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parano
posté 03/01/2009 10:23
Message #21


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Luyindula toujours malade

LUYINDULA, VICTIME d’un syndrome viral, était absent de l’entraînement parisien hier, pour la deuxième journée d’affilée. Il est évidemment incertain contre Montluçon (CFA). Paul Le Guen, qui a donné rendez-vous à ses joueurs cet après-midi pour une dernière séance à huis clos au Camp des Loges, dévoilera son groupe aujourd’hui. Ce sera le noyau habituel hormis Landreau, laissé au repos, et peut-être Luyindula. En dehors de son gardien, l’entraîneur parisien pourrait aligner son équipe type en Auvergne.
Les Montluçonnais, eux, étaient au repos hier, après avoir ingurgité deux séances la veille. Ils doivent rejoindre Clermont-Ferrand (à une heure de route) dans l’après-midi pour s’y entraîner et se mettre au vert.

Les équipes probables.
MONTLUÇON : Bourgeois - Boulabiar, Moreau, Vernier, Kuzmic - Ouattara, Bessaque - Ollier, Caceres, Laasri - Komenan.
PARIS-SG : Edel - Ceara, S. Traoré, Z. Camara, Armand - Sessegnon, Makelele, Clément, Rothen - Giuly, Hoarau.

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parano
posté 03/01/2009 10:35
Message #22


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Paul Le Guen retrouve son stade maudit

A LA VEILLE de ce 32e de finale contre Montluçon (CFA) au stade Gabriel-Montpied de Clermont-Ferrand, Paul Le Guen doit certainement prier pour que l’histoire ne se répète pas… une troisième fois. Le technicien breton a en effet déjà essuyé deux revers cuisants sur cette pelouse. En 2005, alors entraîneur de Lyon, il assiste ainsi à l’élimination de son équipe aux tirs au but par Clermont (L 2) en 8e de finale de la Coupe de France. Mais c’est surtout huit ans plus tôt, le 1er mars 1997, qu’il vit l’une des pires humiliations de sa carrière de joueur. Au même stade de la compétition, Le Guen, Raï et consorts, après avoir mené 4-1, se font rejoindre lors des vingt dernières minutes, puis sont éliminés aux tirs au but par Clermont, alors équipe amateurs évoluant quatre divisions plus bas.

« Pire souvenir »

Ce soir-là, Le Guen, qui avouera bien des années plus tard ne pas avoir de « pire souvenir qu’à Clermont », est d’ailleurs l’un des deux Parisiens (avec Vincent Guérin) à avoir raté son penalty. « Et pourtant Paul était un spécialiste de l’exercice, un des joueurs les plus titrés et les plus importants de cette équipe. Comme quoi, ça peut arriver aux meilleurs », se souvient Benoît Cauet, milieu de terrain à l’époque du PSG. Olivier Enjolras, alors gardien de but de Clermont, se souvient encore du tir raté par Le Guen. « Il frappe légèrement sur ma gauche. J’ai anticipé, et de la main droite, j’ai repoussé le ballon sur le poteau. C’était énorme. » Le Guen peut toujours se rassurer en se disant que cette fois-ci, il affronte Montluçon et non ses bourreaux clermontois de 1997. Mais ironie du sort, cette équipe de CFA compte aujourd’hui trois des héros du Clermont de 1997, dont l’un est aujourd’hui l’entraîneur. « A 4-1, j’ai vu des petites choses comme des contrôles loupés qui montraient qu’ils étaient sortis du match, se souvient Nicolas Le Bellec, auteur du premier but et aujourd’hui sur le banc de Montluçon. Puis, nous avons bénéficié d’un penalty généreux.A 4-3, ils ont complètement lâché. » « A vingt minutes de la fin, le PSG se liquéfiait, raconte Mickaël Ribérol (33 ans). Ils s’insultaient lorsque nous avons marqué le troisième. On se sentait invincibles. » Mickaël Bessaque (33 ans), l’autre buteur de cette soirée, espère bien réitérer l’exploit demain : « C’était vraiment le meilleur moment de ma vie d’homme. Dans ma famille, on n’est pas très expansifs.Mais ce soir-là, mon père avait les larmes aux yeux. »

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« Je n’ai aucune envie de quitter Paris »
FABRICE PANCRATE, attaquant du PSG

Malgré son statut de remplaçant, l’attaquant parisien en fin de contrat en juin n’envisage pas de quitter le club de la capitale cet hiver. Il négocie d’ailleurs une prolongation de contrat avec le PSG.

Quelques clubs anglais, Everton notamment, auraient manifesté leur intérêt. Qu’en est-il ?
Fabrice Pancrate. Des clubs anglais m’ont en effet supervisé. Mais je ne suis pas le seul joueur dans ce cas. Ils l’ont également fait pour Sessegnon, Hoarau ou encore Traoré. Il y a très souvent des recruteurs au Parc des Princes. Encore heureux d’ailleurs, cela veut dire que tu n’es pas trop mal sur le terrain. C’est si on ne faisait pas attention à toi qu’il faudrait t’inquiéter. Mais cela ne signifie pas qu’ils veulent te recruter. A l’heure actuelle, je n’ai eu aucune proposition ni aucune marque d’intérêt.

Il reste encore vingt-huit jours d’ici à la fin du mercato…

Oui, tout peut encore arriver. Mais partir cet hiver n’est pas une bonne idée au regard de ce que nous réserve l’année 2009. Paris est bien classé en championnat et qualifié dans toutes les coupes. Ce serait bête de partir maintenant. Je n’en ai vraiment aucune envie. Ensuite, je ne maîtrise pas tout. Avec la crise financière, peut-être que le PSG cherchera à vendre certains de ses joueurs dont le contrat arrive à échéance en juin, comme le mien. J’espère que ce ne sera pas le cas, car je prends du plaisir à évoluer à Paris.

En avez-vous déjà discuté avec les dirigeants parisiens ?
Oui, ils connaissent mon envie. Nous sommes même en train de discuter d’une possible prolongation de contrat. Les négociations se poursuivent, j’espère qu’elles déboucheront sur quelque chose de concret. D’autant plus que, si je prolonge, cela fera de moi, avec Sylvain (Armand) et Jérôme (Rothen), l’un des plus anciens de l’équipe. C’est une chose à ne pas négliger dans un club comme le PSG.

Quel regard portez-vous sur votre année 2008 sous le maillot parisien ?

A titre personnel, je suis satisfait de mes prestations, même si j’aurais voulu marquer plus de buts. J’aurais également aimé avoir un peu plus de temps de jeu. En début de saison, j’ai profité d’une blessure de Giuly pour intégrer le onze de départ. Je pense avoir rempli ma mission correctement. En 2009, mon objectif est de retrouver un statut de titulaire.

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Biz Markie
posté 03/01/2009 17:53
Message #23


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Foot - Coupe - PSG - Luyindula retenu

Affaibli depuis deux jours par un virus, Péguy Luyindula fait partie des joueurs retenus par Paul Le Guen pour le 32e de finale de Coupe de France à disputer dimanche à Clermont face à Montluçon (CFA). En l'absence de Mickaël Landreau, victime d'une douleur à l'épaule, Apoua Edel sera titularisé. Le jeune Stéphane Véron, 22 ans, prendra place sur le banc. Mateja Kezman a été retenu malgré sa reprise différée. Paul Le Guen devrait aligner son équipe-type, une semaine avant le choc de la L1 à Bordeaux.

Le groupe : Edel, Veron - Armand, Bourillon, Z. Camara, Ceara, M. Sakho, Traoré - Chantôme, Clément, Makelele, Rothen, Sessègnon - Giuly, Hoarau, Kezman, Luyindula, Pancrate

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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

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foyan
posté 03/01/2009 21:10
Message #24


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Foot - Coupe - Le Guen, le syndrome Clermont

Paul Le Guen a accueilli avec humour une question sur son ''syndrôme'' à Clermont, à la veille du déplacement du Paris-SG en Auvergne pour le match de Coupe de France contre Montluçon, disant : «J'ai espoir de passer un jour un tour de Coupe à Clermont.» «J'ai une histoire particulière avec le stade Gabriel-Montpied puisque, sur les deux fois où j'y suis allé, j'ai toujours été battu aux tirs au but, a développé Le Guen. La première fois avec Paris en tant que joueur au terme d'un scénario incroyable (le PSG menait 4-1 à 22 minutes de la fin avant d'être rejoint à 4 partout puis battu 4-3 aux tirs au but), la deuxième fois avec Lyon en tant qu'entraîneur (1-1, 3 t.a.b. à 4). Et les deux fois le jour de mon anniversaire (le 1er mars 1997 et 1er mars 2005).»

