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Revue de presse, Articles de presse, communiqués officiels, etc
Fabrice
posté 25/05/2011 06:06
Message #281


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« Il est hors de question de revenir en arrière »

Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police de Paris, fait le point sur le plan sécurité au Parc, mis en place depuis un an par le président du PSG, Robin Leproux, pour mettre fin aux violences entre supporteurs.

Il est l’homme-orchestre qui, tout au long de la saison, a coordonné le plan sécurité à chaque match du PSG au Parc des Princes. Jean-Louis Fiamenghi, 61 ans, dresse pour « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » le bilan de ce dispositif historique.



Quel bilan faites-vous du plan sécurité du PSG après sa première année d’existence?
JEAN-LOUIS FIAMENGHI. Pour nous, c’est plus que positif.
On a commencé la saison avec un dispositif de plus de 1 000 policiers qui avait pour but de bloquer tous les accès au Parc des Princes. Aujourd’hui, il n’y a que 400 hommes, plus mobiles. Si certains veulent nuire, on les interpelle tout de suite. On va au contact, on patrouille plus. Désormais, le public se rend aux matchs plus sereins.

Quels sont les objectifs pour la saison prochaine?
On va muscler le dispositif lors des déplacements. Notre dispositif d’interpellation sera plus dur désormais. Aujourd’hui c’est mieux, mais on est en équilibre. Le boycott est dur, et l’opposition au président Robin Leproux reste forte. Nous ne sommes pas opposés au retour des anciens supporteurs des virages, mais pas avec leurs règles. On reste très vigilants. Un débordement peut vite prendre de l’ampleur. Il ne faut pas exclure qu’un jour il y ait 50 ou 80 individus qui viennent en découdre lors d’un match.

Il y a aussi moins de fumigènes…
Oui mais, là aussi, il faut rester prudent. Parfois des fumigènes ont passé la fouille. Il va falloir qu’on s’améliore dans ce domaine. Un match sans fumigènes ni banderoles, c’est mieux. Ce n’est pas un succès total.

Le plan sécurité va-t-il évoluer?
Ce sera, grosso modo, la même chose. Le placement aléatoire en virages sera conservé. Il est hors de question de revenir en arrière avec des abonnements fixes dans ces virages. On restera ferme et on sera même plus dur encore s’il le faut, mais pas en augmentant le nombre de fonctionnaires mobilisés. Mettre du bleu (NDLR : des policiers), c’est provoquer la réaction; or ce n’est pas ce qu’on veut.

Le plan sécurité du PSG peut-il être dupliqué dans d’autres clubs?
Ce plan a suscité des vocations à Marseille ou Montpellier par exemple. Nous tentons d’exporter ce modèle en province. Notre expérience a profité à certains. On ne va pas baisser la garde.

Comment jugez-vous vos relations avec le PSG?
C’est un plaisir de travailler avec les dirigeants parisiens. Malgré des contraintes économiques et commerciales lourdes, qui auraient pu contrarier nos actions, ils n’ont pas cédé. Ça a tenu. Ça prouve que notre stratégie a fonctionné


LEPARISIEN.FR


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Le PSG devant le canapé
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Homer
posté 25/05/2011 09:15
Message #282


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Tribune : Viré du stade



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Un plan sécurité légèrement modifié

Le plan sécurité du PSG sera reconduit la saison prochaine. Au Parc des Princes, le placement sera toujours aléatoire dans les virages et il sera possible, comme c’est le cas depuis janvier, pour des supporteurs de s’abonner dans ces tribunes et même d’y installer des associations si elles répondent à un cahier des charges très précis.

Une petite modification est à l’étude : le club réfléchit au nombre d’abonnements que pourrait prendre un groupe d’amis dans ces secteurs. De trois aujourd’hui, ce nombre devrait être augmenté. En ce qui concerne les déplacements, des ajustements sont prévus. « Il y aura une plus forte identification des supporteurs », précise Jean-Louis Fiamenghi, le directeur de cabinet du préfet de police de Paris. Hier soir, s’est tenue une réunion entre Robin Leproux, le président et sept représentants d’anciennes associations des virages Auteuil et Boulogne. Si les débats ont été sereins, les deux parties campent sur leurs positions, le PSG ne souhaitant pas que ces groupes puissent se reconstituer dans leurs anciennes tribunes.


Le Parisien.fr


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Fabrice
posté 26/05/2011 06:17
Message #283


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Bazin fait durer le suspense

Une heure quinze. C’est le temps qu’a duré hier matin le conseil de surveillance du PSG au Parc des Princes. Menée en trombe, cette réunion des administrateurs et censeurs du club n’avait pas pour but d’évoquer le processus de vente du club à la Qatar Investment Authority (QIA). En dépit des négociations actuelles, Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital, propriétaire du PSG, s’en est tenu à l’ordre du jour, au grand regret de plusieurs participants.

La cession du club à peine évoquée

« Rien n’est signé, nous sommes en discussions avec plusieurs partenaires », a déclaré en substance Sébastien Bazin au sujet de la vente du club. Le patron du fonds d’investissement n’a pas révélé le nom de l’investisseur (QIA) avec lequel il discute. « Il a même essayé de brouiller les pistes en disant qu’il y en avait plusieurs, raconte un protagoniste. Mais on a bien senti qu’il était sur le point d’aboutir, car il est apparu très serein. Il se serait comporté autrement s’il n’avait pas de solutions. » Bizarrement, malgré la volonté de Bazin de ne pas aborder ce sujet sensible, aucun administrateur ne lui a posé de questions et n’a essayé d’en savoir davantage. Si l’homme d’affaires se veut aussi discret, c’est parce qu’il sait que trop de fuites pourraient remettre en cause les tractations et agacer ses interlocuteurs qatariens, comme ce fut le cas en 2006. « De toute façon, quand la vente aura lieu, il faudra bien que Sébastien Bazin nous prévienne et passe devant nous, dit un administrateur. On ne vend pas un club comme un paquet de cigarettes. »

80 M€ de budget la saison prochaine

A défaut de parler de la cession du PSG, le patron de Colony s’est félicité de la saison en cours et des résultats obtenus. Même chose pour le président Robin Leproux, qui a rappelé, comme il l’avait fait la veille devant sept représentants des supporteurs, qu’il n’y aurait pas de retour en arrière concernant le plan sécurité. Le conseil a adopté le budget de la saison prochaine afin de pouvoir le présenter devant la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) la semaine prochaine. Il sera du même ordre de grandeur que celui de cette saison, à savoir 80 M€ environ. L’enveloppe de recrutement pour le mercato d’été n’a pas été abordée. Bazin et Leproux sont toutefois convenus qu’après cette bonne saison il fallait renforcer l’équipe afin de la rendre encore plus compétitive. Enfin, le déficit de l’exercice en cours sera d’environ 20 M€. Actuellement, alors qu’il reste encore un mois avant la clôture des comptes, il est de 19 M€.
Le Parisien


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Le PSG devant le canapé
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psgmat92i
posté 08/06/2011 19:10
Message #284


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Tribune : Viré du stade



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Alain Cayzac: «Si on a besoin de mes conseils je les donne, si on n'en veut pas, je vais au match et c'est tout»



«On m’a souvent dit que j’étais aussi fou que le club, c’est un peu ça le résumé du livre.» A tout juste 70 ans, Alain Cayzac est habité par le PSG. La preuve, il raconte sa relation amoureuse avec son club dans un livre d’entretien, Le Mister de Paris, aux éditions Hugo et Compagnie. Alors qu’un nouvel actionnaire venu du Qatar vient de débarquer, c’est de Merano où il est en cure qu’il voit se tourner une nouvelle page de l’histoire parisienne. Sans nostalgie.

Quel regard portez-vous sur la saison écoulée du PSG? Bien meilleure au classement que l’an passé, mais sans trophée…

Un regard très positif. C’est vrai qu’on n’a pas gagné de coupe, mais ce qui compte quand même beaucoup c’est le classement général. C’est bien de gagner une étape, mais c’est bien aussi d’être bien classé au final. Même si on a été déçu de pas être 3e. Etre 4e, ça montre un réel progrès, que tout le monde a bien travaillé. Une bonne saison qui aurait pu être une saison formidable.


