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22/01/2009 15:56
Message
#121
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![]() #Team1erDegré Groupe : Banned Messages : 31,514 Inscrit : 10/01/2009 Membre no 256 Tribune : Non précisée |
Citation PSG : Bazin prendrait la place de Villeneuve
L'actionnaire majoritaire du club Sébastien Bazin aurait décidé d'assurer la présidence du Paris Saint-Germain. Mais le patron de Colony Capital souhaite travailler avec un bras droit en charge du quotidien. Pour Charles Villeneuve, l'heure est aux regrets. Quatre jours après la mise à l'écart de Charles Villeneuve par le conseil d'administration du Paris Saint-Germain, on en sait un peu plus sur le futur organigramme du club de la capitale. Représentant de Colony Capital, l'actionnaire majoritaire du PSG, Sébastien Bazin aurait finalement décidé de s'asseoir sur le futur siège vacant de président. Mais soucieux de poursuivre ses activités de directeur Europe de la firme internationale de fonds d'investissement, Bazin envisage de se délester de l'aspect purement sportif en nommant un bras droit rompu aux pratiques du monde du ballon rond. Alors que Jean-Claude Plessis, ex-président de Sochaux, et David Ginola, ancienne idole du Parc des Princes, ont multiplié les appels du pied dans la presse pour décrocher un rôle au PSG, d'autres noms circulent depuis mercredi. Si les pistes menant à Arsène Wenger et Gérard Houllier sont du domaine du rêve, une collaboration avec Karl Olive, ancien directeur des Sports de Canal +, ou Philippe Boindrieux, actuel directeur délégué du PSG, semble plus plausible. Une solution devrait rapidement se dégager même si l'assemblée générale du club ne se tiendra que le 3 février. Ce jour-là, Charles Villeneuve sera officiellement prié d'aller voir ailleurs. Villeneuve a paniqué En attendant, l'ancien journaliste a renoué le contact avec Sébastien Bazin pour s'expliquer sur la lettre qui lui a coûté son poste. Et si l'on en croit L'Equipe, Villeneuve nourrirait quelques regrets quant à sa missive, fruit de son inquiétude sur les intentions de Colony Capital pour combler le trou du PSG en fin de saison. Présumant que les actionnaires ne voulaient pas injecter de nouveaux fonds, le futur ex-président du club en a déduit qu'ils souhaitaient vendre des joueurs pour effacer les pertes. Une perspective allant à l'encontre des ambitions de Villeneuve, plus enclin à renforcer l'effectif parisien qu'à l'affaiblir en laissant partir des pointures comme Sessegnon ou Hoarau. Déstabilisé, Villeneuve a alors demandé plus de pouvoir dans un courrier qu'il regrette d'avoir adressé à l'ensemble des membres du conseil d'administration plutôt qu'au seul Sébastien Bazin. Ce dernier ne comprend d'ailleurs pas pourquoi Villeneuve ne lui a pas fait part de ses inquiétudes plus tôt. Le divorce est de toute façon consommé, que ce soit avec Bazin, qui n'a pas apprécié de voir le «linge sale» du PSG déballé sur la place publique, et les membres du conseil d'administration qui ont lâché Villeneuve. Ce dernier doit désormais se résoudre à tourner la page Paris Saint-Germain puisque, selon RMC, son plan de reprise avec le propriétaire de Manchester City serait tombé à l'eau. 22/01/2009 | Mise à jour : 15:25 LE FIGARO.FR |
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22/01/2009 16:26
Message
#122
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation Villeneuve va démissionner Désavoué par le Conseil d'Administration du PSG dimanche dernier, le président Charles Villeneuve est sur le point de présenter sa démission. Elle devrait être effective aujourd'hui ou demain, selon son entourage proche. L'ancien patron du service des sports de TF1 aurait pris sa décision après une ultime rencontre avec les actionnaires qui a eu lieu mercredi et qui n'a pas permis d'inverser le cours des choses. Sans confirmer ces informations, Charles Villeneuve, joint par France Football, a précisé qu'il n'assisterait pas au match que va disputer, dimanche, le PSG en Corse, face au GFCO Ajaccio. Il sera à l'étranger à ce moment-là, selon ses dires. France Football.fr |
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22/01/2009 18:06
Message
#123
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 5,305 Inscrit : 10/01/2009 Lieu : Téméria Membre no 234 Tribune : Canapé |
Citation Foot - L1 - PSG - Villeneuve devrait démissionner Charles Villeneuve n'attendra pas l'assemblée générale du club, programmée le 3 février. Le futur ex-président du Paris-SG, devrait démissionner dans les prochaines heures comme l'a annoncé francefootball.fr en milieu d'après-midi. Après une ultime réunion infructueuse, mercredi avec les actionnaires, l'ancien patron des sports de TF1 aurait donc décidé de passer la main. Il ne devrait d'ailleurs pas être présent dimanche à Ajaccio pour le match de Coupe de France face au Gazelec. ![]() [Comme un symbole, Sébastien Bazin a passé le relais à Charles Villeneuve, qui devrait lui rendre très bientôt. (L'Equipe)] Bazin enfin en première ligne ? Pour lui succèder, Sébastien Bazin serait le mieux placé. Celui-ci envisagerait en effet pour la première fois d'occuper la fonction présidentielle, même si en sa qualité de directeur de la branche Europe de l'actionnaire majoritaire du club parisien Colony Capital, il faisait déjà office de principal décideur depuis bientôt trois ans, depuis l'arrivée du fond d'investissement américain à la tête du PSG. Cette décision devrait intervenir après cinq jours de flou, durant lesquels Villeneuve et Bazin ont chacun consulté leurs proches conseillers pour connaître le meilleur moyen de régler le problème. Une affaire dont l'origine pour rappel est une lettre envoyée la semaine dernière par Charles Villeneuve aux membres du Conseil d'Admnistration du club, dans laquelle celui-ci réclamait plus de pouvoirs sportifs et financiers. Un courrier en l'occurrence qui a fortement déplu, notamment par le ton employé. Ce qui a entraîné la démission collective du CA, avec la suite connue de tous. (Avec J.T.) Source : lequipe.fr -------------------- http://leforum.culturepsg.com/index.php?showtopic=917
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22/01/2009 21:41
Message
#124
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![]() Étron addict ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 20,828 Inscrit : 31/12/2008 Membre no 70 Tribune : Viré du stade |
Citation Communiqué du Club Sébastien Bazin et Charles Villeneuve, souhaitant clarifier la situation au PSG, ont arrêté les dispositions suivantes : Charles Villeneuve démissionnera de son mandat d’administrateur et de Président-directeur général le 3 février 2009, préalablement à l’Assemblée Générale qui se tiendra le même jour. Jusqu’à cette date, il assumera pleinement ses fonctions. A cette date, l’Assemblée Générale nommera un nouveau Conseil d’Administration qui désignera la nouvelle direction du club. A l’occasion de cette clarification, Sébastien Bazin et Charles Villeneuve tiennent à rappeler que la situation financière du club est solide et pérenne et permettra au club d’atteindre ses objectifs. Sébastien Bazin a déclaré : « Je regrette les malentendus qui ont rendu le départ de Charles Villeneuve inéluctable. Charles a apporté au club son énergie et ses qualités de meneur d’hommes qui se sont traduites notamment par les bons résultats sportifs du Club. » Charles Villeneuve a déclaré : « Je conserve une affection profonde pour ce club, ses valeurs, ses joueurs et ses supporters. J’ai toute confiance en l’avenir du PSG et en Sébastien Bazin. » Source:PSG.fr |
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22/01/2009 21:48
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#125
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![]() Millonario ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 59,437 Inscrit : 28/11/2008 Membre no 9 Tribune : Viré du stade |
Citation Mamadou Sakho : « La victoire, point final ! » Entretien | 22/01/09 | 19:27 Titulaire face à Lens en Coupe de la Ligue, puis Sochaux en championnat, le jeune défenseur Mamadou Sakho revient sur ces victoires du PSG et présente le déplacement à Ajaccio, en Coupe de France. Mamadou, les deux succès face à Lens et Sochaux ont-ils permis au PSG de rebondir ? « Nous avons réalisé une bonne première partie de saisons, mais après la trêve nous avons pris un gros mur en championnat contre Bordeaux. Donc, remporter deux victoires de suite, en Coupe face à Lens (2-0), puis en championnat face à Sochaux (2-1), ça fait du bien au moral. J’espère que nous sommes lancés et que nous réaliserons désormais les mêmes performances qu’en début de saison. » A titre personnel, tu as disputé les deux dernières rencontres du PSG… « Cela m’a évidemment fait du bien d’enchaîner ces deux matches. Je ne me sens pas encore à mon niveau, notamment physiquement, mais de toute façon, plus on joue et plus on a du rythme. On a beau s’entraîner, rien ne remplace les matches. » Comment abordes-tu le déplacement du PSG à Ajaccio, dimanche en Coupe de France ? « Ce sera forcément un déplacement difficile. Nous sommes Paris et ce n’est pas le grand amour avec le Sud, on le sait. Maintenant, nous allons là-bas pour jouer un match de football et nous devrons faire abstraction du contexte. Nous y allons pour ramener une victoire, point final. Il faut gagner pour se qualifier. Je ne vais pas dire peu importe la manière, mais nous y allons pour gagner, rien que pour gagner. » D’ailleurs, est-ce une bonne chose d’être toujours en course sur les quatre tableaux ? « Nous sommes effectivement la toute dernière équipe présente sur les quatre tableaux, que ce soit en Coupe d’Europe, dans les coupes nationales et en championnat. J’espère que cela va continuer et que cela permettra à tout le monde de jouer un petit peu. C’est une bonne chose pour le club et surtout pour les joueurs. » PSG.fr |
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22/01/2009 22:22
Message
#126
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation Karl Olive : « Aucun commentaire » Cité par l'AFP comme probable futur président du Paris Saint-Germain, Karl Olive, que nous avons joint, n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet : « Je ne ferai aucun commentaire. » L'ancien directeur des sports de Canal Plus n'a pas confirmé ni infirmé l'information. Pour rappel, plusieurs autres noms ont circulé ces derniers temps, comme ceux de Jean-Claude Plessis, David Ginola, Philippe Boindrieux et évidemment Sébastien Bazin, le représentant de Colony Capital (actionnaire majoritaire du club). France Football.fr |
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23/01/2009 09:59
Message
#127
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,824 Inscrit : 19/01/2009 Membre no 630 Tribune : Canapé |
