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[Kiolm]

« Je ne vends pas du rêve »
ANTOINE KOMBOUARÉ, entraîneur du PSG

Fidèle à lui-même, Antoine Kombouaré n’élude aucune question. Il explique ses choix, sa méthode et évalue les prestations de ses joueurs avant le match à Marseille, dimanche.

Depuis le match nul face à Lyon (1-1), le PSG n’a-t-il pas péché par excès de confiance en se disant : « On joue bien alors on va s’en sortir »?
Antoine Kombouaré .
Il faut croire en ce qu’on fait. On s’appuie sur nos prestations mais on voit que ça ne suffit pas. On défend bien, on concède peu d’occasions. Mais il faut qu’on se crée plus d’occasions. Hoarau et Erding nous manquent. Sans incriminer qui que ce soit, Ludo (Giuly) et Peguy (Luyindula) ne sont pas des buteurs. On a besoin d’un point de fixation devant. On est très déçus par les résultats mais je sais qu’on est dans le vrai. Je suis sûr que les Marseillais savent qu’on peut leur poser des problèmes.

Le PSG a encaissé 50 % de ses buts durant le dernier quart d’heure. Ne commencez-vous pas vos matchs trop fort pour les finir à bout de souffle ?
Non, à Lorient on n’a pas commencé fort, contre Lyon et Nancy, on finit fort. Non, notre souci est simple, il faut marquer pendant nos temps forts.

Votre équipe bascule-t-elle trop vers l’avant ?
(Ferme) Absolument pas, on est équilibré ! Il n’y a pas beaucoup d’équipes qui nous bougent. On a un jeu porté vers l’avant mais on est super équilibrés et solides. S’il faut jouer avec dix défenseurs pour gagner, ce sera sans moi. Je ne peux pas.

Etes-vous déçu par le rendement de vos joueurs de couloir ?
J’attends plus d’Armand, Sessegnon et Ceara, je le leur ai dit. Mais je ne suis pas déçu parce qu’ils s’arrachent et ils ont de la qualité.

Pourriez-vous changer d’organisation tactique pour permettre à Sessegnon de donner sa pleine mesure ?
Tout est une question d’équilibre par rapport à l’équipe. Je dois aussi mettre Luyindula et Giuly dans les meilleures conditions. Ce n’est pas un problème de position, ils doivent faire plus devant. Ils sont payés pour faire la différence.

Sylvain Armand est impliqué sur la moitié des buts encaissés. Y a-t-il un problème avec lui ?
Il est un peu plus en difficulté avec Sessegnon devant lui. Sur les buts encaissés, c’est une accumulation de petites erreurs. C’est surtout un problème de communication avec la charnière centrale. Sylvain va presser très haut et la charnière reste très bas. Ils doivent accorder leurs violons !

Votre effectif est-il trop limité ?
Moi, je ne me plains pas. Quand je vois l’état d’esprit du groupe, je suis confiant. Je ne vends pas du rêve, je vois juste l’état d’esprit général. Dans le vestiaire, on ne se ment pas.

Propos recueillis par Laurent Perrin

La méthode Kombouaré en questions

Fin tacticien, homme habile, entraîneur stylé : Antoine Kombouaré ne manquait pas de qualités à son arrivée dans la capitale. Cinq mois plus tard, elles n’ont pas disparu. Seulement, au seuil de ses premiers déboires en terme de résultats (trois nuls, deux défaites), sa méthode est à l’épreuve des premiers doutes ?

Peut-il changer de système ?
Adepte du 4-4-2, Kombouaré dispose d’un effectif capable de s’adapter à d’autres organisations.
Même si cela ne se voit pas à tous les matchs, le meilleur joueur parisien , intrinsèquement, s’appelle Stéphane Sessegnon. Mais il ne joue jamais à sa place de prédilection : l’axe derrière deux attaquants. Dans un 4-4-2 dit en losange le Béninois serait plus à l’aise. Malheureusement, ce dispositif possède un gros handicap : il n’est pas adapté à Giuly, le meilleur joueur (réel cette fois-ci) depuis le début de la saison dans son positionnement actuel : milieu droit. Car dans ce 4-4-2, Makelele jouerait devant la défense, Clément à gauche et sans doute Chantôme ou Jallet à droite. Giuly redeviendrait un attaquant. Une bonne idée en ces temps de pénurie. Kombouaré peut-il changer de système ? La réponse est donc oui. Le temps de la blessure d’Hoarau, une concurrence s’établirait alors entre Luyindula, Erding et Giuly pour les deux places d’avant-centre.

Peut-il changer de joueurs ?
Le débat se cristallise autour de deux cas : Armand et Sessegnon. Le couloir gauche, déjà problématique la saison passée à cause de Rothen, n’a toujours pas trouvé son équilibre. Derrière Armand se trouve Tripy Makonda, international français des moins de 19 ans. Il est plein d’avenir mais ce n’est pas encore suffisant pour titiller le titulaire. Quant au remplaçant de Sessegnon, cela se joue entre Younousse Sankharé, dont ce n’est pas le poste, et Peguy Luyindula, excellent contre Lyon (1-1) dans cette position mais plus utile devant. Kombouaré peut-il changer des joueurs ? Pas vraiment. A moins de passer au losange avec un Chantôme aussi chargé d’apporter sa fraîcheur.

Peut-il changer de discours ?
C’est le point fort de Kombouaré : son discours est unanimement salué. Même lorsqu’il s’emporte sa passe d’armes avec Christian Gourcuff , ses joueurs aiment. Kombouaré est proche d’eux et n’hésite jamais à leur dire ce qu’il pense.
Ils apprécient ce trait de caractère. Ses causeries ne font, pour l’instant, l’objet d’aucune moquerie. Pour autant, certains joueurs regrettent une forme de manque d’ambition. Kombouaré n’est pas en cause. Il s’agirait d’une ambiance générale autour du club : « Il manque une âme au PSG », souffle un habitué du Parc des Princes.

