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Le Trépied
posté 17/02/2020 21:17
Message #221


Fleshlight Saint Germain
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On a d’autres pics de la meuf que celle qui tourne partout ?


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"Le Trépied il me fait penser au PSG 2003/2004 on l'attend pas, il monte en puissance et devient quasi imbattable." @JeromeTouboulArnaudHermant

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johncoltrane
posté 17/02/2020 22:25
Message #222


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Citation (colt @ 17/02/2020 21:06) *
Alexandra De Taddeo, originaire de Metz, c'est de la famille de Francis ? unsure.gif


apparemment oui : https://www.ledauphine.com/france-monde/202...it-ami-officiel
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Vasco
posté 17/02/2020 22:32
Message #223


Légende
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le ruskof en asile politique en France qui fout le feu à la BdF (2 ans de taule à son encontre) et le gars est toujours chez nous pépère. On n'a que ce qu'on mérite avec des putes comme ça. On est vraiment un pays paillasson, c'est hallucinant.


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« Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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doll
posté 17/02/2020 23:52
Message #224


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Citation (johncoltrane @ 17/02/2020 19:44) *
Article du Monde sur le trio :


Spoiler :
Derrière la chute de Benjamin Griveaux, enquête sur le rôle d’un trio sans foi ni loi

Piotr Pavlenski, Juan Branco et Alexandra de Taddeo sont trentenaires, respectivement performeur, avocat et étudiante. Ils se sont connus quelques semaines avant de déclencher un scandale politique.

C’était il y a deux mois, le lundi 9 décembre 2019, dans l’amphi Poincaré de l’Ecole polytechnique. « Dr. Juan Branco » – comme le jeune avocat d’extrême gauche se fait désormais appeler sur son compte Twitter – est invité par une association d’élèves de l’X, l’école d’ingénieurs la plus prestigieuse de France. Sujet : les élites.

Devant cette « masse d’héritiers », ces « immenses privilégiés » de 20 ans qui se trouvent face à lui, Juan Branco, 30 ans, gronde : « La République ne vous appartient pas. » « Vous aurez en toutes circonstances une certitude, se désole l’avocat des « gilets jaunes » dans l’un des principaux amphis du campus de Palaiseau, celle de préserver, au sein du petit Paris et de l’Etat, un capital qui vous permettra de vivre agréablement. » Pendant ce temps, « la République périt de sa corruption » et « le pays choit par sa tête. Sa décomposition (…) est le fruit d’une décadence dévastatrice ». A eux « de corriger ce monde qui va à sa perte » et de « l’aider à se relever, avant qu’une nouvelle crise ne finisse de mettre fin à ces processus qui se nourrissent des restes cadavériques de l’Etat », exhorte-t-il.

Corriger ce monde, c’est la mission que s’est fixée ce fils d’une psychanalyste et du producteur de cinéma Paulo Branco. Par tous les moyens. Le succès de son livre Crépuscule, d’abord téléchargé gratuitement une centaine de milliers de fois avant d’être édité Au Diable Vauvert (2019) et de s’écouler à 130 000 exemplaires supplémentaires (sans compter les 20 000 en format poche depuis sa sortie, il y a quatre mois), lui a ouvert de nombreuses portes, y compris dans les cénacles les plus élitistes.

Le défenseur du « gilet jaune » Maxime Nicolle, alias « Fly Rider », court d’un amphi de Polytechnique aux pages d’Elle, du Web Summit de Lisbonne – un des plus grands rendez-vous de la « tech » européenne – à France Culture, où l’ancien candidat de La France insoumise (LFI) aux élections législatives de 2017 dans la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis (13,94 %, en quatrième position) défendait, il y a quelques jours encore son dernier ouvrage, Assange. L’antisouverain (Editions du Cerf, 496 p., 20 euros).

Curieux personnage

Au même moment, un autre trentenaire, un Russe réfugié en France, fait lui aussi le tour des universités. Le 19 décembre, le performeur Piotr Pavlenski planche devant un parterre d’étudiants dans les locaux de l’école de droit de Panthéon-Assas (Paris-II), place du Panthéon, sur « l’art politique ». Efflanqué, le visage émacié, ce natif de Leningrad (l’ancien nom de Saint-Pétersbourg) au français tâtonnant s’est fait connaître par ses automutilations, oreille coupée, lèvres cousues, scrotum cloué, sa manière de protester contre le régime du président russe Vladimir Poutine. Il avait également été incarcéré après l’incendie place de la Bastille des portes d’une succursale de la Banque de France.

