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![]() BEAST QUAKE 2.0 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 52,292 Inscrit : 16/11/2008 Membre no 2 Tribune : Viré du stade ![]() |
Postez ici tous les articles en rapport avec le club SANS commentaires. Faites un effort sur la présentation et la structure. Assurez-vous que l'article n'a pas déjà été posté.
Pensez à indiquer la source en dessous de l'article en question. Merci de ne pas poster les articles provenant de sites tels que maxifoot, football.fr ou autre blog. -------------------- "La potitique de Colony Capital, on peut la comparer à traverser la France sans prendre l'autoroute pour pas payer les péages mais en prenant les routes de campagne : au final ils vont arriver deux jours après, en ayant consommé deux fois plus d'essence avec la voiture défoncée par un sanglier." ElMagnifico
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 15,491 Inscrit : 27/11/2008 Lieu : 92 Membre no 4 Tribune : Viré du stade ![]() |
l'equipe.fr
Citation 28/11/2008 13:44
Foot - L1 - Rothen-Moulin devant la justice ? Suite à une mise en cause dans la presse de Michel Moulin, l'ancien conseiller sportif du Paris-SG, sous-entendant que c'est Jérôme Rothen qui aurait dévoilé l'affaire Sességnon aux médias, le milieu de terrain parisien demande au patron de Paru Vendu d' «assumer ce qu'il dit». Il a l'intention d'obtenir réparation devant la justice. «Ce n'est pas la première fois qu'il s'en prend à moi, nous a déclaré le joueur. Il n'est pas respectueux. Je ne veux pas faire de polémique mais j'envisage d'attaquer en justice puisque mon nom est cité clairement. Je dois voir avec mon avocat». - Ch. M. -------------------- "If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly
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![]() BEAST QUAKE 2.0 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 52,292 Inscrit : 16/11/2008 Membre no 2 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Rennes d’un soir Face au PSG, les Bretons ont une occasion en or de donner du relief à leur impressionnante série de 13 matches sans défaite. RENNES – de notre envoyé spécial permanent LA FRUSTRATION a fini par prendre le dessus. Elle trahit l’ambition qui les habite. Non, les Rennais ne sont pas rentrés satisfaits de Bordeaux (1-1) samedi dernier. Persuadés de ne pas avoir seulement perdu Olivier Thomert sur la pelouse girondine mais également le bénéfice d’une victoire qui leur tendait les bras, ils espèrent conclure novembre sur un quatrième succès en cinq sorties. Les Bretons ont un compte à régler avec eux-mêmes : l’unique point glané (en sept matches) lors des deux derniers mois de l’année 2007 avait ruiné la réputation de très solides outsiders qu’ils s’étaient forgée. Ça ne leur déplairait pas non plus d’entendre la France se réveiller demain matin en chantant leurs louanges. À l’image des Niçois, les Rennais sont partagés entre l’envie d’exister et celle de continuer à avancer dans l’ombre. Une grosse prestation face au très médiatique PSG en prime time sur Canal + peut servir leur notoriété. Pour le moment, ils épatent d’abord l’environnement local. « En ce moment, apprécie Jérôme Leroy, les gens d’ici sont contents de parler du Stade Rennais. Je ne sais pas si c’est le contexte économique, qui n’est pas facile pour eux, mais on a l’impression qu’ils se raccrochent à cela. Je suis arrivé à Rennes il y a un an et demi. Par rapport à la saison dernière, on sent qu’il y a un petit engouement et ça fait plaisir. » J. Leroy : « Il n’y aura pas mort d’homme… » Cette semaine, Nicolas Douchez a prudemment envisagé de passer les fêtes avec 30 points au pied du sapin. Au rythme où la troupe de Lacombe carbure, cette prévision pourrait vite exploser. Après Paris, Rennes, qui en compte déjà 26, terminera l’année en se frottant à Caen, Nantes et Lorient. Trois adversaires à sa portée. Justement, c’est peut-être le problème. Rennes rivaliserait avec Lyon s’il avait perdu la mauvaise habitude d’abandonner des points aux nécessiteux (Grenoble, 0-1 ; Le Havre, 1-1 ; Valenciennes, 0-0). Cette vieille lacune s’expliquerait-elle par un manque de pression préjudiciable ? « Ici, constate Leroy, on n’a pas de pression. On n’est pas à Paris ou à Marseille. Si on ne parvient pas à atteindre les objectifs, il n’y aura pas mort d’homme. Le club sera déçu, les supporters aussi, mais la pression sera moins forte que dans les autres clubs. » En attendant, la Ligue 1 a pris conscience de la force de frappe des Rouge et Noir. Il y a deux semaines, les milieux monégasques, Camel Meriem en tête, ont dépensé plus d’énergie à essayer de briser la baguette de Lemoine et de Leroy qu’à créer. « Quand on voit comment certains clubs, comme Toulouse (0-0) ou Nancy (0-0), nous abordent, on sait que l’on est attendus, indique Lacombe. On sent que l’équipe est crainte. Pour nous, c’était plus facile contre Bordeaux, car on savait ce que Bordeaux voulait faire alors que cette fois c’est Paris qui sait ce qu’il doit faire sur le terrain pour nous contrer. » Si l’on est toujours le gros d’un autre, Rennes l’est plus souvent qu’à son tour. Logique, car son impressionnant élan ne date pas d’hier. Au lendemain de la défaite à Lille (1-3), le 16 février dernier, Lacombe avait assisté dans le Nord à la naissance d’une équipe. Il l’avait fait savoir dans la foulée. Il avait vu juste. Sur les 26 rencontres de L 1 qui ont suivi, Rennes n’a perdu que deux fois et a engrangé 54 points. RAPHAËL RAYMOND Citation Paris,comme si de rien n’était Les Parisiens assurent que le scénario du match contre Santander (2-2) ne brisera pas leur élan en Championnat. PENDANT UN INSTANT, le spectre de la saison dernière a plané sur le Parc des Princes, jeudi dernier. Des passes pas assez appuyées, des lignes trop écartées, un engagement hésitant, les images d’un passé pas si lointain ont refait surface l’espace d’une bonne vingtaine de minutes contre Santander. L’égalisation espagnole d’une frappe lointaine, en pleine lucarne, venait alors confirmer des impressions désagréables. Mais non, assuraient les Parisiens à la fin de la rencontre et lors des jours suivants. Non, la dynamique instaurée depuis la victoire sur Lille (1-0) n’est pas ralentie. Et oui, le PSG aborde ce déplacement en Bretagne le moral intact, les ambitions conservées. À écouter Paul Le Guen, plusieurs raisons justifient cette confiance non entamée. D’abord parce qu’en Coupe de l’UEFA, jeudi, il avait composé une formation pas tout à fait « B » mais pas vraiment « A ». Ce soir, à Rennes, c’est ce qu’il considère comme « la meilleure équipe possible » qui sera alignée, celle qui avait battu Lille (1-0), Le Havre (3-1) et Lyon (1-0). Ensuite, l’analyse de la rencontre européenne n’inspire pas une inquiétude démesurée à l’entraîneur parisien. Il a vu des « erreurs individuelles », a décelé un « manque de réussite », mais pas un naufrage collectif. Enfin, les deux jours délibérément « axés sur la récupération » ont permis à l’ensemble du groupe de se requinquer avant ce qui ressemble à un virage dans ce Championnat. Vendredi matin, au lendemain du nul abandonné à Santander, Sylvain Armand confiait ainsi que les joueurs s’étaient parlé pendant le décrassage et avouait : « On s’est dit que le scénario de ce match ne devait pas empiéter sur nos bonsrésultats. Moi, je ne pense pas qu’il y aura de conséquences. C’est vrai qu’on avait le match en main et qu’il nous a échappé. Mais on a la capacité mentale pour se remettre. » Hier, son entraîneur pointait sur la même longueur d’onde. « On ne doit rien oublier, ni le match contre Santander ni ceux qui ont eu lieu avant. On peut s’appuyer sur des éléments de confiance depuis quelques semaines, mais j’ai aussi conscience que je dispose d’un groupe qu’il faut maintenir en alerte. » Le Guen n’a pas procédé à une mise en place lors de la dernière séance à huis clos, au Parc des Princes, privilégiant plutôt un toro et un travail de conservation du ballon. Mais il apparaît très probable qu’il alignera ce soir les six joueurs cadres n’ayant pas commencé le match de Coupe d’Europe (Camara, Makelele, Clément, Giuly, Sessegnon et Hoarau) et reformera son équipe type du moment. Celle qui a récemment dominé Lyon. La même qui soulève de grands espoirs dans la capitale. « On est ambitieux, c’est vrai, convenait Le Guen, hier. Mais on est aussi raisonnables. On a progressé, on a une meilleure assise, mais il n’empêche, on n’a pas une grande marge non plus. Je crois qu’on peut encore gagner dans la force mentale. Contre Rennes, ce serait d’ailleurs très utile. » Citation Quand Le Guen s’agace... PAUL LE GUEN ne veut plus parler de Jimmy Briand. Hier, lors de sa traditionnelle conférence depresse d’avant-match, l’entraîneur parisien a été soumis à des questions portant sur le profil technique de l’attaquant rennais, dont il avait fait une priorité de recrutement lors du marché des transferts. « Ce n’est pas mon rôle de parler de lui, amartelé Le Guen. Rennes n’a pas voulu s’en séparer, point final. Je l’ai appelé pour lui souhaiter une bonne saison et voilà. Moi, je parle de mes joueurs, de mon équipe. » Donc, pas de réponse sur le profil de Briand ? « Cette question ne m’intéresse pas », a-t-il coupé. – D. D. DAMIEN DEGORRE L'Equipe Citation Foot-L1- PSG - Le Guen : «Un manque de réussite» Paul Le Guen n'a pas semblé trop marqué par la défaite de son équipe dimanche à Rennes (1-0). L'entraîneur du Paris SG a été globalement satisfait par la prestation de ses joueurs, qui ont tout de même manqué de réussite. «On concède ce but dans notre période difficile, mais pour le reste, on a bien répondu face à une très bonne équipe, a-t-il déclaré. On a payé cher. On les a inquiétés, on a eu beaucoup d'occasions. Parfois, on a été maladroit, parfois on est tombé sur un très bon Douchez. Car pendant les trente premières minutes, sans avoir d'occasions franches, on maîtrisait. Et en seconde période, on a eu des occasions très nettes. C'est décevant. On a eu de la maladresse, mais aussi un manque de réussite. Il faut le dire.» Avec cette défaite, Paris manque l'occasion d'occuper seul la deuxième place. Le PSG, qui restait sur trois victoires, est sixième au classement. «Sur le plan comptable, oui, c'est un petit coup d'arrêt, mais ce n'est pas honteux de perdre ici. C'est juste décevant car on n'a pas été mal. On était beaucoup plus consistant qu'à Nice. Notre programme à venir est très dur et très exigeant. Dans cette période, c'est très difficile. Mais on la traverse pas trop mal. On s'accroche. Pour mercredi (en Coupe de l'UEFA, ndlr), je vais voir. Il faut soigner les détails, mais on devra sûrement faire tourner l'effectif.» (avec AFP) lequipe.fr Citation La Ligue a annoncé lundi dans un communiqué que le match opposant Bordeaux à Valenciennes, prévu le samedi 6 décembre, était avancé au vendredi 5 décembre à 19h00. Cette décision a été prise en accord avec les dirigeants nordistes et les diffuseurs «pour protéger les Girondins avant leur match de C1 à Rome du mardi 9 décembre, qui sera décisif pour la qualification aux 8es de finale.» Mais l'information qui va sans doute faire grand bruit, c'est surtout le maintien de la Commission d'Organisation des Compétitions (COC) de la rencontre entre le FC Nantes et l'Olympique Lyonnais, programmée le dimanche 7 décembre à 21h00. Les dirigeants lyonnais avaient eux aussi demandé à ce que leur match soit avancé la veille au soir, pour mieux leur permettre de préparation le match de Ligue des champions, mercredi contre le Bayern Munich. Mais il faut croire que leurs arguments n'ont pas été entendus. «Deux raisons ont justifié cette décision, indique le communiqué. D'une part, la COC a constaté que la rencontre Olympique Lyonnais - Bayern Munich du mercredi 10 décembre n'était pas décisive, puisque l'OL est déjà qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des Champions. D'autre part, les modalités envisagées un moment par l'OL avec les diffuseurs pour l'inversion des rencontres FC Nantes - Olympique Lyonnais et Paris Saint-Germain - Le Mans UC 72 du samedi 6 décembre auraient favorisé les quatre clubs concernés pour le nombre de diffusions dans la saison, ceci au détriment de l'ensemble des autres clubs de Ligue 1.» l'equipe.fr Citation Communiqué de la direction Le Paris Saint-Germain ne comprend pas les raisons de la décision de la commission d’organisation des compétitions de ne pas intervertir les jours des matchs PSG - Le Mans et Nantes - Olympique Lyonnais. Compte tenu des intérêts du football français et de l’importance de l’indice UEFA, le PSG a spontanément donné son accord pour jouer le dimanche à 21h plutôt que le samedi, pourtant jour de plus grande affluence au stade. De la même manière que Lyon désire préserver ses chances de terminer à la première place de sa poule, ce qui peut s’avérer décisif pour son avenir européen, Paris préfère jouer le dimanche afin de ménager son effectif engagé le mercredi contre Manchester City en coupe de l’UEFA. Tous les clubs concernés ont donné leur accord et montré par la même leur solidarité. La direction du PSG Citation L'énigme Chantôme Mais de quel mal mystérieux souffre Clément Chantôme ? Officiellement touché au dos depuis plus de deux semaines (hormis lors la réception de Santander jeudi dernier, pour laquelle il n'était pas présent en raison du « choix de l'entraîneur »), le milieu de terrain du PSG participe pourtant à tous les entraînement au Camp des Loges, et a même disputé samedi l'intégralité du match de la réserve parisienne perdu à Rouen (1-3) en CFA, inscrivant au passage l'unique but de son équipe. Sa dernière apparition en Ligue 1 remonte au 1er novembre dernier à Nice (0-1). Titulaire au stade du Ray, Chantôme était passé à côté et avait été remplacé à la mi-temps par Ludovic Giuly. Mais l'ancien international Espoirs avait ensuite activement participé à la victoire parisienne face à Nancy en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue (2-0, le 12 novembre). Depuis, plus aucune trace de Chantôme lors d'une rencontre de l'équipe première. Le meilleur joueur parisien de la saison passée est-il tout simplement en baisse de forme ? Ou s'est-il accroché avec Paul Le Guen ? L'intérêt porté par Arsène Wenger au coeur de l'été lui aurait-il fait tourner la tête ? Compte tenu du caractère posé du numéro 20 parisien, cette dernière hypothèse semble peu crédible. Il est pourtant possible que celui qui compte 57 apparitions en Ligue 1 depuis ses débuts le 12 août 2006 à Valenciennes (0-0) ait confié à son coach sa déception de n'avoir été titularisé qu'à trois reprises depuis le début de saison en Championnat. Paul Le Guen lui avait confié les clés de son équipe en fin de saison dernière, et Chantôme avait répondu présent, dans un rôle de meneur de jeu derrière Pauleta qui n'est pourtant pas le sien. Il attendait donc légitimement, malgré les renforts estivaux, à un temps de jeu plus régulier pour sa troisième saison parmi l'élite, d'où une certaine incompréhension. Et alors que Stéphane Sessègnon souffre d'une élongation à la cuisse droite et a dû déclarer forfait pour le déplacement à Manchester City mercredi (19 h 45) en Coupe de l'UEFA, Paul Le Guen a appelé Granddi N'Goyi, très décevant en début de saison et notamment lors du match face à Schalke 04 (1-3, but parisien signé ... Clément Chantôme), pour renforcer son groupe. Chantôme, lui, ronge son frein, et ne semble pas loin de perdre patience. (Photo Presse-Sports) Cédric Chapuis France Football -------------------- "La potitique de Colony Capital, on peut la comparer à traverser la France sans prendre l'autoroute pour pas payer les péages mais en prenant les routes de campagne : au final ils vont arriver deux jours après, en ayant consommé deux fois plus d'essence avec la voiture défoncée par un sanglier." ElMagnifico
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le parisien
Citation FOOTBALL, COUPE DE l’UEFA (PHASE DE POULES)/ MANCHESTER CITY - PSG. Pour espérer encore un peu, Paris ne doit plus calculer Même si le championnat reste leur priorité, les Parisiens seraient bien inspirés de ramener un bon résultat d’Angleterre pour préserver leurs chances de qualification.Dominique Sévérac | 03.12.2008, 07h00 ILS SONT AUJOURD’HUI deuxièmes du Championnat de France et personne ne viendrait ces jours-ci leur reprocher de ne plus jouer la Coupe de l’UEFA. Car Rennes a bien disputé cette saison cette compétition, éliminé au premier tour par Twente, le dernier adversaire du PSG dans sa poule. Dans la vie, il faut toujours faire des choix et Paris en est là à cet instant de sa saison. A écouter Paul Le Guen, on s’y perd. Que dit l’entraîneur du PSG ? « Il existe une ligne de conduite : la priorité est le championnat, c’est la compétition de base. En changer en cours de route serait une erreur. Dire cela n’est pas incompatible avec l’envie de se qualifier. Ce match contre Manchester est important parce qu’il peut nous faire avancer dans la qualification. » Il dit aussi : « Il n’est pas souhaitable de le jouer avec la même équipe qu’à Rennes. On irait dans le mur sinon. » Ou encore : « En Coupe de l’UEFA, on est dos au mur. On a très peu de marge. Les joueurs sont concernés mais je pense aussi au match du Mans », samedi en Ligue 1, au Parc. Le Guen pris entre la politique et la réalité Bref, l’art oratoire est un exercice délicat : il faut dire sans dire ce que l’on pense mais sans que les autres entendent vraiment ce qu’il faut comprendre. On est d’accord, c’est un brin compliqué. Cette absence de vrais choix se retrouve dans la composition du soir. Si l’on se fie au huis clos d’hier, le PSG alignera au City Stadium au moins quatre joueurs ayant débuté la partie de Rennes dimanche (Landreau, Camara, Makelele, Clément). Ce constat ne pousse pas à dire que Paris ne joue pas la Coupe d’Europe à fond même si la poire est coupée chaque fois en deux. A l’arrivée, c’est un casse-tête incroyable qui secoue le cerveau de Le Guen, pris entre la réalité bien figurer dans le championnat et la politique l’indice UEFA et la Coupe du même nom pour laquelle le PSG s’est bagarré quand il a fallu se qualifier. Il existait une solution radicale qui n’aurait fait plaisir ni aux supporteurs, ni aux télévisions qui retransmettent, ni à la Ligue : la sacrifier, en alignant deux vraies équipes, une A pour la Ligue 1, une B pour l’UEFA. En le poussant un peu, Le Guen en viendrait presque à l’avouer. En tout cas, il semble y avoir songé : « On essaie de jongler, glisse-t-il. Il n’y a pas de recette miracle. L’UEFA est très exigeante et elle rapporte peu d’argent au club… » Ne pas choisir au fond, c’est un peu renoncer. Le PSG pourrait le payer contre Manchester City et surtout face au Mans samedi. Et la vie est vraiment dure parce qu’un exploit face à City ne se goûterait à sa juste valeur que si le PSG enchaîne avec un succès sur les Manceaux. Il n’y a pas le choix. Paul Le Guen se rendra à Glasgow dimanche. Son ancien club, les Rangers, organise une grande fête où tous les anciens managers du club sont invités. Le Breton a occupé ce poste de juin 2006 à janvier 2007. Le Parisien Citation Manchester Un millier de supporteurs attendusA.H. et F.G. | 03.12.2008, 07h00 UN BON MILLIER de supporteurs du PSG seront ce soir dans les tribunes du City of Manchester Stadium. Trois policiers et quinze stadiers les accompagneront. Le club a affrété un avion de 160 places environ pour ses fans, d’autres viendront par leurs propres moyens en bus, en train ou en avion. Des ultras interdits de stades en France devraient également faire le voyage vers le nord de l’Angleterre. Mais peu de soucis sont à prévoir en raison de la vigilance de la police anglaise et des sanctions prévues par la loi locale, très répressive en matière de hooliganisme. Ce déplacement européen du PSG devrait donc se dérouler dans de bonnes conditions. « Le match a lieu en terre anglaise, le pays du foot, dit un policier français. Nous ne sommes pas inquiets. La preuve, nous ne serons que trois à suivre les supporteurs parisiens contre quatre à Gelsenkirchen contre Schalke 04. Lors des deux précédents déplacements du PSG de la saison en Coupe d’Europe, il n’y a eu aucun incident, sauf quelques fumigènes. » Le Parisien Citation Manchester Dans le même hôtel que Manchester… UnitedFrédéric Gouaillard | 03.12.2008, 07h00 LES CHARMES de la Coupe d’Europe se dévoilent parfois au gré de rencontres inattendues. Tout à l’heure, Larrys Mabiala, 21 ans, goûtera au privilège de croiser les stars de Manchester United. Il aura même peut-être la chance d’apercevoir Cristiano Ronaldo, le tout nouveau Ballon d’or - « France Football », s’il est dans le groupe retenu par sir Alex Ferguson. Les Red Devils, qui jouent ce soir en Coupe de la Ligue face à Blackburn, doivent en effet prendre leur collation d’avant-match dans l’hôtel qu’occupent les Parisiens. Ils évitent la cuisine locale Arrivés hier en fin de matinée, les hommes de Paul Le Guen ont immédiatement rejoint l’hôtel Lowry, un grand bâtiment de verre et d’acier ultramoderne posé au bord de la rivière Irwell qui traverse la ville. Là, ils se sont dispensés de tester la cuisine locale, lui préférant un repas de facture classique à base de poulet, poisson et crudités. Logés dans des chambres individuelles, les joueurs du PSG ont ensuite pu se reposer jusqu’en fin d’après-midi avant de rallier le stade de Manchester City, cet écrin bleu situé en bordure de la cité ouvrière. Ils ont pu y apercevoir les premiers fans parisiens déjà sur place (voir ci-dessus), comme Julien et Sylvain, deux habitués de la tribune Boulogne arrivés le matin même depuis Liverpool. « On a pris un vol Ryanair depuis Beauvais rempli de supporteurs parisiens et on reste quatre jours. On ne pouvait pas rater ce déplacement », confient les deux compères, qui se sont invités à la séance d’entraînement. Juste avant le début de l’échauffement, Mickaël Landreau s’est amusé à dénombrer les stades anglais qu’il a déjà fréquentés en tant que joueur. « L’Angleterre est sûrement le pays étranger où j’ai le plus joué, confie le gardien parisien. Il y a eu Highbury, l’ancien Wembley, Old Trafford et aussi le stade Derby County avec les Espoirs. » Le portier qui devrait être titulaire ce soir oublie l’Emirates Stadium, où le PSG a disputé la coupe du même nom la saison dernière. Dans une ambiance frigorifique il faisait 3 o C hier à Manchester et il avait neigé la nuit précédente , les Parisiens ont enchaîné un toro, puis quelques courses avant une opposition à neuf contre neuf et des frappes au but. Il ressort de ce court entraînement que Camara et Bourillon composeront la charnière centrale tandis que Sakho occupera le poste d’arrière gauche et Mabiala celui de droite. Paul Le Guen devrait aussi en profiter pour donner sa chance, au milieu de terrain, à Ngoyi. Ce dernier pourrait être associé à Clément et Makelele, le capitaine parisien qui enchaînerait trois rencontres de rang s’il venait à jouer (ce qui est plus que probable) samedi face au Mans. Le Parisien Citation Chantôme n’est pas écartéCh.B. | 03.12.2008, 07h00
A L’HEURE où les Parisiens gagnaient l’aéroport du Bourget hier, Clément Chantôme transpirait sous les ordres de Bertrand Reuzeau au camp des Loges. Le jeune milieu de terrain parisien n’a en effet pas été retenu pour le déplacement à Manchester. Chantôme n’a plus joué avec l’équipe première depuis le 12 novembre (PSG - Nancy, en Coupe de la Ligue) et, forcément, sa situation interpelle. Officiellement, il souffre toujours d’une blessure au dos contractée avant le déplacement au Havre à la mi-novembre. Cela ne l’a pourtant pas empêché d’évoluer avec la CFA samedi dernier à Rouen (défaite 3-1) et même d’inscrire le seul but parisien. Mais Chantôme sourit quand on lui demande s’il est écarté de l’équipe. « Mon dos est guéri depuis longtemps, lâche-t-il. En fait, cela fait un bon moment que je suis sous antibiotiques à cause d’un syndrome viral qui ne passe pas. Si je peux jouer en CFA, les efforts sont plus importants avec l’équipe première. L’entraîneur a préféré me laisser à Paris. Normalement, je devrais rejoindre le groupe pour le match contre Le Mans. » Le Parisien -------------------- "If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly
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![]() Administrator ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Root Admin Messages : 104,377 Inscrit : 13/11/2008 Lieu : Dark Side of the Moon Membre no 1 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Bain de foule pour Paris Après une semaine de congés, les Parisiens ont retrouvé hier après-midi le camp des Loges. Seul Kezman et Edel manquaient à l’appel. Malgré le froid, le public a répondu présent lors de cette première séance d’entraînement. C’est donc bel et bien la saison du renouveau. Hier, pour la reprise de l’entraînement du PSG, les supporteurs se sont présentés en masse au camp des Loges. A 15 h 30, quelque 400 personnes attendaient patiemment devant les grilles du centre. Une telle affluence ne s’était pas vue depuis bien longtemps. Si ce n’est la saison dernière, lorsque les supporteurs s’étaient déplacés par centaines après la lourde défaite à Caen (3-0, le 19 avril) pour exprimer leur ras-le-bol. Cette fois-ci, rien de tout cela. Ils ont tous bravé le froid (la température fleurtait avec le 0° ) pour acclamer Makelele et ses coéquipiers. Faute de place, certains n’ont pourtant pas pu accéder à l’enceinte du centre tandis que les autres n’ont vu les joueurs que de très loin, ceux-ci effectuant des exercices sur le terrain le plus éloigné. Mais peu importe. Les plus courageux, une centaine environ, ont même attendu jusqu’à 18 heures la sortie des Parisiens pour obtenir des autographes. Les offres de prêt étudiées au cas par cas Cette popularité retrouvée a certainement motivé les joueurs de la capitale. Après une semaine de congés, les revoilà repartis pour cinq mois de compétition au cours desquels tous les espoirs sont permis. Aujourd’hui quatrièmes de L 1, les hommes de Paul Le Guen ne cachent pas leur désir de faire aussi bien, voire mieux que lors de la première moitié de saison. Fort de cet objectif, les Parisiens affichaient hier des mines réjouies malgré le froid. « Le terrain était gelé, confiait Mickaël Landreau dans un sourire à l’issue de la séance. Il fallait faire attention de ne pas glisser. » Seuls Kezman, en vacances en Serbie, et Edel, le deuxième gardien, manquaient à l’appel. « Des absences excusées », annonce-t-on au club. Ils devraient être de retour ce matin à l’entraînement. Pour le reste, le groupe était au complet. Mais peut-être pas pour longtemps. Fin novembre, l’entraîneur parisien avait annoncé qu’il souhaitait prêter certains éléments lors du mercato d’hiver. En manque de temps de jeu, Mulumbu et Mabiala pourraient ainsi bien quitter Paris dans les prochaines semaines. Pour d’autres, comme Sankharé ou Ngoyi, le club fera preuve de pragmatisme. Les éventuelles offres de prêt seront étudiées au cas par cas. Luis Fernandez, le nouvel entraîneur de Reims, a déjà fait part de son intérêt pour ces deux joueurs. Mais Reims est actuellement dernier de L 2, ce qui rend le challenge beaucoup moins attractif. Sammy Traoré devrait signer en début de semaine prochaine une prolongation de contrat de deux saisons avec le PSG. Après plusieurs semaines de négociations, les deux parties ont trouvé un accord de principe. Le Parisien -------------------- A été retweeté par Gianluca Di Marzio, PRINCE des transferts, PAPE des rumeurs, OMNISCIENT du mercato, le dimanche 2 août 2015 à 00h35.
"Derrière chaque surfeur se cache un requin". "ptit binoclard webmaster pour Footix qui occupe son célibat comme il peut ! cousin de dubdadda !" |
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Citation Kezman n’avait pas de mot L’attaquant serbe a manqué l’entraînement du PSG, hier après-midi. L’HISTOIRE de Mateja Kezman avec le Paris-Saint-Germain ressemble chaque jour un peu plus à un rendez-vous manqué. Hier après-midi, l’attaquant serbe a bel et bien raté la reprise de l’entraînement au Camp des Loges. Une absence imprévue mais « excusée » a fait savoir Paul Le Guen, qui était lui rentré de Londres, où il a commenté deux matches de Premier League pour Canal + le week-end dernier. Kezman a téléphoné au club pour expliquer son absence, mais le PSG n’a pas souhaité communiquer sur le sujet. L’argumentaire de l’ancien goleador du PSV Eindhoven devra être en béton pour convaincre le reste du groupe. Plus solide en tout cas que son bilan actuel à Paris (un but en L 1, sur penalty). Et l’épisode risque de ne pas arranger la situation d’un élément pour l’instant en situation d’échec. Le club songerait déjà au meilleur moyen de s’en séparer à la fin de la saison, alors qu’une clause de son prêt stipule que Paris devra payer 4 millions d’euros à Fenerbahçe pour l’acquérir définitivement en juin, en cas de maintien en L 1 ! Pour l’instant, le club a simplement précisé que Kezman est attendu ce matin, dès la première des deux séances de la journée, au même titre qu’Edel, le gardien remplaçant, dont l’absence à la reprise était, en revanche, planifiée. Hormis Arnaud, toujours en convalescence (genou), l’effectif parisien devrait donc être au complet pour le travail prévu aujourd’hui, exclusivement en salle et à huis clos. Comme cela, personne ne souffrira du froid : ni les joueurs, qui ont effectué leurs exercices, hier, sur une pelouse gelée et donc glissante, ni les supporters, qui étaient venus très nombreux (autour de 300 personnes) et n’ont pratiquement rien vu ! Entassés dans la zone exiguë qui leur est réservée, ils ont juste aperçu le groupe trottiner avant d’entamer les exercices sur le deuxième terrain, à une bonne centaine de mètres de leurs pupilles ! Explication : cette pelouse, en partie cachée des regards par des bâches posées entre le sol et la main courante, est mieux exposée au soleil, donc moins abîmée par les températures très froides des derniers jours. L’équipe type en Coupe de France ? La justification a paru un peu courte aux supporters. D’autant qu’à la sortie, la majorité des joueurs du PSG a esquivé l’issue habituelle du parking où les plus courageux les attendaient. Tout cela pour éviter de signer de trop nombreux autographes ! Aujourd’hui, les Parisiens doivent notamment effectuer des prises de sang et des exercices de musculation. Ensuite, ils s’entraîneront une fois par jour jusqu’à leur 32e de finale de Coupe de France, dimanche à Clermont-Ferrand contre Montluçon (CFA). Pour ce match en Auvergne, Paul Le Guen pourrait, pour une fois, aligner son équipe type. Car ce sera la dernière occasion de préparer le premier gros rendez-vous de l’année 2009 : le déplacement à Bordeaux en L 1, une semaine plus tard, préambule d’un mois de janvier bien chargé. Au moins cinq rencontres sont prévues, six en cas de qualification dimanche dans un stade qui rappelle de terribles souvenirs à Paul Le Guen (*). RÉGIS DUPONT (*) Lors des huitièmes de finale de la Coupe de France 1997, le PSG s’était incliné face au Clermont Foot, qui évoluait alors en National 2 (l’équivalent du CFA). Ilmenait 4-1 à 22 minutes du terme mais avait été rejoint par les Auvergnats (4-4) avant de s’incliner 13 tirs au but à 12. Vincent Guérin et Paul Le Guen avaient vu leur tentative stoppée par Enjolras, le gardien de Clermont. L'Equipe |
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Citation Comment les agents préparent le mercato POUR les 251 agents de joueurs licenciés à la FFF, le mercato d’hiver (1er-31 janvier) est l’une des deux périodes cruciales de l’année. L’ouverture du marché, jeudi, est l’occasionde com- prendre comment ils travaillent. 1. Connaître ses joueurs Certains n’ont qu’un ou deux joueurs dans leur portefeuille. D’autres, organisés en société, en comptent trente. Le propre d’un agent est d’être disponible et à l’écoute. « J’ai une dizaine de joueurs, je suis un peu leur grand frère, raconte l’ancien joueur Roger Boli. On se parle souvent au téléphone et pas seulement de football. » Un joueur mis à l’écart, sans temps de jeu, peut voir sa valeur marchande rapidement chuter.D’où l’intérêt de le transférer. Mais rien ne doit se faire dans la précipitation. Mieux vaut une bonne décision en été qu’une mauvaise en hiver, comme en atteste Christophe Mongai, agent : « L’hiver dernier, Fabien Lemoine voulait partir de Rennes, car il ne jouait pas. Je lui ai dit de patienter six mois et qu’on ferait le point en juin. Quinze jours plus tard, Guy Lacombe est arrivé et, depuis, Fabien est titulaire indiscutable. » 2. Cibler les besoins des clubs « Le mois qui précède l’ouverture du marché, il faut contacter tous les responsables-recrutement pour connaître leurs besoins, explique Michel Benguigui, président de la commission des agents à la FFF. Souvent, à partir d’une information dans la presse, une suspension ou une blessure, on appelle tout de suite les entraîneurs. » Les responsables-recrutement des grands clubs, José Anigo à Marseille, Alain Roche à Paris ou Bernard Lacombe à Lyon croulent sous les lettres, les coups de fil et même les DVD. « Au PSG, on reçoit environ 25 DVD de joueurs par mois, explique Roche. Les agents nous appellent mais on ne dit pas ce qu’on veut. On sait ce qu’on cherche, on contacte le club, puis l’agent du joueur. » Des clubs sollicitent également des agents pour qu’ils les aident dans leurs recherches. 3. Etablir un lien de confiance « Quand je présente un joueur, je joue cartes sur table, il faut que le club sache tout », dit Roger Boli. « Tout est possible avec la nouvelle génération, explique Bruno Satin, directeur mondial de la division football d’IMG, la société américaine leader du management sportif. Les jeunes joueurs ratent un match et ils veulent partir ! » Faire la synthèse des besoins des clubs et des désirs des joueurs, telle est la mission de l’agent. Une fois les contacts pris, il faut encore négocier et ce n’est pas la partie du boulot la plus simple. Laurent Perrin et Arnaud Hermant Citation « Il y aura un nombre modéré de transactions » CHRISTOPHE MONGAI, agent de joueurs A quel mercato d’hiver vous attendez-vous ? Christophe Mongai. Il y aura un nombre modéré de transactions. Il n’y a pas de très bons joueurs sur le marché. Ceux qui peuvent bouger sont ceux qui jouent peu. Il est rare qu’un club de L 1 prête l’un de ses éléments à une équipe concurrente. Pour les joueurs de L 1 qui souhaitent partir l’hiver, les pistes mènent davantage à la L 2. Ce marché hivernal est très attendu. Est-il déterminant dans votre activité ? Non, ça représente environ 5 % de mon chiffre d’affaires annuel. Le marché hivernal ne sert à rien. Je suis contre les changements de club tous les six mois. Et quand un dirigeant s’est trompé l’été précédent, il faut qu’il assume. Ça permet quand même à des joueurs de se relancer… Oui… Il y a deux ans, Bamogo ne jouait plus à l’OM, car il était en froid avec l’entraîneur (Emon). Il est parti au Celta Vigo où il a joué.Nice l’a remarqué. En janvier 2003, j’ai sorti Dieuze de Bastia où on l’avait pris en grippe. Je l’ai fait signer à Toulouse où il a participé à la remontée en L 1.Mais pour un départ fructueux, beaucoup ne donnent rien. Propos recueillis par A.H. Citation LES QUESTIONS QUE L’ON SE POSE Le mercato d’hiver ne concerne-t-il que des joueurs de second plan ? OUI la majeure partie du temps. Les grands clubs ne se séparent pas de leurs joueurs, même de ceux qui jouent peu, car ils sont engagés dans plusieurs compétitions et savent qu’ils peuvent en avoir besoin à un moment ou un autre lors de la seconde partie de saison. «De bons joueurs peuvent venir de Russie à cette période, car le championnat russe est terminé et les effectifs sont remodelés, glisse un agent. Il peut y avoir des opportunités. » Le mercato d’hiver ne donne-t-il lieu qu’à des transferts low-cost ? OUI « Sauf l’an dernier avec les Brésiliens du PSG », plaisante un dirigeant. Si le re- crutement d’Everton et de Souza, lors du dernier mercato d’hiver, s’est avéré un raté de 6 millions d’euros, en général le marché hivernal ne donne pas lieu à des transactions élevées. Souvent, il s’agit de prêts ou de prêts avec option d’achat. Les clubs « soldent » des éléments qu’ils ne sont pas mécontents de voir partir. Un joueur peut-il négocier tout seul son transfert ? OUI Mais c’est assez rare et ça se fait de moins en moins. « Unjoueur sans agent s’en trouve un pour la circonstance et lui propose le marché suivant : Tu me trouves un club et on signe ensemble, explique un observateur du milieu. Lors des renouvellements de contrat, on peut voir un joueur discuter lui-même. » Paul Le Guen, lorsqu’il était joueur, avait la réputation de négocier seul ses prolongations. Un joueur recruté cet hiver n’est-il que de passage dans son nouveau club ? NON La plupart du temps, cemarché offre à des joueurs en mal de temps de jeu la possibilité de se relancer ailleurs. Mais il y a aussi des recrutements plus ambitieux, comme Danijel Ljuboja par le PSG, en janvier 2004. Le club parisien, alors entraîné par Vahid Halilhodzic, avait recruté l’attaquant de Strasbourg alors qu’il était titulaire indiscutable aux côtés de Niang. Le PSG était alors aux premiers rangs de la L 1. Les transferts sont-ils bouclés bien avant l’ouverture officielle du mercato ? NON Au contraire, c’est une période où les affaires se règlent plutôt à la dernière minute et dans la précipitation. « C’est un marché difficile à planifier, raconte un dirigeant. D’un côté, il faut que je comble les blessures ou les trous de mon effectif au dernier moment. Face à moi, les autres clubs ouvrent difficilement les portes aux départs. Donc…» Donc en janvier, on bricole plus qu’on ne bâtit durablement. A.H Suite du Parisien |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Foot - L1 - PSG - Prise de sang pour les joueurs Les joueurs du Paris-SG sont arrivés tous à jeun, mardi matin au centre d'entraînement du Camp des Loges, pour effectuer des tests sanguins. Le professeur Eric Rolland, médecin du club, explique que «ces prises de sang ont eu lieu dans le cadre du suivi longitudinal». «Les joueurs, poursuit-il, doivent faire l'objet d'un bilan sanguin trois fois dans la saison selon la Ligue. Le deuxième bilan vient d'avoir lieu, le troisième aura lieu en avril. Il s'agit de suivre l'état de santé du joueur en matière d'anémie par exemple ou de problèmes de reins et non pas de déceler les abus commis pendant les fêtes». Les joueurs de la capitale ont également suivi un programme de musculation par ateliers dans la matinée et ils sont attendus sur les terrains dans l'après-midi pour une séance sous la direction du staff technique. Y compris Mateja Kezman, dont l'absence lundi n'est pas passée inaperçue. - Ch. M. au Camp des Loges L'Equipe.fr |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Foot - L1 - PSG - Kezman bloqué par la météo Absent lundi pour la reprise du Paris-SG au Camp des Loges, le retour de Mateja Kezman a été une nouvelle fois différé mardi, son avion en provenance de Serbie ayant été retardé en raison des conditions climatiques sur l'Ile-de-France. L'attaquant parisien ne reprendra l'entraînement que mercredi. Autre joueur «excusé» lundi par Paul Le Guen, Edel Apoula, le gardien n°2 du PSG, a lui retrouvé ses coéquipiers pour l'entraînement programmé dans l'après-midi. En raison des intempéries, le groupe pro n'a pas pu profiter des pelouses du centre d'entraînement et a dû se replier sur un terrain synthétique. (Avec C.M.) L'Equipe.fr |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation PLG : « 2009, des rendez-vous excitants » Au lendemain de la reprise, Paul Le Guen fait le point sur l’état de forme des ses joueurs, avant d’aborder les prochaines échéances, la Coupe d’Europe et le marché des transferts. Entretien… Paul, dans quelles dispositions avez-vous retrouvé vos joueurs lundi, après une semaine de repos ? « Ils m’ont semblé reposés et disposés à bien travailler pendant cette première semaine. Il faut en effet bien préparer le match contre Montluçon. J’espère que nous pourrons jouer dans de bonnes conditions. A titre personnel, j’ai profité de la trêve pour aller voir ma famille en Bretagne dans le Finistère, puis j’ai passé trois jours à Londres pour commenter des matches. » Comment abordez-vous le mois janvier qui s’annonce d'ores et déjà chargé ? « Avec appétit ! Ce sont des rendez-vous excitants, de belles échéances. Nous avons envie d’aller le plus loin possible en Coupe de France. L’année dernière, nous avions échoué en finale, mais nous avions réalisé un bon parcours. Nous avons également envie de gagner et de garder notre trophée en Coupe de la Ligue. Enfin, nous souhaitons conserver une bonne position en championnat. Tout cela est forcément intéressant à jouer, mais il faut bien se préparer à tous ces rendez-vous parce que ce sera exigeant sur le plan physique. Nous allons de nouveau jouer très souvent, tous les 3 jours et le groupe devra répondre présent. » Cette série commence avec un déplacement en Coupe de France. Ces 32es de finale sont souvent épiques : la saison dernière le terrain d’Epinal était gorgé d’eau, à Clermont on attend de la neige… « C’est ce que je crains le plus. Je pense que les joueurs vont être concentrés et motivés, car c’est une belle compétition. Nous avons envie de bien figurer, de très bien préparer le déplacement à Bordeaux. Cependant, il est vrai que les conditions peuvent être pénalisantes pour l’équipe supposée supérieure. Et il va falloir composer avec cela certainement. Je me souviens être allé avec Lyon à Clermont-Ferrand. Nous avions joué par un temps très très froid. Il faisait -10°C je crois et nous avions vraiment souffert. Nous avions été battus aux tirs au but alors que nous avions une équipe vraiment capable de passer. » Lors de la deuxième partie de saison, le PSG disputera également les phases finales de la Coupe d’Europe. Une compétition excitante pour les joueurs comme pour les supporters ! « Je suis content que l’on admette enfin que l’on joue cette compétition. Evidemment que nous la jouons ! Certes avec un effectif un peu différent, non pas par la force des choses, mais parce que je le souhaite et que je ne pense pas que l’on puisse tout faire avec la même équipe, je le répète. Et puis nous avons un groupe suffisamment étoffé pour faire appel à beaucoup de joueurs. C’est ce que j’ai fait et ce que je continuerai sans doute à faire. Si on regarde le calendrier, c’est pratiquement indispensable. Et ce n’est pas pour faire jouer absolument tout le monde, c’est simplement mon choix. » Le Mercato d’hiver s’ouvre le 1er janvier. Savez-vous déjà s’il y aura des mouvements dans votre effectif ? « Pour le moment, ça ne bougera pas. Notre priorité est de garder l’ensemble des joueurs. Nous souhaitons vraiment continuer à travailler avec le groupe qui a bien fonctionné durant la première partie de saison. Après, s’il y a une ou deux demandes de départ, pourquoi pas des prêts, nous regarderons au cas par cas, mais je ne veux pas non plus que l’’on se démunisse exagérément. » Que peut-on souhaiter au PSG pour 2009 ? « Je souhaite avant tout le bonheur des supporters et que le PSG se porte bien en 2009 puis forcément après. C’est un grand club qui mérite de retrouver tout son lustre. Je vais y travailler durant les premiers mois de l’année en tout cas et avec la même force que précédemment. Bonne année 2009 ! » Loïc Prigent PSG.fr |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Kezman revient ce matin CETTE FOIS, Mateja Kezman est vraiment de retour du Monténégro, où il passait les fêtes. Son avion, encore retardé par les conditions climatiques, a fini par atterrir à Roissy dans l’après-midi. Trop tard pour rejoindre ses camarades au Camp des Loges, mais l’attaquant serbe doit reprendre l’entraînement ce matin. Fin donc de l’épisode Kezman. Apoula Edel, le deuxième gardien du PSG, absent la veille, était lui bien présent. Hier matin , les Parisiens ont subi des prises de sang réalisées dans le cadre du suivi longitudinal. Après un petit déjeuner collectif, ils ont suivi une séance de musculation. Puis, dans l’après-midi, ils ont retrouvé leur ancien centre d’entraînement, de l’autre côté du boulevard, pour un entraînement sur terrain synthétique, car les pelouses étaient gelées et enneigées. Les joueurs devraient encore profiter du synthétique ce matin pour leur premier entraînement au complet depuis la reprise. – R. D. Citation Edel titulaire face à Montluçon ? PAUL LE GUEN POURRAIT aligner dimanche à Clermont-Ferrand, face à Montluçon (CFA), son équipe type, à la notable exception de Mickaël Landreau. Le gardien du PSG a quitté le centre d’entraînement du Camp des Loges, hier soir, en compagnie du docteur Éric Rolland. Ils allaient effectuer une batterie d’examens pour constater la cicatrisation complète de son épaule droite, soignée depuis plusieurs mois pour une forme de tendinite. Afin d’assurer le disparition définitive de la douleur, une mise au repos est fortement envisagée, car cette trêve est la dernière opportunité avant plusieurs semaines. Cette hypothèse sera certainement évoquée ce matin entre le joueur, le staff médical et les entraîneurs du PSG. Si Landreau est ménagé, comme face à Nancy en huitièmes de finale de Coupe de la Ligue (2-0), c’est Apoula Edel qui devrait le suppléer. – R. D. L'Equipe |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Paris se méfie du gel Les joueurs du PSG, afin d’éviter de se blesser sur les pelouses gelées du nouveau centre, se sont entraînés hier après-midi sur le terrain synthétique du « vieux » camp des Loges. Ce changement de dernière minute est l’illustration parfaite des ajustements rendus nécessaires en cette période de grand froid. « On doit s’adapter, justifie le préparateur physique Stéphane Wiertelak. Par exemple demain (NDLR : aujourd’hui), j’ai prévu une séance d’endurance, mais je ne sais pas encore où elle aura lieu. Je suis allé voir en forêt, malheureusement ce n’est pas possible car il reste encore des endroits gelés où on risque l’entorse. » Quoi qu’il advienne, les Parisiens ne pourront se soustraire à cette séance importante dans leur processus de reprise. Wiertelak a ainsi concocté un programme en trois actes avec un petit travail foncier effectué hier et deux séances d’endurance réparties sur cette semaine et la suivante avant le déplacement à Bordeaux le 11 janvier. Préparer Bordeaux « Une semaine pour se remettre en route, c’est court. Aussi on ne peut pas prévoir de charges de travail trop lourdes, commente le préparateur physique. Mais la trêve hivernale est tellement courte qu’il n’y a pas de véritable déperdition des qualités physiques. » Hier, les Parisiens sont quand même remontés sur la balance pour contrôler leur poids. « Ça va », sourit Wiertelak, comme pour signifier que les excès de table n’ont pas affecté ses joueurs. Ceux-ci ont également effectué des tests sanguins (pour satisfaire au suivi longitudinal imposé par la Ligue de football) avant d’enchaîner par une séance de musculation. Une autre est programmée la semaine prochaine. Car le véritable objectif du staff parisien semble se situer en Gironde. Bien sûr, le PSG ne fera pas l’impasse sur la Coupe de France et le 32 e de finale face à Montluçon (CFA), dimanche à Clermont-Ferrand. Mais il faut aussi voir dans ce match un moyen de bien préparer le déplacement à Bordeaux, sachant que Paris n’a pas programmé de rencontre amicale la semaine prochaine. « Et trois semaines sans compétition, ça ferait beaucoup », conclut Wiertelak. Le Parisien |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Edel : « Ne rien changer à mes habitudes » Edel Apoula, le 2e gardien du PSG, gardera le but parisien face à Montluçon ce dimanche en Coupe de France. L’occasion de mieux découvrir ce gardien de talent et cet homme attachant. Edel, comment s’est passée cette trêve de quelques jours ? « Elle s’est parfaitement bien déroulée. Je suis allé passer quelques jours en famille au Cameroun à l’occasion du mariage de mon oncle. Voilà pourquoi j’ai repris avec un jour de retard par rapport au reste du groupe. Il faisait 32° là-bas et mon atterrissage à Paris par -3° m’a fait tout drôle ! » Qu’as-tu prévu pour célébrer le passage en 2009 ? « Rien de spécial. Je vais rester à la maison avec ma femme. Nous avons dimanche un match de Coupe de France à préparer. J’en profite d’ailleurs pour souhaiter une bonne et heureuse année à tous nos supporters. » Tu devrais garder le but du PSG face à Montluçon, comment prépare-t-on un tel rendez-vous face à une équipe de CFA ? « C’est toujours compliqué car tu ne connais pas l’adversaire. Les conditions climatiques risquent également d’être difficiles. C’est le match piège par excellence ! Il faudra être sérieux et concentrés pour bien aborder ce match. On y va pour nous qualifier. Je m’entraîne tous les jours pour que le coach me donne ma chance. Je profite donc de l’absence de Mika pour garder le but du PSG. Je suis comme un gamin qui attend sa chance, qui travaille. Je ne vais rien changer à mes habitudes. Le staff sait de quoi je suis capable. Nous formons un groupe et nous avançons tous ensemble. » Le PSG a réalisé la saison dernière un excellent parcours en Coupe. Tu étais à l’époque le 3e gardien du club derrière Landreau et Alonzo, comment vivais-tu cette aventure ? « Ce n’était pas évident car je m’entraînais avec le groupe pro sans participer aux matches le week-end. J’avais deux grands frères devant moi. La saison dernière, nous abordions chaque match de Coupe à fond, ce qui n’était pas toujours le cas en championnat. Cette saison, la donne a changé, même si j’espère que notre aventure en Coupe va durer le plus longtemps possible. » Un mot enfin sur Mika Landreau. Quelle importance a-t-il au quotidien dans ton évolution ? « Il m’apporte vraiment beaucoup. Il m’arrive de ne pas être bien dans ma tête et Mika trouve toujours les mots justes pour me remonter le moral. C’est rare de dire cela, mais pour moi il devient petit à petit une idole. J’apprends vraiment beaucoup à ses côtés. » PSG.fr |
