippe A dans l'effectif parisien : préserver la santé des joueurs. Dans ce monde où le football semble pouvoir vivre dans sa propre bulle le risque de pandémie, la décision du report est prise. La santé du personnel chargé du transport et de l'hébergement des Parisiens depuis la veille ? Aucun intérêt. L'onéreux voyage vers Marseille de 2000 supporters parisiens devenue sans objet ? RAS. La sécurité de toutes les populations confrontées en ville au cirque hallucinant du hooliganisme ? Parole à la police.

Ne léser personne

Dans les couloirs de la Commanderie, on considère que ce dimanche 26 octobre a ruiné dix ans de progrès patients dans la gestion de la sécurité des Marseille-PSG... Visiblement, ce n'est pas le problème de M. Thiriez. Ce qui devient le sien, c'est de programmer le match à une date qui ne lèsera personne. Marseille, bien conscient de la position de faiblesse de la Ligue, en a profité pour demander l'impossible en évoquant le mercredi 28 octobre. Façon comme une autre de poser ses conditions, en excluant par exemple de jouer le 2 décembre. L'OM, alors, se réserverait le droit d'aligner la réserve. Comme en 2006 au Parc des Princes (0-0). Une époque où la Ligue savait déjà se faire respecter.

L'Equipe.fr

[Kiolm]

Foot - L1 - OM
Niang: «Tout bénef» pour le PSG

Ce mardi, Mamadou Niang a estimé que l'annulation du match OM-PSG dimanche pour cause de grippe H1N1 faisait surtout les affaires du club parisien. «Je pense que ça les a arrangés car ils avaient beaucoup d'absents. Le report du match, c'est tout bénef pour eux (...) Même s'ils ont tout fait pour, c'est la Ligue qui a pris le choix final», a lancé le capitaine phocéen lors d'une conférence de presse. Des déclarations qui risquent de remettre de l'huile sur le feu.

Lequipe.fr

[champaign]

OM - PSG

Des affrontements ont opposé Parisiens et Marseillais dimanche 25 octobre.
Deux jours après le report d'OM-PSG et les affrontements entre Parisiens et Marseillais qui ont touché plusieurs quartiers de la cité phocéenne, Nicolas Hourcade, sociologue à l'Ecole centrale de Lyon et spécialiste des "ultras", revient sur le traitement médiatique et politique de l'affaire.

Une nouvelle fois le foot est stigmatisé à cause de débordements de supporters...

Depuis le Heysel en 1985, le hooliganisme est considéré comme un phénomène abject. Ce drame et la régularité des incidents autour du football depuis interpellent. La question qui revient est toujours la même : comment peut-on se battre pour un simple match de foot ? Pour le grand public et également les politiques, ces supporters violents sont la débilité à l'état pur, le symbole d'une violence incompréhensible et sans cause. A partir de ce postulat de départ, il devient difficile d'interpréter ce phénomène.

Le football, dans l’esprit de la majorité des gens, c'est l'opium du peuple, le foot-business et le règne des supporters fachos. A l’inverse des émeutes urbaines qui suscitent des réflexions, personne ne s’interroge de manière approfondie sur les violences des supporters.

Il ne s'agit pas du tout d'excuser ces violences mais simplement d’essayer de comprendre ce qu’elles sont pour tenter de mieux traiter les problèmes. Je suis peut-être optimiste mais je pense que l'on pourrait y apporter une réponse plus efficace si on s’efforçait de les analyser. Contrairement à ce qui est souvent affirmé, il y a bien un enjeu intellectuel à comprendre ces violences.


Y a-t-il eu selon vous un emballement médiatique après le report du match OM-PSG et les violences qui s'en sont suivies ?

J'isole trois niveaux de réactions. La première réaction consiste à lier directement le report du match et les violences. On est dans la dénonciation basique et concrète des événements. Or, ce n'est pas parce que le match a été reporté qu'il y a eu des violences mais bien parce que des antagonismes préexistent.

Ensuite, vient le stade de la recherche de responsabilités. On entre alors dans un débat surréaliste comme s’il n'était pas possible d'avoir plusieurs responsabilités. La Ligue de football professionnel (LFP) est pointée comme l'unique responsable. Même si elle doit endosser une partie de la responsabilité, puisque le report du match au dernier moment a incontestablement aggravé la situation en ville, certains événements auraient eu lieu dimanche, que le match ait été maintenu ou qu'il ait été annulé la veille... Des hooligans du PSG avaient en effet prévu de faire un coup d'éclat à Marseille. Les policiers les ont relativement bien encadrés sur le Vieux Port. Ce sont les ultras d'Auteuil qui se sont retrouvés gare Saint-Charles en plein centre qui ont posé les plus gros problèmes. Ceux-là ne seraient pas venus en ville si le match avait été annulé la veille.