« L’art politique agit de l’intérieur de la mécanique du pouvoir et force l’appareil d’Etat à se démasquer », explique-t-il. Un curieux personnage, probablement assez peu au fait des municipales parisiennes, qui a obtenu l’asile en France alors qu’il « n’était pas menacé pour des motifs politiques, mais pour des soupçons de violences et d’abus sexuels », assure sa traductrice Galia Ackerman dans Le Parisien.

L’activiste russe a convié pour l’occasion Juan Branco. Non qu’il connaisse bien l’avocat français, mais il a une invitation à rendre. Un mois plus tôt, Branco lui a proposé d’intervenir à Lisbonne dans une conférence consacrée à « La résistance aux pouvoirs », aux côtés de dissidents venus de Chine ou d’Algérie et de l’ancien président équatorien Rafael Correa, réfugié politique en Belgique.

« Il me semblait que Piotr Pavlenski était une figure majeure », explique aujourd’hui Branco au Monde. Le performeur russe n’a pu s’y rendre mais a dépêché son avocate de l’époque, Dominique Beyreuther-Minkov. Mais maintenant qu’il est lui-même l’invité vedette d’une université parisienne, Piotr Pavlenski a demandé à sa petite amie, Alexandra de Taddeo, de reprendre contact avec Branco sur Facebook et de l’inviter à sa conférence sur « l’art politique ».

L’invité d’un couple qu’il connaît à peine

D’Alexandra de Taddeo, cette brune de 29 ans qui traduit la conversation, Branco ne sait presque rien, dit-il. Tout juste constate-t-il que cette étudiante en droit à l’université Paris-II parle parfaitement le russe. Elle-même connaît Pavlenski depuis quelques mois. Auparavant, celui-ci était marié à une Russe, Oksana Chaliguina, avec laquelle il vivait une union libre aux exigences étranges : parce qu’elle n’avait pas respecté « l’honnêteté » que le couple s’était mutuellement jurée, Oksana s’est coupé la phalange d’un doigt de la main droite, pour se faire pardonner…

Alexandra de Taddeo, originaire de Metz, vient d’un milieu plus bourgeois et sans doute plus conventionnel que la précédente épouse de Pavlenski. Mais elle a le goût de l’étranger et des relations internationales. « La politique étrangère de la Fédération de Russie en Arctique », c’est le titre du mémoire de maîtrise pour lequel elle s’est rendue en Arctique en mars 2019, quelques mois après avoir effectué un stage à l’Alliance des avocats pour les droits de l’homme, puis un autre à l’Unesco. En 2016 et 2017, elle a aussi animé deux émissions sur la Russie sur la radio confessionnelle Fréquence protestante. Membre du Conseil parisien de la jeunesse, elle semble s’intéresser beaucoup à la politique. Aux candidats aux élections municipales dans la capitale, en tout cas.

En novembre 2018, Alexandra de Taddeo prend ainsi contact avec Gaspard Gantzer, l’un des candidats à la Mairie de Paris, qui vient de lancer son mouvement Parisiennes, Parisiens. « J’ai initié la création de la webradio de l’université de Paris-II. Nous avons une émission sur la précampagne pour les municipales de 2020 », a-t-elle écrit à l’ancien conseiller en communication de François Hollande. Les numéros de téléphone ont bien été échangés mais la jeune femme n’a ensuite jamais rappelé. Gantzer ignore que, quelques mois plus tôt, cette jeune femme dont il a tout juste regardé les publications sur Instagram, partageait des vidéos intimes avec le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

En somme, Juan Branco est l’invité d’un couple qu’il connaît à peine. Avant de se rendre au Panthéon, l’avocat est passé dans le « squat » qu’occupent Piotr et Alexandra, au cœur du quartier de la Mouzaïa, dans le 19e arrondissement de Paris – en réalité, une maison occupée illégalement et dont le couple a fait changer toutes les serrures, au grand dam des propriétaires. L’avocat devine « la situation précaire et socialement isolée » de Pavlenski. Aussi, après la conférence à Paris-II, alors qu’ils sont allés partager un verre, il propose à ses nouveaux amis – c’est sa version – de passer le Nouvel An en sa compagnie. Il a convaincu son amie, Lola H., une étudiante en médecine dont les parents possèdent un vaste appartement au-dessus du Café de Flore, d’organiser une fête le 31 décembre.

