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Forum de Culture PSG _ La vie des tribunes parisiennes _ Revue de presse

Écrit par : Philo 03/05/2010 13:44

Pour tout ce qui concerne le monde des tribunes, et uniquement le monde des tribunes.
Si quelqu'un veut poster les derniers articles de presse en rapport, qu'il ne se prive pas.

Merci de préciser la source clairement à chaque fois.

Écrit par : Titi' 13/05/2010 17:25


Écrit par : PARISIANISTE 16/05/2010 18:55

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PSG : attention virages
Actu France Soir 17/05/10 à 07h04
Deux mois après la mort d’un supporteur parisien aux abords du Parc des Princes, l’enquête semble au point mort. Et derrière ce stand-by, pas mal d’inquiétudes et d’interrogations subsistent…
Samedi, le Parc des Princes a presque vécu une soirée ordinaire. Une défaite (1-3) de plus pour le Paris-S-G (la 15e cette saison) contre Montpellier et pas de heurts à signaler. Pourtant, le climat était tendu avant la dernière journée de l’exercice 2009-10. La faute à un contentieux qui date du match aller. A La Mosson, un supporteur parisien avait perdu un œil lors d’un affrontement avec des fans de La Paillade. Mais ces derniers temps, les tensions sont surtout dans les virages parisiens.

Le 28 février dernier, le Paris-S-G recevait l’OM. Un « clasico » classé à hauts risques. Ce soir-là, les supporteurs marseillais n’ont pas fait déplacement mais la violence a atteint un nouveau stade au Parc des Princes. Roué de coups par d’autres supporteurs parisiens, Yann Lorence trouve la mort dix-sept jours plus tard, à l’hôpital Beaujon de Clichy. Encarté Boulogne, l’homme de 37 ans aurait été victime de la guerre des clans opposant Boulogne et Auteuil.

« Le climat est électrique »

Le lendemain du décès, cinq interpellations ont lieu. « Il y a eu ces arrestations et puis plus rien ! Yann est mort il y a deux mois déjà… », s’impatiente un proche de la victime. Et au ministère de l’Intérieur, on commence à s’alarmer face à d’éventuelles représailles. Des travées du Parc surgissent des cris d’angoisse. « On se demande ce qu’attend la police pour avancer. Les coupables ont été clairement identifiés mais rien n’avance », avance un membre de la tribune Boulogne qui ne cache pas son égarement : « Les représentants des tribunes ne maîtrisent plus la situation. Le climat est électrique. Ça peut partir d’un jour à l’autre. »

40 % des IDS ne pointent pas

En charge de l’enquête, la 1re DPJ traînerait donc les pieds. Selon une source proche du dossier, c’est un conflit en interne qui ferait stagner l’instruction. Mais Place Beauvau l’inquiétude enfle sur la gestion des Interdits de stade (IDS). Il serait 40 % à ne pas pointer les soirs de matches. Samedi avant la rencontre, la Préfecture de Police assure par un communiqué que « 267 personnes sont interdites de stade à l’occasion du match Paris S-G – Montpellier. » L’un des hommes impliqués dans le passage à tabac de Yann Lorence serait un IDS sous contrôle judiciaire… L’individu en question aurait même été aperçu le 1er mai dernier au stade de France, le soir de la finale de la Coupe de France entre le Paris-S-G et Monaco, aux yeux et à la barbe des services de renseignements… et de certains membres de la tribune Boulogne. L’un d’eux confesse : « Si dans les jours à venir rien n’avance, je crains le pire. »

Eviter le pire, c’est le mot d’ordre des dirigeants du Paris-S-G. Le Président Leproux s’efforce de trouver une solution pour stopper les attitudes belliqueuses de certains de ses supporteurs. Après avoir songé à supprimer la vente des abonnements, les patrons du PSG vont opter pour une stratégie innovante et encore tenue secrète. Une solution plus sécuritaire et qui ne devrait pas entraîner une augmentation du prix des places. Et là-dessus, Auteuil et Boulogne devraient être d’accord…


Source : http://www.francesoir.fr/football-social/psg-attention-virages

Écrit par : 11G 18/05/2010 15:38

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"C'est une expropriation sans préavis de notre seconde maison"

Le PSG, a annoncé ce mardi, la mise en place de mesures radicales pour lutter contre la violence dans et autour du Parc des Princes. Parmi elles, la fin des abonnements et le placement aléatoire dans les virages Auteuil et Boulogne. Alex, cadre du groupe de supporters Lutèce Falco, fait part de sa "tristesse" et de sa "rage".

Comment réagissez-vous à l'annonce de ce plan anti-violences par le président du Paris-Saint-Germain, Robin Lepoux?
Les mesures du plan anti-violence
De l'avis même de Robin Lepoux, le plan de lutte contre les violences est douloureux. Il comprend:
-le placement aléatoire entre les tribunes Auteuil et Boulogne. Ainsi, un supporter qui souhaiterait prendre une place dans un des deux virages du Parc ne pourrait savoir à l'avance à quelle place il se situera.
-la fin de la vente des abonnements
-la gratuité pour les femmes et le demi-tarif pour les enfants
-la création de tribunes familiales à Auteuil et Boulogne
-l'encadrement des déplacements
Mal évidemment. Mais ce n'est pas surprise. La semaine dernière, nous avions reçu de la part du club, une confirmation officieuse des "fuites" parues dans Le Parisien au début du mois. Nous avons pu organiser quelques actions pour le dernier match de la saison au Parc (PSG-Montpellier samedi 15 mai): une marche de la Porte d'Auteuil au stade à laquelle un millier de personnes a participé et un sit-in dans les tribunes à la fin de la rencontre. Tout cela pour manifester notre dépit et notre rage.
Malgré cela, ça reste un gros coup sur la tête. La purge est trop grande. Surtout pour tous ceux qui ont mangé de la merde pendant des années (en voyant la qualité des matches, ndla) et qui ont continué d'encourager leur club.
On ne peut toutefois pas tolérer deux morts en deux ans et un climat de quasi-guerre civile.

Comment régler ces problèmes alors?
Nous n'avons pas de solutions miracles. A Paris, on est au-delà du simple antagonisme entre tribunes. Il y a un fond sociologique et politique. C'est aux pouvoirs publics de régler cela, et nous ne sommes pas à leur place. Ce problème de hooliganisme perdure depuis des années. Le club l'a peut-être laissé sciemment se développer. Sans résultats sportifs, cela permet au PSG d'exister médiatiquement.

Dans le détail, que pensez-vous des différentes mesures annoncées?
Je m'attendais au coup des tribunes femmes. Cela créera un public artificiel comme quand le Stade français se déplace au Stade de France. Des gens qui ne connaissent pas forcément le rugby, mais qui viennent une fois, pour voir.
Quant au placement aléatoire entre Boulogne et Auteuil, c'est une loterie. Ce dispositif est complètement ubuesque. Il y a un côté apprenti sorcier. Par ailleurs, faire cohabiter des populations antagonistes, ça peut être dangereux et contre-productif.
Robin Lepoux veut forcer la mixité, mais ça ne se décrète pas. Est ce qu'il va installer des familles de Maliens au Vésinet (commune parmi les plus chères d'Ile-de-France, ndla)?

Le dialogue est aujourd'hui rompu entre les associations de supporters et la direction?
Oui, complètement. Nous avions annoncé notre mise en sommeil après les violences en marge de PSG-OM le 28 février dernier et notre dissolution samedi dernier. Mais avant cela, la direction ne parlait déjà plus aux associations. Elle a fait fermer les locaux réservés à ces groupes. Aujourd'hui, les dirigeants vont subir la colère des abonnés.

Justement, qu'avez-vous prévu pour les prochains mois? Comment allez-vous protester? Comment allez-vous supporter votre club?
C'est difficile de se projeter. On est sous le choc. Avec cette décision de supprimer les abonnements, beaucoup de souvenirs s'en vont. C'est une expulsion sans préavis de notre seconde maison.
On ne sait pas s'il y a un avenir au stade ou en dehors. Pas mal d'abonnés ne se prêteront pas au jeu et ne prendront pas de places dans les virages. Maintenant, nous avons pensé à d'autres choses, dont je ne vous parlerai pas.
Il n'y a plus d'association, mais cela n'empêchera pas les supporters de protester. Ce sera juste plus désorganisé. Les dirigeants savent à quoi s'en tenir.

Avez-vous songé à faire l'union sacrée avec la tribune Boulogne, rivale de celle d'Auteuil, pour vous opposer au plan de Robin Lepoux?
C'est malheureusement impossible aujourd'hui. Le problème va au-delà de l'opposition Boulogne/Auteuil. On touche aux supporters du PSG. Mais vu les récents événements, c'est impossible.


L'Express

Écrit par : 11G 21/05/2010 09:40

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La tribune Boulogne attaque le PSG !

Les récentes mesures annoncées par le PSG pour mettre fin aux violences dans les tribunes du Parc des Princes provoquent la fureur des supporteurs parisiens. La tribune Boulogne s’apprête à attaquer le club en justice…

A peine la saison est-elle terminée que le Paris-SG s’apprête à disputer une nouvelle confrontation. En justice, cette fois-ci, et face à ses propres supporteurs. Quelques jours après avoir lancé leur « Manifeste PSG » – mettant notamment fin à la vente d’abonnements au Parc des Princes pour la saison prochaine –, les dirigeants franciliens pourraient être assignés en justice par la tribune Boulogne pour « discrimination ». Jeudi, le dossier était déjà à l’étude et entre les mains d’un membre du barreau parisien. Avec ce nouveau manifeste, les encartés des virages Boulogne et Auteuil sont interdits de renouveler leur abonnement l’année prochaine. Ce qui n’est pas le cas pour les autres abonnés… Une décision incomprise par bon nombre d’entre eux. Interrogé voilà quelques jours sur les nouvelles mesures annoncées par le président Lepoux, Philippe Pereira, le porte-parole de la tribune Boulogne, s’est dit scandalisé : « Depuis l’annonce des mesures prises par le président Lepoux, on entend toute une brochette de people dire bravo et taper dans les mains. C’est indécent de leur part de l’ouvrir. Ils viennent en loges, avec petits-fours et champagne… Nous, nous sommes clients du Paris-SG. »
Règlement de comptes

Et question service après-vente, les dirigeants parisiens vont devoir assurer. Car un autre problème se pose à eux : le match à huis clos contre Boulogne-sur-Mer devait donner droit à une réduction lors du prochain exercice pour tous les abonnés du Parc. Mais alors comment rembourser les supporteurs des deux virages ?

Le mal-être est partagé par les deux tribunes. Mardi, lors d’une conférence sur l’organisation de l’Euro 2016 – pour lequel la France est candidate –, des supporteurs parisiens ont fait irruption place de Bercy. Frédéric Thiriez, le patron de la Ligue (LFP), et Jean-Pierre Escalettes, son homologue de la Fédération (FFF), ont été pris à partie par la bonne centaine d’individus présents. Nombre d’entre eux seraient d’anciens des Supras Auteuil, un groupe de supporteurs du PSG dissous il y a peu. Et ça ne pourrait être que le début d’un long règlement de comptes entre une partie des spectateurs parisiens et les instances du football français.

Nicolas Vilas



France Soir

Écrit par : 11G 03/06/2010 14:59

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PSG/supporteur tué: 3 libérations

Trois hommes, placés mardi en garde à vue dans l'enquête sur l'agression d'un supporteur battu à mort lors d'une rixe entre supporteurs parisiens fin février, ont été remis en liberté hier soir sans charge retenue à leur encontre, a-t-on appris de sources proches du dossier. Lors de leur interpellation mardi, des perquisitions ont par ailleurs été effectuées chez une dizaine de personnes, responsables d'associations de supporteurs du PSG.

Quatre hommes sont déjà mis en examen pour homicide volontaire dans ce dossier. L'un d'eux est en détention provisoire, les autres sous contrôle judiciaire. Ils sont soupçonnés d'avoir participé au tabassage mortel avant le match PSG-Marseille de Ligue 1 de football le 28 février. Le supporteur, Yann Lorence, âgé de 37 ans, était décédé mi-mars des suites de ses blessures.


Figaro

Écrit par : PauletaSuperGoleador 03/06/2010 22:41

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Boulogne va manifester

Les supporters issus du virage Boulogne du Parc des Princes, visés directement par le plan antiviolences du Paris-SG, ont contre-attaqué jeudi dans un manifeste qui explique que «ce n'est pas un crime de supporter le PSG» et ont décidé d'organiser une manifestation devant le siège du club, au stade, le 12 juin à midi. «Il faut faire le ménage et il y a 400 personnes maximum à virer pour régler le problème, admet un porte-parole de Boulogne, mais il ajoute : C'est criminel de vouloir imposer à des gens de s'asseoir à côté de gens dont ils n'ont pas envie. Si jamais il y a un drame, le seul et unique responsable, ce sera M. (Robin) Lepoux», le président du PSG. Le plan antiviolences prévoit notamment un placement aléatoire des supporters dans les deux kops, Boulogne et Auteuil. (Avec AFP)


Lequipe.fr

Écrit par : Duff 03/06/2010 23:47

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Plan antiviolence du PSG : le virage Boulogne contre-attaque

Les supporteurs issus du virage Boulogne, visés directement par le plan antiviolence du PSG, ont décidé de contre-attaquer dans un manifeste proclamant que «ce n'est pas un crime de supporter le PSG» et reprochant au club de «sacrifier» son public.

«Le dispositif mis en place par le club n'a de populaire que le nom et privilégie les plus aisés. Nous refusons que l'ensemble des supporteurs inconditionnels du PSG soit systématiquement assimilé au rang de voyous».
La tribune Boulogne, qui n'exclut pas d'initier un recours juridique contre le PSG pour «mise en danger d'autrui», appelle également à une manifestation le samedi 12 juin, à midi, devant le siège du club, au Parc des Princes.

Une rencontre lundi avec Lepoux ?

«Il faut faire le ménage et il y a 400 personnes maximum à virer pour régler le problème, a justifié un porte-parole de Boulogne. C'est criminel de vouloir imposer à des gens de s'asseoir à côté de gens dont ils n'ont pas envie. Si jamais il y a un drame, le seul et unique responsable, ce sera M. (Robin) Lepoux», le président du club. De même source, ce dernier pourrait rencontrer lundi des représentants de la tribune Boulogne lors d'un rendez-vous déjà reporté à de nombreuses reprises.

Le président parisien, qui avait présenté le plan le 18 mai, aurait été ému par les témoignages de certains supporteurs historiques s'indignant contre certaines mesures. Le plan antiviolence prévoit notamment un placement aléatoire des supporteurs dans les deux kops.

Après avoir initialement envisagé d'attendre entre six mois et un an avant de reprendre la commercialisation des abonnements, Robin Lepoux serait aujourd'hui décidé à le faire après trois mois si le début de saison ne connaît aucun incident. «Soit Robin Lepoux est naïf, soit il ne veut plus qu'on vienne, conclut-on à Boulogne. Mais d'ores et déjà nous lui avons dit que nous continuerions à venir.»



Écrit par : Nemeto 20/06/2010 10:32




Écrit par : PauletaSuperGoleador 01/07/2010 05:59

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Peu de réabonnements pour l’instant

C’est l’autre incertitude de la saison. A quoi ressembleront les tribunes du Parc des Princes cette année ? La campagne de réabonnement a débuté depuis quelques jours. Mais les supporteurs du PSG ne sont guère nombreux à s’être manifestés. Certes, le club commence tout juste à communiquer, avec d’ailleurs plus de trois semaines de retard par rapport à la saison dernière.
Des mails d’information devraient être envoyés dans les prochaines heures aux supporteurs tandis qu’un courrier, évoquant les tarifs, devrait leur parvenir aujourd’hui ou demain. Mais de nombreux fans hésitent encore à renouveler leur engagement.
En vertu du plan de sécurité mis en place par le PSG, ceux qui souhaitent rester dans les kops Auteuil et Boulogne ainsi que dans les quarts de virage (environ 13 000 personnes occupaient ces places la saison dernière) ne peuvent plus s’abonner. Ils doivent acheter leur billet à chaque match et accepter le « placement aléatoire ». Pour éviter tout débordement, ces virages seront compartimentés. Les travaux ont commencé.
Mais certains supporteurs craignent malgré tout des incidents et sont donc frileux à l’idée de s’installer dans ces secteurs. Ils peuvent prendre un abonnement en latérales ( environ 7 000 abonnés l’année dernière), mais ils devront alors débourser deux à trois fois plus. Du côté du PSG, on ne se montre guère inquiet. « On a reçu de nombreux appels de supporteurs et d’entreprises qui nous ont apporté leur soutien et qui se disent prêts à venir au Parc », indique-t-on au club. De nombreux fans devraient toutefois attendre les premiers matchs du mois d’août avant de se décider.


Parisien.

Écrit par : 11G 05/07/2010 16:34

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Vers une annulation des dissolutions des Authentiks et Supras Auteuil ?

Le rapporteur public du Conseil d’Etat, Mr Frédéric Lenica, a annoncé ce lundi ses conclusions sur l’affaire opposant le Ministère de l’intérieur et deux associations de supporters du PSG, les Authentiks et les Supras Auteuil. Ces conclusions sont favorables à une annulation de la dissolution de ces deux associations. Frédéric Lenika a évoqué des vices de légalité internes et externes au dossier. Le Conseil d’Etat se réunira dans quinze jours pour annoncer sa décision définitive. Le PSG, via son service de presse, n’a pas souhaité communiquer sur ce sujet


RMC

Écrit par : Buscape 05/07/2010 19:02

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Deux dissolutions annulées ?


Dissoutes le 28 avril dernier par le Ministère de l'Intérieur, les Supras Auteuil 91 et les Authentiks, deux associations de supporters du Paris Saint-Germain, pourraient finalement être réhabilitées. Le rapporteur public devant le Conseil d'Etat a en effet recommandé, lundi, l'annulation des deux décrets ayant prononcé la dissolution des deux groupes. Le rapporteur public, Frédéric Lenika, a évoqué des vices de légalité internes et externes dans cette affaire et annoncé des conclusions favorables à une annulation de la dissolution des deux associations.

Devant la plus haute juridiction administrative, qui a mis sa décision en délibéré, le rapporteur public a recommandé de «censurer» les décrets, les estimant juridiquement contestables sur la forme et sur le fond. Il a notamment très fermement critiqué la procédure ayant conduit à la décision du ministre de l'Intérieur, car elle n'aurait selon lui pas permis un débat contradictoire et donc la possibilité pour les deux groupes de s'expliquer sur les actes de violence qui leur étaient reprochés. Ces faits eux-mêmes ne sont pas prouvés, a encore avancé le rapporteur public, parlant d'un «dossier vide d'éléments matériels». Le Conseil d'Etat se réunira dans quinze jours et rendra sa décision définitive.

Sept associations de supporters de clubs de football de Ligue 1, dont cinq du PSG, une de l'OGC Nice et une de l'Olympique Lyonnais, avaient été dissoutes pour violences fin avril, une mesure sans précédent dans le sport français. (Avec AFP)


L'Equipe

Écrit par : Roufi 05/07/2010 22:50

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Rolin : « Le plan Lepoux peut être remis en cause »

Suite à l’annonce du rapporteur public du Conseil d’Etat, Frédéric Lenica, qui a demandé l’annulation des dissolutions de deux associations de supporters du PSG (les Authentiks et les Supras Auteuil), l’avocat des Supras Auteuil, Frédéric Rolin, a laissé planer l’eventualité d’une remise en cause du plan établi en fin de saison par Robin Lepoux concernant la sécurité et la fréquentation du Parc des Princes. « Le Conseil d’Etat a parlé. Je pense qu’il s’agit à chacun désormais de s’interroger sur ce qu’il doit faire. Le plan du président Robin Lepoux (1) a été annoncé après les dissolutions. Il me semble que l’annulation de ces dissolutions oblige un nouvel examen de ce plan. Il est tout à fait possible qu’il soit remis en cause. »

(1) : Pour « pacifier et restaurer l'image du club », Robin Lepoux a snotamment upprimé les abonnements en tribunes Auteuil, Boulogne, G et K. L’attribution des places dans les tribunes basses d'Auteuil et de Boulogne s’effectueront de manière aléatoire. Les places adultes seront gratuites pour les femmes et à tarif réduit pour les enfants (6 €, contre 12 pour un adulte plein tarif). Une tribune famille sera également créée dans la partie médiane du stade.


RMC.FR

Écrit par : HHA 06/07/2010 07:49

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Le Conseil d’Etat va-t-il contredire Hortefeux ?

Coup dur pour le PSG ! Devant le Conseil d’Etat, le rapporteur public a recommandé hier l’annulation des deux décrets de dissolution de deux associations de supporteurs du PSG, les Supras et les Authentiks. Ces deux groupes (ainsi que cinq autres dont trois à Paris, un à Nice et un à Lyon) avaient été dissous par le ministère de l’Intérieur pour violences fin avril.

La plus haute juridiction administrative a mis en délibéré sa décision qui devrait être rendue dans une quinzaine de jours. « Mais à 90 %, l’avis du rapporteur est suivi par le Conseil d’Etat », indique Me Rolin, avocat des Supras. Le rapporteur a évoqué un « dossier vide d’éléments matériels » et estimé que les décrets de dissolution étaient juridiquement contestables sur la forme et sur le fond.

Le club garde le silence

« Il a notamment dit que les droits de la défense n’avaient pas été respectés lors de la procédure ayant conduit à la décision du ministère de l’Intérieur car les deux associations n’avaient pas eu la possibilité de s’expliquer sur les actes de violence qui leur sont reprochés, raconte Me Rolin. Surtout, il a affirmé que la quasi-totalité des faits reprochés par le ministère ne pouvaient pas leur être imputés. » Le rapporteur a indiqué que seuls les affrontements du 28 février, en marge du match PSG - OM ayant entraîné la mort de Yann Lorence, comportaient de nombreux éléments de présomption mais pas assez pour parler de faits répétés et commis en réunion et donc pour justifier une dissolution.

« C’est un camouflet pour le ministère de l’Intérieur mais aussi pour le PSG, précise l’avocat. Si c’est confirmé dans quinze jours, il y aura forcement une conséquence sur leur plan de sécurité (NDLR : qui prévoit la fin des abonnements en tribune Auteuil et Boulogne ainsi qu’un placement aléatoire dans ces virages).
Des conventions existent en effet entre le club et ses associations. » Du côté du PSG, on préfère garder le silence. « Attendons de voir si le Conseil d’Etat suit, précise une source proche du club. Ce serait en effet un énorme discrédit pour Brice Hortefeux. Et si la décision est bien rendue en ce sens, elle ne change rien sur le fond. Les conventions ne garantissent pas l’accès à telle ou telle tribune. Le plan n’est pas remis en cause. »


Le Parisien

Écrit par : Biz Markie 06/07/2010 17:33

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PSG - Supporters
Carton jaune pour l’Intérieur

Le rapporteur public devant le Conseil d’État recommande l’annulation de la dissolution des groupes de supporters parisiens Supras et Authentiks.

Le 28 février dernier, après plusieurs semaines de conflit, de violents incidents éclatent entre supporters parisiens des tribunes Boulogne et Auteuil aux abords du Parc des Princes avant le match entre le PSG et l’OM. Lynché par plusieurs personnes, Yann Lorence, membre historique de la tribune Boulogne, succombe à ses blessures quelques jours plus tard. Face à un tel drame, le gouvernement décide d’accentuer sa politique répressive, déjà renforcée à l’automne par la création de la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme, afin d’« éradiquer définitivement la violence du Parc des Princes et des stades de football ».

S’en suivent une vague d’interdictions de stade dans les deux camps parisiens, des mesures exceptionnelles de huis clos et d’interdiction de déplacement des supporters du PSG, ainsi que la constitution d’un dossier de dissolution de sept groupes de supporters, dont cinq parisiens, ce que la loi permet en cas d’actes en réunion de violence ou d’incitation à la haine ou à la discrimination. Trois groupes ultras des tribunes Auteuil (Supras et Grinta) et G (Authentiks) et deux bandes de hooligans de Boulogne (Commando Loubards et Milice Paris) sont ainsi dissous le 28 avril après leur audition devant la commission consultative de prévention des violences dans le sport.

Jugeant cette décision arbitraire, deux associations, les Supras et les Authentiks, décident de la contester devant le Conseil d’État. Ils estiment que les griefs qui leur sont reprochés ne tiennent pas ou n’entrent pas dans le cadre de l’application de la loi. La consultation de leurs dossiers donne en effet le sentiment qu’ils ont été montés dans la précipitation pour répondre à l’urgence médiatique et pour anticiper une éventuelle présence du PSG en finale de Coupe au Stade de France.

Un avis motivé contre les dissolutions

Après le rejet, début juin, de la demande de suspension en référé de leur décret de dissolution par les deux associations, car la condition d’urgence n’était pas établie, le rapporteur public, Frédéric Lénika, a rendu ce lundi 5 juillet devant le Conseil d’État son verdict sur le fond du dossier. Son rapport recommande l’annulation des décrets de dissolution, du fait de vices de légalité internes et externes, et juge le dossier « vide d’éléments matériels ».

Maître François Gilbert, avocat des Authentiks, explique : « Les preuves étaient inexistantes, comme nous l’avons toujours affirmé. Le rapporteur public a donc censuré les décrets, les estimant juridiquement contestables sur la forme et sur le fond ». Maître Frédéric Rolin, avocat des Supras, précise : « Les éléments factuels violents reprochés à l’association sont considérés par le rapporteur comme non établis, sauf ceux du 28 février, mais une seule personne est mise en cause. Un peu maigre pour parler de violence en réunion ». Voilà donc pour le fond. Et pour la forme ? « Le rapporteur public a également critiqué la procédure ayant conduit à la décision du ministre de l’Intérieur », relate Maître Gilbert, qui ajoute : « On n’a jamais eu droit à une discussion où chacun défendait son point de vue de manière contradictoire ». « Ce qui a été critiqué, c’est le principe même d’une organisation par séquence : les supporters ont été auditionnés, puis la police. À aucun moment, il n’y a eu d’échange ni de débat possible », étaie Maître Rolin. Un verdict d’autant plus fort qu’il est rare, « seulement une dizaine de décrets sont annulés par an » souligne Maître Gilbert. Un verdict qui met donc en porte-à-faux le Ministère de l’Intérieur et qui souligne que si la lutte contre le hooliganisme est nécessaire, elle ne peut pas s’exercer n’importe comment.

Quelles conséquences ?

Et maintenant ? Le Conseil d’État doit rendre sa décision d’ici fin juillet. Les associations et leurs avocats sont optimistes car « neuf fois sur dix, le Conseil suit l’avis du rapporteur public » confie Christophe Uldry, porte-parole des Supras. Même si certains membres des deux groupes redoutent des pressions de l’Intérieur, du PSG et de la LFP sur le Conseil d’État, les avocats n’y croient guère.

Il est donc probable que ces deux associations renaissent prochainement et retrouvent ainsi leurs droits, notamment ceux établis par la convention qu’elles ont passé avec le club. Ce qui contrarierait forcément le plan de Robin Lepoux consistant à casser le fonctionnement des deux tribunes en ne permettant pas le renouvellement des abonnements et en établissant un placement aléatoire. « Une convention très précise nous lie au PSG et nous donne de nombreux droits comme l’accès à un local au Parc des Princes ou le droit de poser la bâche », explique Christophe. « Cette convention, le club l’a rompue de façon unilatérale en mai dernier sans suivre le processus établi. Nous avons donc le droit pour nous : cette convention est toujours valable juridiquement. Maintenant, il y a deux possibilités. Soit le club est conciliant et nous pouvons tous revenir autour de la table et discuter des modalités de retour des associations au stade. Soit le club refuse de dialoguer et on ira devant les tribunaux ». Quid du conflit toujours vif avec la tribune Boulogne ? « C’est très compliqué. On ne peut pas faire comme s’il ne s’était rien passé le 28 février. C’est pour ça qu’on voudrait discuter de manière constructive avec le PSG, pour le bien de tous. J’espère qu’ils sont conscients de l’enjeu et qu’ils accepteront de négocier avec nous, même si j’ai quand même des doutes à ce sujet ».

LDC, JPM et QB

sofoot.com

Écrit par : HHA 07/07/2010 07:17

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Le PSG ne s’inquiète pas

Lundi, le rapporteur public du Conseil d’Etat a recommandé l’annulation des décrets de dissolution de deux associations de supporteurs du PSG, les Supras et les Authentiks. La plus haute juridiction administrative ne rendra sa décision que dans une quinzaine de jours. Mais ces deux groupes de fans espèrent bien retrouver leur statut, voire les droits auxquels ils peuvent prétendre en vertu des deux conventions signées en 2005 et en 2008 avec le club (la mise à disposition de locaux au Parc, l’accès au stade en semaine, la tenue de réunions avec le PSG…).

Ces conventions obligent-elles également les dirigeants parisiens à leur vendre des abonnements et à les placer dans telle ou telle tribune ? Si celle datant du 14 septembre 2008, que « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » s’est procurée, indique les tarifs des abonnements jusqu’en 2012, elle n’évoque aucune obligation de ce genre. « Le PSG est maître de sa politique commerciale, affirme-t-on dans l’entourage du club. Les dirigeants peuvent tout arrêter d’une saison sur l’autre. Il n’y a aucune conséquence sur le plan de sécurité (NDLR : dont les mesures phares sont la fin des abonnements en tribunes Auteuil et Boulogne et le placement aléatoire) . »

Un an d’incidents

Surtout, si ces associations sont réhabilitées par le Conseil d’Etat, le PSG devrait dénoncer aussitôt les deux conventions. Celle de 2005 stipule qu’en cas « de résiliation pour convenance » un délai de six mois est nécessaire. Mais la résiliation peut aussi prendre un effet immédiat en cas de « manquements », précise l’art 4 de la convention de 2008.
Sous quelles conditions ? Il faut pour cela que les associations aient déjà été mises en demeure une fois. Ce fut le cas lors d’une réunion le 6 mars 2009 à propos de PSG - Saint-Etienne, où les supporteurs avaient été à l’origine de plusieurs feux de bengale. Depuis, les incidents en tribune n’ont pas cessé. La saison dernière, 382 engins pyrotechniques ont ainsi été lancés par les fans parisiens, ce qui pourrait donc constituer une deuxième faute, les signataires de la convention s’étant engagés à ne pas en utiliser. « Dès le second manquement (…), le PSG sera en droit de résilier unilatéralement la présente convention avec effet immédiat à compter de l’envoi d’un courrier recommandé », peut-on ainsi lire. Du côté du PSG, la sérénité est donc de rigueur.


Le Parisien

Écrit par : corto-news 09/07/2010 08:41

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Ultras du PSG : Une nouvelle bâche pour Brice ?

Brice est-il compétent ? La question se pose, car notre appelant du tribunal correctionnel de Paris, pour des propos racistes, est en passe de ramasser un nouveau gadin judiciaire, cette fois-ci du côté du Conseil d’Etat. Ce qui après tant d’autres choses, pose sérieusement la question de sa compétence.

En cause, plusieurs arrêtés publiés au JO de ce 28 avril, prononçant la dissolution d’associations de supporteurs du PSG. En marge d’un match, le 28 février, un supporteur de la tribune Boulogne avait été roué de coups par des supporters de la tribune Auteuil, dixit le ministère de l’Intérieur, et il avait succombé deux semaines plus tard de ses blessures.

Le ministre s’était fâché en tricolore, et sept associations de supporters avaient été dissoutes par décret publiés au JO. A coup sûr, pour un non-amateur de foot comme moi, ces associations étaient impliquées jusque là dans les violences. Donc rien à fiche, et au contraire, pourquoi ne pas avoir sévi plus tôt ?

Le décret contre « Supras Auteuil 1991 »


Voici l’un des arrêtés signé par Brice-le-Valeureux, prononçant l’annulation de l’association « Supras Auteuil 1991 ». Aie, aie, aie le réquisitoire…


Considérant que les trois associations « Paris 1970 – La Grinta », et « Les Authentiks » font partie de la mouvance « ultras » du Paris Saint-Germain ; que, si elles sont distinctes, leurs membres sont le plus souvent impliqués dans les mêmes faits et agissent le plus souvent de concert en vue d’entretenir une confusion sur l’identité des auteurs des troubles ;

Considérant que, depuis le début de la saison 2009-2010, des supporters ont, en tant que membres de « Supras Auteuil 91 », en nombre variable, répété des actes de violence ou d’incitation à la haine ou à la discrimination lors de rencontres sportives ;

Considérant que, le 12 septembre 2009, des membres de l’association « Supras Auteuil 91 » ont participé à l’agression de supporters marseillais demeurant en région parisienne, qui s’apprêtaient à embarquer dans un car à Paris, pour se rendre au Mans, afin d’assister à un match de leur équipe ; que, lors de cette agression, quatre personnes ont été blessées, dont une mineure de 12 ans et des vols ont été perpétrés dans les soutes du véhicule ;

Considérant que, le 13 septembre 2009, des supporters de l’association « Supras Auteuil 91 » ont, aux côtés de supporters d’autres associations, fait usage d’engins pyrotechniques dans le stade Louis-II de Monaco mettant notamment en danger des personnels de sécurité du club et provoquant des dégâts matériels importants ;

Considérant que, le 5 décembre 2009, l’agression d’un supporter du PSG Club d’Angers par un membre de l’association « Supras Auteuil 91 » a dégénéré en bagarre générale ;

Considérant que, le 9 février 2010, des membres de « Supras Auteuil 91 » ont dégradé des grilles séparatives en tribunes, contraignant les forces de l’ordre à intervenir ;

Considérant que, le 28 février 2010, les membres de l’association « Supras Auteuil 91 » ont jeté sur les forces de l’ordre de nombreux projectiles (bouteilles, fumigènes, bombes agricoles, mortiers, lance-fusées) ; que des membres de « Supras Auteuil 91 » ont participé à la bagarre à la suite de laquelle l’un des participants est décédé ;

Considérant que la répétition de ces événements a créé de véritables tensions, source de violences, et qu’en outre les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu’il soit mis fin à l’activité de cette association ;

Considérant que de tels faits, commis en réunion, en relation ou à l’occasion de manifestations sportives, constituent des actes répétés de dégradations de biens et de violences sur des personnes qui, aux termes des dispositions de l’article L. 332-18 précitées sont de nature à justifier la dissolution de l’association dont des membres ont commis lesdits faits ;

Considérant, en conséquence, qu’il y a lieu de prononcer la dissolution de l’association « Supras Auteuil 91 ».

Et j’approuve ! Enfin, j’approuvais jusqu’à lire le compte-rendu de l’audience qui s’est tenue hier lundi devant le Conseil d’Etat.

Gros nuages devant le Conseil d'Etat

Les avocats des deux associations ayant formé un recours avaient protesté sur le thème : « On ne nous a pas laissé la possibilité de nous expliquer sur le griefs, et le dossier est vide. Ce n’est que l’annonce politique ». Sûrement des antisarkozystes primaires.

Le problème est qu’hier, le rapporteur public devant le Conseil d'Etat a fait exactement la même analyse, et a recommandé lundi l'annulation de deux décrets.

Tout d’abord, zéro pointé sur la procédure conduite par le ministre de l'Intérieur car elle n'a pas permis un débat contradictoire permettant aux deux clubs de supporters de s'expliquer sur les actes de violence qui leur étaient reprochés. Un truc à l’iranienne ou à l’afghane, au choix.

Ensuite, les faits eux-mêmes, c’est-à-dire toutes les horreurs que vous avez pu lire plus haut comme motivation du décret. Et le problème est simple : aucune preuve n’est apportée, a dénoncé le rapporteur public, parlant d'un « dossier vide d'éléments matériels ». Du gros bidon de chez bidon.

Le rapporteur public donne un avis, et le Conseil d’Etat est libre de son analyse. Mais à ce stade, si j’ose dire, ça parait bien mal parti pour les deux décrets, soigneusement préparés par Brice, et non moins soigneusement signés par François, notre premier sinistre.

Demain, les mêmes nous dirons toute la difficulté de lutter contre la délinquance organisée ou le terrorisme, ce que je conçois bien volontiers. Mais quand je vois ce duo se planter pour dissoudre une association de supporters de foot, je m’inquiète sérieusement pour le reste...


http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2010/07/05/ultras-du-psg-une-nouvelle-bache-pour-brice.html

Écrit par : Rodriguez 12/07/2010 17:14

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Madame, Monsieur

C'est solennellement que je m'adresse à vous aujourd'hui

Au lancement de cette nouvelle saison, les tribunes Auteuil, Boulogne, G et K, où vous étiez abonné la saison passée, ne seront pas commercialisées en abonnement.

Les graves évènements qui ont émaillé la saison 2009 / 2010, dont la plus sombre fut la mort d'un homme aux portes du stade, m'ont poussé à prendre les décisions qui s'imposaient. Si l'attachement à une tribune, poussé à son paroxysme, ne pouvait trouver son achèvement que dans la haine et la violence, dévoyant ainsi sa vraie raison d'être, l'amour du Club et l'envie de le partager avec d'autres; alors il était de mon devoir de faire cesser cette spirale.

C'est pourquoi j'ai proposé une nouvelle dynamique avec TOUS PSG, affirmant un refus des tensions, de la violence, des drames qui s'écoulent.
TOUS PSG pour que le football redevienne une fête, dans le plus beau stade de France, le parc des princes.
TOUS PSG pour pouvoir venir au Parc en famille, en couple, entre copains, assister aux matches dans une ambiance apaisée, avec des joueurs et des supporters qui se sentent proches et solidaires.

Tous ceux d'entre vous qui se retrouvent dans TOUS PSG seront les bienvenus au Parc des Princes. Le club parisien doit rester indissociable de son assise populaire, c'est pourquoi sera mis en place une politique tarifaire attractive dans les virages, avec des billets à 12€, 6€ pour les plus jeunes et la gratuité pour les femmes;

J'ai dit et je redis que ces mesures sont évolutives et transitoires. Dès que la sérénité et l'esprit de fête auront fait leur retour au Parc des Princes, et je l'espère bien dès cette saison, nous rétablirons les abonnements dans cette tribune, et l'ancienneté qui était la vôtre sera bien entendu prise en compte

Je vous prie de recevoir, madame, monsieur,


Robin Lepoux
Président du PSG

Écrit par : Kiolm 13/07/2010 15:47

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PSG : les fresques de la tribune Auteuil effacées

Qu'on se le dise, Auteuil et Boulogne au Parc des Princes, c'est bel et bien terminé. Pour marquer le coup, les dirigeants du Paris Saint-Germain ont décidé d'effacer les fresques réalisées par les supporters.




Auteuil vs Boulogne, c'est terminé
En attirant un public différent dans les tribunes du stade, les dirigeants parisiens comptent mettre un terme, de fait, à la guerre ancestrale opposant Auteuil à Boulogne. Les tribunes seront désormais composées d'enfants invités de la Fondation PSG et de la mairie de Paris, et de spectateurs placés de façon aléatoire.
Les abonnements seront quant à eux provisoirement suspendus, chaque spectateur devant du coup acheter son billet pour chaque journée de championnat, billets distribués eux aussi de manière aléatoire. La mixité ainsi créée devant, selon la direction, rétablir le calme dans les tribunes.

Une nouvelle grille tarifaire
Enfin le PSG compte appliquer de nouveaux tarifs. Selon Le Parisien, le prix du billet n'excédera pas 12 euros par match pour les deux anciens virages, 6 euros pour les enfants de moins de 16 ans et sera même gratuit pour les femmes. Le club prendra en charge les déplacements avec un pack transport + billet, sous condition de présentation d'une pièce d'identité.

Les fresques effacées
Afin de marquer une réelle coupure, le PSG fait effacer les fresques réalisées par les supporters dans l'enceinte du Parc des Princes. En 2005, et sur accord avec le PSG, les coursives du virage Auteuil ont été entièrement taguées et graffées. Le site officiel du PSG affichait ces graffiti avec une certaine fierté. Les grands moments et les joueurs mythiques du club comme Bernard Lama y étaient représentés.

Les premières couches de peinture ont été appliquées sur ces reliques, effaçant par la même occasion le symbole d'une bonne entente entre le PSG et ses supporters. Le PSG compte changer d'image : reste à savoir ce qu'en diront ses supporters pendant la première journée et la réception de l'AS St-Etienne.


TF1.FR

Écrit par : BiBi 13/07/2010 16:29

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Ligue 1 PSG: Les Authentiks et Supras Auteuil 91 finalement bien dissous

PSG: Les Authentiks et Supras Auteuil 91 finalement bien dissousLe Conseil d'État, la plus haute juridiction administrative, n'a finalement pas suivi son rapporteur public qui avait recommandé, le 5 juillet dernier, l'annulation des dissolutions des Supras Auteuil 91 et des Authentiks suite aux débordements et la mort d'un supporter avant le match entre le PSG et l'OM, le 28 février dernier. Selon un communiqué de presse publié sur son site officiel, le Conseil d'État explique ainsi: "Deux associations de supporters du Paris Saint-Germain - l'Association les Authentiks et l'Association Supras Auteuil 91 - avaient contesté les décrets procédant à leur dissolution pour des actes répétés de dégradations de biens et de violences sur personnes. Le Conseil d'État juge que la procédure a été régulière et que la sanction était justifiée, mais pour des raisons différentes de celles initialement retenues."


football.fr

Écrit par : PauletaSuperGoleador 18/07/2010 18:48

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PSG : Les supporters parisiens plus violents que les autres ?

16 juillet 2010 - 17h47

La question mérite d'être posée même si la réponse semble évidente : non, les fans du PSG ne sont pas tous des hooligans en puissance. Alors pourquoi tant de crainte comme en témoigne le match récemment annulé dans le Nord.
Finale de la Coupe de France : Le PSG partage avec ses supportersFinale de la Coupe de France : Le PSG partage avec ses supporters
Pourquoi tant de débordements dans l'enceinte du Parc des Princes et en dehors ?


Match amical annulé dans le Nord

Le match amical Malines/PSG, qui devait se dérouler dans le Nord de la France n'a pas pu avoir lieu, faute de terrain disponible. La raison est toute autre : aucune ville ne voulait « prendre le risque » d'accueillir le PSG. En effet, les supporters parisiens ont une mauvaise réputation. Entre la mort d'un homme aux abords du Parc des Princes et les différentes bagarres entre groupe de supporters, le parisien affublé d'une écharpe du PSG est considéré comme potentiellement dangereux. C'est notamment pour cette raison que le président du PSG, Robin Leproux, a mis en place un plan anti-violence. Ce dernier consiste à appliquer un placement aléatoire des abonnements pour faire « éclater » le regroupement des supporters. Quitte à y perdre de l'ambiance.

Supporter le PSG n'est pas équivalent à être violent
Ces derniers temps, le Paris Saint Germain a été assimilé à un repère pour hooligans sous fond de guerre interne entre Boulogne et Auteuil. Il faut néanmoins nuancer : le PSG n'est pas un «club violent» ni même les parisiens eux même. Ce sont quelques dizaines voire centaines d'individus qui prennent le club francilien en otage, venant au stade ou à ses abords pour des raisons qui ne sont pas footballistiques ! Ne mélangeons pas tout, des supporters qui encouragent leur équipe sans se battre cela existe même au PSG ! Cependant ce climat hostile peut, il est vrai, en effrayer plus d'un.

Le club parisien est à un tournant de son histoire. L'enjeu sécuritaire est de taille, l'image du PSG l'est tout autant.


TF1 huh.gif

Écrit par : JeromeTouboulArnaudHermant 20/07/2010 06:44

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Les supporteurs parisiens inquiétent Hortefeux

Le ministère de l’Intérieur a réagi hier après l’annulation du dernier match amical du PSG dans le Pas-de-Calais, Arras puis Le Touquet ayant successivement refusé d’accueillir la rencontre face à Malines. « Il fallait être vigilant et prendre des précautions. Si nous ne l’avions pas fait et qu’il y avait eu des débordements, on nous aurait dit : Que fait la puissance publique ? a expliqué hier Michel Bart, le directeur de cabinet de Brice Hortefeux.
Aucun autre club n’est dans la situation du PSG. »

Il soutient les dirigeants

Vu la proximité de la capitale, les pouvoirs publics craignaient des bagarres entre supporteurs du PSG dans le Pas-de-Calais. « On n’avait pas envie d’un match retour entre Auteuil et Boulogne, souligne Michel Bart. La saison dernière, les premiers problèmes entre les deux tribunes avaient débuté à Lille. Au final, je préfère qu’ils jouent à huis clos et qu’il n’y ait pas d’incidents. » Toujours à propos des supporteurs, le ministère a annoncé qu’il allait accompagner et soutenir le PSG dans la mise en place de son nouveau plan sécurité. « Nous allons travailler avec le PSG pour renforcer et adapter le dispositif policier en vue de la prochaine saison. Il y aura une vigilance accrue en ce début de championnat, insiste Michel Bart. On va également rencontrer les dirigeants parisiens pour voir comment vont s’organiser les déplacements de leurs supporteurs qui sont désormais pris en charge par le club. »

F.G. (REUTERS/ALEX DOMANSKI.)


Le Parisien

Écrit par : Hitchcock 21/07/2010 08:50

http://nsa17.casimages.com/img/2010/07/21/100721094601496499.png

Écrit par : sylvain 23/07/2010 11:44


Écrit par : guiclay 31/07/2010 06:54

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Le plan sécurité mis en place


A l’occasion du Tournoi de Paris aujourd’hui et demain au Parc des Princes, le PSG va tester son plan sécurité, révélé dans nos éditions du 8 mai dernier. La direction parisienne a décidé de supprimer les abonnements en tribunes Auteuil, Boulogne et G. Et désormais, le placement des spectateurs dans ces secteurs se fera de façon aléatoire.
La partie basse sera ouverte à tous, le haut sera lui réservé aux invitations données par la Fondation PSG et aux familles qui bénéficieront de prix attractifs (18 euros pour un homme, une femme et un enfant).
Malgré la faible affluence attendue (entre 10 000 et 15 000 spectateurs chaque jour dont plusieurs milliers d’invitations), le dispositif sécurité sera digne d’un match à risques. Le club a mobilisé près de 500 personnes (stadiers, contrôleurs...) et autant de policiers voire un peu plus devraient aussi être réquisitionnés.

Les ultimes réglages peaufinés. Mercredi, les différents services de police concernés par ce plan anti-violence historique se sont réunis au Parc des Princes, sous la houlette de la préfecture. Dans ce dossier, le PSG est totalement soutenu par les pouvoirs publics. Même si l’affluence du Parc des Princes baisse cette saison, la préfecture a confirmé que ce dispositif serait maintenu coûte que coûte. Les derniers détails portent sur les accès au Parc des Princes. Des préfiltrages seront positionnés aux abords. Pour pénétrer dans le périmètre du stade, il faudra présenter un billet de match et pour ceux qui voudraient acheter une place avant match en virages, il faudra être en possession de la carte « Tous PSG ». Les travaux pour scinder les parties hautes des virages en trois et les parties basses en deux ont été terminés. Enfin, le club, qui souhaite faire asseoir les supporteurs installés dans ces zones, réfléchirait aussi à recruter des « ambianceurs » bénévoles chargés d’animer les tribunes. vahid.gif

L’attitude des supporteurs observée. Lors des multiples réunions préparatoires à la saison qui débute le week-end prochain avec la réception de Saint-Etienne, les services de renseignement de la police ont fait des rapports sur les comportements redoutés des ultras parisiens, opposés à ce plan. Ces dernières heures, ils ont fait état de la volonté de certains de bloquer les accès au stade ce week-end ou plus tard, pourquoi pas avec des « sitting ». Par ailleurs, hier, un tract a été adressé au camp d’entraînements parisien. Signé des « orphelins du PSG », il émanerait de supporteurs d’Auteuil et de Boulogne qui appellent à la mobilisation sans être plus précis dans leurs revendications. Aujourd’hui, il est peu probable que des incidents éclatent en raison du dispositif mis en place et de la surveillance dont font l’objet les supporteurs d’Auteuil et de Boulogne qui envisageaient, ces derniers jours, un boycott du tournoi de Paris.

Écrit par : Fabrice 03/08/2010 14:50

http://www.psgmag.net/929-On-m-a-reproche-d-engrener-toute

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Je m’appelle Laurent Bylka, j’ai 30 ans. Je vis en couple depuis 11 ans, j’ai quatre enfants — un garçon et trois filles —, je suis cariste. Je suis un habitué de la tribune Auteuil depuis de nombreuses années. L’année dernière j’étais abonné en tribune G, carté chez les Authentiks.
« Leproux envoie les Portugais à Boulogne ! »
Samedi, lors du match PSG-Porto, j’étais en tribune Boulogne rouge. Cela s’est plutôt bien passé avec les stewards, qui nous ont laissé chanter debout et semblaient aussi déçus que nous de voir le Parc des Princes dans cet état.

Une vingtaine de supporters portugais ont essayé de bâcher — les stewards comptaient les laisser faire —, mais nous les en avons empêchés car si cela nous était interdit à nous Parisiens, alors il n’était pas normal que des supporters adverses aient le droit de le faire dans notre propre tribune. Ils ont très bien compris notre position. Il s’agissait de supporters venus de Porto, et non de Franciliens d’origine portugaise. Ils nous ont d’ailleurs montré leurs billets : ils avaient en fait des places dans le parcage visiteurs, en tribune F, mais ils nous ont expliqué que c’est le président du PSG qui avait demandé à ce qu’ils soient placés à Boulogne malgré leurs billets ! Que se passera-t-il quand un groupe de supporters adverses plus nombreux fera la même chose ?

En deuxième période, en Boulogne bleu, des chants marseillais ont commencé à se faire entendre. C’était l’œuvre de petits d’une dizaine d’années. Samedi soir, j’étais déjà dégoûté de voir le Parc comme ça, mais dimanche allait être pire…
« Les stewards ont voulu m’exclure du stade »
Votre article sur le match PSG-Roma de dimanche est très exact. Nous étions placés en bas à gauche de la tribune Auteuil rouge. Nous avons sympathisé avec quatre personnes placées derrière nous, et nous avons décidé — après que les stewards nous ont demandé de nous asseoir pour la cinquième fois — de nous déplacer, et nous rapprocher des supporters romains. Quelques connaissance sont venues nous rejoindre, et nous avons commencé à lancer quelques chants. Les joueurs de la Roma sont venus s’échauffer au pied de la tribune, l’ambiance était toujours bon enfant, même si un steward venait nous demander de nous asseoir toutes les deux minutes.

Ensuite les renseignements généraux sont arrivés en haut des escaliers, et les stewards ont commencé à être encore plus pénibles : nous gênions soi-disant des enfants, alors qu’il n’y avait personne derrière nous… Devant leur insistance, nous avons décidé de nous regrouper avec quelques autres Parisiens motivés et de nous placer à un endroit où nous ne pouvions pas gêner qui que ce soit, puisque derrière nous se trouvait un mur. Nous avons continué à chanter debout. Voyant que les stewards continuaient à faire ch… tous ceux qui se tenaient debout, j’ai lancé le chant « tout le monde debout », qui sera suivi par toute la tribune.

Après quelque chants — « Ô Ville Lumière » et « Colo’Nike ta mère » notamment —, les choses se sont gâtées : le responsable des stewards m’a fait signe gentiment de le rejoindre. J’y suis allé tranquillement, tout seul, même si je savais très bien le guet-apens qui m’attendait. Et je n’ai pas été déçu : dès que nous avons descendu l’escalier, son sourire de façade a changé. Après m’avoir isolé dans un coin à l’abri des regards en me serrant le bras le plus fort possible, il a commencé à me menacer en criant. On m’a reproché d’engrener toute la tribune dans une rébellion et d’être le meneur ; les stewards n’appréciaient pas du tout les chants contestataires que nous lancions. Les RG ont alors débarqué avec de nouveaux stewards et un autre supporter qui avait le tort de rester debout et de chanter. Il s’est fait malmener devant les yeux de son père, choqué et totalement impuissant. Une minute plus tard, un autre gars puis mon petit frère nous rejoignent… Après des palpations et un contrôle d’identité par les RG, qui ont relevé nos noms, ceux-ci nous ont dit que nous pouvions retourner en tribune.

Mais il restait encore une bonne dizaine de stewards qui nous parlaient mal et voulaient à tout prix nous jeter dehors. Ils nous ont entourés et nous ont dit qu’il était hors de question que nous retournions en tribune, qu’ils allaient nous jeter dehors de force. Au moment où le ton commence à monter entre nous, des stewards sortent un autre gars des tribunes — cela correspond aux deux photos dans votre article. Lui aussi chantait debout… Il ne voulait pas se laisser faire, nous nous sommes dirigés vers lui et ça a commencé à chauffer avec les stewards. Pendant que la plupart d’entre-eux étaient occupés à faire les coqs, nous sommes revenus sur nos pas, forcés, puis nous sommes repartis en tribunes avec un clin d’œil approbateur des RG — c’est le monde à l’envers —, et nous nous sommes réinstallés au même endroit. Les stewards sont revenus me voir plusieurs fois, et m’ont menacé de me jeter dehors avec pertes et fracas si je me relevais… Ce que j’ai fait.

Écrit par : NeiBaF 09/08/2010 18:54

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249 interdits de stade

En marge de la rencontre PSG - ASSE de Ligue 1 samedi dernier (3-1), 249 supporters avaient été interpellés, protestant contre les nouvelles mesures de sécurité mises en place par Robin Leproux. Neuf d'entre eux ont d'ailleurs été mis en garde à vue, et il a été décidé ce lundi que les 249 interpellés seraient interdits de stade d'ici au prochain match du club francilien, d'après le ministère de l'intérieur, et sur une décision de Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur.

De source proche du dossier, «seuls les supporteurs du PSG qui auront accepté l'offre du club d'un abonnement trajet en bus-billet auront accès à l'enceinte sportive», alors qu'un «couvre-feu sera établi pour ceux qui l'auront refusé». Paris jouera à Lille dimanche pour le compte de la deuxième journée de Ligue 1.


Écrit par : Nemeto 09/08/2010 19:10

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NOUS NE CRÈVERONS PAS ENSEMBLE




Jérôme Reijasse fut abonné de nombreuses années au Parc des Princes. C'est fini. Hier soir se jouait la première journée du nouveau PSG. Sans hooligans, sans ultras, sans certains abonnés. Un PSG dorénavant privé de public mais doté de clients. Papa, maman et les enfants. Il y en avait trop pour qui, au fond, c'était fatal et mieux comme ça. Ils ont gagné. Reijasse et les siens ont perdu.


Il faut ne plus vraiment être un homme ou ne jamais l'avoir été tout à fait pour être capable de communier ainsi. Il faut être de la race des monstres pour se satisfaire de ça. Célébrer sa propre déchéance. Tout ce soir, au Parc des Princes, pour la reprise du championnat, transpirait la souffrance, l'abandon. Le viol. Ces familles presque en tongues, ces enfants impitoyables armés de vuvuzelas, ces tribunes totalement vides, comme punies par la main d'un dieu de pacotille, ces V.I.P. venus jouir en nombre de la pacification, ces animations de kermesse pour obèses gavés à l'ennui et à l'amnésie, ces nouveaux sponsors pour des sites de paris en lignes, affichant avec une arrogance à vomir leur nouvelle puissance (winamax, losealot), ce thermomètre numérique en forme de Tour Eiffel censé jauger la ferveur sonore du public qui a envahi les écrans géants à chaque début de mi-temps, ces chants lointains, clairsemés, fatigués trop vite, bouteilles dans une mer de larmes contenues pour ne pas dire la déchirure éternelle. Monde parallèle où rien n'est à sa place. Un vertige. Demain, nous vivrons encore. Nous marcherons, nous saluerons ou nous fuirons, nous rirons même, nous aimerons, nous mentirons, nous mangerons, nous prierons, pourquoi pas ?

Nous n'irons plus au Parc.

Je n'irai plus au Parc.

Avec Karim (1), dans le métro qui ne nous ramenait encore pas assez vite dans nos appartements-refuges, il n'y avait plus ce sourire en coin que nous étions capables de brandir même les pires soirs au Parc des Princes, quand la vie avait encore son mot à dire. Les trois illuminés avinés de la banquette voisine n'y ont rien changé. Nous savions. Le Parc venait de s'effondrer. Ils avaient osé. Voilà, c'était fait. On avait maquillé le Prince en clown. Et à la truelle évidemment. Nos dirigeants ont préféré y aller franchement. Chirurgie éthique ridicule, atroce, boursouflée. Puant la gangrène. Et ils ont réussi. Ce soir, malgré une victoire, malgré une drôle d'ambiance, malgré la pluie parfaite, malgré les quelques âmes en peine aperçues ici et là, qui semblaient avoir accepté, les épaules basses et le regard crevé par mille tessons traîtres, qu'ici, c'était désormais chez quelqu'un d'autre, tout avait un goût de cendres. Il y avait des couillons heureux d'être là, dégustant cette paix retrouvée sans arrière-pensée, le cul posé, le ventre plein, la soirée tranquille. Il y avait des ex ultras maudissant Colony et offrant tout de même à Leproux, Bazin et tous les autres fossoyeurs, une collaboration active, en supportant, même à contre-coeur, en positivant, en en ayant juste rien à foutre, maladie contemporaine. Rien n'est grave. Jamais. Plus jamais. Il y avait aussi des fascistes disséminés, la tristesse et la frustration encore plus en bandoulière. La race supérieure, la tronche tirée.
Qu'ils se rassurent, tous, les rasés et les banlieusards, les Auteuil et les Boulogne, les petits et les grands, les cons et les moins cons, avec ou sans bras levé, avec ou sans cadavre, ils étaient déjà condamnés. La machine à divertir l'esclave moderne est vorace. La passion est un frein au veau d'or. Elle ne rapporte pas assez. Un converti vaut désormais moins qu'un client. On s'en doutait. On en est persuadé. Il va falloir apprendre à ne plus rien attendre, à vivre de rien, pour rien. Karim en parle comme si c'était déjà presque validé. Je crois qu'il a raison. Ils saliront tout. On sait pourquoi. Combien coûte une âme ? Combien vaut mon honneur ? Serait-je assez fort pour ne savoir qu'en rire ?
Je n'ai ni le courage de Drieu la Rochelle, ni le choix d'un athée : je vivrai donc.
Je deviendrai peut-être même un père. Bientôt. J'écrirai peut-être quelques lignes qui m'offriront l'apaisement. Je traverserai, sans trop y croire, des moments agréables, délicieux, formidables. Heureux ? Je n'oublierai jamais ces années au Parc. Je pleurerai même parfois, quand le passé ne voudra rien entendre. Je ne le raconterai pas.


Texte - Jérôme Reijasse
Photo - Ma Solange Oussou

http://www.grigriinternational.over-blog.com/article-jerome-reijasse-mes-adieux-au-parc-des-princes-55102140.html

Écrit par : Parisii 09/08/2010 22:14

Citation ( SoFoot.com)
Girl Power au Parc des Princes ?

Plus de sécurité et plus de femmes dans les virages au Parc ? Place gratuite en poche, nous avons voulu vérifier ça samedi depuis Boulogne. Une soirée pleine de surprises. Et pas que des bonnes.

Mesure phare du plan Leproux, la gratuité des places pour les femmes. Mais petit couac dès l’entrée du Parc des Princes samedi à l’occasion de la réception de Saint Etienne, les femmes chargées des fouilles ne sont pas assez nombreuses. Résultat, certaines rentrent dans l’antre de la Porte Saint-Cloud sans avoir été fouillée. Pas terrible au niveau de la sécurité tout ça… Vient ensuite la validation du ticket et le passage du portique. Au cas-où on aurait besoin d’aide, une hôtesse est là pour valider notre billet. Non merci, on va le faire tout seul. De nouveau, il faut montrer son ticket à une nouvelle hôtesse qui vous dirige vers votre tribune. Dernière étape, une ouvreuse - la cinquantaine, cheveux blancs relevés en semi-chignon et grosses lunettes -vous guide vers votre place. Bienvenue au théâtre ! « Venez, vous êtes au deuxième rang ». « Et je suis obligée d’aller m’asseoir à ma place ? ». « Bien sûr que oui, c’est comme ça que ça fonctionne maintenant ». Chacun sa place, une nouvelle ère.

Coup d’œil à gauche, à droite. Le stade est loin d’être plein mais le public est largement plus féminin qu’avant, ça c’est clair. D’un côté, on a les supportrices 100% marketing qui doivent sûrement se dire que l’accessoire fait le supporteur. Maillot, casquette ou écharpe aux couleurs du PSG – parfois les trois d’un coup –, certaines n’ont pas lésiné sur les moyens. Pour beaucoup d’entre elles, c’est le premier match au Parc des Princes, et sans aucun doute leur premier match de football. La preuve ? Certaines sont en escarpins ou en spartiates. Pas vraiment la paire de chaussures idéales quand on est en virage. La plupart des nouvelles spectatrices accompagnent leurs copains qui se font une joie de leur expliquer le fonctionnement du Parc : « le petit éventail qu’ils ont mis sur la chaise, il faut le déplier au moment où les joueurs entrent sur le terrain ». Trop mignon.

Le club a lui aussi décidé de jouer la carte de la parité. Valérie, nouvelle speakerine vêtue du nouveau maillot du PSG (pour plus de crédibilité ?), fait le tour des tribunes familles à la recherche de parents ayant amené leurs rejetons pour la première fois au Parc. Une initiative mal acceptée par les anciens membres du KOB assis à côté. Visiblement, Valérie va se faire appeler « salope » une bonne partie de la saison.

Alors, dur d’être une femme au Parc ? Pas tout à fait puisqu’un petit sourire suffit à délier la langue du stadier : « Bien sûr qu’il y a beaucoup plus de femmes qu’avant. C’était quelque chose que le club voulait faire depuis longtemps. Faut pas croire que ça tombe du ciel. Ils pensent que les filles vont ramener le calme. Là, les conditions de sécurité sont plus dures. Ils voulaient qu’on empêche les gens de se mettre debout pendant les match, mais c’est juste impossible. Il fallait que ça change, l’an dernier c’était vraiment devenu grave. A la fin de la saison, la situation devrait s’être apaisée. Mais à mon avis les abonnements ne reprendront pas. A la fin de l’année, les femmes seront contentes parce qu’elles n’auront rien payé. Mais tout ça, ça représente un coût pour le club. Ils vont devoir réfléchir à autre chose ». A une mascotte en forme de lynx par exemple ?

Delphine De Freitas

Écrit par : Rhumfirst 11/08/2010 19:40

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Des interdictions de stade de supporteurs du PSG cassées en justice (AFP)

PARIS — Des interdictions de stade (IDS) administratives visant plusieurs supporteurs du Paris SG membres de la tribune Boulogne ont été cassées dernièrement par différents tribunaux administratifs qui ont condamné l'Etat à leur verser des préjudices, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

"J'ai encore relancé la préfecture de police la semaine dernière mais c'est toujours silence radio", a indiqué à l'AFP l'avocat des supporteurs concernés, Jérôme Triomphe, qui a officiellement réclamé le 12 février 2010 à la préfecture de police le versement de 10.200 euros qu'il attend toujours.

"Considérant (...) que le préfet se borne à produire un document d'information générale tiré d'un site internet retraçant l'histoire des supporteurs du PSG, que ce seul élément n'est pas satisfaisant pour établir que le comportement du requérant (...) était de nature à justifier la mesure prise à son encontre, l'arrêté du préfet de police est annulé", précisent les tribunaux administratifs de Paris, Versailles et Dijon dans des compte-rendus d'audience que l'AFP s'est procuré.

Cette procédure judiciaire d'annulation, qui s'est conclue le 11 juin 2010, faisait suite à des évènements survenus lors de la saison 2006/2007, après le décès de Julien Quemener.

"On va attendre d'avoir reçu les IDS administratives pour les faits de samedi et ensuite on va constituer une centaine de dossiers d'annulations", a ensuite fait savoir la tribune Boulogne.

Samedi, en marge de PSG-Saint-Etienne, 249 personnes ont été interpellées et devaient faire l'objet d'interdictions de stade, dont neuf judiciaires pour les neuf supporteurs placés en garde à vue, avait indiqué la police.

Depuis le 2 mars 2010, une modification de la loi permet d'infliger des IDS pour un seul fait établi, contre une réitération de faits avant cette date. A partir de septembre, la loi pourrait encore être modifiée pour allonger la durée des IDS actuellement limitées à 6 mois, selon une source policière.

Lors des interpellations massives de samedi, la police a confirmé qu'un élève gardien de la paix se trouvait parmi les supporteurs. Il encourt la radiation.

La Ligue de football professionnelle a par ailleurs annoncé que 13 fumigènes seulement avaient été allumés dans les stades de L1 samedi lors de la première journée, dont six à Rennes, mais aucun au Parc des Princes. Du jamais vu depuis la saison 2006-2007.


http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iyelqg7W5S5GUUslbJu8N-095IBQ

Écrit par : Fabrice 12/08/2010 06:50

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http://www.tousabonnes.com/

Après quelques mails échangés, Robin Leproux s’est rendu disponible, comme il l’avait dit sur psg.fr, pour une rencontre portant sur l’application du plan TOUS PSG.

Je me suis donc entretenu avec le président du Paris Saint Germain vendredi 06 août de 14h30 à 16h00.

Voici les points importants à noter :

M.Leproux, est dans un instant de son plan où il souhaite rentrer dans une phase de discussion avec les supporters.

En ce qui concerne la question qui intéresse le plus les anciens abonnés : le retour de leur abonnement en virages,
Robin Leproux m’a déclaré que les abonnements seraient remis en virages (avec à peu prêt les mêmes conditions tarifaires que la saison passée) lorsque le Parc sera apaisé, il faut compter 6-8 mois dans le meilleur des cas, avant d’ajouter qu’on n’en prenait pas le chemin, me soutenant qu’il y avait trop de défiance et d’actions ANTI PSG.

En entrant dans les détails de cet éventuel retour, le président révèle quelques zones de doute, notamment sur ses modalités. Le club cherche encore des solutions qui n’annulent pas le travail qu’il est en train de mettre en place avec TOUS PSG. Une des solutions qui attire le plus l’attention semble être la redistribution aléatoire des abonnements à Auteuil et Boulogne, par groupe de 4, avec le respect de l’ancienneté. Pour autant, rien n’est décidé, m’a-t-il confié, c’est pourquoi le dialogue avec les supporters est très important. Il attend avec impatience des contre-propositions « intéressantes et cohérentes ».

En abordant le thème des nouveaux compartiments mis en place à Auteuil, M. Leproux m’a expliqué que ceux-ci avaient été disposés à Auteuil pour s’adapter au placement aléatoire à 12euros, qu’ils étaient là pour permettre aux stewards d’être plus efficaces si la cohabitation Auteuil-Boulogne dérapait en tribune. Ces barrières disparaîtront à Auteuil comme à Boulogne lors du retour des abonnements. La direction semble vouloir deux virages identiques au Parc.

L’apaisement en tribune est superficiel, on a vu lors du Tournoi de Paris que les tribunes étaient plus que calmes, Robin Leproux en a conscience et s’attend à un durcissement avec la fin des vacances d’été. Tous les supporters seront rentrés et l’on verra le vrai visage de son plan à partir de ce moment là. Par ailleurs, il m’a affirmé que la police avait reçu des consignes pour cette saison, et que les casseurs risquaient désormais très gros en cas de violence dans et autour du Parc. (ndlr : On a pu voir ce que ça donnait lors de la première journée. Même
pas besoin d’être violent pour être embarqué au poste)


En ce qui concerne l’appel au Boycott, Robin Leproux ne comprend pas que des personnes d’Auteuil (qu’il associe à des personnes de sensibilité plutôt à gauche) lancent un Boycott, alors qu’elles prônent la diversité des tribunes. Il dit savoir que les supporters d’Auteuil en ont marre de voir « cette tribune blanche » au Parc des Princes, et s’étonne qu’ils s’insurgent lorsqu’on leur demande de s’asseoir à Boulogne. L’impact financier d’un tel boycott est très limité selon lui.

J’ai fini cet entretien en évoquant l’éventuelle cession du Bail du Parc des Princes à Colony Capital. Malgré le fait que ce bail soit un bail de longue durée, le propriétaire reste quand même la Mairie de Paris. Ca sera à eux de prendre la décision finale dans le cas d’un éventuel changement de nom du stade de la Porte de Saint-Cloud. Le PSG aura aussi son mot à dire à ce moment là. De plus, ce changement de nom, de mémoire, ne peut pas intervenir avant
2014.

Robin Leproux m’a affirmé qu’il serait contre la rebaptisation complète du Parc. Cependant, si l’occasion se présente à lui d’associer le nom du Parc des Princes à une marque, permettant ainsi l’acquisition de joueurs de renommée, il prendra le temps de la réflexion.
(Edition : En gros, il serait contre un stade façon Assurance Bidule Arena, mais il réfléchirait si on lui proposait un nom "Parc des Princes - Bidule Cola" avec l'assurance de retombées sportives intéressantes)

Pour résumer, j’ai eu affaire à un homme dont le discours est très bien rodé, mais qui semble ouvert aux propositions alternatives, pour autant que celles-ci soient solidement construites et étudiées.

Écrit par : Averell 12/08/2010 11:18

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Foot - L1 - PSG
Les bannis s'organisent
Les 247 supporters visés par une interdiction de stade à la suite de leur interpellation samedi en marge de PSG - Saint-Etienne (3-1), alors qu'ils manifestaient contre le nouveau plan de sécurité au Parc des Princes, entendent contester cette mesure devant la justice. Selon Le Parisien, jeudi, ces supporters considèrent que leur interpellation ne se justifiait pas et ils entendent regrouper un maximum de plaintes avant de confier leur cause à un grand nom du barreau. Le quotidien francilien rappelle que la justice avait donné raison à une poignée de supporters lorsqu'une vague d'interdictions de stade avait frappé la tribune Boulogne à la suite de la mort de Julien Quemeneur après PSG - Hapoël Tel-Aviv en novembre 2006.


Source : http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100812_113419_les-bannis-s-organisent.html

Écrit par : JeromeTouboulArnaudHermant 13/08/2010 07:43

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Déplacement : des consignes très strictes pour les supporteurs

Une réunion de sécurité réunissant les pouvoirs publics, le Losc et le PSG s’est tenue hier à Lille, à la préfecture. Elle a été l’occasion d’affiner le dispositif qui sera mis en place dimanche, à l’occasion du déplacement de Paris à Villeneuve-d’Ascq.

Cadré par le club jusqu’à la fin de saison

Pour cette rencontre classée à risques, plusieurs arrêtés doivent être pris.

Il n’y aura notamment pas de vente de billets le jour du match, un périmètre de sécurité sera instauré autour du stade. Un supporteur du PSG voulant participer à ce premier voyage doit obligatoirement le faire dans le cadre de la procédure définie : à savoir acheter un package comprenant la place dans un car affrété par le club et le billet du match. Toute personne qui ne respectera pas ces règles se verra interpellée et pourrait risquer une interdiction de stade judiciaire. Les déplacements de supporteurs parisiens ne se feront plus que dans ce cadre. Ces mesures font suite aux graves débordements entre ultras de la saison passée, comme lors de Lille - PSG en janvier dernier ou avant PSG - Marseille le 28 février.
A la suite du lynchage de Yann Lorence, décédé quelques jours plus tard, les déplacements des ultras parisiens avaient été annulés jusqu’à la fin de la saison et l’accès aux abords des stades visités était interdit aux véhicules immatriculés en région parisienne. Une nouvelle ère s’ouvre donc aussi, loin du Parc, pour le PSG.

Le Parisien

Écrit par : Ari 14/08/2010 03:58

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Des IDS défendus par un Marseillais

Des supporters du PSG défendus par un Marseillais, c'est assez rare pour être souligné. Les interdits de stade (IDS) du virage Boulogne, interpellés samedi dernier en marge de la rencontre Paris SG-Saint-Etienne, ont en effet confié le soin à Maître Gilbert Collard de faire appel auprès du tribunal administratif de Paris pour casser ces sanctions. «On a pris rendez-vous en début de semaine prochaine avec les représentants de la tribune pour faire casser des IDS, a indiqué le Marseillais Me Collard à l'AFP. Je veux bien qu'il y ait une police des stades mais elle doit être légale. Ce n'est pas le règne du bon vouloir de l'instrumentation politique».

Samedi dernier, avant le match comptant pour la 1re journée de Ligue 1, les forces de l'ordre avaient interpellé 249 personnes aux abords du Parc des Princes. Parmi elles se trouvaient notamment trois policiers, dont un a été radié et deux ont été mis à pied par leur hiérarchie. (Avec AFP)


lequipe.fr

Écrit par : keyzer söze 14/08/2010 04:55

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Des supporteurs veulent amender le plan sécurité

Les supporteurs du PSG s’organisent pour amender le plan sécurité mis en place depuis ce début de saison. Ainsi, deux abonnés de longue date treize ans pour l’un et cinq pour l’autre ont été reçus jeudi après-midi par Robin Leproux au Parc des Princes pendant près de deux heures. Ce sont les deux fans qui ont sollicité cet entretien avec le président parisien.
Leur objectif : relancer prochainement les abonnements dans les virages Auteuil et Boulogne. Pour appuyer leur démarche, ils sont venus avec un document d’une dizaine de pages dans lequel ils développent leurs idées. On peut y lire notamment : « Nous avons lancé un appel à tous les amoureux du club qui ne se reconnaissaient pas dans l’opposition des deux virages et qui acceptent de réfléchir ensemble, sans distinction de tribune ou d’association.
Dès le départ, nous avons affirmé notre position non violente. »

Réunion fin août

Les deux fondateurs de ce mouvement, Jérémy Laroche et Albin Queru, ont lancé leur appel au moyen de Facebook et ont créé une association : Liberté pour les abonnés. « On ne veut pas tous être mis dans le même panier, déclare Jérémy Laroche. Pas mal de gens nous ont déjà rejoints. On veut maintenant se réunir fin août ou début septembre pour apporter des solutions. Nous avons discuté avec les ex-leaders des associations et ils approuvent notre démarche. »
Au PSG, on confirme que Robin Leproux suit cette démarche d’un oeil attentif. « Le président est d’accord pour renouer le dialogue et pour qu’on se revoie. A terme, il nous a dit qu’il pourrait y avoir à nouveau des abonnements, mais de façon aléatoire, à Boulogne et à Auteuil. On n’est pas trop pour, mais si ça peut permettre de faire revenir les abonnements… » Si l’initiative de ces deux supporteurs part d’un bon sentiment, il n’est pas certain, une semaine seulement après la mise en place du plan, qu’elle soit du goût de tous les protagonistes de ce dossier, et notamment des pouvoirs publics.


Le Parisien

Écrit par : jorgevaldano56 16/08/2010 13:47

Interview croisés sur le plan leproux de Ben président de la Brigade Paris;Christophe Uldry l’ancien porte-parole des Supras Auteuil;d'un porte parole improvisé des "anciens du kOB",Simon ex-président des Lutece Falco.

http://www.psgmag.net/950-Exclu-le-plan-Tous-PSG-decrypte

http://www.psgmag.net/951-Lutte-anti-plan-Leproux-mode-d

Écrit par : popopohey 16/08/2010 14:20

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Foot - C3 - PSG

Drapeaux interdits face au Maccabi

Les drapeaux seront interdits lors du match aller des barrages de la Ligue Europa, jeudi, entre le Paris-SG et le Maccabi Tel-Aviv. «On dit : "Attention, vous venez assistez à un match, supporters israéliens comme supporteurs du Paris SG, n'amenez pas de drapeaux de pays israéliens, palestiniens etc.." Parce ce que ça on ne le laissera pas passer», a prévenu lundi Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police de Paris.

De même, près d'un millier de policiers et de gendarmes seront mobilisés pour cette rencontre à risques. «On ne veut pas que les tensions s'exacerbent», a poursuivi Fiamenghi. Un millier de supporters du Maccabi Tel Aviv sont en effet attendus jeudi, pour cette rencontre de niveau de sécurité «élevé», comme «tous les matches du PSG actuellement».
Le décès de Julien Quemener dans toutes les têtes
En marge du premier match de la saison au Parc des Princes face à Saint-Etienne le 8 août, 249 personnes, pour la grande majorité des supporteurs parisiens, avaient été interpellées. Ces groupes de supporters d'Auteuil et de Boulogne protestaient contre la mise en place du nouveau plan de sécurité du club parisien et l'arrêt momentané de la commercialisation des abonnements. Mais au-delà de la tension liée au plan anti-violence, la rencontre face au Maccabi Tel Aviv rappelle le drame de novembre 2006, avec le décès de Julien Quemener. Ce supporter parisien avait été tué par balle par un policier, en marge d'un match de Coupe UEFA face à l'Hapoël Tel-Aviv (2-4). (Avec AFP)

http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100816_150542_drapeaux-interdits-face-au-maccabi.html

Écrit par : Baghib! 19/08/2010 13:57

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Sécurité au PSG : « Il faut taper fort et on tapera très fort »

JEAN-LOUIS FIAMENGHI directeur de cabinet du préfet de police de Paris

Ancien patron du Raid, Jean-Louis Fiamenghi est désormais chargé à la préfecture de police de Paris de coordonner le plan sécurité du PSG. Pour « le Parisien » « Aujourd’hui en France », il détaille ces mesures jamais vues en matière de football. Et annonce la volonté sans faille des pouvoirs publics de ne pas céder, cette fois, devant les supporteurs violents.


Quel est l’objectif du plan sécurité du PSG ?
JEAN-LOUIS FIAMENGHI.

Pouvoir aller à un match de foot tranquillement en famille. Des instructions, en concertation avec Robin Leproux, m’ont été données pour revenir à une situation normale dans les semaines à venir. Pour l’instant, on n’en est pas là où on veut arriver.

Le plan Leproux est-il délicat à appliquer ?
Oui et non. Il nous contraint dans la mesure où on a dû changer tout notre dispositif et notre façon de travailler. On se doit d’être plus réactifs. On est moins dans le maintien de l’ordre et plus dans l’action désormais.

Combien de temps ce dispositif peut-il durer ?
On verra, le temps que le canon du fusil refroidisse… La volonté de tous est de diminuer le nombre de forces autour du stade. Les plus gros dispositifs de maintien de l’ordre en France sont pour les matchs de foot. Le président de la République et le ministre de l’Intérieur nous ont dit : « Maintenant, ça suffit ! » Il faut absolument arriver à laisser le sport au sport. Pacifions le Parc des Princes, ensuite on pourra aller à un match de foot sans peur.

Peut-on parler de tolérance zéro désormais ?
Le problème c’est qu’aujourd’hui un match de foot ça peut être la guerre. Pour ceux qui se comportent comme des voyous, qui tuent ou tapent parce qu’on n’est pas de leur tribune, alors oui, c’est tolérance zéro.

Le PSG vit-il des heures historiques en matière de sécurité ?
Oui. En raison des blessés et des morts, il a fallu arriver à cela. Ou alors il fallait fermer le club. Tout le monde pense que c’est le bon plan.

Imaginez-vous que ça puisse échouer ?
Quand je commence quelque chose, je n’imagine jamais le négatif. Le plan va marcher, un point c’est tout.

Le plan est accusé de casser l’ambiance dans le stade…
On ne s’attaque pas aux supporteurs. On vise les ultras au comportement violent autour et dans les stades, qui veulent nous dicter leur loi. Sur ce point, on fera tout ce qu’il faut. Il faut taper fort et on tapera très fort sur celui qui ne veut pas changer ses habitudes. Des négociations ont eu lieu pour tenter de ramener à la raison ces ultras. Sans succès.

Les supporteurs veulent faire des recours judiciaires à la suite des interdictions de stade qui les visent… Ils peuvent. D’autres évoquent des actions violentes…
On les attend. J’espère qu’ils ne pensent pas faire plier l’Etat. La réplique sera en adéquation. C’est notre stratégie.

Pensez-vous avoir pris la mesure de ces ultras dont vous ne voulez plus ?
J’espère qu’ils ont pris un coup après Saint-Etienne et j’espère qu’ils en prendront d’autres s’ils continuent à croiser le fer avec nous. On ne peut pas tolérer des morts et l’ambiance détestable de certains matchs.

Pour expliquer la pérennité des problèmes de supporteurs à Paris, on a souvent évoqué la rivalité entre services de police…
Comme toujours, il faut un seul chef et pas 26. J’ai tenté de faire collaborer tout le monde. J’ai discuté avec tous les chefs de police pour décrypter ce qui n’allait pas. Chacun fonctionnait dans sa logique. Après, il a fallu que chacun adhère. Ça a un peu brusqué les choses mais on a ramené tout le monde dans la partition.

Le PSG affronte le Maccabi Tel-Aviv ce soir. Un supporteur du PSG avait trouvé la mort en 2006 en marge de la réception d’un autre club israélien. Etes-vous inquiet ?
Il y a des inquiétudes en raison des conflits actuels au Liban. Le stade ne doit pas être le lieu de règlement des problématiques politiques. On a pris beaucoup de précautions.
Le Parisien

Écrit par : sylvain 21/08/2010 18:29

Je remets la partie de l'ITW de Kombouaré concernant le supporters ici (le reste de l'ITW disponible dans le topic RDP). Si, ça fait trop, merci aux modos de l'effacer.

10 Sport

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"Personne ne veut investir"

Suite de l'entretien accordé au 10Sport par Antoine Kombouaré. Deuxième partie consacrée à ses relations avec les supporters du PSG et l'actionnaire principal.

Que penses-tu de la dissolution des groupes de supporters ?
C'était irrémédiable. Un passage obligé pour faire cesser les violences, les insultes et les combats. On était arrivé au bout du bout. Lorsqu'on prend des mesures aussi radicales, c'est surtout aux voyous que ça ne plaît pas. Les supporters qui sont mécontents peuvent comprendre que ce sont des mesures obligatoires pour repartir sur de nouvelles bases. Sur les trois dernières saisons, il y a eu deux morts. C'est très grave. Au club, on aimerait voir un Parc des Princes pacifié plutôt que deux tribunes en train de s'affronter. Si on ne prend pas ces mesures, c'est la mort du club. Les gens viennent de moins en moins parce qu'ils ont peur, les sponsors commençaient même à fuir le Parc, plus personne ne voulait investir. Robin Leproux et moi sommes là depuis un an. On fait des démarches pour faire rentrer de l'argent dans les caisses mais plus personne ne veut investir car l'image du club est mauvaise. Certaines personnes prennent le club en otage, ce n'est plus possible.

