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Dubdadda
posté 17/09/2009 08:59
Message #1181


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Grégory Bourillon : « Récupérer les points perdus »

Après la séance du jour, Grégory Bourillon est revenu sur l'échec du PSG en principauté avant de se projeter sur l'OL, puis d'évoquer son cas personnel.

Grégory, comment s’est passée la séance du jour ?
« Bien ! A chaque reprise, on réalise un gros travail physiquement. On y a donc eu droit ce matin. On a fini par un peu de travail tactique défensif, puis des jeux. Tout s’est bien passé, on a bien bossé. »

Qu’est-ce qui a pêché à Monaco ?
« En première période, on n’y était pas défensivement. Les Monégasques se sont procurés beaucoup trop d’occasions. On est bien rentré dans la seconde période. On a amélioré nos phases offensives, ce qui nous a permis de jouer plus haut et de moins subir. A ce moment là, on aurait pu accrocher autre chose que le nul. Malheureusement, on a peut-être trop voulu aller chercher la victoire et on s’est donc découvert. Sur le premier but, nous ne sommes pas en place et après ça part vite dans notre dos. C’est vraiment dommage parce qu’il y avait la possibilité de faire autre chose. Il faut rattraper ces points-là le plus vite possible et gagner contre Lyon pour repartir sur une nouvelle série. »

Dimanche, le PSG reçoit Lyon pour la première affiche de la saison au Parc des Princes. Comptes-tu sur l’appui du public ?
« C’est toujours un avantage de jouer à domicile. Cette année ça se passe plutôt bien chez nous. On a le public qui est à fond derrière nous, et ça nous aide. On sait que ça va être difficile mais on se doit de récupérer les points perdus à Monaco, et entamer une nouvelle série. »

Prépare-t-on le match différemment quand Lisandro Lopez ou Bafé Gomis sont en face ?« Non. On sait que ça va être dur, mais chaque match est préparé avec toute l’attention nécessaire. Les autres équipes possédent également de bons attaquants. Il ne faut négliger personne. Lyon, ça sera du très haut niveau, il faudra donc être encore plus vigilant et attentif. »

Tu as vécu une saison difficile l’année dernière avec un faible temps de jeu. Qu’est-ce qui t’as poussé à rester ?
« J’ai beaucoup apprécié le discours que m’a tenu le coach en arrivant. C’était un discours différent de ce que l'on avait et j’ai ressenti que les cartes pouvaient être redistribuées. J'ai donc souhaité continuer ici. L’avenir nous dira si j’ai eu raison ou pas. Mais j’ai entendu un discours qui m’a plu, auquel j’ai tout de suite adhéré. Je tenais à faire parti de son projet. »

Que peut-on te souhaiter pour cette saison ?
« Jouer le plus de matches possible et réaliser une saison plus complète que l’année dernière, qui a été une catastrophe pour moi. J’ai retrouvé un niveau que j’avais perdu en arrivant ici. Maintenant je suis en pleine possession de mes moyens, donc je me donne les moyens d’être performant à l’entraînement et de bien figurer pendant les matches. Je n’ai plus d’excuse. J’ai une carte à jouer et je vais la jouer à fond. »


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Dubdadda
posté 17/09/2009 12:52
Message #1182


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« Toujours le même plaisir »

Grégory Coupet a retrouvé cette saison les terrains de France. Dimanche soir il va croiser la route de l’OL où il a passé presque douze saisons entières… « Greg » n’a pas changé…

Qu’on le veuille ou non, il est désormais un monument du football français. Sa longévité, son palmarès, sa personnalité, sa joie de vivre, sa soif de travail le différencient de la majorité de ses collègues de travail. Il a fait son retour cette saison dans le championnat de France en signant pour deux exercices au PSG. 441 matchs de L1 disputés (66 à l’ASSE, 370 avec l’OL et 5 au PSG), 34 sélections, 7 titres de champion de France, 1 Coupe de la Ligue, 1 Coupe de France, 5 Trophées de Champions… valent mieux que tous les discours. A 36 ans et 9 mois, « Greg » est en passe de devenir le joueur en activité ayant disputé le plus de rencontres en L1 (Landreau, blessé, en est à 449). Une carrière commencée en D1 avec les Verts le 24 mars 94 contre Angers (succès 2 à 0). Au lendemain de la défaite face à Monaco, le natif du Puy était frais et dispos, malgré un retour plutôt matinal (4 heures).

Grégory, un mot sur le match à Monaco ?
«Une nouvelle fois, nous avons produit du jeu. Nous avons été ambitieux. C’est bien. Après, nous prenons deux buts en contre, deux buts un peu bêbêtes… »

Comment définirais-tu « Greg le Parisien » ?
« Toujours le même avec le même mode de fonctionnement. Nous habitons à St-Germain-en Laye. C’est super agréable. La famille apprécie. C’est cool. On profite de la nature. On vient d’investir dans des vélos pour faire des balades. Après on profite aussi de la vie parisienne avec les concerts comme celui récemment de Coldplay. Il y a encore le théâtre… On se régale ».

Et « Greg » le joueur du PSG ?
« Il bosse avec la même force de travail. Pas question de lâcher. J’arrive une heure avant aux entrainements pour répéter les fondamentaux. J’ai toujours le même plaisir d’aller à l’entrainement. Nous avons en plus un fabuleux outil de travail. J’ai pris mes marques avec l’ensemble des gens du club. Il y a une super ambiance. J’apporte ma joie de vivre, mon envie au groupe. Tout fonctionne bien avec le groupe des gardiens et l’entraineur Nicolas Dehon. La même ambiance qu’à l’OL avec « Jo ». Du sérieux et des sourires. Mon intégration a aussi été facilitée par la présence des anciens lyonnais (Giuly, Clément, Luyindula) ou encore celle d’Armand, Makelele… J’ai tout de suite été accepté ».

Que dirais-tu du PSG 2009-2010 ?
« C’est un très bon groupe. Il y a des joueurs confirmés et des jeunes à qui ont fait confiance. Il y a de l’ambition dans le jeu. Il y a des joueurs aux profils différents, c’est très intéressant. Après on verra sur la durée par rapport notamment à la richesse quantitative du groupe. Rothen et Kezman sont partis et n’ont pas été remplacés. Dimanche, il manquera Erding et Sessegon ».

un grand plaisir à retrouver toute la famille lyonnaise

Et l’OL ?
« Je trouve l’équipe très bien. Il y a de l’ambition, cela se voit. L’amalgame se fait avec les nouveaux. Tout se passe bien. J’ai eu des échos favorables à ce propos. La méthode de Monsieur Puel a été digérée et elle a évolué. Lisandro ? Un joueur, un mec comme lui, c’est génial. Quel buteur ! C’est super aussi pour les supporters ».

Est-ce-que cela sera spécial pour toi dimanche ?
« Ce sera particulier, mais ce sera plus fort à Gerland lors du match retour. Dimanche, j’aurais d’abord un grand plaisir à retrouver toute la famille lyonnaise, que ce soit mes anciens partenaires, les dirigeants ou encore Guy, Abdel, Patrick. Ce ne sera que du plaisir. De l’émotion ? Du plaisir d’abord. Après basta… chacun défendra ses couleurs… Et le PSG doit gagner… »

Enfin est-ce-que tu suis l’actualité de l’Equipe de France ?
« Oui. J’ai été très déçu par ce qui est arrivé à Hugo en Serbie. Son expulsion est totalement imméritée. Il n’y avait pas faute. La double peine va à l’encontre des gardiens de but. C’est une honte cette façon de faire. La décision est scandaleuse. Il faudrait se servir de la vidéo pour juger vraiment l’action et ne pas trop pénaliser le joueur non coupable. Récemment, j’ai failli avoir le même problème avec le Lillois De Melo. Moi, si j’étais attaquant, je ne chercherais pas en ce moment à marquer, mais plutôt à tomber dans les mêmes circonstances! »

Rendez-vous dimanche soir au Parc des Princes où « Greg » va jouer pour la 3ème fois de sa carrière contre l’OL. Avec l’ASSE, il avait fait match nul 1 à 1, le 27 février 96 et perdu 1 à 0 le 4 mars 95. Il se souviendra aussi que « Bafé » Gomis, l’ancien stéphanois, lui a marqué 2 buts avec les Verts ou encore Makoun, un but avec Lille tout comme Källström avec Rennes…


OlWeb
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Vasco
posté 17/09/2009 21:00
Message #1183


Dieu tout-puissant
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Commission de discipline : Les sanctions

La Commission de discipline de la Ligue s'est réunie ce jeudi 17 septembre 2009 et a pris les décisions suivantes concernant la Ligue 1 et la Ligue 2. Expulsé à Monaco, dimanche dernier, le Parisien Stéphane Sessegnon écope de deux matchs ferme plus un avec sursis. Trois matchs ferme pour le Nancéien André Luiz.

Ligue 1
Trois matches ferme : André Luiz (AS Nancy Lorraine)

Deux matches ferme + un match avec sursis : Stéphane Sessegnon (Paris SG)

Un match ferme: Hérold Goulon (MUC 72), Sylvain Marchal (FC Lorient), Mapou Yangambiwa (Montpellier HSC)

FC Lorient - Le Mans UC 72 du 29.08.09
Exclusion de Christian Gourcuff, entraîneur du FC Lorient : deux matches d'interdiction de banc de touche

Ligue 2
Un match ferme : Anthony Ouasfale (Angers SCO), Felipe Saad (EA Guingamp), Matar Fall (Angers SCO), Christophe Gaffory et Abdou Adenon (SC Bastia), Moustapha Diallo (EA Guingamp), Gary Coulibaly et Anthony Gonçalves (Stade Lavallois), Jamel Aït Ben Idir (HAC), Xavier Tomas (Tours FC), Ibrahim Tall et Harlington Shereni (FC Nantes), Yohan Eudeline (CS Sedan)


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« Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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Can
posté 17/09/2009 21:41
Message #1184


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Foot - L1- Pétards
Une instruction ouverte


Une instruction a été ouverte à la suite des incidents causés dimanche à Monaco par les supporteurs du PSG qui avaient nécessité l'interruption du match, a indiqué jeudi la commission de discipline, en rappelant que les sanctions pouvaient aller jusqu'au retrait de point. «La date [d'audition, ndlr] n'a pas encore été fixée mais elle sera a minima dans un mois», a indiqué Pascal Garibian, le président de la commission. A l'issue du travail du rapporteur, le club parisien, habitué des commissions de discipline cette saison ( popcorn.gif mellow.gif ), sera donc convoqué pour s'expliquer,avant une éventuelle sanction.

