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parano
posté 11/01/2009 09:19
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La nuit des chasseurs
Lancés à la poursuite de l’OL, Bordeaux et le PSG ont beaucoup à gagner ce soir à Chaban-Delmas

AVANT QUE NE DÉBUTE, hier soir, dans une France prise par le froid, la 20e journée de L 1, l’idée assez excitante que ça pourrait chauffer pour l’attribution du titre modifiait sensiblement le climat général du Championnat. Et pour Bordeaux et le Paris- SG, opposés tout à l’heure à Chaban-Delmas, ce n’est sûrement pas le match nul concédé hier soir par Lyon face à Lorient (1–1) qui risque de faire tomber la température. Il a tout bonnement prévenu qu’un succès ramènerait Bordeaux à une longueur du rival, autant dire rien. En cas de victoire, le PSG peut, lui, revenir à trois points, une marge qu’on aurait jugée utopique il y a encore quelques semaines. Il faut dire que la chasse au Lyon, apparue à l’aube de ce siècle, n’a jamais autant obsédé la meute. On note, en 2009, que les poursuivants n’ont jamais été aussi près de s’approcher de la bête. Et si on attendait Bordeaux à ce rendez-vous, on n’est pas fâché d’y rencontrer le club de la capitale. Pour commencer l’année, une affaire des plus sérieuses occupera donc l’affiche du dimanche soir avec deux équipes ayant bouclé 2008 dans un bel élan.

Hoarau-Cavenaghi, duel de buteurs

Les Girondins ont superbement franchi l’écueil que constituaient les deux derniers matches à l’extérieur, pourtant de nature à pouvoir les plonger dans le doute. Victorieux au Mans (3-1) puis àMonaco (4-3) où, menés 0-3, ils ont retourné une situation catastrophique, les hommes de Laurent Blanc sont dans une vraie dynamique. L’élimination contre Saint-Étienne (0-1), en Coupe de France, avec une équipe remaniée, affectée notamment par l’absence des Sud-Américains, est à considérer avec distance. La grande maladresse de David Bellion avait suffi à jeter au feu un match largement maîtrisé par les Girondins. En L 1, Bordeaux vient de réussir une enfilade, inédite cette saison, de trois succès de rang. Elle a permis de réduire à trois unités l’écart avec Lyon avant Noël. C’est mieux que la saison dernière, quand Bordeaux avait entamé les matches retour avec un débours de six points. Quelque chose peut alors désigner Bordeaux comme le rival le plus dangereux pour l’OL. Cette équipe a si peu changé d’une année à l’autre qu’elle est autorisée à spéculer sur l’assise de son jeu. Elle a de vrais repères et une qualité d’ensemble que l’apport de Yoann Gourcuff a bonifié. Si elle traverse le deuxième cycle de la saison avec le même entrain que celle passée, elle sera au-delà des prudentes projections de son entraîneur : une place dans les cinq premiers, voire sur le podium. Ne nous dirait-on pas tout ? Bordeaux ressemble à un vrai client pour le titre. Il repensera, ce soir, au match aller perdu au Parc (0-1), malgré une large domination, et s’obligera à une nécessité de percuter qui lui a quelquefois manqué cet automne.
En L 1, Bordeaux n’a plus perdu à domicile depuis le 7 octobre 2007 (1-3 face à Lyon), soit vingt-trois matches de suite, c’est une bonne raison d’aborder l’affaire avec une réelle confiance. Et il en faudra pour espérer faire plier un PSG dont la constance est la nouvelle marque de fabrique. Dans un environnement qui ne lui a pas toujours été favorable, Paul Le Guen a trouvé la bonne formule et éteint les critiques. La complémentarité entre Ludovic Giuly et Guillaume Hoarau est un succès, Stéphane Sessegnon a parfaitement assimilé ses prérogatives sur le côté droit. La composition de l’équipe ne change plus depuis le match contre Lille (1-0), le 9 novembre. Le Guen s’appuie donc sur des certitudes. À distance, on se réjouit du duel opposant Guillaume Hoarau et Fernando Cavenaghi, deux des meilleurs buteurs de notre Championnat, onze buts chacun. Les Bordelais ont déjà désigné Hoarau, leur bourreau au match aller, comme l’homme à surveiller en priorité. Marouane Chamakh, lui, a eu vingt cinq ans hier. Il peut très bien se faire un cadeau lui-même.

JEAN-MARC BUTTERLIN

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LES CLÉS DU MATCH

UNE QUESTION D’EFFICACITÉ. – La défaite contre Saint-Étienne (0-1), en Coupe de France, a surtout mis en lumière le manque de réalisme des Girondins devant la cage adverse. Le retour de Fernando Cavenaghi (11 buts), sans doute associé à Marouane Chamakh en attaque, peut inverser la tendance.

REPARTIR COMME EN 2008. – La saison dernière, Bordeaux avait réussi une deuxième partie de Championnat remarquable qui lui avait permis de taquiner Lyon jusqu’à la dernière journée. Les hommes de Blanc repartiront-ils sur les mêmes bases ?

LES EFFETS DU SYNTHÉTIQUE
. – Les pelouses du Camp des Loges recouvertes de neige, les Parisiens n’ont pu travailler cette semaine que sur un terrain synthétique. « C’était des séances proches de ce qu’on fait d’habitude, explique Le Guen. Mais le synthétique,ce n’est pas du vrai foot.On a donc essayé de ne pas exagérer le tempspassé dessus, même s’il fallait bien travailler quand même. »

PAS DE PLAN ANTI-GOURCUFF
.– Paul Le Guen est conscient de l’influence de Yoann Gourcuff sur lejeu desGirondins,mais pas questionpour autant de dresserun plan contre le meneur de jeu. « Maintenant, à la faveur d’une bonne organisation, on va tout faire pour réduire son impact. »

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Armand, l’âge mûr
Le latéral gauche du PSG est à l’image de son équipe : resplendissant.

EN JUIN 2004, quand Sylvain Armand avait préféré Paris à Marseille, il avait motivé son choix : « À Paris, je vais jouer des rencontres exceptionnelles (...) Paris va me rapprocher considérablement de l’équipe de France. » Il y a eu tromperie sur la marchandise. Le latéral gauche, qui venait disputer la Ligue des champions, confirmer son éclosion nantaise, et pourquoi pas s’installer chez les Bleus, a surtout galéré : 9e de L 1 les deux premières saisons, 15e puis 16e les suivantes. Emporté par le marasme parisien, Armand ne regrette rien. « À un moment, il fallait faire le grand saut, dans un club où il y avait plus de pression. On m’avait prévenu, mais je me sentais prêt. Il fallait que je m’endurcisse. Nantes, c’est un cocon.À Paris, les choses sont vraiment différentes... » Au PSG, Armand a laissé filer le train bleu, et une proposition lyonnaise alléchante en 2007. « Je n’ai pas été insensible à l’OL, mais Paris ne voulait absolument pas me lâcher, explique-t-il. Je ne suis pas du genre à entrer en conflit avec mon club, et je ne regrette jamais mes choix. Ici, je suis loin d’être malheureux, sportivement et dans ma vie. »

« Je ne voulais pas rester sur des échecs »

Armand (28 ans) n’a pas complètement perdu son temps. Vice-capitaine de Pauleta puis de Makelele, il démontre une maturité réelle ces derniers mois. Et l’environnement lui plaît, enfin : « L’état d’esprit a complètement changé. L’an dernier, c’était plus délicat, nous n’étions pas tous sur la même longueur d’ondes. Certains étaient en fin de contrat, il y avait plus de conflits. Depuis que je suis ici, c’est la première fois que je sens quelque chose de sain, de sincère. » L’excellent exercice qui se dessine valide son esprit pantouflard. Dans sa carrière professionnelle, Sylvain Armand n’a connu que deux clubs, Nantes et Paris. Par les temps qui courent, sa fidélité peut intriguer : « Mais j’aime ce club, je suis bien ici. Je préfère ça à me poser la question tous les six mois : est-ce que je dois partir ou rester ? Ici, je ne voulais pas rester sur des échecs. Je voulais vivre une bonne saison, constante. Jouer deux saisons de suite le maintien, ce n’était pas digne du PSG. »
Il a noté l’indice imparable du renouveau : « Dans cette équipe, tout le monde veut le ballon. C’est bon signe. » Et, espère, à titre personnel, retrouver le brin de folie qui l’accompagnait à ses débuts professionnels, avec Nantes. « J’étais insouciant. Je ne faisais jamais la sieste, je sortais... Quand tu es jeune, célibataire, tu fais tout sans réfléchir. Tout s’est tellement bien passé, c’était idéal... La première saison, je suis champion, la deuxième je dispute la Ligue des champions, j’y marque un but incroyable du droit (*), je suis appelé en équipe de France ! C’était presque la vie rêvée. Aujourd’hui, j’en souris. »
La saison dernière, quand sa voiture a été esquintée par les supporters au retour d’une funeste soirée caennaise (0-3, 34e journée le 19 avril), il se sentait très loin de l’euphorie nantaise. Mais Sylvain Armand a la foi. Il a récemment acquis un bolide encore plus luxueux. C’est sans doute le signe que tout roule : à Nantes, il avait acheté deux voitures avant même d’avoir le permis. À la fin de la saison, il était champion de France.

RÉGIS DUPONT
(*) Au premier tour de la Ligue des champions 2001-2002, il avait marqué du droit sur le terrain de la Lazio Rome (3-1, 2e match du groupe D le 19 septembre 2001). C’était la première victoire de l’histoire du FCN en Italie.


L'Equipe
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Guest_Ricardinho_supprimé
posté 11/01/2009 09:55
Message #42





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Bordeaux-PSG : Le point météo à 9h
A 9h ce matin, les conditions climatiques laissaient présager une belle journée sur Bordeaux et de bonnes conditions pour le match de dimanche entre les Girondins et le PSG (20eme journée).

-2°C au thermomètre et de la gelée sur l'herbe girondine en ce début de matinée, mais surtout un ciel dégagé et de beaux rayons de soleil qui laissent présager le meilleur pour le match de dimanche soir entre Bordeaux et le PSG.

(Rédaction Football365.fr)
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parano
posté 11/01/2009 10:56
Message #43


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Bordeaux - PSG, un choc qui va conditionner l’avenir

Séparés de deux points, Bordelais et Parisiens se retrouvent ce soir pour l’affiche de cette 20 e journée. Le résultat va influer sur la deuxième partie de saison de ces deux équipes engagées dans la lutte au sommet.

Attention, ça tourne ! La superproduction du week-end, Bordeaux - PSG, est donc un tournant, selon le bon vieux cliché en vigueur. Laurent Blanc et Paul Le Guen n’ont eu à la bouche que ce mot dans leur analyse d’avant-match. Vendredi pour le Bordelais : « Quand on analyse la saison dernière, on voit que les rencontres directes ont eu un impact important sur le déroulement du championnat, prévient Blanc.
Je dirais que, si on avait gagné un des deux matchs contre Lyon, on aurait été champions. Donc, quand on a des concurrents potentiels comme Paris qui se présentent à Chaban, et comme on a déjà perdu une des deux confrontations contre eux (1-0), on voit ce qui reste à faire sur le match retour… »
C’était hier au tour de Paul Le Guen. « On est à la lutte avec eux, il ne faut pas se cacher. Mais j’aurais voulu aborder la rencontre en meilleure situation, regrette le Parisien. A quelques minutes près, on aurait pu avoir deux points de plus, et Bordeaux trois points de moins au classement (NDLR : lors de la 19 e journée, Paris s’est fait rejoindre par Valenciennes (2-2), tandis que Bordeaux a arraché la victoire à Monaco (4-3) après avoir été mené 3-0 ). On ira là-bas avec deux longueurs de retard, ce qui est embêtant pour nous. »

« J’espère bien leur passer devant au classement »

Deux entraîneurs, dont l’admiration pour l’adversaire du soir déborde dans chaque déclaration. « Paris est un concurrent potentiel pour les cinq premières places, voire les trois premières, soutient Blanc. Les joueurs engagés à l’intersaison ont amené tout ce qu’ils devaient amener, leur équipe a retrouvé un certain équilibre, une certaine maturité, une certaine sérénité. » En écho, Le Guen relève, plein de respect : « C’est un club et une équipe de qualité. Depuis quatre ou cinq ans, ils sont constants et dans les premiers. Ils sont en progression et durs à jouer. »
Mais Bordeaux et Paris ne courent pas après le même objectif, même si le classement les rapproche. Secrètement, les Girondins rêvent du titre, de grignoter Lyon journée après journée en attendant de les recevoir à la mi-avril. Ils luttent pour s’extirper de leur catégorie, celle de meilleur concurrent du septuple champion de France. Paris, lui, est encore un novice dans ce domaine. Il se contente de prendre part à la bagarre pour une qualification en Ligue des champions, en espérant dans le futur accéder à ce statut de challenger des Lyonnais. Etape par étape, c’est comme ça que Paris réussit cette saison. Où le ton se veut davantage offensif : « Aujourd’hui, on est meilleur qu’à l’aller, annonce Le Guen. Cela ne veut pas dire qu’on est meilleur que les Bordelais, mais on s’en rapproche. L’objectif sera de rester au contact. Même si j’espère bien leur passer devant au classement. »

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LA STAT
Les Parisiens en terre hostile

Au cours de ces dix dernières saisons, le PSG ne s’est imposé qu’une fois à Bordeaux (saison 2005-2006, 2-0, buts de Yepes et Pauleta). C’est un stade où Paris détient un bilan catastrophique sur cette période avec 6 défaites et 3 nuls, 4 buts inscrits, 16 encaissés. Depuis 1998, Paris prend de sacrées gifles : trois fois 3-0, comme l’année dernière, et une fois 3-1 ! En 34 matchs de L 1, le PSG a gagné 6 fois à Bordeaux pour 20 revers.

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Une préparation perturbée

FROID et neige obligent, le PSG s’est entraîné toute la semaine sur un terrain synthétique dans l’ancien camp des Loges. « Ce n’est pas l’idéal, commente Paul Le Guen, mais on s’est adaptés. C’est un terrain tout à fait correct. Je n’ai pas envie de me plaindre, même si le synthétique, ce n’est pas du vrai foot. On a beau essayer de construire les meilleurs du monde, le jeu est dénaturé. Je suis effrayé à l’idée d’imaginer qu’il n’y ait plus que des pelouses de ce genre » (projet récurrent de la Fifa). En attendant, quand les températures chutent à ce point, il n’y a pas de solutions. « Construire un dôme pour 5 ou 6 séances dans l’année, je n’y suis pas favorable », conclut Le Guen.

