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[NewYorkSup]

Kombouaré assume son coup de sang

Antoine Kombouaré concède qu'il doit «se tenir à carreau» mais il ne regrette pas d'avoir pris la défense de Claude Makelele. (AFP)

«Quand on s'attaque aux joueurs, je deviens fou», reconnaît jeudi dans un entretien aux agences de presse Antoine Kombouaré, entraîneur du Paris-SG condamné par le Conseil de l'éthique à participer à une action pédagogique après sa passe d'armes avec Christian Gourcuff au sujet de Claude Makelele. «Je sais qu'il faut que je me tienne à carreau. Il n'y a pas de souci avec la commission d'éthique. Mais quand j'en vois certains autres... Ils ne sont pas convoqués les mecs?»

Défendre publiquement Makelele dans l'affaire Gourcuff a-t-il permis au technicien caldoche d'être vu différemment du groupe? «Je ne fais pas ça pour pour dire aux joueurs: "voyez comme je vous défends". Je n'en ai rien à foutre! Les joueurs, c'est comme mes enfants. Quand on s'attaque à eux, je deviens fou. Le lendemain (du match Lorient-PSG, le 26 septembre), j'ai dit à Claude: "tu la fermes, tu dis rien. C'est mon problème".»

Kombouaré insiste : les joueurs, c'est son rayon. «Quand il faut dire aux joueurs qu'on n'est pas bon, je n'ai besoin de personne. Ils le savent. Moi, je ne sais pas être indirect, passer par les agents, le président, le kiné... C'est un peu mon défaut. Je ne leur interdis jamais de s'exprimer mais quand ça concerne le reste, quand il y a des soucis, il n'y a que deux personnes qui parlent: le président et l'entraîneur. Sinon tout le monde peut dire n'importe quoi.»
Le terrain, le terrain
Le technicien se dit aussi «obnubilé par l'idée qu'on reparle du terrain» au PSG. «Ces dernières saisons, sauf l'année dernière, je voyais une équipe en difficulté. Même si Le Guen a redressé la barre l'an passé, c'était d'abord un club où il n'y avait pas de résultats sportifs. On en parlait plus pour tout ce qui est extra footballistique. Il y a eu la mort du supporter, les banderoles... En arrivant, j'étais obnubilé par l'idée qu'on reparle du terrain.» Mais sa propre attitude fait qu'on parle aussi des coups de sang de l'entraîneur... (Avec AFP)

Lequipe.fr

[Rjay]

Sankharé au PSG jusqu'en 2012

Younousse Sankharé, dont le contrat au PSG arrivait à échéance à la fin de la saison, a prolongé de deux saisons son contrat dans le club de la capitale. Formé au club, le milieu de terrain rouge et bleu est donc lié au club jusqu'en 2012.

Son parcours :
2007-2008 : PSG : 9 matches de L1
2008-2009 (jan) : PSG : 2 matches de L1, 4 matches de C3
2008-2009 : Reims : 17 matches de L2
2009-2010 : PSG : 3 matches de L1

Younousse Sankharé (milieu de terrain du PSG)
« Ca me fait énormement plaisir de prolonger. C'est une marque de confiance, à moi de prouver et de montrer mes qualités pour jouer. Ca se passe bien avec tout le groupe et j'espère avoir ma chance. »

Robin Leproux (Président du PSG)
« Pour le club, c'est une évidence de prolonger Younousse quand on bénéficie d'un talent tel que le sien. On se projette dans l'avenir avec lui et c'est enthousiasmant. Nous voulons maintenant voir Younousse progresser et nous livrer de formidables matches. C'est important de voir de garder nos joueurs sélectionnés en Equipe de France Espoirs et d'avoir un groupe équilibré avec des joueurs confirmés et des jeunes dont on attend beaucoup. »

psg.fr

[Hari]

Coupet : « Paris, ma mère et moi »

Avant trois déplacements d’affilée dont celui de Toulouse, dimanche, Grégory Coupet, gardien du PSG, s’est longuement confié : sa vie, son club et sa mère, son seul modèle…


Souriant, disponible et franc. Grégory Coupet n’est pas du genre à se dérober en interview. Hormis l’équipe de France, il n’élude aucun sujet. Malgré les derniers résultats du PSG (une défaite et trois nuls), il aborde les trois déplacements à Toulouse, Marseille et Sochaux avec de grandes ambitions.

Deux victoires lors des trois prochains matchs. « On a un peu brouillé les pistes avec nos deux derniers nuls à domicile (NDLR : 1-1 face à Lyon et Nancy). Mais dans le contenu, ça tient la route, il y a de quoi être confiants pour l’avenir, dit-il.
A condition de prendre les points qui se présentent. Contre Lyon, au bout du compte, nous n’étions pas trop déçus. Alors qu’il fallait l’être car on devait gagner ! Trois déplacements nous attendent. Ça va être costaud mais il faudrait deux victoires. Le plus compliqué sera à Toulouse. Car il peut enclencher beaucoup de choses. »

L’obsession du titre. « Il faut encore viser le titre. Ça va être dur, c’est sûr, mais le PSG a un rôle à jouer, juge Coupet. Le dire, c’est s’imposer une pression dont il faut s’imprégner. Quand j’ai dit en début de saison qu’on visait le titre, j’ai bien vu les sourires dans le vestiaire. Mais je n’ai pas peur de passer pour un con. Je n’ai jamais joué pour être deuxième. Certains dans l’équipe se prennent au jeu des ambitions et c’est bon. C’est peut-être utopique mais je rêve de mettre le feu à Paris. »

Les Bleus, sujet tabou. « Quand je parle des Bleus, je pèse le moindre de mes mots. Je ne veux pas passer pour un aigri. D’abord parce que je ne le suis pas du tout, ensuite parce que je suis au-dessus de ça. Tout le monde sait que j’ai eu des galères en sélection (NDLR : allusion à sa concurrence avec Barthez). Maintenant, j’en suis libéré.
Je ne veux pas en parler. »

Le franc-parler de Kombouaré. « Quand le coach a parlé de claques dans la gueule à propos de Christian Gourcuff, j’ai trouvé ça génial ! Il dit ce qu’il pense, où est le scandale ? Il n’y avait pas de politique, juste de la franchise.
Ça venait de ses tripes pour défendre son joueur (NDLR : le milieu de terrain Claude Makelele, jugé en bout de course par l’entraîneur de Lorient). Aujourd’hui, dans le foot, si on parle un peu trop franchement, on peut en payer les conséquences. Moi, je fais attention à ce que je dis. Et j’admire la communication de Lloris et Mandanda. Ils se préservent et ils ont bien raison. »

Plus Van Halen que rap. « J’aime la nouvelle génération. Ils m’apprennent beaucoup. C’est une génération NBA, qui ne montre pas de stress avant les matchs. Moi, j’ai le masque et j’ai besoin de me concentrer. Quitte à mettre de la musique avant le match, je préférerais Van Halen ou Metallica. Mais pas du rap. Eux, ils mettent ça… Et finalement, ça me permet de découvrir de vrais bons morceaux. »

Sa mère, son seul modèle. « Le minimum que je puisse faire, c’est travailler sans cesse pour me maintenir au plus haut niveau. Dans la vie, je n’ai qu’un modèle, c’est ma mère. Elle a toujours su se remettre en cause et bosser comme une dingue. Elle travaillait comme VRP puis dans les assurances, les discothèques avant de repartir VRP. Elle a connu des galères, elle a divorcé et elle est toujours là. Moi, mes journées de travail commencent à 9 heures et finissent vers 12 h 30. De quoi devrais-je me plaindre ? »

Sa vie parisienne. « Je ne regarde jamais un match à la télé. Je ne suis pas le foot, je le pratique. Par contre, je ne rate pas un match de rugby. Je suis déjà allé voir le Stade Français et le Racing. J’admire ces mecs. Ma vie parisienne est banale. Je ne suis pas shopping. J’aime aller voir des spectacles. Récemment, j’ai vu Valérie Lemercier à l’Olympia et Coldplay au Parc, c’était génial ! »

Propos recueillis par Christophe Bérard et Laurent Perrin

PSG EXPRESS

Hier. Opposition à onze contre onze. Sankharé et Sakho sont restés aux soins. Claude Makelele était absent pour cause de syndrome viral.

Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Camara (mollet droit), Luyindula (traumatisme genou gauche).

leparisien.fr

[Kiolm]

Erding absent à Toulouse

Mauvaise nouvelle pour le PSG : Mevlut Erding ne jouera pas dimanche soir à Toulouse. L'attaquant turc du PSG, touché à l'épaule le 30 août contre Lille (3-0), pourrait jouer mais il y a un petit risque. Il préfère avoir une semaine totale de préparation pour mieux aborder le match face à Marseille. Erding aura donc mis deux mois à se remettre de sa blessure à la clavicule. Par ailleurs, Claude Makelele était encore absent de l'entraînement ce vendredi. Touché par un syndrome viral, il est très incertain pour le match face au TFC.

En revanche, Guillaume Hoarau est totalement remis de sa blessure aux ischios et il sera présent dans le groupe. Touché à un genou jeudi lors de l'entraînement, il semble que Luyindula soit opérationnel pour la 9e journée de L1. (Avec Ch.M., au Camp des Loges)

[NewYorkSup]

Armand : «Pas urgence mais...»


Le Paris SG n'a plus gagné en L1 depuis le 30 août (3-0 contre Lille) et se déplace dimanche à Toulouse, dont le besoin de points est encore plus vital. «Il n'y a pas spécialement urgence, veut pourtant croire Sylvain Armand, mais ce serait bien de prendre des points. On a trois déplacements à faire en octobre et c'est en ramenant des points de partout qu'on sera mieux». Marseille et Sochaux seront les deux étapes suivantes. Le latéral gauche du PSG, que nous avons rencontré cette semaine, ne «trouve pas» que son équipe «ait spécialement perdu de points» ces dernières semaines. «Contre Lyon (1-1) on tombe sur un grand grand gardien. Contre Nancy (1-1), on manque de réussite. On se procure des occasions, il faut juste les concrétiser».

«IL Y A DE LA CONCURRENCE DANS L'ÉQUIPE MÊME SI ÇA NE PLAÎT PAS À TOUT LE MONDE, IL NE FAUT PERDRE CONFIANCE EN NOUS.»

La défense parisienne souffre et l'attaque est en panne. La faute aux absents ? «Je ne crois pas que ce soit l'absence de certains joueurs qui expliquent ça. Guillaume (Hoarau) est moins en réussite, il revient bien mais il fait lui laisser le temps. Mev' (Erding) a été très en réussite au début ensuite il se blesse. Moi, je pense qu'on joue de la même manière ce championnat. Il y a de la concurrence dans l'équipe même si ça ne plaît pas à tout le monde, il ne faut perdre confiance en nous. Même si Toulouse est moins bien en ce moment, ça reste une équipe solide et ce sera difficile quand même». - Ch. M.

Lequipe.fr

[Ronan]

Foot - L1 - PSG

Paris, rayonnement national

Cette semaine, le PSG a vu seulement trois internationaux partir en sélection. Singulier paradoxe pour l'un des membres présumés du Big Four.

Mamadou Sakho et Younousse Sankharé ont un point commun avec Stéphane Sessègnon. Pas vraiment l'explosivité. Non. Ils sont les seuls, avec le Béninois, à avoir quitté le Camp des Loges pendant dix jours pour rejoindre une sélection, en l'occurrence l'équipe de France Espoirs. Le club de la capitale offre cette particularité stupéfiante pour un club à si fort budget (65 millions d'euros) : il a très peu d'internationaux en activité. Bien sûr, si Mevlut Errding n'avait pas été diminué à l'épaule, il aurait sûrement complété la liste cette semaine. Cela n'aurait rien changé à la structure de l'effectif parisien, que nous divisons en trois.

LE CLUB DES ''EX''

Claude Makelele, 36 ans et 71 sélections en équipe de France, en est le symbole, seize mois après son dernier match lors de l'Euro 2008. Son influence considérable au milieu ne masque pas un éloignement évident des plus hauts standards internationaux. Ludovic Giuly - qui a surtout tutoyé le haut niveau en 2006 avec Barcelone - 33 ans et 17 sélections, n'a plus d'espoir de séduire Raymond Domenech aujourd'hui. La fin de carrière internationale de Grégory Coupet est officielle, à 36 ans et après 34 sélections.

LE CLUB DES ''PRESQUE''

Sylvain Armand, 29 ans, en est le porte-drapeau. Il a vaguement fréquenté Clairefontaine sans jamais jouer avec les A. Peguy Luyindula a connu deux sélections venues d'ailleurs en mars contre la Lituanie (1-0, 1-0). Pour le reste, il n'était plus convoqué depuis octobre 2004. Guillaume Hoarau a fréquenté le groupe France en fin de saison dernière, sans jouer, et n'a plus la forme suffisante pour postuler. Sammy Traoré a renoncé à représenter le Mali en juin dernier. Granddi Ngoyi fait partie du groupe élargi d'Erick Mombaerts, qui a fait l'impasse cette fois-ci.

ILS ATTENDENT UN SIGNE

Jérémy Clément n'a jamais semblé intéresser Raymond Domenech, à un poste où vient d'éclore Moussa Sissoko et où des joueurs comme Cheyrou sont en position d'attente. La progression de Christophe Jallet ne l'a pas encore mené aux portes de la sélection. Clément Chantôme (22 ans), n'est plus sélectionnable en Espoirs, comme Grégory Bourillon (25 ans). Quant à Ceara, il n'a encore jamais connu la Seleçao, à 29 ans, barré par Maicon et Alves. Edel, le gardien n°2, attend un signe de... la FIFA. Il a joué deux fois pour l'Arménie. Contre son gré, dit-il, et a entamé une procédure pour pouvoir représenter le Cameroun. Pas gagné. - Cédric ROUQUETTE

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[Ronan]

« La sélection ? Pas évident »

Nous avons demandé à Sylvain Armand de nous livrer son regard sur la relative faiblesse du nombre d'internationaux au PSG.

« C'est parce qu'on a une équipe qui a beaucoup de jeunes joueurs, et des joueurs à la retraite internationale avec Ludo (Giuly), Greg (Coupet)... Avant c'était différent. Maintenant, c'est toujours difficile de s'imposer en équipe de France, quel que soit les poste. J'en sais quelque chose ! Cheyrou aimerait bien jouer, ''Clem'' (Jérémy Clément) pourrait jouer, mais quand vous voyez les Lassana Diarra, les Toulalan, ce sont de bons joueurs. Ce n'est pas évident d'y aller et c'est aussi une question de sélectionneur aussi.

Pendant la semaine, c'est un avantage d'avoir tous les joueurs à disposition, peut-être, mais moi je ne pense que ça joue énormément. Je sais que c'est chiant pour les entraîneurs de voir partir les joueurs, comme ça, plusieurs jours, mais pour certains, ça leur permet de se ressourcer dans leurs pays, de jouer avec leurs équipes, ça leur donne aussi du temps de jeu. Moi je crois que ça ne joue pas tellement dans la préparation d'un match. C'est mieux d'avoir tout le monde, mais je ne crois pas que ce soit vraiment un handicap quand il manque des joueurs internationaux » - Ch. M.

