Football Amateur, Le poumon du foot francais |
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Football Amateur, Le poumon du foot francais |
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Message
#1
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![]() Gourou Mazda Secte 100% Pur Porc ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 4,835 Inscrit : 11/01/2009 Membre no 279 Tribune : Non précisée ![]() |
Je m'étonne de ne trouver un topic sur le foot amateur, alors je le lance...
Enfin surtout pour parler de mon écœurement a voir le club de ma ville mourir ![]() le BRC, actuellement en CFA, pourtant champion de CFA la saison dernière, relégué par la DNCG, pour la X fois, ex champion de national aussi, ex club de D2, club centenaire, avec 500 licenciés, un stade couvert de 15000 places, une ville de 130000 habitants, qui jouait encore il y a peu l'om en coupe de france (perdu au peno) ce club va probablement déposer le bilan aujourd'hui, et donc mettre a la rue 500 jeunes, 105 ans d'histoire, et repartir de DH ... Cela suit aussi a la liquidation judiciaire du BBCD, équipe de proA de basket, et a la mort programmée également de l'ESBF, hand féminin ex championne d'Europe.... voila, je suis dég alors je le dis ![]() -------------------- RPA
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Message
#2
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 107 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 507 Tribune : Non précisée ![]() |
Je ne savais pas bien ou poster cet article, premier volet d'une serie de 4 sur les footeux français de l'étranger.
Citation Les expatriés du foot français : la vraie vie est (parfois) ailleurs LEMONDE.FR | 12.10.09 | 14h50 • Mis à jour le 12.10.09 | 15h16 A l'occasion du match de Ligue des champions entre l'Olympique lyonnais et le club hongrois de Debrecen, le 29 septembre, la France du football a découvert l'incroyable destin d'Adamo Coulibaly. Il y a trois ans encore, l'athlétique attaquant, natif de Noisy-le-Grand, jouait en 7e division, en région parisienne, et semblait bien loin de faire la "une" des quotidiens. Cariste de nuit chez Peugeot, celui qui arpente désormais les prestigieuses pelouses d'Anfield ou de Gerland pensait avoir atteint le sommet de sa carrière de footballeur en rejoignant le club de Poissy, en championnat de France amateur (CFA). Puis, à 26 ans, il est repéré par le club belge de Saint-Trond, et passe professionnel outre-Quiévrain. Et lorsque Debrecen le contacte, Coulibaly voit sa vie rêvée prendre forme. En empruntant les chemins de traverse, le voilà projeté dans le bain du haut niveau européen. L'histoire de Coulibaly n'est pas sans rappeler celles d'autres Français devenus des stars loin de chez eux. Ainsi de Vincent Laban, formé à Nantes et qui s'est épanoui dans le club chypriote d'Anorthosis Famagouste, ou d'Anthony Da Silva, dit Tony, défenseur français d'origine portugaise, formé au PSG et évoluant à Cluj (Roumanie). L'étranger serait-il une autre voie possible vers le professionnalisme pour les laissés-pour-compte des centres de formation français ? Les championnats étrangers de second rang constituent-ils un marché réaliste et prometteur pour ces jeunes joueurs ? "UN AUTRE CHEMIN VERS LE PROFESSIONNALISME" Pour Tony, le choix de l'expatriation s'est imposé naturellement, alors qu'il évoluait en CFA au PSG. En 2000, le club ne lui propose pas un contrat en adéquation avec ses attentes. Inspiré par les origines de son poulain, son agent lui trouve alors un débouché dans le modeste club portugais des Dragoes Sandinenses. Tony grimpe les échelons jusqu'à l'Estrela da Amadora (division 1) avant d'être sollicité par Cluj. Un club roumain alors inconnu, mais qui grandit vite. "Je pense que l'étranger peut s'avérer une bonne solution, mais pas n'importe où non plus. Il faut par exemple être assez mature et fort psychologiquement pour pouvoir s'imposer dans les pays de l'Est", déclare le natif du Creusot. S'il admet avoir choisi "un autre chemin", Tony refuse de penser qu'il n'aurait pas pu devenir professionnel sans l'expatriation. Mais il reconnaît que le choix de l'étranger lui a permis de goûter aux joies du haut niveau quand, en France, on ne lui propose que "le bas de tableau". Mais les contes de fées des Coulibaly, Laban et Tony peuvent aussi apparaître comme des cas isolés, et trompeurs sur l'opportunité d'un tel exil. Ainsi George Tournay, responsable de la formation à Lens, contredit l'ampleur du phénomène : "les exemples sont peu nombreux. Et puis, ils ne jouent pas dans de grands clubs européens". Pis, pour le technicien, le choix de l'étranger chez ces jeunes joueurs dénote une faiblesse mentale. "Certains jeunes des centres de formation coincent à un moment donné sur le plan psychologique et parfois l'expatriation peut être un moyen de se relancer. C'est la dernière chance de