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[OFFICIEL] Leonardo, We all live in a Leo submarine
averroes
posté 16/09/2019 20:08
Message #7561


an ienc
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Citation (yo_yo @ 16/09/2019 20:12) *
Il y a une très grosse contradiction dans ta phrase.



Ne pas soutenir a 100% son coach ne signifie pas forcément ne pas être au top dans la comm
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yo_yo
posté 16/09/2019 20:16
Message #7562


Le médiateur
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Tribune : Boulogne rouge



Citation (averroes @ 16/09/2019 21:08) *
Ne pas soutenir a 100% son coach ne signifie pas forcément ne pas être au top dans la comm

Fragiliser son coach en lui montrant pas une entière confiance c'est pas très fin.

Après j'ai pas entendu l'interview, je réagis juste à ce que tu dis.


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La modération apprécie et récompense la lèche.
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stromboli
posté 16/09/2019 21:36
Message #7563


MONSIEUR LE GROS RAPPORTEUR
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Citation (yo_yo @ 16/09/2019 21:16) *
Fragiliser son coach en lui montrant pas une entière confiance c'est pas très fin.

Après j'ai pas entendu l'interview, je réagis juste à ce que tu dis.


Il l'a pas vraiment fragilisé, il n'en a pas du tout parlé.
Du coup ça indique bien qu'il ne soutiendra pas Tuchel jusqu'au bout, mais y'a pas une phrase de l'itv qui peut être reprise pour mettre de l'huile de feu de ce coté là.
C'est ça qui est malin.
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Ricky
posté 17/09/2019 04:58
Message #7564


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Si même nous de notre coté on peut très bien sentir que quelque chose ne passe plus, on peut facilement imaginer ce que pense Leo...
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Ozzy Ryss
posté 17/09/2019 09:10
Message #7565


Légende
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Citation (yo_yo @ 16/09/2019 21:16) *
Fragiliser son coach en lui montrant pas une entière confiance c'est pas très fin.

Après j'ai pas entendu l'interview, je réagis juste à ce que tu dis.


Non il a été très bon et fin dans sa com'.

Il n'a éludé aucune question, été assez franc et juste dans ses réponses, en a profité pour réhabiliter Neymar. En peu de temps, il dit vraiment pas mal de choses.

J'ai bien aimé son couplet sur les contrats de 3 ans pour les jeunes, la prédation des autres clubs.

Concernant Tuchel, il ne dit rien mais nuance le début de saison pour le niveau de jeu en parlant des nombreuses arrivées et des blessures. Effectivement, il n'a montré aucun soutien explicite, et on peut imaginer en filigrane que lorsqu'il parle de reconstruction et de choses à régler cette année, il vise peut-être aussi le coach (mais ça reste une supposition, car il évoque plus explicitement les fins de contrat et la situation de Neymar).

J'aime bien aussi sa manière de diminuer la pression concernant la C1 en disant que ça allait être une saison "difficile", tout en disant que si tout le monde tire dans le même sens, qu'on a pas de blessés et que l'ambiance est bonne ©, on peut aller loin en "mars-avril".
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JeromeTouboulArn...
posté 25/09/2019 22:01
Message #7566


Mauricetrèsrelou
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Va falloir bosser sur l'entraîneur et les latéraux maintenant.

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joroto
posté 26/09/2019 18:00
Message #7567


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Citation (JeromeTouboulArnaudHermant @ 25/09/2019 23:01) *
Va falloir bosser sur l'entraîneur et les latéraux maintenant.

Faut reconnaître que t'es à fond Role Play avec ton titre.
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cyba79
posté 02/10/2019 08:07
Message #7568


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laugh.gif




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PARIS est magique, what else ?
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Leonardo971
posté 22/10/2019 19:39
Message #7569


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Documentaire: " Leonardo le caméléon"

Mercredi 13 Novembre 2019 sur RMC sport dans Transversales


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"Mais ce qui m'énerve, c'est de prendre Ancelotti à pleine bouche, dire que c'est le meilleur coach de l'histoire du PSG, tout lui pardonner et ne rien passer à L. Blanc et le considérer comme la pire des merdes ." Flamengo
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joroto
posté 22/10/2019 19:49
Message #7570


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Rmc sport non ?
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Leonardo971
posté 22/10/2019 19:58
Message #7571


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Citation (joroto @ 22/10/2019 15:49) *
Rmc sport non ?

