[Sport] NBA, BOOM SHAKALAKKKAAA ! Options

[DimSet]

J'espère que Totor finira pas chez les Spurs, sans Popovich cette franchise vaut rien et pas de bons joueurs. J'espère Detroit ou Houston, y a une bonne base et ils vont tank.

Houston je sais pas si y a une pire destination, ils ont masse de jeune prometteur mais y a aucune ligne directrice aucun développement aucune vision, je sais pas trop quel est l'objectif. Je me plains de ce qu'on fait à NY avec nos jeunes mais eux c'est 10 fois pire et ça sans avoir même des veterans pour géner a part Éric Gordon lol.

Detroit un peu pareil, ils ont eu la chatte d'avoir Cade et la Ivey ça a l'air pas mal parti (enfin il fait surtout la dif athletiquement on verra post all star et e' 2e année ce qu'il est capable d'amener à son jeu) mais sinon c'est un cadavre de franchise sans direction et développement.

Après Victor de par son profil et talent devrait directement élevé le niveau d'équipe comme ça et potentiellement les FA/coach de qualité mais en l'état c'est vraiment pas la que je poserai pour lui d'atteindre son plein potentiel.

Mais le problème c'est dans sa tête de débile, il se pense une 1ère option.

Oui et non, à NY dans un sens y avait pas vraiment d'alternative crédible ou c'était kif kif avec Barret l'an dernier, la bon Brunson devrait prendre le lead, mais il s'est retrouvé dans ce rôle par défaut et avec un coach qui l'a aussi installé dans ce rôle (par les systèmes appelé etc...) et qui l'a jamais remis en place même quand il partait complètement en couille. Je pense qu'après sa saison all pro la moutarde lui est un peu monté au cerveau mais c'est pas le seul fautif et c'est un peu circonstanciel. Genre je suis à peu près sûr que si tu le mets à côté d'un Booker ou autre joueur de ce calibre il sait qu'il y a pas comparaison et restera à sa place.

[Roberto Sedinho]

https://www.basketusa.com/news/674760/steve...ere-raccourcie/

1- On baisse leurs salaires en fonction du nombre de matchs, à voir combien seront ok
2- Comment ils faisaient à l'époque? Alors que je pense que ça tabassait beaucoup plus niveau physique et qu'ils avaient pas des staff comme aujourd'hui
3- T'es pas obligé de reposer les 4 d'un coup
4- Ça leur sert à quoi leurs putains d'effectifs de 17 joueurs à part faire la cheerleader de bout du banc?

[DimSet]

https://www.basketusa.com/news/674760/steve...ere-raccourcie/

1- On baisse leurs salaires en fonction du nombre de matchs, à voir combien seront ok

L'union des joueurs nba c'est un truc incroyable comparé à d'autre ligue, contrat full garantie (à quelques exceptions près mais c'est pour des joueurs à la marge), des montants incroyable, pas d'indexation sur le temps de jeu...
Quand tu regarde la nfl sport au combien plus physique / violent / risqué d'un point de vue blessure et les mecs ont leur salaire indexé par nombre de matchs joués et alors qu'il y a que 17 matchs donc l'impact d'un match raté serait l'équivalent de 5 en nba c'est incroyable. Ou alors c'est l'union des joueurs nfl qui est archi nul ce qui est possible aussi.

[florian]

Randle il pourrait être utile à plein d'équipe, fondamentalement c'est pas un mauvais jouer, mais c'est juste pas un numéro et encore moins à NY, mais quand t'as un coach qui lui donne ce rôle et lui dit rien malgré toute la merde qu'il fait ça donne ça.
Par exemple au suns je pense qu'il ferait très mal en 3e option, ou au mavs aussi. Memphis, LAL c'est d'autre option parmi les "contender"

Phoenix non, c'est des pinces et il colle ni avec la structure de l'effectif ni avec leur style de jeu. Ils ont a priori déjà suffisamment d'options offensives avec Booker, Ayton et Bridges. Au poste de Randle ils ont misé sur Cam Johnson au profil bien plus moderne et polyvalent en défense. Ils se sont même accordé le luxe d'écarter Jae Crowder, pour des raisons obscures... Alors ok update avec le gros coup dur pour eux de la blessure récente de Cam mais je les vois vraiment pas faire un tel move. Après en NBA énormément de trades se font par copinage et je connais mal les connections de Randle.