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[Parisii]

Luyindula et Giuly pressentis en attaque

Arnaud Hermant | 17.10.2009, 07h00

Antoine Kombouaré en sait plus sur ses attaquants. La journée d’hier a apporté son lot de nouvelles encourageantes sur l’état des troupes. Pour le staff médical parisien, Guillaume Hoarau, Peguy Luyindula et Mevlut Erding sont à la disposition de l’entraîneur. Ce dernier, qui en a discuté avec Kombouaré à l’issue de la séance d’hier matin, ne fera pas le déplacement à Toulouse demain.
Si l’ex-Sochalien, blessé à l’épaule gauche le 30 août dernier contre Lille (3-0), est jugé apte au service, le PSG ne veut prendre aucun risque. Et lui non plus. Erding, qui ressent encore une petite gêne, préfère patienter encore une semaine pour faire son retour contre Marseille, le 25 octobre. Peguy Luyindula, touché au genou jeudi, est resté travailler en salle hier. Les soins prodigués devraient lui permettre d’être titulaire demain avec Giuly en attaque face au TFC. Guillaume Hoarau, remis de sa contracture aux ischio-jambiers, devrait prendre place sur le banc de touche. La cicatrisation de sa blessure est bonne mais il existe toujours un risque de rechute. Echaudé par sa longue indisponibilité en raison d’un problème à l’adducteur en début de saison, le meilleur buteur parisien de l’an passé se veut prudent même s’il a très envie de débuter.

« Le premier carrefour de la saison »
CHRISTOPHE JALLET, défenseur du PSG

Propos recueillis par F.G. | 17.10.2009, 07h00

L’ancien Lorientais ne cherche pas à minimiser l’enjeu du match de demain soir à Toulouse et plus largement des trois déplacements qui attendent le Paris Saint-Germain.

Comment qualifier la succession de trois matchs à l’extérieur qui débute dimanche à Toulouse ?
Christophe Jallet. C’est une période test qui va décider de notre avenir.
Si on arrive à bien négocier ces matchs, on basculera du bon côté au classement. Dans le cas contraire, on risque de se retrouver en difficulté. C’est le premier carrefour de la saison car, depuis quatre matchs, le bilan comptable n’est pas terrible (NDLR : trois nuls, une défaite).

Le match à Marseille, au coeur de ces trois déplacements, tombe-t-il bien ?
Ce n’est pas plus mal. Quels que soient les résultats de la prochaine journée, ce sera un match hyper tendu et la motivation sera au rendez-vous. De toute façon, Antoine (Kombouaré) nous a demandé de prendre le plus de points possible. A nous d’inverser le cours des choses et de faire mentir ceux qui nous annoncent une période difficile.

Laurent Blanc a critiqué le report de la 11e journée qui oblige Bordeaux à jouer comme vous trois matchs à l’extérieur en décembre. Partagez-vous son avis ?
Personnellement, ça m’est égal. Certes, on n’aime pas jouer trois matchs consécutifs sans revenir dans son stade.
Mais si Bordeaux gagne ses trois matchs en décembre, peut-être que Laurent Blanc trouvera que c’était une bonne idée.

Depuis le début de la saison, vous êtes obligé d’attendre la défection d’un partenaire pour être titulaire. N’est-ce pas un peu frustrant ?
Il peut y avoir des moments difficiles. Mais la plus grande détresse, c’est justement d’être blessé et ce n’est pas mon cas. Et si pour l’instant je ne gagne pas ma place, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.

Christian Gourcuff dit que vous êtes meilleur au poste d’arrière droit qu’au milieu de terrain. Etes-vous d’accord avec lui ?
C’est vrai que je suis plus à l’aise comme défenseur où je bénéficie de plus de profondeur. Mais aujourd’hui, c’est ma polyvalence qui me permet d’avoir du temps de jeu. Je ne vais pas m’en plaindre. Je pourrais même jouer comme défenseur central, alors que je suis un peu limité par le gabarit.

Avez-vous été surpris par l’attitude de Christian Gourcuff, votre ancien entraîneur, lors de la polémique avec Antoine Kombouaré ?
Je ne l’attendais pas aussi virulent. Il réagit parfois trop vite mais ce n’est pas un méchant dans l’âme. Je me souviens d’une victoire de Lorient à Lyon où il avait déclaré, après le match, que la plupart de ses joueurs pourraient évoluer en équipe de France. Même nous, les premiers concernés, avions trouvé que c’était excessif.

[Fabrice]

Les Ultras en nombre au Vélodrome
Ils n'avaient jamais été aussi nombreux pour un Clasico au Vélodrome : 1.800 supporters parisiens devraient faire le déplacement à Marseille pour le choc OM-PSG, dans huit jours. Une mobilisation sans commune mesure avec les quatre cents supporters du PSG attendus au Stadium de Toulouse, dimanche soir. Selon L'Equipe, samedi, le président du Paris-SG, Robin Leproux, a écrit à la préfecture des Bouches-du-Rhône pour demander que l'itinéraire des bus parisiens dans Marseille soit soigneusement sécurisé. La saison dernière, la traversée de la ville avait été émaillée d'incidents. Les forces de l'ordre seront également attentives au comportement des habitués du virage Auteuil. Le quotidien rappelle que des excités venus de cette tribune du Parc des princes s'en étaient pris à deux bus de supporters de Marseille le 12 septembre dernier à Paris.

LEQUIPE.FR

[sylvain]

L'Equipe.fr

Erding pas remis, Luyindula ok


L'entraîneur du Paris SG, Antoine Kombouaré a confirmé samedi qu'il ne retenait pas Mevlut Erding, insuffisamment remis, pour le déplacement à Toulouse dimanche en L1. «Mevlut (blessé à une épaule fin août) n'est pas retenu dans le groupe, a expliqué Kombouaré en conférence de presse. J'ai préféré le mettre à disposition de la CFA. Il aura entraînement samedi et dimanche car il a encore besoin d'enchaîner les séances. Ca va bien, ça va mieux mais pas encore suffisamment pour jouer dimanche.»

En revanche, Kombouaré s'est dit «complètement rassuré» pour Peguy Luyindula, touché à un genou dans un choc jeudi à l'entraînement : «C'est de l'histoire ancienne. On a eu peur mais aujourd'hui, il est remis à 100%. Il devrait débuter dimanche». Troisième attaquant du PSG récemment passé par l'infirmerie, Guillaume Hoarau (ischio-jambiers) pourrait commencer sur le banc et entrer en cours de jeu. «On l'a préservé au maximum. Il a pu doser ses séances de travail toute la semaine. Tout est rentré dans l'ordre. Il est avec nous pour le déplacement à Toulouse. Il sera amené à jouer», a confié Kombouaré.

Le groupe du Paris-SG : Coupet, Edel - Ceara, Jallet, Sakho, Traoré, Bourillon, Armand - Arnaud, Chantome, Clément, Makelele, Ngoyi, Sankhare, Sessegnon - Giuly, Hoarau, Luyindula, Maurice

[Kiolm]

Pour le PSG, un premier défi

Paris entame ce soir à Toulouse une série de trois déplacements qui permettra de mieux cerner son potentiel. Après quatre matchs sans victoire, une réaction est attendue.