merci j'ai rectifié whistle.gif


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"Mais ce qui m'énerve, c'est de prendre Ancelotti à pleine bouche, dire que c'est le meilleur coach de l'histoire du PSG, tout lui pardonner et ne rien passer à L. Blanc et le considérer comme la pire des merdes ." Flamengo
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sukercop
posté 27/10/2019 22:01
Message #7572


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Merci Léo.
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cyba79
posté 04/11/2019 11:23
Message #7573


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11G
posté 05/11/2019 13:52
Message #7574


Joga bonito
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Dans l'Equipe Mag de samedi dernier
Citation
Leonardo, l'homme aux mille vies


Intelligent, talentueux, sympathique, mais aussi secret, politique et insaisissable, le Brésilien parcourt le monde depuis trente ans, s'adaptant sans effort apparent à tous les footballs et à toutes les cultures. Le directeur sportif du PSG est un vrai caméléon, qui ne laisse jamais indifférent.


1. « Fais jouer le gaucher, il sera à la hauteur ! »

Leonardo, fils de bonne famille, surdoué du sport et étudiant brillant, apprend le foot au Flamengo. À 18 ans, il est repéré par la légende Zico.

Septembre 1987, Rio de Janeiro. Assis au premier rang du bus du Flamengo, Carlinhos se ronge les ongles. À 50 ans, l'ancien milieu de terrain du club carioca est inquiet. Il vient d'être nommé coach numéro 1 par sa direction, à la fois pour le récompenser de ses bons résultats avec les juniors mais surtout pour remplacer en urgence Antonio Lopes. Flamengo n'a gagné que deux de ses huit derniers matches. En bon capitaine, Zico, la légende âgée de 34 ans, s'assied à ses côtés pour s'enquérir de ses soucis. « Je n'ai pas d'arrière gauche pour dimanche », rétorque celui qui doit préparer la réception du Vasco da Gama, le grand rival. « Mais fais jouer le jeune milieu, le gaucher ! Il sera à la hauteur », lui conseille Zico avec l'assurance que son génie lui autorise. Le gaucher en question, c'est Leonardo, à peine 18 ans, qui s'entraîne depuis quelques jours avec les pros et vient de goûter à ses premières minutes au Maracana, face au Sao Paulo FC. Des débuts amers, ponctués par une défaite (0-2, doublé de Müller), le limogeage d'Antonio Lopes et la révolte des supporters...



Ce dimanche 20 septembre, la pression est encore plus grande pour Leonardo Nascimento de Araujo. Profitant des blessures d'Adalberto et d'Airton, le voilà donc titulaire comme arrière gauche au sein d'une équipe new-look qui doit absolument remporter le derby devant 80 000 torcedores survoltés. Avec son numéro 4 dans le dos, il doit faire face au talent d'un certain Romario et aux coups bas de Vivinho, véritable pitbull enragé. Le débutant s'en sort bien, ne commet aucune erreur et voit avec bonheur Zico, son idole, inscrire le but de la victoire sur penalty à la dernière minute (2-1). « Il a saisi sa chance, se souvient Gonçalves, son coéquipier depuis les juniors. Ce n'était pas une surprise, il avait beaucoup de talent et savait garder la tête froide. »

Après son baptême convaincant, Carlinhos lui maintient sa confiance. La technique raffinée et l'élégance du gaucher séduisent le public. Son audace se développe au fil des matches. Il n'est pas épais mais n'a pas peur des contacts et, physiquement, il galope comme un cheval sauvage. « Quand tu es formé au Flamengo, tu deviens un monstre, témoigne le milieu de terrain Adilio, de quinze ans son aîné. Tu joues en plein été, en banlieue, à Bangu ou Olaria quand il fait 40 °C à l'ombre. Tu progresses vite. »

La chevauchée du club carioca cette saison s'étire jusqu'en finale du Championnat brésilien, face à l'Inter Porto Alegre. Au match retour, dans un Maracana en fusion, c'est Bebeto qui inscrit le but du titre (1-0), le premier pour Leonardo, le dernier pour Zico. « C'était un beau symbole, comme un passage de témoin, résume Martha Esteves, reporter au magazine Placar. Zico ne misait pas sur n'importe qui et il ne s'est pas souvent trompé. Il l'a fait car il a senti que Leonardo avait du talent, qu'il était intelligent et discipliné. »

