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26/11/2011 18:08
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#321
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![]() Fluctuat Nec Mergitur ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 36,409 Inscrit : 02/05/2010 Membre no 1,683 Tribune : Viré du stade |
Citation OM-PSG : supporters non grata L’embargo est définitivement tombé le 10 novembre dernier, annoncée d’abord par Antoine Boutonnet, chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), puis justifié par un communiqué du ministère de l’intérieur : « Cette décision est motivée par les risques réels de troubles à l’ordre public, les incidents dramatiques de fin 2009 et début 2010 qui avaient entouré les rencontres entre ces deux équipes étant encore très présents dans les esprits », surtout qu’en 2010, les supporters marseillais n’étaient pas à Paris… Mais les rumeurs persistantes, tout au long du mois d’octobre, d’un remake des interdictions de l’année dernière, ne laissaient guère espérer une autre issue. Pouvoirs publics et LFP se sont renvoyé la balle pour finalement choisir la solution de facilité, sans prendre la peine d’associer les supporters aux discussions. L’OM comme le PSG « prennent acte » d’une décision pour laquelle ils n’ont, de toute façon, pas tellement le choix. Mais si le club de la capitale n’entretient pas de bonnes relations avec ses supporters en déplacement, les Phocéens en meilleurs termes avec leurs ultras « regrettent vivement qu’il faille attendre une année de plus pour remonter à Paris avec [leurs] supporters ». Et d’ajouter qu’ils mettront tout en œuvre pour que ce soit la dernière fois. Pendant ce temps les ultras parisiens ont réservé les bars dans lesquels ils se retrouveront dimanche soir. Non sans réprobation et sarcasme. Niçois, Stéphanois, Grecs de l’Olympiakos mais pas de Parisiens « Je croyais pourtant que le problème de la violence était réglé au Parc des Princes, alors pourquoi on interdit le déplacement des supporters parisiens à Marseille ? » s’étonne, un brin ironique, un ancien leader des Lutece Falco. « On nous fait la leçon partout dans les médias pour dire que le Parc des Princes est désormais assagi, et pourtant, on ne peut pas accueillir son public ? », renchérit Franck Peyronel, un des responsables des South Winners. Les pouvoirs publics, eux, se retranchent derrière les travaux actuels du Vélodrome, alléguant des problèmes de sécurité. Un argument qui fait sourire les supporters marseillais : « On peut accueillir les Niçois, les Stéphanois, plus de 1000 mecs de Dortmund, et les Grecs de l’Olympiakos avec qui on n’est pas du tout amis, mais pas quelques centaines de Parisiens », raille Franck Peyronel. D’autant que les ultras de la Gate 7 de l’Olympiakos, qui garnissaient le parcage mercredi soir, sont loin d’être des enfants de chœur. Selon Jérémy Laroche, responsable du collectif Liberté pour les abonnés (LPA), regroupant d’anciens membres d’Auteuil et de Boulogne, « la ligue et les pouvoirs publics ont clairement peur d’avoir la responsabilité de la moindre chose. Je suis curieux de voir comment ils vont gérer l’Euro 2016 avec des supporters de toute l’Europe, potentiellement dangereux ! ». « Le silence comme seul moyen d’expression » Face à une mesure jugée « vexatoire et punitive », le Commando Ultra et les South Winners, groupes marseillais du virage Sud, ont décidé de réagir et d’opposer leur silence lors d’une rencontre qui vaut au moins autant (sinon souvent plus) pour le spectacle en tribune que pour le terrain. « On sera dans le stade mais on fera pas ce qu’on attend de nous, pas d’animations, pas de chants, explique un responsable du Commando Ultras, cette rencontre alimente beaucoup le business et à côté de ça on veut plus nous voir. Notre seul moyen de défense c’est de nous taire, nos chants seront à l’image de nos libertés dans les stades ! » Les supporters marseillais veulent faire de ce match le symbole de la lutte contre la répression. Et attirer l’attention sur la stigmatisation des supporters « alors que sans nous le football et ses stades seraient sans âme ». Le défaut des autorités et la justification apportée passent mal. « Ne pas avoir la liberté de se déplacer comme on veut et être considéré comme une personne foncièrement mauvaise, je trouve ça très triste », déplore Jérémy Laroche. Normalement seul le code de la route restreint la liberté de circulation. Mais les supporters, comme les Roms, ont droit à un « traitement de faveur». Michaël Youn peut y aller lui Un « traitement de faveur » qui n’est toutefois pas applicable à tout le monde. Lors d’OM-PSG, en mars 2011, un arrêté préfectoral de la préfecture des Bouches du Rhône interdisait à toutes les personnes, se prévalant de la qualité de supporters du PSG, d’accéder aux abords de l’enceinte phocéenne. Toutes, sauf Michaël Youn qui a pu gesticuler à l’envi en tribune présidentielle, sur chaque action des rouges et bleus. Selon que vous soyez supporter lambda ou personnalité médiatique, l’arrêté ne s’applique pas de la même manière. Mais nul doute que si l’envie lui prend de revenir à Marseille soutenir les potes de Pastore, il écopera d’une sévère interdiction de stade pour avoir osé braver la loi. sofoot.com |
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30/11/2011 17:14
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![]() Fluctuat Nec Mergitur ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 36,409 Inscrit : 02/05/2010 Membre no 1,683 Tribune : Viré du stade |
Citation Sécurité renforcée pour le PSG Ayant eu vent de l'arrivée peut-être massive de supporters parisiens pour le match de Ligue Europa prévu jeudi soir, l'UEFA et Salzbourg s'inquiètent de la venue du PSG en Autriche. Suite aux évènements ayant eu lieu à Bratislava (240 supporters parisiens avaient été refoulés à l'entrée du stade le 21 octobre), l'instance dirigeante du football européen a classé la rencontre entre le Red Bull et Paris à haut risque. Selon nos informations, les mesures de sécurité sont désormais drastiques. Pas moins de 90 tickets achetés par des Parisiens sur le site du club autrichien ont été purement et simplement annulés ! L'arrêt des ventes de billet aura lieu ce mercredi soir à 19h00. Les contrôles seront renforcés à l'entrée, avec une double vérification des papiers d'identité. Enfin, aucun supporter parisien ne sera admis en dehors de la zone réservée aux visiteurs. lequipe.fr |
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01/12/2011 16:39
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#323
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 998 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 520 Tribune : Viré du stade |
Citation Grosses tensions autour de Salzbourg - PSG
La police autrichienne est actuellement en état d'alerte dans les rues de Salzbourg, à quelques heures du match de Ligue Europa Salzbourg - PSG. Une cinquantaine de supporteurs parisiens, tous issus de l'ex-tribune Boulogne, ont affrété un bus depuis Paris pour se rendre, sans billets, en Autriche. Parmi eux, on recense une dizaine d'individus classés «à haut risques» par les autorités françaises. Plus inquiétant, selon les autorités russes, une trentaine de hooligans russes seraient en route pour Salzbourg afin de «renforcer» la cinquantaine de supporteurs parisiens venus sans billets. Des mesures de sécurité exceptionnelles entourent la rencontre de Ligue Europa. |
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13/12/2011 07:51
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 15,491 Inscrit : 27/11/2008 Lieu : 92 Membre no 4 Tribune : Viré du stade |
Le Parisien
Citation Forte hausse du prix des abonnements
Depuis plusieurs jours, le PSG propose à ses supporteurs la possibilité de s’abonner pour les matchs de la phase de retour du championnat. Les tarifs proposés sont en nette augmentation par rapport à ceux en vigueur cet été. Ainsi, en début de saison, un abonnement en virage pour toute l’année coûtait 230 €, soit 12 € la rencontre. Ceux qui s’abonnent aujourd’hui doivent en revanche débourser 158 € pour la demi-saison, soit 17,50 € le match. Si cette hausse de 45% interpelle (elle varie de 13% à 29% pour les autres tribunes), le PSG se refuse de parler d’inflation des prix. « On veut protéger le statut de ceux qui s’abonnent pour toute une saison et dès le mois de juin, avant même de savoir quelles seront les recrues ou si l’équipe va bien fonctionner. Il est donc normal que l’abonnement à l’année soit plus avantageux que celui sur six mois, explique Michel Mimran, directeur marketing du PSG. Et même pour celui qui s’abonne en janvier, sa place lui coûtera en moyenne au moins 15% moins cher que s’il achetait un billet à chaque fois. » Le club compterait déjà entre 16 000 et 17 000 abonnés. -------------------- "If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly
Form is Temporary. Class is permanent. |
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13/12/2011 10:17
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#325
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 8 Inscrit : 28/09/2011 Membre no 8,134 Tribune : Viré du stade |
So Foot
Citation Un Parc sans ses princes ?
L’annonce du transfert du PSG au Stade de France pendant la rénovation du Parc des princes sonne probablement la fin d’une certaine « idée » du club parisien, si chère aux ex-supporters abonnés. Car loin de se réduire à une téléportation de circonstance se trame un test grandeur nature d’une nouvelle géographie du foot de la capitale. Exactement ce pour quoi les Qataris ont payé si cher une équipe moyenne de grande ville européenne… Le Parc des princes va-t-il bientôt connaître le triste sort du Stade Yves du Manoir à Colombes, enceinte historique réduite à l’épithète de mythique, ringardisée au début des années 70, qui eut l'immense honneur de recevoir sur sa piste et son gazon les JO de 1924. Voilà qui devrait peut-être pousser les dirigeants du PSG à réfléchir à deux fois avant de lorgner avec autant d'insistance sur le SDF (splendide acronyme !). Déjà en 1938, le sous-secrétariat de Léo Lagrange, avait commencé à étudier la possibilité d'un grand stade à proximité de Paris (dont on peut encore consulter les ébauches de plan dans les cartons poussiéreux entreposés aux archives nationales, ndlr). Il avait en partie reculé devant la réalité locale du foot parisien, bien trop à l'aise dans ses « antres » à dimension humaine de la petite couronne. « Paris n’est pas Londres », comme le chantera bien plus tard Wunderbach. Et Colombes n’est pas le east-end ! Toutefois l’annonce du départ prolongé, même si le PSG refuse de confirmer les deux saisons, vers la soucoupe volante de Saint-Denis, peut sembler, d’un point de vue purement technique, inévitable. Jean Vuillermoz, adjoint au sport de la marie de Paris, qui est en train de négocier le bail emphytéotique pour après 2014, ne semble d’ailleurs pas inquiet outre mesure pour l’avenir d’une infrastructure encore propriété de la ville: « Le Parc a été retenu comme un des stades de l’Euro 2016. Dans ce cadre, des travaux sont nécessaires pour le mettre aux normes de l’UEFA. En attendant le PSG ira évoluer au SDF et reviendra ensuite au Parc. Nous avons rencontré les dirigeants qui nous l'ont confirmé pour le championnat. Je ne vois cependant rien de choquant que par le suite, comme pour le rugby, certaines grandes rencontres donnent lieu à des exceptions. » Donc, à bien le décrypter, un PSG avec des ambitions européennes va sûrement chercher à se rapprocher des modèles économiques anglais ou espagnols, beaucoup moins dépendants des droits télés grâce à leur billetterie. Or, faute de pouvoir augmenter sensiblement les tarifs, il reste comme unique solution d’augmenter la jauge, avec, par exemple, des matchs dits de prestige. Et en cas de qualification en Champion's league, qui doute qu’un PSG/ Barça ou PSG/Manchester, voire plus modestement un classique PSG/OM, n’attire pas 80 000 personnes? Ce serait aussi l’occasion d'aider à remplir une installation surdimensionnée et dont la fréquentation dépasse rarement celle d'un stade moyen de L1. Le Stafe de France, une étrange exception, même au sein du sport français, héritage d’un cadeau de fin de règne et d’une loi très généreuse depuis retoquée par le conseil constitutionnel. « Le stade de France est une anomalie, explique au passage l’économiste Jean-François Bourg*. L’état verse ainsi une redevance très élevée (6,2 millions en 2009), faute de club résidant, dans le cadre de la convention qui le lie au consortium composé de Bouygues (à 33%), et de Vinci (à 67%), alors que le groupement privé s’avère par ailleurs bénéficiaire. Aux Etats-Unis il y a deux ou trois franchises par stade rien que pour le rentabiliser ». Le gouvernement doit donc déjà se frotter les mains des économies en perspective, d’autant plus que la FFR semble vraiment s’accrocher à son projet de stade dévoué au rugby, fatiguée de sa relation inéquitable avec le SDF. Si l’on en croit le Figaro, qui en matière de finance se révèle assez fiable, la fédération de rugby refuserait même de commercialiser des places à 20 euros qui lui coûteraient au final 46: plus le nombre de billets est élevé, plus le consortium monte son pourcentage dessus. L’autre facette, plus symbolique, de cette bascule vers le 9-3, tient également dans l’étiolement des derniers liens qui reliait le PSG 2.0 à son ancienne version, et surtout à ses ex supporters qui avaient su inscrire le Parc dans le panorama des stades de légende des coupes européennes, s’illustrant de moult manières lors de matchs mythiques. C’est entre Porte de Saint-Cloud et d’Auteuil que le PSG a rencontré Paris et sa banlieue, un certain public et ses premiers fans. Seulement, on l'a compris, les ultras ne sont plus désormais vraiment les bienvenus dans la « famille ». Le choix, même en pointillé, du Stade de France, enceinte la moins chaleureuse qui soit, le précisera juste un peu davantage. Le football populaire renvoie à plusieurs acceptions. L’une d’entre elle se contente du chiffre et d’une âme de comptable. * Jean-François Bourg sort fin décembre un livre sur le sujet "Clubs sportifs et collectivités territoriales : enjeux, modèles, partenariats et stratégies " au PUS. |
