Ligue 2, Cfoot la famillle Options

[jp.sorin]

Vu l'état des finances, on va être bien en N2.
Derby contre feignies-aulnoye

Vous etes plus censes etre rachete par le riche africain pote de Borloo?

[remix]

Vous etes plus censes etre rachete par le riche africain pote de Borloo?

Il n'y avait rien de fait et a priori ce rachat était conditionné au maintien en L2.

[cyba79]

Cyba, tu as lu l’enquête de l’Équipe sur NIort ? Si oui, tout est véridique ?

Salut Croco, non je n'ai pas eu l'occasion de lire cet article, si tu peux me le partager je suis preneur !

[Croco91]

Spoiler :

Direction contestée, atmosphère tendue, conflit avec la mairie... l'inexorable chute de Niort

Marasme sportif, tensions internes et conflit ouvert avec la mairie : le club des Deux-Sèvres, officiellement relégué en National, a traversé la saison comme une descente aux enfers.

Carte d’embarquement pour la Ligue 1. En cette fin juin 2021, un mois après s'être sauvés d'extrême justesse face à Villefranche en barrages, un an, déjà, après avoir évité la relégation à la différence de buts en pleine pandémie, les dirigeants des Chamois Niortais sortent le grand jeu face à leurs partenaires : un projet 2021-2025, avec, à terme, l'objectif d'une accession dans l'élite. Deux ans plus tard, la réalité est bien différente.

Bon dernier, pire défense et attaque, Niort est assuré de descendre en National. « Je nous vois finir entre la 10e et la 14e place », pensait pourtant son directeur général, Mikaël Hanouna, à l'automne. Drôle de personnage, le DG cristallise les critiques. Il s'est mis à dos à peu près toute la Venise verte, dont une majorité des élus, supporters, bénévoles et salariés. L'échec est loin d'être uniquement sportif et circonscrit à l'année en cours.

Août 2020, stade René-Gaillard. L'ensemble des collaborateurs, une cinquantaine, est convoqué dans l'« espace Bodard », open space la semaine et salon VIP le week-end. « La réunion la plus hallucinante de ma vie », d'après un participant. Du haut de son tabouret, Karim Fradin, ancien milieu et capitaine, et alors président-propriétaire des Chamois, annonce la vente du club à Eytan Hanouna, frère de Mikaël. S'ensuit un « silence de mort ». « On ne s'y attendait pas du tout », poursuit notre interlocuteur.

Amende et interdiction de Coupe de France

Il faut croire que peu de monde était dans la confidence. La mairie ? Pas consultée. La DNCG ? Pas informée. Ce qui vaudra au club une amende salée de 250 000 euros et une exclusion sèche de la Coupe de France 2021-2022. Pourtant, selon des documents que nous avons pu consulter, la reprise était enclenchée depuis un moment.

Mikaël Hanouna, proche de Fradin à l'époque et officiellement nommé directeur sportif courant 2017, a d'abord mis un pied à Niort dès le début des années 2010 pour booster le recrutement. Puis, à l'été 2019, son frère Eytan, avocat de formation devenu homme d'affaires, est entré dans la danse en rachetant les parts minoritaires. Et, un an après, une fois Fradin usé par ses onze années de direction, il est donc passé actionnaire majoritaire.

« Je ne suis pas persuadé qu'ils ont mis en place le projet qu'ils m'ont vendu »
Karim Fradin, ancien président de Niort

Cette arrivée « en douce » au capital a semble-t-il échaudé la municipalité et les sponsors. Quatre ans plus tard, l'acheteur et le vendeur arguent que la confidentialité est un impératif dans ce genre d'opération, mais les premières crispations viennent de là. Dans la foulée, le plan du nouveau stade, vieux serpent de mer, est abandonné. Le ressentiment s'accentue. Y compris au sein du club. Désigné président à la fin août 2020, Guy Cotret claque la porte moins de trois mois plus tard. « Eytan m'avait dit que son frère, qui prenait peut-être un peu trop de place, allait disparaître du paysage, nous confie-t-il aujourd'hui. Une fois sur place, j'ai vu l'ampleur des dégâts. Je n'avais aucun rôle et il (Mikaël) m'interdisait d'entrer dans le vestiaire. » Aujourd'hui à Bayonne (N3), Fradin dit également éprouver quelques regrets : « Je ne suis pas persuadé qu'ils ont mis en place le projet qu'ils m'ont vendu. »

En trois ans, Eytan Hanouna, qui a repris la présidence, ne s'est rendu qu'une poignée de fois à Niort. C'est lui qui injecte l'argent et organise l'architecture. Son frère cadet s'occupe des affaires courantes. Tantôt président délégué, tantôt DRH, tantôt dircom, tantôt directeur sportif. Il gère tout, délègue peu, voire pas. Très vite, son côté clivant et fort en gueule a braqué les acteurs du coin, les mutuelles par exemple, à qui les invitations sont sucrées.

