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Ljuboja tenté par Grenoble

Selon la presse parisienne, mercredi, Danijel Ljuboja serait prêt à rejoindre Grenoble qui a manifesté son intérêt pour l'attaquant serbe de Stuttgart. L'ancien joueur du Paris-SG met en avant ses bonnes relations avec "Mecha" Bazdarevic qui était son entraîneur à Sochaux. Ljubola, 30 ans, assure être en contact avec deux autres clubs de L1. Son contrat avec le VfB prend fin en juin prochain.

L'Equipe.fr

Everton : Arsenal piste Arteta
Rédaction 365 - mercredi 31 décembre 2008 - 12h58

Mikel Arteta, le milieu espagnol d'Everton, serait dans le viseur d'Arsenal (L1 anglaise).

Selon le quotidien anglais The Guardian, Arsenal pourrait prochainement formuler une offre de près de douze millions d'euros pour recruter le milieu espagnol Mikel Arteta (26 ans, Everton), dont le contrat expire en juin 2012. Aux dernières nouvelles, les Toffees ne seraient toutefois pas vendeurs.

R.L. (Rédaction Football365.fr)

Le latéral gauche Boukary Dramé, prêté l'été dernier par Sochaux à la Real Sociedad, ou il joue peu, pourrait rebondir cet hiver à Bolton

Foot - ARG - Boca - Bianchi, nouveau manager

Comme prévu, Carlos Bianchi est de retour à Boca Juniors. Le club de Buenos Aires, vainqueur du championnat d'ouverture 2008, lui a fait signer un contrat de trois ans en tant que manager général. "El Virrey" touchera 1,28 millions d'euros pour toute la durée du bail et une clause stipule qu'il ne pourra pas entraîner le club, même si l'entraîneur Carlos Ischia venait à être remercié ou était démissionnaire.

L’espoir déçu du PSG veut retrouver la Ligue 1

06/01/2009 - 17 h 59 - Matthieu Margueritte

Âgé de 23 ans, Rudy Haddad a quitté le Paris Saint-Germain il y a bientôt trois ans. Formé dans le club de la capitale, ce milieu de terrain est ensuite passé du côté de Valenciennes avant d’aller s’exiler en Israël. Au Maccabi Tel-Aviv.

Après un an et demi passé en Ligat ha’Al, l’ancien Francilien pourrait faire son come-back en Hexagone. Selon Le Parisien, Strasbourg serait très intéressé par son profil. Aucune offre officielle n’a cependant été formulée. De son côté, le joueur a confirmé qu’un retour en France le plairait, mais lui voudrait davantage réintégrer une formation de Ligue 1.

Foot - Transferts - E. Cissé libéré par Besiktas ?

L'ancien Parisien Edouard Cissé, parti tenter l'aventure en Turquie lors de l'été 2007, au Besiktas Istanbul, tenterait de profiter des difficultés financières rencontrées actuellement par son club pour être libéré de son contrat, qui court jusqu'en juin prochain. Selon le quotidien turc Sabah, les différentes parties seraient actuellement en cours de négocations, mais le club stambouliote ne devrait pas s'opposer longtemps au départ du milieu français.

Edouard Cissé, 30 ans, milieu de terrain du Besiktas Istanbul, a obtenu un bon de sortie du club turc avec lequel il est sous contrat jusqu’en juin. L’ex-joueur du PSG possède plusieurs pistes en France (Monaco et Nancy), mais aussi en Angleterre, en Italie et en Russie.

Portuguesa : Retour de Christian

L'attaquant brésilien Christian, qui a porté les couleurs du PSG et de Bordeaux voici quelques années, a quitté son club mexicain pour rejoindre le club brésilien de Portuguesa où il a joué par le passé.

Christian, l'ancien attaquant du PSG et de Bordeaux, fait son retour à Portuguesa. Parti l'année dernière au Mexique, à Pachuca, il continue son périple qui l'a amené à jouer dans 16 clubs différents dont le Galatasaray en Turquie et l'Omiya Ardija au Japon. Christian a signé pour un an.

Bernard Lama rejoint Canal +
Après Jean-Pierre Papin, ancien entraîneur de Lens, c'est Bernard Lama qui rejoint Canal plus comme consultant.

En cette période de mercato, l'ancien gardien de but du PSG commentera plus particulièrement les matches de Premier League aux côtés de Stéphane Guy. Bernard Lama devrait également intervenir régulièrement dans l'émission les spécialistes.

Communiqué officiel - AS Monaco FC
Jeudi 15 janvier 2009

José Cobos, coordinateur sportif de l’AS Monaco FC

José Cobos, 40 ans, a été nommé ce jeudi coordinateur sportif de l’AS Monaco FC. Ancien footballeur professionnel, il rejoint ainsi la grande famille de l’ASM FC où il aura pour principale mission la gestion de la vie quotidienne du groupe professionnel. Placé sous l’autorité du Président Jérôme de Bontin, il travaillera en étroite collaboration et de façon transversale avec Ricardo et la cellule de recrutement. José Cobos aura également la responsabilité des relations avec les clubs et les Centres de Formation étrangers, ainsi que la gestion des partenariats sportifs existants, notamment avec le Chicago Magic et le Rush Soccer, et ceux que l’ASM FC entend développer dans d’autres régions du monde.

Né le 23 avril 1968, frère cadet de Vincent, lui aussi ancien Pro, José a débuté sa carrière professionnelle au Racing Club de Strasbourg à l’âge de 19 ans. Cinq saisons pleines (148 matches, 10 buts) au sein de son club formateur font de lui un des arrières gauche les plus demandés du championnat. José choisit le Paris Saint-Germain, où il côtoiera un certain Ricardo. Avec le PSG, il sera champion de France en 1994, vainqueur de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue en 1995. José Cobos dispute également la Coupe d’Europe (19 matches entre 1993 et 1997), jouant les demi-finales de la Ligue des Champions en 1995 et remportant la Coupe des Coupes l’année suivante.

Après une expérience en Espagne, à l’Espanyol Barcelone (1996-1998, 43 matches de Liga, 1 but), puis un bref passage au TFC (1998-1999, 21 matches), le latéral gauche reconverti défenseur central, international Espoirs, A’ et présélectionné en A, se pose sur la Côte d’Azur, à l’OGC Nice. Trois saisons en Ligue 2 (71 matches, 2 buts) puis trois autres parmi l’élite en tant que capitaine (100 matches, 5 buts) lui offrent une belle fin de carrière. A l’été 2005, à
l’âge de 38 ans, José Cobos met fin à l’aventure et devient entraîneur adjoint de Frédéric Antonetti pendant deux saisons. Après un passage au sein de la cellule recrutement, il a quitté l’OGCN en octobre 2007.

Hoffenheim va chercher un remplaçant à Ibisevic

Hoffenheim le leader surprise de la Bundesliga allemande cherche à enrôler un attaquant pour remplacer Vedad Ibisevic qui pourrait être forfait pour le reste de la saison après avoir subi une blessure au genou en match amical.

Une diagnostic final de la blessure d'Ibisevic était toujours attendu jeudi, mais les dirigeants du club penchent pour une déchirure partielle du ligament antérieur du genou droit.

"Il est clair que nous devrons chercher quelqu'un si la nature de la blessure est confirmée", a déclaré l'entraîneur Ralf Rangnick joint en Espagne.

Ibisevic, meilleur réalisateur de la Bundesliga avec 18 buts, a rejoint jeudi l'Allemagne depuis l'Espagne, où Hoffenheim est en stage de préparation de la deuxième moitié de la saison qui reprendra fin janvier.

L'attaquant bosniaque a joué un rôle majeur pour porter au sommet du championnat d'Allemagne le promu Hoffenheim. Le petit club possède une meilleure différence de but sur le Bayern Munich. Ibisevic avait déclaré cette semaine vouloir prolonger son contrat avec Hoffenheim, qui expire à la fin de la saison.

De nombreux spécialistes estimaient qu'Ibisevic pourrait menacer le record de 40 buts inscrits par Gerd Mueller lors de la saison 1971-72.

Il s'est blessé lors de la défaite 2-0 d'Hoffenheim en amical face à Hambourg en Espagne.

Jan Schindelmeiser le manager du club de la petite ville de 3.000 habitants pense qu'Ibisevic risque d'être absent pour au moins six mois. AP

Foot - ITA - Coupe - Ronaldinho prend 3 matches

Confondu par la vidéo pour un coup porté à David Rozehnal lors du match de Coupe d'Italie de l'AC Milan contre la Lazio Rome, Ronaldinho a été suspendu pour trois matches dans cette compétition. Le Milan étant éliminé, c'est l'an prochain qu'il purgera sa suspension.

L1 / GRENOBLE : Le GF38 cherche son neuf

vendredi 16 janvier 2009 - 16h39
Radomir Djalovic, l’attaquant du Rapid Bucarest, intéresserait fortement Grenoble. Mais les négociations ne sont pas aisées. Du coup, le Serbe Danijel Ljuboja ferait toujours partie des solutions de repli toujours envisagées par le club isérois.

Après le renfort du défenseur central Bostjan Cesar, et en attendant celui d’un milieu de terrain (*), Grenoble s’active également pour mettre la main sur un attaquant supplémentaire. Avec les seuls Nassim Akrour et Daniel Moreira comme avant-centres de métier, Mécha Bazdarevic a besoin de renfort. Plusieurs pistes ont donc été activées au sein du championnat de France, et notamment celles de Mamadou Samassa, Anthony Modeste et Luigi Pieroni. Mais sans suite pour le moment. Les Isérois se retrouvent dans l’obligation de ratisser large, voire très large.

Le GF38 pensait avoir trouvé la perle rare en la personne du Sénégalais Matar Coly (24 ans, Neuchâtel Xamax), mais l’ancien Lensois a finalement privilégié l’offre d’Al Wahda (Emirats Arabes Unis). Même son de cloche concernant le Macédonien Ilco Naumoski (25 ans, SV Mattersburg) ou l’Irakien Younis Mahmoud (25 ans, Al Gharafa) qui plaisait fortement à Mécha Bazdarevic. Alors qui sera l’heureux élu ?

Jeudi, Pierre Wantiez, le directeur général délégué du club grenoblois, s’est rendu à Bucarest pour négocier la venue de l’international monténégrin Radomir Djalovic (26 ans, Rapid Bucarest). Selon nos informations, les dirigeants roumains auraient fixé la barre à un million d’Euros, une somme jugée trop importante par le GF38. Mais les contacts ne seraient pas rompus pour autant. En cas d’échec des négociations, Didier Yah Konan (24 ans, Rosenborg), Ideye Brown (20 ans, Neuchâtel Xamax) et Danijel Ljuboja (30 ans, Stuttgart) figureraient également sur les tablettes de la formation iséroise. A suivre.

(*) : Outre Ibrahim Maaroufi (Inter Milan / FC Twente), actuellement à l’essai, le GF38 songerait également à Pierre Ducasse, Edouard Cissé et Andraz Kirm.

Foot - Transferts - Ljuboja est sur le marché

Le nouvel entraîneur du VfB Stuttagrt Markus Babbel ne compte plus du tout sur Danijel Ljuboja, devenu indésirable. L'ancien joueur de Sochaux, Strasbourg et Paris ne fait plus partie de l'effectif pro suite à son refus de prendre part au stage de reprise de son club au Portugal. Sous contrat jusqu'en juin, l'attaquant est prié de trouver un point de chute dans les plus brefs délais.

Anelka est écoeuré

Nicolas Anelka, l’attaquant de l’équipe de France et de Chelsea, a réagi hier soir à la procédure mise en oeuvre pour écarter Charles Villeneuve de la présidence du PSG. Proche de l’ex-président comme Claude Makelele, Anelka, qui suit de très près ce qui se passe au sein du club de la capitale, déplore cette décision et défend le court bilan de l’ancien journaliste de TF 1.

« Il a voulu être rassuré sur les intentions des actionnaires »

« C’est une erreur et une perte, explique le joueur formé au PSG. Le limoger reviendrait à rechercher l’instabilité et on pourrait s’acheminer vers une crise plus grave encore que celle que vit le club en ce moment. Charles Villeneuve a fait ça pour aider le PSG, pas pour alimenter la polémique. Il est arrivé au club avec des ambitions, à partir du moment où il a vu que tout se passait bien, il a voulu être rassuré sur les intentions des actionnaires afin de bâtir un grand club capable de revivre les heures des Ginola, Weah… Au lieu de chercher à le virer, Sébastien Bazin aurait dû provoquer une réunion entre eux pour qu’ils s’expliquent franchement. »
Anelka avoue avoir été surpris quand il a appris samedi soir que le club de son coeur avait de nouveau sombré dans la crise. Pour lui, les intentions de Villeneuve sont louables et ne méritaient pas une telle sanction. « Depuis son arrivée, il a géré les problèmes internes, le club est stable et les résultats sont positifs. On lui reproche d’essayer d’attirer de nouveaux investisseurs et on dit que ce n’est pas son boulot. Mais c’est le boulot de qui ? A ce jour, que je sache, l’actionnaire principal n’a pas ramené grand-chose en termes de fonds nouveaux. »

Haddad vers Châteauroux

L'ancien Parisien Rudy Haddad devrait effectuer son retour en France dans les prochains jours. Selon les informations de L'Equipe, le milieu offensif est attendu du côté de Châteauroux, qui lutte pour le maintien en L2. Il doit être prêté sans option d'achat jusqu'à la fin de la saison. Son contrat avec le Maccabi Tel-Aviv expire en juin 2010.

Espanyol : Pochettino entraîneur ? (19/01/2009)

L'ancien joueur du Paris SG (2000-2003), Mauricio Pochettino, pourrait devenir l'entraîneur de l'Espanyol Barcelone, si l'on en croit le quotidien catalan Sport. Il remplacerait José Manuel Esnal "Mané". L'Espanyol est 18e de Liga, à cinq points du premier non relégable, et vient d'encaisser un 4-0 contre Malaga. L'Argentin de 36 ans connaît bien le club pour y avoir joué pendant plus de 9 ans. (Par Simon Bardet)

Transfert - Espagne: Pochettino nouvel entraîneur de l'Espanyol Barcelone
AFP 20.01.09 | 12h40

L'Argentin Mauricio Pochettino a été nommé mardi nouvel entraîneur de l'Espanyol Barcelone (1e div. espagnole de football), en remplacement de José Manuel Esnal, "Mané", destitué lundi soir, a annoncé le club catalan sur son site internet. Le nouvel entraîneur doit être officiellement présenté mardi après-midi, avant de diriger son premier entraînement, selon le club. Il remplace "Mané", 58 ans, limogé lundi soir, en raison notamment des mauvais résultats sportifs de l'équipe, 8e au classement de la Liga après 19 journées. "Mané" venait tout juste d'être nommé, le 1er décembre, en remplacement de Bartolomé Marquez. Pochettino, 36 ans, est un ancien joueur de l'Espanyol (1994-2000 et 2004-2006) et a également évolué en France à Bordeaux et au Paris SG. L'Espanyol Barcelone dispute mercredi les quarts de finale aller de la Coupe d'Espagne contre son rival catalan, le FC Barcelone.

Foot - Transferts - Haddad prêté à Châteauroux

Il revient en France. Après un an et demi passé à Maccabi Tel-Aviv, Rudy Haddad est de retour dans son pays natal. Le joueur formé au Paris Saint-Germain s'est engagé mercredi avec Châteauroux pour un prêt de six mois. Il portera le numéro 28 et devrait être qualifié pour la rencontre contre Lens (vendredi 23 janvier, 20h30) précise le communiqué de la Berrichonne.

Foot - L2 - Sedan - Badiane conteste sa blessure

En arrêt de travail depuis le début de la saison, le défenseur central de Sedan Jean-Michel Badiane conteste la reconduction de son arrêt de travail en juillet dernier. «Mon arrêt de travail (ndr : pour une blessure au genou) avait été reconduit par le médecin du club, a déclaré l'ancien pensionnaire du PSG au journal L'Equipe, alors que mon chirurgien n'avait délivré aucune contre-indication à la pratique du football».

«Je me suis d'ailleurs entraîné normalement jusqu'au 15 décembre, a-t-il aujouté, et aujourd'hui, je veux faire reconnaître mon préjudice sportif». Opéré du genou en 2005, Badiane n'a plus joué en L2 depuis juillet 2007. Il assure ne plus percevoir de salaire depuis le mois de septembre.

Mardi, la commission juridique de la LNF examinait l'affaire, finalement renvoyée devant la commission centrale médicale de la Fédération, qui rendra un avis.

22/01/2009 - 20:26

Espanyol-Pochettino: "Très fier"

Successeur de Mané sur le banc de l'Espanyol de Barcelone, Mauricio Pochettino a réalisé des débuts convaincants en tenant en échec le FC Barcelone (0-0), mercredi soir, en quarts de finale aller de la Coupe du Roi. L'ancien défenseur du PSG est donc satisfait de la performance de ses joueurs: "Je suis très fier. C'est l'Espaynol que nous voulons tous voir, moi le premier. Les joueurs recommencent à se sentir joueurs. Au-delà du résultat, je suis content de l'état d'esprit affiché", a analysé l'Argentin après la rencontre.

Foot - Transferts - Dja Djédjé (GF38) à Strasbourg?

Selon le Dauphiné Libéré, Franck Dja Djédjé pourrait s'engager dans les prochains jours avec Strasbourg. L'attaquant grenoblois (un but cette saison en L1) paye l'arrivée du Camerounais Pierre Boya.

Younousse Sankharé : premiers mots en Rouge et Blanc


Vous signez à Reims. Comment les choses se sont-elles passées ?
Mon agent a eu des echos sur le fait que Luis Fernandez s'intéressait à moi, qu'il me voulait à Reims, qu'il appréciait mon jeu et qu'il comptait me faire progresser. Après, ça s'est fait naturellement.

Pouvez-vous nous présenter votre style de jeu ?
Je suis milieu défensif de formation. Je peux apporter offensivement mais mon poste de prédilection c'est milieu défensif axial.

Vous arrivez du PSG...
Je suis arrivé dans le groupe pro à 17 ans. J'ai signé pro un an après. J'ai fait une douzaine de matches l'an passé toutes compétitions confondues et cette année, j'ai joué quasiment toutes les rencontres en CFA.
J'ai décidé d'être prêté pour progresser.

Que connaissez-vous de votre nouveau club ?
Comme tout le monde je sais que c'est un club mythique et respecté en France. Malgré la position au classement ça ne m'a pas fait peur car je sais que ce club est respecté. Il fallait un déclic, il a eu lieu ce week-end et j'espère que ça va lancer la dynamique.

Vous allez évoluer sous les ordres de Luis Fernandez, ce n'est pas rien !
Je fonctionne à la franchise. j'aime les coaches qui respectent les joueurs mais qui savent leur dire les choses quand il le faut. Pour moi, c'est le coach idéal parce qu'il est comme ça. Il va beaucoup m'apporter dans ses conseils et me faire progresser parce que c'est quelqu'un qui a beaucoup d'expérience.

Foot - Transferts - Gallardo revient à River
Marcelo Gallardo revient à River Plate. Le milieu offensif international argentin a trouvé un accord avec le club de ses débuts mais doit encore passer sa visite médicale, chose qui pourrait poser problème puisqu'il a été opéré d'une pubalgie en décembre. Ancien joueur de Monaco et du PSG, il évoluait au Washington DC United, club avec lequel il a rompu son contrat. Il signera un bail d'une année avec River.

Nicolas Alnoudji existe encore, il joue en Roumanie

Article publié le 21/10/2008 Dernière mise à jour le 21/10/2008 à 16:58 TU


Nicolas Alnoudji sur le seuil de son hôtel à Targu Jiu, dans le centre de la Roumanie.
(Photo : JFP/RFI)

Le milieu de terrain aux 35 sélections chez les Lions Indomptables avait mystérieusement disparu de la circulation en début d’année. Nous l’avons retrouvé dans le centre de la Roumanie, où il s’est engagé cet été avec Pandurii de Targu Jiu, une équipe de première division qui rêve de se construire un palmarès. Et compte pour cela sur son champion olympique camerounais.

De l’envoyé spécial de RFI en Roumanie, Jean-François Pérès

L’histoire commence au mois de juillet. A quelques encablures des Jeux de Pékin, nous nous mettons sur les traces des champions olympiques camerounais de Sydney 2000. Parmi les (rares) joueurs aux abonnés absents, Nicolas Alnoudji, pourtant recensé à Créteil, en Ligue 2 française, quelques mois plus tôt.

Au club cristolien, on affirme n’avoir aucune nouvelle de lui. Nos recherches donnent des résultats cacophoniques. Le milieu de terrain serait en Irlande, ou bien en Chine, pour négocier un nouveau contrat ; il aurait mis un terme à sa carrière pour raisons personnelles ; il ne saurait tarder à revenir en région parisienne, où il est attendu pour le début de la saison.

On en reste là, sans succès, avant que son ex-coéquipier sous le maillot des Lions Indomptables, Patrick Mboma, ne nous souffle que le garçon a pris la direction de la Roumanie. Vérification faite, Nicolas Alnoudji a bel et bien signé dans un modeste club de première division locale, Pandurii (du nom de vaillants combattants régionaux du XIXe siècle). A quelques heures de la clôture du marché des transferts en Europe. Nous sommes fin août.

Une demi-journée pour moins de 300 kilomètres

Un mois et demi plus tard, le 16 octobre. L’été indien joue les prolongations dans les Balkans. A vol d’oiseau, Targu Jiu est à moins de 300 kilomètres de Bucarest. Il nous faudra pourtant près d’une demi-journée pour parvenir sur place.

Une heure et demie pour s’extirper de l’enfer automobile absolu que constitue la capitale roumaine. Puis une heure d’autoroute plein ouest, une centaine de kilomètres qui furent longtemps les seuls du genre dans le pays : l’ex-dictateur Ceausescu voulait rallier le plus rapidement possible sa région natale. Encore deux heures d’une nationale sinueuse, aux courbes dangereuses, où transitent tous les camions de la région vers l’Europe de l’Ouest. Trente kilomètres heure de moyenne. Enfin une grosse heure de départementale à travers collines et villages, paysages charmants, chevaux qui gambadent en liberté, vaches qui paissent sans angoisse.

Avant tout connue pour son enfant du pays, le sculpteur Constantin Brancusi, né dans un village à quelques kilomètres de là, Targu Jiu, un peu moins de 100 000 habitants, a des allures de préfecture rurale endormie. Comme la quasi-totalité des cités de province « rénovées » par le « Génie des Carpates », elle présente un ensemble hétéroclite de vieilles maisons et de blocs de béton sans âme. Le centre névralgique en est une place surdimensionnée où la plupart des institutions administratives et culturelles sont regroupées.


Avec l'anorak de sa nouvelle équipe, Pandurii. (Photo : JFP/RFI)

Le très communiste hôtel Gorj, du nom du département, est à deux pas. C’est là que nous attend Nicolas Alnoudji, décontracté et souriant comme s’il accueillait un étranger en sa demeure. L’international camerounais aux 35 sélections habite au deuxième étage une chambre sobre mais proprette. Il ne parle que quelques mots de roumain, mais tout le monde ou presque le reconnait déjà dans la rue, sans toutefois oser l’aborder.

Durant les deux heures que nous passerons en sa compagnie sur une terrasse puis dans les rues de la ville, pas une personne ne viendra l’importuner. « C’est comme à Garoua, ici », se marre-t-il, évoquant sa ville natale du nord du Cameroun. « Les gens savent tout de ton emploi du temps, même s’ils ne te connaissent pas. En plus, des Noirs ici, il n’y en a pas beaucoup… » Il est sans doute le seul dans le coin. Il est en tout cas l’unique Africain du club depuis le départ du gardien international ghanéen Ibrahim Dossey, gravement blessé dans un accident de la route.

Les raisons d’une disparition

Comment un ancien joueur de Sedan, de Bastia, qui a en outre évolué en Turquie, en Arabie Saoudite, au Portugal et en Belgique a-t-il pu atterrir en pleine campagne roumaine ? Et que s’est-il passé durant ces huit mois où il avait quasiment disparu de la surface du globe ?

« Ma mère est tombée gravement malade, explique-t-il, et je suis rentré au pays pour m’occuper d’elle. C’a été long et compliqué, mais elle commence à aller mieux. Pendant tout ce temps, je n’avais pas la tête au football, alors j’ai préféré tout couper. Puis j’ai eu des contacts cet été pour venir ici, avec Adrian Ilie notamment (ancien attaquant international du FC Valence, aujourd’hui agent de joueurs). On était presque fin août, il fallait se décider rapidement. Le club me proposait un bon contrat, avec des objectifs ambitieux : la Coupe de l’UEFA. Je n’ai pas trop hésité. Le championnat roumain est en plein développement, il y a de l’argent, les performances de Steaua et Cluj en Ligue des champions font beaucoup parler en Europe… Ce n’est pas le bout du monde, quand même. »

Nicolas Alnoudji l’avoue sans peine, il ne connaissait rien de la Roumanie avant de signer son contrat de deux ans. Tout juste se remémorait-il une rencontre de Coupe du monde contre le Cameroun en 1990. L’image plutôt négative du pays, il ne s’en est pas formalisé. « Je voulais découvrir, pas seulement écouter ce que les gens disent, voir de mes propres yeux. Eh bien, même si c’est dur, c’est magnifique ! En plus les gens sont très sympas, bien loin des clichés. Aucun problème de racisme pour l’instant, au contraire. »

Son ambition ? Revenir chez les Lions Indomptables

Solitude (sa famille n’est pas venue sur place), langue, stade désuet, installations à peine acceptables pour un joueur de son niveau, les obstacles ne manquent pourtant pas. « Ce qui permet de tenir, c’est les contacts fréquents avec les proches, assure-t-il. Je passe beaucoup de temps sur Internet au web-café en face de l’hôtel. La famille, les amis… il y a beaucoup de monde qui compte sur toi. C’est pour eux que tu dois te battre, gagner ta place sur le terrain. Et puis il y a l’argent. Bien sûr que c’est une motivation ! Ici, je gagne plus qu’à Créteil, et en plus c’est net d’impôts. »

Mercenaire, Nicolas Alnoudji ? Il s’en défend, même s’il sait d’ores et déjà qu’il n’est que de passage en Europe centrale : « Je veux faire partie de ceux qui ont aidé le football roumain à grandir. Je veux aussi laisser quelque chose à Targu Jiu avant de quitter ce club, afin de le remercier de m’avoir relancé. » Dans un coin de sa tête, un possible retour en équipe nationale. A 28 ans, il ne s’estime pas fini et veut redevenir un cadre chez les Lions. « Je veux montrer que j’existe, que j’ai mûri, faire profiter les jeunes de mon expérience. C’est l’un de mes vœux les plus chers, et je sais qu’ici je peux regagner ma place. On le voit bien, il n’y a plus en sélection l’atmosphère de la période 2000-2002, où nous dégagions une force incroyable. J’ai beaucoup de choses à donner et à transmettre. »

On lui parle de Nana Falemi, défenseur roumano-camerounais de Steaua (aujourd’hui à Medias, en première division roumaine) qui avait porté le maillot des Lions indomptables il y a quelques années. « On s’était côtoyé une fois en sélection, il m’avait parlé de la Roumanie en bien, mais jamais je n’aurais cru y jouer un jour… », s’amuse-t-il.

« C’est ici et maintenant que ma carrière commence »

L’ancien joueur de Coton Sport, qui reste très attaché à son club formateur, n’a pas encore été titularisé sous son nouveau maillot. Tracassé par des soucis au mollet, il est attendu sur les terrains fin octobre. Le début d’un long bail ? « J’ai signé pour deux ans, mais je peux rester un an ou peut-être six mois. Je vis les choses au quotidien. L’important, c’est de prendre du plaisir à l’entrainement et de bien faire son métier. Pour le reste, on s’adapte ! »

On lui fait découvrir le parc de la ville, qu’il n’avait pas encore visité malgré la proximité de l’hôtel et du stade. Il s’arrête devant les œuvres de Brancusi, la Porte du Baiser (sous laquelle de jeunes mariés prennent la pose), la Table du Silence... Il se promet d’y revenir pour faire ses footings. A la fois relax et complètement décalé. « J’ai 28 ans, et beaucoup de problèmes derrière moi, des blessures, des soucis de famille. C’est ici et maintenant que ma carrière commence véritablement. »

Après avoir enfanté l’un des plus célèbres sculpteurs du monde, Targu Jiu va peut-être permettre à un champion olympique de football de reprendre son envol. La troisième œuvre majeure de Brancusi en ville s’appelle La Colonne de l’Infini. Si ça peut lui donner des idées…

Foot - CIV - Baky Koné, blessé, en sélection !

Alors qu'il est jugé indisponible par Marseille suite à la fracture du zygomatique dont il a été victime en Coupe de France la semaine dernière contre Lyon, Bakary Koné a été appelé en sélection par Vahid Halilhodzic. La présence de l'attaquant marseillais dans le groupe concocté par l'ancien coach du PSG pour faire face à la Turquie lors d'un amical qui se disputera le 11 février prochain est une vraie surprise.

A noter les retours en sélection de Romaric (Séville), de Kader Keita (Lyon) et de Gervinho (Le Mans).

La liste des Ivoiriens :
GARDIENS : Boubacar Barry (Lokeren Sporting/BEL), Aristide Zogbo (FC Shorta/EGY)
DEFENSEURS: Arthur Boka (Stuttgart/ALL), Abib Kolo Touré (Arsenal/ANG), Emmanuel Eboué (Arsenal/ANG), Guy Demel (Hambourg/ALL), Siaka Tiéné (Valenciennes FC/FRA), Souleman Bamba (Hibernian/ECO), Steve Gohouri (Borussia Möchengladbach/ALL)
MILIEUX: Didier Zokora (Tottenham/ANG), Emerse Faé (OGC Nice/FRA), Yaya Touré (FC Barcelone/ESP), Emmanuel Kouamatien Koné (CFR Cluj/ROU), Romaric N'Dri Koffi (FC Séville/ESP), Jean-Jacques Gosso Gosso (AS Monaco/FRA),
ATTAQUANTS: Didier Drogba (Chelsea/ANG), Boubacar Sanogo (Hoffenheim/ALL), Bakari Koné «Baky» (Olympique Marseille/FRA), Sékou Cissé (Roda JC/HOL), Kader Keita (Olympique Lyonnais/FRA), Gervais Yao Kouassi «Gervinho» (Le Mans/FRA)

Alonzo : « J’ai de la peine pour le PSG »La rédaction - RMC.fr, le 06/02/2009
Le gardien du FC Nantes Jérôme Alonzo retrouve samedi ses anciens co-équipiers du PSG, ébranlés ces dernières semaines par une crise de gouvernance.

Jérôme Alonzo, vous connaissez bien la maison PSG. Que pensez-vous de ce qui se passe actuellement dans les coulisses du club ?
Ça me fait de la peine parce que ça se passait bien sur le terrain. Sportivement, cela faisait très longtemps que Paris n’avait pas été sur une pente aussi agréable. J’ai du mal à comprendre cette volonté, consciente ou pas, de se tirer une balle dans le pied quand tout va bien. Ça m’embête de parler de ça, vu que je n’ai pas suivi le dossier de près. Honnêtement, je connais très peu Sébastien Bazin. J’ai dû le voir cinq ou six fois quand j’étais au club. Et Charles Villeneuve, je le connais encore moins.

Malgré toute cette instabilité, une reconversion au PSG serait-elle envisageable pour vous ?
Oui, pourquoi pas… Le PSG fait partie des clubs qui m’ont beaucoup donné. Aller entraîner les gardiens là-bas ou les jeunes du centre de formation peut être intéressant. J’ai vraiment envie de le faire. A Saint-Etienne aussi d’ailleurs. Mais pour l’instant, je suis à Nantes. Si je continue mon aventure sportive ici, je pourrais également y vivre ma reconversion. De toute façon, je ne me vois pas aller dans un club où je n’ai pas joué.

Que vous inspire l’évolution du football professionnel depuis vos débuts, il y a une quinzaine d’années ?
Dans ma génération, on signait professionnel avec un contrat de 9 500 francs par mois. Les jeunes d’aujourd’hui, c’est exactement pareil… Mais en Euros ! Les gamins, s’ils n’ont pas une voiture de luxe, ça les intéresse moins. Nous à l’époque, on jouait en D3 et quand on gagnait 150 francs de prime de match, on allait s’acheter une chemise. C’était génial ! On vivait pour ça. Avec la génération "PlayStation–DVD", c’est différent. Il y a moins d’affinités. J’ai bien gagné et je gagne bien ma vie grâce à l’évolution du foot, mais là c’est vrai que ça commence à partir en sucette.

Gabriel Heinze va revenir en France pas plus tard que mercredi pour y disputer un France - Argentine bouillant à Marseille. Pour la suite, il n'exclut pas de répondre favorablement à un éventuelle sollicitation du Paris-SG... si celle-ci arrive. Dans un entretien accordé lundi à L'Equipe, le défenseur du Real Madrid dit qu'il ne «savait rien» du projet de Charles Villeneuve, l'ex-président, de le recruter. Mais il se montre ouvert.

«Je n'ai eu aucun contact, avec aucun dirigeant, assure l'ex-joueur de la capitale (2001-2004). Je suis heureux de voir que le PSG gagne à nouveau. Moi, j'aime le PSG. Et cela me plairait d'avoir un jour la possibilité de revêtir à nouveau ce maillot et rendre à ce club et à ses supporters tout ce qu'ils m'ont apporté.» Âgé de trente ans, Heinze est sous contrat au Real jusqu'en 2011. Il faudra jouer serré pour rendre ce transfert possible.

Bernard Mendy : « Hull ? Ca ressemble à Strasbourg »

samedi 7 février 2009
Et si Bernard Mendy était en train de réaliser la plus belle saison de sa carrière sur le plan du jeu, là-bas, à Hull City, planqué dans la charmante cité de Kingston-upon-Hull ?

Bernard, on parle beaucoup de votre belle performance du week-end dernier face à WBA ... Un bon match parce que j’ai marqué et fait une passe décisive ?

Oui ! C’est ce qu’on peut appeler faire un bon match, non ? C’est plus facile d’avoir ce genre d’actions quand tu joues milieu droit, t’as plus de possibiliés offensives. Quand je joue latéral, il faut déjà penser à bien défendre avant d’attaquer.

Tu préfères quel poste ? J’ai pas vraiment de préférence, mais bon, jouer latéral m’a permis d’être appelé en équipe de France.

Tu y penses, aux Bleus ? D’un côté, il y a la retraite de Sagnol et de l’autre l’émergence de Sagna et Fanni... C’est dans un coin de ma tête, c’est sûr. Il y a toujours des possibilités d’être sélectionné à partir du moment où tu livres de bons matchs. Mais avant tout, je pense à Hull, qu’on continue comme ça, et qu’on se maintienne. C’est le plus important, le reste, on verra après.

Comment ça se passe à Hull ? Ecoute, tout va vraiment bien. Les supporters m’ont bien accueilli, le groupe s’entend bien. Il y a une super ambiance. On se vanne un peu entre nous, sur les vêtements par exemple, sans qu’il y ait de victimes particulières. Puis il y a des très bons joueurs, comme Michael Turner en défense, ou Geovanni devant.

Et Phil Brown, l’entraîneur ? Je l’avais déjà connu quand je jouais à Bolton. Il a bien évolué. Ici, il a fait parler de lui à la mi-temps d’un match contre Manchester United. Il nous a fait rester devant nos supporters pour nous engueuler, pour nous dire qu’on n’avait pas le droit de faire ça, qu’on ne devait plus jamais jouer de la sorte.

La ville, c’est comment ? Tu fais quoi ? Ecoute, je ne fais rien de spécial. J’emmène ma fille à l’école, je fais les courses, là je suis dans un supermarché Morrisons... Sinon, Hull c’est plutôt mignon, ça ressemble un peu à Strasbourg.

Cet après-midi, vous affrontez Chelsea... Euh moi, je ne joue pas, je suis suspendu, mais je serai du déplacement. L’équipe est bien préparée. On a fait de bons matchs contre les gros, donc on essaiera de faire quelque chose contre eux.

L’occasion de revoir Nicolas Anelka ? Je ne sais pas encore, de toute façon, on se téléphone souvent.

Tu as le temps de suivre le PSG ? Bon, là ils viennent de prendre 3-0 contre Bordeaux, mais ça a l’air d’aller. J’ai entendu qu’ils avaient viré le président ?

Oui, Villeneuve est parti, remplacé par Sébastien Bazin. Tu le connais, Bazin ? Je connais son fils, je ne me rappelle plus de son prénom par contre... Il était venu avec nous dans une soirée à Deauville. Un mec sympa.

Propos recueillis par Pierre Maturana

Foot - ESP - Espanyol - L'espoir Pochettino
Lanterne rouge du classement avant la réception dimanche du FC Séville (19h00), l'Espanyol a confié son destin à Mauricio Pochettino. L'ancien Parisien est vu comme le messie.

Dernier du classement, soumis à une (très) forte pression populaire, l'Espanyol Barcelone vit des moments difficiles. Mais l'historique club catalan, qui a déjà changé deux fois d'entraîneur cette année, garde espoir malgré des statistiques quasi-grotesques (le Barça a par exemple frappé plus de fois les poteaux que l'Espanyol a marqué de buts). Pourquoi ? Parce que Mauricio Pochettino est là. Et la seule présence de l'Argentin, figure historique de l'Espanyol (il est l'étranger ayant joué le plus de matches pour le club), ancien capitaine du PSG et personnage apprécié de tous, a redonné l'espoir aux supporters. Car ces derniers vivent très mal la descente aux enfers de leur club, passé en six mois d'outsider à la risée de la Liga.

De la Pena : «L'entraîneur idéal»
Le brave Bartolomé «Tintin» Marquez, technicien compétent mais trop mou, fut renvoyé en décembre. En remplacement, les Catalans confièrent le club à José Maria Esnal, écartant au dernier moment l'option Luis Fernandez. Nouvel échec : après huit matches sans victoire, Esnal fit ses bagages. Le vieux Basque, aux méthodes dures et ancestrales, était une erreur de casting. Intronisé le 20 janvier, à quarante-huit heures d'un match de coupe contre le FC Barcelone, Pochettino s'attacha d'abord à soigner les têtes. «Au moins, Mauricio a dit qu'il était content de l'équipe et qu'il n'avait pas besoin de renforts, explique Luis Garcia, l'une des vedettes de l'Espanyol. Cela nous a touchés. Et redonner de la confiance.» «Pour moi, c'est l'entraîneur idéal, rétorque Ivan De la Pena, dont le retour dans l'entrejeu (l'ex-Marseillais a subi trois blessures cette saison) est très attendu. En plus, il connaît le club et a déjà vécu des situations de crise. Pochettino va nous aider.»

«Les supporters dépriment ? Qu'ils prennent un valium»
Si un net changement s'est produit dans les têtes, sur le terrain, ce n'est pas encore ça. En cinq matches, l'Espanyol a fait quatre matches nuls et concédé une défaite, certes honorable, face au Barça (2-3). De quoi déprimer les plus optimistes... «Et bien, qu'ils prennent un valium ! assène avec humour Pochettino. Moi, j'ai besoin que tout le monde soit derrière nous. L'Espanyol est un grand club, avec une tradition. Je suis optimiste.» Il le faudra car c'est un véritable tourmalet qui attend les Pericos : FC Séville, Barcelone, le Real Madrid et Villarreal ! Une bonne nouvelle cependant : Raul Tamudo, troisième meilleur buteur en activité derrière Raul et Eto'o, est sur le point de revenir. Heureusement, car le manque de talent est flagrant, surtout devant. Un détail qui ne trompe pas : avec trois réalisations au compteur, Tamudo est le meilleur buteur de l'Espanyol. Un «honneur» qu'il partage avec le défenseur Sergio Sanchez, l'une des seules satisfactions de la saison. «Moi, je suis sûr que l'on s'en sortira, conclut ce dernier. Nous n'avons pas eu de chance, mais grâce à Mauricio, nous allons revenir. En quelques phrases, il a su nous remettre sur le droit chemin.» Reste maintenant à accélérer. - François DAVID, à Barcelone

Pauleta, l'ancien attaquant du Paris SG, sera présent au tournoi RTL-Futsal, dimanche 29 mars au Palais Omnisport de Paris-Bercy. Accompagné d'anciens internationnaux portugais comme Vitor Baia ou Rui Barros. L'ancien meilleur buteur de Ligue 1 sera opposé à ses ex-coéquipiers du PSG, aux champions du monde 1998 emmenés par Zidane et l'équipe de France de Futsal.

Domi, comme chez lui
L’ancien défenseur du PSG évolue depuis 2006 à l’Olympiakos, où il aimerait finir sa carrière.

LE PIRÉE – de notre envoyé spécial

DE SARCELLES à l’Olympiakos, en passant par Newcastle, Leeds ou l’Espanyol Barcelone, Didier Domi, trente ans, formé à l’INF Clairefontaine puis au PSG, aura fait un beau voyage, ponctuant une carrière de latéral gauche plus qu’honorable. « Paris, c’est dommage, il y avait tant de talents, Anelka, des super joueurs, et ne pas avoir réussi avec une équipe pareille me laisse de grands regrets, assure le défenseur, l’un des symboles du“PSG Banlieue” de la fin des années 1990. Qui est responsable de l’échec ? Oh ! là, c’est une question à ne pas me poser. Mais je suis fier de mon parcours : l’Angleterre, l’Espagne, et l’Olympiakos depuis 2006. J’ai joué dans les plus grands stades d’Europe, et avoir un soutien aussi inconditionnel qu’ici, c’est très rare. »

Ce soir, comme toujours en Coupe d’Europe, le stade Georgios-Karaiskakis, rénové pour les JO de 2004, sera plein, 35 000 spectateurs passionnés et fidèles. « On pourrait attirer le double sans le moindre problème, s’emballe Domi. Olympiakos est le club no 1 du pays, de par son passé (36 titres de champion), sa puissance économique et sa réussite sportive actuelle. Et comme le foot est le sport le plus suivi en Grèce, chaque joueur du club, du capitaine au jeune remplaçant, est reconnu partout. On a dix quotidiens sportifs ici ! »

Handicapé la saison dernière par un claquage mal soigné à une cuisse, l’ancien Parisien a retrouvé depuis quelques mois sa place de titulaire lors des rendez-vous importants et tente depuis quelques jours de prévenir ses coéquipiers du potentiel stéphanois, masqué par la mauvaise situation des Verts en Championnat : « Les médias
grecs pensent qu’on est favoris, mais pour moi Saint-Étienne est une jeune équipe talentueuse, et en plus ce club a
une relation particulière avec l’Europe. »

Sous contrat jusqu’en juin prochain, Domi se sent parfaitement à l’aise à Athènes : « Le club est bien structuré, sans soucis financiers, c’est le Real grec, et j’aimerais finir ma carrière ici, en prolongeant d’un an ou deux. J’aime le style de vie à Athènes, il fait beau, on est bien… c’est très agréable. » Mais Domi a déjà pensé à l’après-football, en montant il y a quelques années une société de recherche et rénovation d’appartements, DT Conseil. « Beaucoup de
joueurs avaient des problèmes pour bien se loger, faute de temps. Moi, c’est un domaine qui m’a toujours intéressé.
On s’adresse à une clientèle haut de gamme, qu’on conseille jusqu’à la décoration. C’est du sur mesure. » Emmanuel Petit, Claude Puel ou Alou Diarra font partie des clients satisfaits de Didier Domi, que le PSG aurait pu contacter pour rénover le Camp des Loges : « Ah non ! C’est du 1 000 m2 au moins là-bas, moi je fais pas si grand ! » – S. K.

Foot - Transferts - Ljuboja vers la Macédoine ?

Coupable de plusieurs excès disciplinaires à Stuttgart, qui lui ont valu d'être exclu du groupe professionnel, Danijel Ljuboja souhaite changer d'air. Selon les informations de L'Equipe, l'ancien attaquant du Paris Saint-Germain serait en contacts avec le FK Vardar Skopje, 5e du Championnat macédonien.

L’affaire Mensah, vue par Vikash Dhorasoo

jeudi 19 février 2009

John Mensah en est persuadé, il assure s’être fait insulter. Samedi soir. « Sale négro » ou « va manger des bananes » ou « retourne sur ton cocotier », enfin bref, un truc du genre, très élégant. Bon rien de bien grave jusque-là, puisqu’on est dans un stade de foot et que dans un stade de foot, c’est au Ch’tis qu’on ne touche pas.

Alors John, il n’a pas voulu revenir en seconde mi-temps. Son entraîneur Claude Puel, lui, en a décidé autrement et John s’est pointé sur le terrain.

Le foot c’est la guerre, et à la guerre pas de place pour les états d’âme. Alors « cours John ! », qu’il lui a dit. Ne pense pas, ne réfléchis surtout pas, et vas-y, cours, et cours vite, s’il te plait. Tu vas quand même pas nous faire chier avec tes histoires de bananes flambées et de noix de mes deux…Alors John, pour se venger, il n’a pas trouvé mieux que d’essayer de casser la jambe d’un de ses adversaires. Sauf qu’il a pris un carton rouge, laissant ses petits copains à 10. Eh oui, tout le monde n’est pas Eric Cantona (à lire avec l’accent anglais s’il vous plait), capable de sauter les deux jambes en avant dans les tribunes d’Old Trafford.

On t’avait dit de courir John, mais surtout pas d’en faire tout un plat et là, t’as un peu niqué la fête. Au fait, t’as tes papiers en règle ? Sinon Besson risque de t’envoyer faire un stage en centre de rétention, avec retour à la case départ, sauf si tu dénonces ton passeur, enfin agent je voulais dire. Non mais en fait, t’as aucune chance. Le foot, ça fait rêver les gens alors va peut-être falloir préparer les valises…

Bon, maintenant, le Père Aulas nous joue la comédie à la Chirac et quitte la tribune pour aller réconforter notre bon John (pas pour aller se manger un jambon beurre, c’est quand même son joueur et il le paye cher). Alors, Claude a été obligé de dire que c’était peut-être de sa faute, qu’il aurait dû le sortir à la mi-temps pour éviter de finir le match à 10, mais que Lyon a bien joué et que la victoire est largement méritée, même si le Havre est une équipe dure à manier et que, maintenant, il va falloir bien récupérer pour préparer le match prochain. Mais sans John, qu’on aurait d’ailleurs pu retrouver un peu plus tard en garde-à-vue avec 2 grammes dans le sang, accompagné de Govou en béquilles (mais qui ne boit plus depuis qu’il a fait une « faute de vie ») et de Robinho revenant d’un match de la Seleçao et qui se serait trompé d’avion (il ne voulait plus retourner à Manchester le gars).

Alors John, en bon crétin, enfin, chrétien qu’il doit être, viendra s’excuser devant la presse, auprès des supporters, des dirigeants, de ses coéquipiers et de sa famille, forcément car c‘est désormais la coutume. Faut pas oublier la famille dans ces moments-là…

Bien évidemment, Thiriez ne viendra pas nous dire que ce soir nous sommes tous des négros. Sarkozy ne recevra ni Aulas ni le chef du village ghanéen de Mensah à l’Elysée, et « le centre de visionnage » pourra infliger quatre matchs de suspension à notre bon John parce qu’il ressemble à un être humain.

Il a un cœur John, un cerveau aussi peut-être, mais à ça personne n’y avait pensé. N’est-ce pas Claude ?

Vikash Dhorasoo

Everton : Arteta gravement blessé
Rédaction Football365 - lundi 23 février 2009 - 09h28

Mikel Arteta, le milieu de terrain d'Everton a été gravement blessé au genou lors du match face à Newcastle ce dimanche (0-0).

Le milieu de terrain espagnol Mikel Arteta pourrait être indisponible plusieurs mois a laissé entendre le manager d'Everton, David Moyes. L'ancien joueur du PSG s'est blessé au genou lors de la rencontre contre Newcastle ce dimanche (0-0) sur un duel avec Lovenkrands en tout début de rencontre. La gravité de sa blessure sera évaluée ce lundi au cours des examens que va passer le joueur.

Fin de saison pour Digard ?

Dans un communiqué, le club anglais de Middlesbrough a révélé: «Didier Digard sera absent douze semaines après confirmation qu'il souffre d'une rupture partielle du quadriceps de la jambe gauche et d'une déchirure partielle des ligaments médians du genou droit». Une indisponibilité, qui malgré «une rééducation intensive», risque d'éloigner le milieu de terrain français des terrains jusqu'à la fin de la saison. L'ancien Parisien s'est blessé lors d'un choc samedi avec Lee Cattermole lors du match contre Wigan. Digard, 22 ans, est arrivé cet été à Middlesbrough, où il joué 21 rencontres, dont 15 comme titulaire.

Arsenal : Intérêt pour Bamba ?
Rédaction 365 - jeudi 26 février 2009 - 17h01

Souleymane Bamba, le défenseur central de Hibernian, ne laisserait pas insensible Arsenal.

Sous contrat jusqu'en juin 2011 avec Hibernian (L1 écossaise), le défenseur central international ivoirien, et ancien Parisien, Souleymane Bamba, 24 ans, figurerait sur les tablettes d'Arsenal.

Le Celtic Glasgow serait aussi sur le coup.

R.L. (Rédaction Football365.fr)

Hull/B.Mendy : « Paris sera champion »


Bernard Mendy (latéral droit français de Hull City)

Je suis super content pour Paris, j'y retourne de temps en temps voir tout le monde au Camp des Loges. Quand j'ai mal au dos, je vais voir les kinés aussi. Je serai toujours le bienvenu là-bas, comme m'a dit le coach. Makelele est là, Guillaume Hoarau explose, Peguy (Luyindula) fait une super saison malgré le peu de temps de jeu qu'il a. Tu ajoutes à ça l'expérience de Giuly, un Sylvain Armand redevenu conquérant, un Landreau qui est excellent, un Jérémy Clément qui s'éclate aujourd'hui après avoir eu un peu de mal au début. Il fallait que la sauce prenne, elle a bien pris et je suis persuadé que le PSG va être champion, c'est sûr. Il va y avoir un Lyon-Paris puis la venue de Marseille au Parc. Ils ont les qualités pour être champion cette année. Ça serait génial ! J'aurais bien aimé être champion avec Paris mais je n'en ai pas eu la possibilité. Avec Vahid Halilhodzic, nous avions pourtant réussi une énorme saison mais nous avions finalement terminé deuxième. L'équipe actuelle me fait penser à cette équipe-là mais en plus efficace car nous, nous gagnions beaucoup de matchs à l'arrache. Elle est supérieure à celle que nous avions quand nous avions terminé deuxième.

Dans la peau de... BRUNO CHEYROU & FABRICE ABRIEL


Avant de s’affronter en Coupe de France, le Rennais et le Lorientais nous font partager leur quotidien.


Ils sont tous les deux originaires de la région parisienne. Ils se sont tous les deux installés en Bretagne il y a trois ans, pour les besoins de leur carrière professionnelle. Le Rennais Bruno Cheyrou et le Lorientais Fabrice Abriel lèvent le voile sur leur quotidien et mènent la vie dure aux clichés. Non, tous les footballeurs ne passent pas leur temps libre devant une console de jeux vidéo. À travers leur témoignage, on comprend aussi que Lorient et Rennes, qui s’affrontent ce soir,n’ont guère de points communs si ce n’est l’environnement paisible dans lequel les deux clubs bretons baignent.

[...]


LE CLUB Les joueurs du FC Lorient doivent composer avec un outil de travail indigne de la L 1. Ils s’entraînent sur un terrain synthétique dont les dimensions sont inférieures à celle d’un terrain de compétition. « Quand on essaye de pratiquer du jeu, ce qui est notre cas, la qualité des terrains est un élément essentiel, rappelle Abriel. Le week-end, on n’arrive pas à retranscrire ce qu’on fait à l’entraînement, on n’a pas de repères. » À Lorient, tout fonctionne à l’avenant. En phase de rafistolage, le stade du Moustoir n’incite guère à l’enthousiasme. Ses tribunes sont désuètes, sa pelouse a été dévorée par les vers. « Le club est en passe de rester une quatrième saison d’affilée en L 1. C’est historique. Pourtant, au niveau des installations ça ne bouge pas, ou très peu. Ça devient pesant » , souffle Abriel. Heureusement, il y a Christian Gourcuff. « C’est un privilège de travailler avec lui. Il a énormément de pouvoir mais il reste dans son rôle. Les conditions ne sont pas à sa hauteur. »


L’ENVIRONNEMENT À Lorient, Abriel ne ressent « que des ondes positives » . Mais il regrette « le manque d’engouement » autour du FCL, l’un des seuls clubs de L 1 à ne pas avoir d’associations de supporters très structurées.« On est bien mais ce n’est pas puissant, note-t-il. Depuis mon arrivée, le seul match où on a partagé une émotion avec le public, c’était contre Valenciennes (1-0, le 28 octobre 2006). On jouait à dix avec Lulu Le Pen dans le but. » L’ambiance est également très feutrée la semaine, autour des terrains d’entraînement. « Il y a une vingtaine de fidèles. Franchement, ça n’a rien à voir avec Paris. Ici, pas besoin de barrière. D’ailleurs, on connaît les gens. On se salue tous les jours. » Dans le monde du foot, Lorient a gagné le respect de ses adversaires. Mais sa notoriété reste encore très confidentielle. « Quand l’OM ou Lyon nous reçoivent, ils ne se disent plus qu’ils vont prendre les trois points tranquille. C’est une forme de respect. On a l’image d’une équipe agréable à voir jouer. Mais Canal + ne nous a jamais retransmis en direct un dimanche à 21 heures. »


SA VIE À LORIENT Abriel s’est installé avec sa compagne, qu’il a connue au lycée, et leurs deux enfants dans un petit bourg à une dizaine de kilomètres de Lorient. Cet équilibre est essentiel à ses yeux :« La réussite, c’est ta femme. C’est elle qui te booste, te remet à ta place. » Abriel entretient des relations de voisinage harmonieuses. Comme M. Tout le monde, Abriel pousse son caddie au supermarché ( « Qui le ferait, sinon ? »). Il ne se partage plus le ménage avec son épouse depuis quinze jours. «Nous venons de prendre une femme de ménage, dit-il. Mais tout ce que je peux faire, je le fais. » Notamment la peinture des murs ou la pose du parquet, chez lui, sous la direction de madame, décoratrice d’intérieur. La PlayStation n’a pas sa place dans le salon. « C’est une perte de temps, estime-t-il. Tu es seul et je n’aime pas ça. » Abriel est resté un vrai Parisien dans l’âme. Il s’intéresse à la mode, à la déco, aux voyages. Côté financier, c’est un épicurien qui se contrôle. « Un quart demon salaire part dans des investissements. Je possède une dizaine d’appartements. Je peux mettre le paquet quand je pars en vacances mais je ne fais jamais n’importe quoi. »

Ngog libère Liverpool, Arsenal gagne enfin


PRIVÉ DE FERNANDO Torres, blessé à une cheville, l’entraîneur de Liverpool, Rafael Benitez, avait décidé hier de titulariser David Ngog (19 ans) à la pointe de l’attaque. Le technicien espagnol n’a pas été déçu. Le Français venu du Paris-SG a été impliqué sur les deux buts du succès de Liverpool face à Sunderland (2-0), dans une rencontre où Djibril Cissé n’est entré qu’à l’heure de jeu. Ngog a tout d’abord ouvert le score,en reprenant du pied droitune remise de la tête de Steven Gerrard (52e). Il s’agit de son premier but en Championnat avec les Reds. Treize minutes plus tard, son retourné acrobatique était repoussé par Fulop dans les pieds de Benayoun, qui n’avait plus qu’à marquer. L’ancien Parisien a ensuite cédé sa place à Lucas Leiva (70e), sous les acclamations d’Anfield. De son côté, Chelsea a enchaîné, à Portsmouth (1-0), sa quatrième victoire de suite, toutes compétitions confondues, depuis le départ de l’entraîneur Luiz Felipe Scolari. C’est Didier Drogba qui a libéré les siens en fin de match (79e), inscrivant son deuxième but en trois rencontres. Titularisé, Florent Malouda a joué toute la rencontre sans vraiment s’illustrer. Liverpool et Chelsea reviennent à quatre points de Manchester United, qui se déplace ce soir à Newcastle. Enfin, Arsenal a mis fin à deux séries : les Gunners ont marqué en Championnat, après trois-cent-soixante- quatre minutes sans but, et ils ont enfin gagné (3-1), après cinq nuls consécutifs. Le tout grâce à un doublé de Bendtner (4e, 56e) et à un but de Kolo Touré (38e). C’était face à West Bromwich, la lanterne rouge et plus mauvaise défense (51 buts en 27 journées), mais ça fait toujours du bien. – B. C.