Avec l’arrivée du nouvel actionnaire venu du Qatar, est-ce que vous serez toujours au PSG? Et si ce n’est pas le cas le souhaiteriez-vous?


A priori, il n’y a pas de vraiment de raison que je sois partie prenante. Il va y avoir un nouvel actionnaire, qui va avoir 70%, qui va distribuer les cartes, qui va refaire un CA avec je suppose, ce qui est normal, des gens à lui. Il n’y a pas de raison que j’ai un rôle, sinon de supporter, j’espère avisé et avec un peu d’expérience. C’est mon troisième rachat. Je suis toujours resté. Le premier on passait du régime associatif à celui de Canal +. Là j’étais actionnaire et ensuite je suis devenu président de l’association. Puis il y a eu le rachat par Colony et là je suis devenu président. Cette fois, il n’y a pas de raison que je réclame quoi que ce soit.


D’un côté, vous êtes un dirigeant historique, de l’autre, vous êtes un supporter. Est-ce qu’il y a deux visions différentes qui s’affrontent en vous?

Je trouve que c’est une excellente nouvelle, même en tant que dirigeant historique. Les hommes passent mais les institutions restent et se développent. Vous savez, on est allé chercher Canal + avec mes amis Brochand et Talar, C'était un changement aussi radical, mais obligatoire, sinon on n’aurait pas pu se développer. Ensuite, quand Canal + a décidé que le PSG n’était plus un actif stratégique, on est resté deux ou trois ans un peu orphelin, sans papa. On s’est un peu inquiété. J’ai même failli faire une grave erreur personnelle: racheter le PSG avec Francis Graille, parce qu’on ne voulait pas que ça parte à vau-l’eau. Heureusement, ça ne s’est pas fait. Et heureusement surtout, Colony est arrivé, et même s’il a été critiqué, il a quand même dépensé 100 millions d’euros et a fait en sorte que le club continue à vivre. Aujourd’hui, je vois ça d’un très bon œil, en tant que supporter et dirigeant historique. J’y vois un facteur de développement du PSG. Et de pérennisation. Sans aucune réserve.


Cet hiver, vous avez été nommé médiateur par Robin Leproux pour dialoguer avec les supporteurs. Est-ce que vous pensez que sa politique radicale mais pour le moins efficace, doit s’assouplir?

Je souhaite la même politique que Robin Leproux. Il a été obligé d’en passer par là, parce qu’il y a eu deux morts. Il souhaite, et moi aussi peut être encore plus parce que j’ai au fond de moi un vieux fond de supporter, que progressivement les choses redeviennent sinon comme avant, tout du moins que les supporteurs historiques reviennent au stade. C’est pour ça que j’ai fait une médiation. On voudrait idéalement autant de sécurité que cette année mais qu’on retrouve la ferveur. Il faut que les supporteurs donnent la preuve qu’en revenant il n’y aura pas d’incidents. Je serai eux, j’accepterai les règles du jeu actuelles pendant quelques matchs mais pour prouver qu’ils sont des gens biens, ce dont je ne doute pas. Après, parfois on a pu penser que je ne soutenais cette politique que du bout des lèvres. J’ai simplement dit qu’il fallait probablement en passer par là mais que c’était plus quelqu’un de nouveau qui pouvait le faire plutôt que moi. J’ai dit: je n’aurai pas pu, pas su, pas voulu le faire.

Pourquoi ça?

Quand on était au fond du trou, et qu’on a failli descendre, les supporters nous ont aidés. Quand j’appelais à l’union sacrée, ils étaient là, le stade était plein. Ça aurait été difficile d’aller jusqu’au bout d’une politique drastique. J’espère me faire bien comprendre. Ça ne veut pas dire qu’il ne fallait pas le faire. Ça veut dire qu’il valait mieux que ça soit des gens un peu plus extérieurs qui le fassent. Maintenant ce que je souhaite, c’est que ces supporters-là reviennent.

Si le Parc a été calme toute la saison, c’est un facteur qui a aidé à la venue des Qatariens?

Je pense que oui. Je n’ai pas de certitudes, parce que je n’ai pas pris part aux négociations. C’est quand même très difficile de vendre un club s’il y a danger. Non pas dans le stade, parce qu’il ne s’y est jamais rien passé de grave depuis de nombreuses années. Mais si autour du stade il y a un risque d’affrontement entre deux tribus, les acquéreurs ne vont pas se précipiter. par ailleurs, on me dit que pour les joueurs, il y a moins de pression. J’espère que non. Quand on vient jouer à Paris, on ne doit pas avoir peur des supporters fervents, ça fait partie du deal. Il y a des joueurs qui sont moins faits pour jouer à Paris parce qu’il faut surmonter la pression. Tant pis pour eux. On ne peut pas avoir tout et son contraire. J’ai été ravi d’avoir un public toujours présent.



Depuis l’arrivée des Qatariens, on parle d’Eto’o, de Berbatov, de Forlan au PSG… Est-ce que le supporteur que vous êtes guette toutes ces rumeurs pour se donner un peu de rêve?

Non, parce que ça a toujours été comme ça.

Là quand même, Eto’o et Berbatov, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu ça!

Je suis d’accord. Mais je fais la part des choses. L’arrivée des nouveaux actionnaires fait que ça dit un peu n’importe quoi. Cela ne se passe pas commeça. Je ne connais pas les Qatariens, mais d’après mes échos, ce sont des gens raisonnables et très bons gestionnaires. Même si ça peut me faire rêver en me rasant le matin, je ne suis pas sûr de voir arriver Eto’o et Berbatov l’année prochaine. Je serai ravi hein! Ce qui me rendrait optimiste, c’est de voir arriver les joueurs qu’a ciblés Kombouaré. Ce ne sont pas des petits joueurs. Si ça permet de monter sur le podium, ce serait formidable. Après, on peut rêver à un retour dans le top ten de l’Europe. L’arrivée de ce nouvel actionnaire puissant va quand même permettre de franchir une étape. Tout le reste, les questions me concernant ou concernant les historiques, ce sont un petit peu des mesquineries. Moi je serai content que ça marche. Si on a besoin de mes conseils je les donne. Si on n’en veut pas, je vais au match et c’est tout.

20 Minutes


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Bazin,Leproux,Skropetasse and co... Vous verrez la LDC a la télé :cqfd:

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
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HHA
posté 19/06/2011 07:05
Message #285


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Le nouveau plan sécurité validé par le ministère

Voici une dizaine de jours, une réunion s’est tenue au ministère de l’Intérieur au sujet de la reconduction du plan sécurité du PSG. Le président Leproux y a participé, en compagnie des représentants des pouvoirs publics et de la Ligue de football professionnel (LFP). Les quelques modifications envisagées ont été validées.

Au Parc des Princes rien ne change. Dans les virages, les places seront toujours attribuées de manière aléatoire. Les gens désireux de créer une association devront répondre à un cahier des charges très précis. La petite nouveauté réside dans la possibilité offerte désormais à sept personnes de s’abonner ensemble pour la saison, toujours de manière aléatoire, à Auteuil ou à Boulogne.
Les principaux changements se rapportent aux déplacements. Les contrôles d’identité seront ainsi renforcés pour les supporteurs qui voudront se déplacer dans le cadre des voyages officiels sous l’égide du PSG comme pour ceux voyageant par leurs propres moyens. Sans cette identification au préalable, ils se verront refuser l’accès à la tribune visiteurs des stades de L1.