Citation PSG : Villeneuve part en douceur Le président du PSG démissionnera le 3 février. Une sortie de crise sans fracas pour Colony Capital. Reste à trouver un remplaçant à Charles Villeneuve. Christophe Bérard (avec F.G., L.P. et A.H.) | 23.01.2009, 07h00 Le 3 février prochain, Charles Villeneuve ne sera plus président du PSG. Hier soir, le club parisien a en effet publié un communiqué pour expliquer que Villeneuve démissionnera de ses mandats d’administrateur et de PDG à cette date, préalablement à l’assemblée générale qui se tiendra ce jour-là. Un peu moins de huit mois après sa prise de fonctions, le 27 mai 2007, l’ancien présentateur du « Droit de Savoir » quitte donc son fauteuil contraint et forcé. La décision a été prise mercredi soir lors d’un repas à « La Méditerranée », un des meilleurs restaurants de poissons de Paris, place de l’Odéon. Villeneuve y dînait une nouvelle fois avec Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire principal du PSG, Etienne Mougeotte, directeur des rédactions du « Figaro » et Michel Derbesse, l’ancien numéro 2 de Bouygues. Celui-là même qui avait glissé le nom de Villeneuve à Bazin pour occuper les fonctions de président. « Philippe Boindrieux expédie les affaires courantes » Les derniers détails de ce départ ont été réglés, hier, lors d’une entrevue entre l’actionnaire et le futur ex-président du PSG. Les termes du communiqué y ont été débattus. Depuis mercredi, les deux parties avaient entamé des discussions constructives en vue de mettre un terme à la crise qui secoue le club depuis la révélation dans nos colonnes d’un courrier de Villeneuve aux administrateurs (lire nos éditions de samedi) . Le temps pressait. Pour le PSG, le départ maîtrisé de Villeneuve est la conséquence logique de la démission en bloc du conseil d’administration intervenue dimanche, lors d’une réunion de crise au Parc. Mais surtout il dessine les contours d’un début de solution à la situation terriblement confuse qui prévaut depuis quatre jours. En maintenant Villeneuve en place une douzaine de jours, Bazin espère s’offrir une transition en douceur. Qu’il s’agisse de lui-même ou d’une personnalité extérieure, le nom du nouveau président ne sera certainement pas officiellement communiqué tant que Villeneuve conservera son fauteuil. Dans cette affaire, le directeur Europe de Colony Capital veut se donner le temps de la réflexion et ne précipitera pas sa décision. Selon le communiqué, Villeneuve « assumera pleinement » ses fonctions jusqu’au 3 février. « Dans les faits, Villeneuve n’était déjà plus le président, explique un des administrateurs. Il passait son temps à régler son problème personnel. C’est Philippe Boindrieux (NDLR : le directeur général délégué) qui expédie les affaires courantes. » « La situation financière du club est solide et pérenne » En choisissant la date de sa démission, Villeneuve, homme au caractère bien trempé, a le sentiment de maîtriser la seule chose qui lui reste dans cette affaire : le temps. Et de s’offrir du même coup une sortie par le haut. « S’il part de lui-même, il donne l’impression de choisir son destin, poursuit un administrateur. C’est moins humiliant de dire Je pars que d’entendre des gens vous annoncer qu’il faut vous en aller (NDLR : l’assemblée générale du club le 3 février l’aurait révoqué). » Selon son entourage, Villeneuve n’aurait pas négocié de chèque de départ. Pour expliquer son sabordage, un de ses proches n’a qu’une explication : « Il a privilégié l’avenir de son club par rapport au confort de son poste de président. Car il est convaincu que Colony Capital ne pourra pas tenir ses promesses. » Pour tenter de mettre fin à la polémique sur l’état des finances du club, Bazin et Villeneuve concluent pourtant le communiqué en affirmant que « la situation financière du club est solide et pérenne ». Le parisien.fr |
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23/01/2009 10:35
Message
#128
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 5,248 Inscrit : 27/11/2008 Membre no 3 Tribune : Non précisée |
Citation Foot - L1 - PSG - Villeneuve a vu les joueurs
Alors qu'il va bientôt laissé ( lequipe.fr |
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23/01/2009 10:57
Message
#129
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![]() Bonjour ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 21,014 Inscrit : 27/11/2008 Membre no 5 Tribune : Non précisée |
Citation Une succession très périlleuse DIMANCHE SOIR, pendant la réunion de crise qui a scellé le sort de Charles Villeneuve, aucun administrateur ne s’est porté candidat à sa succession, hormis Philippe Boindrieux, le directeur général délégué. Beaucoup se verraient pourtant dans le fauteuil de président, mais tous estiment que le moment est mal choisi. Compte tenu des circonstances, les pièges sont nombreux… et difficiles à éviter. - Régler le dossier Le Guen. Les dirigeants doivent rapidement trancher l’avenir de l’entraîneur en lui proposant, ou non, une prolongation de contrat. Le départ de Charles Villeneuve éclaircit la situation et devrait éviter de trop longs débats. Parce qu’il a encore mesuré, ces derniers jours, à quel point l’instabilité met son club en danger, Sébastien Bazin est favorable au maintien du Breton. Son futur bras droit sera chargé des négociations et devra démontrer sa capacité à travailler en bonne intelligence avec Le Guen. - Exister avec des pouvoirs limités. Si Sébastien Bazin suit son conseil d’administration, il sera le prochain président du club mais restera dans l’ombre. Il désignera ensuite un président délégué (ou directeur général) chargé de gérer le quotidien et de faire le lien entre les rouages du club. Il sera en première ligne mais avec des pouvoirs toujours limités, car l’affaire Villeneuve a démontré que Bazin est le seul vrai patron. - Calmer les supporteurs. Les Ultras sont de plus en plus remontés contre la stratégie de Colony Capital et son manque d’ambition. Ils ne cachent plus leur impatience et leur inquiétude. La grogne risque de s’amplifier. La mission du successeur de Villeneuve sera de renouer le dialogue avec les associations et de redorer l’image du propriétaire. Pas simple quand les ambitions de ce dernier ne sont pas à la hauteur… - Faire tourner le club sans argent. L’affaire Villeneuve a mis en lumière les problèmes financiers du PSG, qui enregistrera, en fin de saison, des pertes estimées entre 10 millions et 15 millions d’euros. Colony ne semble pas prêt à puiser indéfiniment dans ses fonds propres et l’impact sur l’enveloppe transfert sera direct. Pour expliquer la situation sans écorner l’image de l’actionnaire, le futur patron de l’exécutif devra faire preuve de courage et d’imagination. - Maintenir les bons résultats. Si l’équipe décroche en championnat ou sort sans gloire des Coupes, le nouveau président devra en assumer une part de responsabilité et ne pourra éviter la comparaison avec Charles Villeneuve. Le raccourci est facile, mais c’est la règle du jeu. Laurent Perrin Citation La cellule recrutement à l’arrêt CONSÉQUENCE directe de la crise actuelle, la cellule recrutement du PSG est au chômage technique. Tous les dossiers sont gelés en attendant l’élaboration du futur organigramme. « Je ne sais pas ce qui peut se passer, confie Peguy Luyindula, dans les colonnes de France Football. Avec Charles Villeneuve, nous étions en discussion pour une prolongation. Maintenant, l’interlocuteur risque de changer. » L’incertitude qui plane sur l’avenir de Paul Le Guen n’arrange rien : certains joueurs réclament des garanties de temps de jeu pour rester à Paris. « Il est urgent de régler le dossier Le Guen », commente d’ailleurs un dirigeant. Les éventuelles recrues veulent aussi savoir l’identité de l’entraîneur la saison prochaine. Or, les négociations pour le mercato d’été commencent dès maintenant. Ces deux dernières années, le PSG, en position de relégable, avait perdu beaucoup de temps et de terrain sur les gros dossiers. Éclaircir l’avenir de Le Guen permettrait d’accélérer certaines discussions. Ch.B. Citation Younousse Sankharé, 19 ans, le milieu du PSG, va être officiellement prêté à Reims (L 2) aujourd’hui, pour six mois, sans option d’achat. Son salaire sera pris en charge par les deux clubs. Pour obtenir son prêt, Sankharé a décidé de payer lui-même son loyer d’un appartement à Reims. Il s’entraînera sous les ordres de Luis Fernandez, dimanche ou lundi, et sera qualifié pour disputer Reims Le Parisien |
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23/01/2009 11:22
Message
#130
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![]() Bonjour ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 21,014 Inscrit : 27/11/2008 Membre no 5 Tribune : Non précisée |
Citation Un mois de turbulences MARDI 23 DÉCEMBRE 2008 Jérôme de Metz, représentant de Butler Capital Partners (actionnaire minoritaire), présente sa démission du conseil d’administration. Il joint un courrier décrivant « des perspectives financières à court et moyen termes préoccupantes ». JEUDI 15 JANVIER 2009 Charles Villeneuve, le président du PSG, envoie aux administrateurs du club un courrier de trois pages réclamant des pouvoirs et des moyens. DIMANCHE 18 JANVIER Après la victoire du PSG sur Sochaux (2-1), le conseil d’administration se réunit au Parc des Princes. Il démissionne en bloc pour provoquer une assemblée générale, préalable à la révocation de Charles Villeneuve. JEUDI 22 JANVIER Charles Villeneuve annonce qu’il démissionnera de son mandat d’administrateur et de président directeur général le 3 février. Citation La page est tournée Alors que sa riposte était attendue, Charles Villeneuve a décidé, hier, de démissionner le 3 février. Colony va monter en première ligne. Huit mois après sa nomination, Charles Villeneuve a renoncé à exercer son mandat de président du PSG. Il démissionnera avant l’assemblée générale des actionnaires, le 3 février prochain. Soumis à une forte pression depuis la démission du conseil d’administration, dimanche dernier, le dirigeant du club parisien se retire après avoir envisagé une riposte finalement impossible. Plus que jamais, Sébastien Bazin apparaît comme le probable successeur de Villeneuve. Avec un horizon financier à éclaircir. D’UN JEUDI À L’AUTRE, donc, tout se sera effondré. Il y a huit jours, Charles Villeneuve envoyait un courrier à Sébastien Bazin et à tous les membres du conseil d’administration du PSG, dans lequel il exigeait avec fermeté plus de pouvoirs financiers. Hier, après avoir entretenu les spéculations sur ses capacités de survie, le président parisien a présenté sa démission à Sébastien Bazin, le directeur Europe de Colony Capital, l’actionnaire de référence du PSG (62,5%). À 21 h 30, le communiqué a fini par apparaître sur le site du club : « Charles Villeneuve démissionnera de son mandat d’administrateur et de Président-directeur général le 3 février 2009, préalablement à l’assemblée générale qui se tiendra le même jour. Jusqu’à cette date, il assumera pleinement ses fonctions. À cette date, l’assemblée générale nommera un nouveau conseil d’administration, qui désignera la nouvelle direction du club. » Dans la matinée, Villeneuve avait informé Bazin de sa décision. Au fil de leurs rencontres depuis le déclenchement de la crise, le ton avait évolué. Si l’ancien directeur des sports de TF1 semblait encore assez combatif lundi matin, il s’était montré un peu plus mesuré avant-hier, évoquant le regret d’avoir rédigé cette lettre à l’origine de tous ses ennuis... et de ceux de Bazin, qui s’attendait à tout sauf à devoir gérer une crise majeure en pleine saison du renouveau sportif. Hier soir, Bazin déclarait d’ailleurs : « Je regrette les malentendus qui ont rendu le départ de Charles Villeneuve inéluctable. » Au fil des premières journées de la semaine, Villeneuve avait laissé filtrer l’idée qu’il préparait un plan de