Au-delà de la sécurité, que penses-tu de la pression exercée par les supporters ?
Elle est énorme. Les supporters ne te pardonnaient plus rien. Quand on gagnait, ils étaient capables de pousser mais quand ça ne marchait pas, c'était atroce. Tu sais que tu es condamné à gagner pour passer une semaine tranquille, sinon le climat est très lourd avec des médias qui n'arrêtent pas de taper sur les joueurs. Être joueur professionnel à Paris, c'est avoir un mental très costaud ... cette pression tu ne l'as nulle part ailleurs.

A tes débuts, je t'ai trouvé assez seul avec un Robin Leproux plus distant ?
C'est tout à fait vrai. Robin Leproux est arrivé au club sur la pointe des pieds. Personne ne le connaissait donc il lui manquait une certaine légitimité pour s'affirmer et aller au combat avec moi. Ça a été une période difficile où je me suis retrouvé seul à taper du poing sur la table. Mais c'est quelqu'un qui apprend très vite. Aujourd'hui, il s'affirme comme un président très fort et légitime. Avec une Coupe de France, c'est déjà un président qui gagne ! Désormais, il connaît mieux ses dossiers. Quand il faut aller au combat, il est capable de prendre des décisions. Ce qu'il a fait, c'est plus que courageux. Il ne passe pas des nuits tranquilles, il reçoit des menaces. Mais il fait front, il mène son combat et nous on est derrière à le pousser.

Écrit par : macbath 22/08/2010 15:03

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« Je préfère ne plus revenir au Parc »


C’est un crève-cœur. Mais c’est pour lui la seule solution pour marquer son opposition au plan antiviolence du PSG qui le prive d’abonnement dans les virages Auteuil et Boulogne. Christophe, fidèle de la tribune Boulogne, pratique depuis le début de saison la politique de la chaise vide lorsque Paris joue au Parc des Princes.

« J’ai été abonné pendant vingt ans jusqu’en juin dernier.

Je n’ai jamais eu le moindre problème avec la police et aujourd’hui on me met dans le même panier que tout le monde. Je ne peux plus venir soutenir mon équipe. C’est comme ça que l’on récompense ma fidélité, explique, dépité, Christophe. Je préfère ne plus venir au Parc tant que je ne pourrai plus m’abonner en Boulogne (NDLR : les anciens supporteurs sont désormais placés de façon aléatoire dans l’un ou l’autre des deux virages du Parc). »
Quand on lui demande combien de temps il va tenir cette position, Christophe, électricien de 42 ans, est formel : « Je ne reviendrai pas. J’attends le retour des abonnements à Boulogne et peu importe le temps que ça prendra. Avec cette mesure, ils ont cassé notre famille. Moi, je venais au stade pour voir mes potes. Depuis cinq, six ans, malgré les mauvais résultats, on était encore là car ça nous permettait de nous revoir. »

Désormais, il se retrouve chez des amis ou dans des bars pour suivre le PSG à la télé. « C’est triste de voir l’ambiance et le peu de monde présent jeudi dernier contre Tel-Aviv (NDLR : moins de 10000 supporteurs), regrette François. Devant le poste, je n’ai même pas vibré. Je n’ai plus la flamme. Parfois, j’en suis à souhaiter que le club se plante pour montrer l’aberration de ce plan. » Un plan qui a pourtant permis de juguler la violence depuis l’ouverture du championnat.

Certains « bannis » d’Auteuil et de Boulogne envisagent désormais d’encourager d’autres équipes franciliennes, comme Créteil ou le Paris FC. Des amis de Christophe vont même encourager l’équipe réserve du PSG ou les féminines. « Je ne l’ai pas encore fait, mais c’est une idée, poursuit-il. En tous les cas, je n’irai pas soutenir une autre équipe. Il n’y a que le PSG qui compte pour moi. »

leparisien.fr

Écrit par : 11G 23/08/2010 10:17

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Le Parc était chaud nouveau

FACE À SAINT-ÉTIENNE (3-1, le 7 août), lors de la première journée, le Parc des Princes était à moitié vide avec 22 689 supporters. Hier, l’affluence était de 30 073 supporters et l’ambiance y était chaude, à nouveau. Aujourd’hui, les dirigeants du PSG en tireront sans doute un signe très positif, eux qui depuis le début de la saison ont entrepris un plan de sécurité ambitieux en vidant les tribunes Auteuil et Boulogne de ses ultras fauteurs de troubles. L’important dispositif policier déployé autour du Parc (1 000 policiers hier soir) ne fait donc apparemment pas fuir le public parisien.

Cette ambiance plus familiale et festive souhaitée par le club va-t-elle gagner le Parc ? Il est encore trop tôt pour le dire. Mais il n’y a pas eu d’incidents majeurs hier soir, comme ceux qui s’étaient produits lors de la venue de Saint-Étienne (249 interpellations). Une petite scène, qui s’est déroulée une heure avant le coup d’envoi, suffit à mesurer encore le travail à accomplir pour assainir totalement le Parc. À 20 heures, une animatrice du PSG interrogea des supporters en tribune. « Alors, comment vous trouvez l’ambiance ? » Réponse d’un père de famille et de son fils apparaissant sur les deux écrans géants du stade : « C’est très bien, c’est très familial. » Sous une pluie de sifflets. – A. C.


L'Equipe

Écrit par : jorgevaldano56 23/08/2010 12:04

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Et le public ?

Enfin, un mot sur le public. D’abord, le Parc n’a toujours pas fait le plein (« que » 30 000 pour cette superbe affiche) et certaines travées piquetées de sièges vides, ça fait mal. Plus sérieusement, le PSG a cruellement manqué de soutien dans les moments-clefs du match. OK, des « Aaaaaaallez, Paris ! » ont bien retenti de-ci, de-là, mais rien à voir avec des vrais chants de supporters « connaisseurs » qui savent rebooster de la voix au moment qu’il faut. Un nouveau public « familial », d’accord. Mais, ce public qui chante un peu par moment et qui se lâche juste quand l’équipe marque, c’est léger. Attention ! On ne dit pas que des mesures fermes (voire radicales) n’étaient pas à prendre après les drames successifs, mais là, force est de constater que la « culture supporter » très forte du PSG va manquer pour accompagner l’élan admirable des joueurs sur le terrain. On verra cet hiver ce que sera le public du Parc, le dimanche à 17 heures, dans le froid, quand le PSG jouera Nancy ou Sochaux. On verra aussi, si jamais Paris se remet à mal jouer et enchaîner les résultats moyens. A suivre….

Chérif Ghemmour

sofoot.com

Écrit par : sylvain 23/08/2010 16:01

So Foot

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Une ambiance en dents de scie

Avec 30 073 spectateurs, l’affluence du Parc des Princes pour PSG-Bordeaux était meilleure que pour la réception de Saint-Etienne. Mais au niveau de l’ambiance, ce n’était pas encore tout à fait ça.

Pas de « vous vous z’êtes là » pour prendre le pouls du Parc des Princes hier soir. Les vuvuzelas ont aussi disparu, suite à leur interdiction par la LFP. Mais les dirigeants parisiens ne sont pas à court d’idées pour amuser les enfants et insuffler de la vie au stade. Le nouvel accessoire en vogue ? De longs ballons qu’on frappe l’un sur l’autre, comme les supporteurs de tennis. Ambiance Coupe Davis et bon enfant au Parc des Princes. Les éventails aux couleurs du Paris Saint-Germain servent aussi à faire du bruit. Le match n’a même pas encore commencé que certains supporteurs sont déjà au taquet : « Allez ce soir, on met le bordel ! ». Comprenez : « Ce soir on chante et on met un peu d’ambiance ».

Le problème, c’est que l’ambiance du Parc ressemble plus à un parcours en montagnes russes qu’à une route en ligne droite. Beaucoup de hauts mais aussi pas mal de bas. Dès l’entrée de l’équipe parisienne sur le terrain, tout le stade se met à crier « Allez Paris » et « Ici c’est Paris ». Un vrai accueil de rock star pour le onze parisien. Dès son premier arrêt, le nom de Coupet est scandé. Le gardien parisien est ovationné sans avoir pourtant fait grand-chose, si ce n’est capter un ballon facile. Un simple coup de pied arrêté suffit à enflammer le stade. Et on ne parle même pas des occasions franches du PSG et des quelques gestes techniques de Néné ou de Sessegnon. Hormis ces moments-là, c’est le calme plat dans le stade. Les 405 supporteurs bordelais font plus de bruit que les 29 668 parisiens. C’est dire. Du côté des virages, la tendance est au réveil progressif. Bien sûr, il y a toujours des mécontents : « On ne voit rien avec vos pancartes ». « Fallait prendre une place à 50€ sur les côtés si tu voulais être assis » en guise de réponse. Ça essaie de chanter mais rarement ensemble et rarement la même chanson. Du côté de Boulogne, on a même tenté des échanges avec le quart de virage et l’ensemble du stade au rythme des « Paris est magique ». Mais la sauce n’a pas pris.

Le comble de ce voyage en montagnes russes arrive à la 94e minute. Bordeaux arrache la victoire grâce à un but de Ciani. La moitié du stade se vide en quelques secondes. Et ça a le mérite de faire rire certains : « Ah ba c’est beau. Ça chante ‘ “Allez Paris, où tu es nous sommes là, tu ne seras jamais seule car nous deux c’est pour la vie”‘. Mais là, ya plus personne ». Pour son prochain match à domicile, le PSG affrontera Arles-Avignon, beaucoup moins glamour que le champion bordelais. Pas sûr que le public se déplace en masse pour voir le promu.

Delphine De Freitas

Écrit par : Averell 24/08/2010 13:21


Écrit par : Herbert 24/08/2010 19:41

qui fait suite à celui d'auteuil de Samedi (avec un peu de retard donc mais qui mérite sa place ici)


Écrit par : yo_yo 25/08/2010 08:42

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Sécurité - Pour la venue du PSG dimanche
Supporters bien encadrés

Beaucoup de Montbéliardais s’en souviennent. En mai 2008, alors que le match était crucial pour l’avenir du PSG en Ligue 1, une véritable armée de supporters parisiens avait défilé, au pas cadencé, rue piétonne. On ne risque pas revoir de telles scènes dimanche, pour le match opposant le FCSM à l’équipe de Erding et Coupet. D’une part parce que la rencontre, intervenant en début de championnat, n’est pas encore décisive. D’autre part et surtout, parce que les supporters parisiens sont désormais très fortement encadrés. « Seules 200 places ont été mises en vente pour le carré visiteurs », explique Pierre Schlatter, le monsieur sécurité du stade Bonal. « Les supporters qui veulent en acheter ne peuvent le faire qu’en réservant un aller-retour Paris-Sochaux dans un bus parfaitement identifié. Et les identités des acheteurs sont relevées. Dans les bus, il y aura obligatoirement les stadiers parisiens que le PSG envoie pour surveiller les supporters ».

On l’a compris, toutes les mesures sont prises pour dissuader les ultras des « kops » de la capitale de venir en Franche-Comté dimanche.

Pour compléter le dispositif, une surveillance particulière sera exercée pour repérer des supporters mal intentionnés qui viendraient par leurs propres moyens en espérant se fondre dans les tribunes « normales ». Question : comment les distinguer des supporters francs-comtois du PSG, au stade pour supporter l’équipe de leur cœur, comme d’autres équipes très populaires telles que Saint-Etienne ou Marseille. « On fait le distinguo », précise Pierre Schlatter, « on essaie de repérer les supporters qui arrivent dans un bon état d’esprit et ceux qui sont là pour mettre le cirque ». Les autorités gardent également un œil sur les ventes de billets par internet, interdisant les achats de grosses quantités de tickets.

« Après beaucoup de laxisme, la vis s’est sensiblement serrée », commente Pierre Schlatter, qui indique que les supporters parisiens n’ont finalement jamais créé de gros problèmes à Sochaux. Et si leur démonstration de force avait été impressionnante en 2008, aucun incident n’avait été à déplorer.

Les Sochaliens aussi
La vis se serre également pour les supporters sochaliens. Un ultra qui avait été interdit de stade a en effet été reconnu dans les tribunes lors du match contre Lille dimanche, puis interpellé par la police. « Nous l’avons identifié grâce à nos caméras et confronté aux portraits des personnes interdites de stade, qui figurent dans le poste de sécurité », détaille M. Schlatter.

Un autre supporter, mineur de 17 ans, a été appréhendé après avoir allumé un fumigène. Enfin, un gros pétard a explosé dans les toilettes des Populaires Nord, blessant un retraité à l’oreille.


estrepublicain.fr

Écrit par : Oops 27/08/2010 16:18

En complément de l'article précédent et vu sur le site :

http://www.macommune.info/actualite/match-sochaux-psg-des-mesures-exceptionnelles-15411.html

Citation
Match Sochaux-PSG: des mesures exceptionnelles
A l’occasion de la rencontre opposant ce dimanche Sochaux au PSG, et compte-tenu des différents incidents et actes de hooliganisme qui ont émaillé le parcours du club parisien, un dispositif d’encadrement des supporters du PSG, lors des matchs joués à l’extérieur a été mis en place par les dirigeants du club avec le concours actif du ministère de l’Intérieur.

La Préfecture du Doubs, a pris, par arrêté, les mesures d’interdiction suivantes :

- le stationnement et la circulation sur la voie publique de personnes se prévalant de la qualité de supporter du club du Paris-Saint-Germain, ou connues comme étant supporter de ce club sont interdits, dimanche 29 août, de 13h à minuit dans le périmètre délimité par les voies suivantes :

o Rue de Chambrier

o Rue Roux

o Rue de l’Etang (dans sa portion entre l’avenue Chabaud Latour et la rue de Chambrier)

o Impasse de la Forge

o Rue du Stade

o Parkings nord du Stade Bonal

- l’accès au stade Bonal est interdit à toute personne identifiée comme supporter du Paris Saint-Germain démunie de billet, ainsi qu’à toute personne ayant appartenu ou étant susceptible d’avoir appartenu à une association de supporters dissoute du Paris-Saint-Germain, ou appartenant à une association de supporters en activité du Paris-Saint-Germain.

- sont également interdits dans l’enceinte et aux abords du stade la possession, le transport et l’utilisation de toutes banderoles, drapeaux, calicots, pétards, fumigènes et tout objet pouvant être utilisé comme projectile.

Toute personne transgressant ces mesures, s’exposera à une interdiction de stade sans préjuger des poursuites judiciaires qui pourraient en découler.

Écrit par : yo_yo 27/08/2010 17:03

En complément des 2 articles précédents

SCOOP CULTUREPSG

Citation
RÉFÉRÉ-LIBERTÉ
Tribunal administratif de Besançon
JUGE des RÉFÉRÉS
30 Rue Charles Nodier
25000 Besançon

Objet : requête en RÉFÉRÉ-LIBERTÉ (article L. 521-2 du code de justice administrative)

J'ai l'honneur de vous demander d'ordonner les mesures nécessaires afin de faire annuler l’arrêté préfectoral 2010 2708-03656 de la préfecture du Doubs qui porte gravement atteinte à mes libertés fondamentales. J’ai eu la confirmation aujourd’hui que cet arrêté a été inspiré par celui réalisé par la préfecture du Nord (Annexe 16) qu’il est signé mais je n’ai pas réussi à obtenir copie de cet arrêté malgré mes demandes à la préfecture du Doubs et au commissariat de police de Montbéliard.

Ma situation est actuellement la suivante :

Amateur de football, je vais très régulièrement au stade pour suivre mes deux équipes de cœur que sont le FC Sochaux-Montbéliard et le Paris Saint-germain FC. Je souhaitais me rendre ce dimanche au stade Auguste-Bonal pour assister à la rencontre entre ces deux équipes mais je suis sous le coup de l’arrêté préfectoral 2010 2708-03656.

Cet arrêté me touche de façon directe et personnelle car il s’applique à moi sur la base de mon penchant pour le club du Paris Saint-Germain FC. En effet, Je ne suis sous le coup d’aucune procédure judiciaire ou administrative qui pourrait justifier une quelconque interdiction.

La seule chose qui me différencie donc de tout autre citoyen vis-à-vis de cet arrêté est le fait d’avoir la qualité de « supporter du PSG » appellation très floue qui a permis de verbaliser et d’incarcérer de façon abusive des citoyens lors de matchs précédents du Paris Saint-germain FC à l’extérieur (cf. annexes 2, 3, 4, 5, 8, 9, 17, 18)

Je me retrouve donc dépourvu, de façon personnelle et directe, de ma liberté fondamentale d’aller et venir sur le simple motif de mes préférences et donc dans le déni de ma liberté fondamentale de conscience. Cet arrêté crée donc une différence entre moi –supporter du Paris Saint-Germain FC– et tout autre citoyen.


Au vu de cette situation, les trois conditions pour la mise en œuvre d'un référé-liberté sont remplies :
Cet arrêté porte gravement atteinte à mes libertés fondamentales :
o D’une part à ma liberté d’aller et venir : Elle m’empêche de me déplacer dans la zone géographique visée par l’arrêté 2010 2708-03656
o D’autre part à ma liberté de conscience : Elle m’enlève des droits par rapport à tout autre citoyens sous le prétexte d’avoir la qualité de « supporter du PSG »
Cette atteinte est manifestement illégale, car elle m’enlève personnellement et directement des libertés de citoyen. Elle acte également la différence de droit entre deux citoyens sur le simple motif de la préférence pour une équipe de football.
o Par ailleurs la notion de trouble à l’ordre public peut difficilement être retenue puisque dans l’Est Républicain du 24 Août 2010 le directeur de la sécurité du FC Sochaux-Montbéliard a déclaré « que les supporters parisiens n’ont finalement jamais créé de gros problèmes à Sochaux. Et si leur démonstration de force avait été impressionnante en 2008, aucun incident n’avait été à déplorer. » (cf Annexe 19)

Il a urgence à mettre fin à cette situation. En effet, l’arrêté produira ses effets le 29 Août soit dans 2 jours. Cette urgence résulte de la date très tardive de rédaction de l’arrêté alors que la date du match FC Sochaux-Montbéliard – Paris Saint-germain FC est arrêtée depuis 1 mois et que de tels arrêtés sont pris de façon systématique depuis le mois de mars 2010 pour tout déplacement du Paris Saint-Germain FC (cf Annexes 1 et 16, les autres arrêtés ne sont pas publiés sur internet puisque ne faisant pas partie des RAA, j’ai réclamé copie de ces arrêtés qui à ce jour ne m’ont pas été envoyées mais de toute façon ils sont évoqués dans la presse : annexes 6, 11, 12 et 14)

Par ces motifs, je vous demande :
• d'ordonner à la préfecture du Doubs, sous astreinte, de prendre les mesures de suspension ou d’annulation de cet arrêté.
• en application de l'article R. 522-13 du code de justice administrative, de décider que l'ordonnance sera exécutoire aussitôt qu'elle aura été rendue ;
• en application de l'article L. 522-1 du code de justice administrative, de m'informer sans délai de la date et de l'heure de l'audience publique


Citation
REPUBLIQUE FRANCAISE
______

TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE BESANÇON
30, rue Charles Nodier
25044 BESANCON CEDEX 3
Téléphone : 03.81.82.60.00
Télécopie : 03.81.82.60.01


Greffe ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 - 13h30 à 16h30

Dossier n° : XXXXXXXX

(à rappeler dans toutes correspondances)

Monsieur ... c/ PREFECTURE DU DOUBS

Besançon, le 27/08/2010

Monsieur ....
Accusé de réception référé et avis d'audience (urgence)

Monsieur,

J'ai l'honneur d’accuser réception de votre requête en référé et de vous informer qu'elle a été enregistrée le 27/08/2010, sous le numéro mentionné ci-dessus.

Vu l’extrême urgence, le juge des référés a fixé l’audience le 28/08/2010 à 11:00 heures.

Écrit par : PauletaSuperGoleador 28/08/2010 01:04

Citation
APPEL AU BOYCOTT
La Saison vient de reprendre et beaucoup d'entre vous se posent des questions sur comment vivre actuellement leur passion pour le Paris SG.

Avec le Bureau, nous avons décidé de communiquer sur notre vision des choses afin de vous aider à vous faire votre propre opinion.

Tout commence le soir de PSG-Saint Etienne : au courant d'une manif POUR le Retour des Abonnements, nous sommes partis à quelques uns sur Paris. Et nous avons assisté impuissant à l'embastillement d'une centaine de supporters du Paris SG venus là pour exprimer simplement leur déception, le tout sans la moindre violence.

Malgré cela nous avons décidé de nous rendre à Lille-PSG afin de nous faire une opinion sur les mesures prises par le Préfet et sur leur application par la "Police Française". Nous avons été contrôlé par des policiers zélés en Civil ( Policier en civil et supporter du PSG parfois ça finit en drame pour la famille du supporter ...) qui se prenaient plus pour des Cow-Boys ( En Ch'ti on dit pas Cowboy mais BAC de Lille ) devant des supporters Lillois aux anges de nous voir traités ainsi ... Et qu'avions nous fait de mal ? Nous avions refusé comme n'importe quel consommateur a le droit de le faire de payer le Pack de M. Leproux ... Nous avons passé un accord commercial avec le Losc : accord simple : je te donne 16 Euros, tu me donnes une place pour Lille-PSG. Mais ça Colony Capital FC ne veut pas en entendre parler. Non. Il faut que "ses clients" crachent leur argent à Colony Capital FC et pas au Losc ... Et pour être bien sûr que chaque supporter du Paris SG qui voudrait voir jouer son équipe donne son argent à Colony Capital, le Préfet et M. Leproux se sont mis d'accord pour organiser une raffle dans le département du Nord. Une pierre deux coups. Germain le Lynx impose son pack commercial à ses clients et si jamais certains avaient l'audace de ne pas s'y soumettre, le Préfet avec l'aide d'une Police aux abois depuis quelques temps sur certains dossiers ( Grenoble, Gens du Voyage etc etc ) allaient pouvoir montrer au bon Peuple français que la Milice Française, pardon la Police Républicaine ( ne soyons pas trop dur, certains policiers étaient quand même gênés de cette situation débile , mais pas autant que les riverains du Stadium ) était encore efficace pour appliquer des décrets préfectoraux qui manifestement bafouent les Droits de l'Homme et du Citoyen. Le supporter parisien qui n'achète pas son Pack Germain est un criminel qui s'ignore selon la Police, les Préfectures et Leproux.

Rien qu'accéder à la tribune SUD c'était le parcours du combattant. Actuellement il est plus facile à un terroriste de poser une Bombe dans un centre commercial qu'à un supporter parisien de rentrer dans un stade ...


Vous aurez surement noté que pas un seul instant vous n'avez entendu ou lu ou vu un dirigeant du PSG s'insurger ou même simplement poser des questions sur la manière dont nous sommes traités. ET cela pour la simple et bonne raison que ces dirigeants là ricanaient en parcage à Lille au milieu de leur 40 consommateurs, trop fiers qu'ils étaient de faire les Paons avec des flics qui 15 minutes avant proposaient aux parisiens qui avaient réussi à passer entre les mailles du filet de les regrouper dans le NO MAN'S LAND afin de pouvoir ainsi les embarquer plus facilement, à l'abri des regards indiscrets derrière la tribune SUD , au commissariat central de Lille !!!


Il faut que vous compreniez une chose : nous sommes et resterons des fidèles du Paris Saint Germain Football Club.

OUI nous sommes SUPPORTERS du PARIS SG.

Mais de quel Paris SG parlons-nous ?

Comme le dit l'expression consacré , le PSG c'est NOUS.


Le Bureau de ce PSG Club en est convaincu. Nous avons sillonné les routes de France et d'Europe pour suivre ce club. Nous lui sommes restés fidèles quand il jouait son maintien à Sochaux ou qu'il se faisait humilier sur sa pelouse par des cadors européens que sont Tel Aviv ou le CSKA Moscou ...

Mais à l'heure où vous lisez ces lignes, le PSG que vous aimez n'est pas le PSG que l'on nous vend.

Un club rassemble et fédère autour de valeurs positives. A l'heure actuelle, le PSG ne rassemble pas, bien au contraire. Il nous rejette TOUS car nous étions abonnés en Virage.
, comme si nous portions la marque de l'infamie.

On nous fait comprendre par presse interposée que ce Plan est un bien pour le club. Nous croyons fermement que ce qui est bien pour le club est bien aussi pour NOUS. Or m'enlever le droit de m'abonner, me contrôler comme un criminel, voir mes amis être interdits de stade pour avoir osé demander une oreille attentive ce n'est pas quelque chose qu'un Homme qui aime son club peut supporter.


Nous SOMMES Supporters du PSG mais ce PSG là nous est INSUPPORTABLE !!!


Aussi nous vous appelons au Boycott : n'allez pas à Lens le 25 septembre , ni au Parc, n'achetez pas de produits dérivés estampillés Germain le Lynx. Chaque Euro que vous donnez à Colony Capital, c'est un pas de plus vers la disparition totale de NOTRE Paris SG.


Je sais bien que le match de Lens approche à grand pas et que pour nous il a une importance particulière mais à moins de vous cachez comme des criminels recherchés , vous serez traqués dans les rues par la Police forte d'un arrêté pris contre les criminels parisiens qui osent rejeter Germain le Lynx et son père Robin Leproux. Vous aurez beau leur expliquer que vous êtes munis d'un billet, ils vous diront qu'ils veulent juste procéder à un contrôle d'identité : vous serez alors gardé 4 heures au Commissariat ce qui signifie bien évidemment pas de match pour vous, vous ne serez pas remboursez et vous risquerez une interdiction de stade !

Une IDS ça ne vous empêche pas seulement d'aller dans un stade, ça vous bouffe votre vie sociale puisque pour chaque match du PSG vous devrez pointer au commissariat le plus proche de chez vous à la mi-temps. Sympa les Week End non ? !

Pensez à ce qu'étaient vos, nos virages et regardez les maintenant à la TV. Rappelez-vous l'ambiance du Parc et regardez ce qu'ils en ont fait.

Vous ne pouvez accepter cela. Alors puisque c'est votre argent qui les intéresse, ne leur donnez surtout pas ce plaisir.

Pour un football populaire.
Pour le retour des abonnements.
Contre Colony Capital, Bazin, Leproux et Germain.
Parceque le PSG c'est NOUS.


BOYCOTTEZ LE COLONY CAPITAL FOOTBALL CLUB !!!

ILS TUENT NOTRE CLUB ? ! TUONS LEUR BUSINESS !!!


ON EST PAS DES MICKEYS
ON EST DU PSG !!!


Le PSG CLUB NORD.

Écrit par : yo_yo 28/08/2010 07:50

Citation
PSG : en quête de liberté
Un supporter du PSG

Les supporters du PSG font peur. D’où l’arrêté du préfet du Doubs limitant leurs déplacements.

«Est-ce qu’être supporter du PSG est devenu un délit ? Est-ce que cela fait de moi un homme dangereux », se demande Yorgos Bonos.

Il est abonné au Parc des Princes. « Je suis père de famille. Inconnu de la police. Je ne suis pas dans un groupe de supporters », précise ce banlieusard, qui a décidé, hier, d’attaquer l’arrêté pris par le préfet du Doubs, à quelques heures du match Sochaux-PSG.

Il utilise pour cela l’arme juridique du « référé liberté ».

L’affaire doit être examinée ce matin, à 11 h, à Besançon. Sans lui.

« Je ne serai pas là pour des raisons professionnelles » explique-t-il. Il a malgré tout pris soin d’envoyer un mémoire à la justice bisontine.

« C’est le sixième arrêté de ce type en France », ajoute Yorgos. Qui pour l’instant n’avait pas réagi, croyant que la déferlante qui s’abat sur les supporters parisiens allait retomber en fin de saison dernière.

Le déplacement de son club à Lille lui a prouvé le contraire. Il n’a donc pas été surpris, hier, en découvrant que c’était même peine, même punition à Sochaux.

Ce qu’il attaque, c’est déjà la formulation de l’arrêté du préfet du Doubs qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui des autres préfets.

« Le stationnement et la circulation sur la voie publique de personnes se prévalant de la qualité de supporter du club du Paris Saint-Germain ou connues comme étant supporter de ce club sont interdits, dimanche 29 août de 13 h à minuit dans le périmètre délimité par les voies suivantes...», rédigent les services préfectoraux.

« Si je viens avec ma plaque 94 et que je dois décliner mon identité, je risque une amende de 38 € et d’être retenu deux à trois heures au commissariat. » Impensable pour lui. Il estime qu’on entre dans le cadre d’une justice d’exception. « Moi, je n’ai pas d’angoisse particulière. Ça ne me dérange pas d’être assis au milieu des supporters de Sochaux. Je pensais prendre un bilet au stade. Si je me rends à Sochaux pour suivre mes deux équipes de cœur, je risque l’amende », commente Yorgos Bonos, qui pense être le premier à entrer en résistance juridique contre ces arrêtés qui perdurent après les actes de hooliganisme constatés l’an dernier, autour du club parisien. Reste à savoir si la mesure généralisée peut contraindre individuellement ces fans de Paris.

Olivier BOURAS
http://www.estrepublicain.fr/fr/franche-comte/info/3684388-Doubs-les-supporters-du-PSG-se-rebiffent

Écrit par : jorgevaldano56 28/08/2010 10:49

http://www.psgmag.net/965-Violences-un-supporter-porte whistle.gif

Écrit par : jorgevaldano56 28/08/2010 13:38

Citation
Supporter du PSG contre préfecture du Doubs : décision dans l'après midi.

Un supporter du PSG, qui affronte demain le FC Sochaux, poursuivait ce matin devant le tribunal administratif de Besançon un arrêté du préfet du Doubs qui entend limiter les déplacements des supporters du Paris Saint-Germain dans la ville, le tout évidemment sur fond de dispositif de sécurité. La décision sera rendue en cours d'après-midi. Mais il n'est pas improbable que si des dispositions de l'arrêté sont visées, un autre texte soit élaboré par la préfecture.

estrepublicain.fr

Écrit par : yo_yo 28/08/2010 22:03

Défense de la préfecture du Doubs








Instructions du ministère



Écrit par : yo_yo 29/08/2010 00:19

Jugement

Citation
Tribunal administratif de Besançon
Ordonnance du 28 août 2010

Vu la requête, enregistrée le 27 août 2010 sous le n°1001173, présentée par M.Yorgos BONOS, élisabt domicile XXX (94), M.BONOS demande au juge des référés :
- d'enjoindre au préfet du Doubs, sous astreinte, de prendre les mesures de suspension ou d'annulation de l'arrêté n°2010-2708-03656 du 27 août 2010 portant interdiction de stationnement et de circulation sur la voie publique à l'occasion du match de football du 29 août 2010 opposant le FC Sochaux-Montbéliard au Paris Saint germain;

- de décider, en application de l'article R. 522-13 du code de justice administrative, que l'ordonnance sera exécutoire aussitôt qu'elle aura été rendue;

Il soutient qu'il n'a pu obtenir copie de l'arrêté n°2010 2708-03656 malgré ses demandes; qu'il y a urgence à statuer car l'arrêté produira ses effets le 29 août 2010; que cet arrêté porte atteinte à sa liberté d'aller et venir, car il l'empêche de se déplacer dans la zone géographique visée par l'article Ier, et à sa liberté de conscience, alors qu'il souhaitait se rendre au stade Auguste-Bonal; que cette mesure est manifestement illégale car elle le prive de l'exercice de ses libertés de citoyen et méconnait le principe d'égalité, sur le simple motif de la préférence pour une équipe de football, que le risque de trouble à l'ordre public n'est pas établi;

Vu, enregistré au greffe du tribunal administratif le 28 août 2010 à 10h50, le mémoire en défense présenté par le préfet du Doubs, qui conclut au rejet de la requête;

Il fait valoir que la requête n'est pas recevable dès lors que M.BONOS présente des conclusions tendant à la suspension ou à l'annulation de l'arrêté critiqué et qu'il lui appartenait de présenter des conclusions et moyens dans des requête distinctes; que son intérêt pour agir n'est pas établi, pas plus que la condition d'urgence, dès lors que le requérant ne justifie pas devoir se rendre à la rencontre sportive, qu'il a bien compétence pour prendre cet arrêté, en vertu de l'article L.2214-4 du code général des collectivités territoriales et des articles L332-1 à L.332-18 du code du sport,;

Que, par ailleurs, cet arrêté intervient sur une instruction du ministre de l'interieur du 26août 2010; que la liberté d'aller et venir, constitutionnelement garantie, doit être conciliée avec la sauvegarde de l'ordre public, objectif de valeur constitutionnelle; que la gravité de la menace à l'ordre public justifie la restriction apportée à la liberté d'aller et de venir; que le fait de pouvoir se rendre dans un stade de football ne constitue pas une liberté fondamentale justiciable de la procédure de référé-liberté; que l'atteinte à la liberté de conscience, qui serait plutôt en l'espèce, la liberté d'expression, ne peut $etre utilement invoqué; qu'en tout état de cause, la restriction apportée par la mesure en cause est mise en oeuvre afin de prévenir les troubles à l'ordre public; que le but visé par les mesures prises par l'arrêté contesté est bien la sauvegarde de l'ordre public dans un contexte de violences établies et où les moyens d'assurer le maintien de l'ordre public et la sécurité, même renforcés, ne peuvent être suffisants, s'agissant d'une rencontre sportive à haut risque de débordements; que les mesures prises sont proportionnées au risque d'atteinte à l'ordre public; qu'elles sont strictement limitées dans l'espace et dans le temps; que seuls les supporters ayant souscrit à l'offre proposée par le club parisien, comprenant le billet d'accès au stade et le transport en autocar organisé et encadré par le club, pourront assister au match; que si M.BONOS est muni d'un billet, il pourra accéder sans difficulté au stade;

Vu l'arrêté contesté,
Vu les autres pièces du dossier;
Vu le code général des collectivités territoriales;
Vu le code du sport;
Vu le code de justice administrative
Vu la décision en date du 1er Octobre 2009, par laquelle la présidente du tribunal a désigné M.Pommier, vice-président, pour statuer sur les demandes de référé;

Après avoir convoqué en audience publique :
M.BONOS
Le préfet du Doubs

Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 28 août 2010 à 11h40:
- Le rapport de M.Pommier, juge des référés
- les observations de M.Gouget représentant du préfet du Doubs;

Après avoir prononcé, à l'issue de l'audience à 12h25, la cloture de l'instruction;

Considérant qu'aux termes de l'article L.521-2 du code de justice administrative : "Saisi d'une demande en ce sens justifiée par l'urgence, le juge des référés peut ordonner toute mesures nécessaires à la sauvegarde d'une liberté fondamentale à laquelle une personne morale de droit public ou un organisme de droit privé chargé de la gestion d'un service public aurait porté, dans l'exercice d'un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement illégale. Le juge des référés se prononce dans un délai de 48h; qu'aux termes de l'article 522-1 de ce code : "Le juge des référés statue au terme d'une procédure contradictoire écrite ou orale. Lorsqu'il lui est demandé de prononcer les mesures visées aux articles L.521-1 et L.521-2, de les modifier ou d'y mettre fin, il informe sans délai les parties de la date et de l'heure de l'audience publique (...)" qu'enfin les termes du premier alinéa de l'article R522-1 dudit code: "La requête visant au prononcé de mesures d'urgence doit (...) justifier de l'urgence de l'affaire"

Considérant que dans le cadre de la 4ème journée de championnat de France de L1 un match opposera le 29 ao$ut 2010 à 17h les joueurs du clubs du PSG à ceux du FC Sochaux-Montbéliard au stade Auguste-Bonal de Montbéliard; que par un arrêté du 27 août 2010 le préfet du Doubs a interdit le stationnement et la circulation, le dimanche 29 août de 13h à minuit sur certaines voies publiques sises aux abords du stade, de personnes se prévalant de la qualité du club du PSG ou connues comme étant supporter de ce club;

Considérant que compte tenu des incidents violents dont certains groupes de supporters du PSG ont été à l'origine à plusieurs reprises dans une periode récente et des risques que de tels affrontements se produisent lors de la rencontre du 29 août 2010, le préfet du Doubs a pu légalement, afin d'assurer le respect de l'ordre public dans un aux abords du stade Bonal; prendre une mesure interdisant le stationnement et la circulation sur la voie publique des supporters du PSG; qu'il n'est pas contesté qu'aucun billet en tribune visiteur ne sera vendu le jour du match à Montbéliard et que le club du PSG organise un déplacement officiel des supporters de son équipe; que la mesureen cause n'a ni pour objet ni pour effet d'empêcher l'accès au stade Bonal aux supporters du club parisien munis de billet altherac.gif et ne faisant pas l'objet d'une interdiction de stade; que l'interdiction de circulation et de stationnement contesté, qui porte sur un périmètre restreint aux abords immédiats du stade et sur une periode de quelques heures avant et après le déroulement de la rencontre, ne constitue pas une mesure excessive par rapport à celles que commandent les exigences de l'ordre public, que, par suite M.BONOS, qui fait état de sa qualité de supporter du PSG, n'est pas fondé à soutenir que la mesure contesté porterait une atteinte grave et manifestement illégale à sa liberté d'aller et venir; qu'elle ne saurait davantage être regardée comme portant une telle atteinte à sa liberté de conscience ou à sa liberté d'expression.

Considérant que si le requêrant se prévaut également au soutien de ses conclusions; d'une méconnaissance du principe d'égalité des citoyens devant la loi, ce principe est distinct des libertés fondamentales dont la protection relève de la procédure instituée par l'article L.521-2 du code de justice administrative; que l'argumentation présentée sur ce point ne saurait être accueuillie:

Considérant qu'il résulte de ce qui précède, et sans qu'il soit besoin de statuer sur les fins de non recevoir opposées par le préfet ni d'examiner si la condition d'urgence, également posée par l'article L.521-2 du code de justice administrative, est remplie, que la requête de M.BONOS doive être rejetée;

Article Ier La requête de M.BONOS est rejetée
Article 2: La présente ordonnance sera notifiée à M.BONOS et au préfet du Doubs.

Écrit par : Rodriguez 29/08/2010 00:42


Écrit par : yo_yo 29/08/2010 10:23

Citation
Le tribunal administratif de Besançon a rejeté, hier, la requête d’un supporteur du PSG contre un arrêté du préfet du Doubs restreignant la liberté de circuler des supporteurs parisiens, à l’occasion de Sochaux - PSG. « S’agissant d’une rencontre à haut risque de débordement, les mesures prises sont proportionnées au risque d’atteinte à l’ordre public », dit le tribunal dans ses attendus

Le Parisien

Écrit par : Orton 30/08/2010 11:21

Citation
Nouveau règlement de compte entre supporters parisiens


Selon nos informations, un supporter du PSG âgé d'une vingtaine d'années, habitué de Boulogne et interdit de stade, s'est fait lyncher dimanche soir par six habitués d'Auteuil alors qu'il était allé pointer au commissariat de Montrouge, comme à chaque jour de match du PSG. Il semblerait que les agresseurs, dont certains avaient une arme blanche, attendaient en fait un autre supporter pour régler leurs comptes avec lui. La scène se serait passée dans la cour du commissariat ! Aucune interpellation n’a toutefois eu lieu, mais les agresseurs ayant attaqué à visages découverts, ils devraient être identifiés prochainement. Le supporter agressé a de son côté été hospitalisé, mais ses jours ne sont heureusement pas en danger. Il ne souffrirait que d’un tympan percé.


RMC.FR

Écrit par : Ari 09/09/2010 12:43

Citation
"Tolérance Zéro" en Coupes d'Europe

Alors que les phases de la la Ligue Europa débuteront la semaine prochaine, une réunion s'est tenue hier à Paris au ministère de l'intérieur. En présence des représentants des clubs engagés (PSG, Lyon, Auxerre, Lille, Marseille), de ceux des préfectures concernées, de la FFF et de la LFP, les services de Brice Hortefeux ont fait le point sur les dispositifs de sécurité autour des matches des équipes françaises, à domicile comme à l'extérieur.

"Notre maître mot sera la fermeté et la tolérance zéro, souligne le commissaire Antoine Boutonnet, le chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme. Pour les matches à domicile, il y aura les mêmes dispositifs de sécurité que pour les rencontres de championnat."

La semaine dernière, les policiers européens spécialisés dans le hooliganisme se sont réunis en Autriche, à Vienne. "Des policiers étrangers viendront encadrer leurs supporters lorsque les adversaires viendront en France, poursuit Antoine Boutonnet. Des policiers français en feront de même à l'extérieur. Nous enverrons notamment des spotters (des physionomistes) chargés de faire la liaison avec les autorités locales et les autorités françaises."

Selon les proches du dossier, les 637 interdits de stade français auront aussi l'obligation de pointer au comissariat pendant les matches européens de leur équipe, comme cela se fait lors des rencontres nationales. Les clubs devront encadrer strictement les déplacements de leurs supporters.

Les regards seront surtout braqués sur les rendez-vous du PSG, qui vient d'affréter un avion de 180 places pour les fans qui souhaiteraient se rendre à Séville jeudi prochain. Des rumeurs annoncent un déplacement en Espagne de 300 à 400 ultras parisiens en marge du déplacement organisé par le club. Près de 1000 indépendants parisiens envisageraient de se rendre à Dortmund le 21 octobre. Sans doute la rencontre au risque le plus élevé dans le groupe du PSG.

Jérôme Touboul


lequipe papier

Écrit par : Julio94 15/09/2010 22:18

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Des supporters interdits de stade à Séville



21h à l'aéroport de Séville. L'avion de la compagnie low-cost « Vueling » vient de se poser en provenance d'Orly. A son bord, plusieurs supporters du PSG dont certains interdits de stade. Ne cherchez pas de maillots ou tout autre signe distinctif du PSG, ils se sont tous habillés très sobrement pour ne pas être repérés par les physionomistes de la police française déployés à l’intérieur de l’aéroport espagnol: « Franchement, c'est honteux la manière dont on nous traite, clame un de ces supporters. Obligé de pointer au commissariat, c'est n'importe quoi ! » Aucun ne souhaitera s'exprimer considérant les journalistes comme des « pourritures qui déforment la vérité ». La tension est palpable quand ils évoquent les fouilles et les interrogatoires à leur arrivée à Séville. « Avant quand on venait pour des matchs de Coupe d'Europe c'était le bonheur. Aujourd'hui on a la boule au ventre. »


RMC.fr

Écrit par : NumeroStar 17/09/2010 08:57

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http://www.rmc.fr/blogs/luisattaque.php

Écrit par : Rodriguez 17/09/2010 19:32

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Cela fait plusieurs semaines que des supporters parisiens issus des tribunes Boulogne et Auteuil ont décidé d'acheter des billets en présidentielle et latérale pour le match de dimanche contre Rennes. Impossible à ce jour de dire combien ils seront. Le but est de faire comprendre aux dirigeants du PSG qu'ils veulent retrouver leurs places en virage. Ainsi, les supporters frondeurs ont choisi les présidentielles (ou latérales) car c'est leur seule possibilité de se retrouver potentiellement tous ensemble.


RMC

Écrit par : Biz Markie 17/09/2010 23:32

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Liberté pour les abonnés - Sauvons l'âme du Paris SG


Chers supporters du Paris Saint Germain,

L’association « Liberté pour les abonnés » à le plaisir de vous convier à son assemblée générale.

Elle aura lieu le DIMANCHE 26 SEPTEMBRE dans la salle « Forum » de l’espace KIRON au 10, rue La Vacquerie à Paris dans le 11ème arrondissement.

Metro :

- ligne 9, station Voltaire.
- ligne 2, station Philippe Auguste.

Nous vous proposons trois tranches horaires :

- 1ère session : 12h – 13h30
- 2ème session : 14h – 15h30
- 3ème session : 16h – 17h30

Vous devez impérativement nous envoyer un mail pour vous inscrire en précisant votre NOM, PRENOM, et la SESSION que vous choisissez. (contact-ag@liberte-abonnes.com)

Lors de cette assemblée générale nous vous présenterons plus en détail l’association et vous aurez la possibilité d’y adhérer, et d’acheter notre tee-shirt.

Les tee-shirts sont réservés aux adhérents et sont vendus à l’unité au prix de 15 euros.

Le prix de l’adhésion est de :

- 5 euros lorsque vous achetez le tee-shirt.
- 10 euros si vous n’achetez pas le tee-shirt.

Pour l’adhésion nous vous demandons de ramener une photocopie de votre pièce d’identité ainsi qu’une photo.

Pour respecter la charte de l’association, vous devez venir sans signe d’appartenance à une tribune ou à une association et surtout pas en état d’ébriété sous peine de vous voir refuser l’accès.

En espérant vous voir nombreux.

L’équipe de « Liberté pour les abonnés »

Écrit par : A2V 21/09/2010 11:37

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Après les insultes, le PSG reste ferme


Ils sont venus pour montrer qu'ils étaient encore là. On les a entendus. Ils ont voulu prouver que le plan de sécurité mis en place par le PSG pouvait être contourné ? Sur ce point, la démonstration est moins convaincante. En se procurant des places en tribune latérale à 40 euros, deux cents anciens habitués du virage Boulogne ont pu assister, ensemble, à la rencontre entre Rennes et Paris, dimanche, et éviter le placement aléatoire prévu par le plan. Celui-ci, en effet, concerne seulement les deux virages du Parc des Princes. Mais seront-ils en mesure de renouveler ce type d'action ? Encore trois matches à ce tarif et le prix de ce qui était leur abonnement la saison dernière sera atteint.

D'un point de vue légal, la direction du club parisien ne peut refuser l'accès au stade à des personnes qui ne sont pas sous le coup d'une interdiction administrative. Dimanche, aucune de ces deux cents personnes ne l'était. Le PSG réfléchit, malgré tout à une parade pour éviter que ce type d'opération ne se reproduise trop souvent. Il ne veut pas empêcher les gens de se rendre au Parc, mais il apprécie modérément les insultes visant son président, Robin Leproux, comme ce fut le cas ce week-end.

Une réunion entre ce dernier et les représentants des supporters de Boulogne et d'Auteuil notamment, était d'ailleurs programmée aujourd'hui. L'ordre du jour prévoyait de discuter d'un éventuel retour des abonnements en virage. Mais Leproux qui ne souhaite pas échanger avec des gens qui l'insultent à décidé de la reporter. Est-il d'ailleurs possible de dialoguer avec des personnes davantage habités par la haine que par l'amour du maillot ?

Inquiétudes pour le déplacement à Dortmund


Que retiendra-t-on de l'action menée par ces deux cents anciens de Boulogne , dont certains appartiennent à une frange radicale ? Que la violence, au moins verbale, n'a pas disparu. Si aucun incident n'a été à déplorer, leur attitude de dimanche n'apporte pas la preuve d'une volonté d'apaiser le climat. Du coup, elle diffère tout retour des abonnements. En chantant, "Sans nous, le Parc es mort" ou " Qui ne saute pas est un invité", ces mêmes supporters se sont coupés du reste du stade qui a recouvert ces slogans de sifflets.

Dans l'immédiat, aucune autre action de ce type ne serait prévue. En revanche, le déplacement à Dortmund, le 21 octobre, laisse planer une inquiétude plus importante. Les plus radicaux du virage Boulogne auraient envisagé de s'allier avec des ultras du Herta Berlin pour affronter leurs rivaux du virage Auteuil, eux mêmes liés à des supporters de Cologne.


Damien Degorre vahid.gif

Écrit par : rolalu 23/09/2010 23:46

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Quand les supporters du PSG se retrouvent autour du PFC

FOOT - Ecoeurés du PSG, une quarantaine d'anciens abonnés du virage Auteuil supportent le Paris FC en National...

Les slogans sont identiques. «Ici c’est Paris!», «Ecoutez chanter les Parisiens!». Et même un «Marseille, on t’encule», pour la route. Dans son mégaphone, Bastien* hurle à peu près les mêmes chants que ceux de la saison passée. A l’époque, celui qui arbore toujours le tatouage de l’écusson du PSG sur l’épaule, s’agitait dans les travées du Parc des Princes. Un stade qui n’a pas grand-chose à voir avec le morceau de tribune qu’il occupe désormais à Charlety, l’antre du Paris FC (3e de National).

Depuis le mois d’août, une quarantaine d’anciens abonnés d’Auteuil a migré un peu plus au sud de Paris, pour soutenir l’autre équipe de la capitale. Lassés, écœurés, par les débordements observés dans les travées du PSG, ils ont créé leur propre groupe ultra. L’un des seuls du championnat de National. «On est là par amour de Paris, explique Fabien, le leader de la bande. On est dégoutés de ce qu’on a vu au PSG. C’est pour ça qu’on vient ici. Au PFC, ça ne joue pas moins bien, et il y a tout à construire.»

«Ecrire une histoire avec eux»

Au début de l’été, la bande a pourtant frappé à plusieurs portes pour trouver un nouvelle équipe à supporter. «On est allé voir le Red Star, l’UJ Alfortville, Créteil, Noisy. Mais il y avait déjà du monde. Et on a privilégié l’aspect Paris. On reste attachés à notre ville», enchaîne l'un des membre fondateur du «Old clan». «On a choisi ce nom parce qu’on est des vieux. Pour la plupart on était abonnés au Parc depuis 1986. On a fait les 400 coups ensemble.» Même les plus mauvais. Dans le groupe, beaucoup ont été interdits de stade par le passé. «Mais on n’a plus 18 ans. On a des familles et la violence, ça ne nous intéresse pas.»

Ce qu’ils rejettent? Les bagarres «et les joueurs qui touchent 300.000 euros par mois et qui te prennent pour un con. Au moins, à chaque fin de match du Paris FC on discute avec les mecs. Ils sont réceptifs.» Les dirigeants aussi semblent apprécier l’arrivée de ces nouveaux abonnés. «Ils ont une vraie envie de supporter le club et leur comportement est exemplaire, note Fabrice Herrault, le directeur général du club. C’est avec eux qu’on a envie d’écrire une histoire.»

Le mérite de Leproux

Malgré leur rancœur, les anciens du Parc suivent toujours l’actualité du PSG, version «Germain le Lynx». Le groupe reconnaît même un grand mérite à Robin Leproux, le nettoyeur des tribunes. Mais il ne croit pas vraiment en sa politique. «Le calme, ça ne durera pas. C’est une fausse image, note Fabien. Ça va revenir petit à petit. C’est comme ça... Les perturbateurs vont reprendre le pouvoir.» Au moins lui ne sera pas là pour le voir. Seul l'avenir de sa nouvelle équipe en National le tracasse. Et avant d'imaginer un derby à Charléty, face au PSG, c’est bien la venue de Guingamp qu'il faut préparer.


20minutes

Écrit par : yo_yo 25/09/2010 08:01

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L’arrêté préfectoral pour le match de ce dimanche entre le RC Lens et le PSG fait polémique. Guy Delcourt, le maire de Lens, indique en effet ne pas avoir été consulté. Or, le député s’inquiète du fonctionnement de la procédure. Le stationnement et la circulation sur la voie publique seront selon le texte interdits pour les « personnes se prévalent de la qualité de supporters du PSG ou connues comme étant supporters de ce club, et non détentrices d’un billet. » Le texte souffrirait d’une ambiguïté à ce niveau. Des contrôles auront lieu à partir d’un certain périmètre. Concerneront-ils uniquement les personnes supporters du PSG et non détentrices d’un billet, ou toutes les personnes supporters du PSG ainsi que toutes celles non détentrices d’un billet ? Guy Delcourt s’inquiète que ce soit la seconde option, laquelle empêcherait les personnes habitant dans le périmètre de pouvoir rentrer chez eux à partir de 17h :

« Dès ce dimanche soir 17h, Monsieur Bousquet de Florian (le préfet) est ici chez lui. Le maire ne peut pas être responsable. Imaginez les gens qui ne vont pas pouvoir rentrer chez eux et vont devoir retourner en ville ! Et les commerçants qui vont être très heureux d’une situation qui va devenir tendue voire conflictuelle… ça veut dire que vont être arrêtées toutes les voitures pour contrôler si les gens ont leur billet. C’est du jamais vu.»

http://lensois.com

Écrit par : yo_yo 25/09/2010 19:02

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Lens-PSG demain à Bollaert : selon la préfecture "pas d'ambiguïté possible" sur son arrêté

Le directeur de cabinet de Pierre de Bousquet, préfet du Pas-de-Calais, vient de confirmer qu'il n'y avait "pas d'ambiguïté possible" sur l'arrêté préfectoral interdisant la circulation sur la voie publique et le stationnement, demain soir à Lens, aux supporters parisiens, ou personnes connues comme étant proches du PSG, et non détentrices d'un billet pour accéder au match de football.

"C'est un arrêté qui ne vise que les supporters du PSG", a précisé le directeur de cabinet. Et pas les Lensois, comme voulait aussi l'entendre et l'a expliqué le maire de Lens, Guy Delcourt, hier soir, lors d'une séance de conseil municipal. La préfecture, "qui ne veut pas jeter de l'huile sur le feu, et parce qu'il n'y a pas d'huile sur le feu", veut croire qu'il s'agit là d'un simple "malentendu" avec le maire de Lens, alors que les relations entre ces services de l'Etat et la municipalité lensoise sont déjà tendues après l'épisode de la Cité 12 cet été. On se souvient que le maire y avait entamé la démolition d'un bâtiment classé contre l'avis des Bâtiments de France.

La Voix du Nord

Écrit par : Fabrice 26/09/2010 09:52

Le Parisien.fr

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C’est, pour l’heure, le record de la saison. Environ 270 supporteurs parisiens vont se déplacer ce soir à Lens pour encourager le PSG. Ils ont tous accepté de voyager sous la surveillance du PSG, conformément au plan sécurité. Cinq cars vont ainsi prendre la direction du Nord aujourd’hui au départ du Parc des Princes. Seize stadiers accompagneront ces fans.
Un dispositif policier est aussi prévu tout le long du parcours, à l’aller comme au retour.

Des membres d’anciennes associations

Si ce nombre de 270 supporteurs n’a rien d’exceptionnel comparé aux chiffres enregistrés les saisons passées pour ce type de voyage court, il n’est pas anodin pour autant. A la mi-août à Lille, il n’y avait qu’une soixantaine de fans parisiens à avoir effectué le déplacement. Parmi les 270, on retrouve aussi une cinquantaine de membres d’anciennes associations du virage Auteuil (Supras, K-Sos Team et Authentiks), et ce, malgré un appel au boycott du plan sécurité du président Leproux de la part des anciens pensionnaires des tribunes Auteuil et Boulogne. Cette initiative est mal perçue par les plus radicaux de ces deux virages qui souhaitent un pourrissement de la situation et une désaffection des travées parisiennes au Parc ou en déplacement afin de faire échouer le plan.
Chez ces ex-supporteurs de Boulogne et Auteuil, on redoute l’effet d’entraînement que pourrait avoir sur un plus grand nombre de suiveurs la décision de ces 50 ultras.

Écrit par : Baghib! 29/09/2010 21:02


Écrit par : Baghib! 30/09/2010 11:15

L'Equipe du 30 septembre.
Merci à sylvain pour avoir participé à la recopie de l'article.

Citation
Paris pacifié, mais…
Si le plan de sécurité du PSG a apaisé l’atmosphère du Parc des Princes, il reste des foyers de tension et une violence latente.


Fourgons de CRS, voitures banalisées, motards de la police : dimanche dernier, sur l’autoroute A1 entre Paris et Lens, 270 supporters parisiens ont participé à l’un des convois de cars les plus sécurisés de l’histoire de la L1. Un dispositif nouveau, qui découle du plan conçu au printemps dernier par Robin Leproux, le président du PSG, pour tenter d’enrayer l’ultra-violence qui empoisonnait le contexte parisien, plombé par deux décès de supporters en trois ans. Près de deux mois après l’entrée en application de ce plan, le PSG commence-t-il à tourner la page ?

Où en est la guerre des tribunes ?

Le 8 octobre, une réunion de sécurité aura lieu au ministère de l’Intérieur en vue du match de Ligue Europa que le PSG disputera, treize jours plus tard, à Dortmund. Ce déplacement pourrait faire l’objet d’une résurgence des affrontements violents entre des fans du kop de Boulogne et des ultras du virage Auteuil, sur fond d’alliances avec des hooligans allemands, mais aussi de fractures politiques entre des groupes d’extrême droite et d’autre d’extrême gauche.
Au sein des noyaux durs, la détermination à en découdre semble aiguë. « Nous aiderons les autorités allemandes à repérer les individus qui pourraient poser problème », souligne le commissionnaire Antoine Boutonnet, chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme.
Depuis le lynchage mortel de Yann Lorence, le 28 février dernier, quelques incidents isolés ont eu lieu, dont l’agression collective, le 29 août, à Montrouge, d’un interdit de stade proche de Boulogne. Un nouveau signe d’un déplacement des tensions, loin du Parc. Le PSG observe même que les alentours de sont stade sont devenus « totalement calmes ». Un constat qui découlerait notamment du travail des policiers en civil, qui s’emploient à dissoudre les regroupements suspects, les jours de match.
« Il n’y a quasiment eu aucune infraction autour du Parc, confirme Antoine Boutonnet. La baisse est significative. » A Paris, oui. Mais des fractions dures se sont déjà mobilisées, cette saison, pour des déplacements. Une centaine de fidèles de Boulogne s’étaient rendus à Séville, le 16 septembre. Dimanche, à Lens, environ soixante ultras d’Auteuil, dont certains issus de la turbulente K-Soce Team, étaient présents à Lens. Peu d’incidents notables à chaque fois. Mais une atmosphère à surveiller. La présence d’Auteuil à Lens a nourri le sentiment, côté Boulogne, d’un PSG qui pactiserait désormais avec le virage ennemi. Six mois en arrière, des leaders d’Auteuil reprochaient l’inverse au PSG…

Le PSG peut-il assouplir son plan ?

Avec 13000 abonnements suspendus, à peine 3500 abonnés dans les tribunes latérales et des dépenses substantielles pour assurer la sécurité de ses matches, le budget du PSG est confronté, cette saison, à un surcoût d’environ 2M€. Au club, on assure que la pacification du Parc aidera à terme à récupérer cet argent, en attirant plus facilement les sponsors et... en permettant à Colony Capital de mieux valoriser le PSG au moment de le vendre.

D'ici au mois de décembre, le club envisage de reprendre le dialogue avec les supporters non radicaux. Conséquence des récentes dissolutions d'associations, certains interlocuteurs actuels du club ont été repérés par le PSG sur des forums internet. Le PSG réfléchirait à l'idée de revendre les abonnements pour la deuxième partie de saison, mais toujours sur le principe d'un placement aléatoire: c'est le logiciel de billeterie qui déciderait si l'abonné ira à Auteuil ou à Boulogne. L'idée circule aussi à faire changer l'abonné de tribune, d'une saison à l'autre. A court terme, le club cherche à réduire la portion des virages dédiée aux familles et aux invités. Son but est de commercialiser plus de places à 12 euros -il en vend 5 000 actuellement- à un public mettant plus d'ambiance. Aujourd'hui, le PSG estime avoir enrayé "une guerre des tribunes meurtrière". Sur le chemin de la pacification, le club estime néanmoins n'avoir parcouru qu' "un tiers du chemin", insistant sur sa volonté de "ne jamais revenir en arrière". Pour aller au bout de son combat, Paris compte sur la fermeté des pouvoirs publics, montée d'un cran cette saison. Antoine Boutonnet assure : "Il y a des signes encourageants, à Paris comme ailleurs. Mais on reste très vigilants. Les choses demeurent fragiles."

Jérôme Touboul et Alexandre Chamoret

Déjà 444 interpellations en France. Selon le chiffre en date du 27 septembre, 444 interpellations ont eu lieu cette saison lors des matchs de Ligue 1 et de Ligue 2, dont 420 pour la seule Ligue 1. Un chiffre déjà proche des 696 interpellations effectuées sur l'ensemble de la saison dernière, mais qui découle en grande partie des 249 interpellations effectuées, le 7 août, lors de PSG - Saint-Etienne (3-1). Ces 249 personnes forment d'ailleurs près de la moitié des 569 interdits de stade actuellement recensés en France.


Citation
« On récupérera notre tribune »
Deux anciens habitués des virages du Parc expliquent pourquoi ils rejettent les mesures actuelles.

L’un allait à Auteuil, l’autre à Boulogne, et ils ont aujourd’hui pour point commun de boycotter le Parc des Princes en réaction au plan de sécurité du PSG. Jean-Luc E., quarante-cinq ans, fonctionnaire, fréquentait le kop de Boulogne depuis plus de vingt ans. Emmanuel B., vingt-six ans, à la tête d’une société spécialisée en finance de marché, était abonné depuis cinq saisons en tribune G, près du secteur des ex-Authentiks, mais sans être affilié lui-même à une association d’ultras.

Jean-Luc E. (Boulogne) : Parmi les anciens habitués du kop, il y a aujourd’hui deux grandes catégories. Ceux qui ont laissé tomber, qui se désintéressent du PSG, même si ça leur fait mal. Et ceux – dont je fais partie – qui ne veulent pas lâcher l’affaire. Ca prendra peut-être du temps mais on récupérera notre tribune. Pour nous, Robin Leproux et Colony Capital ne sont que de passage. De notre côté, on est très unis et on se sait capables de mobiliser beaucoup de monde. Mon sentiment, c’est que le PSG a voulu casser Auteuil car leur contestation devenait trop virulente. Nous, ce sont les pouvoirs publics qui ont voulu nous casser, de crainte que l’extrême droite n’étende son influence dans une tribune qui était déjà assez politisée, même s’il n’y avait pas que des nationalistes à Boulogne.
Avec Auteuil, il n’y aura plus jamais de dialogue, même si certains de chez eux ont tenté des approches. Une cinquantaine de mecs d’Auteuil posent vraiment problème. La mort de Yann Lorence, l’hiver dernier, est un drame qu’on n’oubliera pas. On attend les résultats de l’enquête en cours. En tout cas, il est hors de question de s’allier avec eux sous prétexte de lutter contre le plan du PSG. »

Emmanuel B. (Auteuil) : « Pour moi, la suspension des abonnements est une insulte. Pour 400 personnes qui posent problème, on en punit 13000, comme si on était à mettre dans le même sac… Je ne supporte pas cet amalgame. Alors, comme plein de gens autour de moi, je boycotte le Parc. J’allais à Auteuil pour l’ambiance. Le Parc sans ambiance, ça ne m’intéresse pas. Je vois beaucoup mieux les matches du PSG devant la télé. Je ne retournerai au Parc que le jour où on me rendra ma place, dans ma tribune, et avec des supporters autour qui mettent l’ambiance.

Ces deux dernières années, on ressentait une radicalisation d’Auteuil face à Boulogne. Il ne faut pas se mentir : c'était un peu les Français de souche contre la France des banlieues. Pourquoi n'a-t-on pas apporté plus tôt une réponse politique ? Il fallait exclure, d'un côté la frange nazillonne du kop et, de l'autre, les abrutis qui, à Auteuil, sifflaient la Marseillaise ou sortaient un drapeau Algérien juste pour provoquer Boulogne... Aujourd'hui, il faut rétablir le lien entre les deux tribunes. Or, le PSG n'essaie pas de le faire puisqu'ils ont coupé le dialogue avec les représentants des supporters. »
J.T
L'Equipe.

Écrit par : Philo 04/10/2010 10:57


Écrit par : Baghib! 04/10/2010 11:54

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Foot - L1 - OM

Anigo lance le clasico


A plus d'un mois du clasico, le match des déclarations a déja commencé. A ce petit jeu, José Anigo a allumé la première mèche. Le directeur sportif de l'Olympique de Marseille (OM), voit d'un très mauvais oeil la possibilité envisagée lors d'une réunion organisée vendredi dernier entre la Ligue (LFP), le PSG et les pouvoirs publics de réduire le quota de places attribuées aux supporters marseillais pour leur déplacement au Parc des Princes. Initialement prévu à 2000, le nombre de supporters provençaux autorisés à se rendre dans la capitale pourrait être réduit à 1500 voire à 1000 afin de limiter les débordements.

«Nous, nos supporters sont exemplaires»

Au micro de France Bleu Provence, le dirigeant marseillais a voulu se montrer ferme: «Ce problème appartient au PSG et non à l'OM ! Chaque année, c'est le même refrain. Ça commence à être fatiguant. Si le PSG a un problème, qu'il le règle. Nous, nos supporters sont exemplaires depuis le début de la saison. Il n'y a pas de raison qu'on les pénalisent ou les punissent". Il en a profité pour adresser une petite pique à l'adresse de ses homologues parisiens: «C'est le président du PSG qui a, lui, des problèmes avec ses supporters. Nous on n'en a pas ! On a un quota de place à avoir et il n'est pas question de le changer ». Le Clasico est lancé!
lequipe.fr

Écrit par : Nemeto 04/10/2010 17:08


Écrit par : NeiBaF 06/10/2010 19:39

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Bientôt un retour des abonnés?



S'il n'a pas apprécié les insultes dont il a fait l'objet lors des dernières rencontres au Parc par certains supporters, Robin Leproux va néanmoins reprendre le dialogue avec les abonnés de la capitale. «Le dialogue n'a jamais été rompu, a affirmé le président du PSG mercredi à la Mairie de Paris. Une date la semaine prochaine va être trouvée pour rencontrer les abonnés. On pourrait évoquer leur retour en masse mais il ne s'agit en aucun cas de recréer les deux tribunes comme avant».

Bazin pense aussi «aux 12 000»


Ce mercredi, lors du déjeuner offert par le Maire de Paris Bertrand Delanoë au club de la capitale, Sébastien Bazin a évoqué l'avenir du PSG : «J'ai lu encore aujourd'hui certaines choses mais je tiens à redire que le Parc est et restera la maison du PSG. S'il y a des travaux, ce sera aux bénéfices du PSG, des riverains ...». «Ça fait quatre ans que nous sommes dans l'actionnariat et j'avais dit lors de la première conférence de presse que le PSG avait besoin de se structurer, de se consolider. C'est la première fois depuis quatre ans que j'ai le sentiment qu'on y est arrivé, a-t-il ajouté. Il y a aujourd'hui une certaine maturité. Si on en fait un peu plus, si on est plus exigeant, le succès sera là. Il ne faut pas gâcher tout ça !».

Le dirigeant de Colony Capital Europe a également mis l'accent sur une «joie de vivre» des joueurs comme «on n'en pas vu depuis quatre ans». Après avoir parlé de «talent» et de «compétences» dans l'équipe d'Antoine Kombouaré, Sébastien Bazin a évoqué «les 12 000» (abonnés des kops Auteuil et Boulogne qui boycottent le Parc, ndlr) qu'il ne faut pas «laisser sur le bas-côté» mais il faut «qu'ils rentrent dans nos valeurs». Ce sera le prix à payer pour revenir au stade.



Écrit par : NeiBaF 07/10/2010 09:53

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La direction du PSG va rencontrer les supporteurs



Le président du PSG Robin Leproux, reçu mercredi par la mairie de Paris avec les joueurs parisiens, a indiqué qu'une rencontre avec les supporteurs qui protestent contre son plan de sécurité était à l'étude.

«J'ai laissé passer une petite quinzaine de jours mais aujourd'hui, une date est en train d'être fixée, certainement la semaine prochaine, pour qu'on puisse discuter du retour en masse des supporteurs, a-t-il indiqué. C'est mon souhait le plus cher mais on ne reviendra pas en arrière, on ne va pas récréer les deux tribunes».

Une première rencontre avait été annulée le soir de PSG-Rennes en raison des insultes proférées par des membres de la tribune Boulogne contre Robin Leproux.

«Des travaux au bénéfice du club, des supporteurs, de la ville»


Egalement présent, Sébastien Bazin, le propriétaire du club, a tenté de rassurer ceux qui redoutent que le PSG aille jouer ailleurs qu'au Parc. «Le Parc des princes est et restera la maison du Paris Saint-Germain, c'est clair, a-t-il martelé. Si les travaux sont entrepris, ce sera au bénéfice du club, de ses supporteurs, de la ville de Paris et des riverains.» Robin Leproux a précisé néanmoins que le club pourrait disputer ses matches dans une autre enceinte pendant la durée des travaux du Parc consécutifs à l'attribution du bail emphytéotique. «On ne sait pas pendant quelle durée on serait obligé de s'éloigner, mais ce ne serait que pendant une période donnée», a précisé le président parisien.

Critiqué par José Anigo, directeur sportif de l'OM, au sujet de l'horaire du «clasico» du 7 novembre et du déplacement des supporteurs marseillais, Robin Leproux a tenu à mettre les choses au point. «Le nombre de supporteurs qui viendraient à Paris est une décision de la Ligue, pas du PSG. Ensuite, l'horaire du match, ça découle forcément des pouvoirs publics, pour des raisons de sécurité donc ce n'est pas non plus une décision du PSG. Si M. Anigo a vraiment tenu ses propos, il a encore perdu une occasion de se taire», a déclaré le président du PSG.


Écrit par : D'Alessandro 07/10/2010 18:20

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Communiqué - 07/10/2010
PSG-OM et OM-PSG : Fermeture de la tribune visiteur
Réunie le 7 octobre, la Commission des Compétitions de la LFP a pris la mesure suivante concernant les rencontres PSG-OM et OM-PSG :

La Commission des Compétitions a décidé ce jeudi 7 octobre la fermeture de la tribune visiteur aux supporters marseillais pour la rencontre PSG-OM (12e journée - fixée le 7 novembre à 21h00) et de la tribune visiteur aux supporters parisiens pour la rencontre OM-PSG (28e journée).

Cette mesure, dont les pouvoirs publics ont été naturellement informés au préalable, a pour objectif d'assurer la meilleure sécurité de tous après les graves incidents survenus au cours des dernières saisons.

Cette décision s'inscrit dans la politique de lutte contre la violence menée conjointement par l'Etat, la LFP et les clubs.

LFP.fr

Écrit par : NeiBaF 08/10/2010 11:04

Citation
Pas de déplacements de supporteurs lors des clasico



Jamais une mesure aussi radicale n’avait été prise. Hier, la Ligue nationale a en effet décidé de fermer les tribunes visiteurs pour les deux rencontres entre le PSG et l’OM cette saison. Si cette décision est accueillie dans une quasi-indifférence par les fans parisiens, elle provoque un tollé à Marseille, où les supporteurs, privés de déplacement pour le match aller du 7 novembre, disent payer les mauvais comportements de leurs homologues de la capitale.

Des risques minimisés

En agissant ainsi, la Ligue adopte la ligne dure souhaitée par le ministère de l’Intérieur. En matière de sécurité, il n’est désormais plus question de prendre le moindre risque. A court terme, la décision paraît sage. Mais en vue de l’Euro 2016, l’incapacité à assurer la sécurité de supporteurs rivaux interpelle. Quoi qu’il en soit, en minimisant les risques, la Ligue peut maintenir la rencontre du 7 novembre à 21 heures et permettre à Canal + de diffuser en prime time l’une des plus belles affiches de l’année. Alors que la Ligue et les diffuseurs préparent la renégociation des droits TV, ce n’est pas un détail…
Citation
Jean-Claude Dassier : « On aurait pu en discuter »



Calme et posé, le président de l’OM a commenté hier soir la décision de la LFP.

Etes-vous surpris ?
Jean-Claude Dassier.
Par la rapidité et la brutalité de cette annonce, oui! Boum, le couperet tombe, et on ne peut plus faire grand-chose.
Nous n’avons pas été spécialement consultés, je pense qu’on aurait pu en discuter. Après, je ne connais pas tous les tenants et les aboutissants. Le ministère de l’Intérieur a dû communiquer de solides éléments à la LFP pour qu’elle en arrive là.

Qu’en pensez-vous ?
J’en prends acte et j’en discuterai avec les groupes de supporteurs. Je m’incline devant la décision des pouvoirs publics. Mais je constate qu’elle est un peu injuste pour les supporteurs marseillais, qui ont un comportement exemplaire depuis plusieurs années. J’avais l’espoir que l’ambitieux plan de sécurité lancé par Robin Leproux permette des clasicos sereins cette saison. On aurait pu plancher sur une solution intermédiaire, avec 1500 supporteurs marseillais au Parc.

En fait-on trop ?
Disons que le principe de précaution devient tellement envahissant… On ne peut plus rien faire! Il est vraiment dommage que le Parc des Princes soit devenu une zone extraterritoriale du foot français où les Marseillais n’ont plus droit de cité. J’espère vraiment que c’est la dernière saison où l’on prend de telles mesures.
Citation
Robin Leproux : « Nous n’avons rien demandé »



Répondant à des insinuations venues de Marseille, le président du PSG rappelle que son club n’est pas à l’origine de cette décision.

Comment accueillez-vous la décision de la Ligue ?
Robin Leproux.
Je suis surpris car, vendredi, lors d’une réunion, le directeur général de la Ligue (NDLR : Jean-Pierre Hugues) avait parlé de 500 ou 1000 supporteurs de l’OM.

On s’y préparait. Maintenant, une décision a été prise pour avoir un risque zéro. Nous prenons acte. Nous n’avons rien demandé. Mais il y a aussi la question de l’horaire. Je souhaiterais qu’il fasse jour quand les gens entreront dans le stade. Ce sera une décision de la préfecture et du ministère de l’Intérieur. Car ni sur l’horaire ni sur la fermeture des tribunes visiteurs, ce n’est une décision du PSG.

Est-ce une bonne mesure ?
Il faut retrouver un climat apaisé. On ne peut pas regretter de mettre le public du Parc en sécurité et éviter les incidents. De notre côté, il y a une forte volonté de battre l’OM sur le terrain mais pas que les gens se battent quand ils viennent au stade.

Cette rencontre sera-t-elle plus facile à organiser sans les supporteurs marseillais ?
C’est une lapalissade! Mais elle serait encore plus facile s’il n’y avait pas de match. Maintenant, il faut apaiser les relations entre les deux clubs pour être capable de s’accueillir. Sinon, c’est donner raison aux éléments violents.


Écrit par : HHA 10/10/2010 19:40

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L'association qui milite pour le retour des abonnements au Parc des Princes était présente hier soir au Stade de France en marge de la rencontre France – Roumanie pour distribuer un « Tract » à tous les amoureux du ballon rond pour expliquer la situation actuelle!



LMD PSG

Écrit par : Niluje 14/10/2010 13:34

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LES ULTRAS PARISIENS AU SOUTIEN DE L’OM

Totalement opposés à leur direction depuis le début de la saison, les Ultras du PSG comprennent l’appel au boycott lancé par le président marseillais, Jean-Claude Dassier, pour le prochain match entre Paris et l’OM au Parc des Princes, le 7 novembre.
Après l’annonce de la fermeture du parcage marseillais, certains Ultras parisiens ne comprennent toujours pas ce qui motive la LFP. Officiellement, la mesure doit « assurer la meilleure sécurité de tous après les graves incidents survenus ces dernières saisons ». Selon Christophe Uldry, ancien porte-parole des Supras d’Auteuil, le raccourci est bancal. La mort de Yann Lorence, l’an dernier, « n’était absolument pas liée à PSG–Marseille. Et les incidents de la gare Saint-Charles étaient dus à une situation exceptionnelle, avec un match annulé à la dernière minute. »

Du ressentiment envers Leproux

« Si chacun prend place dans sa tribune, ça se passe bien », enchaîne Yacine, autre ancien d’Auteuil. En laissant le reste des tribunes accessible aux indépendants marseillais, la cohabitation entre supporters de l’OM et du PSG peut aussi dégénérer, craint-il.
A Paris, certains supporters vouent un tel ressentiment à l’égard de leur président qu’ils commencent à apprécier celui de l’OM. Depuis quelques jours, Jean-Claude Dassier a enfilé sa robe d’avocat pour s’élever contre la fermeture de la tribune. Ce qu’admettent parfaitement les Ultras parisiens. « Je crois qu’ils ont raison de vouloir boycotter et on leur envie la position de leur président, uni derrière ses supporters, enchaîne Uldry. Il n’a pas peur de s’opposer aux autorités, ce que ne fera jamais Leproux à Paris. »
Dans un Parc des Princes censé être pacifié, Yacine ne comprend pas non plus pourquoi les Marseillais seraient « ostracisés », selon les mots de José Anigo. « Pourquoi eux seuls n’auraient pas le droit de venir à Paris ? Franchement, je comprends leur réaction. Ils ne doivent pas l’accepter. Il faut marquer le coup. »

Par ROMAIN SCOTTO.

Citation
Les Ultras parisiens comprennent la position des Marseillais, mais ils n’ont pas apprécié certaines déclarations de Jean-Claude Dassier. « Cette façon de nous faire passer pour les méchants est déplorable, note Hooman, un ancien des Authentiks. Les gens qui foutent la merde ne sont plus là. Entre l’affaire Santos, celle du pompier amputé à Nice et le supporter renversé par une voiture près de la gare Saint-Charles, ils sont sacrément mal placés pour donner des leçons. »


http://pdf.20minutes.fr.s3-external-3.amazonaws.com/20101014_PAR.pdf?bcsi_scan_50FAFA07B72D25C3=0&bcsi_scan_filename=20101014_PAR.pdf

Écrit par : sylvain 14/10/2010 22:10

Ca faisait longtemps... ph34r.gif

L'Equipe.fr

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TFC-PSG sous haute sécurité

A la demande du ministère de l'Intérieur, les mesures de sécurité seront renforcées samedi pour le match opposant Toulouse au PSG dans la Ville Rose. Un arrêté préfectoral a été pris pour empêcher les supporteurs parisiens sans billet d'accéder aux abords du Stadium, a annoncé jeudi le club de la capitale dans un communiqué. «L'accès au Stadium municipal de Toulouse ainsi que le stationnement et la circulation sur la voie publique sont interdits à toutes personnes démunies de billets et se prévalant de la qualité de supporteur du club du Paris Saint-Germain (ou connues comme étant supporteur de ce club), samedi de 17h00 à minuit», est-il exactement stipulé. (Avec AFP)

Écrit par : yo_yo 17/10/2010 14:13

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Le supporter du PSG demande réparation
Suite à l’arrêté préfectoral réglementant l’accès à Bonal

L’affaire du supporter du PSG, qui avait contesté le 28 août dernier l’arrêté préfectoral réglementant l’accès des supporters aux abords du stade Bonal, n’est pas terminée. En dépit d’un rejet du recours en référé déposé devant le tribunal administratif de Besançon (ER des 28 et 29 août), Yorgos Bonos a en effet décidé d’écrire au préfet pour demander réparation du « préjudice subi ».

Ayant décidé de confier la défense de ses intérêts à une avocate, le supporter fait notamment valoir, dans un courrier envoyé le 11 octobre, que le dispositif le mettait « dans l’obligation d’emprunter un bus spécialement affréter pour pouvoir assister au match ». Or, « souhaitant profiter du match pour effectuer une visite d’ordre privé en Franche-Comté, il n’était pas question pour M. Yorgos Bonos de se rendre à Montbéliard par ce moyen » explique son avocat.

Dès lors, ajoute-t-elle, « il n’a pas eu d’autre choix que d’abandonner son projet et n’a donc pu assister au match du 29 août ». Pour son avocate, il s’agit là d’un « amalgame déplorable entre supporters pacifiques du PSG et supporters connus des autorités administratives et de police ». En tout état de cause, « l’égalité des citoyens est violée » argumente-t-elle encore, en faisant observer « qu’aucune infraction ou comportement susceptible de troubler l’ordre public ne peut être reproché à son client ».

Dans ces circonstances, « l’arrêté est manifestement illégal et engage la responsabilité de l’État » relève-t-elle enfin, en indiquant que des mesures « moins contraignantes » auraient pu être prises. Plutôt que de retenir une mesure « générale et absolue d’interdiction de circuler et de stationner », le préfet aurait pu « distinguer entre les supporters tendant vers le hooliganisme et les supporters pacifiques et passionnés » expose-t-elle.

En tout état de cause, faute d’avoir pu suivre le match « comme d’autres supporters d’autres clubs », Yorgos Bonos demande aujourd’hui un euro d’indemnisation au titre du « préjudice moral direct ». Faute de quoi, renchérit son avocate, il poursuivra en justice sur le fond.
B.P

L'Est Républicain

Écrit par : Titi' 17/10/2010 18:38


Écrit par : Julio94 17/10/2010 19:45

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Réunion Leproux-supporters mardi


Repoussée une première fois suite aux insultes dont avait été victime Robin Leproux lors de PSG-Rennes, la fameuse réunion entre la direction du PSG et les représentants des supporters devrait finalement avoir lieu mardi en fin d'après-midi au Parc des Princes. Le retour des abonnements sera évidemment au coeur des débats mais il règne encore un certain flou concernant l’identité des participants. Des représentants de Boulogne et d'Auteuil ont été conviés mais certains d’entre eux pourraient faire faux bond à cause de la présence d'autres supporters jugés indésirables. Le président du PSG, Robin Leproux, devrait être accompagné du responsable de la sécurité Jean-Philippe D'Hallivillée. Par ailleurs, aujourd'hui, seuls 20 000 billets environ ont été distribués (ventes + invitations) pour le choc PSG-OM du 7 novembre prochain.


RMC.FR

Écrit par : OsMoZ 18/10/2010 19:03

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PSG : Leproux favorable à une reprise des abonnements «à la mi-saison»
Lisez l'intégralité de l'entretien de Robin Leproux dans Le Parisien et Aujourd'hui-en-France de mardi.


Dans un entretien au «Parisien»/«Aujourd’hui en France» publié mardi, Robin Leproux, le président du PSG, se dit ouvert à une reprise des abonnements à la mi-saison dans les virages du Parc des Princes. Ceux-ci avaient été suspendus cet été avec l’entrée en vigueur d’un nouveau dispositif de sécurité dans l’enceinte du PSG.


«On est prêts techniquement à les remettre en place. C’est possible mais surtout, c’est souhaitable. (...) Mon souhait le plus cher est de revoir très vite des banderoles et des tifos au Parc», explique Robin Leproux. Le président du club, favorable à des abonnements avec placement aléatoire en tribune Auteuil ou Boulogne, souhaite définir le futur dispositif avec les représentants des supporteurs. «Plusieurs mois après la mise en place du plan sécurité, les supporteurs n’arrivent toujours pas à s’accepter autour d’une table de négociations», regrette toutefois Leproux.

Entretien à lire en intégralité demain dans «Le Parisien».


LeParisien.fr

N.B: Leproux sur RMC en direct dans l'After Foot dans quelques minutes.