Dominique Sévérac

Inquiétudes chez les supporteurs

Hier, le PSG a fait savoir que le déplacement à Marseille est complet. Deux mille supporteurs parisiens sont attendus, ce dimanche, au Stade-Vélodrome, pour ce qui constitue une affluence record. Parmi ceux-là, au moins 800 ont choisi de rallier la cité phocéenne par leurs propres moyens. Mais les tensions actuelles agressions de fans de l’OM le 12 septembre dernier à Paris ne manquent pas d’inquiéter certains d’entre eux.
« On a peur de prendre des coups, soupire Gilles Muller, un supporteur de Villejuif, qui a choisi de faire le déplacement en voiture avec ses deux fils. On a demandé au PSG si l’on pouvait bénéficier d’une escorte policière pour rejoindre le stade, mais personne n’est en mesure de nous répondre. » Au PSG, on objecte que le club parisien n’est pas chargé de la sécurité de ses supporteurs « indépendants ». La question sera toutefois abordée, aujourd’hui, lors d’une réunion entre les représentants de la sécurité des deux clubs et les autorités locales.

F.G.

LE CHIFFRE 17

En établissant le classement sur les cinq dernières journées de championnat, le PSG, avec deux défaites et trois nuls, pointe à une piètre 17e place. Avec trois points sur quinze, Paris fait à peine mieux que Boulogne (2 pts), Lens 1 pt) et Grenoble (0 pt).

Le Parisien

[Shakaboom]

Coupet admire l'OM

Les OM-PSG ne sont plus ce qu'ils étaient. L'animosité semble avoir définitivement laissé la place à une certaine forme de fraternité. Peu avare de superlatif, le portier parisien Grégory Coupet n'a pas hésité à avouer son admiration pour les Olympiens, sur le site officiel du club de la capitale. «Au niveau du jeu, on va rencontrer une équipe fabuleuse avec un effectif de dingue et un coach que j'apprécie et respecte. Offensivement, il y a du beau monde. Je vais découvrir Brandao, je connais les qualités d'Hatem Ben Arfa et Niang est également un joueur fabuleux, tout comme Morientes d'ailleurs. C'est un grand plaisir de jouer de tels matches.»

lequipe.fr

[Golazo]

Foot - L1 - PSG : Kombouaré recadre ses joueurs

Le PSG reste sur cinq matches sans succès et, forcément, Antoine Kombouaré n'apprécie pas cette situation. Dans les colonnes du Parisien, l'entraîneur du club de la capitale a notamment pointé du doigt certains joueurs qui, selon lui, doivent apporter davantage. «J'attends plus d'Armand, de Sessegnon et Ceara, je leur ai dit. Mais je ne suis pas déçu parce qu'ils s'arrachent et ils ont de la qualité», a expliqué le technicien kanak.Même s'il regrette les absences prolongées de Mevlut Erding et Guillaume Hoarau, le coach parisien ne cherche pas d'excuses à Ludovic Giuly et Peguy Luyindula, qui doivent «faire la différence» sur le front de l'attaque. «Hoarau et Erding nous manquent. Sans incriminer qui que ce soit, Ludo (Giuly) et Peguy (Luyindula) ne sont pas des buteurs. [...] Ce n'est pas un problème de position, ils doivent faire plus devant. Ils sont payés pour faire la différence.»

[Kiolm]

Point médical (21/10)

Le point médical du jour concerne deux joueurs : Ludovic Giuly et Jérémy Clément.
Ludovic Giuly et Jérémy Clément ne se sont pas entraînés ce mercredi après-midi, tous les deux étant fiévreux.
Ils étaient au repos et devraient pouvoir reprendre l'entraînement jeudi matin.

Peguy Luyindula : « Engranger des points»

A quelques jours d’un difficile déplacement à Marseille, Peguy Luyindula, revient sur la rencontre de l’année passée avant d’évoquer la blessure de Guillaume Hoarau.

Peguy, le déplacement à Marseille est-il un bon moyen de se relancer ?
« Oui, ce déplacement est forcément un bon moyen de se relancer quoi qu’il arrive et qu’elle que soit la situation. Nous aurions forcément préféré y aller avec plus de points et dans une situation un peu plus confortable. Malheureusement, ce n’est pas le cas, donc nous devons faire avec. De toute façon, cela reste un match à part. »

Quel souvenir te laisse la victoire (2-4) obtenue la saison dernière au Vélodrome ?
« C’est un bon souvenir mais justement, ce n’est qu’un souvenir. Cette victoire appartient au passé, il faut donc penser à l’avenir afin d’écrire une nouvelle page. Les matches ne se ressemblent jamais et regarder derrière n’est pas nécessaire. Cette rencontre fait partie des archives et s’est très bien comme ça. »

Est-ce qu’une victoire dimanche pourrait servir de déclic ?
« Je ne sais pas trop. Nous étions bien partis, nous gagnions nos matches, nous marquions beaucoup de buts puis il y a eu un petit frein. Il faut nécessairement que ça reparte. Maintenant, je ne sais pas si nous pourrions considérer une victoire dimanche comme un déclic. C’est prématuré de dire ça, car dans le foot nous ne savons jamais. Ca peut revenir, retomber, sans même savoir pourquoi. Il faut continuer de bien jouer comme nous le faisons et surtout engranger des points. »

La blessure de Guillaume Hoarau est également un coup dur avant ce match…
« Bien sûr. C’est un joueur important, c’était notre meilleur buteur la saison passée. C’est une pièce maîtresse de notre groupe, donc c’est forcément un coup dur. Ce n’est jamais bon de perdre un joueur. Moralement il faut le soutenir comme nous avons soutenu Papus Camara dans la même situation. Nous lui montrons que nous sommes là pour qu’il récupère du mieux possible. Le meilleur des soutiens est de gagner sans lui et de lui dire qu’on prépare son retour. »

Que t’inspire la formation marseillaise ?
« Ils ont su rebondir à Nancy après un passage à vide. Ils arrivent à se remobiliser pour regagner des matches. C’est également une équipe redoutable sur le papier et sur le terrain. »

Vas-tu regarder le match de Marseille ce mercredi soir en Champions League ?
« Si mes filles ne m’empêchent pas de le regarder, oui ! »

PSG.FR

[Panenka]

Foot - L1 - PSG

Leproux : «A Marseille pour gagner»

«On n'envisage pas la défaite à Marseille, on y va pour gagner», lance Robin Leproux dans Le Parisien, jeudi, à trois jours du Clasico OM-PSG, dimanche. Le président du Paris-SG, dont l'équipe n'a pris que trois points en cinq matches, précise que «si on n'a pas le résultat qu'on espère, ce ne sera pas une raison pour être en crise.»

