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Golazo
posté 03/01/2015 10:28
Message #6441


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Chantôme va voir Blanc

Le milieu de terrain du PSG Clément Chantôme s'interroge sur son avenir dans la capitale. Après une première réunion début décembre avec la direction du club, qui n'a débouché sur aucune proposition de prolongation, l'international français va rencontrer Laurent Blanc dans les prochains jours. Des contacts sont établis avec des clubs anglais, et la presse italienne rapporter un intérêt de Palerme. En France, Toulouse, qui va perdre son milieu Tongo Doumbia durant la CAN, s'est renseigné pour le faire éventuellement revenir dans ses rangs.

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A triunfar en buena lid defendiendo tu color.
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Homer
posté 03/01/2015 13:14
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Cavani et Lavezzi comme si de rien n'était...

Les retardataires ont regagné leurs pénates. Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani ont effectué leur grand retour au camp des Loges hier après-midi. Cinq jours après ce qui aurait dû être la date de reprise théorique à Marrakech (Maroc), où le PSG effectuait son stage de mi-saison, les deux joueurs sud-américains n'ont pas croisé beaucoup de leurs coéquipiers.

A l'heure où Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva et Javier Pastore étaient sur le terrain d'entraînement, les mauvais élèves de la rentrée du PSG étaient encore à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle...

Cavani et Lavezzi ont voyagé une partie de la nuit à bord du vol AF 393 qui avait décollé de Montevideo (Uruguay) avant de faire escale à Buenos Aires (Argentine). Le Boeing s'est posé peu après 11 heures à Paris. Très souriant, Cavani s'est montré disponible pour les supporteurs présents dans l'aéroport, multipliant les photos avant de rejoindre son coéquipier visiblement moins enclin à jouer le jeu des dédicaces. Les deux hommes se sont ensuite engouffrés dans le même véhicule. Quelques heures plus tard, ils se sont retrouvés au centre d'entraînement.

Rien n'a filtré sur leur échange avec Laurent Blanc


Lavezzi est arrivé vers 15 heures au volant de sa Ferrari, suivi dix minutes après par l'attaquant uruguayen, toujours aussi souriant et sensible aux sollicitations. Ils se sont astreints à un travail athlétique sous la houlette d'un préparateur physique. Ils ont également croisé Laurent Blanc sans que rien ne filtre sur la nature de l'échange ni sur les raisons avancées pour justifier leur retard. Dans leurs cercles privés respectifs, les deux hommes ont évoqué leur volonté de passer davantage de temps auprès de leurs enfants, qui ne résident pas avec eux à Paris. Conctacté, le demi-frère de Cavani a expliqué qu'une demande avait été formulée en ce sens aux dirigeants du PSG (voir ci-dessous). Le club n'a ni confirmé ni souhaité communiquer sur d'éventuelles sanctions. Paris serait en tout cas dans son bon droit. La charte du footballeur professionnel autorise en effet un club à effectuer une retenue sur salaire proportionnelle aux jours de retard d'un joueur. En pratique, les salaires bruts de Cavani et Lavezzi pourraient être amputés respectivement de 141 000 € et 91 000 €.

Les deux joueurs sont à nouveau attendus ce matin au camp des Loges à deux jours du 32e de finale de Coupe de France à Montpellier. Une rencontre à laquelle ne participera pas Lavezzi, suspendu. Pour Cavani, difficile d'imaginer sa présence après seulement deux séances collectives. Il reste à savoir si ces absences se prolongeront...


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« Il faut les envoyer en CFA »

Des touristes. Voilà comment les deux Sud-Américains étaient globalement perçus hier par les fans du PSG du côté du camp des Loges. Le mot était teinté d'ironie et d'amertume. « Si je fais la même chose dans mon boulot, j'ai une retenue sur salaire et sans doute une mise à pied, observe Fabrice, vendeur de pièces détachées dans l'automobile près de Ploërmel (Morbihan). » « Leur retard est un manque de respect vis-à-vis du club, du coach et de leurs coéquipiers, appuie Jérôme, cuisinier de 25 ans. Moi, je les enverrai jouer un match avec l'équipe réserve en CFA pour les remettre en place. Les sanctions financières, cela ne sert à rien vu leurs salaires. »

Séduit par cette idée, Fahd, jeune homme domicilié à Cergy (Val-d'Oise), voulait tout de même distinguer les deux compères : « Je ne connais pas bien les raisons de ces retards. Mais c'est surtout Lavezzi qui m'agace. Je n'ai pas apprécié les photos de lui sur les réseaux sociaux ces derniers jours. » Nicolas, aussi du Val-d'Oise, opine du chef : « Tout le monde sait que Lavezzi est un fêtard et, d'ailleurs, il fait ce qu'il veut. Mais, là, on dirait qu'il se fout du monde, et du PSG en particulier. » « A mon avis, tout cela cache d'autres problèmes, ajoute Fahd. Lavezzi ou Cavani, voire les deux, doivent avoir envie de partir, et c'est leur manière de le signifier au PSG. »

Mathias, un lycéen de Dunkerque (Nord) venu passer le réveillon à Paris s'identifiait, lui, à la situation des deux « mauvais élèves » : « Imaginez si je reviens en cours une semaine après tout le monde. Je crois que je raserais les murs. » Sous ses yeux, Edinson Cavani faisait quelques minutes plus tard son retour au camp des Loges. Tout sourire et visiblement décontracté.

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« Je ne vois pas pourquoi il y aurait des sanctions »

Depuis l'Uruguay, le demi-frère d'Edinson Cavani apporte un éclairage sur les vacances à rallonge de l'attaquant parisien. Soucieux de dégonfler cette « affaire », il assure que ce retour tardif n'est lié qu'au seul contexte familial du Matador.

Que s'est-il passé pendant ces vacances de Noël ?

Walter Guglielmone. Rien de particulier. En fait, Edi est rentré en Uruguay juste après le dernier match de championnat. Ensuite, il est resté en famille et en a profité pour passer enfin du temps avec ses deux garçons, Lucas (2 ans) et Bautista (4 ans). Depuis son divorce, il ne les voit presque plus. Edinson n'est pas le seul dans ce cas. Mais, pour tous les joueurs sud-américains qui connaissent cette situation, la période de Noël est toujours compliquée à vivre.

Il devait rejoindre l'équipe le 28 décembre. Quelle est la raison de ce retard de cinq jours ?

En fait, il a demandé au PSG quelques jours de vacances supplémentaires, justement pour passer plus de temps avec ses enfants. C'est la seule raison. Cela n'a rien à voir avec une histoire de transfert comme j'ai pu le lire.

Comment le club a-t-il réagi à cette demande ?

Je crois qu'il y a eu un peu d'énervement, mais les choses sont rentrées dans l'ordre et Edinson a reçu l'autorisation de rentrer de vacances quelques jours plus tard. Je ne vois pas pourquoi il y aurait des problèmes et des sanctions. Il devait discuter avec le coach à son retour à Paris, mais il se tient prêt à rejouer dès le prochain match.

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Cavani et Lavezzi vont être sanctionnés pour leur retard

Absents du stage du PSG à Marrakech, Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi sont rentrés en France vendredi, en milieu de journée.

Selon nos informations, les internationaux uruguyen et argentin vont être sanctionnés pour ce retour tardif, qui leur a fait manquer la reprise de l'entrainement avec le reste de l'effectif, ainsi que le match amical gagné par les Parisiens face à l'Inter Milan (1-0).

Les deux attaquants parisiens ont atterri à Roissy-CDG cinq jours après la date de reprise théorique, à bord du vol AF 393 qui avait décollé de Montevideo (Uruguay) avant de faire escale à Buenos Aires (Argentine). Quelques heures plus tard, ils étaient au camp des Loges, où le reste de l'effectif participait à l'entraînement. Ils ont bénéficié d'unse séance aménagée mais ont surtout été retenus pour un entretien avec l'entraîneur Laurent Blanc et le directeur sportif adjoint Olivier Létang.

Selon nos informations, Cavani et Lavezzi, qui sont l'un et l'autre divorcés, ont justifié leur absence en faisant valoir leur situation familiale , en particulier la nécessité de passer du temps auprès de leurs enfants. L'argument n'aurait pas convaincu la direction du club, qui leur reproche de ne pas avoir anticipé et d'avoir prévenu une fois leur séjour déjà prolongé. Le club devrait en conséquence leur infliger une sanction à la fois sportive et financière...

Les deux joueurs sont à nouveau au camp des Loges ce samedi matin, à deux jours du 32e de finale de Coupe de France à Montpellier. Lavezzi, suspendu, ne participera pas à ce match. Quant à Cavani, il est à cours d'entraînement...

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posté 05/01/2015 09:21
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Tottenham insiste pour Rabiot

Avec le départ de Nabil Bentaleb à la Coupe d'Afrique des nations avec l'Algérie, avec la blessure de Ryan Mason et la méforme chronique de Paulinho, Tottenham cherche activement un milieu de terrain relayeur. Paul Mitchell, le patron du recrutement chez les Spurs, a choisi Adrien Rabiot comme cible prioritaire.

Mitchell, habitué des tournois de jeunes depuis son passage à Southampton, est un grand admirateur du Parisien de 19 ans, qui a renouvelé son contrat de cinq ans en novembre. Son intelligence de jeu et son pied gauche sont des atouts indéniables aux yeux de Mauricio Pochettino, le manageur des Londoniens, 5es de Premier League et encore qualifiés en Ligue Europa.

Tottenham est optimiste sur ses chances d'obtenir le Français en prêt pour six mois et attend que Laurent Blanc se positionne rapidement sur ce dossier.


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Blanc écarte Lavezzi et Cavani pour au moins deux matchs

Avant de lancer le mercato d'hiver, Laurent Blanc a dévoilé dimanche les sanctions infligées à Edinson Cavani et Ezequeil Lavezzi après leur retour tardif de vacances.

Outre une sanction financière sur laquelle l'entraîneur parisien n'a pas souhaité s'étendre mais qui devrait être proportionnelle aux nombres de jours d'absence, les deux joueurs seront également puni sportivement comme nous l'annoncions samedi matin.

Le coach parisien a expliqué qu'ils seront écartés du groupe d'entraînement jusqu'à samedi prochain et qu'ils ne participeraient pas aux deux prochaines rencontres à Montpellier en Coupe de France et à Bastia samedi en L1. « Après on verra si on continue les sanctions ou si on arrête là », a précisé Laurent Blanc. Lavezzi était de toute façon suspendu pour le match dans l'Hérault.

« On s'en serait bien passé et ça arrive au mauvais moment même s’il n’y en a pas de bon pour ce genre de choses. Mais je n'ai pas besoin d'ajouter que c'est inadmissible, a glissé l'entraîneur parisien, visiblement agacé. Je peux être compréhensif mais quand on met son projet personnel au dessus du collectif, je peux devenir un peu con et radical. Quand tu prends des décisions, tu réfléchis avant. Je ne suis pas de ceux qui en prennent à la va-vite. Dans le cas présent, ce n'est pas de notre faute. Mais le paradoxe, c’est que je dois les sanctionner et me passer d’eux, quitte à en payer personnellement la note».

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Laurent Blanc lance le mercato d'hiver

Le mercato d'hiver pourrait être chaud à Paris. C'est en tout cas ce que Laurent Blanc a laissé entendre dimanche après-midi en conférence de presse après avoir précisé les sanctions qui touchent Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani après leur retard à la reprise de l'entraînement.

«Il y a aura certainement des mouvements au PSG cet hiver : des achats , des prêts, des ventes, des échanges...». L'entraîneur parisien s'est bien gardé d'en dire plus. Tout juste a-t-il glissé qu'il avait bien transmis à son président Nasser Al-Khelaïfi ses besoins en terme de recrutement. Comment interpréter ces propos ? Cette petite phrase envoie d'abord un premier signal : le PSG se positionne désormais sur le marché des transferts (ouvert entre le 3 janvier et le 2 février) comme un club acheteur et vendeur. Compte tenu des sanctions liées au fair-play financier, c'est un impératif puisque le club est tenu d'équilibrer encore cet hiver la balance entre les achats et les ventes de joueurs. Mais jusqu'à maintenant, la tendance était plutôt au calme plat. Ni départs, ni arrivées. Laurent Blanc indique donc que le PSG envisage désormais de vendre pour ensuite renforcer son effectif en vue de la seconde partie de saison.

Rabiot, «un dossier très compliqué»

Ezequiel Lavezzi, revenu de vacances avec six jours de retard et plutôt décevant ces derniers mois, figure comme un candidat potentiel au départ. Recruté à Naples en juillet 2012 pour le versement d'une indemnité de 31,5 M€, l'Argentin possède encore une certaine valeur marchande. Encore faut-il qu'un club se positionne et formule une proposition satisfaisante. Quant au départ d'Edinson Cavani, sans être un sujet tabou, il semble à ce jour hautement improbable. Enfin Laurent Blanc s'est exprimé au sujet du départ éventuel d'Adrien Rabiot à Tottenham sous forme de prêt. «Ma position est claire : je souhaiterais le conserver, le faire progresser et le faire jouer bien sûr. Mais c'est un dossier très compliqué. On verra fin janvier si Adrien est parmi nous ou pas». Une manière comme une autre de ne pas fermer la porte et de souligner qu’en matière de transfert à Paris, les désirs de l’entraîneur ne sont pas toujours pris en compte.

le-parisien-icone.png du 04/01

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Coupe de France. Montpellier - PSG : Paris lance l'opération reconquête

Pour son premier match de l'année, le club parisien doit déjà prouver qu'il a pris de bonnes résolutions...

La rentrée des classes, et déjà un test... Après une fin d'année décevante et deux semaines de trêve agitées en coulisses, le PSG renoue avec la compétition par un match à élimination directe. Ce 32e de finale de Coupe de France n'a d'ailleurs rien d'une promenade digestive d'après-fêtes.

Contrairement aux années passées, le tirage au sort offre aux Parisiens un premier tour face à un confrère de Ligue 1, Montpellier, l'adversaire avec lequel, hasard du calendrier, ils ont achevé 2014 par un piteux match nul à domicile (0-0). Autant le dire franchement, Ibrahimovic, Douchez et compagnie n'ont ce soir aucun droit à l'erreur.

Depuis l'arrivée des propriétaires qatariens, la Coupe de France s'est toujours refusée à eux. Plus prestigieuse que la Coupe de la Ligue, remportée la saison passée, cette compétition a d'ailleurs été érigée comme l'un des objectifs de 2015 par le président Nasser Al-Khelaïfi. Un nouvel échec, dès le premier tour, serait donc particulièrement malvenu. Surtout à cet instant de la saison où les hommes de Laurent Blanc entreprennent leur opération de reconquête.

Lavezzi et Cavani mis à l'écart une semaine

« Un match de coupe, c'est toujours un match piège, reconnaît l'entraîneur parisien. Surtout face à une équipe comme Montpellier, que nous avons rencontrée récemment. Je la crains mais je crains énormément les conditions de jeu. »

Délocalisée pour cause de travaux à la Mosson, la rencontre se déroule en effet à l'Altrad Stadium, le terrain de jeu habituel des rugbymen montpelliérains. Lesquels ont consciencieusement labouré la pelouse, samedi, face à Toulon. Un paramètre qui donne confiance à Louis Nicollin, l'inénarrable président héraultais. « Quand certains Parisiens vont découvrir la pelouse de l'Altrad, ils vont peut-être déclarer forfait », avait-il ainsi ironisé fin décembre.

C'est déjà le cas d'une bonne partie d'entre eux. Sirigu, Thiago Motta et Bahebeck sont blessés. Serge Aurier a déjà fait ses valises pour rejoindre la sélection ivoirienne en vue de la CAN. Quant à Lavezzi et Cavani, revenus tardivement de vacances, ils viennent tout juste de les poser à Paris. Comme attendu, les deux « mauvais élèves » ont été « punis » par le club. La retenue sur salaires est assortie d'une semaine d'entraînement en marge du groupe et d'une non-participation aux deux prochains matchs. Un arsenal de sanctions très symbolique qui, finalement, pénalise davantage leur entraîneur qu'eux-mêmes. Leur rentrée des classes est juste reportée.

Montpellier - PSG
Ce soir, 20 h 45, à l'Altrad Stadium (Eurosport)
Arbitre : M. Desiage.
Montpellier : Ligali - Dabo, Hilton (cap.), El Kaoutari, Congré - Marveaux, Martin, Sanson - Camara, Bérigaud, Mounier. Entr. : Courbis.
PSG : Douchez - Van der Wiel, Thiago Silva (cap.), David Luiz, Maxwell - Verratti, Cabaye, Matuidi - Lucas, Ibrahimovic, Pastore. Entr. : Blanc.

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24

Le PSG reste sur une série de 24 qualifications d'affilée lors de son entrée en lice en Coupe de France. Sa dernière élimination à ce stade de la compétition date du 17 février 1990 face à Valenciennes (L 2, 0-1).

Paris n'a perdu que cinq rencontres en 44 participations aux 32es de finale

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Pour Blanc, ça va bouger au mercato

Le mercato d'hiver pourrait être chaud à Paris. C'est en tout cas ce que Laurent Blanc a laissé entendre hier.

« Il y a aura certainement des mouvements au PSG cet hiver, a-t-il déclaré spontanément. Cela peut être sous forme d'achats, de ventes, de prêts, d'échanges... »

Au-delà de l'effet d'annonce qui demande confirmation dans les prochaines semaines, le PSG, par la voix de son entraîneur, se positionne donc sur le marché comme un club vendeur. Logique. Les sanctions liées au fair-play financier touchent encore cet hiver les Parisiens et leur imposent d'équilibrer la balance des transferts d'ici au 2 février, date de clôture du mercato.

Quatre candidats au départ

Avant d'acheter, le PSG doit donc vendre. Quatre joueurs font figure, à des degrés divers, de candidats au départ : Lavezzi, Rabiot, Thiago Motta et Chantôme. Seuls les deux premiers cités disposent d'une valeur marchande significative, supérieure ou égale à 15 M€. Dans le sens des arrivées, le PSG reste à l'affût d'opportunités intéressantes. Le milieu international français Moussa Sissoko (25 ans, 27 sélections), de Newcastle, est suivi de près par le staff parisien. Considéré désormais comme une valeur sûre de la Premier League, le natif du Blanc-Mesnil (93) constituerait une recrue de choix.

A défaut, le PSG pourrait se reporter sur l'Allemand Sami Khedira, 27 ans, en fin de contrat avec le Real Madrid en juin. Mais la priorité se situe encore et toujours sur le flanc gauche de l'attaque, le poste occupé par Lavezzi. Plusieurs noms figurent sur les tablettes parisiennes dans l'optique du mercato d'hiver ou de l'été prochain : le Rennais Paul-Georges Ntep, les Belges De Bruyne (Wolsburg) et Januzaj (Manchester United), l'Argentin Gaitan (Benfica Lisbonne) ou encore le Franco-Algérien Brahimi (FC Porto).

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« Depuis l'arrivée de Courbis, je revis »
Anthony Mounier, attaquant de Montpellier

Arrivé en 2012 à Montpellier, Anthony Mounier, 27 ans, est aujourd'hui un titulaire indiscutable de l'équipe héraultaise. Son coach, Rolland Courbis, lui a redonné confiance et il se voit bien contrarier une nouvelle fois les plans du PSG après le match nul obtenu au Parc le 20 décembre (0-0).

A quel type de match vous attendez-vous cette fois face à Paris ?

ANTHONY MOUNIER. C'est sûr que cela va être un vrai match de coupe, comme ceux qu'on peut vivre quand on va jouer dans des clubs amateurs, avec un terrain de mauvaise qualité et un stade plein. Les supporteurs vont se déplacer, peut- être pas pour nous, mais au moins pour voir Zlatan et ses copains. Et si on arrive à éliminer le PSG, on pourra rêver un peu plus.

Est-ce vraiment possible de battre le PSG deux semaines après avoir fait match nul au Parc ?

Au Parc, on avait un plan de jeu, on l'a bien respecté, mais on aurait pu être plus dangereux. Là, le terrain est différent, les consignes aussi. On sait que contre Paris, quand on récupère le ballon, il y a possibilité de jouer, et de ne pas se précipiter. L'idée sera la même, en essayant d'être dangereux le plus souvent possible.

Sur une pelouse qui ne favorise pas le jeu...

Techniquement, cela risque d'être plus difficile. Ils vont être surpris en voyant le terrain, c'est sûr qu'ils ne vont pas pouvoir faire le jeu qu'ils ont l'habitude de faire. Mais bon, même si nous, on connaît le terrain, on n'est jamais vraiment habitués, les rebonds ne sont jamais les mêmes.

Vous avez retrouvé votre meilleur niveau ?

Je suis meilleur qu'à Nice, j'ai plus d'expérience et plus d'influence dans le jeu. Mais je pense que je peux encore faire mieux, être plus décisif.

Courbis vous a transformé ?

Depuis son arrivée, je revis. Il a su trouver les mots, me redonner confiance. Ses idées sont claires, il sait ce qu'il veut et ce qu'il ne veut pas. Chaque joueur sait ce qu'il doit faire et comment se placer quand il a le ballon ou quand il ne l'a pas. Ce sont des schémas qu'on répète à l'entraînement et qui nous apportent beaucoup quand on est sur le terrain.