Peu après cette première conquête, la journaliste rencontre la révélation, chez lui, à Niteroi, de l'autre côté de la baie de Guanabara. Elle découvre « une sorte d'extraterrestre, humble et déjà mûr ». À 18 ans, la star naissante habite dans la jolie maison familiale avec sa maman, Dona Aurelia, et partage sa chambre et un lit superposé avec son grand frère, Junior, âgé de 20 ans. Même s'il a souffert de la séparation de ses parents, Leonardo a connu une enfance privilégiée. Issu d'une famille aisée, il a fréquenté les bonnes écoles, appris l'anglais, pratiqué le futsal et même le rugby au Rio Cricket, sorte de country-club huppé. Là-bas, il est surnommé « ratinho » (le petit rat), à cause de son physique un peu frêle.

Apprenti au Flamengo depuis ses 16 ans, il rejoint tous les jours le centre d'entraînement en prenant le ferry, avant de rejoindre l'université où il suit un cursus d'éducation physique. « Chez les juniors, on n'était que tous les deux à poursuivre nos études, souligne Gonçalves. Ça nous a rapprochés. Il était brillant, à l'école mais aussi sur le terrain. En plus, il était cool et même s'il était plus riche que les autres jeunes, il ne le montrait pas. » Adilio pense même qu'avoir fréquenté ces jeunes issus des favelas et qui n'ont que le foot pour survivre l'a fait progresser : « Les pauvres, ils ont la rage au ventre pour s'en sortir, et les plus riches, ils sont obligés de les imiter pour rivaliser. Ils apprennent à leur contact. C'est ce qui s'est produit avec Leonardo. »

Retour en 1987. Après un premier trimestre fracassant conclu par un titre d'envergure, il doit alors gérer le succès, l'argent et la gloire. Il quadruple son salaire et, avec son beau sourire et sa mèche dans le vent, il devient la cible de la gent féminine. Quand sa mère ou sa grande soeur, Rafaela, décrochent le téléphone, il y a souvent une admiratrice au bout du fil. Et tous les matins, elles trouvent quatre ou cinq lettres de jeunes filles clamant leur amour pour Leo. « Je serais curieux de les connaître mais ça n'aurait pas de sens », admet-il timidement au journal Placar.

« Il n'a jamais été un Don Juan qui multiplie les conquêtes, se souvient Gonçalves. Je l'ai toujours connu avec sa fiancée, Beatriz (ils se sont rencontrés en 1988, mariés en 1993, avant de divorcer à la fin des années 2000). Le succès et l'argent ne l'ont jamais changé. » Son ex-coéquipier se souvient qu'il continuait de se déplacer avec une vieille Volkswagen Parati 85 (sorte de Renault 14). « Tous les gars s'achetaient des montres, des bijoux ou des super fringues. Lui, il se baladait en tongs et en bermuda, comme un surfeur. En plus il était super beau, donc il était énervant (rires). Pour le chambrer, on l'a surnommé Pinocchio, à cause de son nez un peu long ! On n'avait pas trouvé mieux, il n'avait aucun défaut, en fait... »


2. L'Espagne à contre-culture

À Valence (1991-1993), le jeune latéral apprend à combattre dans le rude football espagnol de l'époque. Paradoxalement, il aurait pu tuer dans l'oeuf la révolution Cruyff.

Janvier 1992, Barcelone. Et si Leo avait changé l'histoire du foot ? On exagère sans doute un peu, mais en ce jour de janvier 1992, au Camp Nou, le jeune Brésilien et son équipe de Valence font vaciller celui qui n'est pas encore complètement rentré dans la légende. Aux tirs au but (5-4), les Valencians éliminent le Barça de Johan Cruyff de la Coupe du Roi. Leo, 22 ans, a pris ses responsabilités et transformé son penalty d'une frappe limpide du gauche. Déjà distancé en Championnat par le Real Madrid, le Barça a la tête à l'envers.



Et dans la semaine qui suit, ça souffle dur sur celle du technicien hollandais, qui est en conflit depuis le début de saison avec son président José Luis Nunez, lequel a déjà failli le virer deux ans avant. En ce mois de janvier, il sera sauvé paradoxalement par... Valence, qui bat aussi le Real en Championnat (2-1) et relance une saison qui finira par le triomphe du club blaugrana, champion d'Espagne au finish et vainqueur, enfin, de sa première Coupe des champions. Moment clé marquant le début d'une « ère » Cruyff et d'une révolution moderne du foot.