riposte. En privé, il se disait dans l’attente d’un feu vert, probablement celui d’un investisseur du Golfe candidat au rachat du club. Mais ce feu vert, visiblement, n’est jamais venu, compromettant son ambition de rebondir au cœur d’un plan où il rêvait d’Arsène Wenger comme manager général et de Gabriel Heinze et de Mathieu Bodmer en recrues phares. Même en cas de plan ficelé à 100 %, Villeneuve aurait pu se heurter à un autre obstacle : pour toute opération de vente partielle ou totale du PSG, la banque Lazard dispose d’un mandat exclusif. Or, Villeneuve entretenait des rapports compliqués avec la banque d’affaires franco-américaine depuis ses démarches estivales dans le Golfe pour trouver un nouvel investisseur. Même sans l’affaire de sa lettre, dont il a sous-estimé l’impact autant que le poids de ses opposants, Villeneuve aurait-il pu rester encore longtemps à son poste ? La question se pose au regard du fossé apparu sur le dossier des finances. Pour le président, la situation était devenue alarmante et Colony, touché par la crise financière, ne représentait plus un actionnaire capable de renforcer l’équipe. Villeneuve avait ainsi été affolé par un projet supposé du fonds de pension américain : garantir les pertes prévues en fin de saison (entre 10 et 15 M€) en s’appuyant sur l’actif joueurs, c’est-à-dire en vendant éventuellement des éléments à forte valeur marchande comme Guillaume Hoarau ou Stéphane Sessegnon. Une longue liste de présidents partis sur une note amère Le communiqué d’hier soir sonne comme une fin de la contestation et l’affirmation de la ligne dictée par Colony : « À l’occasion de cette clarification, Sébastien Bazin et Charles Villeneuve tiennent à rappeler que la situation financière du club est solide et pérenne et permettra au club d’atteindre ses objectifs. » Que Villeneuve pense exactement le contraire a un intérêt relatif, aujourd’hui. Pour le PSG, le plus important se situe désormais sur d’autres terrains et c’est Colony, et seulement Colony, qui devra apporter les réponses aux interrogations qui encerclent ce club. Quelle est exactement la situation financière du PSG ? L’actionnaire est-il en mesure de réinjecter des fonds dans le club ? Quels hommes pour le conduire demain, sur le terrain et en dehors ? Ce matin, Charles Villeneuve se rendra au Camp des Loges saluer une dernière fois les joueurs. Son mandat de trois ans s’achève d’une façon inattendue au bout de huit mois à peine, ajoutant son nom à celui des présidents parisiens finissant sur une note amère, de Daniel Hechter à Francis Graille, en passant par Francis Borelli, Charles Biétry ou encore Laurent Perpère. Pour l’élection du 3 février, Bazin reste largement pressenti, même si une partie de son entourage lui déconseille de monter en première ligne. Le dirigeant de Colony demeure méfiant, notamment au sujet des supporters, qui pourraient accroître la pression sur l’actionnaire dès que la spirale sportive s’inversera. Mais si Colony entend éviter de nouvelles discordes avec les dirigeants qu’il choisit pour le PSG, le choix de Bazin semble s’imposer. Il est peu probable, un jour, qu’il s’envoie une lettre de protestations en recommandé... JÉRÔME TOUBOUL Citation Et le vestiaire dans tout ça ? Les joueurs du PSG ne parleront plus publiquement jusqu’aux seizièmes de finale de Coupe de France, dimanche à Ajaccio. LA CRISE a officiellement rattrapé le vestiaire parisien. Hier, le club a annoncé le silence complet des troupes. Pas le moindre entretien accordé aux médias jusqu’à dimanche, date du seizième de finale de Coupe de France sur le terrain du Gazélec Ajaccio (CFA). Seul Paul Le Guen viendra s’exprimer demain matin. L’habituelle séance à huis clos qui se déroule généralement au Parc des Princes, la veille des matches, a également été rapatriée au Camp des Loges. Pourtant, le climat au sein de l’effectif n’a pas été véritablement affecté par l’éviction programmée de Charles Villeneuve. À son arrivée, en mai, l’ancien chef des sports de TF1 avait tracé une sorte de ligne de démarcation. Parmi les hommes ciblés, Mickaël Landreau et Jérôme Rothen. Pour caricaturer, il jugeait le premier pas assez bon et le deuxième trop bavard. Parmi les élus : Claude Makelele et Ludovic Giuly, nouveaux patrons des lieux. Le tout sous l’autorité vacillante d’un Paul Le Guen pas vraiment renforcé dans ses prérogatives. Pourtant, le ciment a pris. Les joueurs ne s’embrassent pas sur la bouche tous les matins, mais ils n’ont pas laissé leurs divergences les diviser en clans. Pour une fois, ils n’ont pas provoqué la crise. Sixièmes de L1, encore en course dans quatre compétitions, ils n’y sont même pour rien. Mais la démission de Villeneuve rebat en partie les cartes. Dimanche après-midi, lorsqu’ils ont appris qu’ils seraient remplaçants contre Sochaux (2-1), Ludovic Giuly et Sammy Traoré ont eu du mal à masquer leur déception. Le premier, vexé autant par la forme que par le fond, maugréa même à plusieurs oreilles des phrases du type : « Moi, dès que je suis moins bon, on me sort, alors que Rothen, quoi qu’il arrive, il joue. » Ce genre de manifestation de dépit est assez banal dans le monde du foot professionnel. Mais elle n’a pas été extrêmement appréciée au sein du groupe. Car Giuly est censé être un leader, garant de la cohésion collective. Et ses récentes performances justifiaient plutôt sa mise en concurrence avec Peguy Luyindula. Alors, est-ce que la tension monte à Paris ? Elle est en tout cas plus évidente en cette période de mercato durant laquelle le PSG peine à prolonger ses espoirs. La semaine dernière, Clément Chantôme avait laissé exploser sa frustration à l’entraînement en s’en prenant à Yves Colleu, l’entraîneur adjoint. Comme d’autres jeunes, il s’impatiente et ne pourra plus compter sur une oreille présidentielle pour écouter ses malheurs. Plus que jamais, son patron s’appelle Paul Le Guen. R. D., G. D. Citation Et maintenant... Après le départ de Charles Villeneuve, le 3 février, plusieurs interrogations devront être levées. QUI DIRIGERA AU QUOTIDIEN ? – Philippe Boindrieux (44 ans), le directeur général délégué du PSG, en charge des finances, de l’administratif et du juridique, devrait voir son champ d’action s’élargir encore. Repéré il y a un peu plus de deux ans par les proches de Walter Butler – quand celui-ci était encore actionnaire du PSG à 33,3 % –, cet ancien directeur général du groupe NRJ est rapidement devenu un relais sûr de Bazin. Il devrait être promu à un titre de directeur général, qui confortera un peu plus son image en interne de dirigeant incontournable sur toutes les questions extra-sportives. Longtemps au cœur d’une sourde rivalité avec Charles Villeneuve, il a pu ambitionner un temps la présidence. Mais son conflit avec les supporters, l’été dernier, autour du tarif des abonnements, apparaît comme un obstacle majeur. UN MANAGER SPORTIF SERA-T-IL NOMMÉ ? – C’est la tendance lourde du moment. Pour épauler Bazin sur le plan sportif, une solution interne consisterait à renforcer le rôle d’Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement. Mais ses relations avec Paul Le Guen sont notoirement délicates et Sébastien Bazin, déjà modérément enthousiaste à l’idée de devoir monter en première ligne au PSG, voudra probablement éviter de raviver des crispations dans le secteur sportif. Bazin va chercher un profil de conseiller correspondant à celui de Bernard Lacombe à Lyon. Plusieurs noms ont circulé, de Gérard Houllier, le DTN, à Marc Keller, l’ancien dirigeant de Strasbourg et de Monaco. Mais Bazin semble loin d’avoir tranché et il a déjà prouvé, par le passé, qu’il pouvait sortir un nom de son chapeau au dernier moment comme lorsqu’il choisit... Charles Villeneuve comme président. QUEL AVENIR POUR PAUL LE GUEN ? – Avec Charles Villeneuve, très attiré par des techniciens comme Wenger et Deschamps, l’entraîneur parisien savait disposer d’un soutien relatif et d’attributions limitées au terrain et à la définition du profil des recrues. En fin de contrat en juin prochain, Paul Le Guen voit ses chances de prolongation progresser avec la nouvelle donne, car Sébastien Bazin l’apprécie. Les bons résultats actuels constituent aussi un argument non négligeable. Mais le principe de sa prolongation – auquel Le Guen serait tenté de répondre favorablement – n’est toujours pas acquis. D’autant que le Breton, au club depuis deux ans, pourrait profiter des négociations pour élargir à nouveau ses prérogatives. Une perspective qui ne fait pas l’unanimité au sein du PSG, un club marqué par le souvenir, ces dernières saisons, d’une répartition des pouvoirs parfois beaucoup trop favorable à l’entraîneur en place. R. D. et J. T. Citation PSG - Claude Makelele, toujours en soins, n’a pas participé à la séance d’hier. Les Parisiens s’entraînent au Camp des Loges ce matin. L'Équipe |
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24/01/2009 06:06
Message
#131
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![]() Le mec lourd ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 6,201 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 138 Tribune : Canapé |
Citation « J’ai écrit cette lettre dans l’intérêt du club » CHARLES VILLENEUVE ,président démissionnaire du PSG Propos recueillis par Arnaud Hermant et Dominique Sévérac | 24.01.2009, 07h00 Charles Villeneuve nous avait donné rendez-vous hier matin au camp des Loges en marge de l’entraînement de l’équipe professionnelle. Le président démissionnaire avait décidé de s’expliquer dans nos colonnes et celles du journal « l’Equipe », au lendemain de l’officialisation de sa démission le 3 février prochain. Le futur ex-président parisien n’était pas seul dans son bureau. Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital Europe et actionnaire majoritaire du club de la capitale, était également présent. Les deux hommes tenaient manifestement à faire savoir qu’ils restaient soudés malgré leur différend irréversible de la semaine dernière. Un message à double détente, à destination des joueurs d’abord afin qu’ils restent concentrés sur le sportif. L’actionnaire redoute que cette crise ne les affecte. Un peu plus tôt dans la matinée, les deux dirigeants se sont ainsi exprimés devant l’effectif pour expliquer la décision prise de changer de président, à la suite des révélations faites dans « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » du 17 janvier au sujet de l’envoi de la lettre de Villeneuve aux administrateurs. En direction des supporteurs ensuite, plutôt enclins à suivre le futur ex-président si l’on s’attache au fond de son courrier. Vers midi, nous avons eu droit à trois quarts d’heure d’entretien. Pendant l’interview, Paul Le Guen est venu interrompre quelques instants les débats. L’entraîneur parisien voulait voir brièvement en tête à tête Charles Villeneuve. Ce dernier et Sébastien Bazin sont repartis chacun de leur côté peu avant 13 heures. Pourquoi avez-vous rédigé cette fameuse lettre ? Charles Villeneuve. Je l’ai écrite dans l’intérêt du club, pas dans mon intérêt personnel. La preuve : je ne pense pas que ce soit la lettre qui ait posé un problème à Sébastien Bazin mais sa fuite (dans nos éditions du 17 janvier) . Peut-être n’aurais-je pas dû l’envoyer à 14 personnes mais seulement à Sébastien Bazin. J’ai souvent utilisé cette méthode dans mes emplois antérieurs où je posais des questions qui me revenaient systématiquement dans la tête. Je suis connu pour toujours avoir été animé par un esprit de combat, parfois un peu brutal. Je suis comme ça ! C’est le constat financier alarmant dressé par Jérôme de Metz, l’administrateur qui a démissionné fin décembre, qui vous a poussé à agir ? Oui, sans doute. Il a allumé une mèche. Je me suis posé des questions et je les ai écrites. Mais je vous l’ai dit : je fonctionne souvent comme ça. Je peux vous sortir toutes les lettres que j’ai écrites en trente-cinq ans de carrière. Elles sont parfois un peu brutales. Ces derniers jours, mes amis m’ont dit : Cette lettre te ressemble, c’est ton style . N’avez-vous pas semé la zizanie à un moment où le club n’avait vraiment pas besoin de ça ? Non, je suis resté dans le droit fil de ce que je suis. Dans votre courrier, vous réclamiez davantage de pouvoir. Quelles étaient vos prérogatives exactes au PSG ? Sébastien Bazin avait fixé une ligne de conduite avec un horizon, un objectif central, les moyens pour y parvenir. Peut-être ai-je pensé que je ne pesais pas sur tous les leviers parce que je me suis consacré essentiellement au cadre sportif. Je voulais peser sur le reste. Ai-je pris du retard dans ce domaine ? On peut le penser. Je suis, je crois, un vrai entrepreneur. Je sais pendre des décisions, mesurer les défauts et les qualités des hommes. Je ne suis pas un financier. Je n’en serai jamais un. Cette affaire ne ressemble-t-elle pas, au fond, à un gâchis ? Je ne cherchais pas à ouvrir des hostilités mais à obtenir des réponses à des questions. Bon voilà, cela a mal tourné, cela a mal tourné. C’est comme ça. Je n’ai pas souvent été mandataire social dans ma vie. C’était même la première fois au PSG. Lors de cette crise, il s’était parfois dit que vous alliez chercher à faire traîner les choses… Dans cette affaire, il convient de préserver le club, ses valeurs, ses futurs administrateurs et ses supporteurs. Qui veillent, comme une sentinelle, sur les valeurs du club ? Ce sont les supporteurs qui passent toutes les crises et qui sont toujours là. Par rapport à eux, il fallait privilégier une sortie par le haut pour retrouver une certaine sérénité. Que retiendrez-vous de vos huit mois à la tête du club ? D’abord, que c’est assez passionnant. Dans le football, comme partout, il y a ceux qui n’apprennent jamais rien, ceux qui apprennent lentement et ceux qui apprennent très vite. En six mois, je pense que je fais partie de cette troisième catégorie. Que c’est plus facile qu’une rédaction de journalistes. Qu’il y a là un groupe qui peut arriver à faire d’excellents résultats. La quatrième chose est un voeu à exaucer. Il faut renouveler l’équipe qui va prendre en main le destin et qui va gérer les ambitions du PSG. Il ne faut pas d’anciens présidents, y compris moi-même, dans le club. Pas de nostalgiques, ni de revanchards. De quoi êtes-vous le plus fier dans votre bilan ? Je ne vais pas commencer maintenant à regarder mon nombril et à faire de l’autosatisfaction. Je suis très content d’avoir eu cette expérience, d’avoir côtoyé des gens qui étaient d’un univers fondamentalement différent du mien, notamment des financiers (il se retourne vers Bazin et sourit). L’équipe est dans les six premiers, elle mériterait d’être plus avant s’il n’y avait pas eu quelques erreurs de parcours du corps arbitral. Je le dis de façon officielle et ça va être reproduit dans la presse, mais les présidents ne doivent rien dire sur le corps arbitral car on ne lui donne pas les moyens de faire son métier. Il faut en vouloir à ceux qui réfléchissent à l’amélioration de la condition d’arbitre. Reviendrez-vous au PSG ? Ecoutez. Je ne suis pas devin et je ne connais pas la fin de l’histoire. Maintenant, si le 3 février au soir, Sébastien Bazin me demande de revenir, il n’y a aucun problème, je serai là. (Rires) . C’est une pirouette. A partir d’aujourd’hui, je ne m’exprimerai plus jamais sur le PSG (NDLR : des interviews télé et radio sont quand même prévues d’ici à lundi). Pourquoi nous recevez-vous en compagnie de Sébastien Bazin ? L’ambition qui anime Sébastien Bazin est identique à la mienne : le PSG doit faire partie du podium de la Ligue 1 de manière pérenne. Dès lors, il retrouvera un rang européen. Le club en a les moyens. Toutes les questions que j’ai posées dans ma lettre, il y a répondu. C’est pourquoi nous sommes allés ce matin (hier) devant les joueurs. Nous leur avons dit qu’eux menaient un combat sportif. Ils sont à mi-hauteur de l’escalier qu’il leur reste à gravir. Nous comptons sur eux dès dimanche (demain) dans le cadre de la Coupe de France, mais aussi face à Caen la semaine prochaine en championnat et devant Bordeaux ensuite en Coupe de la Ligue. La seule chose que je regrette aujourd’hui, c’est de ne pas être dans les vestiaires le 4 février lors de la réception de Bordeaux en demi-finale pour injecter le « fighting spirit » qui m’a toujours animé. Le Parisien |
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24/01/2009 08:30
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation Houllier : la piste actuellement privilégiée ? La démission de Charles Villeneuve étant acquise, il faut maintenant lui trouver un successeur. Une décision stratégique pour Sébastien Bazin, et une nouvelle piste fait du bruit : celle menant à Gérard Houllier. Selon nos informations, le PSG ferait actuellement le forcing pour que Gérard Houllier accepte de seconder Sébastien Bazin à la tête du club de la capitale. L’ancien entraîneur du PSG et de l’OL pourrait même prendre la succession de Charles Villeneuve comme président... Mais le dossier s’annonce compliqué. Pourquoi Gérard Houllier ? L’actuel directeur technique national du football français est aujourd’hui le seul à posséder plusieurs atouts : d’abord, c’est un ancien du PSG (entraîneur du club entre 1985 et 1988). Possédant un gros réseau dans le monde du football, il est aussi charismatique et très apprécié des supporters, ce qui est très important dans l’esprit de Sébastien Bazin qui ne peut plus se permettre de perdre la confiance de ces derniers. Houllier est de plus un ami proche d’Alain Cayzac, ce dernier étant très écouté par Bazin. Enfin, Gérard Houllier a aussi l’avantage de ne pas avoir d’opposants au sein du conseil d’administration. Les conditions de Houllier Gérard Houllier devrait se prononcer très vite (peut-être ce week-end), car Sébastien Bazin est pressé de clarifier la situation du PSG pour ne pas compromettre la fin de saison du club, actuel 6e de Ligue 1 à seulement deux points du podium. Une annonce devrait donc avoir lieu avant le 3 février, où se tiendra l'Assemblée Générale du club qui désignera la nouvelle direction. Mais pour que Gérard Houllier accepte le poste, il faut d'abord que Colony Capital ait un vrai projet financier. Et Sébastien Bazin l’aurait déjà rassuré sur la santé financière du club et sur les investissements qu’il compte faire, le représentant en Europe de Colony Capital n’ayant de toute façon pas d’autres choix vis-à-vis de Houllier, et vis-à-vis des supporters qu’il doit rencontrer en début de semaine. Quelques obstacles demeurent toutefois : comment Gérard Houllier pourrait-il rapidement quitter la DTN ? Et surtout, étant très proche d’Alain Cayzac, quelles seraient ses relations avec l’entraîneur Paul Le Guen ? Une affaire à suivre... RMC.fr |
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24/01/2009 10:06
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation «On aurait pu s’épargner ça » SÉBASTIEN BAZIN estime que la crise qui a conduit à la démission de CHARLES VILLENEUVE était évitable. Il se montre réticent à l’idée de devenir président du PSG. HIER, 11 HEURES, Camp des Loges. Dans son bureau, Charles Villeneuve est accompagné de Sébastien Bazin. Entre le président démissionnaire du PSG, en poste jusqu’au 3 février, et le patron de Colony Capital Europe, actionnaire majoritaire du PSG (62,5 %), l’heure est à l’unité de façade après des journées de tension dans les coulisses du club. Les deux hommes ont décidé de s’exprimer côte à côte. Une stratégie de communication pour tenter de dissiper l’atmosphère de crise qui enveloppe le PSG depuis une semaine. Même si plusieurs questions restent en suspens. Cet entretien a été relu et amendé par les interlocuteurs. POURQUOI VILLENEUVE DÉMISSIONNE-T-IL ? Charles VILLENEUVE : « Mon projet pour le club, approuvé par Sébastien, autour duquel nous avions longuement débattu, était de mettre en avant le PSG. Moi, je visais dans cette lettre les moyens de l’ambition qu’on s’était fixée. Je pense qu’à un moment donné, il faut inscrire dans le marbre les questions que l’on se pose. C’est ma méthode. Cela étant, je pense que j’aurais dû les poser à Sébastien luimêmeet pas à quatorze administrateurs. Je savais qu’il y avait un risque. Je pensais que tous les administrateurs avaient les mêmes ambitions que moi. L’un d’entre eux – ou un certain nombre d’entre eux – n’avait certainement pas les mêmes ambitions pour le PSG. (...) Je vais désormais reprendre mon métier. Écrire. Mais je n’écrirai pas sur le PSG,même si je suis déjà sollicité par des éditeurs. Je ne pense pas qu’un ancien président doive s’exprimer sur le PSG, quelle que soit sa sortie. » Sébastien BAZIN : « La forme et le fond de la lettre posaient problème. Mais aussi sa diffusion. Elle a mis sur la place publique quelque chose qui n’avait pas lieu d’y être. Sur le fond, les questions posées (par Villeneuve, sur l’étendue de ses pouvoirs) sont légitimes pour n’importe quel dirigeant dans n’importe quelle entreprise. Mais compte tenu de la fréquence de nos communications et de la qualité de nos rapports humains, j’aurais aimé qu’on en parle tous les deux avant. Je pense que j’aurais répondu à 80, 90 %de ses questions. Et on aurait fait le point comme on le fait ensemble tous les lundis matin. Aujourd’hui, on n’en serait pas là. (...) Ce courrier en recommandé avec accusé de réception est surprenant et n’avait pas lieu d’être. Ensuite, la diffusion de cette même lettre auprès de censeurs et d’administrateurs sans m’en avoir averti a été malheureusement interprétée par moi et par d’autres personnes comme un geste de défiance et de défaillance dans notre relation commune. Quand on en arrive là alors qu’on avait la meilleure communication du monde, c’est que le ressort est rompu. Je ne peux pas vivre avec une relation par courrier. Je n’ai jamais fonctionné ainsi. (...) C’est une crise qu’on aurait pu s’épargner. Comme les quatre ou cinq crises qu’on a connues depuis trois ans... » BAZIN COMPTE-T-IL PRENDRE LA PRÉSIDENCE ? S. B. : « On ne m’a jamais forcé à faire quoi que ce soit. (...) Si j’en avais envie, j’aurais pris la présidence depuis longtemps. Là, j’ai envie de réfléchir. Le 3 février, les gens qui seront autour de la table, à l’assemblée générale puis au conseil d’administration, m’écouteront puis m’aideront à prendre la bonne décision entre plusieurs options. Le laps de temps entre aujourd’hui et le 3 février sera nécessaire pour choisir l’organisation dont ce club a besoin. (...) Ces trois premières saisons m’ont appris que président de plein exercice du PSG, c’est un travail à plein temps. Je dirais même au-delà du plein temps. C’est une énorme responsabilité, beaucoup de décisions à prendre à la minute sur beaucoup de problèmes