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Douchez, un peu plus qu'un remplaçant

Nicolas Douchez sortira ce soir de son banc pour faire son métier. Enfin. Sa fonction de Monsieur Coupe lui a valu de remporter sur le terrain la Coupe de la Ligue en avril dernier contre Lyon (2-1), mais son histoire ne devait pas s'écrire de cette façon.

Recruté en 2011 par Antoine Kombouaré pour succéder à Grégory Coupet, il voit débarquer quelques semaines plus tard Sirigu, qui s'impose comme titulaire. Une situation qu'il a d'abord mal vécue avant d'en prendre son parti. Au club, personne ne s'en plaint, Laurent Blanc en tête. « Un très bon n° 2, c'est un gardien qui est très performant quand il joue, explique l'ancien sélectionneur qui l'avait convoqué en août 2010 pour sa première liste en bleu. Avec Nicolas, cela a toujours été le cas. »

A 34 ans, Douchez manque-t-il néanmoins d'ambition en acceptant ce statut de perpétuel remplaçant ? « Il aurait largement sa place dans tous les clubs de L 1 mais je comprends son choix, explique Gilles Bourges, entraîneur des gardiens parisiens jusqu'en 2013. Ce qu'on vit de l'intérieur à Paris n'a pas d'équivalent en termes d'émotions. On joue dans les plus grands stades et on côtoie les meilleurs joueurs du monde. C'est difficilement comparable à d'autres challenges en France. »

Désormais entraîneur des gardiens de Créteil-Lusitanos (L 2), Bourges loue les qualités d'un gardien « très complet, efficace sur sa ligne et dans le domaine aérien et avec un jeu au pied très supérieur à la moyenne ». Il révèle aussi le poids de Douchez dans le vestiaire parisien où il avait su devenir à une époque un des proches de David Beckham. « Il y tient un rôle très important, explique Bourges. C'est un médiateur, capable de dire les choses dans les yeux à n'importe qui. Il ne mâche pas ses mots et c'est un homme de confiance. A une époque où il y a eu des tensions entre les Français et les étrangers, il a rassemblé tout le monde. »

En fin de contrat en juin après avoir prolongé d'un an en février dernier en échange d'un salaire mensuel brut proche des 200 000 €, Nicolas Douchez a récemment affirmé vouloir terminer sa carrière à Paris. Une possibilité que ne nie pas Laurent Blanc : « Comme pour tous les joueurs, je lui demande d'être bon quand il joue. S'il l'est, tout le monde sera content et ses perspectives d'avenir seront meilleures... »

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ÉCHOS

Bahebeck encore touché. Le jeune attaquant parisien a déclaré forfait en raison d'une blessure aux adducteurs. Un mal qui le gêne depuis plusieurs semaines. Laurent Blanc n'aura aucun attaquant sur le banc ce soir.

Thiago Motta (orteil), Sirigu (pied) sont les autres absents, en plus de Cavani et Lavezzi.

Paris a préparé les pénaltys. La séance d'entraînement d'hier s'est achevée par une séance de tirs au but, en prévision d'une éventuelle égalité ce soir à l'issue de la rencontre. L'ensemble du groupe s'y est astreint face à Douchez et Maignan.

Aurier avec les Eléphants. Serge Aurier ne sera pas à Montpellier ce soir mais à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), où la Côte d'Ivoire prépare la Coupe d'Afrique des nations 2015. Le défenseur y disputera deux rencontres amicales, face au Nigeria, le 11 janvier, et la Suède, le 15 janvier.

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posté 09/01/2015 09:17
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La Ligue 1 maintient sa confiance au PSG

Malgré une première partie de saison décevante des Parisiens, 54 % des joueurs de Ligue 1 que nous avons interrogés pensent que le PSG conservera son titre de champion de France.

Les réputations ont la peau dure en Ligue 1. Un passif de trois points à la trêve ne suffit pas à écorner le crédit du PSG. 54 % des joueurs que nous avons interrogés pensent que le PSG conservera son titre de champion.

Marseille, installé dans le fauteuil de leader depuis la 6e journée, récolte 35 % de partisans. A en croire les votants, il s'agira donc bel et bien d'un mano a mano entre les deux meilleurs ennemis de l'Hexagone durant cette seconde partie de saison. Souvent loué pour sa puissance offensive portée par un football chatoyant, Lyon apparaît encore un peu tendre pour endosser les habits du trouble-fête.

« La logique, c'est encore de miser sur le PSG, reconnaît Grégory Coupet, six fois champion de France avec Lyon. C'est quand même à Paris qu'il y a le plus de talent individuel. Le match de Coupe de France à Montpellier a prouvé que les Parisiens avaient envie d'améliorer leur collectif. S'ils continuent comme ça, il n'y aura aucun suspense pour le titre. » Selon Coupet, les récents problèmes disciplinaires de Cavani et Lavezzi auront peu d'impact. « A Paris, cela a toujours été un peu orageux et cela n'empêche pas de gagner, poursuit l'ancien gardien. Concernant Marseille, il faudra une infirmerie désertée pour lutter jusqu'au bout. L'OM ne joue presque qu'avec quatorze types. Ça va être chaud pour tenir encore cinq mois. »

Du haut de ses sept titres de champion avec Saint-Etienne, Jean-Michel Larqué vote aussi Paris. « Bielsa fait jouer Marseille à 110 % de ses capacités, estime le consultant de RMC. Même s'il recevra Lyon, Monaco et Paris, l'OM joue pied au plancher et ne peut plus hausser son niveau. Au contraire du PSG qui peut difficilement faire plus mal que sa première moitié de saison. Les hommes de Laurent Blanc vont s'améliorer. Et je verrais bien Lyon devancer Marseille pour la deuxième place. Car l'OL possède une marge de progression que n'a plus l'OM. »

Ancien entraîneur de l'OM, Elie Baup imagine au contraire Marseille ne pas lâcher sa première place. « On sait maintenant que l'OM n'aura que dix-neuf matchs en tout à disputer d'ici la fin de saison, explique le consultant de BeIN Sports. C'est tout à fait jouable et gérable pour Marcelo Bielsa de maintenir le rythme. Même les absences de Nkoulou et Ayew en janvier à cause de la CAN ne devraient pas être trop préjudiciables. Pour le PSG, les matchs de Ligue des champions peuvent être à double tranchant et focaliser toutes les énergies. En revanche, je ne crois pas trop à Lyon. L'équipe est jeune mais pour la gestion des moments forts, elle va manquer d'expérience. Je m'attends vraiment à un beau duel entre Marseille et Paris. »


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« Je mettrais bien une petite pièce sur Lyon »
Jean-Pierre Papin, 4 fois champion de France

L'ancien Ballon d'or 1991, quadruple champion de France avec l'OM (1989, 1990, 1991, 1992), avoue une légère préférence pour les Lyonnais d'Hubert Fournier. Le consultant de BeIN Sports s'attend à une lutte intense et indécise.

Qui finira champion de France ?

JEAN-PIERRE PAPIN. Je mettrais bien une petite pièce sur Lyon. Cette équipe a pris de l'envergure. Son centre de formation fonctionne toujours aussi bien. Et à la CAN, excepté Bedimo, Lyon ne va pas perdre de joueurs cadres.

Pourquoi le PSG ne pourrait-il pas être sacré ?

Paris reste qualifié sur quatre tableaux et va jouer beaucoup plus de matchs que ses autres concurrents. Je trouve ce PSG moins fort qu'avant. J'étais à Montpellier lundi pour la Coupe de France. Et sans un Ibrahimovic très fort, ce club est moins impressionnant. Quand je regarde Ibra, je le trouve moins bon qu'il y a un an. Après, la logique est de dire que le PSG reste favori pour le titre. Pour moi, il devra vraiment être à son meilleur niveau pour cela.

Marseille n'a pas vos faveurs ?

L'OM va perdre Nkoulou et Ayew, sélectionnés pour la CAN. Ils sont importants pour Bielsa. L'effectif est plutôt limité pour tenir. Même si son calendrier allégé peut les aider. Mais au-delà de mon pronostic pour le titre, j'ai une certitude : il s'agira d'un championnat serré et passionnant. Saint-Etienne a les moyens de jouer les trouble-fête.

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Rabiot veut rejoindre Tottenham

« C'est un dossier compliqué, je vais voir si Adrien sera parmi nous ou pas fin janvier. Moi je veux le garder. » Même pour Laurent Blanc, l'avenir d'Adrien Rabiot est une source d'incertitudes. Désormais sous contrat jusqu'en 2019, le milieu de terrain de 19 ans souhaite absolument quitter la capitale dès que possible pour rejoindre Tottenham, à Londres, en prêt jusqu'à la fin de la saison.

Ce n'est pas un caprice : le projet de prêt lors de ce mercato hivernal a fait l'objet d'une clause jointe à son nouveau contrat signé fin octobre. Selon ce document, le joueur dispose d'un accord de principe du PSG pour être prêté six mois sans option d'achat. Même s'il ne s'agit pas d'une obligation contractuelle absolue, les dirigeants parisiens ont ainsi pris un engagement moral vis-à-vis de leur protégé.

Toujours pas de bon de sortie

Mais pour l'instant, ils restent sourds aux demandes insistantes de Tottenham. Le président des Spurs, Daniel Lévy, et l'entraîneur Mauricio Pochettino s'étaient déjà manifesté l'été dernier dans l'optique d'un transfert. Aujourd'hui, ils voient en Adrien Rabiot le profil idéal pour compenser le départ de l'Algérien Nabil Bentaleb à la Coupe d'Afrique des nations. L'intérêt est réciproque. « Depuis la prolongation de contrat fin octobre, Adrien et sa mère (NDLR : sa principale conseillère) se projettent sur le long terme au PSG, souffle un connaisseur du dossier. Adrien a envie de devenir un joueur important du club dans les prochaines années. Mais il conçoit cette étape à Tottenham comme une expérience forte qui doit lui permettre de progresser. »

Tottenham espérait l'aligner dès demain contre Crystal Palace mais le PSG n'a toujours pas accordé de bon de sortie. Les dernières semaines de compétition ont-elles redistribué les cartes dans la hiérarchie de l'équipe ? En tout cas, Blanc compte plus que jamais sur son milieu relayeur pour la seconde partie de saison. Les jours qui passent jouent en défaveur de Rabiot, le PSG le sait et compte peut-être sur l'impatience des dirigeants londoniens.

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Attentat à Charlie Hebdo : le PSG renforce sa sécurité

C’est une conséquence direct de l’attentat commis mercredi à Paris contre la rédaction de Charlie Hebdo. Le PSG a décidé de renforcer la sécurité de ses principaux sites, à savoir son camp d’entraînement à St-Germain en Laye (78) et son siège à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

Ce jeudi matin, le nombre de vigiles déployés autour du camp des Loges a presque été doublé par rapport à un jour normal. Alors qu’une demi-dizaine d’hommes de la société de sécurité Gest’n Sport, le prestataire du PSG, contrôlent habituellement les deux accès au site, cinq éléments supplémentaires étaient présents ce jeudi. Trois d’entre eux notamment assuraient une ronde autour du site. Cette mesure devrait se prolonger dans les prochains jours.

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Varino
posté 15/01/2015 09:32
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Motta brise la glace

Le milieu de terrain italien avait deux rendez-vous à Saint-Étienne, mardi. L’un avec le terrain, l’autre avec la presse. Il n’amanqué aucun des deux.


THIAGO MOTTA s’est arrêté face aux micros et caméras presque à la surprise générale, mardi soir, en zone mixte, à l’issue de la qualification du Paris Saint-Germain pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue (1-0 à Saint-Étienne). Depuis le début de la saison, le milieu de terrain s’était fait extrêmement rare, au Parc des Princes comme en déplacement, dans ce périmètre du stade dédié à l’échange entre joueurs et journalistes. Mais il avait, cette fois, un message à délivrer. « Quand on gagne, c’est en équipe, quand on perd, c’est en équipe. Si Ibra joue mal, c’est de ma faute aussi. Si Thiago Silva et David Luiz jouent mal, derrière, c’est de ma faute aussi. Et quand je joue mal, c’est la faute d’Ibra et de Thiago Silva aussi… On forme une équipe. On a joué comme tel face à Saint Étienne. Après on peut perdre, mais quand on se comporte comme cela, je pense qu’il est difficile de nous battre. » Une déclaration à tiroirs balancée à la suite d’une question sur la pression qui pesait sur Laurent Blanc avant ce match.

« LE PSG DOIT METTRE LE BALLON À TERRE »

Après avoir soutenu son entraîneur, avec lequel il semble garder aumoins une relation technique, Motta a donc placé ses prestigieux coéquipiers face à leurs responsabilités, s’incluant habilement dans la réflexion au préalable. La sentinelle n’est pas encore redevenue l’épatant ordonnateur du jeu parisien de l’année dernière. Il en a conscience, mais il regrette davantage que sa parole n’ait pas le poids qu’elle mérite, selon lui, au sein du groupe.

Comme vous le révélait L’Équipe le 6 janvier, il a aussi émis des doutes sur la finalité du projet PSG, au point de demander à ses dirigeants departir lors du mercato d’hiver si une opportunité s’offrait à lui. Le 30 décembre déjà, à la suite d’un article du Parisien évoquant un départ possible en juin si ses performances ne s’amélioraient pas, son agent, Alessandro Canovi, avait ouvert les hostilités sur Twitter : « Selon Le Parisien, les problèmes du PSG viennent de Thiago Motta. Si les dirigeants pensent la même chose, pourquoi attendre juin ? »

L’ex-Milanais, blessé à Montpellier (3-0, le5 janvier) en Coupe de France et à Bastia (2-4, le 10 janvier) en L1, frustré par sa fin d’année 2014, s’est donc attardé en zone mixte, dans les entrailles du Chaudron. Sweat-shirt à capuche rouge, barbe brune fournieet cheveux soignés, il attendait que son cas personnel arrive enfin sur le tapis pour s’exprimer sur le sujet. « Je suis au PSG du jour où j’y suis arrivé et je n’ai plus pensé qu’à lui. Après, je peux parler avec le club, mais cela reste entre nous » , s’est-il contenté de commenter, sans pour autant démentir les informations parues, mais dans un souci d’apaisement.

L’Italien était un homme de base du jeu pratiqué par l’équipe de Blanc la saison dernière, et un retour en forme fluidifierait sans doute la relation technique entre les différentes lignes sur le terrain, coeur du problème actuel des champions de France : « Le PSG doit mettre le ballon à terre et, quand il leperd , remettre la pression : comme une équipe ! » Ou le leitmotiv des égarés du point presse : « ensemble » scandé de concert par Motta, Matuidi et Pastore. Ce qui signifie aussi ne plus faire passer ses problèmes personnels avant le club. En dépit du caractère laborieux de la victoire sur l’ASSE, mardi soir, certains y verront le plus gros progrès.

L'Equipe


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Varino
posté 30/01/2015 09:13
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LE PARC sonne creux

Les dirigeants parisiens aimeraient réchauffer l’atmosphère de leur stade sans passer par la reformation des groupes de supporters. Un objectif difficile qui divise les spécialistes.


POUR DES RAISONS historiques et politiques, le sujet est sensible. Traiter de l’ambiance du Parc des Princes, c’est flirter avec une nostalgie malvenue, eu égard à un passé récent marqué par des incidents tragiques (*). Mais c’est aussi dresser le constat implacable d’une enceinte qui ronronne et ne rugit que trop rarement au goût des ex-habitués de l’endroit. L’écrin mythique de la porte de Saint-Cloud est devenue un aimable théâtre à l’atmosphère feutrée, les plus sévères diront aseptisée, où l’on applaudit et siffle sur commande les roulettes de Zlatan, sans chaleur, ni passion. La direction du club prend cependant très au sérieux la question du climat à l’intérieur de son arène. La réflexion autour des outils capables de réchauffer les 45 000 sièges est quotidienne. Elle est à la charge du service marketing qui explore différentes voies, regarde en permanence ce qui se fait ailleurs, sans être pour l’heure parvenueàtrouverlepoint d’équilibre sensible entre sécurité et ferveur populaire.

PAS DE RETOUR DES « ULTRAS »

La tentation de former de nouveaux groupes de supporters, dissous à la suite du plan Leproux (2010), pour s’asseoir à une même table et discuter – à l’image de ce qui se passe en Bundesliga n’existe pas. « La grande particularité de l’Allemagne, c’est qu’ils ont une longue tradition du dialogue social entre dirigeants des clubs, associations de supporters, police et acteurs locaux. Cela n’est pas du tout le cas en France, analyse Nicolas Hourcade, sociologue à l’École centrale de Lyon, spécialiste de supporters de football. Or, on ne peut pas l’implanter en France du jour au lendemain. En revanche, savoir que ça existe montre qu’il n’y a pas qu’un seul modèle possible. »
Mais ce retour des groupes de supporters est inenvisageable selon les forces de l’ordre qui considèrent que sécurité et « ferveur » de type ultra ne sont pas compatibles. « Qu’est-ce qu’une ambiance ? C’est extrêmement subjectif, intervient une source policière. Et puis il y a un historique assez lourd à Paris. Ce serait une fausse bonne idée parce que dès que l’on introduit la notion de groupe, on crée des situations dégénératives. » Le derby de la Ruhr a récemment débouché sur de gros incidents et plus de 500 supporters de Dortmund ont été interdits de stade par la suite. Les effectifs de police autour des matches ont augmenté de façon exponentielle.

LE STADE MACHINE À CASH

Le Parc des Princes pacifié depuis les mesures prises par l’ancien président Robin Leproux, le stade est entré dans une nouvelle ère notamment depuis l’arrivée de Qatar Sports Investments (QSI) en 2011 et sa prise de contrôle sur la mairie de Paris en mai 2013. La société qatarienne a d’ailleurs consenti à un investissement de 75 M€ pour rénover l’enceinte et améliorer la qualité de l’accueil, notamment au niveau des VIP. Aujourd’hui, le lieu est devenu une machine pensée pour répondre à une logique économique et touristique, à l’image de l’Emirates qui héberge Arsenal ou du Camp Nou à Barcelone : « On est dans une logique du sport spectacle à l’américaine : on augmente fortement le prix des places et on vise un public haut de gamme, décrypte Hourcade. Le club a le mérite de la clarté. Il ne veut plus tous les problèmes de violence et de racisme qui existaient avant, mais il ne veut plus non plus de groupes de supporters constitués qui pourraient devenir des contre-pouvoirs ou apporter un point de vue critique par rapport à la gestion sportive ou aux dirigeants. Ils ont donc privilégié les supporters clients, individuels ou en famille. » Une stratégie encore renforcée par le poids du fairplay financier, qui contraint le PSG à maximiser ses recettes, et par le scepticisme autour des fameuses ambiances « ultra ».

LA TROISIÈME VOIE

Nicolas Hourcade veut croire à l’ouverture d’un débat entre autorités publiques, direction du club et supporters : « Maintenant, l’enjeu est de savoir s’il y a une voie intermédiaire. Peut-on garder les acquis importants du plan Leproux de lutte contre la violence et le racisme tout en offrant plus de liberté à des supporters pour animer le stade en les laissant se regrouper de nouveau ? Cela supposerait qu’il y ait un dialogue constructif entre le club et ces nouveaux groupes. Actuellement, cela semble peu probable. Le PSG a un modèle qui marche très bien puisqu’il peut augmenter le prix des places et il y aura toujours du monde. » Du côté des dirigeants parisiens, on planche effectivement vers un autre modèle sachant que leur réflexion tiendra toujours compte du passé récent et de cette volonté d’accueillir un public certes moins enflammé, mais familial. L’idée serait d’avoir un meilleur contrôle des animations dans le stade, à l’image de ce qui se passe au basket en NBA ou sur les terrains de NFL (foot US).

(*) Le 23 novembre 2006, à l’issue de la rencontre de la Coupe de l’UEFA PSG - Hapoël Tel-Aviv, Julien Quemener meurt d’une balle dans le coeur, abattu par un gardien de la paix. Le 28 février 2010, Yann L., un supporter, décède après avoir été tabassé à la suite d’une bagarre entre les tribunes Auteuil et Boulogne en marge d’un PSG-OM.



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« Le paradis du selfie »

Deux anciens ultras des tribunes Auteuil et Boulogne jugent l’ambiance actuelle du Parc des Princes.


BRUNO, UN ANCIEN du virage auteuil, regarde son Parc des Princes avec circonspection: «L’ambiance s’est aseptisée. Le public subit le match. Il est d’une impatience flagrante. Il n’encourage plus dans les moments faibles. Les gens ont payé une place et ce sont des clients. S’il n’y a pas 2,6 buts par match, ils sifflent. Alors que cette équipe mérite beaucoup mieux. Le Parc est devenu le paradis du selfie. Une boite de nuit à ciel ouvert où on croise Beyonce. »

Philippe Pereira, ex-porte-parole de la tribune Boulogne, ne cache pas son amertume, lui qui croit au mariage de la sécurité et de la ferveur: « C’est compatible. Pour moi, ils n’ont rien réglé. Ils ont seulement empêché des amoureux du Parc d’entrer. La violence, elle existe toujours. Ils continuent à se mettre sur la gueule dehors. Aujourd’hui, on parle d’un Parc familial, mais quand j’étais gamin j’y venais sans problème. Même après, certains amenaient leurs gosses. Ils ont été habiles pour nous détourner. Aujourd’hui, en tribune Borelli on paie 8 000 € d’abonnement, pour boire une coupe de champagne et voir des mercenaires. » Les deux hommes envisagent cependant un avenir différent: «On fait partie des murs. On reviendra, c’est sûr, affirme Pereira. Aujourd’hui, tu as des mecs qui savent mettre de l’ambiance mais qui ne le font pas. C’est une forme de contestation. Ils se disent : ‘‘On est là, on est abonnés mais on ne cautionne pas.’’ » Bruno, lui, imagine ce nouveau public prendre possession: « Il faut s’enlever de l’esprit ce que c’était avant. Les gens qui vont au Parc aujourd’hui doivent s’approprier les murs et l’ambiance. »



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« C’est aussi aux joueurs d’en faire plus »

BRUNO GERMAIN, comme d’autres anciens Parisiens, pense que les amoureux du club sont toujours prêts à s’enflammer pour le PSG. À condition que les joueurs soient plus entreprenants.