Il eût en réalité été paradoxal que l'élégant Leonardo fasse trébucher l'histoire du jeu. En ce début des années 1990, la Liga n'est pas encore le royaume du « toque » et de la technique élevée au rang d'art. La « furia » demeure alors le concept dominant.

Pour l'élégant latéral gauche, qui signe en Liga en 1991 après quatre saisons pro au Brésil, la découverte de l'ADN « blanquinegro » fait de sueur, de sang et de larmes est alors un peu un choc. Le vieux stade Mestalla est un révélateur de caractère avec un public local féroce et sans pitié pour les faibles. « À son arrivée, c'était un "chiquito" (un gamin) qui sortait pour la première fois de son cocon du Brésil et qui a dû s'adapter au football européen », se souvient Paco Camarasa, l'une des figures emblématiques du club avec ses 433 matches au compteur.

À Valence, heureusement pour lui, son coach était aussi néerlandais : Guus Hiddink n'était certes pas Cruyff, il avait gagné ses galons avec le PSV Eindhoven 1988, un des champions d'Europe les plus austères de l'histoire. Mais Camarasa nuance : « Hiddink, c'était quand même l'école hollandaise alors que l'Espagne, en ce temps-là, était plus axée sur la force. Lui privilégiait le travail avec le ballon plutôt que les exercices physiques. Cela plaisait forcément à Leonardo. » « Nous évoluions en 3-5-2, avec trois axiaux au marquage, explique Salvador González "Voro", 365 matches en défense centrale à Valence. Deux joueurs se projetaient sur les côtés : Quique Sanchez Flores (actuel entraîneur de Watford) à droite et Leonardo à gauche. Ils avaient la vitesse, le toucher de balle, la qualité de centre. L'équipe a vraiment profité de leurs caractéristiques. »

Leonardo est certes parfois coupable d'oublis en défense, et Hiddink est contraint de lui accoler un coéquipier chargé de colmater les brèches. Mais ce latéral à la brésilienne est aussi capable de coups de génie, comme ce « golazo » inscrit à Cadiz après avoir passé en revue la moitié de l'équipe adverse. « En fait, Leonardo était un latéral comme nous les connaissons aujourd'hui, quasiment un ailier, constate Camarasa. On n'était pas habitués à ça, les latéraux n'étaient pas autant attirés par l'avant, ils devaient aussi beaucoup défendre. »

Si le joueur doit s'adapter, l'homme Leo est à l'aise, et apprécié dans l'univers valencian. « Il était charmant, il est plusieurs fois venu dans mon village avec ses amis », raconte Camarasa, alors que Voro, lui, se souvient de « quelqu'un de très intelligent, avec un sens aigu de l'humour ». En dépit de deux saisons pleines (98 matches dont 92 comme titulaire toutes compétitions confondues), le Brésilien n'aura pourtant pas laissé un souvenir impérissable à Mestalla. Afin de pouvoir faire partie de la Seleçao pour le Mondial 1994, le gaucher rentre au pays en 1993 (prêté à Sao Paulo). De Valence, il ramène une certaine « grinta » et un nouveau goût du combat - qui lui seront d'ailleurs fatals aux USA où il sortira de la Seleçao en route vers son quatrième titre mondial après une expulsion pour un coup de coude en huitièmes de finale. Voro conclut : « Il savait s'adapter aux situations et aux besoins de l'équipe. Partout où il est passé, il a pris quelque chose... »


3. Le Japon dans la peau

Ses deux années au Japon (1994-1996) avant de rejoindre une première fois Paris ont marqué Leonardo à vie. Le Brésilien y a découvert une culture qui le fascine. Il s'y est aussi fixé pour de bon sur le terrain au poste de milieu offensif.