Mais il n'est plus du tout certain que le match avec le PSG soit le plus mauvais souvenir de sa carrière comme il l'a déjà dit. «J'étais en équipe de France le jour où l'on avait perdu contre Israël (2-3), donc j'ai quelques beaux boulets (rires). En tout cas, ce match avec Paris nous avait marqué pour un bon moment. C'était un scénario peu commun, qui ne se produit qu'une fois. On a tenté d'oublier même si ce n'est pas facile.» Ironie de la saison 2008-2009 : Clermont, aujourd'hui en L2, a été victime à son tour de l'effet Coupe contre Schirrhein (district) (2-4). (Avec AFP)

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foyan
posté 04/01/2009 12:28
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Paris met toutes les chances de son côté

CHAQUE début d’année, c’est la même histoire. Juste après la bûche de Noël, le club parisien se reprend à rêver de succès dans la plus prestigieuse des deux coupes nationales. Aujourd’hui nanti de sept victoires en Coupe de France, le PSG, qui entame tout à l’heure une nouvelle campagne face à Montluçon (CFA), fait logiquement partie des favoris. Bien sûr, il y a toujours les risques inhérents à ces premiers tours. La passion qu’engendre cette compétition, la qualité moyenne des pelouses, voire la météo, font parfois chuter les nantis du haut de leur piédestal professionnel. Mais tout au long de son histoire, Paris a appris à seméfier de ce type de pièges. Le club de la capitale n’a d’ailleurs plus perdu un 32e de finale depuis dix ans. Et Paul Le Guen comme ses joueurs ne sont pas vraiment enclins à se laisser aller à des excès de suffisance. S’il fallait des preuves de leur volonté de bien se comporter dans cette épreuve, elles figureraient dans la liste qui sera couchée sur la feuille de match.

« Ce n’est pas une remise en jambes »

Le coach parisien devrait en effet aligner l’équipe type de Ligue 1 à l’exception de Landreau, victime d’une douleur à l’épaule droite et remplacé par Edel dans les buts. « Dans mon esprit, ce n’est pas une remise en jambes, c’est un match de compétition, confirme Le Guen. Il n’y a pas de raison de tourner, l’effectif est totalement disponible et on ne rejoue que dans une semaine (NDLR : à Bordeaux en championnat). Je ne suis pas du genre à tourner pour faire tourner. » Bien sûr, il y a ces petits signes qui inquiéteront les plus superstitieux. Le stade Gabriel-Montpied de Clermont-Ferrand, où va se dérouler cette rencontre, est le même où le PSGavait subi une de ses pires déroutes, en 1997, face aux Clermontois, en 8e de finale de la Coupe de France. Paul Le Guen y avait de nouveau perdu huit ans plus tard avec Lyon, mais cette fois-ci comme entraîneur. « J’ai une histoire particulière avec ce stade, a réagi hier Le Guen avec un petit sourire en coin. Deux défaites en 8e de finale, deux fois au penalty et deux fois le jour de mon anniversaire. On me dit que Clermont est une très belle ville mais, pour le moment, je suis circonspect… »

Heureusement pour le PSG, le 4 janvier ne coïncide pas avec l’anniversaire de Paul Le Guen. L’entraîneur breton est né un 1er mars.
Frédéric Gouaillard

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MONTLUÇON (CFA) - PSG (L 1)

Aujourd’hui (17 h 30), stade Gabriel-Montpied de Clermont-Ferrand
Arbitre : M. Auriac.
PSG : Edel - Ceará, Traoré, Camara, Armand - Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen - Giuly, Hoarau.
Montluçon : Bourgeois - Boulabar, Moreau, Vernier (cap.), De Oliveira - Kuzmic, Ouattara, Bessaque, Ollier - Caceres, Komenant.

le parisien 04/01

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Ils l’avaient fait avec Clermont
Trois vainqueurs du Paris-SG en 1997 sont aujourd’hui montluçonnais.

« DEPUIS HUIT ANS que je suis ici, je n’en ai jamais parlé ». Nicolas Le Bellec, entraîneur de l’Étoile des Sports de Montluçon, est un survivant discret. Le 1er mars 1997, il était le capitaine du Clermont Foot, vainqueur du PSG en huitièmes de finale de la Coupe de France. Un exploit retentissant, fruit d’un incroyable scénario (voir par ailleurs), qui a ressurgi avec le tirage au sort des 32es de finale. « L’attention médiatique est focalisée sur nous car le lien est simple, c’est un trait d’union, relève Mickaël Bessaque. Mais parfois, on a l’impression qu’on rejoue Clermont-PSG, ça agace un peu nos coéquipiers. Ils ont raison. C’est un match complètement différent, avec d’autres hommes. »

Un tiers de l’effectif est passé par Clermont dans sa carrière, dont trois qui ont renversé le PSG : Le Bellec, l’entraîneur, Ribérol et Bessaque. Trois personnes à part, sur lesquelles le public se retourne quand elles visitent le stade Gabriel-Montpied. Là bas, les Clermontois de 1997 sont un peu comme les champions du monde 1998 dans le reste de la France. Pourtant, à Montluçon, ce statut n’existe pas. Le souvenir demeure enfoui. « On se voit tous les jours, mais on n’en discute jamais entre nous », assure Le Bellec. Au départ, l’entraîneur pensait utiliser ce vécu dans la préparation de l’événement. Il a renoncé. Par peur que trop de références à Clermont ne froissent son groupe, dénaturent l’enjeu. « Notre quotidien, c’est l’inverse des paillettes de ce 32e », rappelle Mickaël Ribérol, troisième larron du trio.

En exagérant à peine, il flotterait presque un sentiment d’abandon au dessus du club. Jeudi soir, pour le deuxième entraînement de la journée, deux dirigeants sont passés, mais pas le moindre supporter. En Championnat, les Montluçonnais attirent en moyenne 200 à 300 spectateurs quand le club de rugby, qui évolue en Fédérale 1, dépasse systématiquement le millier.

Le Bellec : « On est largués, on bricole »

En ville, cette semaine, il fallait vigoureusement chercher la moindre trace visible d’un événement à venir. Comme si l’ancien club « des Dunlop » illustrait la souffrance d’une cité rudement touchée par l’extinction de son tissu industriel. Avec 750 000 euros de budget, Montluçon sait ses ambitions limitées. Et s’il lui venait des rêves de grandeur, un coup d’oeil au vétuste stade Dunlop suffirait à les réprimer. Une autre enceinte esten gestation, à quelques centaines de mètres de là. Mais elle est dévolue au rugby.

Il y a quelques jours, en raison des conditions climatiques, Le Bellec avait projeté une petite opposition amicale sur un terrain synthétique. Il était occupé, et les utilisateurs habituels ont refusé de s’effacer. Le match a été annulé. Montluçon est un vrai club amateur, avec ses petites misères.

Le CE de Dunlop ne subvient plus à ses besoins depuis longtemps. Désormais, il n’y a même plus de travail en ville pour attirer d’éventuelles recrues. « Au niveau des moyens, on est largués, reconnaît Le Bellec. On essaie de se débrouiller du mieux possible, mais on bricole. »

Montluçon, pourtant, a des arguments. Cet automne, il a réussi une série de 13 matches sans défaite. « Ce n’est pas innocent, rappelle Le Bellec. Et c’est ce que je dis aux joueurs : le PSG, ce n’est pas une finalité. On a des arguments, de bons éléments. » Dont Komeman, meilleur buteur du groupe C de CFA (12 réalisations). Un bon tiers de l’effectif a plus de trente ans : « Ils savent la réalité du très haut niveau amateur », dit Ribérol. Ils connaissent les dangers de la Coupe. Ses vertus, aussi.

« Avant Paris, nous n’étions pas tous des mecs qui s’adoraient, rappelle Le Bellec. Mais ça crée des liens très forts. Il n’y a que la Coupe qui peut engendrer ça. » L’entraîneur de Montluçon avait marqué contre Paris. « Quand j’ai serré la main de Rai avant le coup d’envoi, je me sentais tout petit. Alors, quand il a marqué sur un enchaînement poitrine volée sous la barre, je me sentais vraiment tout, tout petit ! Pendant les vingt dernières minutes, par contre, qu’est-ce que je me sentais fort ! La Coupe, c’est ça : elle te révèle à toi-même. »

Ce soir, au stade Gabriel-Montpied de Clermont-Ferrand, les anciens de 1997 sont évidemment invités. Sait on jamais.
RÉGIS DUPONT

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Le Guen n’aime pas l’endroit
Ses deux derniers passages au stade Gabriel-Montpied n’ont pas laissé de bons souvenirs à l’entraîneur du PSG.

CET APRÈS-MIDI, il va faire froid, très froid. Comme en 1997 et en 2005, les deux dernières fois où Paul Le Guen a foulé la pelouse du stade Gabriel-Montpied, à Clermont-Ferrand. Deux rappels douloureux, deux éliminations en Coupe de France, deux voyages qu’il aimerait tant n’avoir jamais effectués. La première fois, c’était avec le PSG, dont il était un précieux milieu de terrain : 4-4 à la fin du temps réglementaire (le PSG menait 3-1) contre le Clermont Foot, équipe de Nationale 2 (niveau 4, comme Montluçon, son adversaire du jour), défaite 3-4 aux tirs au but, Le Guen manque le sien et élimination en huitièmes de finale. « Je n’ai pas de pire souvenir qu’à Clermont », lâchait-il. La deuxième fois, alors qu’il était à la tête de l’Olympique Lyonnais, lors d’un retour, au même stade de la compétition, sur des terres inhospitalières. Nouveau camouflet (1-1, 3-4 aux t.a.b.).