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Citation Kezman était bien là MATEJA KEZMAN, dont l’avion en provenance du Monténégro n’avait atterri que mardi dans l’après-midi, a repris avec le groupe hier matin. Dans son style caractéristique, ganté de noir et le coude haut, le Serbe a enchaîné les course fractionnées avec sescoéquipiers sur le second terrain du Camp des Loges. Contraints de s’exiler sur la pelouse synthétique du stade Georges-Lefèvre, la veille, les Parisiens ont retrouvé leurs nouvelles installations, mais la centaine de supporters, massés aux abord du premier terrain, partiellement gelé, ont suivi la séance à distance. À l’issue d’un entraînement collectif d’à peine une heure basé sur l’endurance, Sakho et Makonda ont improvisé un tennis-ballon à l’aide d’un trampoline renversé. Sessegnon (naissance) et Arnaud (genou) manquaient à l’appel. Les joueurs n’ont pas reçu de consigne particulière pour le réveillon, sinon d’être frais et dispos pour la séance d’aujourd’hui, programmée à 15 h 30. – E. Bj. Citation Deuxième titularisation pour Edel GÊNÉ PAR UNE DOULEUR à l’épaule droite depuis trois mois, Mickaël Landreau a été ménagé hier matin. Resté en salles, il s’est contenté de muscler le bas du corps. Les résultats du bilan complet qu’il a passé mardi sont rassurants, mais la cicatrisation complète nécessite du repos. En accord avec Paul Le Guen, il suivra un programme de renforcement spécifique de son épaule droite jusqu’au prochain match de Championnat, dans dix jours à Bordeaux. C’est sa doublure, l’Arméno-Camerounais Apoula Edel, qui sera titulaire dimanche contre Montluçon, comme face à Nancy (2-0) le 12 novembre en Coupe de la Ligue. Hier en fin de matinée, Edel et Veron, le troisième gardien, ont eu droit à un atelier spécifique après le travail foncier, alors que Giuly, déjà rhabillé, les incitait amicalement à rentrer chez eux. Sankharé, victime d’une gastro-entérite, avait suivi ce conseil avant le début de la séance. - E. Bj. Citation Le volcan des agents À l’heure où débute le mercato, le monde des agents reste complexe et divisé. Au point qu’une liste noire est en cours d’élaboration. Près de 250 agents sont recensés aujourd’hui par la FFF après obtention d’une licence obligatoire pour exercer cette profession. Mais autour d’eux gravitent beaucoup de « conseillers » aux méthodes parfois controversées. Dès aujourd’hui et jusqu’au 31 janvier à minuit, date de clôture du mercato, les coulisses des transferts risquent de voir surgir des tensions. En jeu, des commissions qui atteignent régulièrement plusieurs centaines de milliers d’euros. LE MERCATO, c’est cette tranche du calendrier que certains agents de joueurs font mine de snober sous prétexte qu’elle héberge rarement les plus grosses affaires. Pour dire vrai, on en connaît quand même très peu qui partent en vacances en janvier... Car le monde des transferts est un terrain miné qu’il s’agit d’occuper au mieux. Un univers où l’argent, parfois, se gagne trop facilement, aiguisant des appétits irraisonnés. Et des comportements sans scrupule. Mais le temps des excès pourrait désenfIer cette année. Déjà adoptée par le Sénat, une proposition de loi réglementant l’exercice de la profession d’agent devrait être débattue à l’Assemblée nationale le mois prochain. Une fois voté, ce texte permettra d’en finir avec un des grands artifices de la mécanique des transferts en France. Car si les agents négocient les contrats dans l’intérêt des joueurs, ces derniers ne sont pas ceux qui leur versent les commissions liées au contrat en question (entre 7 et 10% du montant total des salaires obtenus). En pratique, et c’est ce qu’il se passera encore ce mois-ci, c’est le club qui rétribue l’agent. Ce dernier agit comme si son propre contrat de représentation du joueur n’existait pas – il ne le déclare pas à la FFF – et le club le paie sur la base d’un mandat de recherche d’un joueur. Par le jeu d’une coïncidence permanente, la recrue recherchée par le club correspond toujours au profil du joueur représenté par l’agent... Une Fédération « pas soutenue par la justice » Mais le subterfuge a son revers. En dissimulant ainsi son lien avec le joueur, l’agent court le risque de voir un concurrent lui « piquer » ce joueur, parfois dans la dernière ligne droite d’un transfert. Et il arrive que le concurrent soit prêt à tout pour parvenir à ses fins. À mentir auprès des clubs, étrangers notamment, en prétendant représenter le joueur. À pratiquer des intimidations en tout genre. À payer les parents du joueur s’il est encore jeune... Depuis quelques années, les dérives s’observent chez des agents licenciés (ils sont aujourd’hui près de 250, selon la FFF). Mais elles sont aussi le fait d’agents non licenciés – souvent qualifiés de « faux » agents –, une nébuleuse de « conseillers » décidés à se rendre incontournables lors d’un transfert : des membres de la famille des joueurs, des amis de joueurs, des anciens joueurs, des intermédiaires censés négocier seulement des contrats publicitaires pour les joueurs, des avocats pourtant interdits d’activités commerciales... Ces coulisses très désordonnées inspirent aujourd’hui un ras-le-bol à une large partie des agents licenciés, qui crient à la concurrence déloyale. L’Union des agents sportifs français a même entrepris d’établir une liste noire des « indésirables » (voir l’interview ci-contre). Ses adhérents ont reçu par e-mail une invitation à recenser ceux qui franchiraient trop les bornes. Cette black list, l’UASF a prévu de l’envoyer à la FFF. Mais la Fédération ne déborde par forcément d’optimisme sur l’issue du combat. «Depuis 2003, la FFF a décidé de saisir systématiquement le procureur de la République dans des cas d’exercice illégal de la profession d’agent, souligne Jean Lapeyre, le directeur juridique de la Fédération. On a déposé environ vingt-cinq plaintes. Mais on n’est pas très suivis. Il y a eu à peine sept ou huit retours, dont trois classements sans suite. On se sent seul sur l’histoire des faux agents. On ne se sent pas soutenu par la justice, qui a des moyens d’investigation et de sanction que nous ne possédons pas. » Mais si le système des transferts cultive ses vices, le monde des agents n’est pas le seul à être pointé du doigt. Joueurs et clubs ne sont pas toujours très regardants sur le pedigree de leurs interlocuteurs. « Les joueurs, ils n’en ont rien à foutre de savoir si un mec a la licence d’agent ou pas ; ils regardent plutôt s’il a les bonnes relations dans le milieu », assure Boulanouar Hocini, dit « Boula », agent désormais licencié en Algérie, une licence qui ne suffit pas pour exercer en France, pourtant son terrain d’activité depuis une vingtaine d’années. Pour lui, « la licence de la FFF, c’est un diplôme pour privilégier les intellectuels, et pas les connaisseurs du football. La question centrale, ça devrait être la compétence. Et puis, on le sait tous : si demain, n’importe qui se ramène avec le nouveau Zidane, le club intéressé trouvera toujours une solution pour conclure l’affaire avec cette personne. » Une remarque qui, quelque part, trouve un écho chez Jean Lapeyre, à la FFF : « Si toutes les parties – joueurs, agents, clubs – décidaient de faire le ménage en interne, 80 % des litiges autour des transferts seraient réglés. Le club sait très bien quel genre d’agent il a face à lui. Mais pour avoir un joueur, le club est prêt à tout. Le milieu du foot est ainsi : il génère ce pragmatisme pas toujours légal. » D’ici à quelques semaines, avec la nouvelle loi, ces contorsions avec le droit devraient diminuer. Mais l’assainissement général relève encore de l’utopie. Tous les agents vous le diront : « Dans les transferts avec les clubs étrangers, beaucoup d’arrangements restent possibles...» JÉRÔME TOUBOUL Citation PHILIPPE FLAVIER, responsable de l’Union des agents sportifs de football, déplore l’immobilisme des clubs sur la question des agents douteux. « C’est l’omerta» « POURQUOI avoir entrepris de dresser une liste noire d’agents indésirables ? – Parce que, très souvent, les problèmes sont liés à de faux agents ou à de faux collaborateurs d’agents ! On a écrit à l’UCPF (l’Union des clubs professionnels de football) en expliquant qu’on pouvait rassembler nos connaissances pour établir cette liste et la transmettre à la FFF. C’est la Fédération, ensuite, qui peut saisir les tribunaux pour exercice illégal de la profession d’agent. La FFF est prêteà agir, mais ellea besoin de “matière” pour cela. Nous, on estime simplement avoir une compétence pour parler des dysfonctionnements. Nous sommes une trentaine d’agents. On représente près de 500 joueurs et on est impliqués dans plus de 250 transferts chaque année. – Quelle a été la réponse des clubs ? – Dans les faits, c’est l’omerta. J’ai envoyé un courrier à l’UCPF. Je n’ai eu aucun retour. Aucun club ne semble déterminé à faire bouger les choses. C’est embêtant. – Cette liste noire comporte-t-elle beaucoup de noms ? – Au niveau des agents et de certains joueurs, on a des remontées d’informations. Quelques noms reviennent souvent. Beaucoup d’entre eux sont peu connus mais ils mettent la pagaille en faisant croire des choses aux joueurs et aux clubs. – Que se passera-t-il si votre initiative échoue ? – On fera avec. Mais il ne faudra pas se plaindre si des problèmes surviennent avec certaines personnes. – Qu’attendez-vous de la nouvelle loi en discussion au Parlement ? – Cette loi prévoit que les clubs pourront rémunérer l’agent du joueur – ce qui était en théorie interdit – sous réserve que cet agent ait déposé son contrat de représentation du joueur à la FFF. En cas de litige avec un autre agent, il sera ainsi mieux protégé. La loi confirmera aussi que les avocats ne peuvent pas exercer comme agents. Et l’avocat qui prend un agent licencié comme couverture, c’est une combine dont on ne veut plus ! Par ailleurs, le mec qui se dit collaborateur d’un agent le lundi puis d’un autre le mardi, ça pose aussi un problème. Voir des rabatteurs électrons libres se multiplier n’est pas bon. Mais si personne n’ouvre sa gueule… » – J. T. L'Equipe |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Voici nos voeux pour les Parisiens En ce premier jour de l’année, il est de coutume de formuler des voeux. Le monde du football ne déroge pas à la tradition. Voici les nôtres pour les joueurs et l’entraîneur du PSG. Le meilleur attend peut-être le PSG, 4 e de Ligue 1, en 2009. On a imaginé un scénario idyllique pour les joueurs titulaires et leur entraîneur. A ce petit jeu du football-fiction, basé toutefois sur des éléments avérés et tangibles, le résultat obtenu ne manquerait pas d’allure. Landreau. Sur sa lancée, il continue à multiplier les arrêts décisifs. A tel point qu’en mai Raymond Domenech en vient à dresser le constat suivant : « Je n’aurais jamais dû l’écarter de l’Euro. » Ceará. A 28 ans, il réalise enfin son rêve, celui d’être convoqué en sélection brésilienne. Il devient la doublure de Douglas Maicon, joueur de l’Inter Milan. Camara. Il retrouve sa constance et s’impose comme le maillon fort de l’arrière-garde parisienne. Mieux, il se découvre une âme de leader naturel et devient vice-capitaine du PSG. Traoré. Il confirme l’excellent automne qui lui a permis de recueillir les faveurs du Parc des Princes. Sa récompense ne devrait d’ailleurs pas tarder, il doit bientôt prolonger son contrat de deux ans avec Paris. Armand. Il maintient le niveau qui lui a valu d’être courtisé par Lyon il y a deux ans. A la fin de la saison, il est désigné par ses pairs meilleur latéral gauche de L 1. Sessegnon. Déjà auteur de quatre passes décisives (à deux longueurs de Kevin Gameiro de Lorient, actuellement premier du classement), il termine meilleur passeur de Ligue 1. Makelele. Son aura sur le groupe ne se dément pas. Rassuré sur sa condition physique, l’ex-international, alors âgé de 36 ans, décide de lever la seconde année de contrat qu’il a en option avec le PSG. Clément. Il se découvre une qualité insoupçonnée, celle de buteur. Pour l’instant, il n’a trouvé que deux fois le chemin des filets en 98 matchs de L 1. Rothen. Auteur, comme il l’avoue lui-même, de cinq premiers mois en demi-teinte, il redresse la barre et se montre à nouveau déterminant sur son côté gauche. Giuly. Associé à Hoarau, il retrouve une seconde jeunesse. Son explosivité fait les délices du Parc des Princes. Raymond Domenech doit se rendre à l’évidence. Après plus de trois ans d’absence, Giuly retrouve les Bleus. Hoarau. Déjà auteur de onze buts, il ne faiblit pas pour finir meilleur buteur de L 1. Il s’impose, ainsi, comme le digne héritier de Pauleta, le dernier Parisien à avoir obtenu cette récompense en 2007. Le Guen. Son équipe termine sur le podium et se qualifie pour la Ligue des champions. Les dirigeants parisiens décident alors de le prolonger à la tête du PSG. Christophe Bérard et Sylvie De Macedo Le Parisien |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Kezman, l'ombre d'un doute Concurrence coriace, rendement insuffisant, Mateja Kezman a vécu des premiers mois difficiles à Paris. Mais son agent l'affirme : tout va mieux ! 4e choix de Le Guen La libre concurrence règne aussi dans le marché du foot : le meilleur joue. En attaque, Mateja Kezman reste le quatrième choix de Paul Le Guen. L'entraîneur du PSG applique la préférence nationale. Hoarau, un, Giuly, deux. Le Franco-Congolais Peguy Luyindula est numéro trois. Mais Mateja Kezman a une volonté féroce. Le joueur prêté par Fenerbahçe veut s'imposer à Paris. Il ne partira pas en janvier. Son agent français, Franck Belacem, est catégorique. « A la fin de la saison, il lui restera trois années de contrats, précise-t-il. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer, tout va très vite dans le foot, mais pour l'instant, Mateja est à Paris. » « Tout va mieux » Face à Twente, au Parc, dans un match décisif pour la qualification en Coupe de l'Uefa, Kezman est apparu revigoré. Ses problèmes d'adaptation semblent loin. « Tout va mieux, confirme l'agent du joueur. Il se sent très bien à Paris, il apprécie les supporters. Il est arrivé ici dans une période où il faut être beaucoup plus fort qu'avant. C'est comme ça, il l'accepte. S'il était dans une équipe qui tournait mal, avec des attaquants qui ne marquent pas, il vivrait sûrement mal le fait de ne pas jouer, mais là, il n'y a rien à dire. » Giuly et Hoarau pètent la santé. Mais pas question pour Kezman de baisser les bras. « Mateja n'est pas un joueur spectaculaire, à l'image de Pauleta, poursuit Belacem. Mais dès qu'il joue, il marque ou donne une passe décisive. » En 378 minutes de jeu en Championnat, le Serbe n'a inscrit qu'un seul but. En Coupe de l'UEFA, le Serbe a marqué trois fois. Le Kezman version européenne s'est déjà fait sa place. Le10sport.com |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Mamadou Sakho : « Continuer sur notre lancée » Pour ce premier jour de l’année 2009, Mamadou Sakho a répondu à notre interview « nouvelle année ». Le défenseur parisien revient ainsi sur les évènements de 2008 avant de se projeter sur l’année 2009. Mamadou, que est ton meilleur souvenir de 2008 ? « Au niveau footbalistique, je dirais sans hésiter la victoire obtenue à Marseille, le 26 octobre dernier (2-4). Nous avions réalisé un très bon match. C’était une grande performance de notre part. D’un point de vue plus personnel, la réussite d'un tournoi que j’ai organisé au Sénégal, à Tamba, pour des enfants aura été une grande joie. » Quel est ton plus mauvais souvenir de 2008 ? « Ma pubalgie et son opération. C’était ma première grosse blessure et cela n'a pas toujours été facile à gérer. » Qu’as-tu fait pour la soirée du 31 décembre 2008 ? « J’ai passé la soirée chez moi avec des amis. Nous avions organisé un barbecue. C’’était très convivial et sans excès. Nous en avons également profité pour jouer à la console et se chambrer. » Quel est ton vœu pour 2009 ? « Cela ne va pas être original, mais j’aimerai que tout le monde vive dans de bonnes conditions et que la paix existe enfin dans le monde.» Comment imagines-tu le 1er match du PSG en 2009, face à Montluçon ce dimanche en Coupe de France ? « J’imagine une belle victoire du PSG avec un Paris comme dans la première partie de saison. Nous devons cependant nous méfier de cette équipe de Montluçon que nous ne connaissons pas et ainsi éviter le piège. » Quel est l’objectif du PSG en 2009 ? « Nous devons continuer sur notre lancée et nous verrons en fin de saison ce que nous pouvons accrocher. Il reste encore beaucoup de matches et il faut rester prudent. » Que peut-on te souhaiter pour 2009 ? « Obtenir plus de temps de jeu (sourire)» PSG.fr |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Le PSG va modifier ses habitudes Pour affronter Montluçon, dimanche en 32es de finale de la Coupe de France, Paul Le Guen pourrait aligner ses titulaires. Objectif : permettre à son onze type de retrouver le rythme de la compétition avant un déplacement à Bordeaux. Il n’est pourtant pas coutumier du fait. Mais Paul Le Guen pourrait bien changer ses habitudes. Contrairement à Bordeaux qui alignera une équipe mixte pour affronter Saint-Etienne demain, l’entraîneur parisien réfléchit à la possibilité de s’appuyer dimanche à Clermont-Ferrand, lors du 32 e de finale de Coupe de France contre Montluçon (CFA), sur son équipe type. A l’exception de Mickaël Landreau qui se préserve à cause d’une douleur à l’épaule droite, Ludovic Giuly, Guillaume Hoarau, Stéphane Sessegnon et éventuellement Claude Makelele pourraient bien être présents sur la pelouse du stade Gabriel-Montpied. Peut-être pas les quatre-vingt-dix minutes, mais au minimum une mi-temps. Le technicien breton dérogerait ainsi à la règle qui est la sienne depuis le début de la saison. A chaque match de coupe, il avait en effet pris l’habitude de faire tourner son effectif pour laisser au repos ses principaux cadres. Ce n’est pas que l’entraîneur parisien craint cette équipe de Montluçon, 6 e de son groupe de CFA, largement à la portée de Kezman, Pancrate ou encore Luyindula, autant de remplaçants de luxe que compte le PSG. Ces joueurs ont à maintes reprises prouvé leur talent. Ils ont qualifié Paris pour les 16 e s de finales de la Coupe de l’UEFA et pour les quarts de finales de la Coupe de la Ligue. Si Paul Le Guen choisit de faire une exception dimanche, c’est davantage pour permettre à son onze type de retrouver du rythme. Une échéance importante les attend le 11 janvier. Le PSG se déplace en effet à Bordeaux pour le compte de la 20 e journée de L 1, un rendez-vous crucial dans la lutte pour le podium. « Les entraînements ne remplacent jamais un match » Or, entre la semaine de congés accordée pendant les fêtes et ce week-end dédié à la Coupe de France et si l’entraîneur parisien décidait de ne pas les faire jouer dimanche, les habituels titulaires ne livreraient aucun match en trois semaines. Le dernier remontant au 21 décembre contre Valenciennes (2-2). « Trois semaines sans compétition, cela fait beaucoup, indique Stéphane Wiertelak, le préparateur physique du PSG. Les séances d’entraînement, aussi intenses soient-elles, ne remplacent jamais un match. » Ce 32 e de finale tombe donc à pic pour permettre aux Parisiens de se remettre doucement dans le bain. Surtout qu’ils auront ensuite une semaine pour récupérer. Sans sous-estimer le niveau de Montluçon, cette rencontre possède toutes les vertus d’un match amical, l’enjeu en plus. Le Parisien |
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![]() L'Homme Beau ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 24,146 Inscrit : 30/12/2008 Lieu : Paris Membre no 55 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Foot - L1 - PSG - Landreau: « Janvier, décisif » Mickaël Landreau a confirmé vendredi que ce sont bien des douleurs à l'épaule droite qui l'ont contraint au repos pour le 32e de finale de Coupe de France à Montluçon, dimanche. « On profite de la trêve pour que la douleur parte, a-t-il déclaré. Le calendrier va être très chargé à la reprise et on a trois semaines pour en finir avec la douleur». C'est le jeune Apoula Edel qui sera titularisé, «un gardien qui a une grande force de travail et qui a compris que ce qu'il vivait en ce moment était primordial pour la suite.» Le gardien numéro un du PSG a déjà l'esprit tourné vers le dimanche 11 janvier et le choc à Bordeaux. «Il va y avoir trois ou quatre mois décisifs pour le PSG. Bordeaux est un concurrent direct et c'est déjà un tournant. Fin janvier, on en saura plus. J'ai remarqué que janvier pour le PSG est souvent un mois décisif à l'arrivée». - Ch. M. (au Camp des Loges) lequipe.fr |
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,587 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Foot - Coupe - Paris-SG - Luyindula incertain Absent jeudi à l'entraînement, Peguy Luyindula est également resté au chaud chez lui, vendredi. Le Parisien souffre d'un syndrome viral. Il est attendu samedi au camp des Loges. En fonction de son état de santé, le staff médical décidera s'il peut jouer ou non contre Montluçon dimanche en 32e de finale de la Coupe de France. - Ch. M. lequipe.fr -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Luyindula toujours malade LUYINDULA, VICTIME d’un syndrome viral, était absent de l’entraînement parisien hier, pour la deuxième journée d’affilée. Il est évidemment incertain contre Montluçon (CFA). Paul Le Guen, qui a donné rendez-vous à ses joueurs cet après-midi pour une dernière séance à huis clos au Camp des Loges, dévoilera son groupe aujourd’hui. Ce sera le noyau habituel hormis Landreau, laissé au repos, et peut-être Luyindula. En dehors de son gardien, l’entraîneur parisien pourrait aligner son équipe type en Auvergne. Les Montluçonnais, eux, étaient au repos hier, après avoir ingurgité deux séances la veille. Ils doivent rejoindre Clermont-Ferrand (à une heure de route) dans l’après-midi pour s’y entraîner et se mettre au vert. Les équipes probables. MONTLUÇON : Bourgeois - Boulabiar, Moreau, Vernier, Kuzmic - Ouattara, Bessaque - Ollier, Caceres, Laasri - Komenan. PARIS-SG : Edel - Ceara, S. Traoré, Z. Camara, Armand - Sessegnon, Makelele, Clément, Rothen - Giuly, Hoarau. L'Equipe |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Paul Le Guen retrouve son stade maudit A LA VEILLE de ce 32e de finale contre Montluçon (CFA) au stade Gabriel-Montpied de Clermont-Ferrand, Paul Le Guen doit certainement prier pour que l’histoire ne se répète pas… une troisième fois. Le technicien breton a en effet déjà essuyé deux revers cuisants sur cette pelouse. En 2005, alors entraîneur de Lyon, il assiste ainsi à l’élimination de son équipe aux tirs au but par Clermont (L 2) en 8e de finale de la Coupe de France. Mais c’est surtout huit ans plus tôt, le 1er mars 1997, qu’il vit l’une des pires humiliations de sa carrière de joueur. Au même stade de la compétition, Le Guen, Raï et consorts, après avoir mené 4-1, se font rejoindre lors des vingt dernières minutes, puis sont éliminés aux tirs au but par Clermont, alors équipe amateurs évoluant quatre divisions plus bas. « Pire souvenir » Ce soir-là, Le Guen, qui avouera bien des années plus tard ne pas avoir de « pire souvenir qu’à Clermont », est d’ailleurs l’un des deux Parisiens (avec Vincent Guérin) à avoir raté son penalty. « Et pourtant Paul était un spécialiste de l’exercice, un des joueurs les plus titrés et les plus importants de cette équipe. Comme quoi, ça peut arriver aux meilleurs », se souvient Benoît Cauet, milieu de terrain à l’époque du PSG. Olivier Enjolras, alors gardien de but de Clermont, se souvient encore du tir raté par Le Guen. « Il frappe légèrement sur ma gauche. J’ai anticipé, et de la main droite, j’ai repoussé le ballon sur le poteau. C’était énorme. » Le Guen peut toujours se rassurer en se disant que cette fois-ci, il affronte Montluçon et non ses bourreaux clermontois de 1997. Mais ironie du sort, cette équipe de CFA compte aujourd’hui trois des héros du Clermont de 1997, dont l’un est aujourd’hui l’entraîneur. « A 4-1, j’ai vu des petites choses comme des contrôles loupés qui montraient qu’ils étaient sortis du match, se souvient Nicolas Le Bellec, auteur du premier but et aujourd’hui sur le banc de Montluçon. Puis, nous avons bénéficié d’un penalty généreux.A 4-3, ils ont complètement lâché. » « A vingt minutes de la fin, le PSG se liquéfiait, raconte Mickaël Ribérol (33 ans). Ils s’insultaient lorsque nous avons marqué le troisième. On se sentait invincibles. » Mickaël Bessaque (33 ans), l’autre buteur de cette soirée, espère bien réitérer l’exploit demain : « C’était vraiment le meilleur moment de ma vie d’homme. Dans ma famille, on n’est pas très expansifs.Mais ce soir-là, mon père avait les larmes aux yeux. » Citation « Je n’ai aucune envie de quitter Paris » FABRICE PANCRATE, attaquant du PSG Malgré son statut de remplaçant, l’attaquant parisien en fin de contrat en juin n’envisage pas de quitter le club de la capitale cet hiver. Il négocie d’ailleurs une prolongation de contrat avec le PSG. Quelques clubs anglais, Everton notamment, auraient manifesté leur intérêt. Qu’en est-il ? Fabrice Pancrate. Des clubs anglais m’ont en effet supervisé. Mais je ne suis pas le seul joueur dans ce cas. Ils l’ont également fait pour Sessegnon, Hoarau ou encore Traoré. Il y a très souvent des recruteurs au Parc des Princes. Encore heureux d’ailleurs, cela veut dire que tu n’es pas trop mal sur le terrain. C’est si on ne faisait pas attention à toi qu’il faudrait t’inquiéter. Mais cela ne signifie pas qu’ils veulent te recruter. A l’heure actuelle, je n’ai eu aucune proposition ni aucune marque d’intérêt. Il reste encore vingt-huit jours d’ici à la fin du mercato… Oui, tout peut encore arriver. Mais partir cet hiver n’est pas une bonne idée au regard de ce que nous réserve l’année 2009. Paris est bien classé en championnat et qualifié dans toutes les coupes. Ce serait bête de partir maintenant. Je n’en ai vraiment aucune envie. Ensuite, je ne maîtrise pas tout. Avec la crise financière, peut-être que le PSG cherchera à vendre certains de ses joueurs dont le contrat arrive à échéance en juin, comme le mien. J’espère que ce ne sera pas le cas, car je prends du plaisir à évoluer à Paris. En avez-vous déjà discuté avec les dirigeants parisiens ? Oui, ils connaissent mon envie. Nous sommes même en train de discuter d’une possible prolongation de contrat. Les négociations se poursuivent, j’espère qu’elles déboucheront sur quelque chose de concret. D’autant plus que, si je prolonge, cela fera de moi, avec Sylvain (Armand) et Jérôme (Rothen), l’un des plus anciens de l’équipe. C’est une chose à ne pas négliger dans un club comme le PSG. Quel regard portez-vous sur votre année 2008 sous le maillot parisien ? A titre personnel, je suis satisfait de mes prestations, même si j’aurais voulu marquer plus de buts. J’aurais également aimé avoir un peu plus de temps de jeu. En début de saison, j’ai profité d’une blessure de Giuly pour intégrer le onze de départ. Je pense avoir rempli ma mission correctement. En 2009, mon objectif est de retrouver un statut de titulaire. Le Parisien |
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#23
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,587 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Foot - Coupe - PSG - Luyindula retenu Affaibli depuis deux jours par un virus, Péguy Luyindula fait partie des joueurs retenus par Paul Le Guen pour le 32e de finale de Coupe de France à disputer dimanche à Clermont face à Montluçon (CFA). En l'absence de Mickaël Landreau, victime d'une douleur à l'épaule, Apoua Edel sera titularisé. Le jeune Stéphane Véron, 22 ans, prendra place sur le banc. Mateja Kezman a été retenu malgré sa reprise différée. Paul Le Guen devrait aligner son équipe-type, une semaine avant le choc de la L1 à Bordeaux. Le groupe : Edel, Veron - Armand, Bourillon, Z. Camara, Ceara, M. Sakho, Traoré - Chantôme, Clément, Makelele, Rothen, Sessègnon - Giuly, Hoarau, Kezman, Luyindula, Pancrate lequipe.fr -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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![]() L'Homme Beau ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 24,146 Inscrit : 30/12/2008 Lieu : Paris Membre no 55 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Foot - Coupe - Le Guen, le syndrome Clermont Paul Le Guen a accueilli avec humour une question sur son ''syndrôme'' à Clermont, à la veille du déplacement du Paris-SG en Auvergne pour le match de Coupe de France contre Montluçon, disant : «J'ai espoir de passer un jour un tour de Coupe à Clermont.» «J'ai une histoire particulière avec le stade Gabriel-Montpied puisque, sur les deux fois où j'y suis allé, j'ai toujours été battu aux tirs au but, a développé Le Guen. La première fois avec Paris en tant que joueur au terme d'un scénario incroyable (le PSG menait 4-1 à 22 minutes de la fin avant d'être rejoint à 4 partout puis battu 4-3 aux tirs au but), la deuxième fois avec Lyon en tant qu'entraîneur (1-1, 3 t.a.b. à 4). Et les deux fois le jour de mon anniversaire (le 1er mars 1997 et 1er mars 2005).» Mais il n'est plus du tout certain que le match avec le PSG soit le plus mauvais souvenir de sa carrière comme il l'a déjà dit. «J'étais en équipe de France le jour où l'on avait perdu contre Israël (2-3), donc j'ai quelques beaux boulets (rires). En tout cas, ce match avec Paris nous avait marqué pour un bon moment. C'était un scénario peu commun, qui ne se produit qu'une fois. On a tenté d'oublier même si ce n'est pas facile.» Ironie de la saison 2008-2009 : Clermont, aujourd'hui en L2, a été victime à son tour de l'effet Coupe contre Schirrhein (district) (2-4). (Avec AFP) lequipe.fr |
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![]() L'Homme Beau ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 24,146 Inscrit : 30/12/2008 Lieu : Paris Membre no 55 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Paris met toutes les chances de son côté CHAQUE début d’année, c’est la même histoire. Juste après la bûche de Noël, le club parisien se reprend à rêver de succès dans la plus prestigieuse des deux coupes nationales. Aujourd’hui nanti de sept victoires en Coupe de France, le PSG, qui entame tout à l’heure une nouvelle campagne face à Montluçon (CFA), fait logiquement partie des favoris. Bien sûr, il y a toujours les risques inhérents à ces premiers tours. La passion qu’engendre cette compétition, la qualité moyenne des pelouses, voire la météo, font parfois chuter les nantis du haut de leur piédestal professionnel. Mais tout au long de son histoire, Paris a appris à seméfier de ce type de pièges. Le club de la capitale n’a d’ailleurs plus perdu un 32e de finale depuis dix ans. Et Paul Le Guen comme ses joueurs ne sont pas vraiment enclins à se laisser aller à des excès de suffisance. S’il fallait des preuves de leur volonté de bien se comporter dans cette épreuve, elles figureraient dans la liste qui sera couchée sur la feuille de match. « Ce n’est pas une remise en jambes » Le coach parisien devrait en effet aligner l’équipe type de Ligue 1 à l’exception de Landreau, victime d’une douleur à l’épaule droite et remplacé par Edel dans les buts. « Dans mon esprit, ce n’est pas une remise en jambes, c’est un match de compétition, confirme Le Guen. Il n’y a pas de raison de tourner, l’effectif est totalement disponible et on ne rejoue que dans une semaine (NDLR : à Bordeaux en championnat). Je ne suis pas du genre à tourner pour faire tourner. » Bien sûr, il y a ces petits signes qui inquiéteront les plus superstitieux. Le stade Gabriel-Montpied de Clermont-Ferrand, où va se dérouler cette rencontre, est le même où le PSGavait subi une de ses pires déroutes, en 1997, face aux Clermontois, en 8e de finale de la Coupe de France. Paul Le Guen y avait de nouveau perdu huit ans plus tard avec Lyon, mais cette fois-ci comme entraîneur. « J’ai une histoire particulière avec ce stade, a réagi hier Le Guen avec un petit sourire en coin. Deux défaites en 8e de finale, deux fois au penalty et deux fois le jour de mon anniversaire. On me dit que Clermont est une très belle ville mais, pour le moment, je suis circonspect… » Heureusement pour le PSG, le 4 janvier ne coïncide pas avec l’anniversaire de Paul Le Guen. L’entraîneur breton est né un 1er mars. Frédéric Gouaillard Citation MONTLUÇON (CFA) - PSG (L 1) Aujourd’hui (17 h 30), stade Gabriel-Montpied de Clermont-Ferrand Arbitre : M. Auriac. PSG : Edel - Ceará, Traoré, Camara, Armand - Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen - Giuly, Hoarau. Montluçon : Bourgeois - Boulabar, Moreau, Vernier (cap.), De Oliveira - Kuzmic, Ouattara, Bessaque, Ollier - Caceres, Komenant. le parisien 04/01 Citation Ils l’avaient fait avec Clermont Trois vainqueurs du Paris-SG en 1997 sont aujourd’hui montluçonnais. « DEPUIS HUIT ANS que je suis ici, je n’en ai jamais parlé ». Nicolas Le Bellec, entraîneur de l’Étoile des Sports de Montluçon, est un survivant discret. Le 1er mars 1997, il était le capitaine du Clermont Foot, vainqueur du PSG en huitièmes de finale de la Coupe de France. Un exploit retentissant, fruit d’un incroyable scénario (voir par ailleurs), qui a ressurgi avec le tirage au sort des 32es de finale. « L’attention médiatique est focalisée sur nous car le lien est simple, c’est un trait d’union, relève Mickaël Bessaque. Mais parfois, on a l’impression qu’on rejoue Clermont-PSG, ça agace un peu nos coéquipiers. Ils ont raison. C’est un match complètement différent, avec d’autres hommes. » Un tiers de l’effectif est passé par Clermont dans sa carrière, dont trois qui ont renversé le PSG : Le Bellec, l’entraîneur, Ribérol et Bessaque. Trois personnes à part, sur lesquelles le public se retourne quand elles visitent le stade Gabriel-Montpied. Là bas, les Clermontois de 1997 sont un peu comme les champions du monde 1998 dans le reste de la France. Pourtant, à Montluçon, ce statut n’existe pas. Le souvenir demeure enfoui. « On se voit tous les jours, mais on n’en discute jamais entre nous », assure Le Bellec. Au départ, l’entraîneur pensait utiliser ce vécu dans la préparation de l’événement. Il a renoncé. Par peur que trop de références à Clermont ne froissent son groupe, dénaturent l’enjeu. « Notre quotidien, c’est l’inverse des paillettes de ce 32e », rappelle Mickaël Ribérol, troisième larron du trio. En exagérant à peine, il flotterait presque un sentiment d’abandon au dessus du club. Jeudi soir, pour le deuxième entraînement de la journée, deux dirigeants sont passés, mais pas le moindre supporter. En Championnat, les Montluçonnais attirent en moyenne 200 à 300 spectateurs quand le club de rugby, qui évolue en Fédérale 1, dépasse systématiquement le millier. Le Bellec : « On est largués, on bricole » En ville, cette semaine, il fallait vigoureusement chercher la moindre trace visible d’un événement à venir. Comme si l’ancien club « des Dunlop » illustrait la souffrance d’une cité rudement touchée par l’extinction de son tissu industriel. Avec 750 000 euros de budget, Montluçon sait ses ambitions limitées. Et s’il lui venait des rêves de grandeur, un coup d’oeil au vétuste stade Dunlop suffirait à les réprimer. Une autre enceinte esten gestation, à quelques centaines de mètres de là. Mais elle est dévolue au rugby. Il y a quelques jours, en raison des conditions climatiques, Le Bellec avait projeté une petite opposition amicale sur un terrain synthétique. Il était occupé, et les utilisateurs habituels ont refusé de s’effacer. Le match a été annulé. Montluçon est un vrai club amateur, avec ses petites misères. Le CE de Dunlop ne subvient plus à ses besoins depuis longtemps. Désormais, il n’y a même plus de travail en ville pour attirer d’éventuelles recrues. « Au niveau des moyens, on est largués, reconnaît Le Bellec. On essaie de se débrouiller du mieux possible, mais on bricole. » Montluçon, pourtant, a des arguments. Cet automne, il a réussi une série de 13 matches sans défaite. « Ce n’est pas innocent, rappelle Le Bellec. Et c’est ce que je dis aux joueurs : le PSG, ce n’est pas une finalité. On a des arguments, de bons éléments. » Dont Komeman, meilleur buteur du groupe C de CFA (12 réalisations). Un bon tiers de l’effectif a plus de trente ans : « Ils savent la réalité du très haut niveau amateur », dit Ribérol. Ils connaissent les dangers de la Coupe. Ses vertus, aussi. « Avant Paris, nous n’étions pas tous des mecs qui s’adoraient, rappelle Le Bellec. Mais ça crée des liens très forts. Il n’y a que la Coupe qui peut engendrer ça. » L’entraîneur de Montluçon avait marqué contre Paris. « Quand j’ai serré la main de Rai avant le coup d’envoi, je me sentais tout petit. Alors, quand il a marqué sur un enchaînement poitrine volée sous la barre, je me sentais vraiment tout, tout petit ! Pendant les vingt dernières minutes, par contre, qu’est-ce que je me sentais fort ! La Coupe, c’est ça : elle te révèle à toi-même. » Ce soir, au stade Gabriel-Montpied de Clermont-Ferrand, les anciens de 1997 sont évidemment invités. Sait on jamais. RÉGIS DUPONT Citation Le Guen n’aime pas l’endroit Ses deux derniers passages au stade Gabriel-Montpied n’ont pas laissé de bons souvenirs à l’entraîneur du PSG. CET APRÈS-MIDI, il va faire froid, très froid. Comme en 1997 et en 2005, les deux dernières fois où Paul Le Guen a foulé la pelouse du stade Gabriel-Montpied, à Clermont-Ferrand. Deux rappels douloureux, deux éliminations en Coupe de France, deux voyages qu’il aimerait tant n’avoir jamais effectués. La première fois, c’était avec le PSG, dont il était un précieux milieu de terrain : 4-4 à la fin du temps réglementaire (le PSG menait 3-1) contre le Clermont Foot, équipe de Nationale 2 (niveau 4, comme Montluçon, son adversaire du jour), défaite 3-4 aux tirs au but, Le Guen manque le sien et élimination en huitièmes de finale. « Je n’ai pas de pire souvenir qu’à Clermont », lâchait-il. La deuxième fois, alors qu’il était à la tête de l’Olympique Lyonnais, lors d’un retour, au même stade de la compétition, sur des terres inhospitalières. Nouveau camouflet (1-1, 3-4 aux t.a.b.). « C’est vrai que j’ai une histoire particulière avec ce stade. À chaque fois, c’était le jour de mon anniversaire », souriait-il hier juste avant de prendre l’avion pour l’Auvergne. C’était donc un 1er mars. Voilà un bon moyen de mettre un terme aux comparaisons avec les deux séjours précédents. Aujourd’hui, dimanche 4 janvier, Paul Le Guen n’affrontera pas Clermont, piteusement éliminé hier, mais Montluçon. Et ce n’est plus en huitièmes, mais en trente-deuxièmes de finale. Et puis non, son pire souvenir, ce n’est pas Clermont, rectifiait-il hier : « J’étais quand même dans l’équipe de France qui a perdu contre Israël (2-3) en 1993. »Autant de façons de se persuader que le mal est passé, digéré, éliminé. « De toute façon, je ne suis pas superstitieux, reprend l’entraîneur du PSG. Il faut persévérer et essayer d’aller gagner là-bas. J’ai été marqué par le premier épisode, mais le deuxième était différent. Depuis, j’ai tenté d’oublier. Par rapport à ce match contre Montluçon, je n’ai pas de crainte particulière. Il faudra l’aborder avec professionnalisme et vigilance. Je n’ai pas de raison de faire tourner l’équipe, car on a une semaine pour récupérer ensuite, ce qui n’était pas le cas lors des rendez-vous en Coupe d’Europe cette saison. La Coupe est une compétition qui me tient à coeur et on a envie de la gagner. » Pas de raison de redouter ce troisième acte à Clermont, donc ? Le Guen sourit. Un sourire crispé. « On me dit que c’est une très belle ville. J’ai travaillé avec Hervé Mathoux, Clermontois, qui me vante sans cesse les charmes de sa ville. Mais bon, c’est vrai, je suis encore circonspect… » DAMIEN DEGORRE l'équipe 04/01 |
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,587 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Foot - Coupe - Paris au rythme des sénateurs Le Paris-SG a assuré une tranquille qualification pour les seizièmes de finale de la Coupe de France, dimanche, à Clermont-Ferrand face à Montluçon, formation de CFA (1-0) qui n'a pas réussi à gommer les trois divisions d'écart entre les deux équipes. Bien sûr, l'écart au score est assez mince et Stéphane Sessègnon a dû attendre la 52e minute pour ouvrir la marque, seul à la réception d'un centre de Giuly. Mais sur le fond, il n'y a pas eu de match. Les Parisiens, qui avaient sorti leur équipe-type, ont possédé le ballon dans des proportions qu'ils n'ont pas connu en L1 depuis des lustres, occupant le camp adverse à un rythme sénatorial. Le consultant du diffuseur a pu dire à l'heure de jeu : «Avec des matches comme ça, Makelele peut jouer jusqu'à quarante-cinq ans». Le PSG, sur ce coup-là, risquait plus de s'endormir que de ne pas se qualifier. Paul Le Guen peut redevenir l'homme rationnel qu'il a toujours été : l'Auvergne ne l'a pas marabouté. Sur le plan des occasions, Montluçon a vaguement inquiété Edel sur deux frappes de Raphaël Caceres, l'une flottante (8e) directement sur le gardien parisien, l'autre écrasée et à côté (30e), avant une réaction peu incisive dans le dernier quart d'heure. Le reste ? Une maîtrise collective parisienne débouchant régulièrement sur des occasions franches, allant d'une tête de Traoré sur le poteau narguant la ligne de touche (9e), aux imprécisions de Hoarau (23e) et Giuly (39e), en passant par deux frappes de Sessègnon interceptées par Bourgeois (21e). A la 70e minute, Giuly oubliait à la fois de frapper et de passer le ballon à Hoarau, permettant à Vernier de lui jaillir dans les pieds et de s'offrir un geste mémorable. Le PSG aurait pu breaker, mais, accroché dans la surface par De Oliveira au point d'en perdre sa chaussure (88e), Giuly n'a pas obtenu de M. Auriac de pouvoir se faire justice. - Cé. Ro. lequipe.fr -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,598 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Le PSG n’a jamais tremblé Les Parisiens ont rempli leur contrat hier soir en s’imposant (1-0) face à Montluçon (CFA) . Toujours engagés dans quatre compétitions, ils seront opposés en 16es de finale au vainqueur de Pont-de-Roide (DH) - Gazélec Ajaccio (CFA). Frédéric Gouaillard | 05.01.2009, 07h00 Ce PSG version 2008- 2009 a décidé de faire taire les railleurs. Plus question de prêter le flanc aux mauvaises plaisanteries. Cette saison, Paris a gagné en sérieux et crédibilité, comme l’a prouvé hier sa qualification pour les 16 e s de finale de la Coupe de France face aux amateurs de Montluçon (1-0). Sur le terrain de Clermont-Ferrand qui avait tant meurtri les Parisiens de 1997 (élimination aux tirs au but par Clermont, situé quatre divisions en dessous), les partenaires de Claude Makelele ont pleinement assumé leur statut de favori. Quasiment jamais inquiétés, les pensionnaires de Ligue 1 ont beaucoup gâché dans un premier temps, avant de donner le coup de reins nécessaire après la pause avec un but de Sessegnon. « L’essentiel était de faire preuve de vigilance et de professionnalisme et, même si on ne gagne que 1 à 0, j’ai le sentiment qu’on a fait un bon match », a réagi Paul Le Guen après la rencontre. Sessegnon intenable Pas malheureux, les Parisiens seront de nouveau opposés à une équipe de niveau inférieur au prochain tour (les 24 et 25 janvier), puisque le tirage au sort leur a désigné comme adversaire le vainqueur de la rencontre Pont-de-Roide (DH) - Gazélec Ajaccio (CFA) qui se déroulera le 11 janvier. L’entraîneur parisien a déjà prévu d’envoyer un membre de son staff en superviseur le week-end prochain dans le Doubs. Histoire de ne rien négliger et de rester fin janvier la seule équipe française encore en course dans les quatre différentes compétitions (Championnat, Coupe de la Ligue, Coupe de France et Coupe de l’UEFA). « C’est anecdotique mais c’est bien, car cela nous permet d’être ambitieux sur tous les tableaux », a expliqué hier Paul Le Guen. Au-delà du résultat et de la capacité que recèle le PSG d’éviter les chausse-trapes de la Coupe de France, on retiendra de cette soirée la belle forme affichée par Stéphane Sessegnon. Le Béninois, intenable sur son côté droit qu’il a souvent déserté, s’est créé quatre énormes occasions et a inscrit le but victorieux. On notera également le geste du président du PSG. Charles Villeneuve, présent hier à Clermont-Ferrand, a tenu à faire savoir qu’il reversait 10 000 € au club de Montluçon sur la part de recette revenant aux Parisiens. On imagine aisément que pour les Auvergnats cela n’égalera jamais le goût d’un triomphe. Mais les Montluçonnais avaient hier la défaite lucide. « Il faut être honnête. On n’a jamais pu élever le rythme et le niveau de jeu pour les inquiéter », reconnaissait le milieu Mickaël Bessaque, victorieux en 1997 avec Clermont face au PSG. Paris, lui, a parfaitement lancé son année 2009 et regorge d’ambitions avant de se déplacer à Bordeaux dimanche pour la reprise de la Ligue 1. LA FICHE MONTLUÇON (CFA) - PSG (L 1) 0-1 (0-0) Spectateurs : 8 000. Arbitre : M. Auriac. But : Sessegnon (52e). Avertissements. Montluçon : Lécluse (88e) ; PSG : Ceará (10e), Pancrate (89e). Montluçon : Bourgeois - Boulabiar, Moreau, Vernier, Kuzmic - Ollier (Lécluse, 78e), Ouattara (Badu, 64e), Bessaque (cap.), De Oliveira – Kaceres (Riberol, 78e), Komeman. PSG : Edel - Ceará, Camara, Traoré, Armand - Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen (Pancrate, 75e) - Giuly, Hoarau. Le Parisien Citation Giuly : « Personne n’a eu peur »