Dallas ça colle pas non plus, le projet c'est 100% d'usage rate pour Doncic, tout joueur qui a besoin de la balle est un cancer. pour eux Et ils viennent de miser sur Christian Wood, lui aussi au profil bien plus moderne, il peut défendre sur à peu près tous les postes.

Memphis j'y crois pas du tout, ils vont garder leur masse salariale pour signer un maximum des jeunes talents qu'ils ont su drafter ces dernières années. Et même dans l'état d'esprit ça colle pas trop avec les chiens de la casse du Tennessee.

Les Lakers (contenders lol) bon là, on peut tout imaginer dans ce cirque tu vas me dire...

oui c'est bidon la trade machine mais ça donne un rapide aperçu des structures salariales et de ce que tu dois bouger pour un trade:



Je trouve un peu tristes ces Knicks, ça pourrait être une équipe d'il y a 15 ans vu les styles de joueur qu'ils ont, quand tu vois les projets sympa qui se montent un peu partout ça fait un peu franchise plongée dans le formol

Houston je sais pas si y a une pire destination, ils ont masse de jeune prometteur mais y a aucune ligne directrice aucun développement aucune vision, je sais pas trop quel est l'objectif. Je me plains de ce qu'on fait à NY avec nos jeunes mais eux c'est 10 fois pire et ça sans avoir même des veterans pour géner a part Éric Gordon lol.

Detroit un peu pareil, ils ont eu la chatte d'avoir Cade et la Ivey ça a l'air pas mal parti (enfin il fait surtout la dif athletiquement on verra post all star et e' 2e année ce qu'il est capable d'amener à son jeu) mais sinon c'est un cadavre de franchise sans direction et développement.

Après Victor de par son profil et talent devrait directement élevé le niveau d'équipe comme ça et potentiellement les FA/coach de qualité mais en l'état c'est vraiment pas la que je poserai pour lui d'atteindre son plein potentiel.

100% d'accord là-dessus, j'ai tellement buggé en lisant Houston et Detroit, y a pas pire destination

[DimSet]

Phoenix non, c'est des pinces et il colle ni avec la structure de l'effectif ni avec leur style de jeu. Ils ont a priori déjà suffisamment d'options offensives avec Booker, Ayton et Bridges. Au poste de Randle ils ont misé sur Cam Johnson au profil bien plus moderne et polyvalent en défense. Ils se sont même accordé le luxe d'écarter Jae Crowder, pour des raisons obscures... Alors ok update avec le gros coup dur pour eux de la blessure récente de Cam mais je les vois vraiment pas faire un tel move. Après en NBA énormément de trades se font par copinage et je connais mal les connections de Randle.

Dallas ça colle pas non plus, le projet c'est 100% d'usage rate pour Doncic, tout joueur qui a besoin de la balle est un cancer. pour eux Et ils viennent de miser sur Christian Wood, lui aussi au profil bien plus moderne, il peut défendre sur à peu près tous les postes.

Memphis j'y crois pas du tout, ils vont garder leur masse salariale pour signer un maximum des jeunes talents qu'ils ont su drafter ces dernières années. Et même dans l'état d'esprit ça colle pas trop avec les chiens de la casse du Tennessee.

Les Lakers (contenders lol) bon là, on peut tout imaginer dans ce cirque tu vas me dire...

oui c'est bidon la trade machine mais ça donne un rapide aperçu des structures salariales et de ce que tu dois bouger pour un trade:



Je trouve un peu tristes ces Knicks, ça pourrait être une équipe d'il y a 15 ans vu les styles de joueur qu'ils ont, quand tu vois les projets sympa qui se montent un peu partout ça fait un peu franchise plongée dans le formol




100% d'accord là-dessus, j'ai tellement buggé en lisant Houston et Detroit, y a pas pire destination

Alors pour t'expliquer j'ai cité que des équipes (à part Memphis) ou il y a eu des rumeurs sérieuse sur un trade à l'intersaison, donc malgré ton analyse leurs FO a pas l'air de partager ton avis. Et d'un point de vue salaire c'est facile Bertans ou Crowder/Shamet ou Saric ou Westrbook et c'est réglé donc c'est pas un problème.