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CL
posté 21/06/2011 06:33
Message #286


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A Paris, les abonnements vont bon train

Il est 14 heures, ce lundi. Une bonne vingtaine de personnes patientent devant l’espace service du Parc des Princes. « J’étais déjà venu samedi, mais il y avait trop de monde, raconte David, 20 ans. Ce matin (hier ), il y avait aussi deux heures d’attente. Je tente donc ma chance maintenant. » « Ils ne sont que quatre aux guichets, forcément, c’est long de recevoir tout le monde. J’espère que je n’aurais pas à revenir », s’inquiète Sylvain.
Depuis mercredi et le lancement de la campagne d’abonnements, les supporteurs du PSG se déplacent en nombre au Parc des Princes. « On a déjà vendu environ 850 abonnements, assure-t-on au club. C’est un très bon début, meilleur que celui réalisé ces trois ou quatre dernières saisons. » La preuve d’un engouement suscité par l’arrivée des propriétaires qatariens? « Je ne m’étais pas réabonné la saison dernière en raison du plan de sécurité, raconte Antar, 36 ans, supporteur du PSG depuis une dizaine d’années. Là, j’ai décidé de le faire parce que l’arrivée des Qatariens nous promet une belle équipe. Ça fait du bien de voir qu’on a enfin des moyens financiers. » « On a vécu tellement de saisons galères. Enfin, on va redevenir un grand club, ajoute Sylvain, 27 ans qui avait boycotté le Parc la saison dernière. Je n’aurai raté ça pour rien au monde. »

Les fans parisiens n’entendent pourtant pas céder à la folie des grandeurs. « Qatar ou pas, je me serais réabonné parce que j’ai toujours suivi ce club, raconte Philippe, 49 ans. Cette saison promet d’être belle, mais je reste prudent. L’argent ne fait pas tout. » « Leonardo, c’est la classe internationale, coupe son ami Jean-Michel, 60 ans, abonné depuis dix ans. Mais je n’aimerais pas non plus que le PSG devienne un club à la Manchester City, qu’on achète tout et n’importe quoi et à n’importe quel prix. » « C’est très excitant tout ce qui se prépare, mais le risque désormais, c’est d’attirer des joueurs qui ne viennent que pour l’argent et non pas parce qu’ils sont prêts à mouiller le maillot », poursuit Gilles, 30 ans, abonné depuis sept ans.
Bien que l’espoir d’une saison meilleure soit partagé par tous, certains se disent inquiets. « On annonce tellement de départs, notamment celui de Kombouaré. Or, il a fait du très bon boulot, il mérite de rester, assure Antar. Je préférerais que la transition se fasse en douceur. »

Le Parisien


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"La potitique de Colony Capital, on peut la comparer à traverser la France sans prendre l'autoroute pour pas payer les péages mais en prenant les routes de campagne : au final ils vont arriver deux jours après, en ayant consommé deux fois plus d'essence avec la voiture défoncée par un sanglier." ElMagnifico

"Joe Dassin mais lui il été indien seulement" Red Dwarf
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Fabrice
posté 22/06/2011 07:39
Message #287


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Leproux vers la sortie

Les Qatariens ne semblent plus compter sur Robin Leproux, qui aura une marge de manoeuvre quasiment nulle lorsque Leonardo sera intronisé.

Info L'Equipe. Robin Leproux ne semble plus entrer dans le projet actuel des nouveaux actionnaires du PSG. Selon des sources proches des Qatariens, l'ancien patron de RTL ne survivra pas à l'arrivée de Leonardo, prévue en début de semaine prochaine. Le sort de Robin Leproux devrait être évoqué lors du conseil de surveillance prévu entre le 27 et le 29 juin, qui entérinera la cession de 70% des actions du club à un fond du Qatar.

En parallèle, il subsiste une énorme incertitude autour de Kombouaré. Les Qatariens s'interrogent sur sa capacité à diriger un groupe de stars internationales. Selon nos informations, les représentants de l'émirat doutent de l'adhésion du groupe aux méthodes de l'entraîneur...


LEQUIPE.FR


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ZéroQuatorze
posté 30/06/2011 15:59
Message #288


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Reprise perturbée

Alors que la majorité des joueurs de l'effectif du PSG s'est presentée au Camp des Loges pour la reprise de l'entraînement fixée ce jeudi à 16h00 (seul Ceara est arrivé en retard), un groupe de supporters est décidé à perturber la sortie en forêt des joueurs. Ils sont en effet une centaine à attendre devant la grille la sortie des joueurs, banderoles déployées, décidés à se faire entendre par la direction du club. Leur slogans : "Sans ses historiques, le Parc est mort" et "Leproux démission". Le PSG fans (du nom de ce groupe) manifeste surtout pour "récupérer" ses abonnements. Un mouvement qui pour l'instant retarde la sortie des joueurs, qui sont au nombre de 19 avec le staff en tête. -

L'équipe.fr


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Je suis la petite p*** a cyrille 04 ca va je le vis bien ©Aigle 02/09/09
Il signera dans 1 ou 2 semaines quand Milan aura trouvé son remplaçant. La ça faisait trop de vague coté Milanais, le temps que tout se calme. © Cyr04 '14/06/2012 22:38'
Oui c'est bien le maillot de 96 celui avec lequel on a gagné la C3...©Neibaf 16/09/2012
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HHA
posté 06/07/2011 07:37
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Je viens de tomber là dessus. A enlever si cela n'a pas sa place.

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« Défendre les droits des supporters »

Daniela Wurbs est supportrice du club hambourgeois de Sankt Pauli et responsable de Football Supporter Europe. Dans un anglais parfait, elle promeut l’union des supporters au niveau européen afin de faire valoir leurs droits et leurs intérêts. Et elle prend la défense de la culture ultra, face aux préjugés dont celle-ci fait, selon elle, l’objet.

Pouvez-vous présenter Football Supporters Europe (FSE) ?
FSE est un réseau européen indépendant, organisé démocratiquement. Nos membres viennent de 37 pays. Ce sont des supporters individuels mais aussi des groupes. Ils adhèrent à une charte avec des principes fondamentaux : lutte contre toutes les discriminations ; refus de la violence ; lutte pour donner du pouvoir aux supporters ; promotion d’une culture supporter positive, notamment autour du fair-play et de la bonne gouvernance du football. Auparavant, il existait des contacts ponctuels entre supporters au niveau international, mais il n’y avait pas de structure propre, capable de représenter leurs intérêts en Europe. C’est comme ça qu’est née l’idée de FSE. Le football est de plus en plus globalisé, les intérêts des clubs, des joueurs sont représentés par des institutions. On estime que les supporters jouent également un rôle majeur dans cette globalisation du football. Donc il faut aussi qu’ils soient représentés au niveau européen. Et puis c’est aussi l’occasion de se rencontrer, apprendre les uns des autres et passer de bons moments ensemble.

Quelles sont vos relations avec les institutions européennes ?
L’UEFA n’est pas aimée par les supporters en général, ni par beaucoup de nos membres. Et dans le même temps, l’UEFA a ouvert un dialogue avec les supporters. Nous percevons un financement de leur part, qui constitue une grande partie de nos ressources. Néanmoins, ce partenariat se fait à deux conditions, définies au départ avec l’UEFA. D’abord, nous avons besoin d’être indépendants, sinon on perd notre crédibilité auprès des supporters. Ensuite, si à l’UEFA, ils ne sont pas d’accord avec ce qu’on fait, ils doivent faire avec. S’ils veulent une voix représentative des supporters, il faut qu’ils acceptent que les supporters n’aiment pas toujours ce que fait l’UEFA. De la même manière avec la Commission Européenne et le Conseil de l’Europe, nous avons un siège permanent d’observateur et participons à un comité pour la prévention de la violence. Cependant, nous ne voulons pas être perçus comme avalisant toutes les décisions qu’ils prennent. Au contraire, nous nous réservons le droit de manifester nos désaccords et de les rendre publics. Cette posture est parfois difficile pour maintenir le dialogue, mais ça nous paraît essentiel pour rester indépendants et donc crédibles.