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14/12/2011 15:12
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#326
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Blanc a rencontré les supporters Hier après midi, Jean-Claude Blanc, directeur général du PSG, a rencontré deux leaders historiques des ex-tribunes Auteuil et Boulogne. Un rendez vous qui se voulait une première prise de contact. Une nouvelle rencontre est prévue demain avec d'autre leaders. Parisien papier -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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14/12/2011 16:34
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,824 Inscrit : 19/01/2009 Membre no 630 Tribune : Canapé |
Citation Où sont passés les ultras du PSG ? ![]() Des supporteurs du PSG contre Lens le 8 janvier. Ils sont unanimes pour dire que "le Parc a changé". Qu'il n'est plus cette arène qui vibrait intensément, avant le plan de sécurité, ce "Plan Leproux" (du nom de Robin Leproux, ex-président du club) qu'ils sont d'accord, là aussi, pour rejeter . Voilà ce qui réunit aujourd'hui les anciens Ultras du Paris-Saint-Germain. Depuis un an et demi, ils ont été mis à la porte du Parc des Princes, après un incident de trop : la mort de Yann Lorence, battu à mort lors d'une baston entre membres des tribunes Boulogne – dont la victime était un habitué – et Auteuil, les deux virages du stade. Souvent rangés dans un seul et même sac, les supporteurs de ces deux tribunes étaient en réalité très divisés : certains appartenaient à des groupes (Supras Auteuil, Boulogne Boys, Lutece Falco, etc), d'autres, et pas forcément les moins dangereux, préféraient rester indépendants. Avec le plan Leproux, les groupes ont disparu et les mesures prises ont empêché toute réappropriation des tribunes : suppression des abonnements et placement aléatoire à l'achat de billets pour les tribunes Auteuil, Boulogne, G et K, les moins chères. Pour les ultras, le mot d'ordre semblait alors simple : boycott du Parc. Et la saison dernière, c'était semble-t-il un modus operandi à la fois suivi et efficace. En dépit de nombreuses offres promotionnelles, le PSG n'avait accueilli que 29 317 spectateurs de moyenne, pour un taux de remplissage de 62%, le 14e de Ligue 1. Mais cette saison, le club de la capitale joue le titre , fort de ses recrues achetées à prix d'or par le nouvel investisseur qatari, et il évolue régulièrement à guichets fermés, y compris contre des équipes de second rang. Ce qui valide plutôt le plan Leproux que l'attitude des anciens occupants d'Auteuil et de Boulogne. "Quand vous ramenez de grands joueurs, des noms, ça remplit forcément un stade. Mais il n'y a pas d'ambiance. Ce ne sont pas des supporteurs, mais des spectateurs. Le Parc est devenu une salle de théâtre ou de cinéma. Les gens vont y voir un spectacle et consommer , pas supporter un club." Youssef, un des leaders de la K-soce Team, un sous-ensemble des ex-Supras Auteuil, n'a rien contre ce nouveau public. "Ce n'est pas eux qui nous ont viré. On n'a rien contre eux, ils n'ont rien demandé. C'est les pouvoirs publics qu'on vise." Son groupe a décidé de boycotter le Parc des Princes, mais d'effectuer les déplacements pour les matches à l'extérieur du PSG, et de mener quelques actions destinées à dénoncer le plan Leproux. "L'ALÉATOIRE, UNE ESCROQUERIE" Une position comparable à celle de Liberté pour les abonnés (LPA), une association créé à l'été 2010 pour contester ce plan de sécurité qui ne regroupe essentiellement que des " lambdas ", ces anciens supporteurs d'Auteuil et de Boulogne qui n'étaient adhérents d'aucun groupe. "Ce n'est pas parce qu'on met un plan en place pour combattre un vrai problème avec de fausses méthodes que ça va avancer , dénonce Jérémy Laroche, le président de LPA. En instituant le placement aléatoire dans les tribunes les moins chères, le PSG présume que les gens qui ont un faible pouvoir d'achat sont dangereux. On essaie de combattre cette discrimination. Si encore l'aléatoire était étendu à tout le stade..." Mais plus encore que cette discrimination, les boycotteurs dénoncent "l'inefficacité" du plan Leproux. "Ce plan est caduque, assure Youssef. Contre Nancy (le 20 novembre), nous avons mené une action au Parc. Nous nous sommes retrouvés où nous le souhaitions dans le stade. Si nous avions voulu tous aller à Boulogne ou Auteuil, ça aurait été possible. Ce plan, ce n'est que de la communication." "L'aléatoire, c'est une escroquerie, confirme Christophe Uldry, alias Boat, ancien président des Supras entre 2003 et 2008. En achetant des places au marché noir, on peut se retrouver massivement n'importe où. Les gens qui veulent contourner le plan le peuvent, et à chaque match." "Le plan Leproux a de bons côtés, comme revenir à un public plus familial, reprend Youssef. Mais en quoi est-ce incompatible avec un public ultra ? Ce qui était incompatible, c'était la violence. Mais aujourd'hui, ce ne sont pas les plus violents qui se retrouvent à la porte du stade. S'ils veulent revenir , ils le peuvent sans problème." "VICTIMES COLLATÉRALES" Un constat que nuance aussitôt Nicolas Hourcade. Ce sociologue, chercheur de l'École centrale de Lyon, est un spécialiste des supporteurs et des mouvements ultra. "Ce qui est incontestable, c'est que pour essayer de mettre hors d'état de nuire 200 à 400 personnes très engagées dans la violence ou des actes racistes, on a ratissé très large. Et fait des victimes collatérales, les abonnés de Boulogne et d'Auteuil qui n'étaient ni racistes ni violents, bien plus nombreuses que les personnes visées. On ne peut cependant pas dire que les plus radicaux peuvent revenir très facilement. Hier, le PSG acceptait de fait que Boulogne soit une tribune blanche : ce n'est plus le cas. Si, ponctuellement, certains veulent créer des incidents, ils le peuvent, c'est vrai. Mais ils savent aussi qu'en créant des troubles ne serait-ce qu'une fois, il est très probable qu'ils soient interdits de stade, car le plan Leproux est coordonné entre le PSG et les pouvoirs publics." Restent ces "victimes collatérales". Certaines ont tout bonnement lâché l'affaire, et ne veulent plus entendre parler du Parc, voire même du PSG. "La suppression des abonnements en virage s'est fait de manière abrupte, rappelle Nicolas Hourcade. Beaucoup de supporteurs ont été écœurés par cette décision. Ils ont considéré qu'ils étaient virés du Parc alors qu'ils n'étaient eux-même pas violents. Parmi eux, certains sont passés à autre chose." D'autres, comme Christophe Uldry, restent supporteurs du PSG mais ne vont plus voir un seul match, à domicile comme à l'extérieur, et ne contestent pas activement le plan Leproux. "Ce n'est pas une histoire de boycott, assure-t-il. C'est juste que Parc-là, cette manière de supporter , je n'y trouverais pas de plaisir. Je reste supporteur de mon club, aucun souci. Mais mon plaisir, c'était de voir toute une tribune de 6 000 personnes organiser un soutien visuel et sonore à son équipe, de voir une vie associative se construire autour de ça." Comme la plupart des anciens ultras, il raille l'ambiance actuelle au Parc, jugée au mieux terne. "Me retrouver aujourd'hui dans un truc désorganisé, seul, sans tifo, sans droit de parole, parce que nos associations nous permettaient aussi d'avoir un avis sur l'organisation du club... Je ne suis pas un paillasson." Cette nostalgie est partagée par beaucoup d'anciens de Boulogne et Auteuil. "C'est une catastrophe le Parc cette année, se désole Jérémy Laroche. J'étais attristé de voir ça." "Moi, j'ai été nostalgique cinq minutes. C'est toujours mon stade, mais une page s'est tournée." PAS DE DIALOGUE Appelons-le Sylvain. Cet ancien de la tribune Auteuil s'est réabonné, cette saison, au Parc des Princes, "avec une dizaine de potes que j'avais plus ou moins perdu de vue l'an dernier". Preuve s'il en est de la division qui règne au sein de la grande famille des anciens viragistes face au plan Leproux. "L'an dernier, le boycott était la bonne décision, il a fonctionné à fond. Mais tout a changé avec l'arrivée des Qataris, estime Sylvain. On sait très bien que dans une ville comme Paris, qui n'a qu'un seul grand club de foot, l'arrivée de noms ronflants va remplir le Parc à chaque match. Le boycott n'a plus aucun intérêt. Les ultras restent chez eux ? Mais le stade est plein, alors qui pense à eux ?" Lui a choisi de retourner en tribune H, "là ou les prix sont encore abordables. Et la moitié des abonnés de cette tribune sont des anciens d'Auteuil et Boulogne ! Il suffisait que tout le monde en fasse autant, et on aurait pu prouver à tout le monde que ce plan est inégal, puisqu'il ne pénalise que les plus pauvres. C'était un levier à actionner pour qu'une partie de l'opinion publique nous rejoigne : regardez, les mecs qu'on voulait virer , ils ont droit de faire la même chose dans la tribune juste à côté, simplement parce qu'ils paient plus cher !" "En mettant tout le monde dans le même panier, le club a peut-être pacifié le stade, mais il n'a pas réussi à nouer un dialogue avec ceux qui étaient à Auteuil et à Boulogne et qui ne se reconnaissaient pas dans les tensions entre les tribunes ou la violence et le racisme de certains, note Nicolas Hourcade. Il y a là un rendez-vous raté. Mais le plan Leproux étant unanimement salué, le PSG peut difficilement l'abandonner ." De fait, le dialogue entre les ultras et les anciens pensionnaires des virages est interrompu depuis longtemps. Liberté pour les abonnés et la K-soce team, entre autres, sont demandeurs d'une reprise des discussions. Récemment nommé directeur général délégué du PSG, Jean-Claude Blanc devrait bientôt les recevoir , même si aucune date n'a été pour l'instant fixée. "Ils repoussent l'échéance pour gagner du temps, juge Youssef. Ils savent très bien que ça risque de très mal se passer après nous avoir vu. Parce que je ne me fais pas d'illusion : je sais très bien que le club va nous dire , en gros, qu'il n'a pas besoin de nous." Or, pour ces ultras, la suppression de l'aléatoire n'est pas négociable. Et se profile bientôt une nouvelle pomme de discorde : l'hypothétique déménagement du PSG au Stade de France, où il évoluera de toutes façons en 2013-2014 et 2014-2015, en raison de travaux au Parc. D'ici là, les anciens d'Auteuil et de Boulogne seront peut-être revenus massivement au stade, pour protester autrement. "En tout cas, pas comme le club l'espère", promet Youssef. Le Monde |
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21/12/2011 17:28
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#328
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 2,229 Inscrit : 10/01/2009 Lieu : Hauts-de-Seine Membre no 232 Tribune : Viré du stade |