«Nous avons invité les clubs à s'intéresser à l'ensemble du panel des sanctions», a poursuivi l'ancien arbitre. «C'est un rappel à l'ordre», a sobrement indiqué à la sortie Romain Voillemot, le responsable juridique du PSG, déjà sous la menace de plusieurs matches avec sursis complet ou partiel dans d'autres affaires en cours. Dimanche, les supporteurs parisiens avaient jeté plusieurs engins pyrotechniques sur la piste d'athlétisme entourant la pelouse du stade de Monaco. Le match avait été interrompu trois minutes. (Avec AFP)


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Hari
posté 18/09/2009 07:49
Message #1185


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Les supporteurs parisiens sous pression

La rumeur s’est transformée hier en réalité. La préfecture de police de Paris a décidé d’interdire l’accès du Parc des Princes en semaine aux associations de supporteurs du PSG. Cette décision s’apparente à une sanction liée aux incidents survenus dimanche dernier à Monaco, où de nombreux jets de pétards et fumigènes avaient entraîné l’interruption du match pendant plusieurs minutes.
Cette interdiction restera en vigueur jusqu’au 31 décembre prochain. Mais la préfecture les a autorisées, sur proposition du club, à venir au Parc quelques heures avant le coup d’envoi des rencontres afin de pouvoir confectionner malgré tout leurs « tifos ». Cette faveur est conditionnée à leur bonne tenue aussi bien au Parc qu’en déplacement, où l’on dénombre les plus graves débordements. Dans le cas contraire, plus aucun accès au Parc ne serait toléré.
Hier, les associations ont été reçues à la préfecture de police pour se faire signifier cette décision. Si leurs représentants sont convenus de demander à leurs membres de ne plus craquer de fumigènes, ils ne sont pas convaincus du bien fondé de la mesure. « On est conscients qu’il faut calmer le jeu mais pas définitivement car nous sommes pour l’usage de fumigènes dans un cadre défini, ça fait partie de la culture du foot », dit un chef de groupe. Un nouveau point sera fait avec les forces de l’ordre sur ce sujet à l’issue de Marseille-PSG, le 26 octobre prochain.

Menacé de retrait de points

Jean-Philippe D’Hallivillée, le directeur sécurité et supporteurs du club, et Romain Voillemot, le responsable juridique, ont, eux, été entendus par la commission de discipline de la Ligue (LFP), à la suite des incidents survenus lors de Valenciennes - PSG, le 22 août dernier. Le club a été condamné à payer une amende de 12 500 € pour l’utilisation de 25 fumigènes. La commission de discipline a aussi indiqué que les débordements de Monaco vont être instruits pendant plusieurs semaines. Cette précision présage une lourde sanction. Il a aussi été rappelé aux dirigeants du PSG que l’arsenal des sanctions pourrait aller jusqu’au retrait de points. D’ores et déjà, le club est sous le coup de deux matchs à huis clos : un partiel actuellement devant la commission de conciliation du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et un total avec sursis. Enfin, une enquête de police est en cours. Celle-ci concerne l’agression dont a été victime un bus marseillais samedi dernier à Paris. D’après les premiers éléments, les auteurs seraient issus d’un groupe de supporteurs ayant participé également aux incidents de Monaco…

A.H. (avec L.P.)



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PSG : une instruction ouverte après les incidents à Monaco


Une instruction a été ouverte à la suite des incidents causés dimanche à Monaco par les supporteurs du PSG qui avaient nécessité l'interruption du match pendant trois minutes, a indiqué jeudi la commission de discipline qui a rappelé que les sanctions pouvaient aller jusqu'au retrait de points.


«Compte tenu des faits, l'affaire de Monaco a été mise en instruction», a indiqué Pascal Garibian, le président de la commission. «La date (NDLR: d'audition) n'a pas encore été fixée mais elle sera a minima dans un mois». A l'issue du travail du rapporteur, le club parisien, habitué des commissions de discipline cette saison, sera donc convoqué pour s'expliquer, avant une éventuelle sanction. «Nous avons invité les clubs à s'intéresser à l'ensemble du panel des sanctions», a poursuivi le président de la commission.

«C'est un rappel à l'ordre», a sobrement indiqué à la sortie Romain Voillemot, le responsable juridique du PSG, déjà sous la menace de plusieurs matches avec sursis complet ou partiel dans d'autres affaires en cours.

Les supporteurs parisiens, qui avaient jeté plusieurs engins pyrotechniques à la 75e minute sur la piste d'athlétisme entourant la pelouse du stade de Monaco, s'étaient réunis mercredi en fin d'après-midi au Parc des Princes avec le club parisien. Ils se sont engagés à ne plus allumer fusées ou pétards, tout en disant qu'ils ne peuvent pas contrôler tous les membres de leur tribune. Pour l'un deux, membre du virage Auteuil, les supporteurs ont «perdu leur crédibilité».


leparisien.fr

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Sankharé probable titulaire

Afin de pallier la suspension de Stéphane Sessegnon, qui sera absent dimanche lors du choc entre le Paris Saint-Germain et Lyon, Antoine Kombouaré devrait faire confiance à Younousse Sankharé pour occuper le flanc gauche, selon les informations de L'Equipe. L'international Espoirs évoluait devant Sylvain Armand lors de l'entraînement à huis clos, jeudi au Parc des Princes. En attaque, l'absence de Mevlut Erding, blessé à l'épaule, devrait contraindre l'entraîneur parisien à reconduire la paire Hoarau-Luyindula.


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Dubdadda
posté 18/09/2009 08:45
Message #1186


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La confiance de Kombouaré

Arrivé cet été sur le banc parisien, Antoine Kombouaré dresse après cinq journées un premier bilan. Pour lui, ses joueurs ont largement le niveau des Bordelais, Lyonnais ou Marseillais. Il suffit juste de progresser, surtout défensivement.

«Avant Monaco, après quatre journées, je ne pensais pas qu'on serait si haut.» Antoine Kombouaré se montre plutôt satisfait de ses débuts à la tête du Paris Saint-Germain. Dans un entretien accordé à L'Equipe, vendredi, l'entraîneur parisien dresse un premier bilan : «Le plus dur commence. Avec nos premiers résultats, on se sait plus attendus. Défensivement, il faut progresser. Etre plus costauds. Je veux que les défenseurs soient avant tout des défenseurs, qu'ils fassent peur.» Et quand on lui parle d'un effectif moins armé que le trio Bordeaux-Marseille-Lyon, Kombouaré rétorque : «Mon boulot n'est pas de demander du renfort, mais d'exploiter au maximum mon groupe, sachant que le collectif comme les individualités peuvent encore largement s'améliorer. J'ai des très bons jeunes. On a la chance de pouvoir compter sur eux. Et ils apprennent lors des entraînements.»

« Mon groupe est capable de rivaliser avec les meilleurs »

Pas besoin de joker alors ? «Non. Mon intention, c'est d'aller jusqu'au mercato de janvier en obtenant les meilleurs résultats possibles avec cette équipe-là. Avec le président, on pourra alors taper à la porte de l'actionnaire et lui dire : "Voilà, si on veut aller au bout de notre objectif, ce serait bien se renforcer". Ce qui est sûr, c'est que mon groupe est composé de joueurs que je voulais.» L'objectif des Parisiens et de l'entraîneur, c'est d'être au moins dans les cinq premiers. Pour Antoine Kombouaré, le PSG en a largement les moyens : «Ce groupe a de la marge. Il est capable de rivaliser avec les meilleurs et vaut au moins le top 5.»

France Football
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Dubdadda
posté 18/09/2009 10:43
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PSG : Giuly surprend le coach

Antoine Kombouaré, dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe, s'est déclaré positivement surpris par le début de saison de Ludovic Giuly.

Pour Antoine Kombouaré, Ludovic Giuly est une des bonnes surprises parisiennes de ce début de saison. Le coach du PSG ne s'attendait pas à ce que l'ancien Barcelonais puisse répéter les efforts : « Il arrive à enchaîner les matchs ; il répète les efforts, et surtout, il est efficace. »

Autre joueur qui a positivement impressionné Kombouaré : Péguy Luyindula.

Football365.fr
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Kiolm
posté 18/09/2009 11:47
Message #1188


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Kombouaré : «Rivaliser avec les meilleurs»

Nous publions l'intégralité de l'entretien qu'Antoine Kombouaré a accordé à L'Equipe pour son édition de vendredi. L'entraîneur du PSG est convaincu que son club peut rivaliser avec des équipes du niveau de Lyon, son adversaire dimanche (21h00).


Une heure avant de plaider la cause de Stéphane Sessegnon devant la commission de discipline de la Ligue, dans le 16e arrondissement parisien, Antoine Kombouaré se présente, soucieux du sort qui sera réservé à son joueur, à l'hôtel Bristol, à quelques encablures du siège de la LFP. L'entraîneur du PSG a accepté de revenir sur le début de saison de son équipe, ses bonnes surprises et ses espoirs. Pour lui, Paris doit viser le top 5 de la L1.

« Comment gérez-vous aujourd'hui le caractère de Stéphane Sessegnon ?
Je parle beaucoup avec lui. J'essaie de le responsabiliser encore plus. Aujourd'hui, il a un rôle de cadre, de leader. Mais un leader de jeu doit aussi être un leader dans son comportement. Avec lui, je joue sur la fibre affective. Je lui rappelle qu'il est le père de quatre enfants et que ça doit l'inciter à se montrer exemplaire.