Le troisième temps de réaction apparaît avec la tentative d'interprétation du phénomène par les journalistes. Qui sont ces supporters violents ? Et là, les amalgames ne manquent pas dans les analyses.


Quels amalgames identifiez-vous ?

Il y a une confusion entre des formes de violences très différentes et également entre des supporters très différents, par exemple entre les hooligans et les ultras : les hooligans forment des bandes informelles centrées sur la violence, alors que les ultras se constituent en associations s’investissant dans le soutien au club et acceptant occasionnellement le recours à la violence.

Je prends l'exemple du JT de 20h sur France 2 lundi soir. Les journalistes sont partis des événements de Marseille. Dans un premier temps, ils ont interrogé un supporter parisien présent sur place dimanche. Et ensuite, la chaîne montre un reportage sur des "fights", ces affrontements entre des groupes de supporters rivaux organisés un peu partout en Europe.

Dimanche, ce sont plus à des émeutes urbaines qu'à des combats entre hooligans partageant les mêmes codes et les mêmes valeurs auxquelles nous avons assisté. C'est parti dans tous les sens, avec beaucoup de jets de projectiles, y compris des fenêtres des immeubles. Une partie de la population marseillaise a voulu défendre sa ville face aux Parisiens.

Globalement, j'ai l'impression que la couverture médiatique est la même que l'on parle de l'affaire de la banderole lors de Lens-PSG en 2008, des fumigènes en septembre 2009 ou de ces scènes d'émeutes. Pour moi, les événements de Marseille sont beaucoup plus graves et auraient pu se terminer dramatiquement. Cette hiérarchisation dans la gravité des incidents ne me paraît pas toujours effectuée.


Comment percevez-vous les réactions politiques ?

Le personnel politique marseillais focalise ses critiques sur les instances sportives. La décision tardive de la LFP a eu des conséquences directes sur la gestion de la sécurité publique dans leur quartier. Le principe de précaution aurait dû s'appliquer à la sécurité des milliers de supporters et aux habitants plutôt qu'aux 22 joueurs menacés par la grippe A. La Ligue s'est trompée de priorité.

Au niveau national et en particulier gouvernemental, il faut replacer les événements dans le contexte. En septembre, Brice Hortefeux a déjà annoncé des mesures pour lutter contre la violence dans les stades. Le gouvernement se retrouve pris entre deux logiques : comment gère-t-on la pandémie de grippe A et comment gère-t-on le problème des supporters ? Et il est peut-être plus délicat pour lui de communiquer sur un sujet qui concerne la sécurité publique et où sa gestion pourrait être mise en cause. Alors les membres du gouvernement concernés font globalement profil bas même si Rama Yade a tenté de défendre Frédéric Thiriez.

Source: LeMonde.fr

[Baghib!]

Foot - L1 - PSG

Reprise mercredi matin

Les joueurs du Paris SG, placés en quarantaine depuis dimanche, reprendront l'entraînement mercredi à 10 heures au Camp des Loges. Cette reprise, programmée l'après-midi initialement, a été avancée. Elle sera ouverte au public. Trois joueurs du PSG, l'attaquant Ludovic Giuly, le milieu Jérémy Clément et le défenseur Mamadou Sakho, ont contracté le virus et deux autres membres de l'encadrement présentent des symptômes. Depuis samedi, l'ensemble du groupe suit un traitement au Tamiflu. Paris doit jouer à Sochaux dimanche soir (11e journée).

lequipe.fr

[NainSG]

Un « procès d'intention » (Cayzac)

L'ancien président et aujourd'hui administrateur du PSG Alain Cayzac estime qu'il est «grave de penser que le PSG ait manigancé quoi que ce soit ou fait pression pour ne pas jouer» dimanche à Marseille. Interrogé par Francefootball.fr suite aux allusions laissent entendre que Paris a pu trouver confortable de ne pas jouer au Vélodrome vu ses soucis d'effectif, Cayzac souligne que «le PSG aussi est pénalisé : il ne prend pas de point, stagne au classement, ne joue pas pendant quinze jours».

«Imaginez, poursuit l'emblématique dirigeant parisien, que le match contre Sochaux soit reporté : on pourrait se retrouver près de la zone rouge. (...) Et puis Paris aurait peut-être gagné avec quelques remplaçants, qui sait? J'estime que c'est un procès d'intention de dire que le PSG est bien content.» Pour lui, le club de la capitale «n'a aucune responsabilité dans cette affaire». «Il n'a rien à se reprocher. Il n'y a eu aucune erreur dans la gestion de l'évènement ou dans la communication qui a suivi l'annonce du report du match.»