Et pour la défense Randle peut être un bon défenseur quand il est impliqué, problème c'est qu'à NY Tommy lui demande aucun compte.

[Roberto Sedinho]

Wood bon défenseur par contre, je sais que j'ai vu aucun match encore cette année mais j'ai bugué en lisant ça

[florian]

Alors pour t'expliquer j'ai cité que des équipes (à part Memphis) ou il y a eu des rumeurs sérieuse sur un trade à l'intersaison, donc malgré ton analyse leurs FO a pas l'air de partager ton avis. Et d'un point de vue salaire c'est facile Bertans ou Crowder/Shamet ou Saric ou Westrbook et c'est réglé donc c'est pas un problème.

Et pour la défense Randle peut être un bon défenseur quand il est impliqué, problème c'est qu'à NY Tommy lui demande aucun compte.

Déjà mon analyse c'est celle d'un amateur, je me prend pas pour autre chose je te dis juste que je comprend pas l'idée. Et puis bon, les fameuses rumeurs sérieuses de la NBA sur les Knicks et les Lakers
Moi les rumeurs sérieuses que j'avais vues c'est qu'on demandait aux Knicks de lâcher un 1st pour le récupérer.
Au final Dallas se serait donc rabattu sur Wood, ça semble logique !
Pour Phoenix je vois pas trop le truc mais bon suffit que Randle ait été proche de Monty qq part, j'en sais rien...
En attendant vous l'avez toujours sur les bras hein !

Wood bon défenseur par contre, je sais que j'ai vu aucun match encore cette année mais j'ai bugué en lisant ça

c'est parce qu'on lui demandait pas de comptes jusque là

edit : my bad sur la défense de Wood, j'avais vu une video évoquant sa polyvalence lors de son trade mais apparemment il est bidon

[Roberto Sedinho]

https://twitter.com/KnicksMuse/status/1590082179102830593

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

Allez pour vous occuper

[nappy]

lol, 2 foix plus que ce que le Jazz demandait. ça ne va pas occuper les gens longtemps.

[DimSet]

https://twitter.com/KnicksMuse/status/1590082179102830593

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

Allez pour vous occuper

et on conserve Randle pour faire une raquette Randle / Davis? C'est non. En plus pour un joueur tout le temps blessé et fragile mentalement allez salut.

Toute façon je m'en fou je suis pour les kings mnt ça commence par un K aussi.

[florian]

https://twitter.com/jovanbuha/status/1590587113925660672

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

[stoner_man]

Pour ceux qui veulent voir le phénomène Wemby en action, le match de qualifications de l'EDF en Lituanie passe sur France4 demain à 18h30.

[florian]

https://twitter.com/talkhoops/status/1590739166408867842

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

[mamut7]

Quelqu'un aurait l'itw de Wembanyama dans l'equipe du jour?

[stoner_man]

Spoiler :

«Comment visualisez-vous votre première sélection, en Lituanie?

J’ai cette fibre pour le maillot national depuis les équipes jeunes. La motivation est encore plus grande. Se battre pour ton pays, cela te donne une énergie supérieure, intérieure. Je vais essayer de m’ajuster au mieux, de contribuer à deux victoires de l’équipe de France. Dans le jeu international, tout commence par la défense. J’espère apporter de la fraîcheur, de la présence. Je ne dirais pas que j’espère jouer ou dominer comme avec Boulogne (n°1 de l’élite à l’évaluation, 24,9). La première chose sera de s’adapter au niveau. Après, l’objectif, avant ma performance, est toujours de gagner, peu importe la manière.

Avez-vous été marqué par un moment de l’histoire des Bleus?

J’ai suivi les JO de Londres, Rio. Mais s’il y a un souvenir, ce serait le contre de Nicolas Batum en demi-finales des JO de Tokyo (pour se qualifier en finale face à la Slovénie). Après, ce qui m’a marqué, c’est, à mon arrivée en pro avec Nanterre et l’Asvel, de commencer à jouer contre ou avec des joueurs comme Charles Kahudi, Antoine Diot, que je regardais enfant. Où placez-vous l’équipe de France dans votre projet? Comptez-vous répondre à l’appel chaque été? Les Bleus, ce n’est que quelques mois dans l’année, mais ça n’en est pas moins prépondérant, et ce sera toujours dans un coin de ma tête.