« C’est vrai que j’ai une histoire particulière avec ce stade. À chaque fois, c’était le jour de mon anniversaire », souriait-il hier juste avant de prendre l’avion pour l’Auvergne. C’était donc un 1er mars. Voilà un bon moyen de mettre un terme aux comparaisons avec les deux séjours précédents. Aujourd’hui, dimanche 4 janvier, Paul Le Guen n’affrontera pas Clermont, piteusement éliminé hier, mais Montluçon. Et ce n’est plus en huitièmes, mais en trente-deuxièmes de finale. Et puis non, son pire souvenir, ce n’est pas Clermont, rectifiait-il hier : « J’étais quand même dans l’équipe de France qui a perdu contre Israël (2-3) en 1993. »Autant de façons de se persuader que le mal est passé, digéré, éliminé.

« De toute façon, je ne suis pas superstitieux, reprend l’entraîneur du PSG. Il faut persévérer et essayer d’aller gagner là-bas. J’ai été marqué par le premier épisode, mais le deuxième était différent. Depuis, j’ai tenté d’oublier. Par rapport à ce match contre Montluçon, je n’ai pas de crainte particulière. Il faudra l’aborder avec professionnalisme et vigilance. Je n’ai pas de raison de faire tourner l’équipe, car on a une semaine pour récupérer ensuite, ce qui n’était pas le cas lors des rendez-vous en Coupe d’Europe cette saison. La Coupe est une compétition qui me tient à coeur et on a envie de la gagner. »

Pas de raison de redouter ce troisième acte à Clermont, donc ? Le Guen sourit. Un sourire crispé. « On me dit que c’est une très belle ville. J’ai travaillé avec Hervé Mathoux, Clermontois, qui me vante sans cesse les charmes de sa ville. Mais bon, c’est vrai, je suis encore circonspect… »
DAMIEN DEGORRE

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posté 04/01/2009 19:44
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Foot - Coupe - Paris au rythme des sénateurs

Le Paris-SG a assuré une tranquille qualification pour les seizièmes de finale de la Coupe de France, dimanche, à Clermont-Ferrand face à Montluçon, formation de CFA (1-0) qui n'a pas réussi à gommer les trois divisions d'écart entre les deux équipes. Bien sûr, l'écart au score est assez mince et Stéphane Sessègnon a dû attendre la 52e minute pour ouvrir la marque, seul à la réception d'un centre de Giuly. Mais sur le fond, il n'y a pas eu de match. Les Parisiens, qui avaient sorti leur équipe-type, ont possédé le ballon dans des proportions qu'ils n'ont pas connu en L1 depuis des lustres, occupant le camp adverse à un rythme sénatorial. Le consultant du diffuseur a pu dire à l'heure de jeu : «Avec des matches comme ça, Makelele peut jouer jusqu'à quarante-cinq ans». Le PSG, sur ce coup-là, risquait plus de s'endormir que de ne pas se qualifier. Paul Le Guen peut redevenir l'homme rationnel qu'il a toujours été : l'Auvergne ne l'a pas marabouté.

Sur le plan des occasions, Montluçon a vaguement inquiété Edel sur deux frappes de Raphaël Caceres, l'une flottante (8e) directement sur le gardien parisien, l'autre écrasée et à côté (30e), avant une réaction peu incisive dans le dernier quart d'heure. Le reste ? Une maîtrise collective parisienne débouchant régulièrement sur des occasions franches, allant d'une tête de Traoré sur le poteau narguant la ligne de touche (9e), aux imprécisions de Hoarau (23e) et Giuly (39e), en passant par deux frappes de Sessègnon interceptées par Bourgeois (21e). A la 70e minute, Giuly oubliait à la fois de frapper et de passer le ballon à Hoarau, permettant à Vernier de lui jaillir dans les pieds et de s'offrir un geste mémorable. Le PSG aurait pu breaker, mais, accroché dans la surface par De Oliveira au point d'en perdre sa chaussure (88e), Giuly n'a pas obtenu de M. Auriac de pouvoir se faire justice. - Cé. Ro.

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Varino
posté 05/01/2009 13:29
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Le PSG n’a jamais tremblé

Les Parisiens ont rempli leur contrat hier soir en s’imposant (1-0) face à Montluçon (CFA) . Toujours engagés dans quatre compétitions, ils seront opposés en 16es de finale au vainqueur de Pont-de-Roide (DH) - Gazélec Ajaccio (CFA).


Frédéric Gouaillard | 05.01.2009, 07h00




Ce PSG version 2008- 2009 a décidé de faire taire les railleurs. Plus question de prêter le flanc aux mauvaises plaisanteries. Cette saison, Paris a gagné en sérieux et crédibilité, comme l’a prouvé hier sa qualification pour les 16 e s de finale de la Coupe de France face aux amateurs de Montluçon (1-0). Sur le terrain de Clermont-Ferrand qui avait tant meurtri les Parisiens de 1997 (élimination aux tirs au but par Clermont, situé quatre divisions en dessous), les partenaires de Claude Makelele ont pleinement assumé leur statut de favori.

Quasiment jamais inquiétés, les pensionnaires de Ligue 1 ont beaucoup gâché dans un premier temps, avant de donner le coup de reins nécessaire après la pause avec un but de Sessegnon. « L’essentiel était de faire preuve de vigilance et de professionnalisme et, même si on ne gagne que 1 à 0, j’ai le sentiment qu’on a fait un bon match », a réagi Paul Le Guen après la rencontre.

Sessegnon intenable

Pas malheureux, les Parisiens seront de nouveau opposés à une équipe de niveau inférieur au prochain tour (les 24 et 25 janvier), puisque le tirage au sort leur a désigné comme adversaire le vainqueur de la rencontre Pont-de-Roide (DH) - Gazélec Ajaccio (CFA) qui se déroulera le 11 janvier. L’entraîneur parisien a déjà prévu d’envoyer un membre de son staff en superviseur le week-end prochain dans le Doubs. Histoire de ne rien négliger et de rester fin janvier la seule équipe française encore en course dans les quatre différentes compétitions (Championnat, Coupe de la Ligue, Coupe de France et Coupe de l’UEFA). « C’est anecdotique mais c’est bien, car cela nous permet d’être ambitieux sur tous les tableaux », a expliqué hier Paul Le Guen.
Au-delà du résultat et de la capacité que recèle le PSG d’éviter les chausse-trapes de la Coupe de France, on retiendra de cette soirée la belle forme affichée par Stéphane Sessegnon. Le Béninois, intenable sur son côté droit qu’il a souvent déserté, s’est créé quatre énormes occasions et a inscrit le but victorieux. On notera également le geste du président du PSG. Charles Villeneuve, présent hier à Clermont-Ferrand, a tenu à faire savoir qu’il reversait 10 000 € au club de Montluçon sur la part de recette revenant aux Parisiens. On imagine aisément que pour les Auvergnats cela n’égalera jamais le goût d’un triomphe. Mais les Montluçonnais avaient hier la défaite lucide. « Il faut être honnête. On n’a jamais pu élever le rythme et le niveau de jeu pour les inquiéter », reconnaissait le milieu Mickaël Bessaque, victorieux en 1997 avec Clermont face au PSG. Paris, lui, a parfaitement lancé son année 2009 et regorge d’ambitions avant de se déplacer à Bordeaux dimanche pour la reprise de la Ligue 1.

LA FICHE
MONTLUÇON (CFA) - PSG (L 1) 0-1 (0-0)
Spectateurs :
8 000.
Arbitre : M. Auriac.
But : Sessegnon (52e).
Avertissements. Montluçon : Lécluse (88e) ; PSG : Ceará (10e), Pancrate (89e).
Montluçon : Bourgeois - Boulabiar, Moreau, Vernier, Kuzmic - Ollier (Lécluse, 78e), Ouattara (Badu, 64e), Bessaque (cap.), De Oliveira – Kaceres (Riberol, 78e), Komeman.
PSG : Edel - Ceará, Camara, Traoré, Armand - Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen (Pancrate, 75e) - Giuly, Hoarau.

Le Parisien



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Giuly : « Personne n’a eu peur »

Propos recueillis par Christophe Bérard | 05.01.2009, 07h00




IL A BRANDI sa chaussure, arrachée lors d’un contact en fin de match, pour réclamer un penalty évident. Mais après la douche, Ludovic Giuly préférait en sourire pour ne retenir que la qualification. Il n’oublie pas, toutefois, de stigmatiser le manque de réalisme de son équipe.

Quel bilan peut-on tirer de cette qualification ?
Ludovic Giuly.
C’était un bon match de reprise.

On a eu beaucoup d’occasions de but et on en a raté énormément. Nous devions « tuer » le match en première période. Tout le monde sait qu’en coupe, si on gâche trop, ça peut se retourner contre l’équipe qui ne sait pas marquer. En même temps, excepté durant les dix dernières minutes, Montluçon n’a pas été très dangereux. Nous avons quand même bien géré cette équipe.

Le doute s’est-il immiscéàla pause ?
Non. Il fallait juste garder notre concentration et continuer à pousser. Il y avait un peu de déception de ne pas marquer. Mais personne n’a eu peur.

Comment expliquer ce manque de réalisme ?
A cause de la reprise et du besoin de retrouver ses marques. Contre Bordeaux, dimanche soir prochain, ce sera un autre match. En même temps, si on peut se procurer dix occasions de but là-bas, je signe toute de suite. (Rires.)