Propos recueillis par Christophe Bérard | 05.01.2009, 07h00 ![]() IL A BRANDI sa chaussure, arrachée lors d’un contact en fin de match, pour réclamer un penalty évident. Mais après la douche, Ludovic Giuly préférait en sourire pour ne retenir que la qualification. Il n’oublie pas, toutefois, de stigmatiser le manque de réalisme de son équipe. Quel bilan peut-on tirer de cette qualification ? Ludovic Giuly. C’était un bon match de reprise. On a eu beaucoup d’occasions de but et on en a raté énormément. Nous devions « tuer » le match en première période. Tout le monde sait qu’en coupe, si on gâche trop, ça peut se retourner contre l’équipe qui ne sait pas marquer. En même temps, excepté durant les dix dernières minutes, Montluçon n’a pas été très dangereux. Nous avons quand même bien géré cette équipe. Le doute s’est-il immiscéàla pause ? Non. Il fallait juste garder notre concentration et continuer à pousser. Il y avait un peu de déception de ne pas marquer. Mais personne n’a eu peur. Comment expliquer ce manque de réalisme ? A cause de la reprise et du besoin de retrouver ses marques. Contre Bordeaux, dimanche soir prochain, ce sera un autre match. En même temps, si on peut se procurer dix occasions de but là-bas, je signe toute de suite. (Rires.) Cette rencontre s’annonce-t-elle comme le tournant du championnat ? Il sera important d’y faire un résultat. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne joue plus le maintien. Maintenant, il faut penser à autre chose de mieux. La Coupe de France est-elle un objectif précis ? Pour l’instant, nous sommes toujours en lice sur quatre tableaux et nous sommes les seuls en France dans ce cas. Ça fait du bien pour le groupe. Tout le monde a du temps de jeu. J’espère juste que nous n’y laisserons pas trop de force pour la fin de saison si tout doit se jouer au finish en championnat. Vous n’avez jamais gagné la Coupe de France…C’est vrai. C’est pourtant un trophée que j’aime bien. Mais je pense que c’est le plus difficile à gagner. C’est plus dur que la Coupe de la Ligue.Si on me donne l’opportunité de la soulever, je prends tout de suite. Y avait-il un penalty sur la faute de De Oliveira (88 e ) où vous perdez votre chaussure ? Je crois que je vais devoir changer de chaussures, car elle était sûrement trop grande pour partir comme ça sans qu’on me touche. Plus sérieusement, évidemment qu’il y a penalty. Je me fais prendre tout le pied et je ne peux pas frapper le ballon. Allez, ne soyons pas méchants : disons que l’arbitre aussi était en reprise… Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 19,229 Inscrit : 26/12/2008 Lieu : Poissy Membre no 17 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation L1 / PSG : DES PAIRES HORS-PAIR Face au modeste club de Montluçon, Paul Le Guen avait aligné son équipe type, à l'exception du gardien. Les dix joueurs de champ forment en effet cinq paires difficiles à dissocier. Dimanche, le PSG n'a pas vraiment souffert face à Montluçon. Il faut dire que les Parisiens avaient pris très au sérieux les joueurs locaux malgré leur modeste place dans la hiérarchie nationale. Hormis Mickaël Landreau, Paul Le Guen avait ainsi aligné son équipe type face à la CFA de Nicolas Le Bellec, dimanche à Clermont-Ferrand. Lui qui n'a pas hésité jusque-là faire tourner en Coupe de la Ligue ou en Coupe de l'UEFA a couché sur la feuille de match les dix noms et ses cinq paires magiques en championnat. Car après avoir tâtonné dans ses associations en début de saison, Le Guen a trouvé les bonnes combinaisons humaines et tactiques. Le PSG joue à onze mais en suivant la formule suivante : cinq fois deux = 10. Ne reste plus qu'à rajouter un gardien. Sur la droite le Brésilien Ceara est ainsi complémentaire de Stéphane Sessegnon. Jusqu'ici anonyme, le joueur sud-américain effectue le gros du travail défensif sur son aile mais sait profiter des espaces que le Béninois lui octroie quand il repique au centre. A la gauche de Ceara, une paire centrale Camara-Traoré en regarde une autre devant, avec Clément et Makelele. On pourrait parler là d'un carré d'as qui bouche bien l'accès des buts de Landreau ou d'Edel. Ces quatre joueurs physiques derrière et accrocheurs devant sont les armes de destructions sportives massives du PSG, obligeant les attaquants adverses à fuir sur les côtés ou à frapper de loin. L'équilibre d'un groupe est fragile A gauche, le tandem Armand-Rothen est lui bien connu. S'il n'est pas aussi spectaculaire que le duo que formait à Monaco « JR » avec Patrice Evra, une vraie complicité lie l'aile gauche du PSG, aussi bien sur le plan défensif qu'offensif. Restait à trouver la dernière paire magique, sans doute la plus difficile à constituer : celle de devant, censée conclure le travail des quatre autres paires. Alors que Le Guen disposait de Kezman et Luyindula dans sa manche, il a choisi Giuly pour jouer les valets du roi Hoarau. Totalement complémentaires et pourtant si différents, ils posent un problème difficilement soluble pour les défenses. Paul Le Guen tient donc son équipe type. Mais l'entraîneur parisien doit désormais garder sous le coude quelques jokers sur son banc de touche. L'équilibre d'un groupe est fragile. En ne changeant plus son équipe, le Breton s'expose aux soucis inhérents à des séances prolongées sur le banc. Grimaces, colères, individualisme exacerbé, les joueurs hors paires associés sur le banc devront trouver leur terrain d'expression rapidement. Sinon, le PSG pourrait bien connaître à nouveau les affres du passé et d'un vestiaire décomposé. Avant le match face à Montluçon, Mamadou Sakho, symbole de ces remplaçants réguliers, ne disait-il pas dans un sourire, sur le site de son club, que son vœu le plus cher en 2009 était d' « obtenir plus de temps de jeu ». Pas de gagner un titre… Football365.fr |
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![]() L'Homme Beau ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 24,146 Inscrit : 30/12/2008 Lieu : Paris Membre no 55 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Foot- L1- PSG - Sessegnon: «Des instants magiques» Heureux papa pour la quatrième fois il y a quelques jours, Stéphane Sessegnon, qui a qualifié le PSG pour les quarts de finale de la Coupe de France contre Montluçon dimanche (1-0), est serein quant aux échéances à venir du club parisien. A l'aube de cette nouvelle année, le Béninois (photo L'Equipe) se confie, sans prétention ni euphorie. La Coupe de France, la priorité ? : «Disons que l'année commence bien par cette victoire en Coupe de France. L'important, c'était de se qualifier même s'il n'y pas eu forcément la manière. On espère aller le plus loin possible dans cette coupe et qu'on va pouvoir récidiver comme lorsque le PSG s'est qualifié pour les deux finales !» Paris sur les quatre tableaux, trop compliqué ? : «C'est vrai, on est sur tous les fronts mais la multiplication des compétitions, c'est plaisant. On est capable de faire de bonnes choses et on vit des instants magiques. On va tout donner comme d'habitude. L'objectif, on l'a dit, c'est le championnat mais on va essayer de s'en tirer dans les autres compétitions». L'effectif est-il assez fourni ? : «Sur ce sujet, ce n'est pas à moi de décider. Le coach a plus d'expérience que moi. Notre équipe se défend pas mal. Il y a des joueurs capables de faire la différence. Pour l'instant, cela se passe bien et c'est le coach qui est le mieux placer que moi pour juger. Je suis dans un club qui a de l'ambition et c'est très bien». Bordeaux dimanche, décisif ? : «C'est le premier match de la deuxième partie de saison. Ils ont perdu chez nous (but de Hoarau 1-0, ndlr), c'est presque un match à six points car les deux équipes ont peu de points d'écart au classement. Ce n'est pas forcément le déclic mais c'est un match important. Ce match peut mettre la pression tout de suite sur Bordeaux et montrer aux autres équipes du haut de tableau qu'on est là». Les voeux de Stéphane Sessegnon ? : «Ne pas avoir de blessures, finir au mieux le championnat, avoir un trophée et faire plaisir aux supporters et aux gens qui travaillent au PSG !» Propos recueillis par C. MICHEL, au camp des Loges. lequipe.fr |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Le PSG proposera-t-il une prolongation de contrat à Paul Le Guen ? OUI à 60% APRÈS DEUX SAISONS au bord de la relégation, le Paris-SG est quatrième de Ligue 1. C’est aussi la seule équipe française encore en course sur quatre tableaux (L 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue, Coupe de l’UEFA). Dans ces conditions, il semble improbable que ses dirigeants ne proposent pas une prolongation à leur entraîneur, dont le contrat s’achève en juin. Charles Villeneuve, le président, aime beaucoup Deschamps. Mais, au moment de trancher, il intégrera sans doute la courbe de résultats. Avant de se prononcer, il en réfèrera aussi à Sébastien Bazin. L’actionnaire majoritaire du club, vrai décisionnaire pour les choix stratégiques, apprécie la personnalité du Breton. Après, rien ne dit que les deux parties s’entendront sur les conditions de cette prolongation. RÉGIS DUPONT L'Equipe Citation Le PSG confronté aux cadences infernales C’est un problème de riche. Seule équipe encore présente en championnat, Coupe de France, Coupe de la Ligue et Coupe de l’UEFA, le PSG pourrait tout perdre à vouloir batailler sur tous les fronts. Le débat est ouvert. C’est le banc de touche qui va être content ! Après l’élimination de Bordeaux en Coupe de France, le PSG demeure l’équipe française engagée dans le plus de compétitions cette saison. Quatre avec le championnat, la Coupe de l’UEFA, la Coupe de France et la Coupe de la Ligue. Forcément, le calendrier de Paris va s’emballer : entre Bordeaux - PSG ce dimanche et PSG - Nancy le 28 février, soit en quarante-neuf jours, le club de la capitale va disputer dix matchs, onze s’il bat le vainqueur de la rencontre Pont-de-Roide (DH) - GFCO Ajaccio (CFA) lors du 16 e de finale de la Coupe de France qu’il disputera à la fin de janvier. Soit une moyenne d’un match tous les quatre jours et quelque. Paul Le Guen le martèle : la priorité, c’est la Ligue 1. C’est cette compétition qui détermine le reste. En championnat, l’entraîneur parisien aligne son équipe type. S’il dispose d’une semaine entre chaque rendez-vous, Le Guen remet les mêmes, sinon il panache. Autrement dit, vu la cadence prochainement imposée aux Parisiens, l’effectif va beaucoup tourner. Il n’y a pas d’autre issue, sachant les limites à certains postes : les latéraux (Ceará, Armand), le milieu gauche (Rothen). Mais, à trois matchs de la finale au Stade de France en Coupe de la Ligue, épreuve dont il est le tenant ; avec un vrai coup à jouer en Coupe de France à la fois grâce à son tirage et au probable affrontement Lyon - Marseille qui éliminera un gros ; avec une Coupe de l’UEFA qui tient à coeur aux joueurs (scène de joie mémorable lors du 4 e but face à Santander), le PSG aura du mal à faire un choix. Dynamique de victoires La logique voudrait qu’il en fasse un, la raison l’incite peut-être à ne surtout rien sacrifier. Si l’on se fie à Paul Le Guen, dont les résultats valident la philosophie, c’est en disputant à fond toutes les compétitions qu’un club tient debout, droit sur son idée directrice. C’est la fameuse dynamique de victoires. C’est ainsi que Paris s’est sauvé la saison dernière en puisant dans les coupes nationales (deux finales au Stade de France) la confiance qui lui manquait en championnat. Mais aujourd’hui, en Ligue 1, il y a encore mieux que Paris, avec Rennes, un point de plus et une place au-dessus (34 points, 3 e ). Eliminés de la Coupe de la Ligue et de la Coupe de l’UEFA, avec un banc quasi similaire à celui de Paris en qualité (Leroy, Wiltord, Sow, Gyan, Cheyrou, Aubey contre Luyindula, Kezman, Pancrate, Chantôme, Sakho et Bourillon). Rennes n’a peut-être pas fait exprès de choisir, mais s’est facilité la tâche sur la route qui le mène à son destin. Faut-il tout jouer ? On surveillera en fin de saison le classement de ces deux équipes pour avoir un début de réponse. Le Parisien |
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 10,088 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 54 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Ligue 1 / PSG Le Guen cherche une alternative à Rothen Frédéric Gouaillard et Christophe Bérard | 07.01.2009, 07h00 Dimanche dernier, en Coupe de France, Paul Le Guen a procédé à un changement quelque peu inhabituel. A la 75 e minute, au moment où son équipe menait 1 à 0 contre Montluçon, l’entraîneur parisien a remplacé Jérôme Rothen par Fabrice Pancrate. Cette saison, en dix-huit matchs de Ligue 1, l’ancien Monégasque a déjà été suppléé à cinq reprises en fin de partie et généralement par des joueurs à vocation défensive afin de tenir un résultat. Mais, dimanche, il est revenu à Sessegnon d’occuper son poste sur le flanc gauche et à Pancrate d’être installé dans le couloir droit. Dans cette configuration, Paris n’a pas survolé les débats. Mais Paul Le Guen aurait voulu tester une nouvelle formule qu’il ne s’y serait pas pris autrement. Performances assez décevantes Rothen est apprécié de l’entraîneur parisien. Pourtant, depuis le début de la saison, ses performances sont quelque peu décevantes (2 buts, 3 passes décisives). A la peine quand il s’agit d’éliminer un adversaire, Rothen se décharge sur Sessegnon pour l’animation de l’attaque. Ce n’est pas un hasard si la direction du club souhaite en priorité renforcer son milieu de terrain, avec une volonté déclarée pour le côté gauche. Le président Charles Villeneuve l’a encore confirmé dimanche à Clermont. Cette formule avec Sessegnon à gauche et Pancrate à droite envisagée par certains cadres présenterait un double avantage dans l’optique de la seconde partie de saison. Elle offrirait une solution de remplacement à Le Guen en cas de suspension ou de blessure d’un de ses deux milieux de couloir. Et, surtout avec Sessegnon positionné à gauche, Rothen se verrait proposer un sérieux concurrent. Tout ce qui lui manque cette saison, et qui est à l’origine de ses prestations en demi-teinte selon certains membres du PSG. A ce jour, Jérôme Rothen reste, quoi qu’il en soit, l’option numéro un au poste de milieu gauche. Pourtant, la tentation de positionner Sessegnon à sa place et Pancrate à droite, dans un schéma en 4-4-2, est bien réelle. ![]() |
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Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 3,613 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 62 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation La Juventus pense au Parisien Sakho - 08:58 A même pas 19 ans, Mamadou Sakho est un des piliers du Paris-SG. Capitaine l'an passé lors de la période noire traversée par Paris, le défenseur central a attiré l'oeil de plusieurs grands clubs étrangers (Arsenal, Newcastle...). Selon L'Equipe, c'est désormais la Juventus qui pense sérieusement à engager lors de l'été prochain le jeune joueur de la capitale à qui il ne reste qu'un an et demi de contrat. Sakho, qui négocie une prolongation de bail avec son club formateur, souhaite rester à Paris. Mais le PSG, qui veut le garder, ne lui propose pas pour le moment de conditions satisfaisantes. lequipe.fr -------------------- "les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association"
"les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association" "les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association" "les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association" "les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association" "les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association" "les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association" |
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 4,074 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 22 Tribune : Canapé ![]() |
Citation On s’arrache les maillots des Parisiens Sylvie De Macedo | 08.01.2009, 07h00 Les dirigeants parisiens peuvent se frotter les mains. Lors de la première moitié de saison, les revenus issus du merchandising* ont explosé. Les raisons : de bons résultats sportifs mais également la présence de joueurs confirmés (Giuly, Makelele) et de stars en devenir (Hoarau, Sessegnon). Malgré la crise, les supporteurs ne rechignent pas à s’arracher le maillot de leur idole. En juillet et août, le PSG en a ainsi écoulé 8 000. En décembre, plus de 2 200 maillots domicile ont été vendus contre 760 la saison dernière à la même époque, soit une augmentation de 76 %. Pour les tenues extérieures, le constat est identique (+ 40 %). Autant de bons chiffres qui boostent les finances des boutiques du club. En décembre, celle des Champs-Elysées a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 26 %, celle du Parc de 70 % ! La hausse de l’affluence porte d’Auteuil (41 067 spectateurs de moyenne lors de la phase aller contre 36 520 la saison passée) n’est pas étrangère à ce phénomène. Makelele est le plus vendeur Depuis le début de la saison, Claude Makelele est le Parisien dont la tunique est la plus vendue (environ 2 000). C’est d’autant plus étonnant que les joueurs à vocation défensive deviennent rarement des icônes marketing. Mais son passé et son aura sur le groupe ont fait de lui la star du club. A la deuxième et troisième marche du classement, on retrouve Ludovic Giuly et Guillaume Hoarau. Sur le mois de décembre, le maillot de ce dernier est d’ailleurs numéro un des ventes. Le Réunionnais est talonné par Stéphane Sessegnon. Malgré sa première moitié de saison en demi-teinte, Kezman intègre également le top 5. On saura fin mai si ces joueurs parviendront à égaler le record détenu par Nicolas Anelka. Ce dernier est, en effet, le Parisien à avoir vendu, sur une saison, le plus de maillots, de loin devant Ronaldinho et Pauleta. Le Portugais, au regard de ces cinq ans passés au club, est, en revanche, celui qui en a le plus écoulé. * Les chiffres ne concernent que les ventes réalisées dans les boutiques du club. Le Parisien |
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#34
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 4,074 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 22 Tribune : Canapé ![]() |
Citation PAUL LE GUEN a accepté le départ sous forme de prêt de plusieurs jeunes joueurs formés au club. Ainsi, Ngoyi a rejoint Clermont. Sankharé, lui, espère rejoindre prochainement Reims. Kezman lui aussi peut aller voir ailleurs. Déjà parti cet hiver : Granddi Ngoyi (20 ans), milieu, prêté à Clermont (L 2). Ils peuvent partir : YounousseSankharé (19 ans), milieu, formé au club, 87 minutes en L 1 cette saison. Mateja Kezman (29 ans), attaquant, au club depuis 2008, 367 min. en L 1 cette saison. Citation PARIS-SG Le PSG, qui comptait effectuer une séance physique hier matin, est finalement resté s’entraîner en salle, où les joueurs ont notamment enchaîné divers ateliers de musculation. Aujourd’hui, ils devraient se replier sur le terrain synthétique de leur ancien centre d’entraînement, qui a été déneigé hier. Arnaud (épaule) est toujours leseul élément indisponible. – R. D. L'Equipe |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Paris se met en quatre Le PSG est le seul club français encore en course dans quatre compétitions. En a-t-il les moyens ? FINALEMENT, PARIS ne sait pas choisir.Au bout d’une demi-saison, il peut encore tout gagner, et c’est la seule équipe française dans ce cas. Ligue 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue ou Coupe de l’UEFA ? Pour l’instant, le PSG a le droit de rêver à tout. Jusqu’à maintenant, Paul Le Guen a disputé les différentes épreuves avec une formation à géométrie variable : le onze type est aligné en Championnat, l’équipe bis profite des autres compétitions pour grignoter du temps de jeu. Cette pratique avait déjà bien réussi la saison passée aux Parisiens, finalistes de la Coupe de France et vainqueurs de la Coupe de la Ligue en dépit de difficultés immenses en L 1. Il n’y a pas de raison pour qu’il ne prolonge pas l’expérience en 2009. Dans ce domaine, tout reste affaire de proportions : lorsqu’il avait aligné une équipe très majoritairement composée de remplaçants à Schalke 04 en Coupe de l’UEFA, l’entraîneur parisien avait cueilli un gros revers (1-3). En C 3, le PSG s’en est sorti d’extrême justesse en phase de poules. Or, désormais, avec l’arrivée des confrontations par aller retour, il ne pourra plus se permettre de telles pratiques.D’ailleurs, depuis le voyage à Gelsenkirchen, Le Guen est déjà revenu à des panachages mieux dosés. Où est le problème de Paris, qui a déjà disputé 27 matches officiels et en ajoutera au minimum 24 dans la deuxième partie de saison ? Son effectif n’est pas le plus large de France, au contraire. Une ou deux blessures de titulaires peuvent restreindre considérablement son potentiel, car plusieurs postes ne sont pas doublés (arrières latéraux, milieu gauche). Et des éléments comme Hoarau ou Sessegnon sont incontournables dans le secteur offensif. Paris a trouvé son équilibre, mais l’instabilité peut rapidement rôder. C’est l’obsession de son entraîneur, qui sait compter : Paris jouera au moins deux matches de plus que la saison passée. Il devra sans doute composer avec un calendrier plus chargé que celui de ses concurrents pour l’Europe en L 1 (Rennes, par exemple, est éliminé en C 3 et en Coupe de la Ligue). Une façon d’éviter la frustration des remplaçants La priorité des priorités demeure le Championnat, puis les coupes nationales, notamment la Coupe de la Ligue (Paris est détenteur du trophée). « Le premier objectif a toujours été le Championnat, mais on jouera tous les coups à fond, assure Stéphane Sessegnon. On n’a pas forcément l’effectif de Lyon ou de Marseille, nous n’avons pas de grands noms sur le banc de touche, mais des gars qui sont capables de faire la différence, ils l’ont prouvé quand ils ont eu leur chance en Coupe. » Les compétitions « annexes » laissent un terrain d’expression à des éléments comme Sakho, Luyindula, Kezman ou Pancrate. Pour eux, c’est même carrément une soupape car, en L 1, l’équipe de départ ne bouge plus depuis deux mois. Le calendrier surbooké du PSG oblige Le Guen à jongler. Mais la contrainte lui convient : si Paris lâchait rapidement les Coupes, son entraîneur serait fatalement confronté à un problème encore plus gênant : la frustration de ses remplaçants. RÉGIS DUPONT L'Equipe Citation Ces entraîneurs vedettes en fin de contrat Laurent Blanc : Bordeaux puis les Bleus UNE TENDANCE se dessine en Gironde : Laurent Blanc devrait prolonger son contrat. Les discussions avec Jean-Louis Triaud, le président aquitain, sont sur le point de commencer. Si l’entraîneur reçoit l’assurance que l’option Gourcuff qui a été prêté par l’AC Milan est bien levée moyennant 15 millions d’euros et que le recrutement d’un défenseur de haut niveau est acquis, alors il prolongera l’aventure bordelaise de deux saisons. Mais il se garde une porte de sortie dans le montage de son nouveau contrat : il s’agira d’un an plus un an. Pourquoi se libérer à l’été 2010 ? Parce que Raymond Domenech, l’actuel sélectionneur, arrivera à ce moment-là en fin de contrat. La place sera libre.Or, la Fédération française rêve de Laurent Blanc depuis plusieurs mois et l’ex-champion du monde, après trois ans en club, sautera sur cette occasion. A noter que Blanc n’est pas insensible non plus à l’intérêt que lui porte le PSG. Eric Gerets : des rêves d’ailleurs ERIC GERETS prépare son avenir. Et il ne devrait pas se dessiner du côté de Marseille. Le Belge n’a pas dans l’idée de prolonger son contrat avec le club phocéen, même si ses dirigeants le souhaitaient, ce qui n’est d’ailleurs pas encore d’actualité. En effet, selon nos informations, l’ancien entraîneur du PSV Eindhoven a demandé à des agents dont il est proche de lui trouver un club du Championnat d’Allemagne pour l’exercice 2009-2010. Eric Gerets rêverait de revenir dans le pays où vit sa femme et où il a déjà entraîné plusieurs équipes. Entre 2002 et mai 2005, il a travaillé pour deux clubs allemands, Kaiserslautern et Wolfsburg, sans obtenir tellement de succès. Si son retour en Bundesliga ne pouvait se réaliser, Gerets pourrait également postuler comme sélectionneur de la Belgique. C’est un challenge qui l’attire depuis bien longtemps également. Cela pourrait couronner une carrière d’entraîneur déjà bien fournie. Guy Lacombe : deux ans de plus à Rennes ? C’EST LE DOSSIER le plus avancé. Une proposition de prolongation de deux ans est entre les mains de Guy Lacombe. Les négociations portent déjà sur les questions financières, signe d’un accord proche. Lacombe veut aussi des garanties quant à son futur effectif avec les départs programmés de Jimmy Briand et Stéphane Mbia. Fort de sa réussite, le technicien aveyronnais veut le groupe le plus compétitif possible pour la saison prochaine. Paul Le Guen : jugé sur pièces AUCUNE décision rapide n’interviendra concernant Paul Le Guen. Les dirigeants parisiens se pencheront sur la question fin mars-début avril.Mais ils ne sont pas tous d’accord. Il y a ceux qui veulent mettre fin à l’aventure parisienne de l’ex-entraîneur de Rennes et Lyon, au nom de ses dix-huit premiers mois difficiles. Et puis il y a ceux qui désirent le prolonger pour ne pas casser la dynamique qu’il a su trouver au PSG, louant ses compétences enfin reconnues dans la capitale. « La solution s’imposera naturellement », dit-on au club. Autrement dit : Paris champion, dauphin ou 3e, Le Guen sera reconduit automatiquement. Au-delà, la question fera rage. Mais il existe aussi la volonté de Le Guen, personnage secret mais amoureux sincère de Paris.En cas de départ ou de renoncement, une « short list » de trois remplaçants a été établie au PSG. Elle comporte les noms de Laurent Blanc,Didier Deschamps et Jean Tigana. Citation Paris ne regrette pas Gouffran En général, ce genre d’histoire n’arrive qu’au PSG. Il s’agit en effet du flop le plus cher de l’été. Acheté 6 millions d’euros à Caen, Yoan Gouffran vient de vivre six premiers mois terribles avec Bordeaux. Quatorze titularisations en championnat, six en Ligue des champions (le maximum) : zéro but ! Et aussi deux passes décisives en Ligue 1. Le reste ? Que du mauvais ou presque. Comme s’il avait du mal à digérer son passage dans un club plus huppé. Ou sa condamnation à verser 214 000 € au PSG pour non-respect du protocole signé avec ce club qu’il aurait dû rejoindre au mercato précédent, à l’hiver 2008. Rétrospectivement, c’est le PSG qui a fait une bonne affaire. Cayzac reste prudent Mais Alain Cayzac, le président d’alors, ne triomphe pas : « Même si je n’ai pas une affection particulière pour lui, ses six premiers mois ne le condamnent pas. Il faudra attendre la fin de saison pour savoir s’il a bien fait de ne pas venir. Mais quand on voit Hoarau en comparaison… » L’ex-Havrais n’a eu aucun mal à passer de la L 2 à la L 1 et encore moins à s’imposer dans un très gros club. Une question d’état d’esprit, selon Christophe Uldry, le président des Supras Auteuil : « Gouffran, c’est le contraire d’un Hoarau. Il manque d’humilité. Mais il aurait pu s’imposer à Paris. L’adaptation d’un joueur, ça tient à peu de chose. » C’est pourquoi Alain Cayzac reste prudent tout en maniant l’humour : « C’est un très bon joueur et il aurait pu se fondre dans l’effectif. Il va peut-être avoir un déclic même si je souhaite qu’il n’arrive pas trop tôt. Disons qu’à partir de lundi, une fois passé le Bordeaux - PSG, il a le droit d’avoir un déclic ! » Le Parisien |
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 9,361 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Le Mans Membre no 33 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Hoarau :«Me faire un nom au PSG
L'attaquant réunionnais du Paris Saint-Germain, deuxième meilleur buteur du Championnat avec onze buts, est prêt à en découdre malgré le froid avec Bordeaux dimanche à Chaban-Delmas (21h00). Guillaume Hoarau compte bien continuer à faire trembler les défenses en 2009. A commencer par celle des Girondins. Hoarau n'a peur de rien. Entretien. «Guillaume, quelles vont être les ambitions du PSG pour cette deuxième partie de saison ? C'est vrai qu'on a fait une bonne première partie de saison et on va s'appuyer sur ce qui a été bien fait pour continuer. On veut être le plus compétitif possible et gagner un maximum de matches sans se mettre aucune pression particulière. On joue sur les quatre tableaux et on va essayer de tout faire pour aller le plus loin possible et réussir ces challenges. Sur un plan plus personnel, comment jugez-vous votre première partie de championnat ? J'ai fait six mois où j'ai beaucoup appris. Mon bilan est positif même si je sais que je peux encore beaucoup mieux faire. Je vais essayer de gagner en efficacité pour aider l'équipe encore plus et laisser peut-être un peu de moins de jus en faisant des allers et retours sur le terrain ! A quel type de traitement vous attendez-vous maintenant de la part des défenseurs, puisque vous faites partie des meilleurs buteurs du championnat ? Il y a différents types de défenseurs et chaque équipe s'attend à un traitement différent. On a prouvé que Paris était bien là cette saison. Le PSG, quoi qu'il se passe, est toujours attendu de pied ferme sur tous les terrains. A nous de rester solides et costauds parce qu'il y aura des coups à jouer ces six prochains mois. Il y aura des trains à ne pas rater ! Quel regard portez-vous sur votre adaptation au PSG venant de L2 ? Je me suis posé certaines questions en arrivant et je me suis senti de mieux en mieux, j'ai été aidé par le staff et par les collègues sur le terrain. Aujourd'hui, j'espère avoir enlevé cette étiquette de joueur qui arrive de Ligue 2 ! J'ai tout fait pour essayer de gagner en rythme. Là, je me sens vraiment bien. Pensiez-vous réaliser cette première partie de saison ? Je savais que si je jouais et avec une telle qualité dans l'effectif et bien, j'allais avoir des opportunités. Mon objectif était de m'intégrer et de gagner du temps de jeu. Maintenant, il ne faut pas s'arrêter là. Avec le recul, que pensez-vous du match aller contre Bordeaux au Parc où vous aviez inscrit votre premier but avec le PSG ? Je garde un bon souvenir du match aller. On avait fait un match costaud, j'ai eu de la réussite car ça aurait pu être un autre à la conclusion de l'action. On avait fourni un gros match collectif. On voulait gagner mais on ne savait pas où on allait. Quelques mois plus tard, on se sent plus mature ! C'est vrai que Bordeaux a eu la possession du ballon mais ça ne fait pas gagner un match. On savait qu'on n'avait pas autant de qualité qu'eux alors on a joué avec sur nos forces. Cette équipe m'avait impressionné quand même. Et comment voyez-vous le match, dimanche ? C'est une équipe qui joue et qui garde bien le ballon et par rapport à l'impact physique, ils ont dans toutes les lignes des joueurs impressionnants. C'est l'équipe qui m'a le plus impressionné pour l'instant. Marouane (Chamakh) est un attaquant chiant (sic) pour les défenseurs ! Pendant quatre vingt-dix minutes, il va courir. Ça va être un superbe match d'attaque-défense.» Propos recueillis par Christophe MICHEL, au camp des Loges. L'Equipe.fr -------------------- "Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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le parisien
Citation Les trois travaux d’Hoarau
Révélation d’une équipe du PSG qui a bouclé les matchs aller à la quatrième place, Guillaume Hoarau a déjà inscrit 11 buts. A partir de demain, pour le déplacement à Bordeaux, le jeune buteur va devoir confirmer.Frédéric Gouaillard | 10.01.2009, 07h00 Même Charles Villeneuve n’a pas pu résister. Cette semaine, le président du PSG a invité à déjeuner Guillaume Hoarau dans un restaurant parisien. A la sortie, l’ancien journaliste s’est laissé aller à ce commentaire : « Ce gars-là est au-dessus de la moyenne ! » Une appréciation qui vise davantage l’homme que le deuxième meilleur buteur de Ligue 1 (11 buts). Mais Hoarau n’a pas impressionné que son président : ses coéquipiers l’estiment, ses adversaires apprennent à le craindre et l’encadrement de l’équipe de France le suit de près. C’est dire si la seconde partie de championnat qui débute demain à Bordeaux présente pour lui autant de risques que de défis. Gagner en efficacité. Dimanche dernier en Coupe de France, Hoarau s’est procuré l’une des plus belles occasions du PSG face à Montluçon. Au sortir d’un jeu limpide à trois avec Sessegnon et Giuly, le Réunionnais a raté le cadre d’un cheveu. Cette action illustre le principal défaut que l’ancien Havrais souhaite gommer : « Etre plus efficace devant le but, c’est prioritaire », analyse-t-il. Pour cela, il n’hésite pas à allonger ses séances d’entraînement par des frappes au but. « Juninho marque beaucoup de coups francs mais il continue à les travailler », explique-t-il. L’attaquant parisien ne veut plus revivre par manque de réalisme des périodes sans but en Ligue 1, comme il en a vécu par deux fois lors des matchs aller : entre les 5 e et 7 e journées puis entre les 11 e et 13 e journées. Se montrer régulier. Hoarau a aussi conscience qu’il va être l’objet de toutes les attentions de la part des défenses adverses. Souleymane Diawara, le stoppeur bordelais, lui a déjà fixé rendez-vous demain au stade Chaban-Delmas. « Ce sera à moi de trouver les solutions pour contourner le problème, commente le buteur. Moi, ça me permet de progresser et de gagner en ruse. Je sais que ça va être dur mais j’ai hâte. » Il a aussi conservé en mémoire les statistiques de sa saison dernière au Havre, avec une baisse sensible de sa réussite en seconde partie de championnat (12 buts contre 16 lors de la première phase). Dans un autre contexte et à un niveau supérieur, il lui faudra faire mieux pour justifier son statut de révélation de la Ligue 1. Gérer les sollicitations. Après Claude Makelele, son capitaine, Guillaume Hoarau est le deuxième joueur le plus demandé du PSG. « On reçoit pour lui une quinzaine de demandes d’interview par semaine, tous médias confondus », indique-t-on au club. Le pic a été atteint après le sommet face à l’OM et son doublé (succès 4-2). Pourtant, le grand attaquant refuse de se disperser. Il a déjà dit non au « Grand Journal de Canal + », à « Stade 2 » et à d’autres émissions de télévision. Il lui faudra encore résister à l’engouement médiatique que pourrait générer une première sélection en équipe de France… Pour cela, Hoarau compte sur son entourage et notamment sur sa compagne à laquelle il fait souvent référence. Mais il s’appuie aussi sur ses coéquipiers qui sont déjà passés par là. « Il se renseigne, nous demande comment nous avons géré cela à l’époque », témoigne Ludovic Giuly. Car Hoarau (24 ans) ne veut pas connaître les mésaventures d’un Steve Savidan (30 ans) qui, depuis son passage chez les Bleus, a bien du mal à assumer son nouveau statut. Le Parisien -------------------- "If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Blanc : « Il fait un bien énorme à Paris » IL AVAIT inscrit beaucoup «de buts en Ligue 2 la saison dernière et il continue sur sa lancée au niveau au-dessus, juge l’entraîneur bordelais. Il deviendra un bon buteur. Mais il possède d’autres qualités. Il se déplace bien malgré sa taille et surtout il ne rechigne pas à défendre. Pour un entraîneur, c’est une excellente chose. Hoarau est un joueur qui fait un bien énorme à Paris. Ses coéquipiers profitent également de son travail incessant. Nous avons le même profil d’attaquant avec Marouane Chamakh, même s’il marque moins de buts pour le moment. » S.R. Le Parisien |
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![]() Millonario ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 57,367 Inscrit : 28/11/2008 Membre no 9 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Foot- L1- PSG - Landreau est remis pour Bordeaux L'entraîneur parisien Paul Le Guen dispose d'un effectif quasiment au complet pour le déplacement à Bordeaux, dimanche (21h00). Il a retenu un groupe de 18 joueurs. Hormis Loris Arnaud, blessé de longue date, tout le monde est disponible. La seule incertitude en fin de semaine concernait Mikaël Landreau. Le gardien souffrait de l'épaule et avait été ménagé le week-end dernier en Coupe de France contre Montluçon (1-0). L'ancien Nantais est remis et tiendra bien sa place. Pour le reste, il ne faut s'attendre à aucun changement de la part du technicien breton, qui devrait sans nul doute reconduire son habituel 4-4-2 avec la paire Giuly - Hoarau en pointe. lequipe.fr Citation Bordeaux-PSG : Le groupe du PSG Avant match - samedi 10 janvier 2009 à 16:30 Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Paul Le Guen pour le match opposant Bordeaux au PSG, comptant pour la 20e journée de Ligue 1, le dimanche 11 janvier 2009 : ARMAND Sylvain BOURILLON Grégory CAMARA Zoumana CEARA Marcos CHANTOME Clément CLEMENT Jérémy EDEL Apoula GIULY Ludovic HOARAU Guillaume KEZMAN Mateja LANDREAU Mickaël LUYINDULA Peguy MAKELELE Claude PANCRATE Fabrice ROTHEN Jérôme SAKHO Mamadou SESSEGNON Stéphane TRAORE Sammy BORDEAUX / PSG Stade Chaban-Delmas 20e journée de Ligue 1 Dimanche 11 janvier 2009 à 21H00 Match diffusé en direct sur CANAL+ Citation PLG : « Rester à la lutte et ne pas lâcher » Quelques heures avant un important déplacement à Bordeaux, Paul Le Guen est revenu sur la semaine d’entraînement perturbée par la météo avant de présenter les enjeux du match. Paul, comment avez-vous préparé cette rencontre malgré la météo difficile ? « Nous nous sommes adaptés. Nous avions un terrain synthétique correct. Ce n’est pas comme s’entraîner sur une vraie pelouse mais nous avons ainsi pu réaliser des séances assez proches de ce que nous faisons habituellement. Je n’ai pas envie de me plaindre car des efforts ont été fournis pour que nous nous entraînions dans les meilleures conditions possibles. Notre nouveau centre nous aide également à nous adapter. Ce n’est pas idéal quand nous sommes en phase de reprise. Nous aurions aimé réalisé au moins deux séances sur une pelouse, mais tant pis. » Que pensez-vous de cette formation bordelaise ? « Bordeaux est un club et une équipe de qualité. Depuis quatre ou cinq ans, ils sont constants et souvent dans les trois premiers à la fin. C’est également une formation qui progresse continuellement. Cette formation est difficile à jouer, car ils disposent de joueurs de talents et ils sont forts collectivement. Depuis la saison dernière, ils ont amélioré leur effectif et gagné en automatismes. Ils ont, comme nous, connu un programme exigeant qui leur a peu être fait perdre quelques points en championnat. Ils sont encore en course en Coupe d’Europe et en Coupe de la Ligue, mais c’est aussi la règle du jeu pour les bonnes équipes. » Cette rencontre est-elle un nouveau tournant dans la saison ? « Oui, mais j’aurais aimé l’aborder dans une meilleure situation. Quelques minutes avant la fin de la rencontre face à Valenciennes nous avions trois points et Bordeaux était sur le point de s’incliner face à Monaco. Au final nous avons pris un point et eux trois. Nous restons donc à deux points d’eux alors que nous aurions pu avoir un peu d’avance. Une défaite dimanche soir nous mettrait donc à cinq points derrière Bordeaux et cela serait dommage. Nous sommes à la lutte avec les Girondins. Le déroulement des derniers matches est donc embêtant pour nous mais il faut rester concentrer, à la lutte et ne rien lâcher. » Le PSG connaît maintenant son adversaire pour les 16es de finale de Coupe de France. Que pensez-vous de cette formation du GFCO Ajaccio ? « Pierre Reynaud est allé voir la rencontre de cet après midi entre Pont de Roide et Ajaccio. Nous allons nous déplacer en Corse pour le prochain tour. Je connais assez peu cette équipe, je vais donc attendre le retour de Pierre pour me prononcer sur cette formation. Je sais qu’ils ont d’anciens joueurs pros dans leurs rangs et cela peut avoir son importance lors du match. » PSG.fr |
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Citation Le Guen: "J'espère bien passer devant Bordeaux" Reconnaissant que Bordeaux-PSG, dimanche en Ligue 1, est un tournant dans la saison, l'entraîneur parisien Paul Le Guen ne cache plus les ambitions de son club, espérant "rester au moins au contact" des Bordelais et "même leur passer devant au classement". La rencontre à Bordeaux est-elle un tournant dans la saison du PSG? Dans la mesure où on joue contre un adversaire direct, oui. J'aurais voulu l'aborder en meilleure situation. A quelques minutes près, on aurait pu avoir deux points de plus et Bordeaux trois points de moins au classement (ndlr: Paris s'est fait rejoindre au score par Valenciennes à la 83e minute tandis que Bordeaux a arraché la victoire à Monaco grâce à deux buts aux 87e et 89e minutes lors de la 19e journée de L1, la précédente). Mais on ira à là-bas avec deux longueurs de retard, ce qui est embêtant pour nous." Vous vous déplacerez donc avec une obligation de résultat... On est à la lutte avec eux, on ne veut pas lâcher. A l'aller, on l'avait emporté avec un peu de réussite même si on n'a rien volé. Aujourd'hui, on est meilleur qu'à l'aller. Cela ne veut pas dire qu'on est meilleur que les Bordelais mais on s'en rapproche. L'objectif sera de rester au moins au contact. Même si j'espère bien leur passer devant au classement... On sent le discours du club évoluer, avec davantage d'ambition déclarée... Cela me semble logique et cohérent. L'équipe a progressé, on est plus costaud qu'il y a trois-quatre mois. Même le match face à Montluçon en Coupe de France (ndlr: victoire 1-0 sans avoir été inquiété) le démontre. Pensez-vous pouvoir vous mêler à la lutte pour le titre? A mes yeux, Lyon est encore au-dessus. Mais derrière, c'est ouvert. On peut se bagarrer avec les autres. J'aime cette façon dont renaît l'ambition. D'autant que dans le groupe il n'y a pas d'euphorie. Ce serait de toute façon malvenu compte tenu des deux dernières saisons que nous avons vécues. Que craignez-vous chez les Girondins? C'est un club de qualité qui, depuis quatre-cinq ans, est constant dans ses résultats. C'est une équipe dure à jouer, collectivement très bonne et qui réunit de grosses individualités. Ce sera un match serré qui va encore se jouer à peu de choses. Nous devrons être vigilants du début à la fin. Y aura-t-il un plan anti-Gourcuff? On tentera de réduire son influence sur le jeu, qui est évidemment importante. Mais l'effectif bordelais va au-delà, avec de l'impact dans toutes les lignes. Citation Bordeaux - PSG: Déjà chaud entre rivaux Deux rivaux directs pour le podium voire plus abordent un virage déjà dangereux au sommet de la L1: Bordeaux (2e), dauphin établi, et Paris (4e), outsideur retrouvé, vérifient dimanche si deux points est vraiment tout ce qui les sépare dans la meute des poursuivants de Lyon. Rédémarrage, virage Difficile de parler de "tournant" pour un match de reprise post-trêve hivernale, avec 19 rencontres à venir. Et pourtant. Ce Bordeaux-PSG a déjà un air de verdict sur la hiérarchie des poursuivants de l'OL (de Bordeaux à Lille, cinq équipes en 3 pts), sur le label "chef de meute". Pour l'heure, sur la régularité, le potentiel et l'ensemble de l'oeuvre c'est incontestablement le Bordeaux que Laurent Blanc cornaque avec un rapport qualité-prix extra depuis deux saisons -et pour sans doute pour un peu plus longtemps-. Mais le Paris retrouvé de Paul le Guen frapperait un immense coup par une perf à Chaban, consacrant ses ambitions 2009. "Les rencontres directes (entre rivaux) ont un impact important sur le Championnat. Je dirais que l'an dernier, si on avait gagné un match contre Lyon, on aurait été champion", ressasse Blanc. Duels partout Des gardiens Ramé-Landreau, aux créateurs Gourcuff-Rothen, des "papas" défensifs Diarra-Makelele aux buteurs Cavenaghi-Hoarau (2es artificiers de L1, 11 buts chacun), l'affiche de la 20e journée regorge de duels, de matches dans le match, révélant le riche arsenal de deux équipes en forme de la fin 2008. Le turn over, ce sera pour Bordeaux-Châteauroux et Paris-Lens en quarts de la Coupe de la Ligue mercredi. Dimanche, ce sera deux onze-types, avec notamment le retour des Sud-Américains de Gironde, Fernando, Wendel, Cavenaghi. Alléchant, à condition que le léger redoux du week-end suffise à laisser la pelouse de Chaban-Delmas, bâchée ces jours-ci, en état adéquat à 21H00 dimanche (négatives attendues, vers -3 degrés) pour le spectacle. Drôle de der Bordeaux et Paris avaient fini 2008 sur des résultats de L1 un peu hors normes: un phénoménal renversement de situation à Monaco pour les Girondins (victoire 4-3 après avoir été menés 0-3), un succès qui a marqué leurs propres esprits. Et un couac pour le PSG, concédant le nul au Parc contre Valenciennes (2-2). L'An Neuf, un Bordeaux très amoindri l'a commencé par une élimination, un brin cruelle, en 32e de finale de Coupe de France contre Saint-Etienne à Chaban-Delmas (0-1), quand Paris maîtrisait, sans plus (1-0), les amateurs de Montluçon (CFA). Rien de vraiment lisible sur le réel état de forme des deux prétendants. Jusqu'à dimanche. La maîtrise, ou la gagne ? Après un carton plein l'an passé contre un PSG malade (2-0 au Parc, 3-0 via un triplé de Wendel à Chaban), Bordeaux a essuyé en août (2e journée) les prémices du renouveau parisien (1-0, but du Hoarau). Les Girondins avaient surtout payé ce qui a été leur péché mignon sur la première moitié de saison: dominer, tripoter voire bien jouer, sans gagner ou même prendre un point. "On y était allé avec ambition, le problème c'est qu'il nous avait manqué, une fois de plus, la finition, et de vouloir faire mal", analyse Blanc, conscient que c'est ce que Bordeaux doit encore régler pour rêver en grand. "Dans cette 2e partie de saison, j'espère qu'on aura l'esprit un peu plus 'tueur' ". Tueur, mais joueur, même contre un Paris attentiste. "Je ne crains pas cela. Si une équipe veut nous laisser le ballon, je suis content: c'est notre qualité". AFP |