Son mauvais geste sur Adriano, à Monaco, s'explique-t-il par une nervosité liée à sa prestation moyenne ?
Je ne suis pas d'accord. Au contraire. Juste avant son expulsion, il était certes un peu en difficulté. Mais c'est sans doute l'avantage au score de Monaco qui a pu l'énerver. Ce n'est pas une excuse. Il n'avait pas le droit d'avoir cette réaction, d'autant qu'on a un effectif limité et que, lorsqu'un joueur important est ainsi expulsé, on met ses copains dans la merde. Il m'a promis de faire de gros efforts pour changer. Dans son jeu, aujourd'hui, il est à 60-70%, il en a encore sous la semelle. Mon travail, c'est que son talent soit au service d'un collectif. Alors, oui, quand il joue plus simple, on dit qu'il fait moins la différence. Mais ce n'est pas grave. Moi, je veux qu'il s'inscrive dans un collectif, qu'il lâche le ballon au bon moment, vers le bon partenaire. A côté de ça, il fera toujours des différences individuelles dans des un contre un. Il doit juste alterner les deux options. Ensuite, les stats viendront d'elles-mêmes.

Comment l'aider à mieux se canaliser ?
En lui répétant que, quand on entre sur un terrain, ça ne se passe pas toujours comme on le souhaite. Il faut alors prendre sur soi. Moi, par exemple, après un match comme Monaco, je peux avoir envie de mettre des claques à tout le monde. Mais je prends sur moi et je ferme ma gueule.

« A Montpellier (1-1), ma seule envie était d'envoyer le paper-board dans la gueule des mecs.»

Avez-vous le sentiment de mieux garder votre sang-froid qu'à Valenciennes ?
Quand je parle de Stéphane, je sais de quoi je parle... (Il sourit) Je travaille pour rester calme, mais c'est très compliqué. Plusieurs fois, j'ai eu envie de péter un boulon. A Montpellier (1-1), par exemple, j'avais tellement les nerfs qu'en entrant dans le vestiaire, ma seule envie était d'envoyer le paper-board dans la gueule des mecs. Mais je ne l'ai pas fait... Pour progresser, j'ai promis à mes enfants de mieux me tenir. Je sais qu'ils ont de la peine quand je déborde.

Comment jugez-vous le début de saison du PSG ?
Avant la saison, on espère toujours que ça va bien se passer. Mais, avant Monaco, après quatre journées, je ne pensais pas qu'on serait si haut. Surtout que le début de saison est souvent conditionné par la fin de la saison précédente. Or, ici, elle avait été difficile et le groupe avait peu évolué. Avec nos premiers résultats, on se sait plus attendu.

La défaite à Monaco vous inquiète-t-elle ?
Non, pas plus que ça. Ce qui m'avait inquiété, c'était Montpellier. Après ce match, je me suis dit : « Faire un tel match après cinq semaines de travail... » J'étais déçu par la manière. A Monaco, seul le résultat m'a énormément contrarié. Mais on a joué pour gagner, et c'est essentiel. Pendant la semaine, je donne les outils aux joueurs pour gérer tous les types de situations. Un joueur ne peut pas venir me voir en me disant qu'il ne savait pas quoi faire dans telle ou telle circonstance. Attaques placées, défense haute, défense basse... On travaille tout.

Que vous voulez-vous améliorer en priorité dans votre équipe ?
Défensivement, déjà, il faut progresser. Être plus costaud. En fin de première période, à Monaco, on a flotté pendant quinze minutes. On doit concéder moins d'occasions à l'adversaire. Ceara a beaucoup progressé défensivement. Sylvain (Armand), je me bagarre avec lui pour qu'il soit plus défenseur. Mais je le comprends : la saison dernière, Jérôme (Rothen) percutait moins et il devait monter le soutenir. Avec Sessegnon, qui défend moins que Rothen, Armand doit défendre plus et s'adapter à son style. Dans l'axe, aussi, je veux que les défenseurs soient avant tout des défenseurs, qu'ils fassent mal, qu'ils fassent peur. Quand je jouais, je me souviens à quel point c'était un rapport de force avec l'attaquant adverse.

« De toute façon, je ne peux pas travailler avec un joueur si je ne l'aime pas. »

Regrettez-vous de ne pas avoir recruté un défenseur central cet été ?
Avec les quatre que j'ai, non (Sakho, Traoré, Camara, Bourillon). On n'avait pas imaginé la blessure de Camara, c'est vrai, mais je devais composer avec les moyens du club. Mais je n'allais pas me plaindre, j'ai horreur des gens qui pleurent. C'est comme après la défaite à Monaco, j'ai dit aux joueurs : « Faites une bonne analyse et tournez-vous vers Lyon. Dimanche, on va gagner. » C'est ma façon de voir. Mon boulot n'est pas demander du renfort mais d'exploiter au maximum le groupe que j'ai, sachant que le collectif comme les individualités peuvent encore largement s'améliorer. On doit aller plus haut.

N'y a-t-il pas le risque d'une Erding-dépendance ?
Non. Tout le monde me disait que ce serait très compliqué sans Guillaume (Hoarau). Or, on a vu qu'on pouvait gagner sans lui. Il faut faire la même chose sans Sessegnon. Giuly et Luyindula doivent marquer des buts, même Clément, même Makelele. Et les défenseurs, aussi, doivent le faire sur les coups de pied arrêtés.

Avez-eu des bonnes surprises en ce début de saison ?
Ludo (Giuly) en est une. Il arrive à enchaîner les matches, il répète les efforts et, surtout, il est efficace. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas travaillé comme ça. Peguy (Luyindula), aussi, est une satisfaction. Lui, il a besoin d'être bien dans sa tête. Il fallait établir un rapport de confiance avec lui. De toute façon, je ne peux pas travailler avec un joueur si je ne l'aime pas. Je peux pousser des coups de gueule, mais pas de clash, pas de polémique. Je n'entretiendrai jamais de tensions avec un joueur. Quand un joueur me déçoit, et inversement, on discute autour d'une table, puis on se remet au travail. Et si un mec n'est vraiment pas content en fin de saison, il peut partir. Je le lui dis toujours de façon directe. Pas besoin de passer par son agent.

Sur quel aspect aimeriez-vous progresser en tant qu'entraîneur ?
Sur le plan tactique. Faire encore plus la différence sur mes choix ou mes changements en cours de match. On ne sait qu'à la fin si on a fait des bons choix.

Le relatif manque d'épaisseur de votre banc vous préoccupe-t-il ?
J'ai des très bons jeunes. Si demain j'ai un souci, c'est vrai, je ne sais pas ce que les jeunes vont me donner. Mais on a la chance de pouvoir compter sur eux. Et ils apprennent lors des entraînements.

« On est capable de rivaliser avec les meilleurs. Après, regardez Lyon sans Lisandro...»

Ces jeunes, vous les aviez vu débuter à Valenciennes, il y a deux ans...
Oui, je me souviens de Younousse (Sankharé), de Granddi (Ngoyi). Il y a encore du boulot, mais ce ne sont déjà plus les mêmes joueurs qu'à Valenciennes. Ils ont fait du chemin. Ngoyi, je me suis battu pour le faire prolonger récemment. C'est un joueur très intéressant dans l'impact et dans l'utilisation du ballon. Leur souci, c'est qu'ils ont devant eux Clément et Makelele, qui sont en forme. En plus, l'expérience, c'est fondamental pour une équipe. On l'a vu avec le Milan cette semaine.

Sankharé est-il assez solide pour faire un match de L1 ?
Si je l'ai gardé avec moi, c'est que je n'ai pas de doute. Après, lui va-t-il répondre présent ? C'est la question. Ce qui est sûr, c'est que mon groupe est composé des joueurs que je voulais. Au niveau des qualités, des potentiels, je ne m'inquiète pas.

Vous disiez en début de saison que quatre, cinq matches seraient nécessaires pour évaluer le niveau de votre équipe. Aujourd'hui, que vaut-elle ?
Elle a la valeur d'une équipe qui vaut dans les cinq premiers. Minimum.

Ce PSG peut-il rivaliser avec Lyon, votre adversaire dimanche ? On a le sentiment qu'un écart sépare encore votre équipe des trois plus grosses de L1.
C'est votre analyse. Bien sûr, qu'on a des absences de marque pour affronter Lyon. Pour rivaliser sur la durée, il faut que Mev (Erding) soit là, que Stéphane (Sessegnon) soit là. Mais avec ce groupe-là, vu ce qu'il a montré et la marge qu'il a, on est capable de rivaliser avec les meilleurs. Après, regardez Lyon sans Lisandro Lopez, sur ce début de saison, j'ai l'impression que ce n'est pas la même équipe non plus.

Après les départs de Rothen et de Kezman, avez-vous été tenté d'acheter un joueur supplémentaire ? Était-il trop tard ?
Oui, il était trop tard. Et oui, j'ai été tenté. Bien sûr. Le souci, c'est que plus on attend pour recruter, plus c'est difficile. On souhaitait un joueur à vocation offensive, polyvalent, mais c'était compliqué.

« Quand on a le ballon, je ne veux pas que Sessègnon morde la ligne».


Sessegnon aimerait jouer derrière deux attaquants. Avez-vous pensé à modifier votre système actuel, avec deux milieux excentrés, pour passer à un milieu à losange, pour satisfaire ses désirs ?
Pour moi, le 4-4-2 est le schéma qui correspond à la meilleure occupation du terrain face à n'importe quel système. J'aurais toujours quatre défenseurs à plat. Après, les quatre du milieu peuvent évoluer. On peut jouer avec deux excentrés ou alors passer en 4-3-3. Stéphane, sur le plan défensif, je lui demande de bien défendre sur le latéral droit. Mais quand on a le ballon, je ne veux pas qu'il morde la ligne. Il peut entrer à l'intérieur, il est assez libre, il peut jouer comme un numéro 10.

Que manque-t-il à Paris pour intégrer durablement un top quatre des clubs français ?
D'abord, on doit éviter de reproduire les erreurs de Monaco. On peut prendre des buts sur un exploit individuel ou sur une action préparée, mais en encaisser sur un manque de concentration, un trois contre deux mal négocié ou un oubli, ce n'est pas possible quand on est une grande équipe. Après, il faut être capable de jouer pour la gagne. Ce ne sont pas que des mots. Bon, contre Lyon, Bordeaux ou Marseille, ça peut être plus difficile. Mais contre les autres adversaires, on doit entrer sur le terrain pour imposer notre jeu, pour se créer des occasions. On doit avoir minimum cinq, six occasions par match. C'est pour ça que quand je vois la rencontre à Montpellier, ça me fout la rage parce qu'on ne s'en est quasiment pas créées.

