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[sukercop]

Passons sur le fait que les économistes peuvent largement se tromper, on peut être certain qu'à moyen et long terme ils n'ont absolument aucune idée de ce qui se passera. Pour la simple raison c'est que c'est une décision politique. Il s'agit plus de savoir qui prendra les décisions et comment. Donc même à horizon 10 ans personne n'a aucune idée des décisions qui seront prises alors savoir si ça sera positif ou pas...

On n'est même pas sûr que l'UE sera encore là dans 10 ans... Ni sous quelle forme.

Parfaite remarque.

[Homer]

Après vu que politiquement tu es contre l'UE tu t'en fous que les anglais en patissent...

Non, au contraire. S'ils sortent et que ca se passe bien (pas comme le FMI l'a prédit à l'annonce du Brexit ), ca prouvera qu'on peut absolument se passer de cette merde qu'est l'UE. Je suis convaincu que ca va pas être une catastrophe économique. Y'a juste le merdier sans nom de l'Irlande à régler.

[voolool]

être contre l'UE ne signifie pas être contre des accords européens, commerciaux notamment gros respect pour May qui se fait miner par tous les vautours malgré son énorme taff, le PM luxembourgeois mérite du sale

Les traites commerciaux ne se pondent pas comme cela. De mémoire, je crois qu’ils perdent access à 750 traités avec le no deal qui se profile.

[Homer]

Les traites commerciaux ne se pondent pas comme cela. De mémoire, je crois qu’ils perdent access à 750 traités avec le no deal qui se profile.

Comment cela serait ce possible ? Je sais plus quelle commissaire (Redding ?) avait dit qu'en quittant l'UE, il n'y avait que deux traités plus appliqués (TUE et TFUE). Le reste des traités binationaux, multinationaux ne sont pas dénoncés.

[voolool]

Non, au contraire. S'ils sortent et que ca se passe bien (pas comme le FMI l'a prédit à l'annonce du Brexit ), ca prouvera qu'on peut absolument se passer de cette merde qu'est l'UE. Je suis convaincu que ca va pas être une catastrophe économique. Y'a juste le merdier sans nom de l'Irlande à régler.

Ils peuvent faire un coup avec les pays partenaires (suisse, Norvège) dans un premier temps. Ça ouvre la boite de Pandore et l’UE la prend dans le cul, tout comme le gilet jaune anglais qui voulait moins de colorés.

Comment cela serait ce possible ? Je sais plus quelle commissaire (Redding ?) avait dit qu'en quittant l'UE, il n'y avait que deux traités plus appliqués (TUE et TFUE). Le reste des traités binationaux, multinationaux ne sont pas dénoncés.

https://www.google.fr/amp/s/amp.ft.com/cont...e4-9023f8c0fd2e

[corto-news]

Comment cela serait ce possible ? Je sais plus quelle commissaire (Redding ?) avait dit qu'en quittant l'UE, il n'y avait que deux traités plus appliqués (TUE et TFUE). Le reste des traités binationaux, multinationaux ne sont pas dénoncés.

Ah non pas du tout, tu te trompes totalement...
Vraiment pour suivre le débat, c'est une merde sans nom s'il y a un no-deal...
Tant en matière d'aviation, que d'électricité ou de coopération financière...

If the UK leaves the EU in March 2019 with no agreement in place, UK and EU licensed airlines would “lose the automatic right to operate air services between the UK and the EU without seeking advance permission. This would mean that airlines operating between the UK and the EU would need to seek individual permissions to operate”. The UK government assumes a mutual interest in preserving the status quo or something very close; this could be either based on a multilateral or bilateral basis. This might be a ‘bare bones’ agreement, but “if such permissions are not granted, there could be disruption to some flights”.