L'equipe.fr

[Kaionedirection]

Le supporter renversé porte plainte

Le supporter parisien violemment fauché par une voiture à Marseille, dimanche, après le report d'OM-PSG, compte notamment porter plainte contre Frédéric Thiriez, le président de la Ligue. "J'ai déposé plainte contre celui qui m'a foncé dessus et ceux qui m'ont dépouillé et tapé après. Je compte également porter plainte contre le président de la LFP car il a annoncé que le match aurait peut-être lieu le samedi soir. On est donc parti sur Marseille. C'est seulement à 30 km de l'arrivée qu'on a finalement appris qu'il n'y avait pas match. Il est en partie responsable. Au niveau sécurité, c'était zéro", a expliqué Thomas, 24 ans, sur les ondes de RMC.

Sports.fr

[Hari]

Paris sera-t-il d’attaque à Sochaux ?


Contraints à l’isolement depuis le report du match OM-PSG pour cause de grippe A, les joueurs parisiens reprennent l’entraînement ce matin. Mais seront-ils compétitifs dimanche à Sochaux ?

Après trois jours rocambolesques annulation du clasico et mise à l’isolement des joueurs et du staff , les Parisiens reprennent ce matin le chemin du camp des Loges. Ils n’ont qu’un seul objectif en tête : se rendre à Sochaux dimanche et y obtenir une victoire. Car au-delà de la crise sanitaire qui secoue le PSG, le club de la capitale est mal en point en championnat. 13e de L 1 (avec un match en retard), ils n’ont pris que trois points en cinq rencontres (deux défaites, trois nuls).

De nouveaux cas de grippe A sont-ils encore possibles ? Désireux d’éviter un nouveau couac, le PSG se montre encore prudent sur la tenue du match à Sochaux. Car si aucun cas de grippe A n’a été signalé hier soir dans l’effectif professionnel, il n’est pas impossible que des joueurs soient touchés d’ici à samedi. « Le risque existe mais il est limité, indique le professeur François Bricaire, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Les joueurs ont été mis à l’isolement pendant 72 heures. Ils sont tous sous Tamiflu. Or, plus le temps passe, plus le risque de voir des cas se déclarer se réduit. Si aucun joueur ne présente de symptômes d’ici à demain (aujourd’hui), on peut être optimistes. Il y aura peu de risques qu’il y en ait d’autres en fin de semaine. »

Sous traitement, les joueurs peuvent-ils s’entraîner normalement ? Après trois jours de non-activité, les Parisiens vont donc rechausser leurs crampons. Or, depuis samedi, les joueurs sont tous sous Tamiflu. Ceux touchés par le virus doivent logiquement prendre des comprimés pendant cinq jours, les autres pendant dix jours. Peuvent-ils s’entraîner normalement malgré ce traitement ? « Il existe évidemment des effets secondaires, précise le professeur Bricaire. Ce sont notamment des troubles digestifs ou des troubles du sommeil. Mais cela ne gêne nullement sur le plan physique. Les joueurs peuvent courir, faire des efforts. »

Est-il possible de préparer correctement ce match ? La dernière rencontre des Parisiens date du 18 octobre, à Toulouse (défaite 0-1). Ils n’ont d’ailleurs joué qu’un seul match en quatre semaines. Par ailleurs, ils ne se sont pas entraînés depuis samedi après-midi. Or le déplacement à Sochaux est dans quatre jours. « Ils partent avec un sérieux handicap, assure Frédéric Hantz, ancien entraîneur de Sochaux. Il y a une coupure complète d’activité physique et de compétition, difficilement rattrapable avec quatre jours d’entraînement. Cela devrait se traduire dimanche par un vrai manque de rythme. » D’autant plus que trois joueurs de l’effectif, Giuly, Sakho et dans une moindre mesure Clément (il a participé à un entraînement samedi), ne se sont pas entraînés du tout depuis lundi 19 octobre. « Ce sera difficile de se remettre en selle, poursuit Hantz. Mais il ne faut pas sous-estimer l’aspect psychologique. Ils essuient pas mal de critiques depuis l’annulation du clasico. Je pense qu’il y aura une réelle volonté d’aller au combat. »

Sylvie De Macedo

Le préfet contredit Thiriez


Frédéric Thiriez a botté en touche hier. A la question de savoir s’il avait consulté le préfet adjoint à la sécurité à Marseille sur les risques du report du match OM - PSG ou s’il l’avait simplement informé de cette décision, Thiriez a eu cette réponse évasive. « J’ai trop de respect pour la mission de sécurité publique pour entretenir le moindre soupçon de polémique », nous a-t-il fait répondre.
La préfecture de Marseille nous a pourtant confirmé hier que le préfet Philippe Klayman avait été mis au pied du mur. « Le préfet a été informé par la Ligue de la décision de report à 13 h 30, mais il n’a jamais été consulté. » Une assertion en totale contradiction avec ce que prétendait Frédéric Thiriez ce dimanche. « J’ai appelé le préfet adjoint à la sécurité à Marseille et celui de Paris. Je leur ai exposé le risque d’un report et leur ai demandé si ce risque était surmontable ou pas en termes de sécurité. Pour eux, c’était gérable si le report était annoncé très rapidement. »

F.G.