« Oui, j'ai des craintes concernant les sanctions qui vont nous tomber dessus.»

A Monaco, le match a été perturbé par les supporters parisiens. Du coup, se profile la menace de pertes de points. Avez-vous des craintes ?
Oui, j'ai des craintes concernant les sanctions qui vont nous tomber dessus. Après, sur les quarante mille supporters qui nous encouragent, ils sont peut-être vingt à poser des problèmes. Ceux-là ne sont pas des supporters. Nous, on fait tout pour gagner les matches et on a besoin des supporters pour nous faire gagner. Contre Le Mans (3-1), quand on a été mené au score, ils ont été hyper présents. Si on a eu le mental de revenir, c'est grâce à eux. Ils ont besoin de voir le PSG gagner. Mais eux ne doivent pas nous faire perdre des points en agissant ainsi, c'est interdit. Impossible. Pas concevable. On doit marcher main dans la main. On n'est pas supporter quand on fait enlever des points à son équipe. A eux, aussi, de faire la police dans leurs rangs.

De par votre stature d'ancien du club, êtes-vous tenté d'allez dialoguer avec eux ?
S'il le faut, je le ferai. Mais mon premier rôle, c'est de faire en sorte que l'équipe gagne.

Comment se passent vos rapports avec Robin Leproux et Sébastien Bazin ?
Sébastien Bazin a passé le relais et c'est surtout avec le président, Robin Leproux, que j'ai des rapports. C'est quelqu'un qui observe beaucoup, fait une bonne analyse et me laisse travailler. C'est bien.

Pensez-vous faire venir un joker d'ici au 31 décembre ?
Non. Mon intention, c'est d'aller jusqu'au mercato de janvier en obtenant les meilleurs résultats possibles avec cette équipe-là. Avec le président, on pourra alors aller taper à la porte de l'actionnaire pour lui dire : ??Voilà, si on veut aller au bout de notre objectif, ce serait bien de se renforcer.'' »


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posté 18/09/2009 14:24
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Le PSG lance un programme de CRM en ligne



Le club de football du Paris Saint-Germain mise sur le Web. Après avoir ouvert sa propre boutique en ligne en juin dernier, le PSG s'apprête désormais à lancer son programme de fidélité, baptisé "Passion PSG". Imaginé par The CRM Company, ce programme de CRM s'appuiera sur un site communautaire en ligne, www.Passion-psg.fr .
Ce programme proposera notamment des tarifs préférentiels et des avantages auxquels auront accès les abonnés





www.journaldunet.com
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Baghib!
posté 18/09/2009 18:09
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Foot - L1 - PSG

Coupet : «Que du bonheur»


Grégory Coupet va retrouver avec «bonheur» ses anciens partenaires de Lyon, dimanche au Parc des princes (21h00). Vendredi, le gardien du Paris-SG a egrenné devant la presse les bons souvenirs qu'il compte avec le septuple champion de France. «Je retrouve une famille. J'ai des news de tout le monde, de tout l'encadrement, joueurs, dirigeants. Très sincèrement, ce n'est que du bonheur de les revoir. Lyon, ce ne sont que de bons souvenirs. Sans compter que je suis parti sur un doublé, on ne passe pas onze ans et demi dans un club comme ça.»

Coupet sera des plus vigilants face à son ancienne équipe. «Il y a une grosse différence (d'effectif) entre les deux équipes, analyse l'ancien international. Lyon a une profondeur de banc plus importante que la nôtre. Il y a un savoir-faire, une éducation, une pression de la gagne. Nous, on va essayer de les battre. J'ose croire que tout est possible.»

«Si Bastos pouvait ne pas être là...»

Paris, sans Erding (épaule) ni Sessegnon (suspendu), peut-il s'en sortir ? «On a les armes pour rivaliser, assure Coupet. C'est mental, il faut y croire et ne pas se prendre la tête. On a moins de rien que les autres équipes, il faut être abitieux. On a un coach qui veut aller de l'avant, il faut cette envie de tout casser. Mais si Bastos (blessé à la cheville contre la Fiorentina, il est incertain) pouvait ne pas être là...»

Coupet appelle aussi les supporters du PSG au calme après les jets de fumigènes et de pétards agricoles lors du déplacement des Parisiens à Monaco, dimanche. «Faisons en sorte de marcher tous unis, ce n'est pas bon pour le club ni pour les supporters, car le Parc est sous la menace d'un huis clos.», a-t-il dit. L'affaire de Monaco est à l'instruction à la commission de discipline de la Ligue qui se prononcera dans un délai minimum d'un mois. Le PSG est déjà sous la double menace d'un match à huis clos avec sursis et d'un match à huis clos partiel. - C. MICHEL au Camp des Loges
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sylvain
posté 18/09/2009 21:06
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L'Equipe.fr

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Paris a beaucoup de crédit


Nous avons interrogé d'anciens adversaires du Paris-SG cette saison. Et ils ont tous l'impression que l'équipe de la capitale n'a pas grand-chose à envier aux meilleurs.

Pris contre Monaco en flagrant délit de manque de jugeotte (0-2), le Paris-SG va passer un test important contre Lyon dimanche soir (21h00), et nul doute qu'une défaite sera interprétée comme la révélation de certaines limites. L'actionnaire principal a assigné l'objectif de la troisième place à ses hommes. Or, vu des tribunes, cela semble un peu haut pour une équipe qui cherche encore sa défense centrale et n'a pas une profondeur de banc démente. Vu du terrain, les adversaires de Paris cette saison sont moins sévères. «Il y a un milieu exceptionnel et de véritables bombes devant, relève René Girard qui avait arraché un nul (1-1) avec Montpellier. Malheureusement cette équipe a des soucis d'effectif. Il lui a manqué Hoarau, il lui manque Erding.»

Mathieu Coutadeur présente la particularité d'avoir joué Paris avec Le Mans (1-3) et d'avoir vu sa nouvelle équipe, Monaco (2-0), l'emporter ensuite. «On aurait dû battre Lyon (2-2) et contre Paris, on s'est senti un peu impuissant», dit-il pour faire comprendre que le PSG «a les moyens de jouer le haut du tableau». «C'est une équipe très difficile à contourner et quand elle a récupéré le ballon, elle explose devant. C'est vraiment ça. Cette année, Clément et Makelele participent davantage au jeu mais l'équipe défend toujours à six. Ils laissent les attaquants faire la différence mais ils les soutiennent vraiment. Le bloc est toujours compact.» Coutadeur a senti «des automatismes et une conviction» nés de la saison dernière. «La base arrière n'a pas changé et il y a quatre grosses individualités devant.»

«Les Parisiens donneront du fil à retordre à Lyon»

Si Girard confirme que l'équipe de Kombouaré «a les joueurs pour laisser venir et jouer le contre», nos témoins refusent toute caricature du jeu parisien. «Ils avaient été très en réussite sur le plan offensif, mais ce n'est pas un hasard, relève Philippe Montanier, battu chez lui avec Valenciennes (2-3). Ils animent très rapidement le jeu. Ils n'ont pas juste des individualités. Luyindula, Erding et Sessègnon sont déjà capables de bien combiner.» Un banc insuffisant ? «Chantôme, c'est costaud, nuance Girard. Luyindula fait un bon début de saison... Avec trois joueurs comme lui, Eding et Hoarau, tu peux faire tourner.» Sur la défaite de Louis-II, Montanier «ne croit pas à la thèse du manque de maturité». «On les voyait tous plus près de la victoire que de la défaite, mais le jeu appelle l'erreur, excuse-t-il. Ça s'est joué à pas grand-chose, exactement comme à Valenciennes dans l'autre sens.» Pour Girard, aucun doute : «Les Parisiens donneront du fil à retordre à Lyon.» - Emery TAISNE


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Baghib!
posté 19/09/2009 07:34
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Une partie de l'interview de Toulalan sur lequipe.fr (à propos de son positionnement en défense) concerne Paris :

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Foot - L1 - Lyon

Toulalan : «Il n'y a pas de débat»


Jérémy Toulalan était prévu pour passer en conférence de presse depuis vendredi dernier. Ça tombait bien. Avant le déplacement de Lyon à Paris, dimanche, le milieu de terrain, reconverti temporairement défenseur central, avait des choses à dire.

(...)

Le match à Paris est-il le premier test en championnat pour l'OL ?
L'an dernier, on a perdu le titre contre les petites équipes, mais cette année les gros sont tous bien présents. Personne (NDLR : hormis le PSG, à Monaco) n'a commis de faux pas, on se tient tous rapprochés. Si on gagne contre Paris, ce serait un signe fort.

Vous allez retrouver Grégory Coupet en face.
C'est un plaisir. Je l'ai eu au téléphone après son arrivée à Paris. C'est une bonne chose qu'il soit revenu en France car c'est un joueur apprécié. Parmi les meilleurs ? Hugo (Lloris) est désormais bien en tête. Greg, c'est encore un grand gardien avec pas mal d'expérience.»
lequipe.fr
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Kiolm
posté 19/09/2009 09:55
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Guillaume Hoarau : « Le monde du foot est spécial »

A la veille du choc face à Lyon, l’attaquant parisien fait le point sur sa situation et reconnaît qu’il a besoin de marquer pour faire tomber la pression.


Guillaume Hoarau, qui ne s’était pas encore exprimé depuis le début de saison, se love tranquillement dans un fauteuil d’une salle du camp des Loges. L’homme n’a pas changé, excepté un léger piercing sur le nez qu’il arbore depuis quelques semaines. « Un pari perdu avec mon épouse », sourit-il.

Votre début de saison a été délicat à cause de votre blessure aux adducteurs. Avez-vous douté ?
Guillaume Hoarau. J’ai toujours été bien entouré dans cette période-là.
C’est un peu compliqué à vivre. Tout le monde joue et, moi, je suis en retrait. C’est une autre étape de ma carrière qui me permet de mieux relativiser. Ce que j’avais vécu au Havre (NDLR : en 2006-2007, il n’a joué que 5 matchs) m’avait déjà aguerri. Je n’avais jamais connu une période aussi longue et délicate. Mais cela peut m’aider : quand on en ressort, on est gonflé à bloc.