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Citation La nuit des chasseurs Lancés à la poursuite de l’OL, Bordeaux et le PSG ont beaucoup à gagner ce soir à Chaban-Delmas AVANT QUE NE DÉBUTE, hier soir, dans une France prise par le froid, la 20e journée de L 1, l’idée assez excitante que ça pourrait chauffer pour l’attribution du titre modifiait sensiblement le climat général du Championnat. Et pour Bordeaux et le Paris- SG, opposés tout à l’heure à Chaban-Delmas, ce n’est sûrement pas le match nul concédé hier soir par Lyon face à Lorient (1–1) qui risque de faire tomber la température. Il a tout bonnement prévenu qu’un succès ramènerait Bordeaux à une longueur du rival, autant dire rien. En cas de victoire, le PSG peut, lui, revenir à trois points, une marge qu’on aurait jugée utopique il y a encore quelques semaines. Il faut dire que la chasse au Lyon, apparue à l’aube de ce siècle, n’a jamais autant obsédé la meute. On note, en 2009, que les poursuivants n’ont jamais été aussi près de s’approcher de la bête. Et si on attendait Bordeaux à ce rendez-vous, on n’est pas fâché d’y rencontrer le club de la capitale. Pour commencer l’année, une affaire des plus sérieuses occupera donc l’affiche du dimanche soir avec deux équipes ayant bouclé 2008 dans un bel élan. Hoarau-Cavenaghi, duel de buteurs Les Girondins ont superbement franchi l’écueil que constituaient les deux derniers matches à l’extérieur, pourtant de nature à pouvoir les plonger dans le doute. Victorieux au Mans (3-1) puis àMonaco (4-3) où, menés 0-3, ils ont retourné une situation catastrophique, les hommes de Laurent Blanc sont dans une vraie dynamique. L’élimination contre Saint-Étienne (0-1), en Coupe de France, avec une équipe remaniée, affectée notamment par l’absence des Sud-Américains, est à considérer avec distance. La grande maladresse de David Bellion avait suffi à jeter au feu un match largement maîtrisé par les Girondins. En L 1, Bordeaux vient de réussir une enfilade, inédite cette saison, de trois succès de rang. Elle a permis de réduire à trois unités l’écart avec Lyon avant Noël. C’est mieux que la saison dernière, quand Bordeaux avait entamé les matches retour avec un débours de six points. Quelque chose peut alors désigner Bordeaux comme le rival le plus dangereux pour l’OL. Cette équipe a si peu changé d’une année à l’autre qu’elle est autorisée à spéculer sur l’assise de son jeu. Elle a de vrais repères et une qualité d’ensemble que l’apport de Yoann Gourcuff a bonifié. Si elle traverse le deuxième cycle de la saison avec le même entrain que celle passée, elle sera au-delà des prudentes projections de son entraîneur : une place dans les cinq premiers, voire sur le podium. Ne nous dirait-on pas tout ? Bordeaux ressemble à un vrai client pour le titre. Il repensera, ce soir, au match aller perdu au Parc (0-1), malgré une large domination, et s’obligera à une nécessité de percuter qui lui a quelquefois manqué cet automne. En L 1, Bordeaux n’a plus perdu à domicile depuis le 7 octobre 2007 (1-3 face à Lyon), soit vingt-trois matches de suite, c’est une bonne raison d’aborder l’affaire avec une réelle confiance. Et il en faudra pour espérer faire plier un PSG dont la constance est la nouvelle marque de fabrique. Dans un environnement qui ne lui a pas toujours été favorable, Paul Le Guen a trouvé la bonne formule et éteint les critiques. La complémentarité entre Ludovic Giuly et Guillaume Hoarau est un succès, Stéphane Sessegnon a parfaitement assimilé ses prérogatives sur le côté droit. La composition de l’équipe ne change plus depuis le match contre Lille (1-0), le 9 novembre. Le Guen s’appuie donc sur des certitudes. À distance, on se réjouit du duel opposant Guillaume Hoarau et Fernando Cavenaghi, deux des meilleurs buteurs de notre Championnat, onze buts chacun. Les Bordelais ont déjà désigné Hoarau, leur bourreau au match aller, comme l’homme à surveiller en priorité. Marouane Chamakh, lui, a eu vingt cinq ans hier. Il peut très bien se faire un cadeau lui-même. JEAN-MARC BUTTERLIN Citation LES CLÉS DU MATCH UNE QUESTION D’EFFICACITÉ. – La défaite contre Saint-Étienne (0-1), en Coupe de France, a surtout mis en lumière le manque de réalisme des Girondins devant la cage adverse. Le retour de Fernando Cavenaghi (11 buts), sans doute associé à Marouane Chamakh en attaque, peut inverser la tendance. REPARTIR COMME EN 2008. – La saison dernière, Bordeaux avait réussi une deuxième partie de Championnat remarquable qui lui avait permis de taquiner Lyon jusqu’à la dernière journée. Les hommes de Blanc repartiront-ils sur les mêmes bases ? LES EFFETS DU SYNTHÉTIQUE. – Les pelouses du Camp des Loges recouvertes de neige, les Parisiens n’ont pu travailler cette semaine que sur un terrain synthétique. « C’était des séances proches de ce qu’on fait d’habitude, explique Le Guen. Mais le synthétique,ce n’est pas du vrai foot.On a donc essayé de ne pas exagérer le tempspassé dessus, même s’il fallait bien travailler quand même. » PAS DE PLAN ANTI-GOURCUFF.– Paul Le Guen est conscient de l’influence de Yoann Gourcuff sur lejeu desGirondins,mais pas questionpour autant de dresserun plan contre le meneur de jeu. « Maintenant, à la faveur d’une bonne organisation, on va tout faire pour réduire son impact. » Citation Armand, l’âge mûr Le latéral gauche du PSG est à l’image de son équipe : resplendissant. EN JUIN 2004, quand Sylvain Armand avait préféré Paris à Marseille, il avait motivé son choix : « À Paris, je vais jouer des rencontres exceptionnelles (...) Paris va me rapprocher considérablement de l’équipe de France. » Il y a eu tromperie sur la marchandise. Le latéral gauche, qui venait disputer la Ligue des champions, confirmer son éclosion nantaise, et pourquoi pas s’installer chez les Bleus, a surtout galéré : 9e de L 1 les deux premières saisons, 15e puis 16e les suivantes. Emporté par le marasme parisien, Armand ne regrette rien. « À un moment, il fallait faire le grand saut, dans un club où il y avait plus de pression. On m’avait prévenu, mais je me sentais prêt. Il fallait que je m’endurcisse. Nantes, c’est un cocon.À Paris, les choses sont vraiment différentes... » Au PSG, Armand a laissé filer le train bleu, et une proposition lyonnaise alléchante en 2007. « Je n’ai pas été insensible à l’OL, mais Paris ne voulait absolument pas me lâcher, explique-t-il. Je ne suis pas du genre à entrer en conflit avec mon club, et je ne regrette jamais mes choix. Ici, je suis loin d’être malheureux, sportivement et dans ma vie. » « Je ne voulais pas rester sur des échecs » Armand (28 ans) n’a pas complètement perdu son temps. Vice-capitaine de Pauleta puis de Makelele, il démontre une maturité réelle ces derniers mois. Et l’environnement lui plaît, enfin : « L’état d’esprit a complètement changé. L’an dernier, c’était plus délicat, nous n’étions pas tous sur la même longueur d’ondes. Certains étaient en fin de contrat, il y avait plus de conflits. Depuis que je suis ici, c’est la première fois que je sens quelque chose de sain, de sincère. » L’excellent exercice qui se dessine valide son esprit pantouflard. Dans sa carrière professionnelle, Sylvain Armand n’a connu que deux clubs, Nantes et Paris. Par les temps qui courent, sa fidélité peut intriguer : « Mais j’aime ce club, je suis bien ici. Je préfère ça à me poser la question tous les six mois : est-ce que je dois partir ou rester ? Ici, je ne voulais pas rester sur des échecs. Je voulais vivre une bonne saison, constante. Jouer deux saisons de suite le maintien, ce n’était pas digne du PSG. » Il a noté l’indice imparable du renouveau : « Dans cette équipe, tout le monde veut le ballon. C’est bon signe. » Et, espère, à titre personnel, retrouver le brin de folie qui l’accompagnait à ses débuts professionnels, avec Nantes. « J’étais insouciant. Je ne faisais jamais la sieste, je sortais... Quand tu es jeune, célibataire, tu fais tout sans réfléchir. Tout s’est tellement bien passé, c’était idéal... La première saison, je suis champion, la deuxième je dispute la Ligue des champions, j’y marque un but incroyable du droit (*), je suis appelé en équipe de France ! C’était presque la vie rêvée. Aujourd’hui, j’en souris. » La saison dernière, quand sa voiture a été esquintée par les supporters au retour d’une funeste soirée caennaise (0-3, 34e journée le 19 avril), il se sentait très loin de l’euphorie nantaise. Mais Sylvain Armand a la foi. Il a récemment acquis un bolide encore plus luxueux. C’est sans doute le signe que tout roule : à Nantes, il avait acheté deux voitures avant même d’avoir le permis. À la fin de la saison, il était champion de France. RÉGIS DUPONT (*) Au premier tour de la Ligue des champions 2001-2002, il avait marqué du droit sur le terrain de la Lazio Rome (3-1, 2e match du groupe D le 19 septembre 2001). C’était la première victoire de l’histoire du FCN en Italie. L'Equipe |
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Citation Bordeaux-PSG : Le point météo à 9h A 9h ce matin, les conditions climatiques laissaient présager une belle journée sur Bordeaux et de bonnes conditions pour le match de dimanche entre les Girondins et le PSG (20eme journée). -2°C au thermomètre et de la gelée sur l'herbe girondine en ce début de matinée, mais surtout un ciel dégagé et de beaux rayons de soleil qui laissent présager le meilleur pour le match de dimanche soir entre Bordeaux et le PSG. (Rédaction Football365.fr) |
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Citation Bordeaux - PSG, un choc qui va conditionner l’avenir Séparés de deux points, Bordelais et Parisiens se retrouvent ce soir pour l’affiche de cette 20 e journée. Le résultat va influer sur la deuxième partie de saison de ces deux équipes engagées dans la lutte au sommet. Attention, ça tourne ! La superproduction du week-end, Bordeaux - PSG, est donc un tournant, selon le bon vieux cliché en vigueur. Laurent Blanc et Paul Le Guen n’ont eu à la bouche que ce mot dans leur analyse d’avant-match. Vendredi pour le Bordelais : « Quand on analyse la saison dernière, on voit que les rencontres directes ont eu un impact important sur le déroulement du championnat, prévient Blanc. Je dirais que, si on avait gagné un des deux matchs contre Lyon, on aurait été champions. Donc, quand on a des concurrents potentiels comme Paris qui se présentent à Chaban, et comme on a déjà perdu une des deux confrontations contre eux (1-0), on voit ce qui reste à faire sur le match retour… » C’était hier au tour de Paul Le Guen. « On est à la lutte avec eux, il ne faut pas se cacher. Mais j’aurais voulu aborder la rencontre en meilleure situation, regrette le Parisien. A quelques minutes près, on aurait pu avoir deux points de plus, et Bordeaux trois points de moins au classement (NDLR : lors de la 19 e journée, Paris s’est fait rejoindre par Valenciennes (2-2), tandis que Bordeaux a arraché la victoire à Monaco (4-3) après avoir été mené 3-0 ). On ira là-bas avec deux longueurs de retard, ce qui est embêtant pour nous. » « J’espère bien leur passer devant au classement » Deux entraîneurs, dont l’admiration pour l’adversaire du soir déborde dans chaque déclaration. « Paris est un concurrent potentiel pour les cinq premières places, voire les trois premières, soutient Blanc. Les joueurs engagés à l’intersaison ont amené tout ce qu’ils devaient amener, leur équipe a retrouvé un certain équilibre, une certaine maturité, une certaine sérénité. » En écho, Le Guen relève, plein de respect : « C’est un club et une équipe de qualité. Depuis quatre ou cinq ans, ils sont constants et dans les premiers. Ils sont en progression et durs à jouer. » Mais Bordeaux et Paris ne courent pas après le même objectif, même si le classement les rapproche. Secrètement, les Girondins rêvent du titre, de grignoter Lyon journée après journée en attendant de les recevoir à la mi-avril. Ils luttent pour s’extirper de leur catégorie, celle de meilleur concurrent du septuple champion de France. Paris, lui, est encore un novice dans ce domaine. Il se contente de prendre part à la bagarre pour une qualification en Ligue des champions, en espérant dans le futur accéder à ce statut de challenger des Lyonnais. Etape par étape, c’est comme ça que Paris réussit cette saison. Où le ton se veut davantage offensif : « Aujourd’hui, on est meilleur qu’à l’aller, annonce Le Guen. Cela ne veut pas dire qu’on est meilleur que les Bordelais, mais on s’en rapproche. L’objectif sera de rester au contact. Même si j’espère bien leur passer devant au classement. » Citation LA STAT Les Parisiens en terre hostile Au cours de ces dix dernières saisons, le PSG ne s’est imposé qu’une fois à Bordeaux (saison 2005-2006, 2-0, buts de Yepes et Pauleta). C’est un stade où Paris détient un bilan catastrophique sur cette période avec 6 défaites et 3 nuls, 4 buts inscrits, 16 encaissés. Depuis 1998, Paris prend de sacrées gifles : trois fois 3-0, comme l’année dernière, et une fois 3-1 ! En 34 matchs de L 1, le PSG a gagné 6 fois à Bordeaux pour 20 revers. Citation Une préparation perturbée FROID et neige obligent, le PSG s’est entraîné toute la semaine sur un terrain synthétique dans l’ancien camp des Loges. « Ce n’est pas l’idéal, commente Paul Le Guen, mais on s’est adaptés. C’est un terrain tout à fait correct. Je n’ai pas envie de me plaindre, même si le synthétique, ce n’est pas du vrai foot. On a beau essayer de construire les meilleurs du monde, le jeu est dénaturé. Je suis effrayé à l’idée d’imaginer qu’il n’y ait plus que des pelouses de ce genre » (projet récurrent de la Fifa). En attendant, quand les températures chutent à ce point, il n’y a pas de solutions. « Construire un dôme pour 5 ou 6 séances dans l’année, je n’y suis pas favorable », conclut Le Guen. D.S. Citation Le match des actionnaires COLONY CAPITAL et M6, actionnaires respectifs du PSG (à hauteur de 62,5 %), et de Bordeaux (99,76 %) sont deux acteurs atypiques du football français. Dirigées par deux amis intimes, Sébastien Bazin et Nicolas de Tavernost, les deux sociétés se sont engagées pour des raisons différentes. Pourquoi sont-ils venus dans le foot ? Colony Capital. Premier intérêt pour le fonds d’investissement américain : le prix de vente fixé par Canal + en 2006 (26 M€) faisait du PSG une excellente affaire. D’autre part, cette acquisition a permis à Colony de se placer pour d’importants projets immobiliers, à commencer par la rénovation du Parc des Princes, à l’étude. M6. Pour « la petite chaîne quimonte », devenir propriétaire des Girondins en 1999 était l’occasion de s’implanter durablement dans le football. Un premier pas avant l’acquisition de droits de diffusion de matchs de Coupe de l’UEFA en 2003 puis de la Coupe du monde en 2006. En termes d’image de marque, le club correspond parfaitement aux attentes de son actionnaire : un club sain où on vit bien. Combien ont-ils investi ? Colony Capital.Depuis deux ans, Colony a construit un nouveau centre d’entraînement (5 M€) et a surtout épongé le déficit du club. Au total, Colony a injecté 70 M€ en trente mois. M6. Pour devenir propriétaire,M6 a déboursé près de 20 M€. Il faut ajouter à ces sommes le coût du centre d’entraînement construit en 2003 (1,5 M€), le déficit comblé en 2004 (8M€) et les quelque 20M€ alloués au recrutement depuis deux ans. Soit 50 M€ en neuf ans. Quelle est leur stratégie ? Colony Capital. En avril 2006, quand Colony Capital et ses deux partenaires (Butler Capital et Morgan Stanley) rachètent le PSG, leur plan s’échelonne sur cinq à huit ans.Malgré deux saisons catastrophiques, ce bail n’a pas changé. Devenu actionnaire majoritaire en janvier dernier après le rachat des parts de Butler, Sébastien Bazin entend valoriser au maximum le club avant de le revendre entre 2011 et 2014. Selon l’actionnaire, le PSG vaut aujourd’hui 125 M€. M 6. Malgré des rumeurs, M 6 n’est pas vendeur. Au mieux, il pourrait ouvrir le capital à 10 ou 15 %. Les Girondins représentent un actif capital pour l’image de la chaîne et commencent à devenir rentables grâce à une diversification bien dosée (télé, radio, agence de voyages, etc.). L’éventuelle construction d’un nouveau stade offre d’intéressantes perspectives de développement. Qui a le mieux réussi ? Colony Capital. Les deux premières saisons se sont révélées désastreuses en termes sportifs : 15e puis 16e de L 1. La victoire en Coupe de la Ligue face à Lens est le seul rayon de soleil, vite terni par l’affaire de la banderole. Le départ d’Alain Cayzac, après seulement deux ans de présidence, est aussi un terrible constat d’échec. Avec un bon début de saison, Sébastien Bazin retrouve le sourire. M 6. Le bilan est honorable malgré une quinzième place et quelques frayeurs en 2004-2005. Sous l’ère M6, le meilleur classement (2e) a été atteint en 2006 et la saison dernière. Les Girondins peuvent se targuer également d’avoir remporté deux Coupes de la Ligue (2002 et 2007), un Trophée des champions (2008), et disputé trois Ligue des champions. L.P., S.R., S.D.M. Citation « Le plus dur commence » LUDOVIC GIULY, attaquant parisien CETTE SEMAINE, Ludovic Giuly s’est chargé de conduire le véhicule qui a emmené les joueurs jusqu’au terrain synthétique du camp des Loges.Au- delà de l’anecdote, le Parisien (32 ans) est bien décidé à montrer à ses coéquipiers la voie pour réussir la seconde partie de saison. Un match au sommet se prépare-t-il comme une rencontre classique ? Ludovic Giuly. Le premier truc, c’est d’essayer de ne pas trop en parler entre nous. Il est juste dommage de ne pas avoir bénéficié de conditions météo correctes pour le préparer. On sait tous que ce match est capital et qu’il ne faudra pas se louper. Avec mon expérience, je sais que la semaine d’entraînement doit être plus intense en concentration. D’habitude, je ne suis pas un forcené de l’entraînement et je préfère rigoler. Je ne suis volontairement pas à 100 %. Cela me permet d’avoir encore plus faim de compétition quand vient le coup d’envoi. Là, c’est différent. Car pour un gros match, il faut agir différemment : je dois faire encore plus d’efforts que d’habitude. C’est une question de rythme. Lors de la deuxième partie de saison, allez-vous livrer un message différent à vos coéquipiers ? Oui : le plus dur commence. Rien n’est acquis. C’est humain de se relâcher quand les résultats sont au rendez-vous mais c’est un danger. Cela m’est déjà arrivé à Barcelone et je n’aurais pas dû. Mais là-bas, j’avais gagné quelque chose. Ici, on n’a rien gagné ! C’est le problème. Les gens sont contents et commencent à nous adresser des louanges alors qu’on ne les mérite pas encore. L’équipe a simplement prouvé qu’elle allait mieux. Ça ne vaut pas le coup de s’enflammer. L’idéal, c’est de se boucher les oreilles pendant cinq mois. Parlez-vous un peu plus qu’avant dans le vestiaire ? Non. Je continue à observer tout cela dans mon coin. Il n’y a pas lieu de l’ouvrir. Je laisse le groupe vivre gentiment. Je ne parlerai que s’il y a un problème. S’il faut gérer une crise, je serai bien sûr là. « Je n’ai jamais voté de ma vie » En dehors des entraînements, que faites-vous de vos journées ? J’essaie de trouver de bons restaurants ! Sinon, je pars à la découverte de Paris. Je suis allé au théâtre et j’ai visité le Louvre. Je n’ai pas de formation culturelle alors je fais des efforts pour m’instruire. Dès qu’il fera moins froid, je me suis promis d’aller visiter le château de Versailles. Tout le monde me dit que c’est magnifique. C’est cela que j’ai envie de connaître plutôt que de sortir en boîte de nuit. Les gens de la rue vous reconnaissent-ils ? En tout cas, ils me laissent tranquille. Jeudi, je suis allé acheter quelques CD à la Fnac et personne me m’a abordé. Je n’ai pas envie de télécharger de lamusique. Sinon, je passerais tout mon temps devant un ordinateur comme un imbécile. Je ne connais personne dans cette région, alors si je ne me force pas à sortir un peu, j’aurai tout faux. Etes-vous sensibilisé à la crise financière ? Ça me travaille un peu.Mais les placements financiers que j’ai faits sont sains. Je dis aux jeunes joueurs de ne pas faire n’importe quoi avec leur argent. En tout cas, je prends conscience de ma chance et j’ai envie de faire quelque chose de ma petite notoriété. A Monaco, j’étais parrain d’une association d’enfants autistes. Maintenant, au- delà de l’argent, je ressens le besoin d’aider au quotidien les bénévoles. Je vais faire un truc pour les enfants en donnant un peu de mon temps. La politique vous intéresse ? Je n’ai jamais voté de ma vie. Il y a des choses que je ne comprends pas. Par exemple, payer des droits de succession, c’est débile. Nos parents travaillent toute leur vie et il faut payer pour toucher ce qu’ils laissent !Moi, je ne vole pas l’argent que je gagne. Je contribue, par mes impôts, au fonctionnement de la France. Mes impôts aident ceux qui n’ont rien. C’est normal. Mais, ensuite, qu’on me laisse donner ce que je veux à mes enfants ou à mes parents… Propos recueillis par Christophe Bérard Citation Tout a débuté à l’aller pour les Parisiens IL Y A des matchs qui restent gravés dans les mémoires. Le PSG - Bordeaux de la 2e journée du championnat, le 16 août, est de ceux- là. « Il lance la saison », confirme Guillaume Hoarau. La victoire parisienne (1-0) frappe les esprits. Après avoir frôlé la descente en L2 quelques semaines auparavant, le PSG défait Bordeaux, tout frais vainqueur du Trophée des champions face à Lyon. « Ce match nous a prouvé qu’on pouvait hisser notre niveau et que nous étions capables de battre un candidat au titre », précise Ludovic Giuly. Plus tard, Paris battra aussi Marseille (4-2) au Vélodrome et Lyon (1-0) à domicile. Un sans-faute devant les équipes qualifiées en Ligue des champions. Le principe de la « gagne » Le PSG avait pourtant mal commencé sa saison. Lors de la 1re journée, les hommes de Paul Le Guen essuient une défaite à Monaco (1-0). Certains se mettent à penser que l’ère du changement, tant désiré pendant la trêve estivale, n’est pas encore à l’ordre du jour. D’autres doutent aussi de leur capacité à s’imposer à domicile face au dauphin de Lyon. Lors de la saison 2007-2008, Paris avait en effet dû attendre la 20e journée pour remporter son premier succès au Parc en championnat (contre Lens, 3-0). « Le succès contre Bordeaux nous a fait beaucoup de bien, reconnaissait Jérôme Rothen mi-septembre. Et surtout cela faisait deux ans que nous n’avions pas gagné un gros match à domicile. » Qu’a-t-on vu également ce soir-là ? Un PSG qui, sans faire le jeu, est parvenu à arracher les trois points. Une manière de jouer—solidité défensive au détriment du spectacle—qui deviendra l’une des marques de fabrique des hommes de Paul Le Guen. L’influence de Claude Makelele est mise en lumière ce 16 août. L’ex-international insuffle à ses coéquipiers le principe de la « gagne ». Enfin, et surtout, pour son premier match au Parc, Guillaume Hoarau, issu de L 2, trouve le chemin des filets. Le joueur ne tardera pas à confirmer. Après ce match, il marquera encore à dix reprises. Sylvie De Macedo (avec Ch.B. et F.G.) Le Parisien |
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![]() Beauf alcoolique ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 2,699 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 131 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Le Gazélec attend Paris Les Corses se sont qualifiés pour les 16es de finale de la Coupe de France, où ils recevront le PSG. PONT-DE-ROIDE–(Doubs) de notre envoyé spécial LE FEUILLETON est terminé. Remis le week-end dernier à cause du gel, déplacé à Vesoul (Haute-Saône) il y a trois jours, replacé dans le Doubs le lendemain alors que le bus des Corses partait sur Vesoul, le 32e de finale de la Coupe de France entre l’US Pont-de-Roide-Vermondans (DH) et le Gazélec d’Ajaccio (CFA) a finalement eu lieu hier après-midi au stade municipal de Pont-de-Roide (Doubs). «C’était injouable, pestait Frédéric Danjou, capitaine d’une formation corse finalement qualifiée (1-0) sur un but gag du défenseur rudipontain Tournoux, qui trompa son propre gardien sur une longue balle en profondeur de Poggi à l’aube de la seconde mi-temps (47e). Franchement, cela aurait été une L1 ou une L2, la rencontre aurait encore été reportée», reprenait Danjou. Mais après l’imbroglio des dix derniers jours, la FFF se serait couverte une fois de trop de ridicule en remettant à nouveau le match.Celui-ci devait donc se jouer coûte que coûte, au contraire des autres matches du week-end de la Ligue de Franche-Comté, tous remis en raison de l’état des terrains. Comme dira l’entraîneur ajaccien Patrick Leonetti : «C’est lamentable, mais ça restera une anecdote. En fait, je crois que ces rebondissements à répétition nous ont rendus plus fort, parcequ’on se sentait un peu lésés.» Le PSG jouera donc en 16es de finale ce Gazélec qui clame sa flamme. «Paris, c’est quelque chose de grand pour notre club», lançait Leonetti. «C’est sur qu’on y pensait et que ça nous a motivés», poursuivait l’attaquant Abou-Deraa. Fred Danjou (34 ans) appréciait aussi : «J’ai vécu des trucs sympas en Coupe, notamment lors de la victoire avec Auxerre en 1996. Mais avec les amateurs, c’est autre chose. On vit l’aventure depuis les premiers tours. Les 32es, c’était déjà une consécration, alors que quand on est pro, on vit ça comme une corvée. Forcément, le PSG, c’est un peu spécial, surtout pour moi qui suis parisien et connais encore pas mal de joueurs là-bas. Je crois que ça va être la fête à Mezzavia.» Encore faut-il que le match, prévu le dimanche 25 janvier à 17h30 (sur Eurosport) se joue dans cette enceinte. Une délégation de la FFF s’y rendra demain pour examiner les conditions de sécurité. THIERRY MARCHAND Citation PONT-DE-ROIDE (DH) 0-1 (0-1) GAZELEC AJACCIO (CFA) Temps glacial. Pelouse gelée. Arbitre : M. Kilicoglu. 2000 spectateurs. But.–Tournoux (47e c.s.c.). Avertissements.–Pont-de-Roide : Maillard (61e, tacle dangereux sur Abou-Deraa), Elhacene (75e, contestation) ; Gazelec Ajaccio : Colinet (64e, anti-jeu), Danjou (75e, contestation), Biaye (78e, tacle dangeureux sur Soranzo), Ettori (85e, obstruction). PONT-DE-ROIDE : Hegele – Bongay, Maillard, Vivot, Tournoux (Matusik, 81e) – Bossert (Puzzo, 88e), Klinguer, Soranzo (cap.), Invernizzi – Thierry, Elhacene. Entraîneur : P.Djakoni. GAZELEC AJACCIO : Labruna – Santunione, Danjou (cap.), Diallo, Biaye – Théophile (Blanc-Martiny, 86e), Colinet, Ettori, Poggi – Kahlaoui, Abou-Deraa. Entraîneur : P.Leonetti. Citation Le Guen : «Je connais assez peu cette équipe» DIMANCHE DERNIER, quelques minutes après le tirage au sort des seizièmes de finale de la Coupe de France, Paul Le Guen assurait que, quelque soit son futur adversaire, Pont-de-Roide (DH) ou le Gazelec Ajaccio (CFA), le PSG préparerait le match avec sérieux et qu’il enverrait un dirigeant superviser cette rencontre en retard puis les matches du vainqueur. Pierre Reynaud s’en est chargé et pourra faire un rapport à l’entraîneur parisien, en début de semaine. «On va se déplacer en Corse mais je connais assez peu cette équipe (du GFCO Ajaccio), expliquait Le Guen, hier après-midi. Je sais qu’il y a d’anciens pros qui jouent au Gazelec, ce qui, en Coupe de France, peut représenter une force. Ça peut compter. Mais je préfère attendre d’en savoir un peu plus avant d’en parler.» –D.D. L'équipe -------------------- "Moi, je m'en bats les c... Pieroni a tiré sur le poteau, c'est peut-être aussi parce que j'ai bien bouché l'angle. A un moment donné, il faut arrêter avec la baraka. Peut-être que si je pars devant lui les deux pieds en avant, il me la pique et il y a but. Là, je reste sur mes appuis et j'ai le mérite de le faire chercher un angle difficile. Ce n'est pas un arrêt mais j'estime avoir bien joué le coup. On va dire que j'ai encore de la chance mais moi je dis que j'ai bien joué. "
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,587 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Traoré : « Une grosse claque » Sammy Traoré est revenu sur la victoire de Bordeaux face au PSG (4-0). « Je pense que le score ne reflète pas la physionomie du match. Nous nous mettons en difficulté après 10 minutes de jeu. Le deuxième but encaissé avant la pause complique la tache. Nous revenons avec de bonnes intentions et nous nous faisons cueillir une nouvelle fois. Nous voulions prendre des points, nous allons donc bosser et vite se pencher sur la rencontre de mercredi. Il faudra essayer de reprendre les points perdus ce soir, dimanche contre Sochaux. Cela ne coupe pas notre ambition et notre envie, mais nous prenons une grosse claque. Nous conservons le moral je pense donc que ça va aller. » PSG.fr -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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![]() Journey Into Space ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 42,218 Inscrit : 30/12/2008 Lieu : Saint-Etienne Membre no 45 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Foot - L1 - PSG - Le Guen : «Une bonne claque»
Paul Le Guen, l'entraîneur du Paris-SG, a qualifié de «bonne claque» la défaite de son équipe à Bordeaux (0-4), dimanche. Il trouve que «le score est lourd» mais regrette surtout que son équipe «ait perdu le fil» assez vite dans le match. «Bordeaux est fort, très fort. Cette équipe possède de la puissance, des choses que l'on n'a pas, mais le déroulement du match a été particulier, a-t-il analysé. On ne réussit pas à prendre l'avantage alors qu'on a des occasions franches. Puis on est mené au score sur un coup de pied arrêté. La victoire des Bordelais est logique mais le déroulement du match est particulier, avec des maladresses de notre part, des décisions arbitrales (long silence) un peu étonnantes. Tout ça a fait qu'on n'est pas revenu dans le match et qu'on s'est laissé aller à pas mal d'erreurs.» Drôle d'arbitrage, dit-il ![]() «Je suis agacé, il y a de quoi, mais je contiens mon agacement, a ensuite rassuré l'entraîneur parisien, auquel un journaliste faisait observer qu'il était déjà apparu plus remonté. Mais il faut accepter ce résultat, qui a ses explications, mais si je pense que c'est un match un peu bizarre, avec des fautes consécutives qui ont été sifflées.» La prestation de M. Lannoy lui tient visiblement à coeur, même si, sur les deux principales actions contestées par le PSG - le penalty réclamé par Sessègnon et le tacle de Chalmé sur Hoarau aux abords de la surface - les images donnent plutôt raison à l'arbitre. «Je ne râle pas souvent, je peux juste dire ça, a insisté Le Guen sur la touche. Il y a eu quelque chose que j'ai rarement ressenti sur la touche, mais ce n'est pas très grave, pas très fondamental.» «Maintenant il va falloir être capable de réagir, a-t-il conclu. On rejoue dès mercredi, mais c'est une autre compétition (PSG - Lens, Coupe de la Ligue). J'ai hâte de retrouver aussi le Parc, le championnat, car on a pris un point en deux matches, cela ne fait pas beaucoup. Je pense, et on l'a montré, qu'on est capables de faire beaucoup mieux. Ce n'est pas du renoncement qu'il y a eu ce soir, mais il faut qu'on retrouve ce qu'on avait à Rennes, par exemple, où on était mené au score mais on a été costauds pour revenir. On avait offert deux trois situations à l'adversaire, pas plus. Là, on s'est désunis en cours de route.» - Cé. Ro. (à Bordeaux) -------------------- http://www.last.fm/user/stoner_man
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 26,905 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé ![]() |
L'Equipe du jour...
Citation COMME UN CHAMPION Bordeaux revient à un point de Lyon après avoir laminé Paris. Le titre 2009 est loin d’être joué. À force d’avancer en reculant, Lyon devait s’attendre un de ces jours à ce que ses poursuivants lui tombent sur le dos. C’est désormais chose faite après la formidable démonstration de force réalisée par Bordeaux au détriment du Paris-SG hier soir (4-0). Les Girondins sont un prétendant au titre des plus respectables, alors qu’en tête de la L1 les quatre premiers se tiennent désormais en quatre points. Il ne pouvait rien arriver de plus excitant au Championnat de France. LES POSITIONS au sommet de la L1 n’ont jamais été aussi peu figées qu’au terme du week-end le plus glacial du Championnat. Car, depuis hier soir, on ne se demande plus quel écart séparera Lyon de son dauphin au mois de mai prochain. L’OL est devenu un leader aux abois, poursuivi par une meute de plus en plus féroce en tête de laquelle Bordeaux a frappé un coup terrible. C’est un pur bonheur pour l’intérêt de la compétition mais on a peut-être surtout obtenu la confirmation que les Girondins se posent désormais comme le candidat le plus affirmé pour empêcher Lyon de rafler un huitième titre de rang. Bordeaux, en signant une quatrième victoire de suite, est revenu à un tout petit point du Champion, qu’il aura encore l’occasion de recevoir ici-même lors des matches retour. Et sur ce qu’ils ont montré hier soir, il y a de solides motifs de croire que les Girondins ne sont pas près de lâcher le morceau. Mis à part dix minutes au cours desquelles le PSG donna l’illusion de pouvoir bousculer Bordeaux, ce fut une formidable démonstration de force collective de la part d’une équipe qui a dominé tous les secteurs de jeu. Inventifs devant, irréductibles derrière, les Girondins ont laminé Paris dans les grandes largeurs. Ce fut un régal, rehaussé par le chef d’oeuvre de Yoann Gourcuff, auteur d’un troisième but qu’on se repassera mille fois, râteau et crochet entre Armand et Traoré suivi d’un pointu. Comme une couronne posée sur la galette des rois de Bordeaux. Tout le réalisme qui a parfois si cruellement fait défaut aux Girondins, en dernier lieu contre Saint-Étienne en Coupe de France (0-1), est donc réapparu un soir où l’on savait qu’il ne fallait rien laisser filer de ce que le destin allait offrir. Ce matin, les Parisiens s’en souviendront quand ils reverront les images du début de la rencontre. Ils avaient alors plutôt attrapé l’affaire par le bon bout et développé de bonnes idées sur les côtés. Un coup à droite pour un centre de Ceara (6e), un coup à gauche pour un centre de Rothen (8e). Giuly eut alors deux fois l’occasion d’éviter à Paris les ennuis à venir. Mais il choisit le ciel pour destination alors que, sur sa deuxième chance, il s’était retrouvé tout seul au second poteau pour exécuter sa demivolée. Le trait de génie de Gourcuff Avec une équipe à un seul récupérateur (Diarra) et un milieu en losange où Jussiê allait apporter toute l’étendue de sa science, Bordeaux s’est imposé car il sut se remettre très vite de cette double frayeur. Et, une fois n’est pas coutume, il eut le bon goût de se mettre en avant sur sa première occasion. Pour le coup, le staff parisien avait peut-être oublié de visionner la cassette du match arraché au feu par les Girondins à Monaco (4-3). Le coup franc joué par Gourcuff, côté gauche, fut l’exacte réplique du premier but de Chamakh en Principauté. Cette fois, c’est Diawara qui décollait pour inscrire son tout premier but sous le maillot aquitain. La colère parisienne pouvait se comprendre car le ralenti prouva la grande sévérité de la faute sifflée en faveur de Gourcuff. Mais, à cet instant, le match avait déjà basculé. Bordeaux s’empara de l’entrejeu où se perdait le fantôme de Makelele. Le triangle Trémoulinas-Gourcuff-Wendel redoublait d’imagination et le PSG était bien content de voir Cavenaghi manquer le cadre (13e) et Jussiê frôler le poteau (22e). Paris avait lâché la proie et Bordeaux guettait ses absences. Un long ballon millimétré de Chalmé trouvait alors Cavenaghi dans le dos de Camara. La demi-volée de l’Argentin était parfaite et bernait Landreau au premier poteau (35e). Les Parisiens en étaient encore à maugréer après M. Lannoy qui n’avait pas sanctionné un spectaculaire plongeon de Sessegnon dans la surface (33e). Il était pourtant évident que là n’était pas la cause de leurs malheurs. La façon avec laquelle Bordeaux géra ensuite son affaire en dit long sur sa capacité à tenir au long cours son rang dans la course au titre. Occupant intelligemment les espaces, les hommes de Laurent Blanc firent valoir une solidité grandissante, répondant sans l’esquisse d’un doute aux vaines poussées parisiennes. Le souffle de la peur ne les caressa que sur une volée en pivot de Sessegnon, sur le poteau (66e). Blanc choisit alors de fermer la porte pourde bon, densifiantson milieu avec l’entrée en jeu de Fernando pour Cavenaghi. Il restait à savourer le plus beau, ce geste exceptionnel de Gourcuff décrit plus haut. Il valut au jeune prodige bordelais une standing ovation de tout Chaban-Delmas en extase lorsqu’il laissa sa place à Bellion. Et ce fut la fournaise en plein hiver quand Fernando plia Paris en quatre, comme à l’entraînement (87e). JEAN-MARC BUTTERLIN Citation Gourcuff, c’est Zidane LE FAIT DU MATCH. – Le but du milieu girondin, le troisième de son équipe, est un véritable chef-d’oeuvre. OUI, IL Y A DU ZIDANE chez ce joueur. Oui, Yoann Gourcuff est l’un des plus beaux talents du foot français du moment. Il suffit de s’arrêter un instant sur son but d’hier soir, son sixième cette saison toutes compétitions confondues, l’un de ses plus beaux. Dos au but de Landreau, le meneur de jeu girondin hérite d’une passe de Chalmé, élimine Sylvain Armand d’un contrôle orienté en faisant passer le ballon derrière son pied d’appui puis ajoute un crochet de l’extérieur du gauche pour effacer un Sammy Traoré médusé avant de coller une frappe du pointu du droit, sans pitié pour Landreau (70e minute). C’est propre, net, sans bavure et, à regarder, pardon, à contempler, ça paraît si simple. « En fait, je n’ai pas pu la prendre de l’extérieur ni de l’intérieur donc j’ai tiré du pointu, avouaitil, quelques instants après son remplacement sous les ovations. C’est un but à la Fernando contre Lorient (2-1, 8e j.). » Allez, soyons gourmand et prolongeons l’instant. Sur les écrans du stade Chaban-Delmas, le chef-d’oeuvre repasse en boucle. À chaque fois, le public n’en revient pas et s’offre une clameur et des sourires qui traduisent sa surprise devant un tel bonheur. Il copie parfaitement l’original. Il en a pourtant déjà profité depuis le coup d’envoi du Championnat. Contre Toulouse (2-1), le 18 octobre, Yoann Gourcuff avait quasiment marqué le même, et sur le même but en plus. Il avait remplacé le contrôle orienté par un passement de jambes et sa frappe était un peu plus lointaine, mais bon, personne ne s’en plaindra. Alors oui, Yoann Gourcuff avait raison lorsque, dans l’édition d’hier du Journal du dimanche, il esquissait une comparaison avec Zinédine Zidane. « Je concède une similitude sur des gestes précis, avouait-il. C’est normal : beaucoup de joueurs demon âge se sont inspirés de Zidane parce qu’il inventait des gestes. Aujourd’hui, j’ai conscience que certains de mes contrôles évoquent Zizou. » Certains y verront une dose de prétention, d’autres de la lucidité. O.K., Gourcuff n’invente pas encore de gestes mais il copie parfaitement l’original. Quelques minutes avant son but, il s’était débarrassé de quatre Parisiens d’une roulette zidanesque. Ensuite, il avait distillé vers ses partenaires quelques ballons aussi propres que les transversales que réalisait l’ancien numéro 10 de l’équipe de France. À Bordeaux, Gourcuff régale comme régalait Zidane une dizaine d’années en arrière. Il appartient toujours à l’AC Milan mais pour 15 millions d’euros les Girondins font une affaire en or. DAMIEN DEGORRE Citation Paris s’en souviendra LE MATCH EN QUESTIONS . Le PSG n’avait pas encaissé une défaite d’une telle ampleur en Championnat depuis plus de huit ans. QUELLES ÉTAIENT LES CONDITIONS CLIMATIQUES AU MOMENT DE JOUER ? – Bâché jeudi matin dans sa totalité et chauffé par quatre souffleries, le terrain a bien supporté le froid polaire qui a sévi jusqu’à samedi, avec des températures avoisinant – 8o dans la nuit de jeudi à vendredi. La bâche a été enlevée tôt hier matin, sans risque puisque ce week-end, il faisait autour de 8 degrés dans la journée en Gironde. À 20 heures, soit une heure avant le coup d’envoi, il faisait 2o et le thermomètre devait descendre à 0 oC. DEPUIS QUAND JUSSIE N’AVAIT-IL PAS ÉTÉ TITULAIRE ? – Le Brésilien, sans cesse ennuyé par des pépins physiques, n’avait pas débuté une rencontre de L 1 depuis le 9 février 2008, contre Metz (3-0). Blessé puis opéré des adducteurs en fin de saison, il n’a disputé dans cet exercice que huit bouts de rencontre pour une seule titularisation, en Ligue des champions contre Rome fin septembre… où il s’est blessé au bout de trente-sept minutes (1-3). DIAWARA AVAIT-IL DÉJÀ MARQUÉ SOUS LE MAILLOT BORDELAIS ? – Non et il l’attendait d’ailleurs impatiemment. En 187 matches de Championnat, l’international sénégalais a inscrit 7 buts, le dernier remontant au Rennes-Sochaux du 9 avril 2006. SESSEGNON DEVAIT-IL ÊTRE EXPULSÉ ? – En tombant dans la surface bordelaise (33e), Stéphane Sessegnon a provoqué la colère des hommes de Laurent Blanc, qui ont réclamé à M. Lannoy un carton rouge pour simulation. Le Béninois venait en effet de recevoir un avertissement deux minutes avant. L’arbitre a sans doute estimé que le geste de Chalmé, qui a touché le dos du Parisien de la main sans provoquer sa chute, modérait l’importance de la simulation. DEPUIS QUAND PARIS N’AVAIT-T-IL PAS ENCAISSÉ PAREILLE GIFLE ? – Le PSG ne s’était jamais incliné cette saison par plus d’un but d’écart. Il faut remonter à la 37e journée de la saison 2005-2006 pour retrouver un match de L 1 où les Parisiens avaient encaissé quatre buts (2-4 contre l’AC Ajaccio). Mais ce 0-4 est la plus lourde défaite du PSG en Championnat depuis le 2 décembre 2000 et le 1-5 subi à Sedan qui avait entraîné le limogeage de Philippe Bergeroo, l’entraîneur de l’époque. En février 2001, les Parisiens avaient également été sortis de la Coupe de France par Auxerre (0-4) au Parc des Princes. Citation PAUL LE GUEN, l’entraîneur du Paris-SG, n’a pas apprécié le comportement de son équipe et quelques décisions arbitrales. « Je me sens humilié » « LE SCORE REFLÈTE-T-IL la différence entre les deux équipes ? – Le score est un peu lourd. Bordeaux est très fort, très puissant, possède des choses qu’on n’a pas. Mais je trouve que le déroulement du match a été bizarre. On a plutôt bien commencé. On s’est créé les premières occasions. On aurait pu mener au score. – Pensez-vous que si Ludovic Giuly avait marqué à la 8e minute, la partie aurait été différente ? – C’est difficile à dire. On a perdu 4-0. La victoire de Bordeaux est très logique. Mais encore une fois, du bord du terrain, j’ai ressenti des choses assez étonnantes, un sentiment rare. – Quelles décisions arbitrales contestez-vous ? – Aucune en particulier. Mais il y a eu des séries étonnantes. Je ne me plains pas souvent, je peux le faire un peu. – Qu’est-ce qui a fait la différence ? – Athlétiquement, Bordeaux a été costaud, puissant, intéressant sur les coups de pied arrêtés avec une masse incroyable. C’est une bonne claque. Il faut réagir, admettre la défaite. Elle est lourde.On a eu des opportunités en seconde période grâce aux largesses desGirondins qui ont cru rapidement qu’ils avaient gagné le match. Je suis agacé, je contiens mon agacement. Je me sens humilié. Il faut accepter, et reconnaître la supériorité de Bordeaux qui a des qualités qu’on n’a certainement pas. – Comment expliquez-vous ce renoncement ? – Ce n’est pas un renoncement mais par exemple à Rennes (0-1), lorsqu’on a été mené au score, on est resté costaud, on est resté cohérent. Là, on s’est un peu dilué. Il faut que tout le monde réagisse. Il faut encore avoir la volonté de progresser. J’ai hâte de retrouver le Parc en Championnat. On a pris un point en deux matches. Jepense qu’on est capable de faire mieux, d’améliorer nos comportements. » – G. D. Citation Blanc : « J’aimerais plutôt être devant Lyon » Laurent BLANC(entraîneurde Bordeaux) : « Je suis très satisfait de Bordeaux, de tous les joueurs, qui ont été performants dans tous les secteurs de jeu. On avait fait une équipe qui pouvait mettre à mal les Parisiens, notamment au niveau de la taille, caron avait noté qu’ils en manquaient sur coups de pied arrêtés. Ça s’est vérifié. On ne s’est pas contentés de gérer le match, on a voulu marquer d’autres buts. Je note qu’il y avait ce soir quatre buteurs différents. C’est bien que les joueurs aient toujours gardé l’envie d’aller de l’avant, tout en conservant un équilibre défensif. Si je suis heureux d’être à un point de Lyon, j’aimerais plutôt être devant ! Mais c’est vrai que gagner contre un concurrent direct et de cette manière, c’est intéressant. » Sylvain ARMAND (Paris-SG) : « Cette défaite va peut-être nous remettre les idées en place. J’en ai discuté avec Jean-LouisGasset à la fin du match et ilme disait qu’ils avaientconnu ça aussi en début de saison.Ça nous prouve que rien n’est acquis. Ils ont eu de la réussite sur les coups de pied arrêtés et je crois qu’il n’y a pas faute sur le coup franc amenant le premier but.Malgré tout, je pense qu’ils méritent leur victoire. Gourcuff est un joueur très difficile à prendre, il a de l’avenir. Nous, on va voir comment on réagit à cette défaite. Il ne faut pas non plus tout remettre en cause. Peut-être qu’on s’était installé dans un petit confort. On verra à l’issue de la semaine si cette défaite laisse des traces. » Zoumana CAMARA (Paris-SG) : « On ne peut pas dire qu’on perd le match sur les deux occasions de Ludo (Giuly),mais c’est vrai que s’il lesmet, lematch peut être différent. Vu leurs occasions, on a pris une leçon de réalisme de la part de Bordeauxqui a eu une bonne maîtrise du ballon, ce qui constitue son point fort. On a pris une bonne gifle ce soir. Il y a toujours des regrets à avoir quand on joue pour être tout seul troisième. Mais Bordeaux a été meilleur que nous sur ce match. » Citation La marque d’un magicien LES JOUEURS BORDELAIS. – Une passe décisive en première, un chef-d’oeuvre en seconde, Yoann Gourcuff s’est mué en génie hier soir à Chaban-Delmas. L’HOMME CLÉ : GOURCUFF, 9 Repositionné meneur de jeu axial, son poste de prédilection, il en profita pour provoquer et tirer le coup franc du 1-0 (10e). Avoir retrouvé ses jambes de l’automne l’aida aussi àmarquer le troisième but sur un exploit personnel où il enchaîna râteau, double contact et frappe du pointu. Du grand art ! RAMÉ (6) : très sûr dans ses prises de balle et dans les airs, il profita également de la maladresse des Parisiens. CHALMÉ (8) : infranchissable. Auteur d’un amour de passe dosée sur le but de Cavenaghi et à l’initiative du chef-d’oeuvre de Gourcuff (70e). HENRIQUE (7) : absent depuis le 11 novembre, le Brésilien livra un bon match de rentrée, étouffant Hoarau, et ce n’est pas rien… So. DIAWARA (8) : il a eu l’immense mérite de débloquer le match en ouvrant le score de la tête (10e). En plus d’inscrire son premier but sous les couleurs girondines, il livra un match défensif de très haut niveau, ratant une seule interception (7e). TRÉMOULINAS (7) : sa prestation remarquée devant Saint-Étienne (0-1) lui valut une deuxième titularisation, comme latéral gauche cette fois-ci. S’il lui reste à parfaire son repli défensif, il apporta sur le plan offensif. L’avenir des Girondins. JUSSIÊ (6) : sa bonne entame de match le rassura. Très utile dans sa conservation de balle et quand il repiqua dans l’axe. Émoussé par la suite et remplacé par GOUFFRAN (79e), à l’origine du quatrième but. A. DIARRA (7) : sobre et efficace, il a rempli son rôle d’essuie-glace devant la défense. WENDEL (6) : lui aussi a bien débuté. Il a même cherché un penalty dès la 32e seconde. Du mieux. CHAMAKH (6) : à défaut de fêter ses vingt-cinq ans par un but, il se mit au service du collectif. Indispensable. CAVENAGHI ( 7) : sa troisième occasion fut la bonne. Après avoir inscrit son douzième but de la saison en L 1, son premier du gauche (35e), il faillit s’offrir le doublé, toujours du gauche (41e). Il fut remplacé sous les ovations par FERNANDO (67e), auteur du quatrième but (87e). Armand, debout dans la tempête LES JOUEURS PARISIENS. – Le latéral gauche a été l’un des seuls à ne pas être dépassés par les Girondins. L’HOMME CLÉ : ARMAND, 6 Armand est rarement le meilleur quandl e Paris-SG brille. Il est aussi rarement le plus ridicule quand Paris sombre. Hier, il a tenu le coup, est resté droit dans la tempête, soutenant le défi physique et technique. Il a défendu commeil le pouvait, sans être parfait, et attaquant parfois avec classe. On l’a vu aussi haranguer ses partenaires. Il n’a guère été entendu. Après la sortie de Rothen (73e), il a terminé la rencontre milieu offensif gauche. LANDREAU (4) : il a été abandonné par la plupart de ses défenseurs. Peut-être aurait-il pu sortir au-devant de Cavenaghi (35e). CEARA (4) : son agressivité n’a guère plu à l’arbitre et a plongé son équipe dans la difficulté. Z. CAMARA (3) : étourdi par la qualité de déplacement des attaquants, il a fini par oublier Cavenaghi (35e) et a perdu son sang-froid… S. TRAORÉ (4) : souvent à la limite, il s’est accroché, tant bien que mal, avant de céder devant le génial Gourcuff. Mais qui n’aurait pas cédé ? SESSEGNON (3) : le meilleur Sessegnon n’était pas là. C’était le maladroit, l’étourdi, l’agressif, le simulateur qui était sur la pelouse, surtout en première période. Il fut ensuite un peu plus incisif mais toujours aussi imprécis. MAKELELE (3) : parfois, ça va trop vite pour lui. Ce fut le cas hier. Pour compenser, il a commis beaucoup de fautes, comme en début de saison, quand il n’était pas bien. CLÉMENT (5) : le voleur de ballons est rentré bredouille. Mais il a beaucoup couru, tentant de couvrir les espaces abandonnés par certains de ses partenaires. ROTHEN (5) : à la 8e, il a cru offrir à Giuly sa quatrième passe décisive en L 1. Il était en jambes, mais Paul Le Guen a choisi, comme souvent en ce moment, de le remplacer (73e). HOARAU (3) : il a dit que le froid était son pire ennemi. Onveut bien le croire. Surveillé de près, il n’a guère été inspiré, incapable de se mettre dans le bon sens. GIULY (3) : à la 8e, il ne concrétisa pas la passe de Rothen. Deux minutes plus tard, Diawara ouvrait le score. Rien de tel pour plomber une soirée. Citation À RETENIR…