HULL CITY / BERNARD MENDY : « J’AURAIS PU RESTER À PARIS »


Bernard Mendy, un peu plus de six mois après votre arrivée à Hull, quel bilan collectif et personnel faites-vous ?

Collectivement, nous réalisons un bon parcours même si nous sommes un peu en difficulté en ce moment au niveau des résultats. De toute façon, même si nous avons fait un bon début de championnat, nous savions que nous allions jouer le maintien. Pour ce qui est de mon cas personnel, après un temps d’adaptation, ça se passe super bien puisque j’ai marqué trois buts et que je suis le meilleur passeur du club. Le coach est content de moi, moi aussi, même si je dois faire encore un peu plus et être davantage décisif dans certains matchs.

Est-ce l’effet de surprise qui vous a permis de réussir un si bon début de saison ?

Oui, car, en tant que promu, personne ne nous connaissait. Cet effet de surprise nous a permis d’accrocher Manchester et de battre notamment Arsenal et Tottenham. Mais aujourd’hui, ce n’est plus pareil car les équipes ont appris à nous connaître et c’est beaucoup plus difficile, d’autant que notre effectif manque d’expérience. C’est dur, mais nous allons tout faire pour nous accrocher et rester en Premier League. Nous sommes une équipe qui joue beaucoup mais, ces derniers temps, nous avons plus de mal à développer notre jeu.

Pourquoi votre entraîneur ne vous a-t-il pas fait confiance dès votre arrivée ?

Je n’avais pas fait la préparation avec eux, je m’étais préparé individuellement et ç’a beaucoup pesé. J’ai mis du temps avant d’être bien physiquement. Au départ, je jouais juste des bouts de match mais après, c’est parti. C’est la préparation qui m’a handicapé mais j’ai su prendre mon mal en patience et travailler de mon côté. A l’arrivée, cela n’a duré que six, sept matchs lors desquels j’entrais à chaque fois. Ensuite, j’ai joué et je ne suis plus sorti de l’équipe donc ce n’était pas frustrant car j’étais content que l’équipe tourne bien. C’est clair que je ne pouvais pas contribué vraiment aux bons résultats mais vu que je n’étais pas encore prêt physiquement, ça ne me dérangeait pas trop.

« Marseille, ça me paraissait compliqué »

Vous considérez-vous comme un cadre de cette équipe ?

Oui, car à la base je suis venu ici parce que le coach me connaissait et qu’il avait besoin de mon expérience. Après l’année que je venais de passer à Paris, c’était aussi un challenge pour moi de réussir à relever ce défi-là. Maintenant, cette dernière saison au PSG n’a pas été facile à oublier car Paris restera à jamais mon club de cœur. C’est le club qui m’a fait découvrir le haut niveau et goûter à la Ligue des Champions et à l’équipe de France. J’aurais pu rester à Paris d’ailleurs car les dirigeants m’avaient proposé un contrat. Mais les conditions ne me convenaient pas.

Pourquoi ?

Ils baissaient mon salaire et, même s’ils l’avaient ensuite un peu revu à la hausse en compensant avec des primes, ce n’était pas ce que je préférais. Par rapport au coach, ce n’était pas facile non plus car nous avions trouvé un accord mais il attendait la venue de certains joueurs. J’aurais pu prolonger à la fin d’autant que Ceara est tout seul au poste maintenant, mais j’ai préféré signer ailleurs. Et en me disant que j’avais contribué au maintien du club. J’aurais très bien pu quitter le bateau quand il était au plus mal, mais je ne l’ai pas fait. Je sais que Paris ne m’a pas remplacé mais ils arrivent à s’en sortir sans moi et je leur souhaite plein de bonnes choses.

Pourquoi aviez-vous choisi Hull alors que vous aviez des contacts beaucoup plus prestigieux ?

C’est vrai que j’avais pas mal de propositions de clubs italiens, espagnols et allemands. J’aurais pu aller à Marseille aussi, mais ça me paraissait compliqué vu mon attachement au PSG. Lyon ? Ça ne s’est pas fait car tous les dirigeants n’étaient pas d’accord. Et de toute façon, j’avais envie de retrouver la Premier League et je n’ai pas réfléchi longtemps car je connaissais bien le coach actuel (Ndlr : Sam Allardyce) pour avoir déjà été sous ses ordres à Bolton. Hull est un tremplin pour moi. Maintenant, si nous restons en Premier League, rien ne dit que je n’irai pas au bout de mes trois années de contrat. Ma carrière n’est pas terminée et je sais très bien ce que je vaux et d’où je viens. Après, je serai toujours critiqué mais j’ai pour ma conscience de savoir que j’ai toujours tout donné pour le PSG. Dans les bons comme les mauvais moments.

« Ma qualité de centre est efficace ici »

A voir vos stats, on dirait presque que vous êtes devenu un élément du secteur offensif. Est-ce votre entraîneur qui tient à ce que vous alliez autant de l’avant ?

Il joue avec mes qualités. A Paris, Paul Le Guen disait de moi que j’étais plus un milieu offensif qu’un latéral droit. Quand il faut dépanner au poste de latéral droit, je le fais, mais c’est vrai que le coach m’utilise avant tout dans un rôle de milieu excentré. Donc j’essaie d’apporter ma vitesse, mon jeu de tête et même ma qualité de centre. C’est vrai qu’elle n’était pas terrible en France, mais en Angleterre elle est plutôt efficace. Je suis peut-être plus relâché ici. Mais ça n’a rien à voir avec la ferveur populaire qui règne ici. J’ai toujours été un combattant. Contre Nice avec Paris, j’avais été sifflé toute la première mi-temps par le Parc, j’avais fait un bras d’honneur aux supporters et après, ils n’avaient pas arrêté de m’applaudir.

N’avez-vous pas envie de plus en plus d’abandonner un jour définitivement ce poste de latéral droit pour devenir un vrai ailier ?

Si, ça me donne envie. Mais pour le moment, je joue milieu droit et ça se passe bien. Mais ça dépend aussi des situations. Par exemple contre Liverpool, j’ai débuté milieu droit et comme notre latéral droit s’est blessé ensuite, j’ai joué toute la deuxième mi-temps arrière droit. Je me décrirais plutôt comme un mec polyvalent qui peut jouer dans tout le couloir que comme un véritable joueur offensif. De toute façon, j’ai toujours été polyvalent, même si j’ai beaucoup joué au poste d’arrière droit pendant mes années à Paris.

Etes-vous surpris de voir le PSG jouer les premiers rôles cette saison ?

Non, mais je suis super content pour eux. Makelele est là, Guillaume Hoarau explose, Peguy (Luyindula) fait une super saison malgré le peu de temps de jeu qu'il a. Tu ajoutes à ça l'expérience de Giuly, un Sylvain Armand redevenu conquérant, un Landreau excellent, un Jérémy Clément qui s'éclate aujourd'hui après avoir eu un peu de mal au début. Il fallait que la sauce prenne, elle a bien pris et je suis persuadé que le PSG va être champion, c'est sûr. J'aurais bien aimé être champion avec Paris mais je n'en ai pas eu la possibilité. Avec Vahid Halilhodzic, nous avions pourtant réussi une énorme saison mais nous avions finalement terminé deuxième. Mais l’équipe actuelle est supérieure à celle que nous avions quand nous avions terminé deuxième.

Aurélien CANOT

Interviews de Jimmy Algérino, responsable de la catégorie débutant à l'U.S Castanéenne (Midi-Pyrénées)






Le reste : http://www.spacefoot.com/castanet/us-castaneenne/club_index,c3612.html

Mons : Le Spartak Moscou sur Ragued.

Hocine Ragued, le milieu de terrain du RAEC Mons (L1 belge), figurerait toujours dans les petits papiers du Spartak Moscou.

Selon le quotidien belge Le Soir, le Spartak Moscou serait toujours sur la piste du milieu international tunisien Hocine Ragued (26 ans, Mons). Sous contrat jusqu’en juin 2011, l’ancien Parisien devrait encore être supervisé face au Standard de Liège, vendredi soir.

Ces dernières semaines, Hocine Ragued - qui bénéficierait d’un bon de sortie pour l’été prochain- avait aussi eu des contacts avec le Chievo Vérone, Sivasspor, Bochum et Sochaux, mais sans succès.

R.L. (Rédaction Football365.fr)

« Je ne suis pas usé et j’ai soif d’aller plus haut »
FABRICE ABRIEL, milieu de Lorient

Formé au PSG avec Nicolas Anelka, Fabrice Abriel (29 ans) arrive à maturité et réalise la meilleure saison de sa carrière (6 buts, 4 passes décisives). En juin, le natif de Suresnes (Hauts-de-Seine) quittera Lorient pour un club plus huppé, peut-être Saint-Etienne.

Comme le PSG, Lorient est sorti de la Coupe de France mercredi. Comment abordez-vous ce match ?
Fabrice Abriel. On n’est pas dans une bonne spirale en Championnat et on a fait tourner en coupe pour garder de la fraîcheur. Face à Paris, il y a toujours beaucoup d’engouement et de ferveur, c’est le match idéal pour se relancer.

Etes-vous surpris par la saison du PSG ?
Pas du tout. Pour en avoir parlé avec certains joueurs parisiens l’année dernière, je savais qu’il manquait une hiérarchie au sein de ce groupe. Auparavant, avant de les affronter, on sentait qu’ils doutaient. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Nicolas Anelka estimait que vous étiez le plus doué de votre génération.

Diriez-vous que votre carrière n’a pas été à la hauteur de votre potentiel ?
Il me fallait sans doute plus de temps pour arriver à maturité. Et puis, je n’ai peut-être pas rencontré les bonnes personnes au bon moment. Je n’avais pas d’agent. Des clubs de L 1 avaient contacté le PSG pour leur demander de me prêter. On leur avait répondu que je ne voulais pas aller chez eux. Mais personne n’était venu m’en parler…

Ces procédés vous ont-ils déçu ?
Pas du tout ! Si ces clubs m’avaient vraiment voulu, ils m’auraient appelé directement.

Quitterez-vous Lorient ?
Oui, je suis sous contrat jusqu’en 2012, mais j’ai un accord avec mes dirigeants pour partir au mois de juin. J’avais des offres de l’étranger la saison dernière, mais Lorient demandait 8 M€. Cette saison, ce sera moins.

Peut-on envisager un retour au PSG ?
Tout est possible, mais il n’y a pas de contact. Je devrais rester en France. J’ai envie de vibrer. Pour moi, le meilleur est à venir, j’ai fait six saisons en L 2. Je ne suis pas usé et j’ai soif d’aller plus haut.

Etes-vous toujours en contact avec Nicolas Anleka ?
Bien sûr. Récemment, il m’a demandé où j’allais signer. Comme on ne parle jamais de foot ensemble, il voulait savoir.

Le Portugal va honorer Pauleta

La Fédération portugaise de football a décidé de rendre hommage à l'ancien attaquant international Pauleta.

Avec 47 buts en 88 sélections, Pedro Miguel Pauleta a marqué l'histoire de la sélection portugaise. La FPF, la Fédération portugaise de football, a donc décidé d'honorer le désormais ex-attaquant du PSG, avec un hommage lors du prochain match qualificatif entre le Portugal et la Suède, le 28 mars prochain à l'Estádio do Dragão, le stade de Porto.

Foot - L1 - Cana : «Les moyens d'être en tête»

Lorik Cana se dit fatigué, en ce lendemain de match, mais content. A titre personnel bien sûr. Le résultat de Marseille contre Valenciennes a été insuffisant (0-0). Mais lui peut rejouer à nouveau sans douleur après deux mois d'arrêt. Son inflammation au genou droit n'est plus qu'un lointain souvenir, il est prêt à assumer son rôle de leader pour la dernière ligne droite. «Je ressens de bonnes sensations à nouveau, la forme revient. J'ai d'ailleurs espoir que tout le monde revienne enfin à son meilleur niveau notamment Mamadou (Niang) ; c'est notre arme essentielle. Quand il est en forme, il peut faire pencher la balance de notre côté. Ce sera notre atout pour notre fin de saison.»

La petite forme des joueurs qui reviennent de blessure explique, selon lui, en partie les difficultés actuelles de l'équipe à domicile. Les failles dans l'animation offensive complètent l'analyse. Son discours offre un certain écho aux propos d'Antoine Kombouaré, samedi, évoquant un jeu stéréotypé et des faiblesses en défense centrale. «Le problème c'est que notre équipe est assez joueuse et va de l'avant ; du coup, elle laisse des espaces et des opportunités à l'adversaire mais je ne crois pas que nous allons recommencer une troisième fois de la sorte... Notre situation au classement n'est pas mauvaise mais on a laissé passer trop d'occasions de passer le cap. Si on veut prétendre jouer les premiers rôles, il faut trouver ce qui peut faire la différence à domicile.»

L'ancien Parisien a hâte d'être au Parc

Le compétiteur qu'il est n'a pas aimé ce nouveau nul concédé à domicile. Mais il a compris la bronca du public. « Je ne crois même pas qu'il nous en veuille mais tout simplement notre troisième place les rend exigeants et demandeurs. On est chahutés sur nos derniers résultats mais c'est normal. Il faut leur donner ce qu'ils veulent, ils seront là jusqu'à la fin.» Une victoire contre l'Ajax, jeudi, et plus encore contre Paris, remettrait les compteurs à zéro. Lui même ancien joueur du PSG et symbole d'un OM engagé, en connaît tout le prix. «Tout Marseille attend une victoire et encore plus cette année car l'enjeu sportif est redevenu très important, consent Cana. C'est un événement que j'ai hâte de jouer, d'autant que cela me fait toujours un énorme plaisir de me retrouver dans ce magnifique stade du Parc. Quand le Vélodrome sera couvert, il n'y aura pas mieux mais aujourd'hui le Parc des Princes est idéal pour jouer au foot.»

Disputer une place de deuxième au PSG, cela peut valoir de belles émotions. «Le PSG n'a pas fait grand bruit au début mais ça a pris forme au fil du temps. Ils ont gagné plus de matches que Lyon, c'est tout dire. Les joueurs ont réussi à stabiliser le club, la mayonnaise a pris, ils ont retrouvé la confiance et peuvent aller de l'avant. Ce n'est pas une surprise de les voir là.» Mais cela ne l'empêche pas d'avoir confiance dans le potentiel de son équipe, forte de ses quatorze mois d'invincibilité à l'extérieur en dehors de la défaite concédée à Sochaux (0-1). «On a les moyens de figurer en tête du Championnat.» L'OM aussi fort à domicile qu'à l'extérieur serait irrésistible... - H. F. à Marseille

«Je crois au PSG»

Invité prestigieux du salon Galaxy Foot, Raï a profité de sa venue à Paris pour évoquer avec Sport24.com son association, Gol de Letra, son actualité et le Paris SG, dont il reste un fervent supporter.

Raï, qu’est-ce qui vous à amener à faire une petite visite sur le salon Galaxy Foot ?
Raï : Des amis tout d’abord. Je connais certains des organisateurs de longue date et ils ont beaucoup aidé l’association que j’ai collaborée à fonder, Gol de Letra. Et puis justement, je suis venu aussi pour en parler et la présenter à ceux qui ne la connaitraient pas. Enfin, je trouve le concept très sympa et cela me faisait plaisir de venir faire un tour ici.

Parlez-nous de votre association : depuis quand existe-t-elle ? Quel est son but ?
Raï : Gol de Letra existe maintenant depuis 10 ans. On possède deux centres, l’un à Rio et l’autre à Sao Paulo. Notre objectif est simple : favoriser les échanges culturels entre de jeunes Brésiliens défavorisés et leurs correspondants français. Il faut savoir en effet qu’au Brésil, près de deux millions de jeunes de moins de 25 ans sont analphabètes. Nous nous efforçons donc de leur ouvrir une porte vers la culture. Et depuis 2001, nous avons le soutien de l’UNESCO. Maintenant, nous aimerions ouvrir d’autres antennes au Brésil.

Qu’espérez-vous dans ce cadre de Galaxy Foot ?
Raï : De trouver de nouveaux partenaires, de faire des connaissances qui pourraient, dans un avenir plus ou moins proche, nous aider. J’aimerais bien que l’on multiplie les partenariats comme celui avec l’association Sport dans la ville, basée à Lyon et avec qui nous collaborons depuis quatre ans. Six enfants de Gol de Letra se rendent ainsi en France tandis que six autres effectuent le voyage inverse. Et à chaque fois, tous sont ravis d’avoir découvert une autre culture. C’est très enrichissant pour les deux côtés. Je profite aussi de ce Galaxy Foot pour promouvoir le Trophée Gol de Letra qui se déroulera le 28 mars prochain à Levallois. Il s’agit d’un tournoi d’entreprises dont le vainqueur affrontera une équipe formée de Leonardo, de moi et d’autres grands joueurs. Tous les bénéfices de cet évènement vont en faveur de l’association.

En dehors de votre action caritative, avez-vous encore le temps d’avoir des activités dans le football ?
Raï : Pas vraiment (sourire). J’ai une société qui marche bien, qui gère mon image notamment ainsi que des loges dans certains stades. Mais je suis aujourd’hui devenu totalement un homme d’affaires (sourire).

Vous gardez quand même un œil sur les résultats du Paris SG ?
Raï : Bien sûr. J’ai toujours des liens forts avec ce club et je suis très heureux de voir leurs bons résultats cette saison. Je reste à jamais un supporter du PSG.

Pensez-vous que les Parisiens puissent se qualifier pour la Ligue des Champions ?
Raï : Oui, sans conteste. Ils ont le talent et le mental pour cela.

Il y a quelques années de cela, on parlait de vous pour intégrer le staff du club. Est-ce toujours une possibilité dans l’avenir pour vous ?
Raï : Non. A un moment, j’aurais pu effectivement être tenté mais aujourd’hui, j’ai plein de projets au Brésil auxquels je veux me consacrer pleinement.

«J'ai trouvé mon bonheur»
Didier Digard, ex-joueur du PSG

En week-end à Marseille chez son grand ami Steve Mandanda, Didier Digard s'est livré sans filet au 10 Sport pour nous raconter son quotidien depuis qu'il a quitté Paris l'été dernier.
Pour commencer, comment va votre cuisse ?
Elle me fait toujours souffrir. J'ai une rupture du quadriceps de deux fois dix centimètres, c'est l'équivalent d'une déchirure. J'ai aussi une rupture partielle des ligaments internes du genou droit... Contre Wigan (21 février), un joueur est arrivé lancé sur moi alors que j'avais la jambe bien plantée dans le sol. J'ai eu très mal.

Votre saison est-elle finie ?
Oui. Si je reprends avant, ce sera juste l'entraînement. Je ne veux surtout pas refaire les mêmes erreurs qu'avec Paris…

C'est-à-dire ?
La saison dernière, j'avais repris trop vite, résultat, j'ai rechuté, je n'ai presque pas joué de la saison. Je n'incrimine pas les médecins du club car j'ai ma part de responsabilité. Je voulais absolument rejouer pour aider le club. Ici à Boro, les dirigeants me laissent carte blanche pour ma rééducation. Ils m'ont laissé choisir mon kiné, je me soigne à Clairefontaine. Je n'ai pas la pression que j'ai pu ressentir au PSG.

Racontez-nous votre adaptation à la Premier League.
Je ne pouvais rêver mieux. Quand j'ai signé à Boro, cela faisait six mois que je n'avais pas joué. Mais le club m'a tranquillement laissé le temps de me réadapter à la compétition. Au bout de quelques matches, j'ai intégré le onze titulaire et je n'en suis plus ressorti. Niveau jeu, je me sens très épanoui. La Premier League me correspond vraiment. Je me reconnais tellement dans ce championnat que je ne me vois plus évoluer ailleurs.

« Le Guen voulait que je reste au PSG »

Quel est l'adversaire qui vous a le plus impressionné ?
Steven Gerrard, qui est le joueur que j'admire le plus. A l'aller à Anfield, il ne fait pas un super match mais il nous met le but du 2-1 à la 93e minute avec une lucarne du milieu de terrain, la classe. Je ne le connais pas personnellement mais Stewart Downing, qui le côtoie en sélection, m'a dit que c'est un mec super. Il m'a dit aussi que son maillot m'attendait à Middlesbrough quand j'aurai fini de me soigner en France.

Quel regard portez-vous sur la saison du PSG ?
Je suis content même si mon meilleur pote (Steve Mandanda) joue à l'OM… Je ne regrette pas d'être parti. C'est moi qui ai voulu partir. Contrairement à ce qui a pu être dit, le club n'a pas cherché absolument à me vendre pour récupérer de l'argent. Paul Le Guen voulait même que je reste mais il voulait travailler avec des gens qui ont la tête au club. Ce n'est pas forcément mon cas. Au final, les deux parties s'y retrouvent puisque Paris a pu recruter des joueurs et que cela fonctionne.

Vous auriez tout de même pu évoluer aux côtés de Claude Makelele.
La seule chose que je regrette, c'est ça…. Mais je suis bien plus heureux ici. Je le répète, ce championnat me correspond vraiment. J'aime bien la mentalité, la hargne, les duels, la vie, tout ! Ce que j'apprécie par exemple, c'est d'arriver une heure avant le match, de garer ma voiture sur le parking au milieu des supporters. J'ai ma maison et je suis toujours aussi casanier. Je reste chez moi tranquille, il y a toujours de la famille, des potes. J'ai la télévision française qui est souvent branchée.

Que vous inspirent les performances de Guillaume Hoarau, votre ex-coéquipier au HAC ?
Que du bien même si, honnêtement, je ne pensais pas que Paris soit le bon choix pour lui à la base. Je le voyais plus à Monaco, par rapport à sa personnalité.

Du ménage prévu cet été au Real

Pas moins de huit joueurs devraient être remerciés par le Real Madrid à la fin de la saison. Faubert, Drenthe, Cannavaro, Dudek, Heinze, Salgado, Van Der Vaart et Saviola sont concernés.

L'élimination en huitième de finale de la Ligue des Champions par Liverpool (0-1; 0-4) devrait avoir de lourdes conséquences sur certains joueurs du Real Madrid. A l'issue de la saison, Faubert, Drenthe, Cannavaro, Dudek, Heinze, Salgado, Van Der Vaart et Saviola quitteraient les Merengues d'après le quotidien espagnol Sport. De même, si Juande Ramos n'arrive pas à remporter la Liga, il ne sera pas conservé non plus.

Carlo Ancelotti, poussé par Zinédine Zidane, pourrait le remplacer. La condition : Que Florentino Perez redevienne président du club, toujours selon le journal.

Lorik Cana : « Je me voyais capitaine du PSG »

L’ancien Parisien Lorik Cana se confie à la veille de PSG - OM. Le capitaine olympien assure que son équipe est la mieux armée pour concurrencer Lyon.

Au café de France, sur le port de Cassis, Lorik Cana a ses habitudes. Casquette sur la tête et lunettes de soleil, l’ancien milieu de terrain parisien se livre avant le clasico PSG - Marseille, demain. Il revient sur sa blessure et sur son rôle de leader au sein de l’équipe olympienne.

Vous allez disputer un match capital demain dans la course au titre. Qui est votre favori ?
Lyon. Après, il y a trois équipes qui seront à la lutte pour viser cette place : Marseille, Paris et Bordeaux. Il reste onze matchs, c’est beaucoup.

Marseille est irrégulier cette saison. Vous sentez-vous, malgré tout, capable d’être champion ?
Avec nous, ça passe ou ça casse. On a des fulgurances, mais on peut montrer pas mal de carences. Malgré cela, on est proches de la tête. J’ai de l’espoir pour le sprint final car on est enfin tous ensemble. Nos blessés et nos leaders sont revenus. On est les mieux armés pour embêter Lyon.

Vous avez été absent deux mois pour une inflammation d’un genou. C’était votre première longue blessure…
J’ai payé pour avoir trop joué. Depuis six saisons, j’ai enchaîné presque tous les matchs (championnat, sélection et coupes) sans m’arrêter. J’ai parfois forcé. Je voulais tellement apporter que je n’ai pas su dire non. Ça a commencé au PSG. Mais aujourd’hui, j’ai retrouvé de bonnes sensations, même si c’est un peu plus dur de récupérer.

Vous dites veiller à ce que les choses aillent bien dans le groupe marseillais. Comment avez-vous géré le cas Ben Arfa ?
Je m’entends bien avec lui, on discute souvent. Dans un groupe, chacun est plus intéressé par sa performance individuelle et ce qu’il gagne. Mais l’individu doit comprendre qu’il ne réussira pas sans le groupe. C’est ce que j’ai expliqué à Hatem. Il peut m’apporter beaucoup, mais, en ne faisant pas ce qu’il faut, il me pénalise aussi. Il peut m’aider à gagner et vice-versa.

Avez-vous toujours eu la fibre d’un leader ?
J’étais déjà comme ça en équipe de jeunes à Paris. Je me voyais capitaine du PSG. Je savais qu’à Marseille je prendrais un jour le leadership. Au fil du temps, j’ai appris à mieux connaître l’OM et ses salariés. J’incarne la confiance du club et des joueurs. Cela s’est fait sans forcer.

Mais serez-vous encore à l’OM la saison prochaine ?
Je suis sous contrat jusqu’en 2012. Je n’appréhende pas ce moment, ça dépendra des propositions. Je ne ferai pas toute ma carrière à Marseille car je veux découvrir l’étranger, l’Angleterre ou l’Allemagne. J’aurai 26 ans en juillet, donc je ne suis pas pressé non plus. Un départ n’est pas impératif. Ici, je suis chez moi. J’ai vécu de belles saisons à l’OM, mais il me manque un titre.

Foot - L1 - PSG - Prison avec sursis pour Llacer
Selon des informations publiées par Le Parisien mercredi, Francis Llacer, qui comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de Versailles, est accusé d'avoir exécuté des faux documents (2001-2002) pour bénéficier d'avances sur salaire. Une peine de dix mois de prison avec sursis et 1 000 euros d'amende ont été requis par le procureur contre l'ancien défenseur du Paris-SG.

Formé au club parisien, Llacer, endetté de près de 240 000 euros, aurait envoyé de faux fax qui lui permettait de recevoir des avances sur salaire d'environ 60 000 euros. Mais les créanciers se retournent contre le club et le PSG porte alors plainte contre le joueur. L'ancien joueur du club de la capitale a avoué avoir réalisé ces faux mais, selon lui, sur les conseils du directeur général du club: «Il me devait ces avances, assure Llacer. Lorsque j'ai accepté de revenir jouer à Paris, j'ai été baladé. Ils m'ont promis le même salaire qu'à Montpellier et finalement, ils ne m'ont donné que la moitié. Le directeur connaissait ma situation, c'est lui qui m'a dit de faire ces faux pour justifier ses avances alors qu'il devait face à un audit financier commandé par Canal +. Après cette histoire je n'ai plus jamais joué au football. Je suis en instance de divorce et j'ai perdu les liens affectifs avec le PSG.» Le délibéré est prévu le 31 mars.

Foot - L1 - Sochaux - Dalmat en garde à vue

Stéphane Dalmat, le capitaine sochalien, est en garde à vue depuis ce matin dans les locaux du commissariat de police du VIIIe arrondissement de Paris. Il a été interpellé près de l'avenue des Champs-Elysées à la sortie d'une boîte de nuit vers 5h00 du matin après avoir semble-t-il frappé un des policiers qui étaient intervenus pour mettre fin à un différend entre le joueur et sa femme. D'autres personnes accompagnaient le couple dans la capitale.

Contacté, le club sochalien à fait savoir qu'il n'avait pas eu d'informations précises sur la nature de l'incident. «Il nous a été confirmé qu'il était en garde à vue, mais nous attendons d'en savoir plus», a expliqué Emmanuel Desplats, le directeur administratif du FCSM. «Nous communiquerons prochainement à ce sujet», a précisé le dirigeant sochalien. Alexandre Kristic, l'agent de Stéphane Dalmat, s'est entretenu avec l'épouse du joueur. «Je n'ai pas vraiment la même version que celle donné par le site Internet qui a donné l'information, mais là aussi, j'attends d'en savoir plus», a expliqué Kristic. - A.B.

Letizi : « Un sentiment particulier »

Avant match - jeudi 02 avril 2009 à 17:00

Après avoir joué six saisons au PSG, Lionel Letizi s’apprête à retrouver la pelouse du Parc des Princes ce dimanche à 17h00 avec l’OGC Nice.

Le gardien Niçois va retrouver ce dimanche le Parc des Princes et son ambiance si spéciale. « C’est toujours un sentiment particulier de revenir au Parc des Princes. J’ai quitté le PSG, il y a maintenant 3 ans et même si j’ai tourné la page, je ne peux pas oublier les six années passées dans la Capitale. Je suis impatient d’y retourner car l’ambiance y est toujours très bonne. »

L’ancien Rouge et Bleu est également revenu sur la saison du PSG « Je suis content de revoir le PSG en haut de l’affiche. C’est toujours mieux d’entendre parler en bien des Rouge et Bleu. Le PSG est encore en course en Coupe UEFA et en championnat. Ils ont également démontré de très bonnes qualités et c’est vraiment bien pour le club et ses supporters après les saisons difficiles qu’ils ont connu.» Habitué du Parc, le dernier rempart des Aiglons s’attend à une rencontre difficile pour les siens. « Ce n’est jamais évident de jouer au Parc des Princes. Le PSG reste sur deux défaites en championnat ce qui rendra notre tache encore plus difficile car ils ont besoin de la victoire pour rester dans le bon wagon. En plus, cette saison à domicile le PSG est très solide. »

Foot - ARG - Gallardo, l'agression de trop

Il a eu «la peur de sa vie». Marcelo Gallardo a été agressé le week-end dernier à Buenos Aires alors qu'il se trouvait à son domicile avec femme et enfants. Plus que les 5000 euros de perdus et quelques objets de valeurs, c'est surtout psychologiquement que le coup est rude. L'Equipe rapporte que l'actuel numéro dix de River Plate a tout de même effectué son retour à l'entraînement mais reste sérieusement marqué : «C'était terrible. Je n'écarte pas l'idée de quitter l'Argentine dans les prochaines semaines.»

Liverpool : N’Gog veut rester
Rédaction 365 - vendredi 03 avril 2009 - 10h12

L’attaquant international Espoirs français David N’Gog a émis le souhait de rester à Liverpool la saison prochaine.

Interrogé sur www.setanta.com, David N’Gog (19 ans), l’attaquant de Liverpool, a indiqué vouloir rester à Liverpool la saison prochaine. Sous contrat jusqu’en juin 2012, l’international Espoirs Français intéresserait plusieurs autres formations de Premier League, dont Fulham, mais un départ ne serait pas à l’ordre du jour. Et ceci malgré la concurrence de Fernando Torres, Ryan Babel et Dirk Kuyt.

R.L. (Rédaction Football365.fr)

Interview de Youri Djorkaeff au RTL Futsal de Bercy.



Il parle un peu du foot amateur et notamment de son rôle de dirigeant à l'UGA Decines.

source : www.Spacefoot.com

L'Oignon pique encore

07/04/2009 | Mise à jour : 11:47 | Ajouter à ma sélection




Laissé pour compte au PSG, Cristian Rodriguez renaît au Portugal. Après un passage au Benfica, l'Uruguyen fait désormais partie des cadres du FC Porto avec lequel il s'apprête à disputer un quart de finale de Ligue des Champions contre Manchester United.

On a retrouvé Cristian Rodriguez. Si, si, rappelez-vous. Cet Uruguayen fougueux à la crinière dans le vent qui avait arpenté par intermittence les pelouses de Ligue 1 pendant deux ans sous les couleurs du Paris Saint-Germain. Libéré en août 2007 en même temps que son compatriote Carlos Bueno, «l'Oignon», comme il est surnommé dans son pays en raison de sa propension à faire pleurer les défenses, fait aujourd'hui les beaux jours du FC Porto. Et à l'heure où le PSG s'apprête à jouer un quart de finale de l'UEFA, jeudi contre le Dynamo Kiev, lui, sera en lice dès mardi pour un quart de finale aussi, mais dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, la sacro-sainte Ligue des Champions. Car le gamin de Montevideo en a parcouru du chemin depuis son départ de la capitale.

Rapidement adopté
Une saison à Benfica d'abord, qui lui a permis de retrouver un véritable capital confiance après des mois passés à cirer les bancs du championnat de France. Buteur à six reprises en vingt-quatre apparitions, il devient ainsi rapidement l'un des chouchous de l'Estadio de Luz. Mais l'idylle ne dure qu'un temps et l'été dernier, faute d'accord entre ses représentants et les dirigeants benfiquistes, il part monnayer ses talents du côté de l'ennemi juré de Porto pour une somme évaluée à 7 millions d'euros. Signe de son nouveau statut, l'ancien paria du Camp des Loges devient à cette occasion le deuxième joueur le mieux payé de Superliga selon une enquête publiée par Football Finance.

Deuxième joueur le mieux payé au Portugal
Avec un salaire mensuel de 135 000 euros, soit autant son coéquipier argentin, Lucho Gonzalez, il peut désormais s'enorgueillir de faire partie du gotha. Seulement devancé par l'attaquant hondurien du Benfica, David Suazo, prêté par l'Inter Milan (150 000 euros par mois), Rodriguez ne tarde pas, là encore, à justifier les espoirs placés en lui. Car l'ancien joueur de Peñarol a pour mission de faire oublier le fantasque Ricardo Quaresma, parti à l'Inter Milan. Titulaire indiscutable sur le côté gauche, il compile aujourd'hui six buts en championnat et plusieurs passes décisives. Des statistiques qui en font ni plus ni moins que l'un des tous meilleurs joueurs de Superliga. En Ligue des Champions, où il n'a encore jamais marqué en 19 matches disputés (6 avec le PSG, 5 avec Benfica et 8 cette saison avec Porto), l'éclosion se fait pour le moment plus discrète. Et si jamais c'était contre le grand Manchester qu'il se réveillait ?

Sarkozy épingle Cayzac


Alain Cayzac a reçu, mercredi après-midi, la Légion d’honneur des mains de Nicolas Sarkozy, en présence notamment de Sébastien Bazin, président du PSG, et Gérard Houllier, le directeur technique national. « Vous avez fait beaucoup pour le PSG, avec passion, humanité et élégance », a notamment souligné le chef de l’Etat.

« C’est impressionnant et émouvant, nous a confié Alain Cayzac. Le président a été extrêmement chaleureux, alors qu’il sait que je ne suis pas l’un de ses électeurs. »

Foot - L2 - Sedan - Badiane rompt son contrat

Débarqué en 2006 dans les Ardennes en provenance du Paris-SG, le défenseur Jean-Michel Badiane a résilié à l'amiable le contrat qui le liait à Sedan jusqu'en juin 2009. Eloigné des terrains depuis juillet 2007 en raison d'un problème récurrent au genou, Badiane n'a, au total, disputé que 20 matches sous les couleurs sedanaises (19 en L1 en 2006-2007 et un en L2 en 2007-2008).

lequipe.Fr

Foot - L1 - Lacombe lâché par les Pinault

Guy Lacombe restera-t-il à Rennes la saison prochaine ? La rubrique footbalI de L'Equipe n'y croit pas trop. Dans son édition de jeudi, le quotidien explique que François-Henri Pineau, le patron d'Artémis (holding familiale propriétaire du Stade Rennais), irrité par l'indécision et les prises de position de son entraîneur, prône le changement sur le banc.

Selon L'Equipe, le président du Stade Rennais, Frédéric Saint-Sernin, et le manager rennais, Pierre Dréossi, planchent d'ores et déjà sur la succession de Lacombe. L'entraîneur de l'OGC Nice Frédéric Antonetti est en pole. Le Valenciennois Antoine Kombouaré et le Grenoblois Mehmet Bazdarevic suivent sur la liste. Au sein du club breton, personne ne voit Lacombe - dont le nom a circulé ces derniers jours du côté de Lens - rester. Le technicien a confirmé qu'il faisait bien partie des tout meilleurs du pays mais l'homme s'est à peu près mis à dos tous les décideurs rennais.

Pendant plus d'un an, Lacombe a eu les faveurs de la famille Pinault, séduite par les résultats et le retour d'un jeu plus pétillant. Fin janvier, l'actionnaire du club breton semblait prêt à consentir des efforts pour inciter son entraîneur, dont le contrat arrive à son terme en juin, à prolonger l'aventure pendant au moins deux ans. François Pinault avait même invité Lacombe à déjeuner dans son somptueux hôtel particulier parisien de la Rue de Bourgogne. Depuis, Rennes a lâché prise dans la course au titre et Lacombe se plaint, parfois à voix haute, des moyens mis à sa disposition. La semaine passée, il a encore répété qu'il n'avait pas eu droit aux deux renforts souhaités pendant le mercato d'hiver...

Kombouaré retrouve le sourire
Antoine Kombouaré, l’entraîneur calédonien de Valenciennes, impulsif et entier, gère son groupe comme sa « tribu ». Pour la seconde année consécutive, il devrait réussir l’opération maintien.

À Valenciennes, il arrive que la communication soit restreinte. Inutile d’interroger les adjoints d’Antoine Kombouaré pour dresser le portrait d’un entraîneur au sang chaud, en passe de maintenir son équipe en Première Division avec de faibles moyens pour la troisième année de suite. « Ici, il n’y a que deux personnes qui parlent, le président et moi, explique le technicien kanak. C’est mon mode de fonctionnement. J’entends maîtriser l’information. C’est une façon de nous protéger de personnes peut-être mal intentionnées. Pas de la paranoïa. »
On aurait tort de croire que ce déni de démocratie freine l’émancipation de ses collaborateurs. Antoine Kombouaré est plutôt un entraîneur qui fédère les énergies. Un homme authentique, transparent et honnête. « Je n’ai rien à cacher, répète celui qui ne pratique jamais le huis clos. Je dis toujours la vérité, sans parti pris. D’ailleurs, je ne sais pas mentir. Il faut que ça sorte, sinon c’est une souffrance. Après, j’assume les résultats. »
L’ancien stoppeur du PSG a fait une belle carrière au mental. Il avait la vocation d’entraîner. Il a passé ses premiers diplômes à l’âge de vingt-six ans. Quand il quittera Valenciennes, un jour – par exemple si Nungesser 2 n’arrivait pas assez vite –, il ne laissera pas seulement comme héritage dans le Nord les nouveaux centres d’entraînement ou de formation. Mais la trace d’un type entier qui a eu « cette chance inouïe » de pouvoir construire un groupe professionnel à son image : combatif, caractériel, simple et humain.
« Il a cette intelligence animale que les autres n’ont pas, remarque Marc Keller, ex-dirigeant de Strasbourg, là où Kombouaré a décroché son premier poste en L1, en 2003. Il fonctionne à l’instinct et à l’affectif et choisit ensuite de se donner ou pas. C’est un dur qui est juste. Il aime être le patron du vestiaire. Il a beaucoup de caractère mais il a besoin de sentir la confiance autour de lui, notamment des dirigeants. Avec lui, il faut toujours avoir un discours clair, tout dire. »

« Pour son équipe, il ira au combat jusqu’à la mort »

En interne, pendant ou après les matches, le joueur formé à l’école Suaudeau, aujourd’hui âgé de quarante-cinq ans, peut péter les plombs lorsqu’il estime être victime d’une injustice ou lorsqu’il est tout simplement furieux du résultat. « Je revois souvent la trajectoire d’une chaise venant se fracasser sur le mur de notre vestiaire et d’une bouteille qui rebondit sur l’entraîneur des gardiens, rigole Éric Chelle, capitaine de Lens, ex-Valenciennois, faisant référence à la défaite de VA à Caen (0-5), le 22 septembre 2005, en Coupe de la Ligue. Antoine est très impulsif, il vit le match. Cinq minutes plus tard, c’est oublié, il vient prendre un verre en ta compagnie et te demande des nouvelles de ta famille. Il est très proche des joueurs. Tu as envie de le suivre. Le plus important, c’est la trace qu’il laisse dans ton cœur. »
Le milieu Gaël Danic n’oubliera pas les noms d’oiseaux prononcés par le coach lors de son premier entraînement physique estival ni la « soufflante » qu’il a endurée, par la suite, devant ses coéquipiers réunis dans le vestiaire. « J’ai tout de suite apprécié sa franchise, assure l’ancien attaquant Laurent Dufresnes, revenu de Nancy pour épauler VA en 2005-2006. Elle résume bien le personnage. À la troisième phrase de notre première discussion, il m’avait demandé : “Est-ce que tu te sens encore capable de jouer à ton âge (33 ans) ?” Cela annonçait la couleur. »
Si les mots dépassent parfois sa pensée, il n’est pas dans la nature d’Antoine Kombouaré d’insulter les gens. « Il ne faut pas le chercher, reconnaît seulement l’attaquant Johan Audel. C’est un îlien, comme nous, les Antillais. Mais c’est quelqu’un de vrai. » « Je marche beaucoup au respect, à la parole donnée, confie l’intéressé. Je travaille avec des gens qui partagent mes valeurs, ma culture kanak, celle de l’humilité, à l’écoute des anciens. L’Occident, c’est l’individualisme. En Nouvelle-Calédonie, on vit en communauté, on partage ensemble les joies et les peines. VA, c’est pareil, c’est ma tribu. La meilleure équipe que j’ai pu constituer. J’y ai trouvé ma place. »
Qui d’autre que lui aurait pu convaincre Jean-Claude Darcheville de signer six mois à Valenciennes cet hiver ?
« Viens m’aider, je suis en difficulté », avait-il sobrement demandé au Guyanais en décembre avant que ce dernier n’adhère aveuglément à son projet parce que le discours avait été direct. « C’est le prototype de l’entraîneur moderne, décrit le président du conseil d’administration de VA, Francis Decourrière. Il ne vit que pour le prochain match. Après Lille (2-0, le 28 février), il n’a dormi qu’une heure, de six à sept, et est venu courir une heure avant le décrassage du matin. Autant il est très disponible et réceptif pour toutes nos actions humanitaires et à destination des jeunes, autant il ne se mêle pas à nos espaces partenaires et rentre immédiatement auprès de sa famille. Son équipe, c’est aussi son clan. Pour elle, il ira au combat jusqu’à la mort. »

Foot - L1 - Le Havre - Revault parle du PSG

Dans un entretien accordé au journal Le Parisien dans son édition du dimanche 19 avril, Christophe Revault (37 ans) revient sur son passage raté au PSG lors de la saison 1997-1998. «Je ne m'étais pas bien rendu compte de la tâche qui m'attendait» confie le gardien havrais. «J'avais 25 ans et au Havre, j'étais Dieu. Au PSG, tout est parti de mon match perdu en Ligue des champions à Munich (5-1), je n'ai pas pu m'en remettre. Après, je n'ai pas su faire face. J'ai perdu les pédales. C'est là que je me suis aperçu que je n'étais peut-être pas taillé pour un grand club.»

Après une saison au PSG, Christophe Revault (photo L'Equipe) a passé deux ans à Rennes puis six ans à Toulouse. Revenu au Havre en juin 2007, le gardien normand retrouve le Parc des Princes ce dimanche à l'occasion de la 32e journée de Ligue 1.

Foot - ARG - Gallardo sauve River

Après un passage raté au Paris Saint-Germain, suivie d'une pige un peu plus glorieuse à Washington DC United (15 matches, 4 buts), Marcelo Gallardo a démontré ce dimanche qu'il n'était pas encore fini. L'ancien milieu de terrain de l'AS Monaco s'est en effet illustré lors du superclasico argentin, en permettant à River Plate d'obtenir le match nul 1-1 sur la pelouse de Boca Juniors. La Maquina pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score à l'heure de jeu grâce à son attaquant vedette Martin Palermo. Mais dix minutes plus tard, El Muñeco (la poupée) refroidissait la Bombonera en envoyant dans la lucarne un somptueux coup franc des 20 mètres. Au classement du championnat de clôture, River occupe à présent la 5e place, à 6 points du leader le Velez Sarsfield. Boca est 13e, à dix points.

Goias recale Alex Dias
"Alex Dias ne va pas jouer à Goias pour le moment. Nous n'avons pas besoin d'attaquant". Hier, Syd de Oliveira, le président du club goiano a écarté le recrutement de l'ancien joueur du Paris SG. A 35 ans, Alex avait manifesté la veille son désir de retourner à Goias.

Foot - L1 - Rennes-Bordeaux reporté au 29 avril

La rencontre Rennes-Bordeaux, prévue dimanche pour la 33e journée de L1, est reportée au 29 avril (horaire à déterminer), car Bordeaux affronte Vannes en finale de la Coupe de la Ligue samedi au Stade de France. La date de cette rencontre dépendait de la qualification ou non de Rennes pour la finale de la Coupe de France qui aura lieu le samedi 9 mai au Stade de France. L'autre date proposée pour Rennes-Bordeaux était en effet le vendredi 8 mai. En battant Grenoble (1-0), Rennes s'est qualifié mardi pour cette finale contre le vainqueur de l'autre demi-finale opposant mercredi Toulouse à Guingamp.

Le foot au bord des lèvres

Guy Lacombe. Tacticien bosseur et ronchon, l’entraîneur du Stade rennais dispute une demi-finale de Coupe de France à Grenoble. Fin de partie ?

La scène s’est déroulée dans le bureau d’un entraîneur de Ligue 1, l’un des rares dont on puisse dire que son aura surpasse celle du plus fameux de ses joueurs. Le mec régale. «En L1, vous avez un entraîneur sur deux qui ne fait rien, qui ne sert à rien. Ah si : à mentir aux journalistes, pour les endormir. Et comme en plus vous en redemandez…» Le temps de se remettre, on lui demande de faire le tri. «Mais allez demander aux joueurs ! Ils pensent, les joueurs, vous savez !» Puis : «Je vais vous lâcher un nom : Guy Lacombe. En voilà un qui bosse ; qui propose des choses aux joueurs. Avec lui, je ne suis pas inquiet.»

L’anecdote est révélatrice : depuis le début des années 2000, Guy Lacombe (53 ans) est considéré par ses pairs comme l’un des plus brillants entraîneurs français. Il dirigera ce soir son équipe du Stade rennais pour une demi-finale de Coupe de France au stade des Alpes de Grenoble (1), dernière ou avant-dernière - si les Bretons se qualifient pour la finale du 9 mai - étape d’une fin de saison en pente douce : pour le club Rouge et Noir, 7e budget de France occupant conséquemment la 7e place de L1 à six journées du terme, l’affaire est réglée. Comme pour son entraîneur : propriétaire du club, François-Henri Pinault a fait savoir la semaine dernière - avant de démentir dans la foulée, un grand classique chez Artémis, la holding familiale - qu’il en avait soupé du technicien aveyronnais.

Provocation. Le truc, c’est que même un triomphe le 9 mai au Stade de France pourrait ne pas le sauver. Sa faute supposée : faire lanterner ses employeurs, qui lui ont mis une prolongation de contrat de deux ans sous le nez en janvier. Une provocation pour le fils Pinault, qui goûte peu les manières de roi de ses employés du foot et qui, du coup, s’est mis en tête de proposer le poste au Niçois Frédéric Antonetti et au Grenoblois Mehmet Bazdarevic. Lacombe, lui, donne parfois l’impression de scénariser son renvoi, en surjouant une posture christique - vous voulez ma peau ; la voilà - comme on brûle ses vaisseaux. D’où l’impression d’une guerre larvée courant depuis des semaines dans le très discret club d’Ille-et-Vilaine. Samedi, après une défaite (1-3) sans importance à Monaco, Lacombe en a remis une couche, dans ce style mi-agressif, mi-entendu, dont il use après les matchs. Parlé de l’arbitrage (comme toujours) et d’une mystérieuse «adversité» (comme souvent) : «Ce sont des choses qui arrivent dans le football… enfin, notamment dans le football français. On se pose même des questions…» Lesquelles, au juste ? «Euh… c’est pas compliqué ! Moi, je suis en droit de me poser des questions, non ?»

Démons. Et nous aussi. Ça fait le prix du bonhomme : Lacombe a amélioré la situation sportive du club du jour au lendemain, à son arrivée en décembre 2008. Valorisé le capital joueur (une priorité, à Rennes comme ailleurs) dans des proportions fantasmatiques. Transformé un type qui faisait marrer le landerneau - le Suédois Petter Hansson - en meilleur défenseur de la Ligue 1. Alors ? Lacombe compose avec ses propres démons. Dans le métier, ils sont connus. Entre 2002 et 2005, il avait cornaqué le FC Sochaux pour quelques-unes des plus belles années du club doubien : au détour d’une question du genre «qu’est-ce qu’il vous a apporté ?», l’un de ses joueurs de l’époque avait bien failli nous mettre son poing dans la gueule. Un autre s’était dévoué. «Lacombe est très analytique, pas du tout du genre à faire des causeries de feu avant les matchs. Pendant, c’est autre chose. Les colères monstres, les insultes envers ses propres joueurs, un banc de touche cassé en deux… Il est de très loin le meilleur entraîneur que j’ai connu. Certains entraînements, surtout les mises en place tactiques, étaient extraordinaires. Mais on ne jouait pas pour lui, il était l’ennemi. Psychologiquement, on était à l’envers. Maintenant, si c’est la question, je suis sûr que ce qu’il a tiré de l’effectif est proche du maximum.»

Les mandatures Lacombe ont souvent ce goût-là : celui du combat et de la destruction, certains finissant même par y déceler une sorte d’acte manqué visant à perdre en coulisse ce qu’il gagne de haute lutte sur le «rectangle vert», une de ses expressions favorites. Lors de son passage au Paris-SG en 2006, il écarte ou humilie - pas besoin de trop en faire : dans le foot, les stars ont l’humiliation facile - trois des quatre plus gros salaires du club : Vikash Dhorasoo, Mario Yepes et Jérôme Rothen. Qui a fait le malin dans sa biographie : «Lacombe est un de ces Big Jim […] qui changent de visage selon les circonstances.» Son président au PSG, Alain Cayzac, dans Le Journal du Dimanche : «Lacombe pensait que Paris ne l’aimait pas parce qu’il n’était pas du sérail. Moi, je pense qu’il n’aimait pas Paris. Pour lui, être parisien, c’était un défaut : le show biz, le manque d’humilité…» Lacombe dans Ouest-France : «Dans certains clubs, cela m’est arrivé d’être pris pour le péquenot de service.»

On lui laisse la responsabilité de celle-là. Comme du discours assez tonique qu’il a tenu hier devant la presse, parlant parfois de lui à la troisième personne devant un auditoire qu’il parvient souvent à surprendre : «Il n’y a pas de question à poser. Il y a un homme qui est libre. On n’est pas dans une république bananière.» On parie sur un nouveau rappel à l’ordre présidentiel. Qui ne l’empêcherait certes pas de dormir : tant que ça ne se passe pas sur un terrain…

Grégory Schneider

Foot - Solidarité - RibéryMakelele va jouer pour Haïti

Franck Ribéry, mais aussi plusieurs joueurs parisiens dont Claude Makelele, vont faire des infidélités à leurs clubs respectifs lors d'un match de charité disputé à Miami (Floride) le 13 juin prochain. Cette rencontre, relate L'Equipe Magazine, sera orchestrée par Wagenau Eloi, ex-joueur de Lens et ex-sélectionneur d'Haïti. Ce match constituera le point d'orgue d'une semaine visant à promouvoir l'enfance haïtienne défavorisée. Olivier Dacourt (Fulham), Jérôme Rothen, Mario Yepes ou encore Daniel Van Buyten (Bayern) sont aussi annoncés.

Foot - L1 - Le Havre - Dhorasoo veut la présidence
Vikash Dhorasoo souhaite prendre la présidence de son club formateur, Le Havre. Soutenu par des investisseurs indiens, l'ancien international français a établi un plan de reprise. Il annonce dans L'Equipe vouloir apporter 1 million d'euros «avec une personnalité havraise» et de 8 à 10 millions d'euros avec les investisseurs indiens, dont il refuse de divulguer le nom, mais qu'il décrit comme «un Bouygues indien». Seul hic, l'actuel président du HAC, Jean-Pierre Louvel, ne l'entend pas de cette oreille. Lorsqu'il a eu vent du projet, celui-ci imaginait plutôt Dhorasoo débarquer dans un rôle de directeur sportif avec des capitaux extérieurs. «Mais il est hors de question que je partage», a prévenu l'ex-joueur du Paris-SG.

«Jean-Pierre Louvel ne nous a pas pris au sérieux. Mais c'est lui qui n'est pas sérieux, explique Dhorasoo. A lui de faire son bilan. Il va essayer de décrédibiliser notre projet. On veut rencontrer les actionnaires, leur parler de notre projet. Le projet de Louvel, c'est quoi ? Descendre en D2 et vendre des joueurs ? Cela fait un mois et demi qu'il bloque notre projet et le temps presse». Pour Dhorasoo, «le HAC n'est pas condamné à être un petit club. Il peut être un bon club de L1, se stabiliser. Le nouveau stade doit arriver en 2012. Il faut profiter de cette période pour travailler et arriver très fort dans ce nouveau lieu».

Le Havre dispose actuellement d'un capital de 4,3 millions d'euros détenu par 209 actionnaires, dont «le plus gros à 8%», précise l'ancien joueur. «Les actionnaires élisent le conseil de surveillance, qui élit le directoire. Alors on veut rencontrer les actionnaires». Dans son projet, Dhorasoo est accompagné par Pierre Walfisz, producteur du film Substitute qui mettait en scène la vie marginale du joueur pendant la Coupe du monde 2006. Ensemble, ils ont notamment participé au développement de la société audio-visuelle Trompe-le-monde, créée par Dhorasoo, mais dirigée par Walfisz.

lequipe.Fr

Foot - L1 - Le Havre - Dhorasoo retoqué

Le Conseil de Surveillance du HAC a décidé de ne pas donner suite au projet de reprise Vikash Dhorasoo, selon un communiqué du club rendu public lundi soir. «Les actionnaires du Havre Athletic Club après avoir assisté à la présentation du projet de M. Vikash Dhorasoo, ont émis, par vote à bulletins secret, un avis consultatif auprès du Conseil de Surveillance», expose le texte, avant de poursuivre : «Compte tenu du décompte des bulletins, effectué devant huissier (97% des votants défavorables et 3% des votants favorables au projet), le Conseil de Surveillance a décidé de ne pas donner suite au projet de M. Vikash Dhorasoo.»

Foot - ESP - Les croisés pour Luccin

Peter Luccin, le milieu de terrain français du Racing Santander, s'est blessé dimanche en Championnat d'Espagne à Malaga (défaite 1-0). Les examens passés mardi ont révélé qu'il souffrait d'une rupture des ligaments croisés du genou droit. «Je vais consulter d'autres médecins, explique Luccin à L'Equipe, mercredi, et si au moins un d'entre eux me propose de soigner sans opérer , je suivrai son avis.» Sous contrat avec Saragosse jusqu'en juin 2010, Peter Luccin (30 ans) est prêté cette saison au Racing Santander.

"Quand on me cherche, ce n'est pas facile de me maîtriser..."