[Homer]

https://www.google.fr/amp/s/amp.ft.com/cont...e4-9023f8c0fd2e

Ton article date de l'an dernier, je ne suis pas certain, t'aurais pas une source plus récente ? Bon, par contre, ca viendra pas de ce journaliste, qui a été bouffé par un crocodile au Sri Lanka trois mois après

[Guilanboy]

Ton article date de l'an dernier, je ne suis pas certain, t'aurais pas une source plus récente ? Bon, par contre, ca viendra pas de ce journaliste, qui a été bouffé par un crocodile au Sri Lanka trois mois après

[Zul]

A part le sort des résidents UE au UK, il n’y a jamais eu aucun alignement d’intérêt économique entre l’UE et le UK - en cas de guerre c’est autre chose .

bah on exporte chez eux, ils importent de chez nous, la circulation des étudiants, celle des scientifiques, des capitaux, les investissements des entreprises et des banques dans les 2 sens. Leur contribution au budget de l'armée européenne... ça fait quand même quelques intérêts économiques et politiques communs.
je dis pas qu'il n'ont pas le droit de sortir de l'UE, je regrette qu'on ne trouve pas d'accord on va dire "fair" pour les 2 camps, c'est le merdier irlandais qui fait tout foirer j'ai l'impression.

Je comprends bien la nécessité d'être ferme pour ne pas inviter d'autres pays à sortir, d'un autre coté les laisser à la porte je ne suis pas sur que ça soit le meilleur choix, imaginons qu'ils s'en sortent, ça donnera un mauvais signe aussi et comme personne n'est capable de prédire l'avenir, le plus petit risque c'est de faire un deal...

[guiclay]

Ton article date de l'an dernier, je ne suis pas certain, t'aurais pas une source plus récente ? Bon, par contre, ca viendra pas de ce journaliste, qui a été bouffé par un crocodile au Sri Lanka trois mois après

Sans deal par exemple niveau structures ils sortent de l'EASA, l'agence européenne pour l'aéronautique et l'espace, responsable notamment de la certification des avions, des compagnies... Ça risque de poser de gros problèmes niveau transports aériens. La France a déjà parlé d'au moins maintenir les lignes existantes le temps qu'ils mettent en place une structure, mais ça peut durer plusieurs années.

[Rjay]

Ton article date de l'an dernier, je ne suis pas certain, t'aurais pas une source plus récente ? Bon, par contre, ca viendra pas de ce journaliste, qui a été bouffé par un crocodile au Sri Lanka trois mois après

Pas de chance le type, chopé par un crocodile en allant se laver les mains. 24 ans

[Guest_jopha14_supprimé]

Homer t'es comme même plus pertinent sur le foot féminin.
Ne te disperse pas, pour le bien de tous.

[corto-news]

Liste des traités à renégocier en cas de no-deal Brexit :

https://ig.ft.com/brexit-treaty-database/

[Navet]

Est ce quelqu'un qui aurait un compte sur le site du Monde, pourrait me partager cet article : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018...97747_3212.html

Merci d'avance

[Beuzech]

Est ce quelqu'un qui aurait un compte sur le site du Monde, pourrait me partager cet article : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018...97747_3212.html

Merci d'avance

Spoiler :

En RDC, les élections de tous les dangers

Aucun des trois grands candidats à la présidentielle du 23 décembre ne semble disposé à consentir une défaite, au risque de provoquer l'embrasement du pays.

Une jeune femme vêtue d’une jolie robe verte gît à plat ventre sur le sol argileux. Un filet de sang s’échappe de son crâne. Elle est morte d’une balle tirée en marge du meeting de l’un des leaders de l’opposition, Martin Fayulu, mercredi 12 décembre à Kalemie, dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC). Trois autres civils ont été tués par des balles qui auraient été tirées par les forces de sécurité, la veille à Lubumbashi, capitale du Haut-Katanga, où le convoi du candidat a été attaqué, selon les Nations unies. Tels des martyrs, leurs corps sont exposés sur les réseaux sociaux.

La campagne pour les élections présidentielle, législatives et provinciales prévues le 23 décembre, avec deux ans de retard, a pris une tournure inquiétante, émaillée par des violences électorales et des entraves aux déplacements de candidats. Chaque meeting se tient désormais dans la peur. Dans certaines zones rurales du pays, un regain d’activité de groupes armés locaux laisse aussi craindre des perturbations.