DES ÉMISSAIRES DE TOTTENHAMÉTAIENTLÀ… – Cette rencontre au sommet de la vingtième journée de L 1 a éveillé un intérêt en Angleterre puisque deux émissaires de Tottenham y ont assisté. « On ne vient pas voir un joueur en particulier », ont-ils assuré avant le coup d’envoi. Mais ils n’ont pasdû rester insensibles à la prestation de Cavenaghi, un joueur que les Spurs suivent attentivement. Des émissaires de Chelsea et du FC Séville étaient également présents. …CHRISTIAN GOURCUFF AUSSI. – Sitôt rentré de Lyon, où son équipe avait brillamment arraché un point la veille (1-1), Christian Gourcuff, l’entraîneur de Lorient, a pris la direction de Bordeaux pour encourager son fils, buteur et passeur décisif, et sans doute remercier les dirigeants girondins pour le prêt d’Obertan. À OUBLIER… DES ÉCHAUFFOURÉESDANS LA NUIT. – La veille de la rencontre, dans la nuit desamedi à dimanche, des bagarres ont eulieu entre plusieurs dizaines de supporters parisiens et bordelais en plein centre-ville. Les forces de l’ordre ont procédé à neuf interpellations. -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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Le Parisien
Citation Humilié à Bordeaux, Paris va devoir se remettre au travail En écrasant le PSG (4-0), les Girondins s’annoncent comme de sérieux rivaux pour les Lyonnais. Paris, en revanche, va devoir très vite se ressaisir pour rester au contact des meilleurs. A MOINS de considérer que ce 4-0 est trop gros pour être vrai — une hypothèse que confir- mera ou non lemois de janvier du PSG —, il ne reste que deux questions cematin après la débâcle. Comment ce Paris-là peut-il encaisser quatre buts ? S’en relèverat-il ? La saison dernière,meurtri par ses maux et le spectre de la relégation, Paris avait logiquement subi un cinglant revers 0-3 en Gironde où il a l’habitude de prendre des claques. Cette année, il va mieux et en prend quatre ! « Le déroulement du match est particulier, relève Paul Le Guen. On perd assez vite le fil et c’est ça qui me déçoit. La victoire des Bordelais est logique, ils ont des qualités que l’on n’a pas. Mais il y a aussi eu des maladresses de notre part, des décisions arbitrales étonnantes. On n’a pas réussi à revenir dans le match. On s’est laissés aller à pas mal d’erreurs, dilués et désunis en cours de route. On n’a pas été bons. » Si le technicien parisien parle de l’arbitre, c’est qu’il y a un problème. Et il y en a un : Stéphane Lannoy s’est montré particulièrement mauvais lors de cette rencontre. Un effort collectif Mais ce n’est pas suffisant. On poursuit notre enquête avec Laurent Blanc, qui a lui aussi une explication, mais vu du vainqueur cette fois-ci : « On avait fait une équipe pour mettre àmal Paris, notamment sur le plan physique. Je pense que Paris a un déficit de taille. Ils étaient prenables notamment sur les coups de pied arrêtés d’après les observations que l’on avait faites. » C’est une raison imparable : le PSG ne tombera pas tous les jours sur une équipe aussi athlétique dont la puissance et la masse — Diarra, Diawara, Henrique, Chamakh — se révèlent dévastatrices. En l’absence d’autres éléments, on mettra pour l’instant cette gifle sur le dos de l’adversaire du jour, trop fort, trop bon. Mais une phrase de Paul Le Guen sème un peu le doute : « Les joueurs doivent être capables d’écouter les analyses des performances, de s’analyser aussi, de s’améliorer, d’aller plus haut. » Comme si certains s’étaient vus trop beaux après six premiers très bons mois ? La suite, dès mercredi face à Lens en Coupe de la Ligue, mais plus sûrement dimanche contre Sochaux, apportera un début de réponse à la seconde interrogation. C’est maintenant que la saison se joue : le titre, l’Europe, le maintien. Bordeaux se met dans la peau d’un potentiel champion. Paris doit se convaincre que la Ligue des champions est un horizon possible. Sinon, il perdra tout, notamment le crédit accumulé lors des matchs aller. « On va l’aider, souffle Le Guen en parlant de son groupe. Il faut que tout lemonde apporte sapierrepourque cela se fasse. Et relever la tête ne se fera qu’à partir de résultats. » Après son nul fin décembre à domicile contre Valenciennes (2-2) et plus sûrement hier, il a perdu le fil. Provisoirement ? Citation Le naufrage du milieu de terrain DÈS LE DÉBUT de match, les Bordelais se montrent beaucoup plus agressifs dans leurs interventions et étouffent leurs adversaires. La mobilité du trio Wendel-Gourcuff-Jussiê perturbe l’organisation du milieu parisien ultra dominé. Un peu plus entreprenant en deuxième période, le PSG ne se crée qu’une véritable occasion par Sessegnon. Au final, la correction est logique. Landreau (4). Deux dégagements ratés, l’un directement en corner (52e), l’autre dévissé (57e), resteront heureusement anecdotiques. Il ne peut rien faire sur les trois premiers buts et paraît surpris sur le dernier. Ceara (4). Perturbé par les permutations entre Gourcuff et Wendel, il tente de combler les brèches au mieux. Meilleur en seconde période, mais trop d’erreurs techniques. Camara (3). Une absence terrible sur le second but de Cavenaghi (35e) ternit considérablement sa prestation. A ce niveau, une telle hésitation est impardonnable. Et le dernier but de Fernando, qu’on ne peut lui imputer, n’arrange rien. Averti à la 60e. Traoré (5). Enrhumé par Gourcuff sur le troisième but, il rend néanmoins une copie satisfaisante. Il est le seul à répondre pleinement au défi physique. Armand (5). Une mauvaise relance est à l’origine du chef-d’oeuvre de Gourcuff. Auteur d’une très bonne première mi-temps, il baisse de rythme par la suite. Une belle reprise du gauche sur un centre de Rothen frôle le cadre (37e). Une intervention décisive sur Jussiê (41e). Sessegnon (4). Le milieu droit ne suit pas Diawara sur le premier but. Poussé par Chalmé dans la surface (33e), il plonge quand il voit que le ballon lui échappe. Après une première période transparente, il se réveille et se signale par une reprise qui frôle le poteau (66e). Averti à la 31e. Clément (4). Perturbé par la densité et le pressing du milieu de terrain bordelais, il subit comme Makelele et confond vitesse et précipitation dans ses relances. Makelele (3,5). Il tente de remettre de l’ordre dans l’équipe mais perd un nombre incalculable de ballons, par lenteur ou manque de précision. Logiquement averti à la 78e. Rothen (3,5). Ses coups de pied arrêtés hauts et flottants n’ont posé aucun problème à la défense bordelaise. Il ne percute pas et ne fait plus la différence sur son côté gauche. Mais ce n’est pas nouveau. Remplacé par Luyindula (73e). Giuly (4). Il rate deux grosses occasions dans les dix premières minutes et court ensuite dans le vide, appelant des ballons qui n’arrivent jamais. Frustrant. Hoarau (3,5). Le meilleur buteur parisien a constamment été accroché par Henrique ou Diawara. Enervant. Il n’a rien fait de bien, n’a jamais été servi dans de bonnes conditions et ne s’est pas créé de véritables occasions. Une mauvaise soirée. Remplacé par Sakho (73e). A Bordeaux, Gourcuff, forcément, a éclaboussé la partie de sa classe et Jussiê retrouve son meilleur niveau. La charnière dégage une force impressionante et Chalmé est le latéral le plus décisif de L 1. L’arbitre, M. Lannoy (3), a parfois semblé dépassé par les événements. Il a oublié de nombreuses fautes sur Hoarau. Son laxisme aurait pu échauffer les esprits dans une partie plus serrée. Citation « C’est une bonne gifle » ZOUMANA CAMARA défenseur du PSG Bordeaux (Gironde) UN BONNET sur la tête et vêtu du survêtement du PSG, Zoumana Camara traverse la mine grave le « paddock » de Bordeaux pour rejoindre le bus parisien et digérer le couac bordelais. Sollicité pour évoquer « l’humiliation » selon l’expression de Paul Le Guen, le défenseur ne s’est pas défilé. Le score est lourd. Est-il mérité ? Zoumana Camara. On se procure deux occasions en début de match que l’on ne transforme pas. Sur sa première situation, Bordeaux marque. Après au vu de la rencontre, il ne faut pas oublier que les Girondins ont eu la maîtrise. Mais si on marque les premiers, ça peut changer pas mal de choses. Vous aviez la possibilité de passer votre adversaire du soir au classement et de prendre la troisième place... Quand on joue la troisième place, on a évidemment des regrets lorsque ça se finit comme ce soir (NDLR : hier). Bordeaux a été meilleur que nous. C’est une bonne gifle.On a un match important dans trois jours en coupe de la Ligue contre Lens, c’est positif. Il va nous permettre de ne pas cogiter et de nous racheter tout de suite. Cette défaite peut-elle être un mal pour un bien ? C’était un match décisif pour les deux clubs. On connaissait l’importance de cette rencontre. On pouvait franchir une marche, on l’a ratée. Sur ce match, on n’a pas retrouvé le PSG de la première partie de saison : fort dans les duels et à l’état d’esprit irréprochable... On a essayé de mettre de l’impact physique et d’être présent dans les duels. L’arbitre a beaucoup sifflé de coups francs contre nous, ça nous a freiné. Ce n’est pas une excuse mais on sait que l’impact physique dans ce genre de matchs est capital. On annonçait Paris comme un prétendant à la Ligue des champions. Ce lourd revers remet-il tout en cause ?Le PSG est en reconstruction. Quand on était classés dans les cinq premiers, c’était mérité. Après, comme c’est Paris, les gens ont tendance à s’emballer. On va continuer à travailler.Onne va pas commencer à jouer petit bras. Lyon et Bordeaux sont des calibres au-dessus de nous mais cette défaite ne remet pas tout en cause pour autant. Citation Sylvain Armand (PSG) : « Ça va nous remettre les idées en place parce que peut-être qu’on commençait à s’installer dans un confort qui est fatal à Paris.On ne va pas tout remettre en question. Mieux vaut perdre une fois 4-0 que quatre fois 1-0. Il faut réagir, c’est bien de rejouer dès mercredi. Gourcuff est un joueur au-dessus de la moyenne, on se disait dans le vestiaire qu’il est extrêmement difficile à prendre. Son but est un exploit, c’est un grand joueur qui a un grand avenir ». Sammy Traoré (PSG) : « On a pris une gifle qui n’est pas méritée mais bien présente. On va continuer à travailler. Ce n’est pas un coup d’arrêtmais un avertissement.On doit se rattraper mercredi en Coupe de la Ligue et rattraper les points perdus dimanche face à Sochaux. Il y a des soirs comme ça où ça ne fonctionne pas ». Nicolas de Tavernost (Patron de M6, actionnaire des Girondins) : « Cela augure bien de la deuxième partie de saison. On croyait avoir un coup à jouer dans cette compétition, ça se confirme. Ce n’est pas absurde de penser au titre, on a un effectif pour ça. Après, Bordeaux a besoin d’être régulièrement en C1 pour développer et amplifier son effectif. » Laurent Blanc, entraîneur de Bordeaux : « On est heureux d’être à un point de Lyon,mais on aimerait être devant... Il avait été dit, à juste titre, que Bordeaux n’arrivait pas à prendre les points contre des concurrents directs. On ne pourra plus le dire. » Citation Gourcuff raconte son chef-d’oeuvre IL N’A REVU ce but qu’une fois, I quand il passait sur les écrans géants du stade Chaban-Delmas sous les clameurs du public époustouflé par sa classe. A la manière d’un Zinedine Zidane au sommet de son art, Yoann Gourcuff a réalisé une succession de gestes exceptionnels et inscrit l’un des plus beaux buts de l’histoire de la Ligue 1. En l’occurrence, le troisième but des Girondins hier soir (71e). « C’est un grand geste d’un grand joueur, déclare Laurent Blanc, son entraîneur. C’est certainement un futur très grand joueur… » 1 et 2. Les deux roulettes « C’est une situation un peu compliquée, tout se passe très rapidement. Je suis dos au but, je sens qu’il y a beaucoup de défenseurs autour de moi et je dois faire quelque chose de rapide pour les surprendre. C’est un peu de l’instinct. Je fais à peu près les mêmes gestes que contre Toulouse (NDLR : pour l’ouverture du score le 18 octobre, 9e journée). » 3. Double contact « Je me retrouve face au jeu et, là encore, tout va très vite. Il faut enchaîner sans réfléchir toujours afin de surprendre le défenseur (NDLR : Sammy Traoré) qui est près de moi. Celui-ci fait un petit pas sur la gauche, et moi un double contact pour rentrer. C’est surtout la vitesse d’exécution qui fait la différence. » 4. La frappe « Après, je ne me pose pas trop de questions à la sortie du dribble. Le ballon est devant moi et je suis obligé de tirer rapidement pour ne pas le perdre. Je frappe du pointu. Je me suis inspiré de Fernando (NDLR : son coéquipier, qui a inscrit deux buts de la sorte à Lorient, 2-1). Je pense que ce but est plus beau que celui face à Toulouse, car il est plus dur. » Citation Spectateurs : 31 910. Arbitre : M. Lannoy. Buts : S. Diawara (9e), Cavenaghi (35e), Gourcuff (70e), Fernando (88e). Avertissements. Bordeaux : Chamakh (90e + 1) ; PSG : Sessegnon (31e), Camara (60e), Makelele (78e). Bordeaux : Ramé (cap) - Chalmé, Henrique, S. Diawara, Tremoulinas - Jussie (Gouffran, 79e), A. Diarra, Gourcuff (Bellion, 85e), Wendel - Cavenaghi (Fernando, 67e), Chamakh. PSG : Landreau - Ceara, Camara, Traoré, Armand - Sessegnon, Makelele (cap), Clément, Rothen (Luyindula, 73e) - Giuly (Kezman, 83e), Hoarau (Sakho, 73e). LES BUTS 9e : le PSG concède un coup-franc excentré côté gauche à 25 mètres environ du but de Landreau. Le coup de pied arrêté de Gourcuff est bien ajusté. Diawara s’impose devant Sessegnon et, dans les six mètres, bat le gardien parisien qui ne peut rien faire. 1-0. 35e : Chalmé adresse un ballon en profondeur en direction de Cavenaghi. Camara, qui est à la lutte avec l’Argentin, juge mal la trajectoire et est battu. Le buteur bordelais marque son 12e but de la saison du plat du pied presque sans regarder. 2-0. 70e : Armand dégage un ballon aérien vers Rothen qui ne peut le récupérer. Chalmé transmet à vingt mètres à Gourcuff qui réalise un chef-d’oeuvre. L’international réussit une roulette puis un double contact sur Traoré avant de battre Landreau d’un extérieur du droit. Eblouissant. 3-0. 88e : Gouffran, couloir droit, centre dans la surface parisienne. Makelele, en taclant, prend ses partenaires à contre-pied et remet involontairement le ballon à Fernando. Le Brésilien efface Landreau et marque le quatrième but des Girondins. 4-0. LE FAIT DU MATCH : 8e minute le PSG développe une action côté gauche, le ballon est transmis à Rothen par Hoarau. Le Parisien a le temps d’ajuster un bon centre enveloppé au second poteau. Giuly, seul, déboule mais enlève trop sa reprise qui passe loin du cadre de Ramé. Les deux équipes étaient encore à 0-0. LE CHIFFRE : 6 Après le lourd revers concédé (4-0) à Bordeaux hier soir, le PSG est désormais la sixième défense de Ligue 1 avec 21 buts encaissés. Avant ce déplacement en Gironde, les coéquipiers de Makelele étaient la troisième meilleur défense. En une rencontre, ils ont pris presque 25 % du total de buts pris Citation LA QUESTION
Depuis quand le PSG n’avait pas reçu une telle correction ? Le PSG n’avait pas perdu un match par quatre buts d’écart depuis le 2 décembre 2000 et une funeste défaite 5-1 à Sedan qui avait coûté son poste à Philippe Bergeroo. Les conséquences ne seront bien sûr pas les mêmes, mais cette lourde défaite va laisser des traces -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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Interview de Leclerc avant le match de mercredi
![]() Citation Foot - C.Ligue - Lens - Leclercq n'a rien oublié En compagnie de Jean-Pierre Papin, Daniel Leclercq était sur le banc de touche lensois, en mars dernier, au Stade de France, afin de diriger le RC Lens face au Paris-SG en finale de la Coupe de la Ligue (1-2). Désormais directeur technique du club sang et or, le Druide sera évidemment présent au Parc des Princes, mercredi, pour un quart de Finale au goût de revanche. Revanche sur un résultat, mais aussi sur des évènements ou des comportements qui n'ont pas plu à cet homme particulièrement franc. Il le dit posément, calmement. Mais il le dit tout de même. « Daniel Leclercq, que reste-t-il de la finale de la Coupe de la Ligue et de l'affaire de la banderole, dans votre esprit ? Il reste une mémoire intacte par rapport à ce qui s'est passé. Le match reste un match de football qu'on a perdu. Et puis, il reste quand même toutes ces choses écrites, dites et ça a même été un peu plus loin. Vous savez, on attend de régler le compte des Parisiens, tout simplement. C'est-ce une revanche ? C'est une revanche sur la défaite de la saison dernière. On aspire toujours à gagner des titres. On a l'occasion de s'en rapprocher un peu plus en rencontrant le PSG. On va y aller avec nos forces et notre volonté. Ce qui s'est passé la saison dernière va vous aider ? Les joueurs y pensent-ils encore ? Sont-ils encore marqués par cette histoire ? Dans un premier temps, il y a autre chose que les joueurs, à savoir une région. Et c'est vrai que ça doit nous aider. Ça ne doit pas nous précipiter, nous enlever de la tête que ça reste un jeu. Mais c'est vrai, ces événements vont nous conforter, nous donner une motivation supplémentaire. Avez-vous peur qu'il y ait de nouveau débordements ? Non, je n'ai pas peur qu'il y ait des débordements. J'ai surtout l'impression qu'il va encore y avoir de la bêtise. Pour vous, le PSG ne devait pas figurer dans cette compétition ? Certainement pas. Il y a eu les déclarations des uns et des autres, le tapage médiatique, puis plus rien, pour finir... Si, il y a eu tout de même des choses jusqu'au dernier jour de championnat, parce qu'on a des bonnes informations. Mais c'est comme ça, c'est la bêtise et on fait avec. Et on va rencontrer certaines personnes du PSG que je n'apprécie pas du tout. Mais ça fait partie du contexte et il va falloir jouer un match. Avec le recul, ce match a-t-il été le déclencheur de la descente en Ligue 2 ? Je n'en sais rien. Peut-être que, si on avait gagné cette Coupe de la Ligue, ça aurait donné un allant supplémentaire, cela aurait peut-être libéré les têtes. Après tout, c'est trop facile à dire. » Recueilli par Olivier MAILLARD (à Avion) l'équipe.fr |
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 19,229 Inscrit : 26/12/2008 Lieu : Poissy Membre no 17 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Sammy Traoré : « C’est rageant » Au lendemain de la défaite concédée à Bordeaux, Sammy Traoré est revenu sur cette rencontre. Le défenseur parisien se projette également sur le match de Coupe de la Ligue contre Lens, qui se disputera mercredi. Sammy, comment va le groupe au lendemain de la défaite concédée à Bordeaux (4-0) ? « Quoi qu’il arrive, il faut évacuer rapidement et passer à autre chose. Nous avons vraiment pris une bonne claque. Nous avons discuté de la rencontre, ce matin, entre nous et nous sommes tous d’accord pour dire qu’il y a encore du travail. Nous allons donc nous y remettre dès demain (mardi) afin de préparer au mieux la réception de Lens. Nous aurons ensuite un second match à domicile à gérer avec la réception de Sochaux. Dimanche, nous aurons donc comme unique objectif de récupérer les points perdus à Bordeaux. » Psychologiquement, comment surmonter cette lourde défaite ? « Le mieux est de se replonger de suite dans le travail. Il faudra alors avoir la force de caractère nécessaire pour oublier cette petite mésaventure. C'est rageant de prendre 4-0 chez un concurrent direct ! » Comment analyses-tu cette rencontre ? « Les Bordelais ont été costauds. Ils ont, en plus, eu la chance d’ouvrir rapidement le score, ce qui change forcément la donne du match. Le second but inscrit avant la pause nous fait lui aussi très mal. En seconde période, nous revenons avec de bonnes intentions, mais nous prenons un 3e but en contre sur une perte de balle un peu bête. Les Girondins n’ont pas spécialement été dangereux, mais ils ont eu la maîtrise du ballon. Ils ont bien mené leurs situations. De notre côté, nous nous sommes créés de bonnes situations, mais nous n’avons pas su les concrétiser. C’est vraiment dommage. » Le match de Lens arrive rapidement, est-ce une bonne chose ? « Oui, c’est bien de se replonger au plus vite dans la compétition. Cela permet de ne pas trop cogiter. Nous allons ensuite rapidement enchaîner avec la réception de Sochaux dimanche. Nous n’aurons donc pas trop le temps de repenser à la rencontre de Bordeaux. Le quart de finale face à Lens s’annonce difficile. Les Lensois sont leaders de Ligue 2, c’est donc l’équivalent d’un club de Ligue 1. Malgré la descente de nombreus joueurs sont restés là-bas. Nous voudrons prendre une revanche à domicile après l’échec de dimanche. Si nous avons le bonheur de nous qualifier, nous ne serons alors qu’à 90 minutes du Stade de France. Si Bordeaux s’impose en quart de finale face à Châteauroux, nous pourrions alors les rencontrer pour la troisième fois cette saison. Ce sont autant de paramètres qui nous motivent. » Le PSG va ensuite achever sa semaine face à Sochaux, un rendez-vous important également… « Sochaux dispose d’une très bonne formation. Ils ont des joueurs de qualité, à l’aise techniquement, il faudra donc se méfier. A l’aller, nous avions d’ailleurs concédé le nul (1-1) sur leur pelouse. Ils vont venir au Parc pour prendre un point et s’ils peuvent marquer un but en contre, ils ne vont pas s'en priver. Je pense que la rencontre sera difficile, nous sommes dans l’obligation de prendre trois points. » PSG.fr |
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 19,229 Inscrit : 26/12/2008 Lieu : Poissy Membre no 17 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Paris jure de ne pas recommencer Dimanche, dans la foulée de Bordeaux - Paris-SG (4-0), les joueurs de la capitale ont d'abord donné l'impression qu'ils cherchaient à réécrire un peu l'histoire. Ils maudissaient ce manque de réalisme qui a empêché Giuly d'ouvrir la marque à la 9e minute, et aussi quelques décisions arbitrales. Zoumana Camara l'exprimait ainsi : «On ne peut pas dire que le match ne se joue que sur nos deux premières occasions franches, mais il est vrai que si nous les avions marquées cela aurait été différent, ou comme à l'aller (1-0, 2e journée). Bordeaux a déroulé après avoir marqué sur sa première occasion. Sur leurs occasions, c'est du pur réalisme.» Paul Le Guen n'a pas été loin de tenir le même genre de discours en début de conférence de presse, avant de revenir à des évidences et aux formules de circonstance, les mêmes que ses joueurs : «bonne gifle», «claque», «je me sens humilié». La nuit a accentué la douleur. Claude Makelele ruminait lundi : «On a le moral comme après une grosse raclée. On va digérer tranquillement». Il faut le souhaiter au PSG : c'est sa pire défaite en L1 depuis novembre 2000 à Sedan (1-5). Le club de la capitale a moins le sentiment d'avoir coulé que celui d'être tombé contre une équipe en pleine bourre. Officiellement, la confiance n'est pas ébranlée. «Je ne doute pas des qualités de l'équipe, on va se reprendre, je suis juste énervé», grogne Fabrice Pancrate. Guillaume Hoarau jure que ça ne se reproduira pas. «Quand mon papa me donnait une gifle, je réagissais et je ne recommençais pas. Ça se passait comme ça, alors on va réagir après cette gifle, contre Sochaux et Caen en toute logique». Zéro excès de confiance (Rothen) Pour se donner du coeur à l'ouvrage, les Parisiens se raccrochent à deux choses : leur oeuvre de la saison, qui prouve qu'ils ne sont pas ''bidons'', et leur calendrier, qui offre plusieurs belles occasions de briller. Après la déculottée, Paris est sixième. «On aurait tous signé pour être à cette place au classement en janvier. On a 33 points», développe Jérôme Rothen, qui appelle cependant un sursaut rapide, «sinon on va rentrer dans le rang et ça se compliquerait.» Il précise : «On ne s'est pas vu trop beaux comme certains le disent, c'est faux. On sait au fond de nous-mêmes qu'on peut jouer les cinq premières places». «Nous savons que nous venons de loin et que nous sommes en reconstruction, nuance Zoumana Camara. Il était logique que l'on parle de nous avant ce match mais il ne fallait pas non plus s'emballer car nous savons qu'il nous restait encore beaucoup de travail à effectuer. Et ce n'est pas jouer petits bras que de dire que des équipes comme Lyon ou Bordeaux nous sont supérieures par leur potentiel et leur effectif. Nous sommes capables de les battre, mais il faut être réaliste et reconnaître que ce sont des calibres encore au-dessus.» Le défenseur parisien attend mercredi pour donner les premiers signes de mieux-être après un point pris en deux journées. «Le fait de jouer dans deux jours (face à Lens, en Coupe de la Ligue, NDLR) est positif. Cela permettra de moins cogiter et de se racheter.» En jeu : une place en demi-finale. Peut-être contre... Bordeaux qui aura joué contre Châteauroux deux heures plus tôt. Lequipe.fr |
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Citation L1- Bordeaux-Paris (4-0) : comme en 99 ? lundi 12 janvier 2009 En janvier 99, le quatuor magique Wiltord-Micoud-Benarbia-Laslande avait terrassé l’OM 4-1, prenant une option définitive sur le titre de champion de France 1998-99. Quel rapport avec 2009 ? Rien, rien… Bordeaux est 2ème de L1 à un point du Lion’s Club, c’est tout. Ben, ouais : quatre changements, ça change tout. Jussiê (excellent) à la place de Fernando, Trémoulinas (très bon) à la place de Jurietti, Henrique (super solide) à la place de Planus et devant, Chamakh et Cavenaghi enfin alignés ensemble dès le coup d’envoi. C’est tout con, mais fallait vraiment ça : un vrai électrochoc. Ça faisait un bout de temps qu’on disait que Fernando systématiquement titulaire, ça le faisait pas et que Cavé remplaçant, c’était n’importe quoi. Et là, on a vu le résultat. Un Bordeaux newlook pour une deuxième partie de championnat où tout devient jouable pour le titre (Bordeaux recevra Lyon)… Du « sang neuf », donc. Pour le reste, Wendel est beaucoup mieux, Chamakh égal à lui-même, Diarra et Diawara ont contenu Hoarau et Gourcuff a été immense : le troisième but qu’il a marqué à la 70ème ne se raconte pas, il faut le visionner avec les commentaires de Zidane lui-même… Les Girondins ont tout réussi : pressing haut agressif, entrejeu animé par la paire Gourcuff-Jussiê avec Cavenaghi en décrochage, répartition des tâches et occupation intelligente du terrain. Diarra plus en retrait que d’habitude (Hoarau oblige). Et Jussiê qui a apporté le liant entre les lignes, ce que Fernando ne savait plus faire, sans doute vexé par l’activité tonitruante de Gourcuff depuis le début de saison. Jussiê est resté complémentaire de Gourcuff, sans le gêner dans ses mouvements. Surtout, Bordeaux a marqué très vite, sur coup franc indirect de Gourcuff avec coup de boule gagnant de Diawara (14ème). Tout ce que Paris déteste : être mené à la marque et être donc obligé de faire le jeu. Ce but encaissé trop prématurément a bouleversé les plans parisiens, jusque-là bien dans le coup. Et puis le coup de grâce à la 35ème. Sur une superbe ouverture de 40 mètres de Chalmé (très bon hier soir) dans le rond central, Cavé avec Camara sur le dos reprend en demi-volée du gauche dans les 6 mètres à ras du poteau. Signé Batistuta. What else ? Match plié. Le chef d’œuvre de Gourcuff (70ème) et le but de Fernando pour faire la blague (87ème) sont anecdotiques sur le plan du score : à 2-0 à la mi-temps, Paris était coulé. Attention : Paris n’a pas été mauvais et le score ne reflète pas exactement la différence de classe entre les deux équipes. Bordeaux était meilleur, soit. Mais Paris va mieux dans le jeu et a failli marquer à deux ou trois reprises (Giuly et Sessegnon, notamment). Rien à voir avec le naufrage de l’an passé (un 0-3 qui valait bien un 0-6). En fait, il a manqué au PSG un vrai meneur axial pour déclencher les offensives plus bas. L’équipe parisienne était coupée en deux, d’où la manie stérile de balancer des grands ballons devant, vers Hoarau et Giuly. L’entrejeu parisien ne pouvant être animé par un Makélélé qui commence à faire son âge, c’était donc à Sessegnon d’aller décrocher pour prendre le jeu à son compte. Quand il a décroché, Sessegnon a amorcé quelques mouvements intéressants. Le reste du temps, le Béninois s’est fait aspirer par la défense bordelaise. Comme Giuly et Hoarau. Et puis, côté parisien, les solutions de rechange ne sont pas faramineuses : Sakho, Luyindula et Kezman rentrés à 3-0, fallait pas trop rêver… Lolo Blanc tient peut-être enfin sa vraie équipe-type. Celle qu’il peaufine depuis le début de saison. Elle risque de faire très mal. Le quatuor magique Gourcuff, Jussiê, Chamakh et Cavenaghi, c’est du lourd. Un peu comme en 1999, avec qui vous savez… Et si Wendel s’y remet aussi (un ou deux coups francs bien sentis feront l’affaire), Lyon a du souci à se faire. Wait & see… Domenech a maintenant intérêt à assurer : Gourcuff, Benzéma et Ribéry devant, ça ne se gâche pas. Formellement interdit. Strictly forbidden. Chérif Ghemmour source: sofoot.com -------------------- http://www.last.fm/user/stoner_man
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 19,229 Inscrit : 26/12/2008 Lieu : Poissy Membre no 17 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation L’ombre du doute La semaine qui s’ouvre sera cruciale pour le Paris-SG et son entraîneur, Paul Le Guen, après la lourde défaite (0-4) à Bordeaux. DANS LES COULOIRS du stade Chaban-Delmas, Jean-Louis Gasset tente de rassurer les Parisiens. L’adjoint de Laurent Blanc leur raconte que, comme le PSG, Bordeaux a pris une correction en début de saison (première journée de la Ligue des champions, 0-4, àChelsea, le 16 septembre 2008). Comme Paris, il a connu ce sentiment d’humiliation. La gueule de bois passée,les Girondins ont su le digérer, se redresser, en tirer les enseignements et repartir du bon pied. Paris sera-t-il capable de rebondir ainsi ? Cette « claque », comme l’a définie Paul Le Guen après la rencontre, laissera-t-elle des marques pour la suite de la saison ? « Ce n’est pas un coup d’arrêt », assurait Sammy Traoré, dimanche soir. Au risque de contrarier le défenseur malien, ce n’est pas non plus un élan confirmé. À part dix premières minutes de bonne tenue, le PSG a peu à peu succombé aux talents individuels des Girondins, indéniablement supérieurs sur le plan tactique. « On était venus pour prendre au moins un point, reprenait Traoré. Mais on est tombés sur plus fort que nous. Il y a des jours comme ça… » Ce dimanche, c’était un jour où Paul Le Guen avait demandé à ses joueurs, avant le coup d’envoi, de ne pas être obnubilés par Yoann Gourcuff. Pas évident que ce soit sa meilleure idée du début d’année. Par sa capacité à éliminer balle au pied, sa faculté à trouver des espaces et à orienter le jeu de son équipe, le meneur des Girondins a fait très mal à un milieu de terrain parisien qui ne savait plus où se situer après une demi-heure. Un vrai naufrage. Coaching passif de Le Guen La passivité de l’entraîneur parisien en termes de coaching n’a pas aidé ses joueurs. Quand Laurent Blanc bouleversait le schéma de son équipe en pleine déroute à Monaco (4-3, 19e journée, le 21 décembre) et parvenait, par ses décisions, à retourner le cours de la rencontre après avoir été mené 0-3, Paul Le Guen s’est contenté, dimanche soir, de remplacements poste pour poste et a compté sur les ressources mentales des joueurs en place. Sans jamais remettre en cause ses choix tactiques initiaux. Sans jamais bouleverser ses plans et oser un passage en 4-3-3, plus offensif, pour, au moins, réduire le score. La responsabilité de l’entraîneur parisien est engagée. Il vit cette défaite d’autant moins bien qu’elle est concédée face à l’équipe dirigée par Laurent Blanc, dont le nom a été évoqué pour prendre sa place en juin prochain. Le Guen s’est senti « humilié », sentiment très personnel, qui justifie sans doute son absence de mots pour les joueurs dans le vestiaire à la fin du match. « La semaine sera très importante, prévient Sylvain Armand. Tout va dépendre de nos résultats contre Lens, en Coupe de la Ligue (demain), et Sochaux (dimanche), en Championnat. Si on négocie bien ces rendez-vous, on reste costauds mentalement et on s’accroche. Mais on ne saura que dimanche soir si cette défaite a laissé des traces. » Au club depuis 2004, le latéral gauche sait trop bien qu’il ne faut pas grand-chose pour perturber l’équilibre. Il sait qu’à Paris plus qu’ailleurs on peut basculer sans transition de la sensation de plénitude à celle d’infortune. Hier matin, déjà, certains visages au Camp des Loges traduisaient un sentiment autant lié à leur situation personnelle qu’au dernier résultat du PSG. Jusqu’ici, la situation n’est en rien de dramatique. À Le Guen d’empêcher qu’elle ne le devienne. Il a tant à y gagner. DAMIEN DEGORRE Citation Prison ferme pour neuf supporters TROIS SUPPORTERS DU PSG ont été condamnés hier à un mois de prison ferme tandis que cinq autres hooligans parisiens et un bordelais ont écopé de quinze jours de prison après les violences qui ont eu lieu à Bordeaux dans la nuit de samedi à dimanche. Poursuivis pour violences avec armes en réunion, et violences envers personnes dépositaires de l’autorité publique, le tribunal correctionnel de Bordeaux a prononcé des peines plus sévères que celle de « deux à quatre mois » de prison assortie de sursis qu’avait réclamée le ministère public. Un mandat de dépôt a été délivré à l’encontre des neuf jeunes hommes, qui ont immédiatement été conduits à la maison d’arrêt de Gradignan (Gironde). Outre la période de détention, la peine des supporters est assortie d’un sursis de cinq mois pour trois d’entre eux et de cinq mois et quinze jours pour les six autres. Le commissaire principal de la sécurité publique de Bordeaux, David Book, a expliqué à l’audience que ses services avaient été informés qu’un « fight » (combat) avait été organisé entre soixante à quatre-vingts supporters parisiens et autant de bordelais, dont certains armés de barres de fer, poings américains et divers projectiles, en marge du choc de la vingtième journée de L 1, dimanche soir, au stade Chaban-Delmas. Citation COUPE DE LA LIGUE (quarts de finale) PARIS-SG - LENS (demain) Changements en vue ? DE RETOUR DE BORDEAUX dans la nuit de dimanche à lundi, les Parisiens ont eu droit à un léger décrassage hier matin. Certains ont couru (Traoré, Rothen, Landreau, Clément, Ceara et Hoarau), d’autres sont restés aux soins (Makelele, Giuly, Armand, Camara, Sessegnon) et ceux qui n’avaient pas ou peu joué la veille ont travaillé sur le terrain synthétique.Aucun blessé n’est à déplorer, mais Le Guen devrait procéder à quelques changements dans sa composition d’équipe pour affronter Lens. Une nouvelle séance a lieu ce matin à huis clos. Les joueurs se retrouveront ensuite au Parc des Princes, en fin d’après-midi, pour la galette des rois du club avant de partir au vert. Côté lensois, Doumeng, touché aux adducteurs, s’est contenté de trottiner et n’a pas participé au tennis-ballon d’hier matin, à La Gaillette. Il est très incertain pour le déplacement au Parc des Princes, où Hermach, en phase de reprise et qui devrait passer par la case réserve en CFA, ne sera pas présent. Les équipes probables. – PARIS-SG : Landreau – Ceara, Sakho, Camara, Armand (cap.) – Chantôme, Bourillon, Clément, Rothen – Luyindula, Kezman. LENS : Runje – Laurenti, Chelle (cap.), Sartre ou Yahia, Ramos – Kovacevic, Sablé – Demont, Roudet, Boukari ou Aruna – Monnet-Paquet. Citation LA PELOUSE DUPARC INSPECTÉE La direction du PSG a sollicité la Ligue de football professionnel pour qu’elle envoie aujourd’hui un représentant inspecter l’état de la pelouse du Parc des Princes, avant le quart de finale de Coupe de la Ligue PSG-Lens demain soir. En raison de températures toujours très basses, un léger doute subsiste quant à la possible utilisation du Parc pour un match à 21 heures. Toutes les précautions ont cependant été prises par le club parisien : un dôme recouvre la pelouse vingt-quatre heures sur vingt-quatre depuis le 8 janvier, ce qui représente un coût en fioul de 15 000 euros. Citation Le maire de Lens en colère GUY DELCOURT, le maire de la cité artésienne, ne se rendra pas au Parc des Princes demain soir. « Je n’y serai pas car j’ai reçu des insultes sur un site Internet, explique le premier magistrat lensois. Certains veulent laisser en l’état ce qui s’est passé en mars dernier (le déploiement d’une banderole anti-ch’tis en finale de la Coupe de la Ligue 2008, remportée 2-1 par le Paris-SG), et moi, je suis de ceux qui pensent qu’il faut aller jusqu’au bout. Nous travaillons d’ailleurs avec notre avocat en ce sens et nous attendons de la justice des décisions ne concernant pas seulement les lampistes qui ont déjà été identifiés. » Le maire de Lens ne cache pas son courroux. « J’attendais des déclarations fortes du président de la Ligue, elles ne sont pas venues, idem pour Bernard Laporte (secrétaire d’État aux Sports). Ma rancune est totale car je maintiens que le monde du football est responsable de tout cela. » Selon Guy Delcourt, la LFP n’a pas pris les bonnes décisions au bon moment : elle aurait dû, selon lui, donner match perdu au PSG et non le sanctionner, comme ce fut le cas dans un premier temps, d’une interdiction de disputer l’édition 2009 de la Coupe de la Ligue. LEQUIPE |
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![]() Millonario ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 57,367 Inscrit : 28/11/2008 Membre no 9 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Paris, les raisons du fiasco Le naufrage du PSG en Gironde a révélé d’inquiétantes carences à tous les niveaux. Il impose une rapide remise en question pour espérer tenir les belles promesses de la première partie du championnat. Laurent Perrin et Dominique Sévérac | 13.01.2009, 07h00 Surclassés, écrasés et finalement humiliés. La lourde défaite à Bordeaux (4-0) va laisser des traces. Ce revers n’est pas catastrophique. Il peut permettre au PSG de rebondir dès demain en Coupe de la Ligue face à Lens. En cas de succès, Paris pourrait retrouver Bordeaux le 3 février en demi-finale. Ce serait une belle occasion de laver l’affront. Avant cela, et afin de retrouver une dynamique positive, Claude Makelele et ses partenaires doivent analyser calmement les trois principales raisons du fiasco. L’excès de confiance. Ce n’est pas de la suffisance mais plutôt la sensation que tout allait devenir plus facile après un début de saison convaincant. Sylvain Armand employait juste après la rencontre le terme de « confort » dans lequel tous les joueurs se seraient installés, s’imaginant plus solides qu’ils ne le sont vraiment. A Bordeaux, les Parisiens ont sans doute davantage pensé aux bons coups à jouer qu’aux efforts à fournir pour déstabiliser un adversaire d’un tel calibre. Avant la reprise, le staff redoutait l’excès de confiance. Ces craintes se révèlent justifiées. Avoir battu Bordeaux (1-0), Marseille (4-2) et Lyon (1-0) lors des matchs aller n’offre aucune garantie pour la suite. La remise en question doit être permanente. Le PSG ne possède pas assez de marge pour se permettre le moindre relâchement. Une équipe devenue trop prévisible. Paris ne surprend plus. Depuis deux mois, la même équipe est alignée en championnat et ses adversaires ont désormais eu tout le temps d’analyser ses points forts et ses points faibles. Ainsi, Laurent Blanc a constaté le manque de taille sur les coups de pied arrêtés et la faiblesse défensive du duo Sessegnon-Cear ácôté droit. L’entraîneur bordelais a donc appuyé là où ça fait mal. Même si le 4-4-2 parisien a démontré sa valeur fin 2008, il pourrait évoluer par petites touches en fonction de l’adversaire, peut-être en incorporant des joueurs comme Luyindula, Chantôme (à la place de Clément) ou Sakho dans l’axe ou à gauche (Armand pouvant monter d’un cran). Un déficit athlétique. Face à une équipe bâtie pour la Ligue des champions, Paris n’a pas fait le poids. Jamais depuis le début de la saison, les joueurs parisiens n’avaient paru aussi frêles. Tous ont souffert du rapport taille-poids. Devant, Hoarau et Giuly ont été bousculés par la charnière Diawara-Henrique. Derrière, Camara et Traoré ont semblé surpris par la puissance de Chamakh et la présence de Cavenaghi. Le constat est encore plus criant au milieu de terrain où Makelele, Clément, Rothen et à un degré moindre Sessegnon ont terriblement souffert de l’impact des Diarra et Gourcuff. Bien sûr, les joueurs parisiens ont d’autres atouts comme la vitesse, la technique et une certaine forme de réalisme. Mais à Bordeaux, ils ont montré leurs limites. A eux de prouver qu’ils sont capables de les repousser. Le Parisien |
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 19,229 Inscrit : 26/12/2008 Lieu : Poissy Membre no 17 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation PSG EXPRESS Hier - Footing ou soins pour les titulaires du match à Bor deaux. Jeux de conservation de ballon pour le reste de l’effectif. Aujourd’hui. Entraînement à huis clos au camp des Loges à 10 h 30. Infirmerie.Arnaud (genou). Rendez-vous. PSG - Lens, quart de finale de la Coupe de la Ligue, demain à 20 h 45 au Parc des Princes (France 2). La commission de la Coupe de France se réunit aujourd’hui pour déterminer le lieu du 16e de finale GFCO Ajaccio (CFA) - PSG prévu le 25 janvier (17 h 30). Hier, des membres de cette commission se sont déplacés en Corse pour examiner les installations du stade de Mezzavia, l’enceinte du Gazelec Ajaccio. Le Parisien Citation « Nous allons rebondir » CLAUDE MAKELELE, capitaine du PSG DES MINES MOROSES, des regards un peu tristes, des sourires légèrement forcés : hier au camp des Loges, les Parisiens n’avaient pas encore digéré la lourde défaite à Bordeaux (4-0). Arrivés à Paris vers 3 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi, beaucoup semblaient encore bien déçus. « J’ai passé une nuit difficile, à refaire le match dans ma tête, à savoir où on s’était plantés, confie l’un des joueurs. On savait que la victoire allait être difficile à obtenir. Mais on ne s’attendait pas à un tel désastre. » Le retour en avion s’est passé dans le silence. Pas davantage de prise de parole collective dans les vestiaires ni après le match ni hier matin en préambule au décrassage. Seul Paul Le Guen a adressé quelques mots à ses joueurs. Après avoir commenté leur manque de révolte, il leur a aussitôt tenu un discours positif en leur demandant de rebondir rapidement. Il a d’ailleurs estimé que le quart de finale contre Lens demain tombait à pic afin de ne pas laisser ses hommes trop cogiter. Les joueurs évoluaient dans un certain confort Claude Makelele s’est également abstenu de tout discours. « Je n’ai pas pris la parole, ça ne sert à rien au lendemain d’une telle défaite, confie-t-il. Il faut laisser les choses se décanter. Mais nous allons rebondir. » Rebondir. Ce mot revenait, hier, comme un leitmotiv dans la bouche des Parisiens. «Quand j’étais petit et que je me prenais une gifle de mon père, je réagissais, raconte ainsi GuillaumeHoarau. Là, c’est pareil. On s’est pris une claque mais on va rebondir. » A leur retour ce matin au camp des Loges, certainement plus reposés et plus frais, les Parisiens évoqueront sans doute les raisons de cette débâcle. Certains ont déjà leur petite idée et pointent du doigt la préparation difficile qui fut la leur la semaine dernière. Au regard des conditions climatiques, ils ont dû évoluer toute la semaine sur une pelouse synthétique, peu adaptée aux entraînements longs et intensifs. Personne cependant ne veut se réfugier derrière cette excuse. Beaucoup admettent en effet qu’ils s’étaient installés dans une sorte de confort après leur bonne première moitié de saison. « Finalement, cette défaite a aussi un peu de bon. Peut-être qu’on se voyait déjà sur le podium. Là, on revient un peu sur terre en se disant qu’il y a encore beaucoup de boulot », reconnaît un cadre. Solidaires, les Parisiens ne souhaitent pas stigmatiser des prestations individuelles : « On est tous dans le même sac, estime un autre joueur. On a tous manqué de motivation et de détermination. A nous de corriger le tir contre Lens et ensuite contre Sochaux. » Le Parisien |
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 19,229 Inscrit : 26/12/2008 Lieu : Poissy Membre no 17 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Le Guen : «C'est une maladresse» L'entraîneur du Paris-SG sort rarement de sa réserve face à la presse. Mais ce mardi à l'issue de la séance, Paul Le Guen a dit ce qu'il pensait de la phrase de Daniel Leclercq («On va régler le compte des Parisiens»), à propos de la venue des Artésiens, mercredi soir au Parc, en quarts de finale de la coupe de la Ligue et du fait que, toujours selon le directeur technique de Lens, le PSG ne devait pas «figurer» dans cette compétition. Réponse du technicien breton : «C'est une maladresse de Daniel Leclerq. J'ai des relations courtoises avec lui. Je ne trouve pas ça judicieux de dire ça avant le match. Je n'ai rien contre Daniel Leclerq ni contre les Lensois. Je trouve normal qu'on puisse participer à cette compétition et j'ai le droit de le dire et de le redire. Je me bagarre pour que l'image du club soit valorisée. Le club fait beaucoup d'efforts». Après la gifle bordelaise (4-0), dimanche, Paul Le Guen a par ailleurs estimé que cette Coupe de la Ligue tombait à pic. «Ce n'est pas plus mal d'enchaîner tout de suite après Bordeaux, a-t-il indiqué. Il y a un intérêt à jouer rapidement. C'est chez nous, on retrouve notre public... S'il fallait dégager une hiérarchie, je dis que c'est le match contre Sochaux qui est le plus important car c'est le Championnat, mais on joue un quart de finale. Le PSG est favori, mais Lens évolue en Ligue 2 mais avec des joueurs qui ont un bon parcours en Ligue 1». Le technicien n'a pas souhaité dire s'il allait effectuer des changements mercredi. Lequipe |
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 2,792 Inscrit : 11/01/2009 Lieu : Toulon Membre no 337 Tribune : Canapé ![]() |
Citation PSG : Landreau titulaire contre Lens Rédaction Football365 - mardi 13 janvier 2009 - 16h20 Mickaël Landreau sera titulaire dans le but du PSG contre Lens, mercredi en quart de finale de Coupe de la Ligue, a annoncé Paul Le Guen mardi en conférence de presse. Alors qu'au tour précédent contre Nancy, le jeune Edel avait gardé le but parisien, ce sera Mickaël Landreau le titulaire contre Lens, mercredi en quart de finale de Coupe de la Ligue. Paul Le Guen a annoncé son choix mardi en conférence de presse. Football365.fr -------------------- A triunfar en buena lid defendiendo tu color.