Cette rencontre s’annonce-t-elle comme le tournant du championnat ?
Il sera important d’y faire un résultat. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne joue plus le maintien. Maintenant, il faut penser à autre chose de mieux.

La Coupe de France est-elle un objectif précis ?
Pour l’instant, nous sommes toujours en lice sur quatre tableaux et nous sommes les seuls en France dans ce cas. Ça fait du bien pour le groupe. Tout le monde a du temps de jeu. J’espère juste que nous n’y laisserons pas trop de force pour la fin de saison si tout doit se jouer au finish en championnat.

Vous n’avez jamais gagné la Coupe de France…C’est vrai. C’est pourtant un trophée que j’aime bien. Mais je pense que c’est le plus difficile à gagner. C’est plus dur que la Coupe de la Ligue.Si on me donne l’opportunité de la soulever, je prends tout de suite.

Y avait-il un penalty sur la faute de De Oliveira (88 e ) où vous perdez votre chaussure ?
Je crois que je vais devoir changer de chaussures, car elle était sûrement trop grande pour partir comme ça sans qu’on me touche. Plus sérieusement, évidemment qu’il y a penalty. Je me fais prendre tout le pied et je ne peux pas frapper le ballon. Allez, ne soyons pas méchants : disons que l’arbitre aussi était en reprise…

Le Parisien


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Dubdadda
posté 05/01/2009 17:38
Message #28


Légende
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L1 / PSG : DES PAIRES HORS-PAIR

Face au modeste club de Montluçon, Paul Le Guen avait aligné son équipe type, à l'exception du gardien. Les dix joueurs de champ forment en effet cinq paires difficiles à dissocier.

Dimanche, le PSG n'a pas vraiment souffert face à Montluçon. Il faut dire que les Parisiens avaient pris très au sérieux les joueurs locaux malgré leur modeste place dans la hiérarchie nationale. Hormis Mickaël Landreau, Paul Le Guen avait ainsi aligné son équipe type face à la CFA de Nicolas Le Bellec, dimanche à Clermont-Ferrand. Lui qui n'a pas hésité jusque-là faire tourner en Coupe de la Ligue ou en Coupe de l'UEFA a couché sur la feuille de match les dix noms et ses cinq paires magiques en championnat. Car après avoir tâtonné dans ses associations en début de saison, Le Guen a trouvé les bonnes combinaisons humaines et tactiques. Le PSG joue à onze mais en suivant la formule suivante : cinq fois deux = 10. Ne reste plus qu'à rajouter un gardien.

Sur la droite le Brésilien Ceara est ainsi complémentaire de Stéphane Sessegnon. Jusqu'ici anonyme, le joueur sud-américain effectue le gros du travail défensif sur son aile mais sait profiter des espaces que le Béninois lui octroie quand il repique au centre. A la gauche de Ceara, une paire centrale Camara-Traoré en regarde une autre devant, avec Clément et Makelele. On pourrait parler là d'un carré d'as qui bouche bien l'accès des buts de Landreau ou d'Edel. Ces quatre joueurs physiques derrière et accrocheurs devant sont les armes de destructions sportives massives du PSG, obligeant les attaquants adverses à fuir sur les côtés ou à frapper de loin.

L'équilibre d'un groupe est fragile

A gauche, le tandem Armand-Rothen est lui bien connu. S'il n'est pas aussi spectaculaire que le duo que formait à Monaco « JR » avec Patrice Evra, une vraie complicité lie l'aile gauche du PSG, aussi bien sur le plan défensif qu'offensif. Restait à trouver la dernière paire magique, sans doute la plus difficile à constituer : celle de devant, censée conclure le travail des quatre autres paires. Alors que Le Guen disposait de Kezman et Luyindula dans sa manche, il a choisi Giuly pour jouer les valets du roi Hoarau. Totalement complémentaires et pourtant si différents, ils posent un problème difficilement soluble pour les défenses.

Paul Le Guen tient donc son équipe type. Mais l'entraîneur parisien doit désormais garder sous le coude quelques jokers sur son banc de touche. L'équilibre d'un groupe est fragile. En ne changeant plus son équipe, le Breton s'expose aux soucis inhérents à des séances prolongées sur le banc. Grimaces, colères, individualisme exacerbé, les joueurs hors paires associés sur le banc devront trouver leur terrain d'expression rapidement. Sinon, le PSG pourrait bien connaître à nouveau les affres du passé et d'un vestiaire décomposé. Avant le match face à Montluçon, Mamadou Sakho, symbole de ces remplaçants réguliers, ne disait-il pas dans un sourire, sur le site de son club, que son vœu le plus cher en 2009 était d' « obtenir plus de temps de jeu ». Pas de gagner un titre…


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foyan
posté 05/01/2009 21:49
Message #29


L'Homme Beau
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Foot- L1- PSG - Sessegnon: «Des instants magiques»

Heureux papa pour la quatrième fois il y a quelques jours, Stéphane Sessegnon, qui a qualifié le PSG pour les quarts de finale de la Coupe de France contre Montluçon dimanche (1-0), est serein quant aux échéances à venir du club parisien. A l'aube de cette nouvelle année, le Béninois (photo L'Equipe) se confie, sans prétention ni euphorie.

La Coupe de France, la priorité ? : «Disons que l'année commence bien par cette victoire en Coupe de France. L'important, c'était de se qualifier même s'il n'y pas eu forcément la manière. On espère aller le plus loin possible dans cette coupe et qu'on va pouvoir récidiver comme lorsque le PSG s'est qualifié pour les deux finales !»

Paris sur les quatre tableaux, trop compliqué ? : «C'est vrai, on est sur tous les fronts mais la multiplication des compétitions, c'est plaisant. On est capable de faire de bonnes choses et on vit des instants magiques. On va tout donner comme d'habitude. L'objectif, on l'a dit, c'est le championnat mais on va essayer de s'en tirer dans les autres compétitions».

L'effectif est-il assez fourni ? :
«Sur ce sujet, ce n'est pas à moi de décider. Le coach a plus d'expérience que moi. Notre équipe se défend pas mal. Il y a des joueurs capables de faire la différence. Pour l'instant, cela se passe bien et c'est le coach qui est le mieux placer que moi pour juger. Je suis dans un club qui a de l'ambition et c'est très bien».

Bordeaux dimanche, décisif ? :
«C'est le premier match de la deuxième partie de saison. Ils ont perdu chez nous (but de Hoarau 1-0, ndlr), c'est presque un match à six points car les deux équipes ont peu de points d'écart au classement. Ce n'est pas forcément le déclic mais c'est un match important. Ce match peut mettre la pression tout de suite sur Bordeaux et montrer aux autres équipes du haut de tableau qu'on est là».

Les voeux de Stéphane Sessegnon ? :
«Ne pas avoir de blessures, finir au mieux le championnat, avoir un trophée et faire plaisir aux supporters et aux gens qui travaillent au PSG !»

Propos recueillis par C. MICHEL, au camp des Loges.

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parano
posté 06/01/2009 10:18
Message #30


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Le PSG proposera-t-il une prolongation de contrat à Paul Le Guen ?
OUI à 60%

APRÈS DEUX SAISONS au bord de la relégation, le Paris-SG est quatrième de Ligue 1. C’est aussi la seule équipe française encore en course sur quatre tableaux (L 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue, Coupe de l’UEFA). Dans ces conditions, il semble improbable que ses dirigeants ne proposent pas une prolongation à leur entraîneur, dont le contrat s’achève en juin. Charles Villeneuve, le président, aime beaucoup Deschamps. Mais, au moment de trancher, il intégrera sans doute la courbe de résultats. Avant de se prononcer, il en réfèrera aussi à Sébastien Bazin. L’actionnaire majoritaire du club, vrai décisionnaire pour les choix stratégiques, apprécie la personnalité du Breton. Après, rien ne dit que les deux parties s’entendront sur les conditions de cette prolongation.

RÉGIS DUPONT

L'Equipe

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Le PSG confronté aux cadences infernales
C’est un problème de riche. Seule équipe encore présente en championnat, Coupe de France, Coupe de la Ligue et Coupe de l’UEFA, le PSG pourrait tout perdre à vouloir batailler sur tous les fronts. Le débat est ouvert.

C’est le banc de touche qui va être content ! Après l’élimination de Bordeaux en Coupe de France, le PSG demeure l’équipe française engagée dans le plus de compétitions cette saison. Quatre avec le championnat, la Coupe de l’UEFA, la Coupe de France et la Coupe de la Ligue. Forcément, le calendrier de Paris va s’emballer : entre Bordeaux - PSG ce dimanche et PSG - Nancy le 28 février, soit en quarante-neuf jours, le club de la capitale va disputer dix matchs, onze s’il bat le vainqueur de la rencontre Pont-de-Roide (DH) - GFCO Ajaccio (CFA) lors du 16 e de finale de la Coupe de France qu’il disputera à la fin de janvier. Soit une moyenne d’un match tous les quatre jours et quelque.
Paul Le Guen le martèle : la priorité, c’est la Ligue 1. C’est cette compétition qui détermine le reste. En championnat, l’entraîneur parisien aligne son équipe type. S’il dispose d’une semaine entre chaque rendez-vous, Le Guen remet les mêmes, sinon il panache. Autrement dit, vu la cadence prochainement imposée aux Parisiens, l’effectif va beaucoup tourner. Il n’y a pas d’autre issue, sachant les limites à certains postes : les latéraux (Ceará, Armand), le milieu gauche (Rothen).
Mais, à trois matchs de la finale au Stade de France en Coupe de la Ligue, épreuve dont il est le tenant ; avec un vrai coup à jouer en Coupe de France à la fois grâce à son tirage et au probable affrontement Lyon - Marseille qui éliminera un gros ; avec une Coupe de l’UEFA qui tient à coeur aux joueurs (scène de joie mémorable lors du 4 e but face à Santander), le PSG aura du mal à faire un choix.