Ce soir de réveillon, l’assemblée comprend donc les très jeunes invités de l’étudiante et les connaissances de Juan Branco. Plusieurs amis de l’avocat ont décliné l’invitation. L’éditeur Florent Massot a fait faux bond, comme l’ancien patron de Grazia parti chez Vanity Fair Joseph Ghosn. Ou encore Denis Robert, défendu en 2009 dans l’affaire Clearstream – coïncidence du « petit Paris » – par l’épouse de Benjamin Griveaux, Me Julia Minkowski. Mais les nouveaux amis de l’avocat, Alexandra et Piotr, sont bien là.

« Une importante action »

C’est lors de cette fête qu’Alexandra évoque mystérieusement « une importante action » et indique que Piotr pourrait, à cette occasion, solliciter Juan Branco pour sa défense. « Je m’attendais à quelque chose de l’ordre de ses actions en Russie, je dois dire que j’étais enthousiaste », reconnaît Branco. Evoque-t-on déjà ce soir-là, autour de coupes de champagne, le nom de Benjamin Griveaux et ses échanges intimes ? Parle-t-on plus généralement d’« outings » en tout genre, comme lorsqu’il avait suggéré une « sympathique promotion canapé » du secrétaire d’Etat Gabriel Attal, « pacsé à la ville » avec un conseiller politique de l’Elysée ?

Personne n’ignore en tout cas combien Branco déteste le nouveau pouvoir. Dans son livre Crépuscule, il étrille aussi bien Attal, qui fut son condisciple à l’Ecole alsacienne (6e), que Griveaux, ce pilier de la Macronie triomphante, naguère proche de Dominique Strauss-Kahn, dont il détaille les salaires et les avantages au porte-parolat du gouvernement.

Le soir du 5 janvier 2019, Branco se trouvait aux côtés d’un groupe de « gilets jaunes » et de manifestants vêtus de noir lorsque quelques-uns d’entre eux, du haut d’un engin de chantier, avaient tenté de forcer le porche en bois du ministère, rue de Grenelle. Depuis, l’avocat se vante souvent de cette soirée où Griveaux a dû être exfiltré par son service de sécurité : « A la violence du gouvernement, ils ont répondu en investissant le lieu censé porter leurs mots. »

Il est loin, le temps des scrupules


Le 31 décembre, la soirée bat son plein dans l’appartement du boulevard Saint-Germain lorsqu’une bagarre éclate. Piotr Pavlenski, furieux de la réflexion d’un des invités, lui assène un coup de poing dans la figure. Selon des témoins, le Russe s’empare même d’un couteau, et pendant qu’on cherche à le maîtriser, reçoit une bouteille de champagne sur le crâne. Il parvient cependant à planter son arme dans la cuisse d’un invité et trace une longue estafilade sur le visage d’un autre. Lorsque la police arrive, le couple a disparu. Dimanche 16 février, Piotr Pavlenski a d’ailleurs été entendu en garde à vue au sujet de cette agression.

Début février, l’activiste russe reprend néanmoins contact avec Juan Branco et lui montre les fameuses vidéos de Benjamin Griveaux, dont tout le monde ignore encore l’existence.

Il est loin ce temps où, comme le 11 janvier 2017, l’avocat s’encombrait de scrupules : « Voir que l’intime et le sexuel restent, en nos espaces “civilisés”, des armes de destruction politique, est désespérant. » Le défenseur de Julian Assange, auteur des WikiLeaks, considère désormais que toute vérité doit être exposée – qu’importent les conséquences. « Le citoyen doit lui-même décider ce qui peut être reçu ou non. Toute création d’intermédiation, y compris journalistique, crée un pouvoir et ce pouvoir peut être vecteur de corruption », développe-t-il sur France Culture, le 11 février. Quelques heures avant le scandale.

Voilà les vidéos postées sur le site Pornopolitique.com, créé quelques semaines plus tôt par Piotr Pavlenski. Elles sont aussitôt reprises par des sites de « gilets jaunes ». Mais ce sont deux Tweet renvoyant vers Pornopolitique.com qui leur donnent une audience plus large. Le premier est l’œuvre de l’ex-urologue et chroniqueur multicarte Laurent Alexandre. Le second du député Joachim Son-Forget, exclu de La République en marche (LRM) à la suite de propos sexistes, avant de s’afficher sur Twitter avec Marion Maréchal, puis de tenter de faire d’Alexandre Benalla son assistant parlementaire.