de nature très différente : joueurs, encadrement, médias, juridique... Ce n’est pas un job àmi-temps. Aujourd’hui, je veux une stabilité. J’espère que la future organisation restera en place plusieurs années. Pour l’instant, je n’ai rencontré personne car je voulais trouver une sortie crédible, élégante, intelligente pour le club, pour Charles et pour moi. La réflexion sur la nature des candidats ne commencera que la semaine prochaine. » C. V. : « J’ai formulé un voeu devant les joueurs : si on veut faciliter la mission de mon successeur et laisser le staff technique travailler en paix, il faut épurer le conseil d’administration et empêcher que tout ancien président du club en fasse partie, y compris moi-même. » QUEL EST L’ÉTAT DES FINANCES DU PSG ? S. B. : « Il n’y a pas de problème de trésorerie. Tout est sain, et c’est ce que j’ai dit à Charles et à Jérôme de Metz (administrateur démissionnaire le 23 décembre dernier). Je ne sais pas pourquoi les gens s’inquiètent et inventent certains prétextes. Il n’y a aucune raison de se poser des questions sur la solidité du PSG ni sur les moyens de ses actionnaires. (...) Les pertes à la fin de l’actuelle saison (entre 10 et 15 M€) sont budgétées. Elles sont la résultante de nos ambitions et donc des investissements que nous avons faits au bénéfice du club pour renforcer la qualité de son effectif. Ce n’est pas une surprise mais un choix voulu, connu par le commissariat aux comptes, par Charles et les dirigeants du club, et par la DNCG. (...) Pour Colony, l’histoire avec le PSG a commencé il y a bientôt trois ans et je pense qu’on en est au milieu. Le PSG d’aujourd’hui est beaucoup plus fort que celui dont nous avons hérité. Colony n’a jamais fait défaut depuis trois ans sur ses responsabilités, son engagement financier et la solidité du club. Je ne permets pas qu’on remette en doute ni l’objectif ni l’ambition. Les supporters peuvent le comprendre et je vais sans doute les rencontrer pour partager ça avec eux. (...) L’équipe, les dirigeants et les actionnaires ont besoin d’eux, on ne gagnera qu’ensemble. Je ne regrette ni l’investissement ni le temps passé car j’ai le sentiment très ancré que le PSG est un vrai joyau, avec un potentiel extraordinaire, des valeurs fortes. Tout ceci nous donne l’obligation de réussir. » QUELLES RÉPERCUSSIONS SPORTIVES ? S. B. : « Les répercussions, je les craignais depuis trois jours, mais je ne les crains plus depuis ce matin et notre discussion avec les joueurs. Avec Charles, on partage la même envie de sérénité. Les joueurs n’ont aucun souci à se faire et doivent conserver leur cohésion. Il faut donc leur montrer qu’on est capable de faire preuve d’intelligence. (...) La prolongation du contrat de Paul Le Guen ? Je ne m’étais pas posé la question puisqu’elle était du ressort de Charles. La nouvelle direction se penchera sur le sujet entre le 3 février et la fin du contrat de l’entraîneur, en juin prochain. La prolongation éventuelle dépendra des résultats, de son envie personnelle également. Je suis ouvert à toutes les hypothèses. Mais ce n’est pas à moi de régler ce dossier. C. V. : « Le point positif de cette affaire, c’est que des réponses ont été apportées aux questions posées. Le cas de Villeneuve est secondaire. Le plus important, c’est de se qualifier dimanche en Coupe, de battre Caen dans huit jours, puis Bordeaux en Coupe de la Ligue. Le reste passera par pertes et profits. » DAMIEN DEGORRE et JÉRÔME TOUBOUL Citation Bazin, le successeur ? LA PROBABILITÉ QUE SÉBASTIEN BAZIN, l’actionnaire du PSG, en devienne le futur président prend chaque jour un peu plus de force même si l’intéressé y est réticent. Mais, dans cette optique, le représentant de Colony Capital en Europe, qui n’aurait pas le temps pour gérer toutes les affaires du club, ne serait pas un président exécutif. Il s’adjoindrait un directeur général avec des prérogatives élargies au domaine sportif. Plusieurs noms ont été cités : Marc Keller, Gérard Houllier, Pierre Dréossi… Mais aucun n’a, pour le moment, été contacté. Comme il nous l’a confié hier, Sébastien Bazin devrait plancher sur plusieurs pistes à partir de ce week-end et les proposer lors de l’assemblée générale du 3 février. – D. D. Citation Villeneuve garde un plan EN RÉPONSE À UNE QUESTION SUR SON AVENIR, Charles Villeneuve a glissé hier une phrase sybilline : « Qui connaît vraiment la fin de cette histoire... ? » En soufflant cette interrogation, l’ancien cadre de TF 1 laisse entendre que sa démission négociée – il pourrait toucher environ 150 000 euros d’indemnités – ne dessine pas forcément un épilogue définitif. Autrement dit, Villeneuve pourrait poursuivre l’idée de monter un plan de rachat du club autour d’investisseurs étrangers, hypothèse qu’il avait imaginée cette semaine pour rebondir. Le futur ex-président semble enclin à travailler à nouveau sur ce plan de reprise. Avec plus de temps. Et moins de pression que ces derniers jours. – J. T. Citation À guichets fermés et sans Makelele DEMAIN, en fin d’après-midi, le vieux stade Ange-Casanova rajeunira. Pour la réception du Paris-SG, il affichera complet et revivra le temps d’une rencontre les grandes envolées d’antan (champion de France amateurs 1963, 1965, 1966, 1968 et quart de finaliste de la Coupe de France en 1992). Les 4 000 billets mis en vente sont partis très vite. Une file d’attente d’une centaine de mètres s’est d’ailleurs constituée, jeudi matin, peu de temps avant l’ouverture des guichets. Les joueurs de Patrick Léonetti ne se sont pas entraînés hier. « Il aime bien couper 48 heures avant les matches », explique Frédéric Danjou, le défenseur central. Le groupe se retrouvera ce matin pour une dernière séance. Elle se déroulera sur synthétique. La pelouse du stade Ange-Casanova a souffert des intempéries. Côté parisien, Claude Makelele (contusions lombaires) ne s’est pas entraîné hier matin et ne jouera pas, demain, en Corse. Le reste de l’effectif est à la disposition de Paul Le Guen pour le déplacement à Ajaccio, demain, juste après l’entraînement de l’après-midi. Les équipes probables. GAZÉLEC AJACCIO : Labruna – Santunione ou Khazri, Diallo, Danjou, Biaye – Oggi, Ettori (cap.), Collinet, Théophile – Abou Derra, Kahlaoui. PARIS-SG: Landreau– Ceara, Sakho,Camara(cap.), Armand– Sessegnon,Bourillon ou Chantôme, Clément, Rothen – Luyindula, Hoarau. L'Equipe |
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24/01/2009 10:33
Message
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation L’avenir reste flou SEBASTIEN BAZIN se serait bien passé de cette crise. Pour la première fois, hier, l’actionnaire principal s’est exprimé sur les derniers soubresauts du club. « Je n’ai jamais reçu une lettre recommandée avec accusé de réception de l’un des patrons de société dans laquelle nous avons fait un investissement. Jamais. C’est à tout le moins une maladresse », glisse le directeur Europe de Colony Capital, qui dé- tient 62,5 % du capital du PSG, assis à côté de Charles Villeneuve. « C’est à la fois le fond et la forme qui me gênent. Avec Charles, on se serait vu le lundi matin, comme on le fait chaque début de semaine, ilm’aurait posé ces questions, on n’en serait pas là aujourd’hui. » C’est dire si cette affaire enclenchée par Charles Villeneuve vire au gâchis. Surtout que l’actionnaire était satisfait de sa collaboration avec l’ancien journaliste de TF 1 : « Son bilan est bon. L’histoire commençait, elle fonctionnait bien, c’était une belle histoire. » Restent les questions de fond. L’actionnaire a beau dire : « On change d’homme mais le Paris Saint-Germain est une institution plus forte que les hommes », le flou demeure sur l’avenir immédiat du club de la capitale. La lettre de Charles Villeneuve soulève de vraies questions. La plus cruciale concerne les finances. Bazin se défend : « Que l’on arrête de dire n’importe quoi. Colony a toujours démontré depuis deux ans et demi avoir été là à toute heure en répondant à tous les be- soins de ce club et en y apportant des moyens et des outils comme le centre d’entraînement. Le club fonctionne bien, les finances sont saines. Le club est plus solide aujourd’hui que les saisons précédentes. » « Le conseil décidera de la meilleure des options » Mais la situation apparaît plus contrastée : dans les prochaines semaines, le club a besoin de plus de 10 M€ pour son fonctionnement quotidien (charges, frais divers ou salaires) en attendant le versement d’une partie de ses droits TV. Il faudra ensuite finir de payer les transferts de Sessegnon et de Kezman (7 M€ environ). Puis envisager le prochain exercice et définir une enveloppe, s’il y en a une de prévue, pour le recrutement. Soit environ près de 30 M€ à débourser d’ici à l’été prochain. Compte tenu de la gestion au centime près de Colony et de la crise mondiale qui le touche comme n’importe quelle entreprise, les perspectives du club sont moroses. On l’a vu cet hiver. Certes, les retouches n’étaient pas forcément nécessaires. Mais un ou deux renforts (latéral droit, milieu gauche) n’auraient pas été de trop. Or Paris n’a pas recruté avant tout parce qu’il n’avait pas d’argent. Une autre urgence attend aujourd’hui Colony Capital. Il faut trouver rapidement un nouvel homme fort. Le fonds d’investissement ne peut plus se payer le luxe d’une crise au sommet après les départs, pour diverses raisons, d’Alain Cayzac, de Michel Moulin, de Simon Tahar et de Charles Villeneuve en l’espace de dix mois. « C’est à compter de maintenant que je vais pouvoir réfléchir sereinement jusqu’au 3 février et apporter au futur conseil d’administration trois ou quatre alternatives sur le mode de fonctionnement et l’identité de ceux qui en seront les dirigeants. Je veux leur offrir des options et le conseil décidera de la meilleure de ces options. » L’une d’elles conduira sûrement à sa propre candidature. Mais l’actionnaire l’a rappelé hier avec force et conviction : compte tenu de son emploi du temps et du rôle que cela représente, prendre la présidence du PSG est la dernière de ses solutions. A.H. et D.S. Le Parisien |
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24/01/2009 10:42
Message
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 264 Inscrit : 24/01/2009 Lieu : 78 Membre no 693 Tribune : G bleu |
Le Monde 24.01