Y a-t-il encore un risque de rechute ?
Le risque zéro n’existe pas et c’est une région du corps assez fragile pour un footballeur. Mais je ne calcule pas mes efforts, même si je n’ai pas retrouvé toutes mes sensations. En tout cas, je ne ressens plus de douleurs.
A un moment, j’étais impatient, peut-être trop, de reprendre. Et le fait que l’équipe tourne bien m’a permis de prendre mon temps.

Avez-vous craint de perdre votre place de titulaire ?
Je n’irais pas jusque-là. Mais, l’an dernier, j’ai gagné rapidement la confiance de tout le monde. Je me suis juste dit que la concurrence allait être plus rude cette année. Je m’y attendais de toute façon avec le nouveau coach. En tout cas, je suis content qu’on ait autant de force devant. L’an dernier, on disait trop que l’équipe dépendait de moi. C’était gênant pour tout le monde.

Avez-vous l’impression d’avoir changé ?
La saison passée, j’étais arrivé avec insouciance et naïveté. J’ai découvert pas mal de choses. Le téléphone sonne souvent. J’ai appris à me protéger, je me suis un peu renfermé sur moi-même. En fait, je suis devenu un peu plus méfiant. Le monde du foot est assez spécial. Je ne donne pas ma confiance à n’importe qui. Du Havre à Paris, tout a pris de l’ampleur autour de moi. J’essaie de rester dans le même monde qu’avant : tranquille et pas embêté. Ce qui a fait ma force l’an dernier, c’était le travail et l’humilité. Je veux garder ça.

Attendez-vous avec impatience votre premier but ?
Ce n’est pas une obsession, mais je pense qu’il sera libérateur. C’est comme cela que je tournerai définitivement la page de ma blessure. Les gens me demandent sans arrêt : « Comment va la blessure ? » J’ai besoin d’un but pour qu’on passe à autre chose.

Lyon vous a contacté cet été. Auriez-vous pu partir ?
C’est du passé. Il y a eu des discussions. Je me posais quelques questions et j’avais besoin d’entendre et d’écouter certaines choses. Mais tout cela n’existe plus : comme pour ma blessure, j’ai tourné la page.


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PSG EXPRESS

Hier. Entraînement le matin. Les joueurs se sont exercés devant le but et ont fait des jeux avec ballon.
Aujourd’hui. Entraînement à huis clos à 17 heures au Parc des Princes.
Infirmerie. Camara (phlébite au mollet droit), Erding (traumatisme à l’épaule gauche).
Suspendu. Sessegnon pour PSG - Lyon et Boulogne - PSG (Coupe de la Ligue).
Rendez-vous. PSG - Lyon, 6e journée de L 1, demain à 21 heures au Parc des Princes (Canal +).

Le Parisien
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Kiolm
posté 20/09/2009 11:50
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PSG - Lyon, un sommet lourd de conséquences


Battus à Monaco, les Parisiens doivent frapper un grand coup ce soir face aux Lyonnais pour continuer à jouer les premiers rôles. Pas si simple…

C’est soirée de gala au Parc des Princes ! Alors, il faut en profiter au maximum. Privé de Coupe d’Europe cette saison, le public parisien n’aura pas énormément d’occasions de s’enivrer du parfum des matchs au sommet. PSG-Lyon en est un. Et son résultat sera, psychologiquement, lourd de conséquences. Après le revers subi à Monaco (2-0), une nouvelle contre-performance plongerait l’équipe de la capitale dans le doute et la verrait décrocher du wagon de tête.
Elle éteindrait son rêve inavoué de s’immiscer dans la course au titre. En revanche, une victoire lui donnerait un énorme coup de boost. Bref, Paris joue très gros ce soir. « Ce sera un match important au niveau de l’impact, confirme Antoine Kombouaré. Il peut nous permettre de nous faire respecter davantage et de gagner du poids dans la course européenne. » Les Parisiens n’ont pas trop cogité sur leur défaite monégasque. « La force des grandes équipes est de savoir rebondir, rappelle Kombouaré.
Cette semaine, les joueurs ont vite retrouvé le sourire, ils sont repartis de l’avant. Ils ont envie de faire un gros match, ils sont prêts à aller au combat et sont conscients d’avoir un super coup à jouer. » L’entraîneur parisien refuse de s’appesantir sur les absences de Sessegnon, Erding et Camara : « Sur la durée, cela peut être problématique, sur un match, on peut faire face. »

« Faire du Parc une cité imprenable »

Younousse Sankharé, 19 ans, devrait avoir la lourde tâche de remplacer Sessegnon au poste de milieu gauche. « Je ne pense pas que Paris sera affaibli par ces absences, cette équipe a d’autres atouts », estime Claude Puel, méfiant malgré les innombrables atouts de l’OL. Les septuples champions de France ont rejoint la capitale sans Michel Bastos, forfait. Lisandro Lopez, en revanche, sera bien là, avec une seule idée en tête : tromper Grégory Coupet. Pour ce dernier, l’affiche a forcément un goût particulier. Cela n’atténue en rien sa détermination. « On a les armes pour rivaliser avec Lyon, Marseille et Bordeaux, assure le gardien parisien. On doit faire du Parc une cité imprenable. Lyon n’est pas imbattable. » Il ne reste plus qu’à le démontrer.



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Le duel Coupet-Lloris vu par Letizi

Lionel LETIZI, l’ex-gardien du PSG aujourd’hui à Nice, est bien placé pour juger le match dans le match entre Grégory Coupet et Hugo Lloris. Il a côtoyé le premier chez les Bleus avant d’être la doublure du second à Nice.

Leurs qualités
Coupet. « C’est avant tout un métronome.
Il a su être très régulier. Il a des qualités techniques indéniables : il est bon partout. C’est un gardien complet. En plus de dix ans de carrière, il a rarement déçu. »

Lloris. « Il a des qualités naturelles de vitesse, de détente et de vision du jeu au-dessus de la moyenne. Il a tout pour devenir un gardien de très haut niveau. Ce qu’il réalise à son âge (22 ans) est remarquable. Mentalement, il est très fort. Ce n’est pas donné à tout le monde. »

Leurs personnalités
Coupet. « On s’est croisés en équipe de France. On s’est souvent vus sur les terrains. Il est agréable à vivre au quotidien d’après les échos que j’ai eus. Il sait ce qu’il faut faire pour être performant. C’est un gros travailleur, un gagneur. »

Lloris. « On a travaillé un an et demi ensemble. Ce fut une expérience très agréable. On a formé une bonne doublette tous les deux. C’est un garçon posé, gentil, intelligent. Après, quand il faut déconner, il déconne. »

Influence sur le groupe

Coupet. « Il a beaucoup de poids dans un groupe de par son expérience. Il doit être écouté dans le vestiaire parisien. Logique quand, à votre palmarès, vous comptez sept titres de champion de France, une Coupe de la Ligue et une Coupe de France. »

Lloris. « Quand on est jeune, il est toujours plus difficile de prendre la parole. Un leader de vestiaire est souvent plus âgé. Il le deviendra avec le temps. Quand on est aussi bon sur le terrain, on devient obligatoirement un leader de vestiaire. En revanche, il est déjà un leader technique. »

Le plus fort ?

« Je pense que Greg (Coupet) est meilleur du fait de ses années d’expérience du haut niveau, analyse Letizi. Je souhaite d’ailleurs à Hugo de gagner autant de titres que Greg. Hugo, je lui prédis d’ailleurs une énorme carrière. »


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« C’est notre Coupe d’Europe »

LUDOVIC GIULY, milieu du PSG

«Ça ne va pas être trop long ? J’ai faim. » Finalement, Ludovic Giuly se pose près de trente minutes dans une salle du camp des Loges pour évoquer sa situation, celle du PSG et le choc contre Lyon.


Est-ce contre Lyon que le véritable niveau du PSG va apparaître au grand jour ?
Ludovic Giuly. Non, sinon cela voudrait dire qu’il n’y a que les matchs contre Lyon, Bordeaux et l’OM qui comptent.
Ce n’est pas un championnat à quatre. Notre véritable niveau doit se voir à tous les matchs.

L’OL est-il au-dessus de Paris ?
Ça ne se discute même pas. A l’OL, il y a une grosse expérience et un gros recrutement. Cette équipe sait que même dans les périodes difficiles elle peut s’en sortir à tout moment. Maintenant, il serait idiot de les envier. Si on envie son adversaire avant le match, pourquoi l’affronter ? La seule envie que j’ai c’est de battre les Lyonnais. Si nous voulons leur ressembler un jour, il faut les vaincre. Lyon, c’est notre Coupe d’Europe à nous.

L’absence de Stéphane Sessegnon n’en est que plus regrettable…
Il sait parfaitement qu’il a fait une grosse bêtise. Il la regrette amèrement et cela ne sert à rien de l’enfoncer publiquement. Stéphane a compris qu’en dix secondes il nous a bêtement handicapés. Maintenant, tout le monde sait qu’on a un groupe restreint et qu’il faudra compenser intelligemment son absence.

Si le PSG venait à s’incliner une deuxième fois de suite…
(Il coupe). Ouais je sais, on parlera de crise ! Mais si on devait perdre ce ne serait ni la crise ni la fin du monde. Il faut arrêter avec ce genre de discours. Ce serait juste embêtant. Dans une défaite, il y a toujours à apprendre pour une équipe comme la nôtre.

Avez-vous été irrité par ceux qui doutaient de votre capacité à enchaîner les matchs côté droit ?
Il ne faut pas connaître grand-chose au foot pour penser ça. Si la préparation d’avant-saison est correcte, je peux le faire. Ce n’est pas à 33 ans qu’on est fatigué. Quand on voit ce que fait Inzaghi à Milan à 36 ans… Après, il faut être honnête : si on devait jouer tous les trois jours, ce serait plus dur.

Votre relation avec Kombouaré ?
Il n’hésite pas à dire ce qui ne va pas. J’ai eu droit à ses critiques. C’est normal. Je ne suis pas parfait. Chez nous, personne ne l’est. Sinon on aurait tout gagné et on serait leader du championnat. Quand on reconstruit un club, on critique et on recadre. C’est comme ça que j’ai fait ma carrière.