Kanak au tempérament volcanique, ancien pilier de la défense nantaise ère Coco Suaudeau puis tampon parisien ère Valdo-Denisot, Antoine Kombouaré, devenu entraîneur, a gardé l'âme d'un guerrier. Entretien tout en uppercuts avec un "sage" en perpétuelle rébellion. — par Brieux Férot et Chérif Ghemmour

Entraîneur, ça vous est venu très tôt : vous avez passé le premier diplôme à 26-27 ans, vous étiez encore joueur... Ca vient d'où cette passion d'entraîner ?
Ça vient des gens que j'ai rencontrés, Coco Suaudeau, Raynald Denoueix, du club dans lequel je me suis trouvé, le FC Nantes, un club formateur et aussi de ma culture. Chez nous (en Nouvelle-Calédonie, Ndlr), on vit "claniquement", c'est un mode de fonctionnement où on partage tout, tous ensemble. Ça ressemble à ce qu'on vit sur un terrain : un groupe, une équipe, un club. Ça vient aussi du poste que j'occupais en tant que joueur. J'étais défenseur. Quand on est derrière, on a un champ d'action et de vision énorme. Et puis, à la base, le rôle d'éducateur me plaisait. Aujourd'hui, je suis entraîneur de haut niveau : en théorie, mon rôle n'est plus d'éduquer, mais de gagner des matchs. Mais en fait, l'humain, les règles de vie, la discipline, c'est toujours de ça qu'il s'agit. Je n'ai pas le choix. j'aimerais parler de foot à mes joueurs, de tactique, de ce qui n'a pas marché pendant le match et je me rends compte qu'aujourd'hui c'est secondaire, alors je dois leur parler des soins quand ils sont blessés, des retards, des amendes. D'ailleurs, les amendes, les gars ne les ont pas payées depuis trois semaines, alors on va les doubler ! Moi, c'est comme ça que je fonctionne... Il faut vivre avec son temps. Ça a tellement évolué, il y a des tentations terribles : les salaires énormes, les agents, les portables, les ordinateurs. Les gars peuvent se payer un voyage en avion dès qu'ils ont un week-end de libre. Nous avant, on ne bougeait pas. Ceci dit, à l'étranger, ça se passe différemment. Là-bas, l'institution est la plus forte ! II y a des mesures très fortes pour sanctionner les joueurs : les pépettes ! Ici, les joueurs sont intouchables ! Tu veux les sanctionner avec une retenue d'un trentième de salaire ? Il faut envoyer un courrier, etc. En Angleterre ou en Italie, c'est direct : tu fais une connerie, tu ne t'es pas présenté à l'heure : 50 000 euros d'amende ! Là, ça fait mal ! Mais, je suis sûr que sur la durée, ça paye, les résultats arrivent.

C'était différent quand vous étiez joueur ?
Je me souviens de Nantes : Suaudeau, c'était l'Ancien, le Sage. Je retrouvais là, dans ce club, le fonctionnement clanique de la société kanake. Aujourd'hui, je me retrouve un peu à la place de Coco Suaudeau, et je me dois d'être exemplaire : c'est la tribu, et je suis l'Ancien. Mais je reste humble, je ne pète pas plus haut que mon cul parce que j'apprends tous les jours. La différence avec l'époque Suaudeau, c'est la gestion des hommes. Je peux arriver un jour à l'entraînement et recevoir un coup de fil du président qui m'annonce que le commissariat de police a appelé parce qu'on a un joueur en garde à vue, et c'est à moi de gérer. Je dois sanctionner le gars mais le garder dans le groupe parce que c'est un joueur important. Il faut trouver une sanction juste qui fasse réfléchir les autres. La communication avec les joueurs, en règle générale, c'est un juste milieu à trouver. Moi, je pars du principe que le joueur sait quand il n'a pas été bon, alors pas besoin de trop l'enfoncer. Mais quand il a fait une connerie, il faut sanctionner parce que c'est la règle. J'agis avec eux comme j'agis avec moi : quand je ne suis pas bon, ou que je fais une connerie, ben, je paye. Quand je fais des conneries sur la route, on m'enlève mes points. Il me reste un point sur mon permis... Eh bien, c'est comme ça !

Un seul point ?
Oui. J'ai déjà eu trois ou quatre retraits de permis. Je ne fais pas intervenir mes relations pour résoudre ça. Je suis con, mais c'est comme ça. J'assume mes conneries. Et les joueurs doivent faire pareil. Je le dis souvent : quand un joueur signe dans un club, il ne s'appartient plus, il appartient au club. Il a une image importante à véhiculer. ça passe par l'exemplarité, savoir se tenir, être propre (sic). Quand un joueur fait une connerie, c'est l'institution qui est pénalisée.

Suaudeau, qu'est-ce qu'il représente pour vous ?
C'est lui qui m'a appris le haut niveau. Il était exigeant, intransigeant, pointu. Il tapait sur le mental, à insister sur les points faibles pour progresser. Pas toujours fin psychologue... Il pouvait être cassant. Il savait faire mal, et faire peur. Il fallait être costaud ! À toi de bien comprendre les messages qu'il te faisait passer. Des codes, des petites portes, il fallait creuser. Il ne te donnait jamais les réponses ! Même à l'entraînement avec le ballon, il fallait décoder. C'était rare que tu comprennes le jeu et son intérêt tout de suite... Il fallait de la répétition, retravailler sans cesse, communiquer entre les joueurs. On devait trouver la solution ensemble. C'est carrément le seul entraîneur qui m'a donné l'envie de venir m'entraîner. On savait qu'il y aurait beaucoup de séances différentes, nouvelles et basées sur le jeu. C'était dur ! Il y avait toujours l'esprit de compétition : c'est pour ça qu'à Nantes il y avait beaucoup d'internationaux en équipe de France. Moi, ça m'a toujours fait rire quand j'entendais dire que les joueurs nantais étaient vachement "techniques" : on était des monstres physiques, oui ! Pour pratiquer ce jeu-là, il fallait un physique de fou ! À la 85e minute, un Nantais te faisait un contrôle parfait parce qu'il était technique mais aussi parce qu'il était d'abord costaud, donc encore lucide...

Et vous. vous vous considériez comme un joueur technique ?
Ça veut dire quoi, la technique ? C'est jouer juste, c'est tout. Nous, à Nantes, derrière, on n'était pas des enfants de choeur ! Les Rio, Bossis, c'étaient des coupeurs de têtes ! À Nantes, on faisait une opposition le mercredi, entre les titulaires et les autres : jamais les titulaires ne gagnaient ! C'était un coupe-gorge ! Le match du mercredi, c'était plus hard que le vrai match de championnat du samedi ! À la fin, les titulaires ne voulaient plus jouer contre nous, les jeunes... Mais c'était toujours réglo. À l'entraînement, c'était que physique ! Que des duels ! Aujourd'hui, on ne peut plus faire ça. Les jeunes joueurs de maintenant, ils sont moins chambreurs que nous à notre époque, plus caractériels. Dès que tu en touches un, tout de suite, il sort de ses gonds : "Ouais, tu me touches pas, tu me chambres pas !" Nous, à l'époque, on faisait un toro, le mec au milieu il pouvait y passer la matinée, il devenait fou ! Désormais, un toro ça peut vite partir en vrille parce que dès que tu chambres un peu, on en vient aux mains. Les mentalités ont changé.

À Valenciennes, comment faites-vous passer vos messages, concrètement ?
J'ai cinq capitaines. Ils sont les garants de la méthode, du message, et les relais de tout ce que je veux mettre en place. Ce sont les joueurs les plus expérimentés, normalement ceux qui ont le plus de talent, et sont aussi les mieux payés. À partir de là, il faut assumer sur le terrain. Quand ça ne va pas, ce sont ces mecs-là que je vais choper, ce sont eux qui dégustent : "N'oublie pas que tu es un leader, que tu es venu discuter de ton contrat dans mon bureau. Là, faut assumer." Il ne faut pas se cacher, ils ont un rôle à jouer d'abord sur le terrain et dans le vestiaire. On peut discuter, prendre parfois des décisions communes. Je veux qu'on travaille dans l'honnêteté. Je veux qu'à la fin de notre coopération, le mecs disent non pas que je suis un bon entraîneur, mais que l'entraîneur a été un homme juste. Quelle que soit la durée du contrat, je pars sur un an. Pendant un an, on ferme sa gueule, on travaille ensemble, on se respecte. À la fin de la saison, on fait le bilan : tu es content d'avoir travaillé avec moi ? On continue. Tu n'es pas content ? Au revoir, on se serre la main. Toujours en
entretiens individuels.

Vous avez dû vous construire une identité tactique en tant qu'entraîneur au plus haut niveau...
On a tous une idée sur l'équipe idéale, le système idéal, mais tu ne peux pas jouer dans un système si tu n'as pas les joueurs pour. Moi, aujourd'hui, la chance que j'ai, c'est de participer au recrutement, donc je prends un joueur qui me plaît et qui peut jouer en 4-4-2. Parce que pour moi, c'est le système qui permet à la fois la meilleure occupation du terrain, une meilleure répartition des tâches, un meilleur équilibre et la meilleure gestion de tous les systèmes en face : 3-5-2, 4-3-3, 4-4-2 avec un milieu en losange ou à plat avec Nuno Gomes(©C.u.l.t.u.r.e.PSG.com)... Après, on peut rencontrer des problèmes, comme avec un numéro dix un peu décroché, mais dans l'ensemble, on a le meilleur système pour défendre et surtout pour attaquer.

Vous privilégiez beaucoup le jeu avec le ballon à l'entraînement...
Pour moi, c'est important de jouer et surtout de courir. Le plus important, c'est de faire un travail de course, les gars ne peuvent pas carotter. Et ce travail de course-là, c'est primordial pour le mental, or, le bon joueur, ce n'est pas le mec qui touche techniquement, c'est le mec qui a le plus fort mental pour gagner. Encore plus vrai dans une ville comme Valenciennes, où la situation est difficile pour les gens. Sur le terrain, quand c'est dur, faut pas baisser les armes. Pour nous marquer des buts, il faut nous passer sur le corps.

Revenons à vote carrière. Après Nantes, vous jouez six mois à Toulon, puis le PSG, à la belle époque...
C'est Rolland Courbis qui m'avait fait venir à Toulon et un jour, la police a débarqué au club, un truc de fou. Et Rolland s'est retrouvé en prison... Alors le PSG s'est manifesté. Nantes m'a appris mon métier, le PSG m'a appris à gagner. En cinq ans, on a remporté le championnat, deux coupes de France, une coupe de la Ligue, on a joué cinq demi-finales consécutives de coupes d'Europe. C'était fantastique : on installait Paris sur la scène européenne. C'était la première fois aussi que j'entendais un discours comme celui de Canal : "Nous, on vient, on met de l'argent et on veut des résultats !" Il y a eu l'achat de beaucoup de joueurs, une bonne dizaine, c'est énorme, à la place de joueurs de la période Borelli : c'était la première fois que je voyais qu'on payait des joueurs pour partir... C'était nouveau. Malgré l'image paillettes de Canal+, pas de risques que ça s'éparpille : l'ambiance était très sérieuse. Artur Jorge était hyper rigoureux et le recrutement s'était fait sur des hommes. Au-delà des joueurs, c'étaient des super mecs, qui avaient des vies de famille. Il y avait peu de célibataires. Je n'en connais pas qui ont pété les plombs. On a vu arriver les Lama, Ginola, Guérin, Le Guen, Ricardo, Valdo, que des joueurs qui avaient envie de gagner, ou des jeunes qui avaient un palmarès vierge. Tout le monde avait faim. Moi, mon travail sur le terrain, c'était de mettre des boîtes, d'aller tamponner, d'intimider l'adversaire... Je n'aime pas me faire marcher sur les pieds. Je suis respectueux, mais quand on vient me chercher...

C'est Kanak, ça ?
Oui, je crois. Moi, je reste à ma place, mais je n'aime pas trop les gars qui se la racontent et je n'aime pas l'injustice. Et quand on me cherche, ce n'est pas facile de me maîtriser...

Et le fameux but de la tête, contre le Real, au Parc : c'est vrai cette histoire, qu'après le match, il y a Denisot qui est fou de joie, qui vous prend dans ses bras et vous, tout ce que vous trouvez à lui dire cash, c'est: "Pourquoi je suis remplaçant pourquoi je joue pas plus" ?
Bien sûr ! Parce que moi je comme ça. Je lâche pas l'affaire... Donc, quand Denisot vient me voir après le match et me dit "Antoine, super !", je lui dis "Michel, arrête ! Je ne peux pas accepter. Je ne peux pas comprendre que je ne joue pas dans ton équipe, là !" Alors que c'était un moment du joie, de liesse, des trucs que je n'ai jamais revécus... Quand vous êtes remplaçant, vous avez toujours le sentiment que c'est une injustice. Après, il y a deux façons de réagir. Soit on peut lâcher, on se dit "l'entraîneur c'est un connard, il fait chier, t'appelle mon agent et te me casse au mercato ou à la fin de la saison." Moi, non, c'est mon caractère, je voulais aller à la bagarre pour prouver à l'entraîneur qu'il avait tort. Le coup de tête que je mets contre Madrid c'est pour dire: "Tiens ! Voilà Artur Jorge : c'est pour ta tronche, c'est pour ta gueule !"

Vous avez joué ensuite en Écosse, à Aberdeen...
Ouah, j'ai aimé! Y a pas de chichi. Deux saisons fantastiques. Je rentrais chez moi, je sautais encore mettre la tête. Peu de préparation, ça jouait long, sur les deuxièmes ballons, ça écartait et ça centrait, Un jeu très primaire, de combat, je me suis régalé, Le foot britannique, ça ne chambre pas, c'est le corps qui parle. En France, tu touches un mec, il tourne vingt-cinq fois, t'as l'impression qu'il a la jambe cassée et dès que t'as pris un jaune ou un rouge, il se relève.

Vahid Halilhodzic et Luis Fernandez vous ont proposé d'être leur adjoint quand ils ont coaché Paris, vous avez à chaque fois refusé. On a l'impression que vous ne vouliez pas être n°2...
Jamais ! Moi, c'est n°1 : c'est mon caractère. Parce que demain, si j'acceptais un poste d'adjoint et que le n°1 avait le malheur de mal me parler, il pourrait prendre un pain dans la gueule ! Quand j'étais joueur, j'étais comme ça : même remplaçant, j'avais l'esprit n°1. Quand ça n'allait pas dans le groupe, avec moi ça clashait avec les joueurs ! Je ne sais pas garder pour moi. J'ai eu plein de soucis avec des joueurs, des copains, hein, avec Ginola, Weah, Roche, Sassus, Daniel Bravo... Mais une fois qu'on s'est expliqués, c'est fini, pas de rancune.

Vous parlez souvent de "guerriers", de "pitbulls", vous faites souvent référence au combat et à la lutte, comme celle du peuple kanak contre le colonisateur...
C'est la fierté, l'honneur : debout, ne jamais reculer. Il y va de sa famille et de son clan. Faut bien voir qu'avant la colonisation, les peuples kanaks, ils se bouffaient entre eux. C'étaient des peuples de guerriers. Il y a peut-être 100 000 Kanaks et 28 dialectes. Si on n'a pas le français, on ne se comprend pas. Mes parents, l'un vient de lîle des Pins, l'autre de Lifou, ils ne se comprennent pas. Ça, c'est dans les îles, mais c'est pareil dans la Grande Terre, ils ne se parlent pas, ne se connaissent pas. Mais il y a aussi le sens du partage et l'accueil. Quand les joueurs de France 98 sont venus, ils ont découvert cela, l'autorisation de fouler les terres. Après, on t'accueille comme un frère. C'est ce que je dis à mes joueurs : ce qui reste, c'est ce qu'on a vécu ensemble, le foot, c'est secondaire.

Vous parlez de la Nouvelle-Calédonie à vos joueurs ?
Parfois, mais je ne veux pas leur prendre la tête non plus. Qu'aujourd'hui il y ait l'autonomie, c'est bien parce que ça va permettre aux gens sur place de pouvoir gérer directement le pays. Mais le plus important, c'est que tout le monde trouve sa place dans cette société. Et quand je dis tout le monde, c'est les Kanaks, les Polynésiens, les Caldoches, les Européens, les Asiatiques : il faut faire en sorte que tout le monde puisse cohabiter avec l'autre.

Mathieu Kassovitz est en train de préparer un film sur les événements de la grotte d'Ouvéa. D'après vous, qu'est-ce qu'il ne faudrait pas rater de ce sujet-là pour le traiter de façon vraiment correcte ?
Ce gars, là, qui fait le sujet, doit vraiment aller au fond du problème, dire tout ce qu'il s'est passé. Qu'il n'écoute pas qu'une seule des parties. Il faut bien retranscrire l'ordre des choses : il y a eu la grotte d'Ouvéa et ensuite le meurtre de Jean-Marie Tjibaou (leader indépendantiste kanak, Ndlr). C'est un sujet difficile, Tout le monde n'est pas d'accord sur la façon dont ça s'est passé, moi le premier. Les Kanaks avaient leurs motivations. Pour en arriver là, il s'est passé des choses terribles, terribles... Parce que le Kanak est quelqu'un de "docile", je veux dire il écoute, il prend sur la gueule, mais pour en arriver à prendre des décisions aussi radicales, c'est que l'exaspération était à son comble. J'ai eu très peur ça s'embrase. Parce que moi j'ai grandi au Mont-Dore, avec toutes les couches sociales, toutes les ethnies: Kanak, Caldoches, Wallisiens, Javanais, Tahitiens, Antillais aussi... J'avais des amis de partout. et j'étais ici et la famille était là-bas, les amis. Mun épouse est tahitienne. J'ai prié très fort pour que ça n'arrive pas jusqu'à une guerre civile. Parce qu'on n'en était pas loin.

Et les événements récents aux Antilles, ils ont fait tache d'huile à la Réunion, mais pas en Nouvelle-Calédonie...
Ce n'est pas lié du tout. Aux Antilles, il y a le poids de l'esclavagisme, que nous n'avons pas eu chez nous. C'est une autre histoire : même si chez nous il y a des colons, quatre ou cinq grandes familles qui tiennent un peu l'île, il y a autre chose. Aujourd'hui, il y a plus de pouvoirs partagés, et de richesses aussi. C'est très compliqué, la vie y est très chère, Nouméa n'est pas accessible à tous, mais en tout cas, les gens ont envie de cohabiter ensemble et font des efforts. Je pense que c'est la chose la plus importante et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, même s'il y a des soucis on n'en arrivera pas au pire.

"Kombouaré, ça veut dire quelque chose en langue kanake ?
Non. Je ne sais pas d'où ça vient. Mais je me demande si ça ne viendrait pas d'ici, de métropole. Apparemment, mon arrière-arrière-grand-père serait un Français, peut-être d'Alsace... J'ai cherché un peu. Il se serait marié avec une Mélanésienne. Parce que mon grand-père est un Blanc, Chez nous, ce sont des sujets tabous. J'ai des photos de mon grand-père et de mon arrière-grand-père, ils sont blancs. On a tous un prénom français, Antoine, et un prénom mélanésien. Christian Karembeu, son autre prénom, c'est Lali. Moi, mon nom c'est Kombouaré Koulone Antoine. Chez moi, tout la monde m'appelle Koulone, personne ne connaît le nom Antoine.

Vous êtes l'un des seuls entraîneurs de haut niveau noirs en Europe. Est-ce que, comme Pape Diouf, qui est le seul président de club noir en France, c'est quelque chose que vous mettez en avant, et que vous trouvez choquant ? Est-ce que, comme lui, vous ressentez une pression supplémentaire et un certain devoir d'exemplarité ?
Preuve que non : si j'avais conscience de ça, je ferais en sorte de me tenir plus à carreau et de ne pas me faire expulser par les arbitres ! On me prend avec mes qualités et avec mes défauts. Je ne vais pas me dire: "Mince, Il faut que le fasse attention parce que sinon derrière, les autres ils vont avoir du mal..." Non, Je ne suis pas black, je ne suis pas blanc, je ne suis pas maghrébin, je suis Antoine Kombouaré, entraîneur. Je ne veux pas être le symbole de quoi que ce soit. Les symboles, c'est une fois qu'on est dans le cercueil.

PROPOS Recueillis PAR OF ET CG A VALENCIENNES

Ronaldinho, le nouveau Maradona?

Alors que son agent a indiqué qu'il pourrait quitter le Milan à la fin de la saison, les dirigeants de Naples rêvent d'accueillir Ronaldinho dans leur effectif. Désireux de bâtir une équipe compétitive, le président De Laurentiis souhaiterait relancer la carrière de l'ancien Ballon d'Or. Explications.

Tous ceux qui ont admiré le génie de Ronaldinho ces dernières années sont attristés. Peinés de voir un joueur si talentueux se morfondre sur le banc de touche du Milan AC. Et interloqués de le voir incapable de réaliser la différence individuellement. Mais, à 29 ans (seulement), les fans du Brésilien sont encore persuadés qu'il peut retrouver son lustre d'antan. Le président du Napoli, Aurélio De Laurentiis, fait partie de ceux-là. Après une saison en demi-teinte (13e de Serie A), il rêve d'offrir aux supporteurs de San Paolo une équipe capable de retrouver les sommets du football italien. Comme à la belle époque; c'est à dire celle de Maradona à la fin des années 80.

Selon le quotidien Tuttosport, le club napolitain suivrait de près le champion du monde 2002 et s'apprêterait à faire une proposition aux dirigeants milanais. Cela pourrait arranger tout le monde: le club, mécontent des prestations du joueur, souhaite récupérer une partie de son investissement ("Ronnie" a été acheté près de 25 millions d'euros), tandis que le joueur, lassé de son statut de remplaçant, veut jouer afin d'être sélectionné pour la prochaine Coupe du monde en 2010. Selon son agent, Roberto Assis, interrogé par le journal Estado de S. Paulo "Ronaldinho pourrait changer de club en Europe".

Le milieu offensif, auteur de huit buts cette saison, est-il prêt à rejoindre un club moins huppé, qui risque de jouer les seconds rôles? Pas sûr. Pourtant, Ronaldinho aime la pression, et celle qui règne chaque week-end à Naples, dans le fabuleux stade de San Paolo pourrait lui permettre de se transcender et de retrouver son meilleur niveau. Les supporteurs du Napoli sont prêts à s'enflammer.

C'est désormais officiel: Hocine Ragued ne portera plus le maillot du RAEC Mons. Le médian a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec le club montois. L'international tunisien n'évoluera donc pas en Exqi League avec cette formation, mais il a déclaré qu'il gardait tout de même un souvenir positif de son passage au Tondreau. Ce dernier est désormais ouvert à toute proposition.

« Mons m'a permis de jouer, d'accumuler du temps de jeu et de l'expérience, ce que je recherchais en sortant d'un club comme le PSG où un jeune peut difficilement faire son trou. »
« Je garderai un très bon souvenir de mon passage à l'Albert. J'y ai vécu deux bonnes saisons, il est dommage que la dernière soit nettement moins bonne et se termine par la descente. Sur un point de vue personnel, mon passage à Mons aura été très positif », a-t-il déclaré sur le site officiel du RAEC Mons.

Dalmat avait bu

Victime dimanche d'un léger accident de voiture en se rendant à l'entraînement, Stéphane Dalmat se trouvait en fait de nouveau en état d'ébriété. Le procureur de la République de Montbéliard a indiqué mardi que l'ancien capitaine sochalien présentait un taux d'alcoolémie de 0,92g/l de sang au moment où sa voiture a percuté un feu rouge.

Stéphane Dalmat, qui passera le 27 mai prochain devant le tribunal de Paris pour s'expliquer de son comportement du 30 mars dernier à la sortie d'un établissement nocturne des Champs Elysées, fait de nouveau parler de lui dans les faits divers.

Dimanche matin, le milieu de terrain du FC Sochaux a ainsi percuté un feu rouge en se rendant à l'entraînement après avoir perdu le contrôle de son véhicule.

L'enquête a révélé, via le Procureur de la République de Sochaux, Jean-Martin Jaegle, que l'ancien joueur de l'OM et du PSG présentait lors de l'accident un taux d'alcoolémie de 092g/l de sang.

Carotti prend sa retraite

Bruno Carotti ne sera plus footballeur professionnel la saison prochaine. Le défenseur montpelliérain, en fin de contrat en juin prochain, a décidé de se retirer des terrains. Il devrait rester néanmoins au sein du club héraultais à un poste à définir. Carotti a disputé à ce jour 469 matches professionnels.

Monaco : Ricardo s'en va (officiel) (20/05/2009)

La nouvelle était annoncée (voir brève de 09h43) plus tôt dans la journée. L'AS Monaco l'a annoncé officiellement ce mercredi : Ricardo ne sera plus son entraîneur la saison prochaine. En fin de contrat au mois de juin, l'ancien entraîneur de Paris et de Bordeaux a trouvé un accord avec la formation de la Principauté pour "ne pas poursuivre la collaboration au-delà de la fin de la présente saison", selon un communiqué du club. Le nouveau directeur sportif Marc Keller en a fait part aux joueurs mercredi matin à l'entraînement. Le manager doit maintenant s'atteler à trouver un remplaçant au technicien brésilien, qui était arrivé en poste en 2007. L'ASM suit plusieurs pistes (Paul Le Guen, Frédéric Antonetti, Antoine Kombouaré, Guy Lacombe, John Collins, entre autres). (Par Patrick Juillard)

Foot - L1 - VA
Fournier pour remplacer Kombouaré ?

Antoine Kombouaré n'est pas encore parti qu'on parle déjà de son remplaçant. Pour la première fois jeudi, c'est le nom de Laurent Fournier qui est évoqué. L'intéressé s'est lui-même déclaré intéressé par le poste. «J'ai envie de retrouver les terrains, Valenciennes est un club qui était en National et qui a progressé rapidement grâce à Daniel Leclerc et Antoine (Kombouaré). Je ne veux absolument pas anticiper le départ d'Antoine mais, s'il se confirme, je voudrais m'inscrire dans la continuité de ce qu'il a fait depuis des années, a-t-il confié à Aujourd'hui Sport. Je connais déjà quelques joueurs de VA (Penneteau, Ducourtioux) pour les avoir entraînés à Bastia», a ajouté l'ancien joueur du Paris-SG, partenaire de Kombouaré à la grande époque, et dont la dernière expérience en tant qu'entraîneur remonte à la fin 2007, lors d'un passage à Nîmes.

Landrin, les points sur les i


Plus souvent blessé que sur le terrain cette saison (il n'a disputé que quinze rencontres de L1), Christophe Landrin a tenu à démentir les rumeurs ayant entouré sa longue indisponibilité. L'ancien Parisien était bel et bien touché aux adducteurs et à la cheville. «Je regrette que le club n'ait pas mieux communiqué sur mes blessures, a lâché le milieu de terrain stéphanois dans les colonnes de L'Equipe, vendredi. Il y a eu énormément de rumeurs qui ont pris des proportions incroyables, notamment auprès de ma famille. Je démens tout. Je me serais par exemple entraîné avec un bracelet électronique, c'est flippant d'entendre ça !»

Désormais à 100%, Landrin, pour qui une descente en Ligue 2 est « inconcevable », compte bien aider les Verts à arracher le maintien lors des deux dernières journées : «Je me sens de mieux en mieux et je veux aider le club à se sauver, je luis dois au moins ça. C'était frustrant de passer autant de temps sans pouvoir rien faire.»

Après Arnaud Lemaire l'an passé, c'est au tour de David Ginola de présenter l'incontournable classement des 100 stars les plus sexy (diffusion ce dimanche à 20h40 sur Jimmy, puis le lendemain à 23h sur NRJ 12). L'ancien footballeur fait ainsi ses premiers pas d'animateurs... Tele-Loisirs.fr en a profité pour lui poser quelques petites questions. Interview.



Tele-Loisirs.fr : Pourquoi avoir accepté d'animer cette émission ?

David Ginola : Déjà parce qu'elle m'a été proposée ! (rires) Je n'ai pas hurlé "je veux la faire, je veux la faire" ! Plus sérieusement, je pense que chaque nouvelle expérience est enrichissante, et celle d'animateur en fait partie. Mais c'est un vrai métier, ça s'apprend. C'est juste un premier jet.



Pour quelle émission, aimeriez-vous devenir chroniqueur ou consultant ?

Il y en a plein... Il y a de très bons programmes en France, avec de très bons animateurs. Je suis novice, donc c'est difficile : prendre quelque chose de trop léger, ça ne me plairait pas non plus... Je suis ouvert d'esprit, je ne peux pas en choisir une.



En octobre dernier, vous avez tourné dans un épisode des Feux de l'amour aux côtés de Lorie. Qu'en avez-vous retenu ?
Comme pour l'émission, il s'agissait d'une expérience intéressante. Je suis content, car cela a donné la possibilité à Lorie de jouer dans un téléfilm sur TF1 par la suite (De feu et de glace ndlr). C'était enrichissant de pouvoir travailler avec des américains sur une série qui dure depuis 35 ans. J'aimais aussi ce côté décalage, car on ne peut pas dire que je sois un grand fan de la série ! Je ne suis pas devant ma télé tous les après-midi pour regarder le programme, mais quand on réalise le nombre de fans des Feux de l'amour, il faut leur donner de la considération.



Avez-vous eu d'autres propositions de série ou de film ?

Pas pour le moment... A bon entendeur ! (rires) Pour avoir goûté au cinéma, à un petit niveau, je sais que l'envie revient vite...



L'année dernière, vous aviez proposé un projet pour le PSG. Avez-vous toujours envie de revenir dans l'encadrement du club ?

Oui, mais je l'ai répété des tas de fois... Si ça n'intéresse personne, je ne vais pas me mettre à genoux et les supplier de me faire venir. Il faut stabiliser les choses : un club de football ne peut pas voir qu'à court-terme. Il faut retrouver les valeurs d'avant, lorsque les joueurs étaient fidèles à un club.

28/05 23h37 - Football, L1

Lacombe vers Monaco ?

Selon RMC, Guy Lacombe serait la priorité de l’AS Monaco pour remplacer Ricardo.

Guy Lacombe à Monaco ? Après le refus de Frédéric Antonetti, qui s’est officiellement engagé avec Rennes mercredi, le technicien à la moustache serait devenu la priorité absolue du nouveau directeur général monégasque, Marc Keller. Selon RMC, un contrat de deux ans serait même sur le point d’être signé entre les deux parties. Affaire à suivre…

Foot - ITA - Milan AC

Leonardo futur entraîneur ?

Selon La Gazzetta dello Sport de ce vendredi, le Brésilien Leonardo, actuel directeur technique du Milan AC, sera l'entraîneur du club lombard la saison prochaine. L'ancien Parisien prendrait ainsi la place de Carlo Ancelotti, qui vient de passer huit saisons sur le banc rossonero.

A 39 ans, Leonardo, vainqueur de la Coupe du monde 1994 avec le Brésil, n'a encore jamais entraîné. Mais la réussite de Josep Guardiola, récent vainqueur de la Liga, de la Coupe d'Espagne et de la Ligue des champions avec le FC Barcelone dès sa première saison d'entraîneur prouve que le manque d'expérience n'est pas forcément rédhibitoire.

Toujours selon La Gazzetta, Ancelotti, deux fois vainqueur de la C1 (2003, 2007) et à qui il restait encore un an de contrat avec le club milanais, va quant à lui prendre la tête de Chelsea. (Avec AFP)

Joël Bats prolonge à l'OL

Joël Bats, dont le contrat expirait en juin 2010, a prolongé de deux années supplémentaires. L'entraîneur des gardiens lyonnais continue son aventure avec l'OL jusqu'en juin 2012.

Foot - Transferts
Bastia sur Benachour

Selon les informations de L'Equipe, Bastia suivrait de près Selim Benachour, l'ancien milieu de terrain du PSG, qui évoluait au Koweït (Al-Qadisiya). Deux autres joueurs figurent sur les tablettes du club corse, 11e du dernier championnat de Ligue 2. Il s'agit de Jérémy Hénin (32 ans), le défenseur du Havre, et de Jeovânio (31 ans), le milieu de terrain de Valenciennes.

Leonardo remplace Ancelotti


Carlo Ancelotti a annoncé officiellement dimanche qu'il quittait l'AC Milan. Le technicien italien a confirmé son départ après la victoire du club rossonero contre la Fiorentina (2-0), un succès qui lui permet de conserver sa troisième place synonyme de qualification directe pour la Ligue des champions. «Ma très belle aventure à Milan s'achève aujourd'hui. Je ne peux rien dire de plus, a-t-il déclaré sur Sky. Je n'ai signé aucun accord avec aucun club.» Son nom revient pourtant avec insistance du côté de Chelsea, pour remplacer Guus Hiddink.

Aussitôt après l'annonce du départ d'Ancelotti, le numéro 2 du club Adriano Galliani, a annoncé le nom de son remplaçant : sans surprise, il s'agit du Brésilien Leonardo, 39 ans, actuel directeur technique du club, et ancien meneur de jeu du Paris-SG avec lequel il a remporté la Coupe des Coupes en 1996-1997.

La fin d'une longue histoire

C'est un très long compagnonnage qui prend fin avec le départ d'Ancelotti, arrivé à l'AC Milan en 2001 et entraîneur le plus fidèle de la Serie A. Sur le banc lombard, il a remporté un scudetto, deux Ligue des champions, deux Supercoupe d'Europe, un Mondial des Clubs, une Supercoupe d'Italie et une Coupe d'Italie. Il est un des six entraîneurs à avoir remporté la Ligue des champions en tant qu'entraîneur et joueur. Ancelotti a aussi la particularité d'avoir évolué avec Paolo Maldini en tant que joueur puis de l'avoir entraîné pendant huit saisons. Son départ coïncide avec la retraite du défenseur international.

Pochettino :«Entraîner un jour le PSG»

Grand artisan du maintien de l'Espanyol, l'ex-Parisien Mauricio Pochettino n'a pas encore prolongé son contrat à Barcelone. S'il veut s'engager dans un "projet sérieux", il n'exclut pas de poursuivre sa carrière d'entraîneur en Ligue 1, un Championnat qu'il connaît par coeur. Entretien exclusif.

« Mauricio Pochettino, quel bilan faites vous après cinq mois passés à l'Espanyol ?
Bon, mais usant car la situation était compliquée à mon arrivée. Avec Féliciano (ndlr, De Blasi, son adjoint italien), nous avons fait une rapide analyse car le problème était mental. J'ai donc insisté sur le travail individuel, pour redonner confiance. Puis, j'ai redonné le goût au jeu en jouant avec quatre, voire cinq attaquants. J'ai été joueur, je connais ces situations. A partir de là, l'équipe a redémarré, pour finir avec huit victoires en dix matches.

La victoire au Camp Nou (2-1, le 21 février dernier) a-t-elle été le déclic ?
Ce fut un grand résultat, face à la meilleure équipe du monde, mais le déclic est venu après, lors d'un stage de quatre jours a Girone. Nous avons beaucoup, beaucoup travaillé. Mais le Barça, non... même si l'Espanyol n'avait pas gagné au Camp Nou depuis 27 ans.

On vous compare souvent à Pep Guardiola. Il y a pire...
C'est même un honneur ! Je remercie Pep car il a ouvert la porte aux jeunes entraîneurs. Cette saison, Guardiola, Unai Emery (Valence) ou moi-même avons eu l'opportunité d'entraîner de grands clubs.

Votre contrat est terminé. Allez-vous rester ?
Jusque là, j'étais concentré sur ma mission. Maintenant, on va parler avec le club. J'attends sa proposition. Je veux un projet sérieux, en tenant compte des moyens financiers de l'Espanyol.

Et la tendance ?
Vraiment, je ne sais pas. L'Espanyol a eu beaucoup de problèmes avec le nouveau stade, le public, l'arrivée d'un nouveau directeur général, d'un nouveau directeur sportif...

Vous voulez quoi, du poids dans le recrutement, plus de marge de manoeuvre ?
Je veux un projet. Et un projet, c'est minimum deux ans de contrat.

Vous donnez votre priorité à l'Espanyol ?
J'aimerais surtout savoir rapidement. Je suis libre, le président m'a donné des signes positifs, mais une négociation reste une négociation. Ce n'est jamais simple.

On annonce Raul Tamudo sur le départ, vous comptez sur lui ?
Tamudo est une idole pour l'Espanyol. Il a un an de contrat, mais je compterai sur lui. Si je reste.

Votre nom a circulé au PSG avant l'officialisation d'Antoine Kombouaré...
J'ai toujours dit que j'aimerais un jour entraîner ce club, mais personne ne m'a contacté. Paris a fait un bon choix avec Antoine. Quand j'étais joueur, il s'occupait du centre de formation. Il a du caractère. Il va réussir.

Et si un club français vous approche, vous l'écouteriez ?
Pourquoi pas ? J'aimerais entraîner en France... sauf à l'OM (sourires). Pour moi, ex-Parisien, c'est impossible. Mais je connais bien la Ligue 1. Je continue de regarder tous les matches. Au passage, je félicite Jean-Louis Gasset et Laurent Blanc pour leur titre. »

Recueilli par François DAVID, à Barcelone

Guy Lacombe arrive (officiel)

L'entraîneur de Rennes, Guy Lacombe, s'est engagé pour deux saisons avec l'AS Monaco, a annoncé mardi Marc Keller, directeur général du club de la Principauté.

Le technicien était libre de tout contrat après une saison et demi passée en Bretagne. Le technicien était libre après une saison et demi passée à Rennes. Il remplacera sur le Rocher, Ricardo, dont le contrat à la tête de l'ASM n'a pas été renouvelé. Lacombe, 54 ans le 13 juin prochain, sera accompagné dans sa mission par Alain Ravera (entraîneur adjoint), André Amitrano (entraîneur des gardiens) et Christian Schmidt (préparateur physique), tous membres de son staff à Rennes. Il sera officiellement présenté lundi 15 juin, a précisé Marc Keller.

Ligue 1 02/06/2009 - 22:13

Le Guen proche de Lille

Selon des sources proches du dossier, Paul Le Guen, l'ancien entraîneur du PSG, serait sur le point de signer avec Lille. Le club nordiste s'est séparé Rudi Garcia et devrait être remplacé par l'ancien entraîneur du PSG, qui devrait signer "dans les prochaines heures".

Lille a choisi Le Guen
Paul Le Guen ne sera pas resté longtemps sans club.(L'Equipe)


Sauf énorme surprise, le nouvel entraîneur de Lille sera, selon nos informations, Paul Le Guen. Le technicien dont le contrat n'a pas été renouvelé au Paris-SG, va ainsi succéder à Rudi Garcia. Ce dernier, auteur d'une belle première saison à la tête du LOSC (5e), a été démis de ses fonctions mardi. Le Guen entraînera son quatrième club français après Rennes, Lyon et le Paris-SG. Il devrait être intronisé dans les prochaines heures, sans doute jeudi.

Foot

Leonardo va soutenir Raï à Toulouse

Leonardo, nommé récemment nouvel entraîneur de l'AC Milan, prendra part mercredi à Toulouse à un match de football au profit de l'association Gol de Letra. Fondée par l'ex-international brésilien Raï, cette association vient au secours des enfants défavorisés du Brésil. Leonardo sera associé à d'autres footballeurs comme les Français Philippe Mexès ou Laurent Batlles ainsi qu'à plusieurs joueurs du Stade toulousain, récent demi-finaliste du Top 14. Cette équipe sera opposée à une sélection régionale à laquelle seront associés Tony Estanguet et Christophe Kempé, membre de l'équipe de France de handball.

Sanctionné pour «suspicion d'iniquité»

Autre sanction, celle de l'entraîneur de Reims, Luis Fernandez, qui écope de deux matches de suspension dont un ferme, «suite à la suspicion d'iniquité émise publiquement à propos de plusieurs matches s'étant déroulés en Ligue 2 cette saison, et notamment la rencontre Vannes-Brest (0-3)» le 8 mai (35e journée). Fernandez avait laissé entendre, le 10 mai dans les colonnes de L'Equipe, que trois ou quatre clubs «faussaient le Championnat» de Ligue 2.

Évoquant notamment la défaite de Vannes chez lui face à Brest (0-3), Fernandez disait :«Même si c'est légal, il est dommage que le président d'un club puisse être actionnaire minoritaire d'un autre. C'est contraire à l'éthique », faisant ainsi allusion à Michel Jestin, président de Vannes et qui a conservé 10 % des parts de Brest. (Avec AFP)

Villeneuve et Le Guen se sont revus

L’ex-président et l’ex-entraîneur du PSG ont déjeuné ensemble mercredi midi. Charles Villeneuve et Paul Le Guen se sont vus dans un grand hôtel parisien. Lorsque l’ancien présentateur du « Droit de savoir » avait quitté ses fonctions de président en février dernier, le technicien breton, comme il l’a encore fait dans ses récentes déclarations, avait salué l’action de son ancien président.

Les deux hommes avaient pourtant eu au départ des relations quelque peu tendues avant de trouver un bon fonctionnement.

Foot - L1
Nice pense à Edouard Cissé

Nice songerait à recruter Edouard Cissé, 31 ans, milieu récupérateur du Besiktas, pour remplacer Olivier Echouafni, laissé libre. Selon L'Equipe, le nouveau coach niçois, Didier Ollé-Nicolle, n'aurait également pas renoncé à Dominique Cuperly, l'ex-adjoint d'Eric Gerets à l'OM, qui avait déjà repoussé l'offre. Une rencontre entre les deux hommes pourrait avoir lieu aujourd'hui à Lyon.

L. Fournier à Créteil ?

En quête d'un nouveau club depuis son passage éclair à Nîmes entre octobre et décembre 2007, Laurent Fournier serait sur le point de trouver chaussure à son pied. Selon Le Parisien de dimanche, l'ancien coach du Paris-SG aurait signé samedi un contrat d'un an avec l'US Créteil, qui a fini la saison à la neuvième place du Championnat National. L'information n'a pour l'heure pas encore été confirmée par le club.

Football, National
Fournier : « Créteil doit se lâcher »
| RéagirPropos recueillis par Stéphane Bianchi | 09.06.2009, 07h00



En contact avec Strasbourg (L 2), Laurent Fournier s’est finalement engagé hier pour une saison (plus un an en cas d’accession) avec Créteil-Lusitanos. Dès aujourd’hui, il planchera sur le recrutement pour mener à bien l’opération remontée.

Vous aviez déjà été en contact avec Créteil par le passé. Pourquoi avoir accepté ?
Laurent Fournier. A l’époque, cela n’avait pas abouti car je sortais de mon expérience au Paris SG et je n’avais pas envie de repartir rapidement.
Mais j’ai toujours été tenté de faire quelque chose pour le deuxième grand club à Paris. Là, le challenge m’intéresse même si, avec toutes les grosses équipes qui se profilent, le National sera très relevé.

A votre départ de Nîmes (en décembre 2007), vous aviez laissé entendre ne plus vouloir exercer en National ?
(Sur un ton sec.) Alors je vais remettre les choses au clair : je n’ai jamais dit ça ! Si j’ai quitté Nîmes, c’est qu’il est arrivé un gros malheur dans ma vie. Après, les gens peuvent raconter ce qu’ils veulent. Ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui, j’ai envie de reprendre, de bosser et de me faire plaisir dans le football.

Depuis deux ans, Créteil échoue dans son opération remontée. Que faut-il changer ?
L’aspect défensif de la saison dernière a été très bon. Mais Créteil doit se lâcher davantage, s’enlever de la tête que l’objectif primordial est de remonter.

Avez-vous une idée précise des joueurs que vous souhaitez conserver et du profil de votre équipe ?
Je vais en discuter avec Rui (NDLR : Pataca, son adjoint). Mais l’idée, c’est de garder une douzaine de joueurs de l’effectif actuel et de faire un effort pour faire venir quatre, cinq ou six très bons joueurs. Vu le nombre de nuls (22) et le peu de buts marqués (38), il va falloir se renforcer sur le plan offensif.

Créteil est réputé pour être un gros consommateur d’entraîneurs.
Cela ne vous inquiète pas ?
Le métier d’entraîneur, on ne sait jamais où ça mène. On peut avoir de bons résultats et être remercié, en avoir de mauvais et rester en poste, être relégué et trouver un club où rebondir… il n’y a pas de règles. Et puis, que j’y arrive ou pas, ce sera le résultat d’un travail collectif.

Quelle sera la patte Laurent Fournier ?
Je vais m’appuyer sur le bon boulot qui a été fait par mon prédécesseur et essayer d’améliorer le tout en apportant ma façon de voir. On va essayer de jouer pour se faire plaisir, s’amuser. Beaucoup oublient que le foot est fait pour s’éclater.

Foot - Justice
Prison requise contre Cana père

Des peines d'emprisonnement avec sursis ont été requises mercredi contre le père du capitaine de l'Olympique de Marseille, Lorik Cana, et son ancien agent Christophe Mongai, dans le cadre du transfert présumé irrégulier du joueur de Paris à l'OM en 2005. Devant la 6e chambre du tribunal correctionnel de Marseille, le procureur Marc Cimamonti a requis 18 mois avec sursis et 130.000 euros d'amende contre Agim Cana, poursuivi pour menaces de mort sous condition, exercice illégal de la profession d'agent et complicité d'abus de biens sociaux. Une peine d'un an avec sursis et de 230.000 euros d'amende, assortie de trois ans d'interdiction d'exercer a également été requise contre Mongai, agent de Cana à l'époque, et aujourd'hui toujours très actif sur le marché.

Les faits remontent à l'été 2005, lorsque l'international albanais, constatant qu'il n'était plus titulaire à Paris, avait souhaité être transféré à l'OM. Agim Cana aurait alors proféré des menaces à l'encontre du directeur sportif du Paris SG de l'époque, Jean Michel Moutier, pour tenter d'accélérer le départ de son fils. «Nous allons te montrer les méthodes albanaises», aurait lancé le père du joueur à Moutier, en mimant le geste de braquer un pistolet en direction de Moutier, selon le président du tribunal Vincent Turbeaux. Le père du capitaine marseillais était également poursuivi pour exercice illégal de la profession d'agent, soupçonné d'avoir reçu de la part de Mongai la moitié de sa commission d'agent sur le transfert, soit 131.800 euros. (Avec AFP)

Raï juge la mauvaise fin de saison du PSG

L’ancienne gloire parisienne donne son avis sur les raisons qui ont poussé le PSG a clore sa saison en eau de boudin.

« Je n’ai pas compris pourquoi on annonçait le départ de l’entraîneur avant la fin de la saison. Ça compte pour les joueurs, même si l’entraîneur a fait son boulot jusqu’au bout parce qu’il est très professionnel. Mais bien sûr que ça a pu toucher l’ambiance, même si ce n’est pas la seule explication aux difficultés de fin de saison. Il y a eu trop de changements, trop de présidence, il n’y a pas eu une bonne séquence, comme j’ai pu le connaître, pour créer une identité, une bonne ambiance pour avoir de bons résultats, et bien sûr faire venir d’autres bons joueurs. »

Gamiette intéresse la L1

Avec Reims, il a disputé tous les matches de L2 la saison dernière. Mais Thomas Gamiette n'avait pu éviter la rélégation du club champenois en National. Ce milieu de 22 ans serait dans les colimateur de plusieurs clubs de l'élite. Selon L'Equipe, Lorient, Le Mans et Saint-Etienne seraient intéressés par sa venue.

Rai : « Kombouaré, c’est un bon choix »
La rédaction - Jérémie Désoblin - RMC.fr, le 11/06/2009

Joueur emblématique du PSG entre 1993 et 1998, Rai a évolué avec Antoine Kombouaré, le nouvel entraîneur du club parisien. Il approuve son arrivée au PSG tout en regrettant l’annonce prématurée du départ de Le Guen.

Que pensez-vous de l’arrivée d’Antoine Kombouaré à la tête du PSG ?
C’est quelqu’un qui m’a marqué lorsque j’étais au club. Il m’avait beaucoup aidé durant ma phase d’adaptation. Kombouaré connaît bien le club. Il a été joueur, il a dirigé l’équipe réserve pendant quatre ans. Il a des valeurs. C’est un bosseur. Il est très humain et très dur à la fois. Le PSG a besoin de quelqu’un qui possède l’esprit du club et qui impose une discipline. Je crois que c’est un bon choix. Mais un entraîneur ne pas tout changer tout seul. Il ne faut pas attendre de sauveur. Il aura besoin d’une bonne direction à ses côtés.

Une direction qui a fini par lâcher Paul Le Guen…
Je n’ai pas compris que son départ soit annoncé avant la fin de la saison. Ça a sans doute touché un peu l’ambiance parmi les joueurs même si ce n’est pas la seule explication.

Le PSG a beaucoup changé depuis que vous êtes parti…
Il y a eu trop de changements. Il manque une bonne séquence pour créer, comme à mon époque, une identité avec le public, une bonne ambiance qui donnera des résultats et qui amènera des investissements pour acheter d’autres bons joueurs. Le club a besoin d’une qualification pour la Ligue des champions et des retombées financières qui vont avec.

Pourriez-vous revenir un jour au PSG ?
Je suis toujours un ami du club. Je reste supporteur. Si un jour, on a besoin de mon aide, je suis prêt à la donner depuis le Brésil. J’espère que le PSG retrouvera un jour les résultats qu’il avait à mon époque. Il y avait alors une grande équipe, avec de la personnalité, du caractère et du charisme.

Un petit mot sur votre ami Leonardo, promu entraîneur du Milan AC ?
C’est difficile mais il sait ce qu’il fait. Il a été joueur pendant cinq ans, dirigeant depuis six ans. Il était très écouté d’Ancelotti, l’entraîneur précédent. C’est un leader. C’est une nouvelle fonction pour lui mais c’est un challenger. Il est très politique, il sait gérer les situations difficiles. Il a tout pour réussir.

Il devra faire sans Kaka, parti au Real Madrid…
Il m’a dit que c’était impossible de le garder, notamment à cause de la crise. Le Milan doit rajeunir son équipe et le club a besoin d’argent pour ça. Leo a malheureusement perdu Kaka mais il a d’autres bons joueurs sous la main. Et avec l’argent du transfert, il fera les bons choix pour que l’équipe remonte.

samedi 13 juin 2009 - 11h19
En contacts très avancés avec le LOSC, Paul Le Guen pourrait finalement prendre la direction de Saint-Pétersbourg où le projet et la fortune du Zenit aurait fait la différence dans la tête de l’ancien coach du PSG.

Silencieux depuis mardi dernier, jour de l’annonce dans l’Equipe du licenciement de Rudi Garcia, le service de communication aurait dû retrouver la parole pour officialiser l’arrivée de Paul Le Guen comme nouvel entraîneur. Encore tout récemment, tout semblait en effet prévu et calé avec Le Guen pour qu’il fasse rapidement l’aller-retour à Lille et signe son nouveau contrat. Pourtant, trois jours se sont déjà écoulés depuis le coup d’envoi officiel du Mercato et toujours aucune trace de Le Guen. Et pas plus de news du côté du LOSC, dont le service de presse poursuit son silence radio. Et pour cause, puisque l’ancien coach du PSG pourrait finalement revenir sur sa première décision.

Depuis sa si chère Bretagne, où il se ressource après une fin de saison parisienne très agitée et loin de tout repos pour son organisme, Paul Le Guen serait en effet tout proche de donner son accord aux dirigeants du Zenit Saint-Pétersbourg. Un peu comme il l’avait déjà fait en mai 2006, quand, sollicité par de nombreux clubs français, il avait préféré répondre favorablement à l’appel du pied des Glasgow Rangers. Voilà donc pourquoi le club lillois tarde tant à officialiser l’arrivée de Le Guen au LOSC. En fait, si Lille court désormais un risque de plus en plus probable de se voir souffler PLG par le Zenit, c’est surtout en raison du projet proposé à ce dernier par les dirigeants nordistes qui n’aurait pas donné satisfaction au principal intéressé.

Les ambitions sportives grandissantes et notamment basées sur une politique de centre de formation qu’affichent le LOSC n’auraient en effet pas vraiment convaincu Le Guen. En pleine réflexion quant à son avenir, celui que l’on surnommait « la patate de Pencran » durant sa carrière de joueur pour sa puissance de frappe aurait alors de nouveau ouvert la porte à d’autres clubs. Saint-Pétersbourg, seulement sixième de son championnat après onze journées, mais qui présente une carte d’identité très intéressante et, surtout, une richesse colossale (Ndlr : Danny, plus gros transfert de l’histoire du championnat de Russie, a rejoint le Zenit pour 30M€ en août dernier), partirait même désormais favori pour accueillir Le Guen à la rentrée. Lille, qui avait préféré Puel à Le Guen en 2002, pourrait s’en mordre les doigts.

Liverpool : N'Gog plaît à Roy Keane - 16:55

David N'Gog pourrait jouer en deuxième division anglaise la saison prochaine. Roy Keane, le coach d'Ipswich, songerait à se faire prêter par Liverpool l'ancien attaquant du Paris Saint-Germain. David N'Gog a été peu utilisé en Premier League par Rafael Benitez cette saison avec seulement deux titularisations.

Villeneuve nie la rumeur



Dans le dossier brûlant de l'avenir incertain de Pape Diouf à l'OM, une question capitale reste en suspens : à qui profiterait son départ ? Si Diouf était débarqué, aucun successeur ''naturel'' ne semble s'imposer à Robert Louis-Dreyfus. Depuis 48 heures, la rumeur Charles Villeneuve circule. L'éphémère président du Paris-SG est un intime de Vincent Labrune depuis son passage à TF1, et Villeneuve a pris goût aux affaires du football avant d'être débarqué à son tour par Sébastien Bazin.

«Je suis très surpris que beaucoup puissent penser à ma venue à l'OM, a-t-il pourtant assuré à La Provence. L'amalgame peut être vite fait. Je suis souvent venu au Vélodrome mais, si je me rends régulièrement à Marseille, c'est parce que je suis installé dans le Var. Je peux vous certifier que personne de l'OM ne m'a parlé ou appelé. Je ne pense même pas à une telle opportunité.» Lundi, RMC assurait qu'un autre ''ex'' se tenait à l'affût : l'ancien président de Monaco Jérôme de Bontin, qui serait intéressé.

HAC : Dramé et Kandia Traoré pistés

Obligé de dégraisser un effectif pléthorique avant de recruter, le HAC commence à poser des jalons sur un marché des transferts bien calme.

Le club doyen, relégué en L2, s'intéresserait de près au latéral gauche de Sochaux, Boukari Dramé qui revient d'un prêt en Espagne à la Real Sociedad (une seule apparition en Liga).

Le HAC étudierait également la possibilité de faire revenir au bercail Kandia Traoré qui appartient toujours à Strasbourg (jusqu'en 2011).

L'attaquant de 28 ans avait constitué une doublette de feu avec Jean-Michel Lesage la saison précédant la montée en L1. Rayon départs, c'est le calme plat y compris du côté des joueurs comme Ben Idir ou Dieuze qui ont fait savoir depuis longtemps qu'ils veulent continuer à évoluer en L1 la saison prochaine.


Brève parue le : 18 juin 2009 09h57

Nantes ne conserve pas Alonzo

Information France Football : Sous contrat jusqu'en juin 2010, Jérôme Alonzo a appris, ce vendredi après-midi, qu'il ne sera pas conservé dans l'effectif nantais la saison prochaine, alors que le gardien de trente-six ans s'était déclaré prêt à relever le challenge de la (re)montée en Ligue 1 avec le FCN. L'ancien Parisien est donc libre et à la recherche d'un club. O.B.

Alonzo va quitter Nantes

Jérôme Alonzo a refusé une baisse de salaire liée à la descente en Ligue 2 et va quitter Nantes durant l’intersaison.

Jérôme Alonzo à Nantes, c’est terminé. Sous contrat jusqu’en juin 2010, l’ancien gardien du PSG a refusé une proposition du club concernant une baisse substantielle de son salaire en raison de la descente en Ligue 2. Il est désormais de s’engager dans le club de son choix selon Ouest-France.

Foot - L2 - Nantes
Larièpe dément pour Alonzo

Alonzo poussé vers la sortie ? «Je ne sais pas d'où ça sort», répond Christian Larièpe. (L'Equipe)Jérôme Alonzo a-t-il été prié de quitter Nantes ? Ou, dit autrement, le gardien des Canaris a-t-il été poussé vers la sortie par ses dirigeants pour permettre au FCN d'économiser l'un des plus gros salaires du club ? A ces deux questions, Christian Larièpe répond par la négative. Dans les colonnes de Presse-Océan, le directeur sportif des Jaune et Vert dément formellement les informations de France Football et de L'Equipe. «Franchement, je ne sais pas d'où ça sort», affirme-t-il. «Je suis très surpris. Quand on s'est réuni, on n'a pris aucune décision de la sorte. De toute façon, je ne vois pas comment on peut dire que Jérôme n'est pas conservé vu qu'il est toujours sous contrat».

Ricardo est le nouvel entraineur de Sao Paulo FC
Il sera présenté mardi prochain.
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Alonzo à Tours?
L'ancien gardien nantais, Jérôme Alonzo (36 ans), devrait s'engager pour deux ans avec le FC Tours, où il retrouvera Daniel Sanchez, qui l'a formé.

L'OM chaud sur Edouard Cissé - 10:32

Les contacts sont bien avancés entre l'OM et Edouard Cissé, confirment La Provence et Le Parisien ce mardi. L'ex-milieu de Besiktas, âgé de 31 ans,plairait beaucoup à Didier Deschamps.