Citation Paris Match Quand les supporters marseillais ont décidé de ne pas se rendre au Parc pour protester contre les mesures de sécurité, à leurs yeux liberticides, qui leur étaient imposées, on s’est dit que ce PSG-OM allait être calme. Cruelle erreur. Emeutes entre CRS et supporters. Violentes bagarres entre fans parisiens. Et un habitué du kop de Boulogne qui reste à terre. Grièvement blessé par des membres du virage Auteuil, Yann Lorence, 37 ans, est décédé une quinzaine de jours plus tard. Retour sur les faits, leurs causes et leurs possibles conséquences. Tout a commencé dans l’après-midi du 28 février, sur le boulevard Murat, dans le 16e arrondissement parisien, au Park’s Boulevard. Dans ce bar, 300 habitués de Boulogne. “Il n’y avait pas que des violents, ni des fascistes. Mais parmi eux, une grosse majorité se sont adonnés à leur petit folklore, en chantant des trucs racistes. Et les policiers présents sur les lieux n’ont rien fait, raconte un témoin. Puis, un peu après 19h00, ils ont descendu le boulevard Murat, ont contourné le dispositif policier (ce qui interpelle sur son efficacité, ndlr) et se sont retrouvés devant la tribune Paris, à deux pas d’Auteuil”. En arrivant au niveau de la tribune “numérotée” H, le groupe se divise. Un connaisseur des tribunes parisiennes analyse: “A ce moment-là, des anciens de Boulogne souhaitent rentrer dans leur tribune. Contre l’avis de ces anciens, des jeunes –et quelques moins jeunes– décident d’aller quand même devant Auteuil. Environ la moitié des 300 gars présents devant le bar déboule devant le virage”. Un autre témoin affirme: “Ils ont commencé à gueuler ‘Supras on t’encule!’. Ils cognaient aussi sur tout ce qui bougeait en hurlant des slogans racistes”. Lorsque le groupe arrive devant Auteuil, les supporters présents –dont certains venaient de s’opposer violemment aux CRS à l’arrivée du bus de l’OM– commencent par reculer. Puis, subitement, une violente contre-charge est lancée par des membres actifs des groupes mais aussi par de simples supporters remontés contre Boulogne. C’est alors que Yann Lorence, 37 ans, membre historique de la Casual Firm –l’une des principales bandes de hooligans de Boulogne– est sévèrement pris à partie. Lynché au sol, tabassé, il est grièvement blessé. Plongé dans un coma artificiel, il décède de ses blessures le 17 mars. Si cet enchaînement des faits paraît avéré, de nombreuses questions demeurent, notamment quant à la position de Yann au début des violences, à sa personnalité et à l’identité de ses agresseurs (sur lesquels nous n’avons pas eu le temps de recueillir d’informations précises). Le lendemain du match, la plupart des médias prétendent que Yann sortait d’un bar au moment où il a été agressé. Cette version, le virage Auteuil la réfute, rappelant que l’attaque initiale est venue de Boulogne et affirmant que Yann en faisait partie. Tout en condamnant le lynchage, les groupes d’Auteuil s’efforcent de se présenter comme les agressés. Au contraire, Boulogne affirme haut et fort que Yann n’a pas participé à l’attaque devant Auteuil. Dans certaines de ses interventions médiatiques, Philippe Perreira, porte-parole du kop, a même évoqué un “guet-apens” dans lequel Yann et d’autres membres de Boulogne seraient tombés. Un représentant de la Casual Firm nous a quant à lui expliqué que son groupe “ne souhaite pas s’exprimer pour l’instant et demande que son deuil soit respecté”. Tout en reconnaissant la première charge de membres de Boulogne (“On ne peut pas nier les faits”), il tient à faire passer un message clair: “Ni Yann, ni la Casual Firm n’étaient dans cette charge”. Des proches de Yann ont assuré que l’enquête confirmerait bientôt leurs dires. Un habitué du milieu supporter avance une hypothèse: “Je ne crois pas que Yann ait participé à la première charge. Il était surnommé ‘Gros Yann’. Son physique ne lui permettait plus vraiment d’être en première ligne. En plus, il s’était un peu rangé, même s’il n’en pensait pas moins”. Plusieurs témoignages font état de profondes dissensions entre les “jeunes” et les “vieux” de Boulogne et laissent entendre que certains jeunes ont pris l’initiative de provoquer Auteuil avant de prendre la fuite, obligeant les anciens à se retrouver, malgré eux, en première ligne. “Têtes brûlées” Quelle que soit la vérité, cet affrontement matérialise la haine qui sépare les deux camps de supporters du PSG. Avant le drame, plusieurs incidents allant crescendo depuis décembre, avaient déjà sonné l’alerte. Ils s’expliquent par l’histoire longue de ces deux tribunes qui s’opposent pour une question de suprématie, accentuée par de profondes divergences socio-politiques. Pour éviter que la situation ne s’envenime, les leaders des deux camps avaient pourtant tenté d’instaurer une trêve en 2008. “On avait décidé qu’il ne devait plus y avoir de provocations des deux côtés. En déplacement, il ne devait plus y avoir de symboles politiques ou de drapeaux étrangers. On ne devait pas se calculer, être chacun dans notre coin, explique un habitué de Boulogne. Il y a eu un premier dérapage d’Auteuil la saison dernière à Saint-Etienne. On a pardonné. Mais à Bordeaux en décembre, ils s’en sont pris à un jeune du kop mais aussi à un ancien qui essayait de calmer le jeu. Ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase”. Les principaux concernés, les Supras Auteuil, admettent les violences bordelaises mais estiment qu’elles sont dues à des provocations politiques de Boulogne. Le kop fomente sa revanche, qui éclate à Lille le 16 janvier. Ce jour-là, 200 durs s’en prennent aux supporters d’Auteuil, lesquels sont expulsés à la mi-temps par les forces de l’ordre, ce qui provoque chez eux un puissant ressentiment. Le conflit dégénère alors pour de bon, les deux tribunes allant, fait nouveau, jusqu’à s’insulter en plein match. Chaque camp reproche à l’autre ses provocations et sa radicalisation, violente et politique. A en croire Auteuil, les jeunes générations de Boulogne sont ouvertement politisées et fraient avec des groupuscules d’extrême droite: “Lors du déplacement à Lille, les Identitaires, dont le Projet Apache (qui a refusé de répondre à nos questions, ndlr), étaient du déplacement. Ces mecs-là n’ont, à la base, rien à voir avec le foot. Ils foutent la merde et enveniment les choses”. Un ancien de Boulogne accable lui les jeunes d’en face: “Le problème, c’est que les anciens d’Auteuil, ils n’arrivent plus à gérer leurs jeunes. La K-Soce Team (une section des Supras, ndlr), c’est des stéréotypes de la jeunesse des cités. Ce sont des têtes brûlées, ils sont ingérables. En plus, ils ramènent des gars hors foot. A Lille, en haut de leur partie de tribune, une vingtaine de gars nous attendaient, je ne les avais jamais vus”. Remonté, il enchaîne: “A Auteuil, ils veulent se faire passer pour les victimes. Je ne vais pas nier qu’il y a du racisme côté Boulogne. Mais s’il n’y avait pas eu toutes ces provocations d’Auteuil à notre égard, les drapeaux algériens, les djellabas, tout ça, il n’y aurait pas eu tous ces problèmes. Le racisme anti-français de la part d’Auteuil, c’est aussi une réalité”. Il finit par une dernière salve: “On n’est pas armés. On aime la bagarre, mais on n’est pas là pour commettre des meurtres. On a des codes nous, on ne fait pas n’importe quoi”. “Les mecs qui ratonnent et viennent ensuite te parler de leur code d’honneur, ça me fait rire”, rétorque un ultra d’Auteuil. Qui croire? A quoi ressemble vraiment chaque tribune? Si Boulogne est quasi-exclusivement blanche, elle n’est, de toute évidence, pas composée uniquement de fachos. “Les généralisations des journalistes sur Boulogne, c’est de la connerie, explique un abonné. Entre les différents blocs (les différentes parties de la tribune, ndlr), les mecs n’ont aucun rapport. Il y a des mecs lambda, des supporters, des hools, il y a de tout”. Diversité aussi des profils politiques: “En gros, à Boulogne, il y a une minorité qui impose sa tendance. Moi je suis pas d’extrême droite, je m’en bats les couilles de la politique”. Ce qui fait consensus dans la tribune, finalement, c’est l’opposition aux “racailles”, et le plaisir de se retrouver dans un territoire où ces dernières n’ont pas droit de cité. Cette hostilité partagée recouvre des orientations politiques diverses. “Je suis juif et je vais en Boulogne, indique un autre supporter. Quand t’es blanc, vaut mieux être ici. Je peux pas aller partout dans cette tribune (certains blocs sont occupés par des individus ouvertement politisés, ndlr), mais c’est toujours mieux que les drapeaux de la Palestine d’en face”. Les liens avec la scène politique et l’extrême droite semblent plutôt individuels. Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l’extrême droite, décrypte: “Il y a eu des tentatives ponctuelles de certaines organisations d’établir des liens structurels avec Boulogne. Mais le milieu hooligan, à l’instar du milieu skin, reste rétif à tout embrigadement et surtout à rejoindre une structure politique, aussi petite soit-elle, avec tout ce que cela suppose de hiérarchie et de contrainte.” Un militant antifasciste de Réflexes pointe l’imprégnation de l’extrême droite par la culture hooligan plutôt que l’inverse: “Les Identitaires trippent à mort sur le délire casual/indépendants/footeux”. A l’arrivée, le racisme ne s’est pas subitement accru à Boulogne ces dernières années. “Franchement, le racisme maintenant, c’est de la rigolade, explique un ancien du Parc. Dans les années 90, c’était bien pire. Les ratonnades étaient plus fréquentes”. “Pas de politique au stade” Une rapide observation du virage Auteuil montre que cette tribune n’est pas, elle non plus, si monolithique que sa réputation ne le laisse croire. Loin d’être composé uniquement de “racailles” issues des cités de la région parisienne, le virage est marqué par une diversité sociale et culturelle. Des Blancs, des Maghrébins, des Noirs, des habitants du centre de Paris, des jeunes issus des quartiers défavorisés, etc. s’y côtoient. De nombreux meneurs d’Auteuil sont des Blancs dont le profil social ne ressemble pas aux clichés. “Il faut absolument arrêter avec cette diabolisation d’Auteuil. Le conflit ne peut pas être réduit à une opposition entre les racailles d’un côté et les nazis de l’autre”, s’énerve un abonné d’Auteuil. “Auteuil, c’est un idéal républicain cosmopolite. La France, c’est nous”, ajoute un autre. A Boulogne, on affirme pourtant que “l’extrême gauche a investi Auteuil depuis quelques mois. On retrouve des gars d’Auteuil dans les manifs d’extrême gauche au NPA (ex-LCR, ndlr), etc. Ils se sont fait récupérer”. Analyse démentie côté Auteuil: “On a toujours refusé d’apporter la politique au stade. Que les gens aient une conscience politique en dehors du stade, c’est leur choix. Mais au sein du groupe, jamais”, martèle un habitué du virage, ce qu’accréditent les acteurs politiques parisiens d’extrême gauche. Interrogés dans le cadre de notre enquête, plusieurs d’entre eux nous ont demandé des informations sur ce qui se passait à Auteuil… En revanche, la radicalisation violente du virage est indéniable. Des ultras d’Auteuil se sont ainsi récemment distingués par leurs intentions agressives à Montpellier ou Marseille. La provocation envers Boulogne est désormais acceptée par certains. Lors du déplacement à Lyon, le 31 janvier, des Supras étaient habillés avec des djellabas. “On répondait surtout aux attaques lyonnaises du match aller. Mais il se trouve qu’à Boulogne, ils n’ont pas apprécié. Voir des mecs brandissant le drapeau français avec l’inscription ‘1962’ dessus, c’est une manière de dire que le supporter parisien n’est pas seulement un Blanc votant à droite. Après, ce n’était sans doute pas le bon moment”, admet un habitué d’Auteuil, avant d’ajouter: “A cause du conflit avec Boulogne, on s’est coupés des jeunes pas très enclins à se battre ou qui refusent la violence subie pour ne garder que des mecs un peu têtes brûlées capables de défendre le virage chaque week-end. Forcément, une telle configuration cause des dommages collatéraux”. A l’arrivée, Auteuil est donc aussi pluriel que Boulogne. Notamment à propos du rapport de forces violent avec l’ennemi d’en face. “Il faut que les gars de Boulogne comprennent que même sur le terrain de la violence, ils ne peuvent pas gagner. Ce n’est pas juste un nez cassé qu’ils risquent en se frottant à nous”, disait fin janvier un ultra de manière tristement prémonitoire. “Tu n’attaques pas les mecs sur leur point fort, la baston. Sur ce terrain-là, les mecs de Boulogne sont dingues. L’erreur de certains jeunes côté Auteuil, c’est d’avoir voulu être plus dingues que des tarés”, analyse à l’inverse un autre ultra. Partant d’une rivalité entre groupes de supporters d’un même club, situation relativement fréquente en France, on en est arrivé à un conflit qui s’inscrit dans la durée et témoigne de divergences fortes dans la manière de s’approprier un territoire –le Parc– et de se définir comme Parisiens. Au final, l’enjeu est simple. Boulogne veut préserver sa domination et son territoire blanc. Pas question de laisser un espace supplémentaire aux mains des “racailles”. “J’entends dire qu’on ne veut plus de racistes à Boulogne, mais c’est du rêve. On ne pourra pas nous interdire. Il faut aussi que les gens ouvrent les yeux. La burqa, le Quick hallal, les bandes en banlieue, on n’en peut plus de tout ça”, balance un ancien de Boulogne. Un autre ajoute: “Le racisme de certains d’entre nous, il ne vient pas tout seul. Il a des causes sociales. Est-ce qu’on veut laisser la France aux sauvages des banlieues?” Du côté d’Auteuil, c’est la remise en cause de ce territoire blanc qui est au centre des préoccupations. Selon un abonné d’Auteuil, Boulogne n’accepterait pas que le virage ose se rebeller: “Boulogne, c’est le complexe du colonisateur. Ils ne comprennent pas que l’esclave, le soumis, puisse se révolter. Pendant vingt ans, on a pris des claques, des insultes racistes. Pour eux, c’est la norme. D’autant