Nous sommes dans la soirée du jeudi 13 février. A Paris, au Théâtre du Rond-Point où Juan Branco vient de donner une nouvelle conférence, cette fois avec l’écrivain Alain Damasio, l’avocat montre les vidéos à son préfacier Denis Robert et aux convives qui partagent sa table au restaurant. Le candidat à la Mairie de Paris Benjamin Griveaux, lui, sait déjà qu’il va renoncer à sa campagne : il a appris ce qui se tramait la nuit précédente par le député (LRM) de Paris Mounir Mahjoubi, lui-même alerté par… l’équipe de Cédric Villani, le candidat dissident de LRM.

« C’est ta décision »

Est-ce pour ne pas se faire photographier ou parce que l’épreuve est trop rude ? Griveaux renonce à se rendre à l’Elysée et téléphone longuement à Emmanuel Macron. Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, comme le conseiller Philippe Grangeon, sont d’avis que le candidat pourrait poursuivre sa campagne. Le président de la République laisse le choix au candidat : « C’est ta décision. Si tu veux y aller, je te protège et on se met en phalange derrière toi. » Griveaux décline. Il n’ignore pas que sa cote de popularité était déjà faible. Selon les informations du Monde, il sait, surtout, que ses ennemis détiennent d’autres images compromettantes. Autant s’éviter un supplice lent.

Quel rôle joue ensuite l’avocat du trio ? « L’inénarrable avocat et activiste Juan Branco m’a envoyé, ce midi, un lien au-delà du réel (signé par l’artiste Piotr Pavlenski) », écrit le 12 février sur les réseaux sociaux une certaine Zoé Sagan. Une mystérieuse créature qui traque dans des chroniques acides les « dérives » du monde de la mode, de la culture et du journalisme, une jeune plume énigmatique qui semble proche de Juan Branco (certains assurent même que Zoé Sagan est un pseudonyme de l’avocat ou qui désigne un collectif) et vient tout juste de publier au Diable Vauvert (l’éditeur de Branco) un premier roman engagé, Kétamine (496 p., 23 euros) « critique sociale au vitriol par une Balzac 2.0 ».

Branco détaille, devant les micros, les motivations de Piotr Pavlenski : montrer ces vidéos et ces SMS, échangés durant quelques semaines, au printemps 2018, sont une manière de dénoncer la « tartufferie » de Benjamin Griveaux, qui avait mis en avant durant sa campagne des « valeurs familiales ». Un « geste de résistance » à Emmanuel Macron… « Piotr considère que le régime macronien s’assimile de plus en plus au régime poutinien », explique Branco. Mais dimanche, sur Twitter, il se montre tout à coup plus prudent : « Si j’ai été heureux de voir ce couple, dans son innocente folie, se jouer de tous pour révéler à quel point cette société sombre dans la plus scabreuse inanité dès qu’on lui propose une fixation libidinale, je n’y ai évidemment pas participé. Sinon comment les représenter ? »

Comment, en effet ? A l’AFP, Piotr Pavlenski a expliqué qu’il a bien « consulté » Me Branco avant de « mettre la vidéo en ligne ». Dans l’après-midi, l’avocat se présente néanmoins dans les locaux de la police judiciaire parisienne pour rencontrer celui qu’il nomme déjà son « client » russe. Et s’indigne : « Le parquet, en une violation exceptionnelle des droits de la défense, a décidé de s’opposer à ma désignation. » Impossible : seul le bâtonnier peut demander à un avocat de se retirer. Juan Branco devait d’ailleurs le rencontrer lundi 17 février. En vérité, l’activiste russe n’avait alors pas désigné Juan Branco pour le défendre, il a choisi dès samedi Me Marie-Alix Canu-Bernard, également désignée par Alexandra de Taddeo, avant que l’avocate pénaliste ne renonce, dimanche, à assurer la défense de ses clients.

Benjamin Griveaux, lui, a porté plainte samedi dans les locaux de la direction de la police judiciaire pour atteinte à l’intimité de la vie privée. Une enquête préliminaire a été ouverte. M. Griveaux a également visé Laurent Alexandre et Joachim Son-Forget.

Les responsables politiques, horrifiés par cette opération commando, ont unanimement volé à son secours. LFI, l’ancien parti choisi par Branco aux législatives de 2017, a également désapprouvé la publication des vidéos.

Mais une partie radicalisée de l’opinion continue de poursuivre le candidat déchu de sa vindicte. Selon son avocat, Me Richard Malka, un groupe de « gilets jaunes » a publié sur les réseaux sociaux adresse et code d’entrée de Benjamin Griveaux, qui vit depuis samedi 15 février sous protection policière. Un cauchemar sorti des cerveaux fous d’un activiste russe, d’une intrigante et d’un avocat bien décidé à faire tomber le lieutenant de son pire ennemi : le président de la République.