DEPUIS l’arrivée de QSI, le Paris-SG est entré dans une nouvelle ère. Ses supporters aussi. Tous les anciens joueurs ou entraîneurs du club le reconnaissent. Il fallait éradiquer la violence, quitte à ce que le Parc des Princes s’endorme parfois au vu des prestations plus ou moins mitigées de ses stars. Alain Roche, parisien de 1992 à 1998, trouve que l’ambiance s’est fortement « aseptisée ». Mais pour l’ancien défenseur, « il fallait en passer par là. Les anciens supporters qui faisaient vivre le Parc n’y sont plus, mais le côté radical de ces groupes non plus ! C’est vrai, il y a parfois des silences assourdissants. En attendant, on va au Parc en toute sécurité. »

Mais l’ambiance dans un stade dépend pour une bonne partie de la prestation des joueurs sur le terrain. C’est ce que souligne Bruno Germain, qui a défendu les couleurs du club de 1991 à 1993 : « C’est devenu un peu plus feutré, mais je pense quand même que les nouveaux dirigeants ont bien fait les choses. Maintenant, il faut aussi dire que le jeu du PSG, cette saison, n’est vraiment pas flamboyant. J’ai assisté au dernier match à domicile en Championnat (face à l’Évian-TG, 4-2 ) et j’ai même entendu des sifflets. Les joueurs n’allaient pas de l’avant et le public en avait un peu ras le bol. C’est donc aussi aux joueurs d’en faire plus. Cela dit, je ne suis pas inquiet. Les amoureux du Paris-SG sont encore là et tout peut s’enclencher très vite. »

LUIS FERNANDEZ : « LE PARC N’EST PAS VIDE NON PLUS »

Le dernier quart d’heure contre le Barça « fut même exceptionnel au niveau de l’ambiance », se souvient Roche qui, pendant quelques minutes, a replongé dans les années glorieuses du club et d’un match en particulier : ce quart de finale de la Coupe de l’UEFA, le 18 mars 1993, quand le PSG élimina le Real Madrid (4-1).

Luis Fernandez, joueur du PSG de 1978 à 1986 et entraîneur de 1994 à 1996 puis de 2000 à 2003, constate aussi l’évolution, même s’il ne s’alarme pas des sautes d’humeur du public : « L’ambiance est différente. Mais le Parc n’est pas vide non plus. On n’est pas tombé aussi bas. Malgré cette nouvelle stratégie, de grands joueurs sont venus. C’est à eux de faire en sorte que les spectateurs puissent vibrer. Il y a eu des soirées magiques au Parc. Les gens sont toujours prêts à s’enflammer. Ils veulent seulement de la volonté, de l’envie. Ces nouveaux supporters, on a besoin de les considérer, de les respecter. Comment ? En nommant par exemple un responsable dans chaque tribune pour instaurer un dialogue. Les représentants des abonnés pourraient ainsi se réunir tous les mois et faire part de leurs idées. Parce que le Parc, c’est un peu leur petite maison… »

L'Equipe

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Des cicatrices à effacer

Les deux dernières réceptions de Rennes en L 1 se sont conclues par deux défaites du PSG, qui tient l’occasion de revenir à un point de Lyon.


LA DÉCONTRACTION de Laurent Blanc, hier, en conférence de presse, traduit la quiétude nouvelle qui escorte le PSG en 2015. Les quatre points qui le séparent de Lyon peuvent se transformer en une seule unité en cas de victoire sur Rennes ce soir, et cette fois, ce serait au tour de l’OL de traverser le week-end avec la pression sur les épaules et le souffle du dauphin un peu plus fort derrière les oreilles.

Jusqu’ici, c’est Paris qui jouait en dernier, avec sept points de retard à l’heure de son coup d’envoi. Et jusqu’ici, les champions en titre assumaient plutôt bien ce contexte. A priori, la réception de Rennes ne ressemble pas à un traquenard destiné à contrarier leur progression, entrevue notamment face aux Verts (1-0), ni leurs ambitions, intactes à l’échelle nationale. « À nous de confirmer ce qu’on a vu dans le jeu à Saint-Étienne , prévient l’entraîneur parisien. La chasse à la récupération du ballon, par exemple, a été bien meilleure qu’en première partie de saison. » Seulement, c’est souvent lorsque Paris se sent bien, beau, costaud, confortable, largement favori, qu’il s’expose à la marche devant lui. Le Rennes d’aujourd’hui n’en constitue pas une très haute mais elle n’était pas plus haute, deux ans plus tôt, lorsque les Bretons étaient venus s’imposer au Parc des Princes (2-1, le 17 novembre 2012), à neuf contre onze pendant plus d’une demi-heure, ni la saison passée, quand cette même équipe a terni le sacre des Parisiens (2-1, le 7 mai 2014), à trois journées de la fin. À chaque fois, cette confrontation survenait à un moment particulier de la saison du PSG : soit il était dans le creux, soit il n’avait plus rien à jouer.

BLANC : « IBRA ET CAVANI DOIVENT SE CHERCHER DAVANTAGE »

Cette saison, Paris n’a jamais semblé aussi performant que maintenant, au moment où il est encore en course dans toutes les compétitions dans lesquelles il est engagé : deux mauvaises nouvelles pour des Rennais incapables de tenir quatre-vingt-dix minutes au même rythme. La troisième porte sur la titularisation d’Ibrahimovic, qui n’avait commencé aucune des deux défaites parisiennes. Son talon ne le fait plus souffrir et s’il n’est pas encore aussi décisif qu’il aimerait l’être, le Suédois l’est suffisamment pour faire gagner Paris à l’intérieur de ses frontières.

Et en France, justement, le mois de janvier ressemble, d’une certaine manière, au Boxing Day en Angleterre : le Championnat ne se gagne pas à cette période mais il peut se perdre. La défaite du PSG à Bastia (2-4) a sonné comme un avertissement entendu par les Parisiens, qui ont entamé leur marche en avant. Mais ils savent qu’ils ont encore une marge de progression, notamment en attaque où l’association Cavani et Ibrahimovic pourrait être plus performante. Blanc en a conscience : « Entre Edi (Cavani), un joueur d’espaces sur tout le front de l’attaque, et Ibra, beaucoup plus à l’aise quand il décroche, ces deux-là sont compatibles. Je me dis, qu’effectivement, si la relation pouvait être plus étroite entre ces deux joueurs, ils seraient très complémentaires. Il faut qu’ils se cherchent davantage. » La période des voeux s’achève le 31 janvier, Blanc a raison d’insister.


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Sirigu- defense bresil- Verratti, Rabiot ou Cabaye, Matuidi- Lucas ou Pastore, Ibra, Cavani


L'Equipe


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Varino
posté 01/02/2015 10:44
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Blanc a musclé son jeu

Fin décembre, Laurent Blanc avait annoncé un management « un peu plus dur ». La cinquième victoire de rang arrachée sans briller contre Rennes vendredi (1-0) a confirmé la reprise en main de l'ancien sélectionneur.


Les joueurs face à leurs responsabilités

Laurent Blanc a sèchement clôt le débat sur la colère de Cavani, rappelé sur le banc à la 69e minute contre Rennes. « Il peut avoir le sentiment que c'était injuste, mais moi, je l'ai trouvé insuffisant », a taclé Blanc qui avait sorti Rabiot dès la 57e minute pour les mêmes raisons. C'est seulement la cinquième fois en 29 titularisations que l'Uruguayen ne termine pas un match. S'il reconnaît le niveau de jeu très moyen de son équipe, Blanc n'hésite plus à pointer les insuffisances individuelles. « La performance des joueurs a été en dessous de ce qu'on attendait d'eux, a-t-il déclaré vendredi. On travaille pour faire des matchs pleins. Force est de constater qu'on n'y arrive pas. » Blanc indique qu'il aimerait retrouver lors des matchs la qualité observée pendant les entraînements et n'incrimine pas les supporteurs aux sifflets faciles. « Le public paie sa place, il est en droit de manifester. » Le message est assez limpide : c'est aux joueurs d'en faire plus.

Le groupe ne l'a pas lâché

Puni avec Cavani pour avoir prolongé ses vacances fin décembre, Lavezzi entretient désormais des relations froides avec Blanc qui l'avait désigné comme l'élément à vendre cet hiver afin de pouvoir recruter. Cela n'a pourtant pas altéré vendredi la motivation de l'Argentin, très en jambes pour sa première titularisation en L 1 en 2015 et auteur du seul but de la rencontre. Très rétif au conflit, Blanc sait qu'il doit s'appuyer sur ses cadres. Il a ainsi résisté aux voix qui réclamaient l'intronisation de Marquinhos quand Thiago Silva traversait novembre et décembre comme une ombre. Un pari gagnant qu'il tente également avec Cavani ou Thiago Motta. « Quand vous ne pouvez pas changer les joueurs, eh bien, vous insistez car vous y croyez, explique Blanc. Même si c'est mauvais, vous repartez quand même car, à un moment, ce sera bon. » Un discours visiblement fédérateur.

Des règles de vie plus strictes

Un certain laisser-aller s'était installé au club lors de la première partie de saison. Laurent Blanc, appuyé par sa direction et en accord avec Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, a mis l'accent sur la discipline depuis la reprise. A l'hôtel lors des mises au vert, les joueurs ne peuvent plus recevoir leurs amis, agents ou famille après 23 heures. Et ces visites se font obligatoirement dans le hall de l'établissement et non plus dans les étages. Les amendes pour retard à l'entraînement ou aux réunions du groupe avaient aussi été un peu oubliées lors de la phase aller. Elles sont aujourd'hui systématisées. Enfin, afin de ne plus perturber la concentration des joueurs, les séances de veille de match sont interdites à leurs proches. Cette règle en vigueur depuis plusieurs mois n'était jusque-là pas toujours appliquée.

Le Parisien


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posté 03/02/2015 09:37
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Thiago Silva refait surface

En proie aux doutes depuis le Mondial, le capitaine parisien reste sur plusieurs sorties convaincantes. Suffisant pour parler de retour au premier plan ?

Le boss est de retour. Depuis le début de l'année 2015, Thiago Silva affiche un niveau de performance qu'on ne lui avait pas encore vu cette saison. Un réveil qui coïncide avec la bonne série de résultats du PSG. Touché psychologiquement par le fiasco du Brésil au Mondial, cantonné à l'infirmerie pendant neuf longues semaines en raison d'une blessure à la cuisse, l'officieux meilleur défenseur du monde était méconnaissable depuis le 21 octobre et son retour contre l'Apoel Nicosie (1-0).

A l'époque, le capitaine déchu de la Seleção avait prévenu qu'il lui faudrait du temps pour retrouver à la fois son niveau athlétique mais également une certaine sérénité psychologique. « La jambe, ça va maintenant, mais, dans la tête, il y a un peu de confusion, un peu de peur de jouer », confessait-il à l'époque.

Trois mois après, l'ancien Milanais semble enfin avoir laissé derrière lui ses tracas des six derniers mois. « Il est redevenu le leader de la défense dans le jeu et l'implication, analyse Alain Roche, l'ancien défenseur et directeur sportif du PSG. Il joue plus haut. Dans les duels, il est très performant et ne laisse jamais un adversaire se retourner. Sa technique et ses qualités de relance, il les a toujours eues, mais on voit qu'il est mieux dans l'impact physique. Contre Rennes, il a pris tous les ballons de la tête. Le fait d'avoir Marquinhos à sa droite le rassure aussi car c'est un joueur avec une vraie culture défensive qui prend bien son côté, s'immisce dans les brèches et peut jouer en couverture. »

L'intéressé, qui n'a jamais caché ses difficultés, savoure discrètement ce retour dans la lumière. « Je me sens très bien, beaucoup mieux en tout cas, lâchait-il après Rennes. J'ai progressé depuis mon retour de blessure et depuis le mois de décembre, où je n'étais pas en forme. » La nouvelle dimension de Thiago Silva est aussi une petite victoire pour Laurent Blanc, qui a toujours refusé de le sortir de l'équipe malgré un Marquinhos impressionnant pendant son intérim dans l'axe et irréprochable à chacune de ses apparitions. « Il n'y avait pas d'inquiétude à avoir sur Thiago Silva, il faut faire la différence entre la forme d'un joueur et son potentiel, explique l'entraîneur parisien. Cela me désole que des gens aient pu douter de son potentiel. On pouvait admettre qu'il était dans une mauvaise passe, mais remettre en cause ses qualités, ça non. Il revient maintenant à son meilleur niveau. Je le vois à l'entraînement, dans les duels en match, quand il saute sur un ballon aérien, cela se sent. C'est quelqu'un qui a eu un passage difficile, lui-même le reconnaît. S'il a la confiance, cela donne les matchs qu'il nous a faits. »

Une stratégie de la patience validée par Alain Roche. « Tous les joueurs connaissent des mauvaises passes mais il est difficile de se passer de joueurs de ce niveau, embraye l'ancien international. Le mental et l'affectif sont très importants pour Thiago Silva. Il a traversé une période de doutes après le Mondial, il a été remis en cause en sélection. S'il l'avait été aussi en club, il y avait le risque de le perdre. Bien sûr, cela aurait été plus facile pour lui si Paris avait maîtrisé son sujet. Il est revenu dans une équipe qui prenait des buts, qui était moins souveraine que la saison dernière. Mais Paris ne peut pas faire une bonne saison complète sans Thiago Silva. »

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Une place en finale pour confirmer l'embellie

Le PSG sort tout doucement la tête de l'eau. Battue à trois reprises en un mois, au bord de l'asphyxie début janvier et en apnée ces dernières semaines, l'équipe de Laurent Blanc est toujours en vie. En guise de convalescence, elle s'est offert cinq victoires consécutives, souvent au forceps. Ce soir, elle peut même retrouver le sourire et cueillir une deuxième finale consécutive au Stade de France aux dépens de Lille.

Certes, il ne s'agit « que » de la Coupe de la Ligue, la quatrième compétition par ordre d'importance que dispute le club de la capitale. Ce n'est pas encore le grand vertige de la Ligue des champions, mais en guise de thérapie, on n'a pas trouvé mieux.

« C'est vrai que nous avons des rendez-vous intéressants devant nous, mais chaque chose en son temps », tempère Blanc. Avant de poursuivre et de se livrer un peu plus que d'habitude. « J'ai toujours été optimiste, même si ce n'est pas ce qui se dégage le plus de ma personnalité ou de mon caractère, poursuit l'entraîneur parisien. Les quatre mois qui nous restent à faire sont vraiment très excitants, même si tout peut aller très vite, d'un côté comme de l'autre. »

Pastore laissé au repos

L'entraîneur parisien connaît trop la fragilité de sa condition et les points faibles intrinsèques de son équipe pour se laisser aller. Objectivement, il a raison. En l'espace de quelques jours, le PSG a montré deux visages. Maîtresse de son sujet sur le terrain de Saint-Etienne dimanche dernier (1-0), l'équipe de la capitale a bafouillé son football à domicile contre Rennes (1-0). En même temps, ce n'est pas un hasard. « L'équipe change très souvent d'un match à l'autre, soufflait le capitaine Thiago Silva vendredi soir. [...] Ce n'est pas facile de trouver ses repères dans ces conditions. »

Ce soir, Blanc devrait renouer, sauf surprise, avec le milieu de terrain « titulaire », celui qui a fait les plus belles heures du club la saison dernière : le trio Thiago Motta-Verratti-Matuidi. Cette fois, Javier Pastore n'a pas été sacrifié, il est simplement laissé au repos, suite à une blessure à un mollet.

En attaque, la « grosse artillerie » sera de sortie sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy. Cavani et Ibra chercheront une nouvelle fois la clé d'une cohabitation heureuse. Et Lucas, probable titulaire à leurs côtés, tâchera de réchauffer l'ambiance.


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Les demi-finales

Aujourd’hui, 21 heures. Lille - PSG
Demain, 21 heures. Monaco - Bastia

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ÉCHOS

Jean-Kévin Augustin a signé son premier contrat professionnel avec le PSG. L'attaquant de 17 ans, formé dans la capitale, s'est engagé sur une période de trois ans. Il est lié au club jusqu'en juin 2018.

La convalescence de Gregory Van der Wiel s'éternise. Après avoir reçu un coup au petit orteil du pied droit à l'entraînement le 22 janvier, le Néerlandais ressent toujours une gêne. « Il ne peut pas mettre de chaussures de foot », a précisé Laurent Blanc. Pas d'inquiétude pour autant. Les examens médicaux pratiqués ces derniers jours n'ont révélé aucune fracture ni fissure. Un retour à la compétition est espéré dimanche à l'occasion du déplacement à Lyon.

Lille est toujours privé de Béria, victime d'une grosse béquille, et de Marvin Martin, touché à une cuisse. Les Dogues récupèrent en revanche Basa, suspendu face à Nantes, ainsi que Diaby, de retour d'un prêt à Mouscron et récemment éliminé de la CAN avec le Mali, tout comme le Sénégalais Gueye. Ces trois joueurs devraient commencer la rencontre sur le banc.

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Varino
posté 04/02/2015 07:38
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PARIS N’A PAS EU À FORCER

Une seule occasion, un but. Le PSG n’a jamais eu à s’employer pour écarter Lille de la route du Stade de France.


PENDANT QUE LILLE expédiera les affaires courantes jusqu’en mai, en espérant que sa fin de saison ne lui réserve pas trop de mauvaises surprises en Championnat, le PSG ira défendre son titre en Coupe de la Ligue, le 11 avril, au Stade de France. Le LOSC ne méritait pas beaucoup mieux, finalement, qu’une sortie sans gloire en demi-finales de l’épreuve, incapable de réchauffer une soirée monotone, sans véritable rythme, courant après le score un peu trop rapidement dans la rencontre pour espérer une autre issue que cette élimination. Pour Paris, le calendrier ne s’allège pas et la perspective de s’imposer dans toutes les compétitions nationales n’a jamais semblé autant à sa portée.

Si les Parisiens ne diffusent pas encore ce sentiment de superpuissance implacable et ne parviennent pas à tuer le suspense dans une rencontre, ils ont cette faculté, depuis le début de l’année 2015, à marquer sur leur première occasion avant de patienter tranquillement jusqu’au coup de sifflet final. Et depuis la réception de Rennes (1-0), vendredi dernier, en Ligue 1, ils éclairent leur soirée de buts magnifiques. Contre les Bretons, ce fut une oeuvre collective ; hier, à Villeneuve-d’Ascq, ce fut une frappe magistrale de Maxwell, à la réception d’un centre à ras de terre de Cavani (1-0, 27 ), qui est allée se loger sous la barre d’Enyeama, impuissant pour le coup. Cette ouverture du score n’a pas vraiment éveillé les Lillois, trop timides, trop petits garçons. Pendant une demi-heure, ils ont attendu les Parisiens et ils ont été giflés en retour pour leur pusillanimité. Ensuite, ils ont cadré deux frappes, toutes molles, sur lesquelles Douchez a juste eu à se coucher (62 , 90 + 1).

IBRA DÉCEVANT, VOIRE AGAÇANT

Ce manque de réaction trouve une justification dans les différences de niveau individuelles, bien sûr, mais aussi dans uneapproche tactique restée trop longtemps frileuse. Avec l’entrée de Boufal (75 ) et une animation offensive passée en 4-3-3, Lille a cru entretenir l’illusion d’une égalisation en fin de match mais ce n’était qu’une illusion. En face, le PSG gérait, comme si la perspective du déplacement à Lyon, dimanche, en Championnat, monopolisait déjà les esprits des joueurs.

Elle l’était dans celui de Laurent Blanc, en tout cas. Il n’a pas attendu longtemps, après la pause, pour remplacer Verratti par Cabaye. L’international italien, averti juste avant la mi-temps après un tacle dangereux sur Balmont (45 + 1), paraissait trop énervé pour ne pas s’exposer à une sanction un peu plus rouge. Avec ou sans Verratti, le milieu du PSG n’a pas tout à fait le même rendement et l’entraîneur parisien ne pouvait prendre le risque de devoir se priver de l’Italien dimanche. Avec ou sans Lucas, c’est son attaque qui n’a pas la même tête. Le Brésilien, à l’avant-dernière passe géniale sur le but de Maxwell, est vraiment l’autre Parisien en grande forme, cette saison. Ses qualités de dribble et de percussion sont des atouts dont ne peut plus se dispenser son entraîneur lors des grands rendez-vous.

