[Ancien] Zlatan Ibrahimovic, DIEU mais ferme ta gueule quand même un peu Options

[Za£e]

Ça n'aurait pas fais de mal à Neymar. C'est pas un leader Neymar. Il lui faut un gars au dessus de lui pour arrêter ses clowneries.

ce n'est pas un leader mais il est capricieux et a un gros potentiel de nuisance. si Ibra le boloss, il va casser les couilles comme pas possible. Et connaissant Zlatan, qui d'une part est Zlatan, mais aussi un mec en contrat d'un an complètement en roue libre, il n'aurait aucun scrupule à le bolosser. Pour acheter la paix sociale, il est clair que refuser ibra est la "meilleure" solution.

[Crocrodor]

à l'instant T, Ibra >>> Icardi

En tout temps. A n'importe quelle époque Ibra > Icardi faut pas déconner.
C'était déjà le cas quand c'était Cavani en face.

[parizien]

En tout temps. A n'importe quelle époque Ibra > Icardi faut pas déconner.
C'était déjà le cas quand c'était Cavani en face.

oui les années précédentes c'est évident, mais ce que je veux dire c'est que là même à 40 ans et après de grosses blessures il est au dessus. C'est terrible pour Icardi et pour nous.

[stoner_man]

Quand il va expliquer à Neymar que c'est lui le boss et lui demander d'arrêter de dribbler pour rien et que c'est lui qui tire les CPA, ça va mal se passer.

Vu qu'il lui met 20cm et 30kg, ce serait en effet mal passé pour Neymar.

[TrappACouilles]

Il s'est fait le genou en mai quand même. Ca a beau etre un super pro, il est agé et c'est un peu la loterie la récupération

[Vince206plusHDI]

Il s'est fait le genou en mai quand même. Ca a beau etre un super pro, il est agé et c'est un peu la loterie la récupération

c'était une entorse, pas une rupture

[Kev']

On a vraiment déjà vu des joueurs engueuler des coéquipiers pour leur hygiène de vie ? Je crois que vous rêvez.

En tout cas ça n'a pas marché pour Lavezzi ou Verratti quand Ibra était là

[TrappACouilles]

c'était une entorse, pas une rupture

Une entorse avec opération et plusieurs mois d'arret

[Nikos B.]

En tout cas ça n'a pas marché pour Lavezzi ou Verratti quand Ibra était là

Ça a été brillant avec CR et hazard

[doll]

Quelqu'un aurait un lien ou pourrait mettre l'article d'aujourd'hui sur Zlatan ?

Merci par avance.

[Crocrodor]

À bientôt 40 ans, Zlatan Ibrahimovic, l'attaquant suédois de l'AC Milan joue les prolongations et a accepté de se mettre à nu comme jamais, au-delà des apparences et des a priori.

« Finalement, vous avez fini par le retrouver, Fido Dido (*) ?
Non. On me l'a volé et je n'ai jamais pu le récupérer. Mais c'était peut-être un retour de bâton, avec tous les vélos que j'ai piqués moi aussi ! C'est dommage, c'était mon vélo préféré.
(*) Dans son autobiographie I am Zlatan Ibrahimovic, il explique à quel point le vol de son BMX Fido Dido l'a marqué durant son enfance.

Si vous pouviez retrouver le mec qui vous l'a piqué, que lui feriez-vous ?
Je lui rachèterais un nouveau vélo et je garderais le mien.

Vous parlez beaucoup de cette histoire dans votre autobiographie. Vous pensez que ç'a été un tournant dans votre vie ? Qu'en quelque sorte, ça vous a fait sortir du camp des victimes pour intégrer celui des bourreaux ?
Nah. J'étais jeune, stupide. Je faisais des choses pour survivre. J'avais besoin d'un vélo pour aller ici et là. Je me suis mis à voler après ça pour gérer la situation. Quand on m'a volé mon vélo préféré, je n'ai plus arrêté de piquer celui des autres. Mais c'était parce que je ne pouvais pas me payer le mien. C'était une question de survie. Même si ce n'était pas quelque chose de positif... (Silence) Tu fais ce genre de choses pour pouvoir avancer, non ?