Chez les moins de 19ans, vous avez connu une finale mondiale (perdue contre les États-Unis 81-83, 22 points, 8 rebonds, 8 contres pour lui). Quel souvenir en gardez-vous?

Cette défaite, j’y ai pensé tous les jours depuis ce 11 juillet 2021.Je n’avais jamais été aussi impliqué dans une équipe, une compétition. Quand tout s’écroule en un instant(sorti pour cinq fautes avant la fin du match) alors que tu touches ton rêve du doigt, c’est dur. Rien que d’y repenser, ma mâchoire se serre. C’est un regret, une case pas comblée à l’intérieur de moi, que je doi sréparer. Perdre peut me rendre un peu fou, etprovoque un bouillonnement, un instinct que je ne peux laisser s’exprimer librement parcequ’il faut rester civilisé(il rit). J’ai besoin de gagner. J’ai obtenu beaucoup de trophées individuels chez les jeunes – meilleur contreur de ci, AllStar de ça… C’est bien, mais je ne peux pas me sentir accompli, être fier, si mon équipe perd. Parce que, simplement, je n’aime pas qu’il y ait quelqu’un au-dessus de moi. Mais alors pas du tout (sourire).

D’où vient ce “bouillonnement”?

Je pense que c’est inné. Parce que mes parents ne m’ont jamais poussé à être absolument le meilleur. C’était mon objectif. Ils m’ont accompagné.»

Vous avez été gardien en foot et vous vous êtes essayé au judo. D’où vient votre passion pour le basket?

Dans mes souvenirs, j’ai toujours voulu jouer en NBA. C’est dans mes années – 12ans, – 13ans à Nanterre (où il a été façonné de 2014 à 2021) que je réalise que c’est ce que je veux atteindre et que je suis prêt à bosser pour. Mon entraîneur Karim Boubekri m’a inspiré, avec un travail axé sur le développement individuel et technique. J’ai découvert ce que c’était de bosser sur moi-même, et de bosser dur.

Votre petit frère Oscar (Asvel) et votre grande sœur Eve (Monaco) jouent aussi au basket. Quelle est votre relation?

Nous sommes très proches. Quand on se retrouve tous, avec mes parents, ce qui est de plus en plus rare, on s’éloigne un peu du basket. Cela donne de grands repas – il m’arrive de cuisiner, je ne suis pas catastrophique si j’ai des instructions (il rit). Mais on n’est jamais devant la télé, ça finit plutôt en grosses sessions de jeux de société – Gang of Four, Scrabble, Code Name… Quand Eve a été championne d’Europe – 16ans en 2017 à Bourges, on était tous là. Ç’a été un grand moment, le premier gros titre de notre famille. Je me suis senti fier et un peu challengé. Moi aussi je dois ramener des trophées à la maison (sourire).

Quel rôle ont joué vos parents dans votre évolution?

Beaucoup font porter leur rêve personnel à leurs enfants. Les miens ont beau avoir été sportifs, ils ne m’ont jamais mis la pression. Ils me protègent sans être invasifs. Je suis heureux d’être tombé, contrairement à beaucoup de joueurs qui manquent de ce cadre, dans une famille équilibrée, pas une qui peut pénaliser ton évolution. Si j’avais voulu être avocat, ils m’auraient encouragé et ne seraient pas déçus si je leur disais demain que j’arrête le basket. Ils sont précautionneux, respectueux et ambitieux. Ma mère (Élodie de Fautereau) a été coach, j’ai été dans ses équipes petit, mais elle ne m’entraînait pas pour me développer, elle restait dans son rôle de mère. Mon père (Félix) a fait du triple saut (record à 15,56m), du saut en longueur (record à 7,41m) et courait le 100 mètres en 11 secondes. J’ai fait de la piste avec lui, il m’a appris à courir, corrigeait la position de mes pieds, ma posture. J’avais onze ans. C’est un paramètre essentiel pour un gabarit comme le mien. Être doué de motricité, de fluidité, c’est bien, mais la technique de course, ça ne s’invente pas. C’est un vrai travail, sousestimé, que je suis encore loin de maîtriser.