D.S.

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Le match des actionnaires

COLONY CAPITAL et M6, actionnaires respectifs du PSG (à hauteur de 62,5 %), et de Bordeaux (99,76 %) sont deux acteurs atypiques du football français. Dirigées par deux amis intimes, Sébastien Bazin et Nicolas de Tavernost, les deux sociétés se sont engagées pour des raisons différentes.

Pourquoi sont-ils venus dans le foot ?

Colony Capital. Premier intérêt pour le fonds d’investissement américain : le prix de vente fixé par Canal + en 2006 (26 M€) faisait du PSG une excellente affaire. D’autre part, cette acquisition a permis à Colony de se placer pour d’importants projets immobiliers, à commencer par la rénovation du Parc des Princes, à l’étude.
M6. Pour « la petite chaîne quimonte », devenir propriétaire des Girondins en 1999 était l’occasion de s’implanter durablement dans le football. Un premier pas avant l’acquisition de droits de diffusion de matchs de Coupe de l’UEFA en 2003 puis de la Coupe du monde en 2006. En termes d’image de marque, le club correspond parfaitement aux attentes de son actionnaire : un club sain où on vit bien.

Combien ont-ils investi ?
Colony Capital.Depuis deux ans, Colony a construit un nouveau centre d’entraînement (5 M€) et a surtout épongé le déficit du club. Au total, Colony a injecté 70 M€ en trente mois.
M6. Pour devenir propriétaire,M6 a déboursé près de 20 M€. Il faut ajouter à ces sommes le coût du centre d’entraînement construit en 2003 (1,5 M€), le déficit comblé en 2004 (8M€) et les quelque 20M€ alloués au recrutement depuis deux ans. Soit 50 M€ en neuf ans.

Quelle est leur stratégie ?
Colony Capital. En avril 2006, quand Colony Capital et ses deux partenaires (Butler Capital et Morgan Stanley) rachètent le PSG, leur plan s’échelonne sur cinq à huit ans.Malgré deux saisons catastrophiques, ce bail n’a pas changé. Devenu actionnaire majoritaire en janvier dernier après le rachat des parts de Butler, Sébastien Bazin entend valoriser au maximum le club avant de le revendre entre 2011 et 2014. Selon l’actionnaire, le PSG vaut aujourd’hui 125 M€.
M 6. Malgré des rumeurs, M 6 n’est pas vendeur. Au mieux, il pourrait ouvrir le capital à 10 ou 15 %. Les Girondins représentent un actif capital pour l’image de la chaîne et commencent à devenir rentables grâce à une diversification bien dosée (télé, radio, agence de voyages, etc.). L’éventuelle construction d’un nouveau stade offre d’intéressantes perspectives de développement.

Qui a le mieux réussi ?
Colony Capital. Les deux premières saisons se sont révélées désastreuses en termes sportifs : 15e puis 16e de L 1. La victoire en Coupe de la Ligue face à Lens est le seul rayon de soleil, vite terni par l’affaire de la banderole. Le départ d’Alain Cayzac, après seulement deux ans de présidence, est aussi un terrible constat d’échec. Avec un bon début de saison, Sébastien Bazin retrouve le sourire.
M 6. Le bilan est honorable malgré une quinzième place et quelques frayeurs en 2004-2005. Sous l’ère M6, le meilleur classement (2e) a été atteint en 2006 et la saison dernière. Les Girondins peuvent se targuer également d’avoir remporté deux Coupes de la Ligue (2002 et 2007), un Trophée des champions (2008), et disputé trois Ligue des champions.

L.P., S.R., S.D.M.

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« Le plus dur commence »
LUDOVIC GIULY, attaquant parisien

CETTE SEMAINE, Ludovic Giuly s’est chargé de conduire le véhicule qui a emmené les joueurs jusqu’au terrain synthétique du camp des Loges.Au- delà de l’anecdote, le Parisien (32 ans) est bien décidé à montrer à ses coéquipiers la voie pour réussir la seconde partie de saison.

Un match au sommet se prépare-t-il comme une rencontre classique ?
Ludovic Giuly. Le premier truc, c’est d’essayer de ne pas trop en parler entre nous. Il est juste dommage de ne pas avoir bénéficié de conditions météo correctes pour le préparer. On sait tous que ce match est capital et qu’il ne faudra pas se louper. Avec mon expérience, je sais que la semaine d’entraînement doit être plus intense en concentration. D’habitude, je ne suis pas un forcené de l’entraînement et je préfère rigoler. Je ne suis volontairement pas à 100 %. Cela me permet d’avoir encore plus faim de compétition quand vient le coup d’envoi. Là, c’est différent. Car pour un gros match, il faut agir différemment : je dois faire encore plus d’efforts que d’habitude. C’est une question de rythme.

Lors de la deuxième partie de saison, allez-vous livrer un message différent à vos coéquipiers ?
Oui : le plus dur commence. Rien n’est acquis. C’est humain de se relâcher quand les résultats sont au rendez-vous mais c’est un danger. Cela m’est déjà arrivé à Barcelone et je n’aurais pas dû. Mais là-bas, j’avais gagné quelque chose. Ici, on n’a rien gagné ! C’est le problème. Les gens sont contents et commencent à nous adresser des louanges alors qu’on ne les mérite pas encore. L’équipe a simplement prouvé qu’elle allait mieux. Ça ne vaut pas le coup de s’enflammer. L’idéal, c’est de se boucher les oreilles pendant cinq mois.

Parlez-vous un peu plus qu’avant dans le vestiaire ?
Non. Je continue à observer tout cela dans mon coin. Il n’y a pas lieu de l’ouvrir. Je laisse le groupe vivre gentiment. Je ne parlerai que s’il y a un problème. S’il faut gérer une crise, je serai bien sûr là.

« Je n’ai jamais voté de ma vie »

En dehors des entraînements, que faites-vous de vos journées ?
J’essaie de trouver de bons restaurants ! Sinon, je pars à la découverte de Paris. Je suis allé au théâtre et j’ai visité le Louvre. Je n’ai pas de formation culturelle alors je fais des efforts pour m’instruire. Dès qu’il fera moins froid, je me suis promis d’aller visiter le château de Versailles. Tout le monde me dit que c’est magnifique. C’est cela que j’ai envie de connaître plutôt que de sortir en boîte de nuit.

Les gens de la rue vous reconnaissent-ils ?
En tout cas, ils me laissent tranquille. Jeudi, je suis allé acheter quelques CD à la Fnac et personne me m’a abordé. Je n’ai pas envie de télécharger de lamusique. Sinon, je passerais tout mon temps devant un ordinateur comme un imbécile. Je ne connais personne dans cette région, alors si je ne me force pas à sortir un peu, j’aurai tout faux.

Etes-vous sensibilisé à la crise financière ?
Ça me travaille un peu.Mais les placements financiers que j’ai faits sont sains. Je dis aux jeunes joueurs de ne pas faire n’importe quoi avec leur argent. En tout cas, je prends conscience de ma chance et j’ai envie de faire quelque chose de ma petite notoriété. A Monaco, j’étais parrain d’une association d’enfants autistes. Maintenant, au- delà de l’argent, je ressens le besoin d’aider au quotidien les bénévoles. Je vais faire un truc pour les enfants en donnant un peu de mon temps.

La politique vous intéresse ?
Je n’ai jamais voté de ma vie. Il y a des choses que je ne comprends pas. Par exemple, payer des droits de succession, c’est débile. Nos parents travaillent toute leur vie et il faut payer pour toucher ce qu’ils laissent !Moi, je ne vole pas l’argent que je gagne. Je contribue, par mes impôts, au fonctionnement de la France. Mes impôts aident ceux qui n’ont rien. C’est normal. Mais, ensuite, qu’on me laisse donner ce que je veux à mes enfants ou à mes parents…

Propos recueillis par Christophe Bérard

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Tout a débuté à l’aller pour les Parisiens

IL Y A des matchs qui restent gravés dans les mémoires. Le PSG - Bordeaux de la 2e journée du championnat, le 16 août, est de ceux- là. « Il lance la saison », confirme Guillaume Hoarau. La victoire parisienne (1-0) frappe les esprits. Après avoir frôlé la descente en L2 quelques semaines auparavant, le PSG défait Bordeaux, tout frais vainqueur du Trophée des champions face à Lyon. « Ce match nous a prouvé qu’on pouvait hisser notre niveau et que nous étions capables de battre un candidat au titre », précise Ludovic Giuly. Plus tard, Paris battra aussi Marseille (4-2) au Vélodrome et Lyon (1-0) à domicile. Un sans-faute devant les équipes qualifiées en Ligue des champions.

Le principe de la « gagne »

Le PSG avait pourtant mal commencé sa saison. Lors de la 1re journée, les hommes de Paul Le Guen essuient une défaite à Monaco (1-0). Certains se mettent à penser que l’ère du changement, tant désiré pendant la trêve estivale, n’est pas encore à l’ordre du jour. D’autres doutent aussi de leur capacité à s’imposer à domicile face au dauphin de Lyon. Lors de la saison 2007-2008, Paris avait en effet dû attendre la 20e journée pour remporter son premier succès au Parc en championnat (contre Lens, 3-0). « Le succès contre Bordeaux nous a fait beaucoup de bien, reconnaissait Jérôme Rothen mi-septembre. Et surtout cela faisait deux ans que nous n’avions pas gagné un gros match à domicile. »
Qu’a-t-on vu également ce soir-là ? Un PSG qui, sans faire le jeu, est parvenu à arracher les trois points. Une manière de jouer—solidité défensive au détriment du spectacle—qui deviendra l’une des marques de fabrique des hommes de Paul Le Guen. L’influence de Claude Makelele est mise en lumière ce 16 août. L’ex-international insuffle à ses coéquipiers le principe de la « gagne ». Enfin, et surtout, pour son premier match au Parc, Guillaume Hoarau, issu de L 2, trouve le chemin des filets. Le joueur ne tardera pas à confirmer. Après ce match, il marquera encore à dix reprises.

Sylvie De Macedo (avec Ch.B. et F.G.)

Le Parisien
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Parisii
posté 11/01/2009 16:13
Message #44


Beauf alcoolique
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Tribune : Viré du stade



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Le Gazélec attend Paris
Les Corses se sont qualifiés pour les 16es de finale de la Coupe de France, où ils recevront le PSG.

PONT-DE-ROIDE–(Doubs) de notre envoyé spécial

LE FEUILLETON est terminé. Remis le week-end dernier à cause du gel, déplacé à Vesoul (Haute-Saône) il y a trois jours, replacé dans le Doubs le lendemain alors que le bus des Corses partait sur Vesoul, le 32e de finale de la Coupe de France entre l’US Pont-de-Roide-Vermondans (DH) et le Gazélec d’Ajaccio (CFA) a finalement eu lieu hier après-midi au stade municipal de Pont-de-Roide (Doubs). «C’était injouable, pestait Frédéric Danjou, capitaine d’une formation corse finalement qualifiée (1-0) sur un but gag du défenseur rudipontain Tournoux, qui trompa son propre gardien sur une longue balle en profondeur de Poggi à l’aube de la seconde mi-temps (47e). Franchement, cela aurait été une L1 ou une L2, la rencontre aurait encore été reportée», reprenait Danjou.
Mais après l’imbroglio des dix derniers jours, la FFF se serait couverte une fois de trop de ridicule en remettant à nouveau le match.Celui-ci devait donc se jouer coûte que coûte, au contraire des autres matches du week-end de la Ligue de Franche-Comté, tous remis en raison de l’état des terrains. Comme dira l’entraîneur ajaccien Patrick Leonetti : «C’est lamentable, mais ça restera une anecdote. En fait, je crois que ces rebondissements à répétition nous ont rendus plus fort, parcequ’on se sentait un peu lésés.»
Le PSG jouera donc en 16es de finale ce Gazélec qui clame sa flamme. «Paris, c’est quelque chose de grand pour notre club», lançait Leonetti. «C’est sur qu’on y pensait et que ça nous a motivés», poursuivait l’attaquant Abou-Deraa. Fred Danjou (34 ans) appréciait aussi : «J’ai vécu des trucs sympas en Coupe, notamment lors de la victoire avec Auxerre en 1996. Mais avec les amateurs, c’est autre chose. On vit l’aventure depuis les premiers tours. Les 32es, c’était déjà une consécration, alors que quand on est pro, on vit ça comme une corvée. Forcément, le PSG, c’est un peu spécial, surtout pour moi qui suis parisien et connais encore pas mal de joueurs là-bas. Je crois que ça va être la fête à Mezzavia.» Encore faut-il que le match, prévu le dimanche 25 janvier à 17h30 (sur Eurosport) se joue dans cette enceinte. Une délégation de la FFF s’y rendra demain pour examiner les conditions de sécurité.
THIERRY MARCHAND

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PONT-DE-ROIDE (DH) 0-1 (0-1) GAZELEC AJACCIO (CFA)
Temps glacial. Pelouse gelée. Arbitre : M. Kilicoglu. 2000 spectateurs.
But.–Tournoux (47e c.s.c.). Avertissements.–Pont-de-Roide : Maillard (61e, tacle dangereux sur Abou-Deraa), Elhacene (75e, contestation) ; Gazelec Ajaccio : Colinet (64e, anti-jeu), Danjou (75e, contestation), Biaye (78e, tacle dangeureux sur Soranzo), Ettori (85e, obstruction).
PONT-DE-ROIDE : Hegele – Bongay, Maillard, Vivot, Tournoux (Matusik, 81e) – Bossert (Puzzo, 88e), Klinguer, Soranzo (cap.), Invernizzi – Thierry, Elhacene. Entraîneur : P.Djakoni.
GAZELEC AJACCIO : Labruna – Santunione, Danjou (cap.), Diallo, Biaye – Théophile (Blanc-Martiny, 86e), Colinet, Ettori, Poggi – Kahlaoui, Abou-Deraa. Entraîneur : P.Leonetti.

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Le Guen : «Je connais assez peu cette équipe»

DIMANCHE DERNIER, quelques minutes après le tirage au sort des seizièmes de finale de la Coupe de France, Paul Le Guen assurait que, quelque soit son futur adversaire, Pont-de-Roide (DH) ou le Gazelec Ajaccio (CFA), le PSG préparerait le match avec sérieux et qu’il enverrait un dirigeant superviser cette rencontre en retard puis les matches du vainqueur. Pierre Reynaud s’en est chargé et pourra faire un rapport à l’entraîneur parisien, en début de semaine. «On va se déplacer en Corse mais je connais assez peu cette équipe (du GFCO Ajaccio), expliquait Le Guen, hier après-midi. Je sais qu’il y a d’anciens pros qui jouent au Gazelec, ce qui, en Coupe de France, peut représenter une force. Ça peut compter. Mais je préfère attendre d’en savoir un peu plus avant d’en parler.» –D.D.