Vous défendez l’usage de la pyrotechnie : pourquoi ?
Nous prenons la défense d’un usage contrôlé et sécurisé de la pyrotechnie, parce que nous savons que beaucoup de supporters sont très attachés à l’usage de fumigènes comme une manifestation très importante du soutien à leur équipe. A l’inverse de ce que les médias ou les autorités ont l’habitude de dire, on ne pense pas que la pyrotechnie relève forcément du hooliganisme. Nous croyons vraiment que la pyrotechnie est un aspect essentiel de la culture ultra. Si on laisse les supporters s’autocontrôler lorsqu’ils utilisent les fumigènes, nous pensons qu’ils peuvent le faire sans dommage. Dans beaucoup de pays européens, l’utilisation de fumigènes est illégale, mais ils sont quand même utilisés. Et on observe que beaucoup de problèmes sont en fait dus au fait que ce soit illégal : les gens entrent en douce du matériel pyrotechnique de mauvais qualité, ils ne l’utilisent pas en toute sécurité et le jettent souvent sur le terrain ou par terre afin de ne pas être identifiés avec une torche à la main. Dans le même temps, dans des pays comme l’Autriche ou la Norvège, où les fumigènes peuvent être utilisés avec prudence, il n’y a pas d’incidents majeurs. En Allemagne, il y a eu une initiative portée par plus de 50 groupes de supporters réclamant la légalisation des fumigènes. Ils ont eu une réunion avec la fédération allemande de football, il y a quelques semaines, et celle-ci s’est déclarée ouverte au dialogue sur cette question.

Quel est le programme de votre congrès ?
Il se tiendra de vendredi à dimanche au Danemark. C’est la quatrième réunion de ce type. On attend plus de 300 supporters issus de plus de 30 pays d’Europe. Ca devrait être un week-end très chaleureux. On va discuter des questions relatives au quotidien des supporters comme les déplacements, la violence, les conditions dans et autour du stade pour les supporters visiteurs, l’état actuel des mesures de répression. Nous organisons un tournoi contre le racisme et les discriminations, qui sera l’occasion de présenter l’activité antiraciste des groupes de supporters. Nous aurons également une session où nous présenterons les initiatives actuelles en vue de la légalisation de la pyrotechnie en Allemagne et en Norvège. Une autre sera axée sur les supporters danois, la sécurité et le dialogue avec les autorités. Nous parlerons enfin de l’augmentation du prix des places pendant les compétitions européennes. Il y a normalement une réglementation pour le prix des places, mais on a observé que des supporters venant d’Angleterre ou d’Allemagne, lorsque leur équipe joue en Italie ou en Belgique, paient plus cher leurs billets que les supporters locaux. Ce qui est contraire au règlement de l’UEFA. On veut que tous les supporters soient traités équitablement, il devrait même y avoir des prix « sociaux », puisque les supporters dépensent déjà beaucoup d’argent pour se déplacer à travers l’Europe.

Que pensez-vous de la situation des supporters français ?
C’est très inquiétant de voir que les autorités se réfugient exclusivement derrière la répression. L’année dernière, en janvier, j’étais au congrès national des associations de supporters, à Paris, organisé par le ministère des sports. J’ai trouvé que c’était un premier pas intéressant. De nombreux groupes de supporters étaient présents et les autorités ont écouté ce qu’ils avaient à dire. Mais un mois après, un supporter du Paris Saint Germain mourrait aux abords du Parc des Princes et ça a entraîné un changement total de politique que je trouve très préoccupant. Quand on regarde à travers l’Europe, partout où la question de la violence a été traitée exclusivement sous l’angle de la répression, sans aucun dialogue avec les supporters, on a vu que le problème empirait. C’est aussi ce qui s’est passé en Allemagne. Dans les années 80, il y avait beaucoup de violence autour des stades, et la seule solution décidée par les autorités était un renforcement policier : au final, il n’y a eu aucune amélioration. Alors le gouvernement a nommé une commission d’enquête pour se pencher sur le sujet. Dans l’ensemble, les résultats ont montré que la répression n’était pas la seule solution et qu’il fallait renouer le dialogue avec les supporters. Une politique préventive s’est donc développée à partir des années 90. Maintenant, dans chaque club en Allemagne, il y a un responsable chargé du dialogue avec les supporters. Au niveau national, la fédération et la ligue ont également un responsable dont la seule tâche est le contact avec les supporters.

Quel regard portez-vous sur les groupes de supporters français ?
Ce qu’on observe parmi les supporters français, c’est qu’ils se connaissent mais qu’il n’y a pas de réseau organisé au niveau national. Il y a eu une coordination nationale des supporters, mais je crois qu’elle a cessé d’exister. Mon impression aussi, c’est que les autorités politiques et sportives françaises ont une position très dure sur la façon de traiter la violence dans les stades. Les supporters n’obtiennent pour seules réponses à leurs revendications que davantage de répression et de police, en tout cas c’est ce que nous disent les supporters français que nous connaissons. Je trouve ça inquiétant et je pense qu’il faudrait que les supporters français s’unissent pour se faire entendre contre la répression et se battre pour leurs droits. Il y a certes des problèmes de violence de la part des supporters en France, mais c’est le cas dans toute l’Europe. La question est de savoir comment on les appréhende. J’ai été à Marseille et à Metz : il me semble que les groupes de supporters français sont vraiment variés et divisés. Certains groupes ne se parlent pas du tout entre eux. D’un côté, je le comprends, car si certains supporters ont des attitudes discriminatoires, c’est très difficile de parler avec eux quand on est contre ça. D’un autre côté, je pense qu’il y a beaucoup de supporters dans les mêmes dispositions d’esprit qui devraient partager des principes communs. Pourtant, ils ne trouvent pas les moyens de se mobiliser pour défendre ensemble leurs intérêts. Au fond, je pense que leurs rivalités sont plus fortes que le désir d’améliorer leur situation.

Quelle est l’implication des supporters français dans la FSE ?
Je dois admettre qu’il y a très peu d’implication des supporters français dans la FSE. Seul un club de supporters est membre de la FSE, c’est d’ailleurs un groupe fortement connecté avec les supporters allemands. Je pense que c’est dû au manque d’expérience des supporters français pour créer des contacts entre eux. Par exemple, en Allemagne, ce travail collectif est bien établi parmi les supporters. Pour eux la représentation à l’échelle européenne de leurs intérêts est très importante parce qu’ils en tirent les bénéfices dans leur propre pays. En France, je suppose que les supporters ne voient pas vraiment les avantages d’être membres de la FSE. Personnellement, comme tous les membres du réseau, j’aimerais voir les supporters français unis et engagés pour défendre leurs droits. S’ils appartenaient à la FSE (enfin, je ne veux pas faire la promotion de notre organisation), ce serait un bon moyen pour eux de se défendre et de faire entendre ce qu’ils ont à dire. Quand nous avons commencé, beaucoup d’ultras étaient méfiants, parce que la seule chose qu’ils connaissaient de nous c’était qu’on percevait un financement de l’UEFA. Depuis beaucoup de groupes ultras nous ont rejoints et ils ont vu les avantages qu’on peut leur apporter.