Leproux rejette avec vigueur toute idée de changement d'entraîneur. «Je trouve cette question complètement saugrenue» réplique-t-il aux journalistes qui l'ont osé. «Antoine (Kombouaré) vient d'arriver, il fait l'unanimité dans le club, à travers son état d'esprit, son travail. Il a un vrai leadership, une vision de son métier.»

Leproux révèle également qu'être patron de l'un des plus grands clubs français n'est pas une sinécure financière. Il déclare ne gagner "que" «sept mille euros brut par mois». Explication de l'intéressé : «C'est un choix et un signe que je ne suis pas venu pour l'argent.»

www.lequipe.fr

[Hari]

Robin Leproux : «A Marseille pour gagner !»


Un mois et demi après sa nomination officielle à la tête du PSG, Robin Leproux, 50 ans, semble endosser complètement ses nouveaux habits. A trois jours du choc à Marseille, au Vélodrome, c’est le moment pour lui de dresser un premier bilan à l’heure où, sur le terrain, l’équipe d’Antoine Kombouaré patine.

Le PSG n’a pris que trois points en cinq matchs, la crise est-elle proche ?

Robin Leproux. Pas du tout. On a simplement l’impression de répéter les mêmes matchs. On joue plutôt bien, on domine et on a un petit moment d’absence qui provoque soit une défaite, soit un nul. On fait tous le même constat. Mais pourquoi parler de crise ? Il n’y a pas de raison. Le groupe est plutôt performant et s’entend très bien.

N’est-il pas dangereux de répéter : « On joue bien donc on va s’en sortir » ?

Vous préféreriez qu’on joue mal ? On est lucides, on sait que ce qu’on fait en ce moment est insuffisant. On travaille pour être plus efficaces. En plus, on n’a pas de chance, ni dans le cours du jeu, ni sur l’accumulation des blessures. Mais il y a une telle solidarité dans le groupe qu’il n’y a vraiment pas lieu de parler de crise. Quand on voit notre niveau de jeu, on doit être convaincu que personne ne doit nous battre.

En cas de défaite à Marseille, y aurait-il, cette fois-ci, la « vraie » crise ?

Non. D’abord, on n’envisage pas la défaite à Marseille. On y va pour gagner. Si on n’a pas le résultat qu’on espère, ce ne sera pas une raison pour être en crise. On a fait le quart du championnat et on n’a pas été au niveau pendant seulement une mi-temps à Lorient. Une mi-temps sur neuf matchs ! Pourquoi parler de crise ?

En cas d’accumulation de mauvais résultats, des décisions s’imposeront-elles concernant l’entraîneur ?

Vous êtes complètement à côté de la plaque ! Antoine vient d’arriver, il fait l’unanimité dans le club, à travers son état d’esprit, son travail. Il a un vrai leadership, une vision de son métier. Je trouve cette question complètement saugrenue.

Aurez-vous les moyens de recruter lors du prochain mercato ?

Antoine et moi avons accepté nos jobs en connaissant le périmètre budgétaire du club. Les règles du jeu étaient claires. Ce serait malhonnête de dire qu’on ne peut pas travailler si on ne nous paie pas deux joueurs de plus. En outre, le groupe a prouvé qu’il pouvait être très performant, il peut nous permettre d’atteindre nos objectifs.

Il n’y aura donc pas de recrues en janvier ?

Je n’ai pas dit ça. Pour le moment, on fait confiance au groupe.

Comment abordez-vous votre premier OM - PSG ?

J’ai hâte d’y être. C’est un rendez-vous très important pour l’état d’esprit et notre jeu.

Avec la valse des présidents du PSG ces dernières années, vos homologues ne se disent-ils pas quand ils vous rencontrent : « Tiens, un de plus » ?

Ce qu’ils disent de moi ne m’intéresse pas et m’indiffère totalement. Ce qui compte, c’est que l’on arrive à travailler ensemble sur les sujets d’intérêt commun. Je vais essayer d’être utile pour le football. Là où je serai intransigeant, c’est lorsque l’on attaquera le PSG ou que l’on aura des comportements qui ne sont pas acceptables dans le football professionnel.

Comment comptez-vous vous impliquer ?

J’ai dit lors d’une assemblée de la Ligue que je pourrai certainement être utile pour le prochain appel d’offres des droits de retransmission. Je viens des médias. J’ai une certaine légitimité dans ce domaine. Je me suis proposé pour intégrer la commission marketing de la Ligue.

Comment vivez-vous votre fonction de président du PSG ?

Je l’ai voulu et je ne suis pas déçu ! C’est intense. Dans le football, c’est du 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Combien voudraient être entraîneur, joueur ou président au PSG ? Je ne vais pas me plaindre. Je donne tout mon temps et toute mon énergie.

Diriez-vous comme Charles Villeneuve : « Présider le PSG, je kiffe ! »

Ce n’est pas kiffant. Je ne prends pas de plaisir. Le job est passionnant mais ce n’est pas un endroit de plaisir mais de responsabilités. On n’est pas dans le bonheur ou dans le rêve. Il faut avoir suffisamment de recul pour mettre le club dans les meilleures conditions. Si j’arrive le matin accablé par la pression avec une tête de déterré, cela ne peut pas marcher.

Combien gagnez-vous ?

Sept mille euros brut par mois. C’est un choix et un signe que je ne suis pas venu pour l’argent.

Vous avez dit vouloir trouver 20 M€ de recettes supplémentaires au PSG. Où en êtes-vous ?

Je dis qu’il faut 20 millions de plus de manière régulière pour jouer une Coupe d’Europe et plus précisément la Ligue des champions. C’est à nous d’amener cet argent, de convaincre des nouveaux partenaires. Le nouveau Parc des Princes, en gardant son statut de meilleur stade de France, le permettra en partie. En 2010, on va aussi entrer dans l’anniversaire des 40 ans du club. Beaucoup de choses sont déjà négociées et permettront des ressources supplémentaires.