L'équipe


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"Moi, je m'en bats les c... Pieroni a tiré sur le poteau, c'est peut-être aussi parce que j'ai bien bouché l'angle. A un moment donné, il faut arrêter avec la baraka. Peut-être que si je pars devant lui les deux pieds en avant, il me la pique et il y a but. Là, je reste sur mes appuis et j'ai le mérite de le faire chercher un angle difficile. Ce n'est pas un arrêt mais j'estime avoir bien joué le coup. On va dire que j'ai encore de la chance mais moi je dis que j'ai bien joué. "
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Biz Markie
posté 11/01/2009 23:46
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"I'm the one who knocks!!!"
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Traoré : « Une grosse claque »

Sammy Traoré est revenu sur la victoire de Bordeaux face au PSG (4-0).

« Je pense que le score ne reflète pas la physionomie du match. Nous nous mettons en difficulté après 10 minutes de jeu. Le deuxième but encaissé avant la pause complique la tache. Nous revenons avec de bonnes intentions et nous nous faisons cueillir une nouvelle fois. Nous voulions prendre des points, nous allons donc bosser et vite se pencher sur la rencontre de mercredi. Il faudra essayer de reprendre les points perdus ce soir, dimanche contre Sochaux. Cela ne coupe pas notre ambition et notre envie, mais nous prenons une grosse claque. Nous conservons le moral je pense donc que ça va aller. »

PSG.fr


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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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stoner_man
posté 12/01/2009 00:17
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Journey Into Space
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Foot - L1 - PSG - Le Guen : «Une bonne claque»

Paul Le Guen, l'entraîneur du Paris-SG, a qualifié de «bonne claque» la défaite de son équipe à Bordeaux (0-4), dimanche. Il trouve que «le score est lourd» mais regrette surtout que son équipe «ait perdu le fil» assez vite dans le match.

«Bordeaux est fort, très fort. Cette équipe possède de la puissance, des choses que l'on n'a pas, mais le déroulement du match a été particulier, a-t-il analysé. On ne réussit pas à prendre l'avantage alors qu'on a des occasions franches. Puis on est mené au score sur un coup de pied arrêté. La victoire des Bordelais est logique mais le déroulement du match est particulier, avec des maladresses de notre part, des décisions arbitrales (long silence) un peu étonnantes. Tout ça a fait qu'on n'est pas revenu dans le match et qu'on s'est laissé aller à pas mal d'erreurs.»

Drôle d'arbitrage, dit-il ohmy.gif

«Je suis agacé, il y a de quoi, mais je contiens mon agacement, a ensuite rassuré l'entraîneur parisien, auquel un journaliste faisait observer qu'il était déjà apparu plus remonté. Mais il faut accepter ce résultat, qui a ses explications, mais si je pense que c'est un match un peu bizarre, avec des fautes consécutives qui ont été sifflées.» La prestation de M. Lannoy lui tient visiblement à coeur, même si, sur les deux principales actions contestées par le PSG - le penalty réclamé par Sessègnon et le tacle de Chalmé sur Hoarau aux abords de la surface - les images donnent plutôt raison à l'arbitre. «Je ne râle pas souvent, je peux juste dire ça, a insisté Le Guen sur la touche. Il y a eu quelque chose que j'ai rarement ressenti sur la touche, mais ce n'est pas très grave, pas très fondamental.»

«Maintenant il va falloir être capable de réagir, a-t-il conclu. On rejoue dès mercredi, mais c'est une autre compétition (PSG - Lens, Coupe de la Ligue). J'ai hâte de retrouver aussi le Parc, le championnat, car on a pris un point en deux matches, cela ne fait pas beaucoup. Je pense, et on l'a montré, qu'on est capables de faire beaucoup mieux. Ce n'est pas du renoncement qu'il y a eu ce soir, mais il faut qu'on retrouve ce qu'on avait à Rennes, par exemple, où on était mené au score mais on a été costauds pour revenir. On avait offert deux trois situations à l'adversaire, pas plus. Là, on s'est désunis en cours de route.» - Cé. Ro. (à Bordeaux)


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Vasco
posté 12/01/2009 11:12
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L'Equipe du jour...

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COMME UN CHAMPION

Bordeaux revient à un point de Lyon après avoir laminé Paris. Le titre 2009 est loin d’être joué.

À force d’avancer en reculant, Lyon devait s’attendre un de ces jours à ce que ses poursuivants lui tombent sur le dos. C’est désormais chose faite après la formidable démonstration de force réalisée par Bordeaux au détriment du Paris-SG hier soir (4-0).

Les Girondins sont un prétendant au titre des plus respectables, alors qu’en tête de la L1 les quatre premiers se tiennent désormais en quatre points. Il ne pouvait rien arriver de plus excitant au Championnat de France.

LES POSITIONS au sommet de la L1 n’ont jamais été aussi peu figées qu’au terme du week-end le plus glacial du Championnat. Car, depuis hier soir, on ne se demande plus quel écart séparera Lyon de son dauphin au mois de mai prochain. L’OL est devenu un leader aux abois, poursuivi par une meute de plus en plus féroce en tête de laquelle Bordeaux a frappé un coup terrible. C’est un pur bonheur pour l’intérêt de la compétition mais on a peut-être surtout obtenu la confirmation que les Girondins se posent désormais comme le candidat le plus affirmé pour empêcher Lyon de rafler un huitième titre de rang.

Bordeaux, en signant une quatrième victoire de suite, est revenu à un tout petit point du Champion, qu’il aura encore l’occasion de recevoir ici-même lors des matches retour. Et sur ce qu’ils ont montré hier soir, il y a de solides motifs de croire que les Girondins ne sont pas près de lâcher le morceau. Mis à part dix minutes au cours desquelles le PSG donna l’illusion de pouvoir bousculer Bordeaux, ce fut une formidable démonstration de force collective de la part d’une équipe qui a dominé tous les secteurs de jeu. Inventifs devant, irréductibles derrière, les Girondins ont laminé Paris dans les grandes largeurs. Ce fut un régal, rehaussé par le chef d’oeuvre de Yoann Gourcuff, auteur d’un troisième but qu’on se repassera mille fois, râteau et crochet entre Armand et Traoré suivi d’un pointu. Comme une couronne posée sur la galette des rois de Bordeaux.

Tout le réalisme qui a parfois si cruellement fait défaut aux Girondins, en dernier lieu contre Saint-Étienne en Coupe de France (0-1), est donc réapparu un soir où l’on savait qu’il ne fallait rien laisser filer de ce que le destin allait offrir. Ce matin, les Parisiens s’en souviendront quand ils reverront les images du début de la rencontre. Ils avaient alors plutôt attrapé l’affaire par le bon bout et développé de bonnes idées sur les côtés. Un coup à droite pour un centre de Ceara (6e), un coup à gauche pour un centre de Rothen (8e). Giuly eut alors deux fois l’occasion d’éviter à Paris les ennuis à venir. Mais il choisit le ciel pour destination alors que, sur sa deuxième chance, il s’était retrouvé tout seul au
second poteau pour exécuter sa demivolée.

Le trait de génie de Gourcuff

Avec une équipe à un seul récupérateur (Diarra) et un milieu en losange où Jussiê allait apporter toute l’étendue de sa science, Bordeaux s’est imposé car il sut se remettre très vite de cette double frayeur. Et, une fois n’est pas coutume, il eut le bon goût de se mettre en avant sur sa première occasion. Pour le coup, le staff parisien avait peut-être oublié de visionner la cassette du match arraché au feu par les Girondins à Monaco (4-3). Le coup franc joué par Gourcuff, côté gauche, fut l’exacte réplique du premier but de Chamakh en Principauté. Cette fois, c’est Diawara qui décollait pour inscrire son tout premier but sous le maillot aquitain. La colère parisienne pouvait se comprendre car le ralenti
prouva la grande sévérité de la faute sifflée en faveur de Gourcuff.
Mais, à cet instant, le match avait déjà basculé. Bordeaux s’empara de l’entrejeu où se perdait le fantôme de Makelele. Le triangle Trémoulinas-Gourcuff-Wendel redoublait d’imagination et le PSG était bien content de voir Cavenaghi manquer le cadre (13e) et Jussiê frôler le poteau (22e). Paris avait lâché la proie et Bordeaux guettait ses absences. Un long ballon millimétré de Chalmé trouvait alors Cavenaghi dans le dos de Camara. La demi-volée de l’Argentin était parfaite et bernait Landreau au premier poteau (35e). Les Parisiens en étaient encore à maugréer après M. Lannoy qui n’avait pas sanctionné un spectaculaire plongeon de Sessegnon dans la surface (33e). Il était pourtant évident que là n’était pas la cause de leurs malheurs. La façon avec laquelle Bordeaux géra ensuite son affaire en dit long sur sa capacité à tenir au long cours son rang dans la course au titre. Occupant intelligemment les espaces, les hommes de Laurent Blanc firent valoir une solidité grandissante, répondant sans l’esquisse d’un doute aux vaines poussées parisiennes. Le souffle de la peur ne les caressa que sur une volée en pivot de Sessegnon, sur le poteau (66e).
Blanc choisit alors de fermer la porte pourde bon, densifiantson milieu avec l’entrée en jeu de Fernando pour Cavenaghi. Il restait à savourer le plus beau, ce geste exceptionnel de Gourcuff décrit plus haut. Il valut au jeune prodige bordelais une standing ovation de tout Chaban-Delmas en extase lorsqu’il laissa sa place à Bellion. Et ce fut la fournaise en plein hiver quand Fernando plia Paris en quatre, comme à l’entraînement (87e).
JEAN-MARC BUTTERLIN



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Gourcuff, c’est Zidane
LE FAIT DU MATCH. – Le but du milieu girondin, le troisième de son équipe, est un véritable chef-d’oeuvre.

OUI, IL Y A DU ZIDANE chez ce joueur. Oui, Yoann Gourcuff est l’un des plus beaux talents du foot français du moment. Il suffit de s’arrêter un instant sur son but d’hier soir, son sixième cette saison toutes compétitions confondues, l’un de ses plus beaux. Dos au but de Landreau, le meneur de jeu girondin hérite d’une passe de Chalmé, élimine Sylvain Armand d’un contrôle orienté en faisant passer le ballon derrière son pied d’appui puis ajoute un crochet de l’extérieur du gauche pour effacer un Sammy Traoré médusé avant de coller une frappe du pointu du droit, sans pitié pour Landreau (70e minute). C’est propre, net, sans bavure et, à regarder, pardon, à contempler, ça paraît si simple. « En fait, je n’ai pas pu la prendre de l’extérieur ni de l’intérieur donc j’ai tiré du pointu, avouaitil, quelques instants après son remplacement sous les ovations. C’est un but à la Fernando contre Lorient (2-1, 8e j.). »

Allez, soyons gourmand et prolongeons l’instant. Sur les écrans du stade Chaban-Delmas, le chef-d’oeuvre repasse en boucle. À chaque fois, le public n’en revient pas et s’offre une clameur et des sourires qui traduisent sa surprise devant un tel bonheur.

Il copie parfaitement l’original.

Il en a pourtant déjà profité depuis le coup d’envoi du Championnat. Contre Toulouse (2-1), le 18 octobre, Yoann Gourcuff avait quasiment marqué le même, et sur le même but en plus. Il avait remplacé le contrôle orienté par un passement de jambes et sa frappe était un peu plus lointaine, mais bon, personne ne s’en plaindra.
Alors oui, Yoann Gourcuff avait raison lorsque, dans l’édition d’hier du Journal du dimanche, il esquissait une comparaison avec Zinédine Zidane. « Je concède une similitude sur des gestes précis, avouait-il. C’est normal : beaucoup de joueurs demon âge se sont inspirés de Zidane parce qu’il inventait des gestes. Aujourd’hui, j’ai conscience que certains de mes contrôles évoquent Zizou. » Certains y verront une dose de prétention, d’autres de la lucidité.

O.K., Gourcuff n’invente pas encore de gestes mais il copie parfaitement l’original. Quelques minutes avant son but, il s’était débarrassé de quatre Parisiens d’une roulette zidanesque. Ensuite, il avait distillé vers ses partenaires quelques ballons aussi propres que les transversales que réalisait l’ancien numéro 10 de l’équipe de France. À Bordeaux, Gourcuff régale comme régalait Zidane une dizaine d’années en arrière. Il appartient toujours à l’AC Milan mais pour 15 millions d’euros les Girondins font une affaire en or. DAMIEN DEGORRE


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Paris s’en souviendra
LE MATCH EN QUESTIONS .
Le PSG n’avait pas encaissé une défaite d’une telle ampleur en Championnat depuis plus de huit ans.

QUELLES ÉTAIENT LES CONDITIONS CLIMATIQUES AU MOMENT DE JOUER ?
– Bâché jeudi matin dans sa totalité et chauffé par quatre souffleries, le terrain a bien supporté le froid polaire qui a
sévi jusqu’à samedi, avec des températures avoisinant – 8o dans la nuit de jeudi à vendredi. La bâche a été enlevée tôt hier matin, sans risque puisque ce week-end, il faisait autour de 8 degrés dans la journée en Gironde. À 20 heures, soit une heure avant le coup d’envoi, il faisait 2o et le thermomètre devait descendre à 0 oC.

DEPUIS QUAND JUSSIE N’AVAIT-IL PAS ÉTÉ TITULAIRE ?
– Le Brésilien, sans cesse ennuyé par des pépins physiques, n’avait pas débuté une rencontre de L 1 depuis le 9 février 2008, contre Metz (3-0). Blessé puis opéré des adducteurs en fin de saison, il n’a disputé dans cet exercice que huit bouts de rencontre pour une seule titularisation, en Ligue des champions contre Rome fin septembre… où il s’est
blessé au bout de trente-sept minutes (1-3).

DIAWARA AVAIT-IL DÉJÀ MARQUÉ SOUS LE MAILLOT BORDELAIS ?
– Non et il l’attendait d’ailleurs impatiemment. En 187 matches de Championnat, l’international sénégalais a inscrit 7 buts, le dernier remontant au Rennes-Sochaux du 9 avril 2006.