Juillet 1996, Kashima. S'il a parfois donné l'impression dans sa carrière de pouvoir quitter un club du jour au lendemain, sans trop d'émotion, Leonardo a quand même au moins une fois laissé couler des larmes. Lors de son dernier match avec les Kashima Antlers, avant de rejoindre le PSG où il vient de signer pour trois ans, le Brésilien est bouleversé par l'hommage des supporters. « Mon coeur est déchiré en deux », crie-t-il dans le micro qu'on lui tend. L'histoire - un peu romancée ? - dit même qu'une haie d'honneur des fans, flambeaux en mains, se formera pour le raccompagner tout au long du trajet entre le stade et son domicile. « Ce fut une des plus grandes émotions de ma vie. J'adore le Japon, j'adore les Japonais. Sur le plan humain, c'est un pays extraordinaire », dira-t-il à son arrivée à Paris (France Football, 29 octobre 1996). Depuis son passage en Asie, Leonardo conserve un peu de Japon sur sa peau : un tatouage sur son bras droit. « Subeteni kando o » : « Émotion pour tous ».
C'est son mentor Zico qui l'avait convaincu de rejoindre l'équipe de Kashima Antlers, dans une petite ville de 60 000 habitants, à 60 kilomètres à l'est de Tokyo. Le Pelé blanc, qui était arrivé au Japon en 1991, ne pouvait plus jouer, et devenait directeur sportif des Antlers. Il cherchait un successeur et avait pensé à Leonardo. Plusieurs champions du monde 1994 allaient d'ailleurs venir participer à l'essor de la J League, née en 1993 : Jorginho, Dunga, Zinho, Muller, Gilmar, Ronaldao...



Pour Leonardo, encore jeune (il a 25 ans), attiré aussi par un gros contrat, cela pouvait quand même ressembler à un enterrement de première classe. Au contraire, au Japon, il réinvente sa carrière en se fixant définitivement au poste de milieu de terrain. Kunihiro Suzuki, qui était l'interprète du Brésilien, se souvient : « Au début, il a été positionné comme arrière gauche par l'entraîneur, Edu, le frère aîné de Zico, et il me disait qu'il était très mécontent. »

Même si c'est comme latéral gauche que Leo a explosé au Flamengo, puis en équipe du Brésil, il a toujours considéré que son poste naturel était celui de meneur de jeu. De retour à Sao Paulo en 1993 pour succéder à Rai, il avait été aligné au milieu par le coach Télé Santana, mais pas systématiquement. Au Japon, il finira par se fixer dans l'entrejeu pour de bon, avant d'y faire carrière au PSG puis à Milan.

Aujourd'hui, « Leo sama » (« Monsieur Leo »), qui avait quitté Kashima alors que l'équipe était en route vers son premier titre, demeure une star au Japon. Lorsqu'il jouait à Milan, des cars de touristes japonais s'arrêtaient parfois à Milanello, les gens venaient lui offrir des cadeaux. L'un de ses buts, inscrit contre Yokohama après une série de jongles, a été élu plus beau but de l'histoire de la J League. Et lui qui avait appris la langue entretient ce lien. « Il envoie des messages au club lors de chaque titre... », raconte Suzuki. L'interprète est devenu l'un de ses meilleurs amis. Et les Antlers - « mon club », clame souvent Leo -, finalistes de la Coupe du monde des clubs 2016 face au Real (2-4, a.p.), sont aujourd'hui l'équipe la plus titrée de l'histoire du foot japonais.

4. « Mister » change de costume

Comment Leo, figure historique de l'AC Milan, a-t-il pu prendre en main l'Inter pendant une saison (2010-2011) ? Voilà sans doute la manifestation la plus spectaculaire de ses fameuses qualités d'adaptation.

Avril 2011, Milan. Ce 2 avril, Leonardo pénètre en dernier dans un San Siro en fusion. Dans la Curva sud, des fans de l'AC Milan déploient alors l'un des tifos les plus spectaculaires de l'histoire du derby milanais. Cette fois, c'est un « Giuda Interista » (Judas Interiste), un détournement de la Cène de Léonard de Vinci, qui a été confectionné par les Milanistes. Ces derniers ont eu plusieurs mois pour reproduire ce célèbre tableau, depuis que Leonardo a accepté de devenir le nouveau coach de l'Inter à Noël 2010, six mois après avoir claqué la porte de l'AC Milan dont il avait été joueur (1997-2001 et 2002-2003), recruteur (2003-2009) puis entraîneur (2009-2010).