Les économistes du football remarquent qu’il est impossible de trouver 20 M€ de plus sans la Ligue des champions…

Il y a deux grosses manières d’y arriver : les plus-values sur les joueurs et les droits télé. Ce n’est pas ce à quoi je pense. Moi, je veux que le club génère de lui-même 20 M€ de plus dans quatre ou cinq ans. Je vous assure qu’en étant européen, en rénovant le Parc et en continuant le développement du club, c’est un objectif largement atteignable. A M 6, j’ai monté à partir de rien une diversification de la chaîne qui rapporte 40 % des recettes globales. C’est simple à réaliser. Par exemple, on n’a pas de ligne de vêtements casual PSG. On va la lancer. Je n’ai pas l’impression d’être un génie en le faisant.

Pour finir, un vrai-faux vous concernant. Vrai ou faux : au PSG, vous ne servez à rien ?

Renseignez-vous sur ma manière de diriger mes entreprises, vous aurez la réponse. Je prends mes responsabilités et des décisions. J’agirai toujours ainsi, sinon je m’en vais. Ensuite, Sébastien Bazin a vraiment d’autres choses à faire et il ne prend aucune décision quotidienne. Vraiment aucune. Sinon, c’est sans moi.

Vrai ou faux : vous ne connaissez rien au foot ?

Je joue au foot depuis quarante ans, j’ai collectionné les figurines Panini, je regarde tous les matchs, j’aime mon club, j’ai lu le « Miroir du football », puis « France Football », « l’Equipe » et « le Parisien ». Quarante ans de culture foot sans rien y connaître, il faudrait vraiment être un abruti !

Vrai ou faux : vous avez été désigné président car financièrement vous étiez le moins gourmand des candidats ?

Un seul indice : Sébastien Bazin est l’actionnaire de très nombreuses sociétés d’importance. Généralement, il choisit ses manageurs parmi des gens compétents.

Propos recueillis par Laurent Perrin et Dominique Sévérac

Makelele espère être relaxé par la commission de discipline


Claude Makelele plaidera non coupable ce soir devant la commission de discipline de la Ligue de football. Cette dernière l’a convoqué, sur demande du comité de visionnage, après une semelle commise par le capitaine parisien sur Sigamary Diarra lors de Lorient - PSG (1-1). « Le joueur conteste avoir été l’auteur d’une faute grossière et n’a eu aucune volonté de faire mal », a déclaré son avocat.
Claude Makelele, sanctionné d’un simple carton jaune, espère être blanchi. Cet avertissement avait suscité le courroux de Christian Gourcuff, l’entraîneur lorientais, qui avait parlé de « mansuétude » à l’égard du joueur du PSG.

leparisien.fr

[Golazo]

PSG : Makélélé suspendu 3 matchs ?



La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel a convoqué Claude Makelele, jeudi à 18 heures, pour « des faits de brutalité envers un adversaire » lors du match contre Lorient, le 26 septembre dernier. Le capitaine du PSG risque jusqu'à trois matchs de suspension.

Claude Makelele va être fixé jeudi à 18 heures. La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel a convoqué le capitaine du PSG pour « des faits de brutalité envers un adversaire » lors du match contre Lorient, le 26 septembre dernier. Il risque jusqu'à trois matchs de suspension.

XS (Rédaction Football365.fr)

[Baghib!]

Foot - L1 - OM-PSG

Deux fois plus de policiers

Le préfet de région de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Michel Sappin, a confirmé jeudi matin sur France bleu Provence qu'il y aurait deux fois plus de policiers que l'année dernière pour assurer la sécurité du match OM-PSG, dimanche soir au Vélodrome (21h00). «Il y aura deux fois plus de supporters du PSG que la saison dernière donc les mesures seront plus importantes», a-t-il justifié.

Quelque 1.800 supporters parisiens - un record - devraient faire le déplacement à Marseille. Selon L'Equipe de samedi, le président du Paris-SG, Robin Leproux, a écrit à la préfecture des Bouches-du-Rhône pour demander que l'itinéraire des bus parisiens dans Marseille soit soigneusement sécurisé. La saison dernière, la traversée de la ville avait été émaillée d'incidents. Les forces de l'ordre seront également attentives au comportement des habitués du virage Auteuil. Le quotidien rappelait que des excités venus de cette tribune du Parc des princes s'en étaient pris à deux bus de supporters de Marseille le 12 septembre dernier à Paris.

lequipe.fr

[Baghib!]

FC Lorient – Paris Saint-Germain du 26.09.10
Avertissement au joueur Claude Makelele (PSG) :

La Commission, après visionnage des images et audition de MM. Claude Makelele, Robin Leproux (président du PSG), Eric Rolland (Responsable médical du PSG) et Me Pascal Wilhelm (avocat) sanctionne le joueur Claude Makelele d'une suspension d'un match ferme et d'un match avec sursis.

http://www.lfp.fr/communique/lireArticle.asp?idArticle=14338

Edit : Et sur la même page, comme ça concerne le PSG vu qu'il purgera sa suspension contre nous :

Un match ferme :
Cédric Hengbart (AJ Auxerre), Nicolas Maurice-Belay (FC Sochaux-Montbéliard), David Ducourtioux (Valenciennes FC), Adriano (AS Monaco FC)

[Ja!]

Une sanction disproportionnée !

Communiqué de presse | 23/10/09 | 08:01

Claude Makelele a écopé d'un match ferme de suspension, plus un avec sursis, par la commission de discipline suite au match Lorient-PSG. Une sanction dont le Club se réserve le droit de faire appel.

Le Paris Saint-Germain est déçu, catastrophé et consterné par la sanction infligée à Claude Makelele par la Commission de discipline pour une action de jeu sans réelle brutalité alors que lui-même est sorti suite à une blessure causée par un adversaire lors de ce même match.

Le Club se sent victime une nouvelle fois d’un emballement médiatique qui coûte à son capitaine une sanction qu’il juge disproportionnée.