la dernière chance. Il y a une très grosse concurrence en France, peut-être moins à l'étranger." Le jugement de George Tournay est sans appel : "On peut se poser la question de savoir si, lorsqu'on joue en 3e voire 4e division en Angleterre, on a réussi sa carrière." UN EXIL SOUVENT DÉCEVANT Toujours est-il que la grande majorité des jeunes pensionnaires d'un centre de formation français échouent à passer pro. En moyenne, sur une génération de vingt aspirants, trois joueurs peuvent espérer signer en Ligue 1, trois en Ligue 2 ; les autres se retrouvent démunis. Difficile dès lors de reprocher à des jeunes ayant sacrifié une partie de leur adolescence de tenter à tout prix l'aventure professionnelle. Sylvain Tessier a fondé il y a 5 ans avec Franck Tichit Avenir Foot Management, une société d'agents sportifs. Il a travaillé pendant trois ans sur ce marché des "recalés" du centre de formation, avec l'étranger comme horizon. "Le niveau du football français est assez élevé, même dans les petites divisions. Les jeunes sortent des centres de formation et cherchent un débouché à l'étranger : D2 suisse, D1 ou D2 belge, Maroc, Algérie, Tunisie, Bulgarie..." Mais l'expérience révèle assez vite ses limites pour les agents débutants. "On ne travaille plus avec ces joueurs-là , trop d'énergie, trop de difficulté pour le rendement. Et puis, si un joueur n'a pas percé en France, pourquoi percerait-il à l'étranger ? C'est rare de parvenir à devenir pro à l'étranger sans avoir rien prouvé en France. La voie royale reste de signer pro en France après le centre de formation. Les destinations étrangères ne sont pas aisées". Depuis deux ans, la cible des agents est donc légèrement différente. "On s'occupe des joueurs "petite" Ligue 1 ou Ligue 2. Le parcours idéal pour nous c'est deux à trois saisons en Ligue 2, un contrat non-renouvelé et pas d'offres de clubs de Ligue 2. Le joueur peut alors rebondir à l'étranger, car il a déjà prouvé sa valeur." L'EXIL VERS LE MAGHREB Un nouveau marché tend également à se développer : les championnats du Maghreb. Et cela touche aussi bien les joueurs que les entraîneurs. Sylvain Tessier travaille avec Aziz Chafai, journaliste sportif marocain. Grâce à sa connaissance du terrain, ce dernier permet à l'agent sportif de travailler au Maghreb, et par ricochet avec le Moyen-Orient. "On commence à placer des joueurs français d'origine maghrébine dans les trois championnats en respectant généralement leur pays d'origine. C'est un moyen pour eux d'exister médiatiquement et cela constitue une sorte d'antichambre vers les riches championnats du Golfe", explique Tessier. Un joueur franco-algérien a également largement contribué à développer le phénomène, en montrant là encore l'exemple d'un destin exceptionnel. Originaire de la région lyonnaise et formé à l'OL, Khaled Lemmouchia est international algérien depuis mai 2008 et fait les beaux jours de l'ES Sétif depuis 2006. Sorti "nu" en 2001 du centre de formation lyonnais, il se résigne à écumer le niveau amateur après quelques mois de galères. Les modestes clubs de Moulins et de Lyon-Duchère lui permettent de rester dans le milieu, avant que le hasard ne le mette sur le chemin d'une connaissance... qui travaille pour la fédération algérienne de football. Sur ses conseils, il tente sa chance à Sétif. Malgré des débuts délicats, Lemmouchia s'accroche, et s'impose. "Mon exemple commence à ouvrir pas mal de portes. Des franco-algériens commencent à vouloir suivre mon parcours. Et financièrement, le championnat algérien devient intéressant." ANTICHAMBRE OU PURGATOIRE ? L'ascension de Khaled Lemmouchia pourrait d'ailleurs le conduire vers l'Afrique du Sud, puisque les Fennecs algériens sont en passe de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde, une première après 24 ans d'attente. De quoi donner des idées au jeune homme, des idées de retour, voire de revanche. Khaled Lemmouchia avoue sans détours son envie de retourner en Europe, et particulièrement en France. "J'ai des choses à me prouver. J'ai envie d'essayer, savoir si je suis capable d'évoluer à ce niveau." Une question le taraude sans cesse. "Pourquoi je n'ai pas réussi à signer pro à ma sortie du centre de formation ?" L'exil vers des championnats moins cotés serait donc un moyen pour ces joueurs de niveau intermédiaire de se construire la carrière pro qu'ils ont raté au pays. Mais pour beaucoup, le rêve est toujours le même : partir pour mieux revenir, en champion cette fois. Si le risque de l'expatriation est certain, ces jeunes footballeurs choisissent de plus en plus de croire en leur bonne étoile, de la suivre. En espérant que l'exil vers ces pelouses incertaines soient l'antichambre d'une réussite à venir plutôt que le purgatoire vers l'enfer d'un nouvel échec. Anthony Hernandez et Frédéric Roullier ![]() |
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