SESSEGNON DEVAIT-IL ÊTRE EXPULSÉ ?
– En tombant dans la surface bordelaise (33e), Stéphane Sessegnon a provoqué la colère des hommes de Laurent
Blanc, qui ont réclamé à M. Lannoy un carton rouge pour simulation. Le Béninois venait en effet de recevoir un avertissement deux minutes avant. L’arbitre a sans doute estimé que le geste de Chalmé, qui a touché le dos du Parisien de la main sans provoquer sa chute, modérait l’importance de la simulation.

DEPUIS QUAND PARIS N’AVAIT-T-IL PAS ENCAISSÉ PAREILLE GIFLE ?
– Le PSG ne s’était jamais incliné cette saison par plus d’un but d’écart. Il faut remonter à la 37e journée de la saison 2005-2006 pour retrouver un match de L 1 où les Parisiens avaient encaissé quatre buts (2-4 contre l’AC Ajaccio). Mais ce 0-4 est la plus lourde défaite du PSG en Championnat depuis le 2 décembre 2000 et le 1-5 subi à Sedan qui avait entraîné le limogeage de Philippe Bergeroo, l’entraîneur de l’époque. En février 2001, les Parisiens avaient également été sortis de la Coupe de France par Auxerre (0-4) au Parc des Princes.


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PAUL LE GUEN, l’entraîneur du Paris-SG, n’a pas apprécié le comportement de son équipe et quelques décisions arbitrales.

« Je me sens humilié »

« LE SCORE REFLÈTE-T-IL la différence entre les deux équipes ?

– Le score est un peu lourd. Bordeaux est très fort, très puissant, possède des choses qu’on n’a pas. Mais je trouve que le déroulement du match a été bizarre. On a plutôt bien commencé. On s’est créé les premières occasions. On aurait pu mener au score.

– Pensez-vous que si Ludovic Giuly avait marqué à la 8e minute, la partie aurait été différente ?

– C’est difficile à dire. On a perdu 4-0. La victoire de Bordeaux est très logique. Mais encore une fois, du bord du terrain, j’ai ressenti des choses assez étonnantes, un sentiment rare.

– Quelles décisions arbitrales contestez-vous ?

– Aucune en particulier. Mais il y a eu des séries étonnantes. Je ne me plains pas souvent, je peux le faire un peu.

– Qu’est-ce qui a fait la différence ?

– Athlétiquement, Bordeaux a été costaud, puissant, intéressant sur les coups de pied arrêtés avec une masse incroyable. C’est une bonne claque. Il faut réagir, admettre la défaite. Elle est lourde.On a eu des opportunités
en seconde période grâce aux largesses desGirondins qui ont cru rapidement qu’ils avaient gagné le match. Je suis agacé, je contiens mon agacement. Je me sens humilié. Il faut accepter, et reconnaître la supériorité de Bordeaux qui a des qualités qu’on n’a certainement pas.

– Comment expliquez-vous ce renoncement ?

– Ce n’est pas un renoncement mais par exemple à Rennes (0-1), lorsqu’on a été mené au score, on est resté costaud, on est resté cohérent. Là, on s’est un peu dilué. Il faut que tout le monde réagisse. Il faut encore avoir la volonté de progresser. J’ai hâte de retrouver le Parc en Championnat. On a pris un point en deux matches. Jepense
qu’on est capable de faire mieux, d’améliorer nos comportements. » – G. D.


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Blanc : « J’aimerais plutôt être devant Lyon »

Laurent BLANC(entraîneurde Bordeaux) :

« Je suis très satisfait de Bordeaux, de tous les joueurs, qui ont été performants dans tous les secteurs de jeu. On avait fait une équipe qui pouvait mettre à mal les Parisiens, notamment au niveau de la taille, caron avait noté qu’ils
en manquaient sur coups de pied arrêtés. Ça s’est vérifié. On ne s’est pas contentés de gérer le match, on a voulu marquer d’autres buts. Je note qu’il y avait ce soir quatre buteurs différents. C’est bien que les joueurs aient toujours gardé l’envie d’aller de l’avant, tout en conservant un équilibre défensif. Si je suis heureux d’être à un point de Lyon, j’aimerais plutôt être devant ! Mais c’est vrai que gagner contre un concurrent direct et de cette manière, c’est intéressant. »


Sylvain ARMAND (Paris-SG) :

« Cette défaite va peut-être nous remettre les idées en place. J’en ai discuté avec Jean-LouisGasset à la fin du match et ilme disait qu’ils avaientconnu ça aussi en début de saison.Ça nous prouve que rien n’est acquis. Ils ont eu de la réussite sur les coups de pied arrêtés et je crois qu’il n’y a pas faute sur le coup franc amenant le premier but.Malgré tout, je pense qu’ils méritent leur victoire. Gourcuff est un joueur très difficile à prendre, il a de l’avenir. Nous, on va voir comment on réagit à cette défaite. Il ne faut pas non plus tout remettre en cause. Peut-être qu’on s’était installé dans un petit confort. On verra à l’issue de la semaine si cette défaite laisse des traces. »

Zoumana CAMARA (Paris-SG) :

« On ne peut pas dire qu’on perd le match sur les deux occasions de Ludo (Giuly),mais c’est vrai que s’il lesmet, lematch peut être différent. Vu leurs occasions, on a pris une leçon de réalisme de la part de Bordeauxqui a eu une bonne maîtrise du ballon, ce qui constitue son point fort. On a pris une bonne gifle ce soir. Il y a toujours des regrets à avoir quand on joue pour être tout seul troisième. Mais Bordeaux a été meilleur que nous sur ce match. »


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La marque d’un magicien

LES JOUEURS BORDELAIS. – Une passe décisive en première, un chef-d’oeuvre en seconde, Yoann Gourcuff s’est mué en génie hier soir à Chaban-Delmas.

L’HOMME CLÉ : GOURCUFF, 9
Repositionné meneur de jeu axial, son poste de prédilection, il en profita pour provoquer et tirer le coup franc du 1-0 (10e). Avoir retrouvé ses jambes de l’automne l’aida aussi àmarquer le troisième but sur un exploit personnel où il enchaîna râteau, double contact et frappe du pointu. Du grand art !

RAMÉ (6) : très sûr dans ses prises de balle et dans les airs, il profita également de la maladresse des Parisiens.
CHALMÉ (8) : infranchissable. Auteur d’un amour de passe dosée sur le but de Cavenaghi et à l’initiative du chef-d’oeuvre de Gourcuff (70e).
HENRIQUE (7) : absent depuis le 11 novembre, le Brésilien livra un bon match de rentrée, étouffant Hoarau, et ce n’est pas rien…
So. DIAWARA (8) : il a eu l’immense mérite de débloquer le match en ouvrant le score de la tête (10e). En plus d’inscrire son premier but sous les couleurs girondines, il livra un match défensif de très haut niveau, ratant une seule interception (7e).
TRÉMOULINAS (7) : sa prestation remarquée devant Saint-Étienne (0-1) lui valut une deuxième titularisation, comme latéral gauche cette fois-ci. S’il lui reste à parfaire son repli défensif, il apporta sur le plan offensif. L’avenir des Girondins.
JUSSIÊ (6) : sa bonne entame de match le rassura. Très utile dans sa conservation de balle et quand il repiqua dans l’axe. Émoussé par la suite et remplacé par GOUFFRAN (79e), à l’origine du quatrième but.
A. DIARRA (7) : sobre et efficace, il a rempli son rôle d’essuie-glace devant la défense.
WENDEL (6) : lui aussi a bien débuté. Il a même cherché un penalty dès la 32e seconde. Du mieux.
CHAMAKH (6) : à défaut de fêter ses vingt-cinq ans par un but, il se mit au service du collectif. Indispensable.
CAVENAGHI ( 7) : sa troisième occasion fut la bonne. Après avoir inscrit son douzième but de la saison en L 1, son premier du gauche (35e), il faillit s’offrir le doublé, toujours du gauche (41e). Il fut remplacé sous les ovations par
FERNANDO (67e), auteur du quatrième but (87e).

Armand, debout dans la tempête

LES JOUEURS PARISIENS. – Le latéral gauche a été l’un des seuls à ne pas être dépassés par les Girondins.

L’HOMME CLÉ : ARMAND, 6
Armand est rarement le meilleur quandl e Paris-SG brille. Il est aussi rarement le plus ridicule quand Paris sombre.
Hier, il a tenu le coup, est resté droit dans la tempête, soutenant le défi physique et technique. Il a défendu commeil
le pouvait, sans être parfait, et attaquant parfois avec classe. On l’a vu aussi haranguer ses partenaires. Il n’a guère été entendu. Après la sortie de Rothen (73e), il a terminé la rencontre milieu offensif gauche.

LANDREAU (4) : il a été abandonné par la plupart de ses défenseurs. Peut-être aurait-il pu sortir au-devant de Cavenaghi (35e).
CEARA (4) : son agressivité n’a guère plu à l’arbitre et a plongé son équipe dans la difficulté.
Z. CAMARA (3) : étourdi par la qualité de déplacement des attaquants, il a fini par oublier Cavenaghi (35e) et a
perdu son sang-froid…
S. TRAORÉ (4) : souvent à la limite, il s’est accroché, tant bien que mal, avant de céder devant le génial Gourcuff. Mais qui n’aurait pas cédé ?
SESSEGNON (3) : le meilleur Sessegnon n’était pas là. C’était le maladroit, l’étourdi, l’agressif, le simulateur qui était sur la pelouse, surtout en première période. Il fut ensuite un peu plus incisif mais toujours aussi imprécis.
MAKELELE (3) : parfois, ça va trop vite pour lui. Ce fut le cas hier. Pour compenser, il a commis beaucoup de fautes, comme en début de saison, quand il n’était pas bien.
CLÉMENT (5) : le voleur de ballons est rentré bredouille. Mais il a beaucoup couru, tentant de couvrir les espaces abandonnés par certains de ses partenaires.
ROTHEN (5) : à la 8e, il a cru offrir à Giuly sa quatrième passe décisive en L 1. Il était en jambes, mais Paul Le Guen a choisi, comme souvent en ce moment, de le remplacer (73e).
HOARAU (3) : il a dit que le froid était son pire ennemi. Onveut bien le croire. Surveillé de près, il n’a guère été inspiré, incapable de se mettre dans le bon sens.
GIULY (3) : à la 8e, il ne concrétisa pas la passe de Rothen. Deux minutes plus tard, Diawara ouvrait le score. Rien de tel pour plomber une soirée.


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À RETENIR…
DES ÉMISSAIRES DE TOTTENHAMÉTAIENTLÀ…
– Cette rencontre au sommet de la vingtième journée de L 1 a éveillé un intérêt en Angleterre puisque deux émissaires de Tottenham y ont assisté. « On ne vient pas voir un joueur en particulier », ont-ils assuré avant le coup d’envoi. Mais ils n’ont pasdû rester insensibles à la prestation de Cavenaghi, un joueur que les Spurs suivent attentivement. Des émissaires de Chelsea et du FC Séville étaient également présents.

…CHRISTIAN GOURCUFF AUSSI. – Sitôt rentré de Lyon, où son équipe avait brillamment arraché un point la veille (1-1), Christian Gourcuff, l’entraîneur de Lorient, a pris la direction de Bordeaux pour encourager son fils, buteur et passeur décisif, et sans doute remercier les dirigeants girondins pour le prêt d’Obertan.

À OUBLIER…
DES ÉCHAUFFOURÉESDANS LA NUIT.
– La veille de la rencontre, dans la nuit desamedi à dimanche, des bagarres ont eulieu entre plusieurs dizaines de supporters parisiens et bordelais en plein centre-ville. Les forces de l’ordre ont procédé à neuf interpellations.


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« Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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Vasco
posté 12/01/2009 12:06
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Le Parisien

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Humilié à Bordeaux, Paris va devoir se remettre au travail

En écrasant le PSG (4-0), les Girondins s’annoncent comme de sérieux rivaux pour les Lyonnais. Paris, en revanche, va devoir très vite se ressaisir pour rester au contact des meilleurs.

A MOINS de considérer que ce 4-0 est trop gros pour être vrai — une hypothèse que confir- mera ou non lemois de janvier du PSG —, il ne reste que deux questions cematin après la débâcle. Comment ce Paris-là peut-il encaisser quatre buts ? S’en relèverat-il ?

La saison dernière,meurtri par ses maux et le spectre de la relégation, Paris avait logiquement subi un cinglant revers 0-3 en Gironde où il a l’habitude de prendre des claques. Cette année, il va mieux et en prend quatre ! « Le déroulement du match est particulier, relève Paul Le Guen. On perd assez vite le fil et c’est ça qui me déçoit. La victoire des Bordelais est logique, ils ont des qualités que l’on n’a pas. Mais il y a aussi eu des maladresses de notre part, des décisions arbitrales étonnantes. On n’a pas réussi à revenir dans le match. On s’est laissés aller à pas mal d’erreurs, dilués et désunis en cours de route. On n’a pas été bons. » Si le technicien parisien parle de l’arbitre, c’est qu’il y a un problème. Et il y en a un : Stéphane Lannoy s’est montré particulièrement mauvais lors de cette rencontre.

Un effort collectif

Mais ce n’est pas suffisant. On poursuit notre enquête avec Laurent Blanc, qui a lui aussi une explication, mais vu du vainqueur cette fois-ci : « On avait fait une équipe pour mettre àmal Paris, notamment sur le plan physique. Je pense que Paris a un déficit de taille. Ils étaient prenables notamment sur les coups de pied arrêtés d’après les observations que l’on avait faites. » C’est une raison imparable : le PSG ne tombera pas tous les jours sur une équipe aussi athlétique dont la puissance et la masse — Diarra, Diawara, Henrique, Chamakh — se révèlent dévastatrices.

En l’absence d’autres éléments, on mettra pour l’instant cette gifle sur le dos de l’adversaire du jour, trop fort, trop bon. Mais une phrase de Paul Le Guen sème un peu le doute : « Les joueurs doivent être capables d’écouter les analyses des performances, de s’analyser aussi, de s’améliorer, d’aller plus haut. » Comme si certains s’étaient vus trop beaux après six premiers très bons mois ?