Écrit par : HHA 19/10/2010 07:19

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Inquiétude autour du déplacement à Dortmund

Le déplacement du PSG à Dortmund jeudi en Ligue Europa est l'objet de toutes les attentions de la part des autorités françaises et allemandes. Une réunion s'est tenue la semaine dernière en Allemagne entre les clubs et des policiers des deux pays. Il a été décidé que les interdits de stade parisiens devront pointer à l'heure du match.
De nombreux contrôles auront lieu sur tout le trajet et aux frontières. La législation allemande permet d'interdire l'entrée sur le territoire à toute personne représentant un risque pour l'ordre public. Les autorités redoutent des affrontements entre fans parisiens (estimés à 500 environ, dont la moitié voyageant par leurs propres moyens) d'Auteuil et de Boulogne mais aussi avec des hooligans allemands. Le club de Dortmund en compte près de 300 qui cultivent des liens avec ceux de Cologne, eux-mêmes liés aux ultras d'Auteuil du PSG. Des policiers du renseignement ont prévu de déambuler en ville dès la veille du match.


leparisien.fr

Écrit par : jorgevaldano56 19/10/2010 11:05


Écrit par : MoMoZeRo 19/10/2010 13:32

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PSG: la réunion entre Leproux et les supporteurs annulée | RéagirA. H. | 19.10.2010, 13h39 | Mise à jour : 13h51 La réunion entre Robin Leproux, le président du PSG et les représentants des supporteurs de toutes sensibilités qui devait se tenir ce mardi soir est annulée. Les suiveurs ont refusé de venir au Parc des Princes car ils sont farouchement opposés au retour des abonnements dans les virages Auteuil et Boulogne de façon aléatoire.


Leparisien.fr

Écrit par : NeiBaF 19/10/2010 20:19

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Les supporters boudent Leproux

La réunion qui devait se tenir ce mardi entre des groupes de supporters du Paris-SG et le président du club, Robin Leproux, n'a pas eu lieu. Alors que le plan de sécurité était au programme de ce rendez-vous, les supporters l'ont annulé en reprochant au président parisien ses propos sur le sujet dans les médias, lundi.


Écrit par : JeromeTouboulArnaudHermant 20/10/2010 06:49

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Leproux et les supporteurs : le dialogue de sourds

Encore un rendez-vous manqué. Pour la deuxième fois, une réunion entre Robin Leproux et les supporteurs parisiens a été annulée hier. Le 19 septembre, c’est le président du PSG qui avait pris l’initiative de déprogrammer une rencontre après les insultes dont il avait été victime lors de la réception de Rennes.

Hier matin, ce sont les représentants des anciennes associations de supporteurs et de la mouvance Tous abonnés qui ont déclaré forfait. Le matin même, Leproux affirmait dans nos colonnes : « Une reprise des abonnements dans les virages (NDLR : interrompus cet été dans le cadre du nouveau plan sécurité du Parc des Princes) est possible dès la mi-saison mais, surtout, c’est souhaitable. » Le dirigeant ajoutait une condition importante : ce retour sera obligatoirement couplé à un système de placement aléatoire en tribune. Décryptage de ce dialogue de sourds.

Des rancœurs qui durent. Pour un certain nombre de responsables des anciennes associations (Supras, Authentiks et Grinta), il était hors de question de venir et de « discuter de quoi que ce soit avec cette direction qui nous a virés », affirme l’un des leaders.
D’autres, plus enclins à négocier, se sont crispés sur des questions de forme. « On discute régulièrement avec Leproux, il nous dit de ne pas parler à la presse mais lui fait le contraire », indique Philippe Pereira, le porte-parole de l’ex-tribune Boulogne. « Ce n’est pas des manières de négocier que d’annoncer avant dans la presse des positions fermes », ajoute Ben, de la Brigade Paris.

Un dispositif qui ne passe pas. « On ne veut pas du placement aléatoire, explique un leader des ultras. On veut retrouver nos virages. Il faut éliminer ceux qui posent problème mais ne pas pénaliser les 12000 mecs des virages. » Déterminé à ne pas recréer au Parc la configuration qui a conduit aux drames passés (un mort en marge de PSG - OM en mars dernier), Robin Leproux n’entend pas céder sur ce point. « C’est la goutte qui a fait déborder le vase », assure un fan.

Et maintenant? Malgré le refus des supporteurs de participer à la réunion d’hier, Leproux veut croire à une reprise du dialogue. « C’est dommage. J’espère que cette réunion pourra avoir lieu. Pourquoi pas la semaine prochaine? Tout le monde doit assumer. » En attendant, le Parc va continuer de sonner creux. Depuis le début de saison, l’affluence est de 17000 spectateurs environ, contre 30000 à la même époque l’an passé. Ces chiffres sont en deçà des prévisions du club et vont entraîner un manque à gagner estimé à 7 M€ cette année. Pour le PSG, 3e de la L 1, le salut viendra du terrain. Si les résultats positifs perdurent, Paris peut espérer remplir à nouveau son stade avec des passionnés rassurés par le climat apaisé du Parc. L’image du club s’en trouverait alors restaurée et, par là même, son attrait vis-à-vis des sponsors.

Le Parisien

Écrit par : 11G 20/10/2010 14:31

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Enquête à l'IGS après des plaintes de supporteurs du PSG interpellés en août

La police des polices (IGS) a ouvert une enquête après des plaintes pour "arrestation et rétention arbitraires" de trois supporteurs du PSG interpellés alors qu'ils faisaient un "sit-in" près du Parc des Princes début août, indique une source judiciaire. Les trois plaignants faisaient partie d'un groupe de supporteurs interpellés le 7 août en marge de PSG-Saint-Etienne (1re journée de Ligue 1) alors qu'ils protestaient, "pacifiquement" selon eux, contre la suppression des abonnements dans les virages du Parc des Princes. A l'issue de leur garde à vue, ces trois supporteurs ont écopé d'une interdiction de stade et de l'obligation de pointer dans un commissariat pendant les matches du PSG. Ils ont déposé plainte le 15 octobre, entraînant l'ouverture d'une enquête à l'Inspection des services (IGS).


Le Parisien

Écrit par : HHA 21/10/2010 07:31

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Des centaines de supporteurs parisiens en ordre dispersé

Les joueurs d’Antoine Kombouaré ne seront pas les seuls à passer un sérieux test ce soir. Les services de sécurité, chargés d’empêcher les éventuels débordements de supporteurs parisiens, sont également en état d’alerte. « C’est le match le plus sensible de la saison », lâche un dirigeant parisien.
Ce ne sont pas les deux cent vingt supporteurs, venus par le déplacement officiel, qui posent le plus de problèmes, même si une centaine d’entre eux sont issus du virage Boulogne. Venus en bus, ils seront sévèrement encadrés par la police allemande jusqu’à leur arrivée à Dortmund.

Les forces de l’ordre redoutent surtout les centaines de supporteurs qui viendront de Paris par leurs propres moyens. Il devrait y avoir moins d’une centaine d’ex-membres d’Auteuil. Un bus affrété par des ex-Supras et Authentiks arrivera à Cologne où des fans locaux, avec lesquels ils ont tissé des liens, les emmèneront au stade. « Si j’y vais, explique l’un d’eux, c’est parce que c’est l’un des rares matchs de la saison qui échappe au plan Leproux. Mais mes copains et moi, on part là-bas pour encourager notre équipe. Pas pour se battre avec des types de Boulogne. »

Chez ces derniers, les récents échos faisaient état de plus de trois cents supporteurs venus en indépendants. Une trentaine de minivans ont été loués. Ils sont partis de Paris par des itinéraires et à des heures différentes pour éviter le plus possible la police. Aucun ne portera de signe distinctif aux couleurs du PSG. La majorité se trouve dans le même état d’esprit que le clan d’Auteuil : profiter du bonheur d’assister au match en ayant l’impression de braver le plan Leproux.

Mais quelques éléments durs de Boulogne seront aussi du voyage. Les services de police redoutent de les voir s’affronter avec quelques-uns des deux cents supporteurs du Borussia Dortmund classés en catégorie C. Celle des hooligans.
Quelques précautions ont néanmoins été prises. La liste des quatre cents places, achetées sur Internet par des Français, a été remise par le club à la police allemande. A la demande de celle-ci, le Borussia a ensuite annulé toutes celles qui avaient été achetées par des interdits de stade (IDS).


leparisien.fr

Écrit par : NeiBaF 21/10/2010 10:22

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Deux supporters du PSG arrêtés

En Allemagne, on ne rigole pas avec les décisions de justice. Deux supporters du Paris-SG, qui avaient répondu à l'appel : «Tous à Dortmund», l'ont appris à leurs dépends. Visés par une interdiction de stade administrative, ils ont été arrêtés jeudi matin à Dortmund à quelques heures de la rencontre d'Europa League entre le Borussia et le PSG. Leurs noms se trouvaient sur une liste d'environ 230 interdits de stade communiquée par les autorités françaises à leurs homologues allemands.

Les deux supporteurs ne devraient pas être ennuyés par la justice : ils encourent une simple mesure de rétorsion à titre préventif et seront relâchés à l'issue de la rencontre, sans qu'une procédure ne soit été déclenchée contre eux.


Écrit par : Vodka-Red Bull 21/10/2010 13:08

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Le 21/10/2010 à 13:43

Foot - L1 - PSG-OM
Décision dans 48 heures


L'Olympique de Marseille sera fixé dans 48 heures. Convoquée jeudi pour étudier la demande de Marseille qui proteste contre la fermeture des tribunes visiteurs lors de PSG-OM le 7 novembre, la commission d'appel de la LFP a pris sa décision mais la «rendra publique» d'ici samedi, «parce qu'il faut qu'on la motive», a indiqué à la sortie à l'AFP Thomas Clay, membre de ladite commission.

Plus tôt dans la journée, Jean-Claude Dassier, le président de l'OM, avait eu l'occasion de plaider la cause de son club, sur place. Celui-ci avait fait appel de la décision de la Ligue de football professionnel le 7 octobre de fermer les tribunes visiteurs lors de PSG-OM (7 novembre) et OM-PSG (19 mars).


Écrit par : 11G 21/10/2010 13:59

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PSG-OM au SDF?

Auditionnés ce jeudi matin devant la commission d'appel de la FFF, les dirigeants parisiens et marseillais ont reçu la proposition de jouer au Stade de France la rencontre du 7 novembre prochain. Proposition refusée par les membres du PSG.
La commission d'appel de la LFP a auditionné ce jeudi matin les dirigeants parisiens et marseillais. Le président de celle-ci, Jean-Pierre Klein, a proposé d'organiser la rencontre du 7 novembre prochain au Stade de France. «Lors de la finale de la coupe de France entre les deux clubs, il n'y avait pas eu d'incidents. C'était une suggestion. Mais les représentants du PSG ont refusé, arguant que cela était trop compliqué à organiser», a dit Jean Pierre Klein ce jeudi midi à Paris.


Sport24

Écrit par : sylvain 21/10/2010 16:46

RMC.FR

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Moins de 20 000 places vendues pour PSG-OM
21/10/2010

Selon nos informations, moins de 20 000 billets avaient été écoulés en début de semaine pour le match PSG-OM du 7 novembre. Et ce alors que les guichets sont ouverts depuis maintenant trois semaines. Un chiffre étonnamment bas. En temps normal, les billets s’arrachent tous entre cinq et sept jours pour cette affiche.

Écrit par : Fabrice 22/10/2010 07:55

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Dix-huit supporteurs interpellés
DORTMUND | RéagirF.G. | 22.10.2010, 07h00

Les risques de débordement liés à la présence de supporteurs parisiens non encadrés ont été balayés par des mesures de sécurité draconiennes. Au total, dix-huit fans parisiens ont été interpellés par la police allemande et ont été conduits au commissariat hier en milieu de journée. Quatre d'entre eux ont été arrêtés en raison de leur interdiction de stade en cours dans l'Hexagone et les quatorze autres se trouvaient en possession de fumigènes et/ou de cannabis.

Les heures qui ont précédé la rencontre se sont déroulées dans le calme, en raison notamment d'importants moyens policiers. Des dizaines de supporteurs parisiens — la plupart issus de la tribune Boulogne — ont déambulé dans le centre-ville de Dortmund par petits groupes et en tâchant de se faire discrets. Les forces de l'ordre ont procédé à de nombreux contrôles d'identité et ont fait comprendre aux Parisiens qu'il valait mieux se tenir à carreau s'ils tenaient à voir la rencontre. Au final, environ 350 supporteurs du PSG se sont regroupés derrière l’un des buts en exhibant des drapeaux tricolores. De là, ils ont pu copieusement insulter... leurs homologues du déplacement officiel, placés à quelques mètres d’eux et arrivés dans le stade avec dix minutes, et pour certains plus de vingt minutes, de retard. Leurs bus avaient été retardés par des accidents sur la route du stade, ce qui a donné lieu à une situation paradoxale. Hier, ce sont les supporteurs qui avaient choisi de se rendre à Dortmund par leurs propres moyens, faisant fi des mesures édictées par le club, qui ont pu voir le match dans leur intégralité.


LEPARISIEN.FR

Écrit par : NeiBaF 22/10/2010 11:05

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PSG - OM : Dassier « se pliera aux décisions »

Il faudra sans doute attendre le début de la semaine prochaine pour savoir si les supporteurs marseillais seront acceptés au Parc des Princes le 7 novembre pour assister au choc PSG - OM. Après avoir écouté Jean-Claude Dassier, le président de l’OM, et ses avocats hier matin pendant une heure et demie à Paris, la commission d’appel de la LFP a annoncé qu’elle mettait sa décision en délibéré pour la rendre « dans les jours à venir ».

« Une orientation s’est dégagée, a déclaré Jean-Pierre Klein, le président de la commission. On aimerait qu’il y ait unanimité » (des huit membres de la commission).

Jean-Claude Dassier conteste le bien-fondé de la fermeture de la tribune visiteur décidée le 7 octobre par la commission des compétitions pour assurer selon la LFP « la meilleure sécurité de tous après les graves incidents survenus au cours des dernières saisons ». « Nous voulons simplement l’application des règlements, à savoir 2000 places pour nos supporteurs », a expliqué Dassier tout en ajoutant que le club « se pliera aux décisions prises » et qu’il n’allait « pas faire n’importe quoi ». « Le climat social actuel fait que ce genre de match à risques est encore plus difficile à organiser aujourd’hui », a aussi précisé le président phocéen, comme pour anticiper le futur maintien de la fermeture de la tribune visiteur. Il y a dix jours, la direction de l’OM avait pourtant menacé de ne pas se déplacer à Paris sans ses supporteurs dans un communiqué commun signé avec les principaux groupes d’ultras phocéens. « Parler de boycott serait prématuré », a botté en touche hier Jean-Claude Dassier.


Écrit par : Ari 26/10/2010 09:14

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Football : "Une politique globale de gestion du supportérisme est essentielle"

Commandité par l'Etat, un livre vert du "supportérisme" a été remis lundi à la secrétaire d'Etat aux sports, Rama Yade. Réalisé suite au premier congrès des associations de supporteurs, ce rapport a pour ambition de réfléchir à une politique globale de gestion des supporteurs de football. Nicolas Hourcade, sociologue à l'Ecole centrale de Lyon, est un des neuf membres du comité de rédaction du livre vert. Il présente les réflexions et les orientations contenus dans ces travaux.

Quelle est la genèse de ce livre vert du supportérisme ?

Le projet a pris forme il y a environ un an avec la mort de Brice Taton, le supporteur toulousain tué à Belgrade, et également avec différents incidents qui ont eu lieu en France. Le premier congrès des associations de supporteurs, organisé en janvier sous l'égide du secrétariat aux sports, a été la première étape d'une réflexion devant conduire à la mise en place d'un volet préventif au nécessaire traitement répressif de la violence.

Que pensez-vous justement de ce traitement répressif ?

La mort de Yann Lorence [le 17 mars], supporteur du PSG, a constitué un tournant puisque la violence dans le football est devenue une priorité pour le ministère de l'intérieur. La répression des comportements graves et délinquants autour et dans les stades est évidemment absolument nécessaire. Mais il faut une politique cohérente et constante dans le temps. Jusqu'à présent, nous avions en France une gestion au coup par coup. Or, la création d'une division nationale de lutte contre le hooliganisme semble être le signe d'un traitement adéquat de ce problème. L'intérêt du livre vert réside dans la démonstration que tous les pays qui ont obtenu de bons résultats en la matière sont ceux qui ont mis en place une véritable politique globale de gestion du supportérisme.

Qu'entendez-vous par politique globale ?

Il paraît judicieux de coupler les volets répressif et préventif avec la prise en compte de mesures éducatives et sociales. Mais il faut également adapter la répression, qui se doit d'être proportionnelle à la gravité des faits. L'arsenal législatif français permet de gérer la situation du noyau dur des comportements graves commis par des personnes violentes de façon récurrente. Des dispositifs moins durs et préventifs doivent être pensés pour gérer la masse de petits problèmes que l'on rencontre dans les stades. Une question fondamentale se pose également : comment intégrer les supporteurs dans le monde du football ? Une ambiguïté existe en effet à ce niveau en France. D'un côté, on admet leur rôle essentiel, de l'autre, on constate leur non-représentation au sein des instances de ce sport.

Le rapport se réfère à des exemples étrangers à ce sujet…

Oui, nous avons travaillé sur la situation de quatre pays, à savoir l'Angleterre, l'Allemagne, la Belgique et l'Italie. Les Anglais ont appliqué une politique générale combinant un volet répressif et d'autres volets. L'augmentation considérable du prix des places a en particulier été utilisée. Elle ne nous paraît pas transposable en France, du fait de la sélection sociale qu'elle engendre et de l'économie même du football français.

Le modèle allemand nous a semblé en revanche plus intéressant et a été mis en avant dans le livre vert. En plus du préambule répressif de traitement de la violence, les Allemands ont élaboré une politique d'accueil différencié du public dans leurs stades : "Si je veux rester debout et chanter, je peux aller dans les kops, si je veux rester assis et assister au match en famille, je prends place dans les tribunes assises, enfin je peux également m'installer dans les loges pour le business." Cette action permet de tenir compte de la fête populaire qu'est le football avant tout. Il y a enfin en Allemagne une véritable implication des pouvoirs publics et des instances du football dans les "fans projects", chargés de mener travail et dialogue social. Cela permet d'apaiser les tensions.

On met souvent en avant les exemples anglais et allemands mais n'a-t-on pas tout simplement délocalisé ces violences loin des stades et des regards ?


Tout d'abord, il est vrai qu'aucun pays n'a jamais réussi à éradiquer la violence dans le football. Mais on peut avoir deux lectures concernant la délocalisation des violences loin du stade dans ces pays. La première consiste à dire que l'on a juste déplacé le problème et la deuxième l'interprète comme un moyen de circonscrire les violences à des individus spécialement réunis pour cela, à distance du public des stades. Pour ma part, je pense qu'il faut avoir une lecture mixte de ce constat. Il est essentiel d'avoir réussi à éliminer la violence des stades mais il faut aller au fond du problème et continuer à le traiter. C'est d'ailleurs ce qui pourrait être fait dans un plan global de gestion du supportérisme.

Quelles mesures sont contenues dans le livre vert ?


L'idée fondamentale était de promouvoir des bonnes pratiques, de reproduire des actions efficaces. La première chose nous a paru être la création de droits et devoirs des supporteurs. A ce titre, la signature de conventions tripartites entre les clubs, les associations de supporteurs et les collectivités locales semble essentielle. Le rapport préconise des plans d'actions dont le but est de créer les conditions de confiance nécessaires aux bonnes relations entre les différents acteurs concernés. Concrètement, il serait judicieux de parvenir à fédérer au niveau local les associations et de les intégrer aux instances des clubs. Plus largement, ces associations doivent être reconnues comme partie prenante de la famille du football.

Après sa présentation, quelle sera la suite de ces travaux ?

Ce rapport propose un esprit, un plan global de traitement des violences dans le football. Le but n'est pas d'apporter des mesures clés en main. C'est maintenant aux différents acteurs de se saisir de ces travaux. Il serait positif d'arriver à créer un cadre national et local de gestion de ces problématiques.

Propos recueillis par Anthony Hernandez



Lemonde.fr

Écrit par : Baghib! 26/10/2010 15:40

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Foot - L1

Espoir pour les supporters de l'OM

Le Clasico du 7 novembre aura peut-être lieu en présence des supporters marseillais. La décision de les interdire a été annulée en appel.


Les supporters de l'OM pourraient finalement pouvoir assister au Clasico PSG-OM du 7 novembre au Parc des Princes (12e journée). La commission d'appel de la LFP a visiblement été sensible aux arguments de la direction marseillaise et a décidé d'annuler la décision de la commission des compétitions, à laquelle il est reproché de s'être prononcée «sans concertation» avec les clubs concernés. Cette décision ne signifie pas pour autant que la route est dégagée : la commission d'appel indique qu'elle «a décidé de renvoyer l'affaire pour une nouvelle décision en convoquant toutes les parties concernées», sans préciser la date de cette réunion. Le président de la commission a toutefois souhaité que celle-ci ait lieu «le plus tôt possible».

Marseille, dont le président Jean-Claude Dassier avait pu faire entendre jeudi ses arguments, avait fait appel de la décision le 7 octobre de la LFP, soutenue par les pouvoirs publics, de fermer les tribunes visiteurs lors de PSG-OM et OM-PSG (19 mars). L'OM reprochait aux instances d'avoir pris cette décision sans avoir été concerté. «Nous avons souligné la bonne tenue des supporters de Marseille depuis le début de saison. Ils n'ont allumé aucun fumigène, a expliqué le président de la commission d'appel, ajoutant : Que les supporters viennent ou pas, il faut leur expliquer très clairement pourquoi. Tant que les clubs n'ont pas assez d'éléments pour informer leurs supporters, ce n'est pas suffisant pour entériner un choix». (Avec AFP)
lequipe.fr

Écrit par : NeiBaF 26/10/2010 18:07

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Leproux: «Un peu irresponsable»

Les présidents du PSG et de l'OM n'ont pas tardé à réagir à la décision de la commission d'appel de la LFP de rejuger la décision de ne pas accueillir les supporters de l'OM au Parc des Princes, le 7 novembre. «Tergiverser comme ça est un peu irresponsable», a critiqué Robin Leproux, le président parisien, sur les ondes de France Bleu. «Le PSG n'est pas hostile à la venue de supporters mais ça se prépare. A une dizaine de jours du match, ce n'est pas quelque chose qui s'organise au pied levé. C'est une décision surprenante de la Commission parce qu'il faut faire attention à tous les changements de pied et aux incertitudes liées à la venue ou pas de supporters marseillais», a-t-il ajouté, avant de réaffirmer qu'il était à la base plutôt pour la venue des fans de l'OM : «Il faut pouvoir s'accueillir les uns les autres, c'est la vie normale du football et c'est ce à quoi on aspire tous. La réciprocité est une évidence.»

Dassier «satisfait», mais raisonnable

Jean-Claude Dassier, son homologue marseillais, était bien évidemment satisfait d'avoir l'espoir de voir ses supporters monter à Paris. «Je suis satisfait de constater que nos arguments ont été entendus, ce qui prouve qu'ils sont sans doute fondés. Mais ce qui m'intéresse désormais, c'est la suite. L'urgence, c'est que la Commission des compétitions se réunisse le plus vite possible pour que l'on sache si nos supporteurs, et combien d'entre eux, vont monter à Paris. L'essentiel, c'est la sécurité», a-t-il cependant déclaré.

«J'ai noté que les dirigeants parisiens n'étaient pas contre le fait qu'un certain nombre de nos supporters se rendent à Paris. Il faut évidemment que, si montée il y a, comme cela apparaît probable, elle puisse se faire dans les conditions de sécurité maximale. Un déplacement comme celui-ci, cela se prépare !», a ajouté le dirigeant marseillais.



Edit Ari : Message suivant de Nicolcho déplacé dans le topic "Le plan Lépreux..."

Écrit par : sylvain 28/10/2010 18:19

L'Equipe.fr

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La justice contre l'interdiction du Parc


Le tribunal administratif de Marseille, saisi en référé, a suspendu jeudi la décision de la LFP d'interdire l'accès du Parc des Princes aux supporters de l'OM, pour des raisons de sécurité, lors de la rencontre de Championnat programmée le 7 novembre prochain (12e journée).
«L'exécution de la décision de la Commission des compétitions de la LFP (...) est suspendue en tant qu'elle porte fermeture de l'espace visiteurs du Parc des Princes aux supporters marseillais », écrit le tribunal dans son ordonnance. Les neuf groupes de supporteurs de l'OM avaient plaidé jeudi matin, dans une action commune. Par la voix de leur représentant, Me Olivier Grimaldi, ils avaient dénoncé le fonctionnement de la LFP «qui ne prend pas de décision en droit, mais en appelant ses membres au téléphone».
Cette ordonnance intervient à la veille d'une réunion de la COC, sommée par la commission d'appel de la LFP de revoir sa copie en entendant cette fois les dirigeants des deux clubs. Supporters et dirigeants marseillais ont répété depuis le début que la mesure de la COC n'avait fait l'objet d'aucune concertation, et réclament le quota maximal de 2000 places, que la COC peut cependant moduler pour des raisons de sécurité. (avec AFP)

Écrit par : HHA 29/10/2010 07:01

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Le déplacement des supporteurs de l’OM pas encore acquis

Décidément, le PSG - OM du 7 novembre est placé sous le signe des batailles juridiques. Hier, le tribunal administratif de Marseille a suspendu la décision prise par la Ligue de football, le 7 octobre, qui interdisait aux supporteurs marseillais de se rendre au Parc des Princes. La commission d’organisation des compétitions (COC) de la LFP — qui doit de nouveau statuer cet après-midi sur ce dossier — va-t-elle devoir autoriser la venue des fans olympiens? Pas si sûr…
Dans son ordonnance, le tribunal administratif considère que « l’article 354 bis du Règlement des compétitions (…) permet à la commission des compétitions de modifier pour des raisons de sécurité le quota de places réservées aux supporteurs visiteurs (…) mais pas de supprimer ledit quota ».
Fort de ces conclusions, les supporteurs de l’OM, à l’origine de cette plainte, exigent désormais qu’un quota de places leur soit attribué. « La COC ne pourra pas dire 0 place, elle peut dire 500, 1000, 2000, mais pas 0, estime leur avocat Me Olivier Grimaldi. Cette décision est importante, car on ne pourra plus dire à des supporteurs : Vous ne pouvez pas aller supporter votre équipe à l’extérieur. »

Le ministère de l’Intérieur pourrait intervenir

La Ligue de football n’est pas de cet avis. D’après l’instance de football, « le jugement du tribunal administratif est sans objet ni effet », puisqu’il s’applique à la décision du 7 octobre qui a déjà été annulée par la commission d’appel.
Par ailleurs, la rédaction de l’article 354 bis peut être sujette à interprétation et laisser penser que la COC a le droit d’interdire les déplacements des fans. Le texte stipule en effet que « sous réserve d’une décision contraire de la commission des compétitions, notamment pour des questions de sécurité, dans chaque stade, les places réservées aux supporteurs visiteurs représentent 5% de la capacité avec un maximum de 2000 places ».
La réunion prévue aujourd’hui à 15 heures à la Ligue, en présence cette fois des représentants des deux clubs, promet de prendre un nouveau tour juridique. Il se pourrait qu’aucune décision ne soit prise avant quelques jours. Et même si la COC venait à autoriser le déplacement de supporteurs marseillais, le ministère de l’Intérieur, qui n’entend pas mobiliser 2000 policiers au Parc des Princes au lendemain d’une nouvelle grève nationale, pourrait aussi intervenir et prendre un arrêté d’interdiction. Il l’avait déjà fait la saison dernière pour le déplacement des fans parisiens à Lens. Le feuilleton n’est donc peut-être pas encore terminé.



Écrit par : scourmy 30/10/2010 08:08

Frédéric Thiriez : « La seule solution, c’est l’absence de supporteurs visiteurs »

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Les supporteurs marseillais devront encore patienter pour savoir s’ils pourront se déplacer le 7 novembre au Parc des Princes. Hier, après avoir auditionné Jean-Claude Dassier, président de l’Olympique de Marseille, et Philippe Boindrieux, directeur général du PSG, la commission des compétitions de la Ligue (LFP) a mis sa décision en délibéré.
Le verdict devrait être connu au cours de ce week-end de trois jours ou au plus tard mardi.
« Ça a été une réunion brève et courtoise, a raconté le dirigeant olympien à la sortie. Les pendules sont remises à zéro. Il me semble donc naturel qu’on ait 2000 places. En dessous de 1500, ça posera un problème. »
Mais la présence à Paris de supporteurs de l’OM, ne serait-ce que 500 ou 1000, est encore loin d’être acquise. Selon un proche du dossier, le ministère de l’Intérieur, qui n’entend pas mobiliser 2500 policiers au lendemain d’une manifestation nationale au sujet des retraites, devrait réitérer son opposition à la venue de fans marseillais et faire parvenir à la LFP une « mise en garde ». De quoi pousser la Ligue à maintenir l’interdiction de déplacement ?
« Moi, je n’ai qu’une seule politique, le risque zéro, réagit Frédéric Thiriez, le président de la LFP. Comme il n’y a aucune force mobile disponible le 7 novembre pour assurer la sécurité des éventuels supporteurs marseillais, la seule solution, c’est l’absence de supporteurs visiteurs. Il faut que les gens le comprennent. On ne peut plus tolérer le moindre risque de trouble à l’ordre public. Sur ce point, j’ai l’appui des pouvoirs publics. Et donc ma ligne ne changera pas. » Quid de l’ordonnance du tribunal administratif, qui a suspendu la décision de la Ligue du 7 octobre, interdisant l’accès aux supporteurs phocéens? « Je n’ai pas bien compris le jugement du tribunal de Marseille, qui suspend une décision qui est déjà annulée (NDLR : par la commission d’appel mardi dernier), répond Frédéric Thiriez, juriste de formation. Donc, cette décision judiciaire n’est d’aucune portée, sans aucun effet. Il y a une chose avec laquelle je ne tergiverserai jamais, c’est la sécurité des spectateurs. »



Écrit par : NeiBaF 30/10/2010 21:06

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Anigo évoque le huis-clos

Le directeur sportif de l'OM, José Anigo, a réagi au communiqué des supporters marseillais après les déclarations de Frédéric Thiriez concernant le match PSG-OM. Selon lui, les soucis de sécurité au Parc des princes ne pouvant être dissociés d'éventuels débordements entre supporters parisiens, la seule solution reste le huis-clos : «Monsieur Thiriez demande le risque zéro : il existe mais il faut alors faire un huis-clos. Pas de supporter marseillais au match, pas de Parisien non plus, et tout le monde est content.»


Écrit par : Baghib! 02/11/2010 11:50

LFP.fr :

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PSG-OM et OM-PSG : fermeture des espaces visiteur confirmée

La Commission des Compétitions a décidé ce mardi la fermeture de la tribune visiteur aux supporters marseillais pour la rencontre PSG-OM (dimanche 7 novembre) et de la tribune visiteur aux supporters parisiens pour la rencontre OM-PSG (28e journée).

Ci-dessous, l'intégralité de la décision rendue par la Commission :

"La Commission,

considérant que par décision en date du 7 octobre, la Commission des Compétitions a décidé la fermeture de l'espace visiteur du Parc des Princes (tribune F) aux supporters marseillais pour la rencontre PSG/OM prévue le 7 novembre 2010 à 21h00 et, la fermeture de l'espace visiteur du Stade Vélodrome aux supporters parisiens pour la rencontre OM/PSG comptant pour la 28ème journée de Ligue 1, pour des motifs de sécurité publique,
considérant que par décision en date du 26 octobre 2010, la Commission d'Appel a infirmé la décision de la Commission des Compétitions, pour un motif de procédure tiré de l'absence de concertation suffisante avec les clubs,
considérant qu'en conséquence, la Commission des Compétitions, en date du mercredi 27 octobre a convoqué, dans le cadre de l'urgence liée au calendrier des compétitions, les parties le vendredi 29 octobre à 15h,
après audition de MM. Jean-Claude DASSIER, Président, Cédric DUFOIX, Secrétaire Général, Guy CAZADAMONT, Directeur de la Sécurité, Alexandre MIALHE, Responsable Juridique de l'OLYMPIQUE DE MARSEILLE,
et de
MM. Phillipe BOINDRIEUX, Vice Président et Directeur Général, Romain VOILLEMOT, Directeur Juridique du PARIS SAINT GERMAIN,
considérant que l'Olympique de Marseille, par la voix de son Président, a indiqué qu'il souhaitait que 1 500 supporters marseillais au minimum puissent se déplacer à Paris,
considérant que M. Philippe BOINDRIEUX, Directeur Général du Paris-Saint-Germain, a posé le problème de la gestion des bus marseillais et du cheminement des supporters vers le Parc des Princes,
considérant qu'il est ressorti des débats qu'il était essentiel pour les deux clubs de traiter de manière équivalente les supporters des deux clubs,
considérant qu'il appartient à la Commission, sur le fondement de l'article 179 du Règlement administratif de la LFP, d'assurer l'organisation des compétitions gérées par la LFP,
concernant la rencontre PSG/OM prévue le 7 novembre 2010 à 21h00,
connaissance prise du courrier du Directeur de Cabinet du Ministère de l'Intérieur, M. Michel BART, reçu le 2 novembre, indiquant notamment qu'en raison des contraintes et des problèmes de sécurité liés aux rencontres opposant les deux clubs précités, l'interdiction de déplacement des supporters marseillais "apparait plus que jamais indispensable" et que "toute autre décision ne permettrait pas, dans le contexte actuel et avec les moyens disponibles les 6 et 7 novembre, de garantir la sécurité d'une telle rencontre",
considérant qu'en présence de ce cumul de circonstances (déroulement d'un match présentant des risques réels d'incidents graves et insuffisance des effectifs disponibles des forces de l'ordre), il convient de prendre des mesures particulières de sécurité concernant la présence des supporters du club visiteur,
par ces motifs,
décide la fermeture de l'espace visiteur du Parc des Princes (tribune F) aux supporters marseillais pour la rencontre PSG/OM prévue le 7 novembre 2010 à 21h00,
concernant la rencontre OM/PSG comptant pour la 28ème journée de Ligue 1,
considérant les graves incidents intervenus au cours des dernières saisons,
considérant qu'il convient de prévenir les risques de trouble à l'ordre public susceptibles d'intervenir à l'occasion de la rencontre OM/PSG comptant pour la 28ème journée de Ligue 1,
décide la fermeture de l'espace visiteur du Stade Vélodrome aux supporters parisiens pour la rencontre OM/PSG comptant de la 28ème journée de Ligue 1."
http://www.lfp.fr/corporate/article/psg-om-et-om-psg-fermeture-des-espaces-visiteur-confirmee.htm

Écrit par : JeromeTouboulArnaudHermant 02/11/2010 16:17

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PSG - Plan Leproux : Cayzac et Borotra en médiateurs : Alain Cayzac, ancien président du PSG, et Franck Borotra, ex-président du conseil général des Yvelines et président de la Fondation PSG, vont être choisis, selon nos informations, comme médiateurs du club parisien dans l'épineux dossier des supporteurs.


Suite à la mise en place du plan Leproux en début de saison et le placement aléatoire dans les deux virages, les anciens abonnés des tribunes Auteuil et Boulogne boycottent le Parc des Princes et s'opposent frontalement à la direction parisienne. Deux réunions programmées ces dernières semaines afin d'apaiser les différends avaient été finalement annulées après des évènements qui avaient ravivé les tensions entre Robin Leproux et les fans.

La nomination de deux médiateurs a pour but de sortir de cette impasse et de rétablir un dialogue constructif entre le PSG et ses suiveurs.

leparisien.fr

Écrit par : yo_yo 02/11/2010 16:33

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35 000 places vendues au Parc

A cinq jours de Paris SG - Marseille, le nombre de billets vendus ne cesse d'augmenter . Selon nos informations, 35 000 places payantes ont trouvé preneur à ce jour. « Il n'y a aucune invitation et nous avons été pénalisés par un lundi férié », précise une source interne au siège du club de la capitale. Certains quarts de virages à 50 euros l'unité doivent encore trouver preneur. Il s'agit du tarif le plus bas mis en vente pour ce match. Rappelons que les abonnés de l'an dernier bénéficient d'une réduction de 30% sur ce tarif là. Certains sièges, à 150 euros l'unité, sont aussi en vente dans les tribunes centrales du Parc des Princes. Le rythme de vente se situe aux environs de 1000 places par jour. La barre symbolique des 40 000 supporters devrait donc être franchie d'ici dimanche. « Il n'y aura pas de problème », précise-t-on au siège du Paris SG. Souhaitons que les supporters marseillais qui habitent en Ile-de-France l'entendent de la même oreille. Par ailleurs, une question reste en suspens : que va faire le Paris SG de la tribune visiteur ? Une réunion doit avoir lieu à ce sujet ce mardi après-midi.

RMC.fr

Écrit par : JeromeTouboulArnaudHermant 03/11/2010 07:48

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Cayzac rappelé comme médiateur au PSG

Cayzac, ancien président du PSG, et Franck Borotra, ex-président du conseil général des Yvelines et président de la Fondation du club parisien, ont été désignés, comme annoncé sur notre site Internet hier, médiateurs dans l’épineux dossier des supporteurs. Leur nomination a pour but de rétablir un dialogue constructif entre le PSG et ses suiveurs.

Suite à la mise en place du plan Leproux en début de saison - fin des abonnements et placement aléatoire dans les deux virages - , les anciens abonnés des tribunes Auteuil et Boulogne ont décidé de boycotter le Parc des Princes et de s’opposer frontalement à Robin Leproux. « Le président m’a proposé cette mission et je l’ai acceptée, nous a confié Franck Borotra. Mais je ne sais pas où cela nous mènera. » « Moi je peux discuter avec les supporteurs mais je ne peux pas le faire tout le temps, a expliqué Robin Leproux. Si des personnalités incontestables du club peuvent y consacrer un peu de temps...»

Le Parisien

Écrit par : Cyr04 03/11/2010 17:59

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PSG-OM : Hortefeux confirme


Le Ministre de l'Intérieur a confirmé la mesure d'interdiction du déplacement de supporters lors des prochains PSG-OM (7 novembre 2010) et OM-PSG (19 mars 2011) et a par voie de conséquence décidé de la fermeture des tribunes « visiteurs » pour ces deux matchs à très hauts risques.

Dans un communiqué, le Ministère de l'Intérieur s'est solidarisé de la décision de la Commission d'Organisation des Compétitions de la LFP d'empêcher la venue de supporters visiteurs lors de PSG-OM et OM-PSG : « Le 8 octobre dernier, le ministère de l'intérieur a pris acte de cette décision en considérant qu'elle s'inscrivait dans le cadre des mesures de sécurité mises en œuvre ces derniers mois pour assurer la sécurité dans et aux abords des stades. La ligue de football professionnel vient, à la suite de la mise en cause de ses décisions, de confirmer la mesure ainsi prise pour le match PSG-OM du 7 novembre prochain. Le ministère de l'intérieur considère que la mesure ainsi décidée de fermeture de la tribune « visiteurs » par la ligue de football professionnel doit être mise en œuvre et respectée, car, elle seule, dans le contexte actuel, est de nature à créer les conditions de sécurité pour ce match, pour les raisons suivantes :
- Les matchs OM-PSG et PSG-OM ont donné lieu, lors de la dernière saison, à de très violents incidents, avec en particulier à Marseille de violents affrontements lors de l'annulation du match OM-PSG, et le décès à Paris d'un supporter parisien lors du match PSG-OM, le 28 février dernier.
- La fixation du nombre de supporters autorisés à se déplacer lors de ces matchs a entrainé lors de la saison dernière des débats sans fin. Par ailleurs, et alors même que des moyens de police très importants avaient été mobilisés, les supporters de l'OM ont finalement renoncé à se déplacer lors du match du 28 février dernier, ayant estimé insuffisant le nombre de supporters autorisés à se déplacer et n'ayant pas, par ailleurs, accepté le dispositif d'accompagnement sécurisé.
- Chaque match de ligue 1 et de ligue 2 susceptible de présenter des risques fait l'objet depuis un an d'un dialogue constant tant avec la ligue et la fédération française de football qu'avec les clubs. La mobilisation sans précédent des forces de l'ordre, les mesures de police administrative (interdictions administratives de stade ; couvre-feu anti-« pseudo-supporters »), les interpellations systématiques des fauteurs de troubles, et le partenariat avec les clubs pour les matchs à domicile comme pour les déplacements à risques ont permis d'éviter tout incident majeur depuis février dernier.
- Compte tenu des nombreuses contraintes qui ont pesé sur les forces mobiles ces dernières semaines en raison des mouvements sociaux, des événements sportifs de la semaine (2 matchs de football à risques en coupe d'Europe à Auxerre et à Paris), de la « journée nationale d'action » du 6 novembre et d'autres événements du week-end (dont la visite d'un chef d'Etat), il est totalement impossible de mobiliser, comme pour les autres matchs PSG-OM des années antérieures, la vingtaine de forces mobiles qui seraient nécessaires à la sécurisation du match PSG-OM le 7 novembre. Des forces de police et notamment des forces mobiles seront bien entendu mobilisées le 7 novembre, mais à un niveau moindre que les années antérieures. Il est dès lors évidemment incontournable de tenir compte du niveau de forces de police disponibles pour arrêter les autres mesures à prendre afin d'assurer la sécurité de ce match à haut risque.
- En tout état de cause, dès lors qu'une toute autre orientation a été prise il y a un mois par la ligue de football professionnel, changer à 5 jours de son déroulement les conditions d'un tel match, à supposer que les organisateurs en seraient d'accord, ne pourrait qu'accroître les risques encourus et rendre plus difficile encore la prise en compte des différents problèmes de sécurité : changer les conditions d'organisation, à la veille d'un tel match serait, sans les délais nécessaires à une préparation sérieuse, méconnaitre les enjeux de sécurité, et ne serait en définitive pas responsable. Chacun doit comprendre qu'on ne peut plus changer les « règles du jeu » juste avant la rencontre.
Le ministère de l'intérieur a également pris acte de la décision prise par la Ligue de Football Professionnel confirmant la fermeture de la tribune visiteurs pour le match OM - PSG du 19 mars prochain. Cette décision devra également être strictement respectée.
Ainsi que l'a rappelé, Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales lors d'un récent déplacement sur les dispositifs d'ordre public mis en place à l'occasion des matchs de football, le seul objectif des pouvoirs publics est de rendre les stades, pour tous les matchs, aux familles et aux vrais supporters. Ceci implique à la fois une action durable, adaptée à chacune des rencontres et à laquelle tous les acteurs contribuent effectivement. Des pas importants ont été franchis ces derniers mois, mais le combat est loin d'être gagné définitivement. Plus que jamais les mesures de prévention s'imposent pour recréer, partout et pour tous les matchs, un accès convivial et familial.
Le ministère de l'intérieur et la préfecture de police prendront naturellement toutes les mesures nécessaires pour accompagner la décision prise par la ligue de football professionnel et pour permettre que les matchs PSG-OM et OM-PSG de cette saison se déroulent sans incident, et que, pour les saisons à venir, il ne soit plus nécessaire de prendre des mesures aussi contraignantes pour l'ensemble des acteurs que celles qui s'imposent pour le match du 7 novembre prochain. »

Foot365 Hortefeux qui rappelle les incidents du match aller implosion du tibia.gif

Écrit par : A2V 04/11/2010 13:52

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Seulement 27 000 billets ont trouvé preneurs pour le Clasico

Mercredi soir, 27 000( neokill@h.gif neokill@h.gif ) personnes seulement avaient des billets pour le match PSG – OM, à J-3 du Clasico, et non 35 000 comme l’indique le club parisien pour faire de la communication comme c'est le cas depuis le début de la saison au Parc des Princes. 27 000 billets donc, dont 5000 invitations ! A ce jour, il reste encore plus de 3000 places à vendre à 50 euros. Une nouvelle réunion aura lieu vendredi matin entre les dirigeants parisiens pour faire un nouveau point.

RMC

Écrit par : Julio94 05/11/2010 11:59

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Supporter du PSG tué : remise en liberté d'un des trois agresseurs présumés

L'un des agresseurs présumés du supporteur parisien battu à mort lors d'une rixe, fin février, qui avait été placé en détention provisoire, a été remis en liberté la semaine dernière. Membre de la tribune Auteuil, l'homme est l'un des trois mis en examen pour «homicide volontaire» dans ce dossier.

Les deux autres avaient été laissés libres sous contrôle judiciaire.

Le juge chargé de l'enquête, Patrick Ramaël, a décidé fin octobre de le remettre en liberté, mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a finalement validé «la semaine dernière» la décision du juge et décidé la remise en liberté de ce supporter, selon cette source.

Abonné de la tribune Boulogne, Yann Lorence, 37 ans, avait été passé à tabac par plusieurs supporters parisiens le 28 février en marge du choc PSG-Marseille. Il est décédé quelques jours plus tard des suites de ses blessures.


Leparisien.fr

Écrit par : touny 05/11/2010 14:11

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Afin de faciliter l'accueil et l'accès du public pour le match PSG-OM, dimanche à 21h00 au Parc des Princes, le PSG tient à préciser les informations pratiques suivantes.

La Préfecture de Police de Paris a pris ce jour un arrêté annonçant la fermeture administrative, pour des raisons de sécurité, de la tribune visiteurs du Parc des Princes à l’occasion de la rencontre PSG-OM, du dimanche 7 novembre 2010.

Par ailleurs, cette rencontre se disputera à guichets fermés. Aucun billet ne sera en effet vendu le jour du match après 15 heures.

D’ici là, vous pouvez acheter les dernières places (à partir de 50€) à
l’Espace Service du parc des Princes et aux 32 75 vendredis et samedis jusqu’à 19 heures et dimanches jusqu’à 15 heures).

Seuls les spectateurs munis d’un titre d’accès pour le match pourront accéder aux secteurs correspondants à leur place (Paris, Présidentielle, Auteuil ou Boulogne).

Les barrages filtrants seront installés dès dimanche 17 heures autour du Parc des Princes.



psg.fr

Écrit par : HHA 06/11/2010 12:28


Écrit par : succo 06/11/2010 15:30

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Foot - L1 - PSG-OM
Les supporters déboutés


Le tribunal administratif de Marseille a rejeté samedi la requête des supporters de l'OM concerant l'annulation de la décision de la LFP de fermer la tribune visiteurs du Parc des Princes, dimanche, pour la rencontre PSG-OM. Selon le juge des référés, Xavier Haïli, cette mesure d'interdiction ne constitue pas une atteinte «à la liberté fondamentale», comme l'avait plaidé vendredi l'avocat des groupes de supporters, Me Olivier Grimaldi. Ces derniers ont introduit vendredi soir un dernier référé liberté, sur la décision du préfet de police de Paris de fermer la tribune visiteurs du Parc. Il doit être examiné dimanche à 10H00 par le tribunal. (avec AFP)


Écrit par : sylvain 07/11/2010 14:35

So Foot

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PSG-OM, huit mois après


Le dernier clasico s’était joué sans les supporters marseillais. Celui de dimanche se jouera carrément sans Ultras des deux bords. Une des nombreuses conséquences du plan sécurité mis en place par le PSG.

On ne supprime pas 13 000 abonnements sans se faire quelques ennemis. Quatre mois après la mise en place du plan sécurité du président parisien Robin Leproux (baptisé “Tous PSG”), le visage du Parc des Princes a changé. La venue de l’Olympique de Marseille dimanche soir ne devrait pas améliorer l’ambiance. Néanmoins, il faut rendre à Robin ce qui appartient à Leproux. Depuis l’ouverture de la saison, aucun incident n’est à signaler en marge des rencontres parisiennes. La mixité souhaitée par le président est présente, Boulogne n’est plus une tribune blanche et l’action est largement saluée. Mais le reste ?

Tout d’abord, comment expliquer le maintien en l’état de l’ensemble du département supporters du club (rebaptisé “cellule sécurité”) compte tenu de son bilan ? Jean-Philippe D’Hallivilée, le responsable, est constamment montré du doigt par une bonne partie des supporters. Difficile de parler de réussite le concernant. Pis, à quoi sert cette cellule aujourd’hui ? Sa composition et son activité ont longuement été vilipendées par les anciens ultras. La cellule dispose pourtant des mêmes prérogatives que l’année dernière. Une stabilité qui étonne d’autant plus que le PSG prétend vouloir tourner une page de l’histoire de ses relations avec ses supporters…

Depuis le début de la saison, le dialogue est rompu entre la direction du club et les anciens pensionnaires des virages. Surtout avec ceux d’Auteuil. Pour protester contre la fin des abonnements et le placement aléatoire, de nombreux supporters, dont l’ensemble des leaders des anciens groupes, ont décidé de boycotter le stade et de ne plus y remettre les pieds tant que le plan Leproux serait en vigueur. Après les interpellations et interdictions de stade massives suite aux manifestations hostiles au plan lors de la reprise du championnat, les contestataires ne se font plus guère entendre au Parc ou à ses abords, à l’exception des 200 habitués de Boulogne qui se sont regroupés en tribune Paris à l’occasion de la venue de Rennes. Récemment, une réunion était prévue entre le board et les anciens résidents des virages pour renouer le dialogue. Un rendez-vous annulé par les supporters. Pas envie de négocier.

Pour démontrer leur motivation, les deux franges se sont déplacées de manière "sauvage" à Dortmund, par leurs propres moyens. Près de 400 "bannis" parisiens garnissaient, chaque camp dans son coin, l’enceinte allemande. Une manière visible de contester. Pour tenter de reprendre contact en vue d’un retour des abonnements -aléatoires ou non-, Robin Leproux et son équipe ont fait appel à une aide extérieure. Ainsi, Alain Cayzac et Franck Borotra ont été désignés médiateurs dans le dossier des supporters. En nommant deux figures du club, Robin Leproux espère (re)nouer un dialogue constructif avec les anciens habitués des tribunes. Car mine de rien, 13 000 abonnés en moins, c’est un manque à gagner. A priori, seuls les anciens leaders du kop de Boulogne sont déjà entrés en contact avec Alain Cayzac. Il faut dire que la volonté de retrouver le stade est très présente chez les historiques du KOB, nettement moins chez les ex-leaders du virage d’en face, à quelques exceptions près. Visiblement, le vent a tourné. Leproux semble avoir besoin des fans, eux moins.

D’ailleurs, non contents de boycotter complètement les travées du Parc, certains supporters n’hésitent pas à se rendre en déplacement pour supporter les sections "amateurs" du Paris-SG. Ainsi, début novembre, ce sont 200 anciens pensionnaires du virage Auteuil qui se sont rendus à Hénin Beaumont pour encourager les féminines. Une manière de montrer ouvertement leur dégoût du plan mis en place par Robin Leproux. Une guerre des nerfs à taille humaine.

Invitations, dissolutions des PSG-Club et stade vide

Le gros point faible du plan sécurité tient dans la fréquentation du stade. Malgré les nombreuses invitations distribuées à chaque match, l’affluence moyenne du Parc tire la gueule. A l’heure actuelle, le taux de remplissage du stade affiche 53% avec une moyenne de 25 000 spectateurs par match, invités compris (6 000 personnes de moins que l’an dernier, 15 000 de moins qu’en 2008/2009). Ceci sans parler de l’ambiance littéralement absente depuis le début de saison, à l’exception de légers frémissements lors du choc perdu contre Bordeaux. Le plan a même eu raison de certains PSG Club. Début septembre, le PSG Club Picardie mettait la clé sous la porte devant les difficultés pour venir encourager leur équipe en toute convivialité. Le PSG Club Gers serait dans la même optique. C’est moche. Au contraire, la mouvance "liberté pour les abonnés" a pris du poids. Ce collectif réclame le retour à l’ancien système des abonnements en estimant être la victime collatérale du plan sécurité. Si leur position n’est pas toujours facile, puisque certains ultras leur reprochent de vouloir prendre leur place, ils commencent à se faire entendre en cherchant à rassembler largement les anciens abonnés. Une épine de plus dans le pied de Robin Leproux.

On en oublierait presque que le club espérait fêter dignement son quarantième anniversaire. Force est de constater que l’année s’annonce difficile. Même Germain le lynx est en arrêt maladie. Quant aux retours des tifos et des chants au Parc des Princes, il faudra du temps. Beaucoup de temps. Et même si les abords du stade sont devenus calmes, le conflit entre Auteuil et Boulogne est toujours présent. Il a juste été mis de côté. Pour le moment. Malgré quelques escarmouches mineures aux quatre coins de Paris, les deux franges s’ignorent depuis la reprise du championnat. En revanche, la nouvelle orientation ouvertement politique de certains jeunes indépendants interpelle. Récemment, on a pu voir des jeunes durs du KOB trainer dans les rassemblements nationalistes. A l’inverse, les leaders gauchistes n’ont pas constaté un renfort substantiel de la part des anciens d’Auteuil, malgré les stickers antifascistes visibles dans le métro. La preuve que le postulat d’une connexion politique ne marchait pas forcément dans les deux camps...

Jean-Paul Merthod

Écrit par : Titi' 07/11/2010 18:10

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Le bus à impériale des supporters du PSG dérouté
JS | RMC.fr | 07/11/2010

Partis à 13h de la porte Maillot dans leur bus à impériale décoré aux couleurs du PSG, la centaine de supporters parisiens membres de l'association « Liberté pour les abonnés » ont été contraints de changer leurs plans. La préfecture de police les a empêchés de défiler comme prévu dans Paris, via les Champs Elysées, Bastille, République, Opéra et le Trocadéro. Motif invoqué : trouble à l'ordre public. Leur bus a donc été arrêté avenue Georges V, alors que les fans parisiens ne faisaient que chanter et agiter leurs drapeaux. Après de longues minutes de palabres et d'attente, ces fans du PSG ont dû se résoudre à prendre la direction de la porte de la Muette, avant d'obtenir l'autorisation d'aller au Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye assister au match de l'équipe féminine du club. Un moindre mal. RMC.FR

http://www.rmc.fr/editorial/133902/le-bus-a-imperiale-des-supporters-du-psg-deroute/

Écrit par : 11G 08/11/2010 02:49

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Les supporteurs du PSG s'invitent chez les féminines




Une centaine de supporteurs du PSG se réclamant du virage Auteuil ont rallié dimanche après-midi le camp de Loges (Yvelines) depuis les Champs Elysées pour manifester au son de "Rendez-nous nos abonnements" ou "Libérez les abonnés". Avec l'accord de Simon Tahar, président de l'association PSG et de la section féminine, le cortège, escorté par la police, s'est finalement introduit dans l'enceinte où les filles du PSG (D1) recevaient Saint-Brieuc.
"Ils m'ont garanti de se comporter de façon exemplaire et de montrer leur soutien au club, explique le dirigeant. Les laisser entrer était une décision difficile à prendre car on ne sait jamais ce qui peut se passer mais ils se sont parfaitement bien comportés". Après avoir encouragé les féminines durant toute la seconde période (victoire 3-0), les supporteurs sont finalement repartis comme ils étaient venus sans qu'aucun incident ne soit à déplorer.


Le Parisien

Écrit par : JeromeTouboulArnaudHermant 08/11/2010 07:51

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On a testé l’ambiance du clasico
L’événement était aussi dans les tribunes hier soir. Plus d’abonnements, des placements aléatoires dans les virages : le clasico s’est déroulé dans des conditions inédites, à commencer par l’absence de tifo. Placés de part et d’autre du Parc, nous avons testé pour vous cette nouvelle façon de suivre un match au sommet

Tribune G rouge : du délire
Acheté mercredi, ce billet en quart de virage côté Auteuil coûte 50 €.

A quarante minutes du coup d’envoi, l’accès à la tribune G est des plus fluides. A l’extérieur, le Parc n’a jamais semblé aussi calme et silencieux. Surprenant. L’accès par les tourniquets se fait donc vite. La palpation aussi. Il est temps de se diriger vers l’entrée où une hôtesse souriante s’empresse de vous prendre votre billet pour vous placer. Comme au théâtre.
D’ailleurs, la jeune femme n’oublie pas de vous demander un petit pourboire. Le Parc n’a jamais été aussi rempli cette saison. Les dernières places libres seront toutes occupées au coup d’envoi. Le charme du placement aléatoire s’opère : un couple arrive, la femme porte un blouson siglé du… kop de Boulogne. Très vite, le « Qui ne saute pas est Marseillais! » devient le tube de la soirée, repris énergiquement par des jeunes, hommes ou femmes, qui occupent les lieux. A l’entrée des équipes, les derniers récalcitrants se lèvent. La rencontre se suivra debout. Dès qu’une partie du stade se met à chanter, l’autre reprend. Fini les chants propres à chaque tribune. Paris est le seul objet du soutien. Lorsque Hoarau marque le deuxième but, l’ambiance tourne presque au délire. Et Auteuil chante, comme à ses plus belles heures.

Tribune Francis-Borelli :plus tranquille
Une fois le portique de sécurité franchi et la palpation effectuée ( Avec manteau ou vert et bonnet ou casquette retiré), vous pouvez vous diriger vers votre tribune située dans le quart de virage jouxtant la tribune Boulogne. Nul besoin de chercher votre place. Le placement aléatoire, voulu par les dirigeants du PSG, n’a jamais aussi bien porté son nom qu’en cette soirée de clasico. « Pour les places, ça va être le bordel, prévient un stadier, un peu embarrassé. Je suis tout seul à gérer. » Alors, on se met où on peut, car il y a déjà beaucoup de monde. Mais pas la peine de vouloir s’asseoir, car tout le monde est debout. Surtout des hommes, mais aussi un petit contingent d’enfants et de femmes.
Ambiance tranquille, même si les insultes fleuries fusent à l’endroit des Marseillais et notamment de Heinze, l’ex-Parisien. « Il y a des dames ! », plaisante un spectateur. La dame en question, pas franchement à son aise, préfère se mettre en retrait. Malgré le PC sécurité du stade placé juste au-dessus de sa tête, un fan roule tranquillement son joint juste à côté de trois pompiers. C’est la tribune Boulogne qui donne le tempo, mais elle applaudit l’explosion d’un pétard en tribune Auteuil saluant le deuxième but du PSG. Il y a comme un petit air de changé au Parc.

Le Parisien

Écrit par : Nemeto 08/11/2010 21:51

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Au coeur du premier PSG-OM familial

Par Nicolas Rouyer
Publié le 8 novembre 2010 à 19h43

LIGUE 1 - Europe1.fr a pris la température depuis la tribune Auteuil lors de PSG-OM, dimanche.

La réception de l'OM au Parc des Princes n'était pas seulement un test pour les joueurs du PSG. C'en était un aussi pour ses dirigeants. Après les graves incidents qui avaient émaillé le dernier clasico, le 28 février dernier - lancers de fumigènes, tentative d'envahissement du terrain, affrontements entre Boulogne et Auteuil ayant conduit à la mort d'un supporter -, Robin Leproux, le président du PSG, jouait gros avec son premier clasico nouvelle version. Pour tester l'ambiance, Europe1.fr a assisté à la rencontre dans la tribune Auteuil.

Auteuil, ce n'est pas un choix de notre part. Désormais, les places les moins chères, situées dans les virages, font l'objet d'un placement aléatoire. Pour mettre fin à la guerre de clans et de territoires que se livraient les deux tribunes rivales du Parc, la direction du PSG a en effet décidé de revoir intégralement sa politique de billetterie. Plus d'abonnements en virages et impossible, à l'achat, de savoir où l'on va atterrir. C'est le prix à payer pour n'avoir à sortir que 12 euros, le tarif unique proposé depuis le début de la saison, y compris pour ce clasico.
Ambiance calme autour du Parc

À une heure du coup d'envoi, on ne ressent aucune pression aux abords du stade. Des colonnes de CRS, à pied ou à cheval, nous rappellent juste que c'est soir de clasico. Mais le Parc des princes version couvre-feu, cela reste un... classique. La rue qui relie les tribunes Boulogne et Auteuil est bouclée les soirs de match, en raison du passage du bus de l'équipe adverse et de ses supporters. Cette fois, les supporters de l'OM n'étaient pas là mais la rue est restée fermée.

Sept mois après la mort de Yann Lorence, on pouvait craindre un règlement de comptes entre groupes rivaux. Mais l'atmosphère, à peine troublée par des "Marseille, on t'enc...", reste relativement légère. Des stickers "Boycott du Parc" rappellent la position de certains groupes de supporters, mécontents du traitement dont ils font l'objet.
Pas de supporters marseillais ni d'ultras parisiens

Dissoutes, mises en sommeil ou marginalisées depuis la fin de saison dernière, les associations ont disparu. Les graffitis des coursives, à l'effigie d'anciennes gloires du PSG, ont été effacés. Plus d'animations dans les tribunes, ou alors seulement celles assurées par le club. Les bâches aux couleurs rouge et bleu sont aux abonnés absents. Seul un gigantesque et efficace "Paris Saint-Germain Football Club" a été ressorti pour l'occasion. L'ancien "Virage Auteuil" est désormais peuplé de supporters "isolés". Et pour cause, on ne peut plus acheter les places que par deux.

Si Auteuil et Boulogne sont pratiquement pleins - avec quelques femmes et sans doute un mixte de nouveaux venus et d'anciens abonnés -, les quarts de virage ne sont, eux, pas totalement remplis. Avant le coup d'envoi, les sifflets montent contre les joueurs marseillais, et notamment contre Gabriel Heinze, ancien Parisien passé à l'"ennemi". Les "meneurs" des groupes de supporters absents, les insultes prennent le pas sur les chants. À l'entrée des équipes, les lumières des fumigènes sont remplacées par celles des portables. En face, à Boulogne, plus de drapeaux français ou de "Marseillaise" chantée à pleins poumons. "I got a feelin'" des Bleck Eyed Peas résonne à fond...
Et le déroulement du match fait le reste...

Le PSG, qui mène 2-0 après moins de 20 minutes de jeu, se met le Parc dans la poche. L'absence de supporters marseillais et le jeu chatoyant des locaux détendent l'atmosphère. Mais ça reste Marseille, donc on insulte - encore et encore -, on jette des papiers sur les tireurs de corner, on envoie un pétard sur le but de Hoarau et on vise Gignac avec le laser vert, plaie récurrente des stades dont a été victime récemment Cristiano Ronaldo. Le match gagné, les supporters regagnent le métro en faisant rimer "ta mère" et "canebière", le refrain des grands soirs qu'on n'avait plus entendu depuis six ans Porte d'Auteuil.

Pas d'incident majeur dans le stade ou en dehors - merci aussi la victoire -, les dirigeants du PSG sont peut-être en passe de réussir leur pari. Mais il est facile d'attirer 40.234 spectateurs pour un PSG-OM. La vraie réussite, ce sera de remplir le Parc face à Caen, ou à Brest, lors des fraîches soirées de novembre... Et là, on peut penser qu'il y a encore du travail.

http://www.europe1.fr/Sport/Articles/Au-coeur-du-premier-PSG-OM-familial-305977/

Écrit par : JeromeTouboulArnaudHermant 09/11/2010 07:47

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Le Parc était bien garni

C’est, de très loin, la meilleure affluence de la saison. Dimanche soir, le Parc des Princes a accueilli 40234 personnes. Pour la deuxième fois seulement, la barre des 30000 spectateurs a été dépassée. Depuis le mois d’août, le boycott des abonnés a lourdement fait chuter la moyenne : 27249 spectateurs sur les 7 premiers matchs de L 1, contre 31432 la saison dernière.


Pour Paris, la situation n’est pas viable. Depuis plusieurs semaines, Robin Leproux répète son envie de réinstaurer le système d’abonnement dans les tribunes Auteuil et Boulogne. Il a demandé à Alain Cayzac, ancien président du club, et Franck Borotra, président de la Fondation PSG, de ramener autour de la table les représentants des deux virages.
Leproux sait aussi que les bons résultats constituent le meilleur moyen de fidéliser un nouveau public. En Ile-de-France, le réservoir de supporteurs n’est pas suffisant pour combler l’absence de quelque 14000 abonnés. La capitale a une particularité cependant : le public est versatile mais les lumières l’attirent. « Les gens viennent pour voir leur équipe gagner, explique Jean-Pierre Karaquillo, économiste du sport. Et, si le PSG propose du jeu comme lors de la première période face à l’OM, il est probable que le public revienne très vite. »

Si le club devient un réel prétendant au titre, il pourrait inverser le rapport de forces et « retourner » certains abonnés. Certes, la plupart ne céderont pas. Les fidèles d’Auteuil et de Boulogne ne reviendront pas au Parc ailleurs que dans « leur » tribune. Une hypothèse exclue par les forces de l’ordre. « On ne reviendra pas au principe des deux blocs, explique Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police de Paris. Un choix a été fait, il a permis d’éradiquer la violence. » Avec les succès, le climat général pourrait s’apaiser. Depuis le début, c’est le pari de Robin Leproux.

Six interpellations ont eu lieu dimanche en marge de PSG - OM (2-1). L’une d’elles a visé le spectateur qui a fait éclater un pétard pendant la rencontre.


Le Parisien

Écrit par : sylvain 09/11/2010 20:26

exlf.blogspot.com


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De l'art de la propagande...


La propagande est une arme terriblement efficace, utilisée par de nombreux dirigeants de ce monde… et même ceux du Paris SG.

Pour qu’une propagande soit efficace il faut des moyens. Les dirigeants parisiens les ont.
Les médias qui donnent le ‘La’ pour tout ce qui concerne le football en général, et le Paris Saint Germain en particulier (Le Parisien, L’équipe et L’Equipe TV du groupe de presse Amaury et Canal plus) n’ont eu de cesse de défendre le plan de Robin Leproux sans effectuer aucun travail de fond pour en nuancer les tenants et les aboutissants.

A l’issue du match Paris SG – Olympique de Marseille, les commentaires sont une nouvelle fois unanimes : tous vantent l’ambiance extraordinaire du Parc des princes et se glorifient de la pacification de notre stade.

Aucun mot sur le fait que l’ambiance d’hier soir, si elle était parfois chaleureuse du fait du déroulement du match, n’a atteint à aucun moment les sommets du passé qui ont fait d’un match banal au début des années 80 un sommet vendu comme il se doit aux divers annonceurs.

La soirée d’hier a marqué le retour des « Hooo hisse enc’…. » qui avaient disparu depuis des années. L’immense majorité des chants hier étaient des insultes (tous les joueurs marseillais y sont passés y compris les supporters phocéens à qui les autorités françaises ont refusé l’accès au stade au mépris des droits fondamentaux de la liberté de circulation). Tous ces chants ont été glorifiés sur l’antenne de Canal plus et dans les journaux alors qu’ils étaient dénoncés comme des appels à la haine il y a 6 mois.
De même le journal Le Parisien magnifie le jet d’un pétard dans la fosse durant le match, alors que ce geste est puni par une amende par la ligue de football, et aurait été qualifié de violent l'an passé: « C’est la tribune Boulogne qui donne le tempo, mais elle applaudit l’explosion d’un pétard en tribune Auteuil saluant le deuxième but du PSG. Il y a comme un petit air de changé au Parc. » tiré de : http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-saint-germain/on-a-teste-l-ambiance-du-clasico-08-11-2010-1140554.php

Il ne manquait donc plus que des fumigènes pour que la fête soit totale !!!
Un exemple ? Quelle image illustre depuis plus d’un an maintenant l’icône « Ligue 1 » sur le site de l’Equipe ? Le tifo du Virage Auteuil contre Marseille il y a deux ans: http://www.lequipe.fr/Football/

Dans Le Parisien toujours, un journaliste regrette l’absence de tifo alors que jamais dans son histoire ce journal, devenu tabloïd, n’a parlé des réalisations qui ont été entreprises par les associations pendant plus de 20 ans. Ce sont ces spectacles, ces chants pour le Paris S.G. qui ont fait la grandeur de cette affiche, et pas un vulgaire plan de communication permettant au diffuseur de s’assurer la plus belle audience de l’année.

Depuis hier, messieurs Bazin et Leproux, relayés par les médias déjà nommés, se félicitent donc du succès de ce match.
Personne ne relève le fait que pour la première fois depuis près de 15 ans, le Parc des Princes n’affichait pas complet un soir de Paris SG – Olympique de Marseille : il y avait officiellement (source LFP) : 40234 spectateurs et nous demandons, une nouvelle fois, à M.Skropeta de communiquer, preuve à l’appui, sur le nombre d’invitations distribuées.

A titre de comparaison l’année dernière 45 702 places avaient été vendues pour ce choc.
Certaines tribunes, non visibles à la télévision, étaient vides ou très clairsemées hier comme les tribunes A et G 'Bleu" ou l’ensemble de la tribune F réservée aux supporters visiteurs.
Depuis plusieurs semaines le service communication du Paris SG a lancé un énorme plan de communication : affiches partout dans Paris, places à gagner dans de nombreuses émissions de radio, relai médiatique sortant 'étrangement' de l’ordinaire même pour un ‘classico’… et pourtant dimanche dernier il restait encore plus de 5000 places à vendre. Quel beau travail !

Ce « plan Leproux » dont l’objectif est officiellement d’éradiquer la violence est un échec total. Celle-ci n'a été, au mieux, que déplacée. Qu’il est regrettable qu’aucun média ne se pose de questions sur le fait que les pouvoirs publics ne puissent (ne veulent ?) régler des problèmes concernant quelques personnes sans priver dans le même temps l’immense majorité des abonnés de leur droit d’assister à un match de football voir même de circuler librement dans leur pays (présence parisienne interdite à Sochaux cette année) ou à l’étranger ! (présence parisienne interdite à Séville cette année). Est-ce un hasard si une telle répression, le plus souvent incroyablement disproportionnée, se fait sentir dans tous les stades de l’hexagone alors que la France a été choisie pour accueillir le championnat d’Europe de football en 2016 dans des stades flambants neufs qu’il faudra rentabiliser…

C’était le match de l’année dimanche soir au Parc des Princes et c’est une fois encore un échec objectif du plan Leproux.

Nous demandons aux personnes nous soutenant de poursuivre le boycott magnifiquement respecté depuis le début de saison, n’en déplaise aux médias.
Les spectateurs venus au stade dimanche soir ne sont pour la plupart que des opportunistes ayant eu accès à des invitations ou ayant profité de l’occasion de voir une affiche de football. Ils ne viendront plus au stade.

Ce boycott est un crève cœur pour nous tous, mais ne cédons pas aux sirènes de la propagande et sachons ne pas nous éloigner de notre seule objectif :

« Retrouver nos abonnements, dans nos tribunes respectives ».

Écrit par : CrazyLiam 10/11/2010 07:32

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Alain Cayzac déjà au boulot

Alain Cayzac et Franck Borotra, les deux médiateurs du PSG dans le dossier des supporteurs, ont commencé les auditions hier. Elles vont s’enchaîner pendant plusieurs jours. Dans un premier temps, les supporteurs, comme hier ceux de Liberté pour les abonnés, font part de leurs doléances et de leurs propositions aux deux médiateurs. Ces derniers devraient ensuite rédiger un mémo avant de revoir tout le monde.
Cette médiation, que les pouvoirs publics ont accueillie avec circonspection, ne permettra pas un retour en arrière. Les abonnements devraient être au final rétablis, mais de façon aléatoire comme le veut Robin Leproux.

Leparisien.fr

Écrit par : Roufi 10/11/2010 14:49

Nouveau communiqué de LPA en commun avec les LF, Kriek et BP



liberte-abonnes.com

Écrit par : NeiBaF 15/11/2010 15:02

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Leproux veut «l'argent du beurre»

A l'occasion des Entretiens du Parc, un rendez-vous de réflexion sur l'avenir du football, le président du Paris-SG, Robin Leproux, est revenu sur la bonne forme de son club, quatrième du Championnat. « On joue mieux, on est déterminés. On a un groupe qui n'accepte plus la défaite, c'était les mots de Mamadou (Sakho) et il a raison. Il faut conserver ça » a-t-il expliqué.

Pour le dirigeant parisien, le match nul contre Lorient (1-1) illustre bien l'état d'esprit actuel qui règne dans l'équipe de Kombouaré. « Rien n'est acquis comme après la défaite contre Auxerre (3-2) mais hier (contre Lorient, ndlr), on a une belle entame de match et quand on voit le nombre d'occasions, on aurait pu tuer le match... ».

Robin Leproux s'est également félicité du plan sécurité d'un Parc des Princes redevenu fréquentable. «On a des acquis. La cohabitation se passe bien et les abords du Parc sont pacifiés. Maintenant, on doit faire revenir la ferveur, les chants et le meilleur du supportérisme. Il faut organiser le retour des abonnés, des tifos et des banderoles. Oui, on veut l'argent du beurre, la sécurité et tout cela. »


Écrit par : NeiBaF 16/11/2010 11:45

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Lilian Thuram : « Que les supporteurs restent à leur place »



Lilian Thuram était l’un des invités de marque des Entretiens du Parc, une journée de réflexion organisée par le PSG hier. Le champion du monde est intervenu lors de la première table ronde qui avait pour thème « Le public dans les stades de football » avec, en toile de fond, le plan sécurité du PSG.

Vous avez une position tranchée sur les relations qu’un club doit entretenir avec ses supporteurs…

Lilian Thuram. Plus les liens sont étroits entre un club et ses supporteurs, plus il y a des dérives.
Quand je suis arrivé à Parme (L 1 italienne), il y avait des Ultras assez durs. Un jour, ils sont venus nous dire que si on ne jouait pas bien, on aurait des problèmes. J’ai trouvé ça incroyable! Que des supporteurs violents puissent venir tranquillement nous parler, avec l’accord du club, c’est aberrant !

Vous dites qu’il faut « éduquer » les supporteurs ?
C’est comme dans une classe d’école. Si certains perturbent, il faut les faire sortir pour que tout le monde travaille bien. Il y a des règles à établir. Quand des personnes ne sont pas dans la bonne démarche, il faut leur parler. Et s’ils ne comprennent pas, il faut leur dire, « On va faire sans vous ». Aujourd’hui, j’entends dire que l’ambiance est aseptisée au Parc des Princes. Quand j’étais au FC Barcelone, le président, Joan Laporta, a exclu les supporteurs les plus extrémistes. Il a reçu de nombreuses menaces de mort, mais il a réglé le problème. Dire aux gens, « Si vous n’avez pas un comportement normal, vous ne venez pas au stade », ça, c’est le courage.

Selon vous, le PSG est-il sur la bonne voie pour éradiquer la violence ?
Il fallait en passer par là. Il faut travailler sur le long terme. Que les supporteurs restent à leur place et s’ils n’ont pas un bon comportement, ils sortent du stade.


Écrit par : 11G 17/11/2010 08:40

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Le retour des abonnements au Parc ?

Cette saison, le Parc des Princes a retrouvé de sa sérénité. En plus des bons résultats du Paris Saint-Germain (Photo Presse-Sports), l'enceinte parisienne fait désormais la part belle aux familles et aux enfants grâce à l'initiative de Robin Leproux, le président, qui avait choisi de supprimer les abonnements. Une décision qui avait fait scandale du côté des supporters. Mais ces derniers pourraient bien retrouver le sourire, comme l'explique dans L'Equipe Philippe Boindrieux, le directeur général du PSG, à l'occasion des entretiens du Parc : «Ce n'est pas un plan anti-ultras. Alain Cayzac et Franck Borotra ont été nommés comme médiateurs pour renouer le dialogue avec les supporters. La reprise d'une campagne d'abonnements (aléatoire) est envisagée.»

Pour l'instant donc, rien n'est entériné, mais cette annonce pourrait être suivie d'actes d'ici quelques semaines ou quelques mois. Désormais, il faut juste faire attention aux «accords occultes entre les dirigeants et les supporters», histoire que ces derniers restent «à leur place», comme l'ont expliqué Nicolas Hourcade, sociologue et auteur du Livre vert du supportérisme, et Lilian Thuram.


France Football.fr

Écrit par : Homer 17/11/2010 14:54

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Les supporters en débat

Le PSG organisait lundi les premiers “Entretiens du Parc”. Compte-rendu de la table ronde consacrée aux supporters.

En tant que sociologue ayant contribué au livre vert du supportérisme, j’ai participé ce lundi à la table ronde sur les publics du football lors des “Entretiens du Parc”, organisés par le PSG et placés sous la responsabilité de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et secrétaire général de la Fondation du Football.
Les échanges ont été, de mon point de vue, riches et constructifs, ce qui est loin d’être toujours le cas dans de telles circonstances. Ils ont notamment permis de mettre sur la table des enjeux importants quant à la relation entre supporters et clubs et à la lutte contre le hooliganisme. Les intervenants (Bernadette Constantin, vice-présidente de la Ligue de football amateur, Philippe Boindrieux, vice-président du PSG, Jean-Louis Fiamenghi, directeur du cabinet du préfet de police de Paris, Lilian Thuram et moi) se sont accordés sur les termes du débat, tout en développant divers points de vue.
L’Equipe, l’un des partenaires médiatiques de l’événement, propose, dans son quotidien du jour et sur son site Internet, un aperçu de cette table ronde sous l’angle du retour éventuel des abonnements dans les virages du Parc. Si j’ai effectivement prononcé la plupart des propos qui me sont prêtés par L’Equipe (à une déformation près), leur mise en forme ne me paraît pas rendre justice au fond de ma pensée. Je tiens donc à préciser mes propos tout en rendant compte du contenu de la table-ronde, avant de publier, sur ce même site dans les prochaines semaines, des analyses plus développées, sur lesquelles nous sommes en train de travailler avec d’autres membres de la rédaction de So Foot.

Quelle proximité entre supporters et dirigeants ?
Lilian Thuram, qui a activement participé à cette table-ronde bien animée par Christian Ollivier de RTL, a estimé qu’une trop grande proximité entre supporters, dirigeants et joueurs était néfaste. Une anecdote lui a permis d’appuyer ses dires. Lors d’un stage de pré-saison dans un de ses clubs italiens, les ultras avaient été invités par les dirigeants à s’exprimer devant les joueurs. Ils avaient alors exigé d’eux qu’ils mouillent le maillot, sous peine de représailles.
C’est dans ce contexte que j’ai dénoncé les accords occultes entre dirigeants et supporters, phrase reprise par L’Equipe. Comme je l’ai dit lundi, ce n’est pas la proximité entre supporters et dirigeants qui est, selon moi, problématique, mais la nature de la relation. S’il existe des accords occultes entre ultras et dirigeants, ce qui est effectivement le cas dans plusieurs clubs italiens, cette proximité est malsaine. En revanche, si les relations entre les différentes parties sont claires et que les droits et devoirs des supporters sont bien définis, la proximité entre les uns et les autres peut s’avérer tout à fait positive.

Comment concilier sécurité et ambiance ?
Le colloque se tenant au Parc, l’ambiance du stade parisien depuis la mise en place du plan “Tous PSG” (supprimant les abonnements en virages et y instituant le placement aléatoire) s’est trouvée au cœur des débats. Dans la salle, certains supporters parisiens ont affirmé que l’absence d’ambiance n’était pas un problème et que la sécurité devait passer avant tout, quand d’autres ont regretté la disparition de la part festive de l’atmosphère des virages. Les participants de la table ronde ont convenu qu’il était difficile de concilier sécurité et ambiance. Pour l’instant, le PSG est « au milieu du gué » pour reprendre une expression partagée : il a réussi à assainir le climat du Parc mais il a, du coup, largement amoindri l’ambiance et écarté une partie de son public traditionnel. D’où l’entreprise, difficile, de médiation actuellement en cours avec les supporters parisiens pour trouver des solutions permettant de ramener l’ambiance au Parc sans transiger sur les impératifs de sécurité.
L’ambiance de PSG-OM ayant été prise en exemple de bonne conciliation entre sécurité et ambiance, j’ai fait remarquer, d’une part, que le public du Parc pour ce match-là me semblait assez différent de celui des matches précédents (avec notamment une part plus importante d’anciens abonnés) et, d’autre part, qu’environ un chant sur trois consistait en des insultes envers l’OM. L’Equipe me fait dire qu’« à Marseille, un chant sur trois est un chant d’insultes ». Peut-être ai-je été confus dans mes propos, mais j’évoquais bien le match PSG-OM et non l’ambiance du Vélodrome.

Quelle tolérance zéro ?
Cette réflexion sur les insultes visait à interroger le slogan actuellement répandu de la tolérance zéro. Que signifie ce slogan s’il n’est pas précisé envers quoi il faut faire preuve de tolérance zéro ? S’il s’agit des violences physiques et du racisme, il ne pose guère de problème. Mais le registre insultant répandu dans les stades (avec une forte fréquence du recours à des injures du type « enculé ») montre bien que la situation est plus confuse en ce qui concerne l’homophobie. J’ai donc posé la question de savoir ce que devaient être les stades : des lieux exemplaires où aucun écart n’est toléré ou des lieux où un certain défoulement est acceptable dans des limites à fixer ? Nous avons tous défendu l’idée que les stades étaient des lieux d’expression où il était possible de se laisser aller, jusqu’à un certain point. Comme Philippe Boindrieux l’a souligné, la difficulté est de définir ce qui est inacceptable et de savoir où placer le curseur.
Nous avons aussi noté qu’il est trop facile de prétendre qu’il suffit d’enlever deux cents hooligans pour apaiser l’ambiance d’un stade. J’ai alors fortement nuancé la distinction habituelle entre bons et mauvais supporters. Effectivement, certains se comportent toujours bien quand d’autres viennent systématiquement pour causer des troubles. Effectivement, il existe des noyaux durs qui nécessitent d’être plus particulièrement surveillés. Mais d’autres supporters, notamment les ultras, peuvent être les meilleurs supporters tout en débordant parfois. Au slogan de la tolérance zéro, je préfère donc celui de la réponse graduée en fonction de la gravité des actes.
Nous avons également convenu qu’il n’existe pas de solution miracle pour lutter contre le hooliganisme, ce qui m’a amené à prôner une politique globale jouant sur plusieurs leviers (répression des comportements graves, adaptation des stades, formation des acteurs de la sécurité, dialogue avec les supporters et prévention sociale).