Lucas prend justement une envergure de plus en plus importante au moment où celle d’Ibrahimovic décline. Hier, l’avant-centre suédois avait autant envie de jouer pendant quatre-vingt dix minutes que le LOSC d’attaquer pendant les quarante-cinq premières... Lorsqu’il réussit un geste décisif ou spectaculaire, il lui est plus facilement pardonné sa façon de se replacer en marchant à deux à l’heure ou son taux de déchet élevé mais lorsqu’il ne réussit rien, comme hier, l’indulgence est moindre, forcément. Décevant quand il n’était pas agaçant, Ibra a peut-être géré ses efforts au regard des prochaines échéances du calendrier de son équipe. Après une demi-heure de jeu, a-t-il senti, comme tout le stade, que Lille ne reviendrait jamais au score ? Le PSG le souhaite. Dimanche, à Gerland, puis face à Chelsea, en huitièmes de finale de Ligue des champions, il aura besoin d’un Suédois retrouvé et efficace. Parce qu’en face, ce ne sera pas aussi docile.



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Intenable Lucas

L’attaquant brésilien fut encore une fois le détonateur de la plupart des situations intéressantes du PSG.

LUCAS (7) Il est aujourd’hui celui sur lequel repose l’animation offensive du PSG. Sa vitesse, la qualité de sa conduite de balle et ses dribbles ébouriffants sont un cauchemar pour l’adversaire, d’autant qu’il commence à se promener sur le front de l’attaque avec un peu plus d’aisance. Face aux Lillois, il fut décisif sur l’action du but (1-0, 27 ), en trouvant Cavani dans la surface d’une belle passe.

DOUCHEZ (6) : dans le genre soirée tranquille, la doublure de Sirigu pourra mettre ce match à Lille sur le podium de sa saison. La première frappe cadrée – sans danger – du LOSC est intervenue à la 62 minute...

MARQUINHOS (6) : avec lui, le PSG n’encaisse toujours pas de but et surtout ne concède presque pas d’occasion. Encore un peu de déchet dans ses relances.

THIAGO SILVA (7) : Chelsea, en C 1, dira finalement si le grand Thiago Silva est de retour. Mais sa forme du moment ne laisse plus de doute quant à sa fraîcheur mentale depuis la reprise de janvier.

DAVID LUIZ (7) : un carton jaune mérité (51 ) sur un coup d’épaule trop vigoureux, un peu de déchet dans la relance, mais une autorité impressionnante et un règne impérial dans les airs.

MAXWELL (7) : après avoir inscrit un but superbe du gauche (27 ), le latéral gauche a repris Origi (34 ). Une relance imprécise (60 ) et éliminé par Gueye (39 ), deux erreurs sans conséquences.

VERRATTI (6) : il avait des fourmis dans les jambes. Quelques tacles efficaces et toujours aussi malin dans l’entrejeu. Son duel avec Balmont lui a valu un jaune idiot (45 + 1).

THIAGO MOTTA (5) : un match sans éclat pour l’Italien, qui a quand même montré des signes de regain de forme. Plus en vue dans son rôle d’ordonnateur du jeu parisien, mais il eut encore trop de déchet.

MATUIDI (6) : il a retrouvé du punch et cette facilité à enchaîner les efforts. Un petit pont remarquable sur Mavuba (70 ), un magnifique décalage en une touche de balle (32 ) pour Maxwell, mais un ballon perdu (39 ) qui offre une solution de frappe à Gueye.

LUCAS (7) : voir ci-dessus.

IBRAHIMOVIC (3) : il décroche, descend parfois très bas pour orienter le jeu mais avec une efficacité toute relative. Inexistant dans la surface, il a aussi perdu beaucoup de ballons.

CAVANI (5) : il se replie et défend mais c’est davantage en attaque et dans la finition que « le Matador » est attendu. À son crédit, une passe décisive pour Maxwell (27 ), mais deux occasions manquées (5 , 15 ).



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Brésil, ordre et progrès

Face à Lille, le PSG a aligné pour la deuxième fois de la saison une défense 100 % brésilienne, solide et concentrée.


AUGUSTE COMTE aurait-il pu être consultant ? Le philosophe français (1798-1857) est en tout cas célèbre au Brésil pour sa devise « Ordre et Progrès », qui orne le drapeau de l’État sud-américain en portugais ( « Ordem e Progresso » ).

On ne sait pas si Laurent Blanc avait inscrit ces deux mots, hier soir, sur le paper-board dans le vestiaire parisien du stade PierreMauroy avant la rencontre, mais sa défense 100 % brésilienne a respecté la devise nationale à la lettre. Oui, il y eut à la fois de l’ordre dans la surface et des progrès palpables dans la complicité qui unit les quatre internationaux de la Seleção.

UN VRAI TEST À LYON ?

Alignés pour la première fois de la saison tous ensemble le 25 janvier dernier à Saint-Étienne lors de la 22 journée, qui avait vu le PSG s’imposer à Geoffroy-Guichard (1-0), le quatuor Marquinhos Thiago Silva - David Luiz Maxwell n’a pas souvent tremblé contre Lille et a parfaitement protégé Nicolas Douchez, qui stoppa la première frappe cadrée des Dogues, par Koubemba, à la 62 minute seulement...

Sur le flanc droit, Marquinhos apparaît au fil des matches comme une solution très intéressante pour Laurent Blanc, Gregory Van der Wiel comme Serge Aurier n’ayant pas pleinement convaincu le technicien parisien. Contre le LOSC, il fut encore très sérieux, à l’image de ce tacle impeccable devant Mendes (79 ). Sur l’autre flanc, Maxwell a réussi une prestation tout aussi sérieuse sur le plan défensif et eut l’immense mérite de débloquer la situation en parachevant d’une splendide frappe du gauche dans la lucarne une jolie séquence collective (1-0, 27 ).

Il a plusieurs longueurs d’avance sur la concurrence incarnée par Lucas Digne. Et que dire de l’axe ? Au fil des matches, depuis le début de cette année 2015, Thiago Silva reprend peu à peu la dimension internationale qui fut longtemps la sienne avant de se perdre dans les répercussions physiques et mentales d’un Mondial au pays raté. Impérial sur le plan aérien, calme et autoritaire face à une escouade offensive lilloise, il est vrai bien atone, le Brésilien engrange de la confiance à hautes doses. De même, David Luiz a très rarement été pris en défaut et son aisance technique parfois à la limite de la nonchalance n’a, hier, jamais fait frissonner Laurent Blanc.

L’entraîneur du PSG a trop d’expérience pour se gargariser de cette défense 100 % brésilienne invaincue en deux matches et qui demande évidemment à être testée face à plus rude opposition. Ça tombe bien, il pourra l’utiliser une troisième fois dès dimanche soir, à Gerland.



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Il y a vingt ans, le PSG, déjà...

ACCUEILLIE avec scepticisme, cette Coupe « en plus » – qui qualifie pourtant directement pour la Coupe de l’UEFA – fait encore débat quelques jours avant sa première finale, le 3 mai 1995 : Bastia a d’autres chats à fouetter en D 1 et le PSG, s’il n’avait été éliminé deux semaines avant par l’AC Milan en demi-finales de la C 1 (0-1, 0-2), aurait aligné une équipe bis. Pourtant, ce sont bien Ginola et Weah qui sont titularisés en attaque, devant Rai, Le Guen, Roche, Ricardo, Guérin... Grâce à Roche (21 ) et Rai (84 ), l’équipe de Luis Fernandez s’impose, sans surprise, à domicile – la finale se dispute au Parc des Princes jusqu’à son déménagement au SDF en 1998 – face aux Bastiais de Frédéric Antonetti, qui se voient pourtant refuser un but tout à fait valable de Drobnjak juste avant la pause. Les Parisiens récidiveront dix jours plus tard en Coupe de France face à Strasbourg (1-0).



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« Mon équipe avait envie de jouer »

LAURENT BLANC, heureux de défendre son titre au Stade de France le 11 avril, s’est avant tout félicité de la qualité du jeu proposée par ses joueurs.

« ÊTES-VOUS satisfait de la soirée ?

- Nous sommes tenants du titre et avions à coeur de le défendre. Ce qui m’a plu, c’est la victoire et ce que l’on a proposé sur un terrain difficile face à une équipe accrocheuse. On a fait le match de la première à la dernière minute sans avoir à craindre l’adversaire. J’ai senti que mon équipe avait envie de jouer.

Paris n’a pas eu besoin de forcer son talent…
- C’est vous qui le dites. Cela donne l’impression d’être facile comme ça, mais ce genre de match se travaille, d’autant que les conditions de jeu ne s’y prêtent pas toujours. Il faut être en forme pour proposer un jeu comme ce soir. L’esprit m’a plu, parce que l’on a voulu ressortir les ballons. Malgré leur pressing, en deuxième mi-temps, on est restés sur notre philosophie. Or, quand on entre dans le jeu des adversaires, en général on est moins bons.

En dépit de cette performance, votre équipe s’est procuré peu d’occasions...
- Il faut encore progresser dans le jeu. Nous devons être bons dans la conservation, le mouvement, mais aussi être dangereux. On l’a trop peu été en seconde mitemps, parce que l’on n’est jamais à l’abri d’un coup de pied arrêté. Mais on a voulu aller de l’avant. On a aussi eu du déchet technique. Malgré tout, mon équipe a joué comme une équipe, et ce n’est pas toujours le cas.

Marco Verratti est apparu particulièrement nerveux…
- Avec Marco, c’est toujours chaud, mais je n’ai pas envie de rire sur ce sujet. Il se pénalise. Pourtant, à chaque fois, on le lui dit. Je l’adore, il est pétri de talent, mais il va avoir des problèmes s’il continue comme ça ! Depuis deux ans, je fais de la prévention, Carlo (Ancelotti) en avait fait. C’est pour ça que je l’ai sorti. D’ailleurs, j’aurais dû le sortir à la mi-temps.

Qu’avez-vous pensé de la performance de Marquinhos ?
- Il défend bien, il est solide sur ses appuis, rapide et anticipe bien. Avec sa vivacité, il peut, sans problème, jouer latéral. Mais ce soir, tout le monde est à féliciter : Thiago Silva, David Luiz, Maxwell. Thiago Motta a fait aussi un très bon match.

Et Zlatan Ibrahimovic ?
- Dans le domaine offensif, c’est plus dur face à des garçons comme Basa et Kjaer mais quand Zlatan “décroche”, il nous fait un bien énorme et éclaire notre jeu. »


Thiago MOTTA (Paris-SG) : Sixième victoire d’affilée : c’est bon pour la confiance. Le PSG a été solide, on redevient difficiles à jouer pour les autres équipes. On est sur le bon chemin pour cette fin de saison. La base d’une équipe dans le football, c’est la solidarité et on retrouve cette qualité. Après, on a toujours des joueurs capables de faire la différence, de gagner des matches délicats. Place à Lyon dimanche (en Ligue 1) , on a peu de temps pour préparer cette rencontre, l’OL est leader mais on va là-bas pour faire un bon résultat.

L'Equipe


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posté 04/02/2015 08:13
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Coupe de la Ligue : le PSG en finale après sa victoire à Lille (0-1)

Pour la deuxième année d’affilée, les Parisiens, sérieux et réalistes, disputeront la finale de l’épreuve, le 11 avril, au stade de France.

La satisfaction est à la hauteur des ambitions du club de la capitale. Le PSG s’est ouvert, hier soir, la route du Stade de France où il défendra son titre le 11 avril face à Monaco ou Bastia. Il n’y a peut-être pas encore de quoi sauter au plafond.

La Coupe de la Ligue n’arrive en effet, par ordre de prestige et de priorité, qu’en quatrième et dernière position. Mais à cet instant de la saison, les joueurs et la direction du club peuvent encore caresser l’objectif d’un triplé national inédit dans l’Hexagone (Ligue 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue).

Une quête qui pourrait bien animer et dynamiser les quatre derniers mois de l’exercice 2014-2015. Même en cas d’élimination contre Chelsea dès les 8es de finale de la Ligue des champions mi-mars, le PSG pourrait ainsi s’appuyer sur ce dessein domestique pour crédibiliser l’idée d’une progression sportive. Et maintenir le groupe en état d’alerte. Dans le cas inverse, si le PSG déjoue les pronostics à Stamford Bridge, cette finale de la Coupe de la Ligue se glissera au forceps entre un match de championnat à Marseille et un quart de finale de Ligue des champions. Un problème de riches. En attendant ces futures échéances, les joueurs de Laurent Blanc peuvent désormais s’appuyer sur un socle de six victoires d’affilée. Celle acquise hier soir aux dépens de Lille, grâce à un but du savoureux Maxwell, étant sans doute la plus maîtrisée de la série.

Une défense redevenue hermétique

Certes, ce PSG version 2015 ne tutoie pas encore le génie et l’insouciance qui l’escortaient aux meilleurs moments de la saison passée. Il retrouve toutefois une marge confortable par rapport à ses congénères du football français. Défendue par un quatuor 100 % brésilien, l’équipe de Laurent Blanc ne concède ainsi plus de but depuis trois rencontres. Hier, le gardien Nicolas Douchez n’a eu qu’un seul arrêt digne de ce nom à effectuer, en toute fin de rencontre. Ensuite, dès que l’équipe parisienne reprend le contrôle du ballon et des opérations, à peu près 75 % du temps, elle imprime à nouveau sa domination. Tout en maîtrise technique, les hommes de Blanc ont ainsi délivré au public lillois un échantillon de leur répertoire qui a fait leur réputation il n’y a pas si longtemps.

Un seul bémol, on regrettera son incapacité, désormais chronique, à se mettre vraiment à l’abri. Il s’agissait hier de la troisième victoire consécutive sur le score de 1-0. Le PSG gagne mais n’écrase jamais son adversaire. Ce n’est même pas de la maladresse tant les occasions de but ont été rares. Tout le monde, dans le camp parisien, s’en contenterait dimanche prochain à Lyon. Mais c’est la preuve que le chantier de rénovation entrepris depuis mi-janvier est encore ouvert.

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Marquinhos va être dur à déloger

Le PSG a obtenu sans trembler son billet pour la finale de la Coupe de la Ligue. Même s'il ne s'est pas créé beaucoup d'occasions, il a diffusé une sérénité et une solidité collective rarement vu cette saison.

5,5 Douchez Un arrêt, un seul, à effectuer en première période (39e). Trois parades aisées après le repos. Pas de quoi se réchauffer pour le gardien parisien.

7 Marquinhos A croire que le poste d'arrière droit est celui qu'il préfère. Hier encore, l'international brésilien a été très bon. Il s'est érigé à plusieurs reprises (78e) en rempart infranchissable. Et des récupérations autoritaires, comme celle de la 66e minute.

7 Thiago Silva Encore une sortie de bon calibre pour le capitaine brésilien. Tranchant dans ses interventions, toujours bien positionné, royal dans les airs.

5,5 David Luiz L'autre défenseur central brésilien a été plus inspiré dans ses duels (même si Origi l'a dominé une fois) que dans ses relances. Globalement, son bilan est correct. Averti (51e).

7 Maxwell Très peu sollicité défensivement, le latéral gauche s'est montré à son aise offensivement avec des centres ajustés (32e) et un très beau but (27e). Deux passes mal ajustées ternissent son rendement.

5,5 Verratti Le jeune Italien a réalisé un bon début de partie dans la récupération. Mais il en a perdu le fil en fin de première période après s'être pris le bec avec Balmont. Averti (45e+1) puis remplacé par Cabaye (59e), accrocheur.

6 Thiago Motta La sentinelle a perdu quelques ballons en débuts de partie (4e, 13e) avant de se ressaisir. Il a été précieux ensuite dans son replacement et son calme.

6 Matuidi Toujours beaucoup d'activité au pressing dans l'entrejeu. Il a pu apporter son soutien devant au moins à deux reprises avec un bon centre (18e) et un décalage pour Maxwell (32e). Une perte de balle (39e) qui aurait pu être dangereuse.

5,5 Lucas Le Brésilien a été très en vue lors des 45 premières minutes. A chacune de ses prises de balles, il a créé le danger. Il réussit notamment une superbe passe en profondeur pour Cavani sur le but. Transparent après la pause, il cède sa place à Lavezzi (77 e).

4,5 Ibrahimovic Discret pour défier Enyeama, il s'est davantage signalé dans la construction du jeu de son équipe. Comme il le fait ces derniers temps, le Suédois a beaucoup décroché et a distillé quelques passes (15e, 47e). Plus discret lors du second acte.

5 Cavani L'Uruguayen a été bien meilleur que face à Rennes. Il s'est montré très disponible et a obtenu quelques bonnes situations (5e, 15e). Il centre en retrait pour Maxwell sur le but. Et un repli défensif permanent.

A Lille, Enyeama a maintenu son équipe à flots et Corchia a fait son match. Mais devant, les attaquants ont été trop timorés.

L'arbitre, M. Jaffredo (6), a su hausser le ton en sortant des avertissements quand les débats ont été plus tendus.

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6

Le PSG va disputer sa sixième finale de Coupe de la Ligue. Un record que le club parisien partage avec les Girondins de Bordeaux.

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« Pour l'instant, on n'a rien gagné »
Thiago Motta, milieu de terrain du PSG

Satisfait de la qualification de son équipe, l'international italien prend la défense de Marco Verratti et assure que son compatriote ne méritait pas d'être averti.

Vous venez d'enchaîner une sixième victoire consécutive. Le PSG est-il enfin de retour?

THIAGO MOTTA. Aujourd'hui, on a fait un beau match. J'espère qu'on fera encore mieux lors des prochains rendez-vous et qu'on arrivera d'ici la fin de la saison à pratiquer un football encore meilleur. On va défendre notre titre, c'est bien.

Cette série de victoires peut-elle vous aider en vue du déplacement à Lyon dimanche ?

Évidemment que cela donne plus de confiance, de tranquillité. Mais quand tu joues au PSG, il faut gagner tout le temps. Si on perd dimanche, on va parler de crise. On doit affronter ce déplacement à Lyon comme une finale. L'objectif est de prendre la première place. Lyon mérite d'être leader et on doit démontrer sur le terrain que nous sommes meilleurs qu'eux.

Le PSG est toujours en lice dans quatre compétitions...

Continuons comme ça. Pour l'instant, nous n'avons rien accompli. Nous sommes 3es de Ligue 1, qualifiés dans les autres compétitions. On a l'opportunité de décrocher des titres mais, pour l'instant, on n'a rien gagné. Il faut garder les pieds sur terre.

Votre coéquipier, Marco Verratti a été sanctionné d'un carton jaune...

(Il coupe.) Il n'y a pas carton jaune. Il n'y a pas faute. Tous les joueurs parlent avec Marco parce que c'est un grand joueur. Il sait quand il fait bien, il sait quand il fait mal. Mais ce soir (hier), il n'y avait rien. J'étais à côté et il ne l'a pas touché.

Blanc a pourtant affirmé en conférence de presse qu'il en avait assez du comportement de son joueur, de ce côté sanguin..

Marco n'était pas énervé. C'est un joueur essentiel pour notre jeu et qui veut toujours gagner. Il a ce caractère. J'espère qu'il ne le perdra jamais. Ce soir, je le répète, il ne mérite pas de carton. Le coach a été joueur. Il sait comment cela se passe. On peut parler encore et encore. Mais regardez bien les images à la télé. Si vous voulez créer une polémique entre le coach, Marco et moi, évidemment c'est plus facile. Mais la vérité, c'est qu'il n'y a pas faute.

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Blanc allume Verratti

Une nouvelle fois averti, hier soir, après un tacle sur Florent Balmont, Marco Verratti sera suspendu contre Toulouse, le 21 février. L'incident a provoqué la colère froide de Laurent Blanc. « Avec Marco, c'est toujours chaud, a commenté le technicien parisien. Il se pénalise, ce garçon... Tant pis pour lui. Je l'adore, il est bourré de talent, mais s'il n'a pas l'intelligence de comprendre qu'il doit changer son comportement, il va avoir des problèmes, des gros problèmes... Nous faisons de la prévention avec lui depuis deux ans. Carlo (Ancelotti) en avait fait pendant un an avant moi. Apparemment, il ne comprend pas. C'est pour ça que je l'ai sorti et encore, j'aurais dû le sortir avant. »

Informé des propos de son entraîneurs, Verratti a fait profil bas : « C'était un match particulier par rapport au comportement de l'adversaire. il s'est passé des choses. Je peux m'améliorer mais ce soir, j'ai pris beaucoup de coups et je n'en ai pas donnés. »

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Blanc : «Si Verratti n'a pas l'intelligence de comprendre»

Laurent Blanc n'a pas du tout apprécié le comportement de Marco Verratti mardi soir à Lille et il l'a dit publiquement à l'issue du match. En première période, Verratti a eu plusieurs accrochages avec Florent Balmont et a finalement écopé d'un avertissement.

Après avoir reconnu gentiment que, «avec Marco, c'est toujours chaud», l'entraîneur du PSG s'est lancé dans un monologue où il n'a pas épargné l'international italien.

«Il se pénalise. Je ne plaisante pas avec ça. Et donc tant pis pour lui. Ça va quoi, ça fait deux ans qu'on lui dit et c'est toujours la même chose. S'il n'a pas l'intelligence de comprendre, il va avoir de gros problèmes. Je peux vous le dire, car je lui ai dit à lui aussi. Mais avec lui, on fait de la prévention depuis deux ans et Carlo (Ancelotti) en a fait aussi pendant un an.» Blanc reproche à Verratti d'être incapable de garder son calme sur le terrain et de prendre trop de cartons. «Apparemment il ne comprend pas, se lamente Blanc. C'est délicat. C'est pour ça que je l'ai sorti tôt et j'aurais même peut-être dû le sortir à la pause». Averti à la 46e minute, Verratti a été remplacé par Yohan Cabaye à la 60e minute.