Est-il un entraîneur dur ?
Non. J’ai connu pire avant (rires) ! Il est là pour nous aider. Je n’ai rien à redire sur lui.

Avez-vous discuté avec Robin Leproux ?
Il fait son boulot de président. En ce moment, il parle avec les supporteurs. Ce qui est bien cette année c’est que chacun est dans son rôle. Je ne vais pas lui dire comment présider et lui ne va pas me dire comment jouer.

Que pensez-vous de la polémique entre Domenech et des cadres de l’équipe de France ?
Des joueurs peuvent se poser des questions sur la valeur d’un entraîneur. Mais qu’un capitaine passe au 20 Heures de TF 1 pour s’expliquer, c’est trop. Après, je me fous des malheurs de Domenech. Dans ma famille on dit que c’est un tocard. Moi, je garde mon opinion pour moi…



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Ce que l’OL a de plus que Paris

Jean-Michel AULAS a pris les rênes de l’OL le 15 juin 1987. A cette époque, le PSG était dirigé par Francis Borelli… En vingt-deux ans, onze présidents se sont succédé à Paris. L’instabilité chronique du club de la capitale freine considérablement son développement sportif et financier. A contrario, Lyon s’est construit pas à pas.
Ses sept titres de champion de France et ses comptes bénéficiaires sont un modèle pour l’ensemble du football français. Ce soir, Paris peut s’imposer. Mais hors du terrain il va lui falloir beaucoup de temps pour faire jeu égal avec l’OL.

Finances : Paris cumule les déficits. Coté en Bourse depuis deux ans, l’OL reste une référence de maîtrise financière. Son budget est de 200 M €, celui du PSG est de 80 M €. Une telle différence s’explique essentiellement par les retombées des dix participations consécutives de l’OL à la Ligue des champions. Lyon engrange les bénéfices : 18,5 M € en 2006-07, 20 M € en 2007-08. Dans le même temps, Paris, qui n’a disputé que deux fois la Ligue des champions en dix ans, cumule les déficits : 10 M € lors du dernier exercice, 19,6 M € en 2007-08, 17,7 M € en 2006-07… Le contraste se ressent au niveau du recrutement.

Recrutement : un match inégal. Quand Lyon veut vraiment un joueur, Paris ne peut pas lutter. Essien, Abidal, Toulalan ou Bodmer, convoités par le PSG, ont finalement signé à l’OL. Erding a rejoint la capitale car l’intérêt de l’OL n’était qu’un leurre. Paris a le mérite d’avoir su résister à Jean-Michel Aulas en retenant quatre joueurs (Pauleta, Rothen, Hoarau, Armand), mais au prix d’une forte réévaluation salariale. Grâce à sa puissance financière, Lyon peut engager les meilleurs joueurs de L 1. Lors du dernier mercato il a dépensé 72 M€ sans mettre ses finances dans le rouge. De son côté, avec des moyens limités, le PSG fait des paris sur l’avenir et mise sur de grands joueurs en fin de carrière.

Perspectives : Lyon a l’avenir devant lui. Face à Monaco la semaine dernière, l’âge moyen des joueurs parisiens était de 29,6 ans. Contre la Fiorentina mercredi, celui des Lyonnais dépassait à peine 25 ans… Dans deux ans, au moins la moitié de l’équipe type parisienne ne sera plus là. Coupet, Makelele, Giuly auront pris leur retraite, Hoarau et Sessegnon auront été transférés. Lyon, en revanche, amorce un nouveau cycle avec seulement trois trentenaires dans son groupe et 15 joueurs de moins de 27 ans. Alors que l’OL construit sur le long terme tout en assurant le présent, Paris jongle pour se rapprocher du podium. La tendance n’est pas près de s’inverser.



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Kombouaré recadre les supporteurs

L’entraîneur du PSG est revenu hier sur les incidents de Monaco provoqués par certains supporteurs parisiens et sur les menaces qui planent sur le club (match à huis clos, perte de points). Le ton est calme mais ferme. « Les supporteurs et nous on forme une équipe, dit-il. Mais quand ils sont capables de nous faire perdre des points, je n’appelle pas ça des supporteurs.
Les vrais supporteurs sont d’accord avec moi. Le PSG regagnera le respect s’il gagne des points sur le terrain et si ses supporteurs se font moins remarquer. Ils sont allés au bout de ce qu’ils pouvaient faire, il faut retrouver la raison et le calme.»


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Canal + sort le grand jeu

Canal + sort son dispositif grand luxe à l’occasion de ce PSG - OL. La chaîne cryptée mobilise plus de 110 personnes et 23 caméras. Elle a notamment reçu l’autorisation du PSG d’installer la spidercam, une caméra suspendue au-dessus de la pelouse, qui n’est utilisée que pour les grandes affiches. Plusieurs interventions en direct du Parc seront effectuées dès 19 h 20 dans l’émission « Canal Football Club ».
Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux, sera présent sur le plateau. Le match sera aussi l’occasion de retrouver « le Défi de Laurent Paganelli ». Une des idées qui circulaient hier à Canal + était de demander à Paganelli de vendre, pour 29 €, la nouvelle carte de membre Passion-PSG au président lyonnais Jean-Michel Aulas…


Le Parisien
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Kiolm
posté 20/09/2009 12:15
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« J'ai appris à dire non »

Guillaume Hoarau, remis de sa blessure, raconte en quoi il a changé depuis son arrivée au PSG et la période difficile qu’il vient de traverser.

Une blessure aux adducteurs, début mai, avait gâché sa fin de saison dernière. L'attaquant parisien Guillaume Hoarau, vingt-cinq ans, espérait reprendre début juillet mais la douleur, tenace, ne l'a pas laissé en paix. Le meilleur buteur parisien de la saison dernière (17 buts en L1 ) a donc dû patienter jusqu'à la 3e journée pour retrouver le Championnat. Aujourd'hui, il veut rattraper le temps perdu.

« VOUS ATTENDIEZ-VOUS à vivre un début de saison aussi compliqué d'un point de vue personnel ?
- Non, surtout que la fin de saison précédente avait été assez dure. J'étais impatient de reprendre. Je n'avais jamais connu de moments aussi difficiles sportivement et j'ai pris sur moi. J'ai aussi été aidé de toute part.

- Quel était votre état d'esprit pendant cette indisponibilité ?
- Quand le verdict tombe, tu as un peu la tête dans le sac, tu es énervé. A la reprise, c'était dur à vivre, surtout quand tout le monde est là, en pleine forme. Toi, tu n'as qu'une envie, c'est toucher le ballon. Et j'en étais privé. Ensuite, j'ai relativisé. Il fallait prendre le temps de guérir.

- À Monaco (0-2) avez-vous joué libéré pour votre première titularisation ?
- Déjà, le match amical contre l'UNFP (6-1, le 5 septembre) m’avais permis de voir si je pouvais jouer libéré ou pas. Si c'est pour faire semblant, ce n'est pas la peine. Contre Monaco, j'ai foncé. C'était une réponse définitive.

- Physiquement, où en êtes-vous ?
- J'ai besoin de répéter les efforts. Je ne gère pas, loin de là. Mais j'ai encore une marge avant de me mettre dans le rouge comme la saison dernière.

- Lors des quatre premières journées, le duo Luyindula-Erding fonctionnait bien. Avez-vous craint pour votre place ?
- Je me suis dit que ça allait me permettre de revenir dans une équipe qui marche. Cette année, le coach a montré que c'était le meilleur qui jouerait. Moi, je me suis dit : " Prépare-toi bien parce qu'à un moment, on aura besoin de toi. "Pas: " P..., je vais revenir, je ne vais pas jouer... " L'an dernier, on disait qu'il n'y avait que moi qui pouvais marquer. C'était oublier qu'il y avait tout un travail derrière. Aujourd'hui, on prouve que tout le monde peut marquer. Et cette concurrence ne m'effraie pas.

Sessegnon ? Parfois, il a besoin de péter un câble »


- Que manque-t-il au PSG pour rivaliser durablement avec Lyon, Bordeaux et Marseille ?
- Je ne sais pas. En termes d'effectif, ils sont supérieurs à nous. Mais on a les qualités pour rivaliser. L'an dernier, quand on a gagné à Marseille (4-2), il y avait l'état d'esprit. Au final, on n'est pas passé loin des sommets (6e). Là, on ne va pas dramatiser après une défaite. On va lutter. J'apprécie beaucoup le PSG et, si je pars un jour, je ne veux avoir aucun regret

- Quand pensez-vous quitter Paris ?
- Déjà, j'ai dit a mon agent (Thierry Gras) que je ne voulais pas partir tant qu'on n'aurait pas battu Monaco I (Il rit.) Deux fois que je joue contre eux, deux fois que je perds... Sérieusement, pour partir, il faudrait que je renouvelle une saison de qualité comparable à la précédente. Aujourd'hui, je ne veux pas parler de départ. J'ai envie de gagner un titre ici.

- Pensez-vous que votre profil athlétique peut vous aider à intégrer l'équipe de France ?
- Je sais que mon gabarit (1,92 m; 80kg) m’a aidé à me faire un nom dans le Championnat et qu'il a contribué à ma convocation chez les Bleus (pour les matches contre la Lituanie, fin mars). J'ai pris conscience de mes qualités, mais je sais aussi que je dois me renforcer. Je ne dois pas me contenter de dévier les ballons. Je dois plus m'imposer. Je veux bosser pour au moins frapper de nouveau à la porte. Ce n'est pas que ma blessure m'a freiné mais elle m'a amené à revoir mes plans.

- Vous êtes proche de Sessegnon, expulsé à Monaco. Comment expliquez-vous ses gestes de nervosité ?
- Honnêtement, à Monaco, il s'est retenu. S'il avait voulu faire mal à Adriano, il lui aurait cassé la jambe I Ses antécédents ont dû le desservir. Même moi, je l'aurais peut-être expulsé. Surtout que s'il avait déjà pris un jaune pour contestation, il aurait dû se calmer. Mais c'est une force de la nature et parfois il a besoin de libérer son énergie, voire de péter un câble. Je préférerais tout de même qu'il se défoule en accrochant un punching-ball dans son salon !