L'affaire Desabre

« Les Hanouna ont voulu essayer un autre modèle, avec des financements nationaux, décrypte un suiveur assidu. Or, le tissu local n'était pas forcément antinomique avec de plus gros partenaires. » Qui ne sont jamais vraiment venus. Reste que, sur le terrain, les Niortais ont su résister, parfois par miracle. Le recrutement malin, basé sur du trading (+ 5 M€ entre 2020 et 2023), a permis de garder une certaine marge. Jusqu'à l'été 2022. Au sortir d'une saison honorable (13e place), l'entraîneur Sébastien Desabre, débarqué en juin 2020 sous Fradin, exprime sa lassitude, à son tour. « Cela s'est très bien passé, mais, avec un manque de moyens et d'infrastructures, on reste à sa place, malheureusement », reconnaît-il avec le recul. Bien que formalisée dès la mi-mai, sa position s'enlise. Il dirige la reprise de l'entraînement, la préparation et la première journée.

La rencontre suivante, face à Bastia (1-4, le 6 août), marque un nouveau tournant. Quelques heures avant, la Fédération de la République démocratique du Congo communique sur sa signature à la tête de la sélection. La direction dément, pendant que l'effectif apprend la nouvelle à la télé, en pleine collation d'avant-match. Malaise dans le vestiaire. 2e minute : 2-0 pour Bastia ; 24e minute : 4-0 pour Bastia. Le lendemain, Niort et Desabre officialiseront leur séparation. « Là, tu sais que la saison va être longue », souffle un fidèle supporter. Ande Dona Ndoh, Rui Almeida, Oumar Tchomogo et Bernard Simondi se sont relayés sur le banc, sans plus de résultats. Le tir raté du mercato estival n'a pas non plus été rectifié cet hiver.

En coulisses, le départ à l'été 2022 du coordinateur sportif Jean-Manuel Thétis a également beaucoup pesé. De l'avis d'un ex-salarié, « il avait un rôle de tampon très important pour apaiser les situations ». La tension est aujourd'hui maximale. Fin mars, Jean-Louis Epplin, président de l'association, en charge de la formation, et son bureau ont démissionné. La semaine passée, les éducateurs ont fait grève pour soutenir leur collègue Ousmane Bangoura, ancien attaquant du club et coach des moins de 13 ans ciblé - « Qu'il se casse ! » - par Mikaël Hanouna dans un article de So Foot, et réclamer le paiement de leurs indemnités kilométriques. Bangoura a fini par quitter son poste, samedi. Selon lui, « si le club en est là aujourd'hui, c'est parce qu'on a trop laissé faire » Mikaël Hanouna. « Les autres ne comptent pas pour lui », soupire-t-il. Ils sont nombreux à le penser.

« Pour mettre de l'essence dans une voiture, il faut qu'elle ait un moteur, un volant... Ici, c'est une épave »
Mikaël Hanouna, DG de Niort

Le défenseur Quentin Bernard, formé au club et revenu cet hiver, est aussi sorti de sa réserve pour signaler « une atmosphère très pesante au quotidien ». Les joueurs n'ont plus le droit de parler. Ils sont une dizaine en fin de contrat. Le pôle médical s'apprête à se vider. Tout comme la cellule communication. Mais ce ras-le-bol général n'a pas l'air d'inquiéter Mikaël Hanouna, revenu aux affaires il y a une semaine, comme si de rien n'était, après un mois en Israël pour raisons personnelles. Il reçoit tout sourire, quatre heures durant, fait le tour du personnel et des lieux, sort une tonne de documents et a réponse à tout. « C'est un contexte global qui fait qu'on descend, martèle l'ancien concessionnaire automobile. Pour mettre de l'essence dans une voiture, il faut qu'elle ait un moteur, un volant... Ici, c'est une épave. »

En conflit avec la mairie

En clair, selon lui, la Ville, propriétaire des installations, ouvertes en 1974 et plus que vétustes, met des bâtons dans les roues du club. Il le clame haut et fort : « C'est de la malveillance organisée avec délit de faciès ». Il montre du doigt les scolaires et amateurs en train de courir autour du terrain officiel. La veille, c'était lancer de javelot. Il faut dire qu'il n'a pas réglé les dernières redevances. « Rien n'a été signé », oppose l'intéressé, qui pointe aussi une « promesse de bail emphytéotique jamais venue pour le centre de performance » voisin, désormais en friche. Mais, alors, pourquoi avoir finalement retoqué le nouveau complexe à la rentrée 2020 ? À cause d'une hausse soudaine du loyer, objecte-t-il encore. Faux prétexte, rétorque le camp d'en face.