À 10 ans, vous mesuriez déjà plus de 1,90m. Qu’est-ce que cela signifiait dans votre quotidien?

Je mettais plusieurs têtes à tout le monde. Pour autant, j’ai toujours essayé de ne pas me différencier ou considérer ma taille comme faisant de moi un être différent. J’essayais de partir sur un pied d’égalité, puis de m’améliorer en travaillant comme si j’étais un joueur de taille moyenne. Depuis cet âge, j’essaie de tout faire sur un terrain. Regardez des vidéos, vous me verrez faire des coast to coast (traverser tout le terrain balle en main pour marquer), des petits lay-ups…».

Quel joueur de l’histoire incarne le plus le basket pour vous?

Michael Jordan, dont l’empreinte est inégalable. Je suis aussi un fan absolu de Kobe Bryant, à qui je pense presque tous les jours depuis sa mort (le 26janvier 2020 dans un accident d’hélicoptère). Sa disparition m’a choqué. Je connais ses stats, ses records, mais j’admire surtout l’état d’esprit, l’éthique de travail, la philosophie dans l’approche du jeu… C’est en suivant son exemple que chaque jour, j’essaie de repousser mes limites. Quand je souffre, que j’ai un doute, je me demande souvent ce qu’aurait fait Kobe. Et je sais qu’il en aurait fait plus, alors je m’y remets.

Y a-t-il des joueurs dont vous vous inspirez?

Je regarde peu de matches pour me divertir. J’observe pour apprendre. Je fais ça avec Kevin Durant et Giannis Antetokounmpo (à qui il a souvent été comparé, et dont il a hérité l’un de ses surnoms, “French Freak”, en référence au “Greek Freak”), leur technique, leurs moves, leur attitude. J’essaie de leur voler quelques trucs, de les appliquer en match.

On dit souvent que vous êtes un arrière un dans le corps d’un pivot, on vous compare à Ralph Sampson (intérieur de 2,24m, n°1 de la draft 1983) ou à la légende Kareem Abdul-Jabbar. Qu’en pensez-vous?

Dire que je joue comme un arrière serait réduire mes objectifs et mon répertoire. J’aimerais évoluer à tous les postes. Tout dépend de l’adversaire et de qui défend sur moi. Je veux être capable de tout faire, de me muer en pivot ou en arrière. C’est ce que je cherche à obtenir dans ce que je travaille en termes de skills (aptitudes). Au final, je veux juste être moi, créer mon propre personnage.

Comme avec ce tir à 3 points sur un pied après dribbles croisés qu’on vous a vu exécuter avec Boulogne contre Limoges (le 4 novembre)?

C’était quelque chose de maîtrisé, que je travaille depuis des mois. C’est dans mon esprit de continuer à innover. Mettre beaucoup de points, prendre toujours plus de rebonds, mettre des contres, c’est bien. Mais à un moment, les adversaires s’adaptent. Il faut surprendre, choquer, toujours choquer. J’aimerais devenir un jour indéfendable, un joueur capable de s’adapterà toutes les situations, polyvalent, aussi défenseur qu’attaquant. Un basketteur comme un joueur d’échecs, capable d’anticiper chaque coup de mes adversaires, et d’avoir la réponse.

Vous êtes en train de nous dire que vous voulez devenir le basketteur ultime?

Je reste à ma place de jeune de 18 ans, le plus humble et fidèle à moi-même possible. Mais j’ai des ambitions, et plus que de la confiance, j’ai foi en moi même. Je m’inspire de grands joueurs, dans l’idée de créer ma propre philosophie, mon jeu, quelque chose de nouveau. Et je n’ai aucun doute sur le fait qu’en choisissant le bon chemin, avec mes racines uniques, je pourrai accomplir mes objectifs.

Quels sont ces objectifs?

Différentes choses à court, moyen et long termes, la plupart que je vais garder pour moi. Quand ma volonté de jouer en NBA s’est affirmée, j’ai vite eu aussi envie de gagner un titre. Je peux aussi partager que j’ai l’intention d’être numéro1 de la draft 2023. Je ne m’attends pas à autre chose ou à moins, parce que je sais que je bosse pour.»