qu’ils ont toujours agi en toute impunité. Alors forcément, quand tu commences à relever la tête, à ne plus accepter les coups, ils ne comprennent pas”. C’est dans cette optique que certaines associations d’Auteuil (Supras et Grinta) et de la tribune G voisine (Authentiks) ont pondu un long communiqué après les incidents de PSG-OM dénonçant le racisme et la mansuétude du club à son égard. “Il fallait qu’on fasse sauter la cocotte minute. Certains médias semblaient à côté de la plaque. Le racisme, c’est la base du conflit. On a voulu mettre fin à l’hypocrisie.” A Boulogne, on dénonce un communiqué qui “jette de l’huile sur le feu” et l’incapacité d’Auteuil à “assumer ses propres responsabilités”. Du côté du club, on réfute vivement ces accusations: “Je ne peux pas accepter la moindre insinuation de complaisance envers le racisme. C’est inconcevable”, assure Robin Leproux, le président du PSG. “Téméraires mais pas fous” “Quand on parle de violence, la provenance de la tribune m’indiffère complètement. Il ne faut pas tomber dans la caricature. Il n’y a pas les gentils d’un côté et les méchants de l’autre, martèle Leproux. Je dis les choses très clairement. Il y a une tribune dans laquelle il y a des gens infréquentables, racistes, xénophobes, antisémites et ultra blancs. Ce n’est pas toute la tribune Boulogne, mais c’est là qu’on les trouve. Quant à Auteuil, on trouve une population plus violente, qui a beaucoup changé avec une certaine politisation et qui donne un vrai répondant aux exactions violentes de Boulogne, même si tout le virage n’est pas composé de gens ultraviolents et infréquentables. Voilà pourquoi je les mets dos à dos.” Mais il affirme aussi: “Il faut que le virage Auteuil accepte des gens tout à fait blancs dans leur tribune. Faut oser le dire: il faut une mixité dans les deux tribunes”. Or, cette mixité existe déjà à Auteuil. Carine Bloch, spécialiste du sport à la LICRA (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme) étaie ce point de vue: “Le club renvoie la balle dans le camp de la préfecture et vice-versa. Suite aux incidents de PSG-OM, nous avons demandé une réunion tripartite, qui a été annulée par la préfecture. Cette dernière a demandé une lettre officielle, que nous lui avons envoyée. Depuis, rien. Nous avons rencontré le président du PSG: son discours est volontaire, mais j’ai eu le sentiment qu’il était très mal informé.” Informé ou désinformé? Le département supporters, dont plusieurs membres sont d’anciens de Boulogne, est dans la ligne de mire d’Auteuil. “En 1993, au lendemain des affrontements entre des CRS et des membres de Boulogne, certains ont pris de la prison ferme. En théorie, des mecs comme ça n’ont plus rien à faire au Parc. Pourtant, certains bossent dans la sécurité du stade” prétend un ultra d’Auteuil. “Les dirigeants du club sont téméraires mais pas fous avance un habitué du Parc. La maison que se faisait construire Jean-Philippe d’Hallivillée (responsable du département supporter, ndlr) a brûlé en mars. On a conclu à un accident. C’est troublant quand même”. Le club nie tout rapport avec la frange dure de Boulogne. Leproux: “A Boulogne, ils n’ont qu’un seul porte-parole. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’autre pour dialoguer que celui qui nous a été désigné. Depuis huit mois, je n’ai de complaisance avec aucune tribune. J’ai toujours voulu voir les représentants des deux tribunes ensemble”. Une position qui ne plaît pas à certaines associations d’Auteuil: elles exigent de rencontrer le club séparément. Le refus de ces groupes de donner leurs noms pour les déplacements s’expliquerait en partie par leur crainte que les hooligans de Boulogne aient accès à ces listings et mènent des représailles. “Peur de représailles” Ces dernières années, seul Jean-Pierre Larrue s’est vraiment attaqué aux franges violentes et racistes des supporters parisiens. L’ancien responsable de la sécurité se souvient qu’en 2004, il avait entrepris une opération de pacification des tribunes: “N’étant pas du sérail, je n’avais aucune accointance avec les gens en place. J’étais donc parfaitement neutre. Très vite, j’ai soumis une liste de 500 supporters indésirables. 250 à Boulogne, 250 à Auteuil. A Boulogne, c’était une frange xénophobe, raciste et violente. A Auteuil, on était en présence d’individus plus jeunes, issus des banlieues, qui venaient au stade pour se battre. Les deux s’opposaient, clairement.” Jouissant au départ d’un soutien inconditionnel, l’ancien du GIPN (Groupe d’intervention de la police nationale) s’est rapidement retrouvé isolé. “Au début j’avais le soutien du Préfet de Paris, des pouvoirs publics, de Frédéric Thiriez et bien entendu du président, M. Graille. Mais les supporters ont étés plus malins. Ils se sont mis les médias spécialisés dans la poche. Le rapport de force est très vite devenu tendu. D’autant que je devais faire face aux deux mouvances, qui, pour une fois faisaient cause commune. J’ai tenté de mettre en place des mesures coercitives. De mettre fin à la vente des billets sans nom en déplacement, de réglementer l’accès aux locaux du Parc, etc. Je me suis vite retrouvé sans soutien. Notamment de la part de la mairie de Paris pour laquelle il était inconcevable d’entendre qu’Auteuil pouvait être critiquée. La mairie ne jurait que par le côté raciste de Boulogne. Alors qu’au club, on laissait surtout Boulogne en paix. On m’a fait comprendre que mes prédécesseurs n’avaient jamais réussi à endiguer le phénomène de la violence au stade. Idem pour le racisme: il était préférable de ne pas l’évoquer. Par peur de représailles. Le mot d’ordre était de ne pas faire de vagues. J’ai reçu des menaces de mort, ma femme était suivie à notre domicile. On me téléphonait chaque jour. Thiriez ne répondait plus à mes courriers. Même M. Graille a fini par me laisser tomber avant de se faire virer.” Si les ultras d’Auteuil pointent les erreurs de Larrue, qui s’en est effectivement pris à son arrivée autant à la violence et au racisme qu’à l’animation des tribunes en entravant certains tifos et en menant un combat acharné contre les fumigènes, ils regrettent aujourd’hui de s’être alliés à Boulogne contre lui. “Avec le recul, je pense qu’on s’est trompé de combat avec lui. Les fumigènes, aujourd’hui, ça semble ubuesque. On était en phase avec lui sur la violence et le racisme, on a préféré avoir tout d’un coup et on a précipité sa chute. C’est dommage finalement”, pointe l’un d’entre eux. “Aujourd’hui, on a deux solutions” “Il ne faut pas que Yann soit mort pour rien, clame Robin Leproux. Les deux tribunes ne se comprennent plus. Il faut absolument rebattre les cartes. Il n’y a plus d’enfants au Parc, c’est anormal. Nous souhaitons attirer un public familial sans forcément augmenter le prix des places. Il ne faut pas se couper du public populaire”. A Auteuil, on a aussi imaginé l’avenir: “Aujourd’hui, on a deux solutions. Soit ça repart pour 20 ans, le racisme est toujours là, rien ne change. Soit on assiste à une vraie évolution, pas forcément positive pour l’ambiance, mais positive pour la vie du club”. Dans un climat au calme précaire depuis le drame de fin février (chaque camp, notamment Auteuil, craignant des représailles en ville), les pouvoirs publics ont également un rôle à jouer. D’abord, dans la conduite de l’enquête puisqu’elle va apporter des informations sur le déroulement exact des faits et sur la personnalité de Yann et de ses agresseurs. Ensuite, dans sa manière de gérer la violence et le racisme qui gangrènent le Parc. Outre les sanctions individuelles, la dissolution des groupes de supporters violents a été évoquée. Pourtant, en elle-même, elle ne résoudra rien, comme l’échec de la dissolution des Boulogne Boys en 2008 en témoigne. “Si on dissout toutes les associations d’Auteuil, le club va se retrouver face à la multiplication des ‘firms’ au sein du virage. Le dialogue sera impossible compte tenu de l’absence de structure associative” s’inquiète un ultra. Pour être efficaces, les mesures de dissolution devraient s’appliquer à des groupes ouvertement violents, sans cibler un seul des camps en conflit et en s’assurant que les individus ne reviennent pas causer des troubles individuellement. Il faudrait aussi tenir compte des capacités régulatrices de certains groupes tout en exigeant qu’ils maîtrisent mieux leurs membres. Dans ce contexte malsain, la remarquable dignité de la famille de Yann Lorence, qui ne s’est pas exposée tout en appelant au calme, doit être soulignée. Puisse-t-elle ouvrir une ère nouvelle au PSG. So Foot -------------------- Autre récompense à destination du club parisien, celle de dirigeant de l'année attribuée à Robin Leproux, le président du PSG. ©France Football
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23/12/2011 14:33
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#329
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Citateur ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 5,716 Inscrit : 21/10/2010 Membre no 2,023 Tribune : Viré du stade |
Citation Le Qatar veut le retour des supporters du PSG les plus fervents
Bertrand Delanoë (Maire de Paris), Nasser Al Khelaïfi (Président du PSG) et Luc Chatel (Ministre de l'Education nationale) (Gonzalo Fuentes/Reuters) Deux stars internationales – David Beckham et Carlo Ancelotti – arrivent, d'autres pourraient suivre mais en plus du volet sportif, les propriétaires qatariens du PSG vont avoir un autre dossier à gérer : celui des supporters. Avoir une équipe qui gagne c'est bien, mais avoir un public qui pousse et un stade qui fait peur, c'est encore mieux pour Qatar Sport Investment (QSI). Et pour l'instant, c'est loin d'être le cas. L'année dernière, les dirigeants du PSG semblaient se satisfaire d'un Parc « plus soft ». Pour éviter les débordements, ils avaient misé sur des conditions de sécurité drastiques, quitte à reléguer l'ambiance à domicile au second plan. « Avoir un stade imprenable » La donne semble avoir quelque peu changé avec l'arrivée des Qataris. C'est en tout cas ce qui est ressorti d'une rencontre, en fin de semaine dernière, entre Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG, accompagné de Jean-Philippe d'Hallivillée, directeur de la sécurité, et les différents groupes de supporters anciennement présents en tribune Auteuil et Boulogne, et qui souhaitent revenir au stade. Youssef, porte-parole de la K-Soce Team, un sous-ensemble au sein des ex-Supras Auteuil, est satisfait de ce premier contact avec le nouveau patron du PSG : « Jean-Claude Blanc nous a dit que l'ambiance actuelle ne lui convenait pas, que les Qataris n'étaient pas satisfaits. Il veut un stade imprenable, où les équipes adverses ont peur de venir. Il nous a dit qu'il voulait notre retour. » « L'ambiance n'est pas complètement pourrie » Un constat que nuance, Jean-Philippe d'Hallivillée : « Jean-Claude Blanc leur a dit qu'il acceptait de recevoir leurs propositions mais aucun calendrier n'est encore fixé. Il leur a aussi dit qu'il fallait inventer un nouveau modèle. La situation telle qu'elle existait avant est impossible à remettre en place aujourd'hui au Parc des Princes. » Oui mais voilà, pour quelques centaines d'éléments violents, des milliers de supporters ont été écartés du Parc des Princes dans le cadre du « plan Leproux » (plan de sécurité du nom de l'ancien président du PSG qui l'a mis en place). Et avec eux, les chants constants et variés, les tifos et diverses animations ont déserté les tribunes de la Porte d'Auteuil. Après avoir connu une très faible affluence (la 14e de Ligue 1) la saison dernière, le Parc des Princes est bondé cette saison mais le public est bien moins bruyant qu'auparavant. Et les supporters historiques ne sont toujours pas là. Le licenciement controversé d'Antoine Kombouaré aggrave encore un peu la fracture. « Ne pas retomber dans nos travers » Jean-Philippe d'Hallivillée tempère : « L'ambiance est différente mais c'est pas complètement pourri non plus. C'est vrai qu'avant, avec les ultras, l'animation était superbe mais il y avait aussi des bagarres aux abords du Parc des Princes et en déplacement. Maintenant, ça c'est fini. » Ben, de la Brigade Paris : « Ne pas repartir comme avant, on est tous d'accord là-dessus. Il ne faut pas retomber dans les mêmes travers, il faut qu'on change de système. » Un catalogue de propositions, allant de la fin du placement aléatoire à un dialogue permanent entre les différents groupes de supporters et le club, devrait être à l'étude dans les prochaines semaines côté supporters. « Le ministère bloque tout » Une fois ce dossier constitué et – surtout – validé par le PSG, il faudra encore le présenter aux pouvoirs publics. Car à Paris plus qu'ailleurs encore, la question des supporters est verrouillée. C'est un secret de polichinelle mais le plan Leproux a été échafaudé par les pouvoirs publics, qui en sont aujourd'hui les dépositaires. C'est là toute l'ironie du dossier : les intérêts des propriétaires qataris et des supporters les plus