Dynamique de victoires

La logique voudrait qu’il en fasse un, la raison l’incite peut-être à ne surtout rien sacrifier. Si l’on se fie à Paul Le Guen, dont les résultats valident la philosophie, c’est en disputant à fond toutes les compétitions qu’un club tient debout, droit sur son idée directrice. C’est la fameuse dynamique de victoires. C’est ainsi que Paris s’est sauvé la saison dernière en puisant dans les coupes nationales (deux finales au Stade de France) la confiance qui lui manquait en championnat.
Mais aujourd’hui, en Ligue 1, il y a encore mieux que Paris, avec Rennes, un point de plus et une place au-dessus (34 points, 3 e ). Eliminés de la Coupe de la Ligue et de la Coupe de l’UEFA, avec un banc quasi similaire à celui de Paris en qualité (Leroy, Wiltord, Sow, Gyan, Cheyrou, Aubey contre Luyindula, Kezman, Pancrate, Chantôme, Sakho et Bourillon). Rennes n’a peut-être pas fait exprès de choisir, mais s’est facilité la tâche sur la route qui le mène à son destin.
Faut-il tout jouer ? On surveillera en fin de saison le classement de ces deux équipes pour avoir un début de réponse.

Le Parisien
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Dante
posté 07/01/2009 07:26
Message #31


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Ligue 1 / PSG
Le Guen cherche une alternative à Rothen
Frédéric Gouaillard et Christophe Bérard | 07.01.2009, 07h00

Dimanche dernier, en Coupe de France, Paul Le Guen a procédé à un changement quelque peu inhabituel. A la 75 e minute, au moment où son équipe menait 1 à 0 contre Montluçon, l’entraîneur parisien a remplacé Jérôme Rothen par Fabrice Pancrate. Cette saison, en dix-huit matchs de Ligue 1, l’ancien Monégasque a déjà été suppléé à cinq reprises en fin de partie et généralement par des joueurs à vocation défensive afin de tenir un résultat.
Mais, dimanche, il est revenu à Sessegnon d’occuper son poste sur le flanc gauche et à Pancrate d’être installé dans le couloir droit. Dans cette configuration, Paris n’a pas survolé les débats. Mais Paul Le Guen aurait voulu tester une nouvelle formule qu’il ne s’y serait pas pris autrement.

Performances assez décevantes

Rothen est apprécié de l’entraîneur parisien. Pourtant, depuis le début de la saison, ses performances sont quelque peu décevantes (2 buts, 3 passes décisives). A la peine quand il s’agit d’éliminer un adversaire, Rothen se décharge sur Sessegnon pour l’animation de l’attaque. Ce n’est pas un hasard si la direction du club souhaite en priorité renforcer son milieu de terrain, avec une volonté déclarée pour le côté gauche. Le président Charles Villeneuve l’a encore confirmé dimanche à Clermont. Cette formule avec Sessegnon à gauche et Pancrate à droite envisagée par certains cadres présenterait un double avantage dans l’optique de la seconde partie de saison. Elle offrirait une solution de remplacement à Le Guen en cas de suspension ou de blessure d’un de ses deux milieux de couloir. Et, surtout avec Sessegnon positionné à gauche, Rothen se verrait proposer un sérieux concurrent. Tout ce qui lui manque cette saison, et qui est à l’origine de ses prestations en demi-teinte selon certains membres du PSG. A ce jour, Jérôme Rothen reste, quoi qu’il en soit, l’option numéro un au poste de milieu gauche. Pourtant, la tentation de positionner Sessegnon à sa place et Pancrate à droite, dans un schéma en 4-4-2, est bien réelle.

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A2V
posté 07/01/2009 09:56
Message #32


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La Juventus pense au Parisien Sakho - 08:58

A même pas 19 ans, Mamadou Sakho est un des piliers du Paris-SG. Capitaine l'an passé lors de la période noire traversée par Paris, le défenseur central a attiré l'oeil de plusieurs grands clubs étrangers (Arsenal, Newcastle...). Selon L'Equipe, c'est désormais la Juventus qui pense sérieusement à engager lors de l'été prochain le jeune joueur de la capitale à qui il ne reste qu'un an et demi de contrat. Sakho, qui négocie une prolongation de bail avec son club formateur, souhaite rester à Paris. Mais le PSG, qui veut le garder, ne lui propose pas pour le moment de conditions satisfaisantes.

lequipe.fr


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"les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association"
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And1
posté 08/01/2009 08:57
Message #33


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On s’arrache les maillots des Parisiens
Sylvie De Macedo | 08.01.2009, 07h00

Les dirigeants parisiens peuvent se frotter les mains. Lors de la première moitié de saison, les revenus issus du merchandising* ont explosé. Les raisons : de bons résultats sportifs mais également la présence de joueurs confirmés (Giuly, Makelele) et de stars en devenir (Hoarau, Sessegnon). Malgré la crise, les supporteurs ne rechignent pas à s’arracher le maillot de leur idole. En juillet et août, le PSG en a ainsi écoulé 8 000. En décembre, plus de 2 200 maillots domicile ont été vendus contre 760 la saison dernière à la même époque, soit une augmentation de 76 %. Pour les tenues extérieures, le constat est identique (+ 40 %). Autant de bons chiffres qui boostent les finances des boutiques du club. En décembre, celle des Champs-Elysées a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 26 %, celle du Parc de 70 % ! La hausse de l’affluence porte d’Auteuil (41 067 spectateurs de moyenne lors de la phase aller contre 36 520 la saison passée) n’est pas étrangère à ce phénomène.

Makelele est le plus vendeur

Depuis le début de la saison, Claude Makelele est le Parisien dont la tunique est la plus vendue (environ 2 000). C’est d’autant plus étonnant que les joueurs à vocation défensive deviennent rarement des icônes marketing. Mais son passé et son aura sur le groupe ont fait de lui la star du club. A la deuxième et troisième marche du classement, on retrouve Ludovic Giuly et Guillaume Hoarau. Sur le mois de décembre, le maillot de ce dernier est d’ailleurs numéro un des ventes. Le Réunionnais est talonné par Stéphane Sessegnon. Malgré sa première moitié de saison en demi-teinte, Kezman intègre également le top 5. On saura fin mai si ces joueurs parviendront à égaler le record détenu par Nicolas Anelka. Ce dernier est, en effet, le Parisien à avoir vendu, sur une saison, le plus de maillots, de loin devant Ronaldinho et Pauleta. Le Portugais, au regard de ces cinq ans passés au club, est, en revanche, celui qui en a le plus écoulé.

* Les chiffres ne concernent que les ventes réalisées dans les boutiques du club.


Le Parisien
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And1
posté 08/01/2009 12:01
Message #34


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PAUL LE GUEN a accepté le départ sous forme de prêt de plusieurs jeunes joueurs formés au club. Ainsi, Ngoyi a rejoint Clermont. Sankharé, lui, espère rejoindre prochainement Reims. Kezman lui aussi peut
aller voir ailleurs.
Déjà parti cet hiver : Granddi Ngoyi (20 ans), milieu, prêté à Clermont (L 2).
Ils peuvent partir : YounousseSankharé (19 ans), milieu, formé au club, 87 minutes en L 1 cette saison. Mateja Kezman (29 ans), attaquant, au club depuis 2008, 367 min. en L 1 cette saison.


Citation
PARIS-SG
Le PSG, qui comptait effectuer une séance physique hier matin, est finalement resté s’entraîner en salle, où les joueurs ont notamment enchaîné divers ateliers de musculation.

Aujourd’hui, ils devraient se replier sur le terrain synthétique de leur ancien centre d’entraînement, qui a été déneigé hier. Arnaud (épaule) est toujours leseul élément indisponible. – R. D.


L'Equipe
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parano
posté 09/01/2009 10:43
Message #35


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Paris se met en quatre
Le PSG est le seul club français encore en course dans quatre compétitions. En a-t-il les moyens ?

