Cinéma, Le topic du 7e art Options

[Rjay]

Et l'univers est génial avec ce côté un peu lunaire d'un monde où il n'y a que les truands qui existent et que le reste n'est qu'un décor pour leurs règlements de compte
Je ne sais même pas si on voit un seul flic alors qu'il y a des carnages en pleine rue

c'est très vrai

[succo]

La seule fois où les keufs interviennent c'est pour tapage nocturne, les morts c'est pas leur affaire

Spoiler :

Après, scène qui n'est peut-être pas anodine pour montrer que la police ferme les yeux sur les agissements de l'Organisation.

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Je ne sais même pas si on voit un seul flic alors qu'il y a des carnages en pleine rue

J'ai souvenir d'une scène dans le 4 où ça se trucide en plein Paris et tu vois des gens en terrasse en fond qui continuent de discuter quasi comme si de rien n'était.

[sukercop]

Bien aimé le 1er, pour la nouveauté, les autres sont chiants, c'est tellement loin des films HK en terme de mise en scène.

[sukercop]

Il faut que tu arrêtes de regarder des films violents, ça te réussit pas.

The order, solide polar au goût d'inachevé, suivant un groupe de braqueurs néo-nazis chez les ploucs US dans les années 80, et son agent du FBI alcolo. Jude Law est très bon, le reste du casting aussi, les scènes de braquage sont réussis, tout en tension. Dommage que le reste du film soit si mou, l'enquête bien trop banal, et la fin décevante, il n'y aura jamais confrontation finalement. Et surtout, le film se prend bien trop au sérieux, pas de pause "respiration", un peu d'humour ou quelques scènes plus légères pour rendre le film et les personnages un peu plus attachants.

Pas mal mais déçu (vu les avis assez élogieux). 3/5.

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Wolf Man

Dommage, la première demi-heure du film en forme de grosse mise en place est plutôt pas mal.
Mais derrière ça vire très vite au médiocre voire assez mauvais, entre des personnages peu travaillés et intéressants (malgré un bon casting), un scénario convenu et des créatures au design foireux, y compris l'espèce de vision nocturne lorsqu'on prend leur point de vue.

Pour un bon film de loup-garou, on va espérer que Robert Eggers s'en sorte mieux prochainement.

[succo]

Monsieur Aznavour. Pas fan hardcore du bonhomme mais on connait tous ses chansons par cœur sans avoir un seul disque à la maison. Obligé de voir ce que donnait le biopic.

Je ne vais pas être original en disant que Tahar Rahim est excellent. Le maquillage aidant beaucoup également.

Agréablement surpris, Mehdi Idir et Grand Corps Malade aux manettes j'y croyais moyen à la base. Le film est par moment un peu décousu mais l'exercice est validé malgré tout. Mention spéciale à la ref envers Dre qui avait samplé un de ses morceaux.

Un Gaulois et un Arabe qui en dirigent un autre pour sublimer un Arménien qui aura fait rayonner le pays à travers le monde.
Ce film représente un peu ce que la France a de meilleur.

[Azel]

J'ai vraiment bien aimé le Nosferatu. Je craignais un rythme lent et soporifique mais çà se regarde très bien avec une magnifique photographie et un gros casting.
Ca joue beaucoup sur les couleurs, les ombres et éclairages pour donner de belles images. J'ai aussi parfois eut l'impression de voir du Tim Burton. Pour le reste vous avez déjà tout dit.

[Houdini]

« The Brutalist »

Hollywood bouge encore

[DelSpooner]

« The Brutalist »

Hollywood bouge encore

[succo]

Tu l'as vu en AP, Houdini ?
Un petit CR serait le bienvenu pour nous motiver à aller passer 3h30 en salle.

[Houdini]

Il est sorti mercredi dernier en Belgique.

Ce film c’est tout ce que vous avez pu lire mais en plus grand encore, c’est un pur miracle dans l’industrie actuelle. Le cinéma ne peut plus produire de chef d’œuvre mais il y est parvenu, le plus grand film américain depuis Foxcatcher. Une anomalie qui laisse l’espoir d’une nouvelle page pour Hollywood. J’ai déjà fait part de mes réserves sur le cinéma de Nolan mais je lui reconnais le fait d’être un pionnier et de montrer la voie d’un cinéma d’auteur ambitieux. Là on a l’ampleur de pur cinéma d’un Nolan mais la finesse, l’intelligence et le brio du meilleur du cinéma d’auteur. C’est l’espoir d’un retour du Nouvel Hollywood, en tout cas là on parle d’un film qui peut regarder les œuvres de l’époque droit dans les yeux.