La suite, dès mercredi face à Lens en Coupe de la Ligue, mais plus sûrement dimanche contre Sochaux, apportera un début de réponse à la seconde interrogation. C’est maintenant que la saison se joue : le titre, l’Europe, le maintien. Bordeaux se met dans la peau d’un potentiel champion. Paris doit se convaincre que la Ligue des champions est un horizon possible. Sinon, il perdra tout, notamment le crédit accumulé lors des matchs aller. « On va l’aider, souffle Le Guen en parlant de son groupe. Il faut que tout lemonde apporte sapierrepourque cela se fasse. Et relever la tête ne se fera qu’à partir de résultats. » Après son nul fin décembre à domicile contre Valenciennes (2-2) et plus sûrement hier, il a perdu le fil. Provisoirement ?


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Le naufrage du milieu de terrain

DÈS LE DÉBUT de match, les Bordelais se montrent beaucoup plus agressifs dans leurs interventions et étouffent leurs adversaires. La mobilité du trio Wendel-Gourcuff-Jussiê perturbe l’organisation du milieu parisien ultra dominé. Un peu plus entreprenant en deuxième période, le PSG ne se crée qu’une véritable occasion par Sessegnon. Au final, la correction est logique.

 Landreau (4). Deux dégagements ratés, l’un directement en corner (52e), l’autre dévissé (57e), resteront heureusement anecdotiques. Il ne peut rien faire sur les trois premiers buts et paraît surpris sur le dernier.
 Ceara (4). Perturbé par les permutations entre Gourcuff et Wendel, il tente de combler les brèches au mieux. Meilleur en seconde période, mais trop d’erreurs techniques.
 Camara (3). Une absence terrible sur le second but de Cavenaghi (35e) ternit considérablement sa prestation. A ce niveau, une telle hésitation est impardonnable. Et le dernier but de Fernando, qu’on ne peut lui imputer, n’arrange rien. Averti à la 60e.
 Traoré (5). Enrhumé par Gourcuff sur le troisième but, il rend néanmoins une copie satisfaisante. Il est le seul à répondre pleinement au défi physique.
 Armand (5). Une mauvaise relance est à l’origine du chef-d’oeuvre de Gourcuff. Auteur d’une très bonne première mi-temps, il baisse de rythme par la suite. Une belle reprise du gauche sur un centre de Rothen frôle le cadre (37e). Une intervention décisive sur Jussiê (41e).
 Sessegnon (4). Le milieu droit ne suit pas Diawara sur le premier but. Poussé par Chalmé dans la surface (33e), il plonge quand il voit que le ballon lui échappe. Après une première période transparente, il se réveille et se signale par une reprise qui frôle le poteau (66e). Averti à la 31e.
 Clément (4). Perturbé par la densité et le pressing du milieu de terrain bordelais, il subit comme Makelele et confond vitesse et précipitation dans ses relances.
 Makelele (3,5). Il tente de remettre de l’ordre dans l’équipe mais perd un nombre incalculable de ballons, par lenteur ou manque de précision. Logiquement averti à la 78e.
 Rothen (3,5). Ses coups de pied arrêtés hauts et flottants n’ont posé aucun problème à la défense bordelaise. Il ne percute pas et ne fait plus la différence sur son côté gauche. Mais ce n’est pas nouveau. Remplacé par Luyindula (73e).
 Giuly (4). Il rate deux grosses occasions dans les dix premières minutes et court ensuite dans le vide, appelant des ballons qui n’arrivent jamais. Frustrant.
 Hoarau (3,5). Le meilleur buteur parisien a constamment été accroché par Henrique ou Diawara. Enervant. Il n’a rien fait de bien, n’a jamais été servi dans de bonnes conditions et ne s’est pas créé de véritables occasions. Une mauvaise soirée. Remplacé par Sakho (73e).

A Bordeaux, Gourcuff, forcément, a éclaboussé la partie de sa classe et Jussiê retrouve son meilleur niveau. La charnière dégage une force impressionante et Chalmé est le latéral le plus décisif de L 1.

 L’arbitre, M. Lannoy (3), a parfois semblé dépassé par les événements. Il a oublié de nombreuses fautes sur Hoarau. Son laxisme aurait pu échauffer les esprits dans une partie plus serrée.


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« C’est une bonne gifle » ZOUMANA CAMARA défenseur du PSG Bordeaux (Gironde)

UN BONNET sur la tête et vêtu du survêtement du PSG, Zoumana Camara traverse la mine grave le « paddock » de Bordeaux pour rejoindre le bus parisien et digérer le couac bordelais. Sollicité pour évoquer « l’humiliation » selon l’expression de Paul Le Guen, le défenseur ne s’est pas défilé.

Le score est lourd. Est-il mérité ?
Zoumana Camara. On se procure deux occasions en début de match que l’on ne transforme pas. Sur sa première situation, Bordeaux marque. Après au vu de la rencontre, il ne faut pas oublier que les Girondins ont eu la maîtrise. Mais si on marque les premiers, ça peut changer pas mal de choses.

Vous aviez la possibilité de passer votre adversaire du soir au classement et de prendre la troisième place...
Quand on joue la troisième place, on a évidemment des regrets lorsque ça se finit comme ce soir (NDLR : hier). Bordeaux a été meilleur que nous. C’est une bonne gifle.On a un match important dans trois jours en coupe de la Ligue contre Lens, c’est positif. Il va nous permettre de ne pas cogiter et de nous racheter tout de suite.

Cette défaite peut-elle être un mal pour un bien ?
C’était un match décisif pour les deux clubs. On connaissait l’importance de cette rencontre. On pouvait franchir une marche, on l’a ratée.

Sur ce match, on n’a pas retrouvé le PSG de la première partie de saison : fort dans les duels et à l’état d’esprit irréprochable...
On a essayé de mettre de l’impact physique et d’être présent dans les duels. L’arbitre a beaucoup sifflé de coups francs contre nous, ça nous a freiné. Ce n’est pas une excuse mais on sait que l’impact physique dans ce genre de matchs est capital.

On annonçait Paris comme un prétendant à la Ligue des champions. Ce lourd revers remet-il tout en cause ?Le PSG est en reconstruction. Quand on était classés dans les cinq premiers, c’était mérité. Après, comme c’est Paris, les gens ont tendance à s’emballer. On va continuer à travailler.Onne va pas commencer à jouer petit bras. Lyon et Bordeaux sont des calibres au-dessus de nous mais cette défaite ne remet pas tout en cause pour autant.


Citation
 Sylvain Armand (PSG) :
« Ça va nous remettre les idées en place parce que peut-être qu’on commençait à s’installer dans un confort qui est fatal à Paris.On ne va pas tout remettre en question. Mieux vaut perdre une fois 4-0 que quatre fois 1-0. Il faut réagir, c’est bien de rejouer dès mercredi. Gourcuff est un joueur au-dessus de la moyenne, on se disait dans le vestiaire qu’il est extrêmement difficile à prendre. Son but est un exploit, c’est un grand joueur qui a un grand avenir ».

 Sammy Traoré (PSG) :
« On a pris une gifle qui n’est pas méritée mais bien présente. On va continuer à travailler. Ce n’est pas un coup d’arrêtmais un avertissement.On doit se rattraper mercredi en Coupe de la Ligue et rattraper les points perdus dimanche face à Sochaux. Il y a des soirs comme ça où ça ne fonctionne pas ».

 Nicolas de Tavernost (Patron de M6, actionnaire des Girondins) :
« Cela augure bien de la deuxième partie de saison. On croyait avoir un coup à jouer dans cette compétition, ça se confirme. Ce n’est pas absurde de penser au titre, on a un effectif pour ça. Après, Bordeaux a besoin d’être régulièrement en C1 pour développer et amplifier son effectif. »

 Laurent Blanc, entraîneur de Bordeaux :
« On est heureux d’être à un point de Lyon,mais on aimerait être devant... Il avait été dit, à juste titre, que Bordeaux n’arrivait pas à prendre les points contre des concurrents directs. On ne pourra plus le dire. »


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Gourcuff raconte son chef-d’oeuvre
IL N’A REVU ce but qu’une fois, I quand il passait sur les écrans géants du stade Chaban-Delmas sous les clameurs du public époustouflé par sa classe. A la manière d’un Zinedine Zidane au sommet de son art, Yoann Gourcuff a réalisé
une succession de gestes exceptionnels et inscrit l’un des plus beaux buts de l’histoire de la Ligue 1. En l’occurrence, le troisième but des Girondins hier soir (71e). « C’est un grand geste d’un grand joueur, déclare Laurent Blanc, son entraîneur. C’est certainement un futur très grand joueur… »

1 et 2. Les deux roulettes
« C’est une situation un peu compliquée, tout se passe très rapidement. Je suis dos au but, je sens qu’il y a beaucoup de défenseurs autour de moi et je dois faire quelque chose de rapide pour les surprendre. C’est un peu de l’instinct. Je fais à peu près les mêmes gestes que contre Toulouse (NDLR : pour l’ouverture du score le 18 octobre, 9e journée). »
3. Double contact
« Je me retrouve face au jeu et, là encore, tout va très vite. Il faut enchaîner sans réfléchir toujours afin de surprendre le défenseur (NDLR : Sammy Traoré) qui est près de moi. Celui-ci fait un petit pas sur la gauche, et moi un double contact pour rentrer. C’est surtout la vitesse d’exécution qui fait la différence. »
4. La frappe
« Après, je ne me pose pas trop de questions à la sortie du dribble. Le ballon est devant moi et je suis obligé de tirer rapidement pour ne pas le perdre. Je frappe du pointu. Je me suis inspiré de Fernando (NDLR : son coéquipier, qui a inscrit deux buts de la sorte à Lorient, 2-1). Je pense que ce but est plus beau que celui face à Toulouse, car il est plus dur. »


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Spectateurs : 31 910.
Arbitre : M. Lannoy.
Buts : S. Diawara (9e), Cavenaghi (35e), Gourcuff (70e), Fernando (88e).
Avertissements. Bordeaux : Chamakh (90e + 1) ; PSG : Sessegnon (31e), Camara (60e), Makelele (78e).
Bordeaux : Ramé (cap) - Chalmé, Henrique, S. Diawara, Tremoulinas - Jussie (Gouffran, 79e), A. Diarra, Gourcuff (Bellion, 85e), Wendel - Cavenaghi (Fernando, 67e), Chamakh.
PSG : Landreau - Ceara, Camara, Traoré, Armand - Sessegnon, Makelele (cap), Clément, Rothen (Luyindula, 73e) - Giuly (Kezman, 83e), Hoarau (Sakho, 73e).

LES BUTS

9e : le PSG concède un coup-franc excentré côté gauche à 25 mètres environ du but de Landreau. Le coup de pied arrêté de Gourcuff est bien ajusté. Diawara s’impose devant Sessegnon et, dans les six mètres, bat le gardien parisien qui ne peut rien faire. 1-0.

35e : Chalmé adresse un ballon en profondeur en direction de Cavenaghi. Camara, qui est à la lutte avec l’Argentin, juge mal la trajectoire et est battu. Le buteur bordelais marque son 12e but de la saison du plat du pied presque sans regarder. 2-0.

70e : Armand dégage un ballon aérien vers Rothen qui ne peut le récupérer. Chalmé transmet à vingt mètres à Gourcuff qui réalise un chef-d’oeuvre. L’international réussit une roulette puis un double contact sur Traoré avant de battre Landreau d’un extérieur du droit. Eblouissant. 3-0.

88e : Gouffran, couloir droit, centre dans la surface parisienne. Makelele, en taclant, prend ses partenaires à contre-pied et remet involontairement le ballon à Fernando. Le Brésilien efface Landreau et marque le quatrième but des Girondins. 4-0.

LE FAIT DU MATCH : 8e minute
le PSG développe une action côté gauche, le ballon est transmis à Rothen par Hoarau. Le Parisien a le temps d’ajuster un bon centre enveloppé au second poteau. Giuly, seul, déboule mais enlève trop sa reprise qui passe loin du cadre de Ramé. Les deux équipes étaient encore à 0-0.

LE CHIFFRE : 6
Après le lourd revers concédé (4-0) à Bordeaux hier soir, le PSG est désormais la sixième défense de Ligue 1 avec
21 buts encaissés. Avant ce déplacement en Gironde, les coéquipiers de Makelele étaient la troisième meilleur défense. En une rencontre, ils ont pris presque 25 % du total de buts pris


Citation
LA QUESTION

Depuis quand le PSG n’avait pas reçu une telle correction ?

Le PSG n’avait pas perdu un match par quatre buts d’écart depuis le 2 décembre 2000 et une funeste défaite 5-1 à Sedan qui avait coûté son poste à Philippe Bergeroo. Les conséquences ne seront bien sûr pas les mêmes, mais cette lourde défaite va laisser des traces


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« Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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Guest_Ricardinho_supprimé
posté 12/01/2009 20:54
Message #49





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Interview de Leclerc avant le match de mercredi whistle.gif
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Foot - C.Ligue - Lens - Leclercq n'a rien oublié

En compagnie de Jean-Pierre Papin, Daniel Leclercq était sur le banc de touche lensois, en mars dernier, au Stade de France, afin de diriger le RC Lens face au Paris-SG en finale de la Coupe de la Ligue (1-2). Désormais directeur technique du club sang et or, le Druide sera évidemment présent au Parc des Princes, mercredi, pour un quart de Finale au goût de revanche. Revanche sur un résultat, mais aussi sur des évènements ou des comportements qui n'ont pas plu à cet homme particulièrement franc. Il le dit posément, calmement. Mais il le dit tout de même.

« Daniel Leclercq, que reste-t-il de la finale de la Coupe de la Ligue et de l'affaire de la banderole, dans votre esprit ?
Il reste une mémoire intacte par rapport à ce qui s'est passé. Le match reste un match de football qu'on a perdu. Et puis, il reste quand même toutes ces choses écrites, dites et ça a même été un peu plus loin. Vous savez, on attend de régler le compte des Parisiens, tout simplement.

C'est-ce une revanche ?
C'est une revanche sur la défaite de la saison dernière. On aspire toujours à gagner des titres. On a l'occasion de s'en rapprocher un peu plus en rencontrant le PSG. On va y aller avec nos forces et notre volonté.

Ce qui s'est passé la saison dernière va vous aider ? Les joueurs y pensent-ils encore ? Sont-ils encore marqués par cette histoire ?
Dans un premier temps, il y a autre chose que les joueurs, à savoir une région. Et c'est vrai que ça doit nous aider. Ça ne doit pas nous précipiter, nous enlever de la tête que ça reste un jeu. Mais c'est vrai, ces événements vont nous conforter, nous donner une motivation supplémentaire.

Avez-vous peur qu'il y ait de nouveau débordements ?
Non, je n'ai pas peur qu'il y ait des débordements. J'ai surtout l'impression qu'il va encore y avoir de la bêtise.