FINALEMENT, PARIS ne sait pas choisir.Au bout d’une demi-saison, il peut encore tout gagner, et c’est la seule équipe française dans ce cas. Ligue 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue ou Coupe de l’UEFA ? Pour l’instant, le PSG a le droit de rêver à tout. Jusqu’à maintenant, Paul Le Guen a disputé les différentes épreuves avec une formation à géométrie variable : le onze type est aligné en Championnat, l’équipe bis profite des autres compétitions pour grignoter du temps de jeu. Cette pratique avait déjà bien réussi la saison passée aux Parisiens, finalistes de la Coupe de France et vainqueurs de la Coupe de la Ligue en dépit de difficultés immenses en L 1. Il n’y a pas de raison pour qu’il ne prolonge pas l’expérience en 2009. Dans ce domaine, tout reste affaire de proportions : lorsqu’il avait aligné une équipe très majoritairement composée de remplaçants à Schalke 04 en Coupe de l’UEFA, l’entraîneur parisien avait cueilli un gros revers (1-3). En C 3, le PSG s’en est sorti d’extrême justesse en phase de poules. Or, désormais, avec l’arrivée des confrontations par aller retour, il ne pourra plus se permettre de telles pratiques.D’ailleurs, depuis le voyage à Gelsenkirchen, Le Guen est déjà revenu à des panachages mieux dosés.
Où est le problème de Paris, qui a déjà disputé 27 matches officiels et en ajoutera au minimum 24 dans la deuxième partie de saison ? Son effectif n’est pas le plus large de France, au contraire. Une ou deux blessures de titulaires peuvent restreindre considérablement son potentiel, car plusieurs postes ne sont pas doublés (arrières latéraux, milieu gauche). Et des éléments comme Hoarau ou Sessegnon sont incontournables dans le secteur offensif. Paris a trouvé son équilibre, mais l’instabilité peut rapidement rôder. C’est l’obsession de son entraîneur, qui sait compter : Paris jouera au moins deux matches de plus que la saison passée. Il devra sans doute composer avec un
calendrier plus chargé que celui de ses concurrents pour l’Europe en L 1 (Rennes, par exemple, est éliminé en C 3 et en Coupe de la Ligue).

Une façon d’éviter la frustration des remplaçants

La priorité des priorités demeure le Championnat, puis les coupes nationales, notamment la Coupe de la Ligue (Paris est détenteur du trophée). « Le premier objectif a toujours été le Championnat, mais on jouera tous les coups à fond, assure Stéphane Sessegnon. On n’a pas forcément l’effectif de Lyon ou de Marseille, nous n’avons pas de grands noms sur le banc de touche, mais des gars qui sont capables de faire la différence, ils l’ont prouvé quand ils ont eu leur chance en Coupe. » Les compétitions « annexes » laissent un terrain d’expression à des éléments comme Sakho, Luyindula, Kezman ou Pancrate. Pour eux, c’est même carrément une soupape car, en L 1, l’équipe de départ ne bouge plus depuis deux mois. Le calendrier surbooké du PSG oblige Le Guen à jongler. Mais la contrainte lui convient : si Paris lâchait rapidement les Coupes, son entraîneur serait fatalement confronté à un problème encore plus gênant : la frustration de ses remplaçants.



RÉGIS DUPONT

L'Equipe

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Ces entraîneurs vedettes en fin de contrat

Laurent Blanc : Bordeaux puis les Bleus
UNE TENDANCE se dessine en Gironde : Laurent Blanc devrait prolonger son contrat. Les discussions avec Jean-Louis Triaud, le président aquitain, sont sur le point de commencer. Si l’entraîneur reçoit l’assurance que l’option Gourcuff qui a été prêté par l’AC Milan est bien levée moyennant 15 millions d’euros et que le recrutement d’un défenseur de haut niveau est acquis, alors il prolongera l’aventure bordelaise de deux saisons. Mais il se garde une porte de sortie dans le montage de son nouveau contrat : il s’agira d’un an plus un an. Pourquoi se libérer à l’été 2010 ? Parce que Raymond Domenech, l’actuel sélectionneur, arrivera à ce moment-là en fin de contrat. La place sera libre.Or, la Fédération française rêve de Laurent Blanc depuis plusieurs mois et l’ex-champion du monde, après trois ans en club, sautera sur cette occasion. A noter que Blanc n’est pas insensible non plus à l’intérêt que lui porte le PSG.

Eric Gerets : des rêves d’ailleurs
ERIC GERETS prépare son avenir. Et il ne devrait pas se dessiner du côté de Marseille. Le Belge n’a pas dans l’idée de prolonger son contrat avec le club phocéen, même si ses dirigeants le souhaitaient, ce qui n’est d’ailleurs pas encore d’actualité. En effet, selon nos informations, l’ancien entraîneur du PSV Eindhoven a demandé à des agents dont il est proche de lui trouver un club du Championnat d’Allemagne pour l’exercice 2009-2010. Eric Gerets rêverait de revenir dans le pays où vit sa femme et où il a déjà entraîné plusieurs équipes. Entre 2002 et mai 2005, il a travaillé pour deux clubs allemands, Kaiserslautern et Wolfsburg, sans obtenir tellement de succès. Si son retour en Bundesliga ne pouvait se réaliser, Gerets pourrait également postuler comme sélectionneur de la Belgique. C’est un challenge qui l’attire depuis bien longtemps également. Cela pourrait couronner une carrière d’entraîneur déjà bien fournie.

Guy Lacombe : deux ans de plus à Rennes ?
C’EST LE DOSSIER le plus avancé. Une proposition de prolongation de deux ans est entre les mains de Guy Lacombe. Les négociations portent déjà sur les questions financières, signe d’un accord proche. Lacombe veut aussi des garanties quant à son futur effectif avec les départs programmés de Jimmy Briand et Stéphane Mbia. Fort de sa réussite, le technicien aveyronnais veut le groupe le plus compétitif possible pour la saison prochaine.

Paul Le Guen : jugé sur pièces
AUCUNE décision rapide n’interviendra concernant Paul Le Guen. Les dirigeants parisiens se pencheront sur la question fin mars-début avril.Mais ils ne sont pas tous d’accord. Il y a ceux qui veulent mettre fin à l’aventure parisienne de l’ex-entraîneur de Rennes et Lyon, au nom de ses dix-huit premiers mois difficiles. Et puis il y a ceux qui désirent le prolonger pour ne pas casser la dynamique qu’il a su trouver au PSG, louant ses compétences enfin reconnues dans la capitale. « La solution s’imposera naturellement », dit-on au club. Autrement dit : Paris champion, dauphin ou 3e, Le Guen sera reconduit automatiquement. Au-delà, la question fera rage. Mais il existe aussi la volonté de Le Guen, personnage secret mais amoureux sincère de Paris.En cas de départ ou de renoncement, une « short list » de trois remplaçants a été établie au PSG. Elle comporte les noms de Laurent Blanc,Didier Deschamps et Jean Tigana.

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Paris ne regrette pas Gouffran

En général, ce genre d’histoire n’arrive qu’au PSG. Il s’agit en effet du flop le plus cher de l’été. Acheté 6 millions d’euros à Caen, Yoan Gouffran vient de vivre six premiers mois terribles avec Bordeaux. Quatorze titularisations en championnat, six en Ligue des champions (le maximum) : zéro but ! Et aussi deux passes décisives en Ligue 1.
Le reste ? Que du mauvais ou presque. Comme s’il avait du mal à digérer son passage dans un club plus huppé. Ou sa condamnation à verser 214 000 € au PSG pour non-respect du protocole signé avec ce club qu’il aurait dû rejoindre au mercato précédent, à l’hiver 2008. Rétrospectivement, c’est le PSG qui a fait une bonne affaire.

Cayzac reste prudent

Mais Alain Cayzac, le président d’alors, ne triomphe pas : « Même si je n’ai pas une affection particulière pour lui, ses six premiers mois ne le condamnent pas. Il faudra attendre la fin de saison pour savoir s’il a bien fait de ne pas venir. Mais quand on voit Hoarau en comparaison… » L’ex-Havrais n’a eu aucun mal à passer de la L 2 à la L 1 et encore moins à s’imposer dans un très gros club. Une question d’état d’esprit, selon Christophe Uldry, le président des Supras Auteuil : « Gouffran, c’est le contraire d’un Hoarau. Il manque d’humilité. Mais il aurait pu s’imposer à Paris. L’adaptation d’un joueur, ça tient à peu de chose. » C’est pourquoi Alain Cayzac reste prudent tout en maniant l’humour : « C’est un très bon joueur et il aurait pu se fondre dans l’effectif. Il va peut-être avoir un déclic même si je souhaite qu’il n’arrive pas trop tôt. Disons qu’à partir de lundi, une fois passé le Bordeaux - PSG, il a le droit d’avoir un déclic ! »

Le Parisien
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Schultzy
posté 09/01/2009 15:44
Message #36


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Hoarau :«Me faire un nom au PSG

L'attaquant réunionnais du Paris Saint-Germain, deuxième meilleur buteur du Championnat avec onze buts, est prêt à en découdre malgré le froid avec Bordeaux dimanche à Chaban-Delmas (21h00). Guillaume Hoarau compte bien continuer à faire trembler les défenses en 2009. A commencer par celle des Girondins. Hoarau n'a peur de rien. Entretien.

«Guillaume, quelles vont être les ambitions du PSG pour cette deuxième partie de saison ?
C'est vrai qu'on a fait une bonne première partie de saison et on va s'appuyer sur ce qui a été bien fait pour continuer. On veut être le plus compétitif possible et gagner un maximum de matches sans se mettre aucune pression particulière. On joue sur les quatre tableaux et on va essayer de tout faire pour aller le plus loin possible et réussir ces challenges.