Le Club se réserve le droit de faire appel de cette décision

Source:www.psg.fr

[Hari]

En matière de sécurité, le PSG devra se débrouiller seul

A deux jours du choc OM - PSG, le club parisien aimerait que l’on arrête de stigmatiser la gestion de ses supporteurs. Un message que n’entendent pas les autorités du football.


C’est un refus poli mais ferme. Une fin de non-recevoir qui marque un désaccord profond entre le Paris Saint-Germain et les autorités du football français. Englué dans ses problèmes de violences et d’incidents à répétition, le PSG a effectué au début du mois une tentative de rapprochement avec les représentants du ballon rond et de l’Etat.
Robin Leproux, le président du club, a envoyé un courrier où il demandait que ces différentes instances apportent leur concours au club pour lutter, entre autres, contre l’utilisation massive de fumigènes par ses supporteurs (NDLR : le PSG a dû payer la saison dernière 400 000 € d’amendes pour utilisation de fumigènes). Une menace qui pèse, une fois de plus, sur le clasico OM - PSG de dimanche où 2 000 fans parisiens sont attendus.

« Un sentiment d’acharnement »

L’argument du club de la capitale est simple : le Paris Saint-Germain fait le maximum et a besoin d’être épaulé pour trouver des solutions. La semaine dernière, Frédéric Thiriez, président de la LFP, et Jean-Pierre Escalettes, son homologue de la FFF, ont répondu à Robin Leproux. Leurs courriers ne laissent place à aucune ambiguïté. Si le PSG veut régler ses problèmes, il devra s’y employer seul, et sûrement pas en convoquant des états généraux de la sécurité comme le réclame le président parisien. « Le temps est à l’action plutôt qu’au discours », assène Thiriez dans sa réponse. « Multiplier les réunions n’est plus très efficace. La rigueur s’impose », renchérit Escalettes. Les deux responsables n’avancent aucune solution, mais ils prennent en exemple le match du 20 septembre face à Lyon (1-1) où seulement quatre fumigènes ont été allumés.
Selon eux, la décision du PSG de fermer le Parc des Princes aux supporteurs la semaine précédant la rencontre explique que ceux-ci n’ont pu introduire les fameux engins pyrotechniques. « Ce match sans incident et pratiquement sans fumigène est la traduction d’une fermeté exemplaire. Cela prouve bien que, lorsque chacun fait le maximum, les résultats sont là », appuie le président de la Ligue.
En agissant de la sorte, les responsables du football hexagonal prennent le risque d’isoler les dirigeants du PSG, en délicatesse depuis de longues années avec les éléments perturbateurs de leurs tribunes. « Jouer la politique de l’autruche et nous diaboliser en disant que les supporteurs parisiens sont infréquentables, ce n’est pas possible, déplore le président Robin Leproux. Notre budget sécurité est de 5 M€ et on emploie des termes comme irresponsable et récidiviste quand on parle du PSG. J’ai l’impression qu’on parle d’un délinquant et j’ai presque un sentiment d’acharnement. »
Condamné à un match à huis clos partiel, le club parisien vient de faire appel à la justice administrative pour contester cette sanction. La volonté de conciliation qu’il vient d’afficher sera certainement un argument précieux au moment des plaidoiries.

Frédéric Gouaillard

La grippe menace les Parisiens


Pas de panique, il ne s’agit pas de la grippe A. Pour autant, un méchant virus est venu contrarier la préparation du déplacement de dimanche à Marseille, où Paris, en quête d’un succès depuis le 30 août, se sait attendu. A quarante-huit heures du clasico, trois titulaires incontestables de l’effectif ont en effet été cloués au lit ces derniers jours par de la fièvre.
Mercredi, Ludovic Giuly et Jérémy Clément ont ainsi raté la seconde séance d’entraînement. Ils ont été priés de rentrer chez eux afin de mieux se soigner et d’éviter qu’ils ne contaminent tout le reste du groupe. Hier, ils n’avaient toujours pas repris l’entraînement.

De possibles forfaits

Malgré la mise en quarantaine des deux anciens Lyonnais, Mamadou Sakho a également été touché par ce virus. Il n’a pas participé à l’entraînement d’hier et a dû demeurer alité une bonne partie de la journée. Le PSG ne sait pas encore quand son défenseur central sera de retour.
« Il s’agit d’un syndrome viral. Celui-ci peut se transformer en angine, comme pour Claude Makelele la semaine dernière (NDLR : il avait d’ailleurs déclaré forfait à Toulouse) ou en grippe. Dans le second cas, cela suppose cinq jours de convalescence. Il se peut aussi qu’après quarante-huit heures de repos, il n’y ait plus rien, explique le docteur Eric Rolland. Tous les trois sont sous traitement. On en saura plus demain (ce matin).
» Au mieux, les trois hommes pourront donc reprendre l’entraînement aujourd’hui ou demain. Mais dans quel état physique ? « Ça dépend des joueurs, explique le médecin du club. Certains reviennent en pleine forme, d’autres encore un peu, voire trop fatigués. » Au pire, l’un d’entre eux, voire les trois, pourrait donc déclarer forfait. Antoine Kombouaré, déjà privé de Guillaume Hoarau et de Zoumana Camara, se serait volontiers épargné pareilles tracasseries tandis que Mevlut Erding vient à peine de réintégrer le groupe.

Sylvie De Macedo (avec Ch.B.)

Makelele suspendu : les dirigeants crient au scandale


A la suite de sa faute commise sur Sigamary Diarra le 26 septembre lors de Lorient - PSG (1-1), Claude Makelele a écopé d’un match de suspension plus un avec sursis. Il sera donc absent lors du déplacement à Sochaux le 1er novembre. Cette décision de la commission de discipline, qui suit ainsi les recommandations de la commission de visionnage, a provoqué un sentiment de colère chez les dirigeants parisiens.
Tard dans la soirée, ils ont transmis le communiqué suivant : « Le PSG est déçu, catastrophé et consterné par la sanction infligée à Claude Makelele par la commission de discipline pour une action de jeu sans réelle brutalité, alors que lui-même est sorti sur blessure causée par un adversaire lors de ce même match. Le club se sent victime une nouvelle fois d’un emballement médiatique qui coûte à son capitaine une sanction qu’il juge disproportionnée. Le club se réserve le droit de faire appel. » Selon un proche, Makelele, qui s’était déplacé à la Ligue en début de soirée avec son président, est « abasourdi » par la sévérité de la sanction.