Ça brasse tellement de choses, ça remue tellement de trucs sur ce pays absolument monstrueux que sont les États Unis que ces 3h50 semblent trop courtes (sérieusement). Le tout en proposant une réflexion sur la création artistique, la modernité, l’altérité, l’ailleurs, c’est vertigineux. C’est jamais brouillon, jamais caricatural, toujours juste, toujours pur dans ses intentions. On questionne la notion de beau nécessairement quand on parle de brutalisme, là y’a aucune question, c’est beau un film avec une âme.
Brody totalement possédé mais tout le monde est au diapason, Guy Pearce terrifiant, Nolan devrait s’inspirer de Felicity Jones et de son personnage, c’est comme ça qu’on écrit un personnage féminin qui n’est pas simplement un faire valoir à son génial époux.
(Et alors les vêtements… Pfuih… je laisse le plaisir de la découverte mais je ne dirais que deux choses : le pull gris de la scène de la cuisine et le manteau de pluie ciré. Bibliques)

There Will be Blood - Foxcatcher - The Brutalist. On tient un ensemble cohérent. C’est un film qui boxe dans cette catégorie.

[sukercop]

Loupé Foxcatcher.

[sukercop]

Il est sorti mercredi dernier en Belgique.

Ce film c’est tout ce que vous avez pu lire mais en plus grand encore, c’est un pur miracle dans l’industrie actuelle. Le cinéma ne peut plus produire de chef d’œuvre mais il y est parvenu, le plus grand film américain depuis Foxcatcher. Une anomalie qui laisse l’espoir d’une nouvelle page pour Hollywood. J’ai déjà fait part de mes réserves sur le cinéma de Nolan mais je lui reconnais le fait d’être un pionnier et de montrer la voie d’un cinéma d’auteur ambitieux. Là on a l’ampleur de pur cinéma d’un Nolan mais la finesse, l’intelligence et le brio du meilleur du cinéma d’auteur. C’est l’espoir d’un retour du Nouvel Hollywood, en tout cas là on parle d’un film qui peut regarder les œuvres de l’époque droit dans les yeux.

Ça brasse tellement de choses, ça remue tellement de trucs sur ce pays absolument monstrueux que sont les États Unis que ces 3h50 semblent trop courtes (sérieusement). Le tout en proposant une réflexion sur la création artistique, la modernité, l’altérité, l’ailleurs, c’est vertigineux. C’est jamais brouillon, jamais caricatural, toujours juste, toujours pur dans ses intentions. On questionne la notion de beau nécessairement quand on parle de brutalisme, là y’a aucune question, c’est beau un film avec une âme.
Brody totalement possédé mais tout le monde est au diapason, Guy Pearce terrifiant, Nolan devrait s’inspirer de Felicity Jones et de son personnage, c’est comme ça qu’on écrit un personnage féminin qui n’est pas simplement un faire valoir à son génial époux.
(Et alors les vêtements… Pfuih… je laisse le plaisir de la découverte mais je ne dirais que deux choses : le pull gris de la scène de la cuisine et le manteau de pluie ciré. Bibliques)

There Will be Blood - Foxcatcher - The Brutalist. On tient un ensemble cohérent. C’est un film qui boxe dans cette catégorie.

Je requote parce que personne ne le fait.

De la confiture pour les cochons.

[Next]

J'irai demain je pense pour The Brutalist. Hâte !

[sukercop]

Merci Next, heureusement que tu es là.

[succo]

Merci Houdini. La balle perdue envers Nolan n'était pas indispensable

Merci Next, heureusement que tu es là.

Perso je pense y aller ce soir. On te tient au courant.

[sukercop]

Merci Succo, mais tu fais partie de la bande, la bande des boyz in the houd'.

[succo]

Finalement j'irai ce week-end, en semaine la durée du film te bouffe la soirée. On se tient au jus Sukercop.

Par contre vu Better Man. Biopic sur Robbie Williams qui prend l'apparence d'un singe (c'est quoi cette phrase).
Franchement pas mauvais, l'audace a payé. Mise en scène maitrisée, l'immersion est totale et on se laisse prendre par l'histoire qu'on aime ou non l'individu.

Ca va au delà d'un énième parcours d'un artiste torturé par la célébrité et ses addictions. Même si son œuvre musicale (ou soupe appelez ça comme vous voulez) est forcément très présente, ca reste avant tout l'histoire d'un fils. Bref film réussi, aussi bien rempli d'émotion que d'originalité.

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Finalement j'irai ce week-end, en semaine la durée du film te bouffe la soirée. On se tient au jus Sukercop.

Update : pareil !