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![]() Enculé d'ta race ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 11,487 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 500 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Ils ont un coup à jouer Ce quart de finale est l’occasion pour des Parisiens habitués du banc de se rapprocher d’une place de titulaire. LE TENANT DU TITRE ne veut pas le lâcher. Paul Le Guen l’a répété hier matin : « On est à deux matches de la finale de la Coupe de la Ligue et on va essayer de conserver notre trophée. » Mais, face à Lens, l’entraîneur parisien devrait procéder à des changements dans sa composition. Depuis la réception de Lille (1-0), le 9 novembre, une équipe type s’est dégagée en Championnat et ceux qui n’ont pas eu la chance d’y figurer n’ont plus que les matches de Coupe en milieu de semaine pour s’illustrer. Jusqu’ici, ces rencontres survenaient après une victoire ou une sortie honorable en L 1. Cette fois, la conjoncture est différente. Ce quart de finale se présente trois jours après une déroute à Bordeaux (0-4). « On a parlé assez logiquement d’équipe type, poursuit Le Guen. C’est ce qui se dégage sur une période, mais les choses ne sont pas figées sur toute la saison. Il faut que la concurrence existe et c’est mon rôle de la faire vivre. » Un discours qu’il tient aussi en interne avec une force de persuasion limitée en ce qui concerne les habitués du banc. Ils sentent que quelques titulaires sont intouchables. Malgré tout, une grosse prestation ce soir pourrait dégager l’horizon de certains d’entre eux. Peguy Luyindula Lui pourrait se dire qu’il peut encore marquer ou faire marquer, ça ne changerait rien à son statut. Et les statistiques ne lui donneraient pas tort. À chaque fois que Le Guen l’a aligné, Luyindula a assuré. Puis il est retourné sur le banc en Championnat. Cette saison, il a pourtant marqué huit buts et arraché la qualification du PSG en Coupe de l’UEFA. Buteur mais aussi passeur, l’ancien Lyonnais, qui devrait être titularisé ce soir, est installé sur la troisième marche dans la hiérarchie des attaquants. Les dernières prestations de Giuly, peu brillantes, permettent de penser qu’il peut le supplanter. À moins que le statut de l’ex-Barcelonais soit un obstacle insurmontable quelles que soient ses performances. Gregory Bourillon Lui préférerait évoluer en défense centrale, un poste où il a parfois donné satisfaction cette saison, mais c’est au milieu de terrain que Le Guen aime le faire jouer. Les deux derniers matches de Bourillon, contre City et Twente (4-0), ont prouvé que son implication était intacte. Ses perspectives demeurent pourtant faibles. Avec un rendement identique ce soir, il peut tout de même montrer à son entraîneur qu’il mérite un temps de jeu plus important en L 1. Mamadou Sakho Avant son opération d’une pubalgie, le jeune défenseur central était un titulaire indiscutable aux yeux de son entraîneur. Depuis, Traoré a gagné des galons et lui le banc de touche. Les rares fois où Le Guen a fait appel à ses services, il n’a pas non plus vraiment convaincu, à part à Manchester City (0-0), au poste de latéral gauche. Ce soir, il a l’occasion de démontrer qu’il est à la hauteur de sa flatteuse réputation, pas justifié jusque-là. Contre Valenciennes (2-2) et à Bordeaux (0-4), Camara et Traoré sont passés à côté. Une place est peut-être à prendre. Clément Chantome Il n’a pas su saisir sa chance lorsque Le Guen l’a aligné contre Bordeaux (1-0), à la place de Clément, dès la 2e journée. Décevant dans le jeu, il a vite retrouvé des habits de remplaçant avant d’être victime de pépins de santé. Depuis, le jeune Parisien peine à recouvrer son meilleur niveau et son entraîneur hésite à lui témoigner sa confiance. Polyvalent, Chantôme a pourtant des qualités indéniables, déjà entrevues par le passé. Avec un peu plus d’enthousiasme, il pourrait être la « recrue » du PSG, en janvier. Citation VILLENEUVE A PARLÉ AUX JOUEURS. – Hier matin, juste avant l’entraînement, Charles Villeneuve a parlé aux joueurs, dans le vestiaire du Camp des Loges, pour les rassurer après leur défaite à Bordeaux (0-4). Le président du PSG a tenu à prévenir son effectif qu’il fallait se souvenir des erreurs commises dimanche et en tirer des enseignements. Il leur a enfin demandé de se tourner vers l’avenir et dit l’importance de bien négocier les deux matches cette semaine. L'équipe |
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 26,905 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé ![]() |
Citation PSG - Lens, un match pas comme les autres Ambiance électrique ce soir au Parc où PSG reçoit Lens (L 2) en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Un remake de la dernière finale de cette compétition marquée par l’affaire de la banderole anti-Ch’tis. Sept cents policiers sont mobilisés pour l’occasion. Bienvenue aux Ch’tis ! L’écho d’un match de football dépasse parfois largement les limites du stade. Et il n’est pas exagéré de dire que ce PSG - Lens, remake de la dernière finale de Coupe de la Ligue, a un véritable impact national. Après la désastreuse affaire de la banderole, qui a meurtri une région, irrité la classe politique pour aboutir à la dissolution d’une association de supporteurs, ce quart de finale offre la possibilité d’une réconciliation. Pour les dirigeants du PSG, il s’agit donc d’accueillir dignement les représentants du RC Lens (L 2) et leurs fans pour, au final, se concentrer uniquement sur l’aspect sportif de l’événement. Les dirigeants lensois partagent cet espoir et le discours de Jean-Guy Walemme résume bien l’état d’esprit général. « Il faut être fier de ses racines mais sans tomber dans l’imbécillité, estime l’entraîneur nordiste. L’aspect sportif doit passer au-dessus de certaines bêtises humaines. Il ne faut pas minimiser ce qui s’est passé mais le plus important reste le match de football. » Toutes les précautions sont prises pour éviter de nouveaux dérapages mais, à Paris plus qu’ailleurs, le risque zéro n’existe pas. « On a toutes les raisons d’être vigilant » On pourrait en dire autant de l’équipe de Paul Le Guen, encore groggy après son KO reçu à Bordeaux (défaite 4-0). Pour le PSG, l’enjeu de ce rendez-vous est double. Il doit permettre de décrocher un billet pour retrouver, sans doute, les Girondins en demi-finale. Il doit aussi relancer un groupe et effacer au plus vite la débâcle de dimanche dernier. « Ce n’est pas la même compétition mais c’est bien d’enchaîner rapidement, explique Le Guen. Il ne faut pas tirer de conclusions exagérées après une défaite aussi dure soit-elle. On a été mauvais, on a été logiquement battu mais, en revoyant le match, je confirme que nous n’avons pas été servis non plus. » Allusion à un arbitrage selon lui incohérent. S’il considère son équipe logiquement favorite ce soir, Le Guen se montre néanmoins assez méfiant. « Lens possède des joueurs au parcours intéressant en Ligue 1. On a toutes les raisons d’être vigilant. » De leur côté, les Lensois abordent ce match dans une situation similaire à celle des Parisiens. Pour eux aussi, le championnat reste la priorité car un retour dans l’élite est vital. Mais le leader de L 2 reste sur une douloureuse défaite lors du derby à Boulogne-sur-Mer, jeudi dernier (3-1). Un terrible affront qu’il sera difficile de laver dès ce soir car, selon l’attaquant Kevin Monnet-Paquet, « Lens n’est plus dans la même catégorie que le PSG ». Tombeurs de Lorient et de Sochaux aux tours précédents, à chaque fois à l’extérieur, les Lensois ne se présentent pas au Parc en victimes et aligneront, contrairement aux Parisiens, leur équipe type. Pour les Ch’tis, la plus belle revanche serait d’éliminer Paris. Le Parisien.fr La suite de l'Equipe concernant le match de ce soir Citation Un dispositif de sécurité renforcé Les supporters lensois seront placés sous bonne escorte. Même si la préfecture de police ne croit pas à des débordements. POUR ENCADRER ce quart de finale rendu particulier par la désormais célèbre banderole de mars dernier (voir par ailleurs), la préfecture de police de Paris a prévu le déploiement de 700 policiers. Les trente-cinq bus des 1 742 supporters lensois attendus au Parc des Princes seront pris en charge par une escorte policière vers 17 heures dès le péage de Senlis, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Paris. Le convoi sous escorte s’arrêtera ensuite à Roland-Garros pour finir à pied directement vers la tribune F de l’enceinte parisienne. Cette tribune, réservée aux visiteurs du PSG, est protégée par des vitres et un filet. Les supporters ch’tis y seront encadrés par une trentaine de stewards lensois. L’ouverture du stade s’effectuera à 19 h 45, une heure avant le début du match. Le PSG mobilisera au total 700 personnes pour assurer la sécurité dans l’enceinte du Parc des Princes. À ses 200 stadiers habituels, le club de la capitale a ajouté une centaine d’éléments supplémentaires, chargés d’intervenir à lamoindre apparition de « banderoles sauvages », notamment dans les tribunes Boulogne et Auteuil, les plus à risques. Les contrôles d’identité et les fouilles de supporters, au moyen de détecteurs de métaux, seront multipliés. Le dispositif habituel a été renforcé mais sans plus. Les responsables de la sécurité du PSG et du RC Lens, un officiel de la Ligue et la préfecture de police se sont réunis lundi à 14 heures à Paris à la direction de l’ordre public (DOR). Les risques d’incidents, toujours possibles, sont pris au sérieux, mais personne ne croit à des débordements majeurs. Les effectifs de policiers et de CRS sont deux fois moins élevés que pour les très chauds PSGOM qui mobilisent au moins 1 500 agents. « Le risque zéro n’existe pas, mais pour nous c’est un match normal. La préparation du match s’est très bien passée », estime Damien Vanoise, le Monsieur Sécurité du RC Lens. Depuis lundi, les dirigeants du PSG ont parlementé avec leurs supporters. « Ils flippent, ils nous ont dit de ne pas sortir de banderoles, de ne pas nous excuser, de faire comme si c’était un match normal. C’est ridicule. Ce PSG-Lens est un non-événement, on joue contre une équipe de L 2 et pour une Coupe qui ne devrait pas exister. Avec les supporters lensois, il n’y a aucun problème. Cette banderole les a même fait rire. Faut arrêter ! Le PSG est le club le plus sanctionné d’Europe », estime Amar, le porte-parole des Lutèce Falco. Ce soir, la police aura en sa possession une liste de 76 supporters interdits de stade. Les autorités estiment à au moins 600 les supporters ultras susceptibles de déraper « à la moindre étincelle ». Les neufs supporters interpellés en avril dernier, après l’affaire de la banderole anti-Ch’tis, attendent toujours leur procès. Ils ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Citation Lens a de la mémoire
LUNDI, LE MAIRE de Lens, Guy Delcourt, et Daniel Leclercq, le directeur technique du club, ont ranimé la polémique. Le premier a avoué avoir une « rancune totale » et veut « aller jusqu’au bout » sur le plan judiciaire. Le second a déclaré : « Le Paris-SG ne devait pas jouer cette Coupe de la Ligue » et « il y a certaines personnes du PSG que je n’apprécie pas du tout ». Leclercq a toutefois tenu hier à clarifier l’expression « régler nos comptes », employée la veille : « C’est seulement en gagnant que je veux qu’on le fasse. » La banderole « Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch’tis », déployée par des supporters parisiens, au Stade de France le 29 mars lors de la finale de la Coupe de la Ligue, a laissé des traces indélébiles mais l’entraîneur lensois, Jean-Guy Wallemme, arrivé cet été, explique que ses joueurs se souviennent davantage « de la perte de la finale (1-2), avec unpenalty à lafin et un sentiment de grosse déception sportive, que de la banderole ». Au-delà de la « dignité, qu’ils auront forcément par rapport au contexte », il attend donc d’eux « l’exigence, la concentration et l’implication », qui leur a souvent fait défaut ces derniers temps en L 2. Toujours leader, Lens reste sur trois revers lors des cinq derniers matches, dont le dernier jeudi à Boulogne-sur-Mer (1-3), concurrent direct pour la montée. Même si la rencontre de samedi après-midi, à Bollaert, contre Vannes, s’avère sans doute plus importante que celle de ce soir pour l’avenir de sa formation, l’attaquant Kévin Monnet-Paquet ne veut pas hiérarchiser : « Si nous pensons déjà à samedi, c’est que nous n’avons rien compris. Nous avons un bon groupe, capable de réussir deux très gros matches dans la semaine… » Et d’éliminer une L 1 chez elle commeLorient (3-0) puis Sochaux (1-0, a.p.) aux tours précédents ? -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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Guest_Ricardinho_supprimé |
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Citation Foot - L1 - Sessegnon devant le comité de visionnage Réuni pour la première fois ce mardi au siège de la Fédération française de football, le comité de visionnage va étudier deux cas. Le premier concerne la simulation de Stéphane Sessegnon lors du match Bordeaux - Paris Saint-Germain (4-0), le deuxième, le tacle dangereux et non sanctionné de Carlos Bocanegra sur Walid Regragui pendant le match Rennes - Grenoble (1-0). Pour rappel, le comité peut saisir la commission de discipline avant ce soir minuit pour des faits de violence, de racisme, d'antijeu et de gestion disciplinaire. l'équipe.fr ![]() |
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 26,905 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Kezman toujours « frustré »
Entré à cinq minutes de la fin du match, dimanche soir à Bordeaux, pour remplacer Ludovic Giuly, Mateja Kezman ronge toujours son frein. Le Serbe, aujourd'hui quatrième dans la hiérarchie des attaquants derrière Hoarau, Giuly et Luyindula, n'a pas souhaité s'étendre sur son cas personnel, lundi midi après l'entraînement. « Pas grand-chose n'a changé. Je suis toujours un peu frustré. On n'a pas parlé de ma situation avec le coach et il faut juste que je montre mes qualités sur le terrain ». Arrivé il y a six mois au PSG en provenance de Fenerbahce (Turquie), Kezman n'a été titularisé qu'à deux reprises en championnat et a inscrit un penalty, contre Nantes, le 14 septembre dernier. leparisien.fr -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 4,074 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 22 Tribune : Canapé ![]() |
Citation 14/01/2009 11:56 Foot - L1 - Une altercation Chantôme-Colleu Relégué sur le banc des remplaçants depuis le début de la saison, Clément Chantôme vit mal sa situation. Lundi, selon les informations du Parisien, le jeune milieu de terrain parisien a eu une altercation verbale avec l'entraîneur adjoint du club, Yves Colleu. Cependant, le joueur âgé de 21 ans devrait être titulaire ce mercredi contre Lens en quarts de finale de Coupe de la Ligue. L'Equipe |
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Message
#63
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![]() Fluctuat Nec Mergitur ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 22,747 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : 78 Membre no 30 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Football/Mercato Le PSG pense au Mexicain Giovani PARIS NE DEVAIT pas recruter lors de ce mercato d’hiver. Les dirigeants l’avaient laissé entendre à plusieurs reprises. A moins d’une bonne opportunité. Pourtant, ils ne restent pas inactifs.Selon nos informations,ils essaient de se faire prêter par le FC Barcelone le jeune Mexicain Giovani (19 ans), actuellement prêté à Tottenham. Charles Villeneuve, le président parisien, s’est rendu le week-end dernier en Angleterre. Si,officiellement,le but de ce déplacement était d’assister à Arsenal -Bolton(1-0) etde saluer son ami Arsène Wenger, le dirigeant du PSG s’est aussi rendu outre-Manche pour tenter de voir si ce transfert était réalisable. Un concurrent pour Rothen ? Le jeune attaquant,qui peut aussi évoluer dans le couloir gauche, ne joue presque pas en Angleterre (six apparitions lors de la première moitié de l’exercice actuel). Lors de la saison passée, il est apparu à 28 reprises sous le maillot de Barcelone, pour 3 buts inscrits. Avec Bojan, il était annoncé comme l’un des grands espoirs des Blaugrana. Mais si l’attaquant espagnol d’origine serbe a été conservé cette année et a prouvé qu’il avait le niveau pour être un titulaire du Barça, il a été conseillé à son ancien partenaire d’aller s’aguerrir ailleurs. Seul hic, malgré le statut actuel de Giovani, le club de Joan Laporta ne semblerait pas très chaud à l’idée de prêter son attaquant. Autre paramètre non négligeable, il n’est pas bon marché, ce qui représente un frein important pour le PSG du moment. Ce jeune joueur d’un petit gabarit (1,74met77kg) viendrait donc renforcer l’attaque parisienne si Paris parvenait à ses fins. Il serait un concurrent pour Jérôme Rothen dans le couloir gauche. Les dirigeants parisiens souhaitent en effet depuis plusieurs semaines consolider leur effectif sur les côtés. Le mercato d’hiver ne devait pas être le tempo adéquat. Il pourrait finalement être plus actif que prévu. Et Giovani, même s’il reste encore méconnudu grand public, serait un atout non négligeable s’il réussit son adaptation, ce qui ne semble pas être le cas actuellement en Angleterre. Au cas où cette piste devait échouer, Paris pourrait à nouveau penser au Mexicain pour l’été. Arnaud Hermant Le Parisien |
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 26,905 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé ![]() |
Le Parisien du 14 jnaivier 2009
Citation Dix mois après, rien n’a changé… L’ÉPOQUE, ce fut une affaire d’Etat ! Pourtant, dix mois après l’histoire de la banderole, c’est comme si rien ne s’était passé. Estimant qu’ils avaient respecté toutes les procédures de sécurité le 29 mars 2008 et qu’ils n’étaient en rien responsables du déploiement de la banderole, les dirigeants parisiens n’ont pasmodifié leur dispositif. Les soirs dematch, il n’y a par exemple pas de contrôles plus poussés. Le PSG assure simplement surveiller les locaux des associations et tout ce qui y est confectionné et, si nécessaire, s’engage à retirer les banderoles litigieuses. Statu quo judiciaire La dissolution des Boulogne Boys, décidée par le ministère de l’Intérieur le 17 avril, n’a pas non plus fait disparaître la frange la plus radicale des supporteurs. Les incidents lors du match de Coupe de l’UEFA PSG- Twente le rappellent. Selon une source proche du PSG, cette dissolution aurait même eu des conséquences néfastes. Il est désormais plus difficile de «maîtriser » et de « négocier » avec cette tribune, composée d’indépendants. Mais chez d’autres, cette mesure semble efficace puisqu’ils préfèrent désormais se tenir tranquilles de peur de subir la même sanction. Les pouvoirs publics constatent d’ailleurs une diminution de la violence depuis le début de la saison. Une baisse également imputable aux bons résultats de l’équipe. D’un point de vue judiciaire, c’est aussi le statu quo. Début mai, le PSG avait été condamné par la commission de discipline de la Ligue à ne pas disputer la présente édition de la Coupe de la Ligue. Cet été, le tribunal administratif avait jugé en référé que cette sanction était disproportionnée. Un jugement sur la forme (en attendant le fond), confirmé par le Conseil d’Etat, qui a permis au club de jouer cette compétition. Enfin, les six mis en examen dans cette affaire sont également dans l’attente de leur procès dont la daten’est pas encore fixée. L’enquête policière est désormais bouclée, le dossier se trouve entre les mains du juge d’instruction du tribunal de Bobigny. Citation Dans le Nord, on n’a pas oublié «PÉDOPHILES, chômeurs, consanguins ». Plus de dix mois après, ces troismots inscrits sur la fameuse banderole ne laissent toujours pas indifférent dans les rues de Lens. Certains se disent toujours blessés, d’autres cultivent encore de la rancune envers les supporteurs parisiens. Une minorité, enfin, essaie de comprendre pourquoi des clichés nauséabonds continuent à coller à l’image des gens du Nord. André, 50 ans, est de ceux qui n’ont pas ci- catrisé. « Je suis fils, petit-fils et arrière-petit-fils de mineur, explique-t-il. Bizarrement, ce n’est pas le mot pédophile qui m’a le plus choqué. Ces horreurs, il y en a partout. Mais consanguin, je ne l’admets pas. Même si, dans le passé, il est exact que des paysans se mariaient entre eux pour conserver leurs terres… » La colère d’André n’est pas récente. Au lendemain de la finale, il avait distribué un tract intitulé « Ch’tis, défendez-vous ! » dans la grande artère de la ville. Thomas, 25 ans, chargé d’affaires, metquelques secondes pourmonter en pression : « Rien que d’en parler, cela me remue encore, souffle-t-il. Cela nous amontré que, à Paris, il y a un regard hautain porté sur nous. C’est vrai que, dans la région, il y a eu l’affaire d’Outreau. Mais ce n’est pas une raison pour nous balancer des insultes débiles. » Bernard, le collègue de Thomas, auraitdûfaire partie des mille huit cents Lensois qui se rendront au Parc ce soir. Finalement, il y a renoncé. « Je neme sens pas en sécurité dans ce contexte, assure-t-il. Ici, dès qu’on évoque le PSG, les gens parlent de cette banderole. A Paris, à la moindre provocation, cela peut donc exploser. » « A nous de mieux communiquer » Attablés dans un restaurant, Thierry et Momo, deux directeurs financiers, essaient de pousser l’analyse au-delà de la colère. « Associer Lens et les chômeurs n’a aucun sens, lâche Thierry. Dans le Nord, la région lensoise est moins touchée que d’autres par le chômage. Ici, cela fait trente ans qu’il n’y a plus de mineurs et on continue de nous coller l’image des corons. » Devant ces mots, Momo embraye. « Après tout, c’est un peu de notre faute si, à Paris, les gens pensent aux terrils et aux casques de mineurs quand on leur parle de Lens. Dans la foulée, ils embrayent sur les chômeurs et ensuite, avec l’affaire d’Outreau, le raccourci est vite fait. C’est aux habitants du Nord de mieux communiquer sur la vraie réalité de notre région. » Arnaud, le patron du bar le Bollaert, s’est, lui aussi, forgé quelques certitudes. « Avec le recul, je réalise que beaucoup d’hommes politiques ont fait grossir cette histoire de banderole pour surfer sur la vague du film Bienvenue chez les Ch’tis. Et les supporteurs se sont jetés dessus pour oublier la défaite contre Paris. Soyons honnêtes, si Lens avait gagné, cette banderole aurait fait rigoler tout le monde. » Citation « Je ne serai pas le méchant de l’histoire »
DANIEL LECLERCQ, directeur technique du RC Lens était de mauvaise humeur hier. « On veut me faire passer pour un provocateur », fulminait le directeur technique lensois joint au téléphone. Ses propos tenus lundi à propos du match PSG - Lens et des conséquences de la banderole anti-Ch’tis lui sont revenus en pleine figure. « On peut régler nos comptes en prenant une revanche sur la défaite », avait affirmé le Druide, selon qui le PSG ne devait « certainement pas » être inscrit dans cette Coupe de la Ligue 2008-2009. Le Guen parle de maladresse « Mais je ne parlais que de revanche sportive, assène-t-il aujourd’hui. Je ne suis pas dupe. Il y a de la politique derrière tout cela et c’est facile de dénaturer mes mots. Dans ma vie, je n’ai pas pris vingt cartons rouges et je ne me balade pas avec une mitraillette. Je ne serai pas le méchant de l’histoire. » Leclercq reconnaît néanmoins qu’au club tout le monde n’a pas saisi la subtilité de ses propos. « On m’en a parlé, avoue-t-il. Et si le président Martel me demande de ne plus parler à la presse, je me tairai. Pour l’instant, il ne m’a rien dit. » Paul Le Guen a réagi hier à ces propos mais n’a pas voulu accabler le directeur technique de Lens. « C’est une maladresse, estime l’entraîneur parisien. J’ai des relations courtoises avec Leclercq. Je ne trouve pas judicieux de dire ça avant le match. Je trouve normal qu’on puisse participer à cette compétition et j’ai le droit de le dire et de le redire. » A Lens, la tendance est à l’apaisement. Le député-maireGuy Delcourt, qui a reçu des menaces de mort à la suite de cette affaire, a même renoncé à se rendre au Parc des Princes ce soir. « On m’a reproché de favoriser Paris parce que j’avais dit qu’il était anormal de faire porter le chapeau au PSG. Compte tenu de la pression qui pèse sur cette rencontre, je ne veux pas en rajouter, commente lemaire de Lens. D’ailleurs, Bertrand Delanoë (NDLR : maire de Paris) m’a appelé et m’a dit : Si tu vas au match, j’y vais aussi. Finalement, on s’est entendus pour ne pas assister à la rencontre. » -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 53,524 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 60 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Foot - L1 - Aucun rapport après visionnage Réuni pour la première fois mercredi, le Comité de visionnage de la FFF a décidé de n'envoyer aucun rapport à la commission de discipline de la Ligue. «Aucun cas ne fera l'objet d'un rapport de saisine», a expliqué le secrétaire du comité, Rémi Harrel. «Pour être crédible, a expliqué l'ancien arbitre Claude Colombo, membre du comité, il ne fallait pas tomber le piège de trouver absolument un cas pour justifier notre existence.» Ni les gestes du Parisien Stéphane Sessegnon (éventuelle simulation contre Bordeaux) et du Rennais Carlos Bocanegra (tacle sur le Grenoblois Walid Regragui), ni l'exclusion du Nantais Mamadou Bagayoko (qui aurait bousculé l'arbitre de Monaco-Nantes Eric Poulat) ne feront l'objet d'un rapport transmis à la commission de discipline de la LFP, qui se réunit le jeudi et décide des sanctions à prendre. Le geste de Sessegnon s'apparente plus à une «amplification» qu'à une «simulation», selon le mot de M. Colombo, car le défenseur girondin Mathieu Chalmé touche légèrement le dos du Parisien. «Si Chalmé n'avait pas mis la main et que Sessegnon fait le même geste (plonger dans la surface en exagérant le contact), ce n'aurait pas été la même chose», a précisé Rémi Harrel. Quant au tacle de l'Américain Bocanegra sur Regragui, «la blessure anime notre raisonnement, a expliqué M. Colombo, mais l'objectif premier du joueur est de tacler le ballon, d'ailleurs le ballon part à 90 degrés, preuve que le joueur visait le ballon». Bagayoko risque gros Le comité de visionnage n'a pas choisi d'apporter des informations complémentaires sur le cas de Bagayoko. «A partir du moment ou l'arbitre (Eric Poulat) en parle dans son rapport, a précisé M. Harrel, il devient difficile d'intervenir. Notre objectif était de visionner l'exclusion de Bagayoko dans un sens large, de savoir tout ce qu'il s'était passé avant, pour replacer ce geste dans un contexte.» Même sans rapport du Comité de visionnage, le cas de Bagayoko n'en sera pas moins étudié par cette commission, le Malien risquant jusqu'à six mois de suspension ferme. L'incident avec M. Poulat est survenu à la 77e minute, alors que l'aribtre s'apprêtait à le sanctionner d'un carton jaune pour protestation. Le joueur a alors directement écopé d'un carton rouge. Facteur aggravant pour Bagayoko, celui-ci a déclaré lundi assumer son geste. «Je me suis un peu emporté contre l'arbitre, mais je l'avais déjà prévenu, a-t-il expliqué. Je lui avais dit que ça faisait deux ou trois attentats qu'Adriano (défenseur de Monaco) essayait de me faire. Au bout du quatrième, quand j'ai vu qu'il ne mettait pas de carton au Monégasque, ça m'a mis hors de moi.» Selon une source proche du club nantais, le président du FCN Waldemar Kita devrait personnellement faire le déplacement à Paris, jeudi, pour assurer la défense de son joueur. (Avec AFP) www.lequipe.fr |
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 26,905 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé ![]() |
Assez "lolant" comme on dit sur L'Equipe.fr...
Citation Foot - C. Ligue - Pas de banderole anti-Ch'tis
Aucune banderole en référence à la banderole anti-Ch'tis déployée lors de la dernière finale de la Coupe de la Ligue n'a été brandie au coup d'envoi du quart de finale de l'épreuve entre le Paris SG et Lens, mercredi au Parc des Princes. Le 29 mars dernier au Stade de France, une banderole «Pédophiles, chômeurs, consanguins, bienvenue chez les Ch'tis» déployée par les supporters parisiens, avait provoqué l'énorme polémique que l'on sait. -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 26,905 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé ![]() |
L'Equipe du 15 janvier 2009
Citation On tourne la page ?
La victoire du PSG sur Lens, dans un match sans histoire, permet de mettre un point final à l’affaire de la banderole. PAS DE BANDEROLE, pas de penalty litigieux en fin de match, pas de polémique donc. Pas vraiment de spectacle non plus. Juste deux buts, un de Lens contre son camp et un autre au bout du temps additionnel, qui offrent à Paris une qualification dans une compétition qu’il a failli ne pas jouer. Au réveil, ce matin, Charles Villeneuve ne connaîtra pas les désagréments qu’avait vécus Alain Cayzac, son prédécesseur, le 30 mars dernier, au lendemain de la finale de la Coupe de la Ligue remportée contre Lens (2-1). Le président du PSG n’aura pas à faire le tour des plateaux télé et des radios pour présenter ses excuses à la suite d’une fâcheuse histoire extrasportive. Il se dira juste qu’il a sans doute passé des soirées plus agréables cette saison. C’est sûr qu’après cette qualification parisienne pour les demi-finales, il n’y a pas vraiment de raison d’inviter qui que ce soit pour évoquer ce match. Ni les Parisiens, qui ont davantage profité de la faiblesse de leurs adversaires qu’étalé une supériorité technique indéniable, ni les Lensois, qui, manifestement, avaient plus l’esprit à la Ligue 2 qu’à un retour au Stade de France en 2009. Mais en concédant cinq buts sur les deux derniers matches, ils devront sérieusement solidifier leur défense s’ils souhaitent revenir au Parc des Princes la saison prochaine. En restant chez lui hier, Daniel Leclercq, le directeur technique de Lens, avait au moins raison sur un point cette semaine. Parce qu’en déclarant lundi vouloir « régler des comptes » après l’histoire de la banderole anti-Ch’tis, il n’avait pas fait preuve d’une très grande adresse. Les limites du duo Kezman-Luyindula Balle au pied, ses joueurs ne se sont pas montrés beaucoup plus habiles : que ce soit devant les cages de Landreau ou devant les leurs, ils n’ont pas été frappés par l’inspiration. En moins d’une minute, Sidi Keita, par exemple, a démontré qu’il avait un sens du but particulier et a fait basculer la rencontre après un quart d’heure. Héritant d’un mauvais contrôle de Kezman en pleine surface, le milieu lensois a dans un premier temps perdu son duel face à Landreau. Sur l’action suivante, Paris héritait d’un corner. Rothen le frappait et Keita, à peine pressé par Luyindula, trompait son propre gardien. Ce but de la poitrine était un coup de main appréciable pour les Parisiens. À aucun moment, même lorsqu’il a fini la rencontre avec quatre attaquants, Lens n’a donné le sentiment d’être en mesure de recoller au score. Et, dans ces conditions, le but de Clément – une frappe de quinze mètres –, en toute fin de match (90e + 3), ne revêt qu’un caractère anecdotique. Après la claque reçue à Bordeaux (0-4) dimanche, le PSG avait besoin de se rassurer et ce genre de match lui permet au moins de retrouver la Ligue 1, dimanche prochain, l’esprit un peu plus zen. Il aura aussi permis à Paul Le Guen de tirer des enseignements précieux sur la profondeur de son banc. Le duo Kezman-Luyindula, qui offrait des perspectives intéressantes en 2008, a ainsi laissé entrevoir quelques limites hier. Si le second est toujours aussi disponible à défaut d’être aussi efficace, l’attaquant international serbe a une bonne raison d’être optimiste pour l’avenir : il pourra difficilement être moins bon lors de ses prochaines apparitions. Ce ne devrait d’ailleurs pas être pour tout de suite. Il en aura peut-être l’opportunité en demi finales de la Coupe de la Ligue, début février, contre Bordeaux. Le PSG aura de son côté l’occasion de régler une autre histoire avec son adversaire. RÉACTIONS PAUL LE GUEN, l’entraîneur du Paris-SG, estime que son équipe ne sera pas favorite en demi-finales. « Outsider contre Bordeaux » « PARIS DÉFIERA donc Bordeaux au tour suivant… – Bordeaux a affiché une nette supériorité, dimanche (0-4). Maintenant, on préférerait jouer à domicile pour nos supporters. Ils ont un gros effectif, surtout offensivement. Au match aller, on avait eu beaucoup de réussite. On sera outsiders. – Qu’avez-vous pensé du match de votre équipe ? – Je suis très content de ce qu’on a fait contre des Lensois agressifs, pleins d’allant. On a été efficaces. On a eu de la maîtrise même si on a été parfois maladroits techniquement. On a bien mené notre match. C’est important de se qualifier trois jours après un échec et on n’a pas encaissé de but. – Vous aviez aussi remanié l’équipe avec des joueurs qui, pour certains, n’avaient pas joué depuis un mois. – Ce n’est pas facile pour eux. On essaie de les entraîner. Certains ont mis un peu plus de temps à rentrer dans la partie. Il faut que je compte sur dix-huit ou vingt joueurs en cette fin de saison. On ne peut pas tout faire avec treize joueurs. – En Championnat, vous ne changez pas d’équipe depuis dix rencontres. Ce match peut-il vous faire réfléchir sur la prochaine composition ? – Je réfléchis tout le temps même si, effectivement, j’aligne la même équipe depuis dix journées. Pour dimanche, c’est encore trop tôt. J’ai le temps. – Êtes-vous rassuré avant la réception de Sochaux, dimanche ? – C’est bien d’aborder ce match avec la qualification. Il faut gagner. On reste sur un point en deux journées. Il faut bien récupérer car on laisse des forces dans ces matches. »–G. D. Jean-Guy WALLEMME (entraîneur de Lens) : « On voulait ne pas avoir de regrets, or on en a, car le contenu a été intéressant. On a eu une certaine maîtrise, mais sans savoir nous sublimer pour vraiment mettre à mal le bloc parisien. On prend le premier but sur un coup du sort et on a essayé de se révolter, mais on doit être beaucoup plus tueurs devant le but. » – L. Ha. Sylvain ARMAND (Paris-SG) : « Il faut retenir le fait d’avoir gagné après une sévère défaite à Bordeaux (0-4), de s’être rassurés défensivement en ne prenant pas de but. Ce n’était pas simple, sur une pelouse difficile à jouer. Kezman ? Il est en manque de confiance, tout simplement. Mais il ne s’est pas caché, même après son occasion ratée. C’est ce que nous sommes allés lui dire dans le vestiaire après le match. Retrouver Bordeaux en demi-finales nous permettra de montrer, j’espère, que notre lourde défaite là-bas était un accident. C’est pour moi la meilleure équipe française qu’on ait rencontrée cette saison, mais sur un match, on peut réussir quelque chose. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes qu’à quatre points du 3e de L 1 et qu’il y a encore plein de choses à jouer, pour nous, cette saison. » – R. D. Yohan DEMONT (Lens) : « Après la défaite à Boulogne (1-3), le coach nous a secoués, car on avait vraiment fait un non-match en seconde période, à tous les niveaux. Là, on n’a pas été mauvais, mais il en faut bien plus pour battre Paris. On va pouvoir se concentrer sur la L 2 et cela fera peut-être du bien à certaines têtes. » – L. Ha. Gervais MARTEL (président de Lens) : « Je n’avais pas trop d’inquiétude quant aux incidents. Les deux publics se sont juste chambrés gentiment et j’espère qu’ils le feront la saison prochaine, ce qui signifierait qu’on est de retour en L 1. » – L. Ha. PARIS-SG LANDREAU (7) : décisif (13e), il a été parfait tout le long du match. CEARA (6) : Boukari et Monnet-Paquet ont des jambes… Ceara en avait plus qu’eux. Z. CAMARA (7) : malmené à Bordeaux, il fut irréprochable hier. Toujours bien placé, il a été le cauchemar des attaquants lensois. M. SAKHO (6) : le grand espoir parisien fut d’abord fébrile avant de se rapprocher du niveau de Camara. ARMAND (5) : il a pris des libertés et cela a failli lui jouer des mauvais tours. PANCRATE (5) : une aide précieuse pour Ceara. Peu inspiré offensivement. BOURILLON (5) : il n’avait pas joué depuis un mois. Cela s’est vu, surtout en première période. CHANTÔME (5) : nerveux en début de match, il s’est libéré progressivement. En manque, il en a fait parfois un peu trop. Remplacé par CLÉMENT (74e), qui a marqué le second but d’une belle reprise (90e + 3). ROTHEN (6) : son pied gauche a encore été décisif (14e). KEZMAN (3) : rien de bon, à l’image de cette occasion ratée à la 45e minute. Le mystère demeure et le Parc s’agace. LUYINDULA(4) : du mouvement, des intentions, mais peu de choses réussies. Toutefois, un bon ballon offert à Kezman (45e) et un débordement qui amène le second but. LENS Keita à contre sens L’HOMME CLÉ : Si. KEITA (Lens), 3 Peu utilisé en Championnat, le milieu international malien vit vraiment une saison difficile. Car hier soir, pour sa première titularisation depuis le 1er décembre contre Sedan (1-3), il a fait basculer le match en défaveur de Lens. À la 13e minute, il rata une grosse occasion juste avant de marquer contre son camp de la poitrine sur un corner de Rothen (14e). Auteur d’une prestation sans saveur, il fut remplacé par MAOULIDA (65e), qui a peu pesé. RUNJE (4) : peu sollicité, il a fait une parade devant Rothen (29e), puis une autre devant Luyindula (90e + 3) qui n’a pas suffi. Passif sur le premier but (14e). DEMONT (6) : costaud défensivement, il a tenté d’apporter devant et n’a jamais renoncé. CHELLE (6) : solide dans le jeu aérien et présent dans les duels. Sauf sur le second but. SARTRE (5) : éliminé une seule fois, par Kezman (45e), sans conséquence. Plutôt costaud. RAMOS (4) : il n’a pas apporté offensivement et a souffert en fin de match. Si. KEITA (3) : voir ci-dessus. KOVACEVIC (4) : après une première période très décevante, il s’est moyennement repris. MONNET-PAQUET (4) : trop effacé malgré sa bonne volonté. ROUDET(5) : il a tenté d’animer le jeu par sa vivacité, avant d’être victime d’un tacle de Ceara. Remplacé par DOUMENG (54e), combatif mais peu en vue. BOUKARI (4) : il a d’abord apporté sa puissance. Mais il s’est trop vite éteint. JEMÂA (3) : peu servi, mais aussi peu mobile. Des choix peu judicieux. Le Parc s’est bien tenu IL Y A EU UNE TENTATIVE, une seule. Juste avant le coup d’envoi, des supporters de la tribune Auteuil ont essayé de déployer plusieurs morceaux d’une banderole qui faisait référence à Coluche, aux Guignols ou à Groland. On n’en saura pas plus sur les références que les fans parisiens voulaient utiliser hier soir pour justifier ou non leur humour très discutable du 29 mars dernier. Les stadiers ne les ont pas laissés déployer l’intégralité de leur slogan. Par la suite, il n’y a pas eu d’autre rappel de l’incident qui avait pollué la finale de la Coupe de la Ligue 2008. Ce Paris-Lens fut un match normal ou presque, avec son lot d’interpellations : quatorze en tout, le double si on ajoute celles imputables à l’introduction de fumigènes. Parmi les personnes arrêtées, un Lensois en état d’ébriété (2,3grammespar litre de sang) ayant dévoilé trop nettement son anatomie à un stadier parisien. Et, beaucoup moins drôle, deux fans nordistes coupables d’avoir effectué le salut nazi : en voyant ce geste sur l’un des 80 écrans du PC sécurité (en tout, le Parc est équipé de 157 caméras), Corinne Moreau, procureur de la République, ne put réprimer un : « Tout ça est d’une grossièreté, d’une vulgarité… » Les 700 policiers mobilisés par la préfecture de police de Paris pour ce dispositif de sécurité renforcé ont passé une soirée sans incident majeur. Les 1700 supporters lensois, eux, sont sortis du stade une bonne heure après la fin du match, escortés par la police jusqu’aux portes de Paris. – -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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Le Parisien du 15 janvier 2009
Citation Paris tient sa revanche contre Bordeaux Le PSG (L 1) a logiquement éliminé Lens (L 2), hier soir au Parc des Princes (2-0). Au prochain tour, le 4 février, les joueurs de Paul Le Guen seront opposés aux Girondins de Bordeaux, leur dernier bourreau en championnat. C'EST une bonne nouvelle. Ce matin, au lendemain de la rencontre PSG - Lens, dernier quart de finale de la Coupe de la Ligue on ne parlera que de football. Hier soir, dans l’enceinte du Parc, les supporteurs des deux camps se sont correctement comportés et aucun incident n’a été à déplorer hormis les banales insultes par chants interposés. « Le public s’est chambré, ça fait vingt ans que ça dure avec les Parisiens, a relativisé le président lensois Gervais Martel. Et j’espère qu’on se chambrera encore la saison prochaine, ça voudra dire qu’on sera remonté en L 1 ! » L’affaire de la banderole n’est désormais qu’un mauvais souvenir et tout le monde peut s’en féliciter. En ce qui concerne l’aspect sportif, retenons que le PSG s’est logiquement qualifié en s’imposant 2-0 et qu’il reste en course sur quatre tableaux. « Depuis le début de saison, on essaie d’aller le plus loin possible dans toutes les compétitions, on fait ce qu’on a dit », se félicite Paul Le Guen. « On sera outsider » Le 4 février, le PSG retrouvera donc Bordeaux en demi-finale. Le tirage au sort pour déterminer le lieu de la rencontre, cet après-midi (vers 16 heures en direct sur RMC), aura une importance considérable car, en Coupe de la Ligue, Paris a remporté 19 de ses 23 matchs au Parc des Princes. Après la débâcle du week-end dernier (4-0), inutile de rappeler la difficulté d’aller défier les Girondins sur leur terrain…« Si on doit aller à Bordeaux, on essaiera de faire mieux que la dernière fois, confie Le Guen. En championnat, on a eu de la chance aumatch aller, on a été écrasé au retour, on sera forcément outsider. »De son côté, Peguy Luyindula assure que, quel que soit le terrain désigné par le sort, « il y aura une soif de revanche ». Car la gifle reçue est encore dans tous les esprits. « Mais on a su relever la tête, poursuit l’attaquant. C’est bien après ce qui s’est passé dimanche. » «On a bien su mener notre match face à une équipe de Lens qui a un gros potentiel offensif, estime Le Guen. On n’a pas pris de but, ça me va très bien. » Une analyse que les spectateurs n’ont pas forcément partagée. Car le spectacle offert s’est révélé assez terne. Loin d’être rayonnants, les Parisiens ont profité d’un but contre son camp de Sidi Keita (14e) avant de faire parler leur expérience. Si les titulaires habituels n’ont rien perdu de leur crédit, Kezman, consternant, ne peut pas en dire autant. Le but de Clément, dans les arrêts de jeu, a donné au score une ampleur relativement injuste pour les Lensois. Une fois de plus, les Ch’tis ont quitté la capitale le coeur gros. Mais, cette fois, leur honneur n’a pas été sali. C’est l’essentiel. Citation La fête n’a pas été gâchée
TANT de craintes pour rien. Aucun incident majeur n’est venu gâcher hier la rencontre. Le dispositif de sécurité (700 policiers et 280 stadiers, soit une centaine de plus que d’habitude), a certainement dissuadé les fauteurs de troubles potentiels. Le PSG avait voulu faire de ce match une grande fête. Mission réussie. A quelques minutes du début de la partie, la tension est pourtant palpable. Le PC de sécurité du Parc des Princes, surnommé la Bulle, dans lequel les policiers et le service de sécurité du club cohabitent, visionnent attentivement les images qui défilent sur la centaine d’écrans de télévision. Le stade possède une centaine de caméras qui surveillent les supporteurs.Une quinzaine d’autres couvrent l’extérieur du stade de la porte de Saint-Cloud à la porte d’Auteuil. Une autre banderole était prévue Alors que, sur le terrain, l’arbitre s’apprête à donner le coup d’envoi, desmorceaux de banderole appa- raissent sur le hautde latribuneAuteuil.Dans leur précipitation, les supporteurs ont déployé les morceaux de tissu à l’envers. A peine parvient-on à lire « Guignols », « Groland » ou encore « Coluche ». « On la retire, nos stadiers sont dessus », lance Jean-Philippe d’Hallivilée, le Monsieur Sécurité du PSG. En moins de deux minutes, la banderole disparaît sans laisser le temps aux spectateurs de comprendre le message. En réalité, il était inscrit : « Groland, Guignols, Canard enchaîné, Coluche. Tous interdits de stade ? » laissant entendre que ces caricaturistes avaient utilisé les clichés sur les gens du Nord sans provoquer un scandale national. Un amalgame avec les auteurs de la banderole que l’on peut juger douteux. Quelques secondes plus tard, l’un des agents signale le lancement de fumigènes dans cette même tribune. Aussitôt, les caméras tentent d’identifier les coupables. Puis, le calme revient, la tension retombe. Pendant le match, les agents de police continuent de garder un oeil attentif sur les écrans de télévision. Les 1 700 supporteurs lensois sont particulièrement surveillés. « Certains sont assez alcoolisés », explique-t-on. En cas d’incidents graves (saluts nazis ou bagarres), des agents de la BAC (brigade anticriminalité) en civil présents dans les tribunes sont habilités à interpeller les potentiels fauteurs de troubles. Au total, il y a eu une dizaine d’interpellations de supporteurs lensois et parisiens, dont certaines ont eu lieu après la rencontre. -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 26,905 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé ![]() |
Foot365.fr
Citation PÉGUY LUYINDULA :« J'ESSAIE JUSTE DE M'ÉCLATER »
S'il n'a pas marqué mercredi soir face à Lens, Péguy Luyindula a contribué à la victoire et à la qualification du PSG. Une nouvelle soirée positive pour l'attaquant parisien qui s'affirme encore un peu plus comme le joker de luxe de Paul le Guen. Péguy Luyindula, le PSG s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue après sa victoire face à Lens. Une bonne chose de faite… Mission accomplie en effet. On est qualifié et c'est une bonne chose. C'est surtout bien après ce qui nous est arrivé dimanche soir (ndlr : défaite 4-0 à Bordeaux). On a essayé de relever la tête et l'essentiel était de se qualifier. On a été sérieux et on a obtenu ce qu'on cherchait. Comment jugez-vous la prestation de l'équipe face aux Lensois ? On a été un peu gêné par le sable sur la pelouse (ndlr : pour éviter le gel). Ce n'était pas facile mais on a essayé de s'adapter. C'est surtout dans les petites combinaisons que c'était difficile car le ballon accélérait un peu. Après, certains joueurs alignés n'avaient pas joué depuis un petit moment donc il a fallu que tout le monde se mette à niveau physiquement. Cela peut expliquer certaines petites périodes de flottement mais dans l'ensemble, on a été assez solide et on s'est procuré quelques occasions. On aurait pu marquer d'autres buts mais encore une fois, le plus important était la qualification. Mateja Kezman a passé une soirée difficile avec les sifflets du Parc des Princes. Avez-vous parlé avec lui ? En fait, je parle tout le temps avec lui. On s'entend bien, on discute beaucoup, on rigole… On a effectivement évoqué ces sifflets mais pas seulement ça. Ce genre de chose arrive et on sait qu'un footballeur connaît toujours des moments difficiles. Il est au courant de ça mais il est costaud et ça va aller. Une équipe type s'est dessinée et ça devient difficile pour lui de jouer… C'est dur pour tout le monde de jouer ! Ce n'est pas simple d'être constant et productif tous les week-ends. Pour lui comme pour les autres. Il faut juste essayer d'être à niveau pour postuler à une place de titulaire. Cela se passe plutôt bien en revanche pour vous… Comme l'a dit Zoumana Camara, c'est comme si on me donnait 90 minutes de liberté à chaque fois que je joue. J'essaie juste de m'éclater et de me dépenser. Comment vivez-vous ce rôle de joker ? Je n'ai pas de rôle défini dans ma tête. Je suis plutôt dans l'esprit de quelqu'un qui a envie de s'imposer et de jouer tout le temps. A chaque fois qu'on me donne l'opportunité de le faire, je me défonce. « La défaite à Bordeaux a fait mal » Estimez-vous avoir suffisamment votre chance ? Qu'est ce que je pourrai bien estimer ? Je vais essayer de vous donner une belle réponse car là, je n'ai rien en tête… (rires) Bon, je n'estime rien en fait ! Cette lourde défaite à Bordeaux est-elle oubliée ? On n'a pas trop le choix ! On essaye de passer à autre chose et d'aller de l'avant en restant très concentré. C'est une défaite qui a fait mal mais une fois qu'on aura enchaîné trois ou quatre victoires, ce match sera oublié. Vous allez retrouver les Girondins en demi-finale. Avec un sentiment de revanche ? Oui, forcément un petit peu. Ce ne serait pas normal de vous dire le contraire. On a envie de se rattraper et surtout de faire un autre match face à cette équipe. Ce sera un nouveau contexte et on verra bien ce qui se passera. Le tirage au sort sera peut-être déterminant… Personnellement, ça m'est égal. C'est toujours bien de recevoir mais je ne vais pas attendre spécialement ce tirage au sort. Le prochain match face à Sochaux sera important, le PSG n'ayant pris qu'un point lors des deux dernières journées… On va essayer de rester dans une position confortable au classement. Ça fait deux matchs sans victoire donc on a besoin de points pour rester accroché au wagon des leaders. On sait que le PSG aime le rôle d'outsider. Cela ne sera pas le cas face à Sochaux… Ce sera difficile en effet ! Mais bon, on a aussi gagné des matchs en étant favori… -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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![]() Vieux con intermittent ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 2,747 Inscrit : 11/01/2009 Lieu : Juvisy Membre no 324 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Foot - C.Ligue - Paris recevra Bordeaux en demie La belle entre Bordeaux et le Paris Saint-Germain aura finalement lieu au Parc des Princes. Le tirage au sort, pendant l'émission Luis Attaque sur RMC, en a ainsi décidé. L'autre match offrira une très belle opportunité aux Niçois puisqu'ils joueront à domicile contre Vannes. Les demi-finales se disputeront les 3 et 4 février. Le programme des demi-finales : Paris Saint-Germain - Bordeaux (au Parc des Princes) Nice - Vannes (au Stade du Ray) Yes! ![]() |
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 477 Inscrit : 09/01/2009 Lieu : Paris Membre no 101 Tribune : Non précisée ![]() |
Le Parisien du 16 janvier 2009
Citation Du rififi au conseil d’administration ILS NE SONT PLUS que huit au conseil d’administration du PSG. Jérôme de Metz, administrateur choisi par Walter Butler lorsque le patron de Butler Capital Partners a racheté le club en avril 2006 avec Colony Capital et Morgan Stanley, a démissionné de son poste. Cette information ne serait pas d’une importance déterminante si elle n’était motivée par des raisons qui dénotent certaines tensions au sein des dirigeants parisiens. Jérôme de Metz, président de MBO Partenaires, une société de gestion de fonds, est en désaccord avec la politique menée par Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe, à la tête du club parisien. Villeneuve cherche toujours des investisseurs Dans un courrier envoyé aux actionnaires, aux autres administrateurs mais aussi à la direction parisienne, M. de Metz a justifié son départ. Il reproche le manque de gouvernance et les nombreux dysfonctionnements dans la gestion du PSG: en premier lieu, les déficits importants et récurrents. Selon d’autres sources, il aurait souhaité connaître avec plus de précision les comptes du PSG, ce qui lui aurait été refusé. Enfin, Jérôme de Metz, lié à Alain Cayzac, aurait moins d’affinités avec Charles Villeneuve et regretterait le manque d’intérêt du secteur pro pour l’Association PSG en charge de la branche amateurs du club. Contacté, Jérôme de Metz, dont la société possède une loge au Parc des Princes, n’a pas souhaité expliquer sa décision. Sa démission intervient alors que Sébastien Bazin a décidé — à moins qu’il n’ait été contraint de procéder ainsi — de couper les vannes d’approvisionnement du club depuis l’été dernier. Depuis qu’il a racheté les parts de Walter Butler en janvier 2008, Colony Capital est seul pour assumer la destinée financière du PSG. Morgan Stanley et Butler Capital Partners, respectivement actionnaires minoritaires à hauteur de 33,33 % et 4,2 %, ne participent plus aux investissements. En interne, Charles Villeneuve se plaint de ne pas avoir assez de moyens pour recruter et développer le club comme il l’entend. Le week-end dernier, l’ancien patron des Sports de TF 1 a rencontré en Angleterre les propriétaires de Manchester City, qui est détenu par l’un des membres de la famille régnante d’Abu Dhabi. Le président parisien cherche toujours des investisseurs susceptibles d’entrer dans le capital du PSG et d’apporter de l’argent frais. Dans les prochains mois, Paris en aura bien besoin. Arnaud Hermant Citation Mateja Kezman au bord du gouffre IL EST RESTÉ longtemps dans un coin du vestiaire. Silencieux, tête basse, Mateja Kezman a juste tendu la main à ses partenaires venus le réconforter. Seul Charles Villeneuve et surtout Peguy Luyindula, sonmeilleur ami dans l’équipe, ont trouvé les mots pour le sortir de son mutisme. « Il traverse une phase un peu difficile, alors j’essaie de l’aider comme je peux », confiait l’ancien Lyonnais en quittant le Parc. L’attaquant serbe a encore passé une soirée très difficile mercredi. Avant la pause, il rate une occasion énorme à dix mètres de Runje. Ses défenseurs soulignent son excellent contrôle orienté ; ses détracteurs, de plus en plus nombreux, sont consternés de le voir incapable de cadrer. Kezman est dans une mauvaise passe qui dure depuis cinq mois. Paul Le Guen refuse de s’étendre sur le sujet. « Je n’ai pas l’habitude de commenter les performances individuelles, vous êtes libre de juger », a lancé l’entraîneur parisien après le match. Pourtant, en début de saison, quand Hoarau ratait occasion sur occasion, Le Guen n’a cessé de lui renouveler sa confiance publiquement. Deux poids, deux mesures ? « Il ne baissera pas les bras, (...) il sait que le président le soutient » Venu au PSG pour en devenir l’atta quant vedette, Mateja Kezman est aujourd’hui numéro quatre, derrière Hoarau, Giuly et Luyindula. En perte totale de confiance, il sent que Le Guen a des doutes sur lui. « Il n’a pas de problème avec le coach et comprend ses choix, corrige l’un de ses proches. Le Guen a trouvé son équipe et n’a pour l’instant pas de raison de changer. Mais Mateja se dit aussi que, s’il jouait avec les titulaires plutôt qu’avec les jeunes en coupe, ce serait plus facile de montrer sa vraie valeur. Il ne baissera pas les bras, notamment parce qu’il sait que le président le soutient. » Preuve de sa motivation, il a demandé hier au préparateur physique de lui concocter un programme sur mesure. Kezman et le PSG n’ont pas l’intention de se séparer cet hiver. Les deux parties feront le point en fin de saison. La situation pourrait être insolite, puisque l’attaquant est prêté par Fenerbahçe et que son option (qui dépend uniquement du maintien du PSG en L 1) va être automatiquement levée. En juin, Paris va donc débourser 3 M pour un joueur dont il pourrait essayer de se débarrasser au plus vite. Laurent Perrin Citation Paris - Bordeaux en Coupe de la Ligue LE TIRAGE au sort des demi-finales de la Coupe de la Ligue, hier sur RMC, a dé cidé que Nice recevrait Vannes (L 2) et que le PSG accueillerait les Girondins, vraisemblablement le 4 février. Une bonne nouvelle donc pour les Parisiens qui pourront compter sur leurs supporteurs pour effacer le revers essuyé à Bordeaux dimanche (4-0). « Cela offre un match excitant, se réjouit Paul Le Guen. Après nos deux premières confrontations (NDLR : victoire 1-0 et défaite 4-0), les Girondins sont logiquement favoris. Mais avec l’appui de notre public, nous aurons nos chances. Notre objectif est de conserver notre trophée. » De son côté, Laurent Blanc se désole de ce tirage. Il se déplacera en effet cette semaine-là à deux reprises, une fois à Paris donc, et quatre jours plus tard à Marseille. « Paris aura une grosse envie de montrer un autre visage », prévoit-il,méfiant. S.D.M. et S.R. Citation PSG Express
Hier. Décrassage pour les titulaires face à Lens (footing et soins). Physique pour les autres, puis opposition disputée à sept contre sept, à laquelle l’entraîneur Paul Le Guen a participé. Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures, au camp des Loges. Suspendu. Jérôme Rothen face à Caen (22e journée de L 1), le 31 janvier. Infirmerie. Arnaud (ge-enou). Rendez-vous. PSG - So-ochaux, 21e journée de L 1, dimanche 18 janvier à 17 heures, au Parc des Princes (en direct sur Foot +). |
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 26,905 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé ![]() |
Interview Foot365 de Fabirce Pancrate
Citation Ma priorité est Paris
Même s’il n’a pas encore conquis une place de titulaire indiscutable au PSG, Fabrice Pancrate a regagné la confiance de Paul le Guen. Au point que l’ancien Manceau souhaite prolonger avec le club de la Capitale. Fabrice Pancrate, vous aviez quitté le PSG l’an dernier, prêté à Sochaux en raison du manque de confiance de Paul le Guen. Et vous retrouve cette année dans les plans de votre entraîneur… Il y a eu une période où j’ai eu besoin de m’évader parce que je n’avais pas de temps de jeu. J’étais dans un environnement qui n’était ni bon pour moi, ni pour le club. Les déboires qui ont eu lieu contre Tel-Aviv en Coupe d’Europe m’avaient affecté et j’ai eu envie de prendre l’air. Je suis donc parti six mois en prêt à Sochaux. Cela m’a fait du bien. C’était une bouffée d’air frais pour pouvoir mieux revenir à Paris. Et je n’avais rien à perdre. A mon retour, je me suis entraîné avec sérieux et cela a fait évoluer l’opinion des dirigeants à mon égard. Avez-vous senti ce changement vis-à-vis de Paul Le Guen ? Oui, c’était crescendo. Je sentais que les choses évoluaient en bien et surtout qu’on louait mon travail apporté au cours de la préparation. Je n’ai pas eu de baisse de forme. Cela n’a fait que confirmer ce que les dirigeants pensaient de moi par la suite. Avez-vous songé à un éventuel départ à votre retour de prêt de Sochaux ? Ce n’était pas prévu comme ça. J’avais eu un entretien avec l’entraîneur lors de la reprise. Il m’avait dit qu’il ne s’opposerait pas à mon départ si j’avais quelque chose de concret car je n’entrais pas dans ses plans. Mais tout a tourné en ma faveur : j’avais peu de pistes, je travaillais bien aux entraînements et certains joueurs ne sont pas arrivés, comme Briand. Du coup, je suis resté dans le groupe. Est-ce devenu plus facile psychologiquement ? Je suis un joueur qui ne se pose pas trop de questions. Je ne me prends pas trop la tête. Je suis dans un autre état d’esprit qu’avant. Je joue au football et il y a des choses bien plus difficiles dans la vie. Quand j’entrais sur le terrain, je n’avais qu’une seule chose en tête : tout donner pour l’équipe. Je faisais abstraction des avis des uns des autres, des sifflets du début de saison… Ça ne m’a pas affecté. Au contraire, j’étais tranquille et serein. Ça se voyait sur le terrain. Certains ont changé d’avis et ils m’encouragent. Ça fait plaisir. « Une osmose dans le vestiaire » On a l’impression qu’il y a une ambiance positive dans le groupe parisien cette saison… C’est vrai que dès le début de saison, on sentait qu’il y avait une osmose dans le vestiaire avec l’arrivée de Claude (Makelele) et Ludo (Giuly). Le groupe vivait différemment malgré les résultats. On rigolait, on se chambrait. Il n’y avait pas d’appréhensions par rapport à ce qui nous attendait. L’amalgame entre les jeunes et les anciens a fait que ça a bonifié la vie du groupe. Les anciens on apporté leur expérience du très haut niveau. On sentait que s’il y avait un truc à faire, c’était cette année. On ne savait pas qu’on allait être à cette place aujourd’hui. Maintenant, il ne faut pas griller les étapes car rien n’est fini. Mais nous ne sommes pas surpris de cette première partie de saison. Du coup, avec ces bons résultats, auriez-vous été déçu d’avoir quitté le PSG ? C’est clair. On ne pense plus à partir car plus que jamais, s’il y a un truc à faire à Paris, c’est le moment. Il ne faut pas se voiler la face : si on veut faire quelque chose, c’est cette année. En fin de saison, je suis en fin de contrat donc je ne sais pas si je serai là pour la suite. Un joueur ne maîtrise pas tout. On discute mais avec le contexte économique, les actionnaires hésitent. Je sais que pour ma part, je suis à fond avec le PSG pour démarrer cette deuxième partie de saison. Après, arrivera ce qui arrivera. Mais en tous cas, je défendrai les couleurs du club de mon mieux. Donc si Paris vous propose un contrat qui tient la route, vous resterez au PSG ? Si on s’entend sur un contrat qui me satisfait et satisfait le club, je continuerai. C’est ma priorité par rapport aux autres contacts que je suis susceptible d’avoir. Le club sait ce qu’il a à faire. « Ma priorité, c’est Paris » Vous parliez de crise. Cela rend-il les transferts beaucoup plus complexes ? Oui, c’est plus complexe. On voit toujours l’aspect football. Mais il faut bien se rendre compte que l’aspect économique joue beaucoup dans un club. Aujourd’hui, heureusement que les résultats sont là car cela permet au club d’attirer peut-être d’autres sponsors et investisseurs pour l’année prochaine. Les négociations pour votre prolongation de contrat traînent-elles ? Non. Verbalement, on parle depuis début août. Mais concrètement, nous n’avons démarré les discussions que depuis une semaine. Ça ne traîne pas. Si les négociations venaient à s’éterniser, est-ce que les noms de Hull ou Everton auraient plus de résonance dans votre tête ? On ne sait pas si ce sont de vrais contacts. Ce sont des clubs qui sont venus me voir jouer mais tout le monde peut venir te voir jouer. Concrètement, ce sont des choses qui sont vraiment grossies. Je ne peux pas avoir d’avis sur le futur car je n’ai pas approfondi ces pistes-là. Je sais qu’ils sont venus me voir jouer et qu’ils ont un avis favorable à mon sujet. Vous ne faîtes donc pas d’un départ à l’étranger une priorité ? Aujourd’hui, ma priorité est Paris. J’ai connu des saisons difficiles et ça serait idiot de ma part de manquer ce qui est possible de prendre ici. A la fin de saison, je ne sais pas… Au 31 janvier, je ne sais pas non plus. C’est complexe. Je sais que je suis à 100% au PSG mais le reste, je ne maîtrise pas. Mais ça ne trotte pas dans ma tête. Je n’ai pas envie de gamberger. Je fais mes matchs et tout ce qu’il y a à prendre, il faut le prendre. -------------------- « Le PSG, c’est autre chose (que le showbiz). C’est le club de l’entrain. Un vrai club populaire à mes yeux. Le club unique d’une ville immense. [...] L’histoire du PSG a toujours suivi un scénario époustouflant, plein de rebondissements. On peut l’aimer ou pas ; la réalité, c’est que ce club respire la vie. »
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 2,792 Inscrit : 11/01/2009 Lieu : Toulon Membre no 337 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Foot - L1 - PSG - Clément : «Leur bloc sera bas» Le Paris-SG est «énervé après (avoir pris) un 4-0 et a envie de corriger ce qui s'est passé à Bordeaux». C'est ainsi que Jérémy Clément a résumé l'état d'esprit des joueurs du PSG avant la réception de Sochaux, dimanche. Il y aura de la méfiance. Pour le jeune milieu, la venue des Doubistes peut ressembler au match contre Valenciennes le 21 décembre dernier (2-2). «Sochaux est dans les bas fonds du classement. Je pense qu'ils vont venir pour prendre minimum un point. Leur bloc va être très bas, ils vont jouer serrés, ils vont nous laisser le ballon, ce sera à nous de trouver les solutions. Contre Valenciennes on a commis deux erreurs qui ont été déterminantes». «Rassurés» par la victoire contre Lens en Coupe de la Ligue (2-0), les Parisiens «visent les bonnes places» pour la deuxième partie de la saison. - Avec Ch. M. (au Camp des Loges) ![]() -------------------- A triunfar en buena lid defendiendo tu color.