Qu'est-ce que vous aimeriez voler au football aujourd'hui pour le donner au petit Zlatan ?
Rien. Je lui dirais simplement d'avoir plus de patience. Que le fait de travailler dur lui sera rendu. J'ai travaillé dur mais je n'avais pas beaucoup de patience. Je voulais que tout arrive très vite. "Zlatan, de la patience. Continue de travailler et crois en toi."

Comment avez-vous fait votre apprentissage de la patience ?
C'est très difficile quand tu es jeune. Quand tu as de l'expérience comme j'en ai désormais, tu comprends ce qu'est la patience. Mais, quand tu es jeune et sauvage, plein d'idées, avec beaucoup d'énergie, de motivation, que tu as envie de découvrir le monde et que tu as beaucoup de choses à apprendre, ce n'est pas simple. Tu as besoin d'être entouré par des gens qui ont de l'expérience, qui te permettent de rester calme et qui te disent les choses en face.

Que restera-t-il de Zlatan Ibrahimovic après sa carrière ?
Je ne sais pas. J'espère quelque chose. S'il reste quelque chose, ça veut dire que j'ai bien fait mon travail. Peut-être mes idées. Croyez en vous-même, ayez votre propre personnalité, n'ayez pas peur de tenir si vous pensez quelque chose, soyez toujours ouvert d'esprit.

Vous avez commis des erreurs ?
Je fais des erreurs tous les jours. Comme maintenant, vous parler, c'est une erreur ! (Rires.)

C'est peut-être une erreur pour nous aussi... (Rires.)
Nah... Tous les jours, on commet des erreurs. C'est grâce à cela qu'on devient une meilleure personne. Personne n'est parfait.

De quoi êtes-vous le plus fier ?
Je suis fier de ce que j'ai fait. Je viens d'un endroit où tout le monde me jugeait, me disait que ce n'était pas possible. Les gens parlaient sur moi : "Ouais, il n'est pas assez bon", "il est pas assez ci". Et je suis encore là, debout, à 39 ans, droit dans mes bottes. Et j'en suis fier.

Vous auriez pu faire mieux ?
Je pense qu'on peut toujours faire plus. C'est une question de mentalité.

Même vous ?
Tout le monde peut faire mieux. Dans ma tête, j'essaie de faire le maximum, et je fais le maximum. Est-ce que je pourrais faire mieux ? Certains vous diront que oui. Ça se discute.

Justement, aujourd'hui, ça vous fatigue les lumières des médias, des supporters, les avis de tout le monde ?
Ça fait partie de mon job. Je ne l'ai pas choisi, mais quand tu es aussi bon que moi, ça vient tout seul et il faut assumer.

Que répondez-vous à ceux qui disent que vous êtes un grand joueur de petits matches ?
Tout le monde a des opinions. Tout le monde a le droit de dire ce qu'il pense.

Plus jeune, ça vous embêtait ?
Non. C'était comme mettre de l'huile sur le feu. Ça me permettait d'en faire encore plus. Au contraire, ça me motivait. J'ai avancé avec ça et je m'en suis servi pour ne jamais être satisfait. Toutes ces critiques, je les retournais pour raviver ma flamme et j'y puisais de l'énergie.

Vous éprouvez des regrets ?
Nah. Tout ce qui arrive dans ton existence est supposé t'arriver.

Même de ne jamais avoir gagné la Ligue des champions ?
Non. Vous pensez que j'aurais été un meilleur joueur si je l'avais gagnée ?

Pas forcément, non. Ronaldo, le Brésilien, ne l'a pas gagné non plus...
Exactement. Si je l'avais gagné, ç'aurait été merveilleux. Je ne l'ai pas remportée mais ça ne fait pas de moi un moins bon joueur. C'est comme les mecs qui me disent : "Zlatan, tu n'as pas gagné la Coupe du monde, t'es pas un bon joueur." OK... C'est plus simple de gagner la Coupe du monde quand t'es français plutôt que suédois. Après, pour revenir à la Ligue des champions, plus tu attends, plus c'est agréable de la gagner, non ? J'ai encore des objectifs. Je veux la gagner. En club, j'ai tout gagné à part la Ligue des champions. Mais je ne me plains pas car j'ai fait plus que beaucoup d'autres. Je suis heureux.

Vous n'avez pas non plus remporté le Ballon d'Or. C'est le Ballon d'Or qui vous manque ou vous qui manquez au palmarès du Ballon d'Or ?
Je crois que je manque au palmarès du Ballon d'Or.