L.P.

leparisien.fr

[sylvain]

L'Equipe.fr

Giuly toujours absent

Absent de l'entraînement du Paris-SG depuis mercredi après-midi en raison d'un «syndrome viral», Ludovic Giuly s'est rendu au Camp des Loges vendredi matin mais le milieu de terrain en est reparti quelques minutes plus tard en compagnie du médecin du club Eric Rolland pour subir des examens complémentaires. La décision sur sa participation au clasico contre l'OM, dimanche, est très incertaine à ce stade.

Jérémie Clément et Mamadou Sakho, eux aussi grippés depuis mercredi et jeudi, étaient pour leur part de retour au centre d'entraînement du Paris-SG mais ils n'ont pas participé à la séance collective, se contentant d'un footing en forêt. - Christophe MICHEL, au Camp des Loges.

[Kiolm]

Makelele : «Ça devient fatigant»

Sylvain Armand était attendu au point presse du Paris-SG ce vendredi matin au Camp des Loges, à deux jours du clasico contre Marseille, dimanche au Vélodrome (21h00), mais c'est Claude Makelele qui s'est présenté devant la presse pour réagir avec vigueur à sa suspension pour un match qui le privera de la réception de Sochaux (11e journée). «Ça devient fatigant» s'est exclamé le capitaine parisien, qui a également écopé d'un match avec sursis jeudi soir devant la commission de discipline de la Ligue pour sa faute sur Sigamary Diarra lors de Lorient - PSG le 26 septembre (1-1).

«J'étais déjà surpris d'être convoqué, a dit l'ancien international. Je ne comprends pas qu'une commission arbitrale aille à l'encontre des arbitres (sur le terrain, NDLR). Il s'avère que (les membres des commissions) n'étaient pas d'accord avec l'arbitre. Ils ont parlé d'agression ! Je demande à être arbitré comme tout le monde. Ça devient fatigant.» Après un duel aérien, le milieu de terrain parisien avait heurté avec son pied droit le bas-ventre du joueur lorientais. Ce geste avait été sanctionné d'un carton jaune mais la commission de visionnage avait demandé une «requalification de la faute».
«Je joue avec le frein à main»

Claude Makelele croit-il que les propos de Christian Gourcuff selon lesquels il serait protégé par les arbitres aient pu influencer la décision de la commission ? «C'est le sentiement que j'ai», a répondu l'intéressé, ajoutant : «Je ne veux pas de polémique sur Makelele. Maintenant, je joue avec le frein à main et mes adversaires le savent. Je ne comprends pas qu'on me mette une étiquette de joueur agressif. Ça m'empêche de faire mon boulot correctement. Je suis un milieu de terrain. Il y a toujours des fautes (à ce poste).» Le PSG avait annoncé, dès notification de la sanction, que le club «se reservait le droit de faire appel». - Christophe MICJHEL, au Camp des Loges

[Dready14]

Foot - L1 - PSG
Armand : «Le PSG est ciblé»

Le match de suspension ferme (plus un match avec sursis) infligé jeudi à Claude Makelele par la Ligue n'a pas laissé indifférent le vestiaire parisien. Venu livrer son sentiment sur Marseille-PSG (dimanche, 21h00), Sylvain Armand a estimé que la punition qui frappe le capitaine parisien prouve que «le PSG est plus ciblé que d'autres».

«Je suis très surpris, je ne sais pas s'ils (les membres de la commission de discipline, NDLR) tapent plus facilement sur le PSG mais ils tapent fort. On connaît le jeu de Claude, il y a été fort sur le coup mais le PSG est plus ciblé que d'autres. S'il faut venir (à la Ligue) à chaque fois avec la vidéo...» -

L'Equipe.fr

[Raijojp]

Optimisme de rigueur

Les Parisiens sont sans pression avant d'aborder leur match contre l'OM dimanche. La séance de vendredi, à base de jeux, fut la plus courte de la semaine : quarante minutes ! Et à en croire Sylvain Armand, tout s'explique : «Pourquoi on serait en crise ? On a un manque de réussite ok mais il y a des signes dans le jeu, on se procure des situations, je trouve qu'il y a beaucoup de signes encourageants. On n'a pas le droit de s'inquiéter. En plus, le retour de Mev' (Erding) va nous faire du bien».


«Il doit y avoir moyen de les emmerder»

Sur le plan défensif, Armand reconnaît que la mécanique s'est quand même grippée. «C'est vrai, on prend un but à chaque match alors maintenant, il faut marquer un but de plus pour gagner, c'est plus compliqué. Le peu de situations concédées, on les paie cash ». Mais l'optimisme revient vite chez le latéral gauche. «On a trois déplacements difficiles mais on vise le haut de tableau. Il y a la possibilité de faire le coup de l'année dernière (victoire 4-2 au Vélodrome) assure t-il. Même si Marseille est favori et que c'est une équipe cohérente avec un bon recrutement, il doit y avoir moyen de les emmerder quand même !»

Pour Claude Makelele, c'est le même credo, celui de l'optimisme à tout crin : «On reste sur cinq matches sans victoires, on a des petits problèmes mais on n'est pas inquiet, on peut faire un résultat positif dimanche. Ça ne paye pas en ce moment, mais j'espère qu'on aura un meilleur avenir. Ce groupe mérite mieux».

Propos recueillis par C.MICHEL au camp des loges

lequipe.fr

[sylvain]

France Football

OM - PSG reporté ?

Incroyable mais peut-être vrai. Selon RTL, le choc de la 10e journée dimanche entre l'OM et le PSG pourrait être reporté à une date ultérieure, en raison de la grippe A. Touché par plusieurs cas suspects au sein de son effectif (Ludovic Giuly, Jérémy Clément et Mamadou Sakho), le PSG pourrait en effet demander le report de son match face à l'OM si les examens pratiqués sur ses joueurs prouvent que le virus H1N1 a fait son apparition dans le vestiaire du club de la capitale. Les résultats des examens ne seraient toutefois connus que dimanche, soit le jour de la rencontre. Affaire à suivre...