La FSE cherche à redorer l’image de la culture ultra. Comment expliquez-vous qu’elle soit si négative ?
Je pense que c’est dû à deux choses. Dans un premier temps, le mot « ultra » sous-entend dans l’opinion publique un point de vue extrême, ce qu’il est. Les ultras se considèrent comme les supporters les plus fanatiques de leur équipe. Ils apportent une certaine culture de l’expression visuelle et acoustique dans le stade, qui à ses débuts était complètement nouvelle pour les supporters plus traditionnels. Le sens général du mot ultra et l’exploitation qui en est fait dans l’opinion publique sont associés à une manière extrême de manifester un soutien à leur équipe qui n’est pas toujours bien vue. En outre, je pense qu’il y a une ressemblance visuelle entre ultras et hooligans. Bien que la culture ultra n’ait pas du tout les mêmes visées que le hooliganisme et relève d’une démarche foncièrement constructive, il existe des ressemblances superficielles, surtout visuelles, entre ultras et hooligans (les ultras forment souvent des groupes fermés, caractérisés par une très forte cohésion interne et ils ne portent généralement pas les maillots et les autres accessoires traditionnels aux couleurs du club, mais plutôt des vêtements de ville). Ces ressemblances sont souvent mal interprétées, par les journalistes notamment. Du côté de la police également, on n’a pas suivi l’évolution de la culture ultra et on continue de l’associer, à tort, au hooliganisme. Après, il est indéniable que des groupes ultras ont été impliqués dans des épisodes de violence. Ces incidents ont été très médiatisés, ce qui a conduit à assimiler la culture ultra au hooliganisme. Or, les travaux scientifiques montrent que, si certains de ces incidents s’expliquent effectivement par le comportement violent d’ultras, la plupart trouvent leur origine dans le traitement disproportionné ou indifférencié des groupes ultras, notamment par les policiers et les stadiers, qui provoquent parfois eux-mêmes les incidents. Cette manière d’assimiler la culture ultra au hooliganisme tend à renforcer l’image négative que les médias donnent des ultras. Certains spécialistes considèrent que, si des groupes ultras commettent aujourd’hui des actes de violence, c’est lié aux préjugés dont ils sont victimes. Leur comportement violent traduirait le raisonnement suivant : « Puisque vous nous traitez comme si nous étions tous des hooligans, ne vous étonnez pas que nous nous mettions à nous comporter comme eux ». Bien sûr, ces circonstances n’excusent absolument pas les violences commises, mais pourraient constituer l’un des principaux éléments d’explication du phénomène complexe de la violence dans le football.

Le phénomène ultra vous passionne !
Oui c’est un sujet vraiment fascinant. La culture du supportérisme peut varier d’un pays à l’autre, mais les problèmes restent les même pour tous les groupes d’Europe : des groupes ultras traités comme des hooligans. On essaie de faire face à ça, mais certains pensent qu’on ne pourra rien changer à cette vision, par nature négative, des supporters ultras. Nous on veut réunir les gens, comme lors de ce congrès, et leur montrer qu’en s’alliant, on peut arriver à faire des choses et se faire entendre. Nous avons constaté quelque chose d’important avec les membres du réseau FSE : quand les amateurs de football parviennent à s’organiser et qu’ils peuvent participer à un véritable dialogue, en tant que partenaires à part entière, quand leurs préoccupations et leurs intérêts sont pris en compte et que les supporters participent aux décisions, alors on note une nette amélioration des relations, une responsabilisation des supporters, et un recul des incidents, en particulier des violences.


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Fabrice
posté 09/07/2011 11:07
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Leonardo demande un délai

Quelques heures après sa conférence de presse jeudi à Milan, Leonardo a téléphoné aux nouveaux propriétaires du PSG pour leur demander un délai. Le conseil de surveillance prévu mardi aurait pour but d'assouvir une partie de ses demandes, notamment les pleins pouvoirs sportifs.

L'ancien entraîneur de l'Inter veut devenir un manager tout-puissant dans le domaine sportif et n'entend pas partager la politique sportive avec Robin Leproux, l'actuel président. Selon nos informations, les dirigeants qatariens lui mènent la vie dure et cherchent à le pousser à la démission. Ils lui ont signifié qu'aucun transfert ni aucune prolongation ne pouvait être signés tant que Leo n'était pas arrivé.

Par ailleurs, lors de sa rencontre avec Nasser al-Khelaïfi à Londres la semaine dernière, Leonardo a suggéré les noms des joueurs qu'il souhaite recruter : Ganso (Santos), Zarate (Lazio) et Jérémy Ménez (AS Roma).

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Fabrice
posté 10/07/2011 09:55
Message #291


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Leonardo a (re)dit oui
L'inattendu «délai de réflexion» réclamé par Leonardo jeudi à Milan semble avoir pris fin. Le Brésilien a confirmé samedi aux nouveaux actionnaires du Paris-SG qu'il acceptait le poste de manager général du club de la capitale. S'il avait donné son accord de principe dès le 11 juin à Doha, le nouvel homme fort du PSG souhaitait se voir octroyer les pleins pouvoirs sportifs. Sa nomination désormais imminente laisse supposer qu'il est en passe d'obtenir satisfaction.


Confirmé à la présidence du club, Leproux ne serait pas dans les petits papiers de Leo qui n'aurait aucune intention de se référer à lui.

Inévitablement, l'arrivée de Leonardo, programmée mercredi au plus tard, relance les interrogations autour de l'avenir de Robin Leproux. Confirmé à la présidence du club par le nouveau président du conseil de surveillance du club Nasser Al-Khelaïfi, le dirigeant ne serait pas dans les petits papiers de Leo qui n'aurait aucune intention de se référer à lui. Le conseil de surveillance prévu mardi devrait permettre d'en savoir plus sur la mise en place et les acteurs du projet sportif du PSG. Il sera alors grand temps de se pencher sur le recrutement. Alors que seuls Kevin Gameiro et Nicolas Douchez ont à ce jour rejoint le club, Ganso, Ménez et Zarate sont espérés.

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Oyé Sapapaya
posté 11/07/2011 14:55
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L'Humanité des débats Stades
Les supporters de demain seront-ils traités comme des clients ou des acteurs à part entière ?

Par Nicolas Hourcade, sociologue

L’organisation de l’Euro 2016 par la France est présentée par les autorités sportives et publiques comme l’occasion de rénover les stades et, au-delà, le spectacle du football. Associée à la lutte contre le hooliganisme, la construction de nouvelles enceintes est censée offrir un meilleur accueil et attirer un public familial. Il s’agit ainsi de rompre avec l’ordre actuel des stades et d’en forger un nouveau. Par ordre des stades, j’entends les formes de comportement et de contrôle social qui s’y expriment ainsi que les normes qui y sont dominantes. En retraçant à grands traits l’histoire du football français, trois périodes peuvent être distinguées.

1. Des débuts du professionnalisme, en 1932, aux années 1970, l’ordre des stades est consensuel. Le public se comporte plus en spectateur qu’en supporter. Les associations de supporters ne cherchent pas à mettre de l’ambiance, mais à créer des relations de sociabilité entre fans, joueurs et dirigeants, en se positionnant comme partenaires du club. Les dirigeants du football adoptent une attitude souvent paternaliste à l’égard de leur public. Les incidents sont rares et, quand ils surviennent, ils ne sont pas perçus comme un problème grave.

2. Les années 1970-1980 connaissent des évolutions concomitantes qui bouleversent cet ordre. C’est d’abord la transformation du football en activité médiatique et économique. C’est ensuite l’apparition de nouveaux groupes de supporters qui, eux, prennent en charge l’ambiance dans les stades et s’approprient les tribunes. C’est enfin le développement des incidents et la découverte, avec le drame du Heysel, du hooliganisme comme problème social.

3. Depuis les années 1990, l’ordre des stades est conflictuel. Parce qu’il existe de la violence verbale et physique dans les stades et à leurs alentours. Aussi parce que les associations de supporters les plus actives affirment leur « indépendance » par rapport aux dirigeants, ne ménagent pas leurs critiques envers le « foot-business », défendent leurs « droits » et n’hésitent pas à faire la « grève » des encouragements en cas de mécontentement. Le statut des supporters se révèle dès lors ambigu. Les associations qui prônent la proximité entre tous les acteurs doivent repenser leur rôle quand la distance ne cesse de croître entre fans, joueurs et dirigeants. Et celles qui s’approprient les tribunes pour y mettre de l’ambiance suscitent un regard ambivalent. Les dirigeants du football jugent indispensable leur ferveur tout en goûtant peu leurs débordements, mais aussi leur esprit critique et leur revendication d’un rôle actif dans le football.