Je vire si ça dérange ph34r.gif


Intéressant récit en tout cas. Mais merde, Damasio, qu'est ce que tu fais là mec... ph34r.gif
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gandjao
posté 18/02/2020 00:37
Message #225


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Citation (Vasco @ 17/02/2020 22:32) *
le ruskof en asile politique en France qui fout le feu à la BdF (2 ans de taule à son encontre) et le gars est toujours chez nous pépère. On n'a que ce qu'on mérite avec des putes comme ça. On est vraiment un pays paillasson, c'est hallucinant.


Auteur d'une agression à coups de couteau également, et lui et sa petite bourgeoise qui occupaient illégalement un appart après avoir changé les serrures vahid.gif
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ikki
posté 18/02/2020 14:50
Message #226


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Citation (doll @ 17/02/2020 23:52) *
Mais merde, Damasio, qu'est ce que tu fais là mec... ph34r.gif

Damasio prend position régulièrement dans l’espace public sur différents sujets. On peut le qualifier sans problème de personnalité de la gauche radicale.


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Vasco
posté 18/02/2020 19:27
Message #227


Légende
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Citation (gandjao @ 18/02/2020 00:37) *
Auteur d'une agression à coups de couteau également, et lui et sa petite bourgeoise qui occupaient illégalement un appart après avoir changé les serrures vahid.gif

Et la justice ne permet rien de rien contre ce genre d'agissement...


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« Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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ikki
posté 18/02/2020 19:38
Message #228


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Citation (Vasco @ 18/02/2020 19:27) *
Et la justice ne permet rien de rien contre ce genre d'agissement...

Elle a même apporté son concours.
Ha sacrée justice...


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stoner_man
posté 19/02/2020 08:16
Message #229


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Comment Anne Hidalgo maquille les comptes de Paris

PUBLIÉ LE 18/02/2020 À 11H03 MIS À JOUR LE 18/02/2020 À 17H50

INFO CAPITAL : Après l'abandon de Benjamin Griveaux, c'est la ministre de la Santé Agnès Buzyn qui sera candidate LREM pour briguer la mairie de Paris. Arrivera-t-elle à détrôner Anne Hidalgo, toujours en tête des sondages ? Capital révèle pourquoi les impôts et l'endettement de la municipalité pourraient être embarrassants pour la maire socialiste actuelle.

Le saviez-vous ? Les mobilités douces et le vivre-ensemble ne lui suffisant pas, la mairie de Paris ambitionne aussi de devenir un modèle pour la transparence comptable. A preuve, il y a quelques années, elle s’est volontairement lancée dans une «démarche de préparation à la certification de ses comptes», action indispensable aux yeux d’Anne Hidalgo pour instaurer une vraie démocratie citoyenne. Il s’agit, précise la municipalité, de faire en sorte qu’à l’avenir Bercy «puisse attester que nos présentations chiffrées sont régulières et sincères» et offrent une «information irréprochable sur l’utilisation de l’argent public». Bravo! «Nous avons conscience que la route sera longue», a cependant tenu à tempérer l’adjoint aux finances Julien Bargeton (il a démissionné depuis) lors du lancement de l’opération, en novembre 2016.

Des documents administratifs non communiqués

Au moins ne pourra-t-on pas reprocher aux édiles parisiens de manquer d’humour. Parce qu'en matière de comptabilité leur principal objectif a toujours été – et continue d’être, nous allons le voir – de masquer aux citoyens la situation des finances de la capitale. Et d’une certaine façon, on les comprend, car exposer la vérité toute crue nuirait gravement à l’avenir électoral de madame la maire. Lors de sa campagne, début 2014, Anne Hidalgo avait promis tout à la fois aux électeurs de contenir les budgets, de maîtriser l’endettement et de ne pas augmenter les impôts d’un centime. Quatre ans de trous dans la chaussée et de folles dépenses plus tard (la masse salariale de la ville s’est envolée de 17%, trois fois plus vite que l’inflation), il faut bien reconnaître que le résultat n’est pas tout à fait à la hauteur.