Informé des propos de son entraîneurs, Verratti a fait profil bas : «?C’était un match particulier par rapport au comportement de l’adversaire. il s’est passé des choses. Je peux m’améliorer mais ce soir, j’ai pris beaucoup de coups et je n’en ai pas donnés.?»
Invité à donner son avis sur le petit prodige italien, René Girard, l'entraîneur du LOSC, a simplement reconnu : «Dans le domaine des allumeurs, Verratti est pas mal».

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Lacazette : « Lyon peut battre Paris sans moi »


Malgré son absence, Alexandre Lacazette est sûr de la force de l'OL, adversaire du PSG dimanche pour le choc de la 24e journée de L 1. « J'ai confiance en mes coéquipiers, je sais très bien qu'ils peuvent battre Paris sans moi », a-t-il confié après avoir reçu le titre de sportif lyonnais de l'année 2014, à l'occasion de la soirée des Lions du sport.

« J'ai su faire le deuil de mon absence, je vais les soutenir et essayer d'avoir un petit mot pour chacun, assure le meilleur buteur de Ligue 1 (21 buts). Ils savent que je suis derrière eux. On parle un peu trop de mon absence, il faut faire confiance aux joueurs présents. » L'attaquant de l'OL espère rejouer le 22 février contre Nantes.

800 supporteurs à Gerland ? 600 supporteurs parisiens sont déjà inscrits pour venir encourager leur équipe dimanche à Lyon. Le club a fait un geste commercial en proposant les billets à 20 € au lieu de 40. Au total, ils pourraient être 800 fans du PSG à Gerland.

L'avion du PSG privé de Bourget. La délégation parisienne n'est plus autorisée à atterrir à l'aéroport du Bourget quand elle rentre de déplacement en pleine nuit. Pour les avions d'au moins 50 places comme ceux utilisés par le club, une dérogation accordée par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) est nécessaire. Ibrahimovic et ses partenaires ont donc dû se poser à Roissy cette nuit et sont ensuite passés par le salon d'honneur du terminal 2A.

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posté 05/02/2015 10:26
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Verratti, surdoué mais incorrigible

Petit par la taille (1,65 m) et grand par le talent, Marco Verratti s'est construit depuis son arrivée au PSG en juillet 2012 l'image d'un milieu de terrain virtuose. Il s'est aussi bâti un palmarès parallèle, peu enviable celui-là. Pour la troisième saison consécutive, l'international italien, 22 ans, pointe ainsi en tête du bilan des joueurs parisiens les plus avertis.

Cette année, avec 10 cartons jaunes (8 en L 1, un en Coupe de la Ligue et un autre en Ligue des champions), il devance Thiago Motta (7 cartons) et Yohan Cabaye (5). Une mauvaise habitude qui provoque des suspensions fréquentes et pousse son entraîneur à le sortir en cours de match, de peur qu'il soit expulsé. Décryptage.

Pourquoi prend-il autant de cartons ?

Les trois joueurs les plus avertis du PSG évoluent tous au milieu de terrain. Tout sauf un hasard. Ce poste induit une proximité quasi permanente avec les adversaires directs. Cela augmente mécaniquement les risques de faute et donc d'avertissement. Verratti y ajoute une agressivité parfois mal canalisée. Sans compter le vice de ses adversaires qui ont appris à le connaître. A Lille, mardi soir, son tacle en direction de Florent Balmont sanctionné par M. Jaffredo était une réponse à un coup d'épaule du même Balmont quelques minutes plus tôt.

« Je ne suis pas un joueur méchant », se défend le principal intéressé. Méchant, certainement pas mais bavard, assurément. Lors de ses deux premières saisons parisiennes, l'ex-joueur de Pescara en Serie B avait ainsi la fâcheuse habitude de discuter les décisions arbitrales. Ce qui lui valait des cartons pour contestation. Cette tendance est en train de se gommer cette année.

Comment peut-il se canaliser ?

« S'il n'a pas l'intelligence de comprendre qu'il doit changer son comportement, il va avoir des gros problèmes », a tonné Laurent Blanc, après la victoire à Lille. « Ce genre de défaut n'est pas simple à corriger, prévient Denis Troch, ex-entraîneur adjoint du PSG. Je ne connais par l'histoire personnelle de Verratti. Mais il associe certainement sa réussite sportive et professionnelle au comportement qu'il affiche sur le terrain. Il a sans doute fini par croire que l'un n'allait pas sans l'autre. »

Avant d'être entraîneur puis consultant radio, Luis Fernandez était un joueur au caractère sanguin. « Marco doit accomplir un travail sur lui-même, avance-t-il. J'ai fini par prendre conscience de mes responsabilités. J'étais international, je devait prendre du recul pour ne pas me pénaliser ni pénaliser mes coéquipiers. Il faut apprendre à se maîtriser... Pour cela, l'analyse vidéo est un bon outil. C'est une manière de se confronter à sa propre réalité. »

Fort de son expérience, Troch propose une solution. « Une personne neutre, hors du staff technique, serait sans doute la mieux placée pour l'aider à changer son attitude », estime-t-il. « Je peux m'améliorer », convient le principal intéressé. C'est déjà ça.

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Depuis son arrivée au PSG à l'été 2012, Marco Verratti a reçu 39 cartons jaunes en 110 matchs disputés, toutes compétitions confondues, soit un toutes les 190 minutes de jeu. Il n'a jamais reçu un rouge direct. En revanche, à deux reprises, il a été expulsé (en Ligue 1 et en Ligue des champions) après avoir été sanctionné de 2 avertissements dans le même match.

Lors de sa première saison à Paris, il totalisait 15 jaunes, pour 14 l'an passé et déjà 10 cette année.

Citation
Bastia rejoint le PSG en finale

La finale de la Coupe de la Ligue du 11 avril opposera le SC Bastia au PSG après une demi-finale chargée en suspense.
Les joueurs bastiais Alphonse Areola et Hervin Ongenda, prêtés par le PSG, vont retrouver leurs anciens coéquipiers le temps d'une finale. Ce sont bien les Corses du SC Bastia qui seront opposés le 11 avril prochain aux Parisiens, tombeurs mardi soir des Lillois.

Monaco et Bastia, à égalité 0 à 0 à l'issue du temps réglementaire, sont allés au bout du suspense et des tirs au but (6-7) pour se départager.

L'ex-Monégasque Sébastien Squillaci, auteur du tir au but qualificatif, a offert aux Corses une finale de Coupe nationale, treize ans après celle de la Coupe de France, perdue contre Lorient en 2002. Après avoir éliminé Lyon aux tirs au but en 8e de finale, Monaco n'a donc pas récidivé contre Bastia, au terme d'une rencontre durant laquelle l'équipe de Leonardo Jardim s'est montrée très fatiguée.

Bastia, de plus en plus dominateur au fil du match, a mérité sa qualification, même sans avoir réussi à prendre en défaut l'actuelle meilleure défense de France.

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posté 06/02/2015 09:16
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Transferts, contrats, coach : les rêves secrets du patron du PSG

Nasser Al-Khelaïfi, le président parisien, s'active pour préparer l'avenir. Il a plusieurs noms en tête et ne se fixe pas de limite, même si les contraintes du fair-play financier pèseront sur le recrutement cet été.

Au PSG, c'est déjà demain ! Nasser Al-Khelaïfi se penche déjà sur le futur visage de son équipe. Le président parisien devrait agir en deux temps. La première étape, décisive, concernera l'identité de l'entraîneur qui aura en charge la destinée du club. Parallèlement, il va tenter, malgré les freins que lui imposera encore le fair-play financier, de redynamiser un effectif « usé », selon bon nombre d'observateurs proches du club.

Second temps fort, la préparation de l'après-Ibrahimovic en 2016. Comme il l'avait déclaré dans nos colonnes le 3 septembre dernier, il « y réfléchit tous les soirs ». Point de situation sur les chantiers majeurs du PSG dans les prochaines semaines.

Blanc n'est pas encore hors jeu. Inconcevable il y a peu, le maintien de Blanc la saison prochaine ne peut plus être exclu aujourd'hui même si, en privé, le staff est assez pessimiste. L'entraîneur parisien, sous contrat jusqu'en juin 2016, sait son avenir conditionné aux titres qu'il pourra décrocher et à la performance de l'équipe en 8 e de finale de Ligue des champions contre Chelsea. En cas d'élimination, son sort sera presque scellé. Seul un triplé historique sur la scène nationale compliquerait son remplacement. La conquête d'un troisième titre consécutif de champion reste une priorité. La Coupe de France aussi, puisque le PSG version Qatar ne l'a encore jamais gagnée. Outre le bilan sportif, le management de Blanc sera aussi ausculté. Sa relation parfois distante avec ses troupes ne joue pas en sa faveur.

Diego Simeone, cible numéro un. Diego Simeone (44 ans), sous contrat à l'Atlético Madrid jusqu'en 2017, réunit les qualités recherchées par les dirigeants parisiens. Il possède une véritable aura, un lien fort avec son groupe et son palmarès parle pour lui (vainqueur de la Ligue Europa 2012, de la Liga 2014 et finaliste de la Ligue des champions la même année). Sur son nom, le PSG pense pouvoir attirer de grands joueurs. Le week-end dernier, le journal espagnol « AS » assurait que le PSG avait directement pris contact avec le technicien argentin. L'Atlético pense pourtant pouvoir le conserver une saison de plus.

D'autres pistes sont à l'étude, comme celle menant à Rafael Benitez (54 ans), le coach de Naples, libre en juin. Même s'il obtient de bons résultats, le vainqueur de la Ligue des champions 2005 a plusieurs fois regretté l'éloignement de sa famille, restée à Liverpool. Le nom de Roberto Mancini (50 ans) circule également. L'entraîneur de l'Inter Milan dispose d'une clause pour quitter la Lombardie cet été en cas de proposition intéressante. Tenté par le challenge parisien, l'ancien technicien de Manchester City bénéficie du soutien discret de Leonardo, toujours en relation avec Nasser Al-Khelaïfi. Mais, à ce jour, cette option a peu de chances de se concrétiser. Un lien existe toujours avec Arsène Wenger (Arsenal) et le travail de Rudi Garcia à l'AS Rome est aussi observé attentivement.

Pogba ou Yaya Touré espéré cet été. Conscient de la nécessité de redynamiser le groupe malgré les contraintes du fair-play financier, le PSG va recruter l'été prochain à deux postes prioritairement. Au milieu de terrain, il faudra peut-être remplacer Thiago Motta. Paul Pogba semble incarner le choix numéro un. Mais son prix, 80 MEUR, et son côté exubérant pourraient compromettre l'opération. L'Ivoirien Yaya Touré (31 ans), qui entretient des liens étroits avec le Qatar, pourrait être une solution de repli intéressante. Paris devra aussi recruter un attaquant couloir gauche. Le Belge de Wolfsburg Kevin De Bruyne (23 ans) ainsi que Pedro (27 ans), du FC Barcelone, sont suivis de près. Marco Reus, international allemand de Dortmund, un temps pisté, devrait prendre la direction du Real Madrid.

Frapper un grand coup en 2016. Nasser Al-Khelaïfi veut offrir aux fans du club un digne successeur à Zlatan Ibrahimovic, qui s'arrêtera en juin 2016. Le président rêve d'un joueur capable d'incarner le projet du club, un élément à la réputation planétaire et très forte auprès des jeunes via les réseaux sociaux. Il espère convaincre l'un des trois plus grands attaquants du moment : Ronaldo, Messi ou Neymar.

Ce dernier, par sa jeunesse et son aura, possède le profil parfait. Il était ces derniers jours à Doha pour honorer le contrat entre le FC Barcelone et Qatar Airways. Pour parvenir à ses fins, Nasser Al-Khelaïfi utilisera tous ses réseaux. Il demeure très proche de Jorge Mendes, l'agent de Ronaldo, et entretient aussi des liens avec l'entourage proche de Lionel Messi, dont le départ de Barcelone apparaît de plus en plus possible au fil des mois.

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Priorité aux prolongations de contrat

Les dossiers de prolongation de contrat s'accumulent sur le bureau d'Olivier Létang, directeur sportif adjoint du PSG et principal interlocuteur des agents de joueurs. Deux membres de l'effectif sont en fin de contrat en juin : Nicolas Douchez et Maxwell. Pour le premier, dont les dernières performances plaident en sa faveur, la tendance est à l'optimisme.

Un accord pour une année supplémentaire (sans augmentation salariale) est à l'étude. Quant au Brésilien, son cas est un peu plus compliqué. Lui souhaite rester à Paris une saison de plus, mais les discussions menées par son agent, Mino Raiola, n'avancent pas aussi vite qu'espéré. Face à l'attentisme du PSG, l'ancien Barcelonais envisage actuellement toutes les options, sauf un retour au Brésil, jugé prématuré à 34 ans.

Gregory Van der Wiel, représenté aussi par Raiola, dispose, lui, d'une année supplémentaire (jusqu'en 2016) mais ses soucis physiques assez fréquents et ses prestations, en demi-teinte cette année, posent question. Là encore, le PSG attend avant de se positionner clairement.

Un cas plus brûlant préoccupe l'état-major parisien. Celui de Javier Pastore. Arrivé au PSG en 2011, l'Argentin y est lié jusqu'en juin 2016. Chacune des parties souhaite prolonger le plaisir, de deux, voire trois saisons supplémentaires.

Pastore voudrait doubler son salaire

Mais pas à n'importe quel prix. Alors qu'il n'a pas connu d'augmentation salariale depuis trois ans, Pastore demanderait plus de 500 000 € brut mensuels. Soit le double de ses émoluments actuels. « Ce n'est pas simple mais on y travaille », glisse un connaisseur du dossier.

Autre joueur en attente de prolongation, Marquinhos souhaite bénéficier d'un traitement salarial plus conforme avec son nouveau standing. Des discussions doivent débuter dans les prochains jours entre son représentant et le club. Enfin, Papus Camara, 36 ans en avril, se dirigeait vers une fin de carrière en juin prochain. Sauf qu'un projet de prolongation d'un an est désormais envisagé.

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Les mêmes Parisiens qu'à Lille ?

À 72 heures du choc à Lyon, les Parisiens ont eu droit hier à des exercices physiques puis des jeux avec ballon, avant de terminer par une opposition contre des jeunes du club. A l'exception de Pastore et Van der Wiel, respectivement touchés à un mollet et à un orteil, le groupe est au complet.

Sauf rechute d'ici la fin de week-end, Laurent Blanc devrait aligner la même équipe qu'à Lille (1-0) en Coupe de la Ligue.

A l'OL, Hubert Fournier est embarrassé par les blessures (Bisevac, Lacazette). Hier, lors de l'opposition, Fournier a procédé à de multiples essais. Derrière, Rose et Koné sont en balance. Le premier tiendrait la corde. Au milieu, Gourcuff n'est pas sûr d'être titulaire. Le staff lyonnais étudie la possibilité d'aligner Steed Malbranque pour bloquer la relance parisienne, comme au match aller.

LES ÉQUIPES PROBABLES. PSG : Sirigu - Marquinhos, Thiago Silva (cap.), David Luiz, Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Lucas, Ibrahimovic, Cavani.

Lyon : Lopes - Jallet, Rose (ou Koné), Umtiti, Bedimo - Ferri, Gonalons (cap.), Tolisso - Malbranque - Fekir, Njie (ou Benzia).

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Fanni a souvent eu «envie d'emplâtrer» Ibrahimovic

Le défenseur de l'Olympique de Marseille a expliqué en conférence de presse jeudi ce qu'il pensait de l'attaquant suédois du PSG. Il n'a pas manié la langue de bois...

Rod Fanni ne partira donc pas en vacances avec Zlatan Ibrahimovic. Le défenseur de l'Olympique de Marseille, 33 ans, a été interrogé jeudi en conférence de presse au sujet de l'attaquant suédois du PSG, parfois jugé arrogant avec ses adversaires. «C’est un rôle qu’il se donne, et il le fait très bien, a répondu l'ancien international français (5 sélections).

Il faudrait lui donner un Oscar. Il peut être agaçant sur le terrain, mais c’est vraiment un rôle qu’il se donne. Je connais quelque joueurs parisiens, il n’est pas comme ça.»

Fanni a ensuite livré cette étonnante confession. «Oui, j'ai très souvent eu envie de l’emplâtrer» lors de nos affrontements, a-t-il avoué. «On s'est déjà dit des choses en anglais que je ne répéterai pas...» a-t-il concédé.

Les retrouvailles entre les deux hommes, lors du clasico du week-end du 4 avril entre Marseille et Paris (31e journée de Ligue 1), s'annoncent donc savoureuses. En attendant, les deux équipes sont toujours à égalité au classement (47 points, à deux unités de l'OL, premier). Samedi, l'OM se déplace à Rennes tandis que les Parisiens iront défier les leadeurs lyonnais dimanche soir à Gerland.

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Nasser al-Khelaïfi a siégé à la Ligue

Après avoir été élu, en septembre 2014, au conseil d’administration de la Ligue, le président du Paris-SG, Nasser al-Khelaïfi, a intégré, jeudi, le bureau de l’institution. Il remplace Frédéric de Saint-Sernin, l’ancien président de Rennes

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Serge Aurier (Côte d'Ivoire): «Ce n'est que du bonheur»

Fin d'entraînement des Ivoiriens sur un terrain de Bata. Les titulaires, vainqueurs de la RDC en demi (3-1), se sont contentés d'un décrassage tranquille alors que les remplaçants ont effectué une séance d'une petite heure. Serge Aurier, le Parisien, attend maintenant la finale avec impatience. Et il ne compte pas se tromper de maillot comme contre la RDC...

Que s’est-il passé à votre retour du vestiaire en début de deuxième période?

Je me suis trompé de maillot, le coach m’a dit que j’avais celui de Junior Talo! J’ai couru comme un dingue dans le vestiaire, j’avais un peu les boules, l’équipe a souffert deux minutes à dix en mon absence. Je l’ai vu ensuite à la télé et je m’en serais voulu si on avait pris un but à cet instant.

Comment vivez-vous votre première CAN?

C’est magnifique ce qui m’arrive. C’était dur après les matches de qualification, on est montés en puissance après une très bonne préparation à Abu Dhabi. On savait que ça allait payer, on se sent en pleine forme. Moi je me sens super bien.

«On doit prendre conscience que l'on revient de loin. C'est magnifique»

Est-ce physiquement éprouvant, une telle compétition?


Oui car il faut garder un certain rythme, faire la différence entre les temps faibles et les temps forts. On ne calcule pas nos efforts. Mais il ne reste plus que deux équipes, il n’est pas question de se poser des questions.

Vous n’étiez pas les favoris pour une fois...

... Car nous avions fait des matches de préparation catastrophiques. On nous a critiqués. C’est difficile de garder une certaine confiance quand tu es critiqué dans ton propre pays. C’est parfois dur à encaisser. Quand on est dos au mur, on réagit mieux. On n’était pas attendus et on est en finale. Voilà. Ce n’est que du bonheur, on doit prendre conscience que l’on revient de loin. C’est magnifique.

Suivez-vous le PSG de loin?

J’essaie de trouver les chaînes de télévision pour les matches. On s’est qualifiés pour la finale de la Coupe de la Ligue, c’est super. Mais je ne dois pas tout mélanger. Je suis ici pour quelque chose de précis.

«Je me souviens des encouragement d'Ibra»

Avez-vous des nouvelles de vos équipiers?


Oui je reçois des messages de copains qui me disent de ne pas revenir les bras à vide. Ils me mettent la pression (rire). Mais ça fait plaisir de voir que malgré mon absence, ils se soucient de moi, ils pensent à moi. Avant de prendre mes valises, je me souviens des encouragements d’Ibra qui m’avait souhaité bonne chance. Si je retourne avec la Coupe, ce serait magnifique.

Vous avez eu Laurent Blanc?

Pas encore.

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Zoumana Camara : «Si je peux être l'interprète le mieux payé au monde...»

Dans un entretien à Sport Confidentiel, diffusé ce jeudi soir (20h50) sur notre chaîne L'Equipe 21, Zoumana Camara (35 ans), le défenseur historique du PSG, revient longuement sur sa carrière parisienne depuis 2007, son amitié tant commentée avec Zlatan Ibrahimovic, son rôle si singulier dans le vestiaire, lui qui joue très peu depuis deux ans et demi, et les critiques qu’il suscite parfois: «Il y aura toujours des gens pour dire: "il est encore au club parce que c’est l’ami d’Ibra…" J’ai même entendu: "C'est parce qu’il fait l’interprète et qu’il parle plusieurs langues…" Si je peux être l’interprète le mieux payé au monde, je continue dans cette voie», préfère-t-il ironiser.

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Varino
posté 07/02/2015 10:17
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« Je ne pensais pas en arriver là »

BLAISE MATUIDI porte un regard honnête et éclairant sur son statut au sein du PSG, cadre au milieu de superstars, et sur le quotidien d’une équipe qui retrouve peu à peu la forme.