Vous avez terminé quatrième en 2013, votre meilleur résultat. Trouvez-vous anormal de ne pas l'avoir gagné ?
Je veux dire... Tout le monde veut gagner un trophée qui dit que vous êtes le meilleur joueur du monde. Au fond de moi, je pense que je suis le meilleur joueur du monde. Ce serait prestigieux de le gagner mais ce sont les votants qui décident. C'est vous, les gars, qui votez, vous savez pourquoi je ne l'ai pas gagné ! (Rire.)

Il n'y a pas que France Football, il y a aussi des journalistes du monde entier.
Ah, ah, ah !

Messi et Cristiano Ronaldo, eux, ont collectionné les trophées. Vous avez quoi de moins qu'eux ?
Si vous parlez de qualités intrinsèques, je n'ai rien de moins qu'eux. Si vous regardez les trophées, oui, je n'ai pas gagné la Ligue des champions... Mais je ne sais pas comment vous calculez les choses. Je ne suis pas obsédé par ça. Car quand tu fais de bonnes choses collectivement, l'individuel suit. L'individuel ne peut pas être bon si le collectif n'est pas bon.

Vous vous placez où dans l'histoire du football ? S'il y avait une table, où seriez-vous assis ?
Qu'est-ce que vous voulez dire ?

Avec qui autour de la table ?
Je ne pense pas que ce soit pertinent de comparer les joueurs les uns avec les autres. Chacun a joué dans sa génération, avec des coéquipiers différents... Difficile de comparer. Je pense que chacun a son histoire et doit la regarder en face. Ma table est donc remplie de problèmes.

Pensez-vous que votre personnalité vous a fait sortir du monde du football ?
Je ne suis que moi-même. Les gens essaient toujours d'être parfaits. Je dis toujours : "Sois toi-même et c'est ça être parfait." Je ne change pas pour le succès, pour rien, je continue d'être moi-même, et quoi qu'il arrive, je serai moi-même. Je joue juste mon jeu, je veux faire gagner mon équipe, et le reste vient par lui-même. Je n'ai pas choisi de devenir célèbre, je n'ai pas choisi de... Je ne sais pas ce que vous voulez dire par "sortir du cadre du foot". Ça fait partie du job quand tu deviens bon. Il y a des conséquences. Les gens te reconnaissent et tu deviens célèbre.

Par "sortir du cadre", on voulait dire que vous dépassez le terrain...
Ah, mais ça, c'est par rapport à ce que tu fais sur le terrain. Je veux dire, les gens parlent beaucoup, mais si t'es pas bon sur le terrain, tu n'es pas iconique. Pour moi, t'es un clown.

Il y a beaucoup de clowns dans le monde du foot ?
Un paquet... Un paquet.

Quand vous disiez tout à l'heure : "Être parfait..."
(Il coupe.) J'ai dit que les gens essaient d'être parfaits et que certains se créent un personnage. J'ai dit qu'être soi-même, c'est être en soi parfait. Comme quand vous m'avez demandé si je faisais des erreurs. Bien sûr que je commets des erreurs, mais quelqu'un qui se croit parfait, lui, il pense qu'il ne fait pas d'erreur.

Oui, mais finalement, à vos yeux, être vous-même, c'est être parfait ?
C'est ce que je dis, c'est être parfait. Mais je n'essaie pas d'être parfait, je suis simplement moi-même. C'est-à-dire être parfait. Ça ne veut pas dire que je ne fais pas d'erreurs, j'en fais. Je me rappelle, quand je suis arrivé aux États-Unis, les gens devaient choisir vingt athlètes pour créer une équipe parfaite. J'y étais. Simplement parce que je suis moi-même. Je n'ai pas besoin de vous demander vos questions avant de vous parler alors que tout le monde veut les connaître. Et, quand vous faites vos interviews, les gens veulent la relire pour savoir si c'est bon ou pas. Moi, je ne veux pas la voir. Je m'en fous !

Au PSG, vous avez déclaré en partant : "Je suis arrivé comme un roi, je suis reparti comme une légende." Y a-t-il une autre légende qui vous a succédé à Paris ?
Comme je l'ai dit, chacun a sa propre histoire. J'ai la mienne avec le PSG. Maintenant, il est temps que quelqu'un d'autre laisse sa devise inscrite dans la pierre. J'ai écrit la mienne : "Je suis arrivé comme un roi, je suis reparti comme une légende." Personne ne peut la récupérer, il faudra qu'ils en trouvent une autre.