[keyzer söze]

Foot - L1 - PSG
Deux cas de grippe A ?

Le Paris-SG suspecte deux cas de grippe A dans son effectif, selon les informations de L'Equipe. Des examens ont été réalisés sur Mamadou Sakho et Ludovic Giuly. Les résultats ne seront connus que samedi midi. Mais si le virus H1N1 était effectivement décelé chez ces deux joueurs, le club de la capitale pourrait demander à la Ligue le report de son déplacement à Marseille, dimanche. Concernant Jérémy Clément, également touché par un virus, il est acquis que le milieu défensif n'est pas atteint de la grippe A. Il devrait être opérationnel pour le "Clasico".

lequipe.fr

[Kiolm]

Sessegnon : « Marseille, ça peut être un bon déclic »

Privé de Giuly et de Hoarau, le PSG aura bien besoin d’un Stéphane Sessegnon au meilleur de sa forme, demain soir, à Marseille. Mais le Béninois tarde à retrouver son niveau.

Inconstant, insuffisant, irritant… Ces qualificatifs accompagnent souvent les performances de Stéphane Sessegnon depuis l’entame du championnat. Le milieu parisien est l’une des grosses déceptions de ce début de saison. Il en convient et s’en explique avant l’important rendez-vous de Marseille, demain soir.

Vous avez marqué un but et effectué deux passes décisives. Pourtant l’impression qui prédomine est celle d’un début de saison très moyen. Partagez-vous ce constat ?
Stéphane Sessegnon. Je ne suis pas forcément à mon meilleur niveau.
On sait tous qu’on peut traverser des moments où l’on n’arrive pas à faire ce dont on est capable. Mais je ne dois pas m’attarder là-dessus et surtout ne pas me poser de questions.

Y a-t-il des raisons objectives à cette mauvaise passe ?
C’est peut-être lié à mon positionnement. A gauche, j’ai du mal à enchaîner les grosses prestations. Je suis à l’image de l’équipe, depuis trois à quatre matchs, où les résultats ne sont pas à la hauteur.

On a le sentiment que vous n’avez pas réussi à trouver le bon équilibre entre percussion et altruisme…
Mon jeu est basé sur la percussion, ça a toujours été ma façon de jouer. Je n’en changerai pas maintenant. Après, c’est à moi de faire le bon choix, s’il convient de jouer simple ou de percuter. Peut-être que je suis moins bien parce que j’essaie de jouer plus simple (sourires). J’ai toujours pensé à l’équipe, ça me pénalise en quelque sorte parce que je me focalise sur la performance collective et, individuellement, j’ai du mal. Je fais moins la différence parce que maintenant quand j’ai le ballon, j’ai tendance à le lâcher plus vite. Il faut que je revienne à ce que je sais faire et que je hausse mon niveau de jeu.

Peut-on dire que vous prenez moins de plaisir cette saison ?
Quand on n’arrive pas à trouver les solutions, c’est difficile d’être bien dans sa peau. On se pose des questions. A un moment donné, c’est ce qui m’est arrivé. Je suis un peu sorti de ma façon de faire. Sur les derniers matchs, j’étais un peu tendu. Je revenais de suspension (NDLR : Stéphane Sessegnon a écopé de deux matchs de suspension après un geste agressif contre Monaco le 13 septembre) et ça m’a freiné dans mon élan. Je me suis trop interrogé par rapport à mon jeu et mon comportement. Ça m’a conduit à me renfermer au lieu de me libérer.

Pouvez-vous promettre aux supporteurs que vous ne serez plus suspendu à cause d’un geste d’énervement ?
Honnêtement, je ne peux pas. Ce qui est clair c’est que je me servirai de toutes ces mauvaises expériences pour le futur. Si je peux finir la saison sans avoir un carton rouge à la c… tant mieux. Mais je ne vais pas changer ma façon de me comporter et de jouer. Il faut juste que je fasse attention à ce genre de gestes parce que je me cause du tort ainsi qu’à l’équipe.

Dans ce contexte, le déplacement à Marseille arrive-t-il au bon moment ?
Oui, ça peut être un bon déclic. Personnellement, il faut que j’arrête de réfléchir à mon positionnement ou à ma façon de jouer. Ce match n’arrive pas trop tôt, je dirais même qu’il arrive au bon moment.

Propos recueillis par Frédéric Gouaillard

PSG EXPRESS

Hier. Ateliers. Les joueurs ont ensuite participé à un tennis-ballon.
Aujourd’hui. Entraînement à 15 h 45 à huis clos au camp des Loges. Départ en fin de journée pour Marseille.
Infirmerie. Hoarau (rupture du ligament du genou droit), Giuly et Arnaud (grippés).

Le Parisien

[sylvain]

Le Parisien

Grippe A : le match OM-PSG reporté ?



Selon plusieurs sources concordantes, deux cas de grippe A seraient suspectés dans l’effectif du PSG. Hier matin, Ludovic Giuly, très affaibli, aurait passé des examens pour tenter de déceler l’éventuelle présence du virus H1N1. Les résultats seront connus aujourd’hui, mais son forfait est déjà acquis. L’autre cas pourrait concerner Mamadou Sakho.