L’énigme Zoumana Camara et Yannick Boli


C’est une nouvelle anomalie dans la polémique autour du report du match OM - PSG. Pourquoi donc Zoumana Camara et Yannick Boli ont-ils participé dimanche après-midi à un match de CFA ? Le défenseur et l’attaquant du PSG, qui s’étaient entraînés toute la semaine avec l’équipe professionnelle, ont en effet été alignés contre Aurillac (0-0) à 15 heures au camp des Loges.
Or, à 12 h 30, la Ligue de football a décidé d’annuler le clasico, demandant à Paris de procéder à une mise à l’isolement de ses joueurs pendant soixante-douze heures, l’objectif étant d’éviter tout risque de contagion. Une mesure communiquée au public peu avant 14 heures, soit une heure avant le coup d’envoi du match de CFA.
Malgré cela, Camara et Boli ont, eux, joué pendant quatre-vingt-dix minutes. Ce n’est qu’à l’issue de la rencontre, qui marque d’ailleurs le retour à la compétition de l’ex-Stéphanois, que les deux Parisiens ont été placés en quarantaine. Et si ces derniers, sans le savoir, avaient été contaminés par le virus ? Dans leur cas, le même principe de précaution n’a pas été appliqué immédiatement.
Coïncidence ou non, un cas suspect s’est d’ailleurs déclaré hier au sein de l’effectif de la CFA du PSG. Le jeune garçon, présent sur la pelouse dimanche après-midi, a passé des tests. Dans l’attente des résultats, qui seront connus aujourd’hui, les deux entraînements de la réserve prévus cette semaine ont été annulés tandis que le centre de formation a été désinfecté hier dans la journée.
Contacté, le club a préféré ne pas répondre. La présence de ces deux joueurs au match de CFA ne manquera pourtant pas de nourrir encore plus la polémique.

S.D.M. (avec Sébastien Birden)

leparisien.fr

[Kiolm]

Eric Rolland : « On entend tout et n’importe quoi »

Le Professeur Eric Rolland, médecin du PSG, est revenu mardi sur l’épidémie de Grippe A qui a touché le club de la capitale, dans l’émission Luis Attaque sur RMC.

Docteur, donnez-nous des nouvelles du groupe parisien…
« On termine la mise en quarantaine ce soir (mardi) et on doit retrouver l’ensemble du groupe mercredi matin au Camp des Loges. Actuellement, les nouvelles sont plutôt favorables puisqu’a priori il n’y a pas de souci majeur. Il semblerait que ce soit plutôt avec la CFA que nous commencions à rencontrer quelques problèmes. On m’a prévenu que certains joueurs ressentaient des symptômes. Mais en ce qui concerne le groupe professionnel, tout semble rentrer dans la normal. »

Le groupe sera-t-il opérationnel à Sochaux ?
« On ne peut pas le dire. La seule chose qu’on avait à faire était de mettre les joueurs en quarantaine. Ce qui veut dire, être isolé afin de ne pas diffuser le virus et sous traitement. Le Tamiflu permet en effet de « nettoyer » les joueurs et le staff. »

Ce médicament est-il un vaccin ?
« C’est le gros point qui prête à confusion. La mise sous Tamiflu n’est pas une vaccination. C’est simplement pour traiter quelque chose de ponctuel. On peut se retrouver dans la même situation dans quinze jours ou dans un mois. Peut-être aussi que ce sera le même problème pour d’autres équipes dans les semaines qui viennent puisqu’on sait que le changement brutal des températures favorise la prolifération du virus au niveau de la population. Les risques de l’attraper sont donc beaucoup plus importants. »

Quelle est votre réaction après la polémique autour de la présence de Jérémy Clément dans le groupe qui s’est rendu à Marseille ?
« Sur le cas de ce joueur, on s’en est déjà expliqué. En allant à Marseille, le problème était de savoir si le groupe était contaminé dans sa totalité ou non. Nous savions que nous comptions deux malades depuis vendredi soir (Sakho et Giuly), et que Jérémy Clément avait ressenti en milieu de semaine des symptômes qui s’apparentaient plus à une grippe classique. Afin de savoir si l’ensemble du groupe était éventuellement porteur du virus nous avons donc décidé de faire passer des examens à Jérémy Clément samedi matin. Il aurait très bien pu ne pas avoir la grippe A, et à ce moment-là, il aurait joué contre l’OM. Les analyses ont cependant confirmé qu’il s’agissait bien de la grippe A, et si trois individus d’un groupe ont au même moment le virus, prouvé par des prélèvements, on est en droit de penser, sans faire des prélèvements à tout le monde, que l’ensemble du groupe est porteur de ce virus. »

Ce syndrome commence à faire des ravages…
« On entend tout et n’importe quoi au sujet de la Grippe A. Ce dont on est certain, c’est qu’il est très contagieux, qu’il survient de façon imprévisible et qu’il peut aussi donner des complications. C’est ça qui pose problème. »