Halilhodzic à Portsmouth?

Le technicien bosniaque, Vahid Halilhodzic, doit rencontrer mardi à Paris les représentants de Portsmouth, avec lesquels il est en contact depuis quatre semaines, selon France Football. Un contrat de trois ans l'y attendrait afin de succéder à l'actuel entraîneur Paul Hart. Une opportunité qui tente énormément Coach Vahid. «Quand, comme moi, on ne va pas trop dans les émissions "pastis cacahuètes", il n'est pas facile de se faire connaître. Alors quand on m'appelle, forcément, j'écoute attentivement... En quittant Rennes pour le PSG (en 2003), j'ai fait une connerie en me précipitant un peu. C'est pourquoi, cette fois, je vais bien réfléchir.»

Vahid Halilhodzic est l'actuel sélectionneur de la Côte d'Ivoire. Des membres de l'équipe (Drogba, Kolo Touré et Maestro Zokora) ont déjà été avertis de l'éventualité de ce départ par l'intéressé à l'issue de la victoire face au Burkina samedi. Mais Halilhodzic pourrait également cumuler les deux casquettes en conservant son poste de sélectionneur en même temps que celui d'entraîneur de Portsmouth.

Denisot et les présidents-journalistes

Président du Paris Saint-Germain de 1991 à 1998, Michel Denisot (Photo Presse-Sports) a en quelque sorte lancé la mode des journalistes-présidents de club. Alors que Jean-Claude Dassier, ex-directeur de la rédaction de TF1, a passé sa première journée de président à Marseille, Michel Denisot s'est confié à L'Equipe : « Etre journaliste, ça ne sert à rien, ce n'est pas un atout pour être président de club. Les présidents qui réussissent sont la plupart du temps des chefs d'entreprise, pas des journalistes. Un grand président s'exprime trois fois par an dans la presse. Son terrain, c'est le bilan de fin de saison, sportif et financier. Il ne faut pas vouloir être dans le journal tous les jours. Ce n'est pas un concours de zigounettes. »

Denisot reconnaît pourtant des qualités à Dassier : « C'est un manager autant qu'un journaliste. Il a dirigé des grandes rédactions, à TF1 et à LCI, qui peuvent s'apparenter à des équipes de foot. Il sait gérer les talents et les ego. Il va en avoir besoin, car ça ne va pas être simple. » Mais le présentateur du Grand Journal sur Canal + ne veut pas lui donner de conseils : « L'OM, je ne connais pas. Alors je lui souhaite juste bonne chance. »

France Football.fr

Quand Denisot voulait Ronaldo

Dans un live à paraître ce mercredi, Michel Denisot révèle que le PSG avait les moyens de s'offrir Ronaldo en 1997. Extraits.

Dans un livre à paraître mercredi, La Folle histoire du PSG, Michel Denisot révèle que le Paris-Saint-Germain s'était penché sur la possibilité de recruter Ronaldo en 1997, alors que le Brésilien, alors au FC Barcelone, était au sommet de sa carrière. «Canal avait les moyens de s'offrir Ronaldo, s'il en avait eu la volonté stratégique» déclare l'ancien président-délégué des années 1991-1998 aux auteurs, Damien Degorre et Jérôme Touboul, grand reporters à L'Equipe.

«J'étais allé voir Pierre Lescure, mais c'était trop cher, ajoute Michel Denisot. Il y avait une volonté de Canal de ne pas passer un cap en termes de transferts, de ne pas écraser les autres clubs, par respect de l'abonné de la chaîne qui vivait à Montpellier, à Marseille... Pierre ne voulait pas qu'il y ait une espèce de position dominante de club de Canal par rapport aux autres.»

Dans cet ouvrage, les auteurs révèlent notamment comme le PSG a loupé deux autres stars internationales, Hristo Stoichkov et Laurent Blanc. Le Bulgare a signé un pré-contrat avec le club de la capitale le lendemain de sa victoire en Ligue des champions en 1992, mais il s'est servi de ce contact pour augmenter son salaire à Barcelone. Quant à Blanc, sa venue, la même année, était conditionnée au départ de Daniel Bravo à Lille, un transfert refusé par l'intéressé. Avoir raté l'actuel entraîneur de Bordeaux est le transfert manqué que Denisot regrette le plus de toute sa carrière.

Foot - Retraite

Pierre-Fanfan raccroche

Le défenseur martiniquais, José Pierre-Fanfan, 34 ans en juillet, a décidé de mettre un terme après 17 ans de professionnalisme d'une carrière débutée en 1993 à Dunkerque. Champion de France avec Lens en 1998, Pierre-Fanfan a évolué deux saisons à Monaco puis au Paris SG (2003-2005) sous les ordres de Vahid Halilhodzic.

«Le PSG, c'est un club très fort pour moi même si je suis nordiste de coeur ! Pour ma première saison à Paris, on a terminé deuxième à un point de Lyon. C'était un groupe fantastique, un super vestiaire avec Fred Déhu, Heinze, Sorin, Pedro (Pauleta), ça aurait été génial d'offrir un titre aux supporters. On a quand même gagné la coupe de France cette année là ! Je suis fier de mon parcours, j'ai connu de belles aventures et j'ai rencontré des gens extraordinaires».

Pierre-Fanfan aura connu Paul Le Guen aux Glasgow Rangers avant de finir sa carrière au Qatar à Al Sailiya comme capitaine durant deux saisons. «C'est une page qui se tourne pour moi. Le foot, c'est toute ma vie mais là, c'est fini car en plus j'ai été opéré du genou et j'ai eu des soucis au coeur, il faut que j'arrête». L'ancien Parisien, qui doit se rendre en Martinique à la demande de la sélection, aimerait s'investir dans le milieu du foot et apporter son expérience. «Je passe les diplômes pour ça !»

Propos recueillis par Christophe MICHEL

Foot - Transferts

Fiorèse va quitter Troyes

Relégué en National avec Troyes, Fabrice Fiorèse n'a pas l'intention de rester dans l'Aube. A bientôt 34 ans, le milieu offensif espère vivre un dernier challenge en L2 ou L1. Selon les informations de L'Equipe, l'ex-Parisien serait en contact avec quelques clubs grecs.

CISSÉ EN ROUTE VERS LA CANEBIÈRE ?

Aurélien CANOT

jeudi 25 juin 2009 - 15h27

Même s'il aurait tout d'abord pensé à rejoindre un club espagnol ou anglais, Edouard Cissé, qui mûrirait actuellement sa décision, pourrait signer prochainement à l'OM où Deschamps serait très attaché à la venue de l'ancien Parisien.
Des agents, des présidents, des entraîneurs. Le téléphone d'Edouard Cissé, de retour de vacances à New York, avait rarement autant sonné depuis longtemps. Tout s'est joué le 15 mars dernier. Sous contrat avec le Besiktas Istanbul depuis deux ans, Cissé disposait d'une année supplémentaire en option. Mais si les dirigeants turcs ne levaient pas cette option à cette date fatidique, le milieu de terrain français du club stambouliote se retrouvait libre. Depuis, Cissé a remporté la Coupe de Turquie puis le titre de champion de Turquie. Rien que ça. Un doublé qui a réveillé le Besiktas, proposant alors au joueur un nouveau contrat. Une sorte de prolongation en deux temps auquel ce dernier ne devrait pas donner suite en dépit de l'attrait financier pas du tout négligeable. Officiellement libre, le finaliste de la Ligue des Champions 2004 avec Monaco est désormais extrêmement sollicité. Notamment par les clubs français.

Premier à se manifester, Nice et son président Maurice Cohen, qui rêve de s'offrir le milieu relayeur de 31 ans, n'auraient pas les faveurs de Cissé. Pas plus que Saint-Etienne, malgré là aussi la promesse d'un salaire très intéressant. En revanche, l'Olympique de Marseille ne laisserait pas du tout indifférent le natif de Pau. Approché par Didier Deschamps qu'il a eu sous ses ordres lors de sa saison passée à Monaco, l'ancien joueur de l'équipe de France Espoirs de Raymond Domenech aurait été séduit par le projet proposé par son ancien entraîneur, dont il est resté proche malgré les années. Dès son arrivée à Marseille comme successeur d'Eric Gerets, Deschamps aurait en fait songé à Edouard Cissé pour remplacer Modeste M'Bami dans l'entrejeu. En fin de contrat, le Camerounais n'a en effet pas été conservé.

La balle est donc maintenant dans le camp de l'ancien joueur du PSG, vainqueur de la Coupe de la Ligue, de la Coupe de France et du Trophée des Champions durant ses sept saisons passées à Paris. Pour dix ans d'appartenance au club parisien au total. Mais aujourd'hui, c'est de Marseille dont il est question. Cissé serait intéressé, sans pour autant avoir encore donné son accord au club présidé depuis lundi soir officiellement par Jean-Claude Dassier. Tout pourrait certes se finaliser d'ici quelques jours, mais, pour le moment, « Doud », comme le surnommaient ses coéquipiers au PSG avant de devenir « Edu » sur le Rocher, serait au stade de la réflexion. Il se murmure ainsi que celui qui a déjà vécu une expérience en Angleterre (Ndlr : West Ham) aurait à l'origine privilégié un challenge en Espagne, où de nombreuses équipes (FC Séville, Santander, Majorque) désireraient l'accueillir. Mais, d'ici quelques heures, Marseille pourrait prendre définitivement le dessus sur la Liga dans l'esprit de Cissé.

Hakan Yakin revient en Suisse.
Le milieu offensif suisse Hakan Yakin (32 ans) quitte Al-Gharrafa (Qatar) pour le FC Lucerne, en Axpo Super League, où il a signé deux ans.

Haddad va rester à Châteauroux

Châteauroux a annoncé ce vendredi que Rudy Haddad allait demeurer dans le Berry. Prêté en janvier dernier au club castelroussin par le Maccabi Tel Aviv, le milieu de terrain de vingt-quatre ans doit s'engager, samedi, pour une durée de trois ans avec la Berrichonne.

HADDAD ET GOHIRI A CHATEAUROUX

Après Ablaï Baldé (Amiens), Jérémie Roumegous (Nîmes) et Marc Giraudon (Reims), Châteauroux a levé l'option d'achat concernant Rudy Haddad qui a signé pour trois ans. La Berrichonne a enregistré le renfort de Kévin Gohiri. Le milieu de terrain de Créteil a signé un contrat de deux ans.

Le milieu de terrain guadeloupéen, David Fleurival, est attendu fin juillet pour signer son contrat. L'ancien Tourangeau va disputer la Gold Cup aux Etats-Unis. Enfin, le jeune défenseur lensois Frédéric Gaillard va effectuer un essai à partir de la semaine prochaine.

E. Cissé vers Marseille

La prochaine arrivée de Lucho Gonzalez à Marseille pourrait être suivie de celle d'Edouard Cissé. Libre de tout contrat après deux années passées en Turquie au Besiktas Istanbul, le milieu de terrain aurait donné son accord à Didier Deschamps pour rejoindre la Canebière, selon les informations de L'Equipe. L'ancien Parisien était également suivi par Nice et Monaco.

Pichot bientôt Strasbourgeois

En négociations avec le club alsacien depuis plusieurs jours, Stéphane Pichot devrait s'engager dans les prochaines heures avec le RC Strasbourg. « Il y a un espoir réel que Stéphane Pichot nous rejoigne pour partir jeudi en stage à Amphion-les-Bains », confirme le directeur général du Racing, Jean-Luc Herzog, dans les colonnes de L'Alsace. Pichot, 32 ans, est libre depuis la fin de son contrat avec le FC Sochaux-Montbéliard.

Top 10 : « Paris m’a tuer »

Mevlut Erding débarque à Paris avec le statut d’espoir. Sauf qu’au PSG, espoir a souvent rimé avec tocard. Top 10 des hypes qui ont mal tourné…


1- Xavier Gravelaine
1993. Après une saison extraordinaire au SM Caen, Gravelaine débarque au PSG avec le statut d’international français. Il va vite le perdre, en squattant le banc de manière assidue. Il ne s’imposera jamais, enchaînant 15 clubs par la suite. Dont deux autres retours à Paris qui se concluent par le même constat d’échec. Si l’histoire ne se répète jamais, parfois, elle bégaie. Retraité, il déclarera dans un excès de lucidité : « Peut-être que je n’étais pas fait pour le PSG mais plutôt pour l’OM ».

2- L’école nantaise (Ouédec, Loko, Yepes et Landreau)
Venus à des périodes différentes, les Canaris se sont fait voler dans les plumes à chaque fois. Parmi eux, Patrice Loko, meilleur buteur de L1 en titre qui craque dès juillet en montrant le service trois pièces à une femme flic à la sortie d’une boîte de nuit. Malgré des prestations honnêtes, il ne retrouvera jamais son niveau avec des clubs lose. Son compère Ouédec le rejoindra en 1998 pour ne marquer aucun but et finir en Chine. Triste. Landreau arrive avec le statut de gardien n° 2 de l’EdF. Un certain nombre de boulettes et le départ de Le Guen, l’envoient chez les Dogues lillois. Et très loin des Bleus… Super Mario Yepes, en 2004, est le plus gros salaire de L1. Un choc avec Djibril Cissé et l’acharnement des arbitres lui feront perdre sa place au profit de Bourillon et Zoumana Camara. No comment…

3- Jérôme Rothen
Jérome Rothen fait partie de ceux qui ont le PSG dans le sang, et qui n’hésitent pas à le crier sur tous les toits. Originaire de la banlieue parisienne, l’homme fait ses gammes à Caen, Troyes, avant de tutoyer la perfection à Monaco. Une finale de Ligue des Champions, une deuxième place de championnat en 2003/2004 et une première sélection plus tard, voilà Johnny propulsé au rang de meilleur centreur français en même temps que son pied gauche est sacralisé. Tous les clubs lui font les yeux doux mais Rothen a choisi : ce sera Paris. L’homme ne confirmera pas et s’obstinera à rester par amour du maillot, naviguant de contrôle ratés en centres toujours moins précis. Le cœur a ses raisons que la raison ignore.

4- Alain Giresse et Luis Fernandez
Les deux ex-membres du carré magique ont en commun des passages tumultueux au PSG. Pour Giresse, l’expérience durera 11 matches seulement dont une élimination en UEFA face à Haïfa. Depuis, il se promène : Maroc, Géorgie et Gabon… Pour Luis, l’obtention de la C2 en 1996 est contrebalancée par des résultats médiocres lors de son second passage. La suite : des équipes à sauver de la relégation et un passage éclair en Israël. Mais en attendant un éternel retour au PSG, Luis squatte les ondes de RMC.

5- André Luiz
Il avait fait ses gammes au pays avant de parfaire sa technique en Espagne. Brésilien (donc forcément éclatant et fantasque balle au pied), André Luiz semble à sa place lorsqu’il porte le maillot auriverde entre 1995 et 1997. Débarqué en France en 2001, Luiz fait rêver le Vélodrome pendant une saison et devient la coqueluche que tous essaient d’attirer pendant l’été. Evidemment, c’est le PSG qui régale en déboursant 7,5 millions d’euros et qui obtient en contrepartie une saison d’une rare blancheur. La suite de la carrière d’André Luiz appartient déjà à la légende : les Corinthians (6 matchs, 0 buts), Fluminense (0 matchs), puis une arrivée à Ajaccio en 2004 jusqu’en 2006 (54 matchs, 6 buts). RIP.

6- Bonaventure Kalou
Kalou fait partie de la golden génération auxerroise, celle qui osait tout et qui réussissait. Dribble, touché de balle, but en finesse ou grosse bastos : Kalou était l’homme que Paris attendait. Seul hic : la pression. Au PSG, Kalou oublie de décrocher la caravane et ses partenaires, tente toujours autant mais n’y arrive plus et s’octroie en prime les sifflets du Parc. Dégoûté, l’homme part vers Lens où il ne retrouvera pas son meilleur niveau que Guy Roux lui avait fait acquérir. Après une pige au Al Jazira Abu Dhabi, Bonaventure rejoint le SC Heerenveen en juillet 2008 pour se relancer. Show must go on.

7- Godwin Okpara
L’international nigérian, gros espoir au poste de stoppeur, finaliste de la CAN et découvert à Strasbourg pour avoir muselé Ronaldo en coupe d’Europe, est condamné en 2005 pour viols répétés sur sa bonne, une mineure de 13 ans à… 15 ans de prison. Au procès, il optera pour la défense du type bien, celui qui « ne prend jamais de carton rouge ».

8- Marcelo Gallardo
On l’annonçait comme un Argentin virevoltant, un de ces magiciens du ballon qui distribuent du rêve en veux-tu en voilà. Tireur de coup-franc hors-pair, il rejoint le club de la capitale en janvier 2007 pour sauver une saison déjà mal embarquée. Un an, 28 matchs et deux buts plus tard, Gallardo se casse pour jouer à Washington après avoir été lent, transparent, et maladroit. En un mot : mauvais.

9- Yann Lachuer
Considéré comme l’un des meilleurs n°10 de D1, aux portes de l’EdF et en fin de contrat, Lachuer est recruté par un Denisot qui pense faire l’affaire du siècle. Mais Denisot laisse sa place à Charles Biétry qui recrute un certain Jay-Jay Okocha. Il retournera dans l’ombre, à Auxerre.

10- Hugo Leal
Né dans une très chic banlieue de Lisbonne, Hugo Leal devait être la petite touche de folie et d’irrationalité qui pimenterait le jeu du Paris-SG. Placé sur un piédestal par Luis Fernandez qui loue sa vista et son touché, il quitte l’Atletico Madrid pour rejoindre le club de la capitale en 2001. L’addition se chiffre à 9,1 millions d’euros, une grosse somme qui laisse présager de lendemains qui dansent collé-serré sur toutes les pelouses de France, de Navarre, et même d’Europe. Trois saisons, 60 matchs, deux buts, et un aller sans retour vers le Portugal en guise d’épilogue.


Lucas Duvernet-Coppola et Vincent Ruellan
SO FOOT

Mabiala : ''L'OGC Nice, c'est une grande famille !''
Paru aujourd'hui, mercredi 1 juillet 2009 0 commentaire(s)

Larrys Mabiala : le nouveau défenseur central, seule recrue présente à la reprise, est déjà conquis par l'OGC Nice.

Un t-shirt aussi bleu que le ciel d' Afrique.
D'ailleurs, la tunique est floquée de la carte de ce continent où il n'a pas vu le jour - il est né à Montfermeil (93) - mais que le Congolais a dans le coeur.
Larrys Mabiala est ainsi.

Fidèle et très attaché à ses racines. Alors pourquoi le numéro 4 rouge et noir - comme le nombre des années aposé sur son contrat avec le Gym - a-t-il quitté la Capitale et le PSG pour la Côté d'Azur ?

Le nouveau mousquetaire du Gym nous livre ses réponses. A fleuret non moucheté !

Vous voilà Niçois. Quelles sont les différences entre le Gym et le PSG ?

« L'OGC Nice, c'est une grande famille. Ça change un petit peu de Paris ! Nice, c'est peut-être moins médiatique, mais il y a davantage de convivialité et de solidarité ».

Ce qui vous a surpris ?

« Le jour où j'ai signé, les gens étaient là pour m'accueillir. Tout le monde m'a parlé gentiment. Je m'attendais à voir personne, signer et repartir. Là, il y avait des supporters, le président, les dirigeants ! »

Qu'attendez-vous de votre venue ?

« Je n'ai pas disputé énormément de matchs, alors je veux montrer mes qualités. Et prouver que je peux jouer au plus haut niveau ».

Ces qualités ?

« J'ai un assez bon jeu de tête et je vais assez vite malgré mon grand gabarit (1,89 m ; 83 kg). Je n'ai pas peur de participer au jeu malgré mon poste de défenseur central ».

Et les secteurs dans lesquels il vous faut progresser ?

« Il faut que je travaille au niveau de l'agressivité. Et du replacement...»

Vos ambitions personnelles et collectives ?

« Pouvoir grappiller du temps de jeu à l'image de Ben Saada l'an passé. Et que le club fasse mieux que la saison dernière ».

L'adaptation ?

« Elle est facile dans un club comme celui-là. Ceux qui sont présents depuis des années nous ont bien accueillis. On me disait par exemple qu'un garçon comme Cyril Rool était très sympathique. Ça se confirme ! C'est vraiment un club familial ».

Vos premiers contacts avec Didier Ollé-Nicolle ?

« Il nous a fait un long discours sur ses attentes et sa manière de travailler. A nous de nous y tenir ».

J.-f. Malatesta

Pichot signe pour deux ans

Deux cent cinquante matchs de Ligue 1, cent trente de L2 et douze de Ligue des champions. Il faut plus d'une feuille A4 pour détailler le CV de Stéphane Pichot. Le latéral droit de 32 ans doit s'engager pour deux ans aujourd'hui avec le Racing, après la visite médicale. Le profil de Pichot, en fin de contrat avec Sochaux, plaît à Gilbert Gress. « C'est un joueur qui est rarement blessé. J'ai souvenir de lui lors d'un match de Lille à Metz [0-1 en mars 2002] où il m'avait fait très forte impression », avoue l'entraîneur.

Pichot a participé à vingt-deux rencontres, l'an dernier, avec Sochaux. Une fois son contrat paraphé, il partira cet après-midi avec le groupe à Amphion-les-Bains pour dix jours de stage. Un milieu offensif suisse doit se joindre à l'effectif en Haute-Savoie pour un test : Manuel Bühler (25 ans). Le joueur d'Yverdon (D2 suisse) a déjà été sous les ordres de Gress à Sion en 2004-2005. « Il a un talent incroyable. Il avait fait un essai au Barça à 16 ou 17 ans, je crois que ça lui est monté à la tête », confie le coach.

Le RCS espère toujours le retour de Rodrigo, qui a déjà joué à Strasbourg en 2007-2008, mais était sans nouvelles du Jubilo Iwata, le club japonais auquel le Brésilien appartient. « On aimerait le récupérer libre », concède Jean-Luc Herzog, le directeur général. A la recherche d'un attaquant, Gress en dresse un rapide portrait : « En L2, défensivement, il y a pas mal de faiblesses, il faudrait un attaquant qui sache en profiter, qui puisse les mettre au fond. Mais il devra défendre aussi. » W

20 minutes.fr

Accord de principe pour Cissé

Un accord de principe est intervenu ce jeudi entre l'OM et Edouard Cissé (ex-Besiktas). Libre de tout engagement, le milieu de terrain doit encore se soumettre à la visite médicale. Il s'engagerait alors pour 2 ans en faveur de l'Olympique de Marseille.

Edouard Cissé, un parisien à Marseille

3 juillet 2009


Tiens, on l’avait oublié, celui-là. Après un petit exil turc plutôt fructueux, l’ancien parisien Edouard Cissé revient en France. Et c’est à… Marseille qu’il débarque. La visite médicale est prévue pour aujourd’hui, la signature aussi.

Il y eut d’abord papa Djorkaeff, passé de l’OM à Paris dans les années 70, un transfert que personne n’avait remarqué à l’époque. Puis Jocelyn Angloma, descendu du périph’ à la Canebière par la Nationale 7 contre Bruno Germain, Laurent Fournier et Bernard Pardo, au début des années 90. Après, ça s’accélère : Jérôme Leroy, Andre Luiz, Luccin, Dalmat, Cana, M’Bami, Déhu, Fiorèse, Maurice, Pouget, Colleter… Des tâches, des surprises, des "ça valait pas le coup", et quelques enfants du pays, aussi. Dans cette dernière catégorie, voici Edouard Cissé. Né à Pau, adopté par le PSG, prêté ici et là, repris et recédé. Dernièrement, il était à Besiktas, Turquie. Le temps de gagner le championnat local mais aussi de se poser des questions, avec une famille pas très chaude pour venir s’ennuyer dans les ghettos résidentiels d’Istanbul. Coup de fil de Deschamps oblige, il passera aujourd’hui la visite médicale, puis enfilera un survêtement OM. Sans doute dira-t-il qu’il s’agit depuis longtemps de son « vrai club de cœur ».

A part ça ? A part ça, Edouard Cissé est censé venir remplacer Cana, sur le départ. Un ancien parisien chasse l’autre, sans doute une histoire de quotas. Avec Cheyrou, Gonzalez, Cissé, La Dèche annonce la couleur : fini les taquets idiots, au milieu, ça essaiera désormais de jouer au ballon. Parce qu’Edouard Cissé, outre une présence physique de bon aloi, c’est surtout ça. Un type qui aime bien prendre la balle et se projeter vers l’avant de l’autre côté du rond central, avant de donner sur un côté et d’oublier de revenir. Des qualités qui lui ont valu des sélections chez les espoirs et, un jour, cette comparaison flatteuse de Nicolas Anelka : « Cissé ? Il est aussi fort que Patrick Vieira ». Le problème, c’est que Cissé, c’est pas non plus le genre de type à revenir en sprintant couper les lignes quand il a perdu la balle dans le camp adverse. Pas plus le gars au placement impeccable. De ses années parisiennes, les supporters gardent en général l’image d’un joueur facile, mais disons… indolent. Bon, rien ne dit qu’il sera titulaire non plus. Mais autant être prévenu : prendre Cissé pour Cana, ce serait un peu, toutes (très grandes) proportions gardées, comme de remplacer Gattuso par Pirlo. Si l’OM veut un joueur capable de mordre les mollets adverses et de mettre des coups impunis, il ferait mieux de s’activer sur le rennais M’Bia.

Au delà du folklore parisiano-marseillais et d’un repositionnement tactique de l’OM, l’arrivée de Cissé à Marseille marque surtout la volonté de Didier Deschamps de poser son empreinte sur le club. C’est ce que font en général les managers aux dents longues quand ils débarquent dans une nouvelle en entreprise : ils virent les hommes de confiance de l’ancien patron (Cana), et font venir leurs barbouzes. Même s’ils ne jouent pas, ils seront toujours là pour faire passer le message du coach dans le vestiaire. Lorsqu’il était arrivé à Monaco, Deschamps avait débarqué avec un staff piqué à la Juventus. Là, il refait le coup de Monaco : Rodriguez est là, Cissé arrive, et il paraît que la Dèche veut faire venir Plasil. Et Gaël Givet, on en fait quoi ?
Ennio Gnocchi

Landreau, rupture des croisés

Coup très dur pour Mickaël Landreau et le LOSC. Le tout nouveau gardien nordiste s'est donné une rupture des ligaments croisés du genou droit, vendredi en fin de journée à l'entraînement. Il sera opéré dimanche à l'hôpital de La Pitié Salpétrière à Paris, avant de subir plusieurs mois d'absence, le tarif "classique" pour ce type de blessure.

Butelle numéro un

Le joueur nous a confirmé s'être fait cette blessure «seul, sur un mauvais appui». «Ma première pensée est allée à Rudi Garcia et au club qui ont fait tant d'efforts pour que je vienne», a ajouté l'ancien gardien du Paris-SG. Ludovic Butelle commencera la saison dans un rôle de numéro un, Grégory Malicki, qui tenait ce rôle l'an dernier, s'étant séparé officiellement du LOSC vendredi. - Avec G. D. et S. Ta.

SLAVIA PRAGUE : ARRIVÉE DE RAGUED

samedi 04 juillet 2009 - 11h54

Pisté par certains clubs français, le milieu de terrain Hocine Ragued (ex-RAEC Mons) rejoint le club tchèque du Slavia Prague.
Laissé libre par le RAEC Mons, le milieu international tunisien Hocine Ragued (26 ans, ex-Paris Saint-Germain) s'est engagé pour une durée de quatre ans en faveur du Slavia Prague.

R.L. (Rédaction Football365.fr)

Edouard Cissé : «A l'OM, iI y a tout»

Un peu contre toute-attente, l'ancien Parisien Edouard Cissé va revêtir la tunique de l'Olympique de Marseille, qu'il vient de rejoindre. Didier Deschamps, qui a coaché le joueur pendant une saison à Monaco, le désirait ardemment. Cissé a aussitôt quitté la Turquie pour la Canebière. A La Provence, il explique le choix de l'OM. « C'est l'histoire, c'est la qualité des matches de la saison dernière, c'est un stade et des supporters de folie. Un peu comme je l'ai connu à Besiktas. Ce sont des ambitions sportives, une Commanderie parfaite... Il y a tout, on peut être fier d'être ici. Et puis, c'est le coach que je connais ; la façon dont il m'a récupéré après West Ham, dont il m'a mis en confiance, c'est essentiel. »

Mais le milieu défensif devra faire son trou dans un secteur de jeu très concurrentiel. Pour l'instant, il ne s'inquiète pas. «Si nous avons la chance de jouer 50, 60 matches, ce ne sont pas les mêmes qui vont les disputer. Il y aura un noyau de 20, 25 joueurs. Je suis joueur de l'OM et je jouerai quand on fera appel à moi.»

Pancrate refuse l'essai à Burnley

Libre de tout contrat depuis son départ du Paris-SG, Fabrice Pancrate rêve d'évoluer en Premier League. Selon des informations de L'Equipe, le joueur s'est d'ailleurs rendu dans le nord de l'Angleterre, mercredi, pour s'engager avec le promu Burnley. Après avoir passé avec succès les tests physiques, l'ancien Parisien s'apprêtait donc à signer son bail avec le nouveau pensionnaire de l'élite anglaise.

Mais c'était sans compter sur le manager Owen Coyle, qui aurait demandé à Pancrate d'effectuer un essai d'une vingtaine de minutes. Proposition refusée par le joueur pour deux raisons. La première pour une question d'assurance. En effet, en cas de blessure, le natif de Paris ne serait pas couvert.

Ensuite, l'attaquant de 29 ans estime que ces 155 matches de Ligue 1 parlent suffisamment pour lui, au moins pour lui éviter ce type de mésaventure. Finalement, Burnley a demandé une période de réflexion et Pancrate est rentré chez lui. Sans regret, selon le quotidien sportif, puisque Hull et Stoke City auraient contacté ses agents. En France, Montpellier et Boulogne-sur-Mer seraient intéressés.

Yepes vers l’Inter ?

10 juillet 2009

Tout vient à point à qui sait attendre. C’est sûrement ce que doit se murmurer Mario Yepes au fond de lui.

La nouvelle est tout de même fracassante : à 32 ans, Super Mario serait suivi de près par l’Inter de Milan. Le défenseur colombien sort d’une saison harassante avec le Chiévo Vérone, qui s’est maintenu d’extrême justesse. Au moins, le Calcio lui aura permis de taper dans l’œil de Mourinho.

Cela pourrait s’appeler un renversement de carrière. Lui qui semblait perdu après son échec parisien se voit offrir une nouvelle jeunesse. Une manière de confirmer, sur le tard, toutes les promesses qu’on a longtemps placé en lui.
BB

Pierre Ducrocq devrait quitter Strasbourg un an avant la fin de son contrat. Le défenseur âgé de 32 ans pourrait s'engager avec Kavala, promu en L1 grecque, selon le quotidien L'Alsace.

Sous contrat avec Strasbourg jusqu'en 2010, Pierre Ducrocq a été approché par Kavala, promu en L1 grecque. « Kavala me propose deux ans et une rémunération supérieure, ça peut m'intéresser » a confirmé le défenseur âgé de 32 ans dans les colonnes de L'Alsace, avant d'ajouter « avoir un autre contact en Grèce et un troisième avec un club qualifié en Coupe d'Europe. Maintenant, j'attends d'avoir toutes ces propositions par écrit pour prendre une décision. »

Foot365.fr

Le Guen sélectionneur du Cameroun

Info L'Equipe. Non reconduit au Paris-SG, Paul Le Guen va rebondir à la tête de la sélection camerounaise. Le technicien breton s'est mis d'accord avec les dirigeants africains pour prendre en charge les Lions Indomptbales en compagnie de son adjoint de toujours, Yves Colleu. Leur contrat porte sur une période de six mois, jusqu'à la Coupe d'Afrique des nations, en janvier prochain, et serait prolongé jusqu'à la Coupe du monde, en fonction des résulats.

Première pour Le Guen

C'est la première fois que Paul Le Guen entraînera une sélection nationale. Il devrait débuter par un match amical en août et entrer en campagne pour les qualifications combinées CAN - Coupe du monde 2010 en septembre, à l'occasion d'un match déjà capital à Libreville contre le Gabon, l'équipe d'Alain Giresse, actuellement leader du Groupe A de la zone Afrique.

Paul Le Guen remplace Otto Pfister, limogé au mois de juin, et Thomas NKono, qui a assuré l'interim.

Le Strasbourgeois Pierre Ducrocq s’est engagé avec le club grec de Kavala annonce le quotidien L’Alsace mardi.

L’ancien joueur du PSG, Pierre Ducrocq aurait signé en faveur de Kavala (Grèce) après avoir résilié son contrat avec Strasbourg selon L’Alsace. Ducrocq, 32 ans aurait signé pour deux ans avec « une opération financière pas inintéressante à mon âge » a-t-il ajouté.

Le Guen au Cameroun : Paulo l’Africain ?


14 juillet 2009

« Saga Africa / Ambiance de la brousse / Saga Africa / Attention les secousses »… « Attention les secousses » : voilà Paul Le Guen prévenu ! Etre nommé sélectionneur des Lions Indomptables ne sera pas de tout repos vu que l’objectif Mondial 2010 qu’il lui est assigné se jouera début septembre en deux manches contre le redoutable Gabon. Novice en matière de sélection, Paul Le Guen tente une expérience aussi inattendue que périlleuse et exaltante. Pari gagnable ? Oui, mais vraiment pas évident. Explications…

Après sa non reconduction au PSG on croyait que Paulo allait atterrir chez les Dogues, à Lille, en remplacement de Rudi Garcia. C’était sûr à 90 %... Finalement, après la réintégration de Garcia, il se retrouvera à coacher les Lions. C’est sûr à 100 %. Rappelons que la sélection camerounaise était coachée par l’Allemand Otto Pfister depuis octobre 2007 et que suite à des débuts calamiteux en éliminatoires de Coupe du Monde, il a été limogé fin mai dernier. C’est le légendaire Thomas Nkono qui assurait l’intérim jusqu’à l’arrivée de Paulo Le Guen aujourd’hui. Le moins qu’on puisse dire c’est que cette nomination a tout du piège, de la fausse bonne idée. Si, a priori, le Cameroun demeure aujourd’hui parmi les trois meilleures sélections africaines avec l’Egypte et la Côte d’Ivoire, la situation actuelle des Lions Indomptables en qualifications est assez délicate. Pas désespérée mais « sérieuse »…

Bref récapitulatif. Le Cameroun figure dans le Groupe A. Il a perdu son premier match 1-0 au Togo, une défaite surprenante qui est à l’origine de l’éviction de Pfister. Le 7 juin dernier, nouvelle contre-performance des Indomptables à domicile 0-0 contre le Maroc. Le troisième match Gabon-Cameroun, a été reporté pour cause de deuil national, suite au décès du président gabonais Omar Bongo. Le match sera joué le 5 septembre avec dans la foulée le « match retour » Cameroun-Gabon le 9 septembre, pour mettre à jour le calendrier de ce Groupe A. C’est cette double confrontation cruciale que Paulo devra préparer très rapidement. En face, les panthères du Gabon de Alain Giresse sont en pleine bourre, leaders du groupe et remontées à bloc : 6 points en deux matchs. Le Guen ne disposera que d’un match amical en août pour faire l’état des lieux… Le Cameroun est aujourd’hui virtuellement dernier de son groupe avec un seul point. Et psychologiquement, la dernière place, même provisoire, ce n’est jamais très bon. On sait Paulo assez costaud mentalement pour gérer ces situations tendues, mais il ne dispose là que d’un mois et demi, avec des joueurs en vacances, puis bientôt récupérés par leurs clubs, souvent des grosses cylindrées continentales, pas partageuses. Pour Le Guen on peut carrément parler d’urgence.

Attention ! Rien n’est foutu d’avance : Le Guen est pro et le groupe est bon. Reste que le Breton n’a jamais coaché de sélections et surtout, il n’est pas familier du fameux « contexte africain » qui plombe souvent les équipes nationales du continent : sempiternels problèmes de primes, transports et rassemblements un peu bordéliques, fédés souvent dépassées (surtout celle du Cameroun, la Fecafoot, souvent citée en mauvais exemple pour son incurie légendaire !). Sans compter les caprices de certaines stars au caractère un peu lunatique (un Sam Eto’o ne se déplace jamais sans son quad, même en avion !). Paulo va devoir apprendre très, très vite et en plus de son fidèle Yves Colleu, un ou plusieurs adjoints du cru ne seront pas de trop. Le contrat des deux Bretons porte sur une période de six mois, jusqu’à la Coupe d’Afrique des nations, en janvier 2010 prochain. Il serait prolongé jusqu’à la Coupe du monde, en fonction des résultats. Tout ça est très théorique : en cas de mauvais résultats lors des deux matchs contre le Gabon (on insiste : ces panthères mordent !), on doute que Paulo et Yves soient reconduits jusqu’à la CAN 2010. C’est aussi ça le « contexte africain » : on n’hésite pas à virer les coachs à chaque objectif non atteint. Le Guen pourrait être sacrifié sur l’autel de l’instabilité chronique, véritable plaie du foot africain. Particularisme local : en plus de la Fecafoot, Paulo devra aussi savoir composer avec le Minsep (le ministère camerounais des Sports et de l’Education physique). Parti en mauvais termes avec ce Ministère en 2006, Artur Jorge, rival le plus dangereux de Le Guen pour le poste, n’a, cette fois, pu prétendre à cette place de sélectionneur qui en d’autres temps lui aurait tendu les bras…

Voilà. Outre le fait qu’on puisse déplorer à nouveau qu’une grande sélection africaine s’en remette encore à un « sorcier blanc » pour diriger son équipe nationale (quand donc l’Afrique formera-t-elle ses propres cadres ? Quand donc fera-t-elle appel à certaines de ses anciennes gloires compétentes ?), on regrette surtout l’urgence (la précipitation ?) dans laquelle la nomination de Paulo a été conduite. Quand on sait que l’ex-coach du PSG négociait il y a peu avec Lille, on soupçonne la fédé camerounaise d’avoir sauté sur l’occasion offerte par un Le Guen devenu subitement « libre de tout engagement »… Sinon, en étant plus optimiste, c’est un véritable tournant qui s’opère dans la carrière de Paulo Le Guen. Peut-être le début d’une grande aventure, à la fois sportive, humaine et culturelle. Le genre d’expérience qui peut décoincer un peu le « Blanc-Breton » qui nous gratifiera peut-être d’un makossa endiablé avec ses joueurs, s’ils se qualifient pour le Mondial 2010 ! Le Guen qui danse le makossa… On a hâte de voir.
Chérif Ghemmour

Comment Le Guen a été nommé


L'Equipe raconte jeudi comment l'arrivée de Paul Le Guen chez les Lions Indomptables a été favorisée par Charles Biétry, l'ancien patron des sports de Canal+ et actuel conseiller de L'Equipe TV, et par le ministre de l'Immigration, Eric Besson, amateur de football et auteur d'un rapport fameux sur la compétitivité des clubs français. Sondé par le chef de l'Etat camerounais Paul Biya en marge d'un rendez-vous officiel, Eric Besson a pris contact avec Charles Biétry, lequel a mis en relation Le Guen avec les dirigeants de la fédération africaine. «Je pensais que ce serait bien pour Paul et pour le Cameroun», a expliqué l'éphémère président du Paris-SG au quotidien.

Eto'o enchanté

La nomination de Le Guen a reçu le soutien enthousiaste de Samuel Eto'o. Le buteur barcelonais et de la sélectioin camerounaise était mercredi dans les locaux de L'Equipe. Il estime que le Breton peut sauver les Lions de leur situation inconfortable dans les qualifications combinées CAN - Coupe du monde 2010. «J'espère qu'il nous apportera du calme et son expérience, car on en a besoin en ce moment pour se qualifier. C'est la personne indiquée pour mener la nation, car le Cameroun, ce n'est pas une équipe, c'est une nation. Il est déjà le bienvenu, on va faciliter sa tâche, a-t-il poursuivi, ajoutant : J'espère qu'on apportera à Paul le maximum pour qu'il puisse nous aider. Il aura en tout cas besoin de tout le monde.»

Après un match amical face à l'Autriche, le 12 août à Vienne, les chose ssérieuses commenceront pour Paul Le Guen et son adjoint Yves Colleu, avec un déplacement à Libreville le 5 septembre, contre le Gabon d'Alain Giresse, actuel leader du Groupe A de la zone Afrique.

Kaba Diawara signe à Arles

Kaba Diawara a signé un contrat d'un an avec le club d'Arles Avignon. L'attaquant de 33 ans qui évoluait à Alki Larnaca, relégué en deuxième division chypriote, s'est dit «soulagé, excité et impatient». «C'est sympa de revenir en France après pas loin de trois ans. En plus dans un club professionnel et en Ligue 2, il y a un gros challenge», a-t-il déclaré à francefootball.fr. Naby-Moussa Yattara, gardien de but de 25 ans de Sète et Deme N'Diaye, attaquant de 24 ans qui évoluait à l'Estrela Amadora, rejoignent également le club d'Arles-Avignon.

Benachour de retour au PSG !

Formé au PSG où il ne s’est jamais imposé, Selim Benachour est de retour dans le club de la capitale. Mais s’il est bien présent au centre d’entraînement du Camp des Loges, le milieu de terrain tunisien n’est pas pour autant la nouvelle recrue parisienne.

D’après Le Parisien, le joueur, passé par les championnats portugais et russes, s’entraîne avec la réserve du PSG. Sans club depuis son départ du club d’Al Qadisiya au Koweït, le joueur de 27 ans cherche à entretenir sa condition physique afin de pouvoir retrouver un club.

Ronnie, le nouveau leader

Ronaldinho, attaquant brésilien de l'AC Milan, veut prendre de plus en plus de responsabilités au club. Et il se sent en grande confiance. «Je suis devenu naturellement un leader de ce groupe, jour après jour, a-t-il déclaré à la Gazzetta dello Sport. Je ressens quelque chose de très important : la confiance, de mes partenaires et du club. Les responsabilités ne sont qu'une conséquence et il s'agit d'un plaisir, en aucun cas d'une source d'inquiétude.»

En grande perte de vitesse depuis le début de l'année 2009, il espère que l'arrivée de son compatriote Leonardo sur le banc va le relancer : «Je veux réussir une grande saison. Je me sens bien, je suis très impliqué et motivé. J'ai perdu quelques kilos et je suis proche de mon poids de forme à Barcelone.» (Avec AFP)

Paisley en route pour Nice

Le défenseur strasbourgeois Grégory Paisley, 32 ans, doit s'engager lundi pour deux saisons avec l'OGC Nice, selon les informations de L'Equipe et du Parisien. Après deux saisons passées en Alsace, dont une en L2, le joueur formé au PSG va donc retrouver l'élite, et renforcer une arrière-garde niçoise dépeuplée par les départs de Kanté (Panathinaïkos), Jeunechamp (Montpellier), Hognon (fin de contrat) et Rool (OM) cet été.

Libre, Danijel Ljuboja visite actuellement les installations du GF38. Egalement en contacts avec les Ecossais d'Heart of Midlothian, l'ancien attaquant du PSG retrouverait à Grenoble Mehmet Bazdarevic, qu'il a cotoyé à Sochaux.

Egalement en contacts avec les Ecossais d'Heart of Midlothian, Danijel Ljuboja pourrait rejoindre Grenoble. Libre de tout contrat, l'attaquant international serbe âgé de 30 ans, qui sort d'une saison quasiment blanche avec Stuttgart, pourrait s'engager prochainement avec le GF38 où il retrouverait Mehmet Bazdarevic, qu'il a cotoyé à Sochaux, son club formateur.

L'OM confirme pour Heinze

Jean-Claude Dassier, le président de l'OM, a confirmé ce mercredi que le directeur général du club, Antoine Veyrat, est bien à Madrid pour négocier le transfert de l'Argentin.

Heinze à l'OM, ce n'est plus une simple rumeur. Jean-Claude Dassier, le président du club phocéen, a confirmé ce mercredi soir sur Europe 1 que l'Olympique de Marseille négocie bien avec le Real Madrid pour recruter le défenseur argentin. Il a d'ailleurs précisé qu'Antoine Veyrat, le directeur général de l'OM, est actuellement à Madrid dans un but précis: «Il rencontre les dirigeants madrilènes en ce moment pour Heinze. Mais on est très loin, ça me paraît inabordable, encore que... Il faut laisser sa chance à la négociation.»

Didier Deschamps affirmait pourtant la veille que le défenseur argentin est «inabordable pour nous comme le sont la plupart des grands joueurs dans les clubs étrangers. C'est une évidence.» Le principal obstacle pour réaliser ce transfert est le salaire net de l'Argentin, estimé à 4,2 millions d'euros. Soit plus du double du salaire de la recrue star du mercato olympie, Lucho Gonzales, qui touchera 2 millions d'euros par an. Une solution financière serait actuellement à l'étude pour le régler.

Si on vous dit Gabriel Heinze ?
Heinze intéresse beaucoup de dirigeants et beaucoup de clubs mais son salaire est inabordable pour nous. C'est une évidence et c'est pareil pour la plupart des grands joueurs (ndlr : José Anigo s'est rendu à Madrid pour essayer de convaincre l'Argentin de diviser son salaire annuel par deux, soit 2 M€).

Accord Real/OM pour Heinze

Le Real Madrid et l'Olympique de Marseille se sont mis d'accord pour le transfert du défenseur international argentin Gabriel Heinze mais mais «il manque la partie la plus compliquée, convaincre le joueur», indique jeudi le journal Marca. Le joueur n'aurait pas encore décidé de quitter l'Espagne pour la France. Le défenseur argentin, passé par le PSG et Manchester United, comptait rester à Madrid cette saison, selon le journal espagnol.

Autre problème de taille pour l'OM: le salaire. Heinze perçoit 4,2 millions d'euros par an au Real, beaucoup trop pour l'OM. Heinze, 31 ans, a rejoint en 2007 le Real, avec lequel il est sous contrat jusqu'en 2011. Le Real, qui a beaucoup recruté cet été (Kaka, Cristiano Ronaldo, Albiol, Benzema) mais peu vendu (Saviola, Javi Garcia) a fait du départ de certains joueurs une priorité avant de terminer son recrutement pour la nouvelle saison. (Avec AFP)

Foot - Transferts
Paisley, deux ans à Nice

Comme annoncé par le France Football de mardi, l'arrière gauche strasbourgeois Grégory Paisley s'est engagé avec l'OGC Nice afin de compenser le départ à l'OM de Cyril Rool. Le club niçois a annoncé sur son site officiel que l'ancien Parisien, sous contrat avec le RCS jusqu'en 2011, a signé un bail de deux ans sous les couleurs azuréennes et sera placé en concurrence avec Alain Cantareil.

Le latéral gauche du RC Strasbourg Grégory Paisley, à l'essai avec le Gym depuis le début de la semaine, va signer un contrat de deux saisons avec les aiglons.

Paisley, âgé de 32 ans, aura la charge de remplacer Cyril Rool, parti à Marseille.

Sa fiche

Grégory PAISLEY
Né le 7 Mai 1977 à Paris
1m84 - 82kg
Défenseur



2008/09 : Strasbourg (L2) - 29 matches
2007/08 : Strasbourg - 36 matches
2006/07 : Troyes - 31 matches, 1 but
2006 : Troyes - 13 matches
2005 : Metz - 8 matches
2004/05 : Sochaux - 25 matches
2003/04 : Sochaux - 24 matches
2002/03 : Le Havre - 37 matches
2001/02 : Rennes - 18 matches
2001 : Paris SG - 6 matches
2000 : Rennes - 4 matches
1999/00 : Paris SG - 0 match
1998/99 : Paris SG - 12 matches, 1 but
1997/98 : Servette Genève (Suisse) - 11 matches, 2 buts

Ljuboja s'engage avec Grenoble
Trois ans après son départ pour l'Allemagne, Danijel Ljuboja retrouve le championnat de France. L'attaquant serbe s'est engagé pour deux saisons avec Grenoble.

Trois ans et demi après son départ du Paris-SG, Danijel Ljuboja est de retour en France. L'attaquant serbe, passé également par Strasbourg et Sochaux, s'est officiellement engagé ce jeudi pour deux saisons avec Grenoble. Les deux parties étaient d'accord depuis la veille. Il ne restait plus que la traditionnelle visite médicale à passer. Ce qui a été fait avec succès dans la journée.

Danijel Ljuboja, qui vient de passer trois années difficiles en Allemagne, entre Stuttgart, Hambourg et Wolfsburg, était dans l'Isère depuis lundi pour visiter les installations et écouter le discours de son entraîneur Mecha Bazdarevic. Ce seront des retrouvailles entre ces deux hommes, puisque Bazdarevic est le coach qui a lancé la carrière du Serbe

Heinze s'éloigne de l'OM

Selon La Provence, qui est en général très bien informée sur l'Olympique de Marseille, la piste Heinze serait abandonnée. Le quotidien régional affirme ce jeudi, en fin d'après-midi, que le club olympien, le Real Madrid et le défenseur argentin n'ont pas trouvé d'accord.

Plus tôt dans la journée, la presse espagnole annonçait un accord entre les deux clubs. Il restait à convaincre le défenseur argentin. Ce que José Anigo et d'Antoine Veyrat, dans la capitale espagnole depuis mercredi, n'ont pas réussi à faire.

Cet échec donne raison à Didier Deschamps qui, comme il l'avait fait avec Trezeguet lors de sa nomination, a reconnu que le transfert d'un joueur comme Gabriel Heinze, qui touche 4,2 millions d'euros net par saison, était inabordable pour un club français. L'OM va donc chercher un autre défenseur central pour compléter ce secteur de jeu, composé actuellement de Souleymane Diawara, Julien Rodriguez et Vitorino Hilton.

Sunderland : Cana sera capitaine

Steve Bruce l’a annoncé dans la presse anglaise : Lorik Cana sera capitaine des Black Cats la saison prochaine.

Signe de l’importance de Lorik Cana aux yeux de son nouvel entraîneur, Steve Bruce, l’ancien Marseillais va être nommé dès son arrivée capitaine des Black Cats. « C’est un vrai compétiteur, a déclaré le manager de Sunderland. Il était capitaine à Marseille, il est capitaine de l’équipe d’Albanie. Être capitaine d’une équipe comme Marseille en dit beaucoup sur le joueur et sur son caractère. »

Le 27/07/2009 à 09:39
Foot - Transferts : Malaga essaye Benachour

Après avoir recruté Forestieri et Stepanov, Malaga cherche encore à se renforcer. Le club espangol a annoncé avoir mis à l'essai l'international tunisien Salim Benachour. L'ancien joueur du PSG, en fin de contrat avec Guimarares, pourrait signer un contrat de deux ans plus une saison en option si son test est satisfaisant

En plus de Fernando Morientes, Fabrice Abriel va s'engager avec Marseille. Et un défenseur central devrait suivre. Didier Deschamps aura donc à disposition deux onze compétitifs pour gagner un titre.

Didier Deschamps va entraîner deux équipes cette saison. Pas question, comme Paulo Duarte du Mans, de diriger également une sélection. Non, Deschamps aura deux équipes de Marseille sous la main. C'est son souhait et ses dirigeants l'appuient dans cette voie. Pour gagner un titre en effet, quel qu'il soit, comme l'a dit Jean-Claude Dassier, il faudra jouer sur tous les tableaux. Mais pour y parvenir, Deschamps a besoin d'un effectif plus étoffé, en quantité, mais également en qualité. L'arrivée en ce début de semaine d'une nouvelle vague de néo-olympiens, Abriel et Morientes est l'exemple de la volonté de Deschamps de doubler les postes.

Le onze de départ devrait ressembler à celui-ci : Mandanda - Bonnart, Diawara, X (Diakhaté ?, Heinze ?), Taiwo - Mbia, Lucho, Be.Cheyrou - Ben Arfa, Niang, Brandao. Le onze bis : Riou (ou Elinton) - Bocaly, Rodriguez, Hilton, Rool - E.Cissé, Abriel, Kaboré - B.Koné, Morientes, Valbuena (ou Samassa). De quoi se poser en légitime favori du championnat, non ? Car en termes de profondeur de banc, Deschamps est servi. A lui dans les prochaines semaines de trouver le savant dosage qui permettra aux suppléants de se sentir investis d'une belle mission. Le rôle de « coiffeur » est difficile à vivre pour un joueur, a priori encore plus pour des éléments qui auraient leur place dans 80% des onze de départ de la Ligue 1.

Avec l'arrivée de Morientes, Marseille aura donc une doublure de choix pour Brandao. L'Espagnol ne sera pas forcément prêt tout de suite. En fin de contrat, il aura besoin d'une belle préparation pour être compétitif et utile à l'équipe. Fabrice Abriel, par contre, sera disponible immédiatement. La préparation de Christian Gourcuff à Lorient n'est pas connue pour être la plus tranquille de France. Malgré ses négociations avec plusieurs clubs, Abriel, fera donc immédiatement une bonne doublure à l'Argentin Lucho. Sa technique, son sens de la passe et son sérieux dans le travail donnent à Deschamps une arme supplémentaire de qualité à ses deux Olympiques de Marseille.

Benachour à Malaga
28 juillet 2009

On a retrouvé Sélim Benachour ! L’ancien parisien, exilé en Russie puis au Koweit, a été aperçu du côté de Malaga pour y signer un contrat.

Ainsi, après des expériences plutôt exotiques, Benachour rejoint un vrai club européen, pour peut-être enfin faire parler le talent dont il était soi-disant pétri.

Le Tunisien a deux ans pour ça...
WW

Juan Pablo Sorin, le défenseur argentin de Cruzeiro de Belo Horizonte, a annoncé qu'il mettait à 33 ans un terme à sa carrière en raison de blessures à répétition.

L'ancien défenseur du PSG, qui n'a disputé que 6 matches lors des sept derniers mois avec son club, a expliqué que des lésions répétées à la cuisse droite et au mollet gauche ne lui permettaient pas de continuer à jouer au football.

Sorin prend sa retraite

L'Argentin Juan Pablo Sorin a décidé de mettre un terme à sa carrière de footballeur, à 33 ans, en raisons de blessures à répétition. L'ancien défenseur du PSG, Villareal, Barcelone ou encore Hambourg a terminé sa carrière avec le club brésilien de Belo Horizonte. Mais il n'a pu disputer que 6 matches lors des 7 derniers mois, handicapé par des lésions répétées à la cuisse droite et au mollet gauche. «Après 15 ans de carrière, c'est difficile, a déclaré l'ancien capitaine de l'Albiceleste en conférence de presse. Mais je vais arrêter le football. J'ai eu une très bonne carrière. J'ai toujours essayé de donner le meilleur de moi-même. Ma carrière est passée très rapidement, mais je crois que le moment d'arrêter est arrivé.»

Rozehnal à Hambourg (officiel)

Comme prévu le défenseur central de la Lazio, David Rozehnal, s'est engagé ce mercredi avec le club d'Hambourg. L'agent du joueur, Pavel Zika, a en effet annoncé à l'agence CTK que son protégé s'est engagé pour trois saisons, plus une en option, avec le club entraîné par Bruno Labbadia. Selon son agent, le Tchèque débarque à Hambourg pour pallier l'absence du Brésilien Alex Silva, indisponible plusieurs mois suite à une blessure au genou subie lors d'un match amical.

Sorin au bout du chemin



Les fans de foot garderont toujours de lui un souvenir ému. Juan Pablo Sorin, latéral gentleman, a annoncé hier qu’il mettait un terme à une carrière de joueur qui l’aura emmené dans certains des plus grands clubs du monde. Et même au PSG.

Juampi est mort le 30 juin 2006, autour de 20 heures, au Stade Olympique de Berlin… En quarts de finale de la Coupe du Monde, il est le super capitaine d’une super équipe d’Argentine qui se fait éliminer stupidement par une Mannschaft en carton bouilli, 4 tirs au but à 2, après 1-1 au terme des prolongations. Un match que l’Albiceleste n’aurait JAMAIS dû perdre, tellement les Argentins ont baladé les Allemands de façon éhontée. Remontés au score à la 80ème, alors qu’ils menaient tranquille 1-0. Les Argentins paient une erreur de coaching de Pekerman qui a sorti Riquelme huit minutes plus tôt, privant les Gauchos d’un gars capable de mettre le pied sur le ballon au milieu jusqu’à la fin du match. Une rivière de larmes emportera les illusions d’une Argentine en route pour des demies de rêve contre la Squadra… Putain d’année 2006 ! Deux mois plus tôt, Sorin a connu une autre désillusion avec Villarreal en demi-finale de Ligue de Champions. Après la défaite 1-0 contre Arsenal à l’aller, le sous-marin jaune fait match nul 0-0 au Madrigal… avec un penalty manqué par Riquelme dans les arrêts de jeu. Le reste n’est que descente aux Enfers...