Mais pour l’instant, les discours belliqueux des candidats se propagent, les diatribes accusatoires fusent et la crainte de nouvelles tueries se renforce au sein de la population. A Kinshasa, la porte-parole de Leïla Zerrougui, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en RDC, s’est dite « préoccupée » et a pointé « le fait que certains candidats de l’opposition rencontrent de nombreux obstacles pour tenir des réunions publiques dans certaines villes du pays ».

Une machine à voter controversée

Ces élections, qui se préparent dans un climat de tensions, marquent une étape démocratique cruciale dans l’histoire politique agitée de la RDC, rythmée par les tragédies. Il y a d’abord eu l’assassinat en 1961 du premier ministre Patrice Lumumba, puis un coup d’Etat militaire du général Joseph-Désiré Mobutu quatre ans plus tard. Il régnera en monarque autoritaire et kleptocrate avant d’être renversé en 1997 par une rébellion venue de l’est dont le chef, Laurent-Désiré Kabila, sera assassiné après quatre années à la tête du pays. Son fils, Joseph Kabila, lui succède. Malgré la fin de son dernier mandat – prévue par la Constitution – en décembre 2016, il préside toujours cet immense pays d’Afrique centrale jusqu’à l’organisation « d’élections parfaites », comme il le martèle.

Pourtant, les modalités de vote pour les quelque 40 millions d’électeurs sont toujours contestées par une frange de l’opposition, qui refuse l’usage de la controversée machine à voter électronique déjà déployée dans les plus de 70 000 bureaux de vote. Il en va ainsi de M. Fayulu, qui a exhorté ses partisans à réclamer des bulletins en papier et à boycotter « la machine à tricher » de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), accusée d’être au service du régime de Joseph Kabila. Le ton est monté d’un cran le 13 décembre, après l’incendie déclaré vers 2 heures du matin et encore non élucidé d’un entrepôt de la CENI en plein cœur de Kinshasa.

Près de 8 000 machines à voter sur les 10 368 prévues pour la capitale ont brûlé. Pas de quoi remettre en question la tenue des scrutins, assure la CENI, mais suffisant pour raviver les tensions et les rhétoriques haineuses. M. Fayulu et ses alliés soupçonnent publiquement le pouvoir d’avoir organisé cet incendie pour retarder le vote. Les stratèges de M. Kabila et de son dauphin, Emmanuel Ramazani Shadary, vitupèrent, eux, contre « un projet bien planifié » de M. Fayulu pour « détruire le matériel électoral » et empêcher la tenue des élections.

Pas d’observateurs européens

Entre les deux camps, il y a Félix Tshisekedi, qui a trahi au dernier moment M. Fayulu et le dessein d’une candidature unique de l’opposition pour s’allier avec Vital Kamerhe, un ancien allié de M. Kabila. Le fils et héritier politique contesté du défunt leader de l’opposition, Etienne Tshisekedi (1932-2017), a lui aussi pointé du doigt son rival de « l’autre opposition » qui faciliterait « le sabotage » de ces élections par le régime de Kabila. Entre les deux candidats de l’opposition, la défiance a atteint son paroxysme, chacun s’accusant de lancer ses partisans pour perturber les meetings de l’autre.

Aucun des trois grands candidats ne semble disposé à consentir une défaite, au risque de provoquer l’embrasement et d’inquiéter les partenaires occidentaux. Le régime Kabila, soudé derrière son dauphin, a renouvelé ses critiques à l’encontre de la « communauté internationale ». A commencer par l’Union européenne (UE), qui a renouvelé pour une année, le 10 décembre, les sanctions visant M. Shadary pour « entraves au processus électoral et violations des droits humains » lorsqu’il était vice-premier ministre et ministre chargé de l’intérieur (décembre 2016-février 2018).