Quels sont les risques de ce virus ?
« Le risque principal est d’abord pour celui qui est porteur du virus. Comme son évolution est imprévisible, il peut faire de la température. Si on réalise des activités physiques intenses et qu’au même moment on a de la température, avant ou pendant celles-ci, on ne maîtrise pas le risque cardiaque. »

PSG.FR

[Kiolm]

Foot - L1 - PSG
Tout le monde à l'entraînement

Aucun joueur du Paris-SG ne manquait à l'appel ce mercredi matin lors de l'entraînement dirigé par Antoine Kombouaré. Vingt-deux joueurs été présents au Camp des Loges dont Ludovic Giuly, Mamadou Sakho et Jérémy Clément, les trois Parisiens ayant été contaminés par la grippe A il y a quelques jours. Zoumana Camara, blessé depuis cet été et suspecté d'avoir contracté lui aussi le virus, était bien sur la pelouse. (avec C. Mi., au Camp des Loges)

Lequipe.fr

[Jojo le pigeon]

PSG : Deux cas de grippe A en réserve ?

Selon le Docteur Eric Rolland, médecin du PSG, deux joueurs de l'équipe réserve du PSG, dont les noms n'ont pas été révélés, pourraient être porteur du virus H1N1.

Deux joueurs de l'équipe réserve du PSG, dont les noms n'ont pas été révélés, pourraient être porteur du virus H1N1. Selon le Docteur Eric Rolland, médecin du PSG, un seul a pu être testé et les résultats sont en attente.
Zoumana Camara et Yannick Boli, qui se sont entraînés toute la semaine avec les pros, ont évolué avec la réserve parisienne, dimanche.

football365.fr

[Beuzech]

Giuly : «Il faut calmer le jeu»

Les Parisiens ont repris l'entraînement comme prévu ce mercredi après trois jours de quarantaine due à la grippe H1N1. Victime de ce virus, Ludovic Giuly a apporté des nouvelles rassurantes sur son état de santé.

«Ludovic Giuly, comment allez-vous ?
Ça va beaucoup mieux et j'ai repris tranquillement. Mais ça te mine ! Je suis resté quatre jours isolé au lit à ne pas pouvoir me lever. J'ai eu deux jours de toux et deux jours de fièvre. C'est venu d'un coup et ça te donne un bon coup. Tout est rentré dans l'ordre maintenant.

Serez-vous prêt pour Sochaux dimanche ?
Je peux m'entraîner comme l'équipe mais ça fait une semaine que je n'ai pas couru. C'était un peu difficile aujourd'hui et il me faudra trois ou quatre jours pour que ça revienne bien.

Comment se présente justement ce match dans un tel contexte ?
Ecoutez, on a dégringolé au niveau du classement (13e). Il faut reprendre les choses en mains et aller à Sochaux pour gagner. "Papus" (Camara) revient, il faut jongler avec tout ça et se dire qu'on aura de beaux jours devant nous mais on n'a pas eu de chance entre les blessés et la grippe A !

On a laissé entendre que le report du match arrangeait finalement le PSG. Qu'en pensez-vous ?
Je n'ai pas fait exprès d'être malade ! J'avais envie de jouer ce mach, mes collègues aussi ! Qui n'a pas envie de jouer le "clasico" ? J'aurais bien voulu voir à la télé mes collègues jouer, on est des professionnels. Mais il y a une décision et il faut la respecter. Le club a fait ce qu'il fallait. Maintenant, il faut trouver une bonne date pour tout le monde et surtout ne pas créer une nouvelle polémique. Il faut se reconcentrer sur le terrain et non pas sur ce qui s'est passé, il faut calmer le jeu.»

Propos recueillis par Christophe MICHEL au camp des loges

léquipe.fr

[ZéroQuatorze]

Grippe A : menaces sur Sochaux-PSG ?

Trois jours après l'annulation de leur match à Marseille, les joueurs du PSG ont mis un terme à leur quarantaine et se sont retrouvés mercredi matin pour la reprise de l'entraînement. « Le groupe est apte pour reprendre, s'est réjoui Eric Rolland, le médecin du club.

Le bilan est plutôt favorable et les malades se sentent mieux à présent. »

Giuly, Clément et Sakho, les trois joueurs à avoir contracté le virus H1N1, ont participé normalement à la séance. Alors que les joueurs avaient quitté Marignane dimanche avec des masques de protection sur les visages dans une ambiance pesante, ils sont apparus au camp des loges sans rien pour masquer les sourires. Seul Hoarau, touché au genou, est resté aux soins.