En réponse, la subvention municipale annuelle, d'un total de 200 000 euros, s'est limitée à un acompte de 60 000 euros. « Est-ce que je dois accepter de donner de l'argent public sans savoir à quoi il va servir ? », se justifie le maire niortais Jérôme Baloge (Parti Radical). Pêle-mêle, l'édile, également président de l'agglo, reproche un manque de transparence et d'investissement, une ingérence dans la gestion de l'association, un « démantèlement non dit mais réel du centre de formation »... « Ils ont voulu faire table rase pour un projet sportif qui n'a jamais été très clair, appuie-t-il. Tout est relançable, mais pas dans ces conditions. Ils doivent laisser la place. »

Ce n’est pas vraiment la volonté du clan Hanouna, plus isolé que jamais. Rencontré dans ses bureaux parisiens, le président Eytan s'interroge : « Vous êtes les premiers à venir discuter. Vous trouvez cela normal ? Moi, je n'ai aucun intérêt à m'opposer au maire. Lui, en revanche, a peut-être intérêt à s'opposer à nous. Mais nous reprocher de ne pas vouloir le bien du club, c'est de la mauvaise foi. » Son frère abonde, à distance : « C'est une technique d'enfumage pour éviter de parler des vrais sujets. Pourquoi les précédents propriétaires n'ont rien obtenu non plus ? » Le DG dit préparer la saison prochaine autour d'un budget qu'il pourra assurer « seul à 100 % », avec « une formation recentrée autour des Niortais ». « On est à la place qu'on mérite d'être, estime-t-il. Je ne suis pas une personne qui abandonne. Cela ne me fait pas peur. Cela me motive, au contraire. »

La grogne des supporters

Au milieu de ce capharnaüm, des fans désabusés par les passes d'armes et un sentiment de gâchis pour une institution à la plus haute longévité en poule unique de L2 et bientôt centenaire (2025). Les deux groupes de supporters, Niort 1925 et Ultras Niort, ont appelé à un rassemblement samedi après-midi, avant la réception d'Annecy. Comme souvent ces derniers temps, la principale animation se déroulera en dehors des terrains.

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L'art des pirouettes financières

Au détour d'une énième visite du complexe, Mikaël Hanouna n'a qu'une phrase à la bouche : « Ici, il faut être acrobate au quotidien. » L'observation ne se limite pas aux installations. Le DG des Chamois et son frère Eytan, président, savent aussi jongler avec les comptes du club. Pour faire simple, il est actuellement détenu en grande majorité par la holding Yaël Investissement, dont les frères Hanouna se partagent les parts. Niort a présenté un résultat net positif en 2020-2021 et 2021-2022 et s'avance, d'après ses actionnaires, avec des fonds propres évalués à deux millions d'euros.

Cette année, Mikaël Hanouna, qui n'est pas rémunéré, certifie avoir versé plus d'un million d'euros à l'association, virements à l'appui, la subvention d'équilibre étant de 372 000 €. « Que puis-je faire de plus ? », demande-t-il. Verser les indemnités des éducateurs bénévoles ? Il coupe : « Il faut faire des choix, mais il n'y aura pas une facture en l'air au 30 juin 2023. » Un fournisseur est toutefois en procédure au tribunal de commerce et la mairie a, elle, envoyé un huissier pour obtenir le règlement du loyer du stade. Sans succès.

Pour mieux organiser la solvabilité du club et s'éviter des saisies, par exemple, les dirigeants transvasent, en fonction des besoins, l'argent entre la holding, la société commerciale et l'association. Tout est calculé au centime près. Pourtant, la fratrie Hanouna sait être généreuse. Selon nos informations, pour la saison 2020-2021, le club a facturé un montant de 291 000 euros à Emouna !, une société dirigée par Eytan et Mikaël Hanouna.