Citation Le PSG se cherche un président Charles Villeneuve a annoncé qu’il démissionnerait de la tête du club parisien le 3 février Il devait être le président du renouveau dans la stabilité pour le Paris-Saint-Germain. Charles Villeneuve, a annoncé jeudi 22 janvier qu’ildémissionnerait le 3 février. Il ne sera resté que huit mois à la tête du club. C’est légèrement mieux que Charles Biétry (sept mois de présidence en 1998) mais moins bien que Pierre Blayau (un peu plus d’une année en 2005-2006). En une semaine, le club parisien a renoué avec les crises internes qui ont rythmé son existence depuis sa création, en 1970. Pourtant, sur le terrain, l’équipe, sixième de Ligue 1, a spectaculairement redressé la barre après les menaces de rétrogradation à l’issue des saisons 2006 et 2007. L’ancien patron des sports de TF1 s’était mis dans une situation impossible en adressant aux administrateurs une lettre recommandée dans laquelle il mettait en cause la gouvernance du club et exigeait davantage de pouvoirs. Dimanche 18 janvier, les destinataires de la missive démissionnaient collectivement, un geste marquant leur défiance à l’encontre de Charles Villeneuve. Toute tentative de conciliation s’est rapidement avérée impossible. Autant que le fond, c’est la forme qui a choqué les actionnaires. Une source proche d’un des administrateurs confirme que ceux-ci ont « tous [été] abasourdis car il n’y avait aucun signe avant-coureur. Ils ont découvert la lettre dans leur courrier. Les administrateurs avaient fait le voyage à Bordeaux [défaite 4-0] avec Charles Villeneuve et jamais il n’a évoqué ces problèmes avec eux. » La confiance était rompue D’où « la décision, unanime, de démission en bloc. Les débats, qui ont duré de deux à trois heures, n’ont pas vraiment porté sur la finalité, car la confiance était rompue, mais sur le timing et la méthode : quand et comment demander à Villeneuve de partir ? » Le 3 février, une assemblée générale portera un nouveau président à la tête du club. Un seul nom semble s’imposer pour ce poste : celui de Sébastien Bazin, président Europe de Colony Capital, le fonds de pension américain qui détient 62,5 % du capital du Paris-Saint-Germain. Il pourrait ensuite s’entourer d’un président délégué. D’ici là, Charles Villeneuve « assumera pleinement ses fonctions ». Sanctionné pour sa gaffe, le démissionnaire cherche aujourd’hui à éteindre l’incendie qu’il a allumé. Son départ a été annoncé par un communiqué commun avec M. Bazin dans lequel il exprime toute sa confiance « en l’avenir du PSG et en Sébastien Bazin ». Ce dernier, en retour, « regrette les malentendus qui ont rendu le départ de Charles Villeneuve inéluctable ». Surtout, les deux « tiennent à rappeler que la situation financière du club est solide et pérenne et permettra au club d’atteindre ses objectifs ». Hormis peut-être l’intéressé, personne, encore aujourd’hui, ne comprend la finalité de la « lettre kamikaze » de M. Villeneuve. On lui a prêté l’existence d’un plan B après un voyage cet été dans le Golfe persique. Une rumeur a circulé : Sulaiman Al-Fahim, le propriétaire émirati de Manchester City, lui aurait proposé de racheter le club parisien contre 200 millions d’euros. Aujourd’hui, des administrateurs en viennent à penser qu’il ne s’était pas muni d’une roue de secours, ce qui rend sa sortie de route d’autant plus incompréhensible. Selon L’Equipe du 22 janvier, le différend portait sur l’effectif du club : Sébastien Bazin et Philippe Boindrieux, le directeur général délégué du Paris-Saint-Germain, auraient demandé à M. Villeneuve de signer un document permettant de garantir les pertes attendues fin 2009 (au moins 10 millions d’euros) sur la cession de joueurs. Cette éventualité a provoqué la colère des supporteurs « ultras » qui s’étaient repris à rêver d’un « grand PSG » après avoir bataillé cet été contre la cherté des abonnements. L’impression de gâchis s’accompagne d’une hostilité envers Sébastien Bazin, généralement décrit comme un financier qui ne connaîtrait rien au football. De fait, M. Bazin n’a jamais caché que, plus que les résultats de l’équipe eux-mêmes, ce sont les projets immobiliers (activité principale de Colony Capital) autour du club qui l’intéressent. Les associations de supporteurs s’étaient donné rendez-vous, vendredi 23 janvier à 18 heures, devant le Parc des Princes. Dans le stade, une banderole a déjà fait son apparition :« Colony, un grand PSG ou dégagez ». Bruno Lesprit Citation TROIS QUESTIONS À SIMON TAHAR, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION PSG ET ANCIEN ADMINISTRATEUR « Sébastien Bazin devrait prendre plus de poids dans le club » Charles Villeneuve a annoncé sa démission. Etait-ce inéluctable ? Oui. La situation était devenue ingérable pour lui. Cette annonce a le mérite de clarifier les choses. J’ai le sentiment que Charles Villeneuve a regretté la décision d’envoyer cette lettre qui a provoqué chez la plupart des administrateurs le même type de réaction : de l’incompréhension, de la stupeur et de l’inquiétude. L’envoi de ce courrier risquait d’être le détonateur d’une nouvelle crise dont on ne pouvait pas imaginer le développement ni l’issue. Le club était dans une période tout à fait calme, qui semblait ravir tout le monde, ce qui rend cette initiative d’autant plus mystérieuse. En tout cas, il ne s’en est pas expliqué, il n’a eu aucun contact avec les administrateurs avant d’envoyer la lettre. Charles Villeneuve n’était pas un PDG réduit dans ses prérogatives. Il était en droit de poser des questions, mais il l’a fait de la pire des manières. Cette affaire n’aurait jamais dû exister ! Dans sa missive, Charles Villeneuve s’alarme de la situation financière du club parisien ? Le PSG enregistre malheureusement des pertes depuis plusieurs années. C’était déjà le cas du temps de Canal+. J’ai posé la question à Sébastien Bazin : quelles assurances l’actionnaire principal pouvait-il donner pour couvrir ces pertes ? Il a répondu très clairement qu’il recherchait un autre actionnaire qui viendrait remplacer Morgan Stanley et que, si cette solution n’aboutissait pas, Colony Capital jouerait son rôle d’actionnaire. Le PSG est-il un club ingérable ? Le PSG mérite de la stabilité dans son actionnariat et sa direction. Malgré la crise majeure vécue la saison dernière, nous avons maintenu Paul Le Guen, l’entraîneur. C’était un signe fort de cette volonté de stabilité. Je serais favorable à l’accession de Sébastien Bazin à la présidence du PSG, quitte à ce qu’il s’entoure d’une équipe pour l’aider dans sa tâche, compte tenu des responsabilités qu’il a par ailleurs. L’idée avance. a propos recueillis par Simon Roger Citation Chiffres
Trois actionnaires : Colony Capital : 62,5 % Morgan Stanley : 33 % Walter Butler : 4,5 % Dix présidents : Daniel Hechter (1974-1978) Francis Borelli (1978-1991) Michel Denisot (1991-1998) Charles Biétry (1998) Laurent Perpère (1998-2003) Francis Graille (2003-2005) Pierre Blayau (2005-2006) Alain Cayzac (2006-2008) Simon Tahar (avril-mai 2008) Charles Villeneuve (mai 2008-janvier 2009) Champion de France : 1986, 1994. (Quinze saisons sans titre de champion de France ) Vainqueur de la Coupe de France : 1982, 1983, 1993, 1995, 1998, 2004, 2006 |
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24/01/2009 16:50
Message
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 15,491 Inscrit : 27/11/2008 Lieu : 92 Membre no 4 Tribune : Viré du stade |
Citation Le Guen: «Repenser au terrain» Avant le départ des Parisiens pour Ajaccio où ils affronteront le Gazélec, dimanche en 16e de finale de la Coupe de France, Paul Le Guen a évoqué samedi le contexte particulier de ce déplacement, sur fond de démission de Charles Villeneuve de la présidence du club. S'il aurait «préféré» que le club fasse l'économie d'une tempête au sommet, l'entraîneur parisien estime que les explications fournies aux joueurs par les dirigeants vendredi matin doivent leur permettre de «repenser au terrain». «J'aurais préféré que le club s'évite cette nouvelle crise, a déclaré Paul Le Guen selon des propos rapportés par le site internet du PSG. Compte tenu du bon déroulement des choses ainsi que de la bonne marche de l'équipe, j'aurais préféré éviter cette situation. Messieurs Bazin et Villeneuve en conviennent également. Nous faisons cependant tout pour que cette situation n'affecte pas le groupe. Nous continuons de travailler et le fait que les choses se soient décantées, avec les interventions de Sébastien et Charles Villeneuve, peut ainsi permettre aux joueurs de repenser au terrain.» source : lequipe.fr -------------------- "If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly
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24/01/2009 22:55
Message
#137
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation Le Guen: "Je regrette ce qui s'est passé" L'entraîneur du PSG Paul Le Guen s'est exprimé longuement samedi sur la crise qui secoue le club et a affirmé "regretter" la situation actuelle alors que "cela fonctionnait bien" entre lui, l'actionnaire majoritaire Sébastien Bazin et le président démissionnaire Charles Villeneuve. Pensez-vous que le PSG aurait pu s'éviter cette crise? J'aurais préféré, oui, compte tenu du bon déroulement des choses jusqu'à présent et de la bonne marche de l'équipe et du club. Messieurs Bazin et Villeneuve en conviennent aussi. Moi, je regrette ce qui s'est passé, c'est vraiment dommage. J'ai de bonnes relations depuis longtemps avec M. Bazin, c'est connu. J'ai aussi de bonnes relations avec le président Villeneuve, c'est moins connu. Je pense qu'on avait vraiment trouvé nos marques et que cela fonctionnait bien. La situation présente m'allait bien. Craignez-vous que cela affecte le groupe? On fait tout pour éviter cela, on continue à travailler. Il y avait des interrogations mais c'est bien que les choses se soient décantées hier avec les interventions du président et M. Bazin, qui sont venus s'expliquer de façon claire. Il y a une meilleure connaissance de la raison du problème. Cela peut nous permettre de se tourner plus sereinement vers l'aspect sportif. Avez-vous été surpris par ce courrier de Charles Villeneuve? Pour être honnête, je n'ai pas tout de suite saisi l'importance de cette lettre et ses répercussions. J'ai pourtant été PDG d'entreprise, je suis actionnaire d'entreprise, mais j'ai eu un temps de retard. Je n'ai réalisé que la veille du match face à Sochaux (le 17 janvier, ndlr). Comment vit-on cette situation au quotidien en tant qu'entraîneur? Je suis à la fois concentré sur mon travail et intéressé sur l'évolution des choses. Ça me semble logique d'être au coeur des discussions avec les uns et les autres, tout en restant dans mon rôle et à ma place. Ce n'est vraiment pas le moment de lâcher la barre. Plus que jamais, j'ai envie de me battre pour que les résultats continuent à être bons. Si Sébastien Bazin vous demandait de prendre davantage de responsabilités au sein du club, accepteriez-vous? Je suis prêt à discuter avec tout le monde. Mais je ne suis pas pressé. J'ai envie de voir comment vont tourner les choses. Je n'attends rien. Je veux finir mon contrat. Cela me convient très bien comme ça. J'aime bien attendre les fins de situation, cela permet d'avoir des éléments supplémentaires pour décider. Il n'y a pas d'urgence. Les éléments les plus importants, on les aura en fin de saison. C'est là qu'on saura, en fonction des résultats et de l'atmosphère, ce que l'on veut faire pour la saison prochaine. Pourriez-vous refuser une éventuelle prolongation de contrat si on vous la proposait? Ce n'est pas le sujet. Le club n'a aucune obligation envers moi comme je n'ai aucune obligation envers le club. Nous sommes libres, attendons tranquillement la fin de mon contrat. On peut aussi voir les choses simplement. Je le répète, il n'y a vraiment pas urgence. Allez-vous être consulté pour le choix du futur président? Je ne l'ai pas été certaines fois et je ne vois pas pourquoi je le serai. Le président est le patron de l'entraîneur, l'entraîneur ne choisit pas son patron. Ce n'est pas une préparation des plus idéales avant le match à Ajaccio... Oui mais on ne va pas commencer à se chercher des excuses. On va avoir droit à un match très difficile dans un contexte un peu particulier avec un stade de Mezzavia réputé très petit avec des spectateurs très proches. Plus que jamais il faudra être concentré sur l'objectif. Mais on s'est entraîné dans de bonnes conditions. Je pense qu'on a su faire la part des choses. Citation PSG: Makelele et Rothen non retenus Le capitaine du PSG Claude Makelele et le milieu Jérôme Rothen, blessés, ne figurent pas dans le groupe qui se déplace sur la pelouse du GFCO Ajaccio, dimanche, en 16e de finale de la Coupe de France. Makelele "est forfait", a indiqué samedi l'entraîneur Paul Le Guen. Le milieu parisien souffre de douleurs lombaires depuis le match contre Sochaux, dimanche en championnat, et a été ménagé toute la semaine à l'entraînement. Quant à Rothen, il a été touché à la cuisse lors de la dernière séance d'entraînement à huis clos samedi et ne sera également pas du voyage en Corse. L'attaquant Peguy Luyindula est, de son côté, incertain. "Il n'est pas sûr de pouvoir jouer, il est souffrant, a expliqué Le Guen. Il va peut-être nous rejoindre demain en Corse." Luyindula fait tout de même partie des 19 joueurs retenus par le technicien parisien pour affronter le GFCO Ajaccio. En cas de forfait, il pourrait être remplacé par Ludovic Giuly, sur le banc au coup d'envoi contre Sochaux. Le Guen devrait d'ailleurs aligner son équipe-type (hormis Makelele et Rothen) puisqu'il a déclaré vouloir faire "jouer la meilleure équipe". AFP |