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,587 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Sammy Traoré a prolongé Contrat - vendredi 16 janvier 2009 à 18:54 Sammy Traoré a prolongé son contrat d'un an avec une option d'un an pour une saison supplémentaire. En fin de contrat à l'issue de la saison, le défenseur central auteur d'une bonne première partie de saison a ainsi prolongé son bail dans la capitale. PSG.fr -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 10,088 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 54 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Villeneuve met la pression sur l’actionnaire du PSG Dans une lettre envoyée aux administrateurs du PSG, Charles Villeneuve, le président parisien, réclame plus de pouvoirs. Et ne manque pas d’égratigner au passage Colony Capital, l’actionnaire majoritaire du club. Arnaud Hermant | 17.01.2009, 07h00 Au PSG, en ce moment, les courriers sont à la mode. Après la lettre de Jérôme de Metz expliquant sa démission de son poste d’administrateur révélée dans nos éditions d’hier, c’est Charles Villeneuve qui en a envoyé une avant-hier. La missive du président parisien, en recommandé avec accusé de réception, datée du 15 janvier, a été reçue hier matin par les actionnaires et administrateurs, dont Sébastien Bazin, Walter Butler, Annie Lhérithier, ancienne conseillère de Jacques Chirac à l’Elysée, Alain Cayzac, Guillaume Kuperfils et Christophe Chenut, tous deux membres du conseil d’administration. Cette lettre a fait l’effet d’une bombe parmi les responsables du club de la capitale. « C’est hallucinant, du jamais-vu », dit l’un d’eux. Sur trois pages, d’un ton solennel, l’ancien chef des Sports de TF 1 ne se prive pas pour égratigner Sébastien Bazin, l’actionnaire majoritaire du club, qui l’a personnellement choisi il y a un peu plus de sept mois. Contacté, Colony Capital n’a pas souhaité s’exprimer mais se dit toutefois « étonné aussi bien sur le fond que sur la forme ». Dans ce courrier dont nous vous révélons les passages les plus saisissants , Charles Villeneuve affiche sa volonté de disposer à l’avenir des moyens qu’il juge nécessaires pour mener à bien sa mission. Des critiques envers Bazin. Villeneuve reproche au patron de Colony Capital Europe, de ne pas avoir tenu certains engagements : « Il faut que la société (le PSG) soit à même de répondre aux engagements financiers et aussi d’investir dans un projet qui puisse porter le club au niveau d’ambitions qui m’a été exprimé lors de mon engagement. » Il va encore plus loin en disant : « Je ne vois pas en effet comment nous pouvons continuer sur le mode de fonctionnement actuel de la société. Celui-ci doit être modifié sans plus de délai. » Villeneuve souhaite « une maîtrise directe et un accès en temps réel à toutes les informations, et notamment aux tableaux prévisionnels de trésorerie. » En clair, le dirigeant du club veut être un président avec de réels pouvoirs. Une volonté de reprise en main. A la lecture de sa lettre, il ressort que Villeneuve ne dispose pas des prérogatives qu’il espérait. Il se consacre au domaine sportif, mais sans argent. Ce qui, pour lui, limite considérablement son action. Et, sur le plan administratif, c’est Philippe Boindrieux, le directeur général, qui est en première ligne. Et cela ne semble pas du goût de l’ex-journaliste. « Je vais prendre les décisions pour être un président-directeur général de plein exercice (…), peut-on lire. C’est moi, désormais, qui aurai l’autorité sur la préparation de l’ordre du jour et la convocation du conseil d’administration, sur l’ensemble des personnels et des collaborateurs et qui serai l’interlocuteur unique du club avec les actionnaires. » Ces dernières lignes visent explicitement Boindrieux, qui n’hésite pas à en référer directement à Colony Capital sur certains sujets sans passer par Villeneuve. Mais ce dernier, qui perçoit près de 350 000 € par an pour sa fonction, va plus loin dans la dénonciation de ce qu’il juge être des dysfonctionnements : « Le comité informel qui exerce la direction effective de la société auquel je n’ai jamais été invité à participer devra cesser toute ingérence. » Cinglant. Un besoin urgent d’argent. Comme Jérôme de Metz, Villeneuve s’inquiète de la situation financière du PSG : « J’appelle votre attention sur notre obligation de préparer la société à une augmentation de capital à bref délai (NDLR : ces trois mots sont soulignés) lui permettant de répondre aux échéances à court terme. » Sont visés les quelque 7 M€ qu’il faudra verser en fin de saison pour finir de payer les transferts de Sessegnon et Kezman (environ 4 et 3 M€). Il faudra aussi posséder des fonds pour simplement faire tourner la boutique et combler un futur déficit. Le patron du PSG enchaîne en écrivant que, « dans les jours qui viennent, je vais m’attacher à prendre la mesure exacte des besoins en capitaux pour faire face aux charges et passifs et pour financer un plan de développement ». Pour cela, il prévoit de mener un audit général pour lequel il souhaite être « assisté par des personnes compétentes pour conduire ces travaux ». Villeneuve et Bazin vont désormais devoir s’expliquer. Ce sera au plus tard demain à l’occasion de PSG - Sochaux. le parisien |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation PARIS-SG - SOCHAUX (demain) Paris au complet Paul Le Guen dispose d’un groupe au complet pour la réception de Sochaux, à l’exception de Loris Arnaud (convalescence genou droit). Le PSG s’entraîne à huis clos en fin d’après-midi au Parc des Princes. – R. D. L’équipe probable : Landreau – Ceara, Z. Camara, S. Traoré ou Sakho, Armand– Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen – Giuly, Hoarau. Sochaux dans la continuité Francis Gillot devrait selon toute vraisemblance aligner dimanche au Parc l’équipe qui vient de s’imposer face à Saint Étienne (1-0). Teddy Richert (tendon d’Achille) ne s’est pas entraîné avec le groupe depuis le début de semaine et a dû se contenter de faire de l’entretien physique et des soins. Pitau (malade jeudi) a rejoint le groupe hier matin, tout comme Birsa (contracture). Stéphane Dalmat a effectué une partie des exercices mais le capitaine sochalien sera tropjuste pour envisager un retour demain à Paris. – C. M. L’équipe probable : J. Gavanon – J. Faty, Perquis, Afolabi, Jokic – Isabey, Pitau (cap), Carlao, Maurice-Belay – Sverkos, Erding. L'Equipe |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Comment va réagir Colony Capital ? QU’A CHERCHÉ à faire Charles Villeneuve en envoyant ce courrier cinglant aux actionnaires et administrateurs du PSG ?Cette sortie s’apparente-t-elle à un coup de force pour prendre le pouvoir ? Ou s’agit-il d’une menace d’abandon de poste de la part de l’ancien journaliste, s’il n’obtient pas de Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire, les moyens qu’il attend ? Une première chose est sûre, Charles Villeneuve semble avoir été marqué par la récente lettre de démission de Jérôme de Metz, un des administrateurs du club. Les deux hommes se seraient entretenus cette semaine pour évoquer le sujet. Joint hier, le président du PSG n’a pas souhaité expliquer les raisons de sa démarche. Seconde certitude, Villeneuve n’évoque à aucun moment dans sa lettre une éventuelle démission. Par le passé, il a cependant laissé entendre qu’il pourrait ne pas continuer la saison prochaine au cas où il n’obtiendrait pas de garanties financières. Dans son entourage, on assure que Villeneuve avait prévenu Bazin qu’il allait procéder ainsi. Inquiet de l’état financier du club, le président du PSG n’apprécierait pas de ne pas être vraiment au courant de certains dossiers internes comme, par exemple, le départ de Laurent Platini, juriste du club. « Charles n’a pas fait ça contre quelqu’un, affirme-t-on parmi ses intimes. Il veut aider le club à tirer vers le haut et souhaite faire dans le secteur administratif ce qu’il a fait sur le plan sportif. » Reste à connaître la réaction de Bazin. Que va faire le propriétaire du club ? Se séparer de celui qu’il a nommé il y a quelques mois à peine où fermer les yeux sur ce qui s’apparente à une remise en cause de son autorité ? « Sébastien ne va pas se précipiter pour décider », explique-t-on dans son entourage. N’empêche, il n’a visiblement pas apprécié cette manière de procéder. « Je ne sais pas s’il était au courant. En tout cas, c’est très maladroit. Villeneuve oublie qu’il n’est pas actionnaire mais président, dit-on chez Colony. Il voit Sébastien (Bazin) toutes les semaines et peut participer à toutes les réunions, elles ont lieu au Parc. » Alors que les résultats sportifs sont en net regain cette saison, cette nouvelle affaire tombe mal. A.H. Citation REPERES -21 avril 2008. Démission d’Alain Cayzac. -27 mai 2008. Charles Villeneuve est nommé président du PSG. -21 juillet 2008. Après Lilian Thuram (qui devra renoncer pour des problèmes cardiaques) et Ludovic Giuly, Charles Villeneuve réussit un troisième gros coup : Claude Makelele signe au PSG. Colony Capital n’a pourtant pas donné d’argent pour le recrutement. -10 octobre 2008. Les relations entre le président et l’entraîneur se tendent. Villeneuve dément l’arrivée de Didier Deschamps mais demande à Le Guen « des résultats et du beau jeu ». -5 novembre 2008. Lors de l’inauguration du nouveau centre d’entraînement, Sébastien Bazin répond aux journalistes et s’impose en seul vrai patron du club ! Il renouvelle son soutien à Paul Le Guen et recadre Charles Villeneuve en lui rappelant qu’il n’a pas à rechercher de nouveaux investisseurs : « Le rôle d’un président est de gérer le club, pas de pas de gérer son actionnariat. » Citation PSG EXPRESS -Hier. Exercices devant le but et tennis-ballon. -Aujourd’hui. Entraînement à 17 heures au Parc des Princes à huis clos. -Suspendu. Jérôme Rothen face à Caen (22e journée de L 1), le 31 janvier. -Infirmerie. Arnaud (genou). -Rendez-vous. PSG - Sochaux, 21e journée de L 1, demain à 17 heures au Parc des Princes (Foot +). -Précision. A la suite de l’article intitulé « Du rififi au conseil d’administration » paru hier dans nos colonnes, la direction du PSG précise : « Si Charles Villeneuve s’est effectivement rendu en Angleterre le week-end dernier, ce fut à titre privé et non professionnel. Il n’y a par ailleurs rencontré aucun dirigeant de Manchester City ou membre de la famille régnante d’Abu Dhabi et ne cherche pas d’éventuels futurs investisseurs pour le club. » Nous maintenons nos informations. -PSG - Bordeaux, demi-finale de Coupe de la Ligue, se disputera mercredi 4 février à 20 h 45 au Parc (en direct sur France 3). Le Parisien |
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 9,361 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Le Mans Membre no 33 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Le Guen «patient» sur son sort
La lettre que Charles Villeneuve a adressée aux administrateurs du Paris-SG, vendredi, n'a pas laissé Paul Le Guen indifférent. «Bien sûr que ce qui se passe dans les instances du club m'intéresse, je suis entraîneur, a réagi Le Guen, samedi. J'en ai parlé aux joueurs avant l'entraînement, ça me semble logique, mais je leur ai demandé de se concentrer sur le match (samedi contre Sochaux). La priorité, c'est de jouer et il ne me semble pas inutile de faire certains rappels». Sur son cas personnel, Le Guen, qui est en fin de contrat, a tout juste lâché : «Je n'ai pas d'impatience, je suis en contrat jusqu'au 30 juin et je me sens bien ici». Entre Charles Villeneuve, le président, et Sébastien Bazin, l'actionnaire mis en cause, c'est plutôt le second qui serait le plus prompt à proposer une prolongation à son entraîneur. - Avec Ch. M. France Football.fr -------------------- "Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,587 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Le PSG dans une situation explosive Alors que Paris accueille Sochaux, un relégable, le club parisien est déchiré par une guerre interne qui oppose le président Charles Villeneuve à Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire principal. La rupture semble irrémédiable. Christophe Bérard et Arnaud Hermant | 18.01.2009, 07h00 Cet après-midi, au Parc des Princes, le PSG va livrer deux matchs. Le premier sur le terrain. On veut parler de la réception de Sochaux, actuel 18 e et premier rélégable. Entre la frustration d’un nul à domicile contre Valenciennes (2-2) pour clôturer l’année 2008 et la claque à Bordeaux (4-0) pour reprendre le championnat, le PSG a donné un coup de frein à sa belle dynamique. Sportivement, tout cela ne ressemble pas encore à un problème. Juste à l’ombre d’un doute. Mais il est évident que si Paris ne s’imposait pas tout à l’heure face aux Sochaliens, il faudrait employer des mots plus forts pour décrire la situation parisienne. Mais c’est évidemment le second match parisien, en coulisses celui-là, qui va concentrer toutes les attentions. Il se joue entre Charles Villeneuve, le président du PSG, et Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire principal du club. Ce match-là ne se dispute pas avec un ballon mais les tacles sont tout aussi appuyés. Charles Villeneuve en a donné le coup d’envoi dès jeudi en envoyant, comme nous le révélions hier, une lettre recommandée avec accusé de réception aux administrateurs du club pour réclamer plus de pouvoirs au sein du club. Une démarche réfléchie, préparée depuis quelques jours, mais qui a heurté de nombreux administrateurs sur le fond comme sur la forme. « Sébastien Bazin est comme un fou » « Ce procédé est choquant, peste un administrateur. Sébastien Bazin est comme un fou. Personnellement, je serais favorable à une ligne dure car tout ceci est inadamissible. » Une folle rumeur a même circulé hier annonçant la destitution immédiate de Charles Villeneuve dans la soirée. Pas si simple. « En quarante-sept ans, je n’ai jamais pris une décision dans la précipitation, a simplement lâché Sébastien Bazin. Je ne m’exprimerai pas avant demain ou mardi. » Dans l’entourage du patron de Colony Capital Europe, on ne dément pas que Bazin soit entré dans une colère froide à la lecture de la lettre rédigée par Charles Villeneuve. « Il est très énervé, explique-t-on. Villeneuve ne fait pas que se couvrir par rapport à la démission de Jérôme de Metz (NDLR : l’un des administrateurs du club qui vient de quitter le club en stigmatisant la gestion de Colony Capital). » Du coté de l’actionnaire principal, on cherche à comprendre pourquoi Villeneuve s’est ainsi lancé dans une démarche aussi provocatrice. « A-t-il trouvé un repreneur ?, s’interroge-t-on à haute voix au sein de Colony Capital. Manifestement, le puzzle de Villeneuve est en train de lentement se mettre en place. Mais il n’y a désormais plus de climat de confiance. Or il en faut pour fonctionner. Jusqu’à présent leur relation n’était pas très compliquée. » Dans le camp d’en face, on répond n’avoir jamais obtenu de réponses à deux questions essentielles et naturelles pour qui occupe le poste de PDG : 1. Comment va-t-on payer le passif ? 2. Comment va-t-on trouver les moyens du développement futur du club ? Ce matin, le point de rupture ne semble pas très loin. Hier, les deux hommes ne se sont même pas parlé. Ils se croiseront aujourd’hui au Parc dans une ambiance qui promet d’être glaciale. Chez Colony, où avaient lieu hier soir d’intenses discussions, on dit réfléchir à toutes les éventualités, c’est-à-dire maintenir Villeneuve ou le congédier. Mais quel serait alors le profil du successeur et sa marge de manoeuvre ? Hier soir, Paul Le Guen a bouclé son point presse en évoquant la situation en interne : « J’ai toujours pensé que Paris et Marseille sont deux clubs à part, admet Le Guen du bout des lèvres. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer d’avis. J’en ai parlé aux joueurs avant l’entraînement, ça me semble logique, mais je leur ai demandé de se concentrer sur le match. La priorité, c’est de jouer et il ne me semble pas inutile de faire ce rappel. » Mettre le feu sur le terrain plutôt qu’en coulisses, voilà une bonne idée. LA PHRASE « Sébastien Bazin est en colère. Pour fonctionner, il faut de la confiance, or là, maintenant, il n’y a plus de climat de confiance. » Un proche de Sébastien Bazin, actionnaire majoritaire du PSG Le Parisien -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Villeneuve s’est-il sabordé ? Une lettre envoyée par le président du Paris-SG à des administrateurs du club a sans doute signé la fin de son mandat. LES JOURS de Charles Villeneuve à la tête du Paris-SG semblent comptés. Une lettre envoyée, cette semaine, par le président du club parisien à certains administrateurs du club, a suscité un profond émoi parmi ces derniers, dont Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital en Europe, le fonds de pension américain qui possède 62,5 %des parts du PSG. Hier, il n’a pas souhaité réagir au courrier dans lequel Villeneuve se plaint d’un manque de moyens financiers et de promesses non tenues. Mais, à n’en pas douter, il n’a pas apprécié. Ni le fond ni la forme. Et la tendance, ce week-end, serait clairement à un remerciement prochain de l’actuel président du PSG. La tendance deviendra définitive aujourd’hui : hier soir, Sébastien Bazin a programmé un rendez-vous avec Charles Villeneuve avant le match PSG-Sochaux, au Parc des Princes. En envoyant cette lettre recommandée et en y joignant celle de démission de Jérôme deMetz, un ex-administrateur (lire ci-dessous), Charles Villeneuve estime avoir agi dans l’intérêt du PSG. Dans ce courrier, révélé hier dans le quotidien le Parisien-Aujourd’hui en France, il se montre pourtant particulièrement offensif avec l’actionnaire et déclare : « Il faut que la société soit à même de répondre aux engagements financiers et aussi d’investir dans un projet qui puisse porter le club au niveau d’ambitions qui m’a été exprimé lors de mon engagement. » Il pointe aussi du doigt, sans le nommer, le rôle de Philippe Boindrieux, le directeur général délégué du club, dont il aurait aimé se séparer depuis plusieurs semaines. « Je vais prendre les décisions pour être un président-directeur général de plein exercice, écrit également Villeneuve. (...) C’est moi, désormais, qui aurai l’autorité sur la préparation de l’ordre du jour et la convocation du conseil d’administration, sur l’ensemble des personnels et des collaborateurs et qui serai l’interlocuteur unique du club avec les actionnaires. » L’avenir de Le Guen s’éclaircirait, si son président était remercié Mais, du côté de Colony Capital, on s’étonne du moment choisi pour envoyer cette lettre, alors que les résultats sont assez bons, et on assure, depuis longtemps, n’avoir jamais formulé de promesse de dons. L’actionnaire considère avoir sérieusement investi sur des joueurs à forte valeur marchande et loue la qualité du travail de Boindrieux, présenté comme un bon gestionnaire. Surtout, la virulence des propos du président parisien, que Sébastien Bazin a lui-même nommé en juin dernier, n’est pas comprise, tout comme son désir d’avoir « une maîtrise directe sur toutes les informations financières », puisque ça devrait, en principe, être le cas. Selon plusieurs proches de l’actionnaire, Bazin, PDG de Colony Capital Europe, se sentirait trahi par la manière de faire de Charles Villeneuve. Comme si les conditions d’un fonctionnement efficace entre l’actionnaire et le management n’étaient plus réunies... Au-delà de la forme, personne ou presque au sein du conseil d’administration ne cerne les intentions du président parisien. A-t-il tenté un coup médiatique pour s’attirer la sympathie des supporters ? Ou bien cherche-t-il à favoriser l’entrée d’un nouvel actionnaire dans le capital du club ? Depuis plusieurs semaines, l’ancien journaliste de TF 1, âgé de soixante- sept ans, tente d’attirer des capitaux du Moyen-Orient, en dépit des observations de Sébastien Bazin qui lui a expressément demandé de ne plus se mêler de ces affaires-là. Mandaté pour trois ans à la tête du club, Charles Villeneuve ne devrait donc, selon toute vraisemblance, pas conclure la première saison dans son fauteuil. Mais remercier le président du PSG a un coût : le club devra lui verser, en cas de licenciement,une indemnité proche de 850 000 euros. Il devra aussi trouver un motif valable. Il devra enfin lui dégoter un successeur qui pourrait être... Sébastien Bazin lui même. Trois ans après son arrivée au PSG, Colony Capital s’apprête ainsi à traverser une nouvelle turbulence. Mais, au cours de ces trois ans, il ne s’est pas toujours simplifié la vie non plus. Un départ de Charles Villeneuve favoriserait en tout cas les desseins de l’entraîneur, Paul Le Guen. Depuis le début de leur collaboration, les deux hommes ne s’apprécient que modérément. Et le président n’avait qu’une envie limitée de lui proposer une prolongation de son contrat, qui arrive à échéance en juin. En revanche, Sébastien Bazin porte au technicien breton une estime un peu plus grande. Ça ne signifie pas pour autant qu’il est prêt à le conserver les yeux fermés, mais ça veut dire que l’horizon de Paul Le Guen s’éclaircirait sérieusement, en cas de départ de Villeneuve. Hier, avant le match contre Sochaux, le technicien déclarait « faire la part des choses » et assurait que « le terrain était sa priorité et devait également être celle des joueurs » . Mais lorsque la priorité se déplacera en coulisses, Le Guen ne devrait pas être un allié de poids pour Charles Villeneuve. DAMIEN DEGORRE Citation Il veut plus de pouvoir En voulant agir vite et fort, le président parisien a sans doute jeté une ombre sur son rêve d’un grand PSG. JÉRÔME DE METZ. En présentant sa démission du conseil d’administration du PSG, le 23 décembre dernier, ce représentant de Butler Capital Partners, actionnaire du club à hauteur de 4,2 %, a enclenché le processus qui pourrait mener à la mise à l’écart de Charles Villeneuve. Dans son courrier adressé à Sébastien Bazin, avec copies à Villeneuve et à Philippe Boindrieux – et que Villeneuve a joint à sa propre lettre adressée à plusieurs administrateurs (voir ci-dessus)–le directeur général délégué du PSG, Jérôme de Metz pointe une situation alarmante, évoquant notamment « des perspectives financières à court et moyen terme préoccupantes ». Extrait : « Toutes les informations prévisionnelles adressées le 1er décembre, par la direction financière du PSG, montrent des pointes de besoins de trésorerie– dont le financement n’est pas assuré – qui dépasseront 13M€ en mai prochain. » L’administrateur démissionnaire estime aussi que « le modèle économique, hérité de l’ère Canal +, n’est pas vertueux puisqu’il nécessite, chaque année, l’injection de 10 à 20 M€ de fonds propres ». Il décrit le PSG comme « une société structurellement déficitaire ». Et pose la question : « Faut-il taire ces difficultés ou chercher à les résoudre ? » Le contenu de cette lettre a confirmé les craintes de Charles Villeneuve, le président du PSG : sans argent pour recruter l’été dernier ni cet hiver, le club de la capitale s’avance vers le prochain marché estival sans plus de garantie financière. Pour refaire du PSG l’une des trois places fortes de la L 1, Villeneuve veut recruter trois joueurs d’envergure à l’intersaison, un projet vide si l’actionnaire– sévèrement touché par la crise boursière – n’est pas en mesure de débloquer une enveloppe de 15 à 30 M€. Butler le soutient Depuis son entrée en fonction, Villeneuve a compris que l’argent frais viendrait plus d’un nouvel investisseur que de Colony, plutôt enclin à acheter des joueurs seulement après en avoir vendu d’autres. Il a entrepris des démarches dès l’été, notamment dans le Golfe. Mais le fonds de pension américain lui a demandé, l’automne venu, de se tenir plutôt en retrait sur ce dossier. Petit à petit, une faille est apparue entre l’ancien cadre de TF 1, décidé à agir vite et fort, et Sébastien Bazin, au timing plus mesuré. En privé, Villeneuve s’estime tenu à l’écart de prises de décisions et privé d’informations, notamment sur la situation financière du club, dont l’accès aux comptes lui aurait été refusé. À des proches, il a confié qu’il ne conçoit pas de ne pas être associé plus étroitement à la gestion du club et qu’il se voit en tout, sauf en président de pacotille. À l’aube de PSG-Sochaux, le président parisien est dans une situation plus qu’inconfortable. Celle d’un quasi-condamné. Seule une puissante manifestation de soutien pourrait peut-être ébranler Colony, dont la décision semble prise. Hier, Villeneuve, vieux copain de Bertrand Delanoë, aurait reçu plusieurs témoignages de sympathie, de Philippe Séguin, le président de la Cour des comptes, à Franck Riboud, le PDG de Danone, en passant par Frédéric Thiriez, le président de la LFP, et… Nicolas Anelka. Parmi les membres du conseil d’administration, il bénéficie du soutien de Walter Butler. Dans l’entourage de l’homme d’affaires franco-brésilien, on condamne d’avance une éviction de Villeneuve et on appelle à une discussion sereine entre toutes les parties plutôt qu’à des décisions précipitées. Mais, en ce 18 janvier, Paris semble irrésistiblement rattrapé par les convulsions. C’est la culture de ce club. C’est sa faiblesse, aussi. JÉRÔME TOUBOUL Citation Le Guen : « Les joueurs ont pour consigne de jouer » « EN CHAMPIONNAT, on reste sur un nul et une défaite, et une défaite 4-0 ! Oui, il faut continuer à être revanchard (...), on a un peu décroché sur les deux derniers matches. » Paul Le Guen, l’entraîneur parisien, n’oublie pas que l’avenir du PSG se joue aussi sur le terrain. Or le lourd revers, subi dimanche dernier à Bordeaux, a ramené Paris à la sixième place avant cette 21e journée. Paris l’a montré en Gironde : il affiche ses limites lorsque le niveau s’élève très haut. En fin d’après-midi, au Parc des Princes, contre Sochaux, il sera confronté à un problème plus banal : contourner une équipe moins bien classée. La dernière fois, face à Valenciennes (1-1), le PSG n’avait pas trouvé la solution : « Mais on avait fait pas mal de bonnes choses, nous avions eu pas mal de situations favorables », rappelle Le Guen. L’entraîneura convoqué le groupe habituel, tellement habituel qu’il peut paraître immuable aux yeux des exclus. Depuis plus de deux mois maintenant, Paris aligne la même équipe de départ en L 1. Celle qui a battu Lyon (1-0) et ne s’est inclinée que deux fois, à Rennes (0-1) et à Bordeaux. Celle qui espère avoir recollé au podium quand s’éteindra janvier : dans quinze jours, grâce aux réceptions de Sochaux puis Caen (le 31 janvier), le PSG aura rééquilibré la balance entre matches à domicile et matches à l’extérieur (pour l’instant, il en a disputé onze sur vingt hors de ses bases). « Si on veut être ambitieux, il faut prendre trois points contre Sochaux », disait Jérémy Clément cette semaine. Avant la séance à huis clos, hier, Paul Le Guen a évoqué devant son groupe le nouveau feuilleton (voir ci-dessus) qui secoue la tête du club : « J’ai demandé aux joueurs de se concentrer sur le match, de penser à Sochaux, a-t-il expliqué. Je ne voulais pas que ça interfère sur notre préparation. Ils ont pour consigne et priorité de jouer et de ne penser qu’à ça. Moi, je dois donner l’exemple et penser à entraîner. » – R.D. Citation Makelele s’interroge CLAUDE MAKELELE, qui aura trente-cinq ans dans un mois, mettra t-il un terme à sa carrière en fin de saison ? L’ancien milieu défensif international n’aurait encore pris aucune décision définitive. Aujourd’hui, il n’a pas la certitude absolue de disputer une deuxième saison au PSG, qui figure en option dans son contrat signé l’été dernier. Réputé très proche de Charles Villeneuve, « Make » prendrait probablement en considération une éventuelle éviction du président parisien. Dans son esprit, cette mise à l’écart pourrait épaissir ses doutes quant aux capacités du club à bâtir réellement une grosse équipe. Sa décision de continuer ou non dépendra notamment de l’identité des joueurs clairement ciblés par le PSG l’été prochain. Des informations qu’il ne possède pas, les difficultés financières du club laissant planer une incertitude sur ses perspectives de recrutement. –J. T. L'Equipe |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation LA STAT Cela fait plus de dix-huit 18 ans que Sochaux ne s’est plus imposé au Parc. La dernière défaite parisienne face aux Sochaliens remonte à la saison 1990-1991 : le 2 décembre 1990, Sochaux s’impose 2-0 (buts de Priou et Bazdarevic) devant 9 523 spectateurs. Sans surprise, le bilan des 29 PSG- Sochaux est largement à l’avantage parisien : 19 victoires, 7 nuls et 3 défaites. Citation Traoré encore préféré à Sakho C’EST SAMMY TRAORÉ qui composera, cet après-midi, l’axe central de la défense parisienne aux côtés de Zoumana Camara. Alors que la prestation de Mamadou Sakho contre Lens (2-0),mercredi en Coupe de la Ligue, avait été satisfaisante, on pouvait penser que Paul Le Guen lui redonnerait une place de titulaire en L 1. Il n’en est rien. Sakho est actuellement en discussions avec le club pour prolonger. Le choix de Le Guen pourrait néanmoins peser dans les négociations. Ch.B. Citation Pourquoi Villeneuve a haussé le ton CHARLES VILLENEUVE ne fait rien par hasard. Son courrier adressé aux membres du conseil d’administration, dont nous avons révélé l’existence dans nos éditions d’hier, n’est pas dû à un coup de sang. Le président du PSG a mûri ce projet depuis plusieurs jours et s’est entouré d’avocats pour rédiger sa lettre où il annonce qu’il va prendre le pouvoir que sa fonction de PDG lui confère. En procédant ainsi, l’ancien patron des sports de TF 1 souhaite imposer sa stratégie pour Paris. Un président sans réel pouvoir. Si Charles Villeneuve a pris la plume, c’est parce qu’il considère qu’il n’est pas respecté dans sa fonction de président. Depuis qu’il est à la tête du PSG, son rayon d’action est limité. Villeneuve sait également que 20 M€ sont nécessaires à l’année pour financer le club. Dans les prochaines semaines, le PSG va, à ce titre, devoir sortir entre 10 et 15M€ pour son fonctionnement (charges, arriérés, salaires).Or, l’ancien journaliste n’a pas accès aux détails des comptes, ce qui, pour le PDG d’une entreprise, est un comble. En effet, tout le domaine administratif et financier incombe à Philippe Boindrieux, le directeur général. Villeneuve a aussi mal vécu d’apprendre, une fois les décisions actées, la démission de Jérôme de Metz du conseil d’administration et le départ de Laurent Platini du service juridique. Enfin, au niveau du recrutement qui constitue sa sphère d’influence, il est inopérant faute de moyens financiers. S’attaquer aux dysfonctionnements. Le président du PSG souhaite être un PDG « de plein exercice ». Il compte s’attaquer aux dysfonctionnements du secteur administratif comme il l’a fait dans le domaine sportif pour le rendre cohérent et performant. Villeneuve a une ambition : pérenniser la position du PSG aux trois premières places de L 1 chaque saison afin de lui garantir une enveloppe annuelle d’environ 40M€(25M€de droits TV et 15 de ticket d’entrée aux poules de la Ligue des champions) pour son développement. Son modèle s’appelle Lyon. Se protéger d’éventuelles poursuites. C’est peut-être l’élément le plus surprenant dans la démarche de Villeneuve. En effet, le patron du PSG, en tant que mandataire social du club, redoute de devoir rendre des comptes à la justice en raison de la délicate situation financière du club. « Charles craint que la police ou un juge lui reprochent sa trop grande distance avec le pouvoir. Il ne veut pas prendre pour les autres », dit l’un de ses proches. L’envoi de cette lettre en recommandé avec accusé de réception lui permet de prendre date avec Sébastien Bazin au cas où. A.H. Citation Le président a le soutien des supporteurs APRES son offensive, Charles Villeneuve a rencontré vendredi soir les associations de supporteurs pour leur présenter ses voeux pour l’année 2009 autour d’une galette des Rois. Cette réception a duré une petite heure devant une quarantaine de personnes dont Philippe Boindrieux, le directeur général, et Jean-Philippe D’Hallivillée, le responsable de la sécurité et des supporteurs. A cette occasion, Villeneuve a fait part de ses ambitions pour le PSG. Son discours colle à sa lettre qu’il a envoyée aux administrateurs jeudi. Un responsable de l’un des groupes d’Auteuil raconte en substance ce que le président parisien a déclaré devant la petite assemblée : « Je veux pouvoir recruter des grands joueurs pour être champion le plus vite possible et pourquoi pas dès la saison prochaine. Il est important d’investir dans ce domaine, les projets (amélioration et augmentation du nombre des loges) au Parc des Princes ne sont pas la priorité. » Des propos qui ne feront sans doute pas plaisir à Sébastien Bazin, vraisemblablement d’ores et déjà averti par Philippe Boindrieux. Sur les forums des supporteurs, la révélation du contenu du courrier de Villeneuve aux membres du conseil d’administration a en tout cas provoqué de vives réactions. Plutôt positives. Mal en point il y a encore quelques jours aux yeux des ultras parisiens, la cote de Charles Villeneuve a bondi hier. Désormais, aux yeux des fans, il est celui qui a de l’ambition pour le PSG, alors que l’actionnaire majoritaire n’en a pas et ne veut pas investir. A.H Le Parisien |
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 498 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 124 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Foot - L1 - PSG - «Embêtant» pour Makelele Remplacé par Grégory Bourillon à la 46e, Claude Makélélé a pris selon son entraîneur Paul Le Guen «un bon coup, une grosse béquille au niveau de l'aine» lors du match gagné par le PSG contre Sochaux dimanche au Parc des Princes (2-1). «C'est plus embêtant que pour Rothen, a ajouté le coach parisien. Il ne pouvait pas continuer à jouer, il souffre vraiment. Pour Rothen, c'est moins méchant.» Satisfait du match, Le Guen a par ailleurs déclaré : «L'effectif a bien réagi avec une victoire.» Référence non voilée à la débâcle vécue à Bordeaux (0-4). Au sujet de son avenir, l'entraîneur parisien a martelé : «Mon rôle est d'entraîner mais je tiens à le faire complètement. Ce n'est pas de mon ressort de parler de ça (...) Je veux continuer à exercer mon métier jusqu'au bout de mon contrat.» Celui-ci court jusqu'en juin prochain. Une réunion doit avoir lieu dimanche soir entre l'actionnaire Sébastien Bazin et le président Charles Villeneuve. Les joueurs reprendront, eux, l'entraînement mercredi matin au lieu de mardi. Ils auront donc deux jours de repos. - Avec Ch. M. (au Parc des Princes) lequipe.fr |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation PSG : réunion de crise sans Villeneuve INFO LE PARISIEN-AUJOURD'HUI EN FRANCE. A l'issue du match PSG - Sochaux (2-1), l'état major du club parisien (représentants des actionnaires, membres du conseil d'administration) sont actuellement réunis au Parc des Princes à l'initiative de Colony Capital, l'actionnaire majoritaire du club. Charles Villeneuve, le président du PSG, lui, n'est pas présent. Selon certaines sources, il aurait refusé de se rendre à cette réunion, préférant un « lieu plus neutre » pour discuter avec les autres décideurs du club. Depuis nos révélations dans nos colonnes, samedi, sur le courrier du président parisien Charles Villeneuve envoyé aux administrateurs du club, dans lequel il réclame plus de pouvoirs et dénonce une gestion alarmante du club, l'incertitude demeure quant à l'avenir de Villeneuve au PSG. Leparisien.fr |
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![]() #Team1erDegré ![]() Groupe : Banned Messages : 31,514 Inscrit : 10/01/2009 Membre no 256 Tribune : Non précisée ![]() |
8/01/2009 20:24 10 commentaires
Foot - L1 - Paris-SG - Bazin réunit son cercle Charles Villeneuve a eu une brève entrevue avec Sébastien Bazin dans la foulée de Paris-SG - Sochaux (2-1), dimanche, mais il a quitté le Parc des Princes en début de soirée, officiellement pour regarder Lille - Rennes. En revanche, le représentant de l'actionnaire principal du Paris-SG s'est réuni dans la foulée avec les administrateurs du club pour évoquer le cas du président. Celui-ci a fragilisé sa position en diffusant un courrier dans lequel il souhaite «prendre les décisions pour être un président directeur général de plein exercice (...)». Il n'est pas certain qu'une décision soit prise à l'issue de cette réunion. Des deux côtés, on faisait savoir dimanche qu'aucune communication n'aurait lieu avant lundi ou mardi. - Avec Ch. M. L'equipe.fr |
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 53,524 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 60 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Coupe de France : Ajaccio veut jouer contre le PSG au Vélodrome Face au refus de la Fédération française de football d'homologuer le vieux stade Ange-Casanova, à Mezzavia, pour le 16e de finale de la coupe de France contre le Paris Saint-Germain, le GFCO Ajaccio a eu une idée : et si on jouait à Marseille, samedi prochain ? Les Corses seraient certains d'avoir un soutien massif, grâce à la forte diaspora insulaire vivant dans les Bouches-du-Rhône. Face aux difficultés d'organisation (faible capacité d'accueil), le truculent président corse, Fanfan Tavagliogli, a donc indiqué à la FFF que si son équipe ne pouvait pas évoluer sur ses terres, il proposait le stade Vélodrome en solution de repli. Cette suggestion a effrayé la Fédération, alors que le PSG a émis un avis très défavorable. Cette solution a peu de chances d'être retenue, mais pourrait amener la Fédération à donner satisfaction au Gazélec pour jouer chez lui. Réponse mardi. www.laprovence.com |
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 6,185 Inscrit : 11/01/2009 Membre no 495 Tribune : Boulogne bleu ![]() |
Citation PSG : Villeuneuve poussé vers la sortie Charles Villeneuve n'est plus le président du PSG depuis dimanche soir. Son éviction aurait été votée à main levée, lors d'une réunion de l'état major du club, qui s'est tenue hier soir, à l'issue du match PSG - Sochaux (2-1). Les conditions précises de cette mise à l'écart restent encore à préciser. L'ex-directeur des Sports de TF1 est en poste au PSG, depuis mai 2008, Depuis nos révélations dans nos colonnes, samedi, sur le courrier du président parisien Charles Villeneuve envoyé aux administrateurs du club, dans lequel il réclame plus de pouvoirs et dénonce une gestion alarmante du club, l'incertitude demeure quant à l'avenir de Villeneuve au PSG. La réunion de crise s'est terminée vers 22 h 30. A leur sortie du parc des princes, les principaux membres du conseil d'administration n'ont pas souhaité s'exprimer devant les journalistes. Des journalistes, qui, quelques minutes plus tôt, ont reçu la visite d'une patrouille de police, appelée par la sécurité du parc. Des forces de l'ordre qui leur ont demandé fermement de quitter les lieux. Certains ont même eu droit à un contrôle d'identité en règle. Nom, prénom, organe de presse, ont été relevés pour, selon la police, " rédiger une main courante". LeParisien.Fr |
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,587 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Foot - L1 - Paris-SG - Villeneuve, c'est fini Charles Villeneuve sera le président du Paris-SG pour les quinze prochains jours, et vraisemblablement pas un de plus. Les administrateurs du club de la capitale ont décidé, dimanche, à l'issue d'une réunion de crise, de démissionner collectivement afin de provoquer une assemblée générale élective qui devrait avoir lieu dans deux semaines. Cette décision met fin, de fait, au mandat du président du PSG, nommé il y a huit mois. Le communiqué du conseil d'administration du PSG juge que la lettre diffusée cette semaine par l'ancien journaliste de TF1 «contient des contre-vérités». Il le considère comme un «acte de défiance», dont ils tirent cette conséquence radicale. Dimanche, l'entourage de l'actionnaire principal du PSG disait pourtant ne pas envisager de prendre de décision, voire de communiquer, avant lundi ou mardi. lequipe.fr -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,587 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé ![]() |
lequipe.fr edit: Citation Foot - L1 - Paris-SG - Villeneuve, c'est fini(suite)
Charles Villeneuve sera le président du Paris-SG pour les quinze prochains jours, pour la forme, et vraisemblablement pas un de plus. Les administrateurs du club de la capitale ont décidé, dimanche, à l'issue d'une réunion de crise tenue au Parc des Princes après le match contre Sochaux (2-1), de démissionner collectivement afin de provoquer une assemblée générale élective qui devrait avoir lieu dans «les plus brefs délais», deux semaines environ selon toute vraisemblance. Cette décision met fin, de fait, au mandat du président du PSG, nommé il y a à peine huit mois. Le communiqué des administrateurs et censeurs du club de la capitale juge que la lettre diffusée cette semaine en interne par l'ancien journaliste de TF1 «contient des contre-vérités». Il le considère comme un «acte de défiance à leur égard, empêchant dorénavant l'exercice serein de leurs missions aux côtés d'un président auquel ils ne peuvent plus accorder leur confiance». A la lecture de ce texte, le courrier de Charles Villeneuve était une provocation sans objet. Le communiqué dénonce «les contrevérités que contient cette lettre largement diffusée, sur la réalité du fonctionnement de la gouvernance de la société ainsi que sur la situation financière du club, qui n'appelle pas d'inquiétude particulière». Les administrateurs fustigent aussi «les mises en cause injustifiées des actionnaires du club et le refus du président de venir s'expliquer à leur demande devant les administrateurs et les censeurs». Charles Villeneuve aurait refusé de participer à la réunion de crise provoquée dimanche. L'aura de Villeneuve dans l'entourage du club Pourtant, en début de soirée, l'entourage de l'actionnaire principal du PSG disait ne pas envisager de prendre de décision, voire de communiquer, avant lundi ou mardi. Charles Villeneuve a passé, dimanche au stade, une soirée en apparence normale, détendu, souriant et entouré. Il se doutait bien qu'il avait sabordé ses jours à la tête du PSG, mais peut-être pas si vite. Sébastien Bazin, loin d'être sensible à la volonté de Charles Villeneuve d'avoir plus d'attributions et surtout de moyens pour faire du PSG un club riche, capable de recruter avec ambition, aurait selon des témoignages concordants très mal vécu l'initiative de l'homme de télévision. Colony Capital a repris la main sans la moindre hésitation, même si Charles Villeneuve est drapé d'une certaine aura dans l'environnement du club. Aux yeux de nombreux cercles d'influence attentifs à la cause du PSG, il est celui qui a enfin recruté ''lourd'' et qui a replacé le club dans le premier tiers du classement. Dimanche, au Parc, les supporters lassés par Colony avaient sorti à nouveau leurs banderoles. «Un grand PSG ou dégagez.» Après avoir fait signer Makelele, Giuly et autres Sessègnon, Charles Villeneuve s'était lancé cet automne dans la recherche de capitaux extérieurs, dans le Golfe, pour accroître la surface financière du club. Sébastien Bazin lui avait fait comprendre qu'il n'avait pas été mandaté pour ça. Face à la perspective d'être un président de pacotille, Villeneuve a choisi de rentrer dans le tas. Bazin a mis guère plus de quarante-huit heures pour trancher dans le vif. L'année où il semblait le moins susceptible de connaître une crise, voilà le PSG replongé brutalement dans une sévère crise de gouvernance. -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