Pour vous, le PSG ne devait pas figurer dans cette compétition ?
Certainement pas.

Il y a eu les déclarations des uns et des autres, le tapage médiatique, puis plus rien, pour finir...
Si, il y a eu tout de même des choses jusqu'au dernier jour de championnat, parce qu'on a des bonnes informations. Mais c'est comme ça, c'est la bêtise et on fait avec. Et on va rencontrer certaines personnes du PSG que je n'apprécie pas du tout. Mais ça fait partie du contexte et il va falloir jouer un match.

Avec le recul, ce match a-t-il été le déclencheur de la descente en Ligue 2 ?
Je n'en sais rien. Peut-être que, si on avait gagné cette Coupe de la Ligue, ça aurait donné un allant supplémentaire, cela aurait peut-être libéré les têtes. Après tout, c'est trop facile à dire. »

Recueilli par Olivier MAILLARD (à Avion)

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Dubdadda
posté 12/01/2009 21:45
Message #50


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Sammy Traoré : « C’est rageant »

Au lendemain de la défaite concédée à Bordeaux, Sammy Traoré est revenu sur cette rencontre. Le défenseur parisien se projette également sur le match de Coupe de la Ligue contre Lens, qui se disputera mercredi.

Sammy, comment va le groupe au lendemain de la défaite concédée à Bordeaux (4-0) ?

« Quoi qu’il arrive, il faut évacuer rapidement et passer à autre chose. Nous avons vraiment pris une bonne claque. Nous avons discuté de la rencontre, ce matin, entre nous et nous sommes tous d’accord pour dire qu’il y a encore du travail. Nous allons donc nous y remettre dès demain (mardi) afin de préparer au mieux la réception de Lens. Nous aurons ensuite un second match à domicile à gérer avec la réception de Sochaux. Dimanche, nous aurons donc comme unique objectif de récupérer les points perdus à Bordeaux. »

Psychologiquement, comment surmonter cette lourde défaite ?

« Le mieux est de se replonger de suite dans le travail. Il faudra alors avoir la force de caractère nécessaire pour oublier cette petite mésaventure. C'est rageant de prendre 4-0 chez un concurrent direct ! »

Comment analyses-tu cette rencontre ?

« Les Bordelais ont été costauds. Ils ont, en plus, eu la chance d’ouvrir rapidement le score, ce qui change forcément la donne du match. Le second but inscrit avant la pause nous fait lui aussi très mal. En seconde période, nous revenons avec de bonnes intentions, mais nous prenons un 3e but en contre sur une perte de balle un peu bête. Les Girondins n’ont pas spécialement été dangereux, mais ils ont eu la maîtrise du ballon. Ils ont bien mené leurs situations. De notre côté, nous nous sommes créés de bonnes situations, mais nous n’avons pas su les concrétiser. C’est vraiment dommage. »

Le match de Lens arrive rapidement, est-ce une bonne chose ?

« Oui, c’est bien de se replonger au plus vite dans la compétition. Cela permet de ne pas trop cogiter. Nous allons ensuite rapidement enchaîner avec la réception de Sochaux dimanche. Nous n’aurons donc pas trop le temps de repenser à la rencontre de Bordeaux. Le quart de finale face à Lens s’annonce difficile. Les Lensois sont leaders de Ligue 2, c’est donc l’équivalent d’un club de Ligue 1. Malgré la descente de nombreus joueurs sont restés là-bas. Nous voudrons prendre une revanche à domicile après l’échec de dimanche. Si nous avons le bonheur de nous qualifier, nous ne serons alors qu’à 90 minutes du Stade de France. Si Bordeaux s’impose en quart de finale face à Châteauroux, nous pourrions alors les rencontrer pour la troisième fois cette saison. Ce sont autant de paramètres qui nous motivent. »

Le PSG va ensuite achever sa semaine face à Sochaux, un rendez-vous important également…

« Sochaux dispose d’une très bonne formation. Ils ont des joueurs de qualité, à l’aise techniquement, il faudra donc se méfier. A l’aller, nous avions d’ailleurs concédé le nul (1-1) sur leur pelouse. Ils vont venir au Parc pour prendre un point et s’ils peuvent marquer un but en contre, ils ne vont pas s'en priver. Je pense que la rencontre sera difficile, nous sommes dans l’obligation de prendre trois points. »


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Dubdadda
posté 12/01/2009 22:46
Message #51


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Paris jure de ne pas recommencer

Dimanche, dans la foulée de Bordeaux - Paris-SG (4-0), les joueurs de la capitale ont d'abord donné l'impression qu'ils cherchaient à réécrire un peu l'histoire. Ils maudissaient ce manque de réalisme qui a empêché Giuly d'ouvrir la marque à la 9e minute, et aussi quelques décisions arbitrales. Zoumana Camara l'exprimait ainsi : «On ne peut pas dire que le match ne se joue que sur nos deux premières occasions franches, mais il est vrai que si nous les avions marquées cela aurait été différent, ou comme à l'aller (1-0, 2e journée). Bordeaux a déroulé après avoir marqué sur sa première occasion. Sur leurs occasions, c'est du pur réalisme.»

Paul Le Guen n'a pas été loin de tenir le même genre de discours en début de conférence de presse, avant de revenir à des évidences et aux formules de circonstance, les mêmes que ses joueurs : «bonne gifle», «claque», «je me sens humilié». La nuit a accentué la douleur. Claude Makelele ruminait lundi : «On a le moral comme après une grosse raclée. On va digérer tranquillement». Il faut le souhaiter au PSG : c'est sa pire défaite en L1 depuis novembre 2000 à Sedan (1-5).

Le club de la capitale a moins le sentiment d'avoir coulé que celui d'être tombé contre une équipe en pleine bourre. Officiellement, la confiance n'est pas ébranlée. «Je ne doute pas des qualités de l'équipe, on va se reprendre, je suis juste énervé», grogne Fabrice Pancrate. Guillaume Hoarau jure que ça ne se reproduira pas. «Quand mon papa me donnait une gifle, je réagissais et je ne recommençais pas. Ça se passait comme ça, alors on va réagir après cette gifle, contre Sochaux et Caen en toute logique».

Zéro excès de confiance (Rothen)

Pour se donner du coeur à l'ouvrage, les Parisiens se raccrochent à deux choses : leur oeuvre de la saison, qui prouve qu'ils ne sont pas ''bidons'', et leur calendrier, qui offre plusieurs belles occasions de briller. Après la déculottée, Paris est sixième. «On aurait tous signé pour être à cette place au classement en janvier. On a 33 points», développe Jérôme Rothen, qui appelle cependant un sursaut rapide, «sinon on va rentrer dans le rang et ça se compliquerait.» Il précise : «On ne s'est pas vu trop beaux comme certains le disent, c'est faux. On sait au fond de nous-mêmes qu'on peut jouer les cinq premières places».

«Nous savons que nous venons de loin et que nous sommes en reconstruction, nuance Zoumana Camara. Il était logique que l'on parle de nous avant ce match mais il ne fallait pas non plus s'emballer car nous savons qu'il nous restait encore beaucoup de travail à effectuer. Et ce n'est pas jouer petits bras que de dire que des équipes comme Lyon ou Bordeaux nous sont supérieures par leur potentiel et leur effectif. Nous sommes capables de les battre, mais il faut être réaliste et reconnaître que ce sont des calibres encore au-dessus.» Le défenseur parisien attend mercredi pour donner les premiers signes de mieux-être après un point pris en deux journées. «Le fait de jouer dans deux jours (face à Lens, en Coupe de la Ligue, NDLR) est positif. Cela permettra de moins cogiter et de se racheter.» En jeu : une place en demi-finale. Peut-être contre... Bordeaux qui aura joué contre Châteauroux deux heures plus tôt.


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stoner_man
posté 12/01/2009 22:48
Message #52


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L1- Bordeaux-Paris (4-0) : comme en 99 ?

lundi 12 janvier 2009

En janvier 99, le quatuor magique Wiltord-Micoud-Benarbia-Laslande avait terrassé l’OM 4-1, prenant une option définitive sur le titre de champion de France 1998-99. Quel rapport avec 2009 ? Rien, rien… Bordeaux est 2ème de L1 à un point du Lion’s Club, c’est tout.

Ben, ouais : quatre changements, ça change tout. Jussiê (excellent) à la place de Fernando, Trémoulinas (très bon) à la place de Jurietti, Henrique (super solide) à la place de Planus et devant, Chamakh et Cavenaghi enfin alignés ensemble dès le coup d’envoi. C’est tout con, mais fallait vraiment ça : un vrai électrochoc. Ça faisait un bout de temps qu’on disait que Fernando systématiquement titulaire, ça le faisait pas et que Cavé remplaçant, c’était n’importe quoi. Et là, on a vu le résultat. Un Bordeaux newlook pour une deuxième partie de championnat où tout devient jouable pour le titre (Bordeaux recevra Lyon)… Du « sang neuf », donc. Pour le reste, Wendel est beaucoup mieux, Chamakh égal à lui-même, Diarra et Diawara ont contenu Hoarau et Gourcuff a été immense : le troisième but qu’il a marqué à la 70ème ne se raconte pas, il faut le visionner avec les commentaires de Zidane lui-même…

Les Girondins ont tout réussi : pressing haut agressif, entrejeu animé par la paire Gourcuff-Jussiê avec Cavenaghi en décrochage, répartition des tâches et occupation intelligente du terrain. Diarra plus en retrait que d’habitude (Hoarau oblige). Et Jussiê qui a apporté le liant entre les lignes, ce que Fernando ne savait plus faire, sans doute vexé par l’activité tonitruante de Gourcuff depuis le début de saison. Jussiê est resté complémentaire de Gourcuff, sans le gêner dans ses mouvements. Surtout, Bordeaux a marqué très vite, sur coup franc indirect de Gourcuff avec coup de boule gagnant de Diawara (14ème). Tout ce que Paris déteste : être mené à la marque et être donc obligé de faire le jeu. Ce but encaissé trop prématurément a bouleversé les plans parisiens, jusque-là bien dans le coup. Et puis le coup de grâce à la 35ème. Sur une superbe ouverture de 40 mètres de Chalmé (très bon hier soir) dans le rond central, Cavé avec Camara sur le dos reprend en demi-volée du gauche dans les 6 mètres à ras du poteau. Signé Batistuta. What else ? Match plié. Le chef d’œuvre de Gourcuff (70ème) et le but de Fernando pour faire la blague (87ème) sont anecdotiques sur le plan du score : à 2-0 à la mi-temps, Paris était coulé.

Attention : Paris n’a pas été mauvais et le score ne reflète pas exactement la différence de classe entre les deux équipes. Bordeaux était meilleur, soit. Mais Paris va mieux dans le jeu et a failli marquer à deux ou trois reprises (Giuly et Sessegnon, notamment). Rien à voir avec le naufrage de l’an passé (un 0-3 qui valait bien un 0-6).

En fait, il a manqué au PSG un vrai meneur axial pour déclencher les offensives plus bas. L’équipe parisienne était coupée en deux, d’où la manie stérile de balancer des grands ballons devant, vers Hoarau et Giuly. L’entrejeu parisien ne pouvant être animé par un Makélélé qui commence à faire son âge, c’était donc à Sessegnon d’aller décrocher pour prendre le jeu à son compte. Quand il a décroché, Sessegnon a amorcé quelques mouvements intéressants. Le reste du temps, le Béninois s’est fait aspirer par la défense bordelaise. Comme Giuly et Hoarau. Et puis, côté parisien, les solutions de rechange ne sont pas faramineuses : Sakho, Luyindula et Kezman rentrés à 3-0, fallait pas trop rêver…

Lolo Blanc tient peut-être enfin sa vraie équipe-type. Celle qu’il peaufine depuis le début de saison. Elle risque de faire très mal. Le quatuor magique Gourcuff, Jussiê, Chamakh et Cavenaghi, c’est du lourd. Un peu comme en 1999, avec qui vous savez… Et si Wendel s’y remet aussi (un ou deux coups francs bien sentis feront l’affaire), Lyon a du souci à se faire. Wait & see… Domenech a maintenant intérêt à assurer : Gourcuff, Benzéma et Ribéry devant, ça ne se gâche pas. Formellement interdit. Strictly forbidden.

Chérif Ghemmour

source: sofoot.com


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Dubdadda
posté 13/01/2009 14:19
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L’ombre du doute
La semaine qui s’ouvre sera cruciale pour le Paris-SG et son entraîneur, Paul Le Guen, après la lourde défaite (0-4) à Bordeaux.

DANS LES COULOIRS du stade Chaban-Delmas, Jean-Louis Gasset tente de rassurer les Parisiens. L’adjoint de Laurent Blanc leur raconte que, comme le PSG, Bordeaux a pris une correction en début de saison (première journée de la Ligue des champions, 0-4, àChelsea, le 16 septembre 2008). Comme Paris, il a connu ce sentiment d’humiliation. La gueule de bois passée,les Girondins ont su le digérer, se redresser, en tirer les enseignements
et repartir du bon pied. Paris sera-t-il capable de rebondir ainsi ? Cette « claque », comme l’a définie Paul Le Guen après la rencontre, laissera-t-elle des marques pour la suite de la saison ?

« Ce n’est pas un coup d’arrêt », assurait Sammy Traoré, dimanche soir. Au risque de contrarier le défenseur malien, ce n’est pas non plus un élan confirmé.

À part dix premières minutes de bonne tenue, le PSG a peu à peu succombé aux talents individuels des Girondins, indéniablement supérieurs sur le plan tactique. « On était venus pour prendre au moins un point, reprenait Traoré. Mais on est tombés sur plus fort que nous. Il y a des jours comme ça… »

Ce dimanche, c’était un jour où Paul Le Guen avait demandé à ses joueurs, avant le coup d’envoi, de ne pas être obnubilés par Yoann Gourcuff. Pas évident que ce soit sa meilleure idée du début d’année. Par sa capacité à éliminer balle au pied, sa faculté à trouver des espaces et à orienter le jeu de son équipe, le meneur des Girondins a fait très mal à un milieu de terrain parisien qui ne savait plus où se situer après une demi-heure. Un vrai naufrage.

Coaching passif de Le Guen

La passivité de l’entraîneur parisien en termes de coaching n’a pas aidé ses joueurs. Quand Laurent Blanc
bouleversait le schéma de son équipe en pleine déroute à Monaco (4-3, 19e journée, le 21 décembre) et parvenait, par ses décisions, à retourner le cours de la rencontre après avoir été mené 0-3, Paul Le Guen s’est contenté, dimanche soir, de remplacements poste pour poste et a compté sur les ressources mentales des joueurs en place.