Mais les nuages noirs de l'épidémie grippal continuent de planer au dessus du Camp des Loges. Car ce sont désormais les joueurs de Sochaux, le prochain adversaire du PSG ( dimanche, 21 heures) qui sont dans la tourmente du virus. Alors que la réserve doubiste disputait un match de CFA à Marignane samedi, quelques uns des anciens partenaire du Parisien Erding sont passés le saluer à l'hôtel du PSG. Hasard ou coïncidence, un joueur sochalien présentait les symptomes de la grippe A à son retour. Mercredi après-midi, ses tests se sont néanmoins révélés négatifs.

En attendant, tout le groupe a été placé sous Tamiflu et une dizaine de joueurs dont quelques professionnels sont en quarantaine. La suite dans le prochain épisode du nouveau feuilleton de la Ligue 1.

L'équipe.fr

[sylvain]

La Provence

Le supporter parisien déterminé à porter plainte



En bas du boulevard d'Athènes, à Marseille, Thomas a été percuté par une voiture lors des incidents survenus après le report du clasico OM-PSG.


Fauché par une voiture lors des incidents survenus à Marseille après le report d'OM-PSG, Thomas, le fan parisien hospitalisé, considère la LFP responsable. Trois jours après l'accident, ce membre de la Grinta, une nouvelle section de supporters, reste déterminé.

"J’en veux à la LFP car elle aurait pu prendre la décision de reporter le match plus tôt. Cela aurait permis d’éviter tous ces incidents, assène Thomas, 24 ans. Pour le moment, j’ai déjà porté plainte contre l’automobiliste qui m’a foncé dessus et ceux qui m’ont agressé. Mais je vais également le faire contre la Ligue. Au niveau de la sécurité, elle n’a pas pris les mesures qui s’imposaient pour un match de cette dimension. Je suis fermement décidé à aller au bout de mon action. J’ai été grièvement accidenté, mais on est passé tout près d’un véritable drame."

[EduSuperGoleador]

Louis Sarkozy a assisté à l'entrainement du PSG




Grand amateur de football, le plus jeune fils du président de la République, Louis, a eu la chance d'assister à l'entraînement du PSG, mercredi matin, au Camp des Loges (Yvelines). La sécurité avait, pour l'occasion, été renforcée autour des terrains. Louis Sarkozy, qui a pu approcher les joueurs parisiens, est reprti du centre d'entrainement vers 12h15.

Edit Philo : Cette news a une semaine

[Biz Markie]

A la recherche de la date...
Le bureau de la Ligue et les présidents de l'OM et du PSG vont tenter, jeudi, de ''recaser'' la rencontre entre les deux clubs. Bon courage.


La LFP va réunir exceptionnellement son bureau, jeudi matin à Paris, avec la mission de trouver une date pour reprogrammer Marseille - Paris-SG, match phare de la 10e journée reporté dimanche. Mission impossible ? Pas loin. Les présidents des deux clubs Robin Leproux et Jean-Claude Dassier ont été invités pour concourir à la réflexion. Le second a déjà prévenu qu'il pensait définir «une période» à la quelle le match aurait lieu. Mais la LFP aurait la ferme intention de déterminer une date précise. Voici un aperçu des hypothèses qui ont déjà circulé ou circuleront sans doute.


Le 11 ou le 15 novembre : Les chances de voir les internationaux libérés de leur sélection étaient nulles dès le départ. Même pour le gardien remplaçant (Mandanda) avant Irlande - France. A oublier.

Le 2 décembre : C'est un mardi, un milieu de semaine où il n'y a pas de C1, seulement de la C3. Marseille s'y est opposé dès le départ car il a neuf matches entre le 28 novembre et le 23 décembre, soit trois semaines et demies. Le 2, c'est six jours avant de recevoir le Real Madrid. Au nom de la protection des clubs français en C1, cela n'arrivera pas.

Un ''Boxing Day'' : Le dimanche 27 décembre, quatre jours après la 19e journée ; le dimanche 3 janvier 2010 ou le mardi 6, avant les 32es de finale de Coupe, cela est théoriquement possible. Mais rogner les vacances, les joueurs seront contre, a déjà prévenu Kombouaré. Par ailleurs la CAN débute le 10 janvier. Les stages de préparation auront commencé. La CAN s'achève le 31.



2-3 février 2009 : Sur le papier, c'est possible si Paris et Marseille sont éliminés de la Coupe de la Ligue, qui jouera alors ses demi-finales. Février est le mois du ''si'' : le match sera possible les 9-10 si l'OM et Paris ne sont pas en 8e de la Coupe de France, possible les 16-17 ou 23-24 si l'OM est éliminé des coupes d'Europe, etc... Mais le diffuseur (Canal+) préfère un dimanche, et cela pourrait compter. Or, Coupe du monde oblige, aucune date de week-end n'est disponible en 2010 avant le 22 mai (finale de la Ligue des champions) soit une semaine après la 38e journée.