Ces derniers nous indiquent que cette opaque boîte est chargée, comme prestataire de services, du recrutement sportif et qu'elle emploie à plein temps deux scouts, un à Paris et un à Montpellier, et une secrétaire, ainsi que des collaborateurs occasionnels, le reste du budget étant alloué aux frais de missions et aux diverses charges et primes. « On a fait deux millions de transferts grâce à cela », vante Mikaël Hanouna. Mais pourquoi détacher cette structure ? Une question de « souplesse », assumée, et un numéro d'équilibriste, là encore.

[cyba79]

Merci Croco !

Et pour répondre à ta question, oui c'est la triste vérité

[Sangas]

Je vois bien le Havre finir troisième

[truite38]

En tout cas il va falloir aller gagné a Bastia. Bon courage aux Normands qui vont trembler jusqu'au dernier match
Et ensuite Dijon du PD en mission
En effet il n'est pas encore en Ligue 1 l'ami Mathieu

[Oyé Sapapaya]

Ils peuvent détruire le club si ils ne montent pas cette année.

[Philo]

Ils sont sur un fil depuis des semaines, à gagner à l'arrache et avec beaucoup de blessés. Ils se sont peut-être aussi crus un peu trop vite en L1 je pense.

Le manque d'un buteur fiable se fait aussi franchement sentir.

[D'Alessandro]

Ils auraient dû garder Joujou et ne pas accepter qu'il aille à la CdM U20

[suker57]

Je rentre de Sochaux

Si Metz monte c’est un exploit vu l’effectif, ça battra le record dAngers mais ça ferait plaisir de retrouver la L1

[jp.sorin]

Je rentre de Sochaux

Topic VDM stp

[wil]

Ils sont sur un fil depuis des semaines, à gagner à l'arrache et avec beaucoup de blessés. Ils se sont peut-être aussi crus un peu trop vite en L1 je pense.

Le manque d'un buteur fiable se fait aussi franchement sentir.

Oui il manque un buteur.

Heureusement pour eux que Bordeaux ait chuté à Annecy.

Leur chance ait que Dijon peut se sauver avec un nul qui arrangerait les 2 équipes... mais il faut que Rodez perde contre Bordeaux
Cette prochaine journée va être intéressante à suivre.

[Babou1]

Le but du Havre à la 89eme est un miracle et leur permet le nul la semaine prochaine, sans ça je les voyais clairement s'effondrer.
Hier pendant 90minutes tu te demandes comment ils peuvent marquer un but, bastia les a écrasés.

Bordeaux incroyable de se faire baiser une montée comme ça, il leur suffisait aussi d'assurer un nul pour être quasiment promu.
Les 2 barres transversales à quevilly il y a 15 jours vont coûter très cher

Metz ça casse vraiment les couilles, désolé suker57

[Philo]

Le but du Havre à la 89eme est un miracle et leur permet le nul la semaine prochaine, sans ça je les voyais clairement s'effondrer.
Hier pendant 90minutes tu te demandes comment ils peuvent marquer un but, bastia les a écrasés.

Bordeaux incroyable de se faire baiser une montée comme ça, il leur suffisait aussi d'assurer un nul pour être quasiment promu.
Les 2 barres transversales à quevilly il y a 15 jours vont coûter très cher

Metz ça casse vraiment les couilles, désolé suker57

J'ai pas vu le match mais visiblement Bordeaux n'a pas du tout joué contre Annecy avec la volonté nécessaire pour ce genre de matches. C'est la L2, c'est SAUVAGE, faut pas juste se présenter avec un pseudo-plan de jeu.

[Oyé Sapapaya]

J'ai pas vu le match mais visiblement Bordeaux n'a pas du tout joué contre Annecy avec la volonté nécessaire pour ce genre de matches. C'est la L2, c'est SAUVAGE, faut pas juste se présenter avec un pseudo-plan de jeu.

Caca culotte des joueurs avec une stratégie très prudente de Guion

[Philo]

Caca culotte des joueurs avec une stratégie très prudente de Guion

Vivement le tee-shirt "J'ai baisé la montée de David Guilon" porté par László Bölöni.

[cyba79]

https://twitter.com/SimonVuillemin/status/1662390282908729344?cxt=HHwWgICwrfLJ_5EuAAAA

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

[Beuzech]

On va peut-être avoir Bordeaux, Nantes et Saint-Étienne en ligue 2...

[Sangas]

Je vois bien le Havre se chier dessus ce soir