Sans jamais remettre en cause ses choix tactiques initiaux. Sans jamais bouleverser ses plans et oser un passage
en 4-3-3, plus offensif, pour, au moins, réduire le score.

La responsabilité de l’entraîneur parisien est engagée. Il vit cette défaite d’autant moins bien qu’elle est concédée face à l’équipe dirigée par Laurent Blanc, dont le nom a été évoqué pour prendre sa place en juin prochain. Le Guen s’est senti « humilié », sentiment très personnel, qui justifie sans doute son absence de mots pour les joueurs dans le vestiaire à la fin du match.

« La semaine sera très importante, prévient Sylvain Armand. Tout va dépendre de nos résultats contre Lens, en Coupe de la Ligue (demain), et Sochaux (dimanche), en Championnat. Si on négocie bien ces rendez-vous, on reste costauds mentalement et on s’accroche. Mais on ne saura que dimanche soir si cette défaite a laissé des traces. »

Au club depuis 2004, le latéral gauche sait trop bien qu’il ne faut pas grand-chose pour perturber l’équilibre. Il sait qu’à Paris plus qu’ailleurs on peut basculer sans transition de la sensation de plénitude à celle d’infortune.

Hier matin, déjà, certains visages au Camp des Loges traduisaient un sentiment autant lié à leur situation personnelle
qu’au dernier résultat du PSG. Jusqu’ici, la situation n’est en rien de dramatique. À Le Guen d’empêcher qu’elle ne le devienne. Il a tant à y gagner.

DAMIEN DEGORRE


Citation
Prison ferme pour neuf supporters

TROIS SUPPORTERS DU PSG ont été condamnés hier à un mois de prison ferme tandis que cinq autres hooligans parisiens et un bordelais ont écopé de quinze jours de prison après les violences qui ont eu lieu à Bordeaux dans la nuit de samedi à dimanche. Poursuivis pour violences avec armes en réunion, et violences envers personnes dépositaires de l’autorité publique, le tribunal correctionnel de Bordeaux a prononcé des peines plus sévères que celle de « deux à quatre mois » de prison assortie de sursis qu’avait réclamée le ministère public. Un mandat de dépôt a été délivré à l’encontre des neuf jeunes hommes, qui ont immédiatement été conduits à la maison d’arrêt de Gradignan (Gironde). Outre la période de détention, la peine des supporters est assortie d’un sursis de cinq mois pour trois d’entre eux et de cinq mois et quinze jours pour les six autres. Le commissaire principal de la sécurité publique de Bordeaux, David Book, a expliqué à l’audience que ses services avaient été informés qu’un « fight » (combat) avait été organisé entre soixante à quatre-vingts supporters parisiens et autant de bordelais, dont certains armés de barres de fer, poings américains et divers projectiles, en marge du choc de la vingtième journée de L 1, dimanche soir, au stade Chaban-Delmas.


Citation
COUPE DE LA LIGUE (quarts de finale) PARIS-SG - LENS (demain)

Changements en vue ?

DE RETOUR DE BORDEAUX dans la nuit de dimanche à lundi, les Parisiens ont eu droit à un léger décrassage hier
matin. Certains ont couru (Traoré, Rothen, Landreau, Clément, Ceara et Hoarau), d’autres sont restés aux soins
(Makelele, Giuly, Armand, Camara, Sessegnon) et ceux qui n’avaient pas ou peu joué la veille ont travaillé sur le
terrain synthétique.Aucun blessé n’est à déplorer, mais Le Guen devrait procéder à quelques changements dans sa
composition d’équipe pour affronter Lens. Une nouvelle séance a lieu ce matin à huis clos. Les joueurs se retrouveront
ensuite au Parc des Princes, en fin d’après-midi, pour la galette des rois du club avant de partir au vert.

Côté lensois, Doumeng, touché aux adducteurs, s’est contenté de trottiner et n’a pas participé au tennis-ballon d’hier matin, à La Gaillette. Il est très incertain pour le déplacement au Parc des Princes, où Hermach, en phase de reprise et qui devrait passer par la case réserve en CFA, ne sera pas présent.

Les équipes probables. – PARIS-SG : Landreau – Ceara, Sakho, Camara, Armand
(cap.) – Chantôme, Bourillon, Clément, Rothen – Luyindula, Kezman.

LENS : Runje – Laurenti, Chelle (cap.), Sartre ou Yahia, Ramos – Kovacevic, Sablé –
Demont, Roudet, Boukari ou Aruna – Monnet-Paquet.


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LA PELOUSE DUPARC INSPECTÉE

La direction du PSG a sollicité la Ligue de football professionnel pour qu’elle envoie aujourd’hui un représentant inspecter l’état de la pelouse du Parc des Princes, avant le quart de finale de Coupe de la Ligue PSG-Lens demain soir. En raison de températures toujours très basses, un léger doute subsiste quant à la possible utilisation du Parc pour un match à 21 heures. Toutes les précautions ont cependant été prises par le club parisien : un dôme recouvre la pelouse vingt-quatre heures sur vingt-quatre depuis le 8 janvier, ce qui représente un coût en fioul de 15 000 euros.


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Le maire de Lens en colère

GUY DELCOURT, le maire de la cité artésienne, ne se rendra pas au Parc des Princes demain soir. « Je n’y serai
pas car j’ai reçu des insultes sur un site Internet, explique le premier magistrat lensois. Certains veulent laisser en
l’état ce qui s’est passé en mars dernier (le déploiement d’une banderole anti-ch’tis en finale de la Coupe de la Ligue 2008, remportée 2-1 par le Paris-SG), et moi, je suis de ceux qui pensent qu’il faut aller jusqu’au bout. Nous travaillons d’ailleurs avec notre avocat en ce sens et nous attendons de la justice des décisions ne concernant pas seulement les lampistes qui ont déjà été identifiés. » Le maire de Lens ne cache pas son courroux. « J’attendais des
déclarations fortes du président de la Ligue, elles ne sont pas venues, idem pour Bernard Laporte (secrétaire d’État aux Sports). Ma rancune est totale car je maintiens que le monde du football est responsable de tout cela. »

Selon Guy Delcourt, la LFP n’a pas pris les bonnes décisions au bon moment : elle aurait dû, selon lui, donner match
perdu au PSG et non le sanctionner, comme ce fut le cas dans un premier temps, d’une interdiction de disputer
l’édition 2009 de la Coupe de la Ligue.


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D'Alessandro
posté 13/01/2009 14:26
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Paris, les raisons du fiasco
Le naufrage du PSG en Gironde a révélé d’inquiétantes carences à tous les niveaux. Il impose une rapide remise en question pour espérer tenir les belles promesses de la première partie du championnat.
Laurent Perrin et Dominique Sévérac | 13.01.2009, 07h00

Surclassés, écrasés et finalement humiliés. La lourde défaite à Bordeaux (4-0) va laisser des traces. Ce revers n’est pas catastrophique. Il peut permettre au PSG de rebondir dès demain en Coupe de la Ligue face à Lens. En cas de succès, Paris pourrait retrouver Bordeaux le 3 février en demi-finale. Ce serait une belle occasion de laver l’affront.
Avant cela, et afin de retrouver une dynamique positive, Claude Makelele et ses partenaires doivent analyser calmement les trois principales raisons du fiasco.

L’excès de confiance. Ce n’est pas de la suffisance mais plutôt la sensation que tout allait devenir plus facile après un début de saison convaincant. Sylvain Armand employait juste après la rencontre le terme de « confort » dans lequel tous les joueurs se seraient installés, s’imaginant plus solides qu’ils ne le sont vraiment. A Bordeaux, les Parisiens ont sans doute davantage pensé aux bons coups à jouer qu’aux efforts à fournir pour déstabiliser un adversaire d’un tel calibre. Avant la reprise, le staff redoutait l’excès de confiance. Ces craintes se révèlent justifiées. Avoir battu Bordeaux (1-0), Marseille (4-2) et Lyon (1-0) lors des matchs aller n’offre aucune garantie pour la suite. La remise en question doit être permanente. Le PSG ne possède pas assez de marge pour se permettre le moindre relâchement.

Une équipe devenue trop prévisible. Paris ne surprend plus. Depuis deux mois, la même équipe est alignée en championnat et ses adversaires ont désormais eu tout le temps d’analyser ses points forts et ses points faibles. Ainsi, Laurent Blanc a constaté le manque de taille sur les coups de pied arrêtés et la faiblesse défensive du duo Sessegnon-Cear ácôté droit. L’entraîneur bordelais a donc appuyé là où ça fait mal. Même si le 4-4-2 parisien a démontré sa valeur fin 2008, il pourrait évoluer par petites touches en fonction de l’adversaire, peut-être en incorporant des joueurs comme Luyindula, Chantôme (à la place de Clément) ou Sakho dans l’axe ou à gauche (Armand pouvant monter d’un cran).

Un déficit athlétique.
Face à une équipe bâtie pour la Ligue des champions, Paris n’a pas fait le poids. Jamais depuis le début de la saison, les joueurs parisiens n’avaient paru aussi frêles. Tous ont souffert du rapport taille-poids. Devant, Hoarau et Giuly ont été bousculés par la charnière Diawara-Henrique. Derrière, Camara et Traoré ont semblé surpris par la puissance de Chamakh et la présence de Cavenaghi. Le constat est encore plus criant au milieu de terrain où Makelele, Clément, Rothen et à un degré moindre Sessegnon ont terriblement souffert de l’impact des Diarra et Gourcuff. Bien sûr, les joueurs parisiens ont d’autres atouts comme la vitesse, la technique et une certaine forme de réalisme. Mais à Bordeaux, ils ont montré leurs limites.
A eux de prouver qu’ils sont capables de les repousser.

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Dubdadda
posté 13/01/2009 14:36
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PSG EXPRESS

 Hier - Footing ou soins pour les titulaires du match à Bor deaux. Jeux de conservation de ballon pour le reste de l’effectif.

 Aujourd’hui. Entraînement à huis clos au camp des Loges à 10 h 30.

 Infirmerie.Arnaud (genou).

 Rendez-vous. PSG - Lens, quart de finale de la Coupe de la Ligue, demain à 20 h 45 au Parc des Princes (France 2).

 La commission de la Coupe de France se réunit aujourd’hui pour déterminer le lieu du 16e de finale GFCO Ajaccio (CFA) - PSG prévu le 25 janvier (17 h 30). Hier, des membres de cette commission se sont déplacés en Corse pour
examiner les installations du stade de Mezzavia, l’enceinte du Gazelec Ajaccio.


Le Parisien

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« Nous allons rebondir »
CLAUDE MAKELELE, capitaine du PSG

DES MINES MOROSES, des regards un peu tristes, des sourires légèrement forcés : hier au camp des Loges, les Parisiens n’avaient pas encore digéré la lourde défaite à Bordeaux (4-0). Arrivés à Paris vers 3 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi, beaucoup semblaient encore bien déçus. « J’ai passé une nuit difficile, à refaire le match dans ma tête, à savoir où on s’était plantés, confie l’un des joueurs. On savait que la victoire allait être difficile à obtenir. Mais on ne s’attendait pas à un tel désastre. »

Le retour en avion s’est passé dans le silence. Pas davantage de prise de parole collective dans les vestiaires ni après le match ni hier matin en préambule au décrassage. Seul Paul Le Guen a adressé quelques mots à ses joueurs. Après avoir commenté leur manque de révolte, il leur a aussitôt tenu un discours positif en leur demandant de rebondir rapidement. Il a d’ailleurs estimé que le quart de finale contre Lens demain tombait à pic afin de ne pas laisser ses hommes trop cogiter.

Les joueurs évoluaient dans un certain confort

Claude Makelele s’est également abstenu de tout discours. « Je n’ai pas pris la parole, ça ne sert à rien au lendemain d’une telle défaite, confie-t-il. Il faut laisser les choses se décanter. Mais nous allons rebondir. » Rebondir. Ce mot revenait, hier, comme un leitmotiv dans la bouche des Parisiens. «Quand j’étais petit et que je me prenais une gifle de mon père, je réagissais, raconte ainsi GuillaumeHoarau. Là, c’est pareil. On s’est pris une claque mais on va rebondir. »

A leur retour ce matin au camp des Loges, certainement plus reposés et plus frais, les Parisiens évoqueront sans doute les raisons de cette débâcle. Certains ont déjà leur petite idée et pointent du doigt la préparation difficile qui fut la leur la semaine dernière. Au regard des conditions climatiques, ils ont dû évoluer toute la semaine sur une pelouse synthétique, peu adaptée aux entraînements longs et intensifs. Personne cependant ne veut se réfugier derrière cette excuse. Beaucoup admettent en effet qu’ils s’étaient installés dans une sorte de confort après leur bonne première moitié de saison. « Finalement, cette défaite a aussi un peu de bon. Peut-être qu’on se voyait déjà sur le podium. Là, on revient un peu sur terre en se disant qu’il y a encore beaucoup de boulot », reconnaît un cadre. Solidaires, les Parisiens ne souhaitent pas stigmatiser des prestations individuelles : « On est tous dans le même sac, estime un autre joueur. On a tous manqué de motivation et de détermination. A nous de corriger le tir contre Lens et ensuite contre Sochaux. »


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Dubdadda
posté 13/01/2009 15:32
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Le Guen : «C'est une maladresse»

L'entraîneur du Paris-SG sort rarement de sa réserve face à la presse. Mais ce mardi à l'issue de la séance, Paul Le Guen a dit ce qu'il pensait de la phrase de Daniel Leclercq («On va régler le compte des Parisiens»), à propos de la venue des Artésiens, mercredi soir au Parc, en quarts de finale de la coupe de la Ligue et du fait que, toujours selon le directeur technique de Lens, le PSG ne devait pas «figurer» dans cette compétition.

Réponse du technicien breton : «C'est une maladresse de Daniel Leclerq. J'ai des relations courtoises avec lui. Je ne trouve pas ça judicieux de dire ça avant le match. Je n'ai rien contre Daniel Leclerq ni contre les Lensois. Je trouve normal qu'on puisse participer à cette compétition et j'ai le droit de le dire et de le redire. Je me bagarre pour que l'image du club soit valorisée. Le club fait beaucoup d'efforts».