Vos matches (36 et 37 points) à Las Vegas avec les Mets début octobre contre une équipe d’Espoirs, le G-League Ignite, sous les yeux des franchises NBA, ont engendré un buzz sans précédent. Le New York Times et Sports Illustrated sont venus vous suivre à Paris. Comment gérez-vous ce raz-de-marée médiatique?

Honnêtement, je le vis bien. Il y a beaucoup d’attention, de sollicitations, mais ce n’est pas nouveau. Je m’y prépare depuis que je suis né. Cela ne me surprend pas. Plus le temps avance, plus les défis que je me suis fixés sont palpables. Cela augmente ma concentration et mon excitation. Je ne me suis jamais senti aussi focus.

Et quand vous entendez LeBron James lui-même vous qualifier d’«alien» – au sens positif – ou Stephen Curry parler de vous, cela ne vous touche pas?

Ma vie n’a pas changé à cause de cela. Aucune parole dans le monde ne peut être plus valorisante que la réalisation de la vision de mon projet. Ça m’a surtout donné plus de travail de com (il rit). Mais cela ne m’a pas crispé. Je fonctionne mieux quand j’ai beaucoup à faire. C’est ainsi que je veux vivre ma vie.

Les attentes ne font peser aucune pression?

J’essaie d’être détendu. Je joue au basket, j’aime ça, je m’amuse. La cool attitude, c’est moi, je n’aime pas me prendre la tête. Ayant pleinement conscience de mon ambition et de ma détermination, je pense que tout ce qui m’arrive est logique. Et l’exigence que j’ai à l’égard de moi-même coïncide avec ces attentes.

Des vidéos de toutes vos actions font le tour des réseaux sociaux. Mais quel est votre rapport aux écrans?

Il m’arrive de regarder. Mais sur Instagram, les messages partent dans un dossier séparé. Comme je n’y vais pas souvent, il y en a vite 10000… Je ne réponds pas. Comme tous les jeunes, j’aime les jeux vidéo et les séries, mais avant de dormir, je lis. Je n’aime pas rester collé aux écrans, je ne suis pas accro et je n’y passe pas huit heures par jour.

Vous préférez les Lego, dont vous possédez une énorme collection, et le dessin?

Ce sont des activités saines, qui demandent une précision alliant le travail des mains et du cerveau. Cela me détend et me permet de réfléchir. J’aime dessiner tous les jours, même si cela fait longtemps que je ne me suis pas posé une heure pour le faire. Depuis tout petit, c’est un truc, et un talent répandu dans la famille, avec ma mère qui a fait des études d’architecture. Un jour, je m’y mettrai vraiment, je travaillerai la technique, tout. J’ai déjà l’histoire en tête. Je la dessinerai. Quant à Star Wars, je suis un fan absolu depuis mes 4 ans. Je regardais les films avec mon père. Mon premier Lego était un vaisseau issu de cet univers.

Des milliers d’articles fleurissent sur vous et votre jeu, la plupart sans avoir pu vous rencontrer. Pouvez-vous nous dire simplement qui vous êtes?

Je suis une personne, un être humain qui cherche à s’accomplir, à réussir sa vie, mais du point de vue personnel et philosophique, dans le sens où, le jour de ma mort, je ne veux pas avoir de regrets, je veux avoir accompli tout ce que j’avais à accomplir, et être heureux. Voilà, vous me connaissez mieux que ma mère, maintenant, vous êtes content? (Il éclate de rire.)»

[stoner_man]

Le nombre de fois où les lituaniens reculent devant Wembanyama, c'est impressionnant.

[florian]

Totalement fou l'impact qu'il a dès son premier match international à 18 ans

[stoner_man]

Les lituaniens se font ecrabouiller la.

[teteil]

Totalement fou l'impact qu'il a dès son premier match international à 18 ans

Le pire est qu'il ne force pas . Francisco pas mal aussi , pour l'avoir vu en pro b il a des jambes de feu aussi.

[mamut7]

Spoiler :

Merci beaucoup mon gars