Pour essayer de cacher la misère, la mairie commence par «oublier» de mettre en ligne sur son site les documents administratifs compromettants. De nombreuses délibérations du conseil municipal concernant les dépenses ou l’endettement, par exemple, n’y figurent pas, au mépris des règles administratives les plus élémentaires. Et il est impossible d’y dénicher les «budgets supplémentaires», documents essentiels que la loi NOTRe fait obligation aux communes de mettre à la disposition de leurs administrés. «Nous ne les publions pas», reconnaît-on aux services financiers, sans aucun trouble. Il est vrai que, si d’aventure la ville de Paris était condamnée à une amende pour ce déni de droit, ce serait les contribuables qui la paieraient.

Flou sur la dette

Mais laissons là ces broutilles. Pour enfumer les citoyens, les argentiers de la capitale ont recours à un procédé autrement audacieux : ils glissent des chiffres erronés dans leurs présentations comptables. Selon la nomenclature officielle, le compte administratif des communes doit donner, par exemple, dans son annexe IV, le détail des dettes de chaque ville au centime près. Observons un instant celui de Paris. Aux lignes 163 et 164, on lit qu’au 31 décembre 2018 la municipalité devait 4,38 milliards d’euros sous forme d’emprunts obligataires et 1,311 milliard d’euros sous forme de crédits octroyés par des établissements financiers, ce qui est parfaitement exact. En revanche, à la ligne 168, censée regrouper tous les autres emprunts, les scribes municipaux ont inscrit la somme de 192,63 millions d’euros, ce qui est faux.

A la ligne1687 de l’annexe IV de leur compte administratif, les argentiers de la capitale indiquent que la dette de la ville –en plus des 5,69 milliards d’emprunts obligataires et de crédits auprès d’établissements nanciers– est de 192,38 millions d’euros. C’est faux. Le vrai chiffre apparaît dans la comptabilité établie par les fonctionnaires de Bercy, qui, eux, n’ont rien à cacher. Il est de 1,04 milliard.
Pour connaître le vrai chiffre, il faut se référer – ce que personne n’a jamais l’idée de faire – au compte de gestion du trésorier de l’Etat. Les fonctionnaires de Bercy, qui, eux, n’ont rien à cacher, publient en effet chaque année leurs propres données financières sur les communes, selon une nomenclature comptable exactement semblable. Or le montant qu’ils inscrivent à la ligne 168 pour la ville de Paris n’est pas de 192,63 millions, mais de… 1,04 milliard d’euros.

Inutile d’aller chercher bien loin l’origine des 853 millions d’euros disparus : pour l'essentiel, ils correspondent exactement aux loyers que la municipalité s’est fait verser avec trente ans d’avance par les offices HLM pour boucher ses trous de trésorerie. Cette pratique, qui revient à obérer l'avenir pour financer les dépenses actuelles, et qui s'assimile à une dette, comme le dmontrent les documents de Bercy, n'est utilisée dans aucune autre ville de France. Elle est tellement limite que la mairie de Paris a dû demander une dérogation exceptionnelle au gouvernement pour pouvoir y avoir recours. Pas étonnant qu'Anne Hidalgo veuille en faire disparaître les traces corps et bien.

Grâce à quoi, dans le document officiel, qui sert de référence à toute la presse et à la classe politique, la ville peut chiffrer à 5,69 milliards d’euros son ardoise au 31 décembre 2018 (en «oubliant» d’ailleurs d’inclure dans ce total les 192,63 millions de sa propre ligne 168), soit exactement 2.557,58 euros par habitant. «C’est bien moins que dans la plupart des grandes villes!», peut ainsi clamer Anne Hidalgo sur toutes les estrades, sans jamais être démentie. Du cousu main. En réalité, la dette dépassait 6,7 milliards d’euros à la fin 2018, soit un fardeau moyen de 3.039 euros par Parisien, selon Bercy. C'est l’un des plus lourds fardeaux de l’Hexagone. A noter que, depuis, les choses se sont aggravées, car la dette dépasse désormais 7 milliards, en augmentation de 100% depuis l'arrivée de la maire en 2014, un record.