- En quoi avez-vous évolué depuis votre arrivée à Paris ?
- J'ai appris à dire non, à être plus méfiant et à prendre des décisions. Après avoir connu Gueugnon (2006-07) et Le Havre (2003-06, 2007-08), je savais que tout prendrait ici une ampleur incroyable. Mais j'ai su protéger ma famille et garder la tranquillité qui m'a toujours entouré, même si c'était parfois un combat quotidien. Quand ton téléphone sonne toute la journée, c'est un peu embêtant. Mais ça va, je m'en suis bien sorti ! »


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Biz Markie
posté 20/09/2009 23:43
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Giuly : «Le foot c'est ça»

Guillaume Hoarau n'a pu esquiver sa déception après le nul concédé à domicile dimanche soir face à Lyon (1-1). «On passe d'un coup de trois à un points. Vu le match fourni et les occasions que j'ai, c'est deux points de perdus.» L'attaquant de Paris a plusieurs fois manqué ses duels avec Lloris, tout simplement extraordinaire. «Si je les mets au fond, ce n'est pas pareil. A la fin, j'ai été voir Lloris et je lui ai dit: "ça fait 2-0 pour toi" car il m'en avait sorti une l'an passé. Mais je garde espoir. A quelques détails près, c'était bon. Il nous faut bosser et moi je sais ce que j'ai à faire. Ca ne se joue pas sur le hors-jeu à la fin. Ce qu'on peut retenir ce soir, c'est l'état d'esprit. Si on arrive à le garder, y'a la place.»

Ludovic Giuly, ancien Lyonnais, était véritablmeent fataliste après la rencontre. «On a fait un gros match. On a tout fait pour gagner et on n'a pas vu beaucoup Lyon. Le foot c'est ça. On est déçu du résultat mais il fallait être à fond du début à la fin. Il faut digérer la pilule. Le hors-jeu fait partie du jeu. Les arbitres ne peuvent pas tout voir et moi aussi je ne sais pas si je le suis en 1re période.» (avec AFP)


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Kombouaré : « J'ai aimé »

L'entraîneur du Paris-SG estime que son équipe « a été énorme » contre Lyon (1-1) et préfère retenir un contenu encourageant.


« Antoine Kombouaré, le PSG perd encore des points en encaissant un but dans les dernières minutes...
Oui, mais je n'ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs. Ils ont été énormes. Si je vois mon équipe jouer comme ça tous les week-ends, je serai content. On peut regretter de n'avoir pas mis ce deuxième but. Mais il faut souligner l'énorme performance de Lloris. Il ne fait pas partie des meilleures gardiens du monde pour rien. Lyon s'en sort bien.

Il y a un hors-jeu sur le but égalisateur. Ça ajoute à la frustration ?

J'espère que M. Fautrel regardera l'image et que ce genre d'erreur sera arbitrée en notre faveur une prochaine fois. La vérité, c'est qu'il faudra aller chercher les points qui nous manquent à Lorient. On en est capables.

Mais ces buts encaissés en fin de match, c'est seulement le fruit du hasard ?

Oui, mais ça dépend de la façon dont on prend le but. A Montpellier (1-1), on l'a pris sans avoir rien fait pour marquer le deuxième et on a reculé. Aujourd'hui, on cherche à le mettre, mais il y a de la maladresse dans le dernier geste et un grand gardien. Monaco (0-2) a deux tirs cadrés et deux buts. Ce ne sont pas les mêmes situations que les autres fois. Et puis, quand on travaille sur le long terme, on travaille sur la façon dont on joue. Je peux m'appuyer sur ce genre de match. On a eu une énorme intensité, on a été énormes défensivement, on a causé de gros dégâts chez l'adversaire. Il faut croire en ce qu'on fait. Il y a eu des séquences travaillées. On aurait pu marquer et ne plus vouloir jouer, on ne l'a pas fait.

Sentiez-vous en fin de match que l'égalisation menaçait ?
Je n'ai pas eu ce sentiment. Les Lyonnais s'en tirent bien ce soir. Ceux qui prétendent le contraire sont de mauvaise foi.

Un point en deux matches, cela vous gêne-t-il ?

Je me dis surtout que ça va payer. Je suis déçu qu'on perdre deux points mais ce sont des matches qui me rassurent. Même Monaco. Je vois une équipe, capable de se procurer beaucoup de situations. C'était un match référence pour nous, pour savoir comment on allait se comporter contre l'une des meilleures équipes françaises. On l'a poussée dans ses derniers retranchements. L'étape supérieure, c'est gagner, il faut qu'on apprenne. Le Championnat est un marathon. Il faut être capable de rebondir. On l'a fait en terme de jeu. J'ai aimé et je suis fier.

Vous avez sorti ce match avec deux absents importants, Erding et Sessègnon...
Les absents ont toujours tort. Sur un ou deux matches, on a des joueurs de qualité pour combler ces absences. » - Cé. Ro. (au Parc des Princes)


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« L'erreur est humaine »

Le but égalisateur de Gomis - hors-jeu - a évidemment eu sa place dans les discussions d'après-match, à l'issue de Paris-SG - Lyon (1-1). Mais les deux camps ont pris le soin, plus ou moins à l'aise, de déminer le terrain. «Je suis fan de rugby et fan de la vidéo, a quand même relevé Grégory Coupet. Cela pourrait assainir la situation et on ne parlerait pas de ça à l'heure actuelle avec la vidéo.» Le camp parisien, cependant, n'en a pas rajouté. «Je suis fan de rugby et dans le rugby, ça ne se fait pas, l'erreur est humaine, a soutenu le gardien du PSG. On est arbitré par des humains qui font leur métier consciencieusement. Des erreurs, j'en ai faites aussi.»

«Il paraît dans l'année, tout s'équilibre, a précisé Bafétimbi Gomis, le principal bénéficiaire de la décision. Le foot est très dur à arbitrer, il y a parfois des erreurs. On avait dit en début de saison que dans le doute, il fallait laisser l'avantage à l'attaquant. C'est ce qui a été décidé sur cette action.» L'épisode est d'autant plus cocasse que les Lyonnais avaient réclamé un hors-jeu sur le but de Giuly, au point de voir expulsé Joël Bats, l'entraîneur des gardiens de l'OL. «Gomis est légèrement hors-jeu paraît-il, ça fait partie du jeu, a bredouillé Claude Puel. On l'a accepté comme on aurait accepté le but de Paris s'il avait été hors jeu.» Puel réécrirait-il l'histoire? «De là où on était, on voyait hors-jeu devant le but. Le paradoxe, c'est qu'il (Bats) se fait expulser quand il est en train de discuter avec ''Paga''.»

Version confirmée par l'intéressé après coup : «Je me suis fait expulser au moment où je demandais à la télé s'il y avait hors-jeu, a souri Bats face aux micros. Je ne savais pas que c'était interdit.» «Jo est un sanguin sous son air introverti, a rigolé Coupet, son ancien élève. Une fois le match lancé, il vit les choses à fond. Sur le coup, il y a quiproquo car il ne s'en prend pas à l'arbitre.» - Cé. Ro. (au Parc des Princes)


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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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sylvain
posté 21/09/2009 06:42
Message #1197


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Après un match parfait, Paris sort frustré


Après une rencontre digne d’une soirée européenne, les Parisiens ont concédé le nul (1-1) en fin de match face à des Lyonnais timorés. Le PSG peut nourrir des regrets.


Laurent Perrin | 21.09.2009, 07h00


C’était un grand match ! Sans doute l’un des plus accomplis du PSG depuis une décennie. Mais pour la cinquième fois depuis le début de saison, les Parisiens se sont laissé surprendre dans les dix dernières minutes. Lyon a quitté la capitale avec le point du match nul. Un point heureux pour l’OL, injuste pour le PSG compte tenu de l’indiscutable position de hors-jeu de Gomis sur l’égalisation.

Avant cette fameuse 85e minute, les Parisiens avaient tutoyé la perfection grâce à un mélange de talent, d’expérience et d’envie qui font les grandes équipes. Ce sommet de la 6e journée a tenu ses promesses. Il offre une double lecture pour Paris. D’abord, c’est désormais une certitude, l’équipe de Kombouaré peut largement faire jeu égal avec les meilleurs. Malheureusement, cela ne se voit pas au classement. Ce matin, le PSG compte cinq points de retard sur Bordeaux et pointe à la septième place devant Montpellier et Lorient. Ce n’est pas avec ces équipes qu’il espère lutter.
Antoine Kombouaré adopte néanmoins la positive attitude. Pas de commentaire sur le but lyonnais, ni sur les points perdus lors des deux dernières journées. Il se montre en revanche dithyrambique sur le spectacle offert par ses joueurs. « Je n’ai rien à leur reprocher, ils ont été énormes ! S’ils jouent toujours comme ça, je n’aurai rien à dire, à part mettre un deuxième but. Lyon s’en tire très bien, il serait de mauvaise foi de dire le contraire. » Claude Puel n’est pas de mauvaise foi : « Au regard du match, c’est effectivement un très bon point de pris. Le PSG nous a laissé le ballon et nous a fait très mal en contre avec leur vitesse. On s’est fait bouger pas mal, heureusement que Hugo (Lloris) nous maintient dans le match. »

« On préférerait être premiers tout de suite »

Sur quatorze tirs, Paris en a cadré sept. A chaque fois, le gardien de l’équipe de France est intervenu de façon exceptionnelle. Il est le grand homme du match. Peu de Parisiens se sont exprimés avant de quitter le Parc. Kombouaré s’est chargé de faire passer les messages. « Je suis fier de mes joueurs, je crois en eux, martèle-t-il. C’est un match référence, on a montré qu’on est capables de rivaliser. On va s’appuyer là-dessus pour avancer. Ça va finir par payer. » Gonflé de confiance, il relativise le retard pris au classement et ses mots trahissent son énorme ambition. « On préférerait être premiers tout de suite, mais le championnat est un marathon. »


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Hari
posté 21/09/2009 08:36
Message #1198


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Hoarau : « On n’est pas récompensés »


Il a été un des rares Parisiens à accepter de s’exprimer hier soir. Pourtant, Guillaume Hoarau aurait pu être frustré de ne pas avoir réussi à inscrire au moins un but…

Y-a-t-il des regrets après ce match nul ?
Vu le match fourni, on n’est pas récompensé.Mais nous avons montré un beau visage. C’est quand même le plus important. Ce n’est, de toute façon, pas le temps des regrets. Cela ne sert à rien.