Juste après le Mondial allemand, on pense que Juampi (qui quitte Villarreal) va intégrer un grand club, vu ses qualités encore phénoménales et son statut de capitaine de l’Argentine. Problème : il a 30 ans... Et ça, ça refroidit un peu les recruteurs. Pourtant, l’indemnité de transfert n’est pas énorme, c’est juste son salaire qui est un peu élevé. A Paris, on se met à rêver du retour du fils prodige (saison 2003-04)… En fait, ce sont les clubs de Portsmouth, Bolton et Newcastle qui s’intéressent vraiment à lui. Finalement, il signe à Hambourg. Le montant du transfert est dérisoire (2,5 millions d’euros). A ce moment précis, on sait que sa carrière va mal finir, même si Hambourg n’est pas le club le plus crade de Bundesliga. Deux saisons pourries par les blessures et seulement 24 matchs joués. En août 2008, il retourne au Cruzeiro (il y a joué en 2000-01) : une saison pourrie toujours par les blessures (lésions répétées à la cuisse droite et au mollet gauche) et seulement 6 matchs joués. Hier, l’ancien international (76 sélections, 12 buts) a donc annoncé sa retraite : « Après 15 ans de carrière, c’est difficile. Mais je vais arrêter le football. J’ai eu une très belle carrière. J’ai toujours essayé de donner le meilleur de moi-même. Ma carrière est passée très rapidement, mais je crois que le moment d’arrêter est arrivé ».

Une carrière contrastée

Que dire de Juan Pablo Sorin ? Tout simplement qu’il a bien sûr été un grand défenseur latéral gauche (l’un des meilleurs au monde en 2006) et qu’il a connu une carrière contrastée, à l’image de tous les grands Argentins de sa génération (Riquelme, Batistuta, Veron, Aimar, Heinze, Crespo…). Leur manquera toujours une Coupe du monde, gagnable en 2002 ou 2006. Sorin a fait partie de ces innombrables équipes de jeunes d’Argentine, championnes du Monde juniors ou médaillées d’or aux JO, mais qui oublient de conclure en A. Joueur pro d’Argentinos Juniors (où il a été formé), Juampi était le capitaine de l’Albiceleste junior championne du monde 1995 au Qatar. C’est ce qui l’enverra de suite à seulement 19 ans à la Juve. Un échec qui le renvoie au bout d’une saison au pays, à River Plate, où il va rester quatre ans (1996-2000) et récolter ses premiers titres : une Copa Libertadores, quatre championnats et une Super Copa d’Amérique du Sud. En 2000, il file au Cruzeiro pour deux saisons et s’impose enfin à l’étranger (Coupe du Brésil 2000).

Il tente à nouveau l’Europe en se faisant prêter à la Lazio (2002) : deuxième échec… Heureusement, le Barça se manifeste. Sorin rejoint la Catalogne en janvier 2003, toujours en prêt. Mauvaise pioche : des prestations convaincantes, mais il n’est pas conservé. Il faut dire que la saison 2002-2003 fut la plus catastrophique de l’ère Joan Gaspart : le Barça termine à la 6e place à 22 points du champion, le Real Madrid, et se qualifie lors de la dernière journée pour la Coupe UEFA…

Un morfal chevelu

Retour express au Cruzeiro… puis arrivée au PSG pour la saison 2003-04, sous les ordres de Vahid Halilhodzic. En France, on découvre ce morfal chevelu qui déglingue tout le couloir gauche avec son jumeau argentin, Gabriel Heinze. Polyvalent, capable de montées ravageuses et sachant éliminer, il est aussi capable de jouer milieu gauche, en pistonnant avec Gaby… Superbe année du PSG qui finit 2ème de L1 et gagne la Coupe de France. A noter que le club parisien n’a jamais connu la défaite quand il était aligné… Coup de théâtre ! Après une altercation avec Vahid (à ce qu’on raconte), Paris ne lève pas son option d’achat et Juampi quitte la capitale… Il file à Villarreal où il s’impose au sein de la grande colonie sud-américaine. Ses trois saisons parisienne et espagnoles (2003-06) seront son sommet.

Que rajouter de plus ? En marge du footballeur, l’homme était fin, cultivé et curieux de tout. Lors de son passage à Paris, il écumait les musées et arpentait certains quartiers historiques de la Capitale, à la découverte de petites rues et de monuments méconnus. Homme de cœur, Sorin soutient également un projet caritatif qui a pour but de lever des fonds pour construire des écoles et des hôpitaux dans son pays natal. Un livre a d’ailleurs été publié pour cette œuvre, dans lequel il avait lui-même pris la plume pour écrire une histoire intitulée « Grandes Chicos » (Grands garçons). Respect pour Juampi !
Chérif Ghemmour

Mercato : Heinze va signer trois ans à l'OM
Publié le jeudi 30 juillet 2009 à 14H05

Comme Didier Deschamps l'avait laissé entendre ce matin en conférence de presse à La Commanderie, un nouveau défenseur va poser ses valises à Marseille. Il s'agit de Gabriel Heinze, qui va signer un contrat de trois ans dans les prochaines heures, pour un montant de 1,5 million d'euros.

Plus d'informations demain dans La Provence

Cana : «Mon club pour toujours»

« Un moment particulier de ma vie. » Voilà comment Lorik Cana, 26 ans, transféré la semaine dernière à Sunderland, résume son aventure à l'OM, débutée en août 2005. Il n'exclut d'ailleurs pas de reporter un jour la tunique olympienne : « Nos routes se séparent, mais on ne sait jamais, dans le futur, ça peut le refaire. »

« J'ai passé quatre années fantastiques, inoubliables », reprend l'ancien capitaine marseillais, interrogé par OM TV, assurant qu'il reviendra « en tant que supporter » au stade Vélodrome la saison prochaine. « Ma famille va s'installer dans la région, donc je reviendrai souvent, et on me verra aux matches de l'OM. »

Le sentiment du « devoir accompli »

A l'heure de dresser un bilan de son expérience sur la Canebière, Cana évoque sa fierté d'avoir contribué à relancer Marseille vers les sommets, malgré l'absence de titre : « On a contribué ces dernières années à remettre l'OM en haut de l'affiche. Malheureusement, le regret, c'est de ne pas avoir remporté le titre la saison dernière... Mais on a redonné les moyens au club de redevenir un grand, même en Europe. »

L'international albanais quitte donc Marseille avec le sentiment du « devoir accompli », et en répétant son amour pour le club. « Les choses que j'ai vécues ici, ce sera dur de les revivre ailleurs. Je serai toujours attaché à la région, l'OM, c'est mon club pour toujours. Maintenant, je vais découvrir un autre Championnat, un autre challenge, et ça c'est bien aussi pour moi. »

Heinze, un serpent de mer à l’OM


30 juillet 2009

Affront suprême pour les supporters parisiens et sentiments mitigés chez les rivaux marseillais. Gabriel Heinze, le dernier soldat du PSG, vient de passer à l’ennemi. « Oh Gaby, Gaby, tu veux qu’ j’te chante la mer ? Le long, le long, le long des golfes »... pas très clairs !

Le plan était pourtant simple. Après s’être rempli les poches dans deux des plus grands clubs d’Europe, Gaby Heinze devait revenir en messie au Parc des Princes. Pour faire taire les sceptiques, il n’hésitait d’ailleurs jamais à réaffirmer son amour au maillot Rouge et Bleu. Pas plus tard que l’été dernier, sa traditionnelle ode au PSG s’écrivait en ses termes : « J’ai vu qu’ils avaient pris Giuly, Makélélé et Kezman. C’est ce qu’il leur fallait pour rebondir. Moi j’aime ce club, je l’ai dans le coeur. Mes trois années là-bas ont été les meilleures de ma vie. En France, je ne peux jouer qu’au PSG, et cela me plairait beaucoup d’avoir un jour la possibilité de reporter ce maillot et ainsi rendre à ce club et à ses supporters tout ce qu’il m’ont apporté ». Et le pire, c’est que tout le monde l’a cru.

Un mercenaire ?

Les plus indulgents nous expliqueront qu’il avait juste oublié de préciser son itinéraire de retour, qu’il s’octroie encore un peu de vacances dans le Sud avant de remonter vers la capitale. Madrid-Paris avec escale à Marseille, jusque là rien d’anormal. Les autres, eux, affirmeront que c’est juste une belle catin. L’italo-germano-argentin (tout pour ne pas être extra-communautaire) n’est plus à une trahison près. On parle quand même d’un joueur du Real qui clama haut et fort son admiration pour le Barça à la veille de son départ du PSG. Ou encore d’un joueur qui fit des pieds et des mains pour passer de Manchester United au rival Liverpool. Cynique ? Pire que ça.

Avec son transfert à l’OM, Gaby s’affiche définitivement comme un véritable mercenaire. Business d’abord, sentiments ensuite. Le genre de mec capable de pourrir un vestiaire parce que son coach l’a retenu contre son gré, et Paris en sait quelque chose... Déjà, à l’issue de sa deuxième saison francilienne, le dernier roi du Parc voulait à tout prix quitter son royaume. Vahid Halilodzic eut alors le dernier mot mais dût composer avec un Heinze moquant ostensiblement son autorité tout au long de la saison. En roue libre à l’entrainement, mais toujours énorme en match. Ou comment sauver les apparences face au public.

Un carriériste ?

Malin l’Argentin ! Partout où il passe, il sait se mettre le public dans la poche. L’amour du maillot ? Que dalle ! Pour ce carriériste, l’opportunisme est une qualité. Il s’agit d’assouvir au plus vite son ambition personnelle : aller le plus haut possible, le plus vite possible, quoi qu’il en coûte. A Old Trafford, tout d’abord, ou dès sa première saison, ses tacles font frissonner les supporters et des travées s’élèvent alors les premiers « Ar-gen-tina ! », bien avant Carlos Tevez. A Santiago Bernabeu, ensuite, où il s’attire les faveurs des socios après une énorme sortie contre Barcelone en décembre 2007 (victoire 4-1). Un match qui reste à ce jour sa meilleure performance sous la tunique merengue. Sans parler de ses trois saisons parisiennes, son apogée sportive, où le Parc l’aura définitivement adopté comme l’un des siens, saluant ce joueur rare comme un emblème du PSG version 2000.

Pour sûr, il ne devrait pas déroger à sa règle et entamer son opération séduction phocéenne comme n’importe quelle autre. La bave aux lèvres, le tacle acéré, et le verbe toujours très haut. Gaby est une grande gueule. Vivement sa première conférence de presse...
Paul Bemer et David Barry

Heinze : « Les nouveaux défis sont toujours motivants »

Gabriel Heinze a confié ses premières impressions sur son arrivée à Marseille, où il signera vendredi son contrat.

A 31 ans, et avec un salaire forcément revu à la baisse, Gabriel Heinze va néanmoins signer un contrat de trois ans avec l’OM ce vendredi. Une assurance pour ce joueur qui a connu le grand frisson européen avec Manchester United et le Real Madrid, mais assure ne pas venir à Marseille en préretraite. La preuve, le joueur, qui fait partie des préférés de Diego Maradona, espère bien assurer sa place dans l’équipe argentine pour la Coupe du monde 2010. Pour cela, il devra réaliser une grande saison avec l’OM. « Les nouveaux défis, les nouveaux challenges comme celui que je vais prendre à Marseille, sont toujours beaux et motivants. Après avoir fait beaucoup de sacrifices pour pouvoir venir, j’espère que je vais pouvoir contribuer au succès du club en France et en Europe », a souhaité Gabriel Heinze, dans son dernier entretien en Espagne avec la chaine Sexta.

Le défenseur passé par le PSG en a profité pour revenir sur les deux saisons passées à Madrid. « J’ai rencontrés des types vraiment bien, l’image que je garderai avant tout, c’est celle d’une équipe soudée. J’ai beaucoup grandi à Madrid, en tant que footballeur et en tant qu’homme. Tout n’a pas toujours été parfait, mais j’ai trouvé un vestiaire heureux qui m’a toujours bien accueilli », a expliqué l’Argentin, qui va désormais devoir se familiariser avec celui de l’OM. En tant que 10e recrue du club, il ne sera pas le seul.

Transfert - Le Paris SG a renoncé à Heinze pour laisser jouer Sakho

Le Paris SG a fait "le choix consensuel" de ne pas faire revenir le défenseur argentin Gabriel Heinze, finalement transféré du Real Madrid à Marseille, afin de laisser jouer Mamadou Sakho dans l'axe central, a assuré vendredi l'entraîneur du club, Antoine Kombouaré. "Faire venir Heinze aurait été compliqué surtout pour le jeune Sakho, a dit Kombouaré. La blessure de Papus (Zoumana) Camara a été un souci, j'espère l'émergence de (Grégory) Bourillon. Si on décide de garder un jeune de qualité, il faut le faire jouer". "On avait les moyens, on y a pensé, mais on n'a pas été jusqu'au bout comme Marseille, a dit de son côté Sébastien Bazin, le président du PSG. C'est un choix: le choix consensuel a été de ne pas aller plus loin. Heinze est un joueur emblématique, mais Sakho a tellement de talent qu'il faut le faire jouer". Heinze, 31 ans et défenseur idolâtré par les supporters lors de son passage au PSG (2001-2004), a trouvé un accord de principe avec l'OM pour un contrat de trois ans.

Heinze parle du PSG
Présenté à la presse, le nouveau marseillais Gabriel Heinze a eu un petit mot envers les fans du PSG.

"Jamais les supporters du PSG ne vont comprendre car c'est difficile à comprendre mais moi je sais ce que je ressens pour les supporters du PSG, a-t-il confié. C'est là-bas que j'ai eu mes meilleurs moments. Mais maintenant, je suis de l'autre côté et je vais essayer de conquérir les supporters de l'OM. Je sais que les supporters du PSG savent qui je suis."

Concernant le salaire du joueur, il n'a pas été révélé mais Heinze a révélé que Real Madrid avait fait un geste, sans doute une belle prime de départ.

Ronaldinho est vivant

1er août 2009

Et si Ronaldinho jouait encore bien au football, finalement ? On le croyait complètement fini, grillé après trop peu d’années passées au top du hip-hop, mais on l’avait peut-être enterré vivant.

Si Gaucho aura du mal à revenir au niveau qui était le sien lorsqu’il obtenait son Ballon d’Or, un petit montage de ses actions lors du match de classement du Milan face à Boca Juniors en Audi Cup montre qu’il a encore un peu de magie dans les pieds.

Au programme : belle maitrise du ballon, gestes techniques à foison et passes dans le dos de la défense. Enjoy !

http://www.youtube.com/watch?v=7b-rNe49yqg&eurl=http%3A%2F%2Fwww.sofoot.com%2Fronaldinho-est-vivant-115215-news.html&feature=player_embedded

Gabegie autour de l’installation de Le Guen

La mobilisation autour de l’accueil du nouveau coach de l’équipe nationale du Cameroun et le budget consenti n’en finissent pas de faire jaser.

L’affaire alimente conversations et débats. Autant dans la rue que dans les médias. L’arrivée et l’installation du nouvel entraîneur de l’équipe nationale de football auraient coûté près de 150 millions Fcfa au Trésor public. Une somme qui, selon des sources, a été dépensée en l’espace de trois jours. D’abord, samedi 25 juillet 2009. Groupes de danses et autres supporters sont mobilisés à destination de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Près de 2000 personnes selon des estimations. Le lendemain, 26 juillet, Paul Le Guen s’occupe à l’hôtel Hilton avec le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep). Le " sorcier blanc " sur qui le président de la République a jeté son dévolu apparaît au stade Ahmadou Ahidjo, le temps d’un match amical. Puis, vint le grand jour : lundi, 27 juillet 2009.
Le Palais polyvalent des sports de Yaoundé est pris d’assaut par des centaines de personnes, des groupes de danses et des invités de prestige. Sept des anciens ministres en charge des sports au Cameroun ont été invités. Idem pour cinq des anciens capitaines de cette équipe dont certains ont été déplacés de l’occident… aux frais du contribuable. C’est le cas de François Omam Biyick et Jacques Songo’o. Tous les invités ne résidant pas à Yaoundé ont bénéficié des mêmes frais pour le transport et le logement. Une fois le contrat signé par Paul Le Guen, la Fécafoot et le Minsep, il y a à manger et à boire. Mais encore… des frais de taxi ou de carburant pour tous ces convives. Si les anciens ministres ont refusé le pactole d’un million par personne à eux proposés pour l’occasion, d’autres ne se sont pas gênés de passer à la caisse. 500, 200, 150 mille Fcfa distribués ça et là. Au nom de l’" Union sacré " à construire autour des Lions Indomptables. Histoire qu’ils se qualifient absolument pour la prochaine coupe du monde en Afrique du Sud.
" 150 millions de francs pour accueillir un entraîneur ? On est où là ? ", s’indigne un observateur. Certains se demandent comment un tel montant a été débloqué aussi vite, et pour quoi faire. Cependant que les autres disciplines manquent de financement pour participer à des compétitions internationales. La réponse se trouve entre le Minsep et la Fécafoot. L’idée d’une telle initiative est partie d’un Comité de stratégie (Cds) mis en place pour la qualification des Lions. Une entité composée de huit membres appartenant à ces deux institutions. Le secrétaire général du Minsep, David N’Hanack Tonye, en assure la présidence. Dans ce département ministériel, l’un des membres du Cds est offusqué par le montant avancé. " Il n’a jamais été question de 150 millions. Les gens racontent n’importe quoi ", clame-t-il. Quant au porte-parole du Cds, il n’y a rien d’excessif, car c’est le football. Mais au-delà du budget consacré à l’arrivée et l’installation de Paul Le Guen, c’est la pertinence et le rôle de ce Cds qui est à questionner. Pour notre source au Minsep, le Cds n’a pas besoin de bruit, " c’est de la stratégie et on préfère travailler dans l’ombre ". Rester dans l’ombre pour dépenser les fonds publics dans l’opacité? L’absence de transparence sur le budget alloué à l’accueil de Le Guen au Cameroun semble le confirmer.

LE GUEN A TOURNE LA PAGE

Dans un entretien à Europe 1, Paule Le Guen, le nouveau sélectionneur du Cameroun, assure "avoir tourné la page" du Paris SG. "J'ai dit tout ce que j'avais à dire, poursuit celui qui a dirigé le PSG de janvier 2007 à mai 2009. Aujourd'hui, je regarde devant". Séduit par le challenge de la Fédération Camerounaise - un contrat de cinq mois -, Paul Le Guen déclare notamment : "Je fais mon chemin sans m'occuper des avis des uns et des autres. Le plus important, désormais, est de ne plus perdre de temps. On va essayer de satisfaire les attentes du peuple camerounais."

LAURENT ROBERT A MONTPELLIER

Les ex-internationaux francais Laurent Robert ( ex-Larissa, Grèce ) et camerounais Robert Tchato ( ex-Al Khor, Qatar ), libres de tout contrat, s'entrainent, depuis hier matin avec la réserve de Montpellier. Les dirigeants montpellierains excluent en revanche la possibilité de leur faire signer un contrat.

EDAOURD CISSE NE S'EN FAIT PAS

L'ancien milieu du PSG, très décontracté, devrait être titulaire dès samedi, à Grenoble.

La présence de centaine de supporters, et même de policiers, pour un simple entrainement n'a pas suffi à entamer la sérénité d'Edaourd Cissé. A quelques jours du coup d'envoi du championnat, l'ancien milieu du PSG ( 1997-2002, 2004-2007 ) agé de trente et un an, respire la décontraction. Il s'autorise même un petit lapsus en conférence de presse ( "Je suis un joueur de P... Euh, de l'OM..." ) avec le sourire et sans que cela ne porte à conséquence. A quatre jours de l'entame du championnat, à Grenoble, ses responsabilités sont pourtant plus importantes que prévues. Avec la suspension de M'Bia et la blessure de Lucho Gonzales ( fracture clavicule ), il devrait se retrouver titulaire, juste devant la défense d'une équipe considérée comme la grande favorite de la saison. Comme il l'avait fait lorsqu'il évoluait à Monaco ( 2003-2004 ), déjà sous les ordres de Deschamps, Cissé préfère ignorer le statut de remplaçant. "Même le jour où je débuterai sur le banc, je ne me considèrerai pas comme un remplaçant. On peut partir avec un avantage et ne pas tenir toute une saison. Ou le contraire." Selon lui, Deschamps n'a pas changé de philosophie depuis son passage à Monaco. "Il faut apprendre à le connaitre et accepter de faire partie d'un groupe de 20 joueurs, dans lequel la concurrence va être saine. On sait que les onze qui vont commencer la saison ne seront pas forcement les mêmes onze qui vont la terminer. C'est ce qui va être déterminant. Avec le recrutement, de qualité sur le papier, on part avec de grosses ambitions."

GAMIETTE INTERESSE NANCY ET GUINGAMP

Le défenseur de Reims Thomas Gamiette ( 23 ans ) ne devrait pas évoluer en National la saison prochaine. Nancy et Guingamp ( L2 ) sont intéressés.

Foot - L1 - PSG
Le Guen reconnait des erreurs

Paul Le Guen, ex-entraîneur du PSG, s'est confié à France 24. «Il y a différentes façons de communiquer, explique le Breton dans une interview à la chaîne. Pour moi, la "non-communication" est très importante aussi, la capacité à ne pas parler. Mais j'ai sans doute exagéré un petit peu à Paris. Je suis allé trop loin, j'aurai dû parler un peu plus. Je vais peut-être rectifier le tir et retenir les leçons». Interrogé sur ses états d'âme quelques semaines après son départ, le nouveau sélectionneur du Cameroun a expliqué : «Je suis fier de ce que l'on a fait. Je ne retire rien de ce que j'ai dit (NDLR : il s'en était vertement pris à Alain Roche et Bruno Skropeta) et je n'ajoute rien. La page est tournée». (Avec AFP)

Pierre-Alain Frau agressé

La Voix du Nord révèle que Pierre-Alain Frau, l'attaquant du LOSC, a été victime d'un car-jacking dans la nuit de dimanche à lundi à Marcq-en-Baroeul, près de Lille, où il réside. Il a été brièvement enlevé et séquestré par de faux policiers qui l'ont enfermé dans le coffre de sa voiture avant de le relâcher à Bondues, à quelques kilomètres de là, et de prendre la fuite avec sa Mercedes, de l'argent et le téléphone portable du joueur.

LUNDI 10 AOUT 2009

Communiqué officiel

Fabrice Fiorèse ayant souhaité mettre un terme à sa carrière de joueur, l’Estac l’a libéré de toutes obligations contractuelles. En conséquence, Fabrice Fiorèse ne fait plus partie de l’effectif du club depuis ce jour.

12/08/2009 - 14:30
Sochaux: Dramé à l'essai à Birmingham

D'après Le Parisien, le défenseur sochalien, Boukary Dramé, effectue un essai de quelques jours avec Birmingham, club de deuxième division anglaise. Sous contrat dans le Doubs jusqu'en 2011, le Sénégalais était prêté à la Real Sociedad la saison dernière.

Benachour, 2 ans à Malaga

Selim Benachour retrouve le football européen. Après deux ans au Koweït (Al-Quadisiya), et un détour par le Rubin Kazan, le milieu offensif international tunisien signe deux ans à Malaga. Testé depuis le 28 juillet, il a épaté le staff des Boquerones notamment lors d'un amical face à Everton. L'ancien joueur du PSG, excellent avec la Tunisie lors du Mondial 2002, sera présenté vendredi à 12h00.

N'Gog prêté ?

D'après le Liverpool Daily Post, Sheffield Wednesday, qui évolue en deuxième division anglaise, voudrait obtenir le prêt de David N'Gog.

L'ancien Parisien a joué 14 matches de Premier League la saison passée pour deux buts avec Liverpool.

Bueno (ex-PSG) à la Sociedad

Carlos Bueno, l'ancien attaquant du PSG, est prêté pour une saison à la Real Sociedad (D2 espagnole).

Le buteur uruguayen de 29 ans, passé dernièrement par le Sporting CP, appartient au Penarol Montevideo.

Foot - Transferts

Bamba vers Liverpool ?

Formé au Paris Saint-Germain et lancé dans le grand bain par Vahid Halilodzic, après un prêt à la Juventus Turin, le défenseur polyvalent d'Hibernians (Ecosse) Souleymane Bamba (23 ans), souhaite toujours changer d'air. «Grenoble, Lorient et Liverpool se sont manifestés», a révélé l'international ivoirien à nos confrères de francefootball.fr. Attiré par la Premier League, le joueur pencherait plutôt pour un départ chez les Reds.

Foot - ITA - Milan AC
Ronaldinho dos au mur


Maintenant ou jamais». Leonardo, le nouvel entraîneur du Milan AC, a lancé un message clair, net et précis à Ronaldinho. Décevant depuis son arrivé l'été dernier au club lombard, l'artiste brésilien doit désormais retrouver son meilleur niveau. «Je connais Ronaldinho depuis toujours, je connais son histoire, j'ai joué pendant des années avec son frère, je suis Brésilien, a expliqué vendredi le technicien auriverde au cours d'un point presse tenu au centre d'entraînement des Rossoneri. Aujourd'hui, son entraînement a été magnifique à voir, a-t-il poursuivi. Je ferai tout pour que lui, comme l'équipe, donne le maximum. Il est en train de progresser, de revenir, et c'est maintenant ou jamais, le moment est arrivé pour Milan et l'équipe du Brésil.» Ce samedi, la formation de Leonardo se déplace Sienne lors de la première journée de Serie A.

Fournier, retour de ban

IL YA UNE VIE après avoir entraîné le Paris-SG. Seulement, elle n’est pas toujours facile. Le passage,même bref, à la lumière du Parc des Princes, précède souvent un long passage à l’ombre. Laurent Fournier a beau avoir été limogé en 2005 alors qu’il était juché sur le podium de la L 1, il n’a pas été épargné par les dommages collatéraux. Depuis cet hiver-là, son expérience d’entraîneur s’est résumée à deux mois passés sur le banc nîmois, en National. Avec Créteil, qui se déplace aujourd’hui chez le leader Luzenac, il retrouve aujourd’hui cette division, et un peu plus que ça encore : « Je voulais retrouver le terrain, le plaisir, parce que ça me manquait. Je n’ai pas eu beaucoup d’opportunités après Paris. Mais je voulais absolument bosser, que ce soit en L 2, en National, ou en CFA. »

Créteil, c’est mieux que le CFA mais c’est amateur quand même. Le club a perdu son statut professionnel cette année, et a dû laisser partir seize joueurs pour en enrôler huit. L’effectif ne compte aujourd’hui qu’une quinzaine d’hommes. On est loin des gros budgets des relégués de la L 2 ou des grandes ambitions de Cannes et Evian. Fournier est prêt à s’adapter : « On se déplacera avec nos moyens. J’ai commencé ma carrière dans des trains de nuit, ça ne va pas me déranger d’en reprendre. »

Rien ne vient écorner les ambitions de l’entraîneur, toujours invaincu sous ses nouvelles couleurs, en amical comme en compétition : « Ce n’est pas facile, on est les outsiders, mais il va falloir accrocher les meilleurs. Ici, il y a un bon environnement pour travailler, même si on n’est jamais sûr de rien. En regardant les posters au siège, j’ai vu que les entraîneurs qui commençaient la saison n’étaient pas souvent ceux qui la finissaient ! » Le PSG n’a en effet pas le monopole de l’instabilité en région parisienne. Fournier, le seizième technicien qui défile sur le banc cristolien en dix ans, connaît donc son défi : y être encore assis l’été prochain, en L 2, comme il l’espère. Une telle perspective signifierait qu’il a enfin pu boucler, à quarante-cinq ans, une première saison complète d’entraîneur dans un Championnat professionnel.

ANTHONY CLÉMENT

Real : un jeune Français sur les tablettes (22/08/2009)
Le milieu de terrain offensif de Clermont, Yacine Brahimi (19 ans, 4 matchs en Ligue 2 cette saison) serait dans le viseur du Real Madrid, selon le journal espagnol As. Prêté par Rennes, le jeune Français n'a pas joué le moindre match de Ligue 1, mais s'était notamment illustré en 2008 en remportant la Coupe Gambardella avec le club breton. (Par Nicolas Lagavardan)

Paulo César rentre à Fluminense

Arrivé en France en 2002, recruté à l'époque par le Paris-SG à Fluminense, Paulo César s'apprête à rentrer dans son pays natal. Le joueur du TFC a annoncé mercredi à l'issue de l'entraînement qu'il allait s'engager avec le club de Rio de Janeiro, au sein duquel il a déjà évolué à deux reprises (entre 1996 et 1997 puis entre 2000 et 2001). La durée de son prochain contrat est d'un an et demi. - Avec M.S., à Toulouse.

A. Touré au Paris FC

«Je recherche simplement un club structuré, dans lequel je pourrais me sentir à l'aise et m'exprimer», expliquait-il début juillet à francefootball.fr. Alioune Touré (30 ans) a finalement trouvé son point de chute. L'ancien atttaquant du Paris-SG, de Nantes ou plus récemment de Nicosie, doit s'engager mercredi avec le Paris FC, club de National, selon Le Parisien. «On n'avait pas dans l'effectif ce profil d'attaquant, un joueur qui va vite et qui sait provoquer», a indiqué au quotidien l'entraîneur parisien Jean-Marc Pilorget. Un contrat d'un an attend le joueur.

DISTIN A EVERTON


Sylvain Distin, 31 ans, défenseur français de Portsmouth (L 1 anglaise), s’est engagé pour quatre ans avec le club anglais d’Everton.

Mulumbu extends Baggies stay

West Brom midfielder Youssouf Mulumbu has extended his stay at the Hawthorns by signing a new two-year deal.

The Congo international has had an excellent start to the season, and has been rewarded with a new contract which also includes the option of a third year.

Mulumbu only signed a permanent deal with the Baggies in July after moving from Paris Saint-Germain, but manager Roberto Di Matteo thought the 22-year-old deserved an extended stay.

"I'm pleased with how Youssouf has started the season and he is very much part of our plans," he told the club's official website.

"He's an exciting, young, holding midfielder who will hopefully keep improving."

 BRÉSIL : ALOISIO S’ÉTOUFFE AVEC UN CHEWING-GUM. – Aloisio (notre photo), l’ancien attaquant de Saint-Étienne et du PSG, aujourd’hui au Vasco de Gama (D 2 brésilienne), s’est fait une grosse frayeur lors de la victoire face à Brasilense (1-0), mardi soir. Blessé au crâne lors d’un duel aérien, il a manqué de s’étouffer avec son chewing-gum. « Je revois le médecin m’enlever le chewing-gum coincé dans ma gorge. Je n’ai jamais eu aussi peur. Je n’arrivais plus à respirer. Plus jamais je ne jouerai avec un chewing-gum », a-t-il promis. –

Pantelic à l'Ajax

Selon Kicker, Marco Pantelic a trouvé un accord avec l'Ajax Amsterdam. Laissé libre par le Hertha Berlin, l'attaquant serbe aurait signé un an.

Foot - Transferts
Dja Djédjé à Vannes

Le milieu de terrain Franck Dja Djedjé, transféré l'hiver dernier à Strasbourg, va faire l'objet d'un prêt avec option d'achat à Vannes. Formé à Paris et transféré à Grenoble en 2006, l'international olympique ivoirien est sous contrat avec le Racing jusqu'en 2012. - L. D.

Ogbeche à la relance à Cadix

L'ancien attaquant du Paris-SG, Bartholomew Ogbeche, 24 ans, s'est engagé pour une saison en faveur de Cadix (L2 espagnole) selon un communiqué du club. Après deux saisons sans relief en Liga, à Valladolid, conclues par 3 buts en 35 apparitions, le Nigérian a choisi de descendre à l'étage inférieur pour tenter de se relancer.

Foot - HOL - Ajax : Pantelic pose déjà problème

A peine arrivé à l'Ajax Amsterdam, les ennuis commencent pour Marko Pantelic. Le buteur serbe est en effet non qualifié par la ligue néerlandaise de football. Pantelic ne possède pas de visa pour résider dans le pays et n'a pas de permis de travail, chose indispensable aux ressortissants hors-UE pour fouler les terrains d'Eredivisie. Pantelic a donc repris l'avion en direction de la Serbie afin de se mettre en conformité avec le droit du travail batave.

Le Cameroun de Le Guen bat le Gabon de Giresse

Le Gabon d'Alain Giresse y a cru pendant une heure mais deux coups de patte de Samuel Eto'o (une passe décisive, un but) ont permis au Cameroun de Paul Le Guen, vainqueur 2-0, de se replacer dans la course au Mondial après un départ désastreux.

Le match, sous haute surveillance sécuritaire, se déroulait dans un contexte tendu en raison des troubles dans la capitale et le pays, nés de la contestation de l'élection à la présidence, annoncée jeudi, d'Ali Bongo, fils d'Omar Bongo, décédé en juin.

Ali Bongo, fan de foot, se trouvait d'ailleurs au stade entouré par des centaines de membres des forces de l'ordre et notamment des Bérets rouges, les troupes d'élite gabonaises. Les militaires avaient notamment posté des mitrailleuses à plusieurs endroits stratégiques.

«Adebayor, Essien, Eto'o... Tous les grands joueurs qui viennent ici ne font rien», assurait un spectateur avant la rencontre. Mais les Lions du Cameroun n'avaient pas le droit à l'erreur.

Paul Le Guen, dont c'était le premier match officiel à la tête des Lions Indomptables, avait couché une équipe assez physique sur le terrain avec notamment Geremi, Makoun et Webo, définitivement relancé avec l'équipe nationale.

Eto'o fait la différence

Après un premier quart d'heure à l'avantage des Camerounais (tête de Mbia 3e, débordement dangereux d'Atchoyi 11e), les Gabonais, avec un excellent Cousin, ont desserré l'étau pour finalement dominer la rencontre et s'offrir de bonnes occasions, avec Aubameyang à la 20e et surtout un ballon sur le poteau à la 54e après un ballon relâché par Kameni et une partie de billard dans la surface.

C'était compter sans Samuel Eto'o. A l'heure de jeu, la star du Barça passé à l'Inter de Milan a décalé Emana, qui avait trouvé les montants à la 46e, sur le flanc droit. Cette fois, l'ancien Toulousain parti au Betis a ajusté sa frappe (65e).

Trois minutes plus tard, Eto'o a fait la différence d'une frappe limpide (68e) dans la lucarne d'Ovono Ebang, auteur d'un bon match par ailleurs. Le nouveau président du Gabon, Ali Bongo, a du coup quitté le stade avant la fin du match.

Malgré sa défaite, le Gabon (6 points) conserve la tête du groupe A devant le Cameroun et le Togo (4 points) mais il se rend dès mercredi au Cameroun pour le match retour.

Par ailleurs, la Côte d'Ivoire, victorieuse (5-0) du Burkina Faso samedi pour le groupe E, est pratiquement assurée d'obtenir sa qualification pour le Mondial-2010 car, avec 12 points et une large différence de buts (+12), la 1re place ne devrait pas lui échapper. En tête du groupe C, l'Algérie, opposée dimanche à la Zambie, essaiera comme l'Egypte de se rapprocher de la Coupe du monde.

Foot - L1 - Lille

Landreau dès décembre ?

Gravement blessé aux ligaments du genou droit début juillet, Mickaël Landreau revient vite. Le gardien de Lille, dont le retour était prévu pour le mois de janvier 2010, a déjà repris les footings. En avance sur son programme de guérison, il pourrait peut-être jouer dès le mois de décembre.

Le père de Cana condamné

Agim Cana, le père de Lorik Cana, a été condamné à un an de prison avec sursis et d'une amende de 100.000 euros après avoir été reconnu coupable de faux et usage de faux et de complicité de recel d'abus de biens sociaux par le Tribunal de Marseille, dans le cadre du transfert de son fils de Paris à Marseille pendant l'été 2005. Christophe Mongai, l'ancien agent du joueur, a quant à lui été condamné pour faux et usage de faux et abus de biens sociaux. Il devra payer 50.000 euros d'amende et sa société 20.000 euros.

Lors du transfert du joueur, Mongai avait versé à Agim Cana, qui lui avait adressé une facture, la moitié de sa commission d'agent sur le transfert, soit 131.800 euros. Selon l'accusation, Agim Cana a aussi proféré des menaces à l'encontre du directeur sportif du Paris SG de l'époque, Jean-Michel Moutier, pour tenter d'accélérer le départ de son fils. Mais le tribunal ne les a pas retenues. «Ce dossier de menace de mort était monté de toutes pièces (...). Mais je ne comprends pas comment on peut retenir le chef de faux sur la facture émise. Un appel n'est pas exclu», a déclaré à l'AFP Me Olivier Martin, avocat du père de Cana. (AFP)

Deux anciens présidents du PSG en correctionnel

EN BREF - Laurent Perpère et Francis Graille devront s’expliquer sur les transferts...
L'affaire des transferts du PSG rebondit. Vendredi, le procureur de la République de Saint-Germain vient de demander le renvoi de dix-sept personnes devant le tribunal correctionnel. Parmi elles figurent deux anciens présidents du PSG: Laurent Perpère et Francis Graille.

Le club est lui aussi renvoyé en correctionnelle en tant que personne morale pour «altération de documents, non déclaration de salaires de joueurs et usage de faux». Le tribunal correctionnel étudiera aussi la cas d’une multitude d’agents de joueurs. La période jugée s’étale de 1998 à 2003.

Ljuboja n’est pas un Mickey

Réputé ingérable, l’attaquant grenoblois s’est parfaitement intégré dans un club modeste dont il est l’unique buteur.

« LE BALLON est rond alors pourquoi pas ? » Voilà la réponse de Danijel Ljuboja (31 ans) au moment de dédramatiser la rencontre face au leader, Bordeaux. Son équipe, Grenoble, est dernière avec zéro point et deux buts inscrits. Deux buts – inutiles – de l’attaquant serbe face à Boulogne (2-1, le 16 août) puis contre Lens (1-2, le 23 août). Avant lui, la dernière fois qu’un attaquant isérois avait marqué en Championnat, c’était Pierre Boya, au Havre(1-0), le 26 avril dernier. « Son recrutement, c’est un très beau coup pour Grenoble, d’autant qu’il s’est bien intégré, juge Laurent Batlles. On a besoin de joueur comme lui. »

Un joueur « au talent formidable » selon Claude Le Roy, qui l’a eu sous ses ordres à Strasbourg. Un joueur passé ensuite par le PSG (janv. 2004-2005), Stuttgart, Hambourg et Wolfsburg. Une belle carte de visite mais au final, peu d’éclats. En Allemagne, on a gardé l’image d’un mercenaire ingérable. Lui estime avoir été trahi, rumine ses quatre années perdues en Bundesliga, débite son histoire sans répit. Pour une sombre affaire de contrat moral nonrespecté avec Stuttgart, il est mis au ban, dans tous les sens du terme. Il acceptera de faire des excuses publiques, « juste pour pouvoir jouer ». Cela reste encore sa plus belle qualité, selon Mécha Bazdarevic, son entraîneur. « Il aime tellement le ballon. Quand il avait treize ans et que j’étais encore joueur à Sochaux, il venait jouer tout le temps dans mon jardin, même après ses entraînements. »

Bazdarevic : « Son caractère va nous aider »

Cet été, avant de signer fin juillet à Grenoble, celui qui a été formé dans le Doubs s’est entretenu seul, à Belgrade. « Il est étonnamment en forme alors qu’il n’a pas fait la préparation avec nous, admire Laurent Courtois, le milieu isérois. Et on a l’impression qu’il est là depuis deux ans. » Il semble pourtant de passage. Son contrat de deux ans stipule une clause de départ dérisoire. « Mais je ne veux pas penser à tout ça », dit-il. Il préfère jouer, profiter de l’instant, tout heureux d’avoir trouvé à Grenoble, en début de semaine, une habile coiffeuse capable de réaliser sa célèbre coupe d’Iroquois. « Je lui ai demandé de s’appliquer parce qu’il y a match et que les télévisions seront là. »

Facétieux, chambreur et charmeur, Ljuboja agace ou séduit. ÀGrenoble, pour l’instant, il fait l’unanimité.« Le passé de Danijel ne m’intéresse pas, je voulais un joueur de qualité, martèle Bazdarevic. Bien sûr, il a du caractère, ce n’est pas un Mickey mais c’est son caractère qui va nous aider. »

Pour l’avoir dirigé dans un club qui ressemble parfois à Disneyland, le PSG, Vahid Halilhodzic n’en garde pas un souvenir impérissable. « Il a fait six bons premiers mois puis il a déconné. Comme d’autres, il a succombé aux nuits parisiennes. »

À Grenoble, les tentations seront minimes. Et l’intéressé a pris conscience qu’il avait l’occasion de rattraper « le temps perdu ». « Ce n’est pas normal de ne pas faire une autre carrière avec son talent. Mais il a l’air d’être bien rentré dans le moule grenoblois, analyse Le Roy. ’ai vu son premier match face à Boulogne, il avait été très bon. » Il avait marqué. Et c’est tout ce qu’on lui demande.

YOHANN HAUTBOIS

Foot - C1 - Rangers : Rothen titulaire ?

Cinq ans après sa dernière apparition en Ligue des champions sous le maillot du Paris Saint-Germain, Jérôme Rothen pourrait retrouver la plus prestigieuse des compétitions européennes ce mercredi, à l'occasion du déplacement des Glasgow Rangers sur la pelouse de Stuttgart. L'ancien Parisien pourrait profiter de l'absence de Weir en défense, lequel serait suppléé par Lee McCulloch, pour occuper le flanc gauche du milieu de terrain.

Sheffield United : Pancrate en renfort ?


Selon The Sun, Fabrice Pancrate (29 ans) pourrait rejoindre Sheffield United (Championship). En fin de contrat au Paris Saint-Germain, l'ancien attaquant du FC Sochaux-Montbéliard serait en contacts avancés avec le club anglais.

R.L. (Rédaction Football365.fr)

Pierre Blayau

Son parcours de premier de la classe le prédisposait à jouer les TGV, mais de fréquents arrêts en gare ont ralenti sa marche. L'ex-patron de Pont-à-Mousson a atterri il y a huit ans à la tête de Géodis après avoir quitté sans gloire PPR puis Moulinex. Cet inspecteur des finances formé à Normale sup et à l'Ena s'est depuis lors attelé à la restructuration du pôle logistique de la SNCF, et s'attaque aujourd'hui aux lourdes pertes du fret. Cette mission délicate offre une occasion de rebondir en pleine lumière au passionné de ballon rond, qui fut trésorier de la Ligue professionnelle mais aussi président du Stade Rennais et du PSG. S'il se fit beaucoup d'ennemis parmi les supporters parisiens en congédiant l'entraîneur Laurent Fournier, qui lui voue toujours une haine tenace, les années qu'il a passées en Lorraine au début de sa carrière lui valent en revanche une solide camaraderie avec Michel Platini. C'est toutefois l'amitié de son mentor, Alain Minc, qui demeure la plus chère à ses yeux. Le fils d'enseignant qui revendique avoir le coeur à gauche était réputé pour ses coups de colère et son tempérament autoritaire, mais il a appris chez les cheminots à mettre de l'eau dans son vin. Reste à l'amateur de voile à éviter la fausse manoeuvre qui ferait chavirer sa réforme, et le condamnerait à un nouveau changement de navire.

Boulogne : Pancrate en approche?
lundi 28 septembre 2009 - 09h29

Selon Le Parisien, Boulogne-sur-Mer s'intéresserait de très près à l'ancien Parisien Fabrice Pancrate, actuellement sans club.

A la recherche d'un attaquant supplémentaire, Boulogne-sur-Mer serait en contacts avancés avec Fabrice Pancrate (29 ans, ex-Paris Saint-Germain) qui n'est pas parvenu à se mettre d'accord avec les Anglais de Sheffield United. Et ceci malgré un essai jugé concluant.

R.L. (Rédaction Football365.fr)

Rothen : «Ça fait mal»

Même s'il s'est très vite acclimaté à sa nouvelle équipe, Jérôme Rothen n'a pas surnagé mardi dans le naufrage des Glasgow Rangers contre le FC Séville (1-4). L'ancien Parisien avait d'ailleurs du mal à digérer la défaite après la rencontre. «C'est sévère, a estimé au micro de Canal Plus celui qui a été élu deux fois homme du match depuis son arrivée en Ecosse. Ça fait mal, a-t-il ajouté, surtout à la maison. Pendant une heure, on a été solides. On a raté le coche en première mi-temps.»

Beaucoup plus souriant, Sébastien Squillaci s'est montré satisfait du résultat. Et il y a de quoi puisque Séville réussit pour l'instant un sans-faute avec deux victoires en deux matches. «On a été assez solides dans l'ensemble, a-t-il déclaré. On a fait un bon match, on a produit du jeu. C'est positif.»

Pas de contrat pour M'Bami

Wigan n'a pas recruté le milieu camerounais Modeste M'Bami, à l'issue d'un essai de deux semaines, a annoncé mardi le club anglais. Les Latics avaient proposé un "contrat court terme", estimé à un mois, et refusé par l'ancien joueur du PSG et de l'Olympique de Marseille qui a longtemps été titulaire dans ces deux équipes. Selon l'entourage du joueur, le club espagnol d'Almeria serait intéressé.

Fabrice Pancrate, 29 ans, l’ancien attaquant du PSG, libre depuis la fin de son contrat en juin dernier, devrait comme prévu s’engager avec Boulogne-sur-Mer jusqu’à la fin de la saison, avec une année supplémentaire en option.

M'Bami finalement à Almeria

Après avoir refusé de s'engager avec le club anglais de Wigan, où il avait effectué un essai prolongé mais qui lui proposait un contrat de courte durée, Modeste M'Bami s'est finalement entendu avec le club espagnol d'Almeria. L'ancien Parisien et Marseillais, laissé libre en fin de saison dernière par l'OM, a passé jeudi la visite médicale avec succès. Il s'est ensuite engagé pour une saison, plus une supplémentaire en option.

Il a participé vendredi à son premier entraînement avec ses nouveaux partenaires. Mais à court de condition physique, l'international camerounais ne devrait pas être intégré au groupe qui affrontera samedi le Barça au Camp Nou. Après cinq journées, les Rojiblanchos pointent à la onzième place de Liga.

Foot - ITA - AC Milan

Leonardo en danger ?

Selon une information de la Gazzetta dello Sport, relayée par L'Equipe, Leonardo pourrait être démis de ses fonctions en cas de défaite de l'AC Milan face à l'Atalanta, dimanche. Marco van Basten, le duo Mauro Tassotti-Filippo Galli, Walter Mazzarri et Delio Rossi font partie des noms cités pour le remplacer.

Après avoir confirmé Leonardo à son poste mercredi et jeudi, l'administrateur délégué du club rossonero, Adriano Galliani, a indiqué vendredi : «Je ne parle pas parce que les journaux écrivent le contraire de ce que je dis». L'AC Milan, battu par Zurich (0-1), mercredi en C1, occupe actuellement la 10e place de la Serie A avec deux victoires, deux nuls et deux défaites.

Foot - L1 - Lille

Landreau est très en avance

Mickaël Landreau pourrait reprendre l'entraînement collectif d'ici deux semaines. Le portier du LOSC, opéré d'une rupture du ligament antérieur du genou droit, début juillet, en a presque terminé avec sa rééducation, révèle L'Equipe. Il a même pris part à une séance de coups de pied arrêtés en compagnie de Ludovic Obraniak, vendredi après-midi. Alors que l'indisponibilité de l'ancien Parisien avait initialement été estimée à six mois, un retour à la compétition pourrait finalement être envisagé dès le mois de novembre.

Marseille retient ses Sénégalais

Convoqués pour disputer une rencontre amicale le mercredi 14 octobre avec le Sénégal contre la Corée du Sud, à Séoul, Mamadou Niang, Souleymane Diawara et Édouard Cissé (ce dernier devait honorer à cette occasion sa première sélection avec les Lions de la Teranga) vont finalement rester à Marseille. L'Olympique de Marseille a expliqué ce lundi avoir écrit à la Fédération sénégalaise pour prévenir que les trois hommes ne feront pas ce long déplacement jusqu'à la capitale sud-coréenne en raison de la proximité d'un match important à Nancy le samedi 17 octobre à 19 heures.

Foot - Espoirs

N'Gog : «Pas de souci»

David N'Gog est de retour avec les Bleuets, qui s'apprêtent à jouer deux matches de qualifications à l'Euro 2011 contre Malte (vendredi 9) et la Belgique (mardi 13). L'attaquant des Reds a été convoqué par Erik Mombaerts, lequel n'avait pas fait appel à lui il y a un mois pour affronter la Slovénie et l'Ukraine (2-2). L'ancien Parisien, qui est l'une des stars de la sélection, ne veut toutefois pas faire de vagues. « C'est une sélection et il faut se plier aux choix du sélectionneur, nous a-t-il confié à Clairefontaine. C'est sa logique, je la respecte. »

La logique du sélectionneur consiste à convoquer des joueurs qui jouent avec leur club, quitte à faire confiance à des éléments de L2. N'Gog, lui, est à Liverpool mais manque singulièrement de temps de jeu, barré par Torres et Kuyt. Depuis le début de la saison, il a disputé deux bouts de matches. Pour seulement 21 minutes de jeu au total en huit journées. Maigre bilan. «Je ne me fais pas de soucis pour ça, a-t-il ajouté. Je sais qu'un jour ça viendra, je continue de travailler avec confiance. Quand on fait appel à moi j'essaie de donner la maximum.» Et quand il rentre, il sait se montrer décisif. E, 21 minutes, il a déjà inscrit un but. Cétait contre Stoke City (4-0) lors de la 2e journée. - D. Mi. à Clairefontaine

Ngog futur camerounais ?


Le joueur de Liverpool David Ngog s’est imposé chez les Espoirs d’Eric Mombaerts. Pourtant, l’ancien parisien pourrait devenir international chez les Lions indomptables du Cameroun.

Sur les ondes d’Europe 1, l’avant-centre a avoué qu’il n’avait pas encore tranché sur son avenir international : « J’ai eu des contacts avec la fédération camerounaise. Maintenant, il faut prendre le temps de la réflexion. Je suis très flatté, c’est une grande nation, mais pour l’instant je suis à 100 % avec l’équipe de France Espoirs. Dans ma tête, je suis en équipe de France et je ne me pose pas encore la question ».

Un événement pourrait faire pencher la balance en faveur de la sélection africaine. Puis Paul Le Guen appréciait le jeune attaquant lors de son passage au Paris SG...

Un trophée pour Ronnie

Malgré ses piètres performances depuis son arrivée à l'AC Milan, Ronaldinho a reçu lundi le trophée du Golden Foot 2009, qui récompense un joueur de plus de 29 ans pour l'ensemble de sa carrière. Le Ballon d'or France Football 2005 est le joueur qui a recueilli le plus grand nombre de suffrages, devant notamment Gianluigi Buffon, Thierry Henry ou encore Raul.

Nantes : Alonzo veut redevenir n°1

Même s'il aura 37 ans en novembre prochain, Jérôme Alonzo veut redevenir le gardien titulaire du FC Nantes.
Depuis l'arrivée de Lubos Kamenar, l'été dernier, Jérôme Alonzo a perdu sa place de titulaire dans les buts du FC Nantes. Pourtant l'ancien Stéphanois a encore de l'ambition. « L'envie de redevenir numéro un ne m'a jamais quittée, déclare-t-il dans les colonnes du quotidien Ouest-France avant de faire un point sur la fin de sa carrière. Je n'ai surtout pas envie, à moyen terme, d'arrêter le football en fin de saison. Je suis encore sur une logique de progression, si cela est possible à mon âge. Quoi qu'il arrive, ce n'est pas mon dernier combat. » Avec la suspension de Lubos Kamenar, l'ancien Marseillais aura l'occasion de se montrer lundi prochain lors du match Nantes-Metz (10eme journée de Ligue 2).

Foot - Bleus
Houllier reparle du «K.-O.» de 93

Gérard Houllier a accepté d'évoquer sur L'Equipe TV la funeste défaite contre la Bulgarie qui a privé les Bleus du Mondial 94 aux Etats-Unis.(EQ)
Un jour, sur un plateau télé, il a confié qu'il avait passé «un pacte avec lui-même», celui de ne pas revenir sur le France - Bulgarie de 1993, son dernier match comme sélectionneur des Bleus, celui qui les a privés de la phase finale de la Coupe du monde 1994. Jeudi, au forum SFR-L'Equipe, Gérard Houllier a fait une entorse à ce principe en expliquant qu'il avait ressenti, au soir de cette défaite (1-2), comme «un K.-O. de boxeur et surtout l'impresion d'un gâchis». «Aimé (Jacquet, son adjoint) et moi, on savait ce qu'on allait faire pour la Coupe du monde, on savait qu'on allait apporter des modifications dans l'équipe, a déclaré l'actuel DTN sur L'Equipe TV. C'était un climat particulier, avec VA - OM, des joueurs en partance comme Marcel Desailly qui devait partir pour Milan. L'erreur a été de ne pas avoir apprécié l'importance de l'environnement psychologique sur les joueurs.»

Au cours de son entretien, le sélectionneur de la période 1992-1993 revient sur cette phrase qui lui a souvent été reprochée : David Ginola aurait commis «un crime contre l'équipe». Son centre pour personne au départ de l'action bulgare fatale n'était pas en cause, soutient-il. Houllier parlait des déclarations «pas très saines» de Ginola dans les médias trois jours avant le match, sur sa volonté d'être titulaire, alors que Papin et Cantona le seraient. «Un crime est une faute grave, regardez le dictionnaire Je n'ai jamais dit qu'il était criminel. La presse a dit que je l'avais traité de tueur... Mais quand on déclare, à deux ou trois jours d'un match, ''je devrais jouer'', on commet une erreur. Surtout au Parc. Son Parc. Chaque fois que certains joueurs touchaient le ballon, il y avait des sifflets. Certains sont sortis avec des crampes (NDLR : Papin), peut-être pour ça. Cela a mis une pression terrible sur les autres et c'était un manque de respect vis-à-vis de ceux qui jouent. Son centre raté, c'était une action de jeu.»

Mulumbu "Pourquoi j'arrête la sélection..."

Sélectionné six fois avec les Bleuets, le milieu défensif formé au PSG évolue depuis 2008 avec l'équipe nationale du Congo. Sauf que, à 22 ans, il a décidé de ne plus honorer ce maillot et annonce qu'il ne jouera pas mercredi en amical face au Qatar. Il nous explique ici pourquoi.

Youssouf, comment êtes-vous devenu international congolais?

Je suis né à Kinshasa, mes parents sont congolais. Ils se sont installés en France quand j'ai eu un an. J'ai été formé au PSG et j'ai connu la Ligue 1 avec Guy Lacombe en 2006. J'ai remporté le tournoi de Toulon avec l'équipe de France espoirs. Avec elle, je compte six sélections. J'ai notamment joué en compagnie de Yoann Gourcuff, Loïc Rémy, Blaise Matuidi et Jérémy Menez. L'équipe nationale du Congo me tournait autour. Les dirigeants m'ont invité à visiter les structures. Même si mes parents souhaitaient que je continue avec les Bleuets, j'ai adhéré à leur projet de bâtir une équipe avec les meilleurs jeunes natifs du Congo sévissant en Europe. Et j'ai honoré ma première cape à Marbella, en amical, face à l'équipe de France A', en février 2008. Tout avait commencé idéalement.

Pourtant, vous déchantez aujourd'hui. Au point que les Léopards du Congo disputent mercredi à Sannois une rencontre amicale face au Qatar, à laquelle vous avez décidé de ne pas participer.