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![]() Enculé d'ta race ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 11,487 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 500 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Toujours dans la course Le PSG conserve sa sixième place grâce à un succès étriqué contre Sochaux. L’ÉTAT DE CRISE n’est pas complètement déclaré. Pendant que les hauts dirigeants parisiens se dépatouillent de la tourmente qui devrait occuper l’espace médiatique cette semaine (voir page 2), les joueurs n’ont pas ajouté un volet sportif à la dépression institutionnelle. Leur victoire face à Sochaux fut plus convaincante que contre Lens (2-0) en quarts de finale de Coupe de la Ligue quatre jours plus tôt. Elle évacue en partie le traumatisme bordelais (0-4).Elle donne surtout un nouvel éclairage au bilan parisien : après 21 matches en L 1, le PSG compte seulement trois points de moins (36) que la saison dernière au matin de l’avant-dernière journée ! « Aujourd’hui nous sommes tous embarqués dans une belle aventure », a rappelé Mickaël Landreau. Seule équipe française toujours engagée sur quatre tableaux, la formation de Paul Le Guen a encore le droit de rêver à un exceptionnel printemps. La sévère correction girondine, il y a huit jours, avait indiqué que Paris ne possédait pas forcément les armes pour viser tout en haut de la L 1. Mais juste en dessous, du côté de la troisième place qualificative pour la Ligue des champions, ce n’est pas encore exclu. Dans le lot des prétendants, le PSG est celui qui a le plus perdu (sept défaites). Et peut-être celui qui a le moins de marge au niveau l’effectif. Mais le succès d’hier a bien illustré le fossé entre le Paris d’aujourd’hui et son devancier. Quand Sochaux est revenu sur lui au score, comme dans le jeu, en début de seconde période le PSG a tangué. Mais, malgré des jambes esquintées par l’enchaînement de trois matches en huit jours, il ne s’est pas écroulé. Désormais, Luyindula devance Giuly Alors que la partie avait basculé dans une certaine approximation technique, il n’a pas ressassé l’énorme occasion manquée par Luyindula (29e) au coeur d’une première mi-temps fournie en la matière. En plus du raté de l’attaquant, il y eut les interventions limpides de Gavanon devant le dit Luyindula (22e) ou Clément (44e), ainsi qu’une frappe non cadrée de Hoarau (34e). Il y a un an de cela, Paris n’aurait sans doute pas survécu à cette inefficacité.Il aurait aussi traduit la non expulsion du gardien sochalien comme l’indice d’une certaine guigne : à la 14e minute, le remplaçant de Richert a stoppé de la main, hors de sa surface, un ballon que Luyindula emmenait vers le but. M. Poulat, déjà malheureux la semaine dernière à Monaco (voir par ailleurs), sanctionna le geste d’un simple carton jaune, à la plus grande surprise de l’intéressé ! L’incident aurait pu polluer la rencontre, et nourrir la frustration de Paul Le Guen, déjà critique envers l’arbitre le week-end passé à Bordeaux. Mais le succès a éteint l’éventuelle colère ; après la rencontre, l’entraîneur parisien n’a pas évoqué le sujet.L’essentiel, pour lui, était ailleurs.Après avoir aligné huit matches de suite la même équipe en L 1, il a préféré Sakho à Traoré en défense et Luyindula à Giuly en attaque. Une option tenue secrète jusqu’au dernier moment : il n’a prévenu le groupe de ces changements qu’hier matin, avant de lui révéler les identités des « victimes» un peu plus tard dans la journée.Le retour de Sakho, qui était titulaire en début de saison avant une blessure aux adducteurs, semblait acquis à terme. En revanche, celui de Luyindula semble signifier que la hiérarchie en attaque a bougé. Jusque-là, en Championnat, quand Giuly et Luyindula étaient disponibles, c’est toujours le premier qui débutait. Après avoir démontré une certaine complicité avec Kezman dans les compétitions annexes (Coupe de France, Coupe de la Ligue, Coupe de l’UEFA), Luyindula a affiché hier sa complémentarité avec l’indispensable Hoarau, buteur sur penalty. Celui qui avait commencé la saison comme quatrième attaquant de l’effectif, avec l’étiquette de victime expiatoire du Parc des Princes, est sorti sous les ovations du public lorsqu’il a passé le relais à Giuly (70e) : quelques minutes plus tôt, il avait inscrit le but de la délivrance. Mais le remplacement le plus marquant, du côté parisien, est intervenu un peu plus tard, à la 83e minute, alors que le PSG s’agrippait à son avantage. Quand Rothen a dû sortir sur blessure, Le Guen a convoqué l’attaquant Kezman sur la pelouse plutôt que le milieu Chantôme. Ce dernier s’était accroché avec Yves Colleu, l’entraîneur adjoint, mardi à l’entraînement.On a le droit de penser que ceci explique en partie cela. RÉGIS DUPONT Citation Luyindula n’a pas renoncé L’HOMME CLÉ : LUYINDULA, 6 Il aurait pu être l’homme maudit de ce match. Enfin titularisé en Ligue 1, il a d’abord raté plusieurs occasions, dont une immanquable (29e). Mais toujours utile par ses remises, ses appels et sa combativité,il a été justement récompensé en inscrivant le but de la victoire (63e). Il totalise désormais dix buts cette saison, dont trois en L 1. Remplacé par GIULY (70e), qui a donc un concurrent plus que sérieux. LANDREAU (6) : il s’est incliné sur le premier tir cadré adverse (51e) mais a été bien présent sur la fin. CEARA (7) : pas souvent pris en défaut, il a été très intéressant offensivement. Z. CAMARA (6) : tranchant. Une passe décisive (63e). SAKHO (6) : un manque de jaillissement sur le but sochalien mais costaud. ARMAND (7) : auteur d’une très grosse première période, il a bien géré ensuite. SESSEGNON (6) : après des débuts timides, il est monté en régime avec une accélération décisive sur l’action du penalty. Sa puissance est précieuse. MAKELELE(4) : il a donné un superbe ballon à Luyindula (14e)mais en a perdu trop. Souffrant de l’aine, il a été remplacé à la pause par BOURILLON(4), qui a éprouvé des difficultés. CLÉMENT(6) : il a récupéré beaucoup de ballons et en a peu perdu. ROTHEN (6) : décisif sur les deux buts en obtenant un penalty (45e + 2), puis en tirant un corner transformé par Luyindula (63e) LUYINDULA (6) : voir ci-dessus. HOARAU(6) : il a marqué son penalty et a pesé par ses remises et son jeu aérien. Citation LE FILM DU MATCH Douze minutes pour réagir 14e : lancé par Makelele, Luyindula se présente seul devant Gavanon, qui sort de sa surface pour s’emparer du ballon de la main. Le coup franc ne donne rien. 22e : longue ouverture de Camara, déviée dans la surface par Hoarau vers Luyindula, qui frappe du gauche, mais Gavanon capte le ballon en deux temps. 29e : dans la surface, la frappe de Sessegnon se convertit en centre pour Luyindula. Surpris, ce dernier remet sur Gavanon au lieu de marquer dans le but vide. 45 + 2 : contre parisien mené par Rothen, qui trouve le relais de Sessegnon. Le Béninois accélère et retrouve Rothen, qui s’infiltre dans la surface, avant d’être accroché par Perquis. Penalty, transformé par Hoarau, qui tire du droit à ras de terre, le long du petit filet droit de Gavanon (1-0). MI-TEMPS : PARIS-SG - SOCHAUX, 1-0 48e : débordement, côté droit, de Sessegnon, qui centre en retrait pour Luyindula. L’attaquant tente une talonnade, bloquée par Gavanon. 51e : Pitau transmet le ballon à Sverkos dans l’axe, devant la surface. L’attaquant contrôle en pivot et frappe du droit devant Sakho. Son tir trompe Landreau sur sa droite (1-1). 59e :Erding s’infiltre dans la surface et est relayé par Isabey, qui frappe du gauche, mais Landreau dévie en corner. 63e : corner tiré côté droit par Rothen. Son centre est dévié par Camara sur Luyindula, seul dans les six mètres. L’attaquant n’a plus qu’à marquer du droit, de près, en plaçant le ballon sous le ventre de Gavanon (2-1). Citation MAKELELE TOUCHÉ. – Claude Makelele est sorti à la mi-temps, victime d’une grosse béquille à l’aine.« C’est beaucoup plus embêtant pour Claude, qui souffrait vraiment, que pour Jérôme », confiait hier soir Paul Le Guen. Rothen est sorti en fin de rencontre en raison d’une contusion au visage. L'équipe |
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![]() Enculé d'ta race ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 11,487 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 500 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Ils ont écarté Villeneuve Un conseil d’administration extraordinaire a mis en minorité le président du PSG. Sébastien Bazin est pressenti pour lui succéder. Quatre heures après sa victoire contre Sochaux au Parc des Princes (2-1), le Paris-Saint-Germain a perdu son président. Après sa lettre virulente déplorant des dysfonctionnements et réclamant des pouvoirs élargis, Charles Villeneuve a été sanctionné par les membres du conseil d’administration à l’unanimité. CHARLES VILLENEUVE n’est plus le président du PSG. À l’issue de trois heures de délibérations, le conseil d’administration extraordinaire du club parisien a voté une motion de défiance à l’égard de Villeneuve. Un vote qui ouvre la voie à sa révocation.Un vote à l’unanimité, par souci de solidarité entre les membres du conseil, qui aura marqué l’épilogue de discussions parfois tendues entre les pro et les anti-Villeneuve. Episode cocasse : à minuit, Villeneuve dînait dans un restaurant porte d’Auteuil avec Arsène Wenger, tout comme certains des administrateurs qui venaient de voter sa destitution, attablés à quelques mètres de lui.Vers 22 heures, hier soir, la décision adonc été prise d’évincer l’ancien directeur des sports de TF 1, nommé le27 mai dernier. Selon toute vraisemblance,c’est Sébastien Bazin, déjà patron de la holding propriétaire du club et de la société d’exploitation du Parc des Princes, qui va assumer la présidence d’un club décidément voué aux tremblements de terre.En adressant à tous les membres de ce conseil d’administration, jeudi dernier,une lettre déplorant certains dysfonctionnements set réclamant des pouvoirs élargis, notamment sur le plan financier (voir L’Équipe d’hier),Charles Villeneuve aura donc mis le doigt dans un engrenage fatal. C’est cette lettre, son contenu incisif et ses revendications tranchées, et non pas le bilan global de Villeneuve, qui a amené Colony Capital à écarter le président du PSG.L’actionnaire majoritaire du club (62,5 %) y a vu une manifestation de défiance impardonnable. « Demain (aujourd’hui) je serai toujours président du club » Aux yeux de Villeneuve, ce courrier devait plutôt se lire comme un message d’alerte. Alerte pour une meilleure répartition des pouvoirs. Alerte pour une clarification de l’horizon financier du club, qui lui paraissait assez opaque, notamment depuis la démission, fin décembre, de Jérôme de Metz. Cet ancien membre de la DNCG déplorait la « structure déficitaire » du PSG, dont les pertes devraient encore dépasser les 10 M_ cette saison, surtout si le club ne se qualifiait pas pour la Ligue des champions. Joint vers 23 h 15, Villeneuve a laissé entendre qu’il pourrait contester le bien-fondé du vote organisé, hier soir, au Parc des Princes. « Je garde mon calme et je vais consulter mes avocats.Il me paraît très étonnant d’en arriver là. J’ai simplement demandé le plein exercice de mes pouvoirs. » Et de poursuivre, d’un ton posé : « Je me considère encore dans l’exercice de mes fonctions. Demain (aujourd’hui), je serai toujours le président du club. » Depuis samedi, Villeneuve se prépare à une bataille juridique pointue. Dans la journée d’hier, il avait fait savoir à Bazin par l’intermédiaire de son avocat qu’il ne se rendrait pas à la réunion que le directeur Europe de Colony Capital venait de programmer à l’issue de PSG-Sochaux. Mais qu’il préférait le voir en tête à tête aujourd’hui, lundi, dans un lieu neutre. Un échange froid qui n’a pas dû contribuer à décrisper l’atmosphère et qui aura peut-être convaincu les opposants à Villeneuve qu’il fallait s’en séparer. Ni les manifestations de soutien venues de Bernard Laporte, le ministre des Sports,présent hier au Parc, ou de Lilian Thuram,ni le coup de fil de Claude Makelele à Sébastien Bazin n’auront été d’un poids assez fort pour faire douter un actionnaire visiblement décidé à reprendre la main. Car la nomination imminente de Sébastien Bazin au poste de Charles Villeneuve dessine clairement une reprise en main du club par Colony.Jusqu’à présent, tant sous Alain Cayzac (2006-08) que sous Villeneuve, le patron Europe du fonds de pension américain n’avait jamais été en première ligne. Ni lui ni sa compagnie.Désormais, la donne va changer. Colony met notamment fin aux dissensions apparues sur la question d’un nouvel investisseur, un dossier sur lequel Villeneuve comptait asseoir son pouvoir en trouvant des partenaires dans le Golfe. Bazin va se retrouver à un poste particulièrement exposé. Un poste où – en temps normal – les présidents sont souvent jugés à l’aune des résultats sportifs de leur club. Pour trouver une caution sportive, le dirigeant de Colony pourrait se voir épaulé par Gérard Houllier, le DTN. Une idée qui lui aurait été soufflée par Alain Cayzac, resté très proche de lui depuis sa démission en avril dernier. L’« affaire Villeneuve » laissera-t-elle des traces au PSG ? Si la ligne dure l’a emporté, plusieurs membres du conseil d’administration se sont montrés contrariés par la tournure des événements.Dès samedi, l’actionnaire Walter Butler (4,2 %) avait manifesté un soutien au président en place et militait pour un apaisement. Les derniers jours avaient créé une montagne de rancoeurs qui auraient probablement nourri chez Villeneuve – s’il était resté en place – la volonté de réduire l’influence de ses détracteurs. Ces derniers ont donc préféré frapper fort tant qu’ils avaient la main. Pour Colony, l’heure est venue de gérer directement le PSG. Bientôt trois ans après son arrivée, l’occasion est donnée à l’actionnaire américain de clarifier ce qu’il compte faire du club de la capitale. JÉRÔME TOUBOUL Citation Un président météore SON ARRIVÉE. – Elle est liée à la volonté de Sébastien Bazin, le directeur Europe de Colony Capital, l’actionnaire majoritaire de ne pas renouveler l’expérience Michel Moulin. Son passage au PSG, en tant que conseiller, l’avait effrayé et il adonc cherché un homme capable de tenir la maison Paris. Son but était de voir Arsène Wenger s’asseoir dans le fauteuil. Mais Bazin s’est vite rendu compte de l’impossibilité de ce rêve. Michel Derbesse, ancien directeur général délégué du groupe Bouygues, lui souffle alors le nom de Charles Villeneuve. Son amitié avec Wenger pouvait aussi être une opportunité de récupérer l’Alsacien dans l’avenir.Le 27 mai, Villeneuve, l’ancien journaliste de TF 1, âgé de soixante-sept ans, est donc nommé à la présidence du club par le conseil d’administration. SES PRINCIPALES DÉCISIONS. – Villeneuve n’a pas eu un impact important dans le recrutement de l’été. Il est seulement à l’origine des venues de Ludovic Giuly et de Mateja Kezman, un choix pas encore payant. Le futur ex-président n’a pas eu le temps de mettre en place la politique ambitieuse qu’il promettait. SES RÉSEAUX. –Villeneuve avait compris l’intérêt de se rapprocher des hommes forts du vestiaire.Claude Makelele était devenu son relais privilégié. Il était proche d’Alain Migliascio, l’agent de Zinédine Zidane, qui lui avait d’ailleurs prêté son jet privé pour revenir de Rome après la finalisation du transfert de Giuly. Villeneuve avait aussi rencontré Didier Deschamps en septembre dernier, en vue de discuter d’une collaboration future. SON ERREUR. – De manière assez brusque, Villeneuve a envoyé, la semaine passée, une lettre très virulente et offensive contre l’actionnaire. Personne n’a compris en interne cette attitude. Et Bazin a considéré que cette missive était une tentative de prise de pouvoir par la force. Villeneuve a signé, à la surprise générale, sa fin... D. D. et H. P. Citation ![]() Citation « Je me concentre sur le terrain» PAUL LE GUEN, entraîneur du PSG, difficile vainqueur de Sochaux, ne se préoccupe pas de ce qui se passe autour. Sans surprise, le coach parisien ne s’est guère appesanti sur l’agitation qui règne au sommet de son club.Au moment où ses dirigeants se réunissaient, sans qu’il ait connaissance de leur décision (voir ci-dessus), Le Guen retenait surtout que ses joueurs avaient su renouer avec le succès en Championnat, tout en bouclant une belle semaine après leur qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue, mercredi, contre Lens (L 2, 2-0). « COMMENT ANALYSEZ-VOUS cette victoire ? – D’abord, elle nous permet de rester au contact des équipes de tête et c’est très important. Surtout qu’en Championnat, on restait sur un nul à domicile (contre Valenciennes, 2-2) et une défaite à Bordeaux (0-4). On a réalisé de très bonnes choses en première période, puis on a eu chaud pendant dix à quinze minutes en début de seconde mi-temps. Mais on a réussi à prendre le dessus C’est donc difficile d’être constant sur quatre-vingt-dix minutes ? – Quand on joue tous les trois jours, c’est en effet compliqué et il est normal d’éprouver parfois quelques difficultés au cours d’une rencontre, même si on doit afficher davantage de maîtrise. Pourquoi avez-vous modifié votre équipe de départ en L 1après huit matches sans en changer? – Je continue à faire mes choix tranquillement, dans l’intérêt de l’équipe et en recherchant toujours le maximum d’efficacité. Par exemple, Ludo (Giuly) a beaucoup joué ces derniers temps. Alors Peguy (Luyindula) a commencé, mais ça ne remet nullement en cause la valeur du premier. J’ai un effectif que j’essaie d’utiliser au mieux, en fonction des états de forme de chacun et je ne m’enferme jamais dans des dictons du genre : “On ne change pas une équipe qui gagne.” Le fait d’être la seule équipe toujours en course dans quatre compétitions (L 1, C 3, les deux Coupes nationales) aide aussi à mieux faire passer votre turnover, non ? – Je ne vais pas donner d’explications aux joueurs alors qu’ils ne m’en demandent pas ! Je maintiens que la priorité reste le Championnat, mais qu’on est toujours très intéressés par de bons parcours dans les Coupes.Mon rôle consiste de toute façon à trancher, et je n’arriverai pas à ne faire en permanence que des heureux... Comment vivez-vous les événements se déroulant à la tête du club ? – Mon rôle consiste à entraîner, alors je m’y tiens, mais je tiens à le faire complètement.Même si je ne coupe pas mon téléphone bien qu’il ne passe pas bien chez moi (rires) et que je me tiens informé, tout ce qui se passe au-dessus n’étant pas de mon ressort, je me concentre sur le terrain et je protège avant tout mes joueurs. C’est le message que je leur ai fait passer hier (samedi). Je suis satisfait de leur réponse... Enfin, ce n’est pas en réponse à ce qui se passe, mais je suis satisfait qu’ils aient su mettre cela de côté pour gagner. De toute façon, on sait ce qu’on veut et on est bien conscients qu’on a besoin de rester concentrés à cent pour cent pour obtenir des résultats. Chaque fois qu’on n’a pas fait preuve d’une implication totale cette saison, on a été punis. » LUC HAGÈGE L'équipe |
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 2,792 Inscrit : 11/01/2009 Lieu : Toulon Membre no 337 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Notes du match : Luyindula récompensé Dans un 4-4-2 avec deux changements (Sakho et Luyindula aux places de Traoré et Giuly), le PSG a dominé largement Sochaux en première période. La sortie de Makelele à la pause a perturbé l’équilibre du groupe. Physiquement, Paris a souffert, mais a fini par s’imposer logiquement. Landreau (6). Très peu sollicité en première période, si ce n’est sur corner (10e, 12e). Il est surpris, mais ne peut pas grand-chose sur le but de Sverkos. Belle parade devant Isabey (58e). Ceará (6). Le latéral droit a bien contré Maurice-Belay. Et il a participé aux offensives à plusieurs reprises. Camara (5). Peu à l’aise sur certaines situations en première période. Mieux après, comme devant Maurice-Belay (84e), et décisif sur le second but parisien. Sakho (5). Titulaire surprise à la place de Traoré, il a été présent dans les duels. En difficulté face à Sverkos, il est en retard sur la frappe en pivot du Tchèque qui offre l’égalisation à Sochaux. Armand (6). Le latéral gauche a répondu présent aussi bien offensivement que défensivement, comme sur un bon tacle (23e) sur Erding. Sessegnon (6,5). Milieu droit, il a été bon dans ses provocations, moins dans ses dernières passes. Mais il est toujours aussi important dans la construction du jeu de son équipe. Makelele (4,5). Le capitaine a souvent récupéré le ballon, mais l’a moins bien exploité derrière. Victime d’une grosse béquille au niveau de l’aine, il est sorti à la mi-temps et remplacé (46e) par Bourillon (5,5), qui a fait le boulot. Clément (6). L’autre milieu défensif a été tranchant dans sa zone de récupération. Aurait même pu marquer son second but de la semaine du pied droit (43e). Rothen (6). Plutôt discret dans la première demi-heure, à l’exception d’une bonne frappe d’entrée (2e). Il obtient un penalty litigieux et tire le corner qui amène le second but. Remplacé par Kezman (83e). Hoarau (5,5). Ce n’est pas son meilleur match, mais des combinaisons intéressantes avec Luyindula. Il marque son 12e but sur penalty. Termine épuisé. Luyindula (6,5). Titulaire au côté d’Hoarau, il a été de toutes les offensives parisiennes. Maladroit (21e, 27e) ou peu en réussite (14e, 48e), il a été récompensé en inscrivant le second but des siens. Il confirme qu’on peut toujours compter sur lui. Suppléé par Giuly (70e). A Sochaux, Gavanon a été bon, même s’il aurait dû être expulsé (16e) pour une faute de main en dehors de la surface. Le collectif a été assez quelconque sur la durée. L’arbitre, M. Poulat (3), siffle un penalty peu flagrant pour le PSG (45e+ 3). ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Citation L’actionnaire du PSG écarte Charles Villeneuve La victoire contre Sochaux (2-1) n’a rien changé. Tard hier soir, les administrateurs du PSG réunis au Parc des Princes ont pris la décision d’écarter Charles Villeneuve du poste de président. Une nouvelle période agitée s’ouvre pour Paris. Christophe Bérard et Arnaud Hermant | 19.01.2009, 07h00 Charles Villeneuve n’est probablement président du PSG que pour quelques jours encore. Vers 23 heures, hier, l’épilogue attendu de la crise qui agite le club parisien depuis vendredi, et la révélation dans nos colonnes de la lettre cinglante envoyée par Villeneuve aux membres du conseil d’administration (CA) dans laquelle il demandait plus de pouvoirs, est arrivé brutalement. Simon Tahar, un des administrateurs du club, est sorti pour lire un communiqué extrêmement ferme. « Considérant les contrevérités que contient cette lettre, largement diffusée, sur la réalité du fonctionnement de la gouvernance de la société ainsi que sur la situation financière du club qui n’appelle pas d’inquiétude particulière. Considérant aussi les mises en cause injustifiée des actionnaires et le refus du président de venir s’expliquer devant les administrateurs. Ces derniers jugent que cette attitude traduit un acte de défiance à leur égard de la part d’un président auquel ils ne peuvent plus accorder leur confiance. Dans ces conditions, ils ont décidé de démissionner unanimement du CA afin de provoquer la convocation d’une assemblée générale dans les plus brefs délais. » En clair, un nouveau conseil d’administration va se réunir avec pour objectif de désigner un nouveau président. « Charles Villeneuve est libre de démissionner s’il le souhaite, a lâché Tahar. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. » Ce communiqué empli de rage et de colère conclut une réunion commencée quatre heures plus tôt. Vers 19 heures, sitôt le coup de sifflet final du match contre Sochaux, tous les administrateurs du club se sont réunis dans la grande salle du conseil du PSG. Tous sauf un, Charles Villeneuve, qui a refusé d’assister à cette réunion. Ce dernier souhaitait parler directement avec Sébastien Bazin, en tête à tête, pour s’expliquer. La décision a été prise lors d’un vote à main levée Deux tendances lourdes se sont affrontées lors des débats. Certains administrateurs étaient partisans d’une ligne dure et l’ont emporté. Parmi eux, Alain Cayzac, l’ex-président du PSG. Selon certaines sources, il militait hier pour le départ de Villeneuve et la nomination à la présidence d’un de ses proches, déjà membre du CA, Christophe Chenut. L’hypothèse de voir Sébastien Bazin prendre lui-même la présidence a également été évoquée. La décision de pousser Charles Villeneuve vers la sortie a été prise lors d’un vote à main levée. Mais rien ne bougera avant une ou deux semaines. Le temps de respecter les délais légaux régissant le droit des sociétés pour convoquer un véritable conseil d’administration (CA). Hier, avant que les décideurs du club ne se réunissent, aucune décision n’avait été prise par Sébastien Bazin. Mais le patron de Colony Capital Europe, très remonté contre Charles Villeneuve, avait multiplié les consultations. Il est très vite apparu que la majorité des membres du CA avaient été eux aussi choqués par la lettre du président du PSG. En fin de soirée, Sébastien Bazin a finalement appelé Villeneuve pour lui exposer ses griefs. Ce matin, alors que le PSG reste en course pour les places européennes, le club de la capitale se réveille dans une situation totalement confuse. Citation Le film d’une soirée décisive 1 Sébastien Bazin, représentant de l’actionnaire majoritaire du PSG, arrive au Parc des Princes avec ses fils. Il sort du parking souterrain du stade et se dirige directement vers salons du carré VIP après avoir salué le personnel d’accueil. Il ne croisera pas Charles Villeneuve qui a pris soin de rester sur la pelouse puis à proximité des vestiaires parisiens jusqu’au coup d’envoi. Lors de cet avant-match, le président parisien s’entretient avec un Ludovic Giuly, furieux d’avoir appris tardivement qu’il n’était pas titulaire. 2 Le coup d’envoi est sur le point d’être sifflé quand Charles Villeneuve arrive enfin dans la tribune officielle. Le président du PSG discute avec Walter Butler, actionnaire minoritaire du club, avant d’aller rejoindre sa place. Sébastien Bazin, lui, ne se trouve pas dans la corbeille. Depuis le début de la saison, le patron de Colony Capital en Europe suit les matchs d’une loge pour fuir les mondanités. 3 Avant la réunion de la soirée, Sébastien Bazin peaufine les derniers détails au téléphone. Le propriétaire du PSG a multiplié les coups de fil pendant tout le week-end pour sonder les autres actionnaires et les administrateurs du club. Sa stratégie est en place. 4 Charles Villeneuve, encadré par Philippe Séguin (à gauche) et Bernard Laporte, assiste au match depuis la tribune présidentielle. Dans la matinée, le secrétaire d’Etat aux Sports s’est invité au Parc pour témoigner de son amitié et de son soutien au président du PSG sur la sellette. Bertrand Delanoë, le maire de Paris, a lui aussi transmis un message à l’ancien directeur des sports de TF 1. 5 Le visage grave, le représentant de Colony Capital en Europe quitte l’enceinte de la porte d’Auteuil. Le conseil d’administration du PSG vient de démissionner à l’unanimité. Au terme d’une journée décisive pour l’avenir du club, il vient d’enclencher le processus de destitution de Villeneuve, l’homme qu’il avait nommé il y a un peu plus de sept mois. Citation Vers une bataille juridique ? Charles Villeneuve a décidé de faire comme si de rien n’était. Dans les prochains jours, le futur ex-président du PSG va assumer ses fonctions. Malgré la démission en bloc du conseil d’administration du club, hier soir, afin de le pousser vers la sortie d’ici à une quinzaine de jours, l’ancien patron des sports de TF 1 va rester en poste et gérer le quotidien du club. L’action des membres du conseil d’administration s’apparente à une motion de défiance à l’encontre de Charles Villeneuve et fait suite à la révélation dans nos colonnes de l’envoi de son courrier aux administrateurs. Dans l’entourage de l’ancien journaliste, on disait hier soir qu’il avait anticipé cette hypothèse avec ses avocats qui l’ont aidé dans la rédaction de sa missive. Villeneuve aurait encore la capacité légalement, selon ses proches, de différer ou de bloquer cette motion de défiance en raison de son statut de PDG du club et de président du conseil d’administration. Il devait valider cela hier soir ou ce matin avec ses conseils. Le pourra-t-il ou le voudra-t-il ? Ce n’est pas certain. Si Villeneuve décidait de ne pas aller, par des voies judiciaires, contre la décision du CA, il est certain qu’il négocierait alors financièrement son départ. Hier, à l’issue de la rencontre, Villeneuve avait décidé de ne pas participer à la réunion décidée par les actionnaires. Selon sa garde rapprochée, cette réunion allait ressembler à un procès, ce qu’il ne voulait absolument pas. Son souhait était alors de rencontrer Sébastien Bazin en tête à tête pour lui expliquer le pourquoi du comment de sa lettre. Place aux avocats Il n’en aura pas eu l’occasion, même si les deux hommes se sont finalement entretenus brièvement au téléphone en toute fin de soirée, après la décision des administrateurs de démissionner. Le patron de Colony Capital en Europe avait beaucoup consulté ces dernières heures les membres du CA. Et, très vite, il est apparu qu’ils allaient réagir à ce qui ressemblait pour eux à un « putsch ». Ce matin, s’ouvre une nouvelle page de l’histoire déjà très tourmentée du PSG. Les avocats des deux camps vont désormais entrer en scène. Le Parisien -------------------- A triunfar en buena lid defendiendo tu color.
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 9,361 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Le Mans Membre no 33 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Qui est Sébastien Bazin ?
Qui est l'homme qui a tranché dans le vif et mis fin prématurément au mandat de Charles Villeneuve à la tête du PSG ? Une chose est sûre, Sébastien Bazin, le PDG Europe du fonds de pension américain Colony Capital, actionnaire majoritaire du PSG (62,5%) est un homme d'affaires discret, peu habitué aux médias. (Photo Presse-Sports) Dans son fameux courrier envoyé la semaine dernière aux administrateurs du PSG, Charles Villeneuve avait clairement mis en cause la gestion du club « made in » Sébastien Bazin. Plutôt (très) discret jusqu'ici, le représentant de Colony capital n'a pas digéré cet écart et a tapé du poing sur la table. Plutôt très discret depuis 2006 et le rachat du PSG, Bazin est aujourd'hui sous les feux de la rampe. Et devrait logiquement prendre la présidence du club de la capitale. Agé de 47 ans, Sébastien Bazin est un homme d'affaires qualifiés par ses proches de « très ouvert et très intelligent ». Titulaire d'une maîtrise de gestion, option finance à la Sorbonne en 1985 et d'une licence en sciences économiques en 1984, Bazin est aujourd'hui le PDG Europe de Colony Capital, fonds de pension américain spécialisé dans l'immobilier, l'hôtellerie et les casinos. Il est également PDG de Lucia, un groupe de sociétés spécialisées dans le placement et la gestion immobilière. Bazin détiendrait également plusieurs mandats d'administrateurs dans le groupe Barrière, Accor, Buffalo Grill ou encore Carrefour. Selon ses détracteurs, l'homme serait « cynique et tricheur ». « Sur le plan de la moralité, je n'aimerais pas être à sa place. On n'est pas obligé de tricher en affaires » avait assuré il y a quelques mois l'ex-président du LOSC Luc Dayan, après sa tentative ratée de rachat du PSG. Quoiqu'il en soit, le président de la HSE (Holding Sport Evènements) est un passionné du PSG depuis son enfance. Jusqu'au point donc d'en devenir aujourd'hui son président. France Football -------------------- "Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 5,549 Inscrit : 10/01/2009 Membre no 198 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Foot - L1 - PSG - Sale dimanche pour Makelele Blessé lors de la victoire du PSG dimanche contre Sochaux (2-1), Claude Makelele a passé une sale soirée. D'autant plus qu'il a découvert en rentrant chez lui qu'il avait été cambriolé. Des montres, quelques milliers d'euros en liquide mais surtout deux voitures (Porsche et Mercredes McLaren) ont été dérobées. lequipe.fr -------------------- Fan de Camelia Jordana la nouvelle star!!!
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 732 Inscrit : 06/01/2009 Lieu : Paris XVII Membre no 86 Tribune : Boulogne bleu ![]() |
Citation Manchester City line up feeder club deal with Paris St Germain - Exclusive Manchester City's escalating profile has brought them the stunning opportunity to turn French giants Paris St Germain into a feeder club. Sunday Mirror Sport can reveal that PSG president Charles Villeneuve travelled to Manchester last week to talk to City about the prospect of them making a major investment into his club. Villeneuve is looking at how hecan raise funds to challenge Lyon's dominance of French football and hoped mega-rich City would be interested in handing over some of their wealth. In return, the Blues wouldbe given first refusal on any of PSG's players. The deal would also give City a strong grass-roots presence in a country that has produced stars like Zinedine Zidane, Thierry Henry, David Trezeguet, Nicolas Anelka and Marcel Desailly. Villeneuve is a close friend ofArsene Wenger and was hoping to strike a similar deal with the Gunners until David Dein left the club. He made contact with City when PSG visited in the UEFA Cup this season. By Simon Mullock, sundaymirror.co.uk 18/01/2009 Traduction : L'actuel profil et sa richesse donnent l'opportunité à Manchester City de faire du PSG une succursale fournisseur de talent. Le sunday mirror peut révéler que le président du PSG C. VIlleneuve s'est déplacé à Manchester la semaine dernière pour discuter d'un investissement majeur de la part des dirigeants de city dans le Psg. Villeneuve cherche des solutions pour trouver des fonds afin de mettre fin à la domination de Lyon en France, il espère que le très riche Manchester City pourrait lui offrir une partie de ses richesses. En retour City pourrait prendre tous les joueurs du Psg souhaités. Ce deal offrirait à City une forte présence dans un pays qui a sorti beaucoup de stars ces dernières années comme Zidane, Henry, Trezeguet, Anelka ou Desailly. Villeneuve est un proche de Wenger et espérait conclure un accord similaire avec les gunners avant que David Dein ne quitte le club. Il a pris contact avec City lors de leur rencontre en UEFA cette saison. -------------------- FLUCTUAT NEC MERGITUR / AUDERE EST FACERE
Allez Paris ! / Come On You Spurs ! Psg-Tottenham : Même combat... |
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 77,456 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Foot - Coupe - Gazélec - PSG bien à Ajaccio ? Le vieux stade Ange-Casanova d'Ajaccio devrait pouvoir accueillir le match de seizièmes de finale de Coupe de France qui opposera dimanche prochain le Gazélec au PSG. La commission de la FFF doit prendre une décision mardi sur le lieu du match et s'est déplacée pour vérifier l'état d'avancement des travaux (éclairage, accès pour les supporters parisiens, capacité portée à 4 000 places) qu'elle avait demandés afin d'homologuer le stade. En cas de non homologation, plutôt que de jouer au stade François-Coty de l'AC Ajaccio, le GFCO a proposé de délocaliser la rencontre au stade Vélodrome et a contacté l'Olympique de Marseille en ce sens. L'equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,587 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Foot - L1 - PSG - Landreau et Camara pas surpris Alors que se tramait en coulisses la démission en bloc des membres du conseil d'administration du Paris Saint-Germain suite à la lettre envoyée par Charles Villeneuve, Mickaël Landreau réagissait à cette nouvelle affaire qui secoue le club de la capitale. «J'ai assez d'expérience pour commenter. En tout cas, je parle de l'expérience des affaires ! Ca allait un peu mieux, ici ce n'est pas simple et mes deux ans et demi passés m'aident beaucoup pour ça. Je me suis habitué à me mettre dans ma bulle. Le collectif a progressé et ça permet de se protéger». Pour Zoumana Camara, pas de vraie surprise non plus. «J'entame ma deuxième saison et je suis habitué à ce genre de choses qui doivent rester en famille mais qui sortent dans la presse». lequipe.fr -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 77,688 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Paris Membre no 24 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation FOOTBALL PSG : les supporteurs partagés sur le cas Villeneuve Guillaume Georges | 19.01.2009, 17h10 | Mise à jour : 18h29 La lettre de Charles Villeneuve continue de faire des remous. Après la démission, dimanche soir, du Conseil d'administration du PSG, qui estime ne plus pouvoir faire confiance à l'actuel président du club, le cas de l'ancien journaliste de TF1 anime les débats dans les rangs des supporteurs. A la recherche d'une position commune sur cette crise interne, les groupes de supporteurs parisiens ont actuellement des avis sensiblement différents sur le sujet. « Nous sommes contre l'éviction de Villeneuve mais pas pour Villeneuve », déclare Julien, le président des Supras (Auteuil). « Il a peut-être été maladroit dans sa façon de faire, mais cette histoire est aussi la preuve que Colony Capital (ndlr: l'actionnaire principal) ne veut pas faire du PSG un grand club », poursuit-il. Depuis qu'il est entré en conflit avec Sébastien Bazin et Colony Capital, l'ancien présentateur du "Droit de savoir " est clairement sur la sellette. Mais certains habitués du Parc des Princes avouent avoir des intérêts communs avec le président du PSG. « Charles Villeneuve remue la boue. Mais le club manque de moyens et il faut que Colony investisse... », commente Christophe Uldry, le porte-parole des Supras. « A l'arrivée de Villeneuve, on était tous un peu dubitatifs mais il a recruté les joueurs qu'il avait annoncé. Sébastien Bazin, lui, n'a jamais vraiment mis la main à la poche », ajoute un membre des Authentiks (Auteuil). La perspective d'un sit-in devant le siège de Colony Capital Si l'actionnaire principal, dont l'investissement est jugé trop frileux, est dans le collimateur de la plupart des supporteurs parisiens, le son de cloche est sensiblement différent côté Boulogne. « On vit très, très mal cette situation. Certes, Colony manque d'ambition, mais Charles Villeneuve avait quand même d'autres moyens d'agir que d'envoyer un recommandé. Pour nous, la page Villeneuve est tournée. On ne veut plus en entendre parler ni même le voir au Parc des Princes », explique Philippe Pereira, porte-parole de la tribune Boulogne. Tous se rejoignent en revanche sur un point et se demandent comment le club a pu en arriver là alors que les résultats sont plutôt positifs et que la saison, après deux années sombres, s'annonçait calme. Pour exprimer leurs inquiétudes et leur mécontentement, certains songent d'ailleurs à aller manifester, ou faire un sit-in, devant le siège de Colony Capital en France. D'autres ne veulent qu'une chose : être reçus au plus vite par Sébastien Bazin. leparisien.fr -------------------- Le camp du bien.
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,969 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 41 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Foot - PSG : Villeneuve et Bazin se sont vus en tête à tête Le 19/01/09 à 22:24 - © 2009 AFP Le président du Paris SG Charles Villeneuve et le représentant de l'actionnaire majoritaire (Colony Capital) Sébastien Bazin, se sont rencontrés en tête à tête lundi matin, a-t-on appris dans la soirée. Rien n'a filtré de leur rencontre. Selon une source proche du dossier, leur entrevue ne devrait rien changer au sort du président parisien, fragilisé par la lettre envoyée aux administrateurs du club pour réclamer les pleins pouvoirs financiers, et qui devrait être poussé vers la sortie. AFP |
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,587 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Au PSG, l’après-Villeneuve a déjà commencé Après la mise sur la touche du président Charles Villeneuve dimanche soir, Sébastien Bazin étudie toutes les pistes afin de lui trouver un remplaçant. Pour l’instant, le représentant de l’actionnaire ne souhaite pas succéder à l’ancien journaliste. Arnaud Hermant et Dominique Sévérac | 20.01.2009, 07h00 Après la colère, la réflexion. La lettre revendicative de Charles Villeneuve que nous avons révélée samedi dernier a plongé Colony Catipal et son directeur Europe, Sébastien Bazin, dans l’embarras. Voilà l’actionnaire majoritaire du PSG en première ligne, ce qu’il n’aime pas vraiment. Alors qu’il voyait en l’ex-patron des sports de TF 1 l’homme idoine, installé pour plusieurs années, tout est désormais remis en cause. Villeneuve entre Fouquet’s, amitiés et journalisme Hier soir, Charles Villeneuve a terminé sa journée là où il l’avait commencé : sur les Champs-Elysées au Fouquet’s. Le futur ex-président du PSG dînait avec ses amis Arsène Wenger, Fabio Capello, Etienne Mougeotte et Bernard Laporte. Entre ses deux rendez-vous dans cet établissement chic et célèbre de Paris, Villeneuve a passé toute la journée avec ses avocats afin de réfléchir à la meilleure stratégie à adopter dans ce qu’il faut désormais appeler son profond différend avec les actionnaires du PSG. Une bonne partie de sa journée d’aujourd’hui devrait aussi être consacrée à cela. Sa réplique pourrait avoir lieu en plusieurs temps. Selon son entourage, Villeneuve, qui ne verrait pas de retournement de situation possible, pourrait revenir à son métier de journaliste après son expérience à la tête du PSG. Bazin ne comprend toujours pas Hier matin tôt, après une courte nuit, Sébastien Bazin et Charles Villeneuve se sont donc retrouvés à l’heure du petit-déjeuner sur les Champs. Face à lui, l’actionnaire principal a trouvé un Villeneuve sonné, ne répondant pas à sa principale interrogation : « Pourquoi m’as-tu fait ça ? » Le président parisien, étonné par les proportions prises par sa missive, a tenu à le rassurer sur un point : il lui a certifié avoir agi seul, selon son libre arbitre et ses observations, sans cacher dans sa manche une deuxième lame qui expliquerait la première. Si tel est le cas, « Pourquoi avoir sorti l’arme nucléaire pour un problème de voisinage ? » s’interroge-t-on dans l’entourage de Bazin. Surtout que la semaine dernière, Villeneuve et ce dernier se sont vus trois fois. Pourquoi ne pas avoir parlé des problèmes soulevés par le dirigeant dans sa lettre à ce moment-là ? Voilà pour la forme, mais il y a aussi le fond. Pour le propriétaire du club, Villeneuve a voulu jouer avec les supporteurs en laissant entendre qu’avec lui, on aurait à coup sûr et chaque saison un grand PSG. Un jeu dangereux. Les candidatures affluent Le directeur Europe de Colony Capital ne souhaite pas pour l’instant devenir président du PSG. Il l’a toujours dit et n’a pas changé d’avis ces derniers jours. Il considère que ce n’est pas son rôle. Sans compter que son emploi du temps ne le lui permet pas. Mais les événements pourraient le pousser à se mettre en première ligne. En fait, Bazin n’exclut rien, même s’il souhaite vraiment une autre issue. Ce ne sont pas les candidatures qui manquent. Son portable et son entourage sont assaillis par les sollicitations. Parmi elles, on retrouve un grand nombre d’hommes qui s’étaient proposés à la fin de la saison dernière quand Michel Moulin avait vu ses rêves de grandeur échouer et quand Simon Tahar n’était qu’une solution intermédiaire. Bazin devrait se laisser la semaine avant d’esquisser le portrait-robot du futur président du PSG. Pour succéder à Villeneuve, deux noms parfois cités, Guillaume Kuperfils et Christophe Chenut, administrateurs démissionnaires, ne correspondraient pas au profil recherché par l’actionnaire. Le Parisien -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
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![]() Débutant ![]() Groupe : Banned Messages : 358 Inscrit : 18/01/2009 Membre no 594 Tribune : Non précisée ![]() |
Citation Dans la guerre opposant la futur ex-président Charles Villeneuve et les actionnaires du PSG, l’ancien international a choisi son camp. 09h17 Depuis Saint-Raphaël, où il a inauguré le centre de rééducation sportive dont il est actionnaire, Ludovic Giuly a livré son sentiment sur la crise qui secoue en coulisses le PSG et qui devrait aboutir au départ de Charles Villeneuve. « Je vais téléphoner directement à Charles pour qu’il me donne sa version de cette histoire. J’ai besoin qu’il m’explique ce qui s’est passé. Sincèrement, tout cela me semble énorme : il n’y avait rien de méchant dans cette histoire de lettre. Je voyais tout cela d’un bon oeil. Mais il y a eu toutes ces réactions. Cela aurait dû être réglé en interne. Amon avis, l’erreur est là. Pour une fois qu’un truc fonctionne à Paris, il faut que ça casse. Ce qui me gêne, c’est que cela risque désormais d’être le feuilleton de la fin de saison, faisant passer les résultats sportifs au second plan, a regretté le milieu du PSG dans les colonnes du Parisien. C’est grâce à Charles Villeneuve que je suis venu à Paris. Son projet m’a plu. J’ai besoin de sentir une relation humaine saine avec quelqu’un pour lui donner ma confiance. Je ne le connais que depuis six mois, mais il s’est passé un truc entre nous. Il a plus que mon respect. Je reste un pro-Villeneuve convaincu. » Au passage, Giuly a également livré son avis sur la vie au sein du club de la capitale : « Le PSG, c’est vraiment particulier. On me l’avait dit mais, là, ça dépasse tout. Au-delà même de cette histoire, je ne ressens pas d’union autour du PSG. Dans d’autres grands clubs, il y a une sorte d’esprit qui lie tout le monde. Ici, il y a encore plein de gens du club que je ne connais même pas. C’est un peu cloisonné. » foot01.com -------------------- -Dernière sortie de Pauleta sous les couleurs du PSG-
"- C'est un seigneur qui quitte la pelouse du stade de France !... - La classe, mon cher Denis, la classe... Et on n'en a pas cinquante dans un championnat comme le notre." |
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