Après la gifle bordelaise (4-0), dimanche, Paul Le Guen a par ailleurs estimé que cette Coupe de la Ligue tombait à pic. «Ce n'est pas plus mal d'enchaîner tout de suite après Bordeaux, a-t-il indiqué. Il y a un intérêt à jouer rapidement. C'est chez nous, on retrouve notre public... S'il fallait dégager une hiérarchie, je dis que c'est le match contre Sochaux qui est le plus important car c'est le Championnat, mais on joue un quart de finale. Le PSG est favori, mais Lens évolue en Ligue 2 mais avec des joueurs qui ont un bon parcours en Ligue 1». Le technicien n'a pas souhaité dire s'il allait effectuer des changements mercredi.


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Golazo
posté 13/01/2009 17:01
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PSG : Landreau titulaire contre Lens
Rédaction Football365 - mardi 13 janvier 2009 - 16h20

Mickaël Landreau sera titulaire dans le but du PSG contre Lens, mercredi en quart de finale de Coupe de la Ligue, a annoncé Paul Le Guen mardi en conférence de presse.

Alors qu'au tour précédent contre Nancy, le jeune Edel avait gardé le but parisien, ce sera Mickaël Landreau le titulaire contre Lens, mercredi en quart de finale de Coupe de la Ligue. Paul Le Guen a annoncé son choix mardi en conférence de presse.

Football365.fr


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A triunfar en buena lid defendiendo tu color.
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Navet
posté 14/01/2009 07:26
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Ils ont un coup à jouer

Ce quart de finale est l’occasion pour des Parisiens habitués du banc de se rapprocher d’une place de titulaire.

LE TENANT DU TITRE ne veut pas le lâcher. Paul Le Guen l’a répété hier matin : « On est à deux matches de la finale de la Coupe de la Ligue et on va essayer de conserver notre trophée. » Mais, face à Lens, l’entraîneur parisien devrait procéder à des changements dans sa composition. Depuis la réception de Lille (1-0), le 9 novembre, une équipe type s’est dégagée en Championnat et ceux qui n’ont pas eu la chance d’y figurer n’ont plus que les matches de Coupe en milieu de semaine pour s’illustrer. Jusqu’ici, ces rencontres survenaient après une victoire ou une sortie honorable en L 1. Cette fois, la conjoncture est différente. Ce quart de finale se présente trois jours après une déroute à Bordeaux (0-4). « On a parlé assez logiquement d’équipe type, poursuit Le Guen. C’est ce qui se dégage sur une période, mais les choses ne sont pas figées sur toute la saison. Il faut que la concurrence existe et c’est mon rôle de la faire vivre. » Un discours qu’il tient aussi en interne avec une force de persuasion limitée en ce qui concerne les habitués du banc. Ils sentent que quelques titulaires sont intouchables. Malgré tout, une grosse prestation ce soir pourrait dégager l’horizon de certains d’entre eux.


Peguy Luyindula

Lui pourrait se dire qu’il peut encore marquer ou faire marquer, ça ne changerait rien à son statut. Et les statistiques ne lui donneraient pas tort. À chaque fois que Le Guen l’a aligné, Luyindula a assuré. Puis il est retourné sur le banc en Championnat. Cette saison, il a pourtant marqué huit buts et arraché la qualification du PSG en Coupe de l’UEFA. Buteur mais aussi passeur, l’ancien Lyonnais, qui devrait être titularisé ce soir, est installé sur la troisième marche dans la hiérarchie des attaquants. Les dernières prestations de Giuly, peu brillantes, permettent de penser qu’il peut le supplanter. À moins que le statut de l’ex-Barcelonais soit un obstacle insurmontable quelles que soient ses performances.


Gregory Bourillon

Lui préférerait évoluer en défense centrale, un poste où il a parfois donné satisfaction cette saison, mais c’est au milieu de terrain que Le Guen aime le faire jouer. Les deux derniers matches de Bourillon, contre City et Twente (4-0), ont prouvé que son implication était intacte. Ses perspectives demeurent pourtant faibles. Avec un rendement identique ce soir, il peut tout de même montrer à son entraîneur qu’il mérite un temps de jeu plus important en L 1.


Mamadou Sakho

Avant son opération d’une pubalgie, le jeune défenseur central était un titulaire indiscutable aux yeux de son entraîneur. Depuis, Traoré a gagné des galons et lui le banc de touche. Les rares fois où Le Guen a fait appel à ses services, il n’a pas non plus vraiment convaincu, à part à Manchester City (0-0), au poste de latéral gauche. Ce soir, il a l’occasion de démontrer qu’il est à la hauteur de sa flatteuse réputation, pas justifié jusque-là. Contre Valenciennes (2-2) et à Bordeaux (0-4), Camara et Traoré sont passés à côté. Une place est peut-être à prendre.


Clément Chantome

Il n’a pas su saisir sa chance lorsque Le Guen l’a aligné contre Bordeaux (1-0), à la place de Clément, dès la 2e journée. Décevant dans le jeu, il a vite retrouvé des habits de remplaçant avant d’être victime de pépins de santé. Depuis, le jeune Parisien peine à recouvrer son meilleur niveau et son entraîneur hésite à lui témoigner sa confiance. Polyvalent, Chantôme a pourtant des qualités indéniables, déjà entrevues par le passé. Avec un peu plus d’enthousiasme, il pourrait être la « recrue » du PSG, en janvier.


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VILLENEUVE A PARLÉ AUX JOUEURS. – Hier matin, juste avant l’entraînement, Charles Villeneuve a parlé aux joueurs, dans le vestiaire du Camp des Loges, pour les rassurer après leur défaite à Bordeaux (0-4). Le président du PSG a tenu à prévenir son effectif qu’il fallait se souvenir des erreurs commises dimanche et en tirer des enseignements. Il leur a enfin demandé de se tourner vers l’avenir et dit l’importance de bien négocier les deux matches cette semaine.


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Vasco
posté 14/01/2009 09:25
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PSG - Lens, un match pas comme les autres

Ambiance électrique ce soir au Parc où PSG reçoit Lens (L 2) en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Un remake de la dernière finale de cette compétition marquée par l’affaire de la banderole anti-Ch’tis. Sept cents policiers sont mobilisés pour l’occasion.

Bienvenue aux Ch’tis ! L’écho d’un match de football dépasse parfois largement les limites du stade. Et il n’est pas exagéré de dire que ce PSG - Lens, remake de la dernière finale de Coupe de la Ligue, a un véritable impact national. Après la désastreuse affaire de la banderole, qui a meurtri une région, irrité la classe politique pour aboutir à la dissolution d’une association de supporteurs, ce quart de finale offre la possibilité d’une réconciliation.
Pour les dirigeants du PSG, il s’agit donc d’accueillir dignement les représentants du RC Lens (L 2) et leurs fans pour, au final, se concentrer uniquement sur l’aspect sportif de l’événement. Les dirigeants lensois partagent cet espoir et le discours de Jean-Guy Walemme résume bien l’état d’esprit général.
« Il faut être fier de ses racines mais sans tomber dans l’imbécillité, estime l’entraîneur nordiste. L’aspect sportif doit passer au-dessus de certaines bêtises humaines. Il ne faut pas minimiser ce qui s’est passé mais le plus important reste le match de football. » Toutes les précautions sont prises pour éviter de nouveaux dérapages mais, à Paris plus qu’ailleurs, le risque zéro n’existe pas.

« On a toutes les raisons d’être vigilant »

On pourrait en dire autant de l’équipe de Paul Le Guen, encore groggy après son KO reçu à Bordeaux (défaite 4-0). Pour le PSG, l’enjeu de ce rendez-vous est double. Il doit permettre de décrocher un billet pour retrouver, sans doute, les Girondins en demi-finale. Il doit aussi relancer un groupe et effacer au plus vite la débâcle de dimanche dernier. « Ce n’est pas la même compétition mais c’est bien d’enchaîner rapidement, explique Le Guen. Il ne faut pas tirer de conclusions exagérées après une défaite aussi dure soit-elle. On a été mauvais, on a été logiquement battu mais, en revoyant le match, je confirme que nous n’avons pas été servis non plus. » Allusion à un arbitrage selon lui incohérent.

S’il considère son équipe logiquement favorite ce soir, Le Guen se montre néanmoins assez méfiant. « Lens possède des joueurs au parcours intéressant en Ligue 1. On a toutes les raisons d’être vigilant. » De leur côté, les Lensois abordent ce match dans une situation similaire à celle des Parisiens. Pour eux aussi, le championnat reste la priorité car un retour dans l’élite est vital. Mais le leader de L 2 reste sur une douloureuse défaite lors du derby à Boulogne-sur-Mer, jeudi dernier (3-1). Un terrible affront qu’il sera difficile de laver dès ce soir car, selon l’attaquant Kevin Monnet-Paquet, « Lens n’est plus dans la même catégorie que le PSG ». Tombeurs de Lorient et de Sochaux aux tours précédents, à chaque fois à l’extérieur, les Lensois ne se présentent pas au Parc en victimes et aligneront, contrairement aux Parisiens, leur équipe type. Pour les Ch’tis, la plus belle revanche serait d’éliminer Paris.

Le Parisien.fr


La suite de l'Equipe concernant le match de ce soir

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Un dispositif de sécurité renforcé

Les supporters lensois seront placés sous bonne escorte. Même si la préfecture de police
ne croit pas à des débordements.


POUR ENCADRER ce quart de finale rendu particulier par la désormais célèbre banderole de mars dernier (voir par ailleurs), la préfecture de police de Paris a prévu le déploiement de 700 policiers. Les trente-cinq bus des 1 742 supporters lensois attendus au Parc des Princes seront pris en charge par une escorte policière vers 17 heures dès le péage de Senlis, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Paris. Le convoi sous escorte s’arrêtera ensuite à Roland-Garros pour finir à pied directement vers la tribune F de l’enceinte parisienne. Cette tribune, réservée aux visiteurs du PSG, est protégée par des vitres et un filet. Les supporters ch’tis y seront encadrés par une trentaine de stewards lensois. L’ouverture du stade s’effectuera à 19 h 45, une heure avant le début du match.
Le PSG mobilisera au total 700 personnes pour assurer la sécurité dans l’enceinte du Parc des Princes. À ses 200 stadiers habituels, le club de la capitale a ajouté une centaine d’éléments supplémentaires, chargés d’intervenir à lamoindre apparition de « banderoles sauvages », notamment dans les tribunes Boulogne et Auteuil, les plus à risques. Les contrôles d’identité et les fouilles de supporters, au moyen de détecteurs de métaux, seront multipliés.

Le dispositif habituel a été renforcé mais sans plus. Les responsables de la sécurité du PSG et du RC Lens, un officiel
de la Ligue et la préfecture de police se sont réunis lundi à 14 heures à Paris à la direction de l’ordre public (DOR). Les risques d’incidents, toujours possibles, sont pris au sérieux, mais personne ne croit à des débordements majeurs. Les effectifs de policiers et de CRS sont deux fois moins élevés que pour les très chauds PSGOM qui mobilisent au moins
1 500 agents. « Le risque zéro n’existe pas, mais pour nous c’est un match normal. La préparation du match s’est très bien passée », estime Damien Vanoise, le Monsieur Sécurité du RC Lens.

Depuis lundi, les dirigeants du PSG ont parlementé avec leurs supporters. « Ils flippent, ils nous ont dit de ne pas sortir
de banderoles, de ne pas nous excuser, de faire comme si c’était un match normal. C’est ridicule. Ce PSG-Lens est un
non-événement, on joue contre une équipe de L 2 et pour une Coupe qui ne devrait pas exister. Avec les supporters
lensois, il n’y a aucun problème. Cette banderole les a même fait rire. Faut arrêter ! Le PSG est le club le plus sanctionné d’Europe », estime Amar, le porte-parole des Lutèce Falco.

Ce soir, la police aura en sa possession une liste de 76 supporters interdits de stade. Les autorités estiment à au moins 600 les supporters ultras susceptibles de déraper « à la moindre étincelle ». Les neufs supporters interpellés en avril dernier, après l’affaire de la banderole anti-Ch’tis, attendent toujours leur procès. Ils ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.


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Lens a de la mémoire

LUNDI, LE MAIRE de Lens, Guy Delcourt, et Daniel Leclercq, le directeur technique du club, ont ranimé la polémique. Le premier a avoué avoir une « rancune totale » et veut « aller jusqu’au bout » sur le plan judiciaire. Le second a déclaré : « Le Paris-SG ne devait pas jouer cette Coupe de la Ligue » et « il y a certaines personnes du PSG que je n’apprécie pas du tout ». Leclercq a toutefois tenu hier à clarifier l’expression « régler nos comptes », employée la veille : « C’est seulement en gagnant que je veux qu’on le fasse. »

La banderole « Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch’tis », déployée par des supporters parisiens, au Stade de France le 29 mars lors de la finale de la Coupe de la Ligue, a laissé des traces indélébiles mais l’entraîneur lensois, Jean-Guy Wallemme, arrivé cet été, explique que ses joueurs se souviennent davantage « de la perte de la finale (1-2), avec unpenalty à lafin et un sentiment de grosse déception sportive, que de la banderole ».

Au-delà de la « dignité, qu’ils auront forcément par rapport au contexte », il attend donc d’eux « l’exigence, la concentration et l’implication », qui leur a souvent fait défaut ces derniers temps en L 2. Toujours leader, Lens reste sur trois revers lors des cinq derniers matches, dont le dernier jeudi à Boulogne-sur-Mer (1-3), concurrent direct pour la montée.

Même si la rencontre de samedi après-midi, à Bollaert, contre Vannes, s’avère sans doute plus importante que celle de ce soir pour l’avenir de sa formation, l’attaquant Kévin Monnet-Paquet ne veut pas hiérarchiser : « Si nous pensons déjà à samedi, c’est que nous n’avons rien compris. Nous avons un bon groupe, capable de réussir deux très gros matches dans la semaine… » Et d’éliminer une L 1 chez elle commeLorient (3-0) puis Sochaux (1-0, a.p.) aux tours précédents ?


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« Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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Guest_Ricardinho_supprimé
posté 14/01/2009 11:51
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Foot - L1 - Sessegnon devant le comité de visionnage

Réuni pour la première fois ce mardi au siège de la Fédération française de football, le comité de visionnage va étudier deux cas. Le premier concerne la simulation de Stéphane Sessegnon lors du match Bordeaux - Paris Saint-Germain (4-0), le deuxième, le tacle dangereux et non sanctionné de Carlos Bocanegra sur Walid Regragui pendant le match Rennes - Grenoble (1-0). Pour rappel, le comité peut saisir la commission de discipline avant ce soir minuit pour des faits de violence, de racisme, d'antijeu et de gestion disciplinaire.

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