Exact. J'en ai parlé dimanche à Paris au sélectionneur Patrice Neveu, avec qui j'entretiens de bons rapports. Je ne veux plus jouer avec le Congo. Ce n'est plus possible. Ce n'est pas une rébellion, simplement le constat amer que nos dirigeants et notre Fédération manquent cruellement de professionnalisme. Ce n'est plus possible de continuer ainsi. Je préfère me concentrer avec mon club, West Bromwich Albion (D2 anglaise). J'ai joué les douze matches de championnat, marqué deux fois et été désigné trois fois homme du match. Nous sommes en embuscade derrière Newcastle.

Votre décision est-elle irrévocable?

Oui. Tant que rien ne changera dans l'organisation de l'équipe nationale, je ne reviendrai plus. C'est trop amateur. Nous sommes déjà éliminés de la course à la CAN et au Mondial 2010. On vise la CAN 2012 mais nous n'avons pas de moyens. On ne possède pas d'équipementier, on manque de sponsors, le staff est vague. A quoi bon jouer contre le Qatar dans ces conditions? C'est décourageant. On se dirige vers le néant... Quelle tristesse de voir l'état de la sélection congolaise. Plein de gens autour sont prêts à nous aider et sont qualifiés pour cela. Mais la Fédération ne veut rien entendre... Le foot congolais va droit dans le mur.

A ce point là?

On arrive parfois les veilles de matches après 8 heures d'avion, on reste bloqué aux aéroports car on manque de visa, etc. Ce n'est pas possible d'être aussi mal organisé. Vous allez me dire, c'est l'Afrique. Mais l'Afrique évolue, progresse. Sauf au Congo. Mon geste de dépit, à savoir ne pas honorer ma sélection, vise à réveiller les consciences. Je suis d'autant plus frustré car il y a plein de jeunes talents au Congo, comme Charles N'Zogbia (Wigan), Jirès Kembo-Ekoko (Rennes) ou Steven N'Zonzi (Blackburn). Mais la Fédé est incapable de répondre à leurs attentes. En Ligue des champions, Eliaquin Mangala a marqué avec le Standard de Liège face à Arsenal. Il est à la fois français, belge et congolais. Hélas, je suis sûr qu'il ne portera le maillot congolais. On n'a aucun argument ni projet pour le convaincre. Dommage. J'aime ce maillot congolais. Mais j'en viendrai parfois à presque regretter d'avoir choisi d'endosser ce maillot. Avec un peu de maturité et de patience, je pense que j'aurai pu prétendre aux A, comme Moussa Sissoko.

Foot - L1 - Lille
Landreau a rejoué

Trois mois après sa rupture des ligaments croisés du genou droit, Mickaël Landreau est déjà de retour. L'ancien gardien du PSG a rejoué ce week-end avec la réserve lilloise, avec laquelle il a disputé l'intégralité de la partie amicale perdue (2-3) face à Hazebrouck. Un retour qui s'est particulièrement bien passé, comme il l'a expliqué sur le site du LOSC: «Les conditions étaient idéales pour une reprise en douceur, ici à Hazebrouck, dans une bonne ambiance. Personnellement, mes objectifs sont atteints, à savoir retrouver des sensations du terrain et ses véritables dimensions ainsi que les automatismes avec la défense. Je poursuis sereinement ma phase de reprise.»

Ederson et... David Ngog titulaires

On attendait Bastos ou Clerc. Ce sera Ederson. L'un des deux postes de milieu offensif était le seul, côté lyonnais, à faire naître de véritable doute quant à la composition de départ pour le match à Liverpool ce soir. C'est le seul à avoir réservé une petite surprise avec la titularisation du Brésilien recruté à Nice il y a seize mois, Ederson, qui devrait être l'alter ego de Sidney Govou dans le 4-3-3 ''européen'' de l'OL. Govou est pressenti à droite et Ederson à gauche. Aucune surprise pour le reste : Toulalan dépanne encore en défense centrale, Pjanic, Makoun et Källström feront la bagarre au milieu, et Lisandro Lopez est seul en pointe.
Comment souvent, le résultat est plus surprenant avec Rafael Benitez. Pour compenser l'absence de Fernando Torres, la titularisation en pointe de Dirck Kuyt semblait naturelle à Liverpool. En fait, le Néerlandais évoluera sur un côté. La pointe de l'attaque a été confiée à David Ngog, l'international Espoirs français recruté à Paris il y a un an. Ce sera son premier match de C1 cette saison. Il a participé à trois rencontres titulaire. Le milieu défensif français Damien Plessis figure sur la feuille de match. Comme prévu, Steven Gerrard effectue son retour après sa blessure aux adducteurs. En défense centrale, Agger a été préféré à Skrtel et le jeune Martin Kelly, 19 ans, supplante Glenn Johnson au poste d'arrière droit.
Les équipes :
LIVERPOOL : Reina - Kelly, Carragher, Agger, Insua - Mascherano, Lucas - Benayoun, Gerrard, Kuyt - Ngog. Rempl. : Cavalieri (g.), Aurelio, Spearing, Voronine, Riera, Skrtel, Plessis, Babel.
LYON : Lloris - Réveillère, Cris, Toulalan, Cissokho - Pjanic, Makoun, Källström - Ederson, Govou - Lisandro. Rempl. : Vercoutre (g.), Clerc, Gonalons, Bastos, Delgado, Belfodil, Gomis.

Foot-C3-Lille

Landreau commente son «record»

S'il n'a pas disputé la rencontre victorieuse d'Europa Ligue face au Genoa (3-0), Mickaël Landreau a pris place jeudi soir sur le banc de touche lillois, à Villeneuve d'Ascq. Un petit évènement puisque l'ancien portier du PSG ne devait pas être opérationnel avant décembre ou janvier après sa rupture des ligaments croisés antérieurs du genou droit survenue en juillet dernier. L'international français explique que s'il faisait partie du groupe lillois, c'est qu'il était bel et bien en état d'entrer en jeu en cas de blessure ou d'expulsion de Ludovic Butelle.

«Ca a été plaisant et un super match. Je suis content de revenir, a-t-il indiqué. Les étapes sont arrivées petit à petit, même si on a l'impression que ça a été vite. Pour l'heure, je continue d'avancer. On fera des points dans 1, 2, 4, 6 mois. Pour moi, la route continue. Cette opération n'est pas quelque chose d'anodin. J'ai la chance d'avoir eu le bon diagnostic puis d'être opéré rapidement. Il y a ensuite eu une super rééducation».

Quant à la conclusion, elle se veut simple : «Je n'ai pas été chercher un record. J'ai simplement validé les choses, des étapes. Aujourd'hui, quand on est remplaçant, cela veut dire qu'il faut être prêt à entrer en jeu. Maintenant, il ne faut pas se fixer un moment précis pour revenir car c'est là que l'on prend des risques. [...] Je ne prédis rien.» A Rudi Garcia de trancher, désormais, et ce alors que Butelle s'est montré impeccable contre le Genoa.

Olivier MAILLARD, au Stadium Nord de Villeneuve d'Ascq

Edouard Cissé : « Le PSG restera toujours dans mon cœur »

La rédaction - Florent Germain (avec JF Pérès) - RMC.fr, le 22/10/2009

Le milieu de terrain olympien parle en toute liberté du choc de dimanche au stade-Vélodrome et des retrouvailles avec son ancien club. Avec des mots étonnamment touchants.

Edouard, quel regard portez-vous sur le PSG de cette saison ?
Le club a vécu deux années compliquées. Ils ont gardé l’ossature, et ils ont bien fait : c’est mieux de tirer tous dans le même sens. Quand tu reviens de galère, tu en ressors toujours plus fort. C’est ce que ressens en regardant ce PSG-là. C’est une équipe très humble, travailleuse, qui s’appuie sur une bonne base tactique. Ils sont bien organisés, chacun sait ce qu’il a à faire. Devant, ils ont des atouts, très complémentaires : « Giul » (Giuly) à droite, Péguy, Sessègnon, Hoarau, Erding qui va peut-être revenir… Ce groupe est homogène. Ce sera un bon adversaire.

Les questions sur le PSG, dont vous avez porté le maillot durant sept saisons, vous énervent-elles ?
Parler de l’équipe, de sa façon de jouer, non. Mais cela fait trois mois que je suis à Marseille. Alors continuellement me dire, « c’est ton ancien club… », cela m’énerve plus ! Je n’ai pas joué qu’à Paris. Je ne renie pas ce que j’ai fait au PSG. Au contraire : ce club m’a permis de me révéler, de me faire un nom. J’en suis très fier. Là-bas, j’ai gagné des titres, j’ai accompli mon rêve : être professionnel. Mais maintenant, c’est du passé. Une page a été tournée quand j’ai été transféré à Besiktas, où j’ai passé deux années. Aujourd’hui je porte le maillot de l’OM. Bien sûr, le PSG restera toujours dans mon cœur. Mais quand je dis ça, je ne veux pas que les supporters se mettent à penser quoi que ce soit. C’est un peu comme en amour en fait. Tu as vécu une histoire avec une femme, elle devient ton « ex »… C’est une nouvelle histoire que je vis avec Marseille. Je ne pense qu’à l’OM désormais. Je veux que cela se passe le mieux possible. Je donnerai tout pour ça.

Vous ne parlez donc jamais de vos « ex » avec votre femme ?
Essayez, et vous verrez… Si tu veux passer une soirée pépère, et que tu commences à parler de tes « ex », c’est mort ! Mais ce n’est pas parce que tu ne parles pas de tes « ex » que tu ne les as pas aimées.

« Je ne pourrai pas faire la sieste avant le match »

La phrase que vous avez prononcée en 2005 : « Pour moi, tu es soit Parisien soit Marseillais. A un moment, il faut choisir », l’assumez-vous encore aujourd’hui ?
Cette phrase, j’ai pu la dire, je ne m’en souviens pas. Ce devait être à l’époque où des Parisiens avaient été transférés à Marseille. Quand tu fais directement PSG-OM, c’est compliqué, parce qu’on sait pertinemment que ce sont deux clubs qui sont rivaux et le resteront. Mais, pour défendre ma cause, quand tu quittes Paris pour un autre club et que tu viens ensuite à l’OM, c’est différent. Moi, en France j’ai eu la chance de jouer à Paris et à Marseille, les deux plus gros clubs, les plus médiatiques du foot national. Après Paris, je ne suis pas sûr que je serais allé à Marseille tout de suite. Après, c’est vrai que tu mûris, tu penses à ta profession… Moi, j’ai toujours voulu être dans les meilleures équipes, m’entraîner dans les meilleures infrastructures pour progresser. C’est le cas à Marseille.

Serez-vous ému au coup d’envoi ou cette pseudo-émotion n’est-elle qu’un délire de journalistes ?
Non, ça va être compliqué. Je suis hyperémotif. Je vis les choses intensément. J’ai vécu mon passage à Paris, à Besiktas et à Marseille comme ça. Il y aura une part d’émotion. J’espère être au-dessus de tout cela. Je vais le faire ! Mais ça va être dur.

Etre émotif en football, comment cela se traduit-il ?
D’habitude, je fais une sieste l’après-midi. Je pense que je ne pourrai pas la faire. Vous faites le match dans votre tête, vous pensez à l’accueil du public. C’est un peu comme si vous retrouviez votre ex. Vous allez dîner avec elle, vous vous faites forcément des films... Vous appréhendez la situation.

Cela montre finalement l’attachement que vous portez à vos anciens clubs… Je suis comme ça. Je mets beaucoup de temps pour choisir mes clubs, mais une fois que j’y suis, je donne mon maximum. Je suis entier. Quand je décide de faire un truc, je le fais à fond, j’essaie de mettre tout ce que je peux. Après, quand vous retrouvez ces clubs-là, les potes avec lesquels vous avez joué, il y a une grosse part d’émotion.

Pauleta : «Je vois Paris s'imposer»



Retraité depuis mai 2008 et ambassadeur-recruteur du PSG depuis un an, Pedro Miguel Pauleta a des fourmis dans les jambes lorsqu'il évoque pour Francefootball.fr cet OM-PSG. Les difficultés parisiennes actuelles n'empêchent pas l'Aigle des Açores de croire en un succès du PSG au Vélodrome, dimanche. « L'important, ce n'est pas d'être favori, mais de gagner », rappelle-t-il. (Photo Presse-Sports)

«Pedro, serez vous au Vélodrome pour assister à OM-PSG, dimanche ?
Non, je serai chez moi, au Portugal. Le match est diffusé à la télévision ici, et je le suivrai donc en famille. Derrière le PSG, bien sûr.

Comment voyez-vous cette rencontre ?
Ce sera un très grand match ! L'OM s'est bien renforcé à l'intersaison, avec de grands joueurs. De son côté, Paris a bien débuté sa saison, ça va moins bien en ce moment, mais je vois un PSG très fort cette année, et on va assister à une belle rencontre.

Comment prépare-t-on une telle affiche lorsqu'on est joueur ?
C'est une semaine différente, ce n'est pas la peine de dire qu'on fait comme pour n'importe quel autre match. Il y a plus de monde, la presse, les supporters... Il y a beaucoup d'enthousiasme. C'est une belle semaine à vivre, et tout le monde est vraiment motivé et concentré pour réaliser un gros match.

Paris ne part pas favori...
Quand on se déplace à Marseille, on n'est jamais favori. Mais ces dernières années, le PSG a souvent ramené de bons résultats du Vélodrome, et j'espère que ce sera la même chose cette année. L'important, ce n'est pas d'être favori, mais de gagner ! Et Paris est capable de le faire, même si ce sera difficile face à une belle équipe de Marseille.

« J'aurais préféré voir Heinze à Paris... »

Justement, quel regard portez-vous sur cette équipe phocéenne ?
L'OM a réussi à recruter de grands joueurs cet été, et a amené de grosses qualités de puissance à son équipe. Physiquement, ils sont vraiment costauds. Mais je préfère regarder le PSG, et j'espère une victoire dimanche. La dernière fois que j'ai assisté à une rencontre, c'était face à Lyon (1-1, 6e j.), et Paris avait superbement joué. La qualité de jeu de l'équipe m'avait impressionné.

En plus de ses difficultés actuelles, l'équipe sera fortement diminuée à Marseille. Est-ce mission impossible ?
Non, je pense que c'est possible ! L'effectif est de qualité, et dans un match face à l'OM, les trois résultats sont envisageables, c'est comme un derby. Personnellement, je vois Paris s'imposer. L'effectif n'est pas très étoffé, ce n'est pas facile. Mais les joueurs grippés (NDLR: Giuly, Clément et Sakho) sont obligés de récupérer ! Ça ne tombe pas au meilleur moment, mais cela peut confirmer qu'il y a d'autres joueurs compétitifs.

Votre successeur en pointe, Guillaume Hoarau, est à nouveau blessé. C'est une saison compliquée pour lui...
C'est vrai, la saison n'a vraiment pas bien commencé pour lui. Ce n'est peut-être pas sa saison, mais c'est le foot... C'est dommage, car c'est un excellent joueur, et un élément important pour l'équipe.

Un mot sur votre ancien coéquipier Gabriel Heinze, arrivé à l'OM cet été ?
J'aurais bien aimé le revoir à Paris... Mais c'est un choix professionnel, un choix de carrière. Il avait l'occasion d'avoir un super contrat. Nous avions discuté lors de mon jubilé, en mai dernier, mais pas depuis son transfert. Gabi, c'est un très grand joueur, un grand homme, et je l'admire beaucoup. Même si j'aurais évidemment préféré le voir à Paris plutôt qu'à l'OM.

«Une semaine comme celle-ci donne envie de revenir dans le foot»

Comment se passe votre collaboration avec le PSG ?
Très bien. Je passe à Paris de temps en temps, j'assiste à quelques matches au Parc des Princes. Et au Portugal, je suis certains matches, certains joueurs... Et si j'observe quelques joueurs intéressants, j'en parle ensuite avec Alain Roche.

Avez-vous envie d'avoir plus de responsabilités au sein du club ?
On verra... Pour le moment, j'ai ce que je voulais. Je souhaitais sortir un peu du monde du football, l'oublier avant de m?y replonger complètement. Mais chaque jour qui passe est un peu plus difficile ! C'est la vie. Mais je suis content de ce que je fais pour le club. Ensuite, on verra si j'ai d'autres envies.

Le PSG aura-t-il bientôt une nouvelle idole portugaise ?
Ce serait bien. Je pense que ce serait important pour le club de posséder dans ses rangs un grand joueur portugais. Il ne faut pas avoir pour avoir, mais il y a une forte communauté portugaise à Paris, donc ce serait bienvenu. J'espère que cela pourra se faire rapidement.

Avez-vous confiance avant le match des barrages au Mondial 2010 de la Selecçao face à la Bosnie ?
Oui, j'attends cette confrontation avec beaucoup de confiance. La sélection s'est beaucoup améliorée récemment, et joue enfin comme une équipe. J'ai confiance en elle, et je pense qu'elle ira à la Coupe du monde.

OM-PSG, la sélection portugaise... Le terrain ne vous manque-t-il pas trop ?
Si, beaucoup. Sincèrement, quand il y a certains matches, une semaine comme celle-ci, avant OM-PSG, ça donne envie de revenir dans le football. Mais c'est fini, j'ai fait un choix, et je ne le regrette pas. Un jour, il faut bien s'arrêter... »

Propos recueillis par Cédric CHAPUIS

Gaby, oh Gaby Heinze !

L'art délicat de la défiscalisation expliqué aux amateurs de ballon rond par lexemple de lattaquant argentin passé du Real Valladolid au PSG puis à lOlympique de Marseille.

Hier dimanche, aurait dû avoir lieu le classico OM-PSG, l’un des temps forts de la saison 2009-2010 de la Ligue 1 de football. Cette année, la confrontation prenait un relief particulier. Pour une fois les choix tactiques des deux entraîneurs n'étaient pas en cause. Pas plus que les improbables débordements des supporteurs traditionnellement chauffés à blanc par les médias à coups de formules à l’emporte-pièce. Non, cette année l’intérêt de l’affaire était ailleurs ; plus précisément dans le sort que devait réserver Heinze, le rugueux mais non moins sympathique défenseur argentin de l’OM, aux attaquants du PSG, son ancien employeur.

On se souvient tous en effet de la dernière déclaration d’amour du joueur envers le club de la capitale. Le 21 juin, il avait confié à l’éphémère Aujourd’hui Sport qui allait cesser de paraître 8 jours plus tard : "je suis heureux de voir que le PSG se met de nouveau à gagner. Moi j’aime le PSG. J’ai ce club dans le cœur…" avant de se laisser finalement convaincre par Deschamps et rejoindre l’OM ! Une décision surprenante qui, compte tenu de ses prétentions salariales de l’ordre de 4 millions d’euros par an, a dû exiger de la part des dirigeants phocéens, des trésors d’imagination et de créativité dans le domaine de…l’ingénierie financière.

Un secteur du jeu dans lequel, à en juger par son séjour au PSG, Gaby sait susciter le meilleur d’eux-mêmes de la part de ses partenaires du moment…

Un contrat, une mission, une mission de contrat…

Séquence "nostalgia y emocion" : le 18 juin 2001, Ivan Gabriel Heinze est transféré du Real Valladolid au PSG moyennant une indemnité de transfert de 27 600 000 francs. L’artiste se voit offrir un contrat de 5 ans au modeste salaire mensuel de 240 000 francs. Toutes primes comprises, son contrat négocié par l’intermédiaire d’un certain Roberto Rodriguez agissant en qualité "d’agent du club" - mais bien sûr ! – prévoit tout de même une rémunération totale de 24 050 000 francs.

Sauf que Gaby lui, ne l’entend pas du tout de cette oreille ; il exige comme toute vedette de son rang, de percevoir une rémunération nette de charges et d’impôt alors que son contrat porte évidemment sur un salaire brut avant impôt. Le compte est donc loin d’y être.

Au siège du club parisien, on est bien sûr rompu à l’exercice ; avant même la signature de Gaby, Pierre Frelot qu’on ne présente plus, confie à la société Soccer SA représentée par un certain… Roberto Rodriguez, une première "mission de supervision" (sic) justifiant une commission de 1 000 000 francs payables en 3 fois. Un acompte de US 000,00 est d’ailleurs viré séance tenante au crédit d’un compte ouvert à la Banco Credicoop Filial Tribunales de Buenos Aires. Tiens tiens…Juste un petit échauffement..

Mandats en série

Le 15 mai, c’est le président Perpere qui remet le couvert en confiant à la société Quadris Sport Management Ltd, un faux facturier anglais représenté par un faux agent sportif suisse dénommé Robin Bolli, un mandat de recherche -pour un joueur déjà repéré donc- moyennant un commission de 2 000 000 francs payable en 4 fois. Dès le 30 juillet, un premier virement de 550 000 francs est effectué sur le compte de Quadris chez Barclays à Londres. 450 000 francs et 500 000 francs prendront successivement la même direction les 7 août 2002 et 13 août 2003.

En pleine forme, le président Perpere donne donc un nouveau mandat de négociation à Quadris le 1er juin 2001. Cette fois-ci c’est soi-disant pour faire baisser l’indemnité de transfert exigé par le club espagnol pour libérer "Gaby le gaucho". Récompense de Quadris : 1 250 000 francs payés rubis sur l’ongle par un virement du 30 juillet 2001 au crédit du compte Barclays déjà mentionné. Vaya que buena !…

Août 2002 : le viril Gaby a donné toute satisfaction à ses employeurs au cours de sa première saison ; raison suffisante pour que le président Perpere, passe un contrat de "valorisation" avec cette fois, la société Soccer Holding & Sport management, représentée par l’incontournable Roberto Rodriguez, prévoyant, c’est le cas de le dire, une commission de 160 000 dollars. Dès le 2 août, 150 000 dollars sont virés sur le compte de Soccer Holding ouvert à la Banca Popolare di Sondria de Lugano…

En 2003, Gaby s’éclate comme un malade et le PSG repasse tout naturellement à la caisse : 82 670 euros. Le 15 juillet, le président Graille donne un mandat de "négociation" à Quadris et Robin Bolli pour renégocier le salaire de Gaby ; coût de l’opération : 325 000 euros qui seront réglés le 1er décembre sur présentation d’une facture de ce montant par…Soccer Holding & Sport management déjà évoquée. Sans doute un brin distrait, le comptable du club vire les fonds sur le compte de Quadris à la Barclays… Manquait un avenant

Ce même 15 juillet, Francis Graille qui prend décidément goût à la haute finance, signe un avenant au mandat de recherche qui avait été donné par son prédécesseur à Quadris le 15 mai 2001 ! Ce coup-là, ça porte sur le versement anticipé d’une partie de l’intéressement promis au joueur sur son futur transfert ! Mystères de la comptabilité en parties troubles, c’est Soccer Holding & Sport Management qui émet la facture correspondante le 13 novembre, mais c’est Quadris et Bolli qui encaissent le virement du même montant le 3 décembre sur le compte Barclays à Londres… Vases communicants.

2004 ? pas de raison que ça s’arrête ; Soccer Holding and Sport Management émet une facture de 105 000 euros le 18 juin, réglée le 12 juillet 2004 par virement sur le compte de la société émettrice dirigée par l’éternel Roberto Rodriguez, ouvert dans les livres du Crédit Suisse…

L’histoire, évidemment, continue ; Bolli –affectueusement surnommé "Monsieur 5%" par ses clients, et sa société Quadris, vont reverser la plus grande partie des sommes facturées et reçues du PSG à une mystérieuse société INDRINO Management immatriculée aux Iles Vierges Britanniques mais qui a préféré ouvrir son compte en banque à l’UBS à Zurich. La grande classe.

Une flopée de mises en examen

Indrino s’avère n’être qu’une vulgaire gare de triage : les sommes reçues seront redistribuées entre 3 comptes respectivement ouverts, pour le premier au nom de Gaby chez Wachovia Securities LLC, pour le second sur un compte ouvert à la Hudson United Bank of New-York au nom d’une très évocatrice société Ipanema Trading SA qui recevra 360 000 euros également destinés au joueur. Le troisième, ouvert en Hongrie au nom d’une société Foreign Trade Associates, verra notamment passer une partie des droits à l’image versés au joueur par Nike, le non-moins célèbre équipementier partenaire de son employeur.

Ni charges sociales ni impôts ; un complément de salaire neto de chez neto. Qui vaut à Nike, Perpère, Bolli, Graille et Rodriguez, une flopée de mises en examen dans le dossier des transferts du PSG.

Foot - L1 - Lille

Landreau titulaire

Mickaël Landreau sera titulaire avec Lille, samedi à Grenoble, dans le cadre de la 12e journée. Rudi Garcia en a fait l'annonce jeudi, à deux jours du match, alors que le gardien recruté au PSG vient de disputer deux matches de reprise en CFA. Touché par une rupture des ligaments croisés d'un genou dès le début de la préparation en juin, l'ex-portier du PSG a connu une convalescence expresse. Ludovic Butelle va retrouver son statut de numéro deux.

Landreau titulaire

Remis de sa blessure à un genou, Mickaël Landreau a fait son retour dans le groupe le 22 octobre. (EQ)
Mickaël Landreau sera titulaire avec Lille, samedi à Grenoble, dans le cadre de la 12e journée. Rudi Garcia en a fait l'annonce jeudi, à deux jours du match, alors que le gardien recruté au PSG vient de disputer deux matches de reprise en CFA. Touché par une rupture des ligaments croisés du genou droit dès le début de la préparation en juin, l'ex-portier du PSG a connu une convalescence expresse (quatre mois au lieu de six). Ludovic Butelle va retrouver son statut de numéro deux.

«Il est prêt à reprendre sa place. Il a de l'expérience pour s'adapter, a commenté Garcia, qui n'a jamais eu d'ambiguité sur la hiérarchie. On prend l'avis du joueur mais je ne prends évidemment pas de risque». Landreau se dit «content». «Je ne peux pas savoir si c'est le bon moment. On saura cela à la fin du match, après quelques autres matches et dans quelques mois», a-t-il ajouté.

Reconnaissant avoir «pas trop» parlé à Ludovic Butelle, qui a assuré son remplacement, Landreau a souligné que le «haut niveau ne laisse pas beaucoup de temps» pour retrouver ses moyens. «A moi de m'adapter, de découvrir mes nouveaux coéquipiers». Il a fait le choix de rééduquer au milieu de ses partenaires pout y arriver plus vite. (Avec AFP)

Mabiala : « J’ai grandi à Paris »

Formé à Paris, Larrys Mabiala défendra les couleurs de l'OGC Nice samedi au Parc des Princes. Le défenseur de 22 ans évoque ces retrouvailles.

Larrys Mabiala (Défenseur de Nice)
« Ces retrouvailles auront une saveur particulière pour moi puisque j’ai grandi à Paris. J’ai effectué toute ma formation là-bas jusqu’à mon arrivée à Nice cet été. L’effectif n’a pas trop bougé donc je connais pratiquement tous les joueurs. On garde contact et quand je remonte sur Paris, je vois un peu tout le monde. Concernant le match de samedi, depuis deux journées on est un peu mieux en championnat, donc on va essayer de continuer sur notre lancée en obtenant un résultat positif au Parc des Princes. »

Foot - L1 - PSG
L.Robert avec la réserve

Pas payé par le club grec de Larissa, avec lequel il s'était engagé à l'été 2008, Laurent Robert est de retour à Paris. Le milieu gauche de 34 ans s'entraîne depuis trois mois avec la réserve. «Il est affûté et possède toujours ses qualités techniques. Mais il est moins rapide qu'avant, c'est normal pour son âge», explique Bertrand Reuzeau dans Le Parisien. «Je suis prêt à jouer gratuitement pour le PSG, et à ne demander une prime que si on termine dans les quatre premiers, avoue le joueur. J'en ai parlé avec le président.» Antoine Kombouaré, qui ne l'a jamais fait jouer avec les pros, ne semble pourtant pas intéressé.

Pancrate vers Newcastle ?

En fin de contrat au Paris-SG en juin dernier, Fabrice Pancrate a été en contact avec Sochaux, après l'accident de voiture de Charlie Davies, puis avec Nantes et Strasbourg, et, plus récemment, avec le club gallois de Cardiff. Mais l'attaquant de 29 ans est parti effectuer un essai à Newcastle, relégué en L2 anglaise cette saison, et, selon L'Equipe, samedi, il pourrait signer un contrat de trois ans et demi chez les Magpies dans les jours à venir.

Mondial 2010 (zone Afrique) / Maroc - Cameroun 0-2
Le Guen, héros du Cameroun

Mission accomplie pour Paul Le Guen. Réquisitionné en catastrophe au mois de juillet dernier par une sélection camerounaise au plus mal, l’ancien entraîneur du PSG a réussi à qualifier les Lions indomptables pour la Coupe du monde. En s’imposant hier au Maroc (0-2), les coéquipiers de Samuel Eto’o, auteur du second but, ont arraché leur billet pour l’Afrique du Sud.
Un sésame presque inespéré après des débuts indignes de cette nation phare du continent africain (un point en deux matchs). La patte Le Guen a fait la différence. Son professionnalisme et ses choix d’hommes ont stabilisé cette équipe. « Avant sa nomination, l’équipe n’avait pas un jeu cohérent, analyse l’ancien international camerounais Patrick M’Boma. Aujourd’hui, ce n’est plus pareil. Des joueurs évoluent à leur vraie place et surtout, Eto’o, devenu capitaine, assume ses responsabilités. Il est capable à lui tout seul de transcender le groupe et de gagner un match. »

Son contrat s’achève en… décembre

A tel point que le Cameroun a enchaîné quatre victoires pour finir en tête de son groupe. Une satisfaction pour Le Guen, nouvel homme providentiel de toute une nation : « Je suis très satisfait de la qualification, J’ai réussi jusqu’ici ma mission. Je félicite les joueurs, les responsables de la Fédération camerounaise et le public. »
Quart-de-finaliste en 1990, la meilleure performance jusqu’à aujourd’hui d’une nation africaine dans la compétition, le Cameroun est depuis considéré comme la sélection emblématique du continent. Mais, absents surprises en Allemagne il y a quatre ans, les Lions indomptables comptent bien redorer leur blason en Afrique du Sud. Avec Le Guen à leur tête ? C’est en tout cas le souhait de l’intéressé : « Mon contrat s’achève en décembre. J’aimerais vivre une CAN et surtout une Coupe du monde. Si nous nous qualifions, j’aurai l’occasion d’en discuter avec les dirigeants camerounais. » Objectif atteint, les discussions peuvent commencer.

Foot - CAM
Le Guen veut prolonger

Paul Le Guen, qui a réussi à qualifier le Cameroun pour la Coupe du monde, la sixième de son histoire - record d'Afrique -, se dit prêt à prolonger son contrat de sélectionneur chez les Lions Indomptables. L'entraîneur français avait été enrôlé par la Fédération jusqu'en décembre et doit discuter prochainement avec les officiels camerounais une prolongation couvrant la CAN en Angola en janvier et la phase finale de la Coupe du monde l'été prochain. «Je vais rencontrer les officiels de la Fédération la semaine prochaine, mais je voudrais continuer et si c'est aussi l'envie des dirigeants du football camerounais, je le ferai, c'est probable», a dit l'ancien coach de l'OL et du PSG après la victoire des Camerounais contre le Maroc à Fès, samedi (2-0, buts de Webo et Eto'o).

Le Guen vers une prolongation

Paul Le Guen devrait voir ses souhaits exaucés. La qualification pour la Coupe du monde 2010 en poche, l'ancien entraîneur du Paris-SG a manifesté dimanche sa volonté de poursuivre son travail à la tête du Cameroun. Le président de la Fédération Iya Mohamed est sur la même longueur d'onde.

«Lui veut et nous aussi, a-t-il affirmé dans L'Equipe. Il n'y a aucune raison que ça ne se fasse pas même si rien n'a encore été signé». Une rencontre entre les officiels de la Fédération et Paul Le Guen est prévue la semaine prochaine. Le technicien est actuellement lié avec le Cameroun jusqu'au mois de décembre.

Arteta se voit «finir à Everton»

Actuellement en convalescence après sa rupture des ligaments croisés d'un genou, Mikel Arteta a voulu rassurer les fans d'Everton : le milieu espagnol ne veut pas quitter les Toffees, contrairement aux dernières rumeurs qui annoncent son retour imment en Espagne. « Vous ne savez jamais vraiment combien de temps vous allez passer dans un club, a-t-il expliqué mercredi à la télévision officielle de son équipe. Mais ce que je peux dire, c'est que je me vois finir ma carrière à Everton.»

Foot - CM 2010

N'Gog avec le Cameroun ?

L'attaquant des Bleuets, David N'Gog, pourrait jouer la Coupe du monde avec le Cameroun. Le buteur de Liverpool, dont le père est Camerounais, a été approché par la fédération des Lions indomptables. Le sélectionneur du Cameroun, Paul Le Guen, connaît bien le joueur depuis son passage par le PSG. «J'ai eu un contact avec eux. Maintenant, je dois réfléchir à tout cela. En tout cas, c'est flatteur», aurait dit le joueur au Sun.

Le Guen prolonge

Comme prévu, Paul Le Guen a prolongé son contrat comme sélectionneur du Cameroun. Le technicien français, qui avait signé pour cinq mois lors de son arrivée au mois de juillet, a vu son bail être prolongé de sept mois. L'ancien coach de Lyon ou du PSG a remporté quatre matches de suite avec son équipe, l'a qualifiée pour une sixième Coupe du monde, et sera également présent avec elle lors de la prochaine CAN.

Cana : «Je suis pour l'OM»



Ancien joueur du PSG (2000-aôut 2005) et de l'OM (août 2005-2009), Lorik Cana (photo Presse-Sports) a forcément un oeil avisé sur le choc qui va opposer les deux équipes ce vendredi au Vélodrome (21h00). Affichant clairement sa préférence pour le club olympien, le joueur de Sunderland espère tout de même que la formation d'Antoine Kombouaré réalisera une bonne saison.

« Cette rencontre m'inspire un sentiment particulier car j'ai joué pour les deux clubs, explique l'international albanais dans les colonnes du Parisien. Je suis pour l'OM. (...) Sur ce que j'ai vu, Marseille me paraît supérieur. Je souhaite néanmoins que le PSG fasse une bonne saison. Je l'espère aussi pour Antoine Kombouaré, un entraîneur pour qui j'ai une énorme admiration. »

Pancrate signe à Newcastle

En fin de contrat au Paris-SG en juin dernier, Fabrice Pancrate a signé un contrat avec Newcastle jusqu'en juin prochain (avec une option pour une année supplémentaire). L'attaquant de 29 ans, récemment en contact avec Sochaux, Nantes, Strasbourg et Cardiff, a convaincu les Magpies lors de son essai. Mardi, il a impressionné lors de la victoire 3-2 avec la réserve geordie contre Hartlepool.

Semak champion de Russie !

L'ancien joueur du Paris Saint-Germain, Sergueï Semak, a obtenu le titre de champion de Russie avec son club, le Rubin Kazan, pour la deuxième année consécutive.

La saison n'est pourtant pas totalement terminée puisqu'il reste une dernière journée de championnat. Néanmoins, avec cinq points d'avance sur son dauphin, le Spartak Moscou, le Rubin Kazan est assuré de terminer à la première place et de participer à la prochaine Ligue des Champions. Une compétition dans laquelle le club russe est encore engagé, puisqu'il est actuellement second de son groupe, en compagnie du FC Barcelone, de l'Inter Milan et du Dynamo Kiev.

Âgé de 33 ans, Semak n'a jamais réussi à s'imposer au PSG (2004-2006), sa seule expérience à l'étranger.

Le Zénith Saint-Pétersbourg, qui compte dans ses rangs Mateja Kezman, prêté par le PSG, occupe pour le moment la troisième place.

Grippe A pour Rothen ?
Selon RMC, le milieu de terrain des Glasgow Rangers Jérôme Rothen présenterait des symptômes grippaux qui l'ont obligé à rester en France. Il sera absent ce soir face pour la réception de Stuttgart, en Ligue des champions. L'ex-Parisien a été examiné en fin de semaine dernière par le médecin du PSG, Eric Rolland. Par précaution, Rothen serait traité actuellement au Tamiflu. Il pourrait rentrer en Ecosse jeudi si son évolution est favorable.

PSG : Pancrate attend toujours

Fabrice Pancrate, qui vient de signer un contrat d'un an à Newcastle, reconnaît qu'il aurait pu prolonger au PSG en début d'année dernière. Mais la première offre ne l'avait pas convaincu. Quant à la deuxième, elle n'est jamais venue.

Fabrice Pancrate (attaquant français de Newcastle)
Si j'avais vraiment voulu éviter de me prendre la tête, j'aurais signé la prolongation de contrat que m'avait proposée Paris en mars. Mais, à l'époque, quand les dirigeants m'avaient fait cette proposition, nous n'étions pas d'accord sur certains points. Donc j'attendais un retour pour que nous puissions approfondir ce contrat. Mais on n'est jamais venu me revoir, le temps s'est écoulé et je n'ai jamais entendu parler d'une nouvelle offre.

EXCLU 365 – NEWCASTLE / F.PANCRATE :« Mais je suis où là ? Aurélien CANOT


Malgré les mois qui s’écoulaient sans qu’il ne trouve de club, Fabrice Pancrate sentait que son jour allait venir. Pourtant, après avoir signé un an à Newcastle, l’ancien Parisien a encore du mal à y croire. Fabrice Pancrate, racontez-nous les quatre derniers mois que vous venez de vivre ?
Ça a été long, car, à un moment donné, c’est moi aussi qui ai voulu que ce soit long. Si vraiment j’avais voulu éviter de me prendre la tête, j’aurais signé la prolongation de contrat que m’avait proposée Paris en mars. Mais bon, tout vient à point à qui sait attendre, et ma patience a payé. J’aurais pu me poser des questions, mais je n’ai jamais perdu la foi ni douté. Et j’arrive dans l’un des plus gros clubs d’Angleterre, avec des fans hors du commun. Newcastle United c’est vraiment une référence. C’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver par rapport aux propositions que j’ai eues. Je pars du PSG, un grand club en France, pour arriver, au terme de près de quatre mois durant lesquels j’ai fait des essais dans des clubs un peu moyens à droite à gauche, dans un grand club anglais. C’est de la Championship, mais ça m’est égal. Car si nous jouons bien, on va monter direct.

Vous avez eu beaucoup de propositions, mais avez surtout effectué beaucoup d’essais ?
J’ai vu que les journaux parlaient d’essais infructueux, mais mes essais ont tous été fructueux. Le problème c’est qu’avant de signer, il faut trouver un accord. A Portsmouth, on m’a proposé de rester mais j’ai appris juste après que le club était en vente et que, tant qu’il n’aurait pas reçu d’offre concrète d’un acheteur potentiel, il ne pourrait pas définir de budget. Des joueurs que j’ai connus là-bas sont restés un mois et demi pour certains sans signer leur contrat, donc j’ai bien fait de mettre les voiles. A Sheffield, mon essai s’est très bien passé aussi. Malheureusement, les dirigeants ne m’ont proposé qu’un contrat de quatre mois. Je n’avais aucune sécurité à signer un contrat si court. J’allais signer à Sheffield, et après quoi ? J’allais de nouveau me retrouver dans la même situation en janvier ? Je suis rentré à l’hôtel et j’ai fait mes valises.

Et ensuite ?
Ensuite, j’ai reçu des offres de Grèce, de Turquie, des clubs où j’aurais pu signer si je n’avais rien eu d’autre. Mais, je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours senti qu’un truc allait arriver. Et il est venu. En plus, c’est Newcastle. D’ailleurs un peu contre toute attente, je ne vais pas le cacher. Quand ils m’ont appelé, je suis monté sans hésiter, j’ai fracassé l’essai (rires) et ils m’ont dit direct qu’ils étaient intéressés par mes qualités. Les négociations ont pris le temps qu’il fallait, mais à l’arrivée, j’ai plus de garanties que dans tous les autres clubs où j’ai été à l’essai. En plus dans un grand club et avec deux ans de plus si nous montons en Premier League.

« Laurent Robert m’avais mis en haleine »

Avez-vous craint de ne pas vous entendre au niveau du contrat avec Newcastle ?
Oui, bien sûr que tu flippes, car même si par rapport à ton CV, tu te dis que tu ne devrais pas avoir besoin de passer par un essai, la configuration est telle. Nous étions fin novembre et Newcastle voulait savoir où en était ma condition physique et quel joueur ils avaient dans les mains. Car il faut savoir que les Anglais ne connaissent que les internationaux. Ça ne m’a pas dérangé car je comprends bien qu’un club, avant de voir les qualités techniques d’un joueur libre, doit voir avant où il en est physiquement. C’est pour ça que je suis monté sans réfléchir. Et Newcastle c’est le top !

Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
Sincèrement, quand je suis arrivé ici, je me suis dit : « Mais je suis où là ? » (Rires) C’est de la folie ici. La ville est top, le stade, Saint-James Park, est magnifique. En plus, il est plus grand que le Parc au niveau de la capacité. Les supporters, je n’en parle même pas : ils se déplacent à tous les matchs, à au moins 10 000. En Ligue des Champions, c’est hallucinant on m’a dit. Après, tout est très professionnel ici. Le centre d’entraînement a au moins sept terrains tous aussi beaux les uns que les autres. Tu peux manger sur place, prendre le petit-déj le matin, faire de la muscu, tout ce que tu veux. C’est pro-fes-sio-nnel ! Le top ! Quand j’avais dit à Laurent Robert que je devais venir ici pour quelques jours, il m’avait mis en haleine d’ailleurs. Il m’avait dit : « Tu verras, tu ne vas pas en revenir ! C’est magnifique ! »

L’histoire de votre arrivée à Newcastle l’est aussi…Oui, c’est clair. Même moi, au départ, quand j’ai reçu la proposition, j’ai été surpris sans être surpris. Je ne l’étais pas car je savais qu’en gardant la foi, ça allait bien se passer. Mais je l’étais car, en général, les clubs qui sont tout en haut du tableau n’ont pas de besoins. Ce sont ceux qui sont en bas, en galère, qui cherchent des joueurs. Là, moi, j’arrive dans le club qui est premier et, qui plus est, l’un des six plus grands clubs d’Angleterre. Je me suis dit direct que c’était la main d’en haut (rires). Je ne peux même pas en douter.

« Peut-être qu’avec Kombouaré, j’aurais eu ma chance »

Finalement, vous n’avez pas prolongé votre contrat à Paris, mais vous êtes le grand gagnant ?
Bien sûr que je suis le grand bénéficiaire ! Au PSG ce n’était plus vraiment idéal pour moi sur la fin, car le coach (Ndlr : Paul Le Guen) avait son équipe. Mais, au départ, c’était bien parti. Après, il s’est passé ce qu’il s’est passé, mais j’ai vite mis ça de côté. A l’époque, quand les dirigeants m’avaient fait cette proposition, nous n’étions pas d’accord sur certains points. Donc j’attendais un retour pour que nous puissions approfondir ce contrat. Mais on n’est jamais venu me revoir. C’est terminé mais je ne suis pas nostalgique. J’avais très envie d’Angleterre depuis quelques années. J’ai 29 ans, mieux vaut tard que jamais. Je vais rattraper le temps perdu et jouir de chaque minute que je passerai ici. A mon premier match, à l’extérieur, j’ai eu des frissons, donc je n’imagine même pas ce que ça va donner à domicile.

Vous quittez le PSG au moment où arrive Antoine Kombouaré, qui souhaitait absolument vous recruter lorsqu’il était à Valenciennes. N’est-ce pas paradoxal ?
Tout le monde m’a sorti ça (sourire). Antoine voulait me faire venir à Valenciennes. Nous avions discuté longtemps et j’avais finalement refusé l’offre à la dernière minute pour X raisons. Notamment cette envie d’Angleterre. Je me souviendrai toujours de ce qu’il m’avait dit sur le moment. « Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. » (Rires) Je ne sais pas s’il avait prévu à l’avance qu’il allait devenir mon entraîneur à Paris. En tout cas, il avait vraiment insisté pour me faire venir à Valenciennes. Peut-être qu’avec lui, j’aurais eu ma chance, ça on ne le saura jamais. C’est comme ça. Moi j’avance.

Selon vous, qu’est-ce qui a aussi rapidement séduit votre nouvel entraîneur, Chris Hughton ?
Ce sont surtout mes qualités de vitesse et de percussion qui lui ont tapé dans l’œil. Il compte beaucoup sur moi pour centrer, mettre les ballons dans la boîte. Car, en Angleterre, les attaquants croisent beaucoup leurs courses pour venir conclure les actions devant le but. Le coach insiste beaucoup là-dessus, et je correspondais parfaitement à ce qu’il recherchait. Il a aussi beaucoup kiffé mon abnégation, ma mentalité de ne jamais lâcher et mes allers-retours pour défendre et attaquer. Quand j’ai fait ça au match amical que j’ai joué, les mecs sont devenus fous.

Grippe A pour Rothen

Absent mercredi soir pour le match de C1 contre Stuttgart, Jérôme Rothen souffrait des sinus selon son coach. Mais son agent, Roger Boli, a expliqué à la BBC que l'ailier gauche français se trouvait en fait à Paris pour soigner une grippe A. Rothen, prêté jusqu'en juin par le PSG aux Glasgow Rangers, devrait être éloigné des terrains quelque temps.

Le Zenith sera bien en C1
La dernière journée du championnat de Russie a livré son verdict : c'est le Zenith Saint-Petersbourg qui jouera la Ligue des champions l'an prochain. Le vainqueur de la C3 2008 a terminé sur le podium derrière Kazan et le Spartak grâce à son succès 2-1 contre le Spartak Moscou. Vainqueur 3-1 à Khimki, le Lokomotiv n'a donc pas réussi à dépasser le Zenith in extremis. Il se contentera donc de la C3 en août 2010.

Foot - C1 - Liverpool

Ngog, une progression éclair

Il sera à nouveau titulaire mercredi face à la Fiorentina, pour le dernier match de Liverpool cette saison en Ligue des champions puisque le club est déjà éliminé de la course aux huitièmes de finale. En l'absence de Fernando Torres, toujours blessé, Rafael Benitez reconduira sa confiance à David Ngog, le joueur en vogue chez les Reds. Arrivé durant l'été 2008 en provenance du Paris-SG, sans faire de bruit, l'attaquant français a depuis fait son trou dans l'effectif pléthorique du club de la Mersey. Très apprécié de son entraîneur, qui lui accorde toute sa confiance, il a notamment relégué tour à tour le Néerlandais Ryan Babel et l'Ukrainien Andreï Voronine sur le banc, deux internationaux en puissance.

Benitez : «Une excellente mentalité»

Un signe fort de la complicité qui unit les deux hommes : mardi ils se sont présentés ensemble devant les micros, en conférence de presse d'avant-match. Une première pour le natif Gennevilliers. Interrogé sur les qualités de l'international Espoirs, Benitez s'est montré très élogieux. C'est «un bon joueur doté d'une excellente mentalité, a confié l'Espagnol. Je trouve qu'il progresse. S'il avait marqué face à Blackburn, tout le monde l'aurait porté aux nues», a-t-il ajouté, en référence à la frappe du buteur qui a heurté la transversale dans les derniers instants de la partie, samedi dernier face aux Rovers (0-0).

«Ici, c'est un grand club, nous sommes des professionnels et nous avons l'habitude de jouer avec la pression, a de son côté expliqué Ngog, taclant au passage gentiment son club formateur, le PSG. Je joue comme d'habitude, je joue mon jeu et je prends du plaisir. Lorsqu'on me donne ma chance, j'essaie vraiment de donner le maximum. Je suis encore jeune mais je progresse beaucoup à Liverpool aux côtés de mes coéquipiers.»

Ronaldinho joueur de la décennie

Ronaldinho a été élu mercredi meilleur joueur de la décennie par le prestigieux magazine anglais World Soccer, devançant ainsi Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Le titre de footballeur de l'année, décroché par l'attaquant brésilien en 2004 et 2005, a été décerné à l'inévitable prodige argentin, Ballon d'Or France Football 2009. Par ailleurs, Barcelone et Pep Guardiola ont été respectivement honorés, équipe et entraîneur de l'année. Le classement a été effectué en tenant compte des votes des lecteurs entre 2000 et 2009.

Crystal Palace teste Bonaventure Kalou

Bonaventure Kalou va-t-il trouvé un nouveau club. Sans contrat depuis son départ d'Heerenveen, le milieu offensif ivoirien se trouve actuellement à l'essai à Crystal Palace. C'est l'entraîneur du club de D2 anglaise, Neill Warnock, qui l'a annoncé. L'ancien joueur d'Auxerre et du PSG, entre autres, va jouer quelques amicaux avec la réserve

INTERVIEW - Alors qu'il vit l’une des saisons les plus accomplies de sa carrière, l'attaquant de Chelsea s’est longuement confié à 20minutes.fr. Sans concession...

Lové dans un fauteuil en cuir, Nicolas Anelka, l’attaquant de Chelsea reçoit dans une loge de Stamford Bridge, lundi après-midi. Derrière la baie vitrée, il pleut sur la pelouse, plongée dans l’obscurité. L’Iphone posé sur le ventre et vêtu d’un polo «39Pro», son numéro de maillot à Chelsea érigé en marque de vêtements, l’ancien mal-aimé du foot français se confie à 20minutes.fr. Sans esquiver le moindre sujet, il évoque dans un entretien en deux volets sa saison à Chelsea, ses projets d’avenir, ou ses rancœurs envers la France, un pays où il ne vivra plus jamais. Première partie.


En cette fin d’année, tout vous réussit. Vous êtes vous déjà senti aussi fort sur un terrain?
Oui et non, ça dépend. J’ai un rôle différent en fait. Quand on me demandait de jouer attaquant de pointe, on ne me voyait jamais faire ce que je fais maintenant. Jouer en décrochage, pratiquement milieu de terrain. C’est pour cela que j’ai toujours voulu jouer en retrait d’un attaquant. Montrer que je peux faire autre chose que marquer des buts. J’ai rarement eu la chance de le faire. Donc pour répondre à la question, je vais dire oui.

Didier Drogba, avec qui vous jouez en attaque participe beaucoup à votre épanouissement sur le terrain?
Quand j’ai signé à Chelsea, je voulais absolument jouer avec Didier devant. Dès la première année, on nous a mis en concurrence. Nous faire jouer tous les deux, c’est la meilleure solution et Ancelotti l’a bien compris. Didier en pointe, et moi, libre, c’est extraordinaire. C’est ce que je voulais.

Finalement Carlo Ancelotti est le premier entraîneur qui vous comprend depuis votre arrivée à Chelsea…
Il me laisse m’exprimer sur le terrain. Même si je sais que je ne marquerai pas autant de buts que les saisons précédentes, je prends plus de plaisir. Je n’entre pas sur le terrain en me disant: «Je marque». C’est bizarre en tant qu’attaquant, mais je ne me considère pas comme un buteur. J’entre sur le terrain pour bien jouer, gagner et si j’ai la chance de marquer, c’est encore mieux. Le fait qu’on ait compris mon football me permet d’être bien dans la vie. Je sais que je suis compris. Qu’on n’attend pas de moi juste que je marque des buts.

Si vous restez à Chelsea à la fin de la saison, vous battrez votre record de longévité au sein d’un club (deux ans et demi). Vous souhaitez même prolonger…
J’aimerais bien signer encore trois ans de plus. Il me reste un an. Je me vois jouer jusqu’à 34 ans ici. Et ce ne sera pas la fin de ma carrière. Après je ne sais pas. Je peux partir au Moyen-Orient comme au Qatar, Abou Dabi ou aux Etats-Unis. Je ne sais pas. On m’a souvent critiqué pour avoir changé de club. En même temps, c’est bien de vivre des choses différentes, que ce soit en Turquie, en Espagne. Dans tous les domaines, cela m’a enrichi. C’est une mentalité autre que celle de la France.

Une retraite dorée pour Nicolas Anelka, ça pourrait faire grincer, non?
Et alors? Pourquoi mentir, je ne vais pas aller au Qatar pour jouer la Ligue des champions. De toute façon, ça n’existe pas. C’est la vérité.

>> La deuxième partie de cette interview exclusive, consacrée à l'équipe de France, est à venir mercredi sur 20minutes.fr

Qu’entendez-vous par une «autre mentalité que celle de la France»?
C’est spécial. Quand tu as vécu et joué à l’étranger, tu ne peux plus revenir en France. On ne t’accepte plus comme tu étais avant. Ça, je l’ai vécu quand je suis revenu au PSG. C’est pour cela que je ne le ferai pas une deuxième fois. Ce n’était pas ce que je voulais et je n’ai pas envie de le revivre. Ça m’a déçu. On attend de vous que vous vous cassiez la gueule. Ce n’est pas une façon de faire. De la part de tout le monde. En France, il y a un problème avec l’argent. Je l’ai vu. C’est dommage.

Vous ne supportiez pas les «Anelka, il se la pète» ?
A l’époque, j’avais une Ferrari. J’avais 20 ans. Beaucoup de gens ne l’ont pas accepté. Aujourd’hui, regardez les voitures des jeunes joueurs de l’équipe de France. Ils ont des voitures plus chères qu’une Ferrari. Mais ils jouent à l’étranger. Alors ça passe mieux. Ça me fait marrer.

Vous ne comprenez pas que voir un jeune de 20 ans au volant d’une Ferrari puisse choquer?
Non (sec). Je ne comprends pas. J’ai les moyens de le faire. J’achète. Si c’était à refaire, je le referais. Que ça puisse choquer les gens qui ne touchent pas beaucoup d’argent en France, OK. Pourtant, en Espagne et en Angleterre, les gens qui ont de grosses voitures ne se cachent pas là-bas. C’est faible dans la tête de réagir comme ça. Mais c’est typiquement français. Le Français, il cache ce qu’il a. Même s’il pouvait montrer plus, il cacherait. Moi, ce n’est pas ma mentalité. Non pas que je cherche à me montrer. Mais quand tu es joueur de foot, que tu as rêvé de t’acheter une belle voiture, une belle maison, tu le fais.

Qu’est ce qui vous manque en Angleterre, que vous aviez en France?
Rien. En France, tu ne peux pas faire ce que tu as envie. J’aimerais bien habiter en France, mais ce n’est pas possible. On sait pourquoi, niveau fiscalité... Si je veux rouler en grosse voiture, je suis regardé différemment. J’aime bien aller à Paris, c’est ma ville. Mais quand je sais que je peux repartir. Deux semaines, un mois, six mois, c’est bien.
Je ne veux pas jouer au foot et payer (ndlr, aux impôts) 50% de ce que je gagne. L’argent que j’ai, il est pour mes enfants (ndlr, il n’en a qu’un pour le moment). Si je peux leur offrir quelque chose, je le ferais là où il n’y a pas de fiscalité. C’est comme ça que je le vois. Si certains sont choqués tant pis. Mais la France, c’est un pays hypocrite.

Vous envisagez d’investir au PSG à l’avenir?
Non, parce qu’on perd toujours de l’argent dans un club de foot. Mais j’aimerais bien aider le PSG. Je ne sais pas dans quel rôle. Je ne sais même pas si je vais le faire. Je dis ça comme ça. Ce que je remarque, c’est que pratiquement tous les joueurs de l’équipe de France viennent de la région parisienne. Et ils passent rarement par Paris. Si je peux faire quelque chose pour qu’ils y passent… Cela ferait gagner de l’argent au club. Si Lyon le fait, Paris peut le faire dix fois.


Propos recueillis par Romain Scotto

Orange s'inquiète pour L. Fernandez
Orange s'inquiète pour la sécurité de Luis Fernandez. L'ancien joueur et entraîneur du PSG, pressenti pour succéder à Alain Perrin sur le banc de Saint-Étienne en janvier, commentera l'affiche entre le PSG et Lens ce mercredi au Parc des Princes (21h00). Craignant une frange des supporters parisiens, qui pourraient lui en vouloir de s'engager avec l'ASSE, la chaîne a transmis une demande au PSG afin que Luis Fernandez soit accompagné d'un garde du corps.

Rothen déjà sur le départ

16/12/2009

La parenthèse écossaise de Jérôme Rothen pourrait tourner court selon Le Parisien. Prêté pour un an avec option d'achat aux Rangers, le milieu de terrain du PSG souhaiterait partir dès cet hiver à en croire le quotidien. Jérôme Rothen n'a plus joué depuis le 20 octobre et a été écarté du groupe lors des quatre dernières rencontres du club de Glasgow.

Vu que l'article d'origine duquel tous les sites reprennent l'info est celui du Parisien, ce serait mieux de le mettre lui plutôt que les suiveurs. Donc si quelqu'un sait où le trouver...