fervents pourraient être convergents et se heurter à la fermeté de l'Etat. De là à penser que, face à Bilbao mercredi dernier, Claude Guéant n'était pas seulement au Parc des Princes, à côté de Jean-Claude Blanc, pour le spectacle... Un supporter parisien qui fréquentait le Virage Auteuil depuis le milieu des années 90 avant d'être « chassé » par le plan Leproux explique : « Depuis le début sur la question des supporters parisiens, le ministère de l'intérieur bloque tout, il ne veut pas nous voir revenir. Le PSG n'a pas les mains libres sur ce dossier, certains essaient de trouver des solutions, de discuter avec nous, mais globalement le club finit toujours par se plier à la volonté des pouvoirs publics. » « On n'est pas décisionnaire de tout » Jean-Philippe d'Hallivillée indique : « On n'est pas décisionnaire de tout, sur cette question, il y a un travail mené conjointement avec la préfecture de police de Paris, le ministère de l'intérieur et les associations de lutte contre les discriminations et le racisme. » De son côté, Youssef soutient : « C'est compliqué de passer à autre chose maintenant, en tout cas jusqu'aux élections présidentielles, car la question des supporters à Paris a été un laboratoire de la politique sécuritaire du gouvernement. » Le volet supporter de la Loppsi 2, ou les arrêtés interdisant le déplacement de supporters parisiens lors des OM-PSG, directement prononcé par Claude Guéant, témoignent en effet assez bien qu'en matière de supporters, le gouvernement a expérimenté son arsenal de mesures répressives. « Contre le maintien d'Hallivillée » Dans ce contexte, plusieurs supporters considèrent que Jean-Philippe d'Hallivillée, le directeur de la sécurité du club, a été et demeure, « l'homme du ministère au PSG ». Youssef déclare : « Jean-Philippe d'Hallivillée a un double discours à notre égard. On est contre son maintien et on ne comprend pas pourquoi le PSG qui veut devenir un grand club garde les mêmes personnes, là où ça n'a pas marché par le passé. » Et de citer pêle-mêle sa gestion du conflit Auteuil/Boulogne, la place qu'il accordait à une époque aux groupuscules d'extrême droite ainsi que plus récemment sa gestion du déplacement à Bratislava ou à Salzbourg en Ligue Europa. Ben corrobore : « Il faudrait quelqu'un d'autre à la tête du département supporter, pour sortir d'un département de copinage. » « Tout est loin d'être parfait » Pour Jean-Philippe d'Hallivillée si les supporters parisiens sont si unanimement remontés contre lui, c'est parce qu'il « ne va pas dans leur sens » : Un autre élément pourrait ralentir la prise de décision collective : les incertitudes autour du stade. Leonardo trouve le Parc des Princes « vieux et inadapté » et de toute façon, le PSG jouera au Stade de France de 2013 à 2015 pendant la rénovation (pour l'Euro 2016) de leur enceinte. Quant à la question d'un déménagement définitif, les Qataris restent évasifs. Rue89 -------------------- FLVCTVAT,NEC,MERGITVR
Bazin,Leproux,Skropetasse and co... Vous verrez la LDC a la télé :cqfd: Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. |
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25/12/2011 17:42
Message
#330
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![]() Membre accro Groupe : Spiritually Banned Messages : 8,248 Inscrit : 19/01/2009 Membre no 601 Tribune : Viré du stade |
Citation La K-Soce dans le collimateur Assagis les supporters du Paris-SG ? Pas tous, visiblement. Le Parisien rapporte dimanche que la gendarmerie a ouvert une enquête à la suite du saccage d'une station-service sur l'autoroute A6, près de Villefranche-sur-Saône (Rhône). Les faits se sont déroulés mercredi soir, après Saint-Etienne - Paris-SG (0-1). Selon le quotidien francilien, les autorités pensent avoir affaire à des membres de la K-Soce, un groupe proche du virage Auteuil L'équipe.fr |
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26/12/2011 11:25
Message
#331
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,835 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 137 Tribune : Canapé |
Citation Momo, dans l'œil du Virage Double mètre, tumeur, grand chelem, Skyrock, parcage, Saccomano. Voici entre autres les mots clés de la vie de Momo, ancienne figure incontournable du virage Auteuil. Portrait à l'occasion de la sortie du Hors Série Supporteurs. Momo, dans l'œil du Virage Difficile de ne pas le reconnaître, Momo. 26 piges, dont 11 passées au Virage, 2 mètres sous la toise, pointure 50. Un beau bébé. Mais son truc à Momo, c’était les photos. Aux Supras, son seul et unique groupe, il a passé plus de matches sur la pelouse ou en latérales que dans le bloc. La faute à un certain Fulup. « C’était l’ancien photographe du groupe. Un mec en or qui avait enchaîné quatre ou cinq grand chelems [faire tous les matches, à domicile et à l’extérieur, ndlr] de suite. On a été le premier groupe à envoyer notre photographe en latérales lors des déplacements. Vers 2006, cela fait 6 ans que je suis dans le groupe quand Fulup me demande de prendre la relève photo. J’ai toujours aimé ça, balance le géant. Parfois, je finissais une rencontre avec 900 photos. Les gestuelles, les tifos, les tendus d’écharpes, ça me faisait plaisir de partager la performance via les photos. J’étais là pour relayer l’information en quelque sorte. Je kiffais le côté visuel du truc ». Il est comme ça, Momo. A l’opposé de l'image renvoyée par sa grande carcasse. Demain tumeur jamais Surtout qu'il en a bavé. Plus que d’autres. En 2008, on lui diagnostique une tumeur au cervelet. Un choc. Le soutien, il le recevra de sa seconde famille, les Supras. « Je me suis carté vers 2000, je devais avoir 15 ans. J’ai adoré la simplicité du groupe. C’était une famille. Tout était facile. Tu n’avais pas d’argent pour te déplacer, quelqu’un t’avançait. Ça a toujours été comme ça. On était soudés. Comme pour nos 15 ans, le meilleur moment de ma vie. C’est près de six mois de boulot. Ce qu’on a fait ce soir-là, c’est unique au monde. Même l’idée du graff en plein match, c’est fou se souvient celui que l’on surnommait Momo Saccomano dans sa jeunesse parce qu’il officiait régulièrement sur Skyrock. Même quand j’apprends pour la tumeur, je ne m’éloigne pas du PSG. Je me souviens d’un déplacement à Lyon, début janvier, où en rentrant du voyage je file à l’hôpital pour suivre ma radiothérapie. J’ai mis va vie en jeu pour le club ». Forcément, quand tout s’arrête, ça fait mal. « C’est un crève-cœur. Le club ne s’est jamais rendu compte des sacrifices que l’on a faits pour le suivre. J’avais interdiction d’aller au stade pendant ma maladie. Mais c’était plus fort que tout, j’y allais. Se faire jeter comme ça, sans un regard, c'est dur » lâche-t-il. L'amour est tellement fort qu’aujourd’hui encore, Momo continue de voguer au Parc des Princes. « Je viens prendre des photos des gros parcages. C’est devenu une passion. Mais je ne mettrais plus les pieds au VA. Ils m’ont tout pris. Les Supras, c’est mon groupe. Le poing avec la bague, c’est à jamais en moi. Et quand je vois ce qu’est devenu le Parc, je suis dépité. Contre Dijon, le club avait branché une sono pour tenter de mettre l'ambiance. Et l’un des mecs qui s’était improvisé leader a lancé un “Les Dijonnais sont des salopes”. Ça montre la tristesse et l’absence de culture de ce nouveau public. On a oublié que les ultras avait fait partie de l’histoire du club, c’est triste ». Et quand on voit un grand machin comme ça pleurer, ça fait bizarre... Par Mathieu Faure Sofoot.com |
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01/01/2012 21:18
Message
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 53,524 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 60 Tribune : Canapé |
Citation «Le foot n’est pas un concours de déguisements » Paru en 1990, son livre Génération Supporter, fruit de cinq années d’enquêtes auprès des supporters européens, est devenu mythique. Depuis, Philippe Broussard a continué à suivre le monde des supporters, en tant que journaliste et amateur de football. À l’occasion de la réédition de Génération Supporter avec le Hors-Série Supporters de So Foot, Philippe Broussard revient sur la genèse de son ouvrage et sur les transformations des tribunes françaises et européennes. Après les quelques extraits publiés dans le magazine, sofoot.com livre les meilleurs moments de cet entretien, en version longue et en deux volets. Hier, Broussard évoquait la préparation de son ouvrage et certains événements marquants des années 1990. Aujourd’hui, il analyse les évolutions des tribunes et s’attarde sur le cas parisien, sur lequel il a tenu à apporter quelques précisions après les changements récents à la tête du club. 1 «Le foot n’est pas un concours de déguisements » Plus de 20 ans après la sortie du livre, quels sont tes meilleurs souvenirs? Côté ambiance, si j’en ai deux à ressortir, c’est le derby de Gênes, que je ne traite pas dans le bouquin, et mon premier derby de Glasgow. Le moment où je rentre dans ce bar protestant, un jour de derby, avec un catholique supporter du Celtic, reste pour moi un souvenir extraordinaire. Le type qui m’y emmène ne fait pas le fier. Nous vivons l’un et l’autre un moment d’une intensité extrême. En pareilles circonstances, tu te dis que le type qui est à côté de toi fait un effort surhumain pour t’accompagner. Il n’avait pas fait ça pour de l’argent ni pour quoi que ce soit, mais pour que je comprenne tout ce qu’il y avait derrière le foot à Glasgow, cette histoire entre protestants et catholiques, ces deux Irlande dans le contexte écossais. Mais, avec le recul, mes meilleurs souvenirs sont plutôt liés aux relations humaines. Bien sûr, il y a des gens que j’ai oubliés, mais il y a aussi eu des rencontres très fortes, avec des personnes vraiment intéressantes, en particulier en Italie. J’ai d’ailleurs revu certains gars, y compris pour des reportages sans rapport avec les supporters, car ils avaient un regard crédible et fiable sur d’autres sujets que le foot. Comme Iappo, à Milan, ou Fabio Bruno, à Gênes. Je faisais confiance à leur jugement. Les ultras sont souvent le reflet d’une certaine frange de l’opinion. En Italie, tu rencontres aussi le fameux curé ultra de Cosenza [l’un des personnages forts du livre, ndlr]. Là aussi, j’ai vécu un moment extraordinaire avec Fedele Bisceglia. Et puis, un jour, en 2006, je tombe des nues : il est en photo à la “une” d’un journal italien ! Il venait d’être arrêté pour une affaire de mœurs. Il pilotait une sorte de centre d’accueil, où travaillaient des bonnes sœurs. Avec son adjoint, il était poursuivi pour le viol de l’une d’elles ! Ils lui auraient mis un bandeau sur les yeux avant de l’attacher à un lit, de la droguer et de filmer le viol... Là, tu te dis : “Ce n’est pas la personne que j’ai connue !”. Lui a toujours clamé son innocence. Mais il a été condamné. Pour protester, il vit désormais sous un pont à Cosenza avec quelques clochards. Des supporters anglais comme ceux que tu décris dans le livre, ça existe encore ? Le foot anglais n’est plus ce qu’il était. Pas tant parce que les mecs ne se foutent plus sur la gueule – en tout cas, ils le font de manière moins visible. Mais il n’y a plus les mêmes odeurs, les mêmes chants. Il y a un côté standardisé aujourd’hui. Côté anglais, le monde que je décris dans Génération Supporter a disparu. C’est une certitude. Les gars ne ressortent plus que ponctuellement. On en a revu lorsque Paris jouait contre des grandes équipes en Coupe d’Europe, notamment Chelsea. Tu voyais tout d’un coup débarquer en plein seizième arrondissement [quartier bourgeois où est situé le Parc des Princes, ndlr] des molosses de 45 ans avec des bras gros comme mes cuisses... Qu’est-ce qui te paraît avoir le plus évolué dans le monde des tribunes depuis la sortie de ton livre ? Le plus gros changement, c’est l’émergence du phénomène ultra en France. En 1990, Auteuil, par exemple, n’existait pas encore. Depuis, la tribune a eu le temps de devenir l’un des plus importants virages de l’Hexagone, puis de disparaître telle qu’on a pu la connaître. À la limite, il n’y a que Marseille qui soit resté dans la même ligne. Avec des groupes à l’époque très puissants, sous la bénédiction de Tapie, et qui sont encore puissants aujourd’hui. Plusieurs articles récents ont mis en évidence le rôle important des ultras dans la révolution égyptienne. Est-ce que ça t’étonne ? Pas du tout. Et c’est bien pour cela que, depuis que je connais ce milieu, je me suis souvent référé aux comportements des ultras pour comprendre la jeunesse de tel ou tel pays. En Italie, on retrouve souvent des ultras dans les manifestations sociales. Ce sont des gens à la pointe des combats de leur pays, quels qu’ils soient. Cet été, lors des émeutes en Angleterre, je suis persuadé qu’à la tête des comités de défense citoyens, il devait y avoir bon nombre d’anciens ou d’actuels hooligans. Il y a, dans ces cultures du supportérisme, un côté fondamentalement contestataire. Tu présentes les ultras comme une