Sur un plan plus personnel, comment jugez-vous votre première partie de championnat ?
J'ai fait six mois où j'ai beaucoup appris. Mon bilan est positif même si je sais que je peux encore beaucoup mieux faire. Je vais essayer de gagner en efficacité pour aider l'équipe encore plus et laisser peut-être un peu de moins de jus en faisant des allers et retours sur le terrain !

A quel type de traitement vous attendez-vous maintenant de la part des défenseurs, puisque vous faites partie des meilleurs buteurs du championnat ?

Il y a différents types de défenseurs et chaque équipe s'attend à un traitement différent. On a prouvé que Paris était bien là cette saison. Le PSG, quoi qu'il se passe, est toujours attendu de pied ferme sur tous les terrains. A nous de rester solides et costauds parce qu'il y aura des coups à jouer ces six prochains mois. Il y aura des trains à ne pas rater !

Quel regard portez-vous sur votre adaptation au PSG venant de L2 ?
Je me suis posé certaines questions en arrivant et je me suis senti de mieux en mieux, j'ai été aidé par le staff et par les collègues sur le terrain. Aujourd'hui, j'espère avoir enlevé cette étiquette de joueur qui arrive de Ligue 2 ! J'ai tout fait pour essayer de gagner en rythme. Là, je me sens vraiment bien.

Pensiez-vous réaliser cette première partie de saison ?
Je savais que si je jouais et avec une telle qualité dans l'effectif et bien, j'allais avoir des opportunités. Mon objectif était de m'intégrer et de gagner du temps de jeu. Maintenant, il ne faut pas s'arrêter là.

Avec le recul, que pensez-vous du match aller contre Bordeaux au Parc où vous aviez inscrit votre premier but avec le PSG ?
Je garde un bon souvenir du match aller. On avait fait un match costaud, j'ai eu de la réussite car ça aurait pu être un autre à la conclusion de l'action. On avait fourni un gros match collectif. On voulait gagner mais on ne savait pas où on allait. Quelques mois plus tard, on se sent plus mature ! C'est vrai que Bordeaux a eu la possession du ballon mais ça ne fait pas gagner un match. On savait qu'on n'avait pas autant de qualité qu'eux alors on a joué avec sur nos forces. Cette équipe m'avait impressionné quand même.

Et comment voyez-vous le match, dimanche ?
C'est une équipe qui joue et qui garde bien le ballon et par rapport à l'impact physique, ils ont dans toutes les lignes des joueurs impressionnants. C'est l'équipe qui m'a le plus impressionné pour l'instant. Marouane (Chamakh) est un attaquant chiant (sic) pour les défenseurs ! Pendant quatre vingt-dix minutes, il va courir. Ça va être un superbe match d'attaque-défense.»

Propos recueillis par Christophe MICHEL, au camp des Loges.

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"Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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sylvain
posté 10/01/2009 09:08
Message #37


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le parisien

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Les trois travaux d’Hoarau
Révélation d’une équipe du PSG qui a bouclé les matchs aller à la quatrième place, Guillaume Hoarau a déjà inscrit 11 buts. A partir de demain, pour le déplacement à Bordeaux, le jeune buteur va devoir confirmer.Frédéric Gouaillard | 10.01.2009, 07h00



Même Charles Villeneuve n’a pas pu résister. Cette semaine, le président du PSG a invité à déjeuner Guillaume Hoarau dans un restaurant parisien. A la sortie, l’ancien journaliste s’est laissé aller à ce commentaire : « Ce gars-là est au-dessus de la moyenne ! » Une appréciation qui vise davantage l’homme que le deuxième meilleur buteur de Ligue 1 (11 buts).

Mais Hoarau n’a pas impressionné que son président : ses coéquipiers l’estiment, ses adversaires apprennent à le craindre et l’encadrement de l’équipe de France le suit de près. C’est dire si la seconde partie de championnat qui débute demain à Bordeaux présente pour lui autant de risques que de défis.

Gagner en efficacité. Dimanche dernier en Coupe de France, Hoarau s’est procuré l’une des plus belles occasions du PSG face à Montluçon. Au sortir d’un jeu limpide à trois avec Sessegnon et Giuly, le Réunionnais a raté le cadre d’un cheveu. Cette action illustre le principal défaut que l’ancien Havrais souhaite gommer : « Etre plus efficace devant le but, c’est prioritaire », analyse-t-il. Pour cela, il n’hésite pas à allonger ses séances d’entraînement par des frappes au but. « Juninho marque beaucoup de coups francs mais il continue à les travailler », explique-t-il. L’attaquant parisien ne veut plus revivre par manque de réalisme des périodes sans but en Ligue 1, comme il en a vécu par deux fois lors des matchs aller : entre les 5 e et 7 e journées puis entre les 11 e et 13 e journées.

Se montrer régulier. Hoarau a aussi conscience qu’il va être l’objet de toutes les attentions de la part des défenses adverses. Souleymane Diawara, le stoppeur bordelais, lui a déjà fixé rendez-vous demain au stade Chaban-Delmas. « Ce sera à moi de trouver les solutions pour contourner le problème, commente le buteur. Moi, ça me permet de progresser et de gagner en ruse. Je sais que ça va être dur mais j’ai hâte. » Il a aussi conservé en mémoire les statistiques de sa saison dernière au Havre, avec une baisse sensible de sa réussite en seconde partie de championnat (12 buts contre 16 lors de la première phase). Dans un autre contexte et à un niveau supérieur, il lui faudra faire mieux pour justifier son statut de révélation de la Ligue 1.

Gérer les sollicitations. Après Claude Makelele, son capitaine, Guillaume Hoarau est le deuxième joueur le plus demandé du PSG. « On reçoit pour lui une quinzaine de demandes d’interview par semaine, tous médias confondus », indique-t-on au club. Le pic a été atteint après le sommet face à l’OM et son doublé (succès 4-2). Pourtant, le grand attaquant refuse de se disperser. Il a déjà dit non au « Grand Journal de Canal + », à « Stade 2 » et à d’autres émissions de télévision. Il lui faudra encore résister à l’engouement médiatique que pourrait générer une première sélection en équipe de France… Pour cela, Hoarau compte sur son entourage et notamment sur sa compagne à laquelle il fait souvent référence. Mais il s’appuie aussi sur ses coéquipiers qui sont déjà passés par là. « Il se renseigne, nous demande comment nous avons géré cela à l’époque », témoigne Ludovic Giuly. Car Hoarau (24 ans) ne veut pas connaître les mésaventures d’un Steve Savidan (30 ans) qui, depuis son passage chez les Bleus, a bien du mal à assumer son nouveau statut.

Le Parisien


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parano
posté 10/01/2009 10:56
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Blanc : « Il fait un bien énorme à Paris »

IL AVAIT inscrit beaucoup «de buts en Ligue 2 la saison dernière et il continue sur sa lancée au niveau au-dessus, juge l’entraîneur bordelais. Il deviendra un bon buteur. Mais il possède d’autres qualités. Il se déplace bien malgré sa taille et surtout il ne rechigne pas à défendre. Pour un entraîneur, c’est une excellente chose. Hoarau est un joueur qui fait un bien énorme à Paris. Ses coéquipiers profitent également de son travail incessant. Nous avons le même profil d’attaquant avec Marouane Chamakh, même s’il marque moins de buts pour le moment. » S.R.

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D'Alessandro
posté 10/01/2009 19:42
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Foot- L1- PSG - Landreau est remis pour Bordeaux

L'entraîneur parisien Paul Le Guen dispose d'un effectif quasiment au complet pour le déplacement à Bordeaux, dimanche (21h00). Il a retenu un groupe de 18 joueurs. Hormis Loris Arnaud, blessé de longue date, tout le monde est disponible. La seule incertitude en fin de semaine concernait Mikaël Landreau. Le gardien souffrait de l'épaule et avait été ménagé le week-end dernier en Coupe de France contre Montluçon (1-0). L'ancien Nantais est remis et tiendra bien sa place.