Attention, danger ! Paris peut trembler. En décrochant trois petits points lors de ses quatre derniers matchs, l’équipe de la capitale s’est placée dans une situation inconfortable avant d’aborder trois déplacements de rang. Et pas n’importe lesquels : Toulouse ce soir, Marseille dans une semaine puis Sochaux… A la fin du mois, la crise de résultat se sera peut-être muée en crise tout court.

« Disputer trois matchs à l’extérieur, ça peut paraître un handicap, confie Antoine Kombouaré. On connaît les enjeux mais on n’a pas de pression supplémentaire. On en aurait si on jouait trois fois à domicile parce que, dans ces cas-là, c’est très dur de tout gagner. On peut tout envisager mais moi, je pense match après match. » C’est une façon de voir les choses. C’est surtout une façon de ne pas se prendre la tête avec les éventuelles conséquences des défis qui se présentent.

Hoarau pourrait commencer

Malgré les trois derniers matchs nuls, l’ambiance générale est excellente et les joueurs parisiens gardent foi en eux. Grégory Coupet envisage ainsi de remporter deux des trois prochains rendez-vous. Antoine Kombouaré est lui aussi très ambitieux : « Ce sera compliqué, Toulouse (NDLR : qui a déjà perdu deux fois à domicile) voudra rectifier le tir. Mais on a de la qualité individuelle et on y va pour gagner. Il sera important de jouer en bloc et de ne pas laisser d’espaces à leurs attaquants. Toulouse n’aime pas avoir le ballon. Il ne faudra pas être naïfs et ne pas tomber dans le panneau. »
La clé sera non seulement de museler André-Pierre Gignac (lire page suivante) mais aussi de faire jeu égal en milieu de terrain. La saison dernière, Paris avait explosé dans ce secteur avant de couler 4-1. « Une humiliation », estime aujourd’hui Kombouaré. Pour motiver ses joueurs, le coach parisien leur a rappelé que Toulouse compte trois joueurs en équipe de France et trois en Espoirs (Paris n’en a que deux en Espoirs). « Je leur ai dit ça pour leur montrer qu’on a encore du boulot », justifie-t-il. Après une semaine de préparation compliquée par les pépins physiques des uns et des autres, Luyindula commencera en pointe au côté de Giuly ou de Hoarau que Kombouaré espérait, hier soir, pouvoir titulariser. Erding, jugé trop juste, est resté à Saint-Germain-en-Laye.
Le PSG est à la croisée des chemins. Puisqu’il faut se garder de toute conclusion hâtive avec ce club imprévisible, attendons deux semaines pour savoir si, cette saison, il va nous ennuyer ou nous faire vibrer. Ce soir néanmoins, tout autre résultat qu’un match nul donnera une vraie tendance.

Antoine Kombouaré a confirmé hier qu’il effectuerait l’action pédagogique demandée par le Conseil de l’éthique pour maintenir son sursis d’un match de suspension à la suite de ses propos à l’encontre de Christian Gourcuff. « Ce n’est pas une sanction mais un réel plaisir. J’ai déjà calé l’opération avec la Fondation du PSG. Je vais aller à la rencontre des jeunes sur le terrain et dans les hôpitaux. »
L’équipe féminine du PSG reçoit Juvisy cet après-midi, à 16 heures au Parc des Princes. Entrée à 2,50 € pour les femmes et enfants, 5 € pour les hommes.

Laurent Perrin

« A moi de faire le geste juste »
ANDRÉ-PIERRE GIGNAC, attaquant international de Toulouse

Auteur de trois buts lors des deux derniers matchs de l’équipe de France, André-Pierre Gignac a retrouvé son club jeudi avec un moral tout neuf. Alors qu’il n’a inscrit qu’un seul but en huit journées de championnat sous le maillot toulousain, il compte sur la venue du PSG pour débloquer son compteur.

Comment expliquez-vous le mauvais début de saison de Toulouse ?
André-Pierre Gignac. On est dans une mauvaise passe.
On fait des bons résultats en Ligue Europa mais pas en L 1.
Le contenu est bon, il ne nous manque que la réussite. Par exemple, il y a eu deux hold-up chez nous. Sur des petits détails, on concède un penalty devant Lorient et on prend un contre face à Valenciennes dans les dernières minutes. Il faut absolument nous reprendre à domicile et obtenir des résultats à l’extérieur pour rattraper ces points perdus.

Personnellement, êtes-vous perturbé par votre manque d’efficacité sous le maillot toulousain ?
Pas du tout. Je me crée des occasions. Mes coéquipiers me servent dans de bonnes conditions, après c’est à moi de faire le geste juste. J’ai touché à cinq reprises les barres ou les poteaux ! Je fais comme l’année dernière mais ça ne fonctionne pas aussi bien. L’an passé, j’avais marqué cinq buts en huit matchs. Un seul cette saison (rires).
Je n’en marquerai que 20 au total (NDLR : Gignac en avait inscrit 24 en 2008-2009 et avait fini meilleur buteur de L 1) !

Vos bonnes prestations en Bleu devraient vous aider à vous sentir en confiance…
Oui. Quand vous êtes décisif en équipe de France, vous voulez en faire de même avec votre club. Je vais m’atteler à le faire contre le PSG. C’est un gros match pour moi et pour mon club. On a laissé échapper trop de points chez nous dans les arrêts de jeu. Il faut les récupérer.

Avez-vous suivi le PSG cette saison ?
Il y a eu un bon recrutement, avec Erding notamment. Cette équipe est dangereuse, elle montre un visage offensif. Ce ne sera pas simple, mais nous sommes dans l’obligation de gagner.

La réception du PSG constitue-t-elle un rendez-vous particulier ?
Bien sûr. Habituellement, on joue devant 15 000 personnes. Là ils seront 35 000. Il y aura une belle ambiance. L’an dernier, on avait gagné 4-1 en menant 3-0 à la mi-temps. Là, ça va être différent, il va nous falloir retrouver nos vertus de la saison passée pour l’emporter. Les trois points qui sont en jeu sont déjà très, très importants pour la suite du championnat.

Arnaud Herman

Le plan anti-Gignac

Une bonne performance du PSG ce soir passe par la capacité de la défense parisienne à bloquer André-Pierre Gignac. Habile tacticien, Antoine Kombouaré a son idée sur la question. « Il a beaucoup de classe, c’est un chasseur de buts capable d’allumer la mèche de n’importe où, prévient le coach parisien. Il aime la profondeur, se déplace beaucoup, surtout à gauche où il peut frapper du droit comme contre l’Autriche mercredi.
On ne peut pas le marquer en individuel, il faut le prendre en zone à plusieurs et être très concentré tout le match. » Sammy Traoré, qui devrait être aligné dans l’axe avec Sakho, mesure l’ampleur de la tâche : « Il est puissant, rapide et très technique. Il est difficile à prendre. »
A.H.

A Toulouse, le PSG n’a pas que des bons souvenirs

Ces deux dernières saisons, Toulouse et Paris ont uni leurs destins au classement. A tel point que les deux derniers TFC - PSG qui ont eu lieu au Stadium ont versé dans des duels étouffants, qu’il s’agisse de sauver sa peau en L 1 ou d’accrocher une Coupe d’Europe. Retour sur deux matchs qui laissent peu de bons souvenirs aux Parisiens.