La vie est une succession d'histoires avec toujours un début et une fin ?
Toujours. Le plus important est la façon dont tu les fais démarrer et comment tu les termines, ces histoires. Mais si tu fais quelque chose, on se souviendra de toi.

C'est si important pour vous que l'on se souvienne toujours de vous ?
Non. Je suis bon dans mon boulot et je suis ici pour aider. Essayer de gagner et faire des différences sur le terrain. Je ne suis pas là pour obliger les gens à se souvenir de moi. Les gens qui se souviennent de toi, c'est parce que tu as fait quelque chose. Rien d'autre.

Vous êtes arrogant ou prétentieux ?
Je suis confiant. Pas arrogant, pas prétentieux. Un ignorant dirait arrogant. Une personne intelligente dirait confiant.

C'est jouissif pour vous d'être considéré comme un gars à part ?
Je ne suis pas spécial. Je suis normal.

Votre histoire et votre carrière vous ont rendu spécial, non ?
Ça, c'est encore autre chose. Toute personne est normale. On est différents à nos manières mais on est tous les mêmes dans le fond.

Avec votre façon d'agir et votre personnage, avez-vous cherché à cacher des failles ?
Quand tu arrives à un niveau comme le mien, tu n'as pas le choix. Je ne suis pas là pour partager ma vie avec le monde entier. Je suis un footballeur pro, je partage ce que je veux partager. Je ne suis pas le clown sur Instagram qui se réveille et qui se demande ce qui sera la meilleure photo pour dire bonjour. Je veux partager les choses de mon quotidien professionnel. Pour moi, il y a une vie privée, qui est très importante. Ça, je ne le partage pas. Et il y a la vie professionnelle, je la partage car ça fait partie de mon boulot. Je ne cache rien. Je garde juste ma vie privée pour moi.

Vous parliez de confiance, est-ce une manière de cacher une partie plus fragile de vous-même ?
Non. Quand tu es confiant, tu crois en ce que tu fais et tu crois en toi-même. Ça fait ce que tu es. Peut-être que ça donne un avantage, ça te fait te sentir bien. Ce n'est pas cacher quoi que ce soit. C'est un état d'esprit, pas une question de faiblesse. C'est un pouvoir, une force.

Vous ne pensez pas que vous bloquez toute fragilité avec votre manière d'agir ? Est-ce une réminiscence de votre enfance à Rosengard, où se faire traiter de "mauviette", était la pire insulte ? La fragilité, c'est un truc de "mauviette" ?
Non. J'ai une part de fragilité. J'ai des émotions, des parts de faiblesse, des choses qui me font mal. Je ne suis pas Hulk. Je ne suis pas Superman. Vous me voyez sur le terrain toujours confiant, en dehors aussi, mais j'ai une part de fragilité. J'ai mes faiblesses, mes émotions. C'est naturel.

Vous l'avez quand même joué, ce rôle de Hulk et de Superman, non ?
Je ne pense pas avoir joué un rôle à aucun moment. Je suis juste moi-même. Rien qui... (Il temporise.) Je veux dire, j'ai été élevé comme ça, j'ai traversé ma vie, j'ai vécu mes expériences, j'ai grandi. Maintenant, j'ai une famille, deux enfants, c'est une partie de ma vie. Tu traverses des nouveaux chapitres. J'ai eu des moments difficiles, de beaux instants, des moments normaux, aussi. Tu les traverses tous et ça fait ce que tu es. Aujourd'hui, je suis la personne que je suis. Peut-être que dans six mois, un an, je serai quelqu'un d'autre. Ça dépend de ce que tu traverses. Je n'ai plus 35, 30 ou 25 ans. Ma manière de penser n'est plus la même. Mais je suis resté le même. C'est le plus important. Je suis plus mature, je gère les situations différemment, sur le terrain et en dehors. Je veux profiter de mon jeu au plus haut niveau, partager mon expérience avec mes équipiers, le plus longtemps possible.