Du coup, afin de brouiller encore un peu plus les pistes, les élus parisiens travaillent au corps une autre donnée essentielle: la durée théorique de remboursement des emprunts. Pour obtenir ce ratio, implacable pour juger la qualité de la gestion d’une municipalité, tous les comptables publics de France procèdent de la même manière: ils calculent combien d’années il faudrait à la ville pour effacer son ardoise si elle y consacrait la totalité de sa «capacité d’autofinancement», autrement dit, de l’excédent de son budget de fonctionnement. Les spécialistes considèrent qu’au-delà de douze ans la situation devient inquiétante. En moyenne, cette durée est de 5,4 ans dans les communes françaises et de 8,1 ans dans les villes de plus de 100.000 habitants. Mais, à Paris, l’application de ce ratio donne des résultats catastrophiques: quatorze ans! Nos élus ont donc eu l’idée de le bidouiller un peu, en ajoutant à l’excédent du budget de fonctionnement le produit de la vente annuelle des bijoux de famille (les propriétés immobilières de la ville), qui rapporte environ 200 millions d'euros par ans. Grâce ce nouveau concept, finement baptisé «capacité de financement», les choses deviennent plus présentables, puisque la durée de remboursement théorique passe à un moins de dix ans. Dans un rapport de 2016, les magistrats de la chambre régionale des comptes s’émeuvent de cette ficelle.

Impôts : la facture grimpe pour les Parisiens

Quant aux impôts… En bonne communicante, Anne Hidalgo a pris soin de ne pas toucher aux taux des taxes foncière et d’habitation, sur lesquels la presse a les yeux rivés. Mais elle a fait valser celui de la taxe de séjour, gonflé de 18% celui des droits de mutation (au point que ces derniers, les fameux «frais de notaire», sont devenus la première recette de la capitale), triplé celui de la taxe sur les résidences secondaires, fait exploser de 17 à 50 euros le montant des amendes de stationnement et ajusté à la hausse tout un tas de redevances dues par les administrés. Du coup, à périmètre égal, la note pour les Parisiens a grimpé de plus de 20% depuis l’arrivée de l’élue.

Cela n’empêche pas cette dernière de continuer à répéter partout qu’elle a tenu son engagement de ne pas augmenter les impôts. Et de reformuler sans rire la même promesse pour les cinq années à venir, au cas où elle serait réélue. Dans son rapport de 2016, la chambre régionale des comptes lui avait pourtant enjoint en termes polis de cesser de mentir. «La ville devra veiller dans sa communication financière à prévenir toute ambiguïté entre les notions de stabilité de la fiscalité et celle, plus restrictive, de stabilité des impôts locaux», écrivaient avec tact les magistrats. Anne Hidalgo n’a pas suivi leur conseil…

Selon les calculs de Capital, en tenant compte des droits de mutation, un ménage propriétaire qui change de logement tous les quinze ans paie en moyenne 3.419 euros d’impôts par an à Lyon, 3.797 euros à Marseille, 4.193 euros à Bordeaux, et 4.854 euros dans la capitale. Le mythe de l’heureux parisien moins imposé que les autres ne tient plus du tout la route.

capital.fr


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Parisian
posté 19/02/2020 08:26
Message #230


Bobo
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Citation (ikki @ 18/02/2020 19:38) *
Elle a même apporté son concours.
Ha sacrée justice...


La gestion des squatteurs par la justice est une honte rolleyes.gif
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ikki
posté 19/02/2020 08:54
Message #231


ikki c'est Paris
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Citation (Parisian @ 19/02/2020 08:26) *
La gestion des squatteurs par la justice est une honte rolleyes.gif

Oui, d’ailleurs tu connais les articles de loi, les jurisprudences, tu as un dossier assez épais sur le sujet, tu me l’avais montré, mais j’ai eu la flemme de le lire...j’aurai dû.


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Bamboula ça reste à peu près convenable
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Houdini
posté 19/02/2020 09:17
Message #232


ROMAN ROY ENTHUSIAST
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Citation (ikki @ 19/02/2020 08:54) *
Oui, d’ailleurs tu connais les articles de loi, les jurisprudences, tu as un dossier assez épais sur le sujet, tu me l’avais montré, mais j’ai eu la flemme de le lire...j’aurai dû.

Sachant que si tu ne constates pas le délit dans les 48h tu es obligé d'engager une procédure judiciaire qui va durer des mois et des mois pour déloger des parasites qui se sont installés CHEZ TOI, ouai je pense qu'il n'y a pas besoin de faire beaucoup de littérature.


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Flex.
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stromboli
posté 19/02/2020 10:47
Message #233


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Citation (Houdini @ 19/02/2020 09:17) *
Sachant que si tu ne constates pas le délit dans les 48h tu es obligé d'engager une procédure judiciaire qui va durer des mois et des mois pour déloger des parasites qui se sont installés CHEZ TOI, ouai je pense qu'il n'y a pas besoin de faire beaucoup de littérature.