3 mai 2008 : Casanova et Mendy s’insultent copieusement. Ce chaud samedi de mai, à trois journées de la fin du championnat, Toulouse et Paris sont au coude-à-coude au classement avec 38 petits points.
Le PSG occupe même la place de premier relégable. Quelques jours plus tôt, Alain Cayzac a quitté son poste de président quand Sébastien Bazin a nommé un certain Michel Moulin au poste de conseiller sportif. Dans le même temps, l’affaire de la banderole anti-Ch’tis est venue polluer l’atmosphère autour du club de la capitale. A quelques jours de la rencontre, Toulouse s’émeut de prétendues approches parisiennes pour enrôler Emana et Elmander en vue de la prochaine saison. L’ambiance est explosive et Rothen forfait. Aussi quand Mendy ouvre le score et passe devant le banc toulousain, le joueur parisien se lâche. Le sang d’Alain Casanova, alors adjoint d’Elie Baup, ne fait qu’un tour. Les deux hommes s’empoignent avant que Casanova ne soit expulsé. Toulouse égalisera en toute fin de partie dans un Stadium en plein délire (1-1). Les deux clubs éviteront finalement la relégation.

22 mars 2009, Armand craque et Paris s’effondre. Là encore, les deux équipes sont très proches au classement. Paris, 5 e , ne devance Toulouse, 6 e , que de trois petits points avant ce match. Une victoire et Paris pourrait même rejoindre le trio de tête à l’issue de cette 29 e journée. Pourtant, le week-end précédent, les partenaires de Makelele ont subi un revers cinglant au Parc face à l’OM (1-3). Pour corser l’affaire, avec Camara suspendu et Sakho forfait, la défense centrale parisienne est décimée. Larrys Mabiala, jeune défenseur formé au club, connaît sa première titularisation face au meilleur buteur du championnat André-Pierre Gignac (17 buts à l’époque). Fidèle à sa ligne directrice, Paul Le Guen a refusé de parler du titre tout au long de la semaine. Bien lui en a pris. Paris, qui sort d’un match de Coupe d’Europe victorieux à Braga, s’effondre d’entrée. Et perd même Sylvain Armand, victime d’une entorse au genou. C’est le début de la fin pour Paris qui, jusqu’à la fin du championnat, ne se relèvera jamais vraiment de cette claque magistrale (1-4).

Frédéric Gouaillard

Le Parisien

[Rjay]

Camp des Loges - dimanche 18 octobre 2009 à 23:30

Eric Roland, responsable du secteur médical du PSG a établi un point médical après le match de dimanche à Toulouse (1-0).
Guillaume Hoarau souffe d'une entorse du genou droit. Un point sera fait dans la semaine sur la durée de son indisponibilité.

PSG.fr

[Kiolm]

Kombouaré : «C'est rageant»

Malgré la défaite à Toulouse (0-1) dimanche soir, Antoine Kombouaré ne veut pas tout jeter à la poubelle. «Dans les intentions, la qualité de jeu, il y a beaucoup de choses à garder dans ce match, mais la réussite, il faut la provoquer. On n'a pas perdu à cause du terrain, même si la qualité de la pelouse était dramatique. Il aurait fallu oser un peu plus, monter un peu plus, mais sur le match que font les joueurs, je suis quand même satisfait. C'est une période difficile. On n'est pas en réussite et la moindre erreur on la paie cash. On a été vigilants et attentifs pratiquement tout le match, et il a fallu d'une fois... » L'entraîneur du Paris-SG est convaincu que la roue va finir par tourner. «C'est comme ça quand ça ne veut pas sourire. On est pris en contre à l'extérieur, c'est rageant. Il faut faire le dos rond, continuer à bosser et à croire en ce qu'on fait, et je suis persuadé que ça va finir par payer».

Peu en verve en première période, le TFC a laissé passer l'orage avant de concrétiser un contre assassin. L'entraîneur de Toulouse Alain Casanova pouvait savourer. «On avait vraiment besoin de prendre les trois points, a-t-il déclaré. Paris a exercé une pression très forte en première mi-temps comme j'ai rarement vu à domicile. Sur un terrain très compliqué nous avons eu du mal à trouver des espaces, à mettre en place notre jeu, et nous avions pris l'option de jouer assez direct. A la pause, on a décidé de prendre un peu plus de risques, sentant que leur étreinte allait se desserrer. On fait une meilleure deuxième mi-temps sur laquelle on mérite de l'emporter». Le capitaine de Toulouse Pantxi Sirieix a confirmé que l'état de la pelouse était difficile pour les joueurs. «Vu l'état du terrain, offrir du spectacle était difficile, mais le plan de jeu était d'envoyer de longs ballons car on ne pouvait pas repartir de derrière.» (avec AFP)

[Vasco]

Hoarau touché à un genou

A peine entré à Toulouse (0-1), dimanche, Guillaume Hoarau s'est blessé au genou droit. Il pourrait souffrir d'une entorse, rapporte L'Equipe, et manquer à son équipe pendant un mois. Le longiligne attaquant du Paris-SG se remettait à peine d'une blessure aux ischio-jambiers.

L'Equipe.fr

[Hari]

Cette fois, c’est grave pour le PSG

Cela se complique pour le PSG, battu 1-0 hier à Toulouse. Les Parisiens n’ont plus gagné un match depuis fin août. Inquiétant avant le déplacement à Marseille dimanche prochain.

Doucement mais sûrement, le PSG s’enlise dans le ventre mou du championnat. Neuvièmes de L 1 avant le déplacement de l’année au Vélodrome, les Parisiens sont dans une situation critique. La deuxième défaite de la saison, concédée hier soir à Toulouse (1-0), survient au plus mauvais moment.
Et pour épicer le tout, Guillaume Hoarau est rentré à Paris avec une entorse au genou droit.

Le sort s’acharne sur lui. Et sur son équipe… Avec trois misérables points en cinq matchs, le doute s’installe dans les esprits et ne va pas manquer d’entamer la bonne ambiance du début de saison. A ce rythme-là, les belles ambitions du mois d’août vont devoir être bientôt revues à la baisse. Sans une réelle reprise en main, le navire parisien risque de sombrer petit à petit. On pointera encore du doigt le manque de réalisme des Parisiens, mais leur inconstance défensive pose tout autant problème.

Kombouaré : « J’ai vu plein de bonnes choses»

Les maux sont multiples et ne vont pas se résoudre du jour au lendemain. On ne se consolera pas éternellement avec la qualité du jeu produit. Antoine Kombouaré, lui, s’accroche encore à ça. « Dans les intentions, dans la qualité, il y a beaucoup à garder de ce match, plaide-t-il. J’ai vu plein de bonnes choses. » Il parle sans doute des trois petites occasions de but de son équipe et de la maîtrise du jeu pendant une heure. Mais comme il le craignait la veille de la rencontre, ses joueurs ont fait preuve de naïveté. Dominateurs pendant toute la partie, malgré l’état du terrain catastrophique, ils se sont laissés surprendre par un contre conclu par Ebondo (74e).

« On n’est pas en réussite et on paye cash la moindre erreur, se lamente Kombouaré. C’est comme ça, ça ne veut pas sourire en ce moment. C’est une grosse déception. Je n’ai pas grand-chose à reprocher aux joueurs. Je serai très embêté le jour où on perdra en jouant mal. Là, ce n’est pas le cas. Il faut faire le dos rond et continuer à bosser. » Confronté au bilan comptable, l’entraîneur parisien admet son inquiétude. « J’aime la façon dont on joue, mais je sais que ça ne suffit pas au PSG. » Paris est tombé dans le piège des Toulousains et ces derniers s’en félicitent.

« On a joué une très bonne équipe, explique Pantxi Sirieix. Contrairement à nous, elle a réussi à faire du jeu. Elle nous a étouffés en première mi-temps mais on savait que les Parisiens ne tiendraient pas tout le match. Ils se sont essoufflés en deuxième mi-temps et on en a profité. » Cette lecture du match confirme la candeur parisienne. Malgré ses nombreux joueurs expérimentés, Paris a encore beaucoup à apprendre.