« PLUSIEURS FOIS depuis le début de la saison, vous avez pris la parole avec fermeté contre les critiques ou les sifflets envers votre équipe. Qu’est-ce que cela traduit de votre état d’esprit actuel ?
– Qu’on ne se méprenne pas. Je trouve toujours la critique intéressante. Je suis sincère. Il est aussi normal que les gens ne comprennent pas toujours quand ça va mal et qu’ils le fassent savoir. Nous, joueurs, devons accepter cela. Mais il m’est arrivé, parfois, de trouver certaines réactions injustes. Il y avait un décalage entre ce que l’on donnait sur le terrain et la perception que l’on pouvait en avoir de l’extérieur. Nous sommes les premiers conscients de la situation. On aimerait gagner les matches 2-0 ou 3-0, comme cela put arriver l’année dernière. Malheureusement certains paramètres font que ce n’est pas le cas pour l’instant. On peut comprendre aussi que les supporters qui viennent au stade, qui paient leur place peut-être plus cher que les années précédentes, attendent plus de spectacle. Mais ils doivent savoir que l’on a envie de leur donner. On veut d’abord gagner parce que c’est notre métier, mais on a aussi envie de faire plaisir aux supporters. Après, ce n’est pas toujours le cas.

Est-ce cela qui vous dérange ?
– Nous sommes des footballeurs, mais, par moments, on aimerait que les gens puissent comprendre les hommes. Ce n’était pas forcément un coup de gueule de ma part (après PSG-Rennes, 1-0) , mais quand je pense à Adrien Rabiot... Sa situation n’est pas facile. Il ne joue pas très souvent. Il est très jeune (20 ans) . C’est un garçon formé au club. Il habite à Paris avec toute sa famille. Un joueur comme ça, on se doit d’être derrière lui et espérer qu’il fasse une grande carrière au PSG. Je lui souhaite en tout cas. Bref, j’étais un peu déçu de la façon dont il avait été traité ce jour-là. Il ne faut pas tout laisser passer, mais on a besoin que les supporters soient derrière nous. Peut-être que j’ai tort, mais c’est ce que j’aimerais que les gens puissent comprendre.

« CEUX QUI NOUS ONT OUBLIÉS, ON DOIT LEUR RAFRAÎCHIR LA MÉMOIRE »

Vous restez sur six victoires d’affilée, même si le jeu n’est pas encore flamboyant. Personnellement, comment avez-vous traversé la période de doute qui accompagnait le PSG en début d’année ?

– Pas très bien, comme tout le monde. On dit que l’on a habitué les gens à nous voir gagner, mais on s’y est habitués aussi (rires) . Et lorsque l’on gagne un peu moins, on commence à se poser un peu plus de questions. Mais on avait l’impression en écoutant les gens que l’on avait perdu notre football. Ce n’est pas le cas. C’est une question de confiance, d’état d’esprit et de série positive. C’est tout ça qui nous manquait et qui faisait que ce n’était peut-être pas le Paris qu’on voulait voir. Alors on peut toujours faire mieux, mais on gagne, on gagne, on gagne !

À quoi vous raccrochez-vous quand les choses vont moins bien sur le terrain ?
– Tant que mes enfants et moi sommes en bonne santé, tout va bien. Après, quand j’arrive au centre d’entraînement, je regarde autour de moi et je ne vois que des grands joueurs. Ce n’est que du bonheur. Mais je me dis aussi que je me suis donné les moyens d’être là. Peut-être aussi que l’on me regarde et qu’on dit : “Blaise fait partie de ceux-là ! “C’est mon kiff tous les matins quand je me lève parce que j’ai une conscience. Je sais d’où je viens. Je n’ai pas eu la chance ou les qualités pour être au top tout de suite. Il a fallu que je franchisse des étapes. J’ai été ambitieux mais je ne pensais peut-être pas arriver là où je suis aujourd’hui, même si je m’en suis donné les moyens. Pour moi c’est une grande fierté et cela fait partie des choses qui me font relativiser lorsque cela va un peu moins bien (il sourit ).

La concurrence, la pression depuis toujours, n’est-ce pas épuisant parfois ?
– Mais non, c’est ça qui est bon ! C’est ce qui fait que tu es heureux dans ton boulot. Le sport, c’est magnifique. Même si on doit faire beaucoup de sacrifices. Et puis c’est aussi une question d’habitude. Il a fallu me programmer. À Saint-Étienne (2007-2011) , j’ai connu mes premiers pas en équipe nationale et la Coupe de l’UEFA. Puis il a fallu s’habituer aux matches tous les trois jours en arrivant à Paris. C’est un quotidien qui change aussi, parce qu’avec ce rythme tu ne peux pas faire n’importe quoi.Tu vas moins au resto, tu restes beaucoup à la maison pour récupérer. C’est là que la famille est capitale pour le soutien et le bien-être.

Avez-vous beaucoup changé au contact des gros tempéraments du vestiaire parisien ?
– La façon d’aborder les grands rendez-vous ; tout ce qui est en dehors du football ; tout ce que l’on peut faire avant ou après l’entraînement, comme le travail en salle. Il faut une grosse discipline, surtout quand on vient de Paris, et avoir la tête sur les épaules, mais ça je l’ai toujours eue grâce à mes parents. Et puis la carrière est courte. Comme dirait David Luiz : « Profitez de la vie ! » Même les critiques, quelque part, c’est un jeu. Et puis même pour vous, s’il n’y avait pas le PSG d’aujourd’hui, vous vous ennuieriez un peu plus. C’est vrai, non ? (Il éclate de rire) . Maintenant que je suis là, j’ai envie de plus. Après peut-être que c’est ma limite. Mais je vais tout faire pour la repousser. Je suis un homme heureux. C’est un beau métier que l’on fait.

Demain, vous allez à Lyon tenter de décrocher la place de leader en L 1. En avez-vous les moyens ?
– On peut toujours être champions. On n’a jamais douté de cela.Le match de ce week-end ne sera pas décisif.Derrière, il y a encore 15 journées, soit 45 points à prendre ! Mais pour nous, c’est important de marquer le coup. Ceux qui nous ont oubliés, on doit leur rafraîchir la mémoire. »



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Blanc veut récupérer plus haut

SAUF PÉPINS DE DERNIÈRE minute, Laurent Blanc alignera la même équipe à Lyon que celle qui s’est imposée à Lille (1-0), mardi, en demi-finales de la Coupe de la Ligue, à l’exception de Sirigu qui retrouvera sa place dans le but. L’attaque sera donc composée de Lucas, Ibrahimovic et Cavani, alors que Lavezzi, pourtant convaincant contre Rennes (1-0), restera remplaçant. Par ailleurs, en début de semaine, l’entraîneur parisien a réuni son groupe pour évoquer les problèmes de récupération rencontrés notamment contre les Bretons. Il trouve que le bloc évoluait trop bas et il a invité les joueurs à proposer leurs solutions. Tous s’accordaient à dire que le PSG évoluait un peu trop bas à la récupération du ballon et que le repli défensif de certains n’était pas toujours assuré. Hier matin, pendant une vingtaine de minutes, le PSG a travaillé tactiquement cet aspect du jeu avec le onze qui devrait être aligné face à Lyon, demain.

L’équipe probable : Sirigu – Marquinhos, Thiago Silva, David Luiz, Maxwell – Verratti, Thiago Silva, Matuidi – Lucas, Ibrahimovic, Cavani.



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Dabo encore titulaire ?

HUBERT FOURNIER a donné hier des nouvelles des blessés : « Milan Bisevac a été opéré jeudi, et sera absent cinq à six mois, comme prévu. C’est une perte dure à ce moment du Championnat. Alex Lacazette est en phase de reprise, mais je ne prendrai pas de risque à Lorient (le 15) sur un terrain synthétique où un joueur tombe chaque semaine. Clément Grenier a vu un spécialiste à Bordeaux, il reprendra avec nous dans trois semaines, et on verra. » Si Henri Bedimo est revenu de la CAN, comme Clinton Njie et Bako Koné, Hubert Fournier a souligné que l’OL serait attentif au « choc climatique » qui pourrait toucher ses joueurs africains. Ce qui laisse supposer que Mouhamadou Dabo pourrait garder sa place.

L’équipe probable : Lopes – Jallet, Rose, Umtiti, Dabo – Gonalons (cap.), Ferri, Tolisso, Malbranque ou Gourcuff – Fekir, Njie ou Benzia.

L'Equipe


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Varino
posté 10/02/2015 07:08
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Blanc peut-il les sortir ?

Face au manque d’efficacité actuel d’Edinson Cavani et aux performances en demi-teinte de Thiago Motta, l’entraîneur parisien va devoir trancher. Ou pas…


EDINSON CAVANI (URU) 27 ANS. 28 MATCHES CETTE SAISON.

Dimanche soir, Edinson Cavani est passé devant la presse, souriant mais en silence. Quelques minutes plus tôt, sur la pelouse de Gerland, l’Uruguayen avait failli. Une nouvelle fois. Au fil de 79 minutes et de deux duels perdus face à Anthony Lopes, l’ancien Napolitain, acheté 64 M€ à l’été 2013, a alimenté sa réputation tenace à Paris de joueur disponible, généreux, mais peu efficace (tout de même 15 buts toutes compétitions confondues cette saison…). « Oui, il marque, mais pas les buts les plus importants. Pour moi, il a perdu son instinct de Naples. Cette demi-seconde face au but qui fait la différence », soutient Pierre Ducrocq. Une thèse partagée par Vahid Halilhodzic : « Il se passe quelque chose, on sent un malaise chez lui. Est-ce qu’il est mal dans sa peau, est-ce qu’il a le sentiment d’être mal aimé ? Je ne peux pas y répondre. Mais sur les deux occasions qu’il a, il n’a pas l’agressivité, la détermination nécessaires. »

Aujourd’hui, ce n’est plus sa relation avec Ibra, tant commentée, qui pose question, mais bien son efficacité propre. Les raisons ont été évoquées, entre marginalisation au sein du groupe et spleen personnel. Dans ce dossier, Laurent Blanc, qui souhaitait un renfort offensif cet hiver, sait sa marge de manoeuvre réduite. Peut-il le placer sur le banc ? « Quand un joueur n’est pas bien, on le sort, pourquoi ce serait un problème ? Pour moi, ce serait normal de donner une chance aux autres. Laurent Blanc pourrait en profiter pour avoir une discussion profonde, sincère, avec Cavani », avance Halilhodzic.

Mais de quelles solutions dispose le technicien parisien ? Lavezzi ? Il n’a pas fait preuve d’une efficacité supérieure depuis son arrivée… Pastore ? Le profil est vraiment différent même si, face à Chelsea, cette option peut être vraiment intéressante. Évoqué du bout des lèvres par Laurent Blanc en début d’année, un aménagement tactique reste possible. Comme un 4-4-2 à plat avec Lucas au côté d’Ibra ? L’hypothèse a de quoi séduire, mais, à une semaine de Chelsea, c’est particulièrement périlleux. Laurent Blanc va donc devoir gérer le cas Cavani au moins jusqu’à mai. De sa réussite dépend une part de l’avenir du PSG sur ces quatre derniers mois.

THIAGO MOTTA (ITA) 32 ANS. 24 MATCHES CETTE SAISON.

126 ballons touchés, 93 % de passes réussies, le meilleur pourcentage des Parisiens en la matière. Sur le papier, les statistiques de Thiago Motta face à Lyon dimanche valident la thèse d’un match abouti. La réalité est beaucoup plus nuancée. Placé très bas, malgré un pressing peu intense, le milieu italien, outre quelques relances particulièrement hasardeuses, n’est jamais parvenu à donner de la vitesse au jeu parisien. Il est aujourd’hui, pour beaucoup, l’incarnation de ce PSG à la possession de balle parfois stérile et au jeu monorythmique. On est loin, donc, du Thiago Motta qui depuis deux saisons et demie, par son sens du placement, sa justesse technique et sa rugosité dans le duel, régnait sur l’entrejeu parisien. « La force de Motta, c’était sa capacité après une-deux touches, à travers une passe de quinze mètres ou une ouverture longue, à donner de la vitesse au jeu, à donner de l’oxygène au collectif, estime l’ancien milieu Pierre Ducrocq, désormais consultant pour France Bleu 107.1. Là, il n’a pas de jeu en première intention. Et ces secondes qu’il prend font perdre de la fluidité au jeu. »

Mais alors, est-ce un problème physique ? Peu réputé pour son volume, l’ancien Intériste, s’il a repris quelques couleurs en 2015, paraît encore en retrait dans l’intensité. Son spleen hivernal, ponctué par la verbalisation auprès de ses dirigeants de ses envies de départ, semble dépassé. Souriant, ouvert, Motta s’est même projeté dimanche soir en se fixant un objectif d’ici à la fin de saison : « Il nous reste beaucoup de matches, beaucoup de points. Il faudra continuer à jouer comme en seconde période : avec un jeu balle à terre et attaquer. » D’ici là, un passage sur le banc est-il envisageable ? « Honnêtement, ça me paraît très difficile. Est-ce qu’en C 1 tu te prives d’un joueur qui a un palmarès, un vécu, un vice aussi importants ? poursuit Ducrocq. Il faut garder en tête que ni Verratti, ni Cabaye, ni Matuidi n’ont beaucoup d’expérience en Ligue des champions. Pour moi, au niveau de la gestion de l’événement, il est difficilement remplaçable. » Cabaye est un recours crédible, mais difficile d’imaginer Thiago Motta, efficace l’an dernier en quarts de C 1 face à Chelsea, prendre place sur le banc la semaine prochaine…

L'Equipe


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romano
posté 10/02/2015 14:07
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Felipe Melo: "J'ai failli porter le maillot du PSG"

- Que pensez-vous du PSG ?

- J’ai failli jouer à Paris. La première fois que la Juve m’a prêté au Galatasaray, j’ai failli signer au PSG. Le Galatasaray a finalement fait une offre meilleure. J’ai discuté avec Leonardo à plusieurs reprises. Le PSG est un club qui a compté de grands joueurs dans ses rangs comme Ronaldinho, Rai .. Même si ils ne sont pas premiers pour le moment, c’est une grande équipe avec de grandes individualités. Ils vont s’améliorer, c’est la tendance.

- Avez-vous déjà affronté Ibra ?


- Oui j’ai déjà gagné plusieurs fois face à Lui. Notamment en Italie, quand il jouait au Milan. Je l’ai rencontré à Miami il y a deux ans en vacance. Pour moi, c’est un super joueur. Je suis triste qu’il n’ait jamais été élu meilleur joueur au monde. Il le mérite largement.




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Varino
posté 11/02/2015 07:05
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Blanc en équilibriste

La Coupe de France est un objectif déclaré du PSG, dont le calendrier est surchargé. À son entraîneur de trouver la bonne formule ce soir pour se qualifier.


COINCÉ TROIS JOURS après un déplacement à Lyon, trois jours avant la réception de Caen en Championnat (l’objectif n° 1 du PSG) et six jours seulement avant la venue de Chelsea en Ligue des champions (l’objectif n° 1 bis), le huitième de finale de Coupe de France (objectif n° 2) revêt une importance singulière pour Laurent Blanc. Il doit aligner une formation capable de s’imposer face à Nantes ce soir tout en ménageant certains cadres. A priori, cela ne ressemble pas à un casse-tête avec un tel effectif : n’importe quel Parisien serait titulaire au FC Nantes. Sauf que les états de forme des joueurs de Blanc sont disparates, que porter le maillot du PSG et celui d’une autre équipe ne suppose pas la même pression ni les mêmes attentes.

Celles de Qatar Sports Investments (QSI), l’actionnaire du club de la capitale, sont simples : remporter la Coupe de France, seul trophée national jamais soulevé sous son règne. Pour Blanc, c’est à la fois son boulet et son seul salut possible. Il ne peut se permettre de véritable impasse dans la gestion de son calendrier, mais, alors qu’il sait que sa mission à Paris ne devrait pas s’étendre au-delà de cette saison, il a toujours les moyens de placer ses patrons dans une situation très inconfortable : comment se séparer d’un entraîneur qui aurait tout raflé à l’intérieur des frontières ?

« LE BUT EST DE NE PAS PERDRE CAVANI »

Les arguments existent (fonds de jeu insuffisant, perspective de progression assez maigres, par exemple) mais ils n’ont pas tous la même force de conviction… Les matches vont donc continuer à s’enchaîner pour Paris et l’illusion d’un inédit quadruplé (Championnat, Coupe de France, Coupe de la Ligue et… Trophée des champions) de s’entretenir. Pour qu’elle perdure, il doit être en mesure d’éliminer une équipe capable de produire du jeu et d’évoluer sans complexe au Parc des Princes, à l’image de sa dernière visite (défaite 1-2), le 6 décembre.

C’est la raison pour laquelle Blanc ne devrait pas aligner une équipe complètement « bis », ce soir. « On va d’abord essayer de bien récupérer de nos efforts de dimanche soir, a-t-il annoncé. Ensuite, on essaiera de produire du jeu, d’avoir le ballon. J’espère que cela suffira. »

Hier, l’entraîneur parisien a également longuement défendu Edinson Cavani, bien maladroit à Lyon : « C’est un joueur qui traverse une mauvaise passe et il faut penser qu’on l’a jusqu’à la fin de la saison. Le but est de ne pas le perdre. Il faut le mettre titulaire pour qu’il marque, il faut aider ce joueur à retrouver la confiance. » C’était sans doute le sens des exercices devant le but effectués lors de la dernière séance à huis clos, avant de le titulariser en pointe ce soir, alors qu’Ibrahimovic pourrait être laissé au repos, tout comme Lucas, touché à une cheville. En s’imposant comme bouclier médiatique de son attaquant uruguayen, Blanc montre qu’il croit en lui, en son expérience du haut niveau et en ses qualités pour tirer le PSG vers les sommets. « Je suis sûr qu’il va marquer » , a ajouté le technicien parisien.

Mais il s’agit moins d’une certitude que d’un espoir. Comme il entretient celui de voir Yohan Cabaye et Adrien Rabiot, très probables titulaires ce soir, ne pas lâcher quand ces derniers constatent que leur entraîneur trouve les productions de Thiago Motta « très satisfaisantes » . Si les deux milieux français ne veulent pas être condamnés à des seconds rôles d’ici à la fin de saison, ils devront, eux aussi, aligner des « productions très satisfaisantes » ce soir. Leur chance, c’est que le niveau d’exigence de leur entraîneur ne semble pas très élevé.


Douchez- VDW, Marquinhos ou Camara, David Luiz, Digne- Rabiot, Cabaye, Matuidi- Bahebeck, Cavani, Lavezzi

L'Equipe


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posté 11/02/2015 10:00
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Paris regarde devant lui

Ce sont les deux derniers matchs de l'avant. Après, le décor va changer. Après, c'est mardi, au soir de la première manche contre Chelsea. A ce moment-là, la saison du PSG prendra un autre sens. En attendant, Paris poursuit ses combats domestiques contre Nantes (ce soir, sur France 3, 21 heures) et Caen dans deux compétitions différentes.

Et comme Paris a plus de chances de remporter les titres français que le sacre européen suprême, il aurait la bonne idée de continuer son parcours ce soir en Coupe de France, seul trophée manquant depuis que le club est passé sous pavillon qatarien.

C'est donc l'heure du banc et des ego impatients, ceux des Lavezzi, Cabaye, Rabiot ou encore Digne. Leur confinement à un statut de doublure ou leur incapacité à s'en extirper aura été l'une des affaires essentielles de cette saison. Aujourd'hui, le débat du maintien de Cavani dans le onze se pose, mais sans solution miracle de substitution. Dans son secteur, c'est Lavezzi qu'on aurait choisi naturellement pour le suppléer, mais quelles assurances a-t-on avec Pocho depuis le début de saison ? Peu. « Tous les joueurs dans mon équipe ont du temps de jeu. Si certains avaient montré un niveau bien supérieur à ceux qui sont sur le terrain... C'est le cas ? » demande l'entraîneur parisien en feignant d'ignorer la réponse.

Confiance maintenue à Cavani

Reste à savoir qui est l'oeuf, qui est la poule. Les doublures jouent-elles à un niveau insuffisant ou sont-elles insuffisantes parce qu'elles savent que, quoi qu'il arrive, Blanc ne changera rien ? Cabaye peut se dire que ses performances ne bouleverseront jamais rien, mais en a-t-il vraiment montré plus que Thiago Motta (mis au repos aujourd'hui) ou Verratti, ses deux principaux concurrents ?

A l'inverse, Blanc semble avoir installé Marquinhos à droite bien que le passage de témoin ait eu lieu quand Van der Wiel était blessé. Mais voilà peut-être la preuve que rien n'est figé, sauf pour certains intouchables : Thiago Silva, David Luiz, Ibrahimovic. Cavani n'appartient pas totalement à cette catégorie mais son statut de buteur régulier (dans sa carrière, pas en ce moment) le protège. Blanc a livré hier une clé de son management qui explique pourquoi l'Uruguayen bénéficie du forfait crédit illimité.

« Je suis pragmatique, détaille le champion du monde. Quand un joueur connaît une période difficile, on sait qu'on l'a pour la saison entière. Je ne pense pas qu'écarter un joueur va lui redonner confiance, même si nous avons une obligation de résultat. Il ne faut pas le perdre. Comment redonner confiance à Cavani ? En le mettant titulaire. Il est dans une période difficile, aidons-le. »


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Les équipes probables
PSG-Nantes
Ce soir (21 heures), Parc des Princes (XVIe). Arbitre : M. Lannoy
PSG : Douchez - Van der Wiel, Marquinhos, Camara (cap.) ou David Luiz, Digne - Verratti, Cabaye, Rabiot - Bahebeck, Cavani, Lavezzi. Entr. : Blanc.
Nantes : Dupé - Cissokho, Vizcarrondo, Djilobodji, Veigneau (cap.) - Deaux, Gomis - Bedoya, Veretout, Nkoudou - Gakpé. Entr. : Der Zakarian.