À quasiment 40 ans, on peut toujours être un gros dur ou ce n'est plus possible ?
Non mais, les gars, vous me prenez vraiment pour un gangster ? (Rires.) Vous avez une image de moi... Je ne suis pas un gangster. Si je fais presque deux mètres et que je suis encore costaud, c'est parce que je m'entraîne et que je bosse, c'est pas parce que je traîne à Venice Beach et que je fais le "muscle guy" (NDLR : le bodybuilder) à longueur de journée. Je suis né comme ça, mes parents sont grands, c'est ce que je suis. J'essaie d'adapter mon jeu à mon envergure et à mon âge. Je ne suis pas aussi rapide qu'à 25 ou 30 ans, je fais de mon mieux pour aider l'équipe. Mais je ne suis pas un gros dur ou je sais pas quoi.

Vous êtes un gentil, alors ?
Je le suis. Quand tu me connais, j'ai un grand coeur. Quand tu ne me connais pas, tu me détestes.

Vous voulez être aimé de tous, désormais ?
Non. Je veux juste que les gens soient reconnaissants quand je fais quelque chose de bien. Être aimé ou détesté... Je veux dire, c'est quoi l'amour ? Dites-moi ! Ceux qui sont vos proches, ça, c'est de l'amour. Les supporters, par exemple. On va prendre ceux de l'Inter. Quand j'y étais, ils m'aimaient, quand je suis parti, ils ne m'aimaient plus. Alors, c'est quoi l'amour ?

La famille, les proches...
Exactement. Quand tu fais quelque chose de bien, on t'aime, et puis, tout d'un coup, on ne t'aime plus. C'est ça l'amour ? Non. Je n'ai pas besoin d'être aimé. Je veux que les gens soient justes et apprécient ce que je fais si je le fais bien. Mais ça fait partie d'un truc plus global. Je ne suis pas à la recherche d'amour comme ceux qui participent à des oeuvres caritatives pour qu'on leur dise : "Wow, c'est un bon mec !" C'est du fake. Si je fais quelque chose, je le fais parce que j'en ai envie. Personne ne le saura. Je le fais avec mon coeur. Mais, certains, eux, le font avec leur tête. Ils font du caritatif pour qu'on dise d'eux : "Putain, c'est un bon gars, lui. Il a envoyé de l'argent pour les hôpitaux, il a envoyé de l'argent pour le coronavirus." Je le fais, mais je ne le dis pas. "Big difference."

C'est la pire chose du football actuel, ça ?
Mais ça fait partie du monde de maintenant ! Les gens veulent être parfaits. Ils veulent se construire une image, genre : "Wouah !" À la fin, ils se feront tous rattraper par la réalité. On saura qui ils sont vraiment. Regardez Tiger Woods (l'un des plus grands golfeurs de tous les temps, rattrapé par des affaires de moeurs). C'était supposé être le mec le plus parfait sur terre... Sois toi-même, n'essaie pas de te la jouer et d'être quelqu'un que tu n'es pas. Sinon, à la fin, tu le paieras. Si tu veux le faire, tu le fais. Ne le fais pas parce qu'on te dit que c'est bien ou que ça t'aidera ou te rendra parfait. Ce n'est que de la manipulation. Je ne veux pas être dans la manipulation. Ce que vous voyez sur mes réseaux sociaux, c'est la vraie vie. Une personne. Pas deux.

Pas de maquillage ?
"No filter" (sans filtre).