Grippés en milieu de semaine, Sakho et Clément sont venus hier matin au camp des Loges pour effectuer un léger footing. Clément ne serait pas atteint par le virus. Sakho, lui, attendrait les résultats définitifs de ses tests sanguins ce matin.
En fin de soirée, certaines rumeurs faisaient état d’une réflexion du côté parisien pour demander le report du match si les deux cas étaient avérés. A l’OM, hier soir, personne n’était au courant de rien. Mais on se voulait très vigilant sur la véracité des cas que le PSG pourrait annoncer. Les dirigeants marseillais peuvent faire confiance au médecin fédéral, chargé dans de tels cas de réaliser une enquête avant de saisir le comité de crise de la Ligue, qui tranchera.
Aucun quota de joueurs malades n’a été fixé par la Ligue pour procéder au report d’un match. Mais à partir de trois cas, il y a de grandes chances que le match ne se dispute pas. En rugby, la Ligue nationale (LNR) avait reporté deux rencontres de Castres fin août après que sept cas de grippe A eurent été décelés au sein de l’équipe.
Depuis mardi soir, Ludovic Giuly est touché par une grippe, qui l’a empêché de s’entraîner mercredi et jeudi. Hier matin, il s’est présenté au camp des Loges et en est reparti avec le docteur Eric Rolland pour passer des examens médicaux. Son absence à Marseille est évidemment un nouveau coup dur pour le PSG. Avec ce forfait et la blessure d’Hoarau, il est fort possible qu’Antoine Kombouaré soit contraint de titulariser Mevlüt Erding, absent des terrains depuis le 30 août.



Le Parisien

OM - PSG : beaucoup d’inquiétudes autour du match




Sur le plan de la sécurité, ce clasico est d’abord l’objet d’une belle cacophonie préfectorale. Jeudi, Michel Sappin, le préfet de la région Paca, indiquait que deux fois plus de policiers seraient mobilisés pour cet OM - PSG. « Il y aura deux fois plus de supporteurs du PSG que la saison dernière. Donc, les mesures seront plus importantes », déclarait-il.
Avec environ 500 représentants des forces de l’ordre l’an dernier, on pouvait donc escompter un millier de policiers, demain, dans les rues de Marseille. Changement de cap hier. Philippe Klayman, son préfet délégué pour la sécurité, laissait entendre qu’ils seraient en réalité 650. En une nuit, les effectifs ont quasiment fondu de moitié. Mais pas les supporteurs parisiens qui seront, eux, au nombre de 2 000, là où ils n’étaient que 800 la saison dernière. Cette affluence soudaine et massive inquiète les autorités. D’autant que 800 fans du PSG sont censés effectuer ce déplacement par leurs propres moyens, donc sans encadrement. Le reste se répartira dans les 19 bus affrétés par les associations.
Il est difficile de savoir pourquoi cette rencontre, classée à risques entre le 9 e (PSG) et le 5 e (OM) de L 1 suscite ce regain d’intérêt chez les supporteurs de la capitale. « Il y a les vacances scolaires qui débutent ce week-end. Ça joue », ose l’un d’entre eux. Mais le contexte global de tension, entre les deux camps, semble aussi peser de tout son poids. Le 12 septembre dernier, deux bus de supporteurs de l’OM, en transit à Paris, ont été violemment pris à partie par des Parisiens du virage Auteuil. De quoi rallumer la mèche ?

Des affrontements l’an passé sur une aire d’autoroute

Dans les franges les plus dures des supporteurs du PSG, il se raconte que des dizaines d’indépendants c’est-à-dire non rattachés à des associations officielles - seraient prêts à rallier Marseille, pas toujours animés des meilleures intentions. « Il n’y a pas de Coupe d’Europe cette année, commente un responsable d’association. Les gars ont besoin de se défouler. » L’an dernier à pareille époque, des affrontements avaient opposé supporteurs marseillais et parisiens sur une aire d’autoroute du Vaucluse, au nord de Marseille.
Les dirigeants du PSG semblent également craindre l’afflux de supporteurs non munis de billets. « Il faut bien que ces gens-là se disent qu’ils ne pénétreront pas dans le Vélodrome », prévient un membre du club de la capitale. Mais on a déjà vu des services de police laisser entrer ces indésirables dans le stade plutôt que de les voir traîner dans la rue.


Le Parisien

Joueurs grippés au PSG: les résultats des examens dans la matinée


Les résultats des examens des deux joueurs du Paris SG qui présentent des syndromes de la grippe H1N1 devraient être connus "dans la matinée", a indiqué samedi la Ligue de football qui devrait ensuite "aviser dans l'après-midi" sur la tenue du match Marseille-Paris SG dimanche.
"On devrait avoir les résultats dans la matinée, a-t-on appris auprès de la LFP. Ceux-ci nous seront transmis puis vérifiés pas le médecin fédéral.
On se concertera ensuite dans l'après-midi pour aviser".
Grippés depuis plusieurs jours, les deux Parisiens Ludovic Giuly et Mamadou Sakho ont passé vendredi des examens complémentaires.
Même si le match de la 10e journée de L1 dimanche à Marseille devait être confirmé, l'attaquant ne devrait très vraisemblablement pas être en mesure de le disputer, a-t-on appris auprès du club, alors que le défenseur Sakho semblait nettement moins faible.
Si la LFP le juge nécessaire, la rencontre peut également être reportée.
A la différence du Top 14 de rugby, aucun match de L1 n'a jusque-là été reporté en France en raison de l'épidémie de Grippe H1N1, seuls des cas isolés de joueurs ayant été signalés (Monaco, Montpellier).

[Golazo]

Foot - L1 - PSG : Sessegnon attend un « déclic »

Le milieu de terrain parisien Stéphane Sessegnon n'a pas été épargné par les critiques depuis le début de la saison. Il n'en fait pas mystère, et ne les juge pas inconséquentes, comme il le dit au Parisien, samedi : «Je ne suis pas forcément à mon meilleur niveau. (...) C'est peut-être lié à mon positionnement. A gauche, j'ai du mal à enchaîner les grosses prestations. Je suis à l'image de l'équipe, depuis trois à quatre matches, où les résultats ne sont pas à la hauteur.»

Quant à ses fameux gestes d'énervement sur le terrain, le Béninois conçoit le tort qu'ils peuvent causer à l'équipe : «Si je peux finir la saison sans avoir un carton rouge à la c..., tant mieux. Mais je ne vais pas changer ma façon de me comporter et de jouer. Il faut que je fasse attention à ce genre de geste car je me cause du tort ainsi qu'à l'équipe.»

Le déplacement du PSG au Vélodrome arrive-t-il au bon moment ? «Oui, ça peut être un bon déclic. Personnellement, il faut que j'arrête de réfléchir à mon positionnement ou à ma façon de jouer. Ce match n'arrive pas trop tôt, je dirais même qu'il arrive au bon moment.»