Pour résoudre ces tensions, les autorités sportives et publiques prônent un nouvel ordre des stades en communiquant sur la nécessaire lutte contre le hooliganisme et sur le confort du public. Mais derrière ces mots d’ordre consensuels se cachent une volonté de reprise en main des supporters contestataires et/ou turbulents et une mise en avant de la figure du supporter client qui consomme docilement le spectacle et ses produits dérivés, à une époque où la commercialisation du football franchit un nouveau palier. Cette offre de spectacle, qui accroît le nombre des places « business » et transforme le stade en centre commercial, rencontrera sans doute un public. À condition cependant que la hausse des prix ne soit pas exagérée, dans un pays qui n’a ni le même réservoir d’amateurs ni la même qualité de jeu que l’Angleterre ou l’Allemagne.

Quoi qu’il en soit, ce nouvel ordre pose questions. Faut-il tendre vers un spectacle sportif à l’américaine, où le prix des billets est élevé et le show formaté par les organisateurs, ou convient-il de préserver un spectacle populaire et des espaces d’expression autonome pour les supporters ? Comment lutter contre le hooliganisme sans s’attaquer par la même occasion à l’ambiance festive, aux libertés publiques (les méthodes actuelles posent des problèmes trop souvent occultés) et aux supporters revendicatifs, dont certains s’opposent à la violence et aux discriminations et tentent de s’intégrer positivement dans le football ? Ce sport n’est-il qu’une activité économique, dirigée par les patrons des clubs et des fédérations, et les supporters seulement des clients ? Ou est-il une activité sportive et sociale qui pourrait être organisée de manière plus démocratique et au sein de laquelle les supporters pourraient constituer un acteur à part entière ?

.

Nicolas Hourcade


http://humanite.fr/07_07_2011-les-supporte...part-enti%C3%A8


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Julian 83
posté 13/07/2011 10:31
Message #293


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Une interdiction de stade d'un supporteur du PSG annulée en justice

Le tribunal administratif de Versailles a annulé fin juin l'interdiction de stade prononcée en septembre 2010 à l'encontre d'un supporteur du Paris SG (L1 de football) après une manifestation non déclarée en marge du Parc des Princes. Ce supporteur avait participé le 7 août 2010 à une manifestation non déclarée devant l'un des accès au stade du Parc des Princes, en marge d'un match Paris SG - Saint-Etienne, pour dénoncer la suppression des abonnements dans les virages Auteuil et Boulogne décidée par les dirigeants du club parisien.

TF1
http://lci.tf1.fr/filnews/sport/une-interd...ce-6576991.html


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jp.sorin
posté 13/07/2011 11:33
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VERSAILLES, 13 juil 2011 (AFP) - Le tribunal administratif de Versailles a annulé fin juin l'interdiction de stade prononcée en septembre 2010 à l'encontre d'un supporteur du Paris SG (L1 de football) après une manifestation non déclarée en marge du Parc des Princes.

Dans sa décision, dont l'AFP a obtenu copie mercredi, le tribunal administratif a considéré que les éléments produits par le préfet de police étaient "insuffisants, à eux seuls, à établir qu'à la date de la décision attaquée, le comportement d'ensemble de M. M. lors des manifestations sportives constituait une menace pour l'ordre public".

Ce supporteur avait participé le 7 août 2010 à une manifestation non déclarée devant l'un des accès au stade du Parc des Princes, en marge d'un match Paris SG - Saint-Etienne, pour dénoncer la suppression des abonnements dans les virages Auteuil et Boulogne décidée par les dirigeants du club parisien.

Un groupe de supporteurs avait été interpellés.

Selon le Collectif du 7 août, créé pour dénoncer ces interpellations, 249 personnes avaient été interdites de stade.

"Des milliers de supporters ont été poussés vers la sortie, stigmatisés et criminalisés dans le seul but de les remplacer par des consommateurs plus dociles et au plus fort pouvoir d'achat", écrit le collectif dans un communiqué, dénonçant des "décisions arbitraires et lourdes de conséquences pour (la) vie personnelle et professionnelle" des supporters.

"Nous demandons également aux nouveaux actionnaires du PSG de reconsidérer totalement le traitement de ses anciens abonnés", ajoute-t-il.

Plusieurs membres du collectif ont intenté des recours contre leur interdiction de stade et attendent une réponse de tribunaux d'Ile-de-France, principalement à Paris, "d'ici la fin de l'été".

mb/ng/nal

AFP 131109 JUL 11

13-07-2011 11:09:14
Pays : FRA
FRFR

FRS1122 0341 /AFP-EB35


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HHA
posté 13/07/2011 20:35
Message #295


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Plan Leproux : un bilan vraiment positif ?

Robin Leproux à peine révoqué, la mairie de Paris s’est empressée de saluer son action de lutte contre la violence. Car ce qui aurait pu maintenir Leproux comme président et ce qui restera à n’en pas douter de son action de président, c’est bien son plan « Tous PSG », salué de toutes parts pour avoir ramené le calme au Parc. A y regarder de plus près, le bilan est-il si positif ? Si la réaction volontaire de Leproux à une situation de crise intolérable mérite d’être saluée, les résultats apparaissent en trompe l’œil.

Robin Leproux a pris la présidence du PSG pour diriger la destinée d’un club prestigieux qu’il espérait sortir de la zone de relégation et amener parmi l’élite européenne. Seulement le PSG n’est pas n’importe quel club et son public non plus. En débarquant au Parc, Leproux est confronté à une situation explosive. D’une part, des associations de supporters puissantes, essentiellement basées à Auteuil, qui nourrissent une franche hostilité envers l’actionnaire majoritaire, Colony Capital. De l’autre, du coté du Kop of Boulogne, un fort noyau d’indépendants et de hooligans, vaguement laissé en autogestion après la dissolution des Boulogne Boys. Surtout, Leproux prend les commandes au début d’une saison où les tensions entre les deux tribunes, mises de côté depuis quelques temps suite au conflit Boulogne-Tigris et à la mort de Julien Quemener, se remettent à monter en puissance sur fond de rivalités et de radicalisation politique, jusqu’au tragique PSG-OM du 28 février 2010 et la mort de Yann Lorence. Pendant cette première saison, Leproux donne l’impression de naviguer à vue. Déboussolé et sincèrement atterré, il multiplie les déclarations maladroites et ne contribue en rien à clarifier l’action du département supporters qui est loin d’être sans responsabilités dans la recrudescence du conflit entre les deux tribunes. Il laisse de bonnes raisons de penser que ce qui le dérange, c’est beaucoup plus la posture contestataire d’Auteuil que le racisme de Boulogne.

Pourtant, sous la pression des actionnaires et des autorités (la France est alors en pleine candidature pour obtenir l’Euro 2016), y compris au plus haut sommet de l’Etat (qui suit de très près, comme on l’a vu récemment avec les Qataris, l’actualité du club de la capitale), Leproux annonce, en vue de sa seconde saison à la présidence, une série de mesures radicales et inédites pour lutter contre la violence. Rendu public le 18 mai 2010, le plan « Tous PSG » s’attaque frontalement à l’antagonisme Boulogne-Auteuil en supprimant les abonnements en tribunes Auteuil, Boulogne, G et K et en instaurant un placement aléatoire lors des achats de places dans ces tribunes. En revanche, contre toute attente, il n’adopte pas vraiment la stratégie dite « anglaise » de la hausse des tarifs, peut-être par conviction, peut-être aussi par réalisme économique.

Un volontarisme louable

Cette réponse énergique est indiscutablement à porter au crédit de Robin Leproux, après trois décennies d’accommodements et de négociations plus ou moins douteuses avec les franges les plus dures des gradins. Cependant, son action est rendue possible par la vigoureuse réaction des pouvoirs publics qui prononcent dès le printemps la dissolution des principales associations de supporters du PSG et qui, dès la reprise, se lancent dans une politique aussi répressive que liberticide envers tous ceux qui contestent le plan Leproux. Ainsi, à l’occasion du premier match de la saison 2010-2011, une véritable rafle est organisée parmi les supporters manifestant devant le stade contre le plan Leproux. 250 interdictions de stade (IDS) sont alors prononcées. Il y a quelques jours, le tribunal administratif de Versailles a annulé une de ces IDS. D’autres risquent de l’être bientôt. Mais entre temps, la préfecture de police de Paris a réussi son coup, d’autant que les interdictions de déplacement se sont multipliées toute l’année et que la loi LOPPSI 2 a encore renforcé les possibilités d’action à l’encontre des supporters.