Laurent Perrin

Sakho n’a pas suffi


Si le tradtionnel 4-4-2 était toujours en vigueur hier soir, sur une pelouse indigne, trois changements notables ont compliqué les habituels automatismes : Giuly avait retrouvé un poste d’attaquant, Jallet était titulaire au milieu et le jeune Ngoyi a dû suppléer le forfait de dernière minute de Makelele.

Coupet (5). Un arrêt sans souci sur une frappe molle de Gignac (2e) et un centre bien bloqué d’Ebondo (54e).
C’est tout ce qu’il a eu à se mettre entre les gants avant le but d’Ebondo (74e).

Ceará (5). Tabanou lui a posé quelques problèmes par son pressing, ses centres n’ont pas tous été précis mais le Brésilien a étalé une activité incessante à défaut d’être toujours judicieuse. Remplacé par Sankharé (79e) auteur d’une frappe énorme (85e).

Traoré (5). Dans les duels directs avec Gignac, il s’est souvent montré trop statique. Mais il a compensé ce problème par une bonne lecture des ballons aériens toulousains et un placement correct.

Sakho (6,5). Quand il décide, comme hier, de faire dans la sobriété et de ne miser que sur son impact physique, il est très bon. Impressionnant face à Gignac, il a aussi remporté tous ses duels de la tête. Un gros match.

Armand (3,5). Capitaine d’un soir, il a d’abord bloqué son couloir gauche avant d’être directement à l’origine du but toulousain par son mauvais placement.

Jallet (5,5). Après des débuts inquiétants et trois ballons perdus, il s’est parfaitement repris. Sa générosité dans l’effort est toujours appréciable.

Ngoyi (5). D’abord timide sur ses premiers ballons qu’il donnait trop vite, il s’est enhardi et a pris confiance. Sa technique naturelle lui a permis de jouer juste et en première intention. Averti (62e), il a été remplacé par Chantôme (79e).

Clément (4,5). Désigné patron du milieu en l’absence de Makelele, il n’a pas refusé le combat et s’est parfois sacrifié pour couper les contres toulousains. Averti (40e), il a disparu après le repos.

Sessegnon (4,5). Sur une pelouse qui n’aide guère les techniciens, il a, pour une fois, systématiquement cherché Giuly dans la profondeur. Capoue, parfois de manière trop virile, l’a fait souffrir.

Giuly (4). Est-ce un problème de perte de repères ? Il a, en tout cas, eu du mal à se placer correctement pour offrir des solutions à ses coéquipiers. Sa combativité est toujours là mais hier, elle était brouillonne. Son moins bon match de la saison. Remplacé par Hoarau (84e).

Luyindula (6). Généreux dans l’effort, altruiste et dynamique, il a multiplié les courses et les appels. Un exemple de combativité qui gagnerait à tenter plus sa chance comme sur sa frappe de trente mètres (11e).

A Toulouse, Gignac a rendu une copie terne. Le rouleau compresseur qui avait écoeuré le PSG (4-1) l’an dernier était resté au garage, mais la réussite est toujours là.

L’arbitre, Mr Bré (note 6,5), a distribué les avertissements avec une autorité implacable.

Christophe Bérard

« On est tous fautifs »
GREGORY COUPET, gardien du PSG


Il est l'un des derniers Parisiens à sortir du vestiaire visiteurs du Stadium. Ses cheveux longs mouillés coiffés en arrière, Grégory Coupet a le visage fermé. Le gardien donne l’un de ses maillots dédicacés et pose pour quelques photos. Après quelques minutes accordées à des supporteurs toulousains, l’ancien Lyonnais livre son analyse sur la rencontre. Il ne nie pas les difficultés actuelles de son équipe.

Quel bilan tirez-vous après cette défaite ?

Grégory Coupet. On fait une bonne prestation, on a beaucoup tenté. On a produit le meilleur jeu collectif des deux équipes avec des séquences à une ou deux touches de balle sur un terrain qui n’en a que le nom. Mais on perd sur un contre. On savait que c’était le jeu des Toulousains. Ils ont bien joué le coup. Ce soir (hier), c’est un peu dur à avaler.

Avez-vous été gêné par le terrain qui était dans un piteux état ?

Je trouve que, par rapport à l’état de la pelouse, on ne s’en est pas trop mal sortis justement. Après, dans le dernier geste, ce n’est pas évident. Pour les spectateurs et les téléspectateurs, ça a dû être une catastrophe à regarder. Mais le terrain ne doit pas être un prétexte.

Cinq matchs sans victoire : êtes-vous inquiet ?

Non car ce n’est que la deuxième défaite de la saison (NDLR : après Monaco 0-2). Mais on prend un but par match actuellement et comme on ne marque plus… On a des ingrédients mais peut-être pas ceux qui sont décisifs. Il ne faut pas lâcher. Je pense toujours qu’on est dans le vrai. Ce soir (hier), c’est la meilleure équipe qui a perdu. C’est comme ça.

Que manque-t-il au PSG pour sortir de cette mauvaise passe ?

Il nous manque de ne pas prendre ce but et de marquer. On est tous fautifs puisque l’on n’inscrit plus de but. C’est très dur dans ces cas-là de gagner un match.

Propos recueillis par Arnaud Hermant

Hoarau, le nouveau coup dur


A la sortie du vestiaire, Eric Rolland, le médecin parisien, a la mine des mauvais jours. Guillaume Hoarau, aligné seulement cinq minutes hier soir, s’est donné une vilaine entorse au genou droit.
« On n’a pas encore fait les examens, mais on peut craindre au moins un mois d’absence », souffle un membre du club. Si ce diagnostic se confirme, Hoarau ne retrouvera pas, dimanche, la pelouse du Stade-Vélodrome où il avait signé un doublé voilà un an (4-2).
Personne n’avait pourtant remarqué le problème d’Hoarau tant l’action où il se blesse paraît anodine.
« En fait, il est entre deux joueurs dans la surface de réparation, raconte son coach, Antoine Kombouaré. Il essaye d’éviter le contact et c’est peut-être à ce moment-là que le genou tourne. Ce n’est absolument pas une agression des Toulousains. C’est un fait de jeu. »

« C’est vraiment la poisse »

Invité à commenter l’éventuelle indisponibilité de son joueur, l’entraîneur parisien entoure ses propos d’une certaine prudence. « On y verra plus clair demain (NDLR : aujourd’hui). Guillaume va passer des examens qui nous en diront plus, confie-t-il. Ce qui est sûr, c’est que c’est vraiment la poisse pour nous. Si c’est une longue absence, ce sera vraiment la très mauvaise nouvelle de la soirée. » Pourtant, Hoarau ne portait pas, en apparence, les stigmates de sa blessure à l’issue de la rencontre. Appelé par Thierry Uvenard, l’entraîneur adjoint du TFC qu’il a côtoyé au Havre, le Réunionnais est descendu du bus parisien sans effort apparent ni grimace pour discuter quelques instants. On apprendra plus tard qu’il s’était pourtant fait poser dans le vestiaire une poche de glace sur son genou.
Fin avril, le Réunionnais s’était blessé aux adducteurs et avait raté toute la fin de saison dernière. Une rechute en juillet l’avait ensuite contraint à renoncer au début du championnat. Et cette semaine, il se remettait à peine d’une contracture aux ischio-jambiers.