Quelle culture populaire du football ?
Le prix des places et la conception des stades ont aussi été abordés. J’ai mis en avant le modèle allemand par rapport au modèle anglais, car les Allemands ont transformé leurs stades tout en maintenant des kops et des billets à un prix modéré et en développant le dialogue avec les supporters.
Lilian Thuram a pointé un problème essentiel en affirmant, sous les applaudissements du public présent, que le spectacle était sur le terrain et non dans les tribunes. Il a développé l’exemple du Barça où les spectateurs vont voir un spectacle, applaudissent les belles actions et font tourner les mouchoirs quand la qualité n’est pas au rendez-vous. J’ai alors évoqué les différents rapports au football en Europe : en Espagne, il est conçu comme un spectacle et les spectateurs participent peu. Ailleurs, en Italie, en Allemagne ou en Angleterre, le public incarne la communauté et son soutien fait partie du spectacle.
Dans la salle, plusieurs personnes ont rebondi sur nos propos pour affirmer que ce n’était pas aux supporters, mais au club, d’organiser l’ambiance et les tifos. J’ai alors posé la question de la culture populaire et de la manière dont on l’appréhende. Privilégie-t-on une culture populaire de masse, prise en charge par les organisateurs du spectacle, ce qui conduit à une “américanisation” des publics ? Ou estime-t-on qu’une culture populaire autonome peut se développer de manière positive dans les travées ?
En conclusion, Lilian Thuram a affirmé avec force que les supporters devaient rester à leur place et n’avaient, par exemple, pas à demander la démission des dirigeants. La table-ronde étant achevée, la discussion s’est poursuivie en off. J’ai alors souligné qu’à Barcelone, les socios peuvent donner leur avis sur la politique du club, ne serait-ce que lors des élections du président, et que l’enjeu me paraît donc être de définir dans quel cadre les supporters peuvent exprimer, de manière constructive, leur point de vue.

Le rôle des médias
Du fait de la diversité des thèmes abordés en 1h45, les échanges ont pu sembler désordonnés et parfois insuffisamment approfondis (par exemple, sur le recours aux interdictions administratives de stade comme élément clé de la lutte contre le hooliganisme selon Jean-Louis Fiamenghi, idée qui n’a pas été discutée). Ils m’ont cependant paru avoir le mérite de mettre le doigt sur des enjeux trop souvent occultés ou considérés comme évidents (par exemple, est-ce que le spectacle est seulement sur le terrain ou aussi dans les tribunes ?). Il ne reste plus qu’à espérer que ces débats pourront être poursuivis et qu’ils déboucheront sur des actions concrètes.
Il est tout à fait compréhensible que L’Equipe ne développe que la partie la plus “chaude” de la discussion, sur la situation du Parc, et qu’elle ramasse les propos des intervenants. L’exercice étant difficile, je ne jette pas la pierre au rédacteur de l’article. Mais je regrette que le sens général de mes propos ne soit pas vraiment rendu, d’autant que les intervenants, tant sur l’estrade que dans la salle, ont pointé le rôle que pouvaient jouer les médias en mettant l’accent sur les phénomènes exceptionnels sans toujours les situer dans leur contexte d’ensemble, ce qui amène parfois à surestimer la gravité de la situation des stades français.

Nicolas Hourcade


Nicolas Hourcade est sociologue et membre de la rédaction de /So Foot/.

Le livre vert du supportérisme est disponible sur le site du ministère des Sports...

SoFoot.com

Écrit par : Cyr04 17/11/2010 15:59

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Le PSG et la LPIFF renforcent leur partenariat


Après l’opération "invitations des jeunes licenciés de moins de 16 ans dans les virages Auteuil et Boulogne" (14 000 jeunes en ont déjà bénéficié !), le PSG lance une nouvelle offre exclusivement dédiée aux licenciés de la LPIFF : une remise de 30% sur le prix des places dans toutes les autres tribunes, sauf les virages, pour tous les matches du PSG au Parc des Princes (sauf PSG - OM) sur présentation de la licence LPIFF (et 10% de remise dans la boutique).

Site de la ligue de football IDF

Écrit par : Julio94 21/11/2010 21:39

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SOS Racisme veille sur le Parc des Princes

L’association a mis en place depuis le début de la saison une commission de surveillance lors des matches du PSG à domicile. Face à Caen (2-1) ce samedi, ses bénévoles étaient à nouveau à pied d’œuvre. Reportage.



Debout au milieu du Kop de Boulogne, Mickaël est à l’affut. Son regard balaie les gradins avec minutie. Tout en gardant un œil attentif au spectacle proposé sur la pelouse. Lorsque Mevlüt Erding double la mise pour le PSG, il exulte comme toute la tribune. Mais cet étudiant aux cheveux mi-longs n’est pas un supporter comme les autres. Ce samedi soir, il est en mission dans les travées du Parc des Princes. Bénévole pour SOS Racisme, il fait partie d’une commission de surveillance. Son but ? Observer et signaler les éventuels comportements racistes.
Avec son caban, son écharpe grise et son jean brut, il se fond parfaitement dans la masse. Il faut dire que Mickaël est un habitué des lieux. Voilà plusieurs saisons qu’il fréquente l’enceinte de la Porte d’Auteuil. Alors quand SOS Racisme l’a contacté pour intégrer son projet, il n’a pas hésité. « Ça me permet de voir les matches tout en surveillant les tribunes », jubile le grand brun. Un compromis qui ravit de nombreux bénévoles.

Face à Caen, ils étaient une trentaine, plutôt jeunes, répartis sur l’ensemble du stade. Même au sein de la tribune présidentielle, pourtant réputée assez calme. Chacun d’entre eux disposait d’un document à questions ouvertes qu’il a pris soin de remplir à la fin de la rencontre. Une réunion s’est ensuite tenue dans les locaux du Parc des Princes pour faire un bilan de la soirée. Pas grand-chose à signaler. La faible affluence enregistrée (26 190 personnes) n’a accouché d’aucun débordement notable.

« Prendre les gens en flagrant délit »

« C’était une soirée très calme, reconnait Mickaël. Il y a eu quelques insultes envers l’arbitre, mais rien de méchant. Depuis le début de saison, les tribunes sont pacifiques. La sécurité s’est beaucoup renforcée. Donc il y a moins d’ambiance mais aussi moins d’incidents. » Créée au lendemain de la mort de Yann Lorence, en marge de PSG-OM la saison passée, la commission de surveillance pilotée par SOS Racisme mène une action avant tout préventive. Sous l’œil bienveillant du PSG et de son président Robin Leproux, qui met à disposition toute la logistique nécessaire.
« Nous ne jouons pas le rôle de la police, assure Hermann Ebongue, le vice-président de l’association. Nous sommes des militants. C’est une sorte de prolongement de nos actions quotidiennes. Nous signalons tous les comportements déviants. Le but étant de prendre les gens en flagrant délit et de le signaler aux autorités compétentes. »

Dans les cas les plus graves, SOS Racisme peut également engager des poursuites judiciaires. Une réunion a lieu chaque semaine entre les membres de l’association et des représentants du PSG. Reste à connaitre la réelle efficacité d’un tel dispositif.


RMC.FR

Écrit par : JeromeTouboulArnaudHermant 23/11/2010 07:25

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Cayzac et Borotra ont rendu leurs recommandations

La médiation entre Alain Cayzac, Franck Borotra et les supporteurs parisiens s’est achevée en fin de semaine dernière. Les deux médiateurs, désignés par Robin Leproux pour renouer le dialogue avec les ultras du PSG, ont rendu hier leurs recommandations au président du club. Ils vont maintenant échanger avec ce dernier pour déterminer les modifications à apporter (ou pas) au plan sécurité, entré en vigueur au début de la saison.

Dans un premier temps, le travail des deux médiateurs a consisté à écouter les revendications des supporteurs. Alain Cayzac et Franck Borotra en ont rencontré une vingtaine, représentatifs des tribunes du Parc. Les anciens dirigeants des associations dissoutes par les pouvoirs publics n’ont en revanche pas été vus. Avec le soutien des forces de l’ordre, le PSG a l’intention de relancer les abonnements, mais toujours de manière aléatoire. Cette perspective n’enchante pas les ex-membres des virages Auteuil et Boulogne.


Le Parisien

Écrit par : Comanchero 24/11/2010 17:45

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PSG : retour des abonnements ?
Ligue 1 Paris Saint-Germain
24 novembre 2010 Commentaires

Le Parc des Princes est vide, il faut vite le repeupler !

Alain Cayzac et Franck Borotra se sont décidés à entendre l’amertume des supporters du PSG. Ils ont rendu lundi leur rapport à Robin Leproux, qui devrait statuer sur le retour ou non des abonnements.

Décision finale prévue pour la fin de semaine voire début de la semaine prochaine.

Les Ultras parisiens, SDF depuis le début de la saison, veulent retrouver leur terrain de chasse. Mais de l’autre côté, Leproux ne reverra pas son plan d’austérité.

De fait, il va falloir trouver des compromis, comme la suppression du placement aléatoire dans les tribunes.

En clair, réhabiliter l’abonné, qui pourrait être exclu au moindre problème.


So Foot

+ 1 edito de RMC qui dit sensiblement la même chose avec une sombre histoire de CDD du supporter...

http://www.rmc.fr/editorial/136266/vers-un-retour-des-abonnements-au-psg/

Écrit par : sylvain 25/11/2010 14:20

RMC

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Leproux a de nouveau rencontré Cayzac ce jeudi


Après avoir rendu son rapport de médiation avec les supporters lundi à la direction du PSG, Alain Cayzac a rencontré ce jeudi matin le président parisien Robin Leproux pour évoquer avec lui la mise en place des nouvelles mesures pour faire évoluer le plan de sécurité et instaurer le retour des abonnements sous certaines conditions. Le PSG doit publier un communiqué. Une nouvelle rencontre avec les représentants de supporters est également à l'étude.

Écrit par : sylvain 25/11/2010 18:07

PSG.fr

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Communiqué du club


Robin Leproux et Alain Cayzac se sont entretenus ce mercredi au sujet du rapport de médiation souhaite par le Président et confie a Alain Cayzac (membre du conseil de surveillance du club) et Franck Borotra (Président de la Fondation PSG).

Les échanges ont été constructifs (Franck Borotra était lui retenu a l'étranger). Les modalités d'évolution du plan de pacification sont en cours de finalisation. Alain Cayzac, Franck Borotra et Robin Leproux feront part de leurs décisions a la mi-décembre.

Écrit par : yo_yo 26/11/2010 13:49

Arrêté préfectoral Lorient-PSG




Pas d'interdiction de porter un maillot ou une echarpe du PSG ahmadinejad_wins.gif

Écrit par : Rjay 26/11/2010 22:42

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Leproux travaille au retour des «supporteurs historiques»

INTERVIEW - Le président du Paris-SG revient sur le bon début de saison de son club et sur son plan qui a éradiqué la violence mais a dégarni les tribunes du Parc des Princes. Il a rencontré les médiateurs cette semaine pour examiner les conditions d'un retour des abonnements, qui pourrait intervenir dès janvier.

LE FIGARO - Comment expliquez-vous la réussite sportive actuelle du PSG ?

Robin Leproux - On est en progrès avec des matchs références, des victoires contre Séville, Lyon, Marseille, et aussi un très bon match contre Dortmund, qui survole la Bundesliga. On est beaucoup plus forts que l'an dernier. On est capables d'inverser le cours d'une rencontre et de ne rien lâcher. Avec l'Europa League, on se confronte à de très grandes équipes. On commence à s'étalonner. Le président de Dortmund m'a dit d'ailleurs que notre groupe avait le niveau de la Ligue des champions.

Paris semble armé pour le titre de champion de France…

Le titre, je n'en parle pas. Ce serait une pression malsaine. On n'est pas encore armé pour cela. On a eu une saison très compliquée l'année passée et il ne faut pas oublier que l'on possède la moitié du budget de l'OM et de l'OL. On dit que l'on a un banc. C'est vrai. Mais dès qu'on a deux suspendus, on se retrouve avec seize joueurs de champ seulement…

Quel est l'objectif, alors ?

Si Paris est dans les trois et même dans les cinq premiers, ce sera déjà un très gros progrès.

Mais il y a toujours beaucoup d'attentes…

On essaye de travailler sérieusement pour que le PSG soit en haut du championnat tous les ans. Antoine Kombouaré a désormais une très bonne connaissance du club et de son environnement. Il s'est adapté. Antoine et moi, on doit s'assurer de la stabilité. Il nous faut plus de temps et un peu plus de moyens pour avoir davantage de joueurs clés qui font la différence dans les matchs difficiles.

Cela veut dire que le PSG pourrait se renforcer cet hiver ?

Si l'on gagne à l'Euro Millions. (Sourires.) Il ne faut pas oublier que l'on travaille avec un budget fermé. Sauf très bonne nouvelle, je ne crois pas que l'on disposera de moyens au mercato d'hiver.

Paris est en déficit chronique. Est-ce une fatalité ?

Je ne le pense pas. On possède un très bel actif joueurs. On reçoit des offres quotidiennes. Et je suis sûr que l'on va retrouver notre affluence en billetterie. Le club offre une meilleure image. On pourra ainsi avoir plus de partenaires commerciaux et plus de moyens.

Comment allez-vous faire pour garder Nenê l'année prochaine ?

Tous les joueurs clés ont vocation à rester. On bâtit un groupe qui se solidifie et auquel on apporte des compléments de talent. On est dans une dynamique de construction. On ne joue pas les syndics de faillite. On a un actionnaire solide, le club fait sa mutation d'image et progresse sportivement. On n'est pas en train de faire les soldes ! Nenê, on a travaillé très en amont pour qu'il vienne. On ne va pas le laisser partir de sitôt.

Les Qatariens se sont-ils éloignés du PSG ?

À ma connaissance, il n'y a jamais rien eu de concret. Il n'y a pas que le Moyen-Orient qui s'intéresse au PSG. L'actionnaire est sollicité par des Russes, des Chinois.

Des Chinois, vraiment ?

C'est normal, c'est Paris, pas Trifouillis-les-Oies. (Sourires.) Quand on montre une image plus épanouie et plus séduisante, on attire. Un nouveau partenaire permettrait d'avoir les moyens de s'offrir deux ou trois joueurs d'exception et de gagner du temps dans la progression.

Votre plan a pacifié le Parc des Princes, mais l'a aussi aseptisé…

Aseptisé, il ne faut pas exagérer. On sait qu'il nous manque ce public qui sait organiser les chants et les tifos. Mais ne caricaturons pas en disant : «Les dirigeants font Eurodisney.» On travaille au retour des abonnements et à celui de nos supporteurs historiques. Il faut définir les modalités de ces retours, mais la priorité reste la sécurité pour tous. Deux groupes d'Auteuil et de Boulogne se sont affrontés récemment sur une péniche lors d'un concert de hard rock. Même si, autour du Parc, la situation est assainie, la tension est toujours là.

Pourrait-on assister à une remise en cause du placement aléatoire dans les virages ?

Aléatoire, c'est un grand mot, il faut savoir ce que l'on met dedans. Le plan est transitoire, on l'a toujours dit. On a passé un cap important. On doit en passer d'autres. Il y a beaucoup de questions. Vient-on en tribune à trois ou à dix ? Peut-on créer de nouvelles associations ? Si on prend un abonnement, est-ce que l'on reste dans une tribune ou est-ce que l'on bouge à chaque match ?

Vous n'avez pas été tendre récemment avec le président de la Ligue, Frédéric Thiriez…

La Fédération est en train de faire sa mutation et se remet en question. La Ligue devrait l'imiter. Je préconise que l'on travaille ensemble en transparence, avec un vrai échéancier. Les grands clubs ne sont pas assez entendus lors des tours de table. Mais je ne désespère pas !


LEFIGARO

Écrit par : 11G 29/11/2010 17:40

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PSG : les supporters censurés


Les supporters du PSG ont été victimes d’un arrêté préfectoral du Morbihan. Plus méchant qu’une horde de Marseillais !

Ce document a interdit à ces besogneux d’arborer fièrement leurs couleurs lors du match qui opposait Lorient au PSG, le 14 novembre dernier.

Dans le texte : « Tout supporter du PSG portant les couleurs de son club est interdit de périmètre de stade avant et pendant la rencontre ».

Drapeaux, maillots, écharpes bleues et rouges. Tout l’attirail de l’ultra a été confisqué !

« J’ai bien conscience qu’on empêche un supporter paisible et qui réside dans la région de porter l’écharpe, mais il est difficile de dire que certains pourront l’avoir et pas d’autres, explique au Télégramme le sous-préfet de Lorient, Denis Labbé. C’est le problème des mesures trop générales. On n’interdit pas aux supporters de venir mais c’est une mesure faite pour responsabiliser les clubs. C’est au PSG d’encadrer ses supporters. Mais cela s’est bien passé, cela n’a pas été la chasse aux écharpes ».

Une mesure qui ne s’adressera qu’au PSG… les vilains !


So Foot

Écrit par : guiclay 01/12/2010 19:12

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PSG: supporters anti-Ch'tis jugés demain

AFP

Cinq hommes, supporters du PSG, vont être jugés demain et vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny, accusés d'avoir déployé une banderole injurieuse en mars 2008 au Stade de France lors d'une finale de la Coupe de la Ligue Paris SG-Lens. "Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis", proclamait, en référence au film de Dany Boon, la banderole de plusieurs mètres de long, déployée dans la tribune des supporters parisiens. Elle avait provoqué de très vives réactions, dont celle du président Nicolas Sarkozy.

Les cinq hommes, âgés de 22 à 32 ans, seront jugés par la 14ème chambre du tribunal pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive". La banderole avait été préparée la veille du match, au Parc des Princes. Les lettres avaient ensuite été distribuées quelques heures avant la finale, place Saint-Michel dans le centre de Paris. Elles avaient été dissimulées sous des vêtements pour pouvoir être introduites dans le Stade de France. Découpée en onze morceaux de cinq mètres, portant chacun une syllabe, la banderole avait été exhibée pendant trois minutes en début de 2è mi-temps. Cinq personnes qui ont reconnu avoir participé au déploiement ont finalement bénéficié d'un non-lieu, après avoir affirmé qu'elles n'en connaissaient pas le contenu.

En revanche, un des auteurs présumés a dit lors de l'enquête qu'il s'agissait pour lui de "second degré", d'une "simple blague". Les deux groupes Boulogne boys et Milice Paris ont été cités à plusieurs reprises dans l'enquête. Parmi les cinq hommes jugés, figurent des étudiants, un agent et un technicien de la SNCF et un conducteur de train. Sur le banc de la partie civile, seront représentés les villes de Lens et Lille, la région Nord-Pas-de-Calais, la fédération française de football (FFF), le Stade de France, la ligue de football professionnel, le PSG et le Racing club de Lens. La sécurité dans et autour du tribunal a été renforcée à l'occasion du procès, a dit une source judiciaire.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/01/97001-20101201FILWWW00591-psg-supporters-anti-ch-tis-juges-demain.php

Écrit par : Fabrice 02/12/2010 09:00

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Banderole : Ouverture du procès
Cinq supporters du PSG sont jugés jeudi et vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny pour «provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive». Ils sont accusés d'avoir déployé une banderole injurieuse en mars 2008 au Stade de France lors d'une finale de la Coupe de la Ligue entre le PSG et Lens.

Cinq personnes qui ont reconnu avoir participé au déploiement ont finalement bénéficié d'un non-lieu, après avoir affirmé qu'elles n'en connaissaient pas le contenu. Parmi les cinq hommes jugés, figurent des étudiants, un agent et un technicien de la SNCF et un conducteur de train. (Avec AFP)


LEQUIPE.FR

Écrit par : CrazyLiam 03/12/2010 14:55

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Banderole : Du sursis requis

Le parquet de Bobigny a requis vendredi de la prison avec sursis contre trois des cinq prévenus qui comparaissent pour avoir déployé la fameuse banderole contre les Ch'tis au Stade de France en mars 2008. Loïc Pageot, vice-procureur au tribunal de Bobigny, a demandé 3 mois de prison avec sursis assortis de travaux d'intérêt général et une interdiction de stade de 5 ans contre les deux prévenus qui ont reconnu avoir partcipé à la confection de la banderole et à son déploiement. Le troisième, qui avait introduit un morceau de la banderole dans le stade, pourrait quant à lui écoper de deux mois de prison avec sursis et de 3 ans d'interdiction de stade. Enfin il a été requis contre les deux prévenus qui ont participé au déploiement de la banderole 300 et 600 euros d'amende.

Lequipe.Fr

Écrit par : Panenka 05/12/2010 21:20

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PSG : Manif pour le retour des abonnements

Cet après-midi à Paris, environ 400 personnes ont défilé à Paris entre République et Hotel de Ville pour réclamer le retour des abonnements dans les virages populaires du Parc des Princes. La manifestation était organisée par l’association "Liberté pour les abonnés".

Des membres d’anciens groupes issus des deux tribunes étaient présents. « Il va y avoir plus d’ambiance ici sous la pluie qu’au Parc des Princes depuis le début de la saison », annonçait l’un des organisateurs avant le départ du cortège.

« Rendez-nous nos abonnements », « Leproux démission », « Boycott Parc des Princes » ont été les grands slogans des supporters, en plus des chants traditionnels à la gloire de leur équipe. Sur les banderoles, on pouvait lire « Colony Go Home », « Supporter le Paris-SG n’est pas un crime ».

La manifestation s’est déroulée dans une ambiance bon-enfant, sous l’oeil étonné des touristes et des passants.

LD-C


So Foot

Écrit par : OsMoZ 05/12/2010 21:22

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Les supporters du PSG défilent à Paris contre le plan antiviolence du club

Près d'un millier de supporters du PSG selon les organisateurs, 700 selon la police, ont manifesté dimanche dans les rues de Paris aux cris de "Leproux démission" et de "Rendez-nous nos abonnements" pour protester contre le plan antiviolence du président du club, Robin Leproux.
Arborant des bonnets, des écharpes et des drapeaux aux couleurs du Paris SG, les manifestants, toutes générations confondues, ont tenu des banderoles annonçant "Supporter le PSG n'est pas un crime!" ou encore "Notre passion n'est pas aléatoire", alors qu'une des mesures du plan prévoit la mise en place d'abonnements aléatoires pour les supporters des virages Auteuil et Boulogne.

"Les abonnements aléatoires, c'est on ne peut s'abonner qu'à quatre et on ne choisit pas sa tribune", explique à l'AFP Albin Queru, co-fondateur de l'association Liberté pour les abonnés, organisatrice de cette marche "pacifique" mais "revendicative".
"Il n'est pas normal de stigmatiser les 13.000 abonnés des virages, alors que les problèmes ne concernent que 300 personnes. (...) On en a assez de l'assimilation hooligans égale violences", a-t-il ajouté, appelant le club à prendre "ses responsabilités avec les individus qui posent problème depuis des années" et à ne pas punir les "amoureux du club".
"J'ai ma femme et mes enfants et le PSG. Plus qu'une passion, c'est un amour", a déclaré à l'AFP Thomas Tonnasi, agent territorial de 29 ans et abonné du PSG depuis "14 ans". "Sans supporter, le PSG n'a plus d'âme", a-t-il ajouté.
S"il n'est "pas un gros fan de foot", Augustin, cadre dans le bâtiment de 30 ans, était "abonné depuis 10 ans" et se rendait au Parc des Princes "pour le PSG mais aussi pour cette ambiance festive et populaire".
"On payait un abonnement annuel, on se retrouvait avec des potes, on parlait de nos vies", se souvient-il.
Le cortège, parti aux environs de 14H30 de la place de la République, a rejoint peu avant 16H00 l'Hôtel de Ville, une heure avant le début de la rencontre opposant le PSG à Brest au Parc des Princes.
Les supporters y ont allumé quelques fumigènes, avant de déployer une banderole où il était inscrit "40 ans du PSG, 13.000 bougies soufflées" et d'observer une minute de silence.
L'Hôtel de Ville organise jusqu'au 29 janvier une exposition de photos à l'occasion du quarantième anniversaire du club.


Le Parisien

Écrit par : Comanchero 09/12/2010 16:24

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Lundi à 18 heures, une réunion aura lieu entre Robin Leproux, Alain Cayzac, Franck Borotra et des représentants historiques des virages du Parc, en tout une vingtaine de personnes. Selon nos informations, le président du Paris Saint-Germain ne fléchira pas sur sa position : à savoir proposer à partir de janvier et le retour des matches, des abonnements aléatoires et non fixes comme le souhaitaient les anciens de Boulogne et d'Auteuil (en fait, il pourrait y avoir quelques regroupements d'amis entre eux dans les tribunes tant que cela ne dépasse pas un certain nombre). Parmi les médiateurs, Alain Cayzac met selon nos informations la pression sur Robin Leproux pour qu'il ne fasse pas ces abonnements aléatoires. « Surtout ne fais pas ça », aurait ainsi dit l'ancien président parisien à l'actuel. S'ils n'étaient pas écouté, et c'est donc la tendance aujourd'hui, les supporters ont en effet prévu d'entamer des actions.



http://www.rmc.fr/editorial/138444/leproux-reste-ferme-sur-les-abonnements-aleatoires/

Écrit par : sylvain 11/12/2010 22:24

Le Parisien

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Deux cents indépendants du PSG dans les tribunes de Valenciennes

«Leproux démission ! Leproux, démission !», «Rendez nous nos abonnements ! », près de deux cents supporteurs parisiens venus par leurs propres moyens sont présents au stade Nungesser de Valenciennes (Nord). Ils ont pris place dans la tribune des supporteurs valenciennois et scandent des slogans contre Robin Leproux, le président du PSG, et contre Colony Capital, actionnaire principal du club.

Ils ont été rapidement isolés du reste de la tribune par un important cordon de CRS, qui s'est momentanément placé en retrait avant de revenir à leur contact dans la tribune.
Ils manifestent ainsi leur hostilité au plan de sécurité qui a suspendu les abonnements au Parc depuis le début de saison. En comparaison, ils sont environ 80 dans la tribune réservée aux visiteurs à avoir pris part au déplacement officiel et encadré.

Écrit par : Comanchero 13/12/2010 08:57

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Paris a rendez-vous avec ses supporteurs
Sportivement, tout va bien à Paris. Reste le problème des supporteurs qui ont déserté le Parc des Princes. Une réunion importante entre ces fans et la direction du PSGest prévue aujourd’hui.

L’ambiance risque d’être chaude au Parc des Princes, ce soir à partir de 18 heures. Ce ne sera pas sur la pelouse grâce aux exploits de l’équipe, toujours 2e de la L 1 après sa victoire (2-1) samedi à Valenciennes, mais plus haut, dans les bureaux. Robin Leproux doit recevoir les représentants des anciennes associations de supporteurs du club (dissoutes) et du collectif Liberté pour les abonnés.
Le président du PSG devrait leur présenter les retouches qu’il compte apporter à son plan initial de pacification du Parc (fin des abonnements dans les tribunes Boulogne et Auteuil et mise en place du placement aléatoire).

Le retour des abonnements en virages? Leproux devrait annoncer aux supporteurs le retour des abonnements dans les virages pour janvier. Mais, sauf retournement de situation, avec placement aléatoire, comme le président l’a confié récemment à des représentants des pouvoirs publics. Concrètement, dans quelques semaines, un spectateur pourrait donc se voir attribuer un abonnement jusqu’en mai dans le même virage. L’alternance d’un match sur l’autre entre les deux virages, un temps envisagée, aurait été abandonnée. A priori, les anciens fans d’Auteuil et Boulogne ne veulent pas entendre parler de placement aléatoire. Hier, certains Ultras menaçaient même de boycotter la réunion. Autre interrogation qui était encore discutée il y a peu : le nombre d’abonnements auquel pourrait souscrire une même personne. Deux, quatre, six ou plus? Seule certitude, la direction veut éviter la reformation de petits groupes et tient à ce que le retour des abonnements ne se fasse pas au détriment des familles. Celles-ci pourraient se voir proposer des formules à prix attractifs.

Le médiateur Cayzac a tout tenté. En froid avec les anciens représentants des associations dissoutes au point d’annuler deux réunions de travail avec eux avant celle de ce soir, Robin Leproux a nommé deux médiateurs. Alain Cayzac, ancien président du club, et Franck Borotra, président de la Fondation PSG, ont multiplié les rencontres et remis leurs recommandations à Robin Leproux il y a deux semaines. Alain Cayzac, proche de certains leaders des « feues » associations, n’était pas très favorable à des abonnements avec placement aléatoire. L’ancien président aurait tenté, ce week-end encore, d’infléchir la position de Leproux et de revenir au système d’abonnements passé. « Un retour en arrière est impossible », avertit le ministère de l’Intérieur.

Une ambiance à reconstruire. Si le début de saison du PSG est un succès grâce à ses bons résultats, la fête n’est pas totale en raison de ce différend avec les supporteurs. A travers ces ajustements, Robin Leproux veut corriger le tir. Car son plan, indispensable pour ramener la paix au Parc, a eu deux effets pervers : une affluence en baisse et une ambiance globalement décevante. C’est en ce sens que la direction envisage de créer une nouvelle association de supporteurs commune à l’ensemble des fans du PSG.


LeParisien.fr

Écrit par : sylvain 13/12/2010 13:29

http://exlf.blogspot.com/2010/12/appel-au-peuple-rouge-et-bleu-paris-sg.html


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Appel au peuple Rouge et Bleu, Paris SG - Monaco, samedi 18/12/2010

Appel au peuple rouge et bleu, à tous les interdits d’abonnement et à tous ceux qui nous soutiennent.

Lieu : Parc des Princes
Date : samedi 18 décembre
Emplacement : H rouge ou bleu (voire n’importe où dans le stade…)
Objectif : démonstration de ferveur et de soutien au Paris SG, contestation du plan Leproux
Achat de places : Fnac, Virgin, Ticketnet etc…


Pour le match de samedi prochain, il a été décidé de réaliser une démonstration de ferveur et de soutien à nos couleurs, à l’ensemble des dirigeants du Paris SG, aux médias et à la France entière. Ce retour au Parc des Princes est une action ponctuelle qui rentre dans le cadre de notre boycott actuel du Plan Leproux, le lynx. Cette action va nous permettre de contester vigoureusement ce plan et de montrer notre unité face à toute tentative de division de la part du Colony FC.

Cette action a été longuement réfléchie pour 2 aspects :

- Devons nous briser, le temps d’un match, le boycott ? Oui, car cette action entre dans le cadre de celui-ci. Nous refusons l’idée d’un placement aléatoire dans nos tribunes historiques. Nous montrons par cette action que « l’idée » de nos dirigeants est stupide. De plus, la chance nous est donnée de montrer que peuvent cohabiter librement, et normalement, toutes les composantes du public du Paris SG au Parc des Princes.
- Devons nous donner 45 euros à Leproux ? Oui, car nous allons avoir, médiatiquement parlant, une fenêtre de tir fantastique (le match est retransmis en direct à la télévision) qui vaut tous les communiqués de presse et toutes les manifestations du monde. Les dirigeants et la presse seront en face de nous. Ils ne pourront pas continuer à sublimer le plan « anti-violence », qui n’a pour seule incidence que de vider le Parc des Princes.

Notre action n’est pas égoïste: nous appelons l’ensemble des personnes se sentant concernées à nous rejoindre pour ce match.
Nous sommes conscients que ni Leproux, ni la police ne seront satisfaits de voir notre mobilisation. C’est pourquoi nous vous demandons de ne céder à aucune provocation de la part de stewards ou de policiers. Nous viendrons au stade pour réaliser une action pacifique, à très fort impact pour la suite de notre combat.

Aujourd’hui, lundi 13 décembre 2010, dans la lignée des mesures prises depuis le début de l’année au nom de la $acro $ainte $écurité, Leproux et ses sbires vont annoncer une première au monde : la création d’abonnements aléatoires. Ces abonnements sont le prolongement de ce qui est fait actuellement et permettront d’encrer encore plus fortement dans les tribunes son plan machiavélique. Personne ne retrouvera sa tribune comme avant. L’aléatoire ne permet pas d’organiser un quelconque soutien pour nos joueurs. Le but est de tuer tous les foyers de supporterisme actif et de les remplacer par des consommateurs actifs.
Nous demandons à l’ensemble des personnes ayant débuté l’action de boycott depuis le début de l’année, de le poursuivre sans faille après le match de samedi. Ne cédons pas aux rêves de Leproux de nous voir nous agenouiller à ses pieds.

Écrit par : Miles 13/12/2010 19:14

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La seconde phase de TOUS PSG
TOUS PSG | 13/12/10 | 19:10






Le club avait promis un plan transitoire et évolutif. Après un large échange auprès de 25 représentants de groupes de supporters, le club en concertation avec les deux médiateurs Franck Borotra et Alain Cayzac a souhaité mettre en place la seconde phase suivante :

- Retour aux abonnements fixes dans les virages et quarts de virages (une fois la tribune de destination et la place d’affectation désignée par le club, l’abonné accompagné d’un maximum de quatre autres abonnés dans les mêmes conditions gardent les mêmes places jusqu’à la fin de saison).

L’ancienneté et tous les avantages cumulés par les abonnés historiques sont pris en compte pour le prix des abonnements vendus au tarif de la saison précédente dès le 16 décembre 2010 pour la seconde partie de saison.


- Le club favorise et soutient la création d’associations responsables prêtes à supporter l’équipe et à entretenir la ferveur dans le stade.


Faisant suite aux échanges avec les médiateurs une « http://www.psg.fr/fr/Article/003001/Article/51662/-CHARTE-12-douzieme-homme » reprenant les droits et devoirs des supporters a été établie pour les associations qui auront signé la « charte 12 » un quota maximum de 100 places réparties à part égales entre les deux virages par le club sera affectée nominativement, engageant la responsabilité du Président de
l’association en cas d’incident.


Ce dispositif du plan TOUS PSG s’appliquera jusqu’à la fin de la saison 2010/2011, il évoluera à nouveau pour le début de la saison 2011/2012.



Citation
« CHARTE 12 » (douzième homme)
TOUS PSG | 13/12/10 | 19:09






Le label « Charte 12 » sera attribué par le Club aux Associations partageant et défendant les mêmes valeurs que lui et prenant les engagements définis ci-après :

- Seules les Associations signataires de la charte pourront être présentes au Parc des Princes ou dans les secteurs visiteurs des stades dans lesquels évolueront les équipes du Club. Un comité de suivi incluant des personnalités historiquement attachées au club, des responsables d’associations partenaires du PSG (SOS Racisme, LICRA, PFG…) sera chargé du respect des engagements, le comité pourra suspendre l’accord entre une association et le club dans l’hypothèse d’un manquement à la charte.

- Les Associations signataires de la charte s’engageront à communiquer au club :
. Une copie de leurs statuts et la justification de l’enregistrement en Préfecture de l’Association.
. L’identité de leur Président et la composition de leur bureau lors de chaque changement de ceux-ci, dans un délai de 15 jours.
. La liste de leurs membres (prénom, nom, adresse) et une copie de la pièce d’identité de leurs nouveaux membres, tous les mois (sauf si cette liste est identique à celle du mois précédent).

- Jusqu’à la fin de la saison 2010 / 2011 les associations signataires de la « Charte 12 » se verront attribuer un maximum de 100 places dans les virages, également réparties entre Auteuil et Boulogne ; la liste des 100 membres ou moins ayant été fournie au club, celui-ci désignera leur place de destination dans les deux tribunes de manière fixe pour l’ensemble de la saison. Le Président de l’association pourra choisir son virage de destination à chaque match afin de favoriser l’organisation des évènements de soutien à l’équipe.

- Les associations signataires de la « charte 12 » s’engagent dans l’esprit d’un soutien à leur équipe, au club, pour les valeurs communes défendues conjointement par le Club et les Associations.


Les Associations devront clairement indiquer dans leurs statuts qu’elles partagent avec le Club les valeurs suivantes, quelles s’engagent à les respecter en toutes circonstances et à les faire respecter par leurs membres :

  • La solidarité
    Soutenir le Club dans les bons comme dans les mauvais moments. Donc bannir dans leurs expressions/actions publiques tout message injurieux contre le Club (ses joueurs, ses dirigeants, ses actionnaires, ses collaborateurs, ses partenaires,…) et toute action causant un préjudice au Club (préjudice financier, d’image, …).

  • La tolérance et le respect
    Bannir la violence, le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, l’homophobie, l’expression publique d’opinions politiques ou religieuses. Adopter une attitude respectueuse et «fair play » vis-à-vis des pouvoirs publics, des institutions du football, des arbitres et de fair-play, de l’équipe adversaire et de ses supporters.

  • Discipline
    Respecter les lois et règlements en vigueur dans un stade, notamment ne pas utiliser d’engins pyrotechniques, ne pas consommer de substances interdites dans un stade (alcool, drogues,….).

Soutenir et favoriser l’action du Club ou des pouvoirs publics en cas de comportements contraires aux valeurs ci-dessus, notamment en cas d’interventions en tribune.


- Les membres de ces associations auront la possibilité d’entrer dans le stade une demi-heure avant l’ouverture publique des portes à un accès unique et dédié.
Sur présentation de leur carte d’identité et de leur carte d’abonnement, ils rentreront dans le stade sous la surveillance des stewards. Leur abonnement n’est pas cessible, ne peut être prêté ni échangé.
Un mégaphone sera autorisé par groupe, des banderoles ou des bâches validées par le club pourront être déployées.
Les animations seront conçues en relations avec le Département Supporters du club qui pourra mettre à disposition du matériel nécessaire.
Seuls les déplacements officiels encadrés et organisés par le club peuvent être proposés à ses associations.

- La période de la demi saison Janvier 2011 / juin 2011 constitue une première phase de test : les associations au comportement conforme à leurs engagements verront leur nombre de places augmenter à parts égales dans les deux tribunes pour la saison suivante. De manière générale si l’expérience est un succès, le nombre d’associations signataires de la charte augmentera aussi.


psg.fr

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Écrit par : sylvain 13/12/2010 20:31


Écrit par : sylvain 13/12/2010 20:55

RMC

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Leproux : « On a trouvé un consensus »

Robin Leproux, le président du PSG, s’est montré satisfait ce lundi après l’annonce du retour des abonnements au Parc des Princes en janvier. Sous certaines conditions. Les abonnés se verront attribué une place en virage de manière aléatoire mais la conserveront jusqu’à la fin de la saison. Ils pourront être accompagnés de quatre personnes maximum. Par ailleurs, des associations pourront voir le jour à condition de ne pas excéder 100 personnes. « Certains groupes attendaient la création de ces associations dans les virages. Ils sont plutôt satisfaits. D’autres, qui insistent sur la notion de territoire historique sont très déçu. Mais le club ne peut pas prendre le risque de recréer cette opposition territoriale et de mettre en jeu la vie de personnes, a-t-il expliqué sur RMC. On a trouvé un consensus jusqu’à la fin de cette saison. C’est celui de dire qu’on ne choisit pas sa tribune de destination, mais qu’on ne bouge plus. Le fait d’avoir des associations jusqu’à 100 membres. Celles qui se sont comportés normalement ont vocation à grossir. Ce sont deux signes extrêmement forts, qui montrent qu’on a pris en compte ce que nous ont dit nos supporters. Mais les groupes ultra Boulogne et Auteuil ne souhaitait que retrouver leur territoire. On ne peut pas se le permettre aujourd’hui. »

Écrit par : Philo 14/12/2010 22:08


Écrit par : 11G 15/12/2010 14:53

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Les abonnements sans les abonnés ?



Le PSG annonce le retour des abonnements dès jeudi, mais à de telles conditions que le fossé entre la direction et les ex-abonnés reste toujours aussi gigantesque. D’un côté, des ultras et ex-abonnés qui minimisent les problèmes de violence et s’estiment lésés par un plan qui ignore la spécificité “culturelle” de leur attache au club, de l’autre une direction qui a transformé un combat légitime contre le racisme et le hooliganisme en une opération marketing auprès des consommateurs du PSG.
Le PSG connaît pourtant l’une de ses plus belles saisons du XXIème siècle, une embellie inespérée pour son quarantième anniversaire. Malheureusement, les tribunes à moitié remplies sonnent vides et le Parc des Princes, un des points de fixation de la culture ultra (c’est bien aussi là son drame) dans l’Hexagone, a perdu son âme. Les milliers d’abonnés, qui avaient suivi et soutenu le club parisien dans les affres du classement et devant les railleries de la France du foot, sont privés du droit de fêter les buts stratosphériques de Néné. Le plan anti-violence décrété par Robin Leproux, dans l’urgence d’une guerre des tribunes ayant causé la mort d’un membre du KOB, s’appuyait en effet cette saison sur la fin des abonnements en virages Auteuil et Boulogne, ainsi que sur le placement aléatoire des spectateurs.

Depuis, la cassure s’est installée et approfondie entre, d’un côté, le président du PSG, unanimement détesté pars les deux virages (quasiment leur seul point d’accord) et, de l’autre, les représentants des anciennes associations, pour la plupart dissoutes, et des ex-abonnés (s’exprimant désormais notamment par le biais du collectif “Liberté pour les abonnés”). En ordre de bataille souvent dispersé - les divisions, voire les hostilités, demeurent fortes, même si des ex-leaders des deux tribunes prétendent que le dialogue a repris entre eux -, les ex-fans parisiens ont multiplié les actions et les initiatives (manifestations dans Paris, présence à Hénin-Baumont en soutien aux féminines -ce qui leur valut un point de retrait en “sursis”-, rassemblement hors-zone lors de Valenciennes-PSG, etc.), et ils s’apprêtent à se regrouper dans les latérales à l’occasion de la venue de Monaco, rompant avec la consigne de boycott, « pour rendre la monnaie de sa pièce à l’actuelle direction » (communiqué officiel “Liberté pour les abonnés”). Ils seront sûrement remontés à bloc au vu de ce qui a été annoncé lundi soir par le président parisien.

En effet, soucieux de trouver une issue “par le haut”, Robin Leproux avait nommé deux médiateurs (Alain Cayzac et Franck Borotra) auprès des supporters (du moins de certains d’entre eux et de ceux qui acceptaient de leur parler) pour dessiner les contours d’une solution commune négociée. Après avoir rencontré une dernière fois ses interlocuteurs des tribunes, le trio Cayzac-Borotra-Leproux a délivré en conférence de presse le fruit de ses réflexions. Rien qui puisse arranger, du moins prochainement, les choses. Tout d’abord, hors de question de revenir sur le placement aléatoire. Or c’est bel et bien le point crucial que les supporters refusent de toutes leurs forces, quitte à céder sur le reste, conscients malgré tout qu’il n’est plus possible de revenir totalement en arrière. Néanmoins, que ce soit du côté du club ou du ministère de l’intérieur, qui suit l’affaire de très près, on ne veut en aucune circonstance tolérer la reconstitution des deux tribunes et leur opposition avec son lot de violences (surtout avec l’Euro 2016 en ligne de mire). D’ailleurs, la violence continue entre certaines factions rivales d’Auteuil et Boulogne, désormais dans la rue, à plus ou moins forte intensité, comme en ont témoigné les affrontements lors d’un récent concert du groupe punk hardcore Onesta. Franck Borotra a enfoncé le clou très clairement : « Ils souhaiteraient revenir à une situation mettant au cœur de la décision la territorialisation. C’est-à-dire on est de Boulogne ou d’Auteuil. Si nous voulons faire disparaître cet antagonisme entre les deux tribunes, il faut accepter que tout cela évolue. Pour moi, la territorialisation, c’est le Parc des Princes et non telle ou telle tribune ».

Le retour des abonnements s’effectuera donc dès jeudi, mais de manière très encadrée. Pas plus de cinq abonnements groupés et de surcroît toujours situés au hasard. Des associations pourront se reformer, mais à condition de signer une charte “du 12ème homme” qui les enjoint à ne pas dépasser les cent membres (en donnant nom, adresse et copie de la pièce d’identité, mais pas encore l’ADN !) et à « bannir dans leurs expressions/actions publiques tout message injurieux contre le Club (ses joueurs, ses dirigeants, ses actionnaires, ses collaborateurs, ses partenaires ?) et toute action causant un préjudice au Club (préjudice financier, d’image ?) ».

Amar, ancien porte-parole des Lutèce Falco (Auteuil), présent lors de la réunion de lundi soir, résume la philosophie du nouveau plan : « En gros, il s’agit en fait de créer des assoces de bénévoles pour aider gratuitement le club à animer le stade ». Devant ces propositions, le front du refus ne semble pas s’être fissuré. Sur le site du Parisien, Philippe Pereira, ex-porte-parole de la tribune Boulogne, ne décolérait pas : « Leproux a imposé ses idées sans prendre en compte notre avis. Il n’a qu’un seul mot d’ordre : la sécurité ». Amar n’est pas loin de partager ce sombre constat : « Les morts servent d’alibi au club. Ils voulaient juste changer le public pour des spectateurs dociles ». Hooman, ex-membre des Authentiks, ancien groupe de la tribune G, pointe les défauts de départ de la stratégie Leproux : « Dans le plan, on a traité les associations au même titre que certains ’groupements de fait’ violents et racistes de Boulogne. C’est le cœur du problème. On continuera de protester pour obtenir le retour dans notre tribune ». Un communiqué signé « Virage Auteuil – Tribune G », continue de réclamer « le départ de Colony capital, Robin Leproux, Philippe Boindrieux, Bruno Skropeta, Jean-Philippe D’hallivillée, ainsi que du département (anti) supporters ».

Malgré ces divergences, tous refusent catégoriquement les placements aléatoires et surtout ces nouvelles associations “autorisées” dont on se demande qui va venir en garnir les rangs. Un ex-abonné d’Auteuil prédit déjà l’échec de cette usine à gaz : « On va juste changer notre façon de supporter le club, à l’extérieur par exemple, on se regroupera hors des parcages, ce qui va finalement peut-être causer plus de difficultés qu’avant ». Le PSG n’a pas fini de se la jouer à l’anglaise.

Nicolas Kssis-Martov


So Foot

Écrit par : sylvain 15/12/2010 18:04

http://exlf.blogspot.com/2010/12/bienvenue-en-chine.html


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Bienvenue en Chine


La seconde phase du plan Leproux a été annoncée lundi soir. Sans surprise.

Pourtant, un projet alternatif, élaboré conjointement par des responsables de toutes les tribunes, avait été proposé aux deux médiateurs : M. Cayzac et M. Borotra. En vain. A croire que le PSG n’a pas le même Larousse. Médiation : fait de servir d’intermédiaire entre deux ou plusieurs choses ou parties.
Ce projet prévoyait le retour des abonnements libres dans les tribunes bleu d’Auteuil et de Boulogne accompagné du maintien du placement aléatoire, jusqu'à la fin de la saison, dans les parties rouges. Nous exprimions aussi notre volonté de ne pas voir disparaître les zones familiales bénéficiaires de tarifs préférentiels, de même que les invitations de la Région Ile-de-France destinées aux jeunes.

Nous avions donc joué, nous, le jeu de la médiation. Et nous estimons l’avoir fait raisonnablement, sans exiger le « retour en arrière » dont certains dirigeants et médias nous affublent. Mais, nous le savions, tout ceci n’était qu’une vaste mascarade servant un Robin Leproux désireux de se donner une image conciliante.
Ainsi, en janvier, le Parc de Princes ouvrira de nouveau ses portes aux abonnés aléatoires, jusqu’à la fin de la saison. Pour le président du Paris SG, les pensionnaires du Virage Auteuil et du Kop de Boulogne ne sont toujours pas prêts à cohabiter aux Parc des Princes et donc à retrouver leurs tribunes respectives sans développer une « guerre de territoires ».

Faut-il rappeler à Robin Leproux qu’il n’y a jamais eu, dans l’enceinte de notre stade, d’incidents entre ces deux tribunes ? Et le président du Paris SG doit bien savoir que depuis le début de l’année, regroupés dans un même coin de tribune, des supporters du club, d’Auteuil, de Boulogne et de Latérales cohabitent en déplacement, au nom de deux causes : les Rouges et Bleus et la contestation de son plan sécuritaire.

Alors que personne ne s’y méprenne, la mise en place des abonnements aléatoires n’émane d’aucun consensus issu de la médiation. Le plus drôle, c’est que Robin Leproux, en manque de sous, revient même sur sa politique d’invitation. Dehors les familles et les jeunes des cités.
Et après les avoir chassées, le président du Paris SG souhaite le retour des associations de supporters. Mais à sa manière. Des groupes de 100 personnes, maximum (et réparties entre les deux virages), signataires de la « Charte 12 », histoire que ses nouvelles marionnettes lui obéissent. Aurait-il besoin d’un soutien populaire au Parc des Princes ? Nous qui croyions que son plan était « un succès ».

Morceaux choisis:

« Seules les associations signataires de la charte pourront être présentes au Parc des Princes ou dans les secteurs visiteurs des stades. » Qui va la signer ? Les associations sont dissoutes et/ou non disposées à collaborer avec Robin Leproux dans ces conditions.

«…un comité de suivi incluant des personnalités historiquement attachées au club, des responsables d’associations partenaires du PSG (SOS Racisme, Licra, Paris Foot Gay, etc…). » Quelle est la légitimité de telles associations dans un club de football ?

« Les association signataires de la charte s’engageront à communiquer au club : une copie de leurs statuts et la justification de l’enregistrement en Préfecture ; l’identité de leur Président et la composition de leur bureau lors de chaque changement de ceux-ci, dans un délai de 15 jours ; l’identité de leurs membres et une copie de la pièce d’identité de leurs nouveaux membres, tous les mois. » Ceci a toujours été le cas et n’a pas empêché les dissolutions. Et puis, tant qu’on y est, pourquoi pas des bracelets électroniques.

« Bannir dans leurs expression/actions publiques tout message injurieux contre le club (ses joueurs, ses dirigeants, ses actionnaires, ses collaborateurs, ses partenaires, etc.) et toute action portant préjudice au club. » Des supporters dociles, qui acceptent les dérives mercantiles du football et des joueurs amorphes et sans âme jouant la relégation. Bienvenue en régime totalitaire.

« Bannir la violence, le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, l’homophobie, l’expression publique d’opinions politiques et religieuses. Adopter une attitude respectueuse et ‘fair-play’ vis-à-vis des pouvoirs publics, des institutions du football, des arbitres et de fair-play, de l’équipe adversaire et de ses supporters. » Du déjà vu dans les conventions signées avec les anciennes associations de supporters.

« Respecter les lois et règlements en vigueur dans un stade, notamment ne pas utiliser d’engins pyrotechniques, ne pas consommer de substances interdites dans un stade (alcool, drogues,etc.). » Robin Leproux n’a pour l’instant pas prévu de charte à faire signer aux VIP qui boivent du champagne et sniffent de la cocaïne dans les loges. Des lois pour les riches et des lois pour les pauvres.

« Soutenir et favoriser l’action du club ou des pouvoirs publics en cas de comportements contraires aux valeurs ci-dessus, notamment en cas d’interventions en tribune. » Comprendre délation et collaboration. Retour à Vichy avec le Maréchal Leproux.

Vous l’aurez compris, l’animation des tribunes ne sera pas, comme avant, à la charge des associations mais du Département supporters, et des sbires de Leproux qui utiliseront les membres de ces nouveaux groupes comme des ouvriers des tribunes. Toute liberté d’opinion et d’action sera proscrite.

La deuxième phase du Plan Leproux est donc pire que la première. Après avoir chassé hors des frontières les ennemis de son nouvel Etat fasciste – le Parc des Princes – Robin Leproux affirme son idéologie : paternaliste et liberticide.

Notre combat doit se poursuivre avec force et détermination. Car il est juste et sincère, conduit par aucune autre motivation que l’amour du Paris SG. Nous avons pourtant voulu jouer le jeu, prendre nos responsabilités et proposer des solutions innovantes, alternatives et pérennes. Mais malgré nos efforts, le Maréchal Leproux continue de nous traiter comme des parias.

Nous demandons aux abonnés exclus du Parc des Princes de rester solidaires et de ne pas céder à la tentation de s’abonner dans cette nouvelle prison qu’est le Parc des Princes. Nous appelons à poursuivre le glorieux boycott qui donne des cauchemars au service financier du club. Continuons le combat, pour prouver l’injustice profonde de ce plan Leproux, version un ou deux. Notre jour viendra. Restons patients et unis dans cette lutte qui oppose deux conceptions du football : l’une populaire, l’autre mercantile.

Leproux a besoin de nous… Nous n'avons pas besoin de lui !

Écrit par : touny 16/12/2010 11:51

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La vente d'abonnements en virages Auteuil et Boulogne a beau être ouverte depuis ce jeudi matin, c'est le calme plat au Parc des Princes. Entre 9h et 11 heures, une dizaine d'abonnements seulement ont été vendus. C'est beaucoup moins que ce qu'espérait la direction puisque huit guichetiers ont été réquisitionnés ce matin. La quasi-totalité des personnes venues s'abonner ne l'ont jamais été auparavant, et aucune ne faisait partie d'un groupe de supporters. Le boycott continue...

rmc.fr

Écrit par : 11G 17/12/2010 01:08

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Ambiance anti-Leproux samedi au Parc

Quatre jours après l’annonce de la phase 2 du plan Leproux, marquée par un assouplissement des mesures de sécurisation de l’enceinte, les dirigeants parisiens redoutent que certains supporters jettent des fumigènes au Parc des Princes, samedi lors de la réception de Monaco (21h), en signe de protestation contre le président du club de la capitale. Au PSG, on craint des chants hostiles et des jets d’engins pyrotechniques dans les tribunes latérales (H et J). Autre motif d’inquiétude, un certain nombre de supporters, ayant appris l’intention de membres historiques d’Auteuil et de Boulogne de se rendre au Parc pour manifester leur hostilité à Robin Leproux et l’actionnaire Colony Capital, ont demandé à être remboursé de leurs places.

RMC

Écrit par : sylvain 17/12/2010 11:00

So Foot

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Cayzac : « Agir par étapes »

Alain Cayzac aime le Paris-SG. C’est un fait. Lorsque Robin Leproux lui demande de faire le médiateur envers les supporters du PSG. Il dit oui. Lorsqu’on lui demande de nous en parler. Il dit oui aussi.


Comment s’est passée cette médiation ?
C’était difficile. Au début, Franck Borotra et moi-même ne savions pas à qui nous adresser. La plupart des associations n’étant plus là, il fallait trouver des interlocuteurs. Au final, nous avons rencontré près de vingt-cinq personnes qui représentaient de nombreuses pensées différentes. Mais globalement, nous étions face à des gens responsables.

Dans cette médiation, pourquoi ne pas avoir rencontré les anciens membres des Supras ou des Authentiks par exemple ?
Lorsque nous sommes partis dans cette mission, nous avons demandé au club les personnes à contacter. Surtout les personnes que l’on pouvait contacter. Très vite, nous apprenons qu’il est impossible de rencontrer les anciennes associations frappées du décret de dissolution. C’est contre la loi. C’est répréhensible pour elles et pour nous. Alors on rencontre les autres. C’est vrai qu’un garçon comme Christophe Uldry (représentant des Supras NDLR), je le connais de longue date. Et forcément, là, je n’ai eu aucun contact avec lui.

Pourtant vous avez rencontré la K-Soce, qui n’a aucune existence légale et appartient, de fait, aux Supras ?
Au club et ailleurs, on m’assure qu’ils ont une existence légale et qu’ils ne sont pas concernés par le décret. J’ai également vu les anciens Lutece Falco, qui se sont auto-dissous et qui n’étaient pas concernés par le décret, ou M. Perreira (Porte-parole du KOB) par exemple.

Comment se déroulent les différentes entrevues ?
On est interpellés par deux choses. La première, c’est l’amour que les gens ont pour le club. C’est frappant. La seconde, c’est l’antagonisme entre les deux tribunes. Il est toujours là. Les deux franges extrêmes ne s’entendent toujours pas. C’est un blocage avec lequel il faut composer. Et puis, l’enquête sur les événements de février n’a pas encore abouti alors chacun suspectait l’autre tribune. C’était difficile. Et puis il y avait parfois un refus de parler à la direction actuelle.

Vous aviez des directives de Robin Leproux sur la manière de mener ce projet ?
Non aucune. J’étais médiateur et non négociateur. Je n’avais rien à donner ou à proposer. J’étais là pour recueillir des avis, des ressentiments et renouer le dialogue. On ne pouvait plus rester dans la situation précédente avec deux morts au final. Il est impossible de tout effacer et de repartir comme si rien ne s’était passé. J’ai joué le rôle qui était le mien en tant qu’ancien Président, ancien actionnaire, ancien historique. Nous avons rapporté des sentiments, les décisions incombaient à Robin Leproux uniquement.

Vous n’avez pas eu l’impression de servir de prête-nom pour renouer le dialogue devenu impossible avec Robin Leproux ?
C’est vrai que j’ai beaucoup entendu ce postulat. J’ai une légitimité qui est la mienne et je n’ai jamais voulu faire le sale boulot d’un autre. La chose qui compte, c’est d’être en paix avec sa conscience.

Quel était le but de cette médiation finalement ?
Il fallait reprendre le dialogue. Sans association, le dialogue est impossible avec les supporters. Il faut normaliser cette situation.

D’où le retour des abonnements aléatoires ?
Il faut agir par étapes. Je n’étais pas forcément favorable au placement aléatoire. Car il y a une logique de territoire que je peux comprendre. Mais il fallait que les gens veuillent retrouver leur tribune pour de bonnes raisons. Je comprends que l’on soit attaché à un endroit pour la notion affective. Mais si c’est pour repartir sur quelque chose de clanique, ce n’était pas envisageable. On a très vite compris que ce système aléatoire était rejeté par les supporters. Mais il faut comprendre qu’une étape provisoire était nécessaire. Là, on repart sur des associations limitées en nombre. Les gens doivent être responsables, revenir petit à petit. Si tout se passe bien, on pourra, par la suite, repartir sur plus de places, sur une tribune fixe, etc. Mais il fallait absolument agir par étapes car la tension est toujours présente. Il ne faut pas se précipiter.

Mais quand on lit la Charte 12, il y a quand même des conditions liberticides lorsque l’on veut monter une association suivant la nouvelle formule (bannissement dans les expressions/actions publiques de tout message injurieux contre le Club par exemple). Quid du principe de liberté d’expression et d’opinion ?
Le but n’est pas de prendre la charte au pied de la lettre. On voulait surtout éviter les injures et les diffamations. Il n’est pas concevable de revivre quelque chose comme la banderole contre les Cht’is. L’idée générale est là. Après, on ne va pas fliquer les gens ou un représentant d’association qui exprime son mécontentement sur un match. C’est infaisable et stupide. La charte n’est pas liée à la médiation, elle vient de Robin Leproux. Si on l’avait soumise aux supporters et aux anciens leaders, elle aurait été rejetée en bloc et je le comprends.

Le seconde phase de “Tous PSG” met en avant le côté responsable des nouvelles associations. Pourtant, à aucun moment on n’a eu le sentiment que le club s’était remis en question. Comment expliquer le maintien du département supporters par exemple ?
Cette question n’a pas été évoquée lors des médiations. De toute façon, la structure s’occupant des supporters au sein du club n’était pas présente durant le processus.

On vous sent moyennement convaincu par le résultat final...
Quand j’étais Président, je n’ai eu que des mauvais résultats sportifs. Et lorsque j’étais au fond du trou, j’ai regroupé les anciens présidents d’associations. Nous avions de bons rapports et l’union sacrée a été décrétée. Je leur suis toujours reconnaissant de ça. Cette année, les résultats sont là. Mais si les mauvais jours reviennent, il faudra être derrière le club. Et on aura besoin des supporters... Il fallait donc retrouver des interlocuteurs. Il faut savoir qu’il y a des gens qui sont contents de la situation actuelle du Parc des Princes.

Oui, mais vous ?
Moi je suis attaché à trois choses : sécurité, ferveur, fréquentation. Il faut trouver l’équilibre dedans. Aujourd’hui, d’un point de vue sécurité, Robin Leproux a fait un boulot extraordinaire. On ne peut rien lui reprocher quand on regarde le résultat. Mais sur la ferveur, ce n’est pas celle que je recherche. Et la fréquentation est en baisse... Mais tout ça, Robin Leproux en est conscient. Rien ne l’obligeait à revenir vers les supporters. Il pouvait continuer comme ça et profiter des louanges qui sont les siennes. Pour le moment, l’étape une est un succès. Il reste l’étape deux à valider avant de voir la suite. Ce qui est certain, c’est qu’il faut retrouver cette âme au stade. Les associations qui vont se créer ont tout à y gagner...

Mathieu Faure




Écrit par : Roufi 17/12/2010 16:54

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Le PSG cherche toujours ses abonnés

Au deuxième jour de la mise à disposition des abonnements 2010-2011 pour suivre les matches au Parc des Princes, les clients se font toujours attendre. Il y avait ainsi très peu de demandeurs ce vendredi matin au Parc, et il y avait même plus de guichetiers que de personnes dans la file d'attente. Les quelques supporters présents étaient là afin de récupérer des places à 12 euros en placement aléatoire pour la rencontre PSG - Monaco de samedi. Selon nos informations, plus de 200 abonnements auraient toutefois trouvé preneurs au terme de la première journée hier.


RMC.fr

Écrit par : guiclay 17/12/2010 22:16


Écrit par : sylvain 17/12/2010 23:18

RMC

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Risques de fumigènes contre Monaco

Selon les chiffres de la police, entre 1500 et 2000 supporters historiques d'Auteuil et Boulogne se retrouveront en face de la tribune présidentielle (en H et J, latérales) pour scander des chants contre le plan Leproux et contre l'actionnaire principal du club, Colony Capital demain soir au Parc des Princes à l’occasion de la venue de l’AS Monaco (21h). La probabilité que des fumigènes soient lancés des tribunes est importante mais ces « fumi » ne viendront pas des tribunes latérales où se trouveront donc les anciens d'Auteuil et Boulogne.

Écrit par : B_s 18/12/2010 09:31

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Tolérance zéro pour les supporteurs contestataires


La réception de Monaco, ce soir, s’annonce tendue entre certains supporteurs parisiens et la direction du club. Environ 1000 à 1500 anciens abonnés des virages Auteuil et Boulogne, qui s’opposent au plan sécurité du président Leproux depuis cinq mois et qui n’ont pas accepté la main tendue du PSG en début de semaine, ont acheté des places en tribunes Paris pour afficher leur mécontentent.
Comme ils l’avaient fait, en plus petit nombre, lors de PSG - Rennes (0-0) le 19 septembre dernier, ils vont bruyamment contester la politique du club et invectiver la direction parisienne. Contrairement à il y a trois mois, les pouvoirs publics se disent prêts à intervenir. « Ce sera tolérance zéro, indique-t-on. Les policiers pourraient en interpeller certains qui se rendent coupables d’injures publiques. » Le dispositif sera digne d’un PSG - Marseille avec plus de 1000 hommes mobilisés. Sept cents stadiers et contrôleurs ont aussi été réquisitionnés. Les contrôles seront renforcés à l’extérieur et à l’intérieur du Parc des Princes. La vidéosurveillance sera plus particulièrement axée sur les tribunes où devraient s’installer les contestataires. Tout individu ivre ou auteur d’un comportement inadapté sera aussitôt interpellé. La préfecture de police de Paris est prête, comme lors de la première journée de L 1 pour la venue de Saint-Etienne, à dégainer en nombre des interdictions administratives de stade. Afin de préserver les spectateurs lambda qui pourraient être placés à proximité des supporteurs mécontents, des stadiers pourraient aussi être chargés de les isoler par un cordon de sécurité. Enfin, des policiers seront présents dans les coursives pour intervenir si nécessaire.



Le Parisien

Écrit par : sylvain 19/12/2010 11:24

Le Parisien

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Une soirée assez calme finalement

Ils étaient 2000 environ dans les tribunes H et J en secteur Paris, en face de la présidentielle et des dirigeants du PSG. Ces anciens abonnés des virages Auteuil et Boulogne, comme ils l’avaient annoncé, se sont opposés tout au long du match au plan sécurité mis en place en début de saison sous l’impulsion du président Robin Leproux.


Ils ont alterné insultes envers l’actionnaire et la direction du club et encouragements au club : « Colony démission » ou « le Parc est à nous ». Ils ont aussi raillé ceux qui occupent désormais leurs places à Auteuil ou Boulogne. Aucun débordement n’a toutefois été à déplorer.

Les forces de l’ordre mobilisées

Est-ce en raison de l’importance des forces de l’ordre déployées pour ce match à l’extérieur comme à l’intérieur du stade? En tout cas, la soirée a été calme et les craintes d’incidents graves vite balayées. Un supporteur a été interpellé pour avoir allumé un fumigène dans le secteur des ex-abonnés d’Auteuil, plus nombreux que leurs collègues de Boulogne. « Ça s’est bien passé, estime un officiel. On est satisfaits. » Même son de cloche du côté des fans contestataires. « On ne voulait pas se mettre à la faute afin de ne pas être une nouvelle fois stigmatisés par la police et le club », raconte un supporteur. Ce genre d’opération pourrait être répété à l’avenir par les anciens pensionnaires des deux virages du Parc.



Chantal Jouanno, la ministre des Sports, s’est rendue au Parc des Princes hier pour « soutenir Robin Leproux » après avoir appris la volonté de certains supporteurs de manifester contre le plan de sécurité du président du PSG. « C’est courageux ce qu’il fait », a-t-elle indiqué au micro d’Orange Sport.

Écrit par : sylvain 19/12/2010 11:39

L'Equipe

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Jouanno soutient Leproux

Les fortes chutes de neige n'ont pas refroidi les ardeurs des anciens abonnés d'Auteuil et Boulogne, hier soir. Comme prévu, ils se sont rendus en masse au Parc des Princes pour manifester leur opposition à la politique de pacification de l'enceinte parisienne que porte Robin Leproux, le président du PSG, depuis le début de la saison. Placé en tribune Paris, ils étaient près de 2000 mais aucun incident majeur n'a été à déplorer. Ils ont néanmoins manifesté leur hostilité envers l'actionnaire majoritaire du club, Colony Capital, et du président parisien en scandant des "Leproux démission" et "Lepoux, on t'en....". La préfecture de police de Paris avait dépêché plus d'un millier de policiers aux abords du Parc des Princes. A l'intérieur, le club de la capitale avait quant à lui déployer environ 700 stadiers pour prévenir tout risque de débordement. Chantal Jouanno, la ministre des Sports, présente au match, est venue apporter son soutien au président parisien : "Je suis une supportrice du PSG et du président du PSG, a déclaré la ministre. Il fait une bonne politique. Ce n'est pas facile pour lui. Les tribunes familiales, c'est bien. On a pas le choix. Si le Parc des princes est un théâtre de violence, il n'y aura plus personne dans les tribunes."
Lundi, le PSG a officialisé une réouverture des abonnements mais de manière aléatoire et la possibilité de créer nouvelles associations (limitées à une centaine de membres). Interrogé par ailleurs sur les discussions entre Colony Capital, l'actionnaire majoritaire du PSG, et des investisseurs qataris en vue de la cession du club, Chantal Jouanno ne s'est pas déclarée très favorable à l'arrivée d'investisseurs étrangers. "Je préfère toujours quand ça reste français, mais ce sont des questions d'argent et on n'a, nous, qu'un droit de parole", a déclarée la ministre des Sports.

Écrit par : sylvain 19/12/2010 16:23

RMC

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PSG - Monaco : aucune interpellation au Parc

Selon les services de police, aucune interpellation n'a eu lieu samedi soir au Parc des Princes à l'issue de PSG – Monaco. Pourtant, près de 4000 historiques d'Auteuil et Boulogne ont donc occupé comme prévu les tribunes latérales H et J en chantant des slogans anti-Colony et anti-Leproux. A noter qu'un fumigène a été allumé, en H, après le second but de Néné mais personne n'a été interpellé.

Écrit par : Biz Markie 21/12/2010 01:17


Écrit par : 11G 23/12/2010 11:13

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Dégradations et insultes au Parc des Princes

Le Parc des Princes a été tagué dans la nuit de mercredi à jeudi. Le PSG jouant dans le même temps à Nancy (2-0), le stade était totalement vide à ce moment là. Des autocollants ont été placardés sur la boutique officielle du club ainsi que sur les grilles d'enceinte du stade de la porte de Saint-Cloud.

Par ailleurs, des graffitis insultants à l'encontre du président parisien Robin Leproux ont été inscrits sur les palissades entourant le chantier du stade Jean-Bouin, voisin de celui du PSG. L'agent de sécurité du Parc des Princes a découvert après coups ces dégradations qui devraient être effacées rapidement.


L'action était signée du PUC, un obscure groupe qui, selon un proche du PSG, regrouperait les anciennes associations d'Auteuil dissoutes : Supras, Authentiks et Grinta. Ces trois ex-groupes de virage s'opposent farouchement depuis cet été au plan sécurité mis en place par le président Leproux. Contrairement à certains autres supporteurs, ils n'ont jamais voulu négocier avec la direction du club depuis l'entrée en vigueur des nouvelles mesures. Le club parisien devrait porter plainte.


Le Parisien

Écrit par : molesting 24/12/2010 12:18



Est Républicain du Jeudi 23/12/10

Écrit par : Beuzech 25/12/2010 13:42

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Foot- Rétro 2010
Leproux, l'homme qui a dit stop

Le PSG s'est encore distingué en 2010 au rayon des faits divers. Trop, c'est trop : son président Robin Leproux a décidé de sévir dès l'été.

Beaucoup avaient essayé de régler le problème, mais aucun n'y était parvenu. Certains l'ont délibérément évité, d'autres l'ont traîné comme un boulet. Robin Leproux, lui, s'y est attaqué. Depuis la création du club en 1970, aucun président parisien n'avait osé défier ainsi les ultras de la capitale. La suppression pure et simple des abonnements au Parc des Princes, c'est la méthode radicale que l'actuel patron du PSG a choisi d'employer l'été dernier. Objectif : éradiquer la vague de violence qui gangrène ses matches depuis des années. Un plan sécuritaire extrêmement strict, jamais vu en France, que les plus fervents et anciens supporters n'ont toujours pas digéré.

Après la mort d'un supporter survenue en marge d'affrontements entre bandes rivales avant le Clasico le 28 février (ndlr : le deuxième décès en deux ans), Leproux n'avait plus qu'une obsession : faire en sorte que jamais plus un tel drame ne se reproduise. Il y a donc mis les moyens. Place à la discipline, au risque d'en froisser certains. Adieu les privilèges accordés de longue date aux historiques membres des virages Auteuil et Boulogne. Placement aléatoire, billet nominatif, dissolution des associations et déplacements encadrés, tout y est passé. Résultat, les faits de violence ont considérablement baissé. Mais à quel prix ?

Retour des abonnements contrôlés dès janvier

Si femmes et enfants sont aujourd'hui de retour dans les tribunes, l'ambiance y est nettement plus feutrée. Loin des soirées bouillantes de la grande époque. Et c'est bien là le (nouveau) problème de Robin Leproux. Non seulement son "ménage" a coûté très cher au club, avec une baisse considérable de l'affluence (25 816 spectateurs de moyenne), mais en plus il a modifié une partie de son identité.

Malgré la nomination de deux anciennes figures du PSG, Alain Cayzac et Franck Borotra, comme médiateurs avec les supporters, le dialogue est rompu avec les plus fidèles, ceux qui n'adhèrent toujours pas au "discours Leproux" et réclament régulièrement sa démission. Pour lui à l'inverse, la réussite de son entreprise est totale. Si bien que le retour des abonnements contrôlés est d'ores et déjà programmé pour janvier. Paris a tourné une page (peu glorieuse) de son histoire. Mais de la meilleure façon qu'il soit ? Seul l'avenir le dira... - Hugues SIONIS



Écrit par : HHA 03/01/2011 13:24

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La lutte continue!



La nouvelle année 2011 ne doit en aucun cas nous faire oublier l’année 2010 catastrophique que nous venons de vivre. Querelles internes, drame aux portes du Parc, les deux entrainant une batterie de mesures instaurées par Robin Leproux soutenues par tous, politiques, médias, et autres acteurs du football. Face à ce déferlement de stigmatisation et de préjugés, nous avons entamé une lutte depuis l’été dernier. La lutte d’une minorité pour le retour des abonnements dans des conditions acceptables.

Après 6 mois de lutte, le combat continue plus que jamais, et pire encore, il doit se renforcer au vu des derniers événements qui ont émaillés la fin 2010. Comme si tout le reste n’était pas suffisant, Robin Leproux a décidé d’en remettre une couche, avec des abonnements aléatoires et une charte digne des plus sombres dictatures !

Encore une fois, le Président du Paris-SG s’est joué des supporters historiques, en les faisant passer pour les dindons de la farce. Médiation bidon, communication encore et toujours de bisounours, non écoute de propositions concrètes et cohérentes, bref, un condensé de tout ce qui se passe depuis plus de 6 mois, et l’annonce du plan numéro 1.


La suite ici : http://supporter.over-blog.com/article-la-lutte-continue-64128855.html

Écrit par : Evil 03/01/2011 16:17

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03 janvier 2011
2010 : l’année du football en 10 objets

LA CARTE TOUS PSG



Dans la foulée de la dissolution des associations de supporters parisiennes et de la multiplication des interdiction de stades, le président du Paris Saint-Germain Robin Leproux a imposé un “plan anti-violence” comprenant des mesures spectaculaires comme le placement aléatoire désormais de rigueur dans les virages (réservés aux familles avec des tarifs attractifs accessibles après l’acquisition de la carte Tous PSG) afin d’en finir avec la territorialisation du Parc des Princes. Non sans volontarisme, le dirigeant a tablé sur les conditions exceptionnelles créées par la mort d’un membre de la tribune Boulogne en février dernier, après une rixe plus tragique que les précédentes. Avec la bénédiction des pouvoirs publics et la bienveillance de médias qui ignorent aussi bien les mobilisations des supporters que les aspects très contestables de la méthode, Robin Leproux a ainsi pu achever l’amalgame entre mouvement ultra et hooliganisme. Derrière les bonnes intentions et la légitimité de la lutte contre les violences pointent en effet des arrière-pensées connues chez les dirigeants français : il s’agit finalement de faire advenir le modèle d’un stade où l’on “vient en famille” et de substituer aux supporters un public de consommateurs plus dociles et plus rentables.

Si cette expérience périlleuse, qui entraîne des pertes de recettes et une quasi-disparition de l’ambiance dans le stade, n’est pas un échec à ce jour, elle le doit pour beaucoup à l’embellie sportive inattendue de la première moitié de saison. Le Paris SG joue dignement et reste bien placé dans la course au titre. Marseille a été champion la saison qui suivit immédiatement la mort de Robert Louis-Dreyfus, Paris peut bien être sacré au terme de celle de la disparition de ses supporters.

http://latta.blog.lemonde.fr/2011/01/03/2010-lannee-du-football-en-10-objets/

Écrit par : psgmat92i 03/01/2011 19:32

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Interrogé par les journalistes du Parisien sur le nombre d’abonnements aléatoires vendus, Robin Leproux avait eu cette petite phrase (entretien du 24/12/10): « On est environ à 900″. Depuis, plus rien. Pas un communiqué de la part du PSG et pas un seul article dans la presse pour donner une indication sur le succès ou non de cette campagne d’abonnements. Devant ce mutisme, nous avons voulu en savoir plus et nous sommes parvenus à nous procurer les tout derniers chiffres de la billetterie.

Et pour la direction, il s’agit bel et bien d’un échec: en effet, selon nos informations, seuls 1100 abonnements avaient trouvé preneurs la semaine dernière. En d’autres termes, environ 200 personnes se sont « précipitées » aux guichets depuis les déclarations de RL. Un autre chiffre qui traduit bien l’échec de la direction dans tout ce qu’elle entreprend: 27. Cela correspond au nombre d’anciens abonnés à s’être réabonnés depuis la phase 2 de « Tous PSG ». Autrement dit, le boycott des supporters ne s’est pas essoufflé, loin de là même, il est plus que jamais d’actualité.


http://www.infopsg.com/2011/01/03/abonnements-infopsg-fait-le-point/

Écrit par : psgmat92i 06/01/2011 23:34

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Cette semaine, l’enquête d’Envoyé spécial était consacrée à la sécurité privée. Après un premier sujet, accablant, sur les aéroports français, le reportage s’intéressait à la sécurité au Parc des Princes. Linda Bendali, la journaliste de Ligne de mire Production qui a réalisé cette enquête avec Matthieu Lere, a répondu à nos questions : pourquoi avoir traité la sécurité dans les stades ? comment s’est déroulée son enquête ? quelles difficultés a-t-elle rencontrées ? comment le PSG et la préfecture de police de Paris ont-ils réagi ?

Interview réalisée mercredi 5 janvier 2011.
Présentation de l’enquête d’Envoyé spécial

Le reportage sur le PSG montre la légèreté du recrutement et le manque de formation des stewards chargés d’encadrer les dizaines de milliers de spectateurs du Parc des Princes. Il démontre également l’inefficacité de certaines mesures de lutte contre la violence : Linda Bendali a pu rentrer au Parc des Princes avec un billet nominatif — l’une des mesures vantées par Robin Leproux — au nom d’un homme… interdit de stade. Ce supporter parisien avait acheté un billet en présentant sa pièce d’identité à la boutique PSG des Champs-Élysées. Les contrôles informatisés à l’entrée du stade n’ont rien détecté, pas plus que les multiples stewards rencontrés à l’approche des tribunes.

Les excès du plan Tous PSG et les dérapages de certains stewards ne sont pas passés sous silence : devant un écran affichant les photos que nous avions publiées à l’époque (voir ci-dessous), Nicolas Mathieu et Laurent Bylka — dont nous avions publié les témoignages exclusifs cet été — racontent l’expulsion manu militari des supporters qui souhaitaient rester debout en virages lors du tournoi de Paris, fin juillet dernier, avant que Robin Leproux ne change d’avis à ce sujet. Selon Nicolas Mathieu, le commissariat de Boulogne-Billancourt a refusé de prendre sa plainte à l’encontre du PSG. L’équipe de Ligne de mire Production a tenté la même démarche, pour un même résultat : refus de prendre la plainte à l’encontre du club parisien.

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Expulsion d’un supporter qui voulait rester debout
Photo Mathieu Genet pour www.psgmag.net

Interview de Linda Bendali réalisée mercredi 5 janvier 2011.
Pourquoi la sécurité dans les stades ?

Comment avez-vous été amenée à enquêter sur la sécurité dans les stades ?
Le sujet, c’est la privatisation de la sécurité. C’est-à-dire quelles sont les missions qui, ces dernières années, ont été confiées à des agences de sécurité privées. L’aéroport, avec lequel nous entamons le reportage, est l’un des secteurs où cette pratique est la plus ancienne. Mais très rapidement, dans la foulée des incidents de 1993 durant le match PSG-Caen, ce fut au tour des clubs de devoir assurer eux-mêmes la sécurité des enceintes sportives [1].

« Pourquoi enquêter sur les stades ? En raison de l’importance accordée à la lutte contre le hooliganisme en terme de communication gouvernementale. »

Les missions confiées à des entreprises de sécurité privées sont nombreuses. Pourquoi avoir retenu l’encadrement des stades ?
Compte tenu d’une part des difficultés liées à la gestion de la foule, et d’autre part de l’importance de la lutte contre le hooliganisme — au moins en terme de communication gouvernementale, où cela vient juste après le terrorisme —, il nous a semblé que la question de la sécurité dans les stades — ce qui englobe plus généralement les concerts et toutes les manifestations culturelles ou sportives — méritait que nous nous y intéressions. Et nous avons retenu le PSG car ce club est emblématique des problèmes de sécurité que l’on peut rencontrer au niveau français.
Les coulisses du reportage

Le reportage montre Sami Battikh, interdit de stade, tenter — avec succès — d’acheter des billets à la boutique du PSG tout en présentant sa carte d’identité. Il s’agit d’un supporter parisien qui, comme près de 250 autres, doit pointer au commissariat chaque week-end voire tous les trois jours pour avoir manifesté pacifiquement contre le plan Tous PSG. Pourquoi cela n’est-il pas mentionné ?
Je regrette de ne pas avoir pu apporter ces précisions, car il est vrai que l’on se pose la question en voyant le reportage. Mais c’est une question de linéarité du propos dans la narration d’un sujet télévisé : le principe d’une enquête, quand on fait une démonstration, c’est d’aller droit au but ; il est très difficile de faire un pas de côté. Si nous indiquions qu’il est interdit de stade à cause d’une manifestation, cela soulèverait inévitablement des questions. Et nous devrions rentrer dans un tunnel d’explications pour comprendre les raisons qui ont abouti à son interdiction de stade, évoquer le nouveau dispositif de sécurité mis en place par le PSG et les polémiques qui en découlent. Le simple fait d’évoquer les manifestations suscitait plus de questions et nous détournait du propos. Cela fait partie des petits compromis de la télévision vis-à-vis de l’information ; mais ce n’est pas à son détriment, puisque l’information ce n’est pas Sami, c’est le fait qu’une personne interdite de stade puisse rentrer au Parc des Princes.

En discutant durant votre enquête, nous avons évoqué des images diffusées par Canal+ à la mi-temps d’un match au Parc des Princes, sur lesquelles on voit distinctement des stewards coupables de violence gratuite à l’égard d’un spectateur. Pourquoi ne les avez-vous pas gardées ?
Parce que nous n’avons pas pu les acheter à Canal+.

Vous êtes obligés d’acheter ce genre d’images ? Le droit à l’information ne peut-il pas s’appliquer dans un tel cas de figure ?
Apparemment non, nous ne pouvons pas diffuser d’images diffusées sur une autre chaîne sans en avoir acheté les droits. J’ai fait la demande, mais cela n’a pas été possible. Je le déplore, car mon intention était de montrer ces images. Ce n’est pas un choix éditorial de ma part si elles n’apparaissent pas.

« Beaucoup de supporters et de stewards avaient peur de me parler. »

Quelles difficultés avez-vous rencontrées durant votre enquête sur la sécurité au Parc des Princes ?
C’est un petit monde, pour moi qui suis totalement novice, avec ses codes, ses rituels, ses lois. Le milieu des aéroports est beaucoup plus facile à pénétrer par exemple. En terme de difficulté d’enquête, je ne m’attendais pas à ce que ce soit à ce point. Et j’ai rencontré beaucoup de gens, des supporters comme des stewards, qui ne voulaient pas me parler par crainte de se faire interdire de stade ou de se faire — ils le disent — frapper par des stewards ou des supporters. Il y a d’autres milieux dans lesquels j’enquête où les gens ont peur, mais c’est différent : ils s’inquiètent pour leur carrière, pour les difficultés qu’ils pourraient rencontrer, mais ils n’ont pas une peur physique de se faire attraper au coin de la rue par trois personnes.