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Zoumana Camara aimerait prolonger le plaisir

Vingt ans. Le chiffre se veut symbolique. En 2016, Zoumana Camara fêtera les vingt ans d'une carrière professionnelle débutée en 1996 en Ligue 2 avec Saint-Etienne, son club formateur. Le défenseur du PSG, en fin de contrat en juin, aimerait donc prolonger d'un an son bail dans la capitale.

Une perspective que le président Nasser Al-Khelaïfi voit d'un très bon oeil. Alors que Camara avait lui-même annoncé qu'il raccrocherait les crampons à la fin du championnat, il a changé d'avis et souhaite maintenant continuer jusqu'en juin 2016. Pour le symbole mais aussi et surtout parce que, malgré ses 35 ans, le défenseur central se sent bien physiquement.

Même s'il joue peu (4 matchs en Ligue 1 et 1 en Coupe de France), ses performances demeurent tout à fait acceptables selon Laurent Blanc. « Je suis satisfait de ses productions quand je fais appel à lui, a déclaré l'entraîneur parisien hier. En plus d'être important dans la vie du groupe, il nous offre une solution quand on a un problème dans l'axe. Il remplit bien son rôle. »

Dans une interview accordée à l'Equipe 21 le 5 février, Camara évoquait son avenir. « Si le club veut continuer avec moi dans ce rôle, j'ai dit que je prenais. » Aujourd'hui, il semble que les deux parties partagent cette volonté. Arrivé au PSG en 2007, le doyen du vestiaire joue un rôle clé et s'est imposé comme le garant des valeurs du club. « Je l'aime beaucoup, c'est un grand professionnel et une belle personne, confie Nasser Al-Khelaïfi. Il est toujours disponible et prêt à aider ses partenaires qui l'apprécient. Le club a de la chance de l'avoir. »

Ce soir, avec la réception de Nantes en 8e de finale de la Coupe de France, l'ami de Zlatan Ibrahimovic devrait de nouveau fouler la pelouse du Parc des Princes. Avec le sérieux qui l'a toujours caractérisé, il ne se battra pas pour le plaisir, mais juste pour la victoire afin de rapprocher le PSG d'un nouveau rendez-vous au Stade de France.

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Blanc : «Cavani ? Aidons-le»

Après le choc à Lyon et les points abandonnés en route dans la course au titre, le PSG accueille Nantes en 8e de finale de la Coupe de France mercredi.

Encore engagé sur tous les tableaux et finaliste de la Coupe de la Ligue, le club parisien doit normalement passer l’obstacle des Canaris. Mais l’accumulation des matchs inquiète Laurent Blanc.

Comment abordez-vous le match à Nantes ?

Laurent Blanc. «Nantes viendra avec l'envie de jouer car il y a une qualification au bout. Il faut de notre côté qu'on récupère bien des efforts de dimanche. Eux sont dans le même cas. On essaiera de produire du jeu, d'avoir le ballon car on aime cela. Ce sont nos intentions, j'espère que cela suffira face à une très bonne équipe de Nantes.

Est-ce que la Coupe de France est un dilemme dans une succession incroyable de match ?

Ce n'est pas très difficile d'avoir de la motivation pour gagner sinon il faut changer de métier. C'est l'accumulation des matchs qui est compliquée. Parfois, on peut ne plus avoir les moyens de gagner. Le PSG a un effectif large et de qualité. J'espère qu'il se portera bien et qu'on n'aura pas trop de suspensions sinon on aura des choix à faire. Mais même avec ce calendrier chargé, on joue chaque match pour le gagner. Pour l'instant, la qualité de notre effectif fait la différence.

Vous avez renouvelé votre confiance à Thiago Silva quand il n'était pas bien et il est revenu. La stratégie sera la même pour Cavani ?

Notre effectif on le connait en début de saison, pendant le mercato, il y a un peu d'agitation mais pas grand chose ne se passe. Les joueurs on les a tout au long de la saison donc je suis pragmatique. Quand un joueur traverse une période difficile, la manière que je préconise est de lui redonner la confiance même s'il y a une exigence de résultats et de concurrence. Sortir un joueur de l'équipe n'est pas la meilleure des façons de lui redonner confiance. On doit le faire parfois mais le but n'est pas de perdre le joueur car on va le garder jusqu'à la fin de la saison. Cela vaut pour des joueurs confirmés comme des jeunes joueurs.

Comment allez-vous procéder avec Cavani ?

Lui maintenir notre confiance en le titularisant et en attendant qu'il marque des buts. Je suis sûr qu'il va encore marquer. Dans cette période, cela peut ne pas paraître très cohérent. Mais aidons-le.

Y a-t-il un risque de décompression contre Nantes puis Caen samedi entre les deux sommets que sont Lyon et Chelsea ?

Oui. C'est une analyse que l'on doit avoir. Il y a des grands rendez-vous mais aussi des matchs dont on parle moins mais où on a besoin de points. Le match de Caen en vaut trois lui aussi. L'environnement fait que les matchs sont plus médiatisés mais il faut qu'on soit conscient, nous, que quelque que soit l'équipe alignée et l'adversaire, on doit gagner quand on est au PSG. On n'y arrive pas toujours mais dans la préparation et l'état d'esprit, on doit tout faire pour le gagner.

La composition de votre équipe contre Nantes risque d'être un sacré équilibre ?

Oui mais sans prétention, quelque soit l'équipe alignée, elle sera compétitive. Notre effectif est unanimement reconnu comme ayant une grande qualité. On peut donc être compétitif dans toutes les compétitions. On ne peut pas changer onze joueurs car il faut aussi garder ses leaders d'équipe et du lien entre les joueurs. Mais on a ce privilège de pouvoir changer 3, 4, 5 joueurs en gardant une efficacité importante

Que pensez vous des prestations de Thiago Motta ?

J'en suis très satisfait. Je pense qu'on est très sévère avec lui. Il a vécu une période difficile. Il ne s'en est pas caché, on en était tous conscient. On lui a maintenu notre confiance. Il a bien travaillé, le stage au Maroc lui a été très bénéfique. Depuis janvier, ses productions me conviennent très bien. J'ai ses stats à Lyon, elles sont très proches de ce qu'il faisait la saison dernière dans les gros matchs. En terme de technicité, de ballons touchés, d'orientations de jeu, de ballons gagnés, c'est très bien. Mais j'espère qu'il va encore monter en puissance car il aime les grands rendez-vous.

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posté 13/02/2015 10:12
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Paris vise les trois étoiles

Toujours en course dans les trois compétitions nationales, le PSG pourrait réussir un triplé historique. Malgré son statut de favori, ces trophées sont loin d'être acquis.

La qualification du PSG en quarts de finale de la Coupe de France permet aux hommes de Laurent Blanc d'être toujours la dernière équipe d'Europe engagée dans quatre compétitions.

Si la Ligue des champions qui se profile mardi avec la réception de Chelsea est toujours un domaine à part, la possibilité de voir Paris remporter les trois titres nationaux prend du relief à mesure que la formation parisienne monte en puissance. Paris peut-il réaliser ce triplé inédit ? Voici nos estimations de voir le PSG s'imposer sur tous les terrains.

Championnat
La lutte s'annonce acharnée.
C'est le pain quotidien du PSG et la compétition que Paris ne peut pas se permettre de laisser échapper au regard de sa supposée supériorité sur l'ensemble de la concurrence. Problème : le double tenant du titre connaît une cuvée 2014-2015 beaucoup plus épineuse que prévu. Deuxième à égalité avec Marseille et à deux longueurs du leader lyonnais, Paris ne dégage plus la même domination que les deux dernières saisons. A l'époque, le futur champion caracolait en tête avec cinq unités sur son dauphin d'alors. Paris peut-il refaire son retard d'ici au 23 mai ? Evidemment. A condition d'enchaîner les succès et de ne pas manquer les occasions de prendre les rênes du championnat (ce qui s'est déjà produit à trois reprises cette saison). En outre, il ne faudra pas rater les rendez-vous au sommet à Monaco (1er mars) puis Marseille (5 avril) après avoir laissé échapper deux points sur le terrain de l'OL dimanche (1-1).
Notre cote de chances 75%

Coupe de la Ligue
A portée de main
. C'est le trophée dont Paris est le plus proche. Temporellement d'abord, puisque la finale contre Bastia est programmée le 11 avril au stade de France, mais aussi puisque le tenant du titre se présente dans la peau d'un archifavori. Paris a l'effectif et l'expérience de ce type de sommet pour ne pas se laisser prendre au piège de Corses qui courent après un premier trophée depuis 1981 et un succès en Coupe de France. Le succès des hommes de Ghislain Printant en L 1 (4-2) début janvier devrait en plus animer Thiago Silva et compagnie d'un sentiment de revanche. Paris doit néanmoins se méfier du retour de Brandao. Suspendu jusqu'au 22 février après son coup de tête sur Thiago Motta et encore blessé à une cuisse, le triple vainqueur de l'épreuve (2010, 2012, 2013) et double buteur en finale pourrait participer à la rencontre. Le rendez-vous au Stade de France serait également fixé quelques jours avant le quart de finale aller de Ligue des champions si Paris éliminait Chelsea. Un joli casse-tête pour Laurent Blanc.
Notre cote de chances 80%

Coupe de France
Une quête encore incertaine
. C'est peut-être là que le parcours est encore le plus sinueux. Habitué depuis plusieurs saisons à des tirages cléments, Paris n'est vraiment pas épargné lors de cet exercice. Vainqueur à Montpellier (3-0) puis contre Bordeaux (2-1) et Nantes (2-0) au Parc des Princes, le club de la capitale a encore hérité d'une formation de Ligue 1 en quarts avec la réception de Monaco. « Jouer à domicile est un petit avantage », reconnaissait Yohan Cabaye mercredi soir en écho à son entraîneur, qui soulignait récemment la fatigue liée aux nombreux déplacements. Si Paris arrive à se défaire de l'ASM, il pourrait encore croiser la route de Saint-Etienne ou du tenant du titre, Guingamp. Des matchs pièges, surtout s'il faut disputer une demi-finale à l'extérieur. Remporter une neuvième fois la Coupe de France, la seule compétition française que le PSG de l'ère qatarienne n'a pas encore remportée, reste pour l'heure une quête très incertaine.
Notre cote de chances 65%

La Commission de la LFP a infligé hier soir au SC Bastia une amende de 35.000 EUR pour le déploiement dans les tribunes de Furiani d'une banderole anti-Qatar lors du match contre le Paris SG le 10 janvier.

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« Al-Khelaïfi ne considère pas le PSG comme un jouet »

Karl-Heinz Rummenigge, président de l'association européenne des clubs

Président du conseil d'administration du Bayern Munich et président de l'Association européenne des clubs, Karl-Heinz Rummenigge est un homme incontournable dans le paysage du football européen. C'est avec assiduité et intérêt qu'il suit l'évolution du PSG, à la fois sur le terrain et dans les coulisses.

Le Championnat d'Angleterre a vendu les droits télé d'un montant record de 6,9 Mds€ pour la période 2016-2019. Qu'en pensez-vous ?

KARL-HEINZ RUMMENIGGE. On ne peut que féliciter les clubs anglais. C'est la preuve que la Premier League fait les choses mieux que les autres, sinon, il n'y aurait pas de telles recettes.

Quelles sont les conséquences de ce contrat par rapport aux critères du fair-play financier (FPF) ?

Absolument aucune, sachant que le FPF vérifie si un contrat est conclu dans les normes. Ce deal en Angleterre est correct, il n'y a pas de surévaluation.

Estimez-vous que le fair-play financier freine les ambitions du PSG ?

Non, car Paris va continuer à jouer les premiers rôles en Europe dans les prochaines années. Gagner la Ligue des champions, ça ne se fait certes pas du jour au lendemain, mais Paris se mêlera à la lutte pour le titre en C 1 chaque année en respectant le FPF.

Comment jugez-vous la trajectoire sportive du PSG ?

J'ai vu la rencontre contre le FC Barcelone (3-2) en Ligue des champions à l'automne et il avait été impressionnant. Je suis juste surpris que les Parisiens ne soient pas en tête de la Ligue 1, étant donné qu'ils ont de loin le meilleur effectif du Championnat de France. Peut être qu'inconsciemment les joueurs se focalisent sur la Ligue des champions.

A-t-il une chance de créer l'exploit contre Chelsea en huitièmes ?

A l'heure actuelle, Chelsea est le favori, mais il s'agit peut-être du danger qui guette les Anglais, car, en février-mars, les clubs de Premier League accusent physiquement le coup, eux qui ont multiplié les matchs pendant les fêtes de fin d'année. C'est la chance du PSG. Dans un bon jour, il peut s'imposer contre n'importe quel grand club européen. Je m'attends à deux duels très équilibrés.

Après la défaite du PSG au Camp Nou (1-2) en décembre, Nasser Al-Khelaïfi avait déclaré qu'il espérait que ce serait la dernière cette saison. Qu'en pensez-vous ?

Al-Khelaïfi est un président de club particulièrement motivé. J'ai fait sa connaissance et je dois dire que c'est quelqu'un de sympathique. Certes, nous avons des visions différentes, mais je comprends quelque part qu'il fasse ce genre de déclarations, car, en tant que responsable, on espère toujours qu'une défaite est la dernière. Rien ne remplace la victoire.

Al-Khelaïfi semble plus pressé que jamais de remporter la Ligue des champions...

Il faudrait qu'il soit un peu plus patient. Etre patient, ce n'est pas un mauvais trait de caractère.

Si jamais la Coupe du monde 2022 ne devait finalement pas avoir lieu au Qatar, craignez-vous que le Qatar quitte le PSG ?

Al-Khelaïfi est un vrai fan de foot, il met beaucoup de coeur à l'ouvrage. Je ne crois pas qu'il considère le PSG comme un jouet. Il mise sur la durabilité. Où était le PSG avant son arrivée et où en est-il aujourd'hui ? Il a permis au club de franchir deS paliers. Tout le mérite lui en revient. Mais de toute manière, la Coupe du monde 2022 aura lieu au Qatar.

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Varino
posté 15/02/2015 09:22
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Blanc a tenté le diable

Le scénario catastrophe d’hier ne place pas Paris dans les meilleures conditions avant d’affronter Chelsea. Et l’entraîneur du PSG en porte une responsabilité pour avoir pris trop de risques avec son effectif.


PEUT-ÊTRE que, mercredi, tout le monde en rigolera du côté du PSG mais, ce matin, c’est surtout José Mourinho qui s’esclaffe. Voir Paris, qui menait 2-0 contre Caen à une minute de la fin du temps réglementaire, abandonner deux points dans le temps additionnel et quatre joueurs sur blessure, dont deux titulaires potentiels face à Chelsea, a d’abord dû surprendre l’entraîneur des Blues sur son canapé, puis laisser place à l’incompréhension avant de le rendre hilare. Son homologue parisien l’était moins, hier soir, à la fin de la rencontre et s’il apparaît compliqué de lui reprocher ses décisions en cours de jeu, il semble plus critiquable sur ses choix initiaux.

Dans l’ordre, Yohan Cabaye (adducteurs) à la 16 minute, Marquinhos (ischio-jambier) à la mi-temps, Serge Aurier (quadriceps) à la 69 et Lucas (adducteurs) à la 80 ont dû quitter l’équipe et la laisser terminer le match à neuf contre onze. Les deux premières blessures ont contraint l’entraîneur parisien à procéder à des changements prématurés et s’il a fait entrer Gregory Van der Wiel à la 68 minute, c’est parce que Blaise Matuidi avait été victime d’un coup derrière le genou. Il ne voulait pas prendre le risque de perdre un autre milieu international français. « J’aurais peut-être pu faire autrement, répond le technicien parisien. On aurait pu insister avec Blaise mais s’il s’était claqué, on aurait encore eu le sentiment qu’on aurait pu faire autrement. Du moment que tu fais deux changements au bout de quarante-cinq minutes, ça devient compliqué de caser le troisième. »

PAS ASSEZ D’EXERCICES PHYSIQUES À L’ENTRAÎNEMENT

L’argument est recevable. En revanche, sa composition de départ soulève davantage de questions. Pourquoi avoir aligné Cabaye alors qu’il l’avait remplacé à la mi-temps, trois jours plus tôt, contre Nantes en Coupe de France (2-0), en raison d’adducteurs déjà douloureux ? « Oui, il y avait un risque , convient Blanc. Mais, en même temps, pendant les vingt premières minutes, Yohan a été très bon. »

Ce n’est pas vraiment le débat. Justement parce que Cabaye est plutôt bon à chaque fois qu’il a joué en 2015, il aurait été plus raisonnable de le ménager avant la réception de Chelsea. Même s’il avait été remplaçant, mardi, au Parc des Princes, il constituait une solution de remplacement de qualité face à une formation qu’il connaît bien.

De la même manière, titulariser Serge Aurier, rentré seulement mercredi de la Coupe d’Afrique des nations après avoir célébré la victoire de la Côte d’Ivoire à l’eau minérale et en se couchant tôt pendant deux jours – c’est une blague –, n’était peut être pas l’idée du siècle. Verdict : claquage sur une passe latérale. Et Lucas, qui souffrait d’une cheville et avait été placé sur le banc, par précaution, contre Nantes : n’était-ce pas risqué de le titulariser ? Sa cheville a tenu, pas ses adducteurs. L’international brésilien a quitté le terrain en larmes, après avoir tenté une dernière accélération qui n’a contribué qu’à l’achever.

À ces trois blessures s’est donc ajoutée celle de Marquinhos, destiné à occuper le flanc droit de la défense contre Chelsea et à neutraliser Eden Hazard, ce qui ne devrait plus être le cas. Ces faits de jeu ne sont pas tous liés au hasard. Depuis quelques semaines, certains joueurs, notamment ceux ayant évolué à l’étranger, émettent des critiques en interne sur le manque d’exercices physiques et le sentiment de ne pas assez travailler. Dans le vestiaire, après le nul concédé contre Caen, ces reproches se sont de nouveau faits jour. Laurent Blanc n’y est pas sourd mais, hier, il avait surtout envie de croire en une résilience : « On a déjà été en difficulté comme ça, avant le match aller contre Barcelone (3-1), cette saison. On a su les surmonter. On l’a déjà fait. » José Mourinho est averti.



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IBRAHIMOVIC 6/10
Le Suédois n’est plus si loin de la grande forme. Auteur d’emblée d’un but que lui seul peut marquer, façon « high kick » (2 ), il a ensuite été précieux dans le jeu, surtout par ses remises, notamment au départ du deuxième but (40 ). En seconde période, il a tenté de gérer, mais il a commis la faute (sur Bénezet), qui a amené le coup franc fatal (90 + 2).

VERRATTI 4/10
Le milieu international italien a surtout montré son côté exaspérant hier. Trop dilettante dans ses prises de balle, parfois suffisant dans ses dribbles, il a multiplié les gourmandises malvenues et les approximations, surtout en seconde période.

RABIOT 4/10
Entré en jeu dès la 16 minute à la place de Cabaye, il a d’emblée perdu trois ballons extrêmement dangereux. Il est ensuite rentré dans son match, mais sa prestation reste bien trop neutre. Même si, bien sûr, le miraculeux retour caennais ne lui est pas directement imputable.

7: Aurier
6: Lavezzi, Lucas
5: Matuidi, David Luiz, Maxwell, Silva, Marquinhos, Sirigu



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Trois minutes qui peuvent changer un destin

Le premier but puis l’égalisation de Caen, entre la 89 minute et la 2 du temps additionnel, ont fait basculer le PSG dans un climat d’angoisse.


IL NE RESTE PLUS qu’une minute dans le temps réglementaire lorsque Dennis Appiah, d’une remise du bras, trouve Emiliano Sala. À l’entrée de la surface de réparation, en spectateur privilégié, Zlatan Ibrahimovic réclame timidement un coup franc. M. Schneider l’ignore. Sala contrôle, frappe et marque. L’avantage du PSG n’est plus que d’un but.

Il ne reste plus que deux minutes dans ce fameux temps additionnel lorsque Ibra, encore à l’entrée de sa surface mais de l’autre côté, commet une faute sur Benezet. M. Schneider ne l’ignore pas et le sanctionne. Le stress se saisit un peu plus du banc parisien et Julien Féret, lui, du ballon. Il le pose délicatement, glisse un mot à Hervé Bazile qui s’est rapproché. Les deux Caennais prennent leur élan.

Jean-Marie Huriez, l’adjoint de Patrice Garande, raconte : « On était convaincus que ce serait Hervé qui frapperait. Le fait que Julien ait touché le ballon en dernier a peut-être trompé Sirigu, mais nous, on savait qui tirerait. » Le gardien parisien s’était-il préparé à une frappe enveloppée du droit de Féret à l’intérieur du mur ? Ce sera une frappe puissante enveloppée du gauche de Bazile.

Il reste une minute. N’golo Kanté vient de sécher David Luiz et M. Schneider accorde un dernier coup franc pour le PSG. Tout le monde monte à l’assaut comme une bande de pirates qui se prépare à aborder un navire. Mais les « pirates » ne sont plus que neuf depuis presque un quart d’heure. Ezequiel Lavezzi adresse un ballon en direction du point de penalty adverse qui est repoussé par la défense caennaise. L’arbitre siffle la fin de la rencontre.