28 février 2009 : C'est la date théorique du match retour, au Parc des Princes. Pour préserver l'ordre des matches, peut-être les acteurs décideront-ils de jouer OM-PSG à cette date de la 26e journée, et de décaler PSG-OM en mars, avril ou mai, une fois leur calendrier final connu. En étant très imaginatif et conciliant avec Canal+, il peut aussi être imaginé qu'OM-PSG soit l'affiche de la chaîne cryptée un des dimanche soirs de 2009, et que les matches des deux équipes initialement prévus ce week-end-là soient décalés. Exemple théorique : OM-PSG (10e journée) se joue dimanche prochain et la Ligue planche sur un nouveau calendrier pour Sochaux-PSG et OM-Toulouse (12e journée). Mais décaler deux matches au lieu d'un, c'est sûrement empiler les problèmes plutôt que les régler.
- Cé. Ro.

L'Equipe.fr

[Hari]

Le PSG est apte au service

Après trois jours de quarantaine, les Parisiens ont repris hier l’entraînement et commencé à préparer le déplacement à Sochaux, dimanche. L’urgence est désormais de gagner pour remonter au classement.

Le PSG a repris l’entraînement hier matin après soixante-douze heures de mise en quarantaine forcée. Ce retour au camp des Loges, après le report de Marseille - PSG dimanche à cause de trois cas de grippe A dans l’effectif, a suscité une certaine animation. Devant la presse venue en nombre, les joueurs ont affiché détachement et décontraction, loin de l’image de leur retour à Paris dimanche soir avec des masques sur le visage.
Selon le docteur Eric Rolland, médecin du club, le groupe parisien est guéri : « Au bout de trois jours d’isolement et de traitement, si aucun symptôme n’apparaît, on part du principe que le virus est éradiqué. Le bilan médical est satisfaisant. Tout le monde est donc apte à reprendre une activité physique progressive. » Même si les partenaires de Makelele prennent toujours du Tamiflu, l’épisode grippe A — du moins celui-là — est derrière eux.

Remporter les quatre prochains matchs

Antoine Kombouaré, au moment des retrouvailles hier avant l’entraînement, a exhorté ses joueurs à tourner la page et surtout à se concentrer sur Sochaux, prochain rendez-vous dimanche en L 1. L’entraîneur a insisté sur l’extrême urgence de prendre des points. Restant sur une série de cinq matchs sans victoire (3 nuls et 2 défaites), Paris a glissé à la 13e place du classement. En substance, Kombouaré a ajouté qu’il ne suffisait pas que le groupe vive bien ensemble, mais qu’il fallait désormais renouer avec la victoire en championnat, ce qui n’est plus arrivé depuis le 30 août et la réception de Lille (3-0). Les joueurs en ont conscience. Ils se sont fixé pour objectif de remporter leurs quatre prochaines rencontres de L 1 (Sochaux, Nice, Boulogne et Auxerre). « On va à Sochaux pour gagner, on n’a plus le droit à l’erreur car on a dégringolé au classement, a rappelé Ludovic Giuly, qui s’estime remis de ses quatre jours de maladie. On est disponible pour dimanche. » Vu l’évolution positive de la grippe A au sein de son effectif, Antoine Kombouaré ne comptera, sauf pépin de dernière minute, qu’un forfait d’ordre médical pour Sochaux (NDLR : Hoarau absent pour plusieurs semaines). Pas épargné en blessures depuis le début de saison et privé de Makelele, suspendu, il s’en satisfera sûrement.

Arnaud Hermant

Vaccinés dès que possible



A l'heure où le PSG a repris le chemin du camp des Loges, les interrogations autour de l’épidémie qui a touché le club sont encore nombreuses.

L’effectif peut-il être encore contaminé ? « Nous sommes protégés tant que l’effectif continue à être sous Tamiflu, précise le docteur Eric Rolland.
Ceux qui ont déjà eu la grippe A n’ont plus rien à craindre. Mais une fois le traitement arrêté, les autres joueurs peuvent encore l’attraper. Le vaccin ne sera pas à notre disposition avant le 15 novembre. Même si certains estiment qu’il peut être dangereux, il reste la meilleure prévention. Dès que c’est possible, on va vacciner tout le monde. »

Paris a-t-il pris à temps la mesure du problème ? Touchés par un syndrome viral mercredi 21 octobre, les trois joueurs du PSG n’ont passé les tests que vendredi pour Giuly et Sakho et samedi pour Clément. « Compte tenu de l’absence de problèmes dans la population et le fait qu’on ne parlait plus de grippe A dans les journaux, on a considéré qu’il s’agissait d’une grippe banale, poursuit le médecin du club. Mais vendredi, on s’est rendu compte que deux joueurs ne réagissaient pas au traitement, on leur a donc fait passer des examens. Et on a eu la surprise, samedi matin, d’apprendre qu’ils étaient atteints. On a vraiment fait au plus vite. »

Camara avait-il le droit de jouer dimanche ? Le défenseur du PSG, qui s’était entraîné toute la semaine avec l’équipe professionnelle et qui était donc susceptible d’être atteint par le virus, a évolué avec la CFA dimanche à 15 heures, soit deux heures et demie après que l’annonce du report d’OM - PSG. « Cette décision de la Ligue, c’était pour répondre à un problème de santé public et éviter que tout un groupe contaminé aille dans un stade de foot, justifie Eric Rolland. Cela n’avait rien à voir avec Camara. Nous n’avions aucune preuve qu’il était porteur du virus. » Le doute était pourtant permis mardi quand un cas suspect s’est déclaré chez la réserve du PSG. Mais les résultats des examens se sont révélés négatifs hier.