Désorganisés par la dissolution des principales associations de supporters et par la rude réaction des pouvoirs publics, de nombreux anciens abonnés des virages, qui s’estiment injustement victimes d’un plan annoncé sans concertation avec les supporters, s’opposent à Robin Leproux mais de manière désorganisée, malgré les efforts de l’association Liberté pour les Abonnés. Dénonçant l’impossibilité de se rassembler en tribune et un projet de Disneylandisation du Parc des Princes, LPA et les anciens responsables des virages appellent au boycott du Parc des Princes pour l’ensemble de la saison. Une décision qui a sans doute sauvé le plan Leproux. Car si l’absence d’une grande partie des supporters historiques engendre une baisse significative de l’ambiance et une hausse symétrique des insultes envers les visiteurs et les Marseillais, elle assure également une certaine paix au Parc et à ses alentours. Il ne faut pas oublier que c’est aussi parce que de nombreux supporters ont déserté le Parc que les problèmes s’en sont éloignés. Qu’aurait donné, sans cela, le placement aléatoire ? Est-il viable d’affirmer que les anciens abonnés des deux virages doivent être capables de se côtoyer sur les gradins, sans jamais dire que pour un jeune Maghrébin ou Noir, ce sera délicat d’accepter d’être aux côtés de certains durs de Boulogne qui lui auront été hostiles pendant des années ?

Un bilan mitigé

De plus, le désir de Leproux de faire table rase du passé n’est pas allé suffisamment loin. Comment justifier le maintien au sein du club des responsables de la sécurité et des relations avec les supporters dont le bilan était pour le moins négatif ? Pourquoi ne pas avoir tendu la main aux supporters historiques non violents ? Finalement, entre une bonne partie de la mouvance LPA et Leproux, c’est un peu l’histoire d’un rendez-vous manqué. Ils voulaient peu ou prou la même chose, de l’ambiance sans violence, mais ils n’ont jamais su s’entendre. C’est de la responsabilité des supporters, qui ne sont pas parvenus à proposer une formule alternative crédible et à prendre leurs distances avec les franges les plus dures. Mais c’est aussi de la responsabilité de Robin Leproux de n’avoir pas su créer les conditions d’un dialogue fructueux et de ne pas avoir compris qu’une bonne partie des supporters historiques méritait un autre traitement. La tentative de renouer les discussions à l’automne, via la nomination de médiateurs appréciés des supporters comme Alain Cayzac, n’a d’ailleurs été qu’un leurre.

La deuxième version du plan, appliquée pour les matches retour, assouplit la formule initiale en permettant de nouveau aux supporters de s’abonner en virage, de manière toujours aléatoire. En revanche, elle s’avère résolument hostile aux associations de supporters dont l’action est très (trop) rigoureusement encadrée. La « charte 12 » marque clairement la volonté de concevoir les abonnés comme des clients individuels. Le Parc s’est certes de nouveau rempli au fur et à mesure que le classement laissait augurer d’une qualification en Champions League. Les aspects les plus caricaturaux d’animation à l’« américaine » ont été abandonnés. Les appels au retour des anciens abonnés se sont multipliés. Malgré tout, cette année, ce ne fut plus le Parc des Princes d’avant, pour le meilleur, avec la disparition des tensions, et pour le pire, avec la disparition de l’ambiance.

La fin de la culture ultra au Parc

La résolution des problèmes de violence et de racisme permettrait de justifier beaucoup de dommages collatéraux. Mais si les deux tribunes accueillent désormais des supporters de toutes origines, on ne peut être que troublé par la poursuite des discussions entre la direction du PSG et la frange de Boulogne qui a contribué à en faire une tribune blanche. Quant aux incidents, s’ils ont largement disparu du Parc et de ses alentours, c’est aussi à cause du boycott de nombreux supporters. De plus, entre les franges les plus radicales, les violences se sont déplacées dans des zones éloignées du stade voire dans d’autres lieux (comme les manifestations politiques). Avant de tirer un bilan définitif du plan Leproux, il convient donc d’attendre de voir si cet apaisement des tensions va s’avérer durable.

En revanche, une conséquence évidente du plan Leproux est d’avoir brisé les faibles (relativement à la taille de l’agglomération) passions populaires qui avaient fini par se cristalliser autour du club, l’imposant petit à petit dans le décor social et culturel de Paris et de sa banlieue. Il est vraisemblable que le Parc aura de nouveau son public, des « fans », mais guère plus de supporters. Finalement, Leproux a proposé, à l’ensemble du foot français, un nouveau modèle de relation entre un club et ses « clients » des tribunes. Signant ainsi la fin d’une certaine culture ultra à Paris, peut-être demain dans tout l’hexagone. Car Leproux a montré la voie à suivre à ses collègues dirigeants de clubs. Comme le président du LOSC, Michel Seydoux, le clamait en juin dernier dans l’Equipe, « Les patrons, c’est nous. Pas les supporters ». Cet héritage risque d’être le seul qu’aucun de ses successeurs n’aura envie de retoucher.


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xo157
posté 14/07/2011 07:53
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Trois interdictions de stade annulées par la justice

C’est une victoire au goût de revanche pour les supporteurs du PSG bannis. Le tribunal administratif (TA) de Versailles (Yvelines) a annulé, le 23 juin, l’interdiction de stade prononcée en septembre 2010 à l’encontre de trois fans du club. Des décisions similaires pourraient suivre car d’autres supporteurs, visés par la même sanction, ont contesté.

249 personnes concernées

Le 7 août 2010, de nombreux fans du PSG avaient manifesté contre le choix des dirigeants du club de supprimer les abonnements à Auteuil et Boulogne lors d’un rassemblement aux abords du Parc des Princes à l’occasion du premier match de la saison contre Saint-Etienne. « Certaines de ces personnes se sont retrouvées encerclées par les forces de l’ordre. On les a accusées d’avoir créé volontairement ce regroupement et d’avoir eu un comportement violent », explique Me Gilbert Collard, avocat des trois fans dont le recours a abouti. Selon le collectif fondé pour dénoncer ces interpellations, 249 personnes ont été frappées par des interdictions de stade.
Ces supporteurs se sont vu privés de matchs au Parc, à l’extérieur et en Coupe d’Europe, obligés pour certains de pointer au commissariat à chaque rencontre du PSG. «Le TA de Versailles estime que les éléments fournis par la préfecture de police de Paris (PP) sont insuffisants pour démontrer que le comportement de mes clients menaçait l’ordre public. Cela prouve l’échec de la communication répressive », réagit Me Collard, qui défend une quinzaine de bannis. De son côté, la PP va faire appel des annulations. Selon elle, il s’agit de cas isolés qui ne remettent pas en cause ses dispositifs ayant permis de ramener le calme au Parc.
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HHA
posté 14/07/2011 10:11
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Les anti-Leproux à la fête

La révocation de Robin Leproux a fait des heureux chez les responsables des tribunes Auteuil et Boulogne du Parc des Princes, en conflit ouvert avec l'ancien président du Paris-SG, débarqué mercredi par les nouveaux actionnaires du club parisien. S'estimant victimes du plan de sécurité mis en place après le décés d'un supporter en mars 2010, les ultras ont fêté son départ mercredi devant le Parc des Princes lors d'un rassemblement improvisé, qui a été dispersé par la police. Dans un communiqué, jeudi, ils ont «salué» la décision de la nouvelle direction et lui ont réclamé la tenue d'«états généraux du supporter». «Le Parc des Princes doit être sain et bouillant, c'est comme cela qu'il redeviendra magique.»