Si tu n'y habites pas c'est pas vraiment chez toi, c'est du pognon qui dort.
Si c'est à Paris c'est un investissement qui rapporte à grande échelle même si t'en disposes pas tout de suite, y'a vraiment de plus grandes douleurs à prioriser dans les problèmes de la justice avant ce dossier.
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witchfinder
posté 19/02/2020 11:28
Message #234


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Discussion inutile.


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gandjao
posté 19/02/2020 11:46
Message #235


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Citation (stromboli @ 19/02/2020 10:47) *
Si tu n'y habites pas c'est pas vraiment chez toi, c'est du pognon qui dort.
Si c'est à Paris c'est un investissement qui rapporte à grande échelle même si t'en disposes pas tout de suite, y'a vraiment de plus grandes douleurs à prioriser dans les problèmes de la justice avant ce dossier.


neokill@h.gif

Ce genre de fils de puterie c'est pour ça que c'est tellement galère de louer en appart en France, tout en ne résolvant strictement aucun problème de logement, mais bon changeons rien.
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guiclay
posté 19/02/2020 12:07
Message #236


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Citation (stromboli @ 19/02/2020 10:47) *
Si tu n'y habites pas c'est pas vraiment chez toi, c'est du pognon qui dort.
Si c'est à Paris c'est un investissement qui rapporte à grande échelle même si t'en disposes pas tout de suite, y'a vraiment de plus grandes douleurs à prioriser dans les problèmes de la justice avant ce dossier.

Logements vacants entre deux locataires, départs en vacances, malheureusement les faits divers regorgent de contre exemples.
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stromboli
posté 19/02/2020 12:10
Message #237


MONSIEUR LE GROS RAPPORTEUR
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Citation (guiclay @ 19/02/2020 12:07) *
Logements vacants entre deux locataires, départs en vacances, malheureusement les faits divers regorgent de contre exemples.


Et tu penses que je ne le sais pas? Arguments foireux contre arguments foireux je sais aussi bien nourrir le troll que vous, surtout au lendemain d'un match qui donne envie d'en découdre sous n'importe quel prétexte laugh.gif
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Pastk
posté 19/02/2020 12:27
Message #238


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Citation (Homer @ 14/02/2020 14:04) *
Donc, avec ça, il risque quoi ?

Les cas de retrait du statut de réfugié :


- Les clauses de cessation sont définies à la section C de l’article 1er de la Convention de Genève. Elles visent les cas suivants :

- La personne s’est volontairement réclamée à nouveau de la protection de son pays d’origine (voyage dans le pays d’origine ou contact avec l’ambassade ou le consulat de ce pays) ;
- La personne ayant perdu sa nationalité l’a volontairement recouvrée ;
- La personne a acquis une nouvelle nationalité ;
- La personne est retournée volontairement s’établir dans son pays d’origine ;
- Si les circonstances à la suite desquelles la personne a été reconnue réfugiée ont cessé d’exister.

- L’exclusion (article L. 711-4, 1° et 3°) : l’Office met fin, à tout moment, au statut de réfugié quand le bénéficiaire de ce statut aurait dû être exclu en application des sections D, E ou F de l'article 1er de la convention de Genève, ou s’il doit, compte tenu de circonstances intervenues après la reconnaissance de cette qualité, en être exclu en application de ces mêmes sections.

- La fraude (article L. 711-4, 2°) lorsque sont démontrés un comportement et une intention dolosifs du réfugié, ayant porté sur un élément essentiel et déterminant dans la prise de décision d’admission au statut.

- La menace grave pour la sûreté de l’État constituée par la présence en France de la personne concernée (article L. 711-6, 1°).

- La condamnation pénale du bénéficiaire de la protection internationale dont la présence constitue une menace grave pour la société (article L. 711-6, 2°).


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Maboune
posté 19/02/2020 13:20
Message #239


Légende
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Citation (stromboli @ 19/02/2020 10:47) *
Si tu n'y habites pas c'est pas vraiment chez toi, c'est du pognon qui dort.
Si c'est à Paris c'est un investissement qui rapporte à grande échelle même si t'en disposes pas tout de suite, y'a vraiment de plus grandes douleurs à prioriser dans les problèmes de la justice avant ce dossier.

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Parisian
posté 19/02/2020 13:34
Message #240


Bobo
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Citation (ikki @ 19/02/2020 08:54) *
Oui, d’ailleurs tu connais les articles de loi, les jurisprudences, tu as un dossier assez épais sur le sujet, tu me l’avais montré, mais j’ai eu la flemme de le lire...j’aurai dû.


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