Pourtant, il est rare de voir Lyon se faire autant bouger en Ligue 1…

C’est un gros adversaire, mais nous avons fait un gros match. On avait dit cette semaine que l’OL, c’était notre Ligue des champions à nous. Il fallait être à fond dès le début. Si on regarde bien, on peut aussi se dire que nous sommes invaincus à domicile. Ce n’est pas rien. Si je devais retenir une seule chose : ce serait l’état d’esprit. Je sais bien que des gens vont dire que nous ne sommes capables de jouer à ce niveau que sur un seul match. A nous de leur donner tort et de gagner en régularité. Les deux points perdus ce soir, il faudra les récupérer dès samedi à Lorient.

Devant le but, vous avez manqué plusieurs occasions nettes. Vous-en voulez-vous ?

Je suis conscient que si je réussis à marquer, cela change tout. En même temps, si on compare avec mon dernier match à Monaco (0-2), on peut voir que là, au moins, je me suis créé des occasions ! Je suis bien sûr déçu, mais je ne vais pas me mettre à douter.


En face, il y avait aussi un grand Lloris. Qu’avez-vous pensé quand il détourne votre coup de tête de la 68eminute ?


(Sourire.) A la fin du match, je suis allé le voir et je lui ai dit : « Cela fait 2-0 pour toi. » Parce que, l’an dernier à Gerland, il m’en a sorti une du même niveau. Mais je ne perds pas espoir de lui marquer un but un jour… »

Propos recueillis par Christophe Bérard





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LES JOUEURS
Clément, un engagement total mal payé


Le PSG a livré un match de niveau européen. Mais sa superbe prestation a été anéantie par une grossière erreur d’arbitrage. Paris a dominé Lyon aussi bien dans le jeu qu’en termes d’agressivité et d’engagement. Aligné en 4-4-2 avec Luyindula à gauche à la place de Sessegnon, Jallet à droite et Giuly devant avec Hoarau, les Parisiens ont été impressionnants.


Coupet (6,5). Un seul arrêt en première période (45e + 1) bien négocié. Une présence rassurante en seconde période sur plusieurs situations malgré une petite hésitation aérienne (78e). Un arrêt de classe devant Lisandro en fin de match. Impuissant sur le but.

Ceará (7). Une très bonne première période. Moins sollicité ensuite, il a livré un match solide.

Traoré (7). Sa meilleure prestation de la saison. Il aime ce genre de matchs et a su imposer sa hargne à Lisandro.

Sakho (6,5). Quelques incompréhensions avec Armand. Mais une prestation d’ensemble satisfaisante aussi bien dans la concentration que dans l’agressivité.

Armand (6,5). Une première période maîtrisée. Quelques soucis en début de seconde face à Makoun. Il s’est repris pour bien terminer.

Jallet (7). Pour sa première titularisation, il a été bon en milieu droit. Il a bien aidé Ceará défensivement et a largement participé au jeu parisien auquel il a apporté sa justesse et son envie d’aller de l’avant.

Makelele (7)
. Le capitaine a été précieux à la récupération du ballon et a fait jouer son expérience pour harceler constamment le milieu lyonnais. Un peu de déchet dans ses relances mais hier soir il avait ses jambes de 20 ans. Une seconde période impressionnante.

Clément (7,5). Un abattage énorme comme toujours. Présent dans les duels. On l’a vu aussi très offensif, comme il en a pris l’habitude depuis le début de saison. Auteur d’une bonne frappe cadrée (1re).

Luyindula (6,5). Placé milieu gauche en remplacement de Sessegnon, suspendu, il a connu un début de match un peu difficile. Avant de trouver ses marques et de faire jouer ses qualités de vitesse et sa technique. N’a pas rechigné à occuper tout son couloir.

Giuly (8). Titularisé en pointe pour la première fois de la saison, il a été très bon. Inspiré dans le jeu avec ses partenaires, il a inscrit le seul but parisien et s’est procuré des occasions nettes (54e). Remplacé par Chantôme (67e).

Hoarau (5,5). Aligné en attaque avec Giuly, il a servi de point d’appui pour les relances de son équipe, a beaucoup pris part à la construction du jeu et a défendu. En manque de réussite offensivement (53e, 68e).

Côté lyonnais, Lloris (8,5), n’a rien à se reprocher sur le but et il est déterminant en stoppant une frappe de Clément (1re) ou en envoyant sur sa barre un coup franc de Ceará (21e). Après le repos, il reste vigilant devant Giuly (54e) puis énorme devant Hoarau (68e).

L’arbitre, M. Fautrel (3) a gâché un super match en accordant, avec son assistant, un but hors jeu à Gomis.

Arnaud Hermant



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Un but hors-jeu qui fait parler

Ils ne polémiquent. Ils préfèrent plutôt en sourire. A la 85e minute, sur une déviation de la tête de l’Argentin Lisandro, Gomis marque. Une égalisation en toute fin de match qui aurait pu déclencher la colère des Parisiens. L’ancien Stéphanois est hors-jeu. Et pourtant, le but est validé. L’intéressé lui-même plaide coupable.
« Il paraît que je suis hors-jeu, concède Gomis. Mais sur une année, tout s’équilibre. Cette fois-ci, l’erreur a tourné à notre avantage. »
Rageant ? Pas du tout. D’une seule voix, les Parisiens prennent cette « erreur » avec fatalité. Personne ne crie au complot ni au scandale. Pas même Antoine Kombouaré, pourtant réputé pour ses coups de gueule contre les arbitres. « J’espère que Monsieur Fautrel regardera les images, réagit l’entraîneur parisien. Mais je ne veux pas m’attarder là-dessus. » On ne saura jamais si le Kanak a demandé à ses hommes dans le vestiaire de rester calmes. Toujours est-il qu’une fois devant les micros, les joueurs du PSG se concentrent sur le contenu de la rencontre plutôt que sur le hors-jeu.

« Les arbitres font leur métier consciencieusement »

« Sur le terrain, on ne se rend compte de rien du tout. De toute façon, le nul ne se joue pas là-dessus », raconte Guillaume Hoarau. « C’est bête, réagit à son tour Sammy Traoré. Mais c’est la loi du foot. Nous avons fait un gros match. On est frustrés et déçus d’avoir concédé un nul, surtout un but hors-jeu. Mais nous avons montré que nous avions su réagir après notre défaite contre Monaco (2-0). C’est plutôt encourageant. » Ludovic Giuly, auteur déjà de trois buts depuis le début de la saison et qui a ouvert le score hier soir (29e), ne veut pas non plus polémiquer. « Cette erreur, elle fait partie du jeu. Moi-même, je ne suis pas sûr de ne pas être hors-jeu sur mon but. »
Quant à Grégory Coupet, il a trouvé la solution pour ne plus avoir à commenter ce type d’erreur. « Je suis un fan de rugby, dit-il. J’aimerais qu’il y ait aussi la vidéo au foot. Cela nous éviterait ce type de discussions. Toujours est-il que l’erreur est humaine. Cela a des conséquences, mais cela peut arriver. Les arbitres font leur métier consciencieusement. Il ne faut pas leur jeter la pierre. Moi-même, j’ai fait des erreurs dans ma carrière.»

Sylvie De Macedo (avec A.H., L.P., Ch.B.)


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Kiolm
posté 21/09/2009 13:47
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Impatient, Erding a recouru

Blessé contre Lille fin aôut et opéré le 9 septembre de l'épaule gauche, Mevlut Erding a recouru ce lundi alors que les titulaires contre Lyon effectuaient un décrassage. « J'ai pu courir avec un peu de peur. Ça fait 12 jours depuis l'opération et j'ai encore mal. Je ne peux pas lever le bras mais ça va aller, ça évolue de jour en jour » nous a-t-il déclaré avant de quitter le centre d'entraînement.

Erding espère être «prêt» pour la venue de Nancy le 3 octobre mais cela risque d'être juste. Il n'est pas prévu, pour l'heure, que l'attaquant du PSG reprenne l'entraînement normalement. «On n'en est qu'au début, il faut déjà qu'il recoure sans problèmes » assure le médecin du club. L'indisponibilité du joueur, qui a confié sa frustration de ne pas avoir été du match contre Lyon (1-1), a été fixée à trois semaines. - C. Mi. au camp des Loges

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Hari
posté 21/09/2009 21:43
Message #1200


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Clément : « Des choses intéressantes »


Jérémy Clément revient sur le match nul face à Lyon (1-1) et sur la semaine à venir du PSG, qui se déplace à Boulogne-sur-Mer ce mercredi puis à Lorient samedi.

Jérémy, es-tu déçu par le résultat obtenu face à Lyon (1-1) ?

« C’est sûr. On prend un point, mais on voulait récupérer ceux perdus à Monaco. On n’avance pas trop au classement donc c’est un peu embêtant. Le contenu du match était bon et on a fait des choses intéressantes. Mais pour moi, l’important c’est de gagner. »


Est-ce frustrant de prendre ce but entaché d’un hors-jeu ?

« On est tous déçus. C’est toujours énervant de prendre un but dans ces conditions. Après, il va y avoir des décisions en notre faveur pendant la saison. Ca se compense. On a eu beaucoup d’occasions, alors que les Lyonnais n’en ont pas tant que ça. C’est frustrant, mais c’est le foot. Il y a des fois où on ne va pas être bon et où on va s’imposer. Il faut aller de l’avant, reproduire ce type de performance dans les prochains matches et essayer de marquer un deuxième but pour se mettre à l’abri. »

Une longue semaine attend le PSG, avec deux déplacements, mercredi à Boulogne en 16e de finale de Coupe de la Ligue, et samedi à Lorient en championnat…

« Une grosse semaine nous attend. C’est important d’aller loin en Coupes. En général, on réalise de beaux parcours dans ces compétitions. Après, il va falloir prendre des points à Lorient. Ca sera donc également un match important. »


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