JEROME ROTHEN n’a pas la grippe A, mais il est bel et bien affecté. Déprimé par sa situation aux Glasgow Rangers, le Français envisage sérieusement de trouver un nouveau point de chute. De source proche du club écossais, le joueur prêté par le PSG cherche une équipe pour l’accueillir lors du prochain mercato d’hiver.

Il faut dire que depuis deux mois Rothen a eu tout le temps de profiter des charmes de la capitale écossaise. Son dernier match remonte au 20 octobre en Ligue des champions…
Pis, depuis quatre matchs de championnat, il ne figure plus dans le groupe. En conflit avec le PSG, Rothen ne fait pas plus l’unanimité du côté de Glasgow, que l’on imagine mal lever l’option d’achat en fin de saison. « Ici, je vais avoir l’occasion de remporter des titres », assurait pourtant l’ancien Monégasque à son arrivée en terre écossaise. Si c’est le cas, cela se fera certainement sans lui. Et après ce piteux échec, on voit mal quel club voudrait d’un joueur
de bientôt 32 ans qui ne joue plus. Tout concourt donc à le revoir à Paris où son contrat se termine en 2011.

F.G.

Vahid Halilhodzic se paie Christophe Dugarry

Les chroniques de Christophe Dugarry ne laissent pas insensible. Notamment les personnes visées par les écrits de l’ancien international français. Une phrase de Duga a ainsi révolté le sélectionneur de la Côte d’Ivoire Vahid Halilhodzic. « En France, Halilhodzic, par exemple, ne passait pas », affirmait-il. De quoi déclencher la colère de l’entraîneur bosniaque.

« Ce sont des choses comme ça qui m’ont toujours fait du mal ! J’en ai marre de ces petites phrases assassines ! Mais qui est Dugarry ? Il n’a aucune crédibilité comme joueur. Si c’est Lizarazu ou Zidane, d’accord, mais lui... Avant de donner des leçons, il peut regarder ce que Vahid a fait à Lille, à Rennes ou au PSG ! Mais il se prend pour qui ce mec-là ? », tonne-t-il dans l’Equipe. On aurait bien aimé voir les deux cohabiter au sein du même club...

Le Guen prolonge huit mois

Les voeux de Paul Le Guen ont enfin été exaucés. Fort d'une qualification brillante pour le Mondial 2010 à la tête du Cameroun, l'entraîneur français a signé jeudi à Yaoundé, une prolongation de contrat de huit mois, qui expirera après la compétition africaine. Les Lions indomptables qui disputeront en juin leur sixième Coupe du monde, peaufineront leur préparation au Kenya, début janvier avant de prendre la direction de l'Angola, où se déroule la Coupe d'Afrique.

Ljuboja retrouve son jardin

Pour la première fois depuis son départ du PSG en 2005, Danijel Ljuboja va refouler la pelouse du Parc des Princes, mercredi, avec Grenoble. Séquence souvenirs...

Quatre ans plus tard, Danijel Ljuboja continue de parler du Paris-SG au présent. «C'est comme si c'était hier...», souffle-t-il à l'autre bout du fil. Passé dans la capitale de janvier 2004 à août 2005, l'attaquant serbe de Grenoble va revenir pour la première fois au Parc des Princes, mercredi. «Un moment forcément particulier» pour celui qui est immédiatement devenu la coqueluche du public à son arrivée en provenance de Strasbourg. «Aujourd'hui encore, quand je viens à Paris, les supporters continuent de me considérer comme l'un des leurs. J'ai laissé un bon souvenir...». La réciproque est vraie. Pourtant, l'ancien Sochalien ne peut s'empêcher de nourrir quelques regrets au moment de jeter un oeil dans le rétroviseur.

«Pierre Blayau ne connaissait rien au foot. Dès son arrivée, il a dit qu'il ne comptait pas sur moi... C'est dommage, moi, je ne voulais pas partir.»

Aux premiers rangs de ses déceptions : 1) Une deuxième saison compliquée après six premiers mois conclus par une Coupe de France et un titre de vice-champion de France. «On aurait dû garder les joueurs cadres comme Sorin, Dehu, Heinze et me faire jouer. Un gros gâchis», dit-il. 2) Un départ précipité par la nomination de Pierre Blayau à la présidence du club. «Il ne connaissait rien au foot et dès son arrivée, il a dit qu'il ne comptait pas sur moi... C'est dommage, moi, je ne voulais pas partir. Heureusement, Trapattoni me voulait à Stuttgart...». Dans l'ensemble, Ljuboja a vécu une aventure contrastée dont il ne garde que les «bons moments.» Elle a débuté comme elle s'est terminée. Par un sentiment d'inachevé.

«Dès le premier jour avec Vahid Halilhodzic, j'ai senti que je ne pourrai pas évoluer complètement libéré, raconte-t-il. Mes débuts ont été réussis, mais quand un joueur marque des buts, tu dois lui donner de la confiance. Or, au premier virage, c'était toujours moi qui sautais le premier». Même s'il n'en est pas certain, Ljuboja croit savoir qu'Halilhodzic ne le désirait pas vraiment. «C'est plutôt Alain Roche qui avait été à l'origine de ma venue...». Il le saluera mercredi au même titre qu'Antoine Kombouaré qu'il a côtoyé pendant six mois en Alsace. «C'est un entraîneur qui m'a marqué, indique-t-il. C'est quelqu'un d'entier, qui protège toujours ses joueurs. J'ai été très surpris quand il a été débarqué (de Strasbourg, en octobre 2004)». De l'eau a coulé...
- Emery TAISNE

Almeria : L.Fernandez sur les tablettes

Almeria, classé 17eme de Liga et qui vient de se séparer de son entraîneur Hugo Sanchez, penserait à Luis Fernandez pour le remplacer.

Luis Fernandez ne manque pas de propositions. S'il a été contacté par Saint-Etienne après l'éviction d'Alain Perrin, Luis Fernandez est aussi dans le viseur d'Almeria. L'ancien technicien du PSG n'est pas le seul sur la piste car le club andalou est également intéressé par Luis Enrique et Juanma Lillo.

Susic nouveau sélectionneur

L'ancien milieu de terrain du Paris Saint-Germain Safet Susic a été nommé sélectionneur de la Bosnie-Herzégovine, annonce Le Parisien. Il succède ainsi à Miroslav Blazevic, qui avait démissionné de son poste après le barrage au Mondial 2010 perdu face au Portugal (0-1, 0-1), en novembre dernier.

Âgé de 54 ans, Susic a effectué l'essentiel de sa carrière d'entraîneur en Turquie (Istanbulspor, Konyaspor, Ankaragücü, Rizespor), après l'avoir débutée à Cannes, en 1994. Durant sa carrière de joueur, il avait porté à 54 reprises le maillot de la Yougoslavie. Il aura pour mission de qualifier son pays pour l'Euro 2012, dont les qualifications débuteront en septembre 2010. (Photo Presse-Sports)

Arteta pressé de revenir
Le milieu d'Everton Mikel Arteta, blessé à un genou depuis février, a annoncé qu'il comptait reprendre la compétition dans "moins de deux mois".

"Ces derniers jours, j'ai pu courir à un bon rythme et je commence à m'entraîner avec le reste de l'équipe. Je n'ai pas mal à mon genou. Je compte revenir sur les terrains dans moins de deux mois", a déclaré le joueur à Marca.

Nice : Digard dans le viseur

Didier Digard, le milieu de terrain de Middlesbrough (L2 anglaise), intéresserait fortement l'OGC Nice.

L'OGC Nice souhaiterait obtenir le prêt avec option d'achat de Didier Digard (23 ans, Middlesbrough). Histoire de muscler son milieu de terrain. Didier Ollée-Nicolle, l'entraîneur des Aiglons, aurait encore récemment fait le déplacement pour s'enquérir de la situation de l'ancien Parisien.

Par ailleurs, les Azuréens seraient aussi à la recherche d'un défenseur central d'expérience. Dans cette optique, l'Argentin Renato Civelli (26 ans, San Lorenzo) aurait les faveurs d'une partie des décideurs niçois. Mais d'autres seraient encore à l'étude.

Foot - Transferts

Digard est Niçois

L'ancien joueur du Paris-SG Didier Digard est officiellement Niçois. Le milieu de terrain de 22 ans, qui appartient à Middlesbrough, s'est engagé sous la forme d'un prêt de six mois, assorti d'une option d'achat. Formé au Havre, il n'a disputé que 16 matches de Ligue 1 dans sa carrière. C'était avec le PSG lors de la saison 2007-2008. Cette saison, il évoluait en 2e division anglaise (Middlesbrough est 11e au classement).

MISTER GEORGE EN ACTION
Champion de France en 1994 avec le PSG puis d'Italie avec le Milan AC (1996 et 1999), George Weah a marqué de son empreinte le football mondial. Aujourd'hui encore, il reste l'unique Africain à avoir reçu le Ballon d'Or. En exclusivité pour Lequipemag.fr, voici quelques-uns des plus beaux buts de Mister George.

Foot - Bleus
Landreau candidat comme n°3

Absent du groupe France depuis 2008, Mickaël Landreau se verrait bien revenir chez les Bleus dans la peau du troisième gardien, derrière Hugo Lloris et Steve Mandanda. Le portier du LOSC le dit lundi sur RTL dans le "Club Liza" (à partir de 20h00). «Ce sont deux personnes (Lloris et Mandanda) que j'apprécie énormément, déclare "Mika" à la radio. Je serais content de vivre cette expérience avec eux. Maintenant, il y a Cédric Carrasso et Nicolas Douchez.» Un retour avant la Coupe du monde ? «Oui, j'y crois. Je crois au fait qu'on puisse faire partie du groupe. Après, aujourd'hui, par rapport à ce qu'il vivent, Hugo et Steve ont logiquement leur place. Il faudra s'appuyer sur eux pour les dix années à venir.»

Foot - MAR
Luis Fernandez bientôt sélectionneur?

Selon les informations de L'Equipe, mardi, Luis Fernandez est près de conclure un accord avec la fédération royale marocaine de football pour devenir le nouveau sélectionneur des Lions de l'Atlas. Il est sa priorité pour succéder à Hassan Moumen, sélectionneur intérimaire depuis le limogeage de Roger Lemerre l'été dernier.

Une telle perspective séduirait l'ancien entraîneur du Paris-SG et de Reims, qui pourrait continuer son activité médiatique (RMC Info, Orange Sport) en parallèle. Non qualifié pour la CAN et la Coupe du monde, le Maroc espère retrouver un statut en se qualifiant pour la CAN 2012, qui aura lieu au Gabon et en Guinée Equatoriale.

Football : Luis Fernandez candidat au poste de sélectionneur des Bleus




Le Français Luis Fernandez a posé jeudi «officiellement» sa candidature pour le poste de sélectionneur de l'équipe de France sur la chaîne sportive L'Equipe TV.

«Je pose officiellement ma candidature, a déclaré l'ancien entraîneur du Paris SG, aujourd'hui consultant sur RMC. Personne ne peut me priver de postuler. En 2004, Laurent Blanc et d'autres entraîneurs avaient été reçus pour exposer leur projet.
Pourquoi pas (moi)? J'ai un projet pour l'équipe de France.»

Le contrat de Raymond Domenech s'achèvera après la Coupe du monde 2010 (11 juin-11 juillet) quel que soit le parcours des Bleus.

Le grand favori semble être Laurent Blanc, actuel entraîneur de Bordeaux, que la question agace. «Dorénavant, dès que vous me poserez une question qui concerne mon avenir ou l'équipe de France, je n'y répondrai pas», a indiqué Blanc jeudi dernier.

Fernandez : « Luis c'est Luis »

Après avoir fait acte de candidature pour la succession de Raymond Domenech en juillet 2010, jeudi dans le Forum L'Equipe-SFR, Luis Fernandez s'étonne que sa démarche puisse susciter un certain scepticisme. «On m'a dit que j'étais sur une short-list, mais en assez lointaine position, dit-il à L'Equipe. Pourquoi? Cela veut dire quoi? On reproche souvent aux anciens de ne pas s'investir. Aujourd'hui je le fais, même si mon nom peut déranger ou poser des problèmes à certains.»

Celui qui est, par ailleurs, plus directement sollicité par le Maroc dit concevoir son projet «en termes de jeu et en termes d'image». Pour les Bleus, il promet «un état d'esprit, un jeu plaisant, (ses) conceptions d'entraîneur». Et une forme de rupture avec le passé. «Raymond c'est Raymond, Luis c'est Luis. Mais il est certain que je ne ferai pas les mêmes choix que lui.» Pendant sa campagne, Fernandez «ne va pas se cacher», promet-il. Il se présente comme «un rassembleur».

Au début du mois, Jean-Pierre Escalettes avait présenté Laurent Blanc, Didier Deschamps, Alain Boghossian et Jean Tigana comme les possibles successeurs de Raymond Domenech.

Après Domenech, Fernandez ?

Luis Fernandez a surpris son monde ce jeudi en annoncant sur L'Equipe TV qu'il était officiellement candidat à la succession de Raymond Domenech au poste de sélectionneur de l'équipe de France. L'ancien entraîneur du PSG a expliqué «avoir un projet pour les Bleus.»

«Pourquoi pas moi ?» Invité sur le plateau du Forum de L'Equipe TV ce jeudi, Luis Fernandez a fait une annonce qui ne manque pas de piquant. L'ancien entraîneur du PSG, international à 60 reprises, a officiellement annoncé qu'il était candidat à la succession de Raymond Domenech au poste de sélectionneur de l'équipe de France. «Je ne vois pas ce qui peut me priver de me présenter, a-t-il déclaré. Laurent Blanc et d'autres entraîneurs avaient été reçus pour exposer leur projet en 2004. J'en ai un pour l'équipe de France.» Farouche opposant à l'actuel homme fort des Bleus, le natif de Tarifa (Espagne), enfant des Minguettes, a donc décidé de passer de la parole aux actes, lui qui avait explicitement écarté l'idée de postuler pour entraîner la sélection nationale il y a seulement quelques jours dans le cadre de son émission, Luis Attaque, sur les ondes d'RMC.

57% d'opinions favorables
Cette annonce est renforcée par un sondage, publié par nos confrères de L'Equipe.fr, selon lequel 57% des internautes sondés estiment que Luis Fernandez ferait un bon sélectionneur. «Il va falloir forcer, ouvrir des coffres-forts», prévient toutefois l'auteur du pénalty de la victoire en 1986 contre le Brésil de Zico. Et comment ! Jean-Pierre Escalettes a déjà dressé une short-list d'entraîneurs pressentis pour succéder à Raymond Domenech, qui ne sera pas reconduit au terme du prochain Mondial. Laurent Blanc, Didier Deschamps, Jean Tigana et Alain Boghossian y figurent. Pas Luis Fernandez, qui redoute par ailleurs d'être attendu «par un peloton d'exécution» au siège de la Fédération française. Si tel était le cas, il pourrait toutefois se retourner vers celle du Maroc qui lui aurait proposé de prendre la suite de Roger Lemerre à la tête des «Lions de l'Atlas». Un challenge qui ne lui déplairait pas…

lefigaro.fr

Les retrouvailles de Landreau
Samedi soir, Mickaël Landreau, le gardien de Lille, retrouve ses anciens partenaires du Paris-SG lors de la 20e journée de Ligue 1. Pour L'Equipe, il évoque le souvenir de son passage dans le club de la capitale, «un club différent», affirme-t-il. «Quand tu arrives au PSG, tu imagines, tu rêves. Etre champion avec Paris, ce doit être magique», dit-il. Si le rêve du portier international n'a jamais pu prendre forme, il revient sur son expérience, en explique les échecs et les temps forts. «J'ai quitté Paris fier de ce que j'ai fait», conclut-il.

Revenu à un très bon niveau sous les couleurs lilloises malgré un début de saison perturbé par une grave blessure à un genou, Landreau analyse également les performances actuelles des Nordistes, actuels dauphins du leader bordelais. «Il a fallu que tout ça se remette en place, éclaire-t-il. Pas mal de joueurs ont digéré leur non départ ou autre chose.» L'ancien Nantais aborde de nombreux sujets : PSG, Lille mais aussi l'équipe de France. «On a tous l'ambition d'y aller», ose-t-il.

L'interview complète de Mickaël Landreau dans L'Equipe de samedi.

Landreau: «Paris, un club jalousé»


Mickaël Landreau affrontera samedi soir (21 heures) le PSG, qu'il a quitté l'été dernier. Dans les colonnes de L'Equipe, le portier lillois se souvient avoir été « estampillé comme l'un des responsables » des mauvais résultats parisiens. Mais s'il « n'a jamais lâché », c'est parce que « Paul Le Guen l'a protégé ».

« Je ne le vis pas comme de vraies retrouvailles. » Samedi soir (21 heures), Mickaël Landreau croisera pourtant la route du PSG, dont il a gardé les cages durant trois saisons, de 2006 à 2009. Le portier lillois, arrivé dans le Nord l'été dernier, l'assure dans un entretien accordé à L'Equipe : « Là, je me sens vraiment dans mon nouveau club. Même les jours qui ont précédé le match ont été complètement différents de ce que j'avais pu ressentir quand je jouais à Paris et que je rencontrais Nantes. »

«Paul Le Guen m'a transmis une certaine force»

Du haut de ses 30 ans, Landreau affirme que « Paris est un club différent », « qui n'est pas aimé, un peu jalousé, que l'on critique facilement et dont recherche les frasques ». « Je suis rentré dans cette cible-là. » S'il se souvient avoir « vécu à la fois de super grands moments et des moments super chauds », ponctués notamment par deux maintiens arrachés au forceps, il n'a pas oublié cette « période qui a suivi la défaite en Championnat à Caen (0-3, le 19 avril 2008) ». « J'avais pris sur moi. J'étais estampillé comme l'un des responsables de la situation. » Avec du recul, l'ancien Nantais « se rend compte qu'il a eu la chance d'avoir un grand homme au-dessus de (lui) : Paul Le Guen ». « Il m'a protégé, transmis une certaine force. C'est aussi pour lui que je n'ai jamais lâché. »

Monsieur Escalettes,

Je voulais d’abord, en ce début d’année 2010, vous présenter mes meilleurs vœux de santé et de bonheur, ainsi qu’une victoire de notre équipe de France en Afrique du Sud. C’est justement l’équipe de France qui m’amène à vous écrire. Je vous ai entendu annoncer que vous alliez mettre en place un nouveau sélectionneur peu après la Coupe du monde 2010 et qu’un nouveau cycle devait commencer. C’est pour cela que j’aimerais vous présenter officiellement ma candidature au poste de sélectionneur de l’équipe de France. Je souhaiterais vous rencontrer afin de vous parler de ma candidature, basée sur mon expérience internationale et nationale, de mon projet sportif ainsi que de mon mode de management en termes de gestion humaine et de communication. Je suis certain que savez mon attachement à notre pays et à l’équipe de France ayant porté une soixantaine de fois ses couleurs.

Dans l’attente de votre réponse, afin de vous le démontrer de vive voix et vous remerciant par avance, je vous prie de recevoir, M. le Président, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Luis Fernandez

Ronnie, le retour du prodige

En dominant Sienne (4-0) ce dimanche lors de la 20e levée de Serie A, l'AC Milan, porté par un étincelant Ronaldinho, a enchaîné un troisième succès de rang en championnat.

Avec un triplé inscrit ce dimanche face à Sienne, Ronaldinho semble être revenu à son meilleur niveau. (Reuters) Avec un triplé inscrit ce dimanche face à Sienne, Ronaldinho semble être revenu à son meilleur niveau. (Reuters)
Un scénario cauchemardesque ! C'est ce qu'a vécu Sienne sur la pelouse de l'AC Milan ce dimanche en clôture de la 20e journée de Serie A. Relativement entreprenants en ce début de rencontre, les Siennois tentent pourtant de mettre une pression immédiate sur le but du portier milanais. Mais à la 9e minute de jeu, sur un ballon a priori anodin, le défenseur Brandao laisse le cuir lui échapper dans sa surface ce qui profite à Borriello qui tente de se défaire de Curci, obligé de faire faute pour empêcher l'attaquant rossoneri de pousser le ballon dans le but vide.

Dès lors, la sanction est immédiate et elle est double pour des Toscans malheureux qui en plus de concéder un premier but dans ce match, l'oeuvre de Ronaldinho sur penalty, sont dans l'obligation d'évoluer à dix après l'expulsion de leur gardien de but. Mais ce double coup du sort ne semble en rien altérer les ardeurs de la lanterne rouge du championnat qui continue de se projeter vers l'avant. Et Maccarone est même tout prêt de remettre les compteurs à égalité à la 26e minute avec, à la suite d'une percussion solitaire plein axe, une frappe enchaînée du coup de pied qui flirte avec la barre transversale de Dida.

Un Ronaldinho retrouvé

Une occasion en or pour l'attaquant siennois qui s'avère immédiatement préjudiciable puisque dans la minute suivante, sur un caviar de Pirlo, Borriello fait admirer toute sa classe pour ajuster Pegolo d'une merveille de reprise de volée du pied gauche (2-0, 28e). Dès lors, le Milan aura la main mise sur cette fin de premier acte et regagnera les vestiaires sur cet avantage au score de deux buts. Après la pause, l'AC Milan accentue sa domination devant des Toscans retranchés dans leur camp qui se contentent de contenir les assauts offensifs milanais, orchestrés par Ronaldinho qui fait admirer l'étendue de ses qualités techniques à ses adversaires médusés par la classe naturelle du Brésilien.

L'ancien Ballon d'Or est d'ailleurs récompensé de ses efforts à la 72e minute en se trouvant à la réception d'un corner de Beckham pour propulser le cuir au fond des filets (3-0). Et comme si cela ne suffisait pas, "Ronnie" profitait du temps additionnel pour mystifier Pegolo d'une frappe limpide des 20 mètres et ainsi inscrire un triplé dans ce match (4-0), devenant par la même occasion le meilleur buteur de sa formation avec neuf buts inscrits cette saison. La domination des Rossoneri, portés par un Ronaldinho en état de grâce, s'est avérée incontestable dans cette rencontre et elle se traduit irrémédiablement par une victoire sans conteste de la formation emmenée par Leonardo (4-0) qui confirme son actuel regain de forme avec un troisième succès consécutif en championnat.

Jérôme Rothen continue de sillonner l'Europe. Six mois après son arrivée aux Glasgow Rangers, le milieu gauche, 31 ans, va quitter l'Ecosse pour partir à la découverte du Championnet turc. Selon L'Equipe de ce vendredi, Rothen, sous contrat avec le PSG jusqu'en 2011, va terminer sa saison à Ankaragücü. L'ancien international doit encore satisfaire à la visite médicale pour finaliser son transfert vers le club entraîné par Roger Lemerre, actuel 15e et premier non-relégable de son Championnat

Pour Vincent Guérin, le PSG est "limité en qualité et en quantité”

FRANCE-SOIR. Pensez-vous qu’Antoine Kombouaré porte une responsabilité dans la situation actuelle du PSG ?
VINCENT GUÉRIN. Attendez ! D’abord la saison n’est pas finie, ensuite Antoine fait ce qu’il peut avec un effectif limité en qualité et en quantité. On le voit bien : dès qu’il y a un blessé, l’équipe ne tourne plus !

Cela veut-il dire que l’actionnaire ne joue pas son rôle, comme l’estiment certains supporteurs qui ont réclamé sa démission mercredi ?
C’est classique. Même à notre époque, dès qu’on perdait un match, on entendait le public réclamer le départ de Canal+. On a vu ce que ça a donné… Cela dit, il est normal que les supporteurs veuillent des résultats et, même si ce n’est pas toujours la solution miracle, j’ai le sentiment qu’il vaudrait mieux que l’actionnaire donne un peu plus de moyens pour le recrutement.


Qu’est-ce qui doit changer au PSG ?
Je ne crois pas que l’entraîneur ou le président soient en cause. En revanche, je pense que le club devrait faire davantage confiance aux anciens ! Alain (NDLR : Roche, responsable du recrutement) et Antoine (Kombouaré) sont certes au club, mais il y a beaucoup d’autres postes qui devraient être confiés aux joueurs qui ont fait l’histoire du PSG. C’est le cas à l’étranger ou même à Lyon, où Anderson est en charge des attaquants et où Rousset s’occupe des gardiens, par exemple. Cela apporte réellement un plus, car les anciens connaissent parfaitement le club et, surtout, parlent le même langage, créent les meilleures conditions pour que les joueurs progressent, s’épanouissent et s’adaptent au plus haut niveau.

Paris Saint-Germain, pourquoi tant d’indifférence ?

Le PSG a encore perdu mercredi soir et ce n’est toujours pas la crise. Etrange. Il fut un temps L‘Equipe aurait déjà titré en ”une” sur le club de la capitale. “DRAMATIQUE” ou “RIDICULES”, “Mais ou va le PSG ?”, aurait-on pu lire.

Le Parisien, de son côté, aurait déjà sorti les salaires des joueurs histoire de les enfoncer un peu plus et de continuer à vendre du papier. Même Luis Fernandez, qui d’habitude en période difficile pointe le bout de son nez, a préféré postuler au poste de séléctionneur. Bizarrement le lendemain du match, rien ! Et il faut atteindre la 12e page du quotidien pour trouver un mot sur le match PSG-MONACO. Le PSG n’intéresse plus, même quand il va mal.

Kombouaré, le coach au tempérament bien trempé, attendait une “réaction de sa grande équipe, par des grands joueurs” après la déroute lilloise. Monaco est venu s’imposer au Parc des Princes, 0-1. Malheureusement pour lui, mais il le sait aussi, il n’a pas une grande équipe et encore moins des grands joueurs capables d’enflammer un stade magique.

Il a bien quelques grands noms, “Makélélé, Giuly ou Coupet”, mais un peu tous sur la fin. Alors l’apathie de ses joueurs interroge. Ses réactions aussi. Lui, le bouillant Kanak, semble touché. Mais qui est le vrai responsable de cette situation ? Les supporters, qui maintenant se battent carrément entre eux ? Les joueurs, l’entraîneur ou les dirigeants inexistants ? Cette année, les ennemis jurés, c’est à dire les journalistes, semblent encore bien calmes et pas encore méchants.

Pourquoi tant d’indifférence pour un club qui déchaîne habituellement les passions ? Peut-être que, finalement, ce club est à sa place au classement. Mais comme “ici c’est Paris” et que “Paris est magique”…

Foot - Justice : Llacer gagne aux Prud'hommes

Le Paris-SG a été condamné lundi par le Conseil des prud'hommes à verser 400.000 euros à Francis Llacer pour licenciement abusif, révèle L'Equipe mardi matin. Le joueur avait été renvoyé en 2003 pour faute grave (escroquerie), une faute que Llacer avait déjà payée au pénal. Comme convenu avec Canal+ lors du rachat du club par Colony Capital en 2006, ce n'est pas le fonds de pension américain qui devra s'acquitter de la condamnation. Toutes les sanctions financières concernant la période 1991-2006 doivent être assumées par l'ancien propriétaire, qui peut toujours demander à ce qu'un appel soit interjeté.

Bourillon raconte le clash

Transféré au dernier jour du mercato du Paris-SG à Lorient, Grégory Bourillon a expliqué ce jeudi à la radio RTL-L'Equipe que la page parisienne s'était définitivement tournée pour lui le 20 janvier dernier, à quelques heures de Paris-SG - Monaco (0-1). «C'est un match où je m'attendais plus ou moins à jouer, raconte-t-il. Et au dernier moment, une heure et demie avant le coup d'envoi, il (Antoine Kombouaré) m'a appris que j'étais dix-neuvième. Cela ne m'a pas plu, donc on a eu une discussion tendue dans les vestiaires avant le match.» L'explication, toujours «tendue», s'est poursuivie le lendemain matin.

Alors, Kombouaré «a pris la décision de m'écarter pour régler mon souci car il savait que je voulais partir, en me disant : ''Jusqu'au 31, tu t'entraînes et tu joues avec la CFA, si tu es encore là, tu réintègres l'équipe, mais règle d'abord ton problème et on verra après''.» Le joueur formé à Rennes se dit sceptique sur sa situation de la fin 2009 : «Je n'ai jamais compris pour quelles raisons je n'entrais pas dans les rotations défensives. Je me suis toujours bien entraîné, j'ai toujours été dans l'esprit et j'essayais de faire des bonnes performances lors de ces entraînements.»

Le clash avec Antoine Kombouaré était inéluctable à ses yeux. «Cela faisait trop de temps que je rongeais mon frein et il y a un moment où ça allait éclater et ça a éclaté. Au moins, c'était peut-être une bonne chose, cela m'a permis de partir. Donc je ne regrette pas du tout.» Bourillon a débuté trois matches cette saison avec le PSG, deux en L1 (en août et septembre), un en Coupe de la Ligue (la défaite 1-0 à Guingamp).

Luis Fernandez veut un "spectacle populaire"
Le 28 février, le jubilé de l’ex-entraineur de l’AS Cannes rassemblera des grands noms du football.

L’AS Cannes l’a marqué, il a marqué l’AS Cannes. Luis Fernandez, d’abord joueur puis entraineur du club de la Croisette – qu’il faisait monter en première division en 1994 - y revient fin février pour fêter le football et la formation azuréenne. "Cannes a énormément compté et je veux un jubilé à la hauteur de Cannes", explique-t-il. Au programme de cette réunion au sommet, le 28 février au stade Coubertin, une rencontre exceptionnelle entre les joueurs des deux équipes de France de 1984 et 1998. "Ce sera fait pour la première et la dernière fois, je crois", affirme l’un des responsables de l’organisation Thomas de Pariente. "Je voulais faire ça pour mes 50 ans (il les a eu en octobre dernier), précise Luis Fernandez. L’idée est avant tout d’offrir un spectacle populaire et de réunir les plus belles générations du football français". "Même s'il y a des contraintes de calendrier à gérer", explique Thomas de Pariente. "Il y a surtout un PSG-OM le soir même", rajoute l’ex-entraîneur. Pourtant le plateau est déjà aux petits oignons : entre Zidane, Platini, Blanc, Papin et beaucoup d’autres qui ont déjà confirmé leur présence. D’autres devraient en faire de même d'ici là.

http://www.jubiledeluis.com/

Liverpool - Everton

40eme: Mikel Arteta remplace Fellaini. Le Basque vient juste de faire sa rentrée après une année d'absence.

LUIS FERNANDEZ :« On t'aime ou pas »

mardi 09 février 2010 - 16h26 « Fais vite, je suis pressé. » Luis Fernandez est un homme occupé. Mais quand il parle de football et en particulier des Bleus, il ne s'arrête plus. Vendredi, il échangera sur Orange, cette fois avec Raymond Domenech, avec qui il n'a pas toujours été tendre mais qui a répondu à son invitation.

Luis Fernandez, vous accueillerez vendredi sur Orange le sélectionneur Raymond Domenech dans votre émission. Comment êtes-vous parvenu à convaincre le sélectionneur de venir alors qu'il refusait vos invitations sur RMC ?
Ce n'est pas qu'il refusait mes invitations. A RMC, il n'a pas de problème particulier avec moi. Il y a eu parfois des commentaires un peu durs sur lui mais pas uniquement sur cette antenne. Mais en ce qui me concerne, on a déjà eu l'occasion d'échanger ensemble. Un jour, il m'a fait la promesse de venir dans une de mes émissions. Il m'avait dit de trouver une date. Voilà, c'est tout.

Quels sujets aborderez-vous vendredi ? Le projet sportif de Domenech d'ici à la Coupe du Monde uniquement ?
On va continuer de faire ce qu'on fait depuis le début avec Florian Genton, week-end après week-end, avec des thèmes à aborder. On évoquera le championnat. Et dans la Ligue 1 comme à l'étranger, on a des joueurs qui évoluent en équipe de France. Donc on évoquera aussi l'actu des Bleus. On sera peut-être sur une autre ligne que celle qu'il a l'habitude de rencontrer avec les médias. On va essayer d'être différent pour entendre ce qu'on a envie d'entendre de la part du sélectionneur à quatre mois de la Coupe du Monde.

Est-ce que le fait de discuter avec un ancien joueur de l'équipe de France a joué dans son acceptation de l'invitation ?
Ce sera une discussion entre un ancien de l'équipe de France, Domenech, avec un autre ancien, qui a joué dans la génération de Platini. Raymond, en 1980-81, je l'ai eu comme partenaire au Paris Saint-Germain, Je connais l'homme, le personnage. Après, il est devenu sélectionneur et je n'ai pas toujours été d'accord avec lui, je ne vais pas m'en cacher. Mais il faut que ça reste honorable et loyal. Il ne faut pas que la critique soit systématique : il faut aussi reconnaître quand les choses sont bien faites. Avec moi, il aura l'occasion de parler, d'échanger. Il y aura bien des sujets où on sera d'accord pour en parler. On essaie de poser des questions intéressantes pour que le sélectionneur réponde en toute honnêteté et en toute sincérité. On sait très bien qu'il a une certaine retenue, c'est logique. Mais déjà, qu'il vienne et qu'il accepte de participer à l'émission, c'est tout à son honneur.

« Si Blanc et Deschamps ne se lancent pas, je me lance »

Vous ne manquerez pas de faire réagir le sélectionneur à l'annonce de la possible arrivée de Laurent Blanc. On ne lui fait aucun cadeau à Domenech…
C'est le lot des entraîneurs, le quotidien d'un coach. Un entraîneur en club ou en sélection, ça a toujours été ça. Ce n'est pas que pour Raymond. Il y a deux matchs, on disait que Didier Deschamps avait toutes les peines du monde à Marseille. Il faut vivre avec ça, la pression, les remarques, les critiques. Mais il ne faut pas laisser les gens indifférents. On t'aime ou pas. Je sais de quoi je parle ! Je suis passé par cette situation. Peut-être pas autant que Raymond. Mais maintenant, il faut qu'il garde le moral pour se battre afin que l'équipe de France fasse un bon parcours à la Coupe du Monde.

Vous êtes devenu un homme de médias mais vous restez toujours un entraîneur. Vous auriez pu reprendre Saint-Etienne, le public du Parc des Princes vous a réclamé lors de PSG-Lorient… Ça vous fait plaisir de ne pas être oublié ?
Ça me fait plaisir parce que c'est gentil de la part des gens, de supporteurs… Ça fait suite à une carrière de joueur et d'entraîneur où, objectivement, j'ai réussi certaines performances. Chacun se fait son opinion. Après, ça me fait toujours plaisir que les gens pensent à moi. C'est gratifiant. Mais pour le moment, je suis dans les médias sur RMC et Orange, où je peux m'exprimer sur le football, donner un point de vue. Revenir sur le terrain et intégrer un club, ce n'est pas mon actualité. Après, si on parle de moi dans des clubs ou en équipe de France…

Mais on en parle aussi parce que vous avez posé votre candidature en équipe de France…J'ai posé ma candidature parce que j'ai pensé que j'avais une certaine légitimité pour le faire. Ensuite, si Laurent Blanc et Didier Deschamps ne se lancent pas, je me lance ! Va savoir ce qui peut arriver à la Coupe du Monde. Moi, je souhaite vraiment que tout se passe bien car l'équipe de France m'a permis d'être là où j'en suis. J'espère que ça se passera le mieux possible pour l'équipe de France avec une finale ou une demi-finale. Sinon, il faudra peut-être rendre des comptes. Et tout le monde devra le faire, pas seulement Raymond Domenech. Raymond a été confirmé en 2008. Aujourd'hui, ce n'est pas de sa responsabilité complète mais celle aussi des membres d'un Conseil Fédéral. A ce moment-là, il faudra prendre des grandes décisions pour un changement radical des instances dans le football.

« C'est ça mon projet »

D'autres ont déjà évoqué la possibilité d'un changement plus global au niveau fédéral en cas d'échec… Les dirigeants devront-ils prendre leurs responsabilités ?
Bien sûr, à eux de se regarder dans une glace. Dans une entreprise, quand ça ne va pas, il y a toujours des changements. La Fédération est sous la tutelle d'un ministère. Il peut y avoir des chambardements, des changements. Tout peut se passer. Mais j'espère que tout se passera bien. Car l'équipe de France, c'est l'équipe de tous. Logiquement, quand on la regarde, elle devrait appartenir à toute la France. C'est l'équipe de tous et pas seulement de gens qui se l'approprient pour donner une direction à suivre, avec des gens qu'ils ont envie de mettre, eux, pour appliquer une certaine politique. Y'en a marre ! Il faut arrêter de dire lui, il ne peut pas parce qu'il n'a pas cette qualité, lui, il ne parle pas suffisamment… L'équipe de France ne doit pas être prise en otage.

Avez-vous présenté un projet en ce sens à la FFF ?
J'ai un projet. Aujourd'hui, on dit qu'il faut mettre un manager. Mais c'est quoi un manager général pour eux ? Quelqu'un d'issu des instances du football ? C'est ça le manager général idéal pour eux ? Un manager général pour moi, ce n'est pas un dirigeant de club ou un président. Pour moi, un manager général, c'est Bossis, Dugarry, Pires, Giresse ! Ça, ça s'appelle un manager général. Après, tu mets un entraîneur. Un coach qui a la dimension de Deschamps ou Blanc, avec un Boghossian ou un Bossis avec. Des entraîneurs issus de 1984 et 1998, avec un comité peut-être de sélection comme Jo Maso au rugby. On entoure le sélectionneur avec des gens qui peuvent parler de l'équipe de France : ça, c'est un vrai projet ! Le management, le directeur de la communication, on peut confier ça à Willy Sagnol, non ? C'est ça mon projet : qu'on mette des gens du football ! Mais on nous met de côté. J'ai un projet mais je souhaite vraiment une chose : que l'élu soit Laurent Blanc ou Didier Deschamps !

Luis, votre autre actualité, c'est le 28 février à Cannes, avec la tenue de votre jubilé où seront présents plusieurs Ballons d'Or. Et parmi eux Zinédine Zidane…Faire ce jubilé à Cannes me fait énormément plaisir. Il y aura énormément de monde, de Bats à Lama en passant par Zubizaretta et Dutruel dans les buts. On pourrait avoir quatre Ballons d'Or : Jean-Pierre Papin, George Weah, Zinédine Zidane. Platini ne pourra pas être là mais Nedved pourrait venir. Après, des joueurs comme Alkorta, Alfonso, Sanchis, Ferrer, Laudrup, Francescoli, l'idole de Zizou, seront là. Je suis content parce que Cannes et Thomas Pariente y ont pensé. Je suis un peu déçu par l'attitude du Paris Saint-Germain. Je leur ai demandé de participer, de donner un coup de main. Ils m'ont proposé de donner 5 000 euros ! J'ai répondu : « Je ne fais pas la manche, gardez-les pour vous les 5 000 euros.» On trouvera des partenaires. Cannes nous prête les installations. Le groupe Partouche, gracieusement, nous reçoit après le match au Palm Beach pour suivre sur écran géant le PSG-Marseille du soir. J'aurais bien aimé que le PSG puisse contribuer à tout ça. Ce n'est pas le cas. Leur attitude ne me plaît pas. J'en prends acte. Aujourd'hui, je ne m'identifie de toute façon pas avec ce Paris Saint-Germain là. J'aime le Paris Saint-Germain mais pas comme ça. Et puis, pour revenir au jubilé, il y aura Zizou, qui a commencé à jouer avec moi au début de sa carrière. J'au la chance de jouer avec les deux joueurs mythiques du football français : Platini et Zidane ! Candela, Karembeu, Diomède, Lama, Bossis, Amoros, Giresse, peut-être Maldini seront aussi là. C'est pas mal. J'aimerais que le public réponde présent. J'ai aimé Cannes, j'ai aimé ce club, j'y ai fait cinq ans. J'ai eu beaucoup d'émotions. Je suis heureux de pouvoir faire mon jubilé à Cannes.

Où on vous aime, ce qui ne semble pas être le cas au PSG actuellement à vous entendre… Avec cette direction-là, vous ne pourriez pas y travailler ?
C'est vrai que ça prend des proportions… Les dirigeants se démarquent un peu. Mais je ne vais pas en dire plus car ils vont dire que je tape dessus. Je ne suis pas là pour taper. S'ils en sont arrivés là, c'est que des erreurs ont été commises. Il y a eu tellement de changements. Ils peuvent dire ce qu'ils veulent me concernant mais quand les gens scandent ton nom, ça fait toujours plaisir. C'est un honneur. Ça montre que tu as marqué l'histoire. Ils ont tendance à l'oublier. Mais il n'y a pas longtemps, dans France-Football, il y a eu un rappel pour la mémoire. Dans les 40 qui ont marqué le club, dans les trois premiers, il y avait Safet Susic en premier, Mustapha Dalheb en deuxième et moi en troisième. C'est qu'on a dû apporter énormément, non ? Mais on veut souvent faire une croix sur cette génération. C'est une belle petite claque dans leur petite tête en voyant ça (rires).

Halilhodzic : «Des choses dégueulasses»

Malgré l'élimination prématurée de la Côte d'Ivoire lors de la CAN, Vahid Halilhodzic veut poursuivre sa mission. (AFP)
Avec une décevante élimination en quarts de finale de la CAN (2-3 a.p. face à l'Algérie), la Côte d'Ivoire est sortie fragilisée de la compétition, alors qu'elle doit encore se préparer pour la Coupe du monde en juin prochain. Vahid Halilhodzic en sera-til encore l'entraîneur ? Rien, n'est moins sûr. Vivement critiqué, le sélectionneur des Éléphants sait que ses jours sont comptés, et que les candidatures affluent à la Fédération ivoirienne : «Je suis toujours sous contrat, et savoir que certains essayent de prendre la place... Pfff... Et j'entends des choses dégueulasses à la radio, déplore-t-il samedi dans L'Équipe, des guignols qui viennent donner leur avis sur tout, sur mon travail».
«J'ai envie de continuer»
Le coach franco-bosniaque entend poursuivre le travail entamé avec les Éléphants en 2008. «Bien sûr, tout le monde est déçu. Mais j'ai envie de continuer, insiste-t-il. Je suis engagé sur un projet et, pour une minute mal négociée face aux Algériens et un but refusé par l'arbitre, j'entends qu'il faut tout changer», se plaint-il encore. Alors que les noms de Troussier, Marchand ou Simondi circulent pour prendre sa place, Vahid affirme, lui, avoir reçu le soutien d'une grande partie de ses joueurs. Le verdict devrait bientôt tomber, puisque la Côte d'Ivoire entame sa préparation pour le Mondial face à la Corée du Sud le 3 mars prochain.

Vahid cherche désespérément des soutiens

jeudi 11 février 2010 - Par Nord-Sud


De plus en plus isolé après sa première Can ratée, Vahid Halilhodzic a décidé de jouer la carte de l’apaisement. Il cherche donc le soutien des cadres de l’équipe nationale. Il a ainsi décidé de faire la paix avec Baky Koné (à qui il a passé un coup de fil il y a 3 jours) et tous les autres joueurs avec lesquels il était en bisbille.

Bruno Baronchelli veut garder Le Cap avec les Éléphants
jeudi 11 février 2010

Après l'échec de la CAN, l'adjoint de Vahid Halilhodzic ne cache pas sa déception si le duo ne conduisait pas la Côte d'Ivoire au Mondial Sud-Africain.

Il aura suffi d'une terrible défaite face à l'Algérie (2-3) pour que le duo d'anciens Nantais à la tête des favoris de l'épreuve, voit son bail et leur qualification pour la coupe du monde 2010 remis en cause. Le football, en Afrique comme ailleurs, est impitoyable. Pourtant, Bruno Baronchelli, fidèle adjoint de Vahid Halilhodzic depuis 2001 (Lille, Rennes, PSG, Trabzonsports), croit au travail accompli et reste lucide quant aux possibilités de la sélection Ivoirienne en Afrique du Sud.

L'aventure africaine le réjouit : « Lorsque Vahid m'a proposé de l'accompagner en Côte d'Ivoire, je lui ai tout de suite dit : c'est super ! L'équipe dispose d'un gros potentiel. Les joueurs ont de la qualité, et humainement, c'est très sympa. Jusqu'à l'Algérie, c'était une très bonne expérience »

La fédération Ivoirienne avait fixé les objectifs : se qualifier pour la coupe du Monde et gagner la CAN. Dans l'euphorie, le président de la République aurait ainsi pu organiser les élections auquel il a promis de se soumettre auprès de la communauté internationale... Pour Bruno Baronchelli, d'autres buts ont tout de même été atteints : « on les a fait progresser. D'abord, on a mis de la discipline dans le groupe. Ensuite, on a mis en place une équipe plus consistante. Nous avons eu une approche plus collective qu'individuelle. On a insisté sur l'abnégation, notamment en défense ». Pour lui, l'échec à la CAN n'est pas significatif : « Il faut arrêter de faire de la Côte d'Ivoire un favori. Elle doit encore progresser. Il y a un gros décalage entre les joueurs qui viennent en sélection et la population qui attend énormément d'eux ».

L'ancien attaquant rappelle également que « cette génération qui arrive en bout de course » n'a jamais rien gagné. Autre explication : « En Égypte, ils jouent tous dans leur pays. Pour nos joueurs, c'est pas simple de se réadapter aux conditions de jeu, surtout à la chaleur ». Les événements tragiques qui ont touché l'équipe du Togo (dans le même groupe) n'ont pas favorisé la sérénité : « tout de suite, tu te dis : on est où là ! Les joueurs ont eu peur. On a songé à partir mais les choses sont rentrées dans l'ordre ». On laisse de côté l'ego des cadres de l'équipe... Toujours dans l'attente d'une décision de la fédération Ivoirienne, il ne désespère pas d'un dénouement heureux : « À l'heure actuelle, on espère toujours continuer. La coupe du monde est dans quatre mois, ce serait une énorme déception de ne pas y aller ». Il dément au passage fermement toutes négociations de licenciement menées par Vahid Hailihodzic.

Côte d'Ivoire: Gerets pressenti

La Côte d'Ivoire songerait de plus en plus fortement au remplacement de Vahid Halilhodzic, après l'élimination par l'Algérie en quart de finale de la dernière Coupe d'Afrique. Pour prendre la place du sélectionneur bosniaque, Eric Gerets, qui perçoit près de 200 000 euros par mois dans le club saoudien d'Al Hilal, serait fortement pressenti, d'après RMC. Dans le cas où la piste menant à l'ancien coach de l'Olympique de Marseille n'aboutirait pas, la fédération ivoirienne pourrait se tourner vers le Néerlandais Guus Hiddink, actuel entraîneur d'une sélection russe non qualifiée pour la prochaine Coupe du Monde en Afrique du Sud.

PSG : l’imbroglio Baning

Ils sont peu nombreux à avoir vu évoluer Albert Baning sous le maillot parisien. Le Camerounais a de nouveau quitté la capitale cet hiver, direction Strasbourg. Alors que l'on croyait qu'il s'agissait d'un énième prêt, on apprend aujourd'hui qu'il s'agit d'un transfert définitif. Explications.

A l’été 2006, le Paris Saint-Germain croyait avoir frappé un grand coup en recrutant Albert Baning. Pisté par l’OL et adoubé par Gérard Houllier, le Camerounais est au coeur d’une bataille entre les deux clubs. Bataille remportée par le PSG, qui dépense alors 1 M€. On connaît la suite, Baning n’a rien du phénomène annoncé et Paris est à nouveau raillé pour son manque de perspicacité sur le marché des transferts.

Cet hiver, si les dirigeants parisiens n’ont pas dépensé le moindre centime pour une recrue, ils ont dégraissé leur effectif en se séparant une nouvelle fois de Baning sous la forme d’un prêt à Strasbourg. Du moins, c’est ce que l’on croyait. Le magazine France Football affirme que le milieu âgé de 24 ans est définitivement strasbourgeois ! Son contrat avec Paris expirait en juin prochain, et la formation alsacienne ne sollicitait qu’un prêt, accepté par le PSG. Sauf que la DNCG, qui avait placé le RCS sous recrutement contrôlé a bloqué l’opération.

Du coup, Paris a accepté de libérer le joueur de ses cinq mois de contrat restants, en lui versant une indemnité compensatoire, pour qu’il puisse ensuite s’engager en tant qu’agent libre avec Strasbourg (qui ne lui a offert qu’un bail de 5 mois également). Le PSG voulait donc faire une croix définitive sur un joueur qui lui coûtait 50 000 euros par mois, mais il a dû payer pour cela. Prêté successivement à Sedan et Grenoble depuis son arrivée dans la capitale, Baning n’aura joué au total que 235 minutes sous le maillot parisien. Et si le duo brésilien Everton-Souza est considéré comme l’un des pires flops d l’histoire du foot français, le cas Baning est au moins aussi désastreux sur le plan financier.

Alioune Touré poussé vers la sortie


STADE CHARLÉTY (PARIS XIIIe ), LE 13 OCTOBRE 2009. Entré en jeu quelques minutes plus tôt, Alioune Touré inscrit le quatrième but du PFC face à Plabennec (4-2). Le seul fait d’arme de l’ancien attaquant du PSG depuis son arrivée en août 2009.

(LP/CÉDRIC LECOCQ.)

STÉPHANE CORBY | 15.02.2010, 00h00

Arrivé en grande pompe l’été dernier, Alioune Touré risque de quitter le Paris FC par la petite porte. L’ancien attaquant du PSG, champion de France 2001 (avec Nantes) et triple vainqueur de la Coupe de France (1999 et 2000 avec Nantes, 2004 avec le PSG) est sur la touche. Depuis quelques jours, Jean-Luc Vannuchi l’a laissé à la disposition de la réserve (DH).

Une décision a priori définitive pour l’entraîneur parisien qui estime à demi-mot avoir fait le nécessaire pour relancer un joueur souvent blessé.
Pendant deux mois et demi, Touré (31 ans) a notamment bénéficié des services du préparateur physique Laurent Raynal, multipliant les séances en solo et les footings en forêt. L’ancien coach nîmois l’a même réintégré dans le groupe à Troyes (1-0) le 20 janvier, mais ses vingt minutes passées sur le terrain semblent avoir levé les derniers doutes sur sa capacité à redevenir l’attaquant qu’il a été (81 matchs en Ligue 1, 4 buts).

son agent rencontre aujourd’hui les dirigeants parisiens

Depuis son arrivée fin août en provenance de l’Olympiakos Nicosie (D 2 chypriote), ses apparitions en National se résument à peau de chagrin. Zéro titularisation, trois entrées en jeu pour un total famélique de soixante et une minutes (lire Chiffre), et un petit but inscrit face à Plabennec (4-2). Bien loin des espoirs placés en lui.

« Il devait être l’une des locomotives de l’équipe et il est évident que nous sommes déçus de son rendement, appuie le président délégué Pierre Ferracci. Si évoluer avec la réserve, dont la montée en CFA 2 est aussi l’un des objectifs du Paris FC, ne lui convient pas, on tenterait de trouver une solution qui ne pénalise ni le joueur ni le club. » Car il ne fait pas de doute que cette mise à l’écart du groupe National constitue une première étape vers la séparation

L’avenir de Touré, sous contrat jusqu’en juin 2011, sera évoqué aujourd’hui puisque les dirigeants parisiens ont rendez-vous avec son agent. « Si on doit se séparer, on se séparera, reconnaît Franck Welfringer, le représentant du joueur. Alioune n’est pas un homme de conflits, on n’ira pas au clash. Il est simplement déçu de la situation car il souhaitait vraiment s’inscrire dans la durée avec le PFC. » A son arrivée, l’intéressé ne cachait d’ailleurs rien de ses intentions : « C’est un beau challenge d’être à la construction d’un projet (…). Je veux montrer que je suis toujours vivant et que j’ai toujours les jambes. J’ai confiance en moi. » Ce qui ne semble plus être le cas du Paris FC.

Le Paris FC (N/DH) a été dominé (4-2) hier par l’UJA (CFA) dans un match amical de deux mi-temps d’une heure. Avec leur équipe type de National, les Parisiens menaient 1-0 (but de Palmieri) à la pause, avant d’aligner leurs remplaçants, dont le second buteur Ayivi. Kemas, deux fois, Pereira et Ben Saada ont marqué côté ujaïste.

Le Parisien

PSG-OM : Heinze lance le Clasico...
17/02/2010 - 11 h 16

Pauleta a regretté son départ à l’Olympique de Marseille, mais Gabriel Heinze n’éprouve visiblement aucun remords à avoir rejoint l’ennemi du Paris Saint-Germain. Dans un entretien accordé au journal Le Foot, le défenseur argentin s’est même permis de tacler son ancienne formation.

« Je n’ai pas senti les dirigeants du PSG désireux de me revoir sous le maillot parisien sur les épaules. Ils ont prétexté le coût élevé de mon transfert. Pour eux, j’appartenais déjà au passé du club. Marseille vit et respire le football. Les supporters sont véritablement des passionnés. Cette ambiance et cet amour du maillot blanc me rappellent l’Argentine. Je ne regarde jamais derrière. L’attitude des gens qui dirigent le PSG m’a plutôt déçu, mais je ne regrette pas d’avoir signé à l’OM. » De quoi lancer le Clasico de la meilleure des manières.

Matthieu Margueritte

Rohr en route pour le Gabon

Limogé de Nantes le 3 décembre, Gernot Rohr (56 ans) devrait, sauf catastrophe, être le prochain sélectionneur du Gabon. «Je signerai jeudi un contrat de deux ans, a indiqué dans l'Equipe le successeur d'Alain Giresse. Mon adjoint sera José Cobos. L'objectif est de préparer la CAN 2012, pour laquelle le Gabon est qualifié d'office en tant que co-organisateur», avec la Guinée équatoriale.

Ricardo hospitalisé

Victime d'un accident vasculaire cérébral dans la nuit de samedi à dimanche après la défaite de son équipe le Sao Paulo FC à Palmeiras (0-2), le technicien brésilien de 45 ans, Raymundo Ricardo Gomes, dit Ricardo (photo Presse-Sports), a été admis en urgence à l'hôpital Sao Luiz. L'ancien défenseur central et entraîneur du Paris Saint-Germain a subi plusieurs examens neurologiques. L'ex-coach des Girondins de Bordeaux et de l'AS Monaco semble hors de danger, mais doit encore passer plusieurs examens médicaux afin d'établir avec plus de précision un diagnostic sur son mal. Ricardo reste donc hospitalisé jusqu'à nouvel ordre.

Fernandez bientôt sélectionneur ?

Luis Fernandez serait tout proche de reprendre les rênes d'une équipe de football, et plus particulièrement d'une sélection nationale. L'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain l'a indiqué ce mardi, dans les colonnes du Parisien : «Je serai sélectionneur la saison prochaine. Dans quinze jours ou trois semaines, je vais signer pour prendre en main une équipe nationale. Je vais m'engager et je vais pouvoir réattaquer un projet sportif dans de bonnes conditions». Si Fernandez ne dévoile pas où il posera prochainement ses valises, le quotidien francilien révèle qu'il serait en pourparlers avec la Fédération marocaine.

« PARIS AUSSI DANS MON COEUR »


mercredi 24 février 2010 - 17h12


Gabriel Heinze s'est présenté mercredi au point presse à la veille de recevoir le FC Copenhague en Ligue Europa. Mais le défenseur marseillais a surtout parlé du Clasico de dimanche face au PSG.


Gabriel Heinze, physiquement êtes-vous prêt à enchaîner trois matchs en une semaine ?
Je suis un peu fatigué. Après un mois d'arrêt, ce n'est pas facile de reprendre mais la blessure est passée, ça va. Je peux jouer. Je suis prêt comme tous mes coéquipiers mais il faut demander à l'entraîneur si je vais jouer. Je sais qu'on a un match important demain (jeudi) et un autre dimanche mais c'est lui qui décide.

L'OM n'a-t-il pas déjà l'esprit à Paris ?
Non. Aujourd'hui on ne pense qu'à Copenhague. Trois jours après il y aura Paris mais avant il y a le match de demain. On a fait un très bon résultat là-bas, en gagnant 3-1 l'équipe a fait quelque chose de très bien mais je sais qu'en dix minutes le football peut changer. Il est important de jouer très sérieusement ce match.