Quand on vous demande si vous voulez être aimé, on pense au fait que vous avez appris l'hymne suédois par coeur. On a l'impression que vous voulez atteindre une espèce d'unanimité dans votre pays. On se trompe ?
Quand j'étais petit, je ne me sentais pas suédois (son père est bosnien, sa mère croate). Parce qu'ils me faisaient sentir que j'étais différent. J'ai été traité différemment, jugé différemment, regardé différemment... C'est pour ça que je ne me sentais pas 100 % suédois. On me faisait sentir ça. Mais s'ils m'avaient fait sentir comme l'un des leurs, je me serais vu 100 % suédois. Mais, aujourd'hui, je le dis, je suis 100 % suédois. J'étais jeune, je pensais différemment auparavant, mais maintenant, plus vieux, j'ai de l'expérience, je suis 100 % suédois. Je suis la nouvelle Suède. C'est le monde désormais. En France, c'est pareil. Y a encore des gens qui parlent de la vieille France. Oh ! On est en 2021 ! Le monde est rempli de mélanges, de différents contrastes. Et ce n'est pas parce que tu es ainsi que tu ne peux pas te sentir 100 % France ou 100 % Suède. Mais quand t'es jeune, ça, tu ne peux pas le comprendre. Tu es dans une phase où tu apprends et tu collectes les informations pour avoir les armes pour comprendre. Tu subis un peu la chose. Mais il y a des conséquences à tout ça. Mentalement, quand tu es traité différemment, parce que tu es différent à leurs yeux, c'est dur. C'est comme les gamins qui harcèlent les autres à l'école. Les gens se disent : "C'est pas grave, ça passera." Ils ne savent pas qu'il y a des conséquences mentales des années plus tard. La personne harcelée peut devenir mentalement instable à la suite de ces traumatismes. Je dis toujours qu'il vaut mieux prendre un gros coup parce que ça fait mal cinq minutes. Quand tu es harcelé, les conséquences peuvent être pour toute la vie. Mais tous ces gens sont des malappris, des ignorants qui pensent encore vivre dans leur vieux monde. Ma femme est 100 % suédoise. Alors, mes enfants sont donc issus d'un contraste mais ils sont eux aussi 100 % suédois. C'est beau. C'est le monde actuel. Un monde fait d'ouverture d'esprit.

Vous le ressentez toujours, ce racisme, en Suède ?
Pas moi, mais ça existe toujours, bien sûr. Partout dans le monde. Y aura toujours des ignorants. Alors qu'on est là pour partager de l'amour et de la joie sur cette terre et dans ce que l'on fait de mieux. Moi, je joue au foot. Je ne joue pas à un jeu en dehors du football pour répandre cet amour. Ma meilleure manière de répandre de l'amour et la joie, c'est avec mon foot. C'est tout.

Votre opinion diverge toujours de celle de la superstar du basket LeBron James, avec qui vous vous êtes accroché ?
J'ai dit qu'on ne faisait pas de la politique. La politique divise les gens. Le football, dans mon monde, unit les gens. Grosse différence. Parce que j'ai la chance de pouvoir rencontrer et connaître des gars que je n'aurais jamais connus si je n'avais pas joué au foot. J'ai rencontré des gens des quatre coins du monde. Nous unissons les gens. Les politiques divisent. Si je voulais faire de la politique, je ferais de la politique. On ne devrait faire que ce pourquoi on est bon. Le sport et la politique sont dans deux catégories différentes. Si tu es intelligent, tu le comprends.

N'est-ce pas plutôt que vous craignez de prendre position ?
Ce n'est pas une question de prendre position ou pas. C'est à propos de ce que tu fais, et quel message tu veux faire passer. Nous, les footballeurs, on diffuse de l'amour et de la joie. Tu ne peux pas apporter ta politique dans mon monde. Je ne suis pas là pour faire passer un mauvais message aux gens. Je ne suis là que pour unir, diffuser de l'amour et de la joie. C'est le meilleur moyen que l'on a pour le faire. Le football ou le sport. Parce qu'on est bon pour ça. Je suis bon pour ça. Je suis bon au football.

Quelles sont vos peines, vos douleurs ?
Pour ces choses-là, tu passes à travers différentes phases. J'ai une famille désormais. Avec la situation que l'on vit, la quarantaine, le Covid, la face du monde a complètement changé. Ça va mieux en Italie, alors je suis sorti manger dehors, dernièrement. J'ai commencé à revoir des gens, de la foule. C'était différent, bizarre. Je n'avais plus l'habitude. Je n'avais qu'une seule envie, c'était de rentrer chez moi. Je n'ai plus l'habitude de tout ça. J'ai pris l'habitude d'être à la maison, de porter un masque pour longtemps, et ça continue encore, d'ailleurs. Mentalement, ce ne sera pas facile de s'en remettre, j'espère que tout rentrera dans l'ordre et que l'on s'habituera à tout ça. Pour que tout redevienne comme avant. Mais il y aura des conséquences dans le futur, j'en suis certain.

De quoi avez-vous peur ?
C'est quoi la peur ? Ça dépend de quel prisme vous voulez parler. Je n'ai pas peur de prendre à bras-le-corps les challenges. Je n'ai pas peur d'essayer de faire des choses. Peur de... (Il hésite.) Peur de tomber malade, oui. Mais tu ne peux pas raisonner ainsi, parce que tu deviendrais fou. Bien sûr que j'ai des peurs mais je suis positif. J'essaie de l'être, tout du moins.