Sur quels sujets craignaient-ils de s’exprimer : sur les stewards, ou sur les rapports entre supporters parisiens ?
Sur tout ! Sur le PSG en général. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de tabous. Il y a une méfiance claire vis-à-vis des journalistes — qui est effectivement liée au traitement du PSG par les médias —, mais même au-delà de ça les groupes de supporters sont très réticents à la communication, et les éléments isolés nous expliquent souvent qu’ils n’ont pas envie d’avoir des ennuis à l’intérieur ou même à l’extérieur du stade. Des supporters m’ont dit : « On ne parle pas des stewards. » Je ne veux pas les accuser d’être à l’origine de représailles, ce serait injuste, mais j’ai senti que certains supporters avaient peur. C’est pour cela que le témoignage que vous avez recueilli de Nicolas Mathieu m’a intéressée : il n’y en a pas beaucoup qui portent plainte, qui osent en parler.

Les stewards avaient-ils eux aussi des réticences à parler ?
Oui, j’ai même été confrontée à des stewards qui n’ont pas du tout voulu me parler de leur métier ! Certains ont peur vis-à-vis de leur hiérarchie, de leurs collègues, des supporters… Et ce qui rajoute à la difficulté, c’est que ce n’est pas du tout un métier de syndiqués. Les salariés sont totalement précarisés — payés des petites sommes à chaque prestation —, ils n’ont aucun rapport de force possible. Et ils ont envie de pouvoir continuer à bosser…

« Certains agents de sécurité, chargés de gérer d’éventuels mouvements de foule, n’avaient jamais mis les pieds dans un stade. »

Que retenez-vous de votre enquête sur le PSG ?
Ce qui m’a le plus frappée, c’est le fait qu’il y ait certains agents de sécurité qui n’aient jamais mis les pieds dans un stade, qui ne connaissent pas les métiers du football ni même le lieu où ils sont amenés à travailler. Certains découvrent ce qu’est le Parc des Princes, ce que sont des tribunes en liesse, avec un certain nombre de personnes qui peuvent être parfois assez excitées… Il y a même beaucoup d’agents de sécurité — c’est un comble — qui ont de l’appréhension avant de découvrir le Parc des Princes, qui y vont en se demandant dans quoi ils mettent les pieds. Se retrouver avec des agents qui n’ont jamais eu de formation pratique sur la gestion de la foule, je trouve que c’est limite. Surtout sur des événements de cette nature, qui peuvent drainer jusqu’à 50 000 personnes. Il ne s’agit pas seulement de se protéger de quelques supporters, il faut aussi se protéger des mouvements de foule qui sont susceptibles d’arriver et qui peuvent être dramatiques.
Réactions du PSG et des pouvoirs publics

Avez-vous sollicité le PSG ?
Oui, bien sûr. Mais il a refusé de s’exprimer.

Comment le club a-t-il motivé son refus ?
En disant que nous pouvions parler de beaucoup de sujets, mais pas de celui de la sécurité. Ce sont les mots du service de communication du PSG : « Nous communiquons beaucoup, sur de nombreux sujets ; mais sur celui-là nous ne communiquerons pas. »

Cela peut sembler paradoxal, dans la mesure où le PSG communique largement sur l’efficacité du nouveau dispositif de sécurité.
Auprès de qui ?

Robin Leproux a par exemple multiplié les interviews pour répéter que « le plan est un succès ».
Voilà. Mais ouvrir l’accès à leurs tribunes, ils ne veulent pas le faire. C’est dommage, car j’aurais aimé montrer ce qu’est la réalité du métier de steward : arriver en amont d’un match, voir comment on fait pour se répartir les tâches, pour communiquer au sein du stade. En bref : comment on organise la sécurité au sein du Parc des Princes quand des dizaines de milliers de personnes vont arriver. C’était ma demande.

« La préfecture de police de Paris a refusé de me donner accès au PC sécurité sur demande du PSG. »

Avez-vous contacté la préfecture de police de Paris ?
Oui, mais elle m’a également refusé l’accès. J’ai fait une première demande pour le match PSG-OM, qui a été rejetée. Ayant su qu’une équipe de France 4 s’était également vu refuser l’accès au stade pour ce match, j’ai re-tenté le coup mi-novembre, pour PSG-Caen. Cette fois-ci j’ai bien eu l’autorisation de venir tourner au sein du PC sécurité. Je voulais montrer la façon dont tout cela est organisé, avec des stewards dans les tribunes et des policiers qui surveillent les caméras. Mais suite au refus du PSG — concomitant à ma demande auprès de la préfecture de police —, celle-ci est revenue vers moi en me disant qu’ils ne m’ouvriraient finalement pas leur PC sécurité, qui est situé au sein du Parc, parce que le PSG ne voulait pas.

Quel accueil les journalistes ont-ils réservé à votre reportage ?
Ils ne l’ont pas encore vu. Le sujet a été bouclé durant les vacances de Noël, c’était trop tard pour que les hebdomadaires puissent en parler cette semaine. Quelques papiers sortiront demain [ce jeudi] en radio et dans la presse quotidienne. (voir sur Google actualités)
Selon nos informations, France 4 a annulé à l’automne un reportage sur le nouveau dispositif de sécurité mis en place par le PSG. Le club aurait d’abord refusé d’accorder des autorisations de tournage pour suivre les supporters du PSG en déplacement officiel, puis le directeur de cabinet de Brice Hortefeux aurait lui-même mis son véto à une participation de la préfecture de police de Paris à l’enquête, obligeant la chaîne publique à renoncer à son projet.



Source:http://www.psgmag.net/2574-Le-PSG-dans-Envoye-special-notre.html

Écrit par : guiclay 06/01/2011 23:51


Écrit par : Titi' 07/01/2011 12:04

Citation
Pierre LAFONTAINE, représentant de l'ensemble des PSG CLUBS a ainsi répondu à quelques questions...

Bonjour Pierre, peux-tu te présenter auprès des supporters parisiens qui nous lisent ?
Pour ne rien vous cacher, je suis « un vieux de la vieille », abonné depuis 20 ans. C’est un luxe d’avoir connu le début des années 90 avec des souvenirs d’anthologie tant au Parc des Princes qu’à l’extérieur.
Je suis Président du PSG CLUB MARNE depuis 2006, ayant pris la succession de notre Président fondateur Eric Deveyer en 1998, et représentant des PSG CLUBS.
Je pense que la bâche Marne doit tout de suite nous situer dans l’enceinte… Mais il m’importe surtout de m’exprimer au nom de l’ensemble des PSG CLUBS, force vive de soutien au club, tant au Parc qu’à travers la France entière, voire l’Europe quand nous la jouons, et ceci depuis bon nombre d’années.


Tu représentes donc officiellement l’ensemble des PSG CLUBS ?
Effectivement, il faut toujours un représentant, car à partir d’un certain moment, il n’y a plus de possibilité de communiquer avec une multitude de personnes. Nous avons compris, d’où la création de notre directif, qu’il était nécessaire d’avoir un lien PSG CLUBS/PSG pour avancer.
Avec Jean-Philippe D’Hallivillée, depuis plusieurs saisons nous avions avancé et bénéficié de fait d’une certaine reconnaissance vis-à-vis du club, et les relations étaient vraiment meilleures.
En pré-saison, nous avions été force de propositions vis-à-vis de lui, notre seul interlocuteur, mais je me suis malheureusement rendu compte qu’il n’était pas décisionnaire.


Peux-tu nous donner ton avis sur le plan anti-violence décidé par Mr.Leproux, président du PSG ?
Tous autant que nous sommes nous avons le sentiment qu’il était nécessaire de prendre des décisions par rapport aux évènements néfastes que nous avons pu connaître. Personne ne peut le nier.
Simplement à ce jour ce qui nous exaspère, c’est qu’il y a une totale agglomération entre, comme dans les westerns, les « bons » et les « méchants ».
Quand Monsieur le Président Leproux souhaite responsabiliser les présidents d’associations, nous sommes d’accord. Mais qu’il nous explique comment le gérer sur le terrain, ou tout du moins dans les tribunes en ayant la volonté de scinder les membres dans les deux virages. C’est auprès de nos adhérents que nous pourrons nous investir dans le respect du bon comportement, pas dans la dispersion de nos membres.


Quelles sont les conséquences directes de ce plan pour vos sections ? Le club a-t-il pris contact avec vous depuis la mise en place de ce plan ?
La conséquence directe, elle est abécédaire : LA DISPARITION.
Il n’est pas compliqué de comprendre que le fait d’adhérer à une association passe par l’envie de partager des choses, des moments ensemble.
Je pense avoir tout dit ! Plus de Parc des Princes, considérés comme des zombis à l’extérieur, voilà où nous en sommes. La dure réalité pour nos adhérents c’est cela, l’absence de partage de ces moments que représente un match du PSG, la sensation d’être inutile du jour au lendemain. Quant au club, depuis le début de la saison, c’est « ni son, ni image ». Aucune invitation à quelconque réunion ou entretien, c’est le néant. Cependant miracle quand tu nous tiens, j’ai un entretien prévu depuis hier après midi, avec Jean-Philippe D’Hallivillée le 14 janvier 2011...


L’ensemble des PSG Clubs a donc décidé d’apporter son soutien officiel à « Liberté pour les abonnés », pourquoi avoir fait ce choix ? Que cela signifiera-t-il concrètement pour vous ?
Pour deux raisons principales :
- La lassitude vis-à-vis de l’inertie du CLUB. Force est de constater le manque d’un minimum de considération pour tout ce que les PSG CLUBS ont pu représenter dans un passé très proche pour le PSG.
- L’impossibilité, à nos yeux, de concilier ce plan avec un fonctionnement associatif, et par la même la privation de liberté d’un adhérent sans histoire, si ce n’est celle de vivre sa passion avec ses amis.
Si nous avons pris la décision de rejoindre le collectif « Liberté pour les abonnés », c’est avec un réel objectif constructif et participatif, afin de pouvoir juguler ces deux mots que représentent LIBERTE et ABONNE, dans le respect de nos devoirs mais aussi de nos droits.


Merci d’avoir pris le temps de répondre à ces quelques questions, nous te laissons le mot de la fin…
Fiers de nos couleurs, fiers de notre passion, FIERS D’ETRE PARISIENS !

"Liberté pour les abonnés" tient donc à remercier tous les PSG CLUBS qui nous accordent leur confiance et qui pourront se mobiliser lors des prochaines actions en notre compagnie !

Source : http://www.liberte-abonnes.com/view_actu.php?aid=36

Écrit par : Julio94 07/01/2011 14:08

Citation
Banderole : 5 interdictions de stade

Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné vendredi cinq supporteurs du PSG impliqués dans le déploiement de la banderole anti Ch'tis au Stade de France en mars 2008 à un an d'interdiction de stade et à des amendes allant de 300 à 600 euros. Ces sanctions sont beaucoup moins lourdes que celles requises début décembre par Loïc Pageot, vice-procureur au tribunal de Bobigny.


Lequipe.fr

Écrit par : Roulio 07/01/2011 18:12

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Le Paris Saint-Germain n'a pas du tout apprécié le reportage diffusé sur France 2, jeudi soir, dans l'émission «Envoyé Spécial». «Le PSG ne peut laisser passer la partialité et les erreurs figurant dans le reportage», lâche le club de la capitale dans un communiqué publié ce vendredi, sur son site officiel. En cause notamment, certaines affirmations de la journaliste en charge du reportage, mais aussi certains témoignages qu'elle a recueillis.

«Le club s'étonne que dans le reportage, Mme Linda Bendali affirme accéder au stade avec des places acquises par un interdit de stade à l'occasion de la rencontre PSG-Auxerre, alors que cette dernière a souscrit au Programme d'Identification Tous PSG afin obtenir quatre billets dans la même tribune. Nous nous interrogeons donc sur les places réellement utilisées par la journaliste pour entrer dans l'enceinte», explique le PSG.

«Le club conteste la véracité des témoignages des deux personnes se présentant comme deux stadiers ayant déjà travaillé au Parc des Princes. Après vérification, il s'avère que ces derniers n'ont jamais collaboré directement ou indirectement avec le PSG. Ils ne peuvent donc pas connaître les mesures et les procédures de sécurité mises en place par le PSG.»


Francefootball.fr

Écrit par : A2V 07/01/2011 18:43

Je le mets ici pour ceux qui lisent pas les autres topics :

Citation
Créé le 07/01/2011 - 17:17
Ligue 1 PSG: Le club tacle Envoyé Spécial, la journaliste répond

Suite à la diffusion d'un reportage intitulé "La sécurité au rabais" jeudi soir dans le cadre de l'émission Envoyé Spécial sur France 2, un reportage qui montre notamment la manière dont seraient recrutés et formés certains agents de sécurité du Parc des Princes mais aussi comment une journaliste a pu pénétrer dans l'enceinte avec un billet nominatif au nom d'un interdit de stade, le club parisien a réagi dans un communiqué, évoquant "la partialité et les erreurs" du reportage. Citée dans le communiqué, la journaliste Linda Bendali a réfuté ces accusations, nous expliquant que le PSG avait "totalement refusé de s'exprimer. C'est vraiment dommage qu'ils réagissent après-coup. Le service de communication m'a dit texto: on communique sur tout type de sujet, sauf sur la sécurité ! Je trouve donc ça étonnant, surtout quand on voit le mode de recrutement..."


Sports.fr

Écrit par : jp.sorin 08/01/2011 13:57

Citation (psgmat92i @ 08/01/2011 à 13:13) *
http://www.fichier-pdf.fr/2011/01/08/communique-0708-envoyespecial/communique-0708-envoyespecial.pdf


Le même directement:


Écrit par : Homer 08/01/2011 21:45

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Deux supporters du PSG interpellés

Deux supporters du Paris-SG ont été interpellés samedi dans les Yvelines après une «bousculade» avec des supporters de Strasbourg, en marge du match Poissy-Strasbourg (1-2) en 32es de finale de la Coupe de France. D'après la police, un groupe d'une dizaine de supporters parisiens est venu parce qu'il «avait un différend ancien avec des supporters strasbourgeois». Le groupe a tenté de leur arracher une banderole au moment où ils achetaient leurs billets. Les forces de l'ordre sont rapidement intervenues et deux supporters parisiens âgés de 20 et 25 ans qui tentaient de prendre la fuite ont été interpellés. Ils devaient être remis en liberté dans la soirée. (Avec AFP)

L'Equipe.fr

Écrit par : sylvain 09/01/2011 14:21

Le Parisien

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PSG : les nouveaux abonnés étaient là

Il n’y a pas eu de bonne surprise. Comme annoncé, il n’y avait pas foule dans les travées du stade de la porte de Saint-Cloud : 15000 personnes environ. Les secteurs hauts du côté Paris ont même été fermés ainsi que celui de la tribune E côté présidentiel. Pour ce premier match de l’année 2011, les virages Auteuil et Boulogne ont pu accueillir les nouveaux abonnés.

En fin d’année dernière, le président Leproux a instauré le retour des abonnements, de manière aléatoire, dans ces deux tribunes. Depuis cette annonce, le 13 décembre, 1200 à 1300 personnes ont pris (ou repris) un abonnement. En prime, la place pour ce 32e de Coupe de France leur était offerte. « Je n’étais pas abonné l’an passé, confie William. Avec le niveau de jeu de cette saison, c’est bien de pouvoir assister à tous les matchs et en plus financièrement c’est intéressant. » « Le Parc et le PSG me manquaient, ajoute Gabriel. J’ai passé dix ans à Boulogne mais ça ne me fait rien d’être à Auteuil maintenant. » Même son de cloche chez Christophe : « Je retrouve Auteuil où j’ai été abonné dix ans. Je ne suis pas un violent. Il fallait faire quelque chose après les deux morts même s’il y a moins d’ambiance. »

Hier soir, l’ambiance, faute de monde, a été timide. Mais quelques chants d’encouragement et invectives, pas toujours de bon goût, se sont élevés du virage Auteuil principalement. Par ailleurs, aucun incident n’a été signalé. La police a procédé à neuf contrôles. Un supporteur lensois a été placé en garde à vue pour outrage.

Écrit par : sylvain 11/01/2011 16:21

RMC

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PSG : Création d’une première association


Selon nos informations, une première association de supporters du PSG a été créée le 28 décembre dernier par un homme non issu du milieu ultra parisien. Baptisée « Red Fighters Paris », celle-ci regroupe une dizaine de personnes plutôt jeunes. Le dossier a été déposé à la préfecture de police. Mais pour l’heure le PSG n’a pas encore « reconnu » officiellement cette association. Le nom « Red Fighters Paris » pose problème aux dirigeants parisiens. Ces derniers considèrent qu’il va à l’encontre du plan anti-violence mis en place par le président Robin Leproux. Autre problème, la création de cette association est vécue comme une trahison par les anciens habitués de Boulogne et d’Auteuil, fermement opposés au plan Leproux. « Ce mec est inconscient », disent même certains d’entre eux.

Écrit par : JeromeTouboulArnaudHermant 12/01/2011 07:45

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Les nouveaux supporteurs se cherchent un nom

La première association de supporteurs, créée sous l’ère Leproux, fait déjà débat. Déclarée le 28 décembre 2010 à la préfecture de police, elle n’est, pour l’heure, pas reconnue par le club. En cause, le nom choisi par sa dizaine de membres, tous de nouveaux abonnés. En optant pour Red Fighters Paris (les Combattants rouges de Paris), les fondateurs n’ont pas eu une idée très judicieuse… Car même s’ils se disent en accord avec le plan sécurité du PSG, ces supporteurs auront du mal à promettre de combattre la violence en portant le nom de Fighters… « On ne reconnaîtra jamais une association avec un tel nom, affirme d’ailleurs le club.

Avoir déposé les statuts avec un tel nom ne sert à rien. » Le message a déjà été reçu. Après quelques formalités du côté de la préfecture, l’association devrait être rebaptisée Paris Tout-Puissant. Un choix qui ne fera pas l’unanimité puisqu’il rappelle Marseille Trop Puissant, l’une des associations les plus importantes de l’OM. Cela ne va pas atténuer la colère des anciens fidèles de Boulogne et Auteuil, opposés à la création de nouvelles associations.

Le Parisien

Écrit par : sylvain 12/01/2011 17:36

RMC

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L’association PSG va-t-elle disparaître dès ce soir ?


Selon nos informations, la première association de supporters créée dans le cadre du plan Leproux par un certain Matthias B., pour se retrouver avec abonnements aléatoires dans l'un des 2 virages - une dizaine de membres âgée entre 15 et 20 ans et dont le vice-président a été encarté 2 ans aux Supras d'Auteuil - pourrait disparaître aussi vite qu'elle est apparue. C'est en tout cas l'une des options possibles. En effet des coups de téléphones qualifiés de "cordiaux" d'anciens ultras ont été adressés hier à ces messieurs pour leur expliquer que tout cela n'était pas très raisonnable. En clair, que pour éviter des représailles, ce serait mieux d'arrêter...Une réponse devrait être donnée ce soir. Un nouveau nom a été trouvé : les Fanatics Paris. Mais il est aussi possible que, malgré ces pressions, les membres de cette association « poursuivent l'aventure ».
Trois éléments iraient dans ce sens : ils ont demandé à rencontrer. Leproux avant PSG-Lens du 12 février prochain. Ils doivent voir aussi les renseignements généraux en championnat et surtout ont déposé un nouveau nom aujourd'hui à la préfecture de police : les Fanatics Paris (pour rappel, il y avait eu les "red fighters Paris" puis les "Paris tout puissants").

Écrit par : suppparis 13/01/2011 11:37

Di Méco : « Leproux ? Le Zizou des présidents ! »


Invité à s’exprimer sur Robin Leproux lors du « Moscato show » sur l’antenne de RMC, Eric Di Méco n’a pas hésité à donner un avis différent du consensus général dont bénéficie actuellement le président du PSG. « Qu’est qui a été fait ? J’ai l’impression que Robin Leproux est le Zizou des présidents ! Il faut tous se mettre la bouche en cœur, dans pas longtemps il va falloir se prosterner devant lui… Il a repris un club qui avait un doigt de pied coupé, il est arrivé, il a coupé la jambe. C’est un grand chirurgien. J’exagère pour prendre le contre-pied, bien sûr il fait des choses. Nenê, il ne savait pas s’il était droitier ou gaucher ! Pour se débarrasser de Kezman, il a fait un chèque. Quand tu es président, tu as un réseau et tu gères l’affaire autrement. »

RMC

Écrit par : Comanchero 13/01/2011 18:14

"Créée le 28 décembre dernier, la nouvelle association de supporters du PSG a déjà décidée d’une mise en sommeil selon nos informations. Ses membres, d’anciens abonnés en virages âgés de 15 à 22 ans, préfèrent finalement rester solidaire des anciens ultras d'Auteuil et Boulogne contre le plan Leproux. Le président et le vice-président de l'association ont reçu de nombreux coups de fils d'anciens ultras les mettant en garde contre ce projet. Ce qui a fait pencher la balance définitivement, ce sont les insultes qui leurs ont été adressées sur les différents forums de supporters du PSG. Pour rappel, cette association avait été baptisée "Les Red Fighters Paris" puis les "Paris tout puissant" puis "les Fanatics Paris". Elle existe toujours mais ne discutera pas avec le club de sa mise en place au Parc des Princes tant que le dossier général des supporters ne sera pas réglé."


RMC

Écrit par : Ari 13/01/2011 18:19

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PSG : Les "Hoolicool" ont signé avec Leproux

LB |

Alors que la première association créée depuis la mise en place du plan-Leproux s'est mise en sommeil, une autre vient de signer avec le PSG la fameuse charte 12e homme dite de "bonne conduite". La signature a eu lieu jeudi matin dans les locaux du Parc des Princes avec Robin Leproux. Il s'agit de l'association historique des "Hoolicool", qui va donc être officiellement reconnue par le club et qui va pouvoir avoir une activité associative lors des matches du PSG.
Précision importante: cette association ne sera pas située dans les virages mais en quart de virage (quart rouge très exactement). Du coup, les anciens ultras d'Auteuil et Boulogne restent indifférent au retour de cette association car elle ne se situera pas sur "leur territoire".
Selon nos informations, trois ou quatre autres associations seraient également sur le point de signer la charte 12e homme avec le PSG.
Par ailleurs, le club devait très prochainement ouvrir aux abonnements Auteuil Bleu et Boulogne, les secteurs de tribunes où étaient installés les groupes ultras avant le plan Leproux.


RMC.fr

Écrit par : psgmat92i 13/01/2011 19:00

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LIGUE 1 - Le club tente de favoriser la création d'associations. Mais leur nom pose problème...

Robin Leproux veut retrouver un stade qui chante, qui vibre, qui fait la fête et réalise des "tifos". Pour cela, le président du PSG a remodelé le mois dernier son plan de sécurité du Parc des princes, permettant à nouveau aux supporters présents en virages de s'abonner (de manière aléatoire) et de se regrouper sous forme d'associations (limitée à 100 membres). Quelques fans courageux ont décidé de se lancer dans cette aventure en se déclarant à la préfecture de police le 29 décembre dernier.

Mais ils ont raté leur entrée. Aventureux, ils avaient décidé dans un premier temps de prendre le nom de "Red Fighters Paris". Prendre le nom de "Fighters" (combattants) quand on accepte la logique d'un "plan de pacification", voilà une bien drôle d'idée. Y accoler l'adjectif "Red", couleur du communisme, quand la direction du club s'évertue à dépolitiser le Parc, c'est tout aussi malvenu.

La réaction du club, révélée par Le Parisien.fr , n'a pas tardé. "On ne reconnaîtra jamais une association avec un tel nom. Avoir déposé les statuts avec un tel nom ne sert à rien." Alors, il a fallu chercher un autre nom...
De "Red Fighters" à "Fanatics Paris"

Toujours selon Le Parisien, le choix se serait alors arrêté sur "Paris Tout-Puissant". Problème, ce nom ne rappelle pas seulement "Dieu Tout-Puissant" (pour les croyants) ou "Bruce Tout-Puissant" (pour les cinéphiles), il apparaît comme un écho évident au "Marseille Trop Puissant", les MTP, l'un des plus fameux groupe de supporters de l'OM.

Cette info a évidemment fait sortir de leurs gonds les fans du PSG, "historiques" ou non. Le site allpsg.fr , l'un des plus complets sur le PSG, a mis en ligne un édito salé mercredi soir. "Paris Tout Puissant ?! Et pourquoi pas "Yankees PSG" ou encore "PSG Gones" ?! Mais qui peut bien être le surdoué chargé de trouver les noms dans cette équipe ?"

Cette association nouvelle mouture, c'est "Mathias B" qui en est à l'origine. Ce "Mathias B" est visiblement un nom d'emprunt puisqu'il reprend le prénom et l'initiale de Mathias Barbera, le responsable presse du PSG... Interrogé sur RMC mercredi soir, ce (visiblement très) jeune homme s'est montré décidé à rencontrer Robin Leproux prochainement pour entériner l'existence de l'association, qui, finalement, devrait s'appeler Fanatics Paris, un nom très proche des... Fanatics Marseille.

Coïncidence ou non, ce nom de Fanatics, ou Fanatiques, est repris sur un blog tenu par Baptiste, un garçon de... 14 ans. D'anciens membres des virages Auteuil et Boulogne, dont certains connaissent ce "Mathias B" , se livrent déjà à des critiques virulentes, toujours contre Robin Leproux, qu'ils accusent d'utiliser un jeune supporter lambda pour valider son plan. La direction du PSG, désireuse de retrouver un Parc plein et festif, a encore bien du travail devant elle.



Source:http://www.europe1.fr/Sport/Articles/PSG-supporters-divergences-sans-nom-371115/

Écrit par : Schultzy 13/01/2011 21:44

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Cayzac : «Ne gâchez pas votre plaisir !»

Médiateur à l'automne avec Franck Borotra, président de la Fondation PSG, l'ancien patron du club parisien Alain Cayzac se dit plutôt optimiste quant aux relations avec les supporters du club de la capitale... (Photo Presse-Sports)
«Alain Cayzac, le Paris-SG dispute (samedi 21h00) contre Sochaux son premier match de L1 de l'année 2011 au Parc des Princes. Où en sont les relations du club avec ses supporters ?
Un pas a été franchi avec le retour des abonnements. C'est une bonne chose. L'abonné peut disposer d'un emplacement fixe pour la saison, mais c'est dans l'une ou l'autre tribune (Boulogne ou Auteuil).


Mais pas question, justement, de choisir sa tribune ?
Tout le problème est concentré dans une notion, celle de territorialité. Les supporters historiques veulent venir dans la tribune à laquelle ils sont habitués. Personnellement, je n'y suis pas opposé. Il y a des habitudes, c'est un peu comme l'attachement à un quartier, dans une ville.

Mais on sait aussi sur quoi a débouché ce partage des tribunes du Parc des Princes...
Si on se regroupe pour de bonnes raisons, pour la ferveur, l'animation, d'accord. Si c'est, en revanche, pour de mauvaises raisons, claniques, d'exclusion de l'autre, ce peut être dangereux...

«Quand la justice sera passée, les choses s'apaiseront»
Prendriez-vous le risque aujourd'hui de recréer des «territoires» ?
Il a été jugé que c'était encore trop tôt, car la situation demeure très tendue entre Boulogne et Auteuil. Je prône, moi, un retour par étapes....

C'est-à-dire ?
La première phase du plan Leproux (avec notamment le placement aléatoire des supporters) était indispensable. Mais aujourd'hui, tout le monde, Robin Leproux compris, souhaite une deuxième phase, car manquent l'animation des tribunes, la ferveur et la fréquentation.

Etes-vous optimiste ?
Oui, plutôt. Même si tout n'est pas parfait. Le retour d'associations de supporters est positif : un club sans associations est difficile à gérer. Mais l'enquête à la suite de la mort d'un supporter en mars 2010 n'est pas terminée et cela nous pénalise. Tout le monde soupçonne tout le monde... Quand la justice sera passée, les choses s'apaiseront.

Quel message lancez-vous aux supporters en ce début d'année 2011 ?
Je leur dis : vous qui m'avez soutenu énormément quand le club n'allait pas bien, ne gâchez pas votre plaisir alors que les résultats sont là ! Acceptez la situation actuelle, comportez-vous de la meilleure des manières et ensuite, vous pourrez réclamer plus. »

Propos recueillis pas Dominique Courdier

http://www.francefootball.fr/#!/news/2011/01/13/170216_cayzac-ne-gachez-pas-votre-plaisir.html

Écrit par : HHA 14/01/2011 06:55

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Les Red Fighters rendent les armes

La première association de supporteurs du PSG créée depuis l’entrée en vigueur du nouveau plan sécurité du club a fait long feu. Ses responsables ont décidé de la mettre en sommeil. Ils avaient pourtant déposé les statuts à la préfecture de police le 28 décembre mais n’avaient pas été reconnus par le PSG en raison du nom à caractère guerrier de l’association, Red Fighters Paris (voir nos éditions du 12 janvier).
Ses membres ont préféré mettre leur projet entre parenthèses au moins jusqu’à la fin de saison après avoir reçu quelques coups de téléphone de mise en garde d’anciens abonnés d’Auteuil et de Boulogne opposés au plan de sécurité du club. « On nous a aussi demandé de nous rallier au mouvement de boycott, raconte l’un des fondateurs. On reviendra donc au Parc avec tous les autres lorsqu’on aura tous récupéré nos tribunes et nos abonnements. »

Les Hoolicool, association de supporteurs du PSG située en tribune K rouge et créée en 1993, ont, eux, signé hier « la Charte 12e homme » leur permettant d’être reconnus officiellement par le club et d’avoir une activité associative lors des matchs.



Écrit par : Nemeto 14/01/2011 20:52

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PSG/Supporteurs: un équilibre "précaire", selon un responsable policier

PARIS (AFP) - Le plan de sécurité mis en place cette saison pour juguler la violence entre des supporteurs rivaux du Paris SG, a "bien fonctionné", même si cela reste "précaire", juge dans un entretien à l'AFP le directeur de cabinet du préfet de police de Paris (PP), Jean-Louis Fiamenghi.

Ancien patron du RAID, M. Fiamenghi est chargé de coordonner le plan de sécurité du Paris SG au sein de la PP.

Q: Le nouveau plan sécurité mis en place cette saison autour du Paris SG a-t-il porté ses fruits ?

R: "Pour l'instant le contrat est rempli. Mais cela reste très précaire. On remarque toujours la présence ou la provocation de certains qui ont continué à approcher nos dispositifs à l'extérieur du Parc des Princes. Ils ont aussi changé leurs habitudes et pris des places à l'intérieur de certaines tribunes qu'ils n'avaient pas l'habitude d'occuper. Ces gens ne sont pas des interdits de stade (IDS) mais des sympathisants de certains clubs de supporteurs un peu agités. Ils ont réussi à occuper des tribunes complètes et on les a bien vus manifester contre le président Leproux. Donc c'est très précaire."

Q: Mais le climat a tout de même radicalement changé...

R: "Oui. Tout cela a bien fonctionné. On a été très strict. Tout ce qui a été constaté en infractions a été tout de suite réprimé. On a également fait évoluer notre dispositif. Notre idée c'était de diminuer visuellement le nombre de policiers pour redonner l'aspect festif par rapport aux familles. Mais on a gardé nos forces en réserve parce qu'on a des renseignements sur certains qui seraient toujours tentés de repartir."

Q: La vague d'interpellations (249) de supporteurs qui manifestaient devant le Parc des Princes le soir du premier match de la saison avait suscité la surprise.

R: "Quand je suis interpellé par certains supporteurs, je leur dis: +Le constat c'est qu'on a essayé de dialoguer avec vous pendant des années et ça n'a jamais marché+. Cela faisait partie de notre stratégie de frapper fort dès le départ. Je pense que c'est la bonne stratégie."

Q: Au début de l'année, deux supporteurs ont été interpellés à Poissy après une bagarre avec des supporteurs de Strasbourg qui jouait contre Poissy en Coupe de France. Craignez-vous que la violence ne se déplace?

R: "C'est une tendance qu'on mesure, même s'il ne faut trop leur donner d'importance. On les voit, on les repère, on demande aux gens des renseignements de les suivre, de les filmer. Maintenant, tant que l'équilibre est respecté... Mais s'il y a des débordements, à ce moment-là c'est à nous de les réprimer. On ne veut pas mettre du feu là où il n'y en a pas. On n'est pas en guerre contre les supporteurs."

Q: Mais avez-vous été surpris par les événements de Poissy?

R: "Non, tout cela est en observation. Par exemple, à l'occasion du match de l'OM contre Evian (en Coupe de France, ndlr), certains prétendus supporteurs du Paris SG sont allés à Annecy pour un rendez-vous avec des ultras suisses afin d'en découdre avec des supporteurs de l'OM. Ils n'ont rien fait."

Q: Le Paris SG a lancé au début de l'année les abonnements aléatoires avec la création d'associations de supporteurs limitées à 100 personnes. Cela peut-il modifier la situation?

R: "On n'a rien contre les supporteurs. On continue le dialogue. Le président Leproux a dit qu'il était d'accord pour redonner des abonnements particuliers à des clubs de supporteurs sous certaines conditions. Mais de toutes façons, on ne redonne plus des tribunes pour des groupes constitués. La notion de territoire et de groupes, ça c'est terminé, c'est fini."

Écrit par : psgmat92i 14/01/2011 22:36

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Et si Agen-Paris SG était délocalisé?

Les conditions d'organisation du match de 16e de finale de Coupe de France Agen-PSG font grincer des dents dans la cité du Lot et Garonne. La distribution des billets doit en effet suivre un processus très strict: la contenance du stade Armandie devra être ramenée de 14000 à 8000. Autres conditions contraignantes: pas de vente en ligne, par de vente le jour du match, vente unitaire avec présentation d'une pièce d'identité. Par ailleurs, les organisateurs devront faire appel à 200 stadiers et quatre compagnies de CRS. De quoi décourager les dirigeants agenais. Après avoir obtenu gain de cause en faisant avancer le match dans l'après-midi pour des raisons de sécurité, les dirigeants parisiens ne seraient pas contre une délocalisation de la rencontre dans une enceinte plus sûre. C'est en tout cas l'objet de leur appel qui sera examiné ce mardi par la commission d'appel de la FFF.

http://www.rmc.fr/editorial/143334/et-si-agen-paris-sg-etait-delocalise/

Écrit par : HHA 17/01/2011 20:35


Écrit par : HHA 18/01/2011 06:52

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Ces menaces qui ont fait plier les Red Fighters

Ils sont une dizaine. Ils ont à peine 20 ans et supportent Paris. Depuis le début de la saison, ces habitués du Parc, pour la plupart anciens abonnés du kop Auteuil, ne ratent pas un match de leur équipe. Quand le PSG décrète le retour aux abonnements fixes dans les virages fin décembre, ils n’hésitent pas. Enthousiastes, ils prennent contact avec le club pour fonder une association.
Ils sont d’accord avec tous les articles de la nouvelle charte (lutter contre la violence et le racisme, rester fair-play, etc.). Il ne reste qu’à déposer les statuts à la préfecture. Là, l’affaire se corse…

Une faute de goût peu appréciée

Les jeunes amis choisissent un nom peu judicieux : Red Fighters. Les « combattants rouges » reçoivent illico une fin de non-recevoir des dirigeants. Informés de leurs intentions, les Ultras qui boycottent le Parc commencent à harceler au téléphone les dirigeants de cette association. Beaucoup d’appels sont masqués. On leur conseille d’abandonner le projet et de respecter le boycott comme tous les anciens abonnés des deux kops. Puis viennent les mises en garde. Ils ne cèdent pas encore à la panique mais font une nouvelle faute de goût. Pour obtenir l’aval du PSG, ils annoncent leur intention de changer de nom pour devenir Paris Tout Puissant, pâle copie de Marseille Trop Puissant, l’un des groupes de supporteurs influents de l’OM.
Sur les forums de supporteurs, la petite bande déchaîne les passions. Les insultes fusent, les menaces ne sont plus voilées. L’affaire prend des proportions difficilement maîtrisables et, vingt-quatre heures plus tard, rideau! Les protagonistes ne créeront pas d’association et par le biais d’un communiqué sur Facebook, ils rallient le boycott. Officiellement, ils ne feront plus de déplacement et se rendront au Parc à titre individuel. L’objectif est de se faire oublier en attendant la prochaine saison. Du côté du club, l’histoire ne surprend personne. Elle met en perspective le poids et l’influence de tous ceux qui restent opposés au plan de sécurité. Deux associations sont néanmoins sur le point d’être créées par d’anciens abonnés.



Écrit par : yo_yo 19/01/2011 00:52

Arrêté préfectoral Montpellier-PSG



Écrit par : 11G 19/01/2011 15:41

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300 CRS pour Agen-PSG

Le dispositif de sécurité initial prévoyait la mobilisation d'une compagnie de CRS (75 hommes) pour le 16e de finale de Coupe de France entre Agen et Paris. Il y en aura finalement quatre (soit 300 hommes) suite aux discussions entre les dirigeants agenais et les pouvoirs publics. Au total, à l'intérieur et à l'extérieur du stade, ce sont près de 500 personnes qui se chargeront de la sécurité pour le match. Le PSG a ouvert la billetterie en début d'après-midi et s'attend à ne pas vendre beaucoup de places. Du côté d'Agen on s'attend à accueillir une trentaine de supporters parisiens encadrés officiellement par le club. A noter qu'à l'entrée d'Armandie, la fouille sera effectuée par les policiers directement et non pas par les stadiers.


RMC

Écrit par : NeiBaF 19/01/2011 20:54

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« Les nouveaux abonnés sont VERTS au Parc. »

La situation des supporters parisiens prend une nouvelle tournure aujourd'hui. Une lettre ouverte a été envoyée à Robin Leproux par un abonné au Parc pour la saison 2010/2011.

Dans celle-ci, on peut lire le désamour que les nouveaux abonnés portent au plan Tous PSG.

On connaissait les boycotteurs (j'en fais partie), qui refusent de retourner au Parc des Princes, ne cautionnant pas ce plan "sécurité-à-outrance" instauré par Robin Leproux, mais on ne s'imaginait pas que les supporters qui garnissent le stade y étaient eux-aussi hostiles.

Pour que les choses soient claires, les personnes qui vont au Parc, mais qui ne supportent plus la situation actuelle sont invités à apporter au match de la couleur... Verte ; couleur qui symbolise l'espoir de retrouver un stade comme on l'a tous connu, loin de l'aseptisation qui y a été appliquée.
Une banderole verte avec l'inscription "NON" sera également déployée dans les tribunes lors de la prochaine rencontre de championnat face au RC Lens.

Cette couleur verte sera donc ostensiblement portée en contestation du plan Leproux, en vue de sa suppression définitive.
Nulle doute que cette nouvelle devrait apaiser les quelques tensions naissantes entre ex-abonnés, et abonnés qui semblent unis contre Robin Leproux.

Ci-dessous la lettre en question.

Citation
Abonné n°107923


Le 18 janvier 2011


Mr Robin Leproux président du Paris Saint Germain Football Club,


Monsieur, suite aux dispositions prises à l’orée de la saison 2010-2011, et regroupées sous le terme générique, emprunt de modestie, de « plan Leproux », je me vois dans l’obligation de vous adresser cette lettre, qui n’aurait jamais du avoir une raison d’être.

Cette saison devait être celle des célébrations de notre 40ème anniversaire, une saison festive, avec comme point d’orgue, la possibilité pour nous, supporters inconditionnels du Paris SG, de fêter l’évènement tout au long de la saison dans les tribunes, et ce d’autant plus que, cette saison, notre équipe porte haut et fort les couleurs de notre club aux quatre coins de l’Europe en pratiquant un football flamboyant !

Las, c’est dans une ambiance confinée, réduite parfois à celle d’un match amical, que nous, abonnés ou spectateurs occasionnels, nous devons suivre les matchs de notre club fétiche, en ayant payé cher notre place au stade, alors que des milliers de spectateurs sont invités par vos soins afin de gonfler artificiellement les chiffres de la fréquentation de notre enceinte pour cautionner la mise en place de votre « plan » et valider ainsi son succès par une moyenne de spectateurs, certes en baisse, mais somme toute encore tout à fait convenable aux yeux des profanes.

Mais la vérité est toute autre, le boycott des fidèles supporters que vous avez bannis du stade fonctionne à plein, et vous devez, afin de discréditer leur mouvement, inviter à tour de bras des supporters ou non du club afin de masquer la triste réalité du remplissage de notre Parc des Princes. Nous attendions la mise en place de la seconde phase de votre « plan » avec impatience, mais là encore nous devons faire ce triste constat, nous abonnés, sommes devenus les vaches à lait de cette mascarade.
L’augmentation inexpliquée, jusque parfois 40%, du prix des abonnements en début de saison, avait tout simplement pour objectif de minimiser les pertes liées à la baisse de la fréquentation du stade.

Mais ou sont donc passés les plus de 40 000 signataires de votre manifeste « Tous PSG » ? Pourquoi ne garnissent-ils pas les travées de notre stade en affichant fièrement leur amour des couleurs Rouges et Bleus ? A moins qu’ils n’aient été, eux aussi, invités à gonfler le résultat de ce manifeste ?

De plus, comme l’a démontré le reportage d’Envoyé spécial récemment diffusé sur France 2, vous nous faites bénéficiez d’une sécurité au rabais en recrutant des stewards sans aucune formation, et qui se montrent souvent d’une violence disproportionnée qui n’est en aucun cas cautionnable.

Enfin, humiliation suprême, des arrêtés préfectoraux aussi scandaleux qu’arbitraires, et qui plus est de sinistre mémoire pour les plus âgés d’entre nous, nous empêchent de circuler aux abords des stades des villes dont le club reçoit le Paris SG, voir d’y circuler avec une voiture immatriculée en région parisienne ou bien encore, vont jusqu’à interdire aux supporters parisiens habitant la province ou ceux effectuant le déplacement, de pénétrer dans l’enceinte du stade en arborant ces couleurs dont nous sommes si fiers.
Pourquoi nous stigmatiser de la sorte alors que nous avons déjà la réputation, par campagnes médiatiques interposées, et sans aucune intervention du Club en notre faveur, de « supporters voyous » ? Mais où va-t-on ?

Il est temps pour nous, abonnés, spectateurs du Parc des Princes, sympathisants du Paris Saint Germain Football Club, de dire NON. Nous demandons le retrait de votre plan et des déviances dont nous sommes victimes, nous supporters de Paris, de Province mais également de l’étranger.

C’est pourquoi j’invite, dans un mouvement spontané, qui se veut pacifique et apolitique, tous les supporters du Club qui se rendent aux matches du Paris SG, que ce soit au Parc des Princes, en province ou à l’étranger, à porter une écharpe, ou à brandir une banderole de couleur verte en signe de contestation, et ce à partir du match contre Lens au Parc des Princes le 12 février, jusqu’au retrait de votre « plan ». Pourquoi cette couleur ? Parce qu’elle est symbole d’espoir bien entendu, l’espoir d’un retour à la raison.

Il est inutile d’essayer de purger le public du Paris SG afin de passer d’un public de supporteurs à un public de consommateurs, nous sommes en France et ce qui est applicable en Angleterre, une nation qui vit pour le football, ne l’est pas en France. Le Paris SG n’a qu’un public, un des meilleurs d’Europe, et vous ne le changerez pas car la passion ne s’achète pas. Le football est un sport populaire, un espace de liberté.

Le 12 février, en tribune B bleue, une banderole verte frappée d’un « NON » sera déployée à l’occasion de la réception de Lens. Si elle devait ne pas apparaître ce jour là, c’est que la censure aurait une fois de plus frappé, ce que personne ne souhaite au pays des Droits de l’Homme, ce que personne ne souhaite car ce serait la triste confirmation que la dictature s’est abattue sur notre Club.

Comme un témoignage du caractère pacifique de notre action, cette lettre sera largement diffusée afin que son contenu ne puisse faire l’objet d’une quelconque manipulation, car vous n’êtes pas sans l’ignorer, dans ce domaine on n’est jamais assez prévoyant.

J’espère que vous saurez entendre l’appel de vos abonnés, et je terminerai cette lettre, Mr le président, en reprenant une formule sur laquelle vous êtes peut être d’accord avec nous :
« ALLEZ PARIS SG ! ».

En vous souhaitant bonne réception, je vous prie d’agréer, Mr le Président, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Tousabonnés.com

Écrit par : Comanchero 20/01/2011 09:40

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Coupe de France: Agen – PSG se jouera... à Agen

Le 16e de finale de la Coupe de France entre Agen (CFA2) et le PSG se jouera finalement... à Agen. La commission supérieure d'appel de la Fédération Française de Football a en effet confirmé la tenue du match au stade Armandie, dimanche prochain à 17 heures.

Le choix de ce stade, habituellement réservé à l'équipe locale de rugby (Top 14), était au centre des débats depuis plusieurs jours.
Le Paris-Saint-Germain aurait en effet préféré voir ce match se dérouler dans une autre enceinte. Raison invoquée par la direction du club: la sécurité. Robin Leproux, le président parisien, avait expliqué lundi sur RMC: « Il n'y a pas de polémique. On nous a programmé un match à 20h45 (NDLR: finalement décalé à 17h) sur un terrain. On a vu les photos, nos équipes de sécurité se sont déplacées... Les Ultras nous ont dit qu'ils iraient à l'extérieur faire des coups de force. Pourquoi se mettre en situation de risque alors qu'on peut aller jouer sur des terrains de L1 ? ».


La position du PSG avait passablement agacé les dirigeants et supporters agenais. Mais aussi fait réagir une partie des anciens abonnés du Parc des Princes qui s'opposent, depuis le début de la saison, au plan de sécurité de Robin Leproux. Le collectif Liberté pour les abonnés s'était ainsi fendu d'une lettre ouverte aux dirigeants d'Agen et d'une autre adressée directement à Thierry Pellicier, le président agenais. Dans cette dernière, ces anciens abonnés assurent notamment: « Nous sommes en contact avec toutes les associations de supporters parisiens, officielles ou non. Aucune d'entre elles n'a jamais envisagé de venir à Agen avec de mauvaises intentions. Au contraire même, la coupe de France est pour nous tous une fête ».




Écrit par : 11G 20/01/2011 13:30

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SUA-PSG : chiffres et lettres

> Billetterie. Hier en fin d'après-midi, ils n'étaient que 19 supporters du PSG à avoir, officiellement, retenu leurs places.

> Grand Sud-Ouest. Il faudra montrer patte blanche pour avoir accès au stade Armandie. Les places sont en effet réservées aux habitants du grand Sud-Ouest. Pour ce qui concerne, les réservations sur le site www.suafoot.fr (payables d'avance), elles ne pourront être délivrées que 5 par 5. De plus, la personne chargée de récupérer les places au stade devra présenter une carte d'identité, correspondant à la personne qui en a fait la demande.

> 50 000 €. C'est la somme déboursée y compris en équivalent prestations par la mairie d'Agen pour accompagner cet historique 16e de finale.

> 11 886 billets vendus. Sur les 13 903 places disponibles au stade Armandie, 11 886 billets seront disponibles à la vente, le reste étant des réserves de sécurité. 5 % de la capacité seront réservées aux supporters du PSG.

> Echarpes. 2 000 écharpes collector, de deux modèles différents, seront vendues au prix de 10 €.

> Sécurité. Trois compagnies de CRS, 200 stadiers seront déployés dimanche, les supporters parisiens seront « protégés » dans une tribune grillagée.

> Pas de numéro. Il faudra arriver au stade de bonne heure. Les places, délivrées par zones, ne sont pas numérotées.


La Depeche (le Petit Bleu Lot et Garonne)

Écrit par : NeiBaF 20/01/2011 19:06

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Pas de déplacement officiel

En raison d'un nombre trop faible d'inscrits, le PSG n'organisera pas de déplacement officiel pour ses supporters à l'occasion du 16e de finale de la Coupe de France à Agen, dimanche. Selon le club, l'horaire du match fixé à 17h00 compliquerait le retour sur Paris. Le prix du billet en secteur visiteur jugé «trop cher» (25 euros) a largement dissuadé les supporters de s'incrire.


Écrit par : psgbwoy 20/01/2011 20:53

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Le « plan Leproux » c'était Bazin

INFO RMC SPORT. Le véritable initiateur du plan de sécurité du Parc des Princes n’est autre que Sébastien Bazin. Objectif de cette stratégie : rendre le club parisien plus attractif et faciliter l’arrivée de nouveaux investisseurs.

C’est à force de s’entendre dire par d’éventuels nouveaux investisseurs que les supporters parisiens étaient devenus une véritable entrave à la progression du dossier que Sébastien Bazin, selon nos informations, a finalement décidé, seul au printemps dernier, de prendre en main le dossier sécurité du Parc des Princes. Appelé donc à tort « plan Leproux », cette série de mesures a bel et bien été imaginée dans son ensemble par le représentant de Colony Capital Europe et notamment la décision la plus sensible : la fin des abonnements dans les virages du Parc, à Auteuil et Boulogne. Ceci aide aussi à comprendre comment, dans ce dossier, tout a été prévu par Colony Capital : par exemple, les pertes financières liées à la baisse de fréquentation porte d’Auteuil avaient été budgétisées dès le début de la saison.
Plus que de « nettoyer » le Parc et d’en apaiser le climat alentour, l’idée était donc surtout de rendre le club plus attractif ou moins abrasif, c’est au choix, pour séduire de nouveaux actionnaires car pour Sébastien Bazin, c’est le bon moment pour conclure : les supporters virulents sont pour l’instant écartés, les résultats sportifs sont là, le club devient d’un coup plus séduisant.

Une piste américaine

Du coup, on avance même aujourd’hui, dans l’entourage de l’actionnaire majoritaire, « qu’il y a de bonnes chances qu’un nouvel investisseur arrive avant la fin de la saison » et à ce titre la piste qatarie n’aurait pas forcément une longueur d’avance sur les autres candidats dont certains proviennent des Etats-Unis, là où Colony Capital est installé.
L’option privilégiée aujourd’hui serait l’arrivée d’un nouvel investisseur avec prise de participation majoritaire dans le capital du club, une solution qui permettrait dans un premier temps à Bazin de conserver des parts et donc de passer le témoin en douceur, comme le souhaite la mairie de Paris, avant de se désengager totalement.


RMC.fr

Écrit par : yo_yo 21/01/2011 10:40

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Sécurité maximale pour match à haut risque
SUA-PSG

Les supporters parisiens seront placés en tribune Ferrasse, derrière ces cages. 300 places réservées à l'écart du reste du public.

Un poste de commandement, un PC de crise installé dans une loge de la tribune Basquet, 180 stadiers bénévoles et professionnels, 300 policiers dont des physionomistes chargés de repérer les visages qui ne seraient pas les bienvenus dimanche, le Service d'intervention rapide (SIR) de la police, deux brigades canines, des escortes de gendarmerie pour les bus des deux équipes, quatre compagnies de CRS, une « cage » installée tribune Ferrasse et prévue pour isoler, en capacité, environ 300 supporters parisiens, une équipe d'officiers de police judiciaire mobilisée au commissariat en cas d'interpellations et de gardes à vue : voici la liste quasi-complète des mesures prises par le préfet à deux jours de la venue du Paris Saint-Germain pour les 16e de finale de coupe de France au stade Armandie dimanche.

Un arrêté anti-hooliganismeOn apprenait hier soir que les clubs de supporters du PSG ne feraient pas le déplacement en Gascogne. Ces mesures de sécurité maximum concernent aussi et surtout les « réfractaires », ces inconditionnels du club parisien qui refusent de se plier à une quelconque règle commune. Sur la foi de renseignements, « ils ont annoncé une action médiatique en province » affirme Eric Azoulay. Le risque, une invasion du terrain devant les caméras d'Eurosports, une fête gâchée et une image ternie. « Nous avons mis sur pied un dispositif de sécurité à étages » précisait le préfet Bernard Schmeltz, « prenant en compte les normes de la fédération pour ce type de rencontre, et la venue du PSG. Ces garanties devaient être mises en place pour que le match se joue à Agen. » Le préfet a d'ailleurs signé un arrêté anti-hooliganisme dont l'intitulé se passe de commentaire. Il s'apprête aussi à interdire la vente d'alcool dans un périmètre de 500 mètres autour du stade si la Ville d'Agen ne le fait pas. « Il est déplorable de déployer de tels moyens pour une rencontre sportive. Ce sera tolérance zéro pour les trublions qui pourraient nuire dimanche. » Les responsables de la sécurité ne craignent pas que les Parisiens, mais aussi des supporters qui pourraient venir pour en découdre de Toulouse, de Bordeaux. Les abords de la gare SNCF d'Agen seront également sécurisés. Armandie doit ouvrir ses portes à 15 heures, coup d'envoi à 17 heures mais dès le matin, Agen sera placée sous très haute surveillance.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/01/21/995021-Securite-maximale-pour-match-a-haut-risque.html

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« Aucun écart ne sera toléré »
Sécurité Le préfet a détaillé l'imposant dispositif déployé autour du stade Armandie

Le préfet Bernard Schmeltz veut bien en convenir : « Comme tout le monde, je trouve assez déplorable qu'il faille un tel déploiement de moyens et de forces pour une rencontre sportive. » Le ton est donné avant même de livrer les derniers détails de l'imposant dispositif de sécurité annoncé à l'occasion du match.

Faisons les comptes : trois compagnies de CRS stationnées autour du stade, les renforts de brigades anti-criminalité (BAC) de Bordeaux en ville, des agents du service d'intervention rapide (SIR) incognitos dans les tribunes, des physionomistes aux guichets : soit 300 policiers auxquels s'ajoutent 180 stadiers, moitié bénévoles (100), moitié professionnels (80) et encore d'autres « physionomistes » d'autant plus rompus à la manœuvre qu'ils travaillent pour le PSG, les Girondins de Bordeaux ou le Téfécé à Toulouse. Sans oublier les imposants grillages qui ceinturent la pelouse d'Armandie.



Pas d'alcool
« Pourquoi est-on obligé d'en arriver là ? », reprend Bernard Schmeltz. « On a affaire à quelques individus au comportement dangereux et irrespectueux. Rien n'indique qu'ils seront là, rien n'indique qu'ils ne le seront pas non plus. » Histoire de manifester leur courroux à l'égard de Robin Leproux, président du PSG, certains supporters ont cru bon d'annoncer une action d'éclat, du type envahissement de terrain, et tant qu'à faire en province.

Le préfet a pris hier un arrêté « anti-hooliganisme » (c'est ainsi) permettant au personnel déployé à l'entrée du stade d'en refuser l'accès à un supporter muni d'un billet. Un autre arrêté est annoncé pour interdire la consommation d'alcool « dans un rayon de 500 mètres » autour du stade.

Un arsenal de mesures volontiers affiché pour décourager les supporters malintentionnés, une surenchère de précautions assumé : « Le droit à l'erreur n'existe pas », justifie Philippe Nadal, directeur département de la Sécurité publique. Et le préfet de prévenir toute velléité : « Si trublions il y a, tolérance zéro. On ne tolérera pas le moindre écart... Malheureusement, je ne parle que des supporters du PSG. » Allusion faite à la bagarre survenue entre les joueurs d'Astaffort et ceux d'OS Agenais, pas plus tard que dimanche dernier pour un match de District.

http://www.sudouest.fr/2011/01/21/aucun-ecart-ne-sera-tolere-295887-766.php

Écrit par : yo_yo 23/01/2011 13:31

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Voitures immatriculées en banlieue parisienne
SUA-PSG j-1

Voitures immatriculées en banlieue parisienne Calme presque plat hier devant les guichets d'Armandie. Contraste saisissant avec la ruée de jeudi. En milieu d'après-midi hier, il restait toutefois des places en pesage et dans les tribunes. Ce 16e de Coupe de France entre le SUA et les Parisiens doit afficher complet demain au coup d'envoi à 17 heures.

Ouverture des grilles dès 15 heures. L'imposant dispositif de sécurité sera déjà en place, avec une mission, vérifier de visu si cette frange de supporters de PSG considérée comme indésirable tente d'entrer.

Interrogé hier, Bernard Schmeltz ne confirmait pas la présence, dès jeudi, de Parisiens cherchant à faire l'acquisition par des biais détournés de plus de cinq billets d'entrée.

Cinq, c'est le nombre maximum autorisé pour chaque acheteur. Des témoignages attestent de la présence de véhicules immatriculés dans les Hauts-de-Seine et dans les Yvelines, trois jours avant le début de la rencontre. mellow.gif

«Nous allons faire parvenir à la direction anti-hooliganisme (à Paris, NDLR) les listes nominatives des personnes qui ont fait l'acquisition des droits d'entrée» indiquait le préfet. «Mais nous n'avons pas d'indication d'individus au profil suspect.»

Un peu moins de 14 000 places compte non tenu des 1 400 mises en réserve étaient en vente. Des mesures d'isolement des supporters suspects ont été prises dans la tribune Ferrasse. Le préfet a signé un arrêté anti-hooliganisme, 300 policiers, près de 200 stadiers sont mobilisés.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/01/22/996130-Voitures-immatriculees-en-banlieue-parisienne.html

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Armandie sera un vrai bunker

« S'il y a des problèmes avec des voyous qui viennent gâcher la fête, il ne faut pas que ça retombe sur le PSG. Si les Agenais estiment que tout est requis pour faire le match là-bas, ils assument la responsabilité de jouer dans un stade de rugby. »

Que le coach parisien Antoine Kombouaré se rassure, Armandie ressemblera plutôt à un vrai bunker cet après-midi. Des mesures de sécurité hors normes ont été prises par la préfecture du Lot-et-Garonne : trois compagnies de CRS stationnées autour du stade, les renforts de brigades anticriminalité (BAC) de Bordeaux en ville, des agents du service d'intervention rapide (SIR) incognitos dans les tribunes et des physionomistes aux guichets, soit 300 policiers auxquels s'ajouteront cet après-midi 180 stadiers (100 professionnels et 80 bénévoles).



Sans oublier les grillages de deux mètres de haut qui ont été installés tout autour de la main courante d'Armandie, et une véritable « cage » montée sur une partie de la tribune Ferrasse pour accueillir les supporters du PSG qui ne pourraient être que 150 au final. mellow.gif

http://www.sudouest.fr/2011/01/23/armandie-sera-un-vrai-bunker-297751-8.php

Écrit par : psgmat92i 23/01/2011 16:09

ITW de Cayzac

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Une logique économique derrière le plan Leproux ?

Les mesures annoncées au printemps dernier — même si certaines peuvent relever de l’anecdote comme Germain, le vous-vous-z’êtes-là ou Valérie — ont donné à certains le sentiment que le PSG était à la recherche d’un autre public, de consommateurs plutôt que de supporters, avec des spectateurs qui se renouvellent et seront donc plus rentables que des supporters. Comment vous réagissez à cette interprétation ?
D’abord je ne suis pas à l’origine de ce plan, je n’étais pas dans la tête de Robin Leproux quand il a pris ces décisions.

Le plan n’a pas été discuté ? C’est surprenant qu’il ne vous sollicite pas… Il vient vous voir en mai et vous annonce : « On va faire Germain le lynx » ?
Germain, cela s’est vite arrêté, ce n’est pas le point essentiel du plan.

Bien sûr, mais c’est un symbole.
Oui, je crois que je n’aurais pas été un grand supporter de Germain. Mais Robin Leproux a pris ses responsabilités. J’ai été président, je me mets à sa place : si vous commencez à faire un espèce de référendum, même auprès du conseil… Il a son plan, populaire ou pas, il nous en parle après. Je ne lui en veux pas. Si on en parle trop, il y a inévitablement des fuites. Pour revenir à votre question, je ne pense pas du tout qu’il y ait une arrière-pensée économique. Pas du tout. Je ne pense vraiment pas qu’ils aient l’intention comme vous le dites de transformer les supporters en simples consommateurs. Même si je suis proche des supporters, que j’ai cette image qui est en fait une réalité, que j’aime bien les stades avec des supporters fervents — une fois je l’ai dit dans le Parisien, on a pensé que j’allais faire la guerre au plan Leproux, ce n’était pas ça, je disais simplement que moi j’aime bien un stade avec des tifos et des chants —, il ne faut quand même pas oublier qu’il y a eu deux morts. Le premier était d’un autre ordre, mais il y a tout de même eu un mort entre des gens de chez nous, donc on ne peut pas dire : « Tout va bien, on ne va rien faire ». Il ne faut jamais l’oublier.

Donc qu’il y ait une première phase d’un plan qui soit dure, bien sûr que je ne l’ai pas bien vécu, mais il fallait bien passer par quelque chose d’extrêmement coercitif et difficile à supporter, même par des gens comme moi. Aujourd’hui il y a la deuxième phase. Si Robin Leproux était content, honnêtement il n’aurait pas fait une médiation, il aurait continué exactement comme avant, n’aurait pas rouvert les abonnements, et personne ne lui aurait rien dit, ni au niveau des actionnaires ni au niveau de l’opinion publique. Cela signifie qu’il partage avec moi le fait que cette première étape était nécessaire, mais qu’il faut passer maintenant à la deuxième. Donc pour être clair : il n’y avait pas d’obsession économique. Il y avait probablement l’idée d’attirer une population de gens qui ne venaient pas au stade parce qu’ils ne se sentaient pas en sécurité, ça oui. Mais ce n’était pas bassement économique. Il y aurait d’ailleurs eu deux choses qui m’auraient probablement fait quitter le club : la première, c’est si nous avions abandonné le Parc des Princes. Si on m’avait dit : « Il y a trop de danger, trop de problèmes, donc on va jouer ailleurs », j’aurais répondu : « D’accord — je ne suis pas le décideur, je ne suis pas actionnaire —, mais sans moi. » Et deuxièmement si on avait augmenté de façon conséquente le prix des places. Parce que je déteste, dans le modèle anglais qu’on nous rabâche, cette segmentation par l’argent. C’est totalement contraire à mes idées. L’Angleterre a peut-être résolu le problème du hooliganisme par ce biais, mais aussi par bien d’autres mesures.

Parmi les mesures prises à l’époque et qui ont pu favoriser cette interprétation figure le fait que les 13 000 anciens abonnements n’aient pas été tous conservés, même de façon aléatoire, pour qu’au moins chaque abonné ait la possibilité de retourner au Parc des Princes au même tarif que la saison précédente [1]. Par ailleurs, les abonnements en tribunes latérales ont tout de même augmenté de 25 % à l’intersaison [2].
Encore une fois je n’étais pas dans la décision, mais mon avis c’est qu’il n’y avait pas de logique économique. Tout ce qui a été dit par Leproux ou Bazin, c’était la volonté non pas d’éliminer les supporters mais de permettre aux autres de venir. Le problème, c’est que nous avons été obligés de punir 12 000 personnes pour les exactions de 400. Éternel problème, dont il faut sortir.

La charte 12e homme et l’avenir

Justement, vous qui avez rencontré les différentes entités durant la médiation…
(Il coupe.) Pas toutes.

Hormis les associations dissoutes, en effet. Vous connaissez donc les positions des supporters d’une part, et de Robin Leproux d’autre part. Envisagez-vous une sortie de crise à court terme ?
J’espère. Ce que je pense, c’est que tout ne peut se résoudre que dans le temps. J’ai toujours dit trois choses durant la médiation avec Franck Borotra : premièrement, qu’il n’y avait pas de solution idéale, c’était impossible après ce qui s’est passé — la mort du supporter, la première phase — d’annoncer d’un coup : « On oublie tout, on revient comme avant. » Impossible. Deuxièmement, que toute solution ne pouvait être que transitoire, et pouvait évoluer dans deux mois. Troisièmement, que je souhaitais le retour des associations. C’était mon dada, parce que je pense qu’un club ne peut pas se passer d’associations. Aujourd’hui la majorité des supporters n’adhèrent pas à cela parce qu’ils considèrent que le placement aléatoire est encore la règle, qu’ils n’ont droit d’amener que quatre amis et qu’ils pensent que les associations sont créées pour « servir le pouvoir ».

« Je comprends le principe de territorialité. Mais en disant cela, je précise aussi qu’il faut que cette volonté de territorialité s’affirme pour de bonnes raisons. »

Quel est votre point de vue sur cette question du placement aléatoire ?
Le principe de la territorialité, on le comprend, ou on ne le comprend pas. Moi je le comprends, je le reconnais. Et je le comprends probablement plus que Franck Borotra par exemple, qui considérait que quand on vient au stade c’est parce qu’on aime bien le PSG, donc on doit s’en foutre d’être à Auteuil ou à Boulogne. Moi je comprends que pour des bonnes raisons on soit attaché à une tribune ; que, « élevé » dans telle ou telle partie du stade, on y ait ses habitudes, ses amis… C’est peut-être un peu conservateur, mais je trouve que c’est un peu comme dans un village : vous allez toujours prendre votre croissant au même bistrot. L’autre bistrot à côté est aussi bien, mais vous avez vos repères. D’autres pensent que c’est un principe dangereux au Parc. Mais même en comprenant cette objection, je dis qu’il faut que cette volonté de territorialité s’affirme pour de bonnes raisons. Certains m’ont dit : « J’allais là avec mes parents ». Je comprends très bien, j’adhère et je dis que ce n’est pas idiot, ce n’est pas conservateur, ce n’est pas étroit. De la même façon, il y a plusieurs moyens de supporter son club : à l’anglaise — plutôt à Boulogne —, à l’italienne — plutôt à Auteuil. Chaque tribune a sa façon de faire. Mais si par contre la territorialité consiste à rester groupés pour mieux lutter contre l’ennemi qu’est celui d’en face… C’est toujours pareil : il y a des gens qui font une bonne utilisation du concept de territorialité, et d’autres une mauvaise. Ce principe-là est un vrai sujet de réflexion, qui peut être étudié en observant ce qui peut être fait dans les autres pays : est-ce qu’il est légitime qu’il y ait une identité des tribunes ? Moi je dis plutôt oui, d’autres disent plutôt non, mais en disant plutôt oui j’ajoute qu’il est très difficile tout de suite, alors qu’il y a eu un mort et que l’enquête n’a pas encore abouti, de revenir comme avant.

Les contraintes fixées aux associations dans la charte 12e homme sont jugées inacceptables par les anciennes associations. Qu’en pensez-vous ?
Christophe Uldry, qui est quelqu’un que j’apprécie, je n’ai pas peur de le dire, dit que c’est une escroquerie de permettre à des associations de se créer à 100 membres. Je lui réponds que non, ce n’est pas une escroquerie : il faut accepter de démarrer comme cela, et si les supporters prouvent que les comportements sont bons, que la ferveur revient sans qu’il n’y ait de violence, et bien qui dit que dans deux mois Robin Leproux n’acceptera pas que ces 100 deviennent 200 ? Qui dit que dans trois mois il n’acceptera pas que ces 200 deviennent 300 ? Je n’en sais rien, je ne suis plus le président du club, mais qui dit qu’un jour l’idée de diviser une association en deux tribunes ne disparaîtra pas parce que tout le monde aura donné la preuve que la situation est redevenue saine ? Je reviens toujours à l’idée qu’il est impossible d’avoir une solution pleinement satisfaisante tout de suite.

« Si on veut tout, tout de suite, je pense que le club et les pouvoirs publics ne peuvent pas l’accepter. »

Il y a tout de même dans la charte 12e homme un problème au sujet de la liberté d’expression des supporters.
Évidemment que, quand on écrit une charte, vous allez faire un appel au fair-play et dire qu’il ne faut pas de banderole injurieuse, diffamatoire… Vous êtes obligés de dire cela pour éviter les dérives que l’on a vues avec certaines banderoles, mais les supporters auront quand même le droit de rouspéter si le joueur ne joue pas bien, que l’arbitre n’est pas bon ou qu’ils ne sont pas contents du management. Ils ne sont pas forcés de faire une banderole « Leproux enculé », on a d’autres façons de manifester son désaccord. Rien n’est idéal, tout est provisoire, mais si on accepte une sorte de main tendue — même si on le fait en estimant qu’ils auraient pu aller beaucoup plus loin —, on a une chance dans un mois ou deux d’aller encore plus loin, et peut-être dans six mois de ne pas être trop loin de ce que c’était avant. Si en revanche on veut tout, tout de suite, je pense que le club et les pouvoirs publics ne peuvent pas l’accepter, tout simplement parce qu’il y a eu un mort. Dans les discussions, on oublie parfois un peu l’origine de tout ça.

Le club se devait de faire quelque chose ; ensuite il a pris l’initiative de faire évoluer la situation pour permettre aux supporters de revenir. Cela ne satisfait pas les supporters, je veux bien l’admettre, mais prenons ce qu’on nous offre et demandons plus après. Et en disant cela je ne défends ni les supporters ni le club, je dis vraiment ce que je pense. Parce que je suis aussi malheureux que beaucoup de ne plus voir les milliers de supporters historiques qui sont des mecs bien, qui moi en plus m’ont sauvé la peau. Quand on était relégables et que je faisais l’union sacrée, on n’était pas bons, on perdait, et les mecs étaient là. Il y a toujours eu un soutien. Ceux-là, j’ai envie de les revoir et je leur dis : « Ne voyez pas des pièges et des escroqueries là où il n’y en a pas ; acceptez de faire un pas avec le club, après vous demanderez plus. » Honnêtement, si j’avais pensé que cette médiation était un piège et qu’on se servait de moi, j’aurais eu assez d’orgueil pour ne pas y participer.


http://www.psgmag.net/2619-Notre-interview-d-Alain-Cayzac-le.html

Autres ITW:
http://www.psgmag.net/2616-Notre-interview-d-Alain-Cayzac-les.html
http://www.psgmag.net/2617-Interview-Cayzac-ses-relations.html
http://www.psgmag.net/2618-Interview-d-Alain-Cayzac-les-cas.html

Écrit par : sylvain 25/01/2011 17:03

RMC

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PSG : pas de supporters à Avignon, ni à Martigues

Après une réunion au Ministère de l’Intérieur qui s’est déroulée ce mardi, le PSG a décidé d’annuler les déplacements officiels de supporters pour les rencontres face à Arles-Avignon, le samedi 29 janvier à 19h en Ligue 1, et contre Martigues, le mardi 1er février à 17h en Coupe de France. Cette information a été officialisée sur le site internet du club de la capitale.

Écrit par : HHA 25/01/2011 18:22

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Supporters interdits dans le Sud

«Pour éviter tout risque d'incident compte tenu de la localisation de ce match (contre Martigues), il a été décidé (...) de ne pas prévoir de déplacement, ni d'accueil de supporters du PSG» pour les deux prochaines rencontres du club parisien, a indiqué mardi la ministère de l'Intérieur. Les deux matches en question ont lieu samedi en Avignon contre l'ACA en Championnat et dans la foulée à Martigues, en 8es de finale de la Coupe de France.

«Par voie de conséquence, la tribune visiteurs sera fermée, un arrêté de ''couvre-feu anti-supporters'' sera pris, une billetterie contrôlée sera mise en place et un dispositif d'ordre public renforcé sera déployé à proximité du stade et sur les voies d'accès», a-t-on précisé au ministère. Ces mesures ont été prises à l'issue d'une réunion entre représentants des forces de sécurité, du préfet de police de Paris, du préfet des Bouches-du-Rhône, le maire de Martigues, les clubs de Martigues et du PSG, la Fédération française (FFF) et la Ligue de football professionnel.


lequipe.fr

Écrit par : Schultzy 28/01/2011 09:34

http://www.psgmag.net/2653-Interview-Robin-Leproux-repond-a.html

http://www.psgmag.net/2663-Interview-Robin-Leproux-repond-a.html

Écrit par : sylvain 31/01/2011 11:36

canal supporters

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Pas de Franciliens à Rennes

Les Franciliens qui ont acheté par internet une ou des places pour assister à la rencontre Rennes-PSG samedi à 21h00 au stade de la route de Lorient verront leurs billets annulés et remboursés. La vente de billets par internet est d’ailleurs définitivement close. Un nouvel épisode dans la campagne visant à empêcher la présence de supporters du PSG dans les stades de Province.

Écrit par : succo 31/01/2011 16:35

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PSG : Auteuil s'expose


lundi 31 janvier 2011 - 16h27

Vendredi soir, une trentaine de membres du Virage Auteuil se sont invités à une exposition à la mairie de Paris intitulée « PSG : 40 ans, 40 photographies » en accrochant plusieurs photos de leurs animations.


Toujours en conflit avec la direction du Paris Saint-Germain, une trentaine de membres du Virage Auteuil et de la Tribune G se sont rendus à l'exposition de la mairie de Paris « PSG : 40 ans - 40 photographies ». Mécontents de la place attribuée aux supporters dans l'exposition, les viragistes ont accroché plusieurs photos de leurs plus belles animations aux côtés des clichés de l'exposition. Le tout s'est déroulé dans le calme, et aucun incident n'a été signalé. Les fans parisiens, qui boycottent le Parc des Princes à cause des abonnements aléatoires, n'ont pas fini de faire parler d'eux.

Football365

Écrit par : Biz Markie 31/01/2011 21:12

Plus précis:

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Le PSG n’en finit plus de faire parler de lui. Quand ce n’est pas Sessegnon, c’est Payet. Quand ce n’est pas Luyindula, ce sont les supporters.

Dans le cadre de l’exposition photographiques "40 ans, 40 photos" qui se tient à l’Hotel de ville pour célébrer le quarantième anniversaire du club, une trentaine d’anciens pensionnaires du Virage Auteuil et de la tribune G ont participé, à leur manière, à l’exposition.

Disons que la petite troupe a tenu à mettre en avant l’absence des supporters dans les clichés censés représenter les 40 ans du club. En effet, les participants - vêtus de masques en papier à l’effigie de Robin Leproux - ont remplacé une douzaine de photos par des tifos du Virage Auteuil. Il n’y a eu aucune dégradation. Rapidement, la sécurité de l’Hotel de ville est arrivée en nombre pour mettre fin à l’action pacifique.

Quoi qu’il en soit, l’initiative a été bien accueillie par les visiteurs. Décidément, le dossier n’est pas prêt de se refermer.

MF

Écrit par : 11G 03/02/2011 09:20

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249 supporters parisiens privés de Rennes - PSG

Près de 250 supporters parisiens ont vu leur billet, acheté sur Internet, annulé.

Sous la pression des pouvoirs publics, le Stade Rennais a été contraint d'annuler et rembourserles billets électroniques de ces spectateurs jugés indésirables.
Enquête

Depuis une semaine, Patrick Frétel, secrétaire général du Stade Rennais, en charge de la sécurité, a bien du mal à fermer l'oeil. La venue du Paris Saint-Germain au Stade de la Route-de-Lorient, samedi, lui pose des soucis sans fin.

Billets annulés

Durant la semaine, « le préfet d'Ille-et-Vilaine, sur ordre du ministère de l'Intérieur » a, par courrier, contraint le Stade Rennais à annuler 249 achats de billets par Internet et à rembourser leurs acheteurs, au motif qu'ils sont établis à Paris et en région parisienne. Et donc, présumés supporters du PSG.

Une action qui, selon les acheteurs lésés, flirte, en bien des points, avec les limites de la légalité. Une action qui trouve, aussi, sa source dans les mesures prises pour le Parc des Princes, par le président du PSG, Robin Leproux, visant à supprimer les abonnements annuels aux supporters des tribunes Auteuil et Boulogne. Une action, enfin, dont les clubs de L1 « de province » se retrouvent les otages.

Stratagème par Internet

En clair, ces « supporters indépendants », par mesure de rétorsion, refusent d'effectuer les déplacements par l'intermédiaire du club parisien. Ils se débrouillent donc pour acheter des places individuellement, via le site Internet du Stade Rennais, dans des secteurs bien précis des tribunes, hors espace visiteurs. Et ils finissent, au moment du coup d'envoi, par se regrouper et déployer leurs couleurs. Le stratagème s'est déroulé à Lorient, le 14 novembre. Outre qu'il nargue les dirigeants des clubs accueillant le PSG, il agace profondément les pouvoirs publics, notamment le ministère, qui les considère comme des supporters potentiellement violents. Ce qui reste à prouver. « Chez nous, cela s'est finalement très bien passé », reconnaît Yannick Gey, responsable de la sécurité au FC Lorient.

Devant les tribunaux ?

Là où le bât blesse, c'est que dans cette chasse aux présumés hooligans, qui ne doivent pas être confondus avec des « interdits de stade », le Stade Rennais se trouve contraint d'user de procédés qui pourraient bien le mener devant les tribunaux.

D'abord, selon les avocats des supporters parisiens, en raison de la « rupture contractuelle ». Ensuite, du refus de vente sur des raisons « discriminatoires tenant à l'origine ». Enfin, pour avoir dû rechercher dans ses fichiers les origines géographiques des acheteurs au moyen des adresses IP localisant les ordinateurs. Ce qui est contraire à la loi informatique et liberté (lire ci-dessous).

Malgré tout cela, 150 supporters parisiens ayant trouvé d'autres moyens de se procurer des billets seront, samedi soir, à Rennes. « Sans intention délictueuse, assure un leader de l'ex-kop Boulogne, et uniquement pour voir le match. » Voilà qui rassurera un peu Patrick Frétel.

Jacques GUYADER et Samuel NORHA.


rennes.maville.com / Ouest-France

Écrit par : Yessod 03/02/2011 11:33

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Des supporters du PSG privé de match

Le Stade Rennais a été contraint de rembourser 249 supporteurs parisiens qui avaient acheté sur internet des billets pour le Rennes-Paris SG de samedi, après avoir reçu l'ordre de la préfecture de procéder ainsi. Le Stade Rennais a dû annuler ces ventes après avoir reçu par courrier, les recommandations du préfet d'Ille-et-Vilaine, sur ordre du ministère de l'Intérieur.


L'équipe.fr

Écrit par : HHA 03/02/2011 17:09

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Des supporters parisiens attaquent le Stade Rennais

Des supporters parisiens dont les billets pour Rennes-PSG de samedi (21h) ont été annulés ont l’intention de déposer plainte contre le club rennais. Ce dernier aurait employé une méthode illégale. Explications.

Le bras de fer continue entre le PSG et certains de ses supporters. Et cette fois, c’est le Stade Rennais qui en fait les frais. Près de 300 personnes issues de l'Ile de France qui avaient acheté par internet des billets pour Rennes-PSG, du samedi 4 février (21h), ont reçu en date du 1er février un mail du club rennais leurs indiquant que leur billet était annulé, qu'ils ne peuvent donc plus se déplacer et qu'ils seront remboursés. La raison de ce rétropédalage : le club breton a reçu instruction le 28 janvier du préfet d'Ille-et-Vilaine d'annuler ces billets pour éviter tout incident samedi au stade de la Route de Lorient.

Cette démarche n’a pas été du goût de ces supporters du PSG. Une centaine de personnes concernées par cette annulation ont envoyé un courrier au club rennais leurs indiquant qu'ils allaient porter plainte, ce jeudi, contre lui devant le tribunal tant sur le plan civil que pénal. Ils ont même mandaté deux avocats pour mener la procédure.

Rupture contractuelle et discrimination

La plainte porte sur deux points précis : une rupture contractuelle (par rapport à l'achat du billet) et la discrimination. Le code pénal prévoit en effet que le fait de refuser la fourniture d'un bien à une personne en raison de son origine (ici Paris et l’Ile de France) est passible de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amendes.
La démarche du Stade Rennais téléguidée donc par le Ministère de l'Intérieur est d'autant plus illégale que, selon nos informations, les identifications des personnes ayant acheté ces billets par internet ont été effectuées grâce aux adresses IP des supporters. Ce qui est une violation de la loi. A noter que, selon le site officiel du club, le PSG organise un déplacement officiel de supporters pour ce déplacement à Rennes. Près de 1000 policiers seront mobilisés pour ce match.


rmc.fr

Écrit par : wil 03/02/2011 21:33

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PSG : Des fans localisés via internet ? © panoramic

jeudi 03 février 2011 - 19h19 Localisés via leurs adresses IP, 249 supporters parisiens auraient vu leurs billets commandés sur internet annulés et remboursés, a-t-on appris dans 20 minutes.
Après avoir reçu une lettre du Préfet d'Ille-et-Vilaine, Rennes a été dans l'obligation d'annuler et de rembourser 249 billets commandés sur internet par des supporters du Paris Saint-Germain pour le match de samedi prochain face à Rennes (22eme journée de Ligue 1). Mais comment ces fans du club de la Capitale ont-ils été identifiés ?

Officiellement, les Rouge et Noir se sont basés sur l'adresse de livraison des billets. Mais les supporters parisiens ont une autre théorie. Selon eux, ils ont été localités via leurs adresses IP. Une méthode totalement illégale. Ils ont décidé de porter l'affaire devant les autorités compétentes.

Rédaction 365

Écrit par : A2V 04/02/2011 16:15

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Annulation des billets pour Rennes-PSG: Les supporters sont «convaincus» qu’ils ont été localisé grâce à leur adresse IP et font appel à la CNIL



FOOT - Les associations de supporters réagissent...

Le Stade Rennais est dans l’embarras. Après avoir reçu une lettre du Préfet d’Ille-et-Vilaine, le club breton s’est vu obligé, «sur ordre du ministère de l’Intérieur» et pour des raisons de sécurité, d’annuler et de rembourser 249 billets commandés sur internet par des supporters parisiens pour le prochain Rennes–PSG (samedi, 21 heures). Une interdiction qui laisse perplexe: comment le Stade Rennais a-t-il localisé les supporters parisiens qui ont acheté des billets sur leur site internet?


Le SRFC explique «que les supporters ont forcément laissé leur adresse pour recevoir les billets chez eux». Une justification que ne croient pas une seconde les associations de supporters du PSG. «Ce n’est pas du tout obligatoire, témoigne Romain, qui a reçu jeudi matin le mail annonçant l’annulation de ses places. Ces billets sont électroniques, on peut les imprimer.» Pour les supporters, le Stade Rennais, «poussé par le ministère et le PSG», a utilisé les adresses IP des acheteurs pour les localiser. Une infraction à la loi informatique et liberté, qui assure la protection de la vie privée sur Internet.

«On ne peut pas s’essuyer les pieds sur des libertés évidentes»

«Nous en sommes convaincus, assène un leader de Liberté pour les Abonnés (LPA). Et des sources rennaises nous confirment que le club est dans la plus totale illégalité. Mais ils sont sous pression: on leur a expliqué que s’il y avait un problème, on leur mettrait un ou des matchs à huis clos.» Contacté, le PSG a quant à lui n’avoir aucun lien avec cette décision de la préfecture, qui a «jugé que ce déplacement pouvait potentiellement créer un problème de sécurité.»