Il ne faudra pas renouveler la première mi-temps que celle face à Nancy…
En football, il y a toujours des moments difficiles et je pense que tout le match sera difficile. J'ai vu le match aller à la télé, j'ai parlé du match avec Lucho, il m'a dit dit que Copenhague joue bien au ballon, il y a des problèmes derrière mais il faut faire attention ici parce que de petits détails peuvent faire changer le match. Mais je crois qu'on a une grosse possibilité de passer ce tour. En tout cas si on fait le même match que contre Nancy ça sera bien parce qu'on a fait de très bonnes choses. Il ne faut pas oublier qu'un match nul suffit pour nous qualifier.

N'y a-t-il pas un risque de penser au PSG pendant ce match de Ligue Europa ?
Je pense que tout le monde a envie de jouer le Clasico parce que c'est le plus beau match de l'année mais avant il y a un match de Coupe d'Europe qui est très important pour le club et, avant le Clasico, le plus important c'est Copenhague.

« Le football, ce n'est pas la guerre »

Personnellement avez-vous une appréhension avant de retrouver les supporters parisiens ?
Non. Je vais jouer un match de foot. J'ai passé trois ans formidables là-bas. Je comprends les supporters parisiens mais je dois maintenant me concentrer au maximum pour l'OM et donner le maximum pour gagner ce match avec mon club. Je connais l'importance de cette rencontre mais ce n'est pas moi Gaby Heinze qui vais jouer contre Paris, c'est l'OM qui va jouer contre le PSG. Je ne regarde pas ce qui se passe à côté. Les défenseurs sont ceux qui doivent être le plus concentrés pendant un match parce que s'ils font une erreur ils la payent cher. Je me concentre sur ça. Le reste… Tout ce que je sais c'est que le stade sera plein et que c'est formidable de jouer des matchs comme ça. Dimanche, l'important c'est que l'OM gagne à Paris pour continuer la bonne série en championnat.

Vu les résultats du PSG vous n'avez aucun regret d'avoir quitté le club…
Ça n'a rien à voir. Je suis à Marseille mais leurs mauvais résultats ça me fait mal parce que PSG c'est une équipe que j'ai dans le cœur aussi. C'est bien pour le championnat français que Paris soit là mais franchement je ne sais pas quels problèmes ils ont là bas. Aujourd'hui moi je suis ici.

Les supporters marseillais doivent-ils effectuer ce déplacement ?
Je pense que ça fait du bien au football que les supporters marseillais puissent aller à Paris parce que l'ambiance est formidable dans le stade. Je sais qu'il y a des problèmes mais je pense que vous journalistes et nous footballers on ne doit parler que de l'ambiance du football. Ce n'est pas la guerre. C'est un match de football qui dure 90 minutes et tout le monde veut profiter de ce match. A 23 heures il n'y aura pas de mort. Il y aura une défaite, une victoire ou un match nul et c'est tout. Puis dans six mois on autre Clasico reviendra.

Heinze : « Ça me fera mal si les supporters du PSG me sifflent »
La rédaction - Luis Attaque - RMC, le 24/02/2010

L’ancien défenseur du PSG va retrouver le Parc des Princes dimanche soir sous le maillot de l’ennemi marseillais. Avant de filer en conférence de presse, il s’est longuement confié à Luis Fernandez, son ancien coach. Entretien exclusif.

L’OM a beaucoup recruté l’été dernier. Avez-vous été inquiet du rendement de l’équipe ?
Non, jamais. Tout le monde s’est bien intégré. Après, Marseille, c’est spécial. On a tous bossé pour faire en sorte que ça aille mieux. Ici, le match nul ne compte pas. Il n’y a que les trois points de la victoire qui sont importants.

Quel accueil vous ont réservé les supporters de l’OM ?
Moi, ce que je voulais, c’était jouer. Avant de signer, il y a une personne qui m’a appelé et donné confiance, c’est Didier Deschamps. Maintenant, avec les supporters, si je fais de mauvais matches, ils vont m’insulter (sic)… C’est normal, j’ai passé trois années au PSG. Mais les Marseillais voient bien que je donne tout et que je suis professionnel.

Y a-t-il plus de pression à Marseille qu’ailleurs ?
Non. La pression, c’est toujours pareil. C’est la responsabilité qui est plus importante. C’est vrai que pour moi, ce match est un peu spécial, je viens de Paris…

A part l’OM, aviez-vous eu d’autres contacts l’été dernier ?
Quand je suis parti de Madrid, j’avais des contacts avec le PSG et d’autres équipes en Italie. Didier Deschamps a fait beaucoup d’efforts pour me trouver. Je le remercie. Paris ne me donnait pas ça… J’ai 31 ans, je vais là où on me donne les meilleures garanties.

« Je vais tout donner pour l’OM »

A quel type d’accueil vous attendez-vous dimanche au Parc des Princes ?
(Il réfléchit) Ce sera très spécial pour moi. J’ai passé trois années merveilleuses à Paris. Je ne sais pas ce qui va se passer dans le stade. Ça me fera mal si les supporters du PSG me sifflent. Mais ce sont eux qui paient leur place… Je suis professionnel, je vais tout donner pour Marseille, même si les supporters du PSG sont toujours restés dans mon cœur. Ils m’ont beaucoup donné. J’ai beaucoup de respect pour ce club et ce maillot. Mais je suis parti chez le rival qu’est l’OM et c’est comme ça !

Les deux publics sont-ils différents ?
Ils sont extraordinaires. J’ai aussi passé à Paris des moments difficiles avec des supporters trop nerveux. A Marseille aussi ils ont sifflé cette saison. Et ils avaient raison.

Qui va gagner dimanche soir ?
On est obligé de gagner ! Bordeaux est devant et on ne peut plus lâcher de points. Moi je pense à mon équipe et aux trois points. Il n’y a que ça qui m’intéresse, pas le reste.

Avant le PSG, il y a ce match retour contre Copenhague en Ligue Europa…
Oui, et c’est important. Le seul problème, c’est que depuis deux mois on joue tous les trois jours. Ceux qui font le calendrier n’ont jamais joué au foot, ce n’est pas possible ! D’accord, nous sommes des professionnels mais il y a un truc qui s’appelle le corps, et tu ne peux pas être à 100% tout le temps. C’est pareil pour toutes les équipes, dont Bordeaux. Ceux qui font les calendriers restent dans les bureaux et ne pensent jamais aux joueurs.

L'interview décalée… E.Cissé

Edouard Cissé, après Nancy et Copenhague, vous enchaînez par le PSG. Encore une semaine chargée ! Vous n'en avez pas un peu assez de l'accumulation des matchs ?
Regardez-moi ! Je suis vraiment très fatigué : j'ai des cernes. Je suis vraiment très fatigué mais le fait de gagner met du baume au cœur. Ça fait du bien.

Avec la répétition des matchs, ne trouvez-vous pas que le Clasico perd de son impact, de sa magie ?
Il y a de ça aussi. Ce qui est bien pour enlever la pression négative, c'est qu'il y avait ce match jeudi qui permet de calmer pas mal de choses. Et dès vendredi, on se tournera vers ce match de dimanche.

Est-ce qu'il vous arrive de penser dans des semaines comme ça à vos débuts de footballeurs à Billère ?
Quand j'ai commencé le foot, je ne pensais pas devenir professionnel. Je pensais juste à m'éclater avec mes potes. On avait en plus l'habitude de perdre régulièrement donc très vite, je me suis rendu compte que le plus important était de participer. Ça m'a embêté quand même de perdre autant mais la joie et l'état d'esprit qui régnaient à Billère, avec les potes dans ces vestiaires, m'ont permis de comprendre que le foot est magique.

« Deux paires de protège-tibias : une devant, l'autre derrière »

Il paraît que vous avez appris la gagne véritablement en bas de votre immeuble avec les autres gosses du quartier...
Si tu perdais, tu te faisais chambrer. Quand j'ai déménagé gamin, je suis arrivé dans une petite résidence où il y avait pas mal de gars qui aimaient le foot. Il y avait des petits challenges en bas et il valait mieux être le plus fort ou, du moins, le moins bidon. J'ai appris à apprendre la gagne à ce moment-là. Il valait mieux être dans la peau du vainqueur que dans celle du numéro deux ou trois.

Vos coéquipiers de Billère de l'époque disent que vous étiez très bon techniquement et que vous aviez pris l'habitude de jouer avec deux paires de protège-tibias. Est-ce vrai ?
Oui, c'est vrai. A un certain niveau, en district, il y avait quand même pas mal de bûcherons. J'étais surclassé et si j'étais relativement grand, j'étais frêle. Donc on me chicotait les mollets. La seule solution que j'ai pu trouver était de porter deux paires de protège-tibias : une devant, l'autre derrière. Comme ça, je pouvais jouer sans me soucier des coups que je pouvais recevoir.

Vous avez été repéré par le FC Pau. Pourquoi avoir choisi le FC Pau et pas la JAB de Pau, davantage connu car club de la famille Larqué ?
Parce qu'à l'époque, le FC Pau était le meilleur ! Et parce qu'ils m'ont dragué d'une façon qui fait que j'ai succombé. Je suis allé au FC Pau avec qui j'ai appris à connaître le niveau national avec les moins de 17 ans nationaux. Là, j'ai commencé à taper dans l'œil de certains centres de formation.

Le Guen : « Tu n'es pas là pour prendre des photos »

Quand on est grand, sportif et qu'on vit à Pau, il paraîtrait naturel d'aller vers le basket, non ?
A un moment donné, le choix n'a pas été évident. En 1992, à l'époque de la fameuse Dreamteam américaine, je passais plus de temps sur les playgrounds du Palais des Sports que sur le terrain de foot. Pendant deux ans, j'étais même dopé au basket. Mais après, j'ai choisi le foot parce qu'au niveau de la taille, c'était plus raisonnable.

Après des débuts en National, quand intervient le déclic qui fait qu'on pense pouvoir jouer un jour en L1 ?
Le déclic ? Je ne sais pas. Il y a eu un ami, le directeur sportif de l'époque Richard Landa, qui avait des contacts avec le milieu professionnel et donc Paris, via Jean-Michel Moutier. Le vrai déclic vient de là. Pour la première fois, je prends l'avion, je vais à Paris et j'arrive au Parc des Princes dans les bureaux de Denisot. Là, Raï passe et dit bonjour. Je me dis : « Pas mal ! » Raï, j'avais l'habitude de le voir à la télé. Tu vois ensuite Paris pour la première fois du haut de tes 18 ans. Ça te fait rêver et tu te dis que ça peut être pas mal. Et après, quand je suis redescendu à Pau, je ne pensais qu'à ça. La folie.

Et vous avez intégré le meilleur PSG possible...
C'était encore le PSG de Michel Denisot avec Raï et Simone, tous ceux qui ont fait du PSG un PSG conquérant avec cinq demi-finales de Coupe d'Europe consécutives. C'était quelque chose ! Une valeur sûre. J'atterris dans un groupe comme ça et c'est extraordinaire. C'était un rêve. Après, j'ai eu un autre déclic au bout du premier mois. J'ai arrêté de rêver et je me suis dit qu'il y avait quelque chose à faire. Je me suis alors dit : « Ça peut être ton métier. » J'ai eu les conseils de certains anciens comme Paul Le Guen, Vincent Guérin, Laurent Fournier ou Alain Roche. Ils m'ont dit : « Tu n'es pas là pour prendre des photos. »

« Abriel me demandait même des autographes »

Et vous avez arrêté la visite de Paris pour jouer la Ligue des Champions très vite, sans la formation qu'ont reçue les Anelka et autres Abriel. Au lieu d'être jaloux de vous, ils vous ont accepté comme un des leurs...
Oui, Fabrice me demandait même des autographes. Mais ça s'est super bien passé. Même si eux étaient formatés pour le haut niveau, ils étaient fiers qu'un de leurs potes jouent avec les pros. C'était un peu leur rêve aussi. Fabrice, je le connais depuis treize ans et il n'y a jamais eu de jalousie. Il a toujours été derrière moi. Pareil pour Nicolas Anelka, Didier Domi... Fabrice a toujours été derrière nous : ça lui a donné la force de continuer alors qu'il a eu un chemin un peu particulier. Il a pris les itinéraires bis mais il arrive à bon port au bon âge. Ça aussi ça m'a motivé. Je me suis dit que je ne suscitais pas la jalousie des gars et j'ai vu dans le regard de certains de mes équipiers, qui n'avaient pas la chance de jouer en pro, que ce que je vivais était extraordinaire. Un privilège ! Et à chaque fois, je respectais ça.

Sans tomber dans le cliché du Provincial qui monte à Paris, passer du boulevard des Pyrénées à Pau aux Champs-Élysées dans la Capitale, il y a quand même un danger de dégoupiller...
Je m'étais accordé trois mois. Pendant les trois mois, il y avait juillet-août puis en septembre, j'ai commencé à faire des bancs. A un moment donné, ce n'était pas évident. Mais Joël Bats m'a pris à part et m'a dit : « C'est bien, tu en as bien profité mais maintenant, tu es sur l'itinéraire bis. » Cette métaphore a suffi. Fin septembre, j'avais fait le tour et j'avais suffisamment dégoupillé. Là, je me suis remis dans le droit chemin. J'en ai profité ensuite car je ne suis pas un Saint mais j'ai su faire la part des choses pour profiter quand il le fallait.

Pourquoi ce besoin de dégoupiller ? Il n'y avait pas de fêtes étudiantes à Pau quand vous étiez à la fac en Sciences-Eco ?
Il y en avait mais ce n'était pas le même niveau. Il y en avait dans le quartier du triangle à Pau où on faisait les « JVS » : les « jeudi, vendredi, samedi »… C'était assez fun. Mais quand tu arrives à Paris, le niveau est assez élevé quand même ! Tu te rends compte que tu peux faire le lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et même dimanche. J'ai un peu dégoupillé mais c'est normal. C'est le cliché : quand tu es de Pau, tu regardes tous les jours Paris sur la carte météo de Catherine Laborde. Tu regardes le temps qu'il va faire à Paris. Y aller, c'était assez fun et les Champs-Élysées, c'était magique aussi...

« Je suis un fils, un mari, un père »

Si vous avez su arrêter la fête au bout de trois mois, c'est que votre entourage vous l'a aussi permis...
Heureusement parce que j'y serais encore.

La famille, pour vous, c'est un thème important. Vous parlez sans arrêt de vos parents, de votre épouse, de vos enfants alors que d'autres n'abordent jamais ce sujet...
J'ai peut-être besoin de rappeler aux gens qu'on est footballeur, qu'on a la chance de faire ça... Mais comme me le disait mon père, le plus important, c'est d'avoir une famille, d'avoir des enfants. Quand j'ai connu ça à 24 ans, je me suis aperçu que je suis footballeur deux heures dans la journée et que le reste du temps, je suis un fils, un mari, un père. Ça m'aide à être fort sur le terrain et à relativiser beaucoup de choses. C'est un beau métier mais ce n'est pas toujours évident. Ça m'aide. La famille est primordiale.

On oublie souvent que derrière le footballeur se cache un homme, un père... Là avec une série de matchs rapprochés comme ça, plus les vacances scolaires, votre femme doit assurer...
Sans vouloir me jeter des fleurs, je suis aussi un papa moderne. J'essaie de l'aider. Quand on n'a pas entraînement le matin, je dépose les puces à l'école. Ça veut dire se lever à 7h00 : il faut assumer. Mais après à 9h00, quand tu as déposé tout le monde, tu as un gros coup de barre. Et ta journée en prend un coup. Mais je le fais. Ça m'aide à me rendre compte que je suis un footballeur mais que je ne suis pas que ça...

« Je vais traîner aux alentours des Bleus s'il manque un joueur »

Dans votre carrière, vous avez réussi à atteindre les plus hauts sommets...
Sauf la Coupe du Monde quand même...

La Coupe du Monde justement...
Pour 2010, je pense que c'est mort. Je déconne...

Vous avez déclaré qu'un de vos rêves était de découvrir l'Afrique du Sud. Mais pour faire un safari...
(Rires). Je vais aller en Afrique du Sud, au Parc Kruger, et je vais traîner aux alentours des Bleus. Comme ça, s'il manque un joueur, je pourrais dépanner. Mais l'Afrique du Sud, c'est beau...

Pour continuer avec les Bleus, en 2004, n'avez-vous pas regretté de n'avoir pas porté les couleurs de la JAB de Pau ? Jean-Michel Larqué aurait alors sans doute demandé à son pote Jacques Santini de prendre un ancien de sa maison…
En 2004, c'était pas mal. Après ma saison à Monaco, c'était le moment propice. Mais il y avait du beau monde en place à mon poste. Au final, il ne faut pas avoir de regrets parce que quand j'aurais pu y aller, le coach Deschamps était là et bien en place. Après, Pat Vieira a pris la succession. Et Makelele est arrivé. Quand il y a enfin eu une place de libre, j'avais 26-27 ans et ce n'était pas évident. Tu prends des plus jeunes. Donc je ne regrette pas car devant moi, il y avait des sacrés morceaux. Ceux qui étaient là étaient vraiment très forts.

« On s'est dit qu'on était de gros escrocs »

Vous vous êtes rattrapé en club...
Ça va, ça aurait pu être pire.

Avec toujours en 2004 cette finale de Ligue des Champions : votre meilleur souvenir et en même temps la plus grosse déception...
C'est la plus grosse émotion et la plus grosse déception. Mais je me rends compte que c'est beau quand je vois que TF1 nous a interviewés pour le journal de 20h00. TF1, c'est le JT ! La plus grande déception, ce n'est pas sur le coup, c'est après. J'étais quelques mois après avec Pat Evra et je lui disais : « Tu te rends compte, ce qu'on a fait, c'était énorme. » On a fait une liste ensemble de supers joueurs qui n'ont jamais fait de finale de Ligue des Champions. On s'est alors dit qu'on était de gros escrocs. Là, on s'est rendu compte qu'on avait joué une finale et on a eu la déception. Trois mois après, on s'est dit qu'on est passé à côté de quelque chose d'extraordinaire. Même là, je me dis que ça aurait pu être énorme. On voit la différence entre gagner et juste être finaliste...

Ce qui était énorme, c'était l'ambiance dans cette équipe : il y avait des escrocs, des « boîteurs »...
Il y avait tout. C'était un peu comme les Sept Mercenaires. Le premier jour où je suis arrivé, je me suis : « C'est quoi cette équipe ? » Ça me faisait penser aux années folles de Billère quand on ne se prenait pas la tête. Mon premier match, je me suis dit « Comment ça peut se passer, ce n'est pas possible. » Mais les mecs, à Monaco, dès qu'ils mettaient le maillot, ils étaient conditionnés pour aller chercher la victoire. Tout le monde savait ce qu'il avait à faire et ça se passait hyper bien. Et toute l'année, ça s'est passé comme ça. On gagnait. Je suis arrivé à la meilleure période. Le groupe était ensemble depuis deux ans, il y avait un vécu. Je me suis fondu dans ce groupe avec une facilité déconcertante. Fernando Morientes ne parlait pas français et au bout d'un mois, il parlait la langue et était un bout en train alors qu'il est relativement timide ! C'était vraiment un grand moment. Tu te dis que tu aimerais en connaître d'autres des années comme ça.

« Si je pouvais, j'aurais pris les trois maillots »

Pour revenir à la sélection, vous êtes métis. Et donc la question qu'on se pose est la suivante : « La sélection basque ne vous a jamais contacté ? »
Non. Mais j'ai failli aller à la Real Sociedad. J'avais visité les installations mais Paris a mis son veto. Ça aurait été un beau clin d'œil pour ma maman qui est basque d'avoir signé là-bas.

Aujourd'hui, c'est le Sénégal, le pays de votre papa, qui vous demande. Mamadou Niang et Souley Diawara vous saoulent pour que vous les rejoigniez...
Si je pouvais, j'aurais pris les trois maillots : basque, français et sénégalais. Mais je prends ça comme une énorme fierté. C'est un choix pas évident à faire. Le Sénégal, ça fait pas mal de temps qu'il s'intéresse à moi. Depuis 2003-2004… C'est une réflexion. J'ai 31 balais et je suis un peu vieux aussi... Il faut penser un peu à la famille, aux filles. J'essaie d'être performant avec mon club. Quand je vois Gaby Heinze qui doit se taper des missions, Souley, Mamad... Les temps de repos, il n'y en a pas énormément. Il faut aussi prendre ça en compte.

Evoquons vos temps de repos : vous êtes plutôt ciné, lecture, musique, famille ?
Je greffe ma famille aux temps de repos. J'emmène mes enfants au ciné, ma femme m'entraîne à des expos de peinture. Je suis relativement cool. Les petits DVD, je ne fais plus trop car je préfère emmener mes enfants au cinéma. La grande toile, c'est sympa.

Vous allez voir quoi ? Alvin et les Chipmunks ?
Non, je ne l'ai pas fait mais j'ai vu la Princesse et la Grenouille... C'est sympa. Une princesse black ! C'est bien vu que mes filles sont métisses : ça montre que tout peut arriver.

« Abriel, c'est plutôt la Compagnie Créole »

Au niveau musique, il paraît que vous êtes très reggae...
J'aime bien le reggae mais je me rends compte que j'aime tout en fait. Je m'élargis un peu : j'écoute toute la black-music, avec du blues et du jazz. Mais je ne suis pas aussi expert que Fabrice Abriel qui paraît-il écoute du jazz. Ça, ça a été une grande surprise d'apprendre ça. Souley ne comprend pas ça. Mais moi aussi ça me surprend. Fabrice, c'est plutôt la Compagnie Créole, le zouk...

Les fringues, c'est aussi une passion pour vous. Vous avez refait votre garde robe en montant à Paris. Il y a une boutique, « Chez Colette », qui vous connaît bien...
Je suis un aficionado. J'aime bien tout ce qui est mode urbaine et « Chez Colette », tu trouves un peu de tout. Je fais de la pub : j'espère qu'ils vont faire des discounts, -20 ou -30 % s'il vous plaît. C'est fun et tu trouves de tout : des gadgets, des livres sur la culture de la rue... Il y a aussi des DJ barrés qui sortent des sons pas mal.

Le dernier son qui vous a marqué ?
Bizarrement, c'est à New York : c'est DJ Ruckus, du rap « chelou » avec des consonances technos.

« Londres, c'est pas mal »

Les fringues à Paris, le son à New York. Et à Marseille, vous conseillez quoi ?
A Marseille, j'ai découvert le Vieux Port et le Stade Vélodrome. Je n'y vais que pour ça car j'habite sur Aix. Sinon, il y a la Commanderie, c'est pas mal... Je n'ai pas trop l'occasion d'aller à Marseille.

Vous ferez comme pour Londres, où vous avez vécu un an : vous découvrirez la ville quand vous n'y jouerez plus...
Exactement, Londres, c'est pas mal. Je n'y vais pas suffisamment à mon goût mais je suis tombé amoureux de cette ville, au niveau de l'énergie que ça dégage. C'est vraiment un mix entre New York et Paris, deux villes que j'adore. A Londres, tu peux t'habiller tout en rose, on ne va pas te calculer. Tu es libre et tout est possible. Tu n'as pas quelque chose au-dessus de ta tête qui te dit que tu ne pourras pas y arriver. Tu as cette sensation que tout est possible.

Istanbul, c'est une ville qui vous a plu également. Ce brassage des cultures, des religions...
Oui, de par ma vie, je suis métissé alors j'aime bien tout ce qui se mélange. Là-bas, tu as la vieille ville avec les Mosquées d'un côté et d'un autre côté un Istanbul super moderne avec des buildings qui te rappellent New York. Ça se mélange. Tu as des voitures de grand luxe qui croisent des voitures pas possibles avec un tendeur pour tenir le pare-choc. J'adore, je trouve ça fun.

« A la fin côté conduite, j'étais un vrai Turc »

Vous qui aimez les belles voitures, où la circulation a-t-elle été la pire pour les carrosseries ? Istanbul, Londres, Paris ou Marseille ? Le plus dur, c'est à Londres. A Istanbul non car tu fais ce que tu veux : rond point à contre-sens, bande d'arrêt d'urgence. J'y ai passé deux ans : à la fin, côté conduite, j'étais un vrai Turc ! Je me suis bien intégré. Là-bas, il doit y avoir un permis mais je ne suis pas sûr que tout le monde l'ait. Je ne voyais pas de flic, c'est top...

Il paraît que la circulation, c'est quelque chose. Ça vous a même obligé à retourner vivre à l'hôtel...
Quand je suis arrivé, on m'a parlé du Bosphore, leurs Champs-Élysées... C'est le fleuve qui sépare les deux continents, Europe et Asie. Je voulais en profiter. Il y avait un super appartement qui avait été laissé libre par un ancien coach (Jean Tigana, ndlr), avec une super belle vue. C'était calme. Je l'ai visité en juillet-août, quand tous les Stambouliotes sont dans le sud à Antalya. Et quand j'ai commencé à emménager, autour du 25 août, avec le retour de tout le monde, le trafic a repris. J'avais l'impression parfois qu'ils étaient dans mon salon. J'avais une super belle vue mais ça faisait trop de bruit. Après deux mois, je suis allé à l'hôtel pendant trois mois le temps de trouver un endroit plus calme. Que j'ai fini par trouver d'ailleurs. De l'autre côté de la ville.

Et là-bas, vous avez gagné des titres...
Oui, il y a une phrase de Jo Bats qui me disait tout le temps : « Il y a une chose à la fin dont on se souvient : ce sont les titres ! » Bon, pour être honnête, il y a aussi un peu le compte en banque mais le palmarès, ça compte ! La Turquie, c'était beau mais c'était surtout la première fois que je devenais champion de mon pays. C'était top. Surtout que ça faisait un moment que Besiktas ne l'avait pas été. Tu gagnes la Coupe derrière... C'était fou. La Taksim Square, la place principale de la ville, était noire et blanche. C'était extraordinaire.

Vous souvenez-vous des paroles de la chanson que le public du Besiktas vous avait composé là-bas ?
Mon nom, c'est Cissé. Et là-bas, « Ciksé », ça veut dire « niquer ». Donc ils avaient une phrase qui disait : « Il vient de France, c'est le nouvel aigle et il va venir niquer Fenerbahçe ».

C'est pas tellement le style de paroles de Bob Marley...
Non mais ça rendait bien quand tout le stade chantait ça. C'était fun et sympa.

Olivier DE LOS BUEIS

Heinze : «Ce n'est pas la guerre»


Gabriel Heinze va revenir pour la première fois au Parc des Princes, dimanche avec le maillot de l'OM sur le dos.

Avant la réception de Copenhague, jeudi en Ligue Europa (3-1), Gabriel Heinze a pris les devants pour venir répondre aux nombreuses questions déjà présentes dans les têtes sur le Clasico de dimanche entre l'OM et le PSG. L'Argentin, qui a passé «trois années formidables» à Paris, revient pour la première fois au Parc des Princes, depuis son départ en 2004. Il dit ne pas appréhender son retour dans la capitale.

« L'important, c'est que l'OM gagne à Paris »

«Les supporters parisiens doivent comprendre que je dois maintenant me concentrer au maximum pour l'OM et donner le meilleur de moi même pour gagner ce match avec mon club, a-t-il déclaré. Je connais l'importance de cette rencontre mais ce n'est pas moi Gaby Heinze qui vais jouer contre Paris, c'est l'OM qui va jouer contre le PSG. Je ne regarde pas ce qui se passe à côté. Tout ce que je sais c'est que le stade sera plein et que c'est formidable de jouer des matchs comme ça. Dimanche, l'important, c'est que l'OM gagne à Paris pour continuer la bonne série en championnat.»

«Leurs mauvais résultats me font mal parce que le PSG, c'est une équipe que j'ai dans le coeur aussi.»

Même s'il porte aujourd'hui le maillot adverse, Heinze reste toutefois très attaché au PSG. «Je suis à Marseille mais leurs mauvais résultats me font mal parce que le PSG, c'est une équipe que j'ai dans le coeur aussi.» C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il espère que tout se passera bien, aussi bien sur le terrain qu'en tribunes. «Ce n'est pas la guerre. C'est un match de football qui dure 90 minutes et tout le monde veut profiter de ce match, a-t-il dédramatisé. A 23 heures il n'y aura pas de mort. Il y aura une défaite, une victoire ou un match nul et c'est tout. Puis dans six mois, un autre Clasico reviendra. Il ne faut pas l'oublier.»

PSG - OM : Heinze et Cissé ne sont plus les bienvenus

Les supporteurs parisiens réserveront un accueil « chaleureux » aux deux anciens du PSG, devenus marseillais l’été dernier.

Ils ont connu tous les deux à différentes périodes l’incroyable série de neuf matches sans défaite des Parisiens face à l’ennemi marseillais de 2002 à 2005. A tour de rôle, ils avaient déclaré leur amour éternel pour les couleurs rouge et bleu. « Objectivement, je ne pourrais pas », répondait Edouard Cissé dans les colonnes de France-Football à une question sur un transfert éventuel à l’OM.

De son côté, Gabriel Heinze a affirmé à plusieurs reprises qu’il ne pouvait jouer qu’au PSG s’il était amené un jour à revenir en Ligue 1 après ses passages à Manchester United et au Real Madrid. Le 31 juillet dernier, l’international argentin trahissait sa promesse en paraphant un contrat de trois ans en faveur du club olympien. Il avait été imité quelques semaines auparavant par son ancien compère parisien, Edouard Cissé.


Les deux joueurs ont disputé le match aller au Stade-Vélodrome et les Marseillais l’ont emporté sur la plus petite des marges sur une tête de… Gabriel Heinze. Le match retour de dimanche s’annonce explosif avec le retour de ces deux anciens et celui, plus anecdotique, de Fabrice Abriel. Formé à Paris, l’un des meilleurs amis de Nicolas Anelka n’a joué que deux petits matches avec le club de la capitale. Il devrait être épargné par ses anciens supporteurs qui ne rateront pas Heinze et Cissé. Le premier a énormément déçu les fidèles du Parc des Princes. Ils pourraient réserver à l’Argentin l’accueil haineux subi par Fabrice Fiorèse en 2004. L’ex-Parisien avait été hué tout au long de la rencontre. Il était protégé par des boucliers pour tirer les corners et éviter tous les objets lancés par des supporteurs enragés.

« Il me donne envie de vomir »

En 2006, les retours de Modeste M’Bami et Lorik Cana avaient été accompagnés des habituels sifflets et d’une banderole pleine de poésie : « Déhu, Fiorèse, M’Bami et Cana, la liste des putes s’allonge. Anigo, ouvre ta maison close. » Heinze doit s’attendre au pire car la frontière entre l’amour et la haine est souvent mince. « Ça me fera mal si les supporteurs du PSG me sifflent », a déclaré cette semaine l’Albiceleste sur les ondes de RMC. Dans les travées du Parc, Heinze est attendu d’un pied ferme.

« On va le huer comme jamais. Il a marqué au match aller et il ne s’est même pas retenu. Il me donne envie de vomir. Son retour est encore pire que celui de Fiorèse car “Gaby” était notre idole. Il avait le droit de dire non à l’OM. Il n’a pas de fierté ce mec », lance Sam, 31 ans, membre des Authentiks, un groupe de supporteurs proche de la tribune Auteuil. Son copain Laurent, 26 ans, se penche sur le cas d’Edouard Cissé : « Il est mauvais et il ne jouera pas de toute façon. S’il joue, on aura plus de chances de gagner (rire). Il ne nous a même pas marqués ce joueur. Sa signature à l’OM est passée en douceur. » Pas sûr que ses retrouvailles avec le Parc se déroulent sans anicroche.

Fiorèse : «Un regret énorme»


Si le retour de Gabriel Heinze pour la première fois au Parc des Princes, dimanche avec l'OM, sera l'un des centres d'intérêt du Clasico, celui de Fabrice Fiorèse quelques années plus tôt avait déjà fait couler beaucoup d'encre. Parti en 2004 du PSG pour Marseille, le joueur avait ensuite été la cible n°1 des supporters parisiens lors de son premier retour dans la capitale. «J'ai vraiment senti la haine», se souvient-il samedi dans Le Figaro.

«Quand je me promène aujourd'hui à Paris, des personnes me disent qu'on n'a pas trouvé mieux sur le côté droit.»

Pour autant, a-t-il des regrets aujourd'hui d'avoir quitté Paris pour l'ennemi juré ? «J'aurais regretté de ne pas aller à Marseille car c'est un club qui me faisait rêver dans les années 1990, explique-t-il. Mais avec du recul, c'est un regret énorme d'avoir rejoint le club olympien à ce moment-là car j'étais en haut de l'affiche avec le PSG et je suis retombé dans l'anonymat à l'OM. (...) D'ailleurs, quand je me promène aujourd'hui à Paris, des personnes me disent qu'on n'a pas trouvé mieux sur le côté droit de l'attaque depuis mon départ.»

Aujourd'hui retraité après une fin de carrière passée en Ligue 2 (Amiens et Troyes), Fiorèse regrette aussi surtout de ne pas s'être entendu avec l'entraîneur de l'époque, Vahid Halilhozdic, à l'origine de sa fuite vers la Cannebière. «Tout allait bien, sauf avec le coach. Mais je ne suis pas rancunier. Lui, oui apparemment. Je suis tombé sur lui par hasard à Courchevel quatre mois après mon départ, raconte-t-il. Par l'intermédiaire d'un serveur, je lui ai offert trois coupes de champagne. Il les a bues mais ne m'a pas remercié.»

Halilhodzic limogé

Vahid Halilhodzic a été limogé de son poste de sélectionneur de la Côte d'Ivoire, a annoncé le président de la Fédération ivoirienne (FIF), Jacques Anouma, samedi à la télévision nationale. «J'ai mis fin ce samedi à 13H00 au contrat de Vahid Halilhodzic parce que l'un des objectifs qui lui ont fixés n'a pas été atteint : celui de remporter la Coupe d'Afrique des nations 2010», a-t-il expliqué.

Si aucun nom n'a officiellement été avancé pour sa succession, Jean-Marc Guillou a déjà fait savoir qu'il était intéressé par le poste, tandis qu'Eric Gerets a, de son côté, révélé avoir été approché par les dirigeants ivoiriens, sans pour autant donner suite à leurs avances. De source néerlandaise, un accord aurait déjà été trouvé avec Guus Hiddink afin que l'ex-sélectionneur russe dirige la Côte d'Ivoire à la Coupe du monde. Cet accord ne remet pas en question la mission qu'Hiddink a acceptée auprès de la Turquie. Elle débutera à la rentrée.

Dans un entretien accordé au Parisien de dimanche, Luis Fernandez, ancien joueur et coach du Paris-SG, n'y va pas de main morte avec le club de la capitale. «Le PSG a été petit avec moi», déclare notamment celui qui fêtera son jubilé ce dimanche même à Cannes, 17 ans après avoir raccroché les crampons. Et c'est sur ce point que le bât blesse. Celui qui a mené le PSG à la victoire en Coupe des Coupes, en 1996, aurait aimé faire ce jubilé au Parc des Princes. Mais il n'a pas trouvé d'accord.

«J'ai souvent demandé de le faire au Parc des Princes mais je n'ai jamais eu de réponse, jure-t-il. Avant le match de Coupe de France PSG-Evian, je suis allé voir le président Leproux pour lui demander una aide. Je lui ai expliqué que tous les éventuels bénéfices seraient reversés à des oeuvres caritatives. Il me dit qu'il allait réfléchir. Finalement, le directeur de la communication m'a appelé pour me dire que le PSG ne peut verser que 5 000 euros car il a des gros problèmes de trésorerie. Ça m'a fait mal. J'ai refusé. Le PSG a été petit avec moi. Entre ce club et moi, c'est toujours compliqué».

Le plateau promet d'être riche, avec quelques anciennes gloires comme Simone, Nedved, Weah ou Francescoli, mais aussi une équipe d'anciens internationaux de 1984 et 98. Zidane en sera. «Il m'a fallu un simple coup de fil et j'ai eu son accord immédiatement, lance Fernandez. Quand on est grand, on le reste jusqu'au bout».

Zidane et Vieira font la fête à Luis
Luis Fernandez a fêté dimanche son jubilé en présence d'un large public aimanté par la présence des stars formées à l'AS Cannes, Zidane et Vieira en tête.

Zizou mais aussi Patrick Vieira sont venus à Cannes pour le jubilé de Luis Fernandez.(AFP)
Le Jubilé de Luis Fernandez a quasiment fait le plein, dimanche au soleil, en présence d'une quantité de pros l'ayant côtoyé comme joueur ou entraîneur, à Cannes, Paris ou ailleurs, avec en point d'orgue un match de gala au plateau «extraordinaire», selon Luis. «Je suis très ému, très heureux, très touché de célébrer mon jubilé ici, dans cette ville qui me tient à coeur, sur cette pelouse où j'ai connu beaucoup de joies. Merci d'être là», a dit Luis avant de passer le micro à Bernard Brochand, ex-président du Paris-SG aujourd'hui député-maire de Cannes.

«Zizou, Zizou», ont scandé les 10.000 spectateurs du stade Pierre de Coubertin quand "Yazid" a marqué de la tête, comme face au Brésil en finale du Mondial 98, le 3e but des... anciens Cannois, tous ceux que le jeune Zidane avait côtoyés au centre de formation de l'AS Cannes. Dans ce match d'ouverture, un Zidane en maillot bleu ciel, très affûté, a slalomé au milieu des amis d'un Fernandez excité comme aux plus beaux jours. Sur son côté droit, Luis a débordé, centré, tiré, mais aussi changé des joueurs et assuré le service d'ordre !

UN CARRÉ MAGIQUE HORS DU TEMPS AVEC ZIDANE, GIRESSE, FERNANDEZ... ET VIEIRA

«Patrick», a crié la tribune d'honneur quand Vieira, formé lui aussi à Cannes, est arrivé le long de la ligne de touche. Puis "Pat" a enfilé le maillot Bleu d'une sélection inédite France 1984-1998 et formé un carré magique hors du temps aux côtés de Zidane, Giresse et Fernandez, numéro 22. «Soyez bons, messieurs les arbitres. Vous savez ce qu'il vous reste à faire: à chaque fois que je tombe, vous sifflez !», a expliqué Luis à l'arbitre Claude Colombo.

Puis les fils de Luis, Johan et Romain, ont donné le coup d'envoi du match contre la sélection internationale entraînée par Luis Aragones. Dans l'équipe d'en face, deux Ballons d'Or, Nedved et Weah, et un Sonny Anderson intenable, auteur de trois buts en première période. Quand Vieira est tombé dans la surface, Luis s'est avancé et il a tiré le penalty. But de Fernandez, le dernier. Le score ? 9-3 pour le Monde. (récit de l'AFP)

Foot - L1 - Nice
Un mois pour Mabiala
Larrys Mabiala va manquer à Nice pour un mois. Le défenseur congolais a été victime d'une entorse de la tête du péroné avec distension des ligaments du genou droit lors du match de samedi à Lyon. Déjà touché à ce même genou le 19 décembre dernier à Grenoble, l'ancien Parisien n'avait que très peu joué depuis.

Luis Fernandez serait pressenti pour prendre les commandes de l'équipe d'Israël.
A en croire certains échos de la presse israélienne, Luis Fernandez (50 ans) serait en contacts avancés pour devenir sélectionneur de l'équipe d'Israël.

Luis Fernandez à la tête de la sélection israélienne

FOOT - Les médias locaux annoncent son arrivée imminente...

Alors qu’il devait s’engager avec le Maroc, Luis Fernandez pourrait finalement rebondir du côté d'Israël. L’ancien entraîneur du PSG est annoncé par plusieurs médias locaux comme le prochain sélectionneur de l’équipe nationale. Fernandez, qui a déjà entraîné par le passé l'équipe du Betar Jérusalem, a donné son accord de principe et négocie les termes de son éventuel contrat avec le président de la fédération israélienne de football Avi Luzon, dévoile le quotidien Yédiot Aharonot. Un salaire annuel de 400.000 euros est évoqué.

FOOTBALL – TRANSFERTS
Fernandez : « Aucun commentaire à faire »

Pressenti pour reprendre les commandes de la sélection d’Israël, Luis Fernandez refuse de confirmer les informations de la presse israélienne.
Selon les médias israéliens, Luis Fernandez négocierait sa venue comme sélectionneur d’Israël. Contacté par nos soins, l’animateur de Luis Attaque sur RMC refuse de confirmer la nouvelle. « Je n’ai aucun commentaire à faire, dit-il. Si certains veulent affabuler, ça les regarde. » A 50 ans, Fernandez a déjà dirigé un club israélien, le Betar Jérusalem de novembre 2005 à mai 2006. Il reste sur une expérience d’entraîneur au Stade de Reims et s’est porté candidat au poste de sélectionneur de l’équipe de France. Dans l’optique des qualifications à l’Euro 2012, Israël est engagé dans le group F avec la Croatie, la Grèce, la Lettonie, la Géorgie et Malte.

Cayzac : « Ils vont tuer le PSG »

Invité de Luis Attaque, l’ancien président parisien a appelé à la plus grande sévérité à l’égard des fauteurs de trouble, qui font planer un danger sur la survie du club.

Comment vivez-vous la situation délicate du PSG ?
C’est extrêmement dur, entre l’absence de résultats et des événements extra-sportifs dramatiques. On a l’impression de ne pas en sortir. Mais il ne faut pas se résigner. Ce club a des atouts et des fondations solides. Il faut se battre, comme le font très bien les dirigeants actuels.

Sentez-vous chez l’actionnaire majoritaire Colony Capital une envie de continuer et d’accorder plus de moyens ?
Pour réussir, il faut avant tout de la stabilité, ce qui est le cas des cinq ou six premières équipes du championnat. Colony a mis 80 millions d’euros et je ne suis pas sûr qu’il puisse mettre beaucoup plus d’argent aujourd’hui. Il faut donc ouvrir le capital. Mais trouver de nouveaux partenaires dans le contexte actuel, c’est très difficile. Et il faut absolument que Colony gagne la concession du Parc des Princes.

N’y a-t-il pas un risque de retrait si c’est le cas ?
Non. De toute façon, il se retirera un jour comme c’est le cas de tous les fonds d’investissement. Si Colony perd, le nouveau propriétaire va poser ses conditions et peut-être obliger le PSG à quitter le Parc. Je suis peut-être un supporter de base mais, pour moi, le PSG qui ne joue plus au Parc, ce n’est plus le PSG.

« Le PSG ne peut pas faire beaucoup plus »

Comment jugez-vous l’action du président Robin Leproux dans la tempête ?
Ce qu’il fait est courageux et intelligent. Ne pas faire appel sur un huis clos, c’est symbolique mais il a eu raison de le faire. Le PSG consacre cinq à six millions d’euros par an pour la sécurité. On ne peut pas faire beaucoup plus. Et il faut arrêter d’exciter les gens, comme M. Dassier (président de l’OM ndlr) en décidant de ne pas venir à Paris alors qu’il a assisté à toutes les réunions d’organisation du match. Je ne comprendrai jamais les gens qui mettent de l’huile sur le feu en des temps dramatiques. Le PSG a des torts mais il faut aussi nous aider un peu.

Le PSG est-il en danger ?
Oui, le Paris Saint-Germain est en danger. A la mort de Julien Quemener (aux abords du Parc des Princes en 2006, ndlr), j’avais déjà déclaré au perron du ministère de l’Intérieur que le club pouvait mourir. On avait réussi à l’éviter par des mesures. Là, c’est la même situation. Il faut continuer à communiquer avec les associations de supporters et être sans pitié avec les voyous qui viennent pour foutre la merde. Ils vont tuer le club. On doit pouvoir éradiquer ce fléau qui concerne une infime minorité des 40 000 spectateurs du Parc des Princes. Il faut aller plus loin dans la répression, sans jeter l’anathème sur tous les supporters du PSG. J’ai quand même l’impression que les pouvoirs publics ont compris aujourd’hui qu’il fallait passer à la vitesse supérieure et troquer l’homéopathie pour la chirurgie.

Foot - L1 - Rennes

J.Leroy, un an de plus

Le Stade Rennais l'a officialisé mercredi. Jérôme Leroy a prolongé d'une saison son contrat avec le club breton. Le milieu offensif de 35 ans est désormais lié aux Rouge et Noir jusqu'en juin 2011. «On est très content de cette prolongation», se réjouit Pierre Dréossi. Le manager général du club loue les qualités de son joueur, arrivé en Bretagne durant l'été 2007 : «Jérôme est un joueur très intéressant dans la gestion du ballon, dans la volonté de jouer. Il a une capacité athlétique au-dessus de la moyenne, il peut aider l'équipe encore pour une saison supplémentaire.»

Frédéric Antonetti, son entraîneur, abonde dans le même sens. «Il est mon relais sur le terrain, il comprend tout.» Leroy a disputé vingt-deux matches de Ligue 1 cette saison. Il a inscrit trois buts et délivré deux passes décisives.

Leonardo sélectionneur ?


Dunga ayant confirmé qu'il arrêterait de diriger le Brésil après la Coupe du monde (voir lien ci-dessous), les rumeurs commencent à aller bon train concernant sa succession. L'une d'elles mène à Leonardo (Photo Presse-Sports), l'actuel entraîneur de l'AC Milan. Questionné à ce sujet samedi, le technicien brésilien n'a pas voulu s'épancher sur le sujet. «Je pense seulement aux 11 matches qu'il reste à jouer, je ne pense à rien d'autre et je ne sais rien de plus», a répondu le coach rossonero à la veille de la réception du Chievo Vérone. En cas de succès, le Milan reviendrait à un point de l'Inter.

Digard et Diakité rassurés

Touchés aux adducteurs lors de la victoire de Nice au Mans, samedi (1-0), Didier Digard et Drissa Diakité devraient être opérationnels pour la réception du PSG à huis clos, le week-end prochain. Le milieu de terrain et le défenseur du Gym ont passé des examens rassurants ce lundi. Aucune lésion n'a été révélée.

Milan sur Yepes ?


Le Milan AC aime l’expérience. Les trentenaires ont d’ailleurs la belle vie en Lombardie.

Alors qu’Alessandro Nesta s’est flingué le genou, les dirigeants Rossoneri travaillent déjà sur le recrutement de la prochaine saison.

La presse italienne fait état d’un recrutement assez "exotique". En effet, Mario Yepes, ancienne gloire du Paris Sg, serait sur les tablettes du club coaché par Leonardo.

Le profil du Colombien correspondrait exactement aux demandes du coach brésilien. D’autant que Mario sera libre en juin prochain. Ah oui, détail important, Yepes affiche 34 printemps...

MF

Luis Fernandez : « INACCEPTABLE ET LAMENTABLE »

Joint au téléphone, Luis Fernandez s'est ému de la mort du supporter parisien, tabassé en marge du PSG-OM le 28 février dernier. L'ancien entraîneur parisien, qui connaissait la victime, ne peut accepter que des supporters d'un même club s'entretuent. Il appelle à l'union sacrée.
Luis Fernandez, votre réaction après l'annonce de la mort de Yann L. ?
Je suis triste. C'est un gros coup dur que l'on prend derrière la tête ce matin en se réveillant et en apprenant cette nouvelle. C'est difficile à accepter parce que c'est quelqu'un que j'ai eu l'occasion de rencontrer il y a une quinzaine d'années au cours de réunions de supporters. Il ne me paraissait pas du tout violent. Après… Une bagarre entre supporters, c'est vraiment regrettable et très dur. J'ai eu son père au téléphone trois fois et je me suis déplacé deux fois : c'est difficile d'apprendre ce matin que ce garçon est décédé.

En tant que personnage emblématique du club, avez-vous envie de lancer un appel au calme ?
Il faut prôner la prise de conscience et l'union sacrée. Il faut essayer de rassembler. Pour l'instant, il y a un deuil. Il faut attendre que cela passe. Après, c'est aux instances du football, aux dirigeants du Paris Saint-Germain et aux pouvoirs publics de faire en sorte que cela ne se reproduise pas à l'avenir. Il y a déjà eu un mort. C'est le deuxième et ça devient très délicat. Un problème très difficile sur lequel il faudra trouver des personnes pour s'asseoir, discuter et échanger. J'ai eu l'occasion de le dire plusieurs fois : je ne cautionne pas la violence. J'aime les supporters qui sont sains et qui vont au stade pour soutenir leur équipe. Des supporters du même club qui en arrivent à se battre entre eux, c'est inacceptable et lamentable.

Craignez-vous des représailles ?
J'ai eu son papa. Il ne souhaite qu'une seule chose : c'est que cela cesse. Même quand son fils était dans le coma, il me demandait comment on pouvait essayer de faire cesser cette violence gratuite et inutile. Son père souhaite qu'il n'y ait pas de représailles. Il voulait que la violence cesse alors que son fils était entre la vie et la mort… Maintenant, il faut faire en sorte dans les prochains mois de calmer tout cela. Je pense que le PSG va passer par des périodes difficiles et très délicates. Cela va être compliqué. Il faudra certainement savoir faire face et trouver une certaine unité. Dans le club et avec les supporters. Maintenant, que l'on fasse le deuil et que l'on respecte la mémoire de Yann. C'est un garçon que j'ai beaucoup apprécié. Mais après, il faudra vite se reprendre sinon, c'est la mort du club.

Foot - L1 - PSG
Le Guen: «Ce club est une pépite»

Invité jeudi du forum L'Equipe-SFR, qui sera diffusé sur L'Equipe TV à 19 heures, l'ex-entraîneur du Paris-SG Paul Le Guen déclare, dans l'actualité douloureuse du club de la capitale, que «bien sûr, ce club a un avenir». «Potentiellement c'est une pépite, un club formidable, y assure l'actuel sélectionneur du Cameroun. J'y ai passé dix ans, sept ans comme joueur et trois comme entraîneur. Je n'y serais pas revenu si je ne le ressentais pas.»

Dans cette émission, Le Guen clame sa fierté face au travail effectué entre janvier 2007 et mai 2010. «Quand nous sommes arrivés, le club était en difficulté. Quand nous sommes partis, le club était quatrième, cinquième. Je ne sais pas si on peut m'imputer la sixième place car les trois ou quatre derniers matches ont été un peu lâchés. (Durant sa présence), on fait un quart de finale de Coupe de l'UEFA, une finale de Coupe de France, on gagne la Coupe de Ligue. L'année dernière, compte tenu de note effectif, c'était une excellente saison.»

«Je suis fier, a poursuivi le Guen, des titres gagnés à Lyon mais plutôt fier aussi du parcours à Paris. Certains seront peut-être choqués mais je suis fier d'avoir tenu bon lors d'une année difficile avec un groupe fracturé, que le club n'avait pas réussi à renouveler après la première année. On le savait fracturé et il a fallu continuer avec...»

lequipe.fr

Yepes proche du Milan AC

Incroyable mais vrai, l'ex-parisien Mario Yepes est à deux doigts de rejoindre le Milan AC. Le défenseur colombien de 34 ans, en fin de contrat avec le Chievo Verone, devrait s'engager dans les prochaines heures malgré une proposition de prolongation de son club. Les Rossoneri, ça ne se refuse pas.

Le Guen « candidat à rien »

Paul Le Guen a accueilli jeudi avec beaucoup de détachement l'idée qu'il puisse devenir sélectionneur de la France après la Coupe du monde «Je suis sélectionneur du Cameroun, je vais disputer la Coupe du monde, je ne suis candidat à rien, on ne m'a rien proposé, a-t-il déclaré sur le plateau de L'Equipe TV lors du Forum L'Equipe-SFR. Je pense que je viens après bien d'autres» a-t-il ajouté dans une référence claire à Didier Deschamps et Laurent Blanc.

Au cours de cette même émission, Jean-Michel Aulas, qui avait fait de Le Guen son entraîneur à Lyon entre 2002 et 2005, a milité assez clairement pour la candidature de coach camerounais. «Si j'étais président de la fédération, j'irais voir ce qui se passe du côté de la Bretagne après l'expérience camerounaise. Il est l'un des meilleurs profils pour être sélectionneur de l'équipe de France.» PLG a retourné le compliment à son ancien boss dans un sourire. «Que Lyon gagne la Ligue des champions, qu'Aulas devienne président de la FFF et c'est réglé...» Il n'est pas interdit de comprendre, à la lecture de cette phrase, que le poste l'intéresse...

Je vais certainement me rendre en Israël ce week-end pour discuter avec les dirigeants de la fédération israélienne de foot, pour voir si on peut trouver un accord.

Pour l’instant, c’est bien avancé. J’ai envie de retrouver le terrain. J’avais dit il y a deux ou trois mois que quelque chose pourrait se passer. Mais je dois tenir compte de mes obligations professionnelles pour arriver à concilier pendant deux ans un travail de sélectionneur d’Israël et mes activités à RMC.

C’est un beau challenge à relever. Si ça se fait, j’aimerais que Tal Banin, mon ancien joueur à Cannes, soit mon adjoint.

Luis Fernandez à Tel-Aviv dimanche

Annoncé du côté du Mali puis du Maroc, Luis Fernandez pourrait bientôt devenir le nouveau sélectionneur de l'Israël. L'entraîneur, qui a coaché le Bétar Jérusalem durant la saison 2005-2006, va rencontrer le président de l'IFA, Avi Luzon, dimanche. C'est la Fédération qui l'annonce sur son site internet.

La sélection de Benayoun, Aouate, Ben-Haïm, Colautti ou du prodige barcelonais Assulin cherche un successeur à Dror Kashtan, démis de ses fonctions pour avoir manqué la qualification au Mondial 2010.

Yepes proche du Milan

En fin de contrat au Chievo Vérone, Mario Yepes, l'ancien défenseur de Nantes (2002-2004) et du Paris-SG (2004-2008) intéresse très vivement l'AC Milan rapporte L'Equipe, samedi. Le Colombien âgé de trente-quatre ans réussit une excellente saison sous les couleurs de la troisième meilleure défense de Serie A (vingt-huit buts concédés en 28 journées).

Wolfsburg songe à Houllier

Selon le bihebdomadaire sportif allemend Kicker cité dimanche par L'Equipe, Wolfsburg a ciblé Gérard Houllier pour succéder à Lorenz-Günther Kostner au poste d'entraîneur du champion d'Allemagne 2009 la saison prochaine. Ces derniers mois, rappelle le journal, le nom du DTN français avait déjà circulé au Bayern Munich, à Hambourg et au FC Cologne.

Luis Fernandez sélectionneur d'Israël

C'était dans l'air, c'est désormais officiel : Luis Fernandez est le nouveau sélectionneur de l'équipe d'Israël. La nouvelle a été officialisée ce dimanche lors d'une conférence de presse. «Je suis très heureux de revenir en Israël. Mon objectif est de qualifier la sélection pour l'Euro 2012. C'est une mission difficile mais je crois qu'on peut y arriver. Je donnerai le maximum et j'espère ne pas décevoir la Fédération», a confié Fernandez. L'ancien coach du PSG prendra ses fonctions pour le match amical contre l'Uruguay, le 26 mai.

Ankaragücü-Rothen: "Je reprends goût au jeu"





Après un peu plus de trois mois très difficiles chez les Rangers, Jérôme Rothen a atterri au dernier mercato hivernal à Anakaragücü, dans la capitale turque. "Ça se passe très bien. Je suis agréablement surpris par tout ce qui m'arrive, autant du point de vue sportif que point de vue humain, je reprends goût à jouer au football", a expliqué l'ancien monégasque dans Europe 1 Foot, lundi. À Ankaragücü, Rothen, qui appartient toujours au PSG, a retrouvé Roger Lemerre, l'ancien sélectionneur des Bleus (1998-2002). "Roger va bien, la langue nous rassemble plus facilement, on discute pas mal, concède Rothen. Il a eu une opportunité ici, et il donne tout pour remonter le club." Anakaragücü est actuellement 13e du championnat truc et compte moitié moins de points que le leader, Bursaspor (29 contre 58).

Foot - Eco
Messi fait sauter la banque

En plus d'être le meilleur sur le terrain, Lionel Messi est aujourd'hui le joueur le mieux payé au monde (33 millions d'euros annuels), selon France Football, qui dévoile mardi les « Salaires des Stars ». Il devance David Beckham (30,4), qui perd sa place de leader par rapport à l'an passé, et Cristiano Ronaldo (30). En Ligue 1, c'est Gabriel Heinze (4,5 millions d'euros annuels) qui succède à Karim Benzema, parti l'été dernier au Real Madrid. Le défenseur argentin de l'OM arrive en tête devant le Bordelais Yoann Gourcuff (4,4) et son compatriote Lucho Gonzalez (4,3). Enfin José Mourinho, coach de l'Inter Milan, redevient l'entraîneur le mieux rémunéré au monde (13 millions d'euros annuels).