En parlant de peur, quand on devient parents, elle grandit encore plus, non ?
On ne peut pas parler de peur quand on parle des enfants. En revanche, on peut parler de faiblesse. Quand vous avez des enfants, ils deviennent votre faiblesse. On parlait de points sensibles et d'émotions. Tes enfants deviennent ton point faible. Car ta vie n'est plus entre tes mains, elle est entre les leurs. Ils deviennent la chose la plus importante. C'est plus important ce qui leur arrive à eux qu'à toi désormais. Ça devient une faiblesse... (Il s'arrête de parler.) Les gars, ça fait déjà trente minutes ! Je ne vous donne pas plus. Je coûte trop cher pour continuer de vous parler !

Combien vous coûtez ?
Beaucoup... Demandez au PSG !

Vous avez encore cinq ou dix minutes ?
Allez ! On fait ça, mais j'ai d'autres choses à faire, moi !

On voudrait vous parler de retraite. Ça vous fait flipper de couper avec le foot ?
Je pense. Pour chaque joueur, c'est très dur quand tu dois prendre ta retraite. Durant ta carrière, tu es programmé. Tous les jours, tu te lèves, tu manges ton petit-déjeuner, tu t'entraînes, tu finis l'entraînement, et puis quelqu'un te fait tes soins, on te prépare ton déjeuner, tu rentres, tu te reposes, tu passes du temps avec ta famille ou autre chose, et le jour d'après, c'est pareil. Tu appuies sur "repeat". Nous sommes programmés dans nos têtes. Et ça fait vingt ou vingt-cinq ans pour moi. Le jour où tu t'arrêtes, le premier matin, tu te réveilles et tu te dis : "Je fous quoi maintenant ?" Tu n'es plus programmé et tu entres dans un nouveau chapitre de ta vie. Et ça, ça me fait peur. Que vais-je faire ? Mais je n'y suis pas encore, je ne veux pas y penser. Quand ça arrivera, je m'y mettrai.

En France, on appelle ça la petite mort.
C'est ça, totalement ça. Après, ça dépend de ta personnalité, comment tu rebondis, comment tu te bats, comment tu réagis... Ce n'est pas facile...

Vous n'avez pas envie de vous relâcher à la retraite ? Boire ce que vous voulez, manger ce qui vous plaît...
Après ma carrière, je veux disparaître... Quand tu vis dans ce monde pendant autant de temps que moi, tu sais ce que tu as traversé mentalement et physiquement. Alors, je veux juste disparaître et profiter de ma vie. »

https://www.lequipe.fr/France-Football/Arti...himovic/1283799

[Rjay]

Jesus Zlatan

Merci pour l'article.

[ATwoZe]

Légende du club.

[NainSG]

Légende du club.

Légende du foot, par sa personnalité tout autant incroyable que certains buts légendaires.

Quelle chance on a eu de l'avoir ! On peut avoir tous les Neymar et Messi du monde, aucun ne lui arrivera à la cheville en terme d'émotion "humaine"... Il rigolait et se moquait de ses adversaires sur le terrain là où Neymar s'énerve, s'entête à tenter de les dribbler et se prend des cartons. Mentalement, il est au-dessus (même si lui aussi est parfois tombé sur plus malin que lui).

[Dready14]

Le niveau des questions pour la plupart

[Taupecake]

Merci beaucoup pour l'itw

[Crocrodor]

De rien les gars.

[romano]

Le niveau des questions pour la plupart

+ 1

je suis un suceur de Zlatan mais j'ai trouvé le truc vraiment chiant.

[mamut7]

On a jamais trouvé meilleur représentant de Paris que Ibra pou moi.

Sûr de lui avec ce rien de morgue qui le faisait détesté des paysans

[Philo]

Le niveau des questions pour la plupart

Les questions sont pourries et l'interview est donc très bof (sauf la fin) mais c'est une des conséquences du Covid, tu fais des interviews par Skype et t'as zéro connivence avec l'interviewé, tu déroules les questions et basta. Ca fait plus conférence de presse qu'autre chose au final.

Et sinon, Ibra a marqué au bout de quelques minutes pour son retour.