Sylvie De Macedo

Pas de grippe A à Sochaux


Les Sochaliens se sont entraînés normalement hier. Les résultats pratiqués sur un joueur présentant des soupçons de virus H1N1, à la suite du match de la formation réserve samedi à Marignane en CFA, se sont finalement révélés négatifs. Des craintes justifiées par le fait que certains réservistes sochaliens avaient eu l’occasion, samedi après leur match, de discuter avec leur ancien coéquipier Mevlut Erding, leur hôtel à Marignane étant voisin de celui du PSG.
A titre préventif cependant, trois éléments du groupe pro (Mikari, Stevanovic et Jokic) ayant été au contact de joueurs réservistes ce week-end suivent un traitement au Tamiflu. « On a préféré les mettre en quarantaine, confirme Gillot, l’entraîneur doubiste. Ils reprendront l’entraînement demain (NDLR : aujourd’hui). Pour l’instant, il n’y a pas de raison pour qu’on ne joue pas contre le PSG. »

F.Z.

Report OM - PSG : Chacun défendra sa date


Ce matin, à 11 heures, un bureau exceptionnel de la Ligue (LFP) va tenter de fixer une nouvelle date pour le match OM - PSG reporté dimanche pour cause de grippe A. Robin Leproux et Jean-Claude Dassier, les présidents de Paris et de Marseille, seront présents. Après la vive polémique née de ce report, les différentes parties vont tenter de s’entendre.
Ce ne sera pas simple, même si les Parisiens ont dit vouloir s’adapter aux exigences olympiennes.
Des discussions ont donc eu lieu hier afin de trouver une solution. L’objectif était d’arriver ce matin à la réunion avec une ou plusieurs dates fixées d’un commun accord. « On en est plus à parler de périodes que de dates précises », regrette Dassier.

Canal + veut le 22 novembre

Hier soir, au PSG on avouait que, pour les mêmes raisons de calendrier surchargé, il était difficile de parvenir à un compromis. L’OM ne veut pas jouer en décembre et privilégie le mois de février ou mars, mais ce serait alors après le match retour PSG - OM (27 février). La Ligue préférerait, elle, que la rencontre se joue avant la fin des matchs aller pour des questions d’éthique.
Acteur majeur aussi de cet épineux dossier, Canal + va également proposer une date. La chaîne cryptée, lésée financièrement dimanche, souhaite que le match soit reprogrammé un dimanche à 21 heures, là où, selon elle, elle est assurée de réaliser la meilleure audience. Dans ce cas, la direction de la chaîne cryptée envisageait, hier, de décaler les matchs de la 14e journée (21 novembre) Boulogne - PSG et Marseille - Sochaux pour les remplacer par le clasico qui aurait ainsi lieu le dimanche 22 novembre à 21 heures. Pas sûr que cela contente les deux clubs et encore moins les Boulonnais et les Sochaliens. Si cette solution était retenue, elle contraindrait la LFP à recaser deux matchs au lieu d’un dans un calendrier déjà surchargé et menacé par de nouveaux reports en raison de la grippe A. Il est donc peu probable que tous les acteurs de ce feuilleton soient satisfaits de la nouvelle date choisie aujourd’hui…

A.H. (avec M.G. à Marseille)

PSG EXPRESS

Hier. Reprise de l’entraînement. Travail physique et exercices devant le but en matinée. Giuly, Sakho, Arnaud et le préparateur physique ont couru. L’après-midi, duels, frappes au but et opposition à onze contre onze avec une charnière Camara-Sakho d’un côté et Bourillon-Traoré de l’autre.

Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Hoarau (genou).

Suspendu. Makelele à Sochaux.

Rendez-vous. Sochaux - PSG, 12e j. de L 1, le 1er novembre à 21 h (C +).

leparisien.fr

[Rjay]

OM-PSG le 20 novembre

Info OM.net : Le bureau de la LFP a décidé ce jeudi que le match OM-PSG se jouerait le vendredi 20 novembre 2009. Prévue initialement le samedi 21 novembre, la rencontre OM-Sochaux est ainsi décalée a priori au mercredi 2 décembre. A priori, car dans le cas où le match de Ligue des Champions face au Real Madrid à Marseille s'avérait décisif, l'OM demanderait alors à la Ligue un report d'OM-Sochaux à une date ultérieure.

om.net