Luca Antonini, défenseur central de ce Milan du début des années 2010, se souvient de cette ambiance surréaliste : « Sa signature à l'Inter avait été ressentie comme un coup de poignard par les supporters. Il y avait de la haine de leur part et aussi de la part de certains coéquipiers peu considérés l'année précédente et qui voulaient prendre une revanche. Et ça s'est vu sur le terrain. » Dès la première minute du match, en effet, Pato ouvre le score (après 47 secondes), but que le capitaine rossonero Gennaro Gattuso célèbre en abreuvant Leonardo d'insultes. L'Inter n'existera pas dans ce sommet à sens unique, conclu sur un 0-3 après un autre but de Pato et un penalty de Cassano. Leonardo, conspué pendant tout le match, a encaissé sans sourciller. « Nous ne sommes pas dans un couvent, c'est le football. On peut s'envoyer balader. Je respecte et je pense que ce type de manifestations cachent quelque chose de fort qui a existé : je sais ce que j'ai vécu et pourquoi j'ai fait ces choses, je ne regrette pas, j'en suis fier », dit-il en zone d'interview.

L'AC Milan sera sacré champion un mois plus tard, Gennaro Gattuso fêtera cela avec les ultras en scandant « Leonardo uomo di merda ». Pourtant, un an plus tôt, fans, joueurs, coach avaient honoré ensemble la der du Brésilien avec les rossoneri lors d'une victoire 3-0 contre la Juventus, qui concluait une saison 2009-2010 que le recul permet de réévaluer. Luca Antonini : « Nommer Leonardo après Ancelotti (et son bail de huit saisons), c'était un pari, mais aussi une solution économique afin de ne pas prendre un coach du calibre de son prédécesseur. Et puis il innovait car on bossait tout le temps avec le ballon et il y avait ce 4-4-2 très offensif. On s'était qualifiés pour la C1, on avait réussi à tenir tête à l'Inter jusqu'en février, on avait battu deux fois la Juve 3-0, tout ça sans avoir fait un gros recrutement ».

Massimo Ambrosini, capitaine de ce Milan, abonde : « Il avait fait du très bon boulot, toutefois, on avait la sensation qu'il n'était pas complètement fait pour cette carrière-là. Il avait surtout d'excellentes qualités de gestionnaire. » Leonardo assure que le métier d'entraîneur l'a « changé », comme il l'expliquait à la Repubblica en 2011 : « J'ai rompu avec mon image de bon garçon. Je n'ai pas peur des polémiques. Le foot n'est pas une utopie et je ne suis pas candidat au prix Nobel de la paix (...) Être entraîneur m'a appris à dire non, à être moins sympathique. Comme dirigeant, j'étais un engrenage de la machine, j'obéissais, j'exécutais. La vie était pleine de "oui". Mais quand tu es entraîneur, tout change, tu dois prendre des décisions, commence alors la phase des "non"... »

Malgré une année de contrat restante, Leonardo avait fini par dire non à Silvio Berlusconi, le propriétaire du club, avec qui l'opposition de style et de fond était devenue insurmontable. « Tout ce qui ne se reflète pas dans son miroir ne plaît pas à Narcisse », asséna-t-il plus tard dans la Gazzetta dello Sport, au sujet de celui qui est alors le Premier ministre de l'Italie. Répondre six mois plus tard à l'appel de l'Inter, ce n'était pas prévu. « Mais en quittant le Milan, je savais que ça pouvait arriver, commenta Leonardo à la veille de ce derby d'avril 2011. Je n'écris pas le scénario de ma vie, je suis en roue libre et je me lie beaucoup aux personnes : je me suis tout de suite senti très lié aux personnes de l'Inter, que puis-je y faire ? »

À l'Inter, il avait remplacé Rafael Benitez, éphémère successeur de José Mourinho, parti au Real sur un triomphe historique (triplé Ligue des champions-Scudetto-Coupe d'Italie). Avec Benitez, la gueule de bois avait été terrible : 13 points de retard sur le voisin rouge et noir en 17 journées. « C'est le président Moratti qui a eu l'idée de nommer Leonardo, raconte Ernesto Paolillo, alors directeur général de l'Inter. Il l'admirait pour ses compétences techniques mais aussi pour son profil humain. On se fréquentait sur Milan, il n'y avait d'ailleurs pas eu de contestations de la part de nos tifosi car le style de Leo faisait qu'il n'avait jamais été perçu comme un ennemi. »

En une quinzaine de matches à l'Inter, Leo redresse la situation, avec une excellente moyenne de 2,16 pts/match, même si la raclée dans le derby du 2 avril entérine la perte du Scudetto. Finalement deuxièmes de Serie A, les Nerazzurri conservent leur Coupe d'Italie. Mais en Ligue des champions, ils furent humiliés par Schalke 04 à San Siro (2-5) en quarts de finale aller (1-2 au retour). Le 4-4-2 dit « fantaisie » de Leo occasionnait en effet quelques trous d'air défensifs...