Reste que les supporters ont donc décidé de porter l’affaire devant les autorités. «Nous avons contacté des avocats ainsi que la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), qui est tombée sur les fesses, poursuit le leader LPA. On ne peut pas s’essuyer les pieds sur des libertés évidentes dans une chasse aux supporters». Et d’ironiser sur le fait que tout le poids de cette décision retombe sur le club breton. «Non seulement ils vont perdre l’argent des billets et mettre en place un dispositif de sécurité beaucoup plus important que d’habitude, mais en plus ils risquent de se retrouver devant les tribunaux.»

Citation
Les supporters Parisiens tout de même à Rennes

En plus des 150 supporters dont les billets n’ont pas été annulés, certains «recalés» risquent tout de même de faire le voyage, prophétise-t-on du côté des associations. «Beaucoup des gens dont les billets ont été annulés vont venir à Rennes pour tenter d’acheter une place à la billetterie, souffle-t-on. Après, ils seront disséminés dans le stade.»


20minutes.fr

Écrit par : Biz Markie 04/02/2011 17:10

http://raa.bretagne.sit.gouv.fr/sit_1_ALK/upload/raa_35_ALK/acte/9146/update_word9146.pdf

(si quelqu'un arrive à le mettre en "image")

Écrit par : Miles 04/02/2011 18:29

Citation (Biz Markie @ 04/02/2011 à 17:10) *
http://raa.bretagne.sit.gouv.fr/sit_1_ALK/upload/raa_35_ALK/acte/9146/update_word9146.pdf

(si quelqu'un arrive à le mettre en "image")




C'est la taille originale, je sais pas si j'aurais pas du agrandir ?

Écrit par : sylvain 05/02/2011 14:53

So Foot

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Privés de Rennes- PSG !

Pour manifester leur mécontentement face au plan Leproux, des fans parisiens avaient prévu de se regrouper, indépendamment du déplacement officiel organisé par le PSG à Rennes.

Depuis que le président du PSG Robin Leproux a mis en place son plan pour casser l’antagonisme entre les tribunes Boulogne et Auteuil (en ne renouvelant pas les abonnements dans les deux virages – disposition assouplie cet hiver – et en y adoptant le placement aléatoire), de nombreux fans parisiens boycottent le Parc. Pour manifester leur opposition à la politique de leur club, ils se rassemblent parfois, dans les tribunes latérales du Parc contre Rennes et Monaco, et lors de matches à l’extérieur, à Lorient et Valenciennes notamment où ils se sont regroupés indépendamment du déplacement officiel organisé par le PSG. Ils avaient prévu d’en faire autant à Rennes ce samedi, en achetant des billets dans la même tribune.

Pour éviter un tel regroupement, le ministère de l’Intérieur a ordonné au Stade Rennais, via la préfecture d’Ille-et-Vilaine, d’annuler 249 billets achetés par Internet dans la tribune jouxtant le secteur visiteur par « des personnes résidant à Paris et dans la grande région parisienne » selon le mail qui a été adressé mardi par le club à ces acheteurs pour les informer de l’annulation de leur billet. Une décision qui pose de sérieux problèmes. Déjà, cette annulation risque de concerner des supporters rennais habitant la région parisienne. Et elle n’a qu’un effet limité puisque des fans parisiens ont pu acheter des places par d’autres biais. Surtout, pourquoi annuler ces billets, d’autant que les précédents rassemblements de supporters parisiens se sont passés sans violences ? Faut-il interdire à des supporters de critiquer l’actionnaire et le président de leur club favori ?

En tout cas, selon Jérémy, un des responsables de l’association Liberté pour les abonnés, « le club de Rennes se retrouve dans l’illégalité pour une rupture contractuelle, un refus de vente sur des raisons discriminatoires tenant à l’origine, et pour une géolocalisation des acheteurs au moyen des adresses IP, ce qui est contraire à la loi Informatique et Libertés ». Dans son édition de jeudi, Ouest-France estime en effet que c’est le seul moyen plausible d’identification des acheteurs en fonction de leur origine géographique. Par conséquent, les fans parisiens dont le billet a été annulé ont annoncé vouloir porter plainte contre le Stade Rennais « tant sur le plan civil que pénal, en vue d’assurer la sauvegarde de (leurs) droits » selon les termes d’un courrier-type rédigé par les habitués de Boulogne. Quant à l’association Liberté pour les abonnés, elle prépare également « une plainte auprès de la CNIL ».

Ce nouvel épisode interpelle sur les dommages collatéraux et le tournant liberticide de la lutte contre le hooliganisme. En août, 249 supporters parisiens sont interdits de stade simplement pour avoir manifesté leur opposition au plan Leproux (249 encore, les pouvoirs publics feraient-ils dans la numérologie ?). Les mesures de couvre-feu, jugées « scandaleuses » par Liberté pour les Abonnés, se multiplient et vont être facilitées par la loi LOPPSI 2, sans profond débat au Parlement, seuls les élus radicaux et communistes ayant pointé les problèmes posés par ces dispositifs. Désabusé, un ancien abonné du kop de Boulogne constate : « si toutes ces mesures concernaient des ultras ou des hools connus pour leur violence, ça serait compréhensible. Mais ce n’est pas le cas. Là nous sommes clairement entrés dans une zone de non droit pour toute personne se réclamant supporter du PSG ». Le PCF, peu suspect de sympathie envers Boulogne, ne dit pas autre chose dans un communiqué paru aujourd’hui, dénonçant la « frénésie sécuritaire » du gouvernement et appelant à d’autres manières de lutter contre le hooliganisme et d’envisager le spectacle sportif.

Car il faut évidemment lutter contre la violence et le racisme dans les stades : on ne peut d’ailleurs que regretter que les pouvoirs publics ne s’en soient pas préoccupés plus tôt. La volonté de Robin Leproux de mettre fin au conflit entre Boulogne et Auteuil est également à saluer. Pour autant, il ne faut pas perdre tout esprit critique. Toute mesure prétendant lutter contre le hooliganisme n’est pas forcément acceptable et efficace. De plus, à multiplier les vexations envers les supporters hostiles au plan Leproux, ne risque-t-on pas de radicaliser certains d’entre eux et de créer de nouveaux foyers de violence, les anciens n’étant d’ailleurs que provisoirement éteints ? A quand un véritable débat politique sur ces sujets ?

QB et JPM

Écrit par : psgmat92i 06/02/2011 00:41

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Sébastien Bazin, le patron Colony Capital Europe et donc du PSG, avait fait le déplacement en Bretagne samedi soir. Il était notamment accompagné par d'autres administrateurs du club et par le président Robin Leproux, avec lesquels il a semblé analyser la rencontre juste devant les vestiaires parisiens.


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Seize supporters du PSG ont été interpellés par les forces de l'ordre pour avoir porté les couleurs (maillots, écharpes) de leur club à Rennes samedi soir. Ce qui était contraire, quand on venait au match en indépendant, à ce que stipulait l'arrêté préfectoral. Ils avaient des billets mais ont été conduits au commissariat avant d'être relâchés. Ils seront interdits de stade, probablement pendant un an.

RMC

Écrit par : Baghib! 06/02/2011 01:08

L'equipe.fr n'évoque pas le même motif :

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Foot - L1 - PSG

16 supporters interpellés
Selon nos informations, 16 supporters du PSG ont été interpellés samedi soir au stade de la Route de Lorient pour avoir déployé une banderole de soutien au club de la capitale. Ils risquent désormais une interdiction de stade. - S. Bi., à Rennes
lequipe.fr

Écrit par : Comanchero 08/02/2011 09:53

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Leproux confirme pour le Stade de France

Hier soir, pendant une heure, Robin Leproux est intervenu sur France Bleu 107.1 dans « Tribune PSG ». Le président parisien a évoqué le cas de Sakho, en attente de sa prolongation de contrat. « On a une volonté commune de prolonger. Je ne doute pas qu’on trouve un accord dans les prochaines semaines », a-t-il précisé avant d’indiquer qu’il « y avait également une volonté de discuter avec Edel pour qu’il prolonge.

Mais ce n’est pas à moi de dire si c’est comme numéro un ou deux. » Avec Giuly, Robin Leproux affirme « ne pas avoir eu de contact » pour une prolongation.
Comme nous vous l’annoncions vendredi, le dirigeant a confirmé que lors de la saison 2012-2013 le PSG « jouera un certain nombre de matchs au Stade de France. Tous ? Je ne peux pas encore répondre. Ça me dérange, car la maison du PSG, c’est le Parc des Princes. Je souhaite donc que cette période soit la plus courte possible. » Les rencontres les moins attractives doivent avoir lieu au stade Charléty, tout au sud de Paris. Concerenant la sécurité, Robin Leproux a fait un appel du pied aux anciens abonnés pour la prochaine étape de son plan : « Il faudra rapidement qu’on se mette autour d’une table avec les supporteurs pour savoir comment ils pourront revenir. »



Écrit par : succo 08/02/2011 14:11

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602 interpellations en France

Un total de 602 interpellations ont été réalisées à mi-saison pour des faits de hooliganisme en France dans les stades de football et alentours, a annoncé la division nationale de lutte contre le hooliganisme.

Parmi ces 602 arrestations, 203 ont eu lieu à l'intérieur des stades - contre 109 l'an dernier à la même période -, a indiqué lors d'un point presse le commissaire Antoine Boutonnet, responsable de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH).Les principaux faits constatés sont l'ivresse dans les stades, les jets de projectiles et l'usage d'engins pyrotechniques.

Dans le même temps, 572 interdictions de stade ont été prononcées, dont 409 interdictions administratives et 163 par la justice, a ajouté le commissaire Boutonnet.M. Boutonnet intervenait dans le cadre d'un séminaire réunissant sur le site d'entraînement du Losc à Camphin-en-Pévèle (Nord) les "correspondants hooliganisme zonaux" et les chefs des sections d'intervention rapide."En parallèle de l'augmentation des interpellations, on a une diminution des infractions par rapport à l'an dernier à la même époque", a indiqué M. Boutonnet, selon qui "on a quasiment baissé par deux le nombre de faits constatés".

eurosport.fr

Écrit par : psgmat92i 08/02/2011 17:42

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L'Affaire de la Banderole

Après les supporters parisiens du Gers qui ne peuvent se rendre à Agen, après les supporters parisiens d’Avignon expulsés du stade parce que pro-PSG… après, après, après… Les épisodes sécuritaires visant des supporters inoffensifs mais parisiens se multiplient en Province.

Un des supporters du PSG ayant été placé en garde à vue nous a expliqué le fil de la soirée à Rennes. Ce supporter est membre de Liberté Pour les Abonnés et il était en compagnie de sept autres membres de LPA. Ceux-ci avaient une banderole « Raté, on est encore là ». Mais les membres de LPA ont été devancés par d’autres supporters, membres d’une autre association de supporters, qui ont sorti une banderole dans la même tribune « Toujours là, PSG Fans ». Après cette première intervention, les supporters parisiens réunis, ont décidé de sortir à la 60e minute la banderole des LPA, « Raté, on est encore là ». Identifiés par les stadiers, les supporters n’auront pas l’occasion de le faire et 16 d’entre-eux iront en garde à vue. Pourtant aucun acte de violence n’a eu lieu. Un supporter parisien d’Angers a reçu un coup au visage et un stadier a fait une chute en tirant sur la banderole pour l’arracher… Rien de bien grave donc.

Et c’est bien pour cela que tout cela sera classé « sans suite ». 13 des supporters interpellés sortiront du commissariat un peu avant une heure du matin, les trois autres y resteront plus de 20 heures. Les Policiers rennais espéraient pouvoir trouver des témoignages, des photos ou autres pièces à conviction, pour inculper ces trois supporters d’un motif quelconque, mais sans résultat.

Quel bilan peut-on faire? Les faits : des spectateurs engagés, mais sans aucun signe distinctif d’une appartenance à quoi que ce soit, qui tentent de déployer une banderole sans propos outranciers sont placés en garde à vue. Pour quelle raison? Une politique globale qui vise les supporters du PSG, quels qu’ils soient. Quelles retombées? Des annonces d’interpellations de supporters du PSG dans les médias.


http://canal-supporters.com/archives/14223

Écrit par : psgmat92i 09/02/2011 17:43

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La loi prévoit désormais des arrêtés anti-supporters


Le projet de loi sur la sécurité intérieure Loppsi 2 a été définitivement adopté mardi soir par le parlement français. Concernant les supporters, ce texte inscrit dans le code du sport des mesures déjà prises par arrêtés préfectoraux ces derniers mois, et complète l’arsenal répressif.
Déplacements interdits, interdictions de stade prolongées

Depuis la mort de Yann Lorence en mars 2010, des arrêtés préfectoraux se sont multipliés pour interdire le déplacement des supporters du PSG. Le projet de loi sur la sécurité intérieure Loppsi 2 — loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure —, voté mardi soir, valide ces mesures et va encore plus loin :

Le ministre de l’intérieur peut, par arrêté, interdire le déplacement individuel ou collectif de personnes se prévalant de la qualité de supporter d’une équipe ou se comportant comme tel sur les lieux d’une manifestation sportive et dont la présence est susceptible d’occasionner des troubles graves pour l’ordre public. […]

Le représentant de l’État dans le département ou, à Paris, le préfet de police peut, par arrêté, restreindre la liberté d’aller et de venir des personnes se prévalant de la qualité de supporter d’une équipe ou se comportant comme tel sur les lieux d’une manifestation sportive et dont la présence est susceptible d’occasionner des troubles graves pour l’ordre public.

Les IDS administratives, initialement limitées à trois mois et déjà prolongées à six mois en 2010, sont désormais valables douze mois et vingt-quatre en cas de récidive [1]. Par ailleurs, l’obligation de pointer au commissariat dans le cadre d’une interdiction de stade, auparavant limitée aux matches sur le territoire national, est étendue aux rencontres disputées à l’étranger.

Le représentant de l’État peut désormais interdire « de pénétrer ou de se rendre aux abords des enceintes où [des manifestations sportives] se déroulent ou sont retransmises en public » toute personne ayant appartenu « à une association ou un groupement de fait ayant fait l’objet d’une dissolution » ou ayant participé « aux activités qu’une association ayant fait l’objet d’une suspension d’activité s’est vue interdire ». Enfin « le fait de participer au maintien ou à la reconstitution, ouverte ou déguisée, d’une association ou d’un groupement dissous » — puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende — est complété par un autre motif : « le fait de participer aux activités qu’une association suspendue d’activité s’est vue interdire ».
Quasi-absence de réactions

Rares sont les médias à évoquer ces mesures. Côté politique, les seules réactions viennent du parti communiste français. Dans un communiqué de presse intitulé « Nous ne sommes pas toutes et tous des hooligans ! », la commission sport du PCF avait interpellé en décembre dernier les député-e-s à ce sujet :

[…] Certes, nous partageons la volonté de lutter contre les violences commises à l’occasion des matches de football, qui prennent racine dans le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie, mais nous ne partageons pas les moyens mis en œuvre dans cette loi pour y parvenir. En renforçant son dispositif législatif de répression, le gouvernement ajoute dans l’urgence de nouveaux dispositifs extrêmement contraignants sans en évaluer les effets pervers et sans avoir précédemment utilisé de manière durable les dispositifs existants. De plus, il ne tient nullement compte de l’état des lieux et des préconisations qui lui ont été faites dans le Livre vert du supportérisme remis en octobre 2010, suite à l’organisation par le secrétariat d’État aux sports du congrès national des associations de supporters de football en janvier 2010. Ce travail préconise pourtant des mesures préventives alors que ce texte de loi marque une étape supplémentaire dans le tout répressif.

Pourquoi donc ajouter de la répression à la répression ? On modifie — souvent au gré de l’actualité pour répondre à un incident — les textes de loi sans analyser précisément les problèmes qui sont, pour les plus graves, essentiellement le fait de hooligans et ne concernent donc qu’une minorité du public des stades. L’arsenal législatif s’est ainsi considérablement renforcé depuis 2006 et à intervalles très rapprochés, sans pour autant produire les effets escomptés. Le problème est plutôt lié au fait que les mesures existantes n’ont pas été régulièrement appliquées et que le gouvernement n’a pas construit une politique générale de prévention. Pourquoi ne pas s’appuyer sur la réflexion qui a été menée dans le cadre du Livre vert du supportérisme et qui montre que, à côté d’un noyau dur de violences graves, existent une masse de faits mineurs qui pourraient être traités autrement que par la tolérance zéro ? […]

En l’état actuel, ce texte de loi représente une atteinte supplémentaire aux libertés publiques. Les interdictions administratives de stade peuvent être prononcées par un préfet à partir d’un simple rapport de police et sans qu’une infraction n’ait été nécessairement commise. Ces interdictions administratives étaient initialement, en 2006, limitées à trois mois. Elles ont été portées à six mois en mars 2010 (et douze en cas de récidive). Le texte de loi propose de les passer à douze mois (et vingt-quatre en cas de récidive). Ce n’est plus de l’ordre de l’acceptable pour une interdiction administrative. Il est également inconcevable qu’un supporter puisse être interdit administrativement de stade du fait de son appartenance à une association de supporters dissoute ou suspendue quand on sait que ces associations peuvent compter des centaines voire des milliers de membres. Dans le cas du Paris Saint-Germain, des supporters n’ayant commis aucun fait de violence se sont récemment retrouvés fichés par les services de police, interdits de stade et obligés de pointer au commissariat pour avoir simplement manifesté leur opposition au « plan Leproux ». Cet exemple montre bien l’arbitraire auquel ces dispositifs peuvent conduire. Il aurait sans doute mieux valu interpeller et sanctionner les auteurs d’actes violents ou racistes plutôt que faire du chiffre en multipliant les interdictions pour des faits mineurs.

La lutte contre le hooliganisme est une nécessité absolue mais elle ne doit en aucun cas justifier des mesures attentatoires aux libertés individuelles qui s’appliquent à tous. […]

La semaine dernière, à l’occasion du vote de ce projet de loi, un deuxième communiqué du parti communiste « [dénonçait] la frénésie sécuritaire et [s’interrogeait] sur l’avenir des stades, de leurs animations et de leurs publics » :

[…] Le PCF s’interroge et s’inquiète des évolutions en cours sur l’avenir même des stades, de leur animation et de leur public. Il invite les amateurs de football à se mobiliser, notamment dans la perspective de la construction des futurs stades pour l’Euro 2016, pour qu’un grand débat démocratique soit organisé en associant tous les acteurs concernés.

Au même titre que le patrimoine culturel, les stades de football doivent rester un patrimoine commun permettant l’accès de toutes et tous. Or, un mouvement de privatisation et de marchandisation de ces enceintes est à l’œuvre, animé notamment par une volonté de remplacer des publics populaires et actifs par des consommateurs passifs et davantage solvables. Comme l’ont montré divers chercheurs spécialistes de ces questions, la stigmatisation, voire la répression, des supporters extrêmes sert autant à légitimer qu’à masquer cette tendance de fond.

L’animation des stades doit rester l’expression d’une culture populaire dont les associations de supporters sont les garants et en permettant l’appropriation par toutes et tous du spectacle sportif. Il n’est pas souhaitable que pour des raisons de sécurité, qui ne concernent qu’une minorité, l’évolution des stades contribue à la disparition d’une culture populaire et des associations de supporters au profit de l’appropriation des stades par des « businessmen » dont le seul but est avant tout de s’enrichir.

Réflexions sur le supportérisme

Début janvier, la fondation Terra Nova — un think tank de gauche — a publié un préambule à un prochain rapport de propositions pour définir une politique publique du football. L’un de ces éléments concerne la violence dans les stades :

La politique anti-hooligans menée en France est caractérisée par le « tout répressif » : dispositifs policiers massifs déployés autour des stades, interdictions d’accès administratives et judiciaires, dissolutions d’associations de supporters. Cette approche sécuritaire n’est pas la bonne : elle coûte cher, confond supporters ultras et hooligans et entraîne une surenchère entre des supporters toujours plus revendicatifs et des forces de l’ordre toujours plus nombreuses. Deux politiques ont été efficaces en Europe. La politique anglaise a écarté les hooligans des stades par une répression stricte mais aussi par une augmentation importante du prix des places de stade. La politique allemande, que nous prônons, repose sur une désescalade responsabilisant tous les acteurs. Les clubs, qui pour défendre leurs supporters protègent de fait les hooligans. Et les associations de supporters, qui doivent cesser d’être suspectées pour être au contraire intégrées comme acteurs légitimes de la régulation à l’intérieur des stades.

Début 2010, Patrick Mignon — responsable du laboratoire de sociologie du sport de l’Insep —, qui cosigne le texte précédent, avait déjà publié une note titrée « Pour une désescalade des réponses sécuritaires dans le football », dont voici la synthèse :

Le hooliganisme, ou supportérisme extrême, constitue un phénomène social récurrent touchant l’ensemble des pays européens depuis le milieu des années 1980, essentiellement en marge des rencontres de football. Depuis lors, les autorités françaises ont essentiellement réagi par une politique répressive : dispositifs policiers massifs déployés autour des stades, interdictions administratives et judiciaires pour les supporters violents, dissolutions d’associations de supporters…

Force est aujourd’hui de constater l’inefficacité de cette politique. Loin de traiter les violences entourant les rencontres de football, cette approche sécuritaire entraîne une surenchère et une escalade entre des supporters toujours plus revendicatifs et des forces de l’ordre toujours plus nombreuses. Cette réponse répressive, qui écarte largement le ministère des sports, traduit également une méconnaissance du phénomène par les autorités publiques.

D’autres pays européens, comme la Grande-Bretagne, la Belgique ou l’Allemagne ont, quant à eux, réussi à mettre sous contrôle les dérives du supportérisme par une réponse adaptée.

L’Angleterre a écarté les hooligans des stades par une politique répressive stricte, par une augmentation importante des tarifs des places de stade et par une détente des relations entre forces de l’ordre et associations de supporters qui jouent un rôle de régulateur à l’intérieur des enceintes sportives. La différence de culture entre supporters britanniques et français et un public moins nombreux en France rendent difficiles la transposition de ce modèle à notre pays.

L’Allemagne, de son côté, a mené une politique de désescalade entre supporters et forces de l’ordre. Celle-ci repose sur un diagnostic partagé entre les différents acteurs et sur une réponse globale associant police, supporters, collectivités et travailleurs sociaux. Le modèle allemand implique une responsabilisation des différents acteurs et une réponse graduée allant des mesures de réinsertion sociale à des sanctions pénales en fonction de la gravité des actes.

Une telle politique de désescalade semble pouvoir être transposée à la France. Elle suppose de réunir les différents acteurs et de partager un constat commun sur le phénomène du supportérisme extrême. Dès lors chacun doit assumer ses responsabilités et mobiliser ses moyens propres pour permettre aux rencontres de football de se dérouler dans de bonnes conditions. […] Les associations de supporters doivent être considérées comme des acteurs légitimes du monde du football et en contrepartie assumer un rôle de régulateur à l’intérieur des stades. […]

Enfin les sociologues Nicolas Hourcade, Patrick Mignon et Ludovic Lestrelin ont remis en octobre dernier à la secrétaire d’État aux sports le « Livre vert du supportérisme », qui préconise de « renforcer l’action répressive par des dispositifs préventifs afin de constituer une politique globale de gestion du supportérisme ».

http://www.psgmag.net/2727-La-loi-prevoit-desormais-des.html

Écrit par : 11G 11/02/2011 19:46

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La CNIL saisie d'une plainte contre Rennes par un supporteur du Paris SG

Un supporteur du Paris SG, dont l'accès au stade de Rennes avait été refusé lors de la 22e journée de L1 contre remboursement du billet, a déposé plainte auprès de la CNIL contre le club breton, a confirmé vendredi la commission nationale de l'informatique et des libertés à l'AFP.

Cette plainte, reçue le 7 février, est encore en cours d'instruction, et la CNIL devrait se prononcer «dans les jours à venir» sur sa recevabilité. Dans ce cas, elle peut ensuite choisir d'échanger avec le club mis en cause mais a également le pouvoir de le contrôler directement avant d'éventuelles sanctions.

Comme plusieurs dizaines d'autres qui pourraient ensuite s'associer à cette procédure, ce supporteur avait acheté un billet sur le site internet du club breton. Mais il en avait reçu remboursement, se voyant interdire l'accès au match classé à risque par les autorités.

Le Stade Rennais avait dû annuler ces ventes après avoir reçu "par courrier", les recommandations du "préfet d'Ille-et-Vilaine, sur ordre du ministère de l'Intérieur", avait révélé jeudi Ouest France, en précisant que le club aurait pu recourir aux adresses IP des acheteurs pour les identifier.

Quelque 249 supporteurs avaient ainsi été empêchés de se rendre au stade de la Route-de-Lorient alors qu'une quinzaine d'entre eux avait finalement pu accéder à l'enceinte sportive, avant d'être interpellés et placés en garde-à-vue. Dans son courrier à la CNIL, le supporteur du PSG a joint la preuve de son achat et des mails avec le club lui signifiant son remboursement, ainsi que des articles de presse racontant l'affaire, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Par ailleurs, plusieurs supporteurs visés par la mesure ont également décidé de saisir la justice civile en déposant plainte auprès du procureur de la République de Rennes et en le signifiant par courrier au club de Rennes.


Ouest France

Écrit par : Supra92 12/02/2011 09:22

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Fallait pas s’inviter...

Les pouvoirs publics avaient adressé un message clair aux supporters parisiens souhaitant se rendre le week-end dernier à Rennes-PSG en marge du déplacement officiel, en demandant l’annulation des billets réservés par Internet depuis la région parisienne (lire “Privés de Rennes-PSG !”). Ayant entendu l’avertissement, les groupes de supporters qui contestent le plan Leproux ont décidé d’annuler leur virée en Bretagne. Y en a qui ont quand même essayé d’y aller. Ils ont eu des problèmes.

Alain (le prénom a été modifié à sa demande) est l’un d’eux. Il nous livre un récit conforme à d’autres témoignages et aux vidéos disponibles sur Internet. Abonné depuis quatre ans en tribune G, mais encarté dans aucun groupe, il l’a mauvaise contre le plan Leproux. « La plupart des supporters n’ont rien à se reprocher. Pourtant, on nous empêche de profiter du Parc entre amis comme avant ». Malgré l’annulation de son billet pour Rennes-PSG acheté par Internet, malgré la défection d’associations comme “Liberté pour les Abonnés”, Alain « ne veut pas que la flamme de la contestation s’éteigne ». Avec quelques amis, il réussit à acheter des places dans une des tribunes latérales du Stade de la Route de Lorient, celle qui fait opportunément face aux caméras. Pour l’occasion, une petite banderole “Raté, on est encore là” est confectionnée à la hâte. « On voulait marquer notre présence mais agir pacifiquement pour ne pas discréditer notre action ».

Leur coup d’éclat était planifié pour la seconde mi-temps. Sauf que, sans le savoir, ils n’étaient pas seuls. Une trentaine de Parisiens s’était regroupée à côté du secteur réservé aux fans s’étant déplacés avec le PSG. Surtout, un autre petit groupe était lui aussi présent dans leur tribune latérale. A la 30ème minute, ces derniers affichent subitement leur banderole “Toujours là, PSG Fans”. Ni une, ni deux, Alain et ses amis décident de se joindre à eux. « On a été pris par surprise : on n’a pas réussi à bien déployer notre banderole ». Il faut dire que l’intervention des stadiers rennais ne les aide pas. « La sécurité a quand même été plutôt clémente. Ils nous ont ordonné d’enlever nos banderoles, qui sont restées à peu près une minute, puis ils nous ont demandé de nous asseoir et de ne pas chanter ».

Ce premier essai ne leur suffisant pas, les contestataires décident de reproduire leur action à la 60ème. Là, ça se passe tout de suite moins bien. « Les stadiers sont intervenus beaucoup plus rapidement et violemment. Y en a même un, en blanc, qui donnait des coups de poing dans le tas pour qu’on lâche notre banderole ». La SIR, la brigade de policiers spécialisés créée l’an dernier, est également sur les lieux. Est-ce que les fans parisiens ont fait preuve de violence ? « Franchement, je ne pense pas, affirme Alain. On s’est contentés de tenir la banderole. Un jeune était excité de s’être pris un coup de poing et a pas mal gueulé. C’est pour ça qu’il s’est fait directement embarquer. Un stadier est tombé en tirant sur la banderole : je ne crois pas qu’il ait été bousculé ».

Le calme revient rapidement, mais quelques minutes plus tard, « le chef des stadiers et la SIR nous ont demandé de sortir du stade. On les a suivis pour ne pas créer de problème ». Les seize rebelles subissent alors « un contrôle d’identité pendant environ 2h » avant d’être « emmenés au commissariat pour être finalement relâchés vers 1h du matin » pour treize d’entre eux dont Alain. Les trois derniers, interpellés eux aussi pour « violences volontaires sans ITT en réunion », sortent le dimanche soir : « On leur a dit qu’il n’y aurait pas de suites ». Alain est doublement énervé : « Pourquoi on a été interpellés ? Qu’est-ce qu’on a fait de mal ? “Rien” nous ont dit les RG. Du simple stadier au chef du commissariat, personne ne savait pourquoi on nous arrêtait. On a eu une seule réponse, d’un responsable des stadiers : “On a des ordres des autorités pour enlever vos banderoles” ». Et ce qu’Alain a encore moins apprécié, c’est le deuxième effet Kiss Cool : « Sur place, tout le monde nous a dit qu’on ne risquait rien et à notre retour à Paris, on apprend par la presse qu’on va être interdits de stade ! Pour l’instant, je n’ai pas de confirmation. Si c’est le cas, on contestera cette sanction ».

Quand on l’interroge sur les revendications précises des adversaires du plan Leproux, Alain préfère botter en touche : « Je suis un simple supporter. Sur ces questions, je laisse les responsables s’exprimer ». On insiste : l’absence d’un projet alternatif visible, les divergences entre les opposants au plan Leproux, les incertitudes sur la dénonciation effective de la violence et du racisme de la part de certains d’entre eux n’expliquent-ils pas le manque de soutien médiatique que déplorent ces supporters ? Alain se contente de parler pour lui : « Ce que je peux dire, c’est que ceux avec lesquels je suis veulent rester dans la légalité et que d’autres actions pacifiques seront sans doute organisées prochainement ». Ça tombe bien, ce samedi à 14h, c’est l’AG de “Liberté pour les Abonnés” dans le 11ème arrondissement de Paris. Une bonne occasion d’avancer de manière constructive dans le débat autour de l’ambiance du Parc ?


http://www.sofoot.com/fallait-pas-s-inviter-137509-article.html

Écrit par : 11G 13/02/2011 10:44

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Fans du PSG, racontez votre vie de supporter depuis la mise en place de nouvelles mesures de sécurité

Depuis le début de la saison, les supporters du Paris Saint-Germain doivent faire face à un plan censé pacifier les tribunes du Parc des Princes. Depuis, des milliers de supporters boycottent les rencontres à domicile et dénoncent, lorsque le club se déplace à l'extérieur, des mesures administratives "liberticides" pour les empêcher d'assister aux matches. Racontez-nous votre expérience. Une sélection de vos témoignages sera publiée sur LeMonde.fr et pourra être utilisée pour une enquête du Monde.


http://www.lemonde.fr/sport/appel_temoignage/2011/02/13/fans-du-psg-racontez-votre-vie-de-supporter-depuis-l-instauration-de-nouvelles-mesures-de-securite_1478927_3242.html


Le Monde.fr

Écrit par : popopohey 14/02/2011 17:12

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Loppsi II et criminalisation des supporters


Le projet de loi sur la sécurité intérieure, dit Loppsi 2, a été définitivement adopté par le parlement le 8 février dernier. Au milieu d’un train de mesures directement inspirées du fameux discours de Grenoble (peines plancher pour les violences aggravées, même sans récidive, extension de la surveillance judiciaire, extension du champ de la vidéo-surveillance, double peine restaurée, etc..) et d’options électoralement opportunistes (assouplissement du permis à points), elle comporte également un renforcement des sanctions concernant les violences dans et autour des enceintes sportives (en la matière on imagine bien que l’on évoque surtout le foot). Cette poussée d’acné législative résulte en partie du décès d’un supporter parisien lors de PSG-OM de février 2010, mais elle s’explique aussi par la perspective de l’Euro 2016. Quoi qu’il en soit, le nouveau texte franchit un cap par rapport à des dispositifs pourtant déjà extrêmement lourds, voire douteux au niveau du respect des droits individuels des supporters concernés.

Ainsi le ministre de l’Intérieur peut désormais restreindre ou bloquer par simple arrêté un déplacement « individuel ou collectif » et le préfet a toute latitude pour limiter la « liberté d’aller et venir » d’un supporter ou d’une personne « se comportant comme tel » (on appréciera cette extension quasi-infinie des gens concernés) « dont la présence est susceptible d’occasionner des troubles graves pour l’ordre public ». Les interdictions administratives de stade (c’est-à-dire sans aucune condamnation d’un tribunal à la différence des interdictions judiciaires) voient leur durée sensiblement augmentée : elle double et passe à douze mois, voire vingt-quatre en cas de récidive, sous prétexte que la durée actuelle serait insuffisante alors que la justice peut depuis longtemps prononcer des peines de cinq ans d’interdiction de stade... Toujours de manière aussi arbitraire et sans aucune sanction judiciaire préalable, les autorités peuvent priver de stade et de ses alentours tout membre d’« une association ou (d’)un groupement de fait ayant fait l’objet d’une dissolution » : les adhérents lambda des Supras Auteuil, des Authentiks ou de la Brigade Sud de Nice, groupes dissous l’an dernier, apprécieront. Enfin, l’obligation de pointer au commissariat pour les interdits de stade est étendue aux matchs hors de France.

Si le PS et le groupe GDR (PCF et Verts) ont voté contre la loi dans son ensemble, si les radicaux ont émis des réserves sur le principe du couvre feu anti-supporters, seuls les communistes se sont exprimés de manière spécifique et nette sur les dispositions concernant les supporters, par le biais d’un communiqué de sa commission sport qui notamment s’alarme de « la frénésie sécuritaire et s’interroge sur l’avenir des stades, de leurs animations et de leurs publics ». Pour le reste, le consensus demeure fort au nom de la « lutte contre le hooliganisme », qui finalement, à bien analyser la loi, est assez peu visée au vu du flou des énoncés. La logique étant finalement de prévenir tout risque de « débordements » en vidant le football des potentiels « fauteurs de désordre » à l’aide d’une logique de « couvre-feu » laissé à la seule appréciation des forces de l’ordre. L’état de droit s’arrête-t-il à l’entrée voire aux abords du stade ?

Il ne reste plus qu’à espérer que les futurs recours que cette loi va probablement susciter intégreront une contestation de ces articles. Car les problèmes qu’ils soulèvent entachent fortement l’objectif, au départ louable, de lutte contre la violence et le racisme autour du football.

http://www.sofoot.com/loppsi-ii-et-criminalisation-des-supporters-137542-news.html


Sofoot.com

Écrit par : Julio94 15/02/2011 16:09

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Non-lieu pour Granomort

Antoine Granomort, l'ancien policier qui avait tué un supporter du Paris-SG en marge d'un match contre l'Hapoël Tel-Aviv en 2006, a bénéficié d'un non-lieu. A l'issue de quatre ans d'enquête, le juge d'instruction Nicolas Blot a suivi les réquisitions du parquet de Paris et estimé que M. Granomort avait fait usage de son arme en état de légitime défense, selon une source judiciaire. L'ancien policier avait tué avec son arme de service Julien Quenemeur, en tentant de protéger un jeune Français juif agressé à la sortie du Parc des princes


Lequipe.fr

Écrit par : sylvain 18/02/2011 17:57

RMC

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210 CRS pour Nice-PSG

La rencontre Nice-Paris SG qui se jouera dimanche à 17 heures au stade du a été classée "match protégé". Conséquence : des mesures de sécurité supplémentaires ont été prises. Il y aura 210 CRS aux abords du stade ainsi qu'une centaine de policiers municipaux. De même, quelques 200 stadiers et contrôleurs seront déployés à l'intérieur de l'enceinte sportive pour éviter tout débordement. Selon André Bloch, le directeur de la sécurité à l'OGC Nice, ils ne seront que 15 supporters parisiens à faire le déplacement, c'est à dire ceux qui ont accepté les contraintes du PSG (billets d'entrée achetés auprès du club et transport organisé par le Paris SG). Par ailleurs, des surveillances seront opérées à l'aéroport Nice Côte d'Azur, dans les gares SNCF et sur l'autoroute afin de contrôler d'éventuelles arrivées massives de supporters parisiens qui auraient choisi de faire le déplacement par leurs propres moyens.

Écrit par : OsMoZ 19/02/2011 11:12

Signez la pétition : http://www.liberte-abonnes.com/signature

http://www.servimg.com/image_preview.php?i=43&u=15506723

Écrit par : CrazyLiam 25/02/2011 09:11

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Pour SOS Racisme, il y a du mieux au Parc

Depuis le début de la saison, SOS Racisme a mis en place une commission d’observation et de surveillance du Parc des Princes dont la mission est de répertorier les comportements des supporteurs lors des matchs à domicile. « Nous sommes très satisfaits, à la fois de l’implication et du courage de la direction du PSG et de ce que nous avons vu dans les tribunes, réagit Hermann Ebongue, vice-président de l’association. L’équilibre est encore fragile mais le bilan est positif. » En exclusivité, voici les principales conclusions du rapport présenté aujourd’hui et qui porte sur les faits constatés entre septembre et janvier.

1. Des regroupements persistent à Auteuil et Boulogne. Ces deux tribunes sont soumises au placement aléatoire mais SOS Racisme a remarqué qu’à « toutes les rencontres, des petits groupes de 10 à 15 personnes se forment au bas de [ces] tribunes ». Dans ces virages, « les placements par les hôtesses ne sont pas toujours respectés du fait du peu d’affluence du début de saison. De fait, cela permet à quelques anciens abonnés de s’asseoir côte à côte, ce qui pourrait provoquer des mouvements de bande relativement importants ».

2. Pas de comportement raciste. L’association n’a répertorié qu’une seule fois des propos racistes. Autrement, « aucun geste nazi ou insultes racistes et/ou xénophobes n’ont été relevés », se félicite le rapport. Ainsi, SOS Racisme n’a pas eu à engager de poursuites judiciaires. En revanche, les insultes à l’encontre des dirigeants sont « régulières » et « traduisent l’hostilité envers le plan de pacification ». Ainsi, 60% des insultes observées le sont envers Colony, 24% envers Robin Leproux.

3. Du cannabis dans les tribunes. Le rapport évoque également une « forte consommation de produits illicites (stupéfiants) » à l’intérieur du stade. « Certains se font sortir par les stewards, d’autres pas », regrette la commission. Or, « les conséquences » de cette consommation « sont aussi à l’origine de comportements déviants ». Toutefois, l’ambiance générale au Parc est décrite comme « saine et sympathique ».

Le Parisien

Écrit par : CrazyLiam 25/02/2011 11:07

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Les supporteurs sifflent l’arbitraire de la loi Loppsi2

Un collectif et des politiques dénoncent deux articles«liberticides»du nouveau
texte de sécurité intérieure, qui étendent le champ des interdictions de stade.

«Si de nombreux articles de la Loppsi 2 font débat, les dispositions relatives au stade n’ont pas suscité la moindre émotion. Pourtant, ces articles menacent les libertés de milliers de personnes, en écartant notamment l’intervention de la justice pour lui substituer systématiquement l’intervention du pouvoir policier.»Mi-janvier, lors de la deuxième lecture du texte au Sénat, le collectif 0708 de supporteurs du PSG (1) a envoyé ce communiqué aux parlementaires de l’opposition. Pour eux, l’article 24 de la loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi), définitivement adoptée le 8 février, est liberticide. Les dispositions relatives aux violences dans et autour des stades sont passées quasi inaperçues au milieu des articles sur les peines planchers ou la vidéo surveillance.

Elles font pourtant du supporteur, au sens large, un délinquant potentiel, dénonce ses détracteurs, comme NicolasHourcade, sociologue à l’Ecole centrale de Lyon:

«Aujourd’hui, on fait un amalgame entre des comportements très différents. Sous prétexte de lutter contre le hooliganisme, on met dans le même panier fumigènes, contestation des dirigeants du football, insultes racistes et bagarres», analyse ce spécialiste des aficionados de clubs. La Loppsi 2 ne fait pas la différence entre ces comportements, tous considérés comme des «troubles à l’ordre public». Et renforce, comme moyen de répression, les interdictions administratives de stade (IAS).

«CONTRAINTES.»

Ces IAS, décrétées par le préfet uniquement sur la base d’un rapport de police ou de caméras de surveillance, pourront atteindre douze mois, voire vingt quatre en cas de récidive.«C’est un dispositif pour dissuader, à la limite
acceptable s’il est court.Mais il devient vraiment problématique dans le cadre des extensions prévues par la
nouvelle loi, pointe le sociologue.Où est le respect des libertés publiques quand on peut interdire de stade quelqu’un
jusqu’à un an sans aucune intervention de la justice?»

Ces IAS obligent les personnes à pointer dans un commissariat les jours de match, soit tous les week-ends ou
presque. «Les contraintes qui s’appliquent aux supporteurs sont encore plus lourdes que celles établies à l’encontre
d’une personne placée sous contrôle judiciaire», dénonce le collectif 0708.

L’an dernier, l’avocat Thibault Pozzo di Borgo a d’ailleurs fait casser par le tribunal administratif plusieurs IAS pour des supporteurs niçois et montpelliérains:«Cette loi est une réaction aux décisions juridictionnelles qu’on a obtenues.Maintenant, on va donner un vrai cadre légal à l’autorité administrative pour prononcer des interdictions de
stade», déplore-t-il. Pour l’exécutif, la durée des IAS était insuffisante. L’arsenal juridique permettait pourtant un éloignement des stades pendant cinq ans : mais, pour le gouvernement, ces interdictions judiciaires de stade (IJS),
qui impliquent donc une procédure devant la justice, prennent plus de temps et requièrent davantage de preuves. Pourquoi faire compliqué avec un juge quand on peut faire simple avec un préfet?

«INCONCEVABLE».

Le texte permet également au préfet d’instaurer une sorte de couvre-feu autour des stades:
«Il peut, par arrêté, restreindre la liberté d’aller et de venir des personnes se prévalant de la qualité de supporteur d’une équipe ou se comportant comme tel» et «dont la présence est susceptible de troubler l’ordre public».Un texte relativement flou qui laisse au préfet une marge de manoeuvre conséquente: quand commence-t-on à se comporter en supporteur? En se drapant d’une écharpe aux couleurs de son club? Le Parti socialiste, silencieux lors des débats parlementaires, a finalement intégré les deux articles en question parmi les quinze justifiant la saisine du Conseil constitutionnel, menée avec le Parti communiste le 15 février.

«Le dispositif porte en lui un risque trop important pour les libertés individuelles», redoute Jean-Jacques Urvoas, chargé des questions de sécurité au PS. Le texte institue aussi une présumée culpabilité collective pour les clubs de supporteurs, qui prévoit que toute personne«du fait»de son appartenance à une association dissoute ou suspendue pourra être interdite de stade. «C’est inconcevable, alors que ces associations peuvent compter des centaines, voire des milliers de membres, s’était indignée la sénatrice communiste Nicole Borvo Cohen-Seat. L’exemple des
supporteurs parisiens [les 249 du groupe 0708, interdits de stade, ndlr] montre bien l’arbitraire auquel ces dispositifs peuvent conduire.»

«On ne peut pas se contenter de l’appartenance à une association,même dissoute, pour présumer d’un trouble à l’ordre public», ajoute Jean-Pierre Dubois, juriste et président de la Ligue des droits de l’homme. Aussi lourds soient-ils, les dispositifs à l’égard des supporteurs n’ont pourtant pas fait tant de bruit que ça. Chez de nombreux détracteurs de la Loppsi 2, on murmure qu’il y a des causes plus importantes à défendre que celle des fans de football.

(1)Ce collectif regroupe 249 supporteurs parisiens interdits de stade le 7 août pour avoir manifesté, en marge de PSG Saint Etienne, contre le plan du club visant à mettre fin aux affrontements entre groupes de supporteurs rivaux.

Par ANTHONYCERVEAUX


Citation
572 Le nombre d’interdits de stade au 8 février selon le ministère de l’Intérieur, dont 409 administratifs
et 163 judiciaires. «La nécessité de régler les problèmes de violence dans les stades, causés par une poignée d’individus, justifie-t- elle que l’on bafoue les droits de tous?»

Le Collectif 0708 qui regroupe 249 supporteurs du PSG interdits de stade

REPÈRES

«La Loppsi 2 renforce le risque de faire du chiffre sur des faits mineurs et d’avoir des sanctions non proportionnelles à la gravité des actes.»

Nicolas Hourcade sociologue

Les interdictions administratives de stade (IAS) ont été instaurées par la loi contre le terrorisme du 23 janvier 2006.
La loi du 5 juillet 2006 rend possible la dissolution ou la suspension d’un groupe de supporteurs par décret. Des dispositifs durcis par la loi Estrosi du 2 mars 2010

Libération

Écrit par : Fabrice 25/02/2011 11:34

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Appel à témoins pour Y. Lorence
Il y a un an, Yann Lorence était battu à mort aux alentours du Parc des Princes en marge de PSG-OM. Ses parents ont décidé de lancer un appel à témoins dans une lettre ouverte pour tenter de faire progresser l'enquête. «Au-delà de la douleur d'avoir perdu notre enfant, il apparaît que certains des auteurs de son meurtre n'ont pas encore été identifiés, écrivent-ils. Malgré le travail des policiers, du juge d'instruction et de tous ceux qui les assistent, seuls certains responsables présumés de son massacre ont été arrêtés. Mais, à l'évidence, quelques autres sont en liberté, confrontés à leur seule conscience. Nous avons besoin que chacun des responsables de sa mort soit identifié.»

«Nous sommes convaincus qu'il existe encore des témoins de l'agression de notre fils qui ne se sont pas manifestés à la police», concluent-ils, en demandant à tout témoin direct ou indirect de s'adresser à la 1re direction de la police judiciaire au 01.53.11.23.00. Jusqu'ici, quatre hommes ont été mis en examen pour homicide volontaire dans ce dossier. Ils ont été laissés libres sous contrôle judiciaire. (Avec AFP)

Écrit par : Cyr04 25/02/2011 12:29

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La CNIL ouvre une instruction

La commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a ouvert une instruction contre le Stade rennais après avoir été saisie par un supporteur du Paris-SG dont l'accès à l'enceinte du club breton avait été refusé lors de la 22e journée de L1 contre remboursement du billet. Ce dernier avait acheté sa place sur le site internet du Stade Rennais. Mais il s'était vu interdire l'accès au match classé à risque par les autorités.

Deux cent quarante-neuf supporters du club de la capitale ont subi le même sort. Une quinzaine de Parisiens avait pu accéder à l'enceinte, avant d'être interpellé et placé en garde à vue. Le plaignant espère que sa requête «ira au bout, que le PSG et les autorités arrêteront de nous entraver. On n'est pas des citoyens de seconde zone». (Avec AFP)

L'équipe.fr

Écrit par : psgmat92i 27/02/2011 12:21

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SOS Racisme/Licra : un "bilan positif" du plan Leproux

SOS Racisme et la Licra viennent simultanément de rendre publique leur analyse (par un communiqué et un rapport) de la situation en matière de violence et de racisme au PSG, et plus largement dans le foot français. Globalement les deux associations apportent leur soutien au plan Leproux « dont elle [la Licra] s’attache à suivre de près l’application ». Hermann Ebongue, vice-président de SOS Racisme (investi dans une commission d’observation de la situation parisienne), renchérit en affirmant dans Le Parisien que « l’équilibre est encore fragile mais le bilan est positif ». Et SOS Racisme de constater la quasi-disparition des slogans racistes et autres débordements dans les tribunes du Parc des Princes (en oubliant néanmoins que les affrontements à caractère politique se sont partiellement déplacés dans la rue). Élargissant son regard à l’ensemble du pays, la Licra s’inquiète de voir monter les incidents dans les divisions inférieures et pointe, à juste titre, « la persistance d’un activisme de groupuscules politiques dans le football comme l’illustrent les agissements de l’association “Lyon Dissident” près du stade de Gerland à Lyon ».

Jusque-là, ces deux associations sont parfaitement dans leur rôle. Mais dans son rapport, dont la teneur a été partiellement révélée par nos confrères du Parisien, SOS Racisme semble aller beaucoup plus loin. Ainsi, l’association regrette le maintien de rassemblements occasionnels de groupes d’une « dizaine » de personnes des ex-Virages, au placement pourtant rendu « aléatoire » par le plan Leproux, en bas de ces tribunes (et là on se demande franchement ce qui les ennuie) et s’inquiète de la consommation de produits illicites stupéfiants dans les gradins (et là on se demande vraiment où est la relation avec la lutte contre le racisme).

Sur le fond, il y a aussi un petit hic : aucune de ces deux associations ne semble se poser la question de la pertinence des mesures prises par le gouvernement à l’encontre des supporters. « Ces événements dramatiques [la mort de Yann Lorence le 28 février 2010 à la suite d’affrontements entre supporters parisiens en marge de PSG-OM] ont conduit les pouvoirs publics, le Ministère de l’Intérieur en tête, à prendre toute la mesure d’un problème qui perdurait depuis plus de vingt ans : nouvelles dispositions législatives, multiplication des interdictions de stade, dissolutions d’associations, condamnations en justice, etc. » se félicite la Licra. Pourtant, au-delà de la légitime volonté de combattre la xénophobie et la violence, ces décisions touchent de nombreux supporters n’étant ni dangereux, ni racistes. Il serait bon de s’en inquiéter, d’autant que la LOPPSI 2 renforce les soupçons d’un traitement discriminatoire et attentatoire aux libertés individuelles envers de nombreux supporters, bien au-delà des hooligans.

On aimerait donc que ces associations invitent les pouvoirs publics à se centrer sur les problèmes graves. A en lire les extraits du rapport de SOS Racisme, on est quand même pris d’un léger doute. Profitant sans doute d’une expérience plus ancienne en ce qui concerne le racisme dans le sport, la LICRA fait preuve dans son communiqué de plus de mesure et de lucidité. Ainsi, à l’instar du “Livre vert du supporterisme”, elle « encourage les clubs professionnels à ce que ces mesures répressives soient accompagnées par un renforcement des programmes de prévention auprès des supporters, comme il en existe déjà avec succès en Allemagne ».

Enfin, on aimerait alerter la LICRA et SOS Racisme sur un fait troublant : les associations de supporters qui, avant le dramatique 28 février 2010, luttaient ouvertement contre le racisme (Supras et Authentiks en tête) sont aujourd’hui les seules à ne plus être invitées à discuter avec les dirigeants du PSG. Bien sûr, du fait de leurs dissolutions, ces associations ne peuvent plus s’exprimer officiellement. Il n’empêche : faire taire les plus antiracistes pour lutter contre le racisme, ça interpelle.

SoFoot

Écrit par : HHA 28/02/2011 09:23

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Incidents en Gambardella

C'est devenu une habitude : les ultras parisiens se servent des matches de jeunes pour faire passer leur message. Pendant que la ministre des Sports, Chantal Jouanno, chantait au Parc des Princes les louanges du plan de sécurité du président du Paris-SG - «Je suis une fan totale de Robin Leproux» -, quelques 200 supporters du PSG - dont des interdits de stade - avaient pris leurs quartier au stade de la porte de Montreuil, dans l'est parisien, où les jeunes du PSG disputaient un match de Gambardella contre le Paris FC.

Répartis en deux groupes issus des tribunes Auteuil et Boulogne, ces supporters ont lancé des slogans hostiles à Colony Capital, l'actionnaire principal du PSG et à son président. Après l'élimination du PSG aux tirs au but, plusieurs fumigènes ont été lancés, entraînant l'incendie d'une partie de la pelouse synthétique.
Toulousains ivres

Au Parc, ce sont des supporters toulousains qui ont provoqué des incidents. Deux d'entre eux, en état d'ivresse, ont été interpellé pour outrage aux forces de l'ordre. En signe de solidarité, une cinquantaine de supporters du TFC ont quitté le stade à la mi-temps, alors que le PSG menait 2-0 (victoire finale 2-1).


lequipe.fr

Écrit par : Schultzy 28/02/2011 10:38

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DÉLIT DE SUPPORTÉRISME
Jérôme Latta - lundi 28 février 2011

Les lois Loppsi 2 font l'amalgame entre supporters et hooligans pour accroître la répression des ultras et restreindre les libertés individuelles. Dans une grande indifférence.

Arsenal de mesures regroupées sous l'appellation de loi d'orientation et de programmation sur la performance de la sécurité intérieure, définitivement adopté le 9 février, Loppsi 2 comporte des dispositions hétéroclites: possibilité pour les policiers municipaux de fouiller les bagages, création d'un délit de pénétration sans autorisation dans la cabine de pilotage des trains ou alourdissement des peines pour les squatters... À côté de volets largement commentés comme l'extension de la vidéosurveillance sur la voie publique ou les dispositifs de filtrage d'Internet, celui concernant les "violences sportives" avait des chances de passer inaperçu.

Empilement de mesures

Le nombre dérisoire d'articles consacrés au sujet par la presse d'information l'a confirmé, mais il n'est pas certain qu'en d'autres circonstances, le sort des supporters en général et des ultras en particulier aurait soulevé beaucoup plus de compassion. Pourtant, après avoir fait des stades des zones où s'applique un droit d'exception, ce sont maintenant les supporters qui voient leurs libertés restreintes. Il faut dire que dans ce domaine, les gouvernements successifs depuis 2002 ont occupé le terrain médiatique avec un incroyable empilement de mesures assorties d'opérations de communication: chaque incident majeur a donné lieu à des discours déterminés – toujours les mêmes – et à des annonces consistant essentiellement à inventer des mesures déjà existantes, mal appliquées ou inapplicables (lire l'interview du sociologue Nicolas Hourcade, en septembre dernier, "Les nouvelles mesures annoncées existent déjà").

Le tout avec une remarquable inefficacité, puisqu'en dépit de son caractère numériquement limité, le hooliganisme à la française a débouché sur deux morts aux abords du Parc des Princes, sans toutefois que les médias ne cessent de répercuter docilement la "détermination" du gouvernement en souscrivant à ses mises en scène grossières (lire "Sarkozy bloqué au même stade").



Ubu flic

Le décès de Yann Lorence, le 17 mars 2010 à la suite d'une rixe entre factions de supporters parisiens, en marge du match PSG-OM, a toutefois marqué un tournant répressif supplémentaire, d'abord avec la dissolution des associations parisiennes. Elle préludait à la suppression spectaculaire, par le Paris Saint-Germain, des abonnements dans les virages, en parallèle à une multiplication des interdictions administratives de stade (IAS). Allongées en 2010 à six mois au lieu de trois initialement, elles introduisaient un dangereux précédent en donnant au préfet le pouvoir de prendre de telles décisions sur la foi de simples présomptions ou de rapports de police, sans passer devant aucune instance judiciaire.

249 supporters parisiens ont ainsi été interdits de stade pour avoir simplement participé à une manifestation (non autorisée mais pacifique) pour protester comme les décisions du club, en août 2010. Cette politique ubuesque a aussi vu un supporter présumé passer trois heures en garde à vue... en raison d'une immatriculation en région parisienne, fatale le jour d'un Lens-PSG (lire l'article d'Eurosport). Plus récemment, le préfet d'Ille-et-Vilaine a obligé le Stade rennais à annuler des réservations de billets faites par Internet, sur la foi du lieu de résidence des acquéreurs... suspectés être des supporters du PSG désireux de ne pas participer au déplacement organisé par le club (lire l'article de Ouest-France). Une annulation que les avocats des supporters parisiens peuvent à juste titre qualifier de discriminatoire et mettre en cause sous l'angle de la méthode employée [1].

Sans jugement

Cette politique d'entrave à la libre circulation se voit donc renforcée par le "durcissement" législatif prévu par Loppsi 2. La loi étend les obligations de pointage au commissariat des interdits de stade: elles concerneront aussi les rencontres disputées par "leur" équipe à l'étranger, et leurs noms pourront être communiqués aux autorités et fédérations sportives des pays en question. Les IAS sont étendues à douze mois, vingt-quatre mois en cas de récidive. "C’est un dispositif pour dissuader, à la limite acceptable s’il est court, estime Nicolas Hourcade, cité par Libération. Mais il devient vraiment problématique dans le cadre des extensions prévues par la nouvelle loi. Où est le respect des libertés publiques quand on peut interdire de stade quelqu’un jusqu’à un an sans aucune intervention de la justice?"

Surtout, le texte adopté indique que "le ministre de l’Intérieur [ainsi que le représentant de l’État dans le département ou, à Paris, le préfet de police] peut, par arrêté, interdire le déplacement individuel ou collectif de personnes se prévalant de la qualité de supporter d’une équipe ou se comportant comme tel sur les lieux d’une manifestation sportive et dont la présence est susceptible d’occasionner des troubles graves pour l’ordre public". Même disposition pour "toute personne ayant appartenu à une association ou un groupement de fait ayant fait l’objet d’une dissolution ou ayant participé aux activités qu’une association ayant fait l’objet d’une suspension d’activité s’est vue interdire". (lire l'article de PSGMag.net)



Amalgame hooligans-ultras

Peu de responsables politiques ont réagi, en dehors de Nicolas Bonnet, responsable de la commission sport du PCF qui a interpellé les députés sur cet article 24 de la loi "qui s’en prend aux supporters plutôt que de cibler les hooligans". "Il est également inconcevable qu’un supporter puisse être interdit administrativement de stade du fait de son appartenance à une association de supporters dissoute ou suspendue quand on sait que ces associations peuvent compter des centaines voire des milliers de membres", note le courrier, repris par la sénatrice communiste Nicole Borvo Cohen-Seat.

"Aujourd’hui, on fait un amalgame entre des comportements très différents. Sous prétexte de lutter contre le hooliganisme, on met dans le même panier fumigènes, contestation des dirigeants du football, insultes racistes et bagarres", déplore Nicolas Hourcade. La loi institue ainsi la criminalisation des supporters et la généralisation de l'arbitraire à leur encontre, au bon vouloir des institutions policières et sans réel contrôle par la justice. Pourtant, aux yeux des spécialistes et du simple bon sens, ce tout répressif est aussi inadapté à la situation que contraire au droit [2]. Un rapport du Sénat en 2007, mais aussi le Livre vert du supportérisme, commandité par le gouvernement et qui lui a été remis en octobre dernier, insistaient sur la nécessité du dialogue et de la prévention. C'est aussi l'avis de la Fondation Terra Nova ou des sociologues Patrick Mignon (lequel participe à Terra Nova – lire "Pour une désescalade des réponses sécuritaires dans le football"), Nicolas Hourcade (lire "Quelle politique de gestion des supporters?") et Ludovic Lestrelin (lire "La Loppsi 2 et le football"), tous trois contributeurs du Livre vert.

Gentrification des tribunes

La lutte – légitime – contre le hooliganisme dans les stades sert encore de prétexte à une démonstration d'autoritarisme qui va rater son objectif. Du moins son objectif prétendu: cette politique de stigmatisation des supporters s'inscrit dans la perspective de l'organisation par la France de l'Euro 2016, et surtout dans celle d'un football qui serait débarrassé de ses ultras, remplacés par un public presque exclusivement "familial". Une assistance de consommateurs plus dociles que le monde professionnel espère voir s'installer dans les stades neufs ou rénovés à l'occasion de l'Euro 2016 en France. Et une évolution "à l'anglaise" qui consiste à évincer, en partie par le portefeuille avec une stratégie de hausse des prix, en partie par de telles dispositions répressives, une frange trop remuante de supporters... en marge de laquelle s'abrite une minorité dangereuse, mais qui émet aussi un discours critique envers les dirigeants ou les instances du football, et qui s'élève régulièrement contre une marchandisation mettant en œuvre leur expropriation.

Quel que soit le sentiment que l'on éprouve pour telle ou telle catégorie de population, on doit toujours s'alarmer de la voir privée d'une partie de ses libertés. Dans le cas de la répression du supportérisme, c'est aussi l'avenir du football en tant que culture populaire – et pas seulement comme industrie – qui est en jeu.


[1] Saisie par un supporter, la CNIL a ouvert une instruction contre le club breton, suspecté d'avoir utilisé l'adresse IP de ces clients indésirables pour les localiser.
[2] Les parlementaires PS et PCF ont saisi le Conseil constitutionnel pour quinze articles de la loi, dont ceux évoqués ici.

http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=3997

Écrit par : HHA 01/03/2011 07:56

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Supporteurs du PSG : la contestation se délocalise

Le petit stade Maryse-Hilsz de la porte de Montreuil (Paris XXe) avait rarement connu pareille effervescence. Avant-hier, à l’occasion du derby de Coupe Gambardella, entre le PFC et le PSG, ils étaient entre 300 et 400 anciens habitués du Parc des Princes à garnir cette enceinte. Au milieu des chants et des encouragements, les slogans anti-Leproux et contre Colony Capital ont rythmé la rencontre.

« On avait un peu l’impression d’évoluer à l’extérieur, raconte Alexandre Monier, l’entraîneur du Paris Football Club. Il y avait une super ambiance et jamais on ne s’est sentis en danger. Les supporteurs du PSG se sont très bien tenus jusqu’à la fin du temps réglementaire où certains d’entre eux ont jeté quelques fumigènes sur la pelouse synthétique et ont voulu rentrer sur le terrain. Mais c’était surtout par dépit (NDLR : le PFC a éliminé PSG aux tirs aux buts). »

Le phénomène gagne toute la France

A vrai dire, ce type d’incidents n’est pas fréquent. Depuis qu’ils ont décidé de délocaliser leur contestation sur d’autres stades que le Parc des Princes, ces fans déçus par le plan Leproux ont adopté une attitude pacifique. L’ambition de ces supporteurs, issus majoritairement de la tribune Auteuil et regroupés au sein d’un groupe baptisé Liberté pour les abonnés, est de dénoncer sans se mettre à la faute. « Ce sont des ultras, pas des violents ni des casseurs, décrypte une source policière. Leur première action remonte au 23 mai 2010 lors de la finale du Challenge de France féminin (NDLR : entre PSG et Montpellier) et depuis il n’y a jamais eu de violence. »
De fait, les pouvoirs publics ne manifestent pas d’inquiétude particulière vis-à-vis de ce phénomène qui peut se répéter sur trois matchs différents lors d’un même week-end, comme ce fut le cas les 5 et 6 février. « Il faut garder le cap par rapport à notre politique vis-à-vis de cette mouvance de supporteurs, souligne un dirigeant du PSG. Malgré tout, ce genre de manifestation demeure épisodique. Au Parc, leur absence est contrebalancée par la présence de gens qui chantent et encouragent vraiment le club. »
En règle générale, les rencontres les plus sensibles sont ciblées en amont et des réunions préparatoires de sécurité sont organisées. Ainsi dimanche dernier, une quinzaine de stewards était en poste pour le match de Gambardella entre le PFC et le PSG.

Car le phénomène gagne toute la France. Les PSG Club, ces associations de supporteurs basées dans tout l’Hexagone apportent également leur écot à ces manifestations. L’équipe féminine en déplacement à Hénin-Beaumont, le 31 octobre dernier, a failli en faire les frais. La Fédération française avait décidé d’infliger un point de pénalité aux joueuses parisiennes, une décision finalement annulée en appel, pour au moins un fumigène allumé lors de cette rencontre. Jusqu’ici le PSG n’a eu à subir que des conséquences mineures. Après les incidents du week-end, la mairie du XXe arrondissement de Paris pourrait toutefois lui demander de réparer sa pelouse endommagée et la FFF pourrait le sommer de s’expliquer sur la présence de ces « drôles » de supporteurs.



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« Il y a eu des provocations »

JÉRÉMY LAROCHE président de Liberté pour les abonnés

Que s’est-il passé dimanche, à la fin du match de Gambardella, entre le PSG et le Paris FC ?

Jérémy Laroche : Nous étions 100 à 150 de Liberté pour les abonnés venus encourager les jeunes du PSG. Nous avions donné des consignes à nos membres pour ne pas craquer de fumigènes afin qu’il n’y ait pas de sanctions pour le club. A la fin de la rencontre, il y a eu des provocations et des fumigènes ont été finalement allumés.

Qui a allumé ces fumigènes ?

Ce ne sont pas des gens de notre groupe mais deux ou trois personnes qui se trouvaient à proximité.

Ces rencontres avec les équipes amateurs du PSG constituent-elles, pour vous, le seul moyen de vous opposer à la politique du club ?

C’est en effet une possibilité de contester cette politique vis-à-vis de ses supporteurs mais aussi et surtout un moyen d’encourager les équipes amateurs parisiennes. Les valeurs du club sont parfois plus défendues par les amateurs que par les professionnels. Et c’est sympa d’assister à un match du PSG, dans une ambiance agréable et sympa, sans la répression excessive qui nous frappe habituellement au Parc des Princes, où à l’extérieur, lors des rencontres de l’équipe première.



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Ils étaient 300 pour rendre hommage à Yann Lorence

Près de 300 supporteurs parisiens, essentiellement des membres de la tribune Boulogne ont rendu hommage hier soir à Yann Lorence, agressé le 28 février devant le Parc des Princes et décédé quinze jours plus tard. Le rassemblement, qui a débuté à 20 heures à proximité de l’avenue du Parc, s’est déroulé sans incident.

Entre 50 et 70 policiers étaient présents. Sur place, un des leaders de la tribune a prononcé un discours, demandant que « justice soit faite » et déplorant que l’enquête n’ait pas « beaucoup avancé ». Ces supporteurs, dont beaucoup avaient une rose à la main, se sont ensuite mis à genoux et ont consacré une longue minute de silence à la mémoire de Yann avant de scander son nom. Quelques torches ont été allumées. Le groupe s’est dispersé peu avant 21 heures.


leparisien.fr

Écrit par : Schultzy 01/03/2011 08:26

En complément des articles postés plus haut.

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« Ça a failli nous coûter un point »

SOPHIE PERRICHON coordinatrice sportive de l’équipe féminine du PSG
Le 13 février, des supporteurs du PSG étaient venus en nombre assister à un match de D 1 féminine. L’équipe parisienne avait manqué de perdre un point sur tapis vert à cause d’un fumigène.

Pourquoi la Fédération française a-t-elle voulu vous sanctionner d’un point après votre victoire à Hénin-Beaumont ?
Sophie Perrichon. Ce jour-là, les supporteurs parisiens qui avaient décidé de venir suivre le match ont allumé un fumigène. Ce n’était pas dangereux mais c’est contre les règlements et le délégué du match l’a mentionné dans son rapport. Ça a failli nous coûter un point, ce qui n’est pas négligeable quand on a des ambitions dans son championnat.

Quelle était l’attitude de ses supporteurs pendant le match ?
C’est clairement un mouvement de contestation mais ils nous ont également supportées pendant toute la rencontre. Et il faut aussi souligner qu’ils n’ont jamais insulté ni eu de propos hostiles contre l’équipe adverse.

Est-ce que votre équipe a été déstabilisée par cette ambiance ?
Ce qui l’a déstabilisée, c’est surtout le niveau sonore parce que les joueuses ne sont pas habituées à ça. En général, on est suivies par un petit groupe de supporteurs, pas plus d’une cinquantaine. Mais elles se sont vite habituées. Le plus triste, c’est qu’on manque de médiatisation et on parle de football féminin pour ce phénomène.

Le Parisien.fr

Écrit par : Schultzy 01/03/2011 10:52

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SOS Racisme fait la police des mœurs au PSG
Par Violette Nahmias

Encouragée par les satisfecits de SOS Racisme et du gouvernement (réussir à mettre d'accord l'association antiraciste et le gouvernement de Nicolas Sarkozy : le PSG est décidément une équipe miraculeuse), la direction du PSG est en train de transformer le Parc des Princes en salle des fêtes.

Longtemps critiqué pour la violence de ses supporters, le club a enfin mis en place en 2010 des mesures draconiennes pour « pacifier » le Parc des Princes. Ce qui a provoqué ce changement de cap énergique ? La mort d'un supporteur de la tribune Boulogne, sous les coups d'autres supporters parisiens, eux de la tribune Auteuil, en marge d'un catastrophique PSG-Marseille le 28 février 2010.

Le Kop of Boulogne et le Virage Auteuil sont les deux tribunes historiques du Parc des Princes. Elles rassemblaient les groupes de supporters parisiens les plus actifs (par exemple, les Boulogne Boys à Boulogne et les Supras Auteuil à Auteuil).

Les valeurs positives du sport et l'amour du club

La rivalité entre les deux tribunes, qui date de la création de la tribune Auteuil en 1991, s'est exacerbée au cours des années 2000, autour de luttes de suprématie dans le Parc des Princes. L'antagonisme est également symbolique, la tribune Boulogne étant considérée comme une tribune majoritairement raciste et d'extrême droite, Auteuil se voulant antiraciste et ouverte à tous.

Dans ce contexte, la direction du PSG a donc pris des mesures drastiques pour dissoudre les groupes de supporters fauteurs de troubles : fin des abonnements, placement aléatoire dans le stade, sans oublier la création du fameux manifeste « Tous PSG », supposé défendre les valeurs positives du sport et l'amour du club, au-delà de l'appartenance à une tribune.

« Certains fumeraient du cannabis… »

C'est l'efficacité de ces mesures que SOS Racisme est venu évaluer au Parc des Princes entre septembre 2010 et janvier dernier. Dans les extraits du rapport parus dans la presse, on apprend que les (rares) spectateurs qui se sont déplacés pour voir jouer le PSG se sont en général bien tenus, puisque SOS Racisme n'a relevé qu'un seul propos raciste.

En revanche, des spectateurs indisciplinés ne respecteraient pas les consignes de placement des hôtesses formant des groupes de dix à quinze personnes (gardien de l'ordre, SOS Racisme ? ) et que certains fumeraient même du cannabis dans les tribunes ce qui favoriserait « les comportements déviants » (sécuritaire, SOS Racisme ? ).

Le bilan serait donc « fragile » mais « positif » comme l'expliquait Hermann Ebongue, vice-président de SOS Racisme au Parisien.

« Une fille pour la nuit, Paris pour la vie »

Prochaine étape, selon Robin Leproux, président du PSG : faire revenir les supporters historiques qui ont déserté le Parc. Un défi presque impossible puisque ces mesures empêchent précisément la présence de supporters au Parc des Princes.

Car un supporter n'est pas un simple spectateur qui vient applaudir son équipe préférée, voire son adversaire. C'est quelqu'un qui soutient son équipe quels que soient les joueurs et les résultats (le stade est resté plein ces dernières années, malgré le niveau de jeu souvent calamiteux des joueurs de la capitale).

Un stade de football n'est pas une salle de spectacle, mais un lieu de sociabilité, où le supporter a des habitudes et des amis, où il se construit une identité, exaltée au travers de chants, de banderoles et de tifos :

« Une fille pour la nuit, Paris par la vie. »

Ce processus est très bien décrit par le sociologue Christian Bromberger dans « Le Match de football, ethnologie d'une passion partisane », qui montre également qu'un stade est un territoire, investi par des groupes de supporters et régi par des règles spécifiques. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les supporters du PSG s'opposent fermement au déménagement du club du Parc des Princes au Stade de France, en revendiquant :

« Le Parc est à nous, Saint-Denis on s'en fout. »

Un stade qui ne chante plus

Dans un stade sans association et sans territoire aucune configuration de ce style ne peut émerger. Les supporters ne peuvent pas se rassembler, s'organiser, préparer des tifos ou lancer des chants, surtout quand leur équipe est menée. Impossible donc de mettre en scène son identité et son attachement au club. Tout ce qui fait le charme d'un stade de football.

Le PSG réalise sa meilleure saison depuis de nombreuses années : quatrième en championnat à deux points du leader, Lille, qualifié pour les huitièmes de l'Europa League et pour les quarts de la coupe de France. Devant un stade aux deux tiers vide qui ne chante plus, même quand son équipe mène.

Rue 89.com

Écrit par : Fabrice 01/03/2011 18:59

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Trois cents supporters parisiens, principalement de la tribune Boulogne, se sont recueillis lundi soir sur le lieu de l’agression de Yann Lorence, à proximité du Parc des Princes. Le père de Yann Lorence avait lancé un appel sur RTL que voici :
«On dit qu’il y avait entre 15 et 30 personnes autour de Yann, on en a identifié 5, il y en a donc d’autres dans la nature. On pense qu’il y a des photos ou des vidéos ou même des gens qui ont assisté, depuis leur immeuble, au meurtre de mon fils. Avec un bâton, avec une poubelle, avec une pierre, enfin qui ont essayé de lui enfoncer la tête dans le sol. Je crois qu’un an après, peut-être que des gens qui ne voulaient pas témoigner, par peur de représailles ou simplement parce qu’ils n’avaient pas réfléchi à la portée des choses et que maintenant il est temps de faire la lumière sur tout cela et d’avancer. C’est à eux, en leur conscience, de faire leur choix. J’aimerais leur dire que nous sommes une famille en détresse et qu’ils pensent que s’ils ont des enfants, ils aimeraient peut-être savoir la vérité. Le PSG est un seul club, il n’y a pas des gens à Auteuil, des gens à Boulogne. Tout ça doit finir, pour qu’on puisse faire notre deuil et pour que les gens puissent aller avec leurs enfants au club.»


canal-supporters.com

Écrit par : suppparis 03/03/2011 18:46

Plutôt que cibler les hooligans, le gouvernement criminalise tous les supporters

Un an après les affrontements entre supporters du PSG ayant entraîné le décès de Yann Lorence et quelques semaines après le vote de la Loi LOPPSI 2, un bilan s’impose : plutôt que cibler une minorité de hooligans, le gouvernement s’en prend à tous les supporters en développant une politique attentatoire aux libertés publiques. Toutes ces mesures, outils de communication gouvernementale, sont inefficaces et déplacent plus qu’elles n’enrayent les phénomènes de violence, de racisme et de xénophobie.

Suite aux décisions du PSG de dissoudre plusieurs associations de supporters, de supprimer les abonnements en virage et le placement aléatoire, le gouvernement renchérit en multipliant les interdictions administratives de stades sans jugement et par la création d’un dispositif de « couvre – feu anti-supporters ». Prés de 250 supporters parisiens ont été interdits de stade pour avoir manifesté pacifiquement leur opposition à la direction du club. Un supporter « présumé » sur la base de l’immatriculation de son véhicule en région parisienne a passé 3 heures en garde à vue à proximité de Lens en raison du déplacement du PSG le même soir dans cette ville. Enfin, le Préfet d’Ile-et-Vilaine a récemment obligé le Stade Rennais à annuler les réservations des billets faites par internet pour tous les acheteurs de la région parisienne !

Cette situation de criminalisation généralisée, d’atteinte aux libertés et de discrimination des supporters n’est plus acceptable. Il est temps de faire entendre une autre voix que celle « de tous des hooligans », d’engager un réel travail ciblé combinant le dialogue avec les clubs, la responsabilisation des associations de supporters et la prévention comme le suggère le « livre vert du supportérisme » remis au gouvernement en décembre. Une autre question se pose. Le choix gouvernemental de la tolérance zéro ne serait-il pas guidé par un autre choix, celui de l’appropriation des stades par des « businessmen » préférant des consommateurs aux supporters ? Comme le laissent entendre certains présidents de clubs professionnels dans la presse, pour faire face à leur endettement et à la baisse des recettes sur les transferts des joueurs, la construction de leur grand stade doperait leurs revenus et leur permettrait de sortir de la crise qu’ils ont eux-même provoquée. Il est nécessaire que tout le monde du football s’interroge sur les évolutions en cours des stades, de leur animation et de leur public.

Le PCF invite tous les amateurs du football à se mobiliser, notamment dans la perspective de la construction des futurs stades pour l’euro 2016, pour l’organisation d’un grand débat démocratique sur l’avenir du football.

Nicolas Bonnet

Responsable de la commission sport du PCF

Source: PCF

http://www.pcf.fr/8088

Écrit par : Baghib! 04/03/2011 11:17

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Foot - L1

AJA-PSG, les grands moyens

Même si aucun incident n'a escorté les déplacements du Paris-SG cette saison, la présence du club de la capitale en province continue d'inciter les pouvoirs publics à prendre un maximum de précautions.


Samedi à Auxerre, où la rencontre AJA-PSG (21h00) a été classée à hauts risques, trois compagnies de CRS (240 hommes) et deux escadrons de gendarmes mobiles (130 hommes) seront mobilisés, ainsi que des effectifs de la Brigade Anti Criminalité (BAC), du commissariat d'Auxerre, de la section d'intervention rapide et de la police montée. Les billets ont été vendus nominativement, et seules les personnes munies de ce billet et d'une pièce d'identité pourront pénétrer dans le périmètre du stade.

«Cent vingt supporters parisiens seront présents dans le parcage visiteurs, dans le cadre d'un déplacement officiel », explique une source policière. « Nous savons aussi que trois cent autres ont réussi à acheter des billets, et qu'ils pourront être tentés de se regrouper dans le stade. Nous ne craignons pas d'incidents, mais on peut s'attendre à des slogans hostiles à la direction et à l'actionnaire du club parisien (Colony Capital), à la Ligue ou sur la loi qui vise à réprimer plus durement les infractions commises dans les stades. » La routine, en somme... - A.B
lequipe.fr

Écrit par : sylvain 06/03/2011 12:58

L'Equipe

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Auxerre-PSG: Protection rapprochée pour Leproux.

Environ 500 supporters parisiens s'étaient déplacés à Auxerre, en dehors des deux bus affrétés et sécurisés par le PSG (120 supporters). Ils se sont installés un peu partout dans l'enceinte de l'Abbé Deschamps, dont certains à proximité de la tribune présidentielle. La sécurité de Robin Leproux, le président du PSG, a été renforcée par des gardes du corps.
Ces supporters parisiens venus par leurs propres moyens se sont montrés très remuants. Ils ont été rappelé à l'ordre par le speaker du stade, notamment lorsqu'ils ont lancé un fumigène sur la pelouse. Mais aucun incident majeur n'a été relevé pendant le match. La préfecture de l'Yonne avait déployé 300 membres des forces de l'ordre à l'extérieur du stade.


Edit Dub : Post de BenJ supprimé (pas de mise en page), on a déjà parlé du déficit depuis quelques jours

Écrit par : psgmat92i 07/03/2011 19:06

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Banderoles: Paris puni, Marseille sourit...


Décidément, une fois de plus, la Ligue de football et la Commission de discipline ont été bien clémentes envers l'Olympique de Marseille, cette fois ci, dans le cas d'une énième affaire de banderoles injurieuses (une spécialité de plus en plus marseillaise...), qui a été "étrangement" acquittée par les "grandes" instances du foot français.

Rappel des faits : début février, soir de Marseille - Arles Avignon, certains supporters marseillais ont eu l'"élégance" de déployer une banderole à caractère homophobe : « BANDE DE TAFIOLE SOYEZ DES HOMMES ». Un message au goût douteux, intolérable et tout simplement minable. « La banderole de trop », s'était insurgée l'équipe du Paris Foot Gay, qui se bat contre l'homophobie dans les stades. Le PFG a réclamé une sanction exemplaire, l'occasion de montrer à certains que l'homophobie, au même titre que le racisme, est un fléau dans un stade de foot, et qu'il est urgent de l'éradiquer.

Coutumier aux banderoles douteuses, on pensait que Marseille allait prendre cher... Car il est vrai que les "supporters" marseillais commencent à être de bons clients en la matière. Qu'elles soient à caractère homophobes, appel à la haine, ou moqueries stupides envers un supporter blessé, ou même décédé, les banderoles de la honte fleurissent dans les travées du Vélodrome ces derniers mois. Bien loin de l'image que certains aimeraient donner des supporters olympiens, comme quoi ceux-ci seraient exemplaires et merveilleux... Visiblement non...

Comme une question d'habitude, malgré la pression sans faille du Paris Foot Gay, cela n'aura pas suffit. Miracle de la Bonne Mère, ou énième injustice pro-marseillaise, le club phocéen s'en est à nouveau, merveilleusement bien sorti. Très curieusement, le club n'a écopé que d'une simple amende, avec sursis de surcroît : "Seulement" 5.000 €... Dans le cas où de tels comportements refassent parler des supporters de Marseille... Comme si c'était la première fois. Comme si celle-ci faisait figure d'exception. Croyez moi, c'est loin d'être le cas...

Déjà il y a quelques années, lors d'un match OM-PSG, certains idiots avaient déployé cette banderole : « Moi, j'suis a fond Pédo Sado Gay (Anal+) ». Un amalgame gerbant entre homosexualité et pédophilie. Minable. Avouez que cette banderole est tout aussi choquante que la fameuse banderole "anti Ch'tis", non ? Est ce pour cela que Marseille a été inquiété suite à cette banderole, elle aussi diffusée devant un large public, un soir de classico ? Je vous laisse le soin de répondre à ma place et de vous faire votre propre opinion... Je n'omets pas de vous rappeler que pour la tristement célèbre banderole "Anti Ch'tis", Paris a lui, été TRES lourdement sanctionné. Le tout, dans un lynchage médiatique et politique sans précédent...

Même cas de stupidité à la sauce marseillaise en novembre 2009. Encore un OM-PSG. Nouvelle preuve que certains "supporters" de Marseille ont définitivement le Q.I. d'une huître : "3 ans sans Julien, 3 ans qu'on est bien", en ironie à la triste mort de Julien Quénemer, supporter parisien décédé aux abords du Parc des Princes. Un goût encore plus douteux, surtout là où il y a eu mort d'homme... Le même soir, on pouvait y lire aussi : "Auteuil, c'est renversant", allusion envers Thomas, un autre supporter parisien renversé par une voiture, fin octobre 2009 à la date initiale de ce match finalement reporté... Pour autant, Marseille a t-il été inquiété par Thiriez et ses copains pro-marseillais ??? Je vous laisse deviner la réponse... Oui ? Non ? Comment ça NON ??? Vous êtes bien mauvaise langue dites donc !!! Ah mais si, c'est vrai, vous avez raison...