Ch.B.

leparisien.fr

Antoine Kombouaré : « Ne pas lâcher »


Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG)
« C’est une grosse déception parce qu’on a montré qu’on était capable de jouer et d’aller de l’avant. L’état du terrain ne nous a pas aidé, tout comme les Toulousains. Je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs. C’est bien de jouer de cette façon mais il faut être efficace. Nous sommes capables de poser des problèmes à l’adversaire et avec plus de réussite, on pourra gagner des matches. Il faut continuer à bosser, ne pas lâcher. Ca va finir par payer. »

Granddi Ngoyi (milieu de terrain du PSG)
« C’est une déception par rapport au résultat. On aurait pu mieux faire mais il faudra se reprendre au prochain match. Le terrain n’était pas facile et nous sommes tombés sur une équipe solide. On a fait une petite erreur qu’on a payée cash. Toulouse a bien fermé le jeu après son but. Nous allons maintenant bien récupérer et penser au match à Marseille. »

Mamadou Sakho (défenseur du PSG)
« On a fait un match costaud mais on prend un but sur une faute d’inattention. C’est dommage. Ca fait cinq matches qu’on n’arrive pas à gagner. Nous sommes bien sûr déçus. On a perdu notre efficacité offensive, mais on va travailler pour la retrouver et être prêt le week-end prochain. »

Sammy Traoré (défenseur du PSG)
« Je pense qu’on a encore fait un bon match. Nous allons vers l’avant et nous sommes productifs. On ne concrétise malheureusement pas nos occasions. A 0-0, on s’expose. C’est frustrant mais nous n’allons pas lâcher. Nous avons un autre déplacement, à Marseille, et un gros match en perspective. »

PSG.fr

[D'Alessandro]

Foot - L1 - PSG
Hoarau ne devait pas jouer !

A l'issue du décrassage, Antoine Kombouare est revenu sur la mauvaise passe du Paris-SG, battu dimanche soir à Toulouse (0-1). Une situation comptable (3 points sur 15) qu'il «vit très mal» et qu'il «schématise» ainsi : « On ne pèse pas assez dans le jeu ça fait c.... On prend un but à chaque fois dans le dernier quart d'heure. Tu as le sentiment que les joueurs font tout pour gagner mais tu fais une c... et voilà !».

Pour ne rien arranger aux affaires parisiennes, Guillaume Hoarau est de nouveau indisponible, on parle d'un mois et demi d'arrêt, en raison d'une entorse au genou droit. Questionné justement sur la rentrée en jeu tardive du Réunionnais (84e), Kombouare n'a pas botté en touche. «On peut me reprocher de l'avoir fait rentré tard et de l'avoir fait rentrer tout court puisqu'il se blesse ! Je ne voulais pas le faire rentrer, vous savez tout. Je m'en veux car il se blesse. C'est embêtant pour nous mais c'est plus embêtant pour lui ». Une absence qui diminue le PSG à moins que Mevlut Erding, attendu contre Marseille, ne redonne des couleurs à l'attaque parisienne. - C. MICHEL, au camp des Loges.

CHANGEMENT DE SYSTEME FACE A L'OM ? Après deux mois sans victoire en championnat, Antoine Kombouaré a évoqué lundi la «possibilité de changer de système» à Marseille dimanche. «Pendant le match, j'étais déjà en train de penser à la possibilité de changer de système face à l'OM. On verra cette semaine», a déclaré le technicien, adepte du 4-4-2 depuis le début de la saison. «Il était important de ramener un résultat positif de Toulouse pour bien préparer le déplacement à Marseille, a-t-il ajouté. C'est raté. Il faut rester soudé». (avec AFP)

Lequipe.fr

[D'Alessandro]

G. Coupet : « Nous sommes dans le vrai »
Entretien | 19/10/09 | 17:15

Grégory Coupet va disputer son premier classico. Le gardien parisien se confie avant ce choc, dimanche à 21h00 au Stade Vélodrome.
Greg, dans quel état d’esprit te trouves-tu après la défaite à Toulouse (1-0) ?
« C’est une grosse déception car nous étions dans le vrai. Malheureusement nous ne sommes pas parvenus à être décisifs. On prend un but par match et, dans le même temps, on a du mal à marquer. Nous n’avons pas les ingrédients pour tuer un match. On a les intentions, le jeu, la volonté et l’état d’esprit, mais il ne nous manque que ce petit but. »

Le PSG vient de prendre trois points sur quinze possibles…
« Sur les cinq derniers matches, c’est vraiment très très juste, surtout par rapport à nos ambitions. Mais j’estime qu’on est dans le vrai. On produit de bonnes prestations et on fait un travail extraordinaire à l’entraînement. L’ambiance du groupe est très saine. On bosse bien et on est solidaire. Cela serait bien que ça paye et que ça se voit un peu plus sur le plan comptable. »

Guillaume Hoarau s’est blessé (voir encadré) à Toulouse et vient allonger la liste des blessés depuis l’entame du championnat…
« C’est un très gros coup dur. Depuis le début de saison, on n’est pas épargné par tous ces petits pépins physiques. Quand tu vois la phlébite de Papus (Camara), qui est quelque chose d’assez rare, la blessure d'Erdind (sic )... En ce moment, on est un peu dans le dur. Il faut faire le dos rond et se persuader que le travail effectué est vraiment très bon. Le club s’est structuré de fort belle manière. On a des hommes en place qui sont compétents et une super ambiance au sein du club. Maintenant, il faut qu’on soit récompensé de tout ça. »

Tu vas disputer ton premier classico dimanche prochain. Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
« J’avoue ne pas être très fan de ces matches où les tensions sont exacerbées. En même temps, je suis super excité de vivre un tel évènement. Un classico reste un classico. Les derbies Sainté-Lyon sont extraordinaires aussi. J’ai hâte de découvrir ça. Au niveau du jeu, on va rencontrer une équipe fabuleuse avec un effectif de dingue et un coach que j’apprécie et respecte. C’est un grand plaisir de jouer de tels matches. »

Que penses-tu de l’effectif marseillais ?
« Offensivement, il y a du beau monde. Je vais découvrir Brandao, je connais les qualités d’Hatem (Ben Arfa) et Niang est également un joueur fabuleux, tout comme Morientes d'ailleurs. Défensivement, c’est costaud. Ils ont l’air plutôt complets dans leur effectif. Maintenant, il faut savoir gérer tout ça. Ils doivent aussi enchaîner un match tous les trois jours. A nous de confirmer sur les belles promesses qu’on a montré dans le jeu, sur notre volonté de jouer et de pratiquer un beau football. »

Hoarau immobilisé 5 semaines
L’ IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) effectuée ce jour par Guillaume Hoarau a confirmé une rupture du ligament latéral interne du genou droit. Son état nécessite une immobilisation du genou pendant 5 semaines. Ce après quoi, le joueur pourra débuter un programme de rééducation

PSG.FR

[Hari]

Qu’est-ce qui cloche à Paris ?


Comme un parfum de crise. Et une ombre sur les ambitions du PSG cette saison. Après neuf journées, le club de la capitale ne laisse pas entrevoir les qualités d’une future équipe capable de se qualifier pour la Coupe d’Europe, l’objectif avoué.
En début de saison, Antoine Kombouaré, l’entraîneur, parlait des cinq premières places, Sébastien Bazin, l’actionnaire, de la Ligue des champions, et Grégory Coupet, le meilleur joueur depuis août, du titre.
Or, depuis sa large victoire contre Lille (3-0) fin août, le PSG n’a remporté aucun de ses cinq matchs de L 1 et pointe à la 9e place. Certes, les Parisiens ont les armes pour ramener un résultat de Marseille dimanche. Mais ils donnent déjà des signes d’essoufflement.