LES REGARDS NOIRS D’IBRAHIMOVIC

Voilà comment le PSG a lâché deux points en trois minutes et laissé filer, une fois encore, la possibilité de s’emparer de la tête du Championnat, après le nul de l’OM, vendredi, face à Reims (2-2). « C’est de la malchance, juste de la malchance » , a lâché Zlatan Ibrahimovic, en quittant les vestiaires. L’attaquant suédois n’était pas vraiment dans le même état d’esprit au moment de quitter la pelouse. Ses regards noirs adressés au banc comme on expédie des flèches vénéneuses suffisaient à traduire l’énorme crispation qui gagne, peu à peu, l’équipe parisienne et le staff.

Juste avant le premier but caennais, Jean-Louis Gasset avait bondi de son banc pour se plaindre d’un arbitrage un peu trop laxiste. L’adjoint de Laurent Blanc avait peut-être oublié le penalty non sifflé en faveur de Caen pour une main de Verratti dans la surface (86 ).

Blanc préférait, à l’image d’Ibra, avancer la thèse du mauvais sort mais avait conscience de l’impact possible qu’un tel scénario final pourrait avoir pour la suite de la saison. « Soit le groupe est affecté, et là, cela risque d’être difficile, soit on a une réaction d’orgueil , dit-il. Mais c’est vrai que ce sont des moments difficiles qu’il faut surmonter. »

Si le PSG avait su tuer le match après les buts d’Ibra et Lavezzi comme il en a eu l’occasion, il n’en serait pas à douter autant ce matin.



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Le miracle caennais

Logiquement menés 0-2 à la pause, les Normands n’ont pas existé à onze contre onze. Mais ensuite, tout a basculé...


VOILÀ LE GENRE de scénario et de résultat qui pourrait aider Patrice Garande à guérir plus vite ! Sérieusement grippé, l’entraîneur de Caen ne s’est pas présenté en conférence de presse, après ce nul miraculeux arraché par son équipe, au Parc des Princes, face au PSG (2-2). C’est son adjoint, Jean-Marie Huriez, qui a donc livré son analyse de ce match si singulier : « On a eu le mérite de ne rien lâcher et on en a été récompensés. D’ailleurs, tout ce qu’on réussit en ce moment – le Stade Malherbe restait sur quatre succès d’affilée – est basé sur ce principe. »

Néanmoins, il était bien sûr conscient que l’incroyable litanie des blessures des Parisiens (Cabaye, Marquinhos, Aurier, Lucas), qui les a contraints à terminer à neuf, a été l’élément clé. « À onze contre onze jusqu’au bout, on ne serait pas revenus », avouait le défenseur caennais Alaeddine Yahia, sorti à la 79 minute en raison d’une douleur à un genou. D’ailleurs, au cours d’une première période entièrement maîtrisée par le PSG, les Normands, qui avaient aussi perdu, dès la 33 minute, un autre joueur sur blessure (Fodé Koïta souffrant d’une entorse du genou droit), n’ont pas existé.

À la pause, ils étaient fort logiquement menés 0-2, sur des buts d’Ibrahimovic, en « high kick » du pied droit, bien servi par Serge Aurier (2 ), puis de Lavezzi d’une reprise croisée du gauche sur un décalage de Lucas (40 ). Et l’addition aurait pu être plus salée. « Le coach nous a bien secoués à la mi-temps, car on était bien trop timidement rentrés dans la partie », dévoilait Yahia. On est revenus avec d’autres intentions. » Mais il a quand même fallu que les Parisiens soient réduits à dix, puis à neuf, ainsi qu’un coup de pouce de l’arbitre, M. Schneider – le but du droit, de près, de Sala (89 ) étant entaché d’une main d’Appiah auteur de la passe (*) – pour que les Caennais y croient à nouveau. L’incroyable est alors devenu possible : « J’ai dit à Julien (Féret), laisse-la-moi, je la sens. Et cela a fait mouche », racontait avec un grand sourire Hervé Bazile, auteur, du pied gauche, du coup franc égalisateur (90 + 2).

(*) Il faut préciser qu’à la 86 minute Verratti aurait dû être sanctionné d’un penalty pour une main dans la surface.



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Ibra suspendu contre Monaco

ZLATAN IBRAHIMOVIC sera suspendu pour le déplacement à Monaco, le 1 mars, non pas parce qu’il a reçu un avertissement, hier, après deux minutes de jeu, pour avoir retiré son maillot après son but (notre photo) , mais parce qu’il passera en commission de discipline, le 19 février, à cause de son coup porté à Romain Hamouma, à Saint-Étienne (1-0, le 25 janvier). À cette occasion, Ibra avait reçu un avertissement, le troisième d’une série, qui aurait dû l’empêcher de jouer à Lille, en demifinales de la Coupe de la Ligue (1-0), le 3 février.

Mais la commission de discipline s’étant saisie du dossier après réception d’un rapport complémentaire de l’arbitre de SaintÉtienne - PSG, la punition devenait suspensive. L’étude de son dossier aura donc lieu jeudi prochain et il risque trois matches de suspension… donc celui à Monaco.
« Du coup, on ne comptait déjà pas sur lui pour ce déplacement , a expliqué Laurent Blanc, l’entraîneur parisien. Avec cet avertissement, il ouvre une nouvelle série et j’espère qu’il n’aura aucune incidence sur la décision de la commission de discipline car c’est un tout autre dossier. »



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Quel onze contre Chelsea ?



LAURENT BLANC a reçu une bonne nouvelle, hier soir : Javier Pastore, qui s’est entraîné seul, au Camp des Loges, dans la matinée, a pu pousser un peu plus loin dans l’intensité. Touché à un mollet depuis deux semaines, le milieu international argentin devrait figurer dans le groupe, mardi, contre Chelsea, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (lire également en page 16) , même s’il risque d’être un peu « court » pour commencer.

À ce retour, s’ajouteront ceux de Thiago Motta, préservé hier, et d’Edinson Cavani, resté sur le banc. Du coup, l’entraîneur parisien devrait aligner une défense composée de Vander Wiel, Thiago Silva, David Luiz et Maxwell, un milieu à trois avec Motta devant la défense, Matuidi et Verratti en relayeurs, et Ibra en pointe, entouré de Cavani et de Lavezzi. À première vue, cette formation a de l’allure. Mais il ne faudrait pas qu’elle connaisse de nouveaux pépins face aux Blues parce que, sur le banc, les ressources ne seront plus les mêmes.



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Le génie, c’est lui

OUBLIEZ tout ce que vous venez de lire dans les articles parfaitement étayés de cette double page. Ils expliquent en quoi Laurent Blanc a géré de travers la réception de Caen, promenade transformée en chemin de croix par un enchaînement improbable de déveines. Mais ils ont quand même le défaut d’avoir été écrits par de simples journalistes.

Comme nous le rappellent régulièrement quelques acteurs du foot, nous n’avons jamais été joueurs professionnels ou entraîneurs de haut niveau, encore moins les deux. Tout l’inverse de Laurent Blanc, qui fut un immense joueur avant de devenir, c’est certain depuis hier, un très grand coach.
Évidemment, le génie du champion du monde ne peut pas sauter à nos yeux de simples mortels. Pourtant, quand on prend un peu de recul, il devient évident.

Comment peut-on croire qu’un entraîneur instituerait, sans l’avoir cherchée, une rotation d’effectif qui le laissera, mardi prochain, avec quatre joueurs indisponibles contre Chelsea ? En fait, Laurent Blanc, quelques heures après avoir ironiquement qualifié son homologue portugais de « génie », a déjà gagné son match contre José Mourinho. Dans les trois jours qui viennent, l’entraîneur parisien va subir un flot de critiques ininterrompues qui va transférer toute la pression du huitième de finale de C 1 sur sa modeste personne. Exactement comme l’a si souvent et si bien fait maître José, durant sa carrière. Sans jamais oser aller si loin, quand même.

Blanc a aussi détruit mentalement Eden Hazard. Le lutin belge pensait aborder un défi à sa mesure en trouvant face à lui le roc Marquinhos, il tombera finalement sur Van der Wiel, le dernier latéral droit disponible dans les rangs parisiens.

Chelsea adore le combat ? L’Europe entière a vu Cabaye, Aurier et Lucas sortir en larmes du terrain. Elle est désormais persuadée qu’il n’y aura même pas de duel entre les Blues et un Paris à ce point diminué, poursuivi par le mauvais sort.

Alors, ce matin, José est dans les cordes. Que va-t-il bien pouvoir inventer pour redonner confiance à ses joueurs, déstabilisés par le Machiavel du Parc des Princes, tenaillés soudain par un affreux doute : et si le vrai génie était assis sur le banc de Paris ?

Regis Dupont



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« La Ligue aurait pu nous protéger »

THIAGO SILVA, le capitaine du PSG, déçu par les deux points perdus contre Caen et les blessures de quatre de ses coéquipiers, a mis en cause le calendrier imposé à son équipe.


Dans la zone mixte du Parc des Princes, trois joueurs parisiens se sont attardés à l’issue de ce nul au scénario hallucinant, concédé contre Caen (2-2) : Serge Aurier, David Luiz et Thiago Silva. Les deux premiers ont confié en substance que le vestiaire était « affecté, mais déterminé à se battre » pour renverser Chelsea en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, mardi. Thiago Silva (30 ans), le capitaine brésilien du PSG, affable et disponible, a confirmé cette tendance.

« AVIEZ-VOUS DÉJÀ connu ça dans votre carrière, terminer à neuf en raison des blessures ?
– Non, je n’ai jamais vécu cela. Peut-être avec des cartons rouges mais là, c’est incroyable ! Le déroulement de la seconde période a été horrible. Je ne comprends pas ce qui s’est passé…

Par quoi êtes-vous le plus déçu : les deux points perdus ou les quatre blessés (Cabaye, Marquinhos, Aurier, Lucas) ?
– Les deux, je pense. (Il réfléchit.) Mais bon, deux points, on peut toujours les récupérer plus tard dans la saison, même si c’est difficile à encaisser sur le coup. Perdre quatre joueurs capitaux pour le club à trois jours du match le plus important de la saison, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, contre Chelsea, c’est encore plus dur à accepter.

D’autant que les Blues, eux, n’ont pas joué ce week-end car ils sont éliminés de la Cup (voir par ailleurs) …
– C’est la raison pour laquelle je pense que la Ligue aurait pu nous protéger. Les instances françaises doivent penser un peu plus au PSG (*), mais aussi à Monaco. C’est très dur de jouer tous les trois jours. Et pour un événement particulier comme cette rencontre contre Chelsea, la programmation de ce match contre Caen aurait pu être aménagée pour qu’on puisse se préparer au mieux.

« CE SERA COMPLIQUÉ À EFFACER DE NOS TÊTES EN TROIS JOURS »

Les Blues vous semblent-ils plus forts que la saison dernière ?
– Oui, beaucoup plus forts. Ils ont désormais un grand joueur devant, Diego Costa, qui sait bien défendre, bien attaquer et marquer des buts, ainsi que Fabregas et Matic, des super milieux. Ce sera compliqué, mais il faut qu’on pense positif.

Et vous baser, notamment, sur le contenu de votre première période contre Caen ?
– Absolument. On avait bien appréhendé la partie et on avait su jouer de manière très juste. Je trouve qu’on maîtrise de mieux en mieux le ballon et qu’on retrouve des automatismes de plus en plus fluides et intéressants. Après, on n’a pas réussi à conserver notre avantage, à neuf dans les cinq dernières minutes, même si on a essayé de défendre comme on a pu…

Craignez-vous que tout cela soit difficile à digérer mentalement ?
– C’est certain que ce sera compliqué à effacer de nos têtes en trois jours. Mais je compte beaucoup sur notre public. C’est pour cela qu’à un moment donné, en seconde période, on s’est dit, avec David Luiz, qu’il fallait un peu haranguer les spectateurs, ce qu’il a fait. Ce qui est arrivé cet après-midi (hier) n’est vraiment pas de leur faute, mais c’est sûr qu’on aura besoin qu’ils soient à fond derrière nous mardi soir. Avec eux, on sera plus forts !

Laurent Blanc va devoir trouver des solutions pour remplacer les absents contre Chelsea…
- Je lui fais entièrement confiance pour ça. Le coach a déjà prouvé qu’il savait s’adapter et il trouvera sûrement la meilleure formule et la meilleure façon de jouer. Dans tous les cas, ce match sera fabuleux à vivre et, à mon avis, ce sera du 50-50. »



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Mourinho a-t-il tout calculé ?

Chelsea aura eu une semaine pour préparer son huitième de finale aller de C 1 contre le PSG, « grâce » à son élimination en Cup par un club de D 3. Une impasse orchestrée par son manager ?


PENDANT QUE LES PARISIENS perdent des points et des joueurs à trois jours du huitième de finale aller de la Ligue des champions, Chelsea va très bien, merci pour lui. Les Blues ont battu Everton (1-0) à la dernière minute, mercredi soir, et ne comptent pas d’autre blessé que Obi Mikel, a priori. Jeudi, ils étaient au repos. Vendredi, ils ont repris l’entraînement. Demain, ils arriveront à Paris. Ce programme idéal repose sur un résultat totalement improbable, l’élimination de Chelsea par Bradford (2-4), en Cup, le 24 janvier, après avoir mené 2-0 face au club de League One (D 3 anglaise).

Le bénéfice est même incroyablement idéal, puisqu’il donnera encore au club londonien une semaine pour préparer tranquillement le match retour (le 11 mars), le week-end précédent étant réservé aux quarts de finale de la Cup ! C’est à ce double hasard magnifiquement organisé que Laurent Blanc a fait allusion, mercredi soir, à l’issue de la qualification pour les quarts de finale de la Coupe de France contre Nantes (2-0), en déclarant : « José Mourinho est un génie : il a perdu son match de Cup et s'est donné une semaine pour préparer son match contre nous en Ligue des champions. J’imagine le tsunami que cela aurait été si nous avions perdu le même type de match. On aurait dit que l’entraîneur de Paris n’avait encore rien compris... »

En revoyant les images du match, qui a vu Willian et Fabregas entrer à 2-1 et Hazard à 2-2, il est impossible d’établir que Chelsea a lâché volontairement. Il est seulement permis de soupçonner que Mourinho, dans sa causerie, ait été un peu moins convaincant que d’habitude.

L'Equipe


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posté 15/02/2015 09:51
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Paris décrète l’état d’urgence

Ligue 1. PSG - Caen 2-2. C’est un après-midi qui coûte cher aux Parisiens : deux points abandonnés en championnat et surtout quatre joueurs blessés. Une catastrophe avant le défi mardi face à Chelsea.


IL ÉTAIT DIFFICILE de faire pire… et le PSG l’a fait, à son corps défendant, et ce n’est pas qu’une image. Aujourd’hui, à l’heure de l’appel, il manquera Marquinhos, Lucas, Cabaye, Aurier, tous forfaits contre Chelsea après-demain en 8e de finale de la Ligue des champions. PSG - Caen devait servir de répétition tranquille à la Coupe d’Europe, il s’est transformé en cauchemar, en pire préparation possible, en hécatombe. La sanction est aussi immédiate : à 9 contre 11 après avoir mené 2-0 jusqu’à la 89e, Paris perd deux points.

Laurent Blanc va bien sûr pouvoir aligner une équipe compétitive mardi, qui devrait ressembler à celle-ci ( voir infographie), mais il ne pourra pas espérer changer le match depuis son banc avec Digne, Camara, Bahebeck et peut-être Rabiot. Et Pastore ? Il semble trop juste pour le rendezvous face aux Londoniens.

Un joli dicton dit qu’il pleut toujours là où c’est déjà mouillé. Le PSG traverse sans doute l’une des pires saisons médicalement parlant avec, en point d’orgue, le claquage de Thiago Silva le 11 août à Naples en amical et la fameuse talalgie de Zlatan en septembre, excluant les deux stars pour deux mois chacun. Les quatre touchés du jour vont manquer entre trois et six semaines, le tarif en pareil cas (adducteur, ischiojambiers et cuisse).

Ça devait forcément craquer un jour

Il n’y a pas que la Coupe du monde en cause. Un fait souvent passé sous silence oblige à rappeler qu’en nombre, Paris dispose de l’un des effectifs les plus courts de Ligue 1 avec 22 contrats pros dont trois gardiens, encore amputé de Chantôme au mercato sans compensation, fairplay financier oblige. Et comme le PSG, par pression de l’actionnaire, dispute toutes les compétitions à fond, ça devait forcément craquer un jour même si on ne pouvait l’imaginer dans ces proportions. « Finir à neuf à cause des blessures, ça ne m’était jamais arrivé dans ma carrière », souffle Laurent Blanc, très affecté hier par ce scénario.

Quelle est sa part de responsabilité ? C’est entre la faute à pas de chance et peut-être un ou deux mauvais choix. Les interrogations se portent sur les titularisations de Cabaye, déjà remplacé contre Nantes en Coupe de France mercredi, et Aurier, de retour de la CAN en milieu de semaine après avoir disputé six rencontres intenses sous un autre climat. « J’ai sans doute pris un risque mais, sans Thiago Motta ni Pastore, je n’avais pas beaucoup de solutions non plus au milieu, répond le coach. Et puis, Cabaye disait qu’il ne sentait plus rien… » Affaibli, entamé moralement, le PSG doit maintenant aller puiser en son for une envie de révolte alors que Chelsea passe de bonnes nuits depuis jeudi.



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7: Aurier
6.5: David Luiz
6: Ibra, Verratti, Marquinhos
5.5: Lavezzi, Matuidi, Maxwell, Silva
5: Rabiot, Sirigu
4.5: Lucas



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L’amer constat des joueurs du PSG

LE DÉFILÉ des joueurs parisiens, hier soir à la sortie du Parc des Princes, ressemblait à une longue et lente procession. Tout ce petit monde faisait grise mine et les blessés boitaient bas. A commencer par Serge Aurier, sans doute le plus gravement touché. Champion d’Afrique avec la Côte d’Ivoire le week-end dernier, il est rentré mercredi à Paris. A peine le temps de digérer les festivités de la victoire et le choc thermique, l’arrière droit était déjà titulaire hier aprèsmidi. « Je n’ai fait que deux entraînements, mais le coach m’a demandé si je pouvais jouer, racontait l’ancien Toulousain à l’issue du match. J’ai dit OK parce que je me sentais bien et que j’avais envie de jouer. »

Blaise Matuidi, lui aussi touché à un genou mais de façon beaucoup plus légère, avait bien conscience de la gravité de la situation. « C’est vraiment cruel ce qui nous arrive, soufflait le milieu de terrain parisien. C’est de la malchance, on maîtrisait complètement cette rencontre. Mais nous payons les efforts fournis depuis le début de la saison et l’accumulation des matchs. Dans ces conditions, le rendez-vous contre Chelsea s’annonce encore plus difficile mais les semaines suivantes aussi. A nous d’être soudés pour réussir un grand match mardi. »

David Luiz tente de positiver

Rentré en jeu à la place de Matuidi, juste avant l’enchaînement des blessures d’Aurier et de Lucas, Gregory Van der Wiel, désormais seul arrière droit de métier dans l’effectif parisien, dressait un constat limpide. « On a pris un coup sur la tête, reconnaissait le Néerlandais. Nous perdons deux points très chers avec au total cinq blessés. C’est un bilan très lourd. »

Fidèle à son habitude, David Luiz, rentré lui en début de seconde période pour compenser la blessure de Marquinhos, tentait malgré tout de déceler un motif d’espoir en vue du match de Ligue des champions. « C’est une épreuve qui va nous servir, voulait croire le Brésilien. Psychologiquement, nous avons vécu une expérience qui va nous unir. La prochaine fois, nous serons plus forts. »



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Thiago Motta touché aussi

L’ABSENCE de Thiago Motta contre Caen ne procède pas seulement de la volonté de Laurent Blanc de faire tourner son milieu de terrain avant le choc face à Chelsea mardi. Selon nos informations, l’Italo-Brésilien souffre d’un mollet. Il a été laissé au repos hier et il en sera de même aujourd’hui. Un point doit être fait demain à la veille du rendez-vous européen. Motta avait reçu un coup à Lyon et la douleur s’est réveillée ces derniers jours, peut-être après son match contre Nantes (2-0) mercredi en Coupe de France. Son état de forme n’est pas aussi alarmant que ceux de ses partenaires blessés face aux Normands. Un doute subsiste quand même sur sa participation au 8e de finale aller.



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Ibra absent début mars

POUR NE RIEN arranger, Zlatan Ibrahimovic sera lui aussi indisponible la première semaine de mars. Non pas à cause d’une blessure mais d’une suspension. Hier, l’attaquant parisien a une nouvelle fois reçu un carton jaune, juste après son but, pour avoir retiré son maillot et exhibé ses nouveaux tatouages en guise de célébration (il s’expliquera sur ce geste aujourd’hui en conférence de presse). Mais ce n’est pas le coeur de l’affaire. Ibra est en effet convoqué jeudi par la commission de discipline de la Ligue. Averti à la fin du match contre Saint-Etienne, le 25 janvier dernier, pour un geste violent sur Hamouma, il a fait l’objet d’un rapport complémentaire de l’arbitre. Lequel a estimé, a posteriori, qu’un carton rouge eut été plus approprié. Si la commission de discipline le suit, ce qui est probable, le Suédois risque entre deux et trois matchs de suspension ferme au maximum. Il ratera donc à coup sûr les deux rencontres contre Monaco (en Ligue 1 puis en Coupe de France) et peutêtre celle face à Lens.

Le Parisien


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