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25/01/2009 09:35
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,835 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 137 Tribune : Canapé |
Citation Cayzac «voit rouge» Les explications fournies par Charles Villeneuve, le PDG démissionnaire du Paris-SG, samedi dans L'Equipe, ne sont pas passées inaperçues. L'ancien président, Alain Cayzac s'est senti visé et réplique dans le Journal du Dimanche. Une phrase en particulier a fait bondir Cayzac, celle où Villeneuve dit regretter d'avoir envoyé sa fameuse lettre à tous les adminsitrateurs du club. «Je pensais que tous les administrateurs avaient les mêmes ambitions que moi. L'un d'entre eux, ou un certain nombre d'entre eux, n'avaient certainement pas les mêmes ambitions pour le PSG...» «Entre les lignes et sans être parano, il m'accuse pratiquement d'avoir balancé sa lettre dans la presse», fulmine Alain Cayzac, ajoutant : «Charles Villeneuve veut me faire porter le chapeau. La preuve, il dit qu'il n'a pas fait une connerie en envoyant la lettre aux administrateurs - en fait, c'est une vraie connerie- mais il regrette que des mecs mal intentionnés l'aient envoyée à la presse. Il a besoin de passer pour une victime. Et il me fait ce qu'on a fait à (Michel) Denisot (président du PSG entre 1991 et 1998, NDR) par le passé : le coup des intentions machiavéliques de l'ancien président. Tout marchait correctement jusqu'à cette lettre. Je trouve ça pathétique.» Pas candidat Interrogé sur ses intentions dans la perspective du conseil d'administration extraordinaire du 3 février qui désignera un successeur à Charles Villeneuve, Alain Cayzac assure qu'il n'est nullement candidat. «Il faut passer à un autre projet avec du sang neuf. là-dessus, Villeneuve a raison. Il faut une personne qui posséde une culture sportive. Moi, j'ai envie de faire ce qui est bon pour le club. Jouer un rôle sans être en première ligne, donner un petit conseil, très bien.» Sébastien Bazin, le président Europe de Colony capital, principal actionnaire du PSG (62,5%) doit-il lui-même devenir président ? «A court terme, ce serait la meilleure solution, répond Alain Cayzac. Un signe d'apaisement, de clarification.» Source:lequipe.fr |
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25/01/2009 10:33
Message
#139
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation Attention, vestiaire lézardé Les bons résultats du PSG ont préservé une unité de façade au sein de l’effectif parisien. JUSQU’ICI TOUT VA BIEN. Jusqu’ici, le vestiaire parisien est, du moins en apparence, soudé, solide, solidaire, tourné vers un même objectif sportif. Jusqu’ici, Claude Makelele apparaît comme le ciment d’un groupe encore en lice sur quatre compétitions. Mais cette cohésion atteint des limites que la crise au sommet du club pourrait exacerber. Une courte série de contre-performances et les inimitiés éclateraient au grand jour et feraient vaciller un équilibre fragile. Ça vaut dans tous les clubs mais, à Paris, les proportions sont toujours plus importantes. Paul Le Guen le sait et tenait à affirmer hier l’imperméabilité de son effectif aux secousses qui affectent les coulisses : « On fait tout pour éviter que le vestiaire soit affecté. » Dans ce vestiaire, il y a pourtant les pro-Villeneuve et ceux qui le sont moins. Giuly, Camara, Traoré, Kezman, Luyindula ou Pancrate entrent dans la première catégorie. Soit parce que le futur ex-président du PSG les a recrutés, soit parce qu’ils avaient entamé des négociations pour prolonger leur contrat. L’attitude de certains d’entre eux au cours de cette semaine tumultueuse a fait sourire les autres, tous ceux qui n’entraient pas dans le cercle des intimes de Villeneuve. Mercredi, lorsque Zoumana Camara a pénétré dans les locaux du Camp des Loges, lançant innocemment : « Vous avez des nouvelles de ce qui se passe ? », plusieurs de ses coéquipiers se sont regardés, sourire en coin, avec l’étrange sentiment que le défenseur central prêchait le faux pour savoir le vrai. Division entre pro-Villeneuve et pro-Le Guen Si tout va bien jusqu’ici, certaines tensions sont déjà apparues. Début décembre, Makelele avait bien perçu des fissures dans l’unité du groupe. Après la défaite à Rennes (0-1) et le match nul à Manchester City (0-0), le capitaine parisien avait réuni l’équipe et demandé aux entraîneurs de sortir du vestiaire pour que les joueurs se disent en face ce qu’ils pensent. Camara avait alors reproché à Bourillon, défenseur central de formation et éventuel concurrent de l’ancien Stéphanois pour ce poste, de ne pas montrer davantage d’entrain lorsque Le Guen lui demandait d’évoluer comme milieu récupérateur. Quelques joueurs, réputés plus proches de Le Guen que de Villeneuve, étaient montés au créneau pour soutenir l’ancien Rennais. Ambiance tendue. La division du groupe, entre les pro-Villeneuve et ceux qui ont toujours manifesté un soutien à Le Guen (Landreau, Armand, Rothen, Bourillon, Clément), n’est pas limpide comme une ligne de front, mais les dirigeants redoutent que la situation du moment ne la révèle. Certains ont tenté d’y remédier à leur façon, à l’image de ce membre de l’encadrement qui, à l’occasion de mises au vert, filait acheter en douce des kebabs aux joueurs.Comme si la sauce blanche allait rapprocher ceux qui n’ont pas d’autres points communs. Ce n’est pas le cas. Depuis peu, il ne le fait plus. Non, jusqu’ici, le vestiaire parisien n’affiche aucune désunion. Claude Makelele, d’un oeil amusé par ces jeux de clans, veille au grain et n’hésite pas à recadrer. Hoarau, Sessegnon et Edel, eux, s’en moquent complètement. Mais, en privé, tous ou presque reconnaissent que deux ou trois défaites de suite entameraient sérieusement l’harmonie apparente de ce groupe. DAMIEN DEGORRE Citation Sans Rothen ni Makelele, avec Mulumbu ROTHEN A QUITTÉ L’ENTRAÎNEMENT prématurément hier. Il souffre d’une cuisse et sera forfait aujourd’hui, tout comme Makelele, victime de contusions lombaires. Luyindula, malade hier, est incertain. S’il figure dans le groupe, il devrait cependant être préservé au profit de Giuly, qui retrouverait une place de titulaire. Au milieu, Le Guen pourrait redonner sa chance au jeune Mulumbu, qui ne compte qu’une seule apparition en L 1 cette saison et n’a plus joué avec le PSG depuis le 23 octobre, contre Schalke 04 (1-3). – D. D. Citation PSG, départ retardé LES PARISIENS devaient s’envoler hier, en fin d’après-midi, vers Ajaccio, où ils étaient censés passer la nuit. Mais en raison des vents violents qui sévissent en Corse, l’équipage de l’avion affrété par le PSG a préféré différer le décollage à ce matin, aux alentours de 8 h 30. Du coup, une fois arrivé à l’aéroport du Bourget, le bus du groupe a fait demi-tour et l’a ramené à Saint-Germain-en-Laye, où les joueurs se retrouveront aujourd’hui. Citation Le Guen voit l’avenir autrement La démission de Charles Villeneuve éclaircit l’horizon de l’entraîneur parisien. Qui pourrait prolonger son contrat. AVEC CHARLES VILLENEUVE aux commandes, Paul Le Guen était assis sur un siège éjectable. Le printemps venu, le futur ex-président du PSG aurait, sans aucun doute, appuyé sur le bouton rouge et invité l’actuel entraîneur à boucler ses valises pour laisser la place à un successeur. Entre les deux hommes, l’histoire n’avait pas très bien commencé. Ils avaient trouvé un modus vivendi qui permettait de conclure la saison sans heurts. Pas plus. Mais l’hiver est encore présent et c’est Villeneuve qui doit ranger prématurément son bureau du Parc des Princes. À cinq mois du terme de son contrat, Le Guen retrouve des couleurs et la probabilité qu’il prolonge son contrat prend bien plus de vigueur. Car, entre Sébastien Bazin et l’entraîneur parisien, les relations sont nettement plus détendues. L’actionnaire majoritaire apprécie la droiture du Breton, son recul sur les événements et n’a pas hésité à manifester un soutien public lorsque la position de Le Guen était bancale. « J’ai de bonnes relations avec M. Bazin, c’est connu, déclarait le technicien, hier, avant le déplacement à Ajaccio. J’en avais aussi de bonnes avec M. Villeneuve, c’était moins connu. C’était très pratique et pas incompatible. » Ça l’est d’autant moins quand le second n’est plus là. Aujourd’hui, seuls des résultats contrariants constitueraient un obstacle à une prolongation de contrat. Dans l’entourage de Bazin, on prône la stabilité, surtout si le PSG signe une seconde partie de saison proche de la première. « Je suis prêt à discuter avec tout le monde, expliquait Le Guen. On suppute beaucoup, mais on m’a proposé des discussions depuis longtemps.» Seulement, depuis quelques jours, la donne a changé. Colony veut de la stabilité. D’indésirable, l’entraîneur du PSG serait presque devenu intouchable. Le conserver est la tendance. Élargir son champ de compétences et lui octroyer un statut de manager à l’anglaise l’est moins. Sébastien Bazin paraît peu enclin à dessiner un schéma similaire à celui de la deuxième saison de l’ère Cayzac, quand Le Guen, dans l’habit du manager, avait étendu ses prérogatives. « Je n’attends rien, a prévenu ce dernier. Je veux juste finir mon contrat dans de bonnes conditions. De toute façon, j’aime attendre les fins de situations afin d’avoir des éléments supplémentaires pour décider. Aujourd’hui, il n’y a pas d’urgence. » C’est de cette manière qu’il avait agi alors qu’il dirigeait Rennes (1998-2001) puis Lyon (2001-2004). Il existe pourtant une différence de taille avec ses deux clubs précédents : l’attachement que Le Guen porte au PSG est bien plus important. Et si, comme cela pourrait être le cas, le club lui propose une prolongation, il aura moins de temps pour se décider. « Je suis content d’être ici, à Paris, a conclu l’entraîneur parisien. J’entraîne ce club avec bonheur et j’ai très envie de me battre pour lui. Mais il n’a aucune obligation par rapport à moi et je n’en ai aucune par rapport à lui. Attendons tranquillement. » – D. De Citation Il fera chaud à Mezzavia Le Gazélec Ajaccio se réjouit d’accueillir le PSG dans son stade, qui a causé bien des frayeurs aux