Comme quoi, ces banderoles commencent à être une tradition dans ce club merveilleux qu'est Marseille (sic). Evidemment, lorsqu'il s'agit de faits similaires vécus à Paris, la Ligue sanctionne. Oubliant peut être que Paris peut aussi parfois servir d'exemple : "La vie humaine plus forte que la haine", cette banderole déployées par des supporters parisiens après que deux supporters marseillais eurent trouvé la mort. On n'en a jamais entendu parler bizarrement... On a oublié aussi les trois minutes de silence d'une émotion rare, suite au décès de deux supporters des Gones, lors du Lyon-PSG, saison 2005. Trois minutes parfaitement respectées par les supporters parisiens. En plus de cela, une banderole où était inscrit leurs deux prénoms avait été déployée par les supporters du PSG. C'est bien beau de critiquer quand ça ne va pas, mais quand Paris sait se faire bien remarquer il serait juste de le signaler aussi...

Ce jeudi, Frédéric Thiriez et les siens, membres de la Commission de discipline de la Ligue française de football (et amis des dirigeants marseillais), ont fermé les yeux là où il fallait marquer le coup et sanctionner justement ces propos intolérants et intolérables, laissant la place désormais ouverte à l'homophobie dans le football (après tout, pourquoi pas, puisqu'elle n'est pas sanctionnée...). Ce n'est pas la première fois que Marseille est favorisé par les instances du foot français, là où Paris sert d'exemple et paye la note cash. En Ligue 1, Marseille a le droit de jeter un pétard sur un pompier, ou jeter des balles de tennis sur un gardien adverse, et même de crier sa haine contre les homosexuels. Thiriez et les siens se chargent du reste...

La morale de cette histoire ??? Oui, les banderoles de la honte ne se trouvent pas qu'à Paris. BIEN LOIN DE LA. Mais à Marseille, comme pour le reste, elles sont impunies...

http://lemeilleurdupsg.com/article-16307-banderoles-quand-paris-puni-marseille-sourit.html


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Paris SG: la dissolution des "Boulogne Boys" était justifiée, selon la CEDH

La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a donné lundi raison à la France, estimant justifiée la dissolution de "l'Association nouvelle des Boulogne Boys", qui rassemblait des supporteurs du Paris SG (L1), pour sa banderole anti ch'tis.
L'association des "Boulogne Boys", qui regroupait environ 600 supporteurs, avait été dissoute par un décret du Premier ministre le 17 avril 2008, après le déploiement d'une banderole insultante, le 29 mars 2008 lors de la finale de la Coupe de la Ligue opposant le PSG à Lens au Stade de France ("Pédophiles, chômeurs, consanguins, bienvenue chez les ch'tis").

Le club de supporteurs avait déposé un recours en annulation du décret, se plaignant notamment de ne pas avoir disposé du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense. Les "Boulogne Boys" faisaient aussi valoir une atteinte à leur liberté d'association.
Le Conseil d'Etat avait rejeté leur demande le 25 juillet 2008.
La Cour de Strasbourg souligne que "les termes contenus dans la banderole déployée au Stade de France le 29 mars 2008 étaient particulièrement injurieux à l'égard d'une certaine catégorie de la population. La mesure de dissolution était donc proportionnée au but recherché".
"L'ingérence dans le droit de la requérante à sa liberté d'association que constituait la mesure de dissolution était prévue par le code du sport et poursuivait le but légitime de défendre l'ordre et de prévenir le crime", note également la CEDH.
Dans son arrêt, susceptible d'appel, la cour rappelle différents "faits particulièrement graves" reprochés aux "Boulogne Boys", notamment les incidents du 23 novembre 2006 avant une rencontre face au club israélien du Maccabi Tel-Aviv, lors desquels un supporteur du PSG avait été tué par un policier.

Le Parisien

Écrit par : Panenka 12/03/2011 14:40

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Les supporters ne sont plus sous la protection de la constitution !
12 mars 2011 Commentaires

Le Conseil constitutionnel a rendu son avis concernant la loi dite Loppsi 2 sur la sécurité intérieure. Il a retoqué treize dispositions, dont notamment les peines planchers applicables aux mineurs ou l’extension aux agents de police municipaux de la possibilité de procéder à des contrôles d’identité.

En revanche, il n’a rien eu à redire sur les mesures concernant directement les supporters et la question des violences dans le sport, dispositions contestées par les députés et sénateurs de l’opposition dans leur interpellation des « sages ». On pense en premier chef au fameux article 60 qui introduit un article L. 332-16-1 dans le code du sport et qui permet au ministre de l’Intérieur, par arrêté, d’« interdire le déplacement individuel ou collectif de personnes se prévalant de la qualité de supporter d’une équipe ou se comportant comme tel sur les lieux d’une manifestation sportive et dont la présence est susceptible d’occasionner des troubles graves pour l’ordre public ».

Une validation surprenante, malgré des remarques assez précises sur le droit et les questions de constitutionnalité de la part des rédacteurs de la saisine, qui notaient ainsi qu’en réalité, en l’absence de définition plus précise, c’est toute personne qui se trouvera à proximité d’un stade et que les forces de police ou de gendarmerie considéreront comme relevant de la catégorie de supporter qui tombera sous le coup de l’arrêté. « Ainsi, constataient les parlementaires de l’opposition, l’application de ces dispositions dépendra-t-elle exclusivement de la l’appréciation des autorités administratives, ministérielles, préfectorales et policières, sans qu’aucune garantie légale ne vienne prémunir le risque d’arbitraire dans leur mise en œuvre ». L’ensemble des mesures de la LOPPSI 2 concernant les supporters, y compris l’allongement des interdictions administratives de stade (voir notre précédent article ), se trouve donc déclaré définitivement conforme à la constitution.

Doit-on considérer que le Conseil constitutionnel se « rachète » ainsi auprès du gouvernement en sacrifiant les droits des supporters après avoir largement et fort heureusement censuré un texte « stratégique » pour la majorité (à l’instar de la loi sur l’immigration) – surtout en cette période de montée du FN dans les sondages ? Ou simplement constate-t-on l’existence d’un compromis tacite autour d’une lutte contre le hooliganisme, qui rognerait, à peu de frais, sur les droits des citoyens « en tribunes » dans cet ersatz de « Patriotic Act » à la française ?

Nicolas Kssis-Martov


So Foot

Écrit par : Cyr04 13/03/2011 17:24

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Manifestations de supporteurs du PSG à Paris

Entre 300 et 400 supporteurs du PSG, selon une estimation de la police, ont manifesté ce dimanche après-midi entre la place de la Bastille et l'Odéon à Paris à l'appel du collectif «Liberté pour les abonnés». Ces supporteurs dénoncent toujours le «plan Leproux» qui a notamment instauré le placement aléatoire dans le Parc des princes ou la réorganisation des déplacements de supporteurs.

Dans le cortège, une supporteurs a été blessé à la main après avoir manipulé un fumigène, indique une source policière.

Depuis plusieurs mois, un bras de fer s'est engagé entre la direction du club parisien et des associations de supporteurs comme ici, en juin dernier.

Le Parisien.fr

Écrit par : HHA 13/03/2011 19:48

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Les supporters manifestent

Avant la rencontre face à Montpellier (21h00), plusieurs centaines de supporteurs du Paris-SG ont manifesté dimanche après-midi dans les rues de la capitale, afin de protester contre le plan anti-violence et la mise en place d'abonnements aléatoires.

Regroupés au sein d'une association nommée «Liberté pour les abonnés», ils se sont rassemblés devant le Panthéon, où ils ont notamment observé une minute de silence et sorti pétards et fumigènes, avant de prendre la direction de la place de la Bastille.

Le président du PSG, Robin Leproux, a été la cible d'insultes et de slogans hostiles.


lequipe.fr

Écrit par : Turlut-psg 13/03/2011 20:31

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Les supporters du PSG toujours révoltés contre le plan Leproux


FOOT - Ils étaient entre 1.000 à 2.000 à protester dans les rues de Paris...

Révoltés et déçus. Entre 1000 à 2000 supporters du PSG ont manifesté dimanche dans les rues de Paris à l’appel de l’association «Liberté pour les abonnés». «Depuis le mois d’août dernier, nous n’avons plus le droit de venir dans nos tribunes du Parc des Princes, explique Rémi, supporter depuis seize ans au virage Auteuil. Nos abonnements ont été supprimés et les associations qui donnaient vie au stade ont été dissoutes.»

«Chasse aux sorcières»

Au milieu d’une haie de fumigènes rouges et bleus, deux gerbes de fleurs ont été déposées devant le Panthéon. «L’une en hommage à la ferveur du Parc, l’autre en hommage aux droits de l’homme aujourd’hui bafoués », décrypte Jérémy Laroche, président de « Liberté pour les abonnés ». Pour lui, les mesures anti-violence mises en place par le président du PSG, Robin Leproux, ne sont que le début d’une « chasse aux sorcières» : «La loi Loppsi 2, adoptée la semaine dernière, nous relègue au rang de citoyen de seconde zone. Désormais, on peut se retrouver en garde à vue avec un an d’interdiction de stade, une obligation de pointer au commissariat tous les soirs de match et 30 000 € d’amende juste pour avoir arboré l’écharpe du PSG. Ce n’est pas de la lutte contre le hooliganisme, ça. C’est de la discrimination.»

Au milieu du cortège, bercée par les chants des ultras, Valérie, 15 ans, se fâche : «Il y en a marre de l’image du supporter débile. On aime le foot, pas la castagne. Qu’on nous rende nos abonnements et qu’on nous laisse redonner de l’âme aux matchs.»
Tiphaine Réto

Un manifestant blessé à la main. Un homme a été blessé à la main, hier, au début de la manifestation. Il a perdu deux doigts en manipulant des fumigènes. Il a été immédiatement pris en charge par le Samu.


20minutes.fr

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Les supporters du PSG toujours révoltés contre le plan Leproux


FOOT - Ils étaient entre 1.000 à 2.000 à protester dans les rues de Paris...

Révoltés et déçus. Entre 1000 à 2000 supporters du PSG ont manifesté dimanche dans les rues de Paris à l’appel de l’association «Liberté pour les abonnés». «Depuis le mois d’août dernier, nous n’avons plus le droit de venir dans nos tribunes du Parc des Princes, explique Rémi, supporter depuis seize ans au virage Auteuil. Nos abonnements ont été supprimés et les associations qui donnaient vie au stade ont été dissoutes.»

«Chasse aux sorcières»

Au milieu d’une haie de fumigènes rouges et bleus, deux gerbes de fleurs ont été déposées devant le Panthéon. «L’une en hommage à la ferveur du Parc, l’autre en hommage aux droits de l’homme aujourd’hui bafoués », décrypte Jérémy Laroche, président de « Liberté pour les abonnés ». Pour lui, les mesures anti-violence mises en place par le président du PSG, Robin Leproux, ne sont que le début d’une « chasse aux sorcières» : «La loi Loppsi 2, adoptée la semaine dernière, nous relègue au rang de citoyen de seconde zone. Désormais, on peut se retrouver en garde à vue avec un an d’interdiction de stade, une obligation de pointer au commissariat tous les soirs de match et 30 000 € d’amende juste pour avoir arboré l’écharpe du PSG. Ce n’est pas de la lutte contre le hooliganisme, ça. C’est de la discrimination.»

Au milieu du cortège, bercée par les chants des ultras, Valérie, 15 ans, se fâche : «Il y en a marre de l’image du supporter débile. On aime le foot, pas la castagne. Qu’on nous rende nos abonnements et qu’on nous laisse redonner de l’âme aux matchs.»
Tiphaine Réto

Un manifestant blessé à la main. Un homme a été blessé à la main, hier, au début de la manifestation. Il a perdu deux doigts en manipulant des fumigènes. Il a été immédiatement pris en charge par le Samu.


20minutes.fr

Écrit par : psgmat92i 13/03/2011 21:06

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Retour sur la manifestation de supporters du PSG


Dimanche 13 mars 2011, l’association Liberté pour les abonnés avait convié les supporters du PSG à une manifestation « pour exprimer leur désaccord avec les mesures prises à leur encontre ces derniers mois ». Comme les précédents, ce rassemblement réunissait des anciens abonnés des tribunes Auteuil, Boulogne, G et K. PSGMAG.NET était présent sur place. Reportage.

En décembre dernier, une première manifestation avait réuni environ 800 personnes entre la place de la République et l’hôtel de ville. Ce dimanche, l’association Liberté pour les abonnés avait convié les supporters du PSG à une nouvelle marche « pour exprimer leur désaccord avec les mesures prises à leur encontre ces derniers mois ». (voir l’appel à manifestation)
Plusieurs dizaines de photos et vidéos à suivre dans la soirée
Compte-rendu de la manifestation

Vers 14 heures, plusieurs centaines de supporters parisiens — près d’un millier selon les organisateurs, citant les RG — se sont réunis place du Panthéon, afin de déposer deux couronnes mortuaires : l’une « en mémoire de l’ambiance du Parc des Princes, disparue » et l’autre « en mémoire de la déclaration universelle des droits de l’homme qui, visiblement, ne s’applique plus aux supporters du PSG ». Les premiers slogans — appelant à la démission du président du PSG, Robin Leproux, et au départ de l’actionnaire, Colony Capital — ont alors été scandés, tandis que plusieurs dizaines de fumigènes étaient allumés.

Après que Jérémy Laroche, le président de LPA, a explicité ce geste symbolique, les supporters se sont réunis derrière une banderole indiquant : « Unis pour nos libertés », rappelant que la manifestation regroupait des anciens abonnés des tribunes Auteuil et Boulogne. Le cortège a contourné le Panthéon avant de prendre la direction de la place de la Bastille, sous l’œil des renseignements généraux et de nombreux journalistes. Les forces de police sont quant à elles restées très discrètes, se tenant à bonne distance tout au long du défilé. De nombreuses banderoles ont été brandies, reprenant les messages habituels : « Supporter le PSG n’est pas un crime » ; « Notre passion > votre répression » ; « Boycott Parc des Princes » ; « Notre passion n’est pas aléatoire » ; « Rendez nous nos virages ». Les slogans de contestation (« You can’t ban a Paris SG fan », « Paris c’est nous ») étaient scandés en alternance avec des chants pro-PSG et des insultes envers le président du PSG.

Comme ils l’avaient annoncé, les organisateurs ont également dénoncé les mesures prises par les pouvoirs publics : tandis qu’une banderole « Libertés bafouées, stop aux décrets » était déployée en tête de cortège, les supporters scandaient « Loppsi 2, liberté 0 » — en référence à la loi votée en février et validée par le conseil constitutionnel la semaine dernière. Enfin l’association SOS Racisme, qui s’inquiétait dans un rapport remis au PSG que des supporters puissent se regrouper par groupes de dix en virages, s’est faite conspuer (« SOS, collabos »), alors qu’une banderole « Touche pas à mon club » faisait son apparition.

Une deuxième session « fumigènes » a été organisée sur le pont de Sully, avant de rejoindre la place de la Bastille en brandissant une banderole « 13 000 demandes de respect ». Peu après 16 heures, la manifestation s’est dispersée dans le calme.

Si l’ambiance est restée bon enfant tout au long de la manifestation, qui réunissait des femmes et des enfants, il faut toutefois déplorer que certains participants n’aient pas su respecter les consignes, pourtant rabâchées par les organisateurs, appelant à un usage responsable des fumigènes et des pétards — quelques uns étant jetés sur le Panthéon, un autre dans la Seine.

À noter enfin que les membres de l’association avaient prévu plusieurs centaines de tracts expliquant les raisons de la manifestation, qu’ils ont distribués à tous les passants rencontrés le long du trajet.

+ photos
http://www.psgmag.net/2858-Retour-sur-la-manifestation-de.html

Écrit par : psgmat92i 16/03/2011 17:33

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38 000 fans de Benfica au Parc des Princes

C’est une véritable marée rouge et blanche qui va déferler sur le Parc des Princes ce jeudi (19h) pour le 8e de finale retour de Ligue Europa entre le PSG et Benfica. 38 000 supporters portugais, essentiellement issus de la région parisienne, sont attendus. Le Parc sera donc rempli pour la deuxième fois de la saison (après PSG-OM). Une bonne opération financière pour les dirigeants parisiens. Même si le fait de voir leur équipe évoluer presque « à l’extérieur » n’est pas très flatteur pour l’image du club. Sentant venir le coup, le président Robin Leproux avait demandé début mars aux anciens ultras d’Auteuil et de Boulogne, via une réunion avec l’un des responsables, de venir « prouver contre Montpellier et Benfica » qu’ils pouvaient à nouveau remplir le Parc sans poser de problèmes. Le message n’a semble-t-il pas été entendu.

RMC

Écrit par : HHA 18/03/2011 07:55

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Un parc des Princes à l’accent portugais

A la 27e minute de jeu, le Parc chavire. Les écharpes rouges se déploient, les drapeaux s’agitent, les applaudissements sont nourris. Benfica vient d’ouvrir le score. Les quelque 20000 sympathisants du club portugais, ajoutés aux 2500 lusitaniens qui ont fait le déplacement officiel, manifestent alors leur joie sans retenue. Les nombreux représentants de la communauté portugaise en Ile-de-France ont transformé l’antre du PSG en un Estadio da Luz bis.

Comme à la maison

Certes, les fans parisiens, essentiellement situés dans les virages, donnent eux aussi de la voix. L’égalisation de Bodmer leur rend le sourire. En cours de match, ils entonnent des chants à la gloire du PSG. Mais ils ont souvent bien du mal à rivaliser avec leurs adversaires du soir, plus bruyants, voire un peu plus nombreux. « C’est du 60-40 pour Benfica, confirme David, 28 ans, spectateur en tribune Borelli, habituellement supporteur du Sporting Portugal, et sans préférence hier pour l’une ou l’autre des équipes. Globalement, il y a beaucoup plus de Portugais. » En tribunes latérales, ils sont légion à porter haut les couleurs de Benfica ou du Portugal. Dès l’énoncé de la composition des équipes, dix minutes avant le coup d’envoi, les joueurs de Benfica avaient déjà été chaleureusement acclamés, ceux du PSG… conspués.
A la fin du match, Makelele et les siens filent penauds vers le vestiaire. Dans le même temps, les joueurs lisboètes saluent les Portugais encore présents dans les tribunes. Comme à la maison…
Quatre spectateurs ont été interpellés hier soir, trois pour outrage et un pour utilisation d’un laser.


leparisien.fr

Écrit par : sylvain 18/03/2011 10:50

So Foot


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On était au Portugal


40153 spectateurs. Pour la venue de Benfica hier soir, le Parc des Princes a montré un visage que l’on n’avait pas vu depuis bien longtemps. Coloré, archi comble, bruyant, remuant, il a prouvé qu’il pouvait encore, le temps d’une soirée européenne, faire chavirer son public.



18h30, à la sortie du métro "Porte de Saint-Cloud". Comme d’hab un soir de match, les rues adjacentes au stade grouillent et raisonnent de chants, insultes, et autres excès d’alcool. Le périph’ aussi est complètement saturé, et le manifeste klaxon à l’appui. Beau joueur, le flot de supporters consent à laisser passer une voiture tous les deux ou trois cents piétons, mais pas sans lui avoir nettoyé les carreaux à grand coups de drapeaux vert et rouge. L’anarchie d’un Parc des Princes qui déborde, le quartier n’avait plus connu ça depuis bien longtemps. 18h50, à l’entrée de la Tribune Boulogne. La masse est toujours dans la rue, mais déjà chauffée à blanc. Pour cause, à peine extirpée d’un premier barrage digne des plus belles heures de Berlin-Est, elle se retrouve maintenant face à une queue rappelant plus l’ouverture des soldes aux Galeries Lafayette. Sueur, odeur, mouvement de foule, fouille qui s’éternise, et stadiers qui s’énervent. Face à une telle épreuve, et avec si peu de temps au compteur, nous, ça carotte de partout.

19h00 pile-poil, en Boulogne bleu. À peine l’enceinte pénétrée, la surprise est de taille. Reconfiguré pour l’occasion, ce soir le Parc accueille les fans adverses dans ses deux virages. Pourtant, sur le billet, la mention "tribune visiteur" n’apparaît nulle part. Seule la diminution soudaine du port de la moustache ou de la crête gélifiée (parfois les deux en même temps) constitue un indice solide. La couleur des travées aussi, plus bleue que rouge. Un rapide tour d’horizon plus tard, non, cette fois c’est sûr, il n’y a bien qu’ici que c’est Paris.

19h01, coup d’envoi du match. Sur les écrans du stade, la chasse vient de s’achever. Après avoir passé en revue une dizaine d’ersatz lusitaniens, le réal’ vient enfin de mettre la main sur le vrai Pauleta. Tout en cuir et en rasage approximatif, Pedro a les yeux revolvers et le cœur qui balance. Le Parc, lui, a choisi son camp et le pousse dès les premières secondes. Bien décidés à laisser une trace de leur présence, les visiteurs contre-attaquent en lançant leurs chants d’un seul homme. Touchant. Même en très grande infériorité numérique, l’effort fut toutefois constant d’un bout à l’autre du match et mérite d’être salué.

19h28, ouverture du score pour Benfica. Il n’aura pas fallu longtemps pour que Nicolas Gaitan libère tout le monde, bien aidé par le portier adverse. Un certain Apoula Edel, ou l’inverse. Un arménien qui fait des pas-chassés sur sa ligne. Bref, un but en bois qui fait lever les deux tribunes latérales, la Présidentielle incluse. Une furie de courte durée, puisque huit minutes plus tard, Bodmer parvient à climatiser l’enceinte d’une volé du tibia droit. « Et ils sont où ? Et ils sont où les Portugais ? », ose-t-on hurler en virage.

19h48, mi-temps. Sur les murs d’Auteuil et Boulogne, il y a désormais des panneaux interdisant tout un tas de choses. Un poing fermé, barré tel un sens interdit, avec écrit juste en dessous : « Ne jamais frapper, sauf dans ses mains ». Un fumigène qui nous explique qu’ « il y a de meilleures façons de mettre "le feu" ». Ou encore une étrange feuille à sept branches portant le message suivant : « La pelouse est sacrée, l’herbe est interdite ». Du street-art.

20h40, à environ dix minutes du terme. Sur le terrain, le PSG grille ses dernières cartouches. Pour avoir saccagé un caviar de Nenê, Erding est suppléé par Hoarau. Le mètre soixante-quatre de Ludo Giuly remplace les quatre vingt-dix kilos de Bodmer, pendant que Sakho fait le coup du mur au Portugais. Le Parc est crispé. Il le sait, Paris a encore une ou deux banderilles en réserve. À bout portant, Guillaume Hoarau plante la première en plein sur le portier espagnol de Benfica. Panique dans le public. La seconde sera tant bien que mal confiée à Jean-Eudes Maurice au fin fond du temps additionnel. En vain. Le franco-haïtien, aux cheveux beaucoup trop lisses, oublie sa jambe d’appui en frappant.

20h52, coup de sifflet final. Monsieur Collum, Écossais de son état, finit par mettre un terme à la rencontre après cinq longues minutes d’arrêts de jeu. Libéré de ses angoisses, le Parc des Princes explose enfin. Ses protégés savourent. Passés l’émotion et l’échange de maillots, ils se lancent dans un tour d’honneur pour remercier ce douzième homme enfin retrouvé. Benfica est en quarts de finale, Paris est magique.

Par Paul Bemer

Écrit par : psgmat92i 20/03/2011 16:05

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Villeneuve : « La police a laissé faire. » Un nouvel extrait des propos de Charles Villeneuve à l’IEJ a été dévoilé sur le site du 10 Sport. Cette fois-ci, l’éphémère président du PSG évoque les tribunes du Parc des Princes : « La police est assez responsable de qui s’est passé à Paris avec les supporters. Ils savaient qui étaient les agitateurs, notamment dans la tribune Boulogne. Mais c’étaient aussi leurs indicateurs d’extrême-droite politique. La police s’en servait et laissait faire. »



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Pas de nouvelle du chauffard. « C’était le 25 octobre 2009, rappelle La Provence. […] Frustrés de ne pas pouvoir se mesurer dans l’enceinte sportive, des supporters des deux équipes s’étaient alors opposés dans les rues de Marseille. De véritables scènes de guérilla urbaine avaient éclaté, notamment au pied de la gare Saint-Charles et tout le long du boulevard d’Athènes, entre 15h30 et 21 heures. En milieu de soirée, on frôlait le drame. […] Un jeune supporter du PSG, se retrouvant isolé, était volontairement percuté par une Peugeot 406 bleue, a priori immatriculée dans les Bouches-du-Rhône. Gisant à terre, grièvement blessé aux jambes, le jeune homme était ensuite dépouillé de ses effets personnels par un groupe de Marseillais, tandis que le chauffard prenait la fuite. Quelques mois après, deux individus, âgés de 28 et 24ans, avaient été interpellés et placés en garde à vue pour “vol”, “violences en réunion” et “non assistance à personne en danger”. L’un d’eux avait été écroué. En revanche, un an et demi plus tard, toujours rien sur le chauffard. Près de 150 personnes ont été entendues et autant de véhicules examinés par les enquêteurs de la sûreté départementale. Sans résultat. Seule certitude, le chauffard sortait d’un des bars des allées Gambetta. »

http://www.psgmag.net/2876-L-actu-PSG-du-jour-OM-PSG-Coupet.html


Citation
Les fans handicapés du PSG renoncent


Les supporters handicapés de Marseille et du PSG voulaient montrer l'exemple. Le groupe des fans à mobilité réduite de l’OM avait ainsi invité pour ce match ceux de Handicap-PSG. Mais la préfecture de Paris et les responsables de la sécurité au PSG ont, à plusieurs reprises, appelé le responsable de Handicap PSG pour que lui et ses amis renoncent à effectuer le déplacement. La préfecture s'est donc montrée inflexible au vu de l'arrêté préfectoral interdisant la présence de tous les supporters du PSG aux abords et dans l'enceinte du Vélodrome... et ce sans exception.

RMC

Écrit par : psgmat92i 20/03/2011 20:47

Citation
Des supporters du PSG au Vélodrome ?



Selon nos informations, une centaine de supporters du PSG, sans maillots ou écharpes aux couleurs du club, essaieront de se rendre, ce dimanche soir, au Vélodrome billets en poche pour assister au match en tribunes latérales. Ces derniers appartiennent aux anciennes sections d'Auteuil de Boulogne ainsi qu’à celles des « Tous PSG » d'Avignon et du Var. Objectif pour ces supporters : rester discret, venir regarder le match (pas d'encouragements, ni de chants) et repartir. C'est à ce prix-là, pensent-ils, qu'ils pourront récupérer un jour leurs abonnements au Parc des Princes. A noter qu’un arrêté préfectoral interdit ce dimanche soir aux fans du club de la capitale d'approcher le Stade Vélodrome.

RMC

Écrit par : HHA 21/03/2011 17:48

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Ligue 1 : les supporteurs parisiens dénoncent un climat d'"inquisition"



Place à la rébellion "pacifique". Une dissidence qui dure depuis le début de la saison, une désobéissance suivie par plus de cinq mille personnes, tous "orphelins" des tribunes du Paris Saint-Germain. Dimanche 13 mars, un millier d'"amoureux" du PSG ont manifesté pour la troisième fois – à l'appel de l'association Liberté Abonnés –, dans les rues de la capitale, pour dénoncer " la chasse aux supporteurs parisiens " depuis la mort de Yann Lorence.

Le 28 février 2010, avant PSG-Marseille, ce supporteur meurt lors d'une violente bataille rangée entre les tribunes Auteuil, "la Métisse", et Boulogne (la sienne), "la Blanche". Depuis cette mort, Robin Leproux, le président du PSG, cherche à pacifier son arène et a décidé de supprimer les treize mille abonnements des deux tribunes en les remplaçant par la vente de billets à 12 euros avec placement aléatoire. " Je veux que les gens se mélangent ", répète-t-il inlassablement. Un message qui passe mal au point que des milliers de supporteurs boycottent le Parc des Princes et les déplacements coordonnés par le club. D'ailleurs, pour l'OM-PSG du dimanche 20 mars (2-1), il n'y avait pas de déplacement prévu, trop risqué.

"ASSIMILÉ À UN NAZI"

Une seule revendication : retrouver leur bout de "territoire". "Le PSG, c'est ma drogue", souffle Grégory. Ce comptable de 26 ans, abonné à Auteuil depuis 2000, estime s'être fait " virer " du Parc et accuse son club de l'avoir "assimilé à un voyou, à un nazi, à de la racaille". Il préfère rester anonyme – comme d'autres – par peur des représailles, de la réaction de son employeur s'il tombait sur son témoignage… Aujourd'hui, Grégory ne vibre plus pour son équipe, un "truc" en lui s'est brisé. " C'est comme une femme qu'on a trop aimée", lâche Anthony, 28 ans, dont six passés à Auteuil. Douloureux au point de regarder " vite fait " un match du PSG sur Canal+, d'espérer même que les joueurs… se plantent.

Depuis la mort de Yann Lorence, les pouvoirs publics ont sorti la grosse artillerie afin de mettre un terme à "l'hooliganisme parisien". Interpellations massives près du Parc, interdictions administratives de stade (IAS), plus de deux mille quatre cents depuis sa mise en place, en 2006. Et dans les villes où joue le PSG, les préfets prennent des arrêtés – avec un couvre-feu – interdisant à tout Parisien de circuler près des stades. Sauf pour les rares supporteurs qui se déplacent officiellement avec le PSG. Eux, sont surnommés "les Leproux's Boys".

Des policiers et des agents des renseignements généraux (qu'on appelle aujourd'hui les STIG) repèrent les fans dans les gares, aux péages, dans les aéroports, en France comme à l'étranger, (lors des déplacements en coupe d'Europe) pour les dissuader de se rendre au match. " Nous avons des obligations d'ordre public, explique Michel Bart, directeur de cabinet du ministre de l'intérieur Brice Hortefeux (tous deux viennent de quitter leurs fonctions). Nous avons l'air répressifs, mais nous ne sommes pas là pour laisser les gens s'entre-tuer."

DES ARRÊTÉS "LIBERTICIDES"

"C'est l'inquisition", s'insurge Yorgos Bonos. Dans son costume impeccable, ce consultant en informatique de 33 ans, ancien abonné de Boulogne pendant sept années, avait tenté d'annuler un arrêté préfectoral du Doubs auprès du tribunal administratif de Besançon. Le 28 août dernier, la veille du match Sochaux-Paris, sa requête avait été rejetée. Il voulait prouver que les arrêtés sont " liberticides ". " Peut-on accepter dans un Etat de droit que des gens finissent au poste parce qu'ils ont la mauvaise plaque d'immatriculation ? " s'interroge-t-il. Yorgos fait référence au match Lens-PSG du 6 mars 2010, où soixante-neuf personnes avaient été gardées au commissariat de la ville pendant quatre heures. La plupart, immatriculés dans la région Ile-de-France, n'étaient pas… supporteurs du Paris Saint-Germain. "On arrête en masse en espérant trouver quelques hooligans dans le lot, s'indigne-t-il. On a réussi à criminaliser tous les supporteurs du PSG."

"Nous sommes obligés de nous cacher pour aller voir un match, de mentir aux CRS, de dire que nous ne sommes pas des Parisiens, se fondre dans les tribunes adverses", raconte Jérôme Cuvillier. A 30 ans, cet ancien abonné d'Auteuil (depuis 1997), directeur d'une grande surface en Savoie, se considère comme un vrai ultra. Rien ne l'arrêtera même s'il faut jouer les espions pour se rendre à un match entre amis comme à Séville, en Espagne, (en septembre dernier) ou à Arles (en janvier). Pour éviter de se faire "choper", il faut voyager séparément, sortir de l'avion ou du train à deux, se balader en ville à deux, entrer au stade à deux. Cacher l'écharpe et les drapeaux aux couleurs du PSG dans le pantalon car " je ne veux pas être arrêté et recevoir une interdiction de stade ", s'emporte-t-il.

D'autres ont même changé de plaque minéralogique pour continuer à suivre incognito leur club dans toute la France : plus question de rouler avec un numéro de département de la région parisienne et de risquer de se faire coincer par la police. Jérôme Cuvillier regrette, comme tant d'autres, l'amalgame entre "les véritables ultras" et "une minorité de fauteurs de troubles". "C'est vrai, il y a un risque d'amalgame, reconnaît Michel Bart, mais ce n'est pas inscrit sur leur front qu'ils ne sont pas violents. C'est une phase transitoire, on ne peut pas relâcher car il peut avoir encore des incidents." D'où l'importance, pour M. Bart, de "redonner du pouvoir administratif aux préfets" en multipliant les interdictions de stade. Ces IAS apparaissent comme une arme fatale pour se débarrasser des indésirables pendant de long mois, sans la moindre contestation possible. Ou presque.

DES INTERDICTIONS DE STADE ARBITRAIRES

Selon les informations du Monde, il y a eu cent treize recours en annulation devant l'ensemble des tribunaux administratifs du pays depuis le 16 janvier 2007, date de la première décision. Soixante-douze cas ont été jugés au fond (le reste en référé) : cinquante-six ont été annulés, seize rejetés. Près de 80 % des interdictions administratives de stade sont cassées pour manque de preuve. "Les faits ne sont pas suffisamment caractérisés et individualisés, souligne Brigitte Kadri, avocate spécialisée dans le droit du football, c'est l'arbitraire." Peu importe ! "Le temps du recours, coûteux et qui peut prendre des mois, le supporteur est éloigné du stade, explique François Gilbert, un avocat qui a annulé quelques IAS, c'est ce qui compte." Ce qui expliquerait pourquoi l'Etat n'interjette pas appel quand il perd.

" Les supporteurs sont les boucs émissaires rêvés, ils sont jeunes, ils font peur aux bourgeois, personne ne va les soutenir, ajoute M. Gilbert. Rien ne dit que dans l'avenir ce genre de mesures ne soit pas appliqué à d'autres catégories de personnes. Tout y est : le blocage d'une partie du territoire, les rétentions administratives et ça passe, personne ne dit rien." Même l'ancienne ministre des sports, Marie-George Buffet (PCF), s'alarme de cette dérive sécuritaire et rappelle que " la chasse aux hooligans relève de la justice à cent pour cent".

Malgré ces mises en garde, les législateurs ont choisi de renforcer la sanction administrative. C'est la Loppsi 2, votée récemment à l'Assemblée nationale, qui prévoit de porter les IAS à douze mois, voire vingt-quatre en cas de récidive, et qui a durci les "interdictions de déplacement individuel ou collectif de supporters lors d'une manifestation sportive". Jeudi 10 mars, le Conseil constitutionnel a d'ailleurs validé ce dernier dispositif si décrié.

UN TAUX DE REMPLISSAGE À 59 %

Avec toutes ces mesures, le Parc des Princes est-il pacifié ? Aucun incident enregistré depuis le début de la saison. L'arène renaît doucement, les gens reviennent, même si le taux de remplissage depuis le début de saison atteint 59 %, selon la Ligue professionnelle de football (LFP). Il était de 86 %, il y a deux ans. Le manque à gagner s'approcherait des 7 millions d'euros pour le club. Mais, pour le moment, et si l'équipe arrive à avoir des résultats – 5e du championnat –, les pertes pourraient vite s'envoler. Si elle finit dans les cinq premiers, la LFP reversera au moins 10,2 millions d'euros – au plus 18 millions – en droits télévisés. La saison dernière, le PSG a touché 3,3 millions d'euros pour sa modeste 13e place. Un podium ? C'est jackpot, le PSG se qualifiant ainsi pour le tour préliminaire de la Ligue des champions, empochant au passage pas moins de 10 millions d'euros versé par l'UEFA… Même sans public !

Les sponsors tapent à la porte, le club a repris de la valeur au grand dam des supporteurs. " Le club a voulu faire taire la contestation ", insiste Jérémy Laroche, président de l'association Liberté abonnés. Balayés aussi les supporteurs gênants de l'Euro 2016 organisé par la France. Le propriétaire du PSG, Colony Capital, espère décrocher prochainement la gestion du Parc des Princes et récupérer le bail emphytéotique de la Ville de Paris. Comme Jérémy Laroche, nombreux sont les supporteurs et les élus qui craignent que ce fonds américain spécialisé dans l'immobilier transforme le Parc en " Disneyland " et le spectateur en consommateur en augmentant le prix des billets comme en Angleterre. La mariée parisienne serait plus belle – et plus chère – si Colony décidait de la vendre… " Je serai toujours pour un football populaire ", rassure Robin Leproux.

"Robin Leproux a effacé des fresques à Auteuil qui représentaient ceux qui sont morts pour le club", se désole Xavier, 31 ans, ingénieur et vieil abonné. "Il veut détruire toute trace de l'histoire du football populaire, attaque Loïc, 41 ans, abonné à Boulogne depuis vingt-huit ans. Mais le club a besoin de nous." Au moins pour l'ambiance… "C'est vrai, reconnaît Robin Leproux, je veux faire revenir les supporteurs historiques au Parc, mais pas à n'importe quel prix." C'est pour cette raison que président du PSG discute avec tous les représentants des supporteurs et propose même quelques abonnements à Auteuil et à Boulogne. "Mais il y a encore des tensions entre ces deux tribunes, avoue-t-il. Il y a aussi trop souvent un double discours chez les ultras. Comment les faire revenir alors qu'il y a encore des risques ? Je ne sais pas encore résoudre cette équation."


lemonde.fr

Écrit par : suppparis 24/03/2011 15:41

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Parc des Princes : la Ville met la pression sur Colony
FRÉDÉRIC GOUAILLARD (AVEC A.H.) | Publié le 24.03.2011, 07h00

La conclusion du bail emphytéotique du Parc des Princes avance à très petits pas. | (lp/frédéric dugit.)

Programmée pour le début de cette année, repoussée au printemps puis finalement à cet été, la conclusion du bail emphytéotique du Parc des Princes avance à petits pas. Colony Capital Europe, actionnaire majoritaire du PSG, s’est associé à Vinci dans ce dossier. Depuis l’été dernier, l’affaire semble entendue.

Le PSG parti pour jouer au Stade de FrancePSG : Bazin-Leproux, c’est tenduColony, seul candidat en lice, est appelé à devenir le titulaire du bail. Celui-ci pourrait couvrir les qurante ou soixante prochaines années. En théorie. Car, depuis plusieurs mois, les négociations bloquent sur des conditions financières jugées défavorables par la Ville de Paris, propriétaire du stade. D’autres points de divergence sont apparus, liés notamment à des éléments non conformes au cahier des charges de l’Euro 2016.

Des négociations qui pourraient aboutir à un échec

Les deux parties éprouvent de grosses difficultés à avancer sur ces questions, au point que la Ville ne cache plus son inquiétude. « On va vite savoir si on a une capacité à conclure ce bail ou pas, dans les deux ou trois semaines qui viennent, indique-t-on du côté de la mairie de Paris. Si les conditions ne sont pas remplies, ça ne se conclura pas. » La Ville de Paris semble perdre patience, alors que la procédure du bail emphytéotique du Parc des Princes traîne depuis plus d’un an. Et cet ultimatum vise clairement à accentuer la pression afin que Sébastien Bazin, le PDG de Colony, revoie ses positions, lui qui compte investir environ 100 M€ dans ce projet.
La réunion d’aujourd’hui entre les représentants des deux parties promet donc d’être animée. Au point d’envisager un échec des négociations? C’est très peu probable selon les différentes parties. Mais si c’était le cas, la Ville pourrait alors relancer un appel d’offres ou reprendre en direct la modernisation du Parc, dont la concession actuelle arrive à terme en 2014. « C’est en théorie possible, d’autres villes l’ont fait en France », indique la mairie de Paris. De son côté, Colony Capital n’a pas souhaité « faire de commentaires ».

Les stades gérés dans le cadre d’un bail emphytéotique administratif (BEA) pourront désormais bénéficier d’aides publiques, ce qui était interdit jusqu’alors. Une loi a été votée dans ce sens par l’Assemblée nationale dans la nuit de mardi à mercredi. En France, seuls trois stades, Lens, Nancy et sans doute bientôt le Parc des Princes, sont régis par un BEA.


Le Parisien


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Une loi qui concerne le Parc
publié dans “A la Une”, “Articles”, “Fil Infos”, “rachat du psg” le 23.03.11 à 12:17 par Marc Alvarez

L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi une proposition de loi visant à faciliter la rénovation ou la construction des stades. Cette loi « rend éligibles aux subventions publiques, aux redevances et aux participations financières les projets d’enceintes sportives réalisés en vue de l’Euro 2016 sous le régime du bail emphytéotique administratif (BEA) » a expliqué Bernard Depierre, le rapporteur. Les communes pourront « décider d’octroyer des aides aux projets de construction ou de rénovation de leurs stades (…) faisant intervenir un opérateur privé« a ajouté le député. Lens, Nancy et Paris sont les trois villes concernées par cette loi dans le cadre de l’Euro 2016. « Le bail emphytéotique administratif est actuellement dans une situation d’insécurité juridique, ce qui pénalise l’avancement des rénovations de trois enceintes. Cette insécurité juridique est une certaine forme d’inégalité car il n’y a pas de raison que le système d’aide soit différent pour les baux emphytéotiques, pour les contrats de partenariat et pour les maîtrises d’ouvrage publique » a commenté Chantal Jouanno, ministre des Sports.

L’adoption de cette loi n’est pas une surprise et était attendue par Sébastien Bazin qui souhaite obtenir une subvention de la part de la Ville de Paris pour la rénovation du Parc des Princes dans le cadre du BEA. Prochaine étape, le 27 mai prochain. C’est en effet à cette date que Paris saura si le Parc des Princes fait partie des onze stades retenus pour l’Euro 2016. Cette décision conditionnera la suite entre la Ville et le groupement Colony Capital, Vinci, PSG…

L’attribution du BEA par la Ville de Paris pourra intervenir ensuite, et au mieux, le 20 ou 21 juin 2011, voire le 11 ou 12 juillet.


Canal Supporters

Écrit par : OsMoZ 27/03/2011 19:07

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FOOTBALL - Ils profitent du tournoi de Bercy pour faire passer leur message anti-Leproux...

Pendant quelques heures, le PSG a retrouvé ses supporters historiques. Pas au Parc des Princes, puisqu’ils boycottent l’enceinte parisienne depuis l’instauration du plan Leproux. Mais à Bercy, où le PSG participait à un tournoi caritatif de futsal, face à Lille, Brest, ou France 98. Pour les anciens de Boulogne et d’Auteuil, ce genre de sorties est toujours l’occasion de transmettre un message, pas vraiment amical, à l’attention des dirigeants parisiens.

Des insultes reprises en boucles visant tour à tour Robin Leproux, le président du PSG et Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire Colony Capital. Coincés dans un quart de virage de Bercy, ils étaient environ 500, dimanche après-midi à hurler leurs slogans. «Et il est mort le Parc des Princes», « Si je m’appellais Leproux, j’me suiciderais», entendaient Nenê et Makélélé entre deux contrôles.

Deux kops unis

Lors de cet événement diffusé en direct sur Canal+ Sport, les supporters savaient que leur répertoire serait entendu. Parmi eux, des anciens des deux kops, unis autour des mêmes banderoles. Et plusieurs membres de l’association Liberté pour les abonnés. «Ce qu’il se passe dans les tribunes du Parc, c’est n’importe quoi», regrette Matthieu, 36 ans, qui ne fréquente plus le stade pour la première fois depuis 1986. «Il n’y a plus aucune ambiance. Le plan Leproux est en totale contradiction avec le livre vert sur les supporters dans lequel on prône la concertation, le maintien des associations de supporters notamment.»

Comme beaucoup, il s’est rabattu sur la Gambardella, cette saison pour voir le PSG jouer. Les matchs de l’équipe première, dans un Parc des Princes «triste à pleurer», ne lui donnent pas envie d’y retourner. Pour crier son écœurement, il a finalement choisi de sacrifier son dimanche. «Ce tournoi, c’est sympa, mais on s’en fiche un peu. Le foot, c’est beaucoup mieux au Parc, sur un vrai terrain.» Et selon lui, avec d’autres tribunes.


http://www.20minutes.fr/article/695306/sports-futsal-bercy-anciens-abonnes-parc-prennent-direction-psg

Écrit par : psgmat92i 27/03/2011 19:32

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PSG : Leproux chahuté

C’est le début de la saison de Formule 1 avec le Grand Prix d'Australie ! Vettel va-t-il confirmer son titre de champion du monde ? Marion vous...

Robin Leproux, le président du PSG, a fait l'objet de nombreux chants d'insultes, dimanche après-midi à Bercy lors du tournoi de futsal auquel participaient les Parisiens.

L'ambiance était particulièrement festive dimanche au POPB pour le tradditionnel tournoi de futsal de Paris-Bercy. La fête a toutefois été légèrement ternie par moments par les chants de certains supporters du PSG ayant fait le déplacement pour encourager les Parisiens mais surtout apparemment pour insulter copieusement Robin Leproux.

Le président du club parisien était en effet l'un des principaux visés par les nombreux chants d'insultes entendus dimanche dans les tribunes du POPB. Sébastien Bazin et Colony Capital en ont eux aussi pris pour leur compte.

Foot365
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Leproux chahuté à Bercy


En ce dimanche après-midi de fête à Bercy, lors du désormais traditionnel tournoi futsal, le PSG a retrouvé ses anciens supporters de Boulogne et d'Auteuil. Ceux-ci ne se sont pas privés de transmettre un message : «Et il est mort le Parc des Princes», et de lancer des insultes à la direction parisienne, en particulier à Robin Leproux : «Si je m'appellais Leproux, j'me suiciderais»..

France Football

Écrit par : HHA 28/03/2011 07:57

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Leproux conspué à Bercy

Présent dimanche à Bercy pour assister au tournoi amical de futsal auquel participait le Paris-SG, Robin Leproux a reçu un accueil glacial de la part de supporters parisiens. Le président du PSG a été conspué par environ 250 anciens membres des tribunes Boulogne et Auteuil, qui lui en veulent pour sa politique de pacification du Parc des Princes.

Egalement dans les tribunes, Sébastien Bazin, le directeur général de Colony Capital Europe et actionnaire majoritaire, en a lui profité pour confirmer qu'il cherchait bien à ouvrir le capital du club. «Nous avons annoncé que nous venions pour six à sept ans, a-t-il d'abord déclaré. Il y a des gens qui s'intéressent au club, c'est sérieux. Je ne veux pas me tromper de partenaire. Nous n'avons pas encore choisi.»


lequipe.fr

Écrit par : HHA 28/03/2011 18:13

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Paris Compagny Live (1/2)

Plus d’un an après la mort de Yann Lorence, le Paris SG n’en a pas fini avec ses vieux fantômes. Face à l’escale des violences entre Boulogne et Auteuil, Robin Leproux avait dû prendre des mesures radicales pour apaiser le Parc. Trop radicales ? Le PSG a débouté ses supporters historiques qui militent aujourd’hui pour leurs « droits naturels de supporter ». Beaucoup font parti d’organisations telles que « Pariscompagnylive ». Befoot leur a donné la parole.

On va commencer par les présentations. En quelques mots, qu'est-ce que la PCL ?

Pariscompagnylive a été crée en mai 2010 dés l’annonce de la fin des abonnements pour l’ensemble des supporters des virages et des quarts de virages, soit environ 13 000 personnes. Nous avons vécu cette annonce comme une véritable trahison. Devant l’adhésion de l’ensemble des intervenants de la classe politique et sportive et sans aucune réaction des médias se posant à peine, mais sans l’écrire, la question de l’amalgame, nous avions voulu réagir. Nous avons alors décidé de résister aux raccourcis idéologiques faits à l’encontre des supporters Parisiens. L’état actuel de la situation ne fait que nous donner raison.
ParisCompagnylive c’est une suite de vidéos, beaucoup d’énergie et des partenariats afin de concentrer nos efforts dans le même objectif : le retour des supporters historiques et la fin de cette discrimination. Le tout se finalise en début février par un site internet www.pariscompagnylive.com pour lequel nous enregistrons un nombre de visites encourageant, preuve que ce sentiment d’injustice est malheureusement bien réel.

On entend tout et n'importe quoi dans les médias. Les gens sont souvent mal informés voire désinformés. Résumez-nous la situation et le plan Leproux avec vos propres mots...

C’est d’abord, le 28 février 2010 un accident tragique qui ne devrait pas avoir lieu dans le domaine du sport (NDLR : mort de Yann Lorence). C’est ensuite une dissolution d’associations historiques (rétorqué par le conseil d’état pour vice de l’égalité puis requalifié confirmant la dissolution) puis un plan tous PSG qui n’autorise aucun réabonnement des 13 000 Supporters abonnés dans les virages et ¼ de virages proposant un mélange forcé des supporters. Ce sont 249 IDS lors du premier match du PSG le 7 aout 2010 à l’extérieur du stade sans aucune réaction du club. Pour le club, une réelle volonté de recréer une ambiance au Parc a l’aide de vuvuzelas, de « vous vous z’êtes là », de maquillage pour les enfants dans les coursives et d’une nouvelle mascotte. Le club reconnait fournir des invitations par centaines afin d’assurer une fréquentation aujourd’hui en baisse de 20 a 25 %. C’est ensuite des interdictions de déplacement pour les supporters ne souhaitant pas ou ne pouvant pas emprunter le circuit officiel puis une chasse aux supporters Parisiens avec de nombreux arrêtés et d’arrestation pour le simple motif de porter une écharpe de son club de cœur… allant même jusqu'à annoncer des couvre-feu anti-supporters Parisiens. Après avoir demandé par le passé le soutien des historiques, le club les met dehors et cherche à les réduire à la plus simple expression.

Donc « Tous PSG » ce serait un peu « tous dans le même panier »…

Les gens pensent tout simplement que les 13 000 abonnés mis dehors font partie des supporters dangereux. Cela s’arrête la. Ces derniers pensent qu’à tous les matchs il y avait des violences répétées et qu’on ne pouvait emmener ses enfants. Tout ceci est un mensonge : il y a toujours eu des enfants dans toutes les tribunes accompagnées de leurs parents. Dans chaque tribune que ce soit l’enfant qui réalise le tifo ou celui qui le regarde, un sourire apparaissait, un moment de joie… Quant aux adultes supporters mis dehors aujourd’hui, ce sont les enfants d’hier…Sous couvert de respect, de liberté des droits, le club a réussi à criminaliser tous les supporters du PSG en quelques mois.

Le cœur du problème reste le placement aléatoire…

Le cœur des enjeux c’est certain. Encore une fois nous sommes attachés à nos virages pour leur histoire. Prenons un exemple : ceux qui ont pu voir Rai venir au pied du virage se souviennent de ce moment de bonheur à cet endroit précis. Il a évidement un lien affectif certain avec les virages, c’est indéniable. Ils ont une histoire sportive, humaine, on ne peut pas réduire le problème à cette question de territoire. Comment réagirait Mr Leproux s’il devait changer de tribune à chaque match ? Si on lui demandait de ne pas se lever pendant le match ? Si les arrêtés de circulation s’appliquaient aussi aux amis des dirigeants... Et pourquoi ne pas remettre les abonnements de façon réfléchie et mesurée aux historiques et de proposer aux nouveaux abonnements un placement aléatoire. Voici une manière de renouveler le public, d’assurer une mixité sans toucher à l’histoire des supporters.

Comment se structure le mouvement anti-Leproux ? Quelles sont les entités qui le composent ?

Il ne s’agit pas d’un mouvement « anti-Leproux » mais d’un mouvement anti-amalgame et de réhabilitation du supporter parisien. L’association « Liberté pour les abonnés » représente une partie des supporters historiques tous virages confondus. Elle est d’ailleurs reconnue par le Paris Saint germain qui a eu de nombreux contacts avec. Pour le reste, avec les dissolutions, difficile malheureusement de s’organiser pour les anciennes associations.

Quelles sont vos revendications ? Sont-elles relayées, entendues ?

Les supporters historiques revendiquent rien de plus que le retour des abonnements sur une ligne définie ensemble avec le club et pas de façon unilatérale. Le club réalise des simulacres de conciliation ou aucune des propositions des supporters n’est reprise ! Nous n’appelons pas cela de la conciliation.

L'appel général est d'abord au boycott. Est-il suivi ?

L’appel est relativement bien suivi même si c’est une position très dure à tenir pour des supporters ayant été tous les 15 jours au Parc depuis 5, 10 ou 15 ans… En tout cas, il est suffisamment suivi pour être relayé par le club et l’ensemble des intervenants.


befoot.fr

Écrit par : psgmat92i 29/03/2011 18:19

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Jouanno : « Il faut reproduire dans d’autres clubs le plan Leproux. »
Interrogée dans Têtu sur la banderole homophobe récemment déployée par des supporters marseillais (« Bande de tafioles, soyez des hommes ») — pour laquelle l’OM a été condamnée à 5 000 € d’amende avec sursis par la LFP —, la ministre des Sports Chantal Jouanno a appelé de ses vœux une généralisation des mesures prises l’été dernier par le président du PSG : « Nous allons reprendre les réflexions qui avaient été menées dans le cadre du Livre vert du supportérisme. Typiquement, je trouve que le PSG, qui a depuis longtemps lancé des actions sur d’autres formes de discriminations, a vraiment montré la voie. Et c’est pour cela que je soutiens fermement Monsieur Robin Leproux sur ces sujets, parce qu’il a été courageux, et ce qu’il a fait avec le PSG, il faut qu’on arrive à le reproduire dans d’autres clubs. » Rédigé par les sociologues Nicolas Hourcade, Patrick Mignon et Ludovic Lestrelin, le « Livre vert du supportérisme » préconisait de « renforcer l’action répressive par des dispositifs préventifs afin de constituer une politique globale de gestion du supportérisme ».

PSGMAG.net

Écrit par : psgmat92i 31/03/2011 15:47

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Rouge-Bleu : La contestation au Parc »


Rouge-Bleu : La contestation au ParcJe vous avais évoqué il y a peu, l'histoire de ce supporter qui avait décidé de lancer un mouvement de contestation à l'intérieur du Parc, avec comme signe distinctif la couleur verte ; une action louable, même si controversée chez les supporters.
Ce supporter aurait rejoint le Boycott après avoir tenté de déployer sa banderole "NON" en tribune, et d'être rappelé à l'ordre par la patrouille...

Cette idée a fait des émules car aujourd'hui, je pose mes questions à Matthieu et Jérémy, responsables du forum "rouge-bleu" qui entend mobiliser des troupes à l'intérieur du Parc pour protester contre le plan Tous PSG.

Agés de 20 ans, ces deux supporters parisiens vont au Parc depuis leur tendre enfance, l'un était abonné à Auteuil, l'autre à Boulogne.
Aujourd'hui ils sont unis pour amener ce nouveau vent de contestation aux narines de Robin Leproux.


Présentations

Matthieu : Malgré mon jeune âge, cela fait déjà une bonne petite dizaine d'années que je vais au parc, mon premier match étant durant la saison 98/99. Depuis, j'y suis aller de plus en plus souvent pour voir mon équipe évoluer mais surtout pour voir le spectacle qui se déroulait en tribune !!!
Mes yeux brillaient à chaque fin de match...

Jérémy : J'ai 20 ans, je vais au Parc depuis l'âge de 5 ans.
Je suis abonné à Auteuil depuis 2 ans, mais avant j'allais au Parc en A.

Votre projet...

Quelle est la date de création officielle de votre mouvement ?
Le forum a ouvert ses portes le 17 mars 2011.

Combien de membres regroupe-t-il ?
Il compte aujourd'hui une cinquantaine d'inscrits.

Combien de sympathisants espérez-vous fédérer ?
Nous espérons avoir le plus de sympathisants possible, plus on sera nombreux, plus notre cause sera entendue.

Vous êtes à l'initiative de ce projet de contestation à l'intérieur du Parc, vous continuez donc à vous y rendre. Sentez-vous une évolution depuis le début de la saison, dans le comportement des supporters ou du grand public ?
Depuis cette année, je sens un public mou qui ne chante que lorsqu'il y a du très bon jeu de la part des parisiens, il ne suffit qu'une action adverse arrive pour refroidir le parc et ainsi ne plus l'entendre pendant un petit bout de temps...
Je suis impatient de voir comment le parc va évoluer quand on retombera dans le ventre mou du classement.

J'ai publié sur ce site l'interview de la personne qui avait sorti la banderole verte « NON » au Parc des Princes, avez-vous des contacts avec elle ?
Non il n'y a pas encore eu de contact avec cette personne.

Allez-vous adopter cette couleur d'espoir dans vos actions au Parc des Princes ?
Son action est une très bonne idée et j'ai été le premier à arborer la couleur verte au parc, malheureusement, cette action n'a été suivie par personne ou presque et je me sentais très seul vu que la communication de son action était quasi inexistante. Nous allons biensur continuer d'arborer cette couleur qui veut dire beaucoup de chose pour nous.

Relations avec « Liberté Pour les Abonnés »...

Avez-vous contacté LPA, et si oui, que pense l'association de votre initiative ?
Oui, j'ai personnellement (Jérémy) contacté LPA, au début un membre du bureau, et par la suite le Président avec qui je suis toujours en contact.
Ils ne veulent aucune alliance, car comme il m'a dit, nos actions sont différentes.
Eux Boycott, nous allons contester au Parc, mais ils nous soutiennent car au final, nous combattons pour la même cause.

Vous lancez ce mouvement alors que d'autres formes de contestation existent, ne pensez-vous pas que ces 2 visions peuvent se parasiter ?
Non je ne pense pas, et je souhaite rajouter que nous comprenons leurs décisions de boycott bien que nous ayons pris un chemin différent pour protester, car au fond, nous protestons tous pour la même cause, retrouver nos tribunes !!!

LPA est une association loi 1901, qui n'a pas pour objectif de créer un groupement en tribunes, prônant le boycott on peut tout à fait comprendre la logique. Comment comptez-vous faire évoluer votre mouvement ? Création de statuts officiels, association de tribunes ?
Pour l'évolution du mouvement, il n'y en aura pas ou presque, on ne veut surtout pas être une association et encore moins au parc par respect aux anciennes dissoutes honteusement.
Nous souhaitons juste avoir le plus de monde possible en tribune avec nous pour en mettre "plein la gueule" à Leproux et qu'il comprenne que nous supporters, on sera toujours la !!!
Par contre des actions seront menées, nous avons déjà commandés 2000 flyers que nous distribuerons le 2 avril, le soir du match a la réception de Lorient. Pour l'instant, nous allons garder ce statut de "non-officiel"

La suite...

Avez-vous eu des contacts avec Robin Leproux ?
Concernant notre cher président Leproux, nous n'avons pas eu de contact avec lui et c'est très bien comme ça pour le moment, mais on pourrait imaginer lui expliquer notre point de vue, et notre contestation au Parc.

Le mot de la fin ?

Pour le mot de la fin, je souhaite rajouter que nous n'en sommes qu'à une phase de commencement.
Notre mouvement n'est sûrement pas connu de tous et nous attendons de pied ferme de nouveaux membres.
Notre mouvement sera sûrement très difficile vu la dictature employée au parc, mais ça ne fait que motiver nos troupes !!!

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http://www.tousabonnes.com//actu-32.psg

Écrit par : psgmat92i 03/04/2011 00:24

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PSG-Lorient: 12 interpellations

Douze personnes ont été interpellées, dont trois placées en garde à vue pour des faits de violences, en marge de Paris SG-Lorient au Parc des Princes à Paris samedi soir, a annoncé la préfecture de police.

Il y a eu "au total 12 interpellations, dont quatre pour détention de stupéfiants et huit pour violences volontaires contre des stadiers", a-t-on dit à la PP, précisant que sur les huit supporteurs interpellés pour des violences, trois étaient en garde à vue et cinq étaient entendus en "audition libre".

Ces interpellations s'inscrivent "dans le cadre du plan de sécurisation" mis en place depuis des mois par la PP autour du Parc des Princes, a-t-on expliqué de même source.

Eurosport

Écrit par : psgmat92i 09/04/2011 21:22

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Quatre supporters du PSG interpellés

En marge de la rencontre Caen – PSG, quatre supporters du club de la capitale ont été interpellés ce samedi. Après avoir réussi à lancer des bombes agricoles, ces derniers ont été conduits au commissariat de police de Caen. Interdits de déplacements, ces fans avaient rusé pour pénétrer au sein de l’enceinte normande. Profitant de l’occasion, les supporters avaient d’ailleurs déployé une banderole pour manifester leur mécontentement vis-à-vis de l’état major parisien. Sur celle-ci, on pouvait lire : « Vous avez voulu notre dissolution, dirigeants, nous, on veut votre dissolution ».

RMC

Écrit par : psgmat92i 09/04/2011 22:45

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Des échauffourées à d’Ornano


Des rivalités entre deux clubs de supporters parisiens dissous sont remontées à la surface pendant le match entre le Stade Malherbe et le Paris-Saint-Germain (0-2) au stade d’Ornano, à Caen, ce samedi soir. Une petite bagarre a éclaté dans leur tribune. Trois supporters parisiens ont été interpellés pour violences. À l’issue du match, les policiers ont contrôlé les identités des deux clans opposés : 170 d’un côté, 30 de l’autre. Au total, ce sont quelque 200 supporters du PSG qui ont assisté au match.

RMC

Écrit par : Fabrice 11/04/2011 06:20

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Dans la nuit de samedi à dimanche, sur une aire de l’autoroute A 13, un des stewards accompagnant la quarantaine de supporteurs parisiens qui avaient fait le déplacement officiel en bus jusqu’à Caen a été pris à partie. Des fans du PSG qui avaient assisté au match de leur côté, et qui rentraient à Paris en voiture, se sont arrêtés sur cette aire et ont insulté les passagers du bus.

SUR LE MÊME SUJET

Supporteurs du PSG : la contestation se délocaliseEt si le PSG se remettait à gagnerUn steward a alors tenté de les calmer, mais le conducteur du véhicule a fait mine de vouloir le renverser avant de quitter les lieux. Hier matin, le steward a porté plainte pour mise en danger de la vie d’autrui auprès du commissariat du XVIe arrondissement à Paris.
Des incidents ont également eu lieu pendant le match. Sur les 200 Parisiens qui s’étaient déplacés par leurs propres moyens, quatre ont été interpellés, trois pour avoir participé à une bagarre, un autre pour usage de bombes agricoles. Une dizaine de sièges ont été dégradés dans une des tribunes où ils s’étaient regroupés. Le club de Caen devrait porter plainte.


LE PARISIEN.FR

Écrit par : HHA 11/04/2011 11:48

Je poste quand même ça ici :

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Pailladins et niçois contre la répression




Alors que la Ligue de Football Professionnel (LFP) a lancé jeudi dernier une campagne « Sortons la violence des stades », en partenariat avec l’Union des Clubs Professionnels de Football (UCPF) et le ministère de l’Intérieur, les ultras montpelliérains et niçois, dans le collimateur des pouvoirs publics, ont adressé un joli contrepied aux autorités ce dimanche après-midi en marge de la rencontre Montpellier-Nice. Un défilé main dans la main, malgré leur rivalité, contre la répression « abusive » et la « criminalisation » des supporters.

A quelques encablures du stade de la Mosson, dans la discrète zone commerciale de Juvignac, les ultras pailladins (Butte Paillade et Armata Ultras) arrivent par petits groupes. Le rendez-vous est fixé à 14h. Il y a toutes les têtes connues de la tribune et notamment des visages anciens, revenus pour l’occasion. « C’est la première fois que je vois autant de monde de la tribune ensemble », confie Kevin, un membre du noyau de la Butte Paillade. Les Niçois tardent à se montrer. En compagnie d’une poignée de membres de la Butte et des Armata, ils terminent les banderoles et messages communs prévus pour le cortège.

Tout est organisé depuis près de deux semaines, grâce notamment aux contacts entretenus par Sylvain, « capo » de la Butte Paillade, et Fred, ex-président de la Brigade Sud Nice (BSN). Les membres des groupes ont été prévenus dans la semaine avec la consigne de ne pas diffuser l’information, pour prendre les autorités par surprise, et d’éviter tout débordement. « On voulait marquer les esprits. La situation actuelle des groupes niçois et montpelliérain (ndlr, dissous pour la BSN et suspendu pour la Butte), comme le sentiment d’être parmi les derniers bastions ultras en France, ça a motivé des deux côtés », explique Cyril, président de la Butte Paillade. Tandis qu’un Armata avertit une dernière fois les troupes : « Pas d’incident pour rester crédibles dans notre démarche ».

Ensemble pour défendre le mouvement ultra

Quelques 80 Niçois de la Populaire Sud, où siégeait la BSN, débarquent bientôt sur le parking de la zone commerciale, applaudis à leur arrivée par leurs homologues montpelliérains. Le mélange des rouge et noir et des orange et bleus se fait aux cris de « Liberté pour les ultras ! ». Le cortège d’environ 250 supporters se met en branle. Direction le stade de la Mosson. Tous derrière une banderole dessinée par les deux camps : « Aujourd’hui, demain : nous ultras, on lâchera rien !! ». Un message soutenu à grand renfort de fumigènes, de calicots revendicatifs contre la Loppsi 2 et de chants véhéments à l’égard des forces de l’ordre et de la Ligue. « Pour le mouvement ultra français, c’est un jour historique », crie Sylvain. Les responsables ultras de la Paillade marchent en tête de cortège côte à côte avec ceux de la Populaire Sud niçoise. Comme quoi « avec un peu d’expérience, d’intelligence et une vraie mentalité ultra, on peut faire de grandes choses », affirme encore Sylvain.

Pourquoi les ultras niçois et montpelliérains, qui se détestent, ont-ils décidé d’organiser une action commune ? D’abord pour protester contre la politique répressive des autorités publiques et sportives qu’ils jugent excessive. « On veut être traité comme tout le monde par la police et la justice, précise un Niçois, et non subir un traitement spécial, plus dur que pour les autres citoyens ». Ensuite pour dénoncer une lutte contre le hooliganisme qui s’attaquerait plus largement aux ultras et à leur manière d’animer les stades. « On voudrait pouvoir utiliser librement des fumigènes comme en Allemagne où ils ont fait une manifestation réclamant la liberté pour la pyrotechnie », explique Doumé, un jeune de la Butte.

Aussi pour relancer la mobilisation des ultras français. « En 2008, on a fait une très bonne action à Nice avec les groupes ultras du Sud de la France, mais le lendemain y’avait plus rien. Quand on s’est revu un an après lors d’une réunion entre ultras, j’ai rencontré Fred de la BSN et on a eu l’idée de faire quelque chose en commun à Nice ou à Montpellier. Montrer que même si on s’aime pas, on est capable de passer au-dessus de nos différences pour défendre notre passion », déclare Sylvain, le capo de la Paillade. Au Gym, c’est un peu le même son de cloche, avec la « Pride of South » en plus, « Personne ne le fait en France, alors on a décidé de le faire ensemble avec les Montpelliérains parce qu’ils sont comme nous dans la mentalité. A Nice on a toujours été là-dedans (dans l’esprit de coordonner les actions des ultras français, ndlr) et on se rend compte que sur ça les ultras montpelliérains nous rejoignent. Mais on aimerait aussi que ça se fasse ailleurs en France », déclare Tchoa, ancien capo de la BSN.

Et c’est en chantant, « les Pailladins et les Niçois, ils marchent ensemble pour les ultras », que le cortège a débarqué sur l’avenue du stade face au regard ébahi de la foule comme des quelques centaines de policiers mobilisés pour ce match à « haut risque ». « On a pris tout le monde a contrepied, c’était le but », se réjouit Sylvain alors que le cortège se scinde, entre le parcage visiteur et la tribune Etang de Thau, celle des ultras locaux. « Merci pour l’accueil, merci à Montpellier. A Nice on lâchera rien : Liberté pour les ultras ! », conclut Tchoa. A deux reprises, au cours du match, une banderole est soulevée dans la Butte, « Notre passion », qui trouve écho dans le parcage visiteur, « ne s’éteindra pas », accompagnée d’incessants « Liberté pour les ultras ! ». Pas d’incident pour défendre leur cause : mission accomplie pour les ultras du Sud. Si cette marche commune est un premier pas intéressant, il en faudra encore beaucoup d’autres. En tout cas, l’avenir du mouvement ultra français dépendra de sa capacité à se responsabiliser, à porter un discours clair sur la violence et à agir de conserve comme ce dimanche.


sofoot.com

Écrit par : HHA 13/04/2011 13:44

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« La direction contrôle tout »

http://img233.imageshack.us/i/psgsupporters130411.jpg/

Président de « Liberté pour les Abonnés », association composée d'ex-abonnés du Parc, Jérémy Laroche condamne l'attitude presque dictatoriale selon lui de la direction du PSG, emmenée par Robin Leproux.

"C'est une association qui a été créée en août dernier suite aux mesures mises en place par Robin Leproux dans le cadre du plan « Tous PSG ». Nous étions contre ce plan et notamment toute la partie concernant le placement aléatoire. La phase 2 du plan n'a pas véritablement changé les choses, Robin Leproux continuant à faire de gros amalgames au sujet des supporters parisiens. Et sans jamais prendre la défense des bons supporters. C'est pour cette raison que nous avons mené plusieurs actions avec comme fil rouge le boycott du Parc mais aussi de nombreuses actions à l'extérieur, comme ce week-end à Caen. Nous sommes aussi allés voir les jeunes et les féminines. Avec toujours pour but de montrer que nous sommes contre ce plan mais toujours derrière le club malgré l'amalgame qui est fait et toute la répression qui est mise en place à l'encontre des supporters du PSG. Nous regroupons des personnes qui viennent de toutes les tribunes du Parc, ainsi que des membres venant de Province et même de l'étranger. Ce qui fait que nous sommes aujourd'hui près de 350 membres au sein de l'association. Sans compter les sympathisants qui tournent autour de l'association puisque nous sommes à chaque fois pas loin de 1 200 personnes lorsque l'on organise des manifestations. » Après avoir fait les présentations en détails et décris le combat que mènent les nombreux membres de « Liberté pour les Abonnés », Jérémy Laroche, président de ce groupe qui demande le départ de Robin Leproux, entre dans le vif du sujet pour une interview d'une vingtaine de minutes."

Jérémy Laroche, comment se traduisent vos actions dans les faits ?
Pour prendre l'exemple de notre dernière action à Caen, lors d'un match à l'extérieur, ça se traduit par l'achat des billets et l'organisation du déplacement. Une fois sur place, on essaie de s'organiser pour rester tous ensemble dans la tribune et chanter des chants contestataires contre la direction. Nous avons organisé des manifestations dans des endroits un peu symboliques. Nous sommes ainsi récemment partis du Panthéon par rapport à la Déclaration des Droits de l'Homme qui, pour nous, ne s'applique plus aux supporters parisiens au regard de lois liberticides. Tant qu'on ne nous réhabilitera pas en tant que supporters, nous ne lâcherons pas.

L'abonnement aléatoire constitue-t-il votre principal cheval de bataille ?
Oui et tout ce qui tourne autour. Dans la phase 2 du plan, une proposition consiste à créer des associations dans les tribunes mais à des conditions totalement inacceptables pour des associations. Surtout, on se rend compte que le club veut tout gérer, y compris les associations. Tout est contrôlé par le club, ce qui ne s'est jamais fait à Paris et est totalement inacceptable quand on sait comment ça se passait auparavant dans les virages ainsi que dans les anciennes associations. Pour nous, ce n'est pas recevable car ce n'est pas du tout la vision que nous avons d'une association au PSG. Mais plein de choses sont en opposition avec nos attentes, pas uniquement les abonnements aléatoires. Même si cela reste le gros titre de notre lutte. Mais il n'y a pas que ça.

« Le Parc n'est plus magique »

Que reprochez-vous au Parc des Princes tel qu'il est donné à voir aujourd'hui ?
Le Parc est complètement sans âme aujourd'hui. Il n'y a plus rien dans ce stade qui était avant un stade magique. Un stade où beaucoup de monde se rendait, certes pour voir le match mais aussi voir ce qu'il se passait dans les tribunes. Aujourd'hui, on se rend compte que des clubs comme Benfica ou Dortmund se retrouvent presque à domicile quand ils viennent au Parc. On a l'impression d'être revenu dans les années 80 quand les clubs adverses comme Saint-Etienne étaient mieux représentés en terme de supporters que le PSG. Heureusement, ce n'est pas à cette échelle-là en championnat. Mais en Coupe d'Europe, on avait vraiment l'impression parfois que le PSG jouait à l'extérieur. Le Parc est sans âme et ça, ça rend triste beaucoup de personnes, même si les résultats sportifs sont eux plutôt bons.

Concevez-vous de retourner un jour dans ce Parc des Princes tel qu'il se présente aujourd'hui ?
En fait, quand nous avons vu les mesures qui ont été prises, nous avons tous été considérés comme potentiellement dangereux. C'est pour ça que nous n'avons plus eu la possibilité de nous abonner comme nous pouvions le faire avant. C'est quand même un amalgame énorme. Car aujourd'hui, si vous souhaitez aller au stade avec un groupe de sept amis, vous pouvez vous retrouver à trois d'un côté du stade et quatre de l'autre. Ce n'est pas normal. Aller au Parc des Princes, c'est voir le match mais c'est aussi passer un moment avec ses amis ou sa famille. C'est pour ça que je dis que tant que nous ne serons pas réhabilités en tant que supporters à part entière, nous ne remettrons plus un pied au Parc. Surtout qu'on ne voit pas en quoi ces mesures pourraient avoir une conséquence sur les problèmes de violence. Car ce n'est pas parce que vous allez interdire à cinq personnes d'aller dans une tribune que vous allez résoudre ces problèmes. C'est encore une fausse résolution. Son plan est juste basé sur l'hypothèse suivante : Soit les gens potentiellement dangereux arrêtent de supporter le PSG et se dirigent vers autre chose, soit qu'ils vont être d'accord avec lui et vont venir. Mais en rien Robin Leproux n'identifie les personnes qui peuvent poser problèmes et en rien non plus il les arrête. D'autant que ce n'est pas à lui de le faire puisque c'est aux forces de police de prendre leurs responsabilités.

Est-ce ce même amalgame que vous évoquez qui fait que vous avez aujourd'hui autant de difficultés pour vous procurer des billets en déplacement ?
Bien sûr. Car nous sommes obligés quand nous organisons un déplacement, comme à Caen, de faire du covoiturage pendant la semaine pour aller acheter nos places. Ce qui montre bien notre détermination et l'amour que nous avons pour ce club. Tout ça parce que des mesures sont prises contre les Parisiens et que l'on ne veut pas des supporters parisiens dans les stades. Les premiers embêtés dans tout ça sont les clubs locaux car les personnes qui ont des places en tribunes sont gênées par notre présence. La politique de la terreur des contestataires du plan TousPSG que mène le club a pour conséquence que les clubs adverses doivent également prendre des mesures pour éviter l'achat des places par des supporters parisiens. Mais nous sommes des citoyens comme les autres. Apparemment pas aux yeux de certains.

« Nous n'avons jamais dépassé la ligne rouge »

Vous revendiquez-vous comme non-violents et menant des associations uniquement pacifistes ?
Bien sûr. De toute manière, depuis que nous menons des actions, nous n'avons jamais dépassé la ligne rouge, ni n'avons fait preuve de violence. Et nous continuerons comme ça car nous savons très bien que nous sommes dans le viseur et que nous n'avons pas le droit de sortir du droit chemin. Car à la première erreur, on va nous taper dessus et c'est ce qu'il s'est passé ce week-end alors que nous n'étions pas concernés. L'association est contre la violence. Nous voulons juste vivre notre passion librement.

Vous démentez donc être à l'origine des incidents de ce week-end au stade d'Ornano ?
Quand on lit que ce sont des membres d'associations dissoutes qui se sont affrontées ce week-end, c'est complètement faux. Cela n'a rien à voir avec ça et nous démentons totalement. Ces incidents n'avaient strictement rien à voir avec les problèmes entre Auteuil et Boulogne. Pour tout vous dire, une personne avait un t-shirt à l'effigie du groupe de supporters qui a assassiné le supporter toulousain, Brice Taton. Sachant que les supporters toulousains et parisiens sont amis, des personnes lui ont demandé plusieurs fois d'enlever son t-shirt ou de le cacher. Mais ce dernier a mal réagi et une rixe est partie de là. Aucun membre de l'association n'a été impliqué dans cet incident. Pourtant, 200 personnes risquent aujourd'hui une IDS (ndlr : Interdiction de stade). Encore des mesures disproportionnées avec un grand amalgame de fait. Tout cela pour mettre les supporters parisiens hors-jeux.

Pensez-vous réellement aujourd'hui que vos attentes puissent aboutir ?
Nous espérons et nous sommes déterminés mais aujourd'hui, je pense que nous arrivons à un point de non-retour de la part de la direction du PSG. Même si demain, la direction du club venait nous voir pour nous dire qu'elle nous remettrait l'abonnement la saison prochaine, nous n'y croirions pas tant que ce n'est pas acté. Et vu tout ce qui a été dit par la direction actuelle au sujet des supporters parisiens, il est clair qu'aujourd'hui, nous demandons le départ de cette direction qui ne mérite pas d'être à la tête de ce club et qui fait beaucoup trop d'amalgames et a en plus la mainmise sur une partie des journalistes.

Qu'entendez-vous par là ?
La semaine dernière, nous avions depuis le lundi le Canal Football Club qui nous suivait pour faire un reportage sur la répression autour des supporters parisiens. Ils sont venus avec nous à Caen le jour où nous sommes allés acheter les places puis nous ont de nouveau suivis le jour du match. Un journaliste qui était avec nous dans la tribune s'est fait sortir par le service d'ordre quand on a vu qu'il filmait avec son téléphone notre discussion avec la sécurité, ce qu'il avait totalement le droit de faire. Mais la sécurité nous a tenu un discours très agressif et nous a très mal parlé. Tout ça a été filmé et devait passer dimanche dans le Canal Football Club. Mais cela n'a pas été diffusé. Le reportage était programmé, ils avaient de la matière pour faire ce reportage et comme par hasard, il n'a pas été diffusé pendant une émission où Christophe Jallet était l'invité. On a le droit de se poser la question de savoir s'il n'y a pas eu du chantage fait par la direction du PSG pour que se reportage ne soit pas diffusé (ndlr : contacté mardi après-midi, le service de presse du PSG a démenti toute idée de chantage ou de pression à l'encontre de Canal+).


football365.fr

Écrit par : HHA 15/04/2011 18:55

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Interview du président de Liberté pour les abonnés

Après le déplacement à Caen, suite auquel le ministère de l’Intérieur a annoncé son intention de prononcer 200 interdictions de stade administratives, et alors que la saison touche à sa fin, nous avons interrogé Jérémy Laroche, le président de l’association Liberté pour les abonnés — qui compte environ 350 adhérents —, pour faire le point sur la contestation du plan Leproux, et son avenir.

Qu’ont donné les recours que vous avez initiés après l’annulation des billets que vos membres avaient achetés pour le match Rennes-PSG ?
La discrimination à la vente en raison du lieu d’habitation ne fait pas partie des motifs recevables, donc nos plaintes n’ont pas abouti. Concernant la Cnil, une enquête a été ouverte ; c’est en cours, nous n’avons pas encore de nouvelle. Par ailleurs nous avions commencé à travailler avec nos avocats sur les arrêtés préfectoraux qui interdisaient le déplacement de tous les supporters du PSG, mais ils ont arrêté d’en prendre…

Pourquoi à votre avis ?
C’est vrai que c’est assez étrange. Nous ne comprenons pas très bien ce changement de politique. Peut-être que le fait que nous ne nous soyons pas laissés faire — comme à Rennes par exemple — a eu un impact ? C’est difficile à dire. Nous en sommes satisfaits bien sûr, mais les pouvoirs publics ont en réalité simplement changé leur fusil d’épaule : ils se concentrent sur des modalités d’achat compliquées, afin de démotiver les supporters parisiens d’acheter des billets. Désormais, pour les matches du PSG à l’extérieur, aucune place n’est en vente sur Internet ou par téléphone, il faut aller sur place pour en acheter…

Le PSG a écopé de plusieurs amendes après des matches de jeunes lors desquels vous étiez présents [1]. Avez-vous eu des contacts avec le club à ce sujet ?
Non, aucun contact. Mais les responsables du PSG qui étaient présents à ces deux matches-là n’ont pas dû comprendre, eux non plus, pourquoi ils ont reçu ces amendes, car il n’y a eu aucun débordement de notre part. Au contraire, il y a eu justement une belle communion entre les joueurs et nous, des remerciements de la part de l’équipe dirigeante…


La suite ici : http://www.psgmag.net/2954-Interview-du-president-de-Liberte.html

Écrit par : Alexinho 16/04/2011 09:31

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Caen porte plainte après la venue du PSG

Caen a décidé de porter plainte contre X au vu des dégradations constatées après la venue du PSG samedi dernier (1-2), à d'Ornano. A la fin du match, les Ultras des anciennes tribunes rivales Boulogne et Auteuil s'étaient battus, détériorant des sièges et faisant usage de bombes agricoles et d'engins pyrotechniques. Quatre personnes avaient été placées en garde à vue. Grâce aux images de vidéosurveillance et aux contrôles d'identités effectués avant le match, la police espère retrouver les fauteurs de trouble et prononcer des interdictions de stade. Le club normand réclame le remboursement du matériel endommagé, qui s'élève à plusieurs milliers d'euros.


Francefootball.fr

Écrit par : jp.sorin 17/04/2011 21:22

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Ouest France du 14/04

Écrit par : psgmat92i 18/04/2011 17:32

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Affluence/Supporters: les mensonges de Leproux


La semaine dernière, Robin Leproux a accordé un entretien à RMC dans le cadre de l’émission “l’After Foot”. L’occasion pour lui de véhiculer un certain nombre de mensonges dont personne ne s’est offusqué sur l’instant. InfoPSG rétablit aujourd’hui la vérité.

Pour démontrer la légitimité de son plan et le fait qu’un grand nombre de personnes l’approuve, le président parisien a fièrement brandi l’argument des “35 000 cartes TOUSPSG“. Ce qu’il ne dit pas, c’est que l’obtention de ce sésame est la condition sine qua non pour pouvoir acheter une place en virages et en 1/4 de virages. En d’autres termes, les sympathisants du Benfica Lisbonne ou les supporters du Borussia Dortmund ont acquis cette carte alors même qu’ils sont étrangers au contexte francilien.