Pour le reste, il ne faut s'attendre à aucun changement de la part du technicien breton, qui devrait sans nul doute reconduire son habituel 4-4-2 avec la paire Giuly - Hoarau en pointe.

lequipe.fr

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Bordeaux-PSG : Le groupe du PSG

Avant match - samedi 10 janvier 2009 à 16:30

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Paul Le Guen pour le match opposant Bordeaux au PSG, comptant pour la 20e journée de Ligue 1, le dimanche 11 janvier 2009 :
ARMAND Sylvain
BOURILLON Grégory
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
CLEMENT Jérémy
EDEL Apoula
GIULY Ludovic
HOARAU Guillaume
KEZMAN Mateja
LANDREAU Mickaël
LUYINDULA Peguy
MAKELELE Claude
PANCRATE Fabrice
ROTHEN Jérôme
SAKHO Mamadou
SESSEGNON Stéphane
TRAORE Sammy

BORDEAUX / PSG
Stade Chaban-Delmas
20e journée de Ligue 1
Dimanche 11 janvier 2009 à 21H00
Match diffusé en direct sur CANAL+



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PLG : « Rester à la lutte et ne pas lâcher »

Quelques heures avant un important déplacement à Bordeaux, Paul Le Guen est revenu sur la semaine d’entraînement perturbée par la météo avant de présenter les enjeux du match.
Paul, comment avez-vous préparé cette rencontre malgré la météo difficile ?
« Nous nous sommes adaptés. Nous avions un terrain synthétique correct. Ce n’est pas comme s’entraîner sur une vraie pelouse mais nous avons ainsi pu réaliser des séances assez proches de ce que nous faisons habituellement. Je n’ai pas envie de me plaindre car des efforts ont été fournis pour que nous nous entraînions dans les meilleures conditions possibles. Notre nouveau centre nous aide également à nous adapter. Ce n’est pas idéal quand nous sommes en phase de reprise. Nous aurions aimé réalisé au moins deux séances sur une pelouse, mais tant pis. »

Que pensez-vous de cette formation bordelaise ?
« Bordeaux est un club et une équipe de qualité. Depuis quatre ou cinq ans, ils sont constants et souvent dans les trois premiers à la fin. C’est également une formation qui progresse continuellement. Cette formation est difficile à jouer, car ils disposent de joueurs de talents et ils sont forts collectivement. Depuis la saison dernière, ils ont amélioré leur effectif et gagné en automatismes. Ils ont, comme nous, connu un programme exigeant qui leur a peu être fait perdre quelques points en championnat. Ils sont encore en course en Coupe d’Europe et en Coupe de la Ligue, mais c’est aussi la règle du jeu pour les bonnes équipes. »

Cette rencontre est-elle un nouveau tournant dans la saison ?
« Oui, mais j’aurais aimé l’aborder dans une meilleure situation. Quelques minutes avant la fin de la rencontre face à Valenciennes nous avions trois points et Bordeaux était sur le point de s’incliner face à Monaco. Au final nous avons pris un point et eux trois. Nous restons donc à deux points d’eux alors que nous aurions pu avoir un peu d’avance. Une défaite dimanche soir nous mettrait donc à cinq points derrière Bordeaux et cela serait dommage. Nous sommes à la lutte avec les Girondins. Le déroulement des derniers matches est donc embêtant pour nous mais il faut rester concentrer, à la lutte et ne rien lâcher. »

Le PSG connaît maintenant son adversaire pour les 16es de finale de Coupe de France. Que pensez-vous de cette formation du GFCO Ajaccio ?

« Pierre Reynaud est allé voir la rencontre de cet après midi entre Pont de Roide et Ajaccio. Nous allons nous déplacer en Corse pour le prochain tour. Je connais assez peu cette équipe, je vais donc attendre le retour de Pierre pour me prononcer sur cette formation. Je sais qu’ils ont d’anciens joueurs pros dans leurs rangs et cela peut avoir son importance lors du match. »

PSG.fr
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parano
posté 10/01/2009 20:00
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Le Guen: "J'espère bien passer devant Bordeaux"

Reconnaissant que Bordeaux-PSG, dimanche en Ligue 1, est un tournant dans la saison, l'entraîneur parisien Paul Le Guen ne cache plus les ambitions de son club, espérant "rester au moins au contact" des Bordelais et "même leur passer devant au classement".

La rencontre à Bordeaux est-elle un tournant dans la saison du PSG?
Dans la mesure où on joue contre un adversaire direct, oui. J'aurais voulu l'aborder en meilleure situation. A quelques minutes près, on aurait pu avoir deux points de plus et Bordeaux trois points de moins au classement (ndlr: Paris s'est fait rejoindre au score par Valenciennes à la 83e minute tandis que Bordeaux a arraché la victoire à Monaco grâce à deux buts aux 87e et 89e minutes lors de la 19e journée de L1, la précédente). Mais on ira à là-bas avec deux longueurs de retard, ce qui est embêtant pour nous."

Vous vous déplacerez donc avec une obligation de résultat...
On est à la lutte avec eux, on ne veut pas lâcher. A l'aller, on l'avait emporté avec un peu de réussite même si on n'a rien volé. Aujourd'hui, on est meilleur qu'à l'aller. Cela ne veut pas dire qu'on est meilleur que les Bordelais mais on s'en rapproche. L'objectif sera de rester au moins au contact. Même si j'espère bien leur passer devant au classement...

On sent le discours du club évoluer, avec davantage d'ambition déclarée...
Cela me semble logique et cohérent. L'équipe a progressé, on est plus costaud qu'il y a trois-quatre mois. Même le match face à Montluçon en Coupe de France (ndlr: victoire 1-0 sans avoir été inquiété) le démontre.

Pensez-vous pouvoir vous mêler à la lutte pour le titre?
A mes yeux, Lyon est encore au-dessus. Mais derrière, c'est ouvert. On peut se bagarrer avec les autres. J'aime cette façon dont renaît l'ambition. D'autant que dans le groupe il n'y a pas d'euphorie. Ce serait de toute façon malvenu compte tenu des deux dernières saisons que nous avons vécues.

Que craignez-vous chez les Girondins?
C'est un club de qualité qui, depuis quatre-cinq ans, est constant dans ses résultats. C'est une équipe dure à jouer, collectivement très bonne et qui réunit de grosses individualités. Ce sera un match serré qui va encore se jouer à peu de choses. Nous devrons être vigilants du début à la fin.

Y aura-t-il un plan anti-Gourcuff?
On tentera de réduire son influence sur le jeu, qui est évidemment importante. Mais l'effectif bordelais va au-delà, avec de l'impact dans toutes les lignes.

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Bordeaux - PSG: Déjà chaud entre rivaux

Deux rivaux directs pour le podium voire plus abordent un virage déjà dangereux au sommet de la L1: Bordeaux (2e), dauphin établi, et Paris (4e), outsideur retrouvé, vérifient dimanche si deux points est vraiment tout ce qui les sépare dans la meute des poursuivants de Lyon.

Rédémarrage, virage

Difficile de parler de "tournant" pour un match de reprise post-trêve hivernale, avec 19 rencontres à venir. Et pourtant. Ce Bordeaux-PSG a déjà un air de verdict sur la hiérarchie des poursuivants de l'OL (de Bordeaux à Lille, cinq équipes en 3 pts), sur le label "chef de meute". Pour l'heure, sur la régularité, le potentiel et l'ensemble de l'oeuvre c'est incontestablement le Bordeaux que Laurent Blanc cornaque avec un rapport qualité-prix extra depuis deux saisons -et pour sans doute pour un peu plus longtemps-. Mais le Paris retrouvé de Paul le Guen frapperait un immense coup par une perf à Chaban, consacrant ses ambitions 2009. "Les rencontres directes (entre rivaux) ont un impact important sur le Championnat. Je dirais que l'an dernier, si on avait gagné un match contre Lyon, on aurait été champion", ressasse Blanc.

Duels partout

Des gardiens Ramé-Landreau, aux créateurs Gourcuff-Rothen, des "papas" défensifs Diarra-Makelele aux buteurs Cavenaghi-Hoarau (2es artificiers de L1, 11 buts chacun), l'affiche de la 20e journée regorge de duels, de matches dans le match, révélant le riche arsenal de deux équipes en forme de la fin 2008. Le turn over, ce sera pour Bordeaux-Châteauroux et Paris-Lens en quarts de la Coupe de la Ligue mercredi. Dimanche, ce sera deux onze-types, avec notamment le retour des Sud-Américains de Gironde, Fernando, Wendel, Cavenaghi. Alléchant, à condition que le léger redoux du week-end suffise à laisser la pelouse de Chaban-Delmas, bâchée ces jours-ci, en état adéquat à 21H00 dimanche (négatives attendues, vers -3 degrés) pour le spectacle.

Drôle de der
Bordeaux et Paris avaient fini 2008 sur des résultats de L1 un peu hors normes: un phénoménal renversement de situation à Monaco pour les Girondins (victoire 4-3 après avoir été menés 0-3), un succès qui a marqué leurs propres esprits. Et un couac pour le PSG, concédant le nul au Parc contre Valenciennes (2-2). L'An Neuf, un Bordeaux très amoindri l'a commencé par une élimination, un brin cruelle, en 32e de finale de Coupe de France contre Saint-Etienne à Chaban-Delmas (0-1), quand Paris maîtrisait, sans plus (1-0), les amateurs de Montluçon (CFA). Rien de vraiment lisible sur le réel état de forme des deux prétendants. Jusqu'à dimanche.

La maîtrise, ou la gagne ?

Après un carton plein l'an passé contre un PSG malade (2-0 au Parc, 3-0 via un triplé de Wendel à Chaban), Bordeaux a essuyé en août (2e journée) les prémices du renouveau parisien (1-0, but du Hoarau). Les Girondins avaient surtout payé ce qui a été leur péché mignon sur la première moitié de saison: dominer, tripoter voire bien jouer, sans gagner ou même prendre un point. "On y était allé avec ambition, le problème c'est qu'il nous avait manqué, une fois de plus, la finition, et de vouloir faire mal", analyse Blanc, conscient que c'est ce que Bordeaux doit encore régler pour rêver en grand. "Dans cette 2e partie de saison, j'espère qu'on aura l'esprit un peu plus 'tueur' ". Tueur, mais joueur, même contre un Paris attentiste. "Je ne crains pas cela. Si une équipe veut nous laisser le ballon, je suis content: c'est notre qualité".

AFP
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