famille. As-tu toujours ce sentiment ? Oui. Mais il n’y a jamais loin de la famille à la secte. Peut-être que parfois certains groupes ultras ont évolué en se refermant sur eux-mêmes au risque de perdre de la lucidité sur le monde qui les entourait et sur leur état d’esprit. Il y a un moment où il faut s’imposer des limites – je pense notamment à Paris. On ne peut pas toujours tout exiger, tout obtenir. Un groupe peut revendiquer l’amour du maillot, d’un club, de ce que tu veux, mais il ne peut exiger le monopole de cette passion. Dans un stade, il y a d’autres supporters que les ultras. Pour l’avoir oublié, certains groupes se sont un peu coupés du reste du public. Les ultras dénoncent la standardisation du football, ce qu’ils appellent le “foot-business”. De ce point de vue, je salue leur combat. Là, ils sont dans le vrai. Au Mondial 2006, en Allemagne, j’ai été terrifié. Des stades extraordinaires, parfaits, mais qui sentaient la peinture et le neuf. Et dehors, voir des gens qui bouffent tous les mêmes hamburgers, avec les mêmes canettes de Coca, et qui sont tous déguisés en pingouins... J’avais l’impression d’être à Disneyland ! Pour moi, ce n’est pas ça le foot. Ce n’est pas un concours de déguisements et la ola. Je ne dis pas qu’il faut se taper dessus. Mais il faut que ça gueule un peu, que ça sente la bière, les chants, la tradition, l’histoire, quelque chose quoi… Je pense que c’est un combat vain de défendre ces traditions. Mais ce n’est pas parce que l’on est condamné à perdre qu’il faut cesser de se battre. Le seul écueil à éviter est de ne pas tomber dans la réaction sectaire. En tant qu’abonné au Parc, comment as-tu vécu les événements de ces dernières années, notamment la mort de Julien Quemener en 2006, après PSG – Hapoël Tel-Aviv ? J’ai assisté au match en simple spectateur. Ça se sentait qu’il y a avait une atmosphère particulière dans le Parc ce soir-là, avec des supporters mélangés et très excités. À la fin du match, je quitte le Parc avec l’un de mes fils. Je lui dis de rentrer à la maison. Moi, je reste, pour le boulot cette fois. Il n’y a pas besoin d’être un spécialiste des tribunes pour sentir que ça part mal. Alors, je fais ce que j’ai toujours fait, je vais Porte de Saint Cloud, où convergent les gens de Boulogne. Là, des petits groupes se coursaient les uns les autres. J’ai été témoin du début de l’agression contre le policier Antoine Granomort et le jeune supporter israélien qu’il essayait de protéger. Je n’ai pas assisté à la scène du coup de feu, mais j’étais à 20 mètres, devant le McDo, avec ceux qui l’assiégeaient parce que le policier s’y était réfugié, et j’ai pris avec mon portable la fameuse photo de Granomort, l’arme au poing, dans le McDo. Puis je suis allé voir le blessé, Julien Quemener, dont s’occupaient deux ou trois supporters. Entre le moment où il a été touché, et celui où il a été réellement secouru, ça m’a paru interminable. Je ne dis pas qu’on aurait pu le sauver mais les secours ont tardé. En 2010, un autre supporter parisien, Yann Lorence, trouve la mort suite à des bagarres entre occupants des tribunes Boulogne et Auteuil avant un PSG-OM… Je n’ai pas été surpris outre mesure par ce qui s’est passé. Mais j’ai été choqué. Ça m’interroge, même professionnellement. Après la mort de Julien Quemener, j’ai écrit un article dans la nuit. En revanche, il a fallu un certain temps pour que je travaille sur la mort de Yann Lorence. J’ai retardé le moment de travailler dessus parce que ça allait au-delà de ce que j’avais vu avant. Le soir de ce PSG-OM, je ne suis pas resté autour du Parc pour faire mon boulot. Si j’avais été dans ma logique de journaliste, j’aurais dû rester et recueillir des témoignages. Même le lendemain, j’étais sous le choc. J’ai trouvé que c’était du grand n’importe quoi d’arriver à une situation comme ça. Je n’écarte pas les torts partagés de Boulogne et d’Auteuil, mais il y a quand même aussi une grande responsabilité des pouvoirs publics, énorme, dans leur incapacité à régler un problème qui pendant des années n’a concerné qu’une infime minorité. Que penses-tu du nouveau Parc, depuis le plan Leproux ? Aujourd’hui, en termes d’ambiance, c’est évidemment moins bien. Mais c’est aussi plus sain. Je comprends la déception de tous ces supporters qui ont été écartés injustement, mais on était arrivé à un point où il fallait faire quelque chose. Le plan Leproux n’est pas parfait, mais il fallait prendre une décision. Pour moi, la principale responsabilité dans tout ça reste celle des pouvoirs publics. Une défaillance politique et policière majeure des vingt dernières années. C’est quand même plus simple d’empêcher de nuire 200 à 300 personnes que d’aller faire la guerre en Afghanistan ou de démanteler Al Qaeda ! Comment arrives-tu à rester amateur de foot et du PSG ? N’as-tu jamais des moments de lassitude ? Si, il y en a. Par exemple, le match à domicile qui a suivi PSG-Tel Aviv, ça devait être un PSG-Nîmes, un dimanche après-midi en Coupe de France, dans un Parc quasi désert. Il y a des moments où tu te demandes ce que tu fous là. Ou quand on annonce Beckham au PSG, je me pose des questions. Idem quand Leonardo vire Antoine Kombouaré. Des gens comme Leonardo font du mal au football. Ils méprisent le public et les supporters. Je ne serais pas surpris qu'ils veuillent que le PSG s’installe définitivement au Stade de France. Ce serait une terrible erreur, contre laquelle je me battrai d’ailleurs de toutes mes forces, à titre personnel cette fois. Cela dit, ça ne m’empêche pas de continuer à supporter le PSG et à m’intéresser au foot. Honnêtement, si demain je pars en reportage en Angleterre, je ne pourrai pas m’empêcher de regarder s’il n’y a pas un match dans un rayon de 30 kilomètres, même dans les petites divisions. Je pense que le supporter est définitivement nostalgique. Je vis et je vivrai toute ma vie, avec le souvenir – d’un point de vue positif, pas en ce qui concerne la violence – des ambiances anglaises des années 70-80 et du Parc d’une certaine époque. À ce propos, je vais vous livrer une petite anecdote pour finir. Au début des années 2000, Francis Borelli, ex-président du PSG, m’avait demandé, de manière très émouvante, si je voulais écrire un livre sur sa vie, et donc sur le club. Comme j’avais d’autres projets en cours, cela ne s’est jamais fait, mais sa proposition m’avait beaucoup touché. Borelli, lui, était un Monsieur. Il aimait et comprenait les supporters. Propos recueillis par Nicolas Hourcade, Franck Berteau et Damien Jeannes. Lire : Génération Supporter édité en 1990 aux éditions Robert Laffont, épuisé. Réédité en 2011 par So Press, disponible uniquement en kiosque avec le magazine Hors-Série “Supporters” de So Foot. http://www.sofoot.com/le-foot-n-est-pas-un...nts-151508.html |
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29/01/2012 12:17
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![]() Fluctuat Nec Mergitur ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 36,409 Inscrit : 02/05/2010 Membre no 1,683 Tribune : Viré du stade |
Citation Des indépendants étaient à Brest Pour la première fois de la saison, des supporters "indépendants" du Paris-SG ont participé au déplacement à Brest, samedi (victoire parisienne 1-0). Le Parisien a compté quelque 250 fans dans la zone visiteurs de Francis-le-Blé et les a entendu scandé des «Leo, rend nous nos abos !». Une référence au "Plan Leproux", toujours en vigueur au Parc des Princes, qui prévoit un placement aléatoire des supporters dans les virages Auteuil et Boulogne. Par ailleurs, le journal francilien rapporte qu'un supporter se réclamant du PSG a été arrêté pour un salut nazi (en dehors du secteur visiteurs). Il a été placé en garde à vue et devrait être déféré pour incitation à la haine raciale et interdit de stade. La même source indique que le PSG pourrait porter plainte. lequipe.fr |
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21/02/2012 17:13
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 9,509 Inscrit : 19/11/2009 Lieu : Valenciennes Membre no 1,319 Tribune : Canapé |
Citation Les Playmobils veillent sur Disneyland On allait au Parc pour PSG-Montpellier. On s’est retrouvé en Amérique. Depuis l’adoption du fameux « plan Leproux » à l’été 2010, le PSG et les pouvoirs publics se félicitent de l’atmosphère apaisée du Parc des Princes et de ses alentours. Mais c’est au prix d’une certaine ferveur populaire et d’une transformation du stade de la Porte d’Auteuil en un Parc d’attraction grotesque protégé comme une forteresse. Double infiltré dans les travées du Parc, à l’occasion du choc PSG-Montpellier : l’un en tribune présidentielle Francis Borelli, en A, à côté des TitiFosi pour la modique somme de 32 euros, l’autre en secteur visiteur avec les ultras pailladins au prix de 15 euros. ![]() Les Playmobils veillent sur Disneyland PSG-Montpellier, c’était le match de l’hiver, le leader contre son dauphin, en prime time sur Canal+. Mais PSG-Montpellier, c’était surtout l’entrée dans une nouvelle ère. « Le Parc fait peau neuve ! » s’extasiait la veille du match le site officiel du PSG. Outre une nouvelle pelouse dont la couleur laisse sceptique, le Parc inaugurait en fanfare sa « nouvelle décoration ». Avec un objectif clair, « mettre davantage en valeur la marque PSG ». Quant à l’arche disposée à l’entrée des joueurs, elle est censée « événementialiser davantage cet instant spectaculaire ». Le club a cru y voir un « Parc des Princes de Gala ». Nous, on a surtout vu un discours marketing friand de néologismes, des animations kitsch et une ambiance trop souvent pathétique. Bienvenue dans le second Disneyland Paris ! Un parcours du combattant On veut bien l’admettre. Aller en parcage visiteur et en tribune Francis Borelli, soit les deux tribunes les plus inaccessibles du Parc, ce n’était sans doute pas le meilleur choix. Mais quand même. A la sortie du métro, le spectateur doit se livrer à un véritable parcours du combattant pour accéder à sa place. Autour du stade, la circulation est savamment organisée en fonction de la tribune où l’on se rend. Sauf que, étant donné la grande dangerosité des ultras montpelliérains et les travaux dans le secteur de la porte d’Auteuil, c’est un nouvel itinéraire, encore plus compliqué que d’habitude, qui nous est imposé. En vieil habitué du Parc, Laurent a beau dire que ce n’est pas illogique de nous faire passer par là, on est un peu blasés. Et on n’est pas le seul. « C’est un véritable marathon » s’étonne un spectateur. En fait, c’est une offre couplée « deux en un ». Un spectacle sportif en plat de résistance et un exercice de marche sportive avec obstacles en apéritif. Bon, on ne va pas être bégueule, les innombrables CRS qu’on a croisés dans le métro, dans la rue et à tous les chekpoints étaient plutôt cools. Et le PSG a eu l’idée brillante d’affubler certains stadiers d’un panneau lumineux « orientation » afin d’aider le spectateur désemparé à s’y retrouver. Un petit passage en Corée du Nord « Enfin » s’exclame notre voisin de trottoir en découvrant le Parc illuminé après une longue marche dans les rues animées de Boulogne-Billancourt. Certes, le stade est là devant nous, mais, pour l’instant, on est encore en Corée du Nord. Afin de libérer la route devant le Parc, il faut passer par un étroit couloir humanitaire quadrillé par des policiers, patibulaires mais presque. Interdit de mettre le pied sur la route ! Celui qui s’écarte du trottoir est gentiment mais fermement ramené dans le droit chemin. « Idéal pour attirer un public familial » rigole Alain, légèrement mauvais esprit depuis qu’il n’a pas encaissé de voir son abonnement en quart-de-virage non renouvelé à l’été 2010. En attendant l’entrée dans le stade, il s’amuse à compter les femmes et n’en repère que 4. « Il n'y en a pas plus qu’avant » maugrée-t-il juste avant de passer son billet dans le lecteur numérique et de profiter de la fouille. Pour accéder au parcage visiteur, c’est encore pire. L’impression d’accéder à un château-fort en passant par d’innombrables portes gardées par des molosses. Et l’expérience étrange d’acheter son billet à la sauvette sur le trottoir, à quelques trois cents mètres de l’entrée en tribune… Adieu les banderoles, bonjour les couronnes homogènes Une fois entrés dans le stade, c’est un spectacle féérique qui s’offre (enfin, façon de parler, vu le prix qu’on a payé) à nous. Adieu les couronnes grises du « vaisseau spatial ». Adieu les bâches bariolées des anciens groupes de supporters. Adieu les banderoles du club déchirées à l’automne par des supporters contestataires et nostalgiques. Bonjour les rayons rouge et bleu qui présentent de façon homogène publicités et palmarès du club. Le Parc a fait peau neuve et il n’a pas une tache. « On se croirait dans un supermarché super bien rangé » s’étonne Maxime. Bien sûr, il est encore écrit « Ici c’est Paris » et « Fiers de nos couleurs » dans les deux virages. Mais l’essentiel s’inscrit en caractères bien gras sur le fronton de la tribune Paris : « Rêvons plus grand ». Marne-la-Vallée n’a qu’à bien se tenir. A moins que ce ne soit Saint-Denis et le Stade de France… Voilà pour le décor. Vient ensuite le spectacle, tout aussi grandiloquent, et accordé comme une partition de musique. D’interminables spots publicitaires inondent les deux écrans géants. Le volume assourdissant casse franchement les oreilles. On n’arrive même pas à entendre son voisin s’en plaindre. Une dose ronflante de « PSG live » fait revivre les meilleurs moments de la saison et du match aller, en même temps qu’elle tente de mobiliser les troupes pour le match. Las, le matraquage est entrecoupé d’une séance de football sur jeu vidéo, qui ennuie au moins autant qu’elle assure la promotion d’un célèbre jeu de foot. « On se croirait dans un stade américain ! » Heureusement le speaker commente le match virtuel et accompagne de sa voix rassurante le public dans le nouveau parc d’attraction de la porte d’Auteuil. Mon voisin ne se plaint plus du bruit, il esquisse désormais un sourire désabusé : « On se croirait dans un stade américain ! ». Il sait de quoi il parle, il a vécu un an en Floride. Mais PSG-Montpellier, finale du Superbowl, on le saurait ! C’est lorsque des focus lumineux éblouissants, spécialités du pays de l’Oncle Sam et des matchs de NBA, mettent en lumière les tribunes, qu’on se dit qu’il n’a pas tort. Maxime, lui, n’est plus au supermarché. Il a l’impression d’assister à un spectacle de Kamel Ouali. S’agissait-il de motiver le public ? De l’inviter à faire la ola ? Ou d’aveugler les spectateurs sur le fonds de jeu du PSG ? Quoi qu’il en soit, des comptes à rebours ponctuent le show et maintiennent la tension. Enfin, pas chez nous. « C’est devenu n’importe quoi le Parc » s’énerve Alain. Malheureusement pour lui, le divertissement n’est pas fini et donne encore plus la nausée que le Space Mountain. Une voile géante aux couleurs du PSG, surplombée d’un ballon gonflable, est baladée tout autour du stade. Si elle provoque l’exaltation du speaker, elle laisse de marbre de nombreux spectateurs qui ont du mal à en saisir le caractère extraordinaire. Soudain, elle s’arrête plusieurs minutes… juste devant le secteur visiteur, où elle reçoit sifflets et insultes de la part des supporters montpelliérains. Pas tellement dans l’esprit de Mickey cette provocation ! Un public parisien décevant Les enceintes ont beau cracher des chants, le speaker a beau haranguer la foule, un drapeau orné du logo du PSG a beau avoir été distribué à chaque spectateur, la mayonnaise ne prend pas vraiment. Tous les drapeaux agités forment un beau tableau. L’acoustique du stade est toujours exceptionnelle. Certains chants basiques continuent de bien claquer. Mais les blancs sont longs et nombreux. Le Parc ne s’enflamme (un peu) qu’après chacun des buts parisiens. Et la fréquence des insultes ne cadre pas vraiment avec l’esprit Disneyland. Les sonos installées dans les virages à l’automne pour relancer l’ambiance ne changent pas grand-chose. Il faut dire que, côté Boulogne, celui qui tient le micro réussit l’exploit de ne pas avoir de charisme et d’être incapable de progresser au fil des matches. Cela lui vaut quelques moments de grande solitude, quand il lève les bras tout seul ou quand son chant est repris seulement par ses trois copains. Est-ce que le nouveau public manque de culture supporter ? Ou est-ce que les anciens abonnés, revenus voir les prouesses du PSG façon Qatar, répugnent à suivre les chants lancés maladroitement par un meneur coopté par le club ? Les dix dernières minutes rendent plus probable la première hypothèse. Alors que Montpellier a logiquement pris l’avantage, des « Mouillez le maillot ! » s’élèvent de la tribune Boulogne. Avant d’être couverts par des extatiques « On est les premiers ! » après l’égalisation d’Hoarau. C’est sûr qu’il y a de quoi pavoiser en réussissant un nul contre le second, après s’être fait bouffer les ¾ du match par le centre de formation montpelliérain. Alain est blême : « Ça me rend malade, cette ambiance ». Stadiers et fumigènes En tout cas, tout ce petit monde est surveillé par les stadiers qui, parce qu’ils s’ennuient ou parce qu’ils recherchent ceux qui se roulent un petit joint tranquilles en hommage à Maxwell, sillonnent les virages comme une chenille. On se demande alors franchement à quoi ils servent. Jusqu’à la frappe (d)étonnante d’Alex et l’ouverture du score. La vraie surprise se trouve cependant dans la partie haute de la tribune Boulogne. Deux torches s’allument subitement sous le regard médusé des spectateurs. Voyant les stadiers s’approcher de lui, l’un des pyromanes a l’excellente idée de jeter sa torche. Par miracle, elle atterrit sur le terrain sans blesser personne. En voilà un dont on ne regrettera pas la future interdiction de stade. On ne peut néanmoins pas s’empêcher de penser que s’il n’avait pas craint d’être interpellé, il aurait sans doute déposé son engin pyrotechnique par terre, sans faire courir de risques aux spectateurs. On ne peut pas non plus s’empêcher de penser que les fumigènes et pétards utilisés par les ultras montpelliérains sont avant tout une provocation face à la traque obsessionnelle des engins pyrotechniques par les pouvoirs sportifs et publics. Un parcage mis sous l’éteignoir Pendant qu’en tribune A un spectateur se prépare un joint, un supporter montpelliérain voudrait bien allumer une clope. Malheureusement, il n’a plus de briquet car le feu a été confisqué à la fouille. Pour éviter tout incident. Mais aussi sans doute pour ne pas perturber le show parisien. 700 supporters pailladins galvanisés par les résultats de leur équipe, ça aurait pu faire du bruit. Alors, tout a été prévu pour que chacun reste à sa place et que la féérie parisienne ne souffre aucune contestation. Les consignes à la fouille étaient trop strictes pour ne pas éveiller les soupçons : les supporters visiteurs n’avaient le droit d’entrer ni mégaphones pour lancer les chants, ni tambours pour les rythmer. Seuls les drapeaux d’une taille inférieure à 1 mètre 20 étaient acceptés. Autrement dit, peu ont pénétré dans le parcage qui ne devait pas détonner d’avec le reste du stade et afficher les mille couleurs propres aux tribunes de supporters. Le dispositif a parfaitement fait son œuvre : le parcage montpelliérain s’est avéré moins coloré et bruyant que lors de ses autres sorties, au point de n’être entendu que fugacement depuis la tribune A. Bien sûr, il est appréciable que le climat soit moins tendu et que des incidents n’éclatent plus autour du Parc. Mais fallait-il pour autant sacrifier la ferveur ? En sortant du stade, très longtemps après la fin du match pour celui d’entre nous placé en secteur visiteur, on ne pouvait s’empêcher de se remémorer les ambiances fabuleuses vécues dans ce stade et de repenser à cette image, passée le temps d’un éclair sur les écrans géants, d’un supporter brandissant un tee-shirt : « Le Parc c’était mieux avant ». Quentin Blandin et Anthony Cerveaux, au Parc des Princes Sofoot.com |
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29/02/2012 23:05
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 53,524 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 60 Tribune : Canapé |
Citation Enquête sur l'agression contre Pulvar et Montebourg Reuters – il y a 4 heures PARIS (Reuters) - Une enquête a été ouverte mercredi à la suite de la plainte du député socialiste Arnaud Montebourg et de sa compagne, la journaliste Audrey Pulvar, qui ont rapporté avoir été la cible la veille au soir à Paris d'injures racistes et antisémites de la part d'un groupe scandant "Le Pen président". L'enquête a été confiée au Service d'investigation transversale (SIT), spécialisé dans le phénomène des bandes, a-t-on appris au parquet. La candidate du Front national à l'élection présidentielle, Marine Le Pen, a condamné l'agression sur Europe 1. Elle a ensuite dénoncé devant des journalistes une "provocation" destinée à "ternir sa campagne" et a jugé "indigne" que le couple "vienne chercher" sa responsabilité. Selon elle, tous deux "savent pertinemment, puisqu'ils en ont été informés par la police, que ce groupe est un groupe de supporteurs de foot probablement lié au PSG, dont on connaît la radicalité et qui n'a strictement rien à voir avec le FN". La police n'exclut que cette agression soit le fait de supporters de football car elle a eu lieu dans un quartier du XVIe arrondissement qu'ils fréquentent, non loin du siège d'une association de fans du PSG, dit-on de source proche de l'enquête. L'incident, survenu dans le XVIe arrondissement de Paris alors que le couple venait de sortir d'un restaurant, a été aussitôt relaté par Audrey Pulvar sur Twitter. "Angle du boulevard Murat et de la rue Molitor, rentrant à pied avec mon compagnon, nous avons été pris à partie par une quinzaine d'individus aux cris de 'La France aux Français' et autres 'Le Pen président'", écrit-elle. "Parmi les chants scandés sur notre passage : 'Jean-Marie nous a donné la permission de minuit pour chasser les youpins de Paris', ou encore 'juden, juden, juden!'. Nous avons essuyé des jets de verres qui se sont brisés dans notre dos avant l'intervention de quelqu'un du personnel à moins que ce ne soit le chef de la meute ?", poursuit-elle. PLAINTE DE MARINE LE PEN CONTRE MONTEBOURG "Mme Le Pen, cautionnez-vous?", conclut-elle sur le compte Twitter de son émission sur France Inter (http:/twitter.com/67franceinter). Le couple a déposé plainte au commissariat dans la soirée. Cet incident survient après plusieurs déclarations controversées de Jean-Marie Le Pen, président d'honneur de Front national, qui semble vouloir prêter main forte à sa fille dans la campagne, au risque de brouiller son message. "S'il suffit d'aller agresser quelqu'un en criant 'Le Pen président' pour qu'on considère que je suis responsable de cela, c'est qu'on a rétrogradé en matière d'état de droit gravement", a commenté Marine Le Pen sur Europe 1. La dirigeante du FN a demandé mercredi à l'avocat de la formation de déposer une plainte en diffamation contre Arnaud Montebourg qui a déclaré qu'"à l'évidence", leurs agresseurs étaient "des militants politiques du Front national". "Les déclarations de M. Montebourg sont d'une mauvaise foi insigne. M. Montebourg ne possède aucune preuve de ses calomnies", souligne le parti dans un communiqué. Louis Aliot, le numéro 2 du FN, a dénoncé sur Twitter "une provocation de plus, par des agents rémunérés, pour nuire une nouvelle fois à la campagne de Marine Le Pen". Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a condamné "avec la plus grande vigueur l'agression à caractère raciste et antisémite" visant le couple et annoncé qu'il porterait plainte contre ses auteurs. "Il est inadmissible d'attaquer une personne pour ses idées. J'apporte ma solidarité à Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg" a déclaré de son côté le candidat socialiste, François Hollande, sur RTL. Jean-Baptiste Vey, Gérard Bon, Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse |
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02/03/2012 09:10
Message
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![]() Fluctuat Nec Mergitur ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 36,409 Inscrit : 02/05/2010 Membre no 1,683 Tribune : Viré du stade |
Citation Le PSG et ses agents d’ambiance Peu satisfaite de l’atmosphère au Parc des Princes, la nouvelle direction du club parisien a placé depuis quelques mois des « G.O. » dans les virages. L’expérience relève plus du marketing que de l’adhésion spontanée. Et les résultats ne sont guère concluants. Le public revient au Parc des Princes, mais l’enceinte parisienne est encore trop tristounette aux oreilles des nouveaux dirigeants du club de la capitale. Les Qataris souhaitent faire de Paris un grand d’Europe sur le terrain mais aussi… dans les tribunes. Et pour y parvenir, le PSG tente depuis le début de l’année de booster l'animation dans les tribunes. L’opération, sans précédent dans le football hexagonal, a été confiée au service marketing du club. Depuis janvier, le club accrédite 25 personnes à Auteuil et 25 à Boulogne chargées de « chauffer », dans le bon sens du terme, le public. Parmi ces « ambianceurs », certains sont proches de SOS Racisme. L’association est partenaire du club et travaille, depuis la mise en place du plan Leproux durant la saison 2009/2010, à la surveillance des tribunes, traquant tout acte ou parole raciste ou discriminatoire. Dans ces 25 personnes, 2 à 3 individus de chaque côté prennent le micro et s’essaient, tant bien que mal, au rôle de « kapo » (leader de groupe de supporters). Une réussite, pour l’instant, toute relative. Pas facile de s’improviser cador du porte-voix, et surtout face à des groupes très hétérogènes. Il y a les contestataires, pour la plupart anciens abonnés qui refusent de revenir au Parc, opposés au plan Leproux, mais qui participent à plusieurs déplacements depuis le début de saison. A l’image de Philippe, ancien abonné et ex-leader de la tribune Boulogne, pour qui « aujourd’hui les tribunes sont mortes, et une ferveur ça ne s’achète pas. » Il y a les anciens abonnés qui se sont réabonnés, convaincus par la réussite sportive mais qui restent silencieux au Parc par solidarité avec les contestataires. Il y a les abonnés séduits par le nouveau PSG qui souhaitent participer pleinement à l'aventure et voudraient retrouver l'ambiance d'antan au Parc. Il y a enfin des supporters passifs qui se rendent au stade comme s'ils se rendaient à un spectacle, sans vouloir s'impliquer davantage. Aujourd’hui, les animateurs peinent à s’imposer malgré la volonté de la direction. Des animateurs « sous pression » Et ces difficultés sont aussi le fait, affirment certains des « G.O. », de la politique du club. « Tout est contrôlé par le service marketing, déplore Guillaume, 26 ans. Si on voulait marquer notre soutien à Kombouaré, comme ça a été le cas en novembre, on n’aurait pas pu chanter dans le micro ou déployer des banderoles. On nous aurait parlé de dérapage. J’ai fait le gentil organisateur du Club Med en première partie de saison, le leader au Parc, c’est le service marketing. On demande qu’on nous fasse confiance. » Sollicité par RMC Sport, le PSG ne souhaite pas commenter son action. Une source interne au club indique cependant que « le PSG travaille à améliorer la qualité de l'expérience au stade (sic), de l'arrivée dans l'enceinte jusqu'à la sortie. Selon nos études, depuis le début de saison, 75% de ceux qui viennent au stade affirment que la qualité de l'expérience au Parc des Princes est bien meilleure qu'avant. Nous avons donc une adhésion massive des spectateurs ». rmcsport.fr |