On a pu observer à de nombreuses reprises cette saison que les personnes peuplant les virages n’entraient pas forcément dans les critères d’irréprochabilité décrétés par Leproux; en effet, les banderoles du style “Au Parc des Princes, la plus belle victoire c’est le respect” n’empêche pas la prolifération d’insultes envers les joueurs et l’arbitre dans les travées.

“Il y a encore eu des incidents à Caen” Tout auditeur a pu croire à l’écoute de ces mots que diverses bagarres ont éclaté ou, pire, que le conflit Auteuil/Boulogne s’est déplacé dans tous les stades de France. Il n’en est rien comme l’ont expliqué nos confrères de PSGMag.net (voir Caen-PSG: des affrontements entre groupe rivaux ?) qui ont effectué le déplacement dans le Calvados.

“Au début de saison, on a été à 4000 invités. Maintenant 1000. Il ne faut pas raconter n’importe quoi comme ce que j’ai pu lire avec 17 000 invits.” De toutes les déclarations du président parisien, celle-ci est probablement la plus mensongère. Afin de masquer le boycott des supporters historiques, qui affecte les recettes de la billetterie, Robin Leproux multiplie la distribution d’invitations et sort pléthore d’offres promotionnels. Certes, cela ne date pas de cette année, mais il est indéniable que le phénomène s’est accru. Ainsi, selon nos informations, la moyenne des invitations tourne autour de 10 000 depuis le début de saison. Une source proche de la billetterie nous affirme: “Il faut bien remplir les latérales, le nombre de places vendues étant inversement proportionnel à celui des virages.”

Une chose est sûre, la direction ne pourra pas mentir éternellement puisque les recettes de la billetterie seront tôt ou tard publiées.

InfoPSG

Écrit par : HHA 20/04/2011 08:12

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Deux cents interdictions de stade

Le déplacement de plusieurs supporters parisiens, à Caen le 9 avril, et les bagarres que certains d'entre eux ont déclenchées en tribunes ne seront pas restés sans conséquences juridiques. Deux cents interdictions de stade ont été demandées par la préfecture de Caen, qui a transmis le dossier à la préfecture de police de Paris. Elles ont été prononcées hier. L'une d'entre elles vise Jérémy Laroche, le président de l'association Liberté pour les abonné, composée d'anciens membres des tribunes Auteuil et Boulougne qui refusent le plan Leproux. Il est cité dans le rapport d'insctruction comme l'un des meneurs des incidents du stade Michel-d'Ornano


l'Equipe

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Écrit par : Comanchero 21/04/2011 08:52

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Les interdits de stade parisiens prêts à aller en justice

Angers

F.G. | Publié le 21.04.2011, 07h00
Jérémy Laroche, le président de Liberté pour les abonnés, ne s’était pas vu notifier son interdiction de stade hier après-midi. Comme 200 autres supporteurs parisiens, le responsable de cette association qui dénonce le plan de sécurité mis en place au Parc des Princes se trouve dans le collimateur de la préfecture de police de Paris après les incidents survenus lors du match Caen - PSG le 6 avril.

« Je n’ai rien reçu, raconte Jérémy Laroche, présent hier soir à Angers au stade Jean-Bouin en compagnie d’une quarantaine d’autres fans n’ayant pas pris part au déplacement officiel organisé par le club. Mais si des interdictions étaient prononcées contre les supporteurs parisiens présents à Caen, nous nous organiserions pour les contester devant la justice. Ce jour-là, la bagarre qui a éclaté concernait au maximum dix personnes. Ce sont des interdictions de stade gratuites qui ne règlent aucun problème et ne permettent pas d’identifier les vrais coupables. C’est la politique du chiffre. »
Comme nous l’indiquions hier, environ 200 supporteurs du PSG sont en passe de recevoir des interdictions allant de six mois à deux ans pour les récidivistes après les heurts survenus au stade Michel-d’Ornano de Caen.


Le Parisien

Écrit par : suppparis 29/04/2011 15:36

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Carton Rouge à l'homophobie lors de PSG-VAFCPSG-VAFC
| 29/04/11 | 09:45
Dans tous les clubs de ligue 1 et ligue 2, l'insulte à caractère homophobe est devenue d'une malheureuse banalité.

Le chemin à accomplir pour faire changer les mentalités, et augmenter la prise de conscience, au sein des clubs, des joueurs et des supporters est encore long. L'exemple doit également venir des dirigeants, des entraîneurs et des joueurs, sinon comment demander aux supporters de se comporter autrement que ces derniers ?

Ainsi, ce week-end, à l'occasion de PSG - Valenciennes, le Paris Saint-Germain met en place avec le Paris Foot Gay, une action de sensibilisation envers les supporters contre l'homophobie dans le football.

Il y aura donc ce samedi au Parc des Princes :

- 300 footballeurs de -13 ans invités au match qui participeront également au prochain tournoi "b.yourself" contre l'homophobie le 4 juin au Parc des Princes.

- la diffusion de 30.000 flyers reprenant le logo sur l'homophobie de la campagne sur le respect de SOS Racisme (cliquez ici).

- la diffusion sur les écrans géants du clip co-financé par la LFP.

- l'affichage pendant le match du message "Carton Rouge à l'homophobie".

A quelques semaines de la journée mondiale de lutte contre l'homophobie et du troisième appel à signature de la Charte par la LFP aux clubs professionnels de L1 et L2, le Paris Foot Gay tient à remercier les dirigeants des clubs déjà signataires de la Charte : Montpellier, l'AS Saint-Etienne, l'OGC Nice, les Girondins de Bordeaux, l'AJ Auxerre, le Havre et le Paris Saint-Germain.

Le football doit rester une fête et non devenir un défouloir permanent d'insultes à caractère homophobe.

Source: psg.fr

Écrit par : psgmat92i 04/05/2011 19:25

Gregory Coupet (=sida) avec France Foot

Écrit par : psgmat92i 04/05/2011 20:32

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Réunion Leproux-Supporters: Compte-rendu d’un participant


Comme il le fait chaque mois, Robin Leproux répond aux questions des supporters. Cela peut prendre la forme d’un chat, d’une intervention sur PSG Radio ou encore d’une entrevue. Hier soir, durant plus d’une heure, le président parisien a rencontré plusieurs supporters pour débattre sur différents sujets. InfoPSG a interrogé l’un d’entre eux.


LA RÉUNION

-Au départ, dix supporters devaient se retrouver face à Robin Leproux. Parmi eux, cinq opposants à son “plan de sécurité”. Cette répartition a-t-elle été respectée ?
Nous n’étions finalement que trois opposés au plan. Une personne a décidé de boycotter la rencontre, quant à l’autre, elle ne pouvait pas se rendre au rendez-vous. Les cinq autres personnes étaient bien présentes, ce n’étaient pas des boycotteurs.

-Combien de temps a duré la réunion et les différents thèmes abordés l’ont-ils été de manière égale ?
La réunion a duré environ 1h15,on a commencé par parler du sportif et de la rénovation du Parc des Princes mais la grande majorité du temps a été consacrée au plan Leproux et ses conséquences.

-Toutes les questions ont-elles pu être posées ?
J’ai essayé de parler du maximum de sujets, mais malheureusement dans ce genre de rendez-vous limité par le temps, on n’a pas le temps de poser toutes les questions souhaitées.

-Bruno Skropeta (*), également présent à cette réunion, est-il souvent intervenu ?
Il est intervenu assez rarement et seulement pour dire des choses inutiles comme “en fait, vous préférez votre tribune à votre club” ou “le PSG est le seul club au monde dans lequel on peut voir des conflits entre supporters“. Je lui ai ravivé la mémoire en évoquant les problèmes internes au Vélodrome notamment.



PLAN DE SÉCURITÉ

-Après la phase un qui actait la suspension des abonnements en virages et 1/4 de virages, la seconde phase post-médiation qui remettait en place le système habituel mais de manière aléatoire, le passage à une troisième phase a-t-il été évoqué ?
Leproux a montré son souhait de l’évolution de son plan mais n’a pas fait de proposition concrète. Lorsque quelqu’un lui a suggéré de garder la même tribune d’une année sur l’autre, il n’était pas contre. Cependant, sur le court terme, il n’est pas question pour lui de retrouver des abonnements fixes, même pour une petite partie de chaque tribune.

-Le principal point d’achoppement entre la direction et les supporters – le placement aléatoire en virages et 1/4 de virages – ne sera donc pas arrangé de si tôt…
L’aléatoire semble pour lui incontournable pour le moment, il attend qu’on lui montre des signes d’une union Auteuil/Boulogne avant de négocier les abonnements fixes. Les actions de LPA (Liberté Pour les Abonnés) ne lui suffisent apparemment pas…

-La paternité du plan a-t-elle été revendiquée par Leproux ?
Leproux a confirmé clairement que c’était son plan et non celui de Bazin et qu’il assumait totalement. Concernant Bazin d’ailleurs, il a avoué que les échanges sont quelques fois assez vifs entre eux. Leproux assume donc son plan de base mais pas la charte 12 et la phase 2. D’après lui, ces deux textes viennent de Cayzac suite à la médiation avec les supporters et le président s’est contenté de les valider.

-S’est-il montré réceptif aux arguments déployés par les opposants à sa politique ou s’est-il enfermé, comme il en a l’habitude, dans des positions tranchées ?
Oui et non. Même s’il nous a écouté attentivement, il n’a pas fait de pas en avant de notre côté. Le débat s’est un peu coincé sur le fait qu’il résumait Auteuil et Boulogne à deux clans qui s’affrontaient et non pas à deux tribunes ancrées dans l’histoire du club. Il parlait “d’opposition géographique” et il était donc impossible pour lui de recréer deux tribunes dans la même mentalité. Pour moi, si on ne comprend pas l’histoire d’Auteuil et de Boulogne et le fait que les supporters soient attachés à ces tribunes, on ne peut pas avancer dans le dossier de pacification du Parc. Je voulais aussi le contrer sur le prix des places qu’il disait moins cher en virage que l’année dernière. Je lui ai ainsi répondu qu’un abonnement en virage avec la réduction fidélité était moins cher par place qu’aujourd’hui (8,70€ contre 12€). Leproux et Skropeta ont d’abord nié avant de nous donner raison après avoir insisté.

-Concernant les interdictions de stade, infligées de manière abusive aux supporters, s’est-il montré prolixe sur le sujet ?
Il nie le fait qu’il ait demandé des IDS, mais différencie cependant l’épisode de Saint-Étienne de celui de Caen. Pour lui, les IDS de PSG-Saint-Étienne (**) ont été bien ciblées, il avoue qu’il y a peut-être quelques innocents mais ça ne semble pas le choquer plus que ça. Il ne doit pas se rendre compte de ce que ça fait de pointer toutes les semaines au commissariat… En ce qui concerne le déplacement à Caen, il avoue que les IDS ne sont pas justifiables. Il ne pense d’ailleurs pas que les IDS seront prononcées. Par contre, je lui ai demandé s’il était prêt à les défendre publiquement si jamais la sanction tombait et il m’a répondu clairement qu’il ne voyait pas pourquoi il prendrait la défense de supporters qui l’insultent durant 90 minutes…



DÉPLACEMENTS

-Quel est son point de vue sur l’excès de zèle dont font preuve les pouvoirs publics vis-à-vis des supporters lors des déplacements ?
Il n’a pas été très clair là dessus, il assure que le PSG n’a aucun pouvoir sur les pouvoirs publics et nie toute responsabilité dans les mesures discriminatoires prises envers les supporters du PSG. J’avoue que j’ai un peu du mal à le croire, car toutes ces mesures rendant la tâche difficile pour les contestataires du plan d’assister à un match à l’extérieur l’arrangent bien. Il a aussi dit qu’il n’avait aucun droit de parole sur les pouvoirs publics car il avait besoin d’eux pour la sécurité du Parc.



PARC DES PRINCES

-La rénovation du stade de la Porte de Saint Cloud a été abordée. Quelles précisions ont été apportées sur le sujet (augmentation de places, toit, etc…) ?
Il a surtout insisté sur les loges. Il était important pour lui d’agrandir les loges et de les rendre digne d’un club comme Paris. On peut déplorer le fait que le foot business prenne le dessus sur le côté populaire d’un stade; on éradique les ultras d’un côté et on rend plus important les loges de l’autre.

-Une rumeur voudrait qu’elles (les loges) fassent le tour du stade. A-t-il confirmé ?
Non, juste un agrandissement des loges a été évoqué sans préciser si celles-ci feraient le tour du stade.

-Pendant les travaux de rénovation du Parc, le PSG devra disputer ses rencontres à domicile dans une autre enceinte parisienne. Robin Leproux a-t-il parlé du déménagement temporaire au Stade de France ?
Le fait que le PSG devra jouer en dehors du Parc est en effet acté. Par contre, rien d’officiel en ce qui concerne le Stade de France même si pour lui ça semble le plus probable. En parallèle, l’hypothèse de jouer les “petits” matchs à Charléty a aussi été évoquée.

-Durant l’été, le club a effacé les belles fresques qui recouvraient les murs de la tribune Auteuil. Quelle justification a apporté Robin Leproux par rapport à ce comportement incongru ?
J’ai évoqué deux fois l’effacement des fresques, il a à chaque fois détourné le sujet. Je voulais, sur la fin, le faire répondre clairement mais je n’ai malheureusement pas eu le temps.



RACHAT DU CLUB, PROLONGATIONS ET RECRUTEMENT

-L’arrivée d’un nouvel investisseur a-t-elle été évoquée ?
Silence complet sur ce sujet…

-Les médias et le Stade rennais ont confirmé la venue de Douchez au PSG. Leproux a-t-il nié ?
Il n’a pas confirmé officiellement la venue de Douchez, mais son démenti semblait assez léger. On sentait surtout qu’il ne pouvait pas nous l’annoncer tout de suite.

-On a récemment parlé des prolongations de Ludovic Giuly et Apoula Edel qui semblent acquises. Qu’en est-il réellement ?
Pour Giuly, la question n’a pas été posée. Par contre, en ce qui concerne Edel, Robin Leproux a nié la prolongation de contrat et a renchéri en disant que c’était loin d’être fait.

-Sait-il de quelle enveloppe il disposera pour le recrutement ?
Soit il ne sait pas, soit il n’a pas voulu nous le dire, mais c’est évident qu’il n’allait pas nous donner des informations confidentielles sur le recrutement.

http://www.infopsg.com/2011/05/04/reunion-leproux-supporters-compte-rendu-dun-participant/

Écrit par : Remy 10/05/2011 09:48

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Foot - L1 - Paris-SG

La vente se fera cet été

Info L'Equipe. Souvent annoncée, jamais réalisée, la vente du Paris-SG à un fonds du Qatar est en passe d'être réalisée. Pour environ 50 millions.

Le Parc des princes peut rêver. L'arrivée prochaine du fonds qatari QIA peut faire entrer le Paris-SG dans une nouvelle ère. (EQ)
C'était l'Arlésienne. Ce sera, sauf accident, une réalité en fin de saison : L'Equipe révèle mardi que l'entrée au capital du Paris-SG de Qatar Investment Authority (QIA) se réalisera cet été, avant prise de contrôle totale d'ici un an par ce fonds détenu par le Cheikh Tarim Bin Hamad Al-Thani, prince héritier du petit émirat.

Colony Capital, l'actionnaire majoritaire actuel a longuement négocié le prix de vente, qui devrait se situer autour de 50 millions d'euros, soit deux fois le prix payé à Canal+ en avril 2006... mais aussi deux fois moins que le montant espéré par le représentant en Europe du fonds d'investissement californien. Deux fois moins aussi que le total des pertes cumulées par le PSG depuis son arrivée au club...


Staff inchangé, recrutement en or ?

L'arrivée du puissant actionnaire (50 milliards d'euros d'actifs !) ne devrait avoir aucune conséquence sur le management actuel du club : Robin Leproux, président depuis deux ans, restera en place, et maintiendra sa confiance à Antoine Kombouaré pour diriger l'équipe, en lutte pour la troisième place du Championnat. Ce qui peut le plus changer pour le club de la capitale, compte tenu de la surface financière de QIA, c'est son pouvoir d'achat sur le marché des transferts. Difficile d'apprécier à ce stade si le club pourra très vite recruter haut de gamme, mais des chiffres vertigineux sont prononcés - discrètement - dans l'entourage du club : on parle de 150 millions d'euros investis sur les trois prochaines saisons. De quoi se glisser dans la peau d'un géant d'Europe...

Écrit par : psgmat92i 14/05/2011 12:42

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PSG : sept supporteurs anti-Leproux interpellés avant la finale



Des supporteurs du PSG, appartenant au collectif «Liberté pour les abonnés», ont été interpellés aux abords du Stade de France, samedi matin, alors qu'ils apposaient des autocollants hostiles à Robin Leproux (le président du club) et à Colony Capital (le principal actionnaire du PSG).

Ces sept supporteurs vont faire l'objet d'une procédure immédiate d'interdiction de stade et ne pourront donc assister ce soir à la finale de la Coupe de France, PSG-Lille, dans l'enceinte de Saint-Denis. Le collectif a également appelé à un rassemblement en fin d'après-midi, vers 19h30, à Paris, dans le quartier du Palais-Royal.

Le Parisien

Écrit par : HHA 15/05/2011 14:45

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Pas de « blanc » dans les tribunes du Stade de France

Selon plusieurs témoignages que nous avons recueillis, une nouvelle mesure de sécurité a été appliquée samedi soir au Stade de France: interdiction de porter du blanc ! Outrés, scandalisés pour certains, pas étonnés et dans la suite logique du plan de sécurité du Président Robin Leproux pour d’autres, la mise en application de cette règle fait beaucoup parler au lendemain de cette finale perdue contre Lille.

A peine arrivés au guichets pour faire valider leurs tickets, les supporters qui avaient le malheur de porter un T-shirt ou un sweet-shirt blanc se voyaient immédiatement bloquer l’accès par les stewards du PSG (et non ceux du Stade de France selon les témoins). « Si vous voulez assister au match, il va falloir déposer votre vêtement blanc à la consigne » répondaient strictement ces derniers aux spectateurs médusés. Si nombre d’entre eux ont accepté cette requête par obligation, d’autres ne se sont pas laissés faire et ont été sortis manu-militari de l’enceinte sportive par les hommes en rouge (sans remboursement de leur place il va s’en dire…).

Raison invoquée par le club : l’empêchement de former une banderole humaine dans les travées du stade. Aucune annonce dans la presse ou sur le site officiel du club n’avait averti les supporters d’une pareille mesure. Mis devant le fait accompli, une bonne partie du public parisien a eu du mal à avaler ce chantage vestimentaire.


canal-supporters.com

Écrit par : ipanema 16/05/2011 23:59

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Joint par Canal-Supporters ce lundi après-midi, le Président du Paris Saint-Germain, Robin Leproux, a tenu à réagir à l’interdiction du port tout vêtement blanc lors de la finale au stade de France opposant le LOSC au PSG samedi dernier (lire l’article). Pour le dirigeant parisien, qui venait de prendre connaissance de cette information, il ne s’agissait aucunement d’une nouvelle mesure restrictive prise par le club:

« Le Paris Saint-Germain n’a rien à voir de près ou de loin avec la contrainte vestimentaire imposée lors de la finale de Coupe de France au Stade de France samedi soir. Ce n’est pas notre boulot ni nos méthodes. Il faut faire attention à ne pas sombrer dans la paranoïa. Je me suis renseigné afin de tirer les choses au clair. Il semblerait qu’il faille plus chercher du côté du consortium du Stade de France, qui était en charge de la sécurité, lui-même probablement conseillé par la Fédération Française de Football qui ne souhaitait pas revivre l’épisode tragique de la banderole anti-Chtis. Les stewards qui ont reçu ces instructions ne sont pas ceux du Paris Saint-Germain et le club n’est aucunement lié à ces agissements.«


Canal Supporters

Écrit par : corto-news 24/05/2011 09:33

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Ce soir, à 20h30, au Parc des Princes, Robin Leproux, président du PSG, rencontre des supporteurs historiques opposés au plan de sécurité du club, notamment des leaders de la tribune Boulogne, des Lutèce Falco (tribune Auteuil) et de Liberté pour les abonnés. L’objectif de cette réunion est d’évoquer dans quelles conditions ces fans qui boycottent le Parc pourraient revenir dans les tribunes la saison prochaine.


Leparisien

Écrit par : Ruben 24/05/2011 19:37

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Rectificatif sur la réunion supporters/Leproux

Contrairement à ce qu’annonçait Le Parisien de ce mardi et que vous avez pu lire repris sur le site, si il y a bien une réunion avec Robin Leproux au Parc des Princes ce soir, son objectif n’est pas « d’évoquer dans quelles conditions les fans qui boycottent le Parc pourraient revenir dans les tribunes la saison prochaine ». Liberté Pour les Abonnés, ni même les Lutèce Falco en tant qu’entité ne seront présents.

Des représentants d’associations historiques comptent en fait s’entretenir avec le président du Paris Saint-Germain pour faire passer un message. « On ira simplement pour montrer que les entités historiques sont prêtes à mettre la pression ensemble d’une part, mais aussi pour dire au futur propriétaire qui pointe le bout de son nez que nous avons fait plus que notre maximum avec Robin Leproux uniquement par amour du club,qu’il doit bel et bien dégager, parce que les actions pour l’année prochaine si Robin Leproux est toujours là seront largement différentes de cette année… » explique Ben de la Brigade Paris.


canal-supporters.com

Écrit par : Fabrice 25/05/2011 06:06

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« Il est hors de question de revenir en arrière »

Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police de Paris, fait le point sur le plan sécurité au Parc, mis en place depuis un an par le président du PSG, Robin Leproux, pour mettre fin aux violences entre supporteurs.

Il est l’homme-orchestre qui, tout au long de la saison, a coordonné le plan sécurité à chaque match du PSG au Parc des Princes. Jean-Louis Fiamenghi, 61 ans, dresse pour « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » le bilan de ce dispositif historique.



Quel bilan faites-vous du plan sécurité du PSG après sa première année d’existence?
JEAN-LOUIS FIAMENGHI. Pour nous, c’est plus que positif.
On a commencé la saison avec un dispositif de plus de 1 000 policiers qui avait pour but de bloquer tous les accès au Parc des Princes. Aujourd’hui, il n’y a que 400 hommes, plus mobiles. Si certains veulent nuire, on les interpelle tout de suite. On va au contact, on patrouille plus. Désormais, le public se rend aux matchs plus sereins.

Quels sont les objectifs pour la saison prochaine?
On va muscler le dispositif lors des déplacements. Notre dispositif d’interpellation sera plus dur désormais. Aujourd’hui c’est mieux, mais on est en équilibre. Le boycott est dur, et l’opposition au président Robin Leproux reste forte. Nous ne sommes pas opposés au retour des anciens supporteurs des virages, mais pas avec leurs règles. On reste très vigilants. Un débordement peut vite prendre de l’ampleur. Il ne faut pas exclure qu’un jour il y ait 50 ou 80 individus qui viennent en découdre lors d’un match.

Il y a aussi moins de fumigènes…
Oui mais, là aussi, il faut rester prudent. Parfois des fumigènes ont passé la fouille. Il va falloir qu’on s’améliore dans ce domaine. Un match sans fumigènes ni banderoles, c’est mieux. Ce n’est pas un succès total.

Le plan sécurité va-t-il évoluer?
Ce sera, grosso modo, la même chose. Le placement aléatoire en virages sera conservé. Il est hors de question de revenir en arrière avec des abonnements fixes dans ces virages. On restera ferme et on sera même plus dur encore s’il le faut, mais pas en augmentant le nombre de fonctionnaires mobilisés. Mettre du bleu (NDLR : des policiers), c’est provoquer la réaction; or ce n’est pas ce qu’on veut.

Le plan sécurité du PSG peut-il être dupliqué dans d’autres clubs?
Ce plan a suscité des vocations à Marseille ou Montpellier par exemple. Nous tentons d’exporter ce modèle en province. Notre expérience a profité à certains. On ne va pas baisser la garde.

Comment jugez-vous vos relations avec le PSG?
C’est un plaisir de travailler avec les dirigeants parisiens. Malgré des contraintes économiques et commerciales lourdes, qui auraient pu contrarier nos actions, ils n’ont pas cédé. Ça a tenu. Ça prouve que notre stratégie a fonctionné


LEPARISIEN.FR

Écrit par : Homer 25/05/2011 09:15

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Un plan sécurité légèrement modifié

Le plan sécurité du PSG sera reconduit la saison prochaine. Au Parc des Princes, le placement sera toujours aléatoire dans les virages et il sera possible, comme c’est le cas depuis janvier, pour des supporteurs de s’abonner dans ces tribunes et même d’y installer des associations si elles répondent à un cahier des charges très précis.

Une petite modification est à l’étude : le club réfléchit au nombre d’abonnements que pourrait prendre un groupe d’amis dans ces secteurs. De trois aujourd’hui, ce nombre devrait être augmenté. En ce qui concerne les déplacements, des ajustements sont prévus. « Il y aura une plus forte identification des supporteurs », précise Jean-Louis Fiamenghi, le directeur de cabinet du préfet de police de Paris. Hier soir, s’est tenue une réunion entre Robin Leproux, le président et sept représentants d’anciennes associations des virages Auteuil et Boulogne. Si les débats ont été sereins, les deux parties campent sur leurs positions, le PSG ne souhaitant pas que ces groupes puissent se reconstituer dans leurs anciennes tribunes.


Le Parisien.fr

Écrit par : Fabrice 26/05/2011 06:17

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Bazin fait durer le suspense

Une heure quinze. C’est le temps qu’a duré hier matin le conseil de surveillance du PSG au Parc des Princes. Menée en trombe, cette réunion des administrateurs et censeurs du club n’avait pas pour but d’évoquer le processus de vente du club à la Qatar Investment Authority (QIA). En dépit des négociations actuelles, Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital, propriétaire du PSG, s’en est tenu à l’ordre du jour, au grand regret de plusieurs participants.

La cession du club à peine évoquée

« Rien n’est signé, nous sommes en discussions avec plusieurs partenaires », a déclaré en substance Sébastien Bazin au sujet de la vente du club. Le patron du fonds d’investissement n’a pas révélé le nom de l’investisseur (QIA) avec lequel il discute. « Il a même essayé de brouiller les pistes en disant qu’il y en avait plusieurs, raconte un protagoniste. Mais on a bien senti qu’il était sur le point d’aboutir, car il est apparu très serein. Il se serait comporté autrement s’il n’avait pas de solutions. » Bizarrement, malgré la volonté de Bazin de ne pas aborder ce sujet sensible, aucun administrateur ne lui a posé de questions et n’a essayé d’en savoir davantage. Si l’homme d’affaires se veut aussi discret, c’est parce qu’il sait que trop de fuites pourraient remettre en cause les tractations et agacer ses interlocuteurs qatariens, comme ce fut le cas en 2006. « De toute façon, quand la vente aura lieu, il faudra bien que Sébastien Bazin nous prévienne et passe devant nous, dit un administrateur. On ne vend pas un club comme un paquet de cigarettes. »

80 M€ de budget la saison prochaine

A défaut de parler de la cession du PSG, le patron de Colony s’est félicité de la saison en cours et des résultats obtenus. Même chose pour le président Robin Leproux, qui a rappelé, comme il l’avait fait la veille devant sept représentants des supporteurs, qu’il n’y aurait pas de retour en arrière concernant le plan sécurité. Le conseil a adopté le budget de la saison prochaine afin de pouvoir le présenter devant la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) la semaine prochaine. Il sera du même ordre de grandeur que celui de cette saison, à savoir 80 M€ environ. L’enveloppe de recrutement pour le mercato d’été n’a pas été abordée. Bazin et Leproux sont toutefois convenus qu’après cette bonne saison il fallait renforcer l’équipe afin de la rendre encore plus compétitive. Enfin, le déficit de l’exercice en cours sera d’environ 20 M€. Actuellement, alors qu’il reste encore un mois avant la clôture des comptes, il est de 19 M€.
Le Parisien

Écrit par : psgmat92i 08/06/2011 19:10

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Alain Cayzac: «Si on a besoin de mes conseils je les donne, si on n'en veut pas, je vais au match et c'est tout»



«On m’a souvent dit que j’étais aussi fou que le club, c’est un peu ça le résumé du livre.» A tout juste 70 ans, Alain Cayzac est habité par le PSG. La preuve, il raconte sa relation amoureuse avec son club dans un livre d’entretien, Le Mister de Paris, aux éditions Hugo et Compagnie. Alors qu’un nouvel actionnaire venu du Qatar vient de débarquer, c’est de Merano où il est en cure qu’il voit se tourner une nouvelle page de l’histoire parisienne. Sans nostalgie.

Quel regard portez-vous sur la saison écoulée du PSG? Bien meilleure au classement que l’an passé, mais sans trophée…

Un regard très positif. C’est vrai qu’on n’a pas gagné de coupe, mais ce qui compte quand même beaucoup c’est le classement général. C’est bien de gagner une étape, mais c’est bien aussi d’être bien classé au final. Même si on a été déçu de pas être 3e. Etre 4e, ça montre un réel progrès, que tout le monde a bien travaillé. Une bonne saison qui aurait pu être une saison formidable.


Avec l’arrivée du nouvel actionnaire venu du Qatar, est-ce que vous serez toujours au PSG? Et si ce n’est pas le cas le souhaiteriez-vous?


A priori, il n’y a pas de vraiment de raison que je sois partie prenante. Il va y avoir un nouvel actionnaire, qui va avoir 70%, qui va distribuer les cartes, qui va refaire un CA avec je suppose, ce qui est normal, des gens à lui. Il n’y a pas de raison que j’ai un rôle, sinon de supporter, j’espère avisé et avec un peu d’expérience. C’est mon troisième rachat. Je suis toujours resté. Le premier on passait du régime associatif à celui de Canal +. Là j’étais actionnaire et ensuite je suis devenu président de l’association. Puis il y a eu le rachat par Colony et là je suis devenu président. Cette fois, il n’y a pas de raison que je réclame quoi que ce soit.


D’un côté, vous êtes un dirigeant historique, de l’autre, vous êtes un supporter. Est-ce qu’il y a deux visions différentes qui s’affrontent en vous?

Je trouve que c’est une excellente nouvelle, même en tant que dirigeant historique. Les hommes passent mais les institutions restent et se développent. Vous savez, on est allé chercher Canal + avec mes amis Brochand et Talar, C'était un changement aussi radical, mais obligatoire, sinon on n’aurait pas pu se développer. Ensuite, quand Canal + a décidé que le PSG n’était plus un actif stratégique, on est resté deux ou trois ans un peu orphelin, sans papa. On s’est un peu inquiété. J’ai même failli faire une grave erreur personnelle: racheter le PSG avec Francis Graille, parce qu’on ne voulait pas que ça parte à vau-l’eau. Heureusement, ça ne s’est pas fait. Et heureusement surtout, Colony est arrivé, et même s’il a été critiqué, il a quand même dépensé 100 millions d’euros et a fait en sorte que le club continue à vivre. Aujourd’hui, je vois ça d’un très bon œil, en tant que supporter et dirigeant historique. J’y vois un facteur de développement du PSG. Et de pérennisation. Sans aucune réserve.


Cet hiver, vous avez été nommé médiateur par Robin Leproux pour dialoguer avec les supporteurs. Est-ce que vous pensez que sa politique radicale mais pour le moins efficace, doit s’assouplir?

Je souhaite la même politique que Robin Leproux. Il a été obligé d’en passer par là, parce qu’il y a eu deux morts. Il souhaite, et moi aussi peut être encore plus parce que j’ai au fond de moi un vieux fond de supporter, que progressivement les choses redeviennent sinon comme avant, tout du moins que les supporteurs historiques reviennent au stade. C’est pour ça que j’ai fait une médiation. On voudrait idéalement autant de sécurité que cette année mais qu’on retrouve la ferveur. Il faut que les supporteurs donnent la preuve qu’en revenant il n’y aura pas d’incidents. Je serai eux, j’accepterai les règles du jeu actuelles pendant quelques matchs mais pour prouver qu’ils sont des gens biens, ce dont je ne doute pas. Après, parfois on a pu penser que je ne soutenais cette politique que du bout des lèvres. J’ai simplement dit qu’il fallait probablement en passer par là mais que c’était plus quelqu’un de nouveau qui pouvait le faire plutôt que moi. J’ai dit: je n’aurai pas pu, pas su, pas voulu le faire.

Pourquoi ça?

Quand on était au fond du trou, et qu’on a failli descendre, les supporters nous ont aidés. Quand j’appelais à l’union sacrée, ils étaient là, le stade était plein. Ça aurait été difficile d’aller jusqu’au bout d’une politique drastique. J’espère me faire bien comprendre. Ça ne veut pas dire qu’il ne fallait pas le faire. Ça veut dire qu’il valait mieux que ça soit des gens un peu plus extérieurs qui le fassent. Maintenant ce que je souhaite, c’est que ces supporters-là reviennent.

Si le Parc a été calme toute la saison, c’est un facteur qui a aidé à la venue des Qatariens?

Je pense que oui. Je n’ai pas de certitudes, parce que je n’ai pas pris part aux négociations. C’est quand même très difficile de vendre un club s’il y a danger. Non pas dans le stade, parce qu’il ne s’y est jamais rien passé de grave depuis de nombreuses années. Mais si autour du stade il y a un risque d’affrontement entre deux tribus, les acquéreurs ne vont pas se précipiter. par ailleurs, on me dit que pour les joueurs, il y a moins de pression. J’espère que non. Quand on vient jouer à Paris, on ne doit pas avoir peur des supporters fervents, ça fait partie du deal. Il y a des joueurs qui sont moins faits pour jouer à Paris parce qu’il faut surmonter la pression. Tant pis pour eux. On ne peut pas avoir tout et son contraire. J’ai été ravi d’avoir un public toujours présent.



Depuis l’arrivée des Qatariens, on parle d’Eto’o, de Berbatov, de Forlan au PSG… Est-ce que le supporteur que vous êtes guette toutes ces rumeurs pour se donner un peu de rêve?

Non, parce que ça a toujours été comme ça.

Là quand même, Eto’o et Berbatov, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu ça!

Je suis d’accord. Mais je fais la part des choses. L’arrivée des nouveaux actionnaires fait que ça dit un peu n’importe quoi. Cela ne se passe pas commeça. Je ne connais pas les Qatariens, mais d’après mes échos, ce sont des gens raisonnables et très bons gestionnaires. Même si ça peut me faire rêver en me rasant le matin, je ne suis pas sûr de voir arriver Eto’o et Berbatov l’année prochaine. Je serai ravi hein! Ce qui me rendrait optimiste, c’est de voir arriver les joueurs qu’a ciblés Kombouaré. Ce ne sont pas des petits joueurs. Si ça permet de monter sur le podium, ce serait formidable. Après, on peut rêver à un retour dans le top ten de l’Europe. L’arrivée de ce nouvel actionnaire puissant va quand même permettre de franchir une étape. Tout le reste, les questions me concernant ou concernant les historiques, ce sont un petit peu des mesquineries. Moi je serai content que ça marche. Si on a besoin de mes conseils je les donne. Si on n’en veut pas, je vais au match et c’est tout.

20 Minutes

Écrit par : HHA 19/06/2011 07:05

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Le nouveau plan sécurité validé par le ministère

Voici une dizaine de jours, une réunion s’est tenue au ministère de l’Intérieur au sujet de la reconduction du plan sécurité du PSG. Le président Leproux y a participé, en compagnie des représentants des pouvoirs publics et de la Ligue de football professionnel (LFP). Les quelques modifications envisagées ont été validées.

Au Parc des Princes rien ne change. Dans les virages, les places seront toujours attribuées de manière aléatoire. Les gens désireux de créer une association devront répondre à un cahier des charges très précis. La petite nouveauté réside dans la possibilité offerte désormais à sept personnes de s’abonner ensemble pour la saison, toujours de manière aléatoire, à Auteuil ou à Boulogne.
Les principaux changements se rapportent aux déplacements. Les contrôles d’identité seront ainsi renforcés pour les supporteurs qui voudront se déplacer dans le cadre des voyages officiels sous l’égide du PSG comme pour ceux voyageant par leurs propres moyens. Sans cette identification au préalable, ils se verront refuser l’accès à la tribune visiteurs des stades de L1.



leparisien.fr

Écrit par : CrazyLiam 21/06/2011 06:33

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A Paris, les abonnements vont bon train

Il est 14 heures, ce lundi. Une bonne vingtaine de personnes patientent devant l’espace service du Parc des Princes. « J’étais déjà venu samedi, mais il y avait trop de monde, raconte David, 20 ans. Ce matin (hier ), il y avait aussi deux heures d’attente. Je tente donc ma chance maintenant. » « Ils ne sont que quatre aux guichets, forcément, c’est long de recevoir tout le monde. J’espère que je n’aurais pas à revenir », s’inquiète Sylvain.
Depuis mercredi et le lancement de la campagne d’abonnements, les supporteurs du PSG se déplacent en nombre au Parc des Princes. « On a déjà vendu environ 850 abonnements, assure-t-on au club. C’est un très bon début, meilleur que celui réalisé ces trois ou quatre dernières saisons. » La preuve d’un engouement suscité par l’arrivée des propriétaires qatariens? « Je ne m’étais pas réabonné la saison dernière en raison du plan de sécurité, raconte Antar, 36 ans, supporteur du PSG depuis une dizaine d’années. Là, j’ai décidé de le faire parce que l’arrivée des Qatariens nous promet une belle équipe. Ça fait du bien de voir qu’on a enfin des moyens financiers. » « On a vécu tellement de saisons galères. Enfin, on va redevenir un grand club, ajoute Sylvain, 27 ans qui avait boycotté le Parc la saison dernière. Je n’aurai raté ça pour rien au monde. »

Les fans parisiens n’entendent pourtant pas céder à la folie des grandeurs. « Qatar ou pas, je me serais réabonné parce que j’ai toujours suivi ce club, raconte Philippe, 49 ans. Cette saison promet d’être belle, mais je reste prudent. L’argent ne fait pas tout. » « Leonardo, c’est la classe internationale, coupe son ami Jean-Michel, 60 ans, abonné depuis dix ans. Mais je n’aimerais pas non plus que le PSG devienne un club à la Manchester City, qu’on achète tout et n’importe quoi et à n’importe quel prix. » « C’est très excitant tout ce qui se prépare, mais le risque désormais, c’est d’attirer des joueurs qui ne viennent que pour l’argent et non pas parce qu’ils sont prêts à mouiller le maillot », poursuit Gilles, 30 ans, abonné depuis sept ans.
Bien que l’espoir d’une saison meilleure soit partagé par tous, certains se disent inquiets. « On annonce tellement de départs, notamment celui de Kombouaré. Or, il a fait du très bon boulot, il mérite de rester, assure Antar. Je préférerais que la transition se fasse en douceur. »

Le Parisien

Écrit par : Fabrice 22/06/2011 07:39

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Leproux vers la sortie

Les Qatariens ne semblent plus compter sur Robin Leproux, qui aura une marge de manoeuvre quasiment nulle lorsque Leonardo sera intronisé.

Info L'Equipe. Robin Leproux ne semble plus entrer dans le projet actuel des nouveaux actionnaires du PSG. Selon des sources proches des Qatariens, l'ancien patron de RTL ne survivra pas à l'arrivée de Leonardo, prévue en début de semaine prochaine. Le sort de Robin Leproux devrait être évoqué lors du conseil de surveillance prévu entre le 27 et le 29 juin, qui entérinera la cession de 70% des actions du club à un fond du Qatar.

En parallèle, il subsiste une énorme incertitude autour de Kombouaré. Les Qatariens s'interrogent sur sa capacité à diriger un groupe de stars internationales. Selon nos informations, les représentants de l'émirat doutent de l'adhésion du groupe aux méthodes de l'entraîneur...


LEQUIPE.FR

Écrit par : Zéro4 30/06/2011 15:59

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Reprise perturbée

Alors que la majorité des joueurs de l'effectif du PSG s'est presentée au Camp des Loges pour la reprise de l'entraînement fixée ce jeudi à 16h00 (seul Ceara est arrivé en retard), un groupe de supporters est décidé à perturber la sortie en forêt des joueurs. Ils sont en effet une centaine à attendre devant la grille la sortie des joueurs, banderoles déployées, décidés à se faire entendre par la direction du club. Leur slogans : "Sans ses historiques, le Parc est mort" et "Leproux démission". Le PSG fans (du nom de ce groupe) manifeste surtout pour "récupérer" ses abonnements. Un mouvement qui pour l'instant retarde la sortie des joueurs, qui sont au nombre de 19 avec le staff en tête. -

L'équipe.fr

Écrit par : HHA 06/07/2011 07:37

Je viens de tomber là dessus. A enlever si cela n'a pas sa place.

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« Défendre les droits des supporters »

Daniela Wurbs est supportrice du club hambourgeois de Sankt Pauli et responsable de Football Supporter Europe. Dans un anglais parfait, elle promeut l’union des supporters au niveau européen afin de faire valoir leurs droits et leurs intérêts. Et elle prend la défense de la culture ultra, face aux préjugés dont celle-ci fait, selon elle, l’objet.

Pouvez-vous présenter Football Supporters Europe (FSE) ?
FSE est un réseau européen indépendant, organisé démocratiquement. Nos membres viennent de 37 pays. Ce sont des supporters individuels mais aussi des groupes. Ils adhèrent à une charte avec des principes fondamentaux : lutte contre toutes les discriminations ; refus de la violence ; lutte pour donner du pouvoir aux supporters ; promotion d’une culture supporter positive, notamment autour du fair-play et de la bonne gouvernance du football. Auparavant, il existait des contacts ponctuels entre supporters au niveau international, mais il n’y avait pas de structure propre, capable de représenter leurs intérêts en Europe. C’est comme ça qu’est née l’idée de FSE. Le football est de plus en plus globalisé, les intérêts des clubs, des joueurs sont représentés par des institutions. On estime que les supporters jouent également un rôle majeur dans cette globalisation du football. Donc il faut aussi qu’ils soient représentés au niveau européen. Et puis c’est aussi l’occasion de se rencontrer, apprendre les uns des autres et passer de bons moments ensemble.

Quelles sont vos relations avec les institutions européennes ?
L’UEFA n’est pas aimée par les supporters en général, ni par beaucoup de nos membres. Et dans le même temps, l’UEFA a ouvert un dialogue avec les supporters. Nous percevons un financement de leur part, qui constitue une grande partie de nos ressources. Néanmoins, ce partenariat se fait à deux conditions, définies au départ avec l’UEFA. D’abord, nous avons besoin d’être indépendants, sinon on perd notre crédibilité auprès des supporters. Ensuite, si à l’UEFA, ils ne sont pas d’accord avec ce qu’on fait, ils doivent faire avec. S’ils veulent une voix représentative des supporters, il faut qu’ils acceptent que les supporters n’aiment pas toujours ce que fait l’UEFA. De la même manière avec la Commission Européenne et le Conseil de l’Europe, nous avons un siège permanent d’observateur et participons à un comité pour la prévention de la violence. Cependant, nous ne voulons pas être perçus comme avalisant toutes les décisions qu’ils prennent. Au contraire, nous nous réservons le droit de manifester nos désaccords et de les rendre publics. Cette posture est parfois difficile pour maintenir le dialogue, mais ça nous paraît essentiel pour rester indépendants et donc crédibles.

Vous défendez l’usage de la pyrotechnie : pourquoi ?
Nous prenons la défense d’un usage contrôlé et sécurisé de la pyrotechnie, parce que nous savons que beaucoup de supporters sont très attachés à l’usage de fumigènes comme une manifestation très importante du soutien à leur équipe. A l’inverse de ce que les médias ou les autorités ont l’habitude de dire, on ne pense pas que la pyrotechnie relève forcément du hooliganisme. Nous croyons vraiment que la pyrotechnie est un aspect essentiel de la culture ultra. Si on laisse les supporters s’autocontrôler lorsqu’ils utilisent les fumigènes, nous pensons qu’ils peuvent le faire sans dommage. Dans beaucoup de pays européens, l’utilisation de fumigènes est illégale, mais ils sont quand même utilisés. Et on observe que beaucoup de problèmes sont en fait dus au fait que ce soit illégal : les gens entrent en douce du matériel pyrotechnique de mauvais qualité, ils ne l’utilisent pas en toute sécurité et le jettent souvent sur le terrain ou par terre afin de ne pas être identifiés avec une torche à la main. Dans le même temps, dans des pays comme l’Autriche ou la Norvège, où les fumigènes peuvent être utilisés avec prudence, il n’y a pas d’incidents majeurs. En Allemagne, il y a eu une initiative portée par plus de 50 groupes de supporters réclamant la légalisation des fumigènes. Ils ont eu une réunion avec la fédération allemande de football, il y a quelques semaines, et celle-ci s’est déclarée ouverte au dialogue sur cette question.

Quel est le programme de votre congrès ?
Il se tiendra de vendredi à dimanche au Danemark. C’est la quatrième réunion de ce type. On attend plus de 300 supporters issus de plus de 30 pays d’Europe. Ca devrait être un week-end très chaleureux. On va discuter des questions relatives au quotidien des supporters comme les déplacements, la violence, les conditions dans et autour du stade pour les supporters visiteurs, l’état actuel des mesures de répression. Nous organisons un tournoi contre le racisme et les discriminations, qui sera l’occasion de présenter l’activité antiraciste des groupes de supporters. Nous aurons également une session où nous présenterons les initiatives actuelles en vue de la légalisation de la pyrotechnie en Allemagne et en Norvège. Une autre sera axée sur les supporters danois, la sécurité et le dialogue avec les autorités. Nous parlerons enfin de l’augmentation du prix des places pendant les compétitions européennes. Il y a normalement une réglementation pour le prix des places, mais on a observé que des supporters venant d’Angleterre ou d’Allemagne, lorsque leur équipe joue en Italie ou en Belgique, paient plus cher leurs billets que les supporters locaux. Ce qui est contraire au règlement de l’UEFA. On veut que tous les supporters soient traités équitablement, il devrait même y avoir des prix « sociaux », puisque les supporters dépensent déjà beaucoup d’argent pour se déplacer à travers l’Europe.

Que pensez-vous de la situation des supporters français ?
C’est très inquiétant de voir que les autorités se réfugient exclusivement derrière la répression. L’année dernière, en janvier, j’étais au congrès national des associations de supporters, à Paris, organisé par le ministère des sports. J’ai trouvé que c’était un premier pas intéressant. De nombreux groupes de supporters étaient présents et les autorités ont écouté ce qu’ils avaient à dire. Mais un mois après, un supporter du Paris Saint Germain mourrait aux abords du Parc des Princes et ça a entraîné un changement total de politique que je trouve très préoccupant. Quand on regarde à travers l’Europe, partout où la question de la violence a été traitée exclusivement sous l’angle de la répression, sans aucun dialogue avec les supporters, on a vu que le problème empirait. C’est aussi ce qui s’est passé en Allemagne. Dans les années 80, il y avait beaucoup de violence autour des stades, et la seule solution décidée par les autorités était un renforcement policier : au final, il n’y a eu aucune amélioration. Alors le gouvernement a nommé une commission d’enquête pour se pencher sur le sujet. Dans l’ensemble, les résultats ont montré que la répression n’était pas la seule solution et qu’il fallait renouer le dialogue avec les supporters. Une politique préventive s’est donc développée à partir des années 90. Maintenant, dans chaque club en Allemagne, il y a un responsable chargé du dialogue avec les supporters. Au niveau national, la fédération et la ligue ont également un responsable dont la seule tâche est le contact avec les supporters.

Quel regard portez-vous sur les groupes de supporters français ?
Ce qu’on observe parmi les supporters français, c’est qu’ils se connaissent mais qu’il n’y a pas de réseau organisé au niveau national. Il y a eu une coordination nationale des supporters, mais je crois qu’elle a cessé d’exister. Mon impression aussi, c’est que les autorités politiques et sportives françaises ont une position très dure sur la façon de traiter la violence dans les stades. Les supporters n’obtiennent pour seules réponses à leurs revendications que davantage de répression et de police, en tout cas c’est ce que nous disent les supporters français que nous connaissons. Je trouve ça inquiétant et je pense qu’il faudrait que les supporters français s’unissent pour se faire entendre contre la répression et se battre pour leurs droits. Il y a certes des problèmes de violence de la part des supporters en France, mais c’est le cas dans toute l’Europe. La question est de savoir comment on les appréhende. J’ai été à Marseille et à Metz : il me semble que les groupes de supporters français sont vraiment variés et divisés. Certains groupes ne se parlent pas du tout entre eux. D’un côté, je le comprends, car si certains supporters ont des attitudes discriminatoires, c’est très difficile de parler avec eux quand on est contre ça. D’un autre côté, je pense qu’il y a beaucoup de supporters dans les mêmes dispositions d’esprit qui devraient partager des principes communs. Pourtant, ils ne trouvent pas les moyens de se mobiliser pour défendre ensemble leurs intérêts. Au fond, je pense que leurs rivalités sont plus fortes que le désir d’améliorer leur situation.

Quelle est l’implication des supporters français dans la FSE ?
Je dois admettre qu’il y a très peu d’implication des supporters français dans la FSE. Seul un club de supporters est membre de la FSE, c’est d’ailleurs un groupe fortement connecté avec les supporters allemands. Je pense que c’est dû au manque d’expérience des supporters français pour créer des contacts entre eux. Par exemple, en Allemagne, ce travail collectif est bien établi parmi les supporters. Pour eux la représentation à l’échelle européenne de leurs intérêts est très importante parce qu’ils en tirent les bénéfices dans leur propre pays. En France, je suppose que les supporters ne voient pas vraiment les avantages d’être membres de la FSE. Personnellement, comme tous les membres du réseau, j’aimerais voir les supporters français unis et engagés pour défendre leurs droits. S’ils appartenaient à la FSE (enfin, je ne veux pas faire la promotion de notre organisation), ce serait un bon moyen pour eux de se défendre et de faire entendre ce qu’ils ont à dire. Quand nous avons commencé, beaucoup d’ultras étaient méfiants, parce que la seule chose qu’ils connaissaient de nous c’était qu’on percevait un financement de l’UEFA. Depuis beaucoup de groupes ultras nous ont rejoints et ils ont vu les avantages qu’on peut leur apporter.

La FSE cherche à redorer l’image de la culture ultra. Comment expliquez-vous qu’elle soit si négative ?
Je pense que c’est dû à deux choses. Dans un premier temps, le mot « ultra » sous-entend dans l’opinion publique un point de vue extrême, ce qu’il est. Les ultras se considèrent comme les supporters les plus fanatiques de leur équipe. Ils apportent une certaine culture de l’expression visuelle et acoustique dans le stade, qui à ses débuts était complètement nouvelle pour les supporters plus traditionnels. Le sens général du mot ultra et l’exploitation qui en est fait dans l’opinion publique sont associés à une manière extrême de manifester un soutien à leur équipe qui n’est pas toujours bien vue. En outre, je pense qu’il y a une ressemblance visuelle entre ultras et hooligans. Bien que la culture ultra n’ait pas du tout les mêmes visées que le hooliganisme et relève d’une démarche foncièrement constructive, il existe des ressemblances superficielles, surtout visuelles, entre ultras et hooligans (les ultras forment souvent des groupes fermés, caractérisés par une très forte cohésion interne et ils ne portent généralement pas les maillots et les autres accessoires traditionnels aux couleurs du club, mais plutôt des vêtements de ville). Ces ressemblances sont souvent mal interprétées, par les journalistes notamment. Du côté de la police également, on n’a pas suivi l’évolution de la culture ultra et on continue de l’associer, à tort, au hooliganisme. Après, il est indéniable que des groupes ultras ont été impliqués dans des épisodes de violence. Ces incidents ont été très médiatisés, ce qui a conduit à assimiler la culture ultra au hooliganisme. Or, les travaux scientifiques montrent que, si certains de ces incidents s’expliquent effectivement par le comportement violent d’ultras, la plupart trouvent leur origine dans le traitement disproportionné ou indifférencié des groupes ultras, notamment par les policiers et les stadiers, qui provoquent parfois eux-mêmes les incidents. Cette manière d’assimiler la culture ultra au hooliganisme tend à renforcer l’image négative que les médias donnent des ultras. Certains spécialistes considèrent que, si des groupes ultras commettent aujourd’hui des actes de violence, c’est lié aux préjugés dont ils sont victimes. Leur comportement violent traduirait le raisonnement suivant : « Puisque vous nous traitez comme si nous étions tous des hooligans, ne vous étonnez pas que nous nous mettions à nous comporter comme eux ». Bien sûr, ces circonstances n’excusent absolument pas les violences commises, mais pourraient constituer l’un des principaux éléments d’explication du phénomène complexe de la violence dans le football.

Le phénomène ultra vous passionne !
Oui c’est un sujet vraiment fascinant. La culture du supportérisme peut varier d’un pays à l’autre, mais les problèmes restent les même pour tous les groupes d’Europe : des groupes ultras traités comme des hooligans. On essaie de faire face à ça, mais certains pensent qu’on ne pourra rien changer à cette vision, par nature négative, des supporters ultras. Nous on veut réunir les gens, comme lors de ce congrès, et leur montrer qu’en s’alliant, on peut arriver à faire des choses et se faire entendre. Nous avons constaté quelque chose d’important avec les membres du réseau FSE : quand les amateurs de football parviennent à s’organiser et qu’ils peuvent participer à un véritable dialogue, en tant que partenaires à part entière, quand leurs préoccupations et leurs intérêts sont pris en compte et que les supporters participent aux décisions, alors on note une nette amélioration des relations, une responsabilisation des supporters, et un recul des incidents, en particulier des violences.


sofoot.com

Écrit par : Fabrice 09/07/2011 11:07

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Leonardo demande un délai

Quelques heures après sa conférence de presse jeudi à Milan, Leonardo a téléphoné aux nouveaux propriétaires du PSG pour leur demander un délai. Le conseil de surveillance prévu mardi aurait pour but d'assouvir une partie de ses demandes, notamment les pleins pouvoirs sportifs.

L'ancien entraîneur de l'Inter veut devenir un manager tout-puissant dans le domaine sportif et n'entend pas partager la politique sportive avec Robin Leproux, l'actuel président. Selon nos informations, les dirigeants qatariens lui mènent la vie dure et cherchent à le pousser à la démission. Ils lui ont signifié qu'aucun transfert ni aucune prolongation ne pouvait être signés tant que Leo n'était pas arrivé.

Par ailleurs, lors de sa rencontre avec Nasser al-Khelaïfi à Londres la semaine dernière, Leonardo a suggéré les noms des joueurs qu'il souhaite recruter : Ganso (Santos), Zarate (Lazio) et Jérémy Ménez (AS Roma).

LEQUIPE.FR

Écrit par : Fabrice 10/07/2011 09:55

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Leonardo a (re)dit oui
L'inattendu «délai de réflexion» réclamé par Leonardo jeudi à Milan semble avoir pris fin. Le Brésilien a confirmé samedi aux nouveaux actionnaires du Paris-SG qu'il acceptait le poste de manager général du club de la capitale. S'il avait donné son accord de principe dès le 11 juin à Doha, le nouvel homme fort du PSG souhaitait se voir octroyer les pleins pouvoirs sportifs. Sa nomination désormais imminente laisse supposer qu'il est en passe d'obtenir satisfaction.


Confirmé à la présidence du club, Leproux ne serait pas dans les petits papiers de Leo qui n'aurait aucune intention de se référer à lui.

Inévitablement, l'arrivée de Leonardo, programmée mercredi au plus tard, relance les interrogations autour de l'avenir de Robin Leproux. Confirmé à la présidence du club par le nouveau président du conseil de surveillance du club Nasser Al-Khelaïfi, le dirigeant ne serait pas dans les petits papiers de Leo qui n'aurait aucune intention de se référer à lui. Le conseil de surveillance prévu mardi devrait permettre d'en savoir plus sur la mise en place et les acteurs du projet sportif du PSG. Il sera alors grand temps de se pencher sur le recrutement. Alors que seuls Kevin Gameiro et Nicolas Douchez ont à ce jour rejoint le club, Ganso, Ménez et Zarate sont espérés.

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Écrit par : Oyé Sapapaya 11/07/2011 14:55

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L'Humanité des débats Stades
Les supporters de demain seront-ils traités comme des clients ou des acteurs à part entière ?

Par Nicolas Hourcade, sociologue

L’organisation de l’Euro 2016 par la France est présentée par les autorités sportives et publiques comme l’occasion de rénover les stades et, au-delà, le spectacle du football. Associée à la lutte contre le hooliganisme, la construction de nouvelles enceintes est censée offrir un meilleur accueil et attirer un public familial. Il s’agit ainsi de rompre avec l’ordre actuel des stades et d’en forger un nouveau. Par ordre des stades, j’entends les formes de comportement et de contrôle social qui s’y expriment ainsi que les normes qui y sont dominantes. En retraçant à grands traits l’histoire du football français, trois périodes peuvent être distinguées.

1. Des débuts du professionnalisme, en 1932, aux années 1970, l’ordre des stades est consensuel. Le public se comporte plus en spectateur qu’en supporter. Les associations de supporters ne cherchent pas à mettre de l’ambiance, mais à créer des relations de sociabilité entre fans, joueurs et dirigeants, en se positionnant comme partenaires du club. Les dirigeants du football adoptent une attitude souvent paternaliste à l’égard de leur public. Les incidents sont rares et, quand ils surviennent, ils ne sont pas perçus comme un problème grave.

2. Les années 1970-1980 connaissent des évolutions concomitantes qui bouleversent cet ordre. C’est d’abord la transformation du football en activité médiatique et économique. C’est ensuite l’apparition de nouveaux groupes de supporters qui, eux, prennent en charge l’ambiance dans les stades et s’approprient les tribunes. C’est enfin le développement des incidents et la découverte, avec le drame du Heysel, du hooliganisme comme problème social.

3. Depuis les années 1990, l’ordre des stades est conflictuel. Parce qu’il existe de la violence verbale et physique dans les stades et à leurs alentours. Aussi parce que les associations de supporters les plus actives affirment leur « indépendance » par rapport aux dirigeants, ne ménagent pas leurs critiques envers le « foot-business », défendent leurs « droits » et n’hésitent pas à faire la « grève » des encouragements en cas de mécontentement. Le statut des supporters se révèle dès lors ambigu. Les associations qui prônent la proximité entre tous les acteurs doivent repenser leur rôle quand la distance ne cesse de croître entre fans, joueurs et dirigeants. Et celles qui s’approprient les tribunes pour y mettre de l’ambiance suscitent un regard ambivalent. Les dirigeants du football jugent indispensable leur ferveur tout en goûtant peu leurs débordements, mais aussi leur esprit critique et leur revendication d’un rôle actif dans le football.

Pour résoudre ces tensions, les autorités sportives et publiques prônent un nouvel ordre des stades en communiquant sur la nécessaire lutte contre le hooliganisme et sur le confort du public. Mais derrière ces mots d’ordre consensuels se cachent une volonté de reprise en main des supporters contestataires et/ou turbulents et une mise en avant de la figure du supporter client qui consomme docilement le spectacle et ses produits dérivés, à une époque où la commercialisation du football franchit un nouveau palier. Cette offre de spectacle, qui accroît le nombre des places « business » et transforme le stade en centre commercial, rencontrera sans doute un public. À condition cependant que la hausse des prix ne soit pas exagérée, dans un pays qui n’a ni le même réservoir d’amateurs ni la même qualité de jeu que l’Angleterre ou l’Allemagne.

Quoi qu’il en soit, ce nouvel ordre pose questions. Faut-il tendre vers un spectacle sportif à l’américaine, où le prix des billets est élevé et le show formaté par les organisateurs, ou convient-il de préserver un spectacle populaire et des espaces d’expression autonome pour les supporters ? Comment lutter contre le hooliganisme sans s’attaquer par la même occasion à l’ambiance festive, aux libertés publiques (les méthodes actuelles posent des problèmes trop souvent occultés) et aux supporters revendicatifs, dont certains s’opposent à la violence et aux discriminations et tentent de s’intégrer positivement dans le football ? Ce sport n’est-il qu’une activité économique, dirigée par les patrons des clubs et des fédérations, et les supporters seulement des clients ? Ou est-il une activité sportive et sociale qui pourrait être organisée de manière plus démocratique et au sein de laquelle les supporters pourraient constituer un acteur à part entière ?

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Nicolas Hourcade


http://humanite.fr/07_07_2011-les-supporters-de-demain-seront-ils-trait%C3%A9s-comme-des-clients-ou-des-acteurs-%C3%A0-part-enti%C3%A8

Écrit par : Julian 83 13/07/2011 10:31

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Une interdiction de stade d'un supporteur du PSG annulée en justice

Le tribunal administratif de Versailles a annulé fin juin l'interdiction de stade prononcée en septembre 2010 à l'encontre d'un supporteur du Paris SG (L1 de football) après une manifestation non déclarée en marge du Parc des Princes. Ce supporteur avait participé le 7 août 2010 à une manifestation non déclarée devant l'un des accès au stade du Parc des Princes, en marge d'un match Paris SG - Saint-Etienne, pour dénoncer la suppression des abonnements dans les virages Auteuil et Boulogne décidée par les dirigeants du club parisien.

TF1
http://lci.tf1.fr/filnews/sport/une-interdiction-de-stade-d-un-supporteur-du-psg-annulee-en-justice-6576991.html

Écrit par : jp.sorin 13/07/2011 11:33

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VERSAILLES, 13 juil 2011 (AFP) - Le tribunal administratif de Versailles a annulé fin juin l'interdiction de stade prononcée en septembre 2010 à l'encontre d'un supporteur du Paris SG (L1 de football) après une manifestation non déclarée en marge du Parc des Princes.

Dans sa décision, dont l'AFP a obtenu copie mercredi, le tribunal administratif a considéré que les éléments produits par le préfet de police étaient "insuffisants, à eux seuls, à établir qu'à la date de la décision attaquée, le comportement d'ensemble de M. M. lors des manifestations sportives constituait une menace pour l'ordre public".

Ce supporteur avait participé le 7 août 2010 à une manifestation non déclarée devant l'un des accès au stade du Parc des Princes, en marge d'un match Paris SG - Saint-Etienne, pour dénoncer la suppression des abonnements dans les virages Auteuil et Boulogne décidée par les dirigeants du club parisien.

Un groupe de supporteurs avait été interpellés.

Selon le Collectif du 7 août, créé pour dénoncer ces interpellations, 249 personnes avaient été interdites de stade.

"Des milliers de supporters ont été poussés vers la sortie, stigmatisés et criminalisés dans le seul but de les remplacer par des consommateurs plus dociles et au plus fort pouvoir d'achat", écrit le collectif dans un communiqué, dénonçant des "décisions arbitraires et lourdes de conséquences pour (la) vie personnelle et professionnelle" des supporters.

"Nous demandons également aux nouveaux actionnaires du PSG de reconsidérer totalement le traitement de ses anciens abonnés", ajoute-t-il.

Plusieurs membres du collectif ont intenté des recours contre leur interdiction de stade et attendent une réponse de tribunaux d'Ile-de-France, principalement à Paris, "d'ici la fin de l'été".

mb/ng/nal

AFP 131109 JUL 11

13-07-2011 11:09:14
Pays : FRA
FRFR

FRS1122 0341 /AFP-EB35

Écrit par : HHA 13/07/2011 20:35

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Plan Leproux : un bilan vraiment positif ?

Robin Leproux à peine révoqué, la mairie de Paris s’est empressée de saluer son action de lutte contre la violence. Car ce qui aurait pu maintenir Leproux comme président et ce qui restera à n’en pas douter de son action de président, c’est bien son plan « Tous PSG », salué de toutes parts pour avoir ramené le calme au Parc. A y regarder de plus près, le bilan est-il si positif ? Si la réaction volontaire de Leproux à une situation de crise intolérable mérite d’être saluée, les résultats apparaissent en trompe l’œil.

Robin Leproux a pris la présidence du PSG pour diriger la destinée d’un club prestigieux qu’il espérait sortir de la zone de relégation et amener parmi l’élite européenne. Seulement le PSG n’est pas n’importe quel club et son public non plus. En débarquant au Parc, Leproux est confronté à une situation explosive. D’une part, des associations de supporters puissantes, essentiellement basées à Auteuil, qui nourrissent une franche hostilité envers l’actionnaire majoritaire, Colony Capital. De l’autre, du coté du Kop of Boulogne, un fort noyau d’indépendants et de hooligans, vaguement laissé en autogestion après la dissolution des Boulogne Boys. Surtout, Leproux prend les commandes au début d’une saison où les tensions entre les deux tribunes, mises de côté depuis quelques temps suite au conflit Boulogne-Tigris et à la mort de Julien Quemener, se remettent à monter en puissance sur fond de rivalités et de radicalisation politique, jusqu’au tragique PSG-OM du 28 février 2010 et la mort de Yann Lorence. Pendant cette première saison, Leproux donne l’impression de naviguer à vue. Déboussolé et sincèrement atterré, il multiplie les déclarations maladroites et ne contribue en rien à clarifier l’action du département supporters qui est loin d’être sans responsabilités dans la recrudescence du conflit entre les deux tribunes. Il laisse de bonnes raisons de penser que ce qui le dérange, c’est beaucoup plus la posture contestataire d’Auteuil que le racisme de Boulogne.

Pourtant, sous la pression des actionnaires et des autorités (la France est alors en pleine candidature pour obtenir l’Euro 2016), y compris au plus haut sommet de l’Etat (qui suit de très près, comme on l’a vu récemment avec les Qataris, l’actualité du club de la capitale), Leproux annonce, en vue de sa seconde saison à la présidence, une série de mesures radicales et inédites pour lutter contre la violence. Rendu public le 18 mai 2010, le plan « Tous PSG » s’attaque frontalement à l’antagonisme Boulogne-Auteuil en supprimant les abonnements en tribunes Auteuil, Boulogne, G et K et en instaurant un placement aléatoire lors des achats de places dans ces tribunes. En revanche, contre toute attente, il n’adopte pas vraiment la stratégie dite « anglaise » de la hausse des tarifs, peut-être par conviction, peut-être aussi par réalisme économique.

Un volontarisme louable

Cette réponse énergique est indiscutablement à porter au crédit de Robin Leproux, après trois décennies d’accommodements et de négociations plus ou moins douteuses avec les franges les plus dures des gradins. Cependant, son action est rendue possible par la vigoureuse réaction des pouvoirs publics qui prononcent dès le printemps la dissolution des principales associations de supporters du PSG et qui, dès la reprise, se lancent dans une politique aussi répressive que liberticide envers tous ceux qui contestent le plan Leproux. Ainsi, à l’occasion du premier match de la saison 2010-2011, une véritable rafle est organisée parmi les supporters manifestant devant le stade contre le plan Leproux. 250 interdictions de stade (IDS) sont alors prononcées. Il y a quelques jours, le tribunal administratif de Versailles a annulé une de ces IDS. D’autres risquent de l’être bientôt. Mais entre temps, la préfecture de police de Paris a réussi son coup, d’autant que les interdictions de déplacement se sont multipliées toute l’année et que la loi LOPPSI 2 a encore renforcé les possibilités d’action à l’encontre des supporters.

Désorganisés par la dissolution des principales associations de supporters et par la rude réaction des pouvoirs publics, de nombreux anciens abonnés des virages, qui s’estiment injustement victimes d’un plan annoncé sans concertation avec les supporters, s’opposent à Robin Leproux mais de manière désorganisée, malgré les efforts de l’association Liberté pour les Abonnés. Dénonçant l’impossibilité de se rassembler en tribune et un projet de Disneylandisation du Parc des Princes, LPA et les anciens responsables des virages appellent au boycott du Parc des Princes pour l’ensemble de la saison. Une décision qui a sans doute sauvé le plan Leproux. Car si l’absence d’une grande partie des supporters historiques engendre une baisse significative de l’ambiance et une hausse symétrique des insultes envers les visiteurs et les Marseillais, elle assure également une certaine paix au Parc et à ses alentours. Il ne faut pas oublier que c’est aussi parce que de nombreux supporters ont déserté le Parc que les problèmes s’en sont éloignés. Qu’aurait donné, sans cela, le placement aléatoire ? Est-il viable d’affirmer que les anciens abonnés des deux virages doivent être capables de se côtoyer sur les gradins, sans jamais dire que pour un jeune Maghrébin ou Noir, ce sera délicat d’accepter d’être aux côtés de certains durs de Boulogne qui lui auront été hostiles pendant des années ?

Un bilan mitigé

De plus, le désir de Leproux de faire table rase du passé n’est pas allé suffisamment loin. Comment justifier le maintien au sein du club des responsables de la sécurité et des relations avec les supporters dont le bilan était pour le moins négatif ? Pourquoi ne pas avoir tendu la main aux supporters historiques non violents ? Finalement, entre une bonne partie de la mouvance LPA et Leproux, c’est un peu l’histoire d’un rendez-vous manqué. Ils voulaient peu ou prou la même chose, de l’ambiance sans violence, mais ils n’ont jamais su s’entendre. C’est de la responsabilité des supporters, qui ne sont pas parvenus à proposer une formule alternative crédible et à prendre leurs distances avec les franges les plus dures. Mais c’est aussi de la responsabilité de Robin Leproux de n’avoir pas su créer les conditions d’un dialogue fructueux et de ne pas avoir compris qu’une bonne partie des supporters historiques méritait un autre traitement. La tentative de renouer les discussions à l’automne, via la nomination de médiateurs appréciés des supporters comme Alain Cayzac, n’a d’ailleurs été qu’un leurre.

La deuxième version du plan, appliquée pour les matches retour, assouplit la formule initiale en permettant de nouveau aux supporters de s’abonner en virage, de manière toujours aléatoire. En revanche, elle s’avère résolument hostile aux associations de supporters dont l’action est très (trop) rigoureusement encadrée. La « charte 12 » marque clairement la volonté de concevoir les abonnés comme des clients individuels. Le Parc s’est certes de nouveau rempli au fur et à mesure que le classement laissait augurer d’une qualification en Champions League. Les aspects les plus caricaturaux d’animation à l’« américaine » ont été abandonnés. Les appels au retour des anciens abonnés se sont multipliés. Malgré tout, cette année, ce ne fut plus le Parc des Princes d’avant, pour le meilleur, avec la disparition des tensions, et pour le pire, avec la disparition de l’ambiance.

La fin de la culture ultra au Parc

La résolution des problèmes de violence et de racisme permettrait de justifier beaucoup de dommages collatéraux. Mais si les deux tribunes accueillent désormais des supporters de toutes origines, on ne peut être que troublé par la poursuite des discussions entre la direction du PSG et la frange de Boulogne qui a contribué à en faire une tribune blanche. Quant aux incidents, s’ils ont largement disparu du Parc et de ses alentours, c’est aussi à cause du boycott de nombreux supporters. De plus, entre les franges les plus radicales, les violences se sont déplacées dans des zones éloignées du stade voire dans d’autres lieux (comme les manifestations politiques). Avant de tirer un bilan définitif du plan Leproux, il convient donc d’attendre de voir si cet apaisement des tensions va s’avérer durable.

En revanche, une conséquence évidente du plan Leproux est d’avoir brisé les faibles (relativement à la taille de l’agglomération) passions populaires qui avaient fini par se cristalliser autour du club, l’imposant petit à petit dans le décor social et culturel de Paris et de sa banlieue. Il est vraisemblable que le Parc aura de nouveau son public, des « fans », mais guère plus de supporters. Finalement, Leproux a proposé, à l’ensemble du foot français, un nouveau modèle de relation entre un club et ses « clients » des tribunes. Signant ainsi la fin d’une certaine culture ultra à Paris, peut-être demain dans tout l’hexagone. Car Leproux a montré la voie à suivre à ses collègues dirigeants de clubs. Comme le président du LOSC, Michel Seydoux, le clamait en juin dernier dans l’Equipe, « Les patrons, c’est nous. Pas les supporters ». Cet héritage risque d’être le seul qu’aucun de ses successeurs n’aura envie de retoucher.


sofoot.com

Écrit par : xo157 14/07/2011 07:53

Citation (Le Parisien)
Trois interdictions de stade annulées par la justice

C’est une victoire au goût de revanche pour les supporteurs du PSG bannis. Le tribunal administratif (TA) de Versailles (Yvelines) a annulé, le 23 juin, l’interdiction de stade prononcée en septembre 2010 à l’encontre de trois fans du club. Des décisions similaires pourraient suivre car d’autres supporteurs, visés par la même sanction, ont contesté.

249 personnes concernées

Le 7 août 2010, de nombreux fans du PSG avaient manifesté contre le choix des dirigeants du club de supprimer les abonnements à Auteuil et Boulogne lors d’un rassemblement aux abords du Parc des Princes à l’occasion du premier match de la saison contre Saint-Etienne. « Certaines de ces personnes se sont retrouvées encerclées par les forces de l’ordre. On les a accusées d’avoir créé volontairement ce regroupement et d’avoir eu un comportement violent », explique Me Gilbert Collard, avocat des trois fans dont le recours a abouti. Selon le collectif fondé pour dénoncer ces interpellations, 249 personnes ont été frappées par des interdictions de stade.
Ces supporteurs se sont vu privés de matchs au Parc, à l’extérieur et en Coupe d’Europe, obligés pour certains de pointer au commissariat à chaque rencontre du PSG. «Le TA de Versailles estime que les éléments fournis par la préfecture de police de Paris (PP) sont insuffisants pour démontrer que le comportement de mes clients menaçait l’ordre public. Cela prouve l’échec de la communication répressive », réagit Me Collard, qui défend une quinzaine de bannis. De son côté, la PP va faire appel des annulations. Selon elle, il s’agit de cas isolés qui ne remettent pas en cause ses dispositifs ayant permis de ramener le calme au Parc.

Écrit par : HHA 14/07/2011 10:11

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Les anti-Leproux à la fête

La révocation de Robin Leproux a fait des heureux chez les responsables des tribunes Auteuil et Boulogne du Parc des Princes, en conflit ouvert avec l'ancien président du Paris-SG, débarqué mercredi par les nouveaux actionnaires du club parisien. S'estimant victimes du plan de sécurité mis en place après le décés d'un supporter en mars 2010, les ultras ont fêté son départ mercredi devant le Parc des Princes lors d'un rassemblement improvisé, qui a été dispersé par la police. Dans un communiqué, jeudi, ils ont «salué» la décision de la nouvelle direction et lui ont réclamé la tenue d'«états généraux du supporter». «Le Parc des Princes doit être sain et bouillant, c'est comme cela qu'il redeviendra magique.»


lequipe.fr

Écrit par : Titi' 14/07/2011 13:00

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Communiqué Paris SG fans du 13/07/2011

Nous, supporters actifs du Paris SG des tribunes Auteuil, Boulogne, G ou K, saluons la décision prise lors du conseil de surveillance du club, qui a révoqué Robin Leproux de la présidence du Paris Saint-Germain. Par son inexpérience (pour ne pas évoquer l’incompétence), Robin Leproux est le président qui a le plus mis en danger les supporters actifs parisiens. De Montpellier à Marseille en passant par Lille, les drames liés aux supporters ont émaillé cette présidence, avant que n’intervienne l’inqualifiable décès d’un supporter. Au lieu d’agir tant qu’il était encore temps sur le fond du problème, son action s’est faite en retard et uniquement sur la forme en stigmatisant la supposée violence des tribunes populaires. Nous ne regretterons pas l’homme qui en privé assure qu’il n’a pas décidé de ce plan, avant de s’attribuer en public les mérites de ce même plan. L’avenir proche nous dira à qui il mentait.

Nous demandons à la nouvelle direction de convoquer dans les meilleurs délais des états généraux du supporter parisien afin que de réelles mesures soient prises pour que plus jamais, nous n’ayons à choisir entre la sécurité et la ferveur. Le Parc des Princes doit être sain et bouillant, c’est comme cela qu’il redeviendra magique.

PSGMAG.NET

Écrit par : suppparis 04/08/2011 15:50

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Sécurité au PSG: les nouveaux actionnaires restent mobilisés

mer, 03 août 12:35:09 2011
PARIS (AFP) - Le plan de sécurité mis en place autour du Paris SG (L1 de football) la saison dernière va se poursuivre cette saison avec les nouveaux actionnaires, assure le directeur de cabinet du préfet de police de Paris Jean-Louis Fiamenghi dans un entretien à l'AFP.

Q: Les nouveaux actionnaires du Paris SG vous ont-ils fait part de leur volonté de poursuivre le plan de sécurité mis en place la saison dernière?

R: "J'ai reçu récemment la nouvelle équipe dirigeante pour savoir s'ils étaient dans le même état d'esprit que l'ancienne équipe. Et ils le sont, à savoir qu'il faut un Parc apaisé. Ils restent sur la même ligne avec le même dispositif pour l'instant."

Q: Quel bilan faites-vous de la saison écoulée?

R: "Ecoutez, on a pu prendre des interdictions administratives d'urgence dans le premier mois où près de 250 personnes ont été mises de côté, et notamment des leaders. Sur l'ensemble de l'année, il y a eu environ 300 interdictions de stade. Et avec l'interdiction des virages Auteuil et Boulogne, on a cassé les deux bandes, car c'était bien des bandes. Globalement ce dispositif a donc bien marché."

Q: Le climat est-il totalement apaisé?

R: "Il y aura toujours des tensions parce qu'on a pas à faire à des individus mais à des groupes. On est vraiment en équilibre. Grâce à la Loppsi II (loi sur la sécurité intérieure), nous allons être plus efficaces. Le spectre des infractions (dans les stades et autour des enceintes sportives, ndlr) est plus large."

Q: Y a-t-il encore des supporteurs considérés comme dangereux au Paris SG?

R: "Je pense qu'il y en a 100 à 150 qui sont encore peut-être nostalgiques de certaines choses. Mais encore une fois on ne part pas en guerre contre les supporteurs, on est contre les gens violents. Dès l'instant où les supporteurs auront compris qu'ils doivent venir voir un match et faire la fête normalement comme dans un match de rugby par exemple, tout le monde sera d'accord."

Q: L'année dernière, des incidents avaient éclaté avec des supporteurs du Paris SG dans des matches de moindre importance faisant craindre que la violence ne se déplace...

R: "C'est l'un de nos soucis pour cette saison, les matches de divisions secondaires où joueront certaines équipe du Paris SG, les équipes féminines, le basket... Mais nous allons renforcer la surveillance de ces événements."

Q: Y a-t-il eu des pressions pour reformer les virages Auteuil et Boulogne au Parc des Princes?

R: "Il y a eu des discussions, certains leaders de groupes de supporteurs ont tenté."

Q: Certains supporteurs ont-ils tenté de contourner le mode aléatoire de distribution de billets pour se reformer?

R: "Oui, il y a eu des tentatives. Notamment samedi (lors de la 1re journée de L1), il y a des tentatives. Des anciens d'Auteuil et de Boulogne veulent se retrouver. Mais on le sait. On observe ce qui ne veut pas dire qu'on punit obligatoirement. Mais s'ils veulent la guerre ils l'auront."

http://fr.sports.yahoo.com/03082011/1/securite-au-psg-les-nouveaux-actionnaires-restent-mobilises.html

Écrit par : suppparis 04/08/2011 16:03

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Mis à jour le 03/08/2011 16:48

PSG - PP : une rentrée sous le signe de la continuité

Si la tension avait marqué la saison 2009/2010, c’est l’apaisement qui a prévalu en 2010/2011 et ce grâce à la mise en place par la préfecture de police d’un plan sécurité drastique, en partenariat avec la direction du Paris Saint-Germain. Si le club a désormais une nouvelle équipe à sa tête, il n’y a pas de changement en vue au niveau de la sécurité : la continuité d’action, ce sera le credo pour 2011/2012.

Pour nous en parler, Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police...

Vous avez eu l’occasion de rencontrer les nouveaux dirigeants du PSG, notamment, Benoît Rousseau, le président par intérim, qu’en est-il ressorti ?

On ne modifie pas un plan qui a bien fonctionné, le partenariat va donc se poursuivre avec cette nouvelle équipe, les supporters seront toujours placés de façon aléatoire, les abonnements seront possibles sous certaines conditions dans les virages populaires et la lutte contre les incivilités sera accentuée. En effet, la saison passée, si des familles ont remplacé les anciens abonnés, des jeunes sont également venus en nombre assister aux matchs, certains adoptant un comportement vindicatif : propos outranciers et injurieux envers les supporters et joueurs adverses, crachats…

Disposez-vous de nouveaux moyens d’action ?

La LOPPSI 2* a effectivement accru notre champ d’intervention, notamment s’agissant des interdictions de stade (IDS). Désormais l’interdiction peut aller jusqu’à un an - 6 mois auparavant - voire 2 ans en cas de récidive et les motifs ont été élargis. En outre, la liste des IDS sera systématiquement communiquée aux clubs et fédérations sportives et l’IDS s’appliquera pour les rencontres se déroulant à l’étranger ; à cette fin, nous travaillerons main dans la main avec la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). La loi a également rendu possible la mise en place de « périmètres d’interdiction » : il s’agit de définir autour du stade un périmètre dont l’accès peut être interdit à certaines personnes comme les supporters de tel ou tel club ou ceux démunis de billets.

Et sur le terrain, pour vos « équipes », quelles consignes ?

Toujours trouver un équilibre entre la prévention et la répression, nous serons très présents et vigilants samedi pour le premier match qui opposera le PSG à Lorient afin de montrer aux supporters qui pourraient être tentés de revenir à leurs anciennes pratiques que nous demeurons inflexibles, nous n’agissons pas contre le sport mais au contraire, nous veillons à ce que les principes qui l’animent soient respectés : tolérance, respect… Nous serons plus mobiles, des patrouilles à l’extérieur du Parc des Princes détecteront les comportements dangereux et réagiront dès la constitution de groupes violents. Nous lutterons avec encore plus de fermeté contre l’alcool et les débordements qu’il génère ; des arrêtés relatifs à la consommation, à la détention et à la vente d’alcool aux abords du stade seront de nouveau pris.
L’action de la préfecture de police ira au-delà des seuls matchs de ligue 1 ou des rencontres qui se tiennent au Parc ; l’année passée, nous avons pu constater que des regroupements et des violences s’étaient produits dans la région parisienne à l’occasion de matchs de divisions inférieures, de rencontres féminines ou de celles de la section jeunes, nous serons donc également présents lors de ces rencontres.

Interview tiré du site de la ppp ph34r.gif
http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Actualites/Evenement/PSG-PP-une-rentree-sous-le-signe-de-la-continuite

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