équipes adverses. AJACCIO – de notre envoyé spécial LE PARIS-SG A PRIÉ très fort pour que la Fédération décrète le stade du Gazélec Ajaccio non conforme pour la tenue d’un seizième de finale de la Coupe de France. En vain. Cet après midi, le Paris-SG se produira donc à Mezzavia, le quartier où a été érigé il y a une cinquantaine d’années le stade Ange-Casanova. L’enceinte appartient à un autre temps. Il ne répond plus aux normes classiques en matière de sécurité. Pour la réception du maigre contingent de supporters parisiens, un mur a été élevé à la hâte. « Il y a une entrée mais pas de sortie », exagère avec malice Jean-Pierre, un supporter du Gazélec. Les anciens racontent qu’à une époque, le public retenait le maillot des joueurs qui effectuaient les touches. Les vieilles histoires remontent à la surface. Mezzavia a ses légendes. « C’est une bouillotte », juge Olivier Pantaloni, l’adjoint de José Pasqualetti à l’AC Ajaccio (L 2) qui s’est qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de France, mardi soir, aux dépens de Vannes (2-0). Le stade est abîmé, cabossé. « Il vieillit, c’est vrai, reconnaît de sa voix rocailleuse François Tagliaglioli, le président, dit “Fanfan”. Mais il a une âme, une histoire. Il vit. Vous verrez. Il est beau. Ce sera coloré. » Tagliaglioli : « S’il n’y a pas d’injustice, tout ira bien » Mezzavia a fait trembler beaucoup d’équipes impressionnées par le contexte. Ce fut le cas du RC Strasbourg en 1992 (0-1), dont les joueurs ont vécu deux heures d’angoisse avant de pouvoir s’échapper. L’Équipe avait titré au lendemain de cette rencontre de D 2 : « Western à Ajaccio ». Les arbitres craignent eux aussi la « bouillotte ». David Mussotte, qui officia le 6 septembre 2008 pour la réception de Hyères (1-1) en CFA, fut pris à partie à l’issue de la rencontre par une foule qui l’accusa d’avoir « inventé » un penalty. Sous le coup de deux matches de suspension avec sursis, l’antique stade sera plein en cette fin d’après-midi. Les 4 000 billets mis en vente jeudi ont été rapidement écoulés. « On aurait pu en vendre 10 000, affirme François Tagliaglioli.Mais, à Mezzavia, 4 000 supporters font autant de bruit que 50 000 au Parc des Princes ou au Vélodrome de Marseille. » Beaucoup de fidèles du Gazélec, privés du précieux sésame, tenteront de se frayer un passage au milieu des deux tribunes. Les plus hardis grimperont sur le toit du minuscule siège. Les dirigeants assurent qu’il n’y aura pas d’incidents. « S’il n’y a pas d’injustice, tout ira bien », précise, toutefois, le président... « À Mezzavia, tous les miracles sont possibles, assure Patrick Leonetti, l’entraîneur. Le club a écrit beaucoup de pages de son histoire avec la Coupe de France en toile de fond. C’est un club qui aime cette compétition. Il a reçu les plus grands : Monaco, Sochaux, Saint-Étienne... » Sans oublier Marseille en mars 1990. « Le grand Marseille (1-3, dont 2 buts de Didier Deschamps !), se souvient le président. Celui de Bernard Tapie. Il avait eu peur. Avant le coup d’envoi, il m’avait dit qu’il ne jouerait pas ce match. Je le lui ai déconseillé. Il y avait 10 000 spectateurs dans les tribunes. Je ne suis pas certain que le bus de l’OM aurait pu repartir si la rencontre n’avait pas eu lieu. » Et de conclure : « Je crois que les Parisiens vont être surpris... » GUILLAUME DUFY Citation POUR L’INSTANT, C’EST JOUABLE. – Dès son arrivée à Ajaccio, Stéphane Bré, l’arbitre, s’est rendu à Mezzavia pour constater l’état du terrain. Depuis deux jours, la pluie ne cesse de tomber sur la ville corse. De grosses flaques se sont formées sur la pelouse. Stéphane Bré a assuré que, pour l’instant, la partie était jouable. Les prévisions météorologiques annonçaient une légère amélioration. – G. D. L'Equipe |
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25/01/2009 11:03
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée |
Citation Paris doit sauver les apparences Un président sur le départ, un actionnaire qui doit lui trouver un successeur : c’est dans ce contexte de crise que l’équipe du PSG cherchera des certitudes cet après-midi sur le terrain du Gazelec Ajaccio. LE PSG, qui est aussi une équipe de football, revient cet après-midi à son activité d’origine : le jeu avec Lballon. La crise au sommet du club vient de clore son premier chapitre avec le départ de Charles Villeneuve, qui sera entériné le 3 février lors d’une assemblée générale. Il y aura d’autres épisodes bientôt, avec la nomination d’une nouvelle équipe dirigeante et peut-être un changement de structure. Mais c’est en retrouvant le terrain que le PSG peut prolonger son histoire rocambolesque. Une élimination en début de soirée en Corse aurait le mérite de synthétiser tous les maux du club (coulisses et terrain), qui font rire la France mais désolent ses supporteurs. « On ne va pas commencer à se chercher des excuses » Le PSG confirmerait alors que l’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Après s’être payé le luxe d’un psychodrame largement évitable, Paris doit maintenant contourner le piègede laCoupe de France, à Ajaccio contre une CFA, pour repousser le spectre d’une semaine dont une défaite en coupe serait l’apothéose. « Ce n’est vraiment pas le moment de lâcher la barre. Plus que jamais, j’ai envie de me battre pour que les résultats continuent à être bons et que cela continue à fonctionner », insiste Paul Le Guen, sans doute plus préoccupé par les pépins du moment (Rothen et Makelele forfait) et les interrogations du vestiaire sur le temps de jeu de chacun. Sébastien Bazin, l’actionnaire, et Charles Villeneuve, le futur ex-président, ont tout fait cette semaine pour sauvegarder les apparences, avec prise de parole commune au camp des Loges vendredi devant l’effectif, pour empêcher que la crise ne déborde sur l’aspect sportif. « On ne va pas commencer à se chercher des excuses. Le contexte n’est pas un prétexte, prévient l’entraîneur parisien. Ajaccio sera un match très difficile mais on a travaillé dans de bonnes conditions. » Aux prémices des soubresauts, dimanche dernier, les joueurs avaient envoyé un signal en battant Sochaux (2-1) au Parc des Princes pour le compte de la 21e journée de championnat. La faiblesse supposée d’une CFA devrait leur permettre également de surmonter l’obstacle, à l’image de Lyon et Toulouse, en promenade hier sur les terrains amateurs de Bretagne ou d’Alsace, où le 1er et le 5e de Ligue 1 ont inscrit quatorze buts à eux deux. Ce 16e de finale tombe finalement à pic pour se changer les idées. C’est même recommandé. Sans accusé de réception. Dominique Sévérac Citation En raison des forts vents qui balaient le sud de la France, le PSG n’a pu décoller hier et rejoindre Ajaccio. Il s’envolera ce matin où de meilleures conditions sont annoncées. Par ailleurs, lors de la séance à huis clos hier, Rothen s’est blessé à une cuisse. Il est remplacé numériquement dans le groupe par le jeune Partouche. Compte tenu de l’incertitude planant sur Luyindula (souffrant), Le Guen a convoqué 19 joueurs. Citation « Je regrette ce qui s’est passé » PAUL LE GUEN, entraîneur du club parisien CONTRAIREMENT à son habitude, Paul Le Guen s’est longuement confié hier en conférence de presse. Au menu : la crise. Le club aurait-il pu s’éviter cette nouvelle crise ? Paul Le Guen. J’aurais préféré évidemment, compte tenu de la bonne marche de l’équipe. Nous faisons tout pour éviter que cela n’affecte le groupe. Les interventions du président et de l’actionnaire hier (vendredi) permettront à l’équipe de se consacrer désormais au sportif. Vos joueurs vous ont-ils questionné à ce sujet ? Il y avait des interrogations, dès la veille de Sochaux (dimanche dernier au Parc) d’ailleurs. Je ne pouvais pas répondre à toutes les questions.Aujourd’hui, c’est plus facile. Et c’est mieux que les explications soient venues des intéressés eux-mêmes. « De quelle façon aurais-je pu intervenir ? » A titre personnel, comment vivez-vous cette crise ? Je suis salarié du PSG et entraîneur du club. J’ai de bonnes relations depuis longtemps avec monsieur Bazin, c’est connu. J’en avais aussi avec monsieur Villeneuve. C’est moins connu. Je pense que nous avions trouvé nos marques. Cela fonctionnait bien. Je regrette donc ce qui s’est passé. Il y a quand même le départ d’un président.Même si cela s’est passé d’une façon assez sereine, ce n’est pas rien. La situation précédente me convenait bien. Il faudra retrouver à présent un bon fonctionnement. Avez-vous essayé d’arrondir les angles pendant cette période ? Je me suis logiquement tenu à ma situation de salarié du club. Il y avait un problème entre l’actionnaire et le président. Certes, je m’entends bien avec les deux mais c’était compliqué pour moi de me mêler de ça. De quelle façon aurais-je pu intervenir ? Cette semaine, je me suis donc concentré sur mon travail tout en me tenant au courant de l’évolution des choses. J’ai eu des discussions avec les uns et les autres, tout en restant dans mon rôle. Avez-vous été surpris que Charles Villeneuve envoie cette lettre ? Je n’ai pas tout de suite saisi l’importance de cet événement. Je ne l’ai réalisé que samedi dernier dans l’après-midi. Pourtant, j’ai été PDG d’entreprise, je suis actuellement actionnaire. Mais je n’ai pas perçu tout de suite que cela pouvait avoir ces répercussions. Mais quand on s’intéresse pas à la vie de l’entreprise, on comprend bien. Depuis que vous êtes entraîneur du PSG, vous avez connu trois présidents en à peine deux ans et demi… Ce n’est pas pour faire acte d’allégeance mais je suis de l’avis de M. Bazin et de M. Villeneuve : l’institution est au-dessus de tout. Je m’adapte donc car je place l’intérêt supérieur du club au-dessus de tout. Propos recueillis par Sylvie De Macedo Citation Le Guen décidera de son avenir au dernier moment POUR LA PREMIÈRE FOIS de la saison, Paul Le Guen a levé un coin de voile sur son avenir au PSG. Au 30 juin, le technicien sera en fin de contrat, deux ans et demi après son arrivée dans la capitale. L’entraîneur commence par deux confessions. D’abord, le club lui a déjà proposé d’ouvrir les négociations. « Depuis quelquesmois, on m’a proposé des discussions », révèle Le Guen, qui ajoute aussitôt : «Mais je ne suis pas pressé », manière de dire qu’il n’a pas vraiment donné suite. Selon nos informations, Charles Villeneuve et Paul Le Guen avaient commencé à dessiner les contours de l’effectif de la saison prochaine, avec le Breton comme entraîneur à l’époque de ces discussions. Par ailleurs, il se dit ouvert à tout, comme prendre le titre de manageur général si on le lui propose : « Je suis prêt à discuter. » Puis cet aveu, comme une envie de prolonger : « Moi, je suis content d’être là, d’être entraîneur au PSG. C’est un bonheur. J’entraîne ce club avec plaisir. »Mais alors que Laurent Blanc annoncera demain qu’il prolonge à Bordeaux, Le Guen réfute l’urgence en expliquant sa méthode : « A Rennes, à Lyon, je suis allé jusqu’à la fin de mon contrat, et j’ai décidé ensuite de ce que je voulais faire. Ici, éventuellement, je déciderai si j’ai une proposition.Mais c’est toujours comme cela que je fonctionne. J’aime bien attendre la fin. Cela permet d’avoir des éléments supplémentaires pour décider. » Comme ? « Les résultats, notre classement, une atmosphère… » D.S. avec S.D.M. Le Parisien |
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