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05/03/2012 20:44
Message
#337
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 9,509 Inscrit : 19/11/2009 Lieu : Valenciennes Membre no 1,319 Tribune : Canapé |
Citation On était à PSG-Ajaccio Trois petits gars ont remis les pieds au Parc des Princes dimanche après-midi à l'occasion de la réception d'Ajaccio, après une longue absence. Ambiance... ![]() On était à PSG-Ajaccio Il est 14 heures ce dimanche, à peine remis de la cuite de la veille, on décide avec deux potes d’aller faire un tour au Parc des Princes pour PSG-Ajaccio. Ça fait un moment pour nous trois qu’on n'y a pas mis les pieds. Un essai en début de saison, mais on va pas se mentir, l’ambiance ne nous avait pas franchement emballés. Sauf que Paris joue le titre, et ça aussi, ça fait un moment qu’on l’avait pas vu. Alors, sans place, on débarque Porte d’Auteuil. Le match est à guichets fermés alors on se met en quête de vendeurs interlopes. Avec leurs panneaux « Cherche place », ils sont facilement identifiables. On cherche à aller en virage. Si on va au stade, c’est aussi pour l’ambiance. Le premier gaillard qu’on rencontre annonce sans vergogne : « 80 euros à Boulogne ». On manque de s’étouffer. « Je veux bien descendre à 70 chacun si vous en prenez trois ». Nous on veut bien essayer de trouver moins cher. On poursuit notre chemin, longeant le périphérique vers la porte de Saint-Cloud, soudain un peu moins confiants dans notre expédition. Et puis, la chance nous sourit auprès du troisième détaillant. 40 euros la place. Notre compère du début, surfant sur la nouvelle image du PSG, a essayé de nous entuber. « Rendez-nous nos abonnements ! » Sur les trois places, deux sont en bleu (en haut) et une en rouge (en bas). On n'avait pas fait gaffe. On pourra toujours négocier une fois à l’intérieur. Sauf que les deux tribunes sont séparées dès l’entrée. On passe le tourniquet suivant chacun notre travée et puis on se retrouve dans les coursives à la grille pour donner une place en bleu à notre ami. Commence alors pour lui, une longue négociation avec les stadiers pour nous rejoindre. Sa persévérance paie lorsqu’un stadier finit par lui ouvrir « exceptionnellement » la porte séparant les deux tribunes. Arrivés devant l’escalier qui mène aux différents blocs, nouveau contrôle des places ; évidemment nos billets ne nous conduisent pas aux mêmes endroits. On profite d’un moment de confusion, durant lequel plusieurs supporters tentent de pénétrer en Boulogne bleu centrale, pour s’engouffrer avec eux. Nous voilà tous les trois dans la même partie de tribune, c’était loin d’être gagné. Y’a pas à dire, le Parc a changé. Première surprise : une demi-heure avant le début du match, une soixantaine de supporters contestataires entonne « Rendez-nous nos abonnements ! ». Une requête en rapport avec le plan Leproux, qui a instauré l’abonnement aléatoire en virage et fait fuir de nombreux supporters historiques des tribunes Auteuil et Boulogne. Alors qu’on craignait un concert de Sportitude, on se dit qu’avec d’anciens abonnés on va avoir de l’animation. Animation il y a, mais pas forcément celle qu’on attendait. Très vite, ces derniers se tournent vers le reste de la tribune : « On n'entend plus chanter les collabos ! ». Silence, regards interloqués puis réactions. « Je comprends leur revendication mais pourquoi ils s’en prennent à nous ! » lâche un mec derrière nous, perplexe. Les anciens abonnés distribuent alors un tract pour expliquer les raisons de leur colère. Persistance de l’abonnement aléatoire, polémique sur l’animation menée par des associations politisées, parmi lesquelles SOS Racisme, absence de discussion de la part du PSG… A la lecture, les revendications paraissent légitimes. Mais, ils ont une drôle de façon de l’exprimer lorsqu’ils reprennent en chœur « Tous PSG, tous enculés ! », en rapport aux abonnés actuels des virages parisiens adhérents à la charte "Tous PSG", qu’ils insultent copieusement. Les « Tous PSG » donnent également dans l’injure à l’encontre des contestataires. Bref, on ne regarde plus ce qui se passe sur le terrain mais on contemple, désabusés, cette situation irréelle où des supporters parisiens s’insultent entre eux. On venait à Boulogne, on s’est retrouvés au PMU du coin Au départ pris au dépourvu, les stadiers finissent par venir calmer le jeu. Entre-temps, Menez expédie une merveille de frappe enroulée dans la lucarne d’Ochoa. Paris 2, Ajaccio 0. Mais en tribune, hormis les chants constants des anciens abonnés, entre contestation, revendication et nihilisme, « D’Hallivillée (directeur de la sécurité du PSG, ndlr) démission/ liberté pour les ultras/ allez tous vous faire enculer », c’est d’un calme navrant. Hormis les quelques « Paris et Paris SG, la, la, la », par ci par là, il faut bien le dire, le Parc des Princes fait de la peine. On distingue aisément le bruit du cuir et des contacts sur le pré. Et ce qu’on entend surtout, c’est un quinquagénaire bedonnant quelques rangs plus bas, hurler d’inexplicables « Bougez-vous ! », alors que le PSG mène 2-1 et que le rythme retombe un peu en fin de première mi-temps. De mémoire d’anciens, on n'avait jamais vu ça auparavant en pareille situation… En deuxième mi-temps, Paris déroule, sans forcer, tombant parfois dans la facilité. Ce qui n’est pas du goût de nos voisins. « Une touche de balle putain ! Carton Rouge là ! Mais lâche ta balle !». Notre quinquagénaire a fait des émules, ils sont désormais plusieurs à vociférer. Alors que Paris mène, alors que Paris est premier. On venait à Boulogne, on croirait s’être retrouvé au PMU du coin… « Et il est mort le Parc des Princes », la petite rengaine des supporters contestataires, lancée à une soixantaine dans un silence sinistre, commence à égratigner nos croyances. Il faudra deux buts en toute fin de match, pour que le Parc explose et que des chants retentissent de nouveau. Il faudra surtout deux buts pour sauver les apparences. Et voir les râleurs de tout à l’heure reprendre « On est premiers ! »… Par Stéphane Bourdon Sofoot |
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07/03/2012 08:07
Message
#338
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![]() Fluctuat Nec Mergitur ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 36,409 Inscrit : 02/05/2010 Membre no 1,683 Tribune : Viré du stade |
Citation Philippe Boindrieux : « On ne va pas attendre qu’il y ait un drame » Le PSG a décidé hier de reprendre la main sur les déplacements de ses supporteurs. Dès dimanche, les fans parisiens qui souhaitent se rendre à Dijon seront contraints d’opter pour le voyage organisé par le club. Les dirigeants ont tranché dans le vif après les incidents (dégradation d’une station-service, fumigènes…) qui se sont déroulés en marge du déplacement à Lyon le 25 février. Explications de Philippe Boindrieux, directeur général adjoint du PSG, chargé de ce dossier sensible. Qu’est-ce qui a conduit le PSG à prendre cette décision ? Philippe Boindrieux. En début de saison, le club avait pris la décision d’assouplir les modalités de déplacement pour permettre au plus grand nombre de se rendre aux matchs par leurs propres moyens. Cela ne s’est pas mal passé malgré un petit nombre d’incidents. Contre Lyon, leur ampleur et leur nombre ont augmenté. On est contraints de revenir à ce qui se faisait la saison précédente. Votre réponse à ces débordements n’est-elle pas disproportionnée ? On ne va pas attendre qu’il y ait un drame pour réagir. Sous le tunnel de Fourvière, des supporteurs ont jeté des fumigènes alors que des voitures roulaient. On est inquiets par le côté irréfléchi de certaines actions. Si l’un de ces fumigènes était tombé sur un véhicule, il y aurait pu avoir un drame. Et ça, on ne peut pas se le permettre. Est-ce votre décision ou celle des pouvoirs publics ? C’est une décision du PSG. On a bien sûr tenu informés les pouvoirs publics qui partageaient la même inquiétude après les incidents de Lyon. Existait-il des solutions alternatives ? Les problèmes ont lieu pendant les trajets, où le club possède des moyens très limités. On n’a pas d’autres solutions que de reprendre les déplacements en main. Mais c’est une solution médiane. On aurait pu encore aller plus loin en interdisant les déplacements. Justement, pourriez-vous les interdire totalement ? Ce n’est ni notre volonté ni le sens de l’histoire. On veut que les Parisiens se rendent aux matchs et qu’ils ne soient pas vus comme une menace. Les problèmes entre le club et ses supporteurs, cela ressemble à une histoire sans fin… Je ne pense pas. En une saison et demie, on a fait bouger les lignes. Aujourd’hui, les gens qui viennent au Parc des Princes nous parlent de la bonne ambiance. C’est plus compliqué sur les déplacements, mais il s’agit d’un nombre limité par rapport à la majorité des supporteurs. On est sur la bonne voie, mais le combat n’est pas gagné. leparisien.fr |
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08/03/2012 12:05
Message
#339
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 998 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 520 Tribune : Viré du stade |
Citation Une cinquantaine de supporteurs mécontents au camp des Loges Une cinquantaine de supporteurs parisiens en bisbille avec la direction du PSG se sont invités jeudi matin vers 10h30 au Camp des Loges. Ils protestent contre la politique menée à leur égard depuis l’instauration du plan Leproux, du nom de l’ancien président du club. Une vingtaine d’entre eux a rencontré Claude Makelele et Mamadou Sakho. Cette manifestation a retardé l’entraînement qui n’avait toujours pas débuté à 11h45. Aux alentours de midi, les supporteurs ont quitté le centre d’entraînement en alumant des fumigènes et des pétards très bruyants. Des tensions qui ont été ravivées ces derniers jours après l’annonce de nouvelles restrictions dans les déplacements en province. Dès dimanche, pour le match de L1 à Dijon, le club parisien sera seul organisateur des déplacements de ses fans et ce, jusqu’à la fin de la saison. Cette décision fait suite aux incidents en marge du match à Lyon, le 25 février dernier. Par précaution, des stewards avait pris place dans le camp d’entraînement du PSG en prévision de l’intrusion des supporteurs mécontents. Le parisien |
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08/03/2012 15:42
Message
#340
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 6,920 Inscrit : 11/01/2009 Membre no 358 Tribune : Non précisée |
Suite de la journée
Citation Le PSG va porter plainte Le PSG a réagi en début d'après-midi, via un court communiqué, aux incidents qui ont éclaté ce jeudi au Camp des Loges et au cours desquels un journaliste de l'Equipe TV a été agressé par des supporters du club : «Le PSG condamne fermement la tentative d'intrusion par la force, dans le Centre d'entraînement, perpétrée par des individus se revendiquant supporters du PSG. Le club condamne également l'agression par ces mêmes personnes d'un journaliste qui effectuait son travail aux abords du Camp des Loges et tient à préciser qu'il continuera de déployer tous ses efforts pour lutter contre ces violences. A ce titre, le club va déposer plainte.» source: lequipe.fr -------------------- A mi sme Paris, a mi sme tu doma
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