Des joueurs en deçà de leur niveau. Parole de joueurs : c’est en octobre, au terme de plus de deux mois de compétition, que l’on sait ce qu’une équipe va donner dans un championnat. Au PSG, on commence à s’interroger sur la qualité de l’effectif. Les recrues ne sont pas en cause. Erding est attendu avec impatience. Le bon travail de Coupet est souligné.
En revanche, on regrette que Hoarau et Sessegnon, pour des raisons différentes, n’aient pas encore retrouvé leur meilleur niveau. Sessegnon exaspère une partie de l’effectif par son irrégularité. « Il a été bon contre Nancy et Lorient, tempère Kombouaré. Hier (dimanche) , il sait qu’il n’a pas fait un grand match. » On pointe aussi du doigt les plus anciens, notamment Sylvain Armand impliqué sur quatre buts encaissés depuis le début de saison. Certains pensent que le club n’a pas assez de « bons joueurs » et espèrent que Paris recrutera cet hiver.

Un fond de jeu improductif. A force de répéter que Paris joue bien, les joueurs ne se remettent pas assez en question. Certes, le spectacle offert est plus plaisant à regarder que celui de l’année dernière. Mais la finalité est absente. « On n’est pas efficaces, se désole Kombouaré. On prend un but à chaque match. On est donc obligés de marquer deux fois pour gagner. »
Pis, l’esprit de révolte ou d’initiative, la niaque font défaut. Certains choix du technicien parisien interpellent aussi. Les couloirs, Armand-Sessegnon et Ceara-Giuly, ne sont pas assez complémentaires. Du côté du camp des Loges, on se pose bien des questions, mais officiellement, la confiance reste de mise. « On peut battre tout le monde, souffle ainsi le défenseur Sammy Traoré. Je n’ai aucun doute sur nos capacités à nous qualifier pour la Coupe d’Europe. » « Je ne suis pas inquiet », ajoute son entraîneur, qui évoque pourtant « une possibilité de changer de système face à l’OM ».

Dominique Sévérac

Guillaume Hoarau, la nouvelle tuile

Du rêve au cauchemar ! Guillaume Hoarau, 2e meilleur buteur de la L 1 la saison dernière (17 réalisations), est en train de vivre le pire moment de sa carrière. Déjà blessé à un adducteur puis à une cuisse, l’attaquant va devoir observer une période de cinq semaines d’immobilisation après s’être blessé, dimanche, à Toulouse (1-0).

Le joueur souffre d’une rupture du ligament latéral interne du genou droit. Ce n’est qu’après ces trente-cinq jours de repos que le Réunionnais pourra entamer sa rééducation.
Autant dire qu’il ne devrait pas refouler les pelouses avant la mi-décembre si le processus de remise en forme se déroule sans problème. « C’est embêtant pour nous, mais c’est surtout pour lui. On va l’accompagner », a commenté Antoine Kombouaré hier. Le coach parisien a confié qu’initialement il ne souhaitait pas procéder au remplacement de Giuly par Hoarau, à la 83e du match face à Toulouse. « Je ne voulais pas le faire rentrer », a glissé l’entraîneur, sous-entendant que son joueur présentait encore une certaine fragilité. Pourquoi était-il alors sur la feuille de match ? « J’aurais surtout été embêté s’il s’était blessé à l’adducteur », rétorque Kombouaré dans une sorte de pirouette.

Reste que cette troisième blessure, en six mois de compétition, met en exergue la fragilité physique d’un joueur sur lequel le PSG fondait de gros espoirs cette saison. Depuis le samedi 2 mai, date de sa première blessure à l’adducteur, l’avant-centre n’a joué que 552 minutes sur 1 350 possible. Soit un peu plus de 6 matchs en 15 rencontres officielles. « Depuis qu’il est en métropole (NDLR : en 2003) , il n’avait jamais été blessé. C’est la faute à pas de chance », confie le père du joueur, Pierre Hoarau. Mais le footballeur réunionnais n’avait jamais vécu une saison aussi remplie que celle qu’il a connue en 2008-2009 avec une première saison en L 1, la Coupe d’Europe et une première convocation en équipe de France. Ceci explique en partie cela.

Frédéric Gouaillard

leparisien.fr

[Golazo]

L1 / PSG : Du pain sur la planche.



Après avoir évacué la déception toulousaine et l'annonce de l'indisponibilité pour plusieurs semaines d'Hoarau, le PSG reprend le travail avec comme principal objectif de redevenir efficace dans les zones de vérité.

Antoine Kombouaré semble bien embêté en ce moment. L'absence pour environ deux mois de Guillaume Hoarau vient compliquer un peu plus sa tâche. Alors qu'il a toujours dessiné son équipe en y incluant le colosse, il devra faire sans lui pendant au moins huit semaines. Utile par son sens de la finition mais aussi et surtout par son jeu aérien et ses déviations, Hoarau est plus qu'un buteur pour le PSG. Remiseur, point de fixation, le Réunionnais demeure un poison pour les défenses qui doivent se coltiner son gabarit. Et comme autour Giuly, Erding ou Luyindula apportent une vitesse et un jeu différents d'Hoarau, cela collait plutôt bien.

Sauf que, depuis le début de saison, Hoarau, d'abord gêné par ses adducteurs, n'a pas été aussi efficace dans le jeu comme devant le but que la saison passée. Mais en son absence le duo Luyindula-Erding a bien fonctionné. Problème : le Turc fait aussi un arrêt prolongé par la case infirmerie. Ne reste donc plus que Luyindula et Giuly comme pointes de haut niveau au PSG. Or à Toulouse, le tandem international n'a pas marqué et depuis la fin août le PSG n'a plus marqué plus d'un but par match… Un constat qui fait mal à l'heure d'aller à Marseille pour le classique du championnat. Et comme le PSG n'est pas des plus rassurants derrière, cette inefficacité offensive fait craindre le pire à certains supporters.

Quand on ne marque qu'un but par match, il semble de rigueur d'avoir une défense au moins aussi solide que celle des ères Tomislav Ivic ou Arthur Jorge pour avancer. Mais ce n'est pas vraiment le cas : à Toulouse, Paris a craqué, comme contre Nancy, Lorient, Lyon ou Monaco (par deux fois). En mettant de côté l'anecdotique match de Boulogne-sur-Mer en Coupe de la Ligue où Kombouaré avait fait tourner son équipe, le PSG n'a rendu qu'une seule « clean sheet » depuis le début de saison en championnat. C'était contre Lille, la dernière fois que le club a inscrit plus d'un but dans un match (3-0)… La dernière fois également que le PSG s'imposait en championnat. A Marseille, dimanche, le PSG devra donc se montrer bien plus efficace dans les deux surfaces : la sienne pour défendre l'accès du but de Coupet, et celle de l'OM pour crucifier Mandanda… En clair, la semaine va être chargée pour Antoine Kombouaré. Y'a du pain sur la planche.

Football365.fr

[FuFax]

Le Conseil de l'Ethique a tiré les conséquences du refus de Christian Gourcuff d'effectuer une action pédagogique en lui infligeant un match de suspension. (EQ)

Christian Gourcuff, qui avait refusé de participer à une action pédagogique imposée par le Conseil de l'éthique, a été condamné à «un match de suspension ferme». L'entraîneur de Lorient avait indiqué dans une lettre qu'il préférait être suspendu plutôt que de se plier à une action pédagogique après la polémique avec son homologue du Paris-SG Antoine Kombouaré a propos de Claude Makelele.

L'Equipe.fr