Autre ennemi désigné : la mission des Nations unies en RDC (Monusco), la plus ancienne et la plus onéreuse au monde. De plus en plus décriée par le pouvoir congolais, qui réclame son départ, elle se retrouve accusée par le porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé, d’entretenir la « psychose délibérément initiée par la pratique de comptabilités macabres […] et de se montrer plus prompte à annoncer des tueries réelles ou supposées qu’à accomplir sa mission de protéger les populations ». La mission onusienne, au bilan sécuritaire mitigé, est devenue gênante à force de recenser et dévoiler les violations des droits humains. Elle a été tenue à l’écart du processus électoral, intégralement financé par le gouvernement.

L’UE n’aura pas non plus d’observateurs, contrairement à l’Union africaine et d’autres organisations régionales. De son côté, l’Eglise catholique congolaise a prévu 40 000 personnes pour surveiller ces scrutins de toutes les peurs.

Joan Tilouine (Kinshasa, envoyé spécial)

[Alain Miamdelin]

Sans deal par exemple niveau structures ils sortent de l'EASA, l'agence européenne pour l'aéronautique et l'espace, responsable notamment de la certification des avions, des compagnies... Ça risque de poser de gros problèmes niveau transports aériens. La France a déjà parlé d'au moins maintenir les lignes existantes le temps qu'ils mettent en place une structure, mais ça peut durer plusieurs années.

C'est évident que des structures temporaires seront mises en place. Ce serait tellement idiot sinon

Il y a des enjeux financiers des deux côtés, et électoraux aussi. Je crois pas que les gens accepteraient ce genre de choses. Et l'UE est tellement au bord du gouffre qu'elle a une marge de manœuvre particulièrement fine également de son côté.

[Navet]

Spoiler :

Merci à toi

Ca s'annonce bien tendu ces élections, si elles ont lieu.

[corto-news]

C'est évident que des structures temporaires seront mises en place. Ce serait tellement idiot sinon

Il y a des enjeux financiers des deux côtés, et électoraux aussi. Je crois pas que les gens accepteraient ce genre de choses. Et l'UE est tellement au bord du gouffre qu'elle a une marge de manœuvre particulièrement fine également de son côté.

As-tu vu le moindre article qui parle de cela ?
L'intérêt du deal etait d'avoir une période de transition où les règles et organismes sont toujours applicables pour le UK et qu'on se donne entre 3 et 5 ans pour les mettre en place.
Là, sans deal, tu te retrouves sans rien du tout et je te confirme que RIEN n'est prévu.
Les compagnies aériennes UK discutent directement avec le régulateur UE pour trouver une solution mais pas certains qu'ils arrivent à maintenir tous leur vol après le 31 mars...

Et l'UE est tellement au bord du gouffre qu'elle a une marge de manœuvre particulièrement fine également de son côté.

Pas du tout... Je ne sais pas où tu lis ça mais à l'origine, l'Angleterre espérait voir certains pays comme l'Italie ou la Pologne les aider dans leur sortie en ayant des positions contre l'UE.
Il n'en est rien du tout, même du côté de l'Italie qui bataille avec l'UE sur son budget pour autant.

Il n'y a pas de dissension notable côté UE, soit tout le contraire du gouvernement UK.

Evidemment qu'économiquement un no deal serait mauvais pour l'UE, mais de là à dire qu'ils sont au bord du gouffre, c'est faux.

[Parisian]

Merci à toi

Ca s'annonce bien tendu ces élections, si elles ont lieu.

Pauvre pays avec tellement de potentiel pourtant

« Ce pays il est fouti ! » me disait il y a 15 ans déjà un Congolais.

[Nikos B.]

Non mais l'Europe serait tellement forte unie.
Si la Pologne la GB n'étaient pas à fond pour les US. La France aussi depuis 15 ans.

Si l'Allemagne était pas contre les autres pour son intérêt perso.

Sans l'UE on se fera baiser mais tous les europeens sont contre. Il faut une Europe soudée avec la GB et la Russie et on serait au dessus, on pourrait tout imposer aux autres .