Le départ sera plus serein que celui du Milan, un an auparavant. En juin 2011, le Brésilien s'apprête à poursuivre sa mission quand arrive la proposition du PSG. Ernesto Paolillo : « Quand un grand professionnel reçoit une offre qui lui permet de monter en grade, on ne peut que le laisser partir si on l'aime. » L'amour est-il si réciproque ? Si la fidélité de Leonardo à la ville de Milan, devenue son fief européen et où travaille son épouse, Anna Billo, journaliste à Sky, est forte, sa relation aux clubs qu'il traverse paraît moins inconditionnelle. Après une dernière expérience éclair de coach en Turquie en 2017 (Antalyaspor), c'est au Milan que Leo est revenu en 2018, dans la peau d'un directeur sportif. Avant de filer une fois de plus au bout d'une seule saison.

5. Ordre et progrès

Entre 2011 et 2013, le directeur sportif a fait entrer le PSG dans une nouvelle dimension, réalisant deux mercatos flamboyants. Mais l'histoire s'est terminée avec fracas... avant de redémarrer six ans plus tard.

Juillet 2012, Paris. Costard élégant, comme toujours, voix voilée qui trahit les longues nuits de négociations, Leonardo parle avec assurance, blague, veille à ce que l'interprète ne commette pas d'impair, décide de l'heure de la dernière question, retourne le maillot de Verratti pour que son nom fasse bien face aux photographes. À côté de lui, les grands yeux du « Hibou » sont écarquillés : pourquoi donc 200 journalistes assistent-ils ce 18 juillet à la présentation d'un footballeur de 19 ans qui n'a jamais connu la Serie A et ne compte que trois sélections en équipe d'Italie Espoirs ? Quelques minutes plus tard, le plat de résistance est enfin servi : Zlatan Ibrahimovic débarque devant l'assemblée, Leo triomphe. « Sincèrement » - un de ses tics de langage -, le PSG entre dans la cour des géants.

Un an plus tôt, les nouveaux propriétaires qatariens ont choisi le Brésilien comme architecte de leur projet. Joueur, « l'Aristocrate », comme le surnommait affectueusement son président Michel Denisot, avait charmé Paris en un peu plus d'une saison (1996-1997) et de réguliers coups d'éclat, comme ses quatre passes décisives lors d'un match européen de légende face au Steaua Bucarest (5-0). Mais en optant pour Leonardo, le prince héritier Tamim al-Thani a surtout acheté un réseau, bâti en vingt-cinq ans de tour du monde grâce à un sens du contact sans pareil. Un réseau à forte coloration italienne, ça tombe bien : l'économie du foot transalpin se délite et il y a des affaires à faire.

L'AC Milan accuse 67 millions d'euros de déficit, Leo le sait, il y a passé dix ans : Ibrahimovic et Thiago Silva ne lui échapperont pas. C'est une chose d'avoir un portefeuille bien garni et un épais carnet d'adresses, encore faut-il savoir quoi dire au téléphone. Leonardo fait ça comme personne : son charisme est celui d'un conquérant et ses arguments sont précis. Il persuade Verratti et sa famille, tentés par une offre de la Juve, que l'avenir du foot est à Paris. L'été précédent, pour séduire Javier Pastore, première tête d'affiche du nouveau PSG, il avait appelé le milieu de Palerme presque tous les jours pendant un mois. L'avocat d'une recrue parisienne de l'époque se souvient : « Il a réussi à convaincre mon joueur alors que tout était calé avec un autre club. On avait même les billets d'avion... Son sens de la séduction est subtil mais efficace. »

Le directeur sportif vit rue de Tournon (VIe arrondissement), dans le Paris prestigieux des belles pierres. Il prend son café aux Deux Magots ou aux Éditeurs, où il croise des gens puissants ou lettrés. Selon le publicitaire Jacques Séguéla, qui le rencontra en 2015 lors de la soirée des 60 ans de Nicolas Sarkozy - un ami commun -, le Brésilien, qui a toujours épousé l'identité de son club et de sa ville, est « le Beau Brummel du football », ce roturier qui, par son esprit et son éloquence, devint roi des hautes sphères. « Leonardo aime évoluer avec des gens de son monde et de son niveau », dit un ancien salarié du PSG.