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Titi'
posté 14/07/2011 13:00
Message #298


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Communiqué Paris SG fans du 13/07/2011

Nous, supporters actifs du Paris SG des tribunes Auteuil, Boulogne, G ou K, saluons la décision prise lors du conseil de surveillance du club, qui a révoqué Robin Leproux de la présidence du Paris Saint-Germain. Par son inexpérience (pour ne pas évoquer l’incompétence), Robin Leproux est le président qui a le plus mis en danger les supporters actifs parisiens. De Montpellier à Marseille en passant par Lille, les drames liés aux supporters ont émaillé cette présidence, avant que n’intervienne l’inqualifiable décès d’un supporter. Au lieu d’agir tant qu’il était encore temps sur le fond du problème, son action s’est faite en retard et uniquement sur la forme en stigmatisant la supposée violence des tribunes populaires. Nous ne regretterons pas l’homme qui en privé assure qu’il n’a pas décidé de ce plan, avant de s’attribuer en public les mérites de ce même plan. L’avenir proche nous dira à qui il mentait.

Nous demandons à la nouvelle direction de convoquer dans les meilleurs délais des états généraux du supporter parisien afin que de réelles mesures soient prises pour que plus jamais, nous n’ayons à choisir entre la sécurité et la ferveur. Le Parc des Princes doit être sain et bouillant, c’est comme cela qu’il redeviendra magique.

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suppparis
posté 04/08/2011 15:50
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Sécurité au PSG: les nouveaux actionnaires restent mobilisés

mer, 03 août 12:35:09 2011
PARIS (AFP) - Le plan de sécurité mis en place autour du Paris SG (L1 de football) la saison dernière va se poursuivre cette saison avec les nouveaux actionnaires, assure le directeur de cabinet du préfet de police de Paris Jean-Louis Fiamenghi dans un entretien à l'AFP.

Q: Les nouveaux actionnaires du Paris SG vous ont-ils fait part de leur volonté de poursuivre le plan de sécurité mis en place la saison dernière?

R: "J'ai reçu récemment la nouvelle équipe dirigeante pour savoir s'ils étaient dans le même état d'esprit que l'ancienne équipe. Et ils le sont, à savoir qu'il faut un Parc apaisé. Ils restent sur la même ligne avec le même dispositif pour l'instant."

Q: Quel bilan faites-vous de la saison écoulée?

R: "Ecoutez, on a pu prendre des interdictions administratives d'urgence dans le premier mois où près de 250 personnes ont été mises de côté, et notamment des leaders. Sur l'ensemble de l'année, il y a eu environ 300 interdictions de stade. Et avec l'interdiction des virages Auteuil et Boulogne, on a cassé les deux bandes, car c'était bien des bandes. Globalement ce dispositif a donc bien marché."

Q: Le climat est-il totalement apaisé?

R: "Il y aura toujours des tensions parce qu'on a pas à faire à des individus mais à des groupes. On est vraiment en équilibre. Grâce à la Loppsi II (loi sur la sécurité intérieure), nous allons être plus efficaces. Le spectre des infractions (dans les stades et autour des enceintes sportives, ndlr) est plus large."

Q: Y a-t-il encore des supporteurs considérés comme dangereux au Paris SG?

R: "Je pense qu'il y en a 100 à 150 qui sont encore peut-être nostalgiques de certaines choses. Mais encore une fois on ne part pas en guerre contre les supporteurs, on est contre les gens violents. Dès l'instant où les supporteurs auront compris qu'ils doivent venir voir un match et faire la fête normalement comme dans un match de rugby par exemple, tout le monde sera d'accord."

Q: L'année dernière, des incidents avaient éclaté avec des supporteurs du Paris SG dans des matches de moindre importance faisant craindre que la violence ne se déplace...

R: "C'est l'un de nos soucis pour cette saison, les matches de divisions secondaires où joueront certaines équipe du Paris SG, les équipes féminines, le basket... Mais nous allons renforcer la surveillance de ces événements."

Q: Y a-t-il eu des pressions pour reformer les virages Auteuil et Boulogne au Parc des Princes?

R: "Il y a eu des discussions, certains leaders de groupes de supporteurs ont tenté."

Q: Certains supporteurs ont-ils tenté de contourner le mode aléatoire de distribution de billets pour se reformer?

R: "Oui, il y a eu des tentatives. Notamment samedi (lors de la 1re journée de L1), il y a des tentatives. Des anciens d'Auteuil et de Boulogne veulent se retrouver. Mais on le sait. On observe ce qui ne veut pas dire qu'on punit obligatoirement. Mais s'ils veulent la guerre ils l'auront."

http://fr.sports.yahoo.com/03082011/1/secu...-mobilises.html
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suppparis
posté 04/08/2011 16:03
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Mis à jour le 03/08/2011 16:48

PSG - PP : une rentrée sous le signe de la continuité

Si la tension avait marqué la saison 2009/2010, c’est l’apaisement qui a prévalu en 2010/2011 et ce grâce à la mise en place par la préfecture de police d’un plan sécurité drastique, en partenariat avec la direction du Paris Saint-Germain. Si le club a désormais une nouvelle équipe à sa tête, il n’y a pas de changement en vue au niveau de la sécurité : la continuité d’action, ce sera le credo pour 2011/2012.

Pour nous en parler, Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police...

Vous avez eu l’occasion de rencontrer les nouveaux dirigeants du PSG, notamment, Benoît Rousseau, le président par intérim, qu’en est-il ressorti ?

On ne modifie pas un plan qui a bien fonctionné, le partenariat va donc se poursuivre avec cette nouvelle équipe, les supporters seront toujours placés de façon aléatoire, les abonnements seront possibles sous certaines conditions dans les virages populaires et la lutte contre les incivilités sera accentuée. En effet, la saison passée, si des familles ont remplacé les anciens abonnés, des jeunes sont également venus en nombre assister aux matchs, certains adoptant un comportement vindicatif : propos outranciers et injurieux envers les supporters et joueurs adverses, crachats…

Disposez-vous de nouveaux moyens d’action ?

La LOPPSI 2* a effectivement accru notre champ d’intervention, notamment s’agissant des interdictions de stade (IDS). Désormais l’interdiction peut aller jusqu’à un an - 6 mois auparavant - voire 2 ans en cas de récidive et les motifs ont été élargis. En outre, la liste des IDS sera systématiquement communiquée aux clubs et fédérations sportives et l’IDS s’appliquera pour les rencontres se déroulant à l’étranger ; à cette fin, nous travaillerons main dans la main avec la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). La loi a également rendu possible la mise en place de « périmètres d’interdiction » : il s’agit de définir autour du stade un périmètre dont l’accès peut être interdit à certaines personnes comme les supporters de tel ou tel club ou ceux démunis de billets.

Et sur le terrain, pour vos « équipes », quelles consignes ?

Toujours trouver un équilibre entre la prévention et la répression, nous serons très présents et vigilants samedi pour le premier match qui opposera le PSG à Lorient afin de montrer aux supporters qui pourraient être tentés de revenir à leurs anciennes pratiques que nous demeurons inflexibles, nous n’agissons pas contre le sport mais au contraire, nous veillons à ce que les principes qui l’animent soient respectés : tolérance, respect… Nous serons plus mobiles, des patrouilles à l’extérieur du Parc des Princes détecteront les comportements dangereux et réagiront dès la constitution de groupes violents. Nous lutterons avec encore plus de fermeté contre l’alcool et les débordements qu’il génère ; des arrêtés relatifs à la consommation, à la détention et à la vente d’alcool aux abords du stade seront de nouveau pris.
L’action de la préfecture de police ira au-delà des seuls matchs de ligue 1 ou des rencontres qui se tiennent au Parc ; l’année passée, nous avons pu constater que des regroupements et des violences s’étaient produits dans la région parisienne à l’occasion de matchs de divisions inférieures, de rencontres féminines ou de celles de la section jeunes, nous serons donc également présents lors de ces rencontres.

Interview tiré du site de la ppp ph34r.gif
http://www.prefecturedepolice.interieur.go...e-la-continuite
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