Mais il sait aussi mettre les mains dans le cambouis. Lui qui n'a jamais eu d'agent mais ne rechigne à travailler avec aucun d'entre eux est un négociateur adroit qui jongle avec les langues et les taux de conversion, met autant de coeur dans les dossiers mineurs que dans les transferts étourdissants. « Ce n'est pas comme s'il était sur la Lune et vous sur Terre, il est très accessible », apprécie Giorgio Perinetti, ancien directeur sportif du Genoa. « Il est gentleman sans être trop gentil », ajoute Pantaleo Corvino, doyen des « DS » italiens. À la fin des années 2000, Leo, disciple d'Adriano Galliani, dirigeant du grand Milan, s'est endurci : son expérience d'entraîneur lui a appris la nécessité des décisions désagréables.

À Paris, Leonardo assume les missions de sa fiche de poste : structurer le club pour qu'il change de dimension, instaurer une culture de la gagne. « Je n'ai aucune peur » et « je ne serai jamais satisfait » reviennent comme des mantras. En interne, il fixe des règles, écarte certains salariés, froissés, pour mettre en place ses hommes, surveille les comptes de ses joueurs sur les réseaux sociaux (qu'il n'aime pas), recadre les jeunes comme les tauliers du vestiaire : de vives altercations ont pu l'opposer à Zlatan. À l'extérieur, il se fait porte-parole du club, paratonnerre qui use, abuse même, de phrases chocs pour défendre l'institution.

Après une première saison sans titre, marquée par la nomination de Carlo Ancelotti à la place d'un Antoine Kombouaré pourtant champion d'automne, le PSG remporte, en 2012-2013, son premier titre depuis 1994 et atteint les quarts de finale de la Ligue des champions. Le bilan est bon mais Leo l'hyperactif finit usé. Le foot français a parfois du mal à le suivre, le prend pour un arrogant ou l'accuse de manquer de hauteur, quand il s'attaque à l'arbitrage ou clame que « tout le monde est contre nous ». Lui semble avoir l'impression de faire face à des ingrats qui refusent de comprendre que le développement du PSG est bon pour la Ligue 1.

L'histoire se termine dans le flou et la poussière. Le 5 mai 2013, Leonardo bouscule l'arbitre de PSG-Valenciennes dans les coursives du Parc des Princes. Après appel, il est suspendu de toute fonction officielle pendant douze mois (suspension annulée par le tribunal administratif un an plus tard). Le Brésilien, alors en lice pour remplacer Ancelotti comme entraîneur, quitte le PSG le 10 juillet. Pendant six ans, son absence se fera sentir, ses remplaçants (Patrick Kluivert, Antero Henrique) peinant à embrasser la fonction dans sa totalité. Son retour, si souvent évoqué, cet été remplit un vide. L'affaire Neymar à gérer, un club à remettre en ordre, c'est reparti pour la conquête. Mais pour combien de temps ? « Je suis instable, c'est vrai, je suis libre », disait-il en avril 2013. Leonardo est, écrivit un journaliste, « un sentimental qui ne fait pas de sentiments », un chercheur d'émotions à l'écoute des belles opportunités, lui qui a dit un jour qu'un poste de manager en Angleterre lui plairait. Le Brésilien a déjà vécu mille vies. Une infinité d'autres peuvent s'offrir à lui.
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Houdini
posté 05/11/2019 14:52
Message #7575


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Un tatouage sur son bras droit. « Subeteni kando o » : « Émotion pour tous ».

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Dready14
posté 06/11/2019 16:42
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Citation (Houdini @ 05/11/2019 15:52) *
Un tatouage sur son bras droit. « Subeteni kando o » : « Émotion pour tous ».

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Happy_Culture
posté 06/11/2019 23:27
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La qualif en huitième pour la Saint Leonardo ibr.gif
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D'Alessandro
posté 06/11/2019 23:30
Message #7578


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ManoCornuta
posté 06/11/2019 23:54
Message #7579


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Il sort du bois ibr.gif
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Razul le Bezendj...
posté 06/11/2019 23:55
